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Festivals : découvrez les événements de la saison culturelle en France

Culture
Exposition
2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !

Un livre, des expositions, des vitrines créatives, des spectacles de danse mais aussi le Guitar Fest, pour fêter ses 10 ans. Le Musée de la Musique populaire (MUPOP) joue le grand jeu.

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Culture
Festival
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Certaines villes méritent indéniablement le détour. Dans le sud de la France, plus précisément dans le département de l’Hérault, une petite ville nommée Pézenas fait partie de ces villes qui ont tout pour plaire.

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Culture
Festival
Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition de notre podcast « On en parle ». Aujourd’hui, nous mettons les voiles vers le sud, une région splendide, le Cap d’Agde et ses alentours. Si vous êtes en quête d’un site estival pour vos vacances ou d’un nouveau lieu de résidence, on vous dévoile tout sur cette magnifique ville et sa région. Et quoi de mieux que deux guides-confé...

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Culture
Patrimoine-histoire
Cœur des Collines Cathares : le lieu rêvé pour une réelle bouffée d’oxygène

Découvrez les nombreux trésors que renferme le Cœur des Collines Cathares.

Culture
Patrimoine-histoire
Parc de Préhistoire de Bretagne : un vrai retour dans le temps

Avis aux petits et grands, amateurs d’histoire : le Parc de Préhistoire de Bretagne vous propose une visite hors du temps.

Guide des Festivals et animations sur votre région et en France

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Le Cap d'Agde
Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire
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Pézenas
Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français
2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !
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Dunkerque
Office de tourisme et des Congrès de Dunkerque
Dunkerque : destination touristique vibrante à la riche histoire maritime
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La Gaude
Flâner Bouger
Flâner Bouger : retrouvez
tous les évènements autour de chez vous
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Valence
Centre du patrimoine arménien de Valence (Le Cpa)
Centre du patrimoine arménien (Le Cpa) :
un lieu d’Histoire et de mémoire
ouvert sur le monde
Salle de spectacle - la coupole
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Saint-Loubès
Salle de Spectacle - La Coupole
La Coupole : une salle dédiée à la culture
Mairie de bourbon-lancy
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BOURBON LANCY
Mairie de Bourbon-Lancy
Bourbon-Lancy : l’art et la culture célébrés sous toutes les coutures
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Ustaritz
Institut Culturel Basque
L’Institut culturel basque encourage le développement de la culture basque.
Des flammes à la lumière, le plus grand spectacle d'europe sur 14-18
21 personnes aiment
Verdun
Des Flammes à la Lumière, Le plus grand spectacle d'Europe sur 14-18
Un hymne à la paix pour le centenaire de la guerre
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Vitré
Maison des Cultures du Monde - Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel
La Maison des Cultures du Monde  — Centre français du patrimoine culturel immatériel
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Paris
La Java
Le QG des noctambules parisiens
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Saint-Claude
Office de valorisation et d'animation du patrimoine de Saint-Claude
Transmettre une identité culturelle par la valorisation du patrimoine de la Guadeloupe
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La Roche-sur-Yon
Office de Tourisme de la Roche-sur-Yon
Venez découvrir le patrimoine historique et culturel de La Roche-sur-Yon
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Bastia
Altri Orizonti
Choisissez l'agence de voyages Altri Orizonti pour des expériences uniques
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Paris
Caveau de la Huchette
Le Caveau de la Huchette : le meilleur club de jazz sur Paris
Association d'artagnan chez d'artagnan
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LUPIAC
Association d'Artagnan chez d'Artagnan
Festival D'Artagnan Chez D'Artagnan à Lupiac, dans le Gers
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Douai
Mairie de Douai
Douai… cité des géants 
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Eauze
ELUSA Capitale Antique
Élusa, la cité gallo-romaine : dans le sillage de son histoire
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Paris
Toot Sweet
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Beauvais
Le Quadrilatère
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Broc
Mairie de Le Broc
Le Broc, un village pittoresque, une commune dynamique
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Les Heures Musicales de Biot : une fête pour les mélomanes

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Découvrir la vie de château dans le Loiret

Sully-sur-Loire, Chamerolles, Gien : trois châteaux à découvrir au coeur du Loiret...  Le château médiéval de Sully-sur-Loire fait revivre l’histoire des célèbres ducs de Sully. Classée monument historique depuis 1928, cette forteresse, bâtie à la fin du XIVe siècle, située au cœur de la ville, saura charmer les amateurs d’Histoire. D’importants travaux ont été entrepris afin d’aménager de nouvelles zones de visites (bureau du régisseur et appartement de Psyché), qui complètent à merveille les salles basses du donjon, la salle d’honneur ou encore la chambre du roi. Au total, ce sont 19 salles de visite mais également près de 400 œuvres d’art exposées.  Surtout, visiter le château de Sully c’est aussi suivre les pas de personnage prestigieux comme Maximilien Ier de Béthune, proche et grand ministre du roi Henri IV, resté dans l’Histoire de France sous le nom de Sully. Le célèbre philosophe Voltaire, accusé en mai 1716 d’avoir écrit des vers tendancieux, sera « exilé » à Sully, qui, loin d’être une prison, devient un doux séjour. Il s’y plaisait déjà beaucoup. Alors, pourquoi pas vous ? Adresse : Chemin de la Salle-Verte – 45600 Sully-sur-Loire – 02 38 36 36 86 chateausully.fr Le château de Chamerolles est d’abord une demeure familiale. Bâti à l’aube de la Renaissance par un certain Lancelot Ier du Lac, le château s’ouvre aujourd’hui sur 47 hectares de magnifiques jardins façonnés comme à la Renaissance, avec un parc, un plan d’eau, des parterres… Découvrir ce château à taille humaine, c’est aussi découvrir son histoire mouvementée entre ses différents propriétaires : la famille Dulac, dont le fils se convertira au protestantisme, mais aussi Claude-Guillaume Lambert, conseiller général des finances de Louis XVI, traduit devant le tribunal révolutionnaire.  Considéré comme l’un des châteaux de la Loire, classé monument historique depuis 1927, le domaine de Chamerolles ne se contente pas d’offrir la visite d’un château : une promenade des parfums fait découvrir l’histoire des senteurs et de la toilette à travers les siècles. Le visiteur va découvrir les différents usages du parfum, d’abord à visée médicinale avant de devenir emblématique de la séduction. Adresse : 45170 Chilleurs-aux-Bois – 02 38 39 84 66 chateauchamerolles.fr Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un rendez-vous de chasse plus ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, le château de Gien appartient à la couronne dès le XIVe siècle. Le château-musée de Gien est en pleine évolution. Les travaux, débutés en 2012, se poursuivent mais, déjà, on devine les contours du site qui accueillera ses premiers visiteurs au printemps 2017. L’ampleur du projet a nécessité la fermeture du site en 2012. Le visiteur pourra profiter, à la réouverture du site, d’une nouvelle muséographie qui aura une approche différente, tournée davantage vers l’écologie et la découverte de la nature. Celle-ci mettra en scène les collections selon le nouvel axe de découverte : « chasse, Histoire et nature en Val de Loire ».  Adresse : Rue de la Place du Château – 45500 Gien 02 38 67 69 69 ...

Musée des Ursulines : un lieu emblématique pour conjuguer l’Art au présent

Nouvellement imaginé comme un parcours en trois espaces dédiés à différentes collections labellisées "Musée de France", le Musée des Ursulines donne à parcourir l’Art, de l’Antiquité à nos jours. Ouvert au public depuis 1968, le lieu se réinvente tout en préservant l’intégrité de ses pierres. Expositions permanentes ou temporaires, ateliers mais aussi restauration d’oeuvres battent en son cœur, en écho à ceux des oeuvres dont il assure l’existence hors du temps. Des collections exceptionnelles dans un environnement inspiré Découvrir l’histoire archéologique de Mâcon ou la vision qu’en eurent plusieurs peintres. Parcourir l’œuvre d’Alphonse de Lamartine, l’amitié entre Henry Havard et Claude Monet. Le Musée des Ursulines éclaire tour à tours les artistes du Bourguignon, rendant à la mémoire ceux qu’elle avait oubliés. Un autre de ses espaces révèle des œuvres occidentales du XVIème au XXème siècle, dont la collection Art déco d’Henry Havard, spécialiste de l’art hollandais.  Néoclassicisme, orientalisme, cubisme. Les courants et les univers se succèdent, contés avec passion par l’équipe et la conservatrice Michèle Moyne-Charlet. Tous sont reliés par une muse commune : le voyage. Visites guidées, interdisciplinarité, conférences, ateliers de création dirigés vers tous les publics dont les scolaires : voilà un musée tout aussi inspiré que les artistes qu’il expose. A contempler, mais aussi à vivre, quel que soit l’âge des visiteurs. ...

Un hymne à la paix pour le centenaire de la guerre

Verdun, 21 février 1916. Le soleil se lève à peine que l’armée allemande déchaîne des tirs d’obus sur les lignes françaises. Cet assaut marque le début de 300 jours et de 300 nuits de combats terribles, sans discontinuité, qui sera l’affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre. La Bataille de Verdun emporte avec elle pas moins de 300 000 êtres chers. Depuis 1996, l’événement-spectacle Des flammes…à la lumière évoque cet épisode tragique de l’histoire avec émotions intenses, à travers un gigantesque spectacle de son et lumière à 360°. De la guerre… à la paix Ce projet ambitieux et sans pareil en Europe a été relevé haut la main par l’association Connaissance de la Meuse, fondée et présidée par Jean-Luc Demandre, qui n’est autre que le metteur en scène et coscénariste de l’événement. « Notre idée de départ était de rendre hommage à tous les combattants en revivifiant l’histoire dans la mémoire collective », explique-t-il. En recueillant les documents d’archives, les traces écrites, les divers ouvrages et les témoignages des anciens combattants, il décide d’approcher le sujet par un regard croisé à la fois sur les soldats au champ de bataille que sur les civils. D’un côté, le scénario se rapproche de l’expérience pénible que devaient vivre les hommes, les femmes et les familles déchirés par la guerre et obligés d’abandonner leur village dans les larmes. Le spectacle veut s’incruster dans le quotidien de ces gens lambda qui se retrouvent du jour au lendemain au milieu d’une guerre sans merci. Quelques kilomètres plus loin, les soldats des deux camps ennemis s’affrontent sans relâche, se blessent et se redressent, tombent et se relèvent en essayant de survivre dans le froid, dans la nuit, dans la boue, entourés de rats et des poux... Au cœur de ces moments ténébreux, l’histoire met en lumière le récit de deux jeunes soldats français et allemands qui vont croiser le chemin d’un Belge devenu volontaire pour soigner les blessés de guerre. Émotion, sacrifice, amitié, dévouement s’entremêlent dans leur histoire. Vers la fin du spectacle, « à l’évocation de l’armistice, nous avons deux soldats qui se donnent une poignée de main : Verdun est un haut lieu de la souffrance mais aussi un haut lieu de l’espoir. L’espoir que non seulement la paix est possible, mais que les ennemis d’hier peuvent vivre en amitié et en harmonie aujourd’hui », nous souffle Jean-Luc, une pointe d’émotion dans la voix. Un spectacle vivant Cet événement-spectacle de la guerre 14-18 représente la plus grande performance jamais réalisée en France. Il se déroule sur une scène de deux hectares à ciel ouvert avec une tribune de 2 500 places numérotées. Un panorama impressionnant éclairé sous le feu de 1 000 projecteurs et souligné par des jeux de lumière et des effets spéciaux exceptionnels pour une expérience mémorable. « Nous utilisons des techniques du théâtre et du cinéma pour réaliser le spectacle en s’appuyant sur un parc de matériel à la pointe, sans pour autant effacer l’humain qui est au cœur de la performance », souligne notre interlocuteur. Pour l’été 2018, marqué par le centenaire de la Grande Guerre, de nouvelles scènes s’ajouteront à l’événement, notamment la première bataille aérienne de l’histoire, une fête foraine dans une ville d’arrière-front et des confessions poignantes entre l’arrière et le front. En apothéose, des éléments de décor surgissent de part et d’autre au rythme du spectacle, créant ainsi des émotions et des surprises sans fin. Par ailleurs, près de 900 costumes sont confectionnés sur mesure pour les 250 acteurs français qui feront vivre l’histoire. Derrière, le spectacle Des flammes… à la lumière mobilise pas moins de 450 bénévoles passionnés, petits et grands. Ils prennent part à la scénographie, la logistique, les préparatifs tec...

Le musée-forum de l’Aurignacien : la préhistoire en Midi-Pyrénées dans une architecture contemporaine

Rendez-vous avec les Aurignaciens Le musée-forum de l’Aurignacien vise à valoriser le site éponyme découvert au XIXe siècle. Se trouvant dans un bâtiment à la pointe de la modernité, édifié selon une démarche de développement durable, il renferme des témoignages de l’existence des Aurignaciens, le tout premier groupe d’hommes modernes vivant en Europe, particulièrement dans les Pyrénées. Les premières découvertes sont signées Édouard Lartet, un célèbre paléontologue, en 1860. Tandis que le site d’Aurignac est inscrit dans les monuments historiques en 1921, le musée, lui, obtient le label « Musée de France » en 2003. À découvrir : plus de 300 objets archéologiques, dont des statuettes et des armes de chasse. Ce musée s’adresse au grand public et propose en l’occurrence des activités et des animations toute l’année : des expositions comme le « Walking Man », qui présente les œuvres du sculpteur sur bois anglais Guy Reid (du 23 juin au 31 août 2017), des ateliers qui s’adressent aux collégiens, aux lycéens et aux universitaires ou encore des conférences… ...

Alfons Mucha s’affiche à la Maison Bergès-Musée de la Houille Blanche en Isère

A Lancey, petite commune située à 15 km de Grenoble au pied du massif de Belledonne, la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche vous accueille depuis 2011 pour vous faire découvrir la personnalité d’Aristide Bergès dont l’action va être décisive dans le développement industriel de la région au début du XXe siècle. Aristide Bergès, un industriel hors du commun … Cet entrepreneur a été un élément moteur du développement industriel dans la région. Au départ, pour faire fonctionner sa papeterie, il met en place des conduites forcées pour capter l’eau dans la montagne. Par la suite il produit de l’électricité et permet à toute la vallée du Grésivaudan de bénéficier de l’éclairage né de cette nouvelle énergie qu’il nomme lui-même la « houille blanche ». … mais aussi un collectionneur d’art Cette maison-musée est également très marquée par l’art. Papiers peints Art nouveau, programme ornemental empreint d’éclectisme, hall d’honneur garni de marbre et de mosaïques, tableaux et dessins de Maurice Bergès, fils cadet d’Aristide, ingénieur et artiste à ses heures perdues, peuvent y être observés. L’exposition temporaire « Alfons Mucha et les Bergès, une amitié » Sous le prisme de l’amitié, l’exposition temporaire sur Alfons Mucha complète toutes les œuvres déjà présentes de l’artiste dans cette maison, comme l’affiche « L’Automatique » créée à partir de « La Rêverie » pour la promotion du papier photographique fabriqué aux papeteries Bergès, des portraits d’Aristide Bergès, des dessus de portes, une série de verres peints, la chambre qu’il occupa pendant ses séjours, des peintures sur toile, des pastels, etc. Sur les 100 m² de l’exposition, vous pourrez découvrir en plus la correspondance entre ce célèbre affichiste tchèque et la famille Bergès, des cartes avec dédicaces, des évocations des œuvres disparues, une vingtaine d’affiches de la Bibliothèque Forney à Paris ainsi que des calendriers publicitaires. ...

Place à l'art hors-les-normes

L'expression "art hors-les-normes" lui fut suggérée par ce dernier, qui souhaitait que le terme « art brut » soit réservé à sa propre collection. Elle désigne des productions insolites, réalisées par des autodidactes, des « hommes du commun à l’ouvrage». A découvrir Dans la « maison-musée » sont exposées plus de mille créations aux médiums très divers (dessins, peintures, assemblages, sculptures…) et les étonnants Turbulents d’Alain Bourbonnais lui-même. Le « jardin habité » présente des sculptures d’habitants-paysagistes et l’émouvant Manège de Petit Pierre qui, en 2019 -2020, est à l‘honneur pour fêter les 30 ans de son installation à La Fabuloserie. En 2020 -2021 un éclairage particulier est donné sur les créations de Jano Pesset et de Jean Bordes. ...

Partez sur les traces de Gustave Courbet dans le Doubs

Né à Ornans, Gustave Courbet, ce peintre maitre du réalisme, a souvent trouvé l’inspiration dans les paysages de sa région natale.  « Le Pays de Courbet» vous permet de vivre une plongée au cœur de ce territoire si cher à l’artiste. Pour mieux comprendre l’œuvre de Gustave Courbet, vous pourrez parcourir les 8 sentiers de randonnée dans la vallée de la Loue ou vous rendre jusqu’à sa source, un site magnifique. Le musée Courbet à Ornans Créé en 2011, ce musée est totalement intégré dans l’architecture et l’environnement de la commune d’Ornans, à 25 kilomètres de Besançon. Dominant la Loue, il retrace  la vie et le parcours du peintre à travers 46 œuvres. La ferme familiale Courbet à Flagey A une dizaine de kilomètres d’Ornans, la ferme familiale fut le lieu d’habitation de la famille Courbet. Aujourd’hui restaurée, elle est devenue un lieu de culture et d’échange. Ainsi de nombreuses expositions y ont lieu. ...

La Maison de Brian :
« par l’art, s’ouvrir à l’autre, construire des amitiés »

Depuis 2005, Martine Cazin expose ses œuvres parmi celles d’autres artistes dans la Maison de Brian. Cette dernière lui a été léguée par Brian Featherstone, son compagnon. Outre ses métiers de traducteur aux Nations Unies, écrivain et berger, cet anglais amoureux de la France était connu au village de Simiane-la-Rotonde : il participait activement à la défense et au renouveau du village. Une galerie d’art atypique La Maison de Brian est une maison du 16ème siècle, très connue dans le village de Simiane-la-Rotonde grâce à la place que tenait Brian Featherstone dans la communauté. Les matériaux bruts tels que les poutres en bois et les murs de pierres reflètent l’authenticité de cette demeure, typique des villages de Haute-Provence. Une galerie d’art contemporain occupe la moitié de la maison. Elle reçoit de fin avril à fin août quatre expositions temporaires, soit une par mois.  L’esprit de la Maison de Brian s’écarte un peu des idées reçues sur les galeries d’art. Aucune description ne saurait être plus explicite que celle de la propriétaire : « le concept de départ consiste à montrer des œuvres dans une vraie maison habitée, dans les mêmes conditions que chez les gens qui vont les acheter. » Le fait d’être aménagée dans une maison habitée rend la galerie plus vivante et plus naturelle. L’art y fait partie du quotidien, les œuvres bénéficient simplement d’un éclairage adapté. L’exigence d’une artiste Au départ La Maison de Brian, qui est une association loi de 1901, privilégiait les artistes de la région. Mais avec douze années d’existence, elle s’est ouverte à d’autres régions et à Paris. Martine Cazin et ses amis restent toutefois à l’affut des nouveaux talents qui pourraient exposer dans sa galerie. Elle-même, plasticienne et ancienne céramiste aime faire découvrir de nouveaux artistes. Sa curiosité l’emmène souvent dans les expositions de groupe et salons. Sa galerie étant bien connue, beaucoup d’artistes lui adressent des dossiers de candidature. Tout en garantissant le professionnalisme des artistes qu’elle choisit, Martine Cazin agit généralement sur un coup de cœur : « mon choix reste extrêmement subjectif, je me fie à mon propre goût » déclare-t-elle. Trois facteurs peuvent influer son choix. D’abord, elle part du principe que l’art doit être accessible, ce qui met déjà au second plan les œuvres hors de prix. Elle se base ensuite sur sa sensibilité personnelle.  Enfin, Martine Cazin pense qu’un art a plus de sens en coexistant avec d’autres. Elle s’aventure donc à chaque fois à marier les œuvres de deux ou trois artistes qui pratiquent des disciplines différentes, par exemple un peintre et un sculpteur. Cela donne un sens à l’ensemble et provoque un sentiment supplémentaire chez le public. Programme 2016 La Maison de Brian a quatre expositions en perspective cette année. Martine Cazin met particulièrement en focus celle du 2 au 31 juillet associant Edmée Delsol et Alexandre Hollan. La première est une Parisienne qui a étudié la peinture et la sculpture aux Beaux-Arts de Paris, elle est connue pour l’association de la pâte de verre au raku. Le second, d'origine Hongroise, qui a développé une carrière de peintre en France : les arbres et les « vies silencieuses » sont ses thèmes de travail. ...

Musée national des douanes : 35 ans au service de l’Histoire et de la valorisation de l’administration des douanes

Le Musée national des douanes (MND) a fait son nid dans la halle de l’Hôtel des fermes du roi, un des plus précieux vestiges architecturaux de Bordeaux. Dédié exclusivement à l’Histoire et à la valorisation de l’administration des douanes, le musée regroupe actuellement plus de 13 000 objets, dont 600 sont exposés dans le parcours permanent. Le reste est dévoilé occasionnellement, lors d’expositions temporaires qui sont, le plus souvent, associées à un thème spécifique. L’exposition permanente, un parcours riche de découvertes « Nous avons des collections très variées et assez intrigantes pour nos visiteurs », introduit Aurélie Guichemerre, conservatrice et chargée de communication au MND. « Très variées », en effet, car, entre les œuvres d’art, les équipements et toute une panoplie de documents d’archives, il y a beaucoup à découvrir. Le parcours permanent du MND se décline en trois temps. Une première section retrace brillamment les moments clés de l’Histoire en abordant notamment l’Ancien Régime, la Révolution française, l’époque napoléonienne ou encore l’ère contemporaine. La deuxième section met en avant l’évolution du métier d’agent douanier. Y sont présentés toute une collection d’uniformes et d’accessoires, mais aussi un vaste panel d’outils et de matériels de travail dont l’utilisation remonte au XIXe et au XXe siècle. Quant à la dernière section (inaugurée récemment), elle dévoile un aspect plus contemporain. En ce lieu sont exposées les missions actuelles de la douane (perception des taxes, régulation des marchés, protection des citoyens, des espèces menacées, du patrimoine culturel…) et les différentes fonctions exercées par ses 16 800 agents (employés de bureau, maîtres-chiens, pilotes…). Se plonger dans la documentation historique Le centre de documentation historique (CDH) est accessible uniquement sur rendez-vous. Doté d’une bibliothèque et d’une médiathèque, cet espace est surtout dédié à la recherche. « Nous accueillons souvent des chercheurs, des journalistes souhaitant recueillir des éléments pour alimenter leurs articles ou même des personnes qui sont à la recherche d’une piste généalogique. Dans ce dernier cas, nous regroupons les informations trouvées dans les registres du personnel », explique Aurélie Guichemerre. Le CDH est dirigé par une documentaliste qui se charge d’aider les visiteurs à mieux s’orienter dans leurs recherches. Le centre propose également différentes prestations afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. Parmi les éléments de documentation mis à disposition figurent des ouvrages, des photographies et des documents d’archives, tous en lien avec l’histoire et les différents services de la douane. ...

Musée Bernard d’Agesci : cabinet de curiosités et lieu de vie

Né de la centralisation des anciens musées thématiques de la ville de Niort, le Musée Bernard d’Agesci réunit dans une infrastructure remarquable plusieurs typologies de collections. Vers la compréhension de nos histoires Au sein du Musée Bernard d’Agesci, des éminentes collections de tous types (ethnographie, beaux-arts, arts décoratifs, Histoire naturelle, etc.) sont à découvrir tout au long de l’année, dont 700 peintures du XVIe au XXe siècle, des dessins, et des sculptures. Plusieurs expositions temporaires par an, un accrochage mensuel et un service de médiation (visite guidée, animations, conférences) viennent enrichir l’exposition permanente. La mission du musée ne se limite pas uniquement à la conservation de ces trésors ; il s’agit aussi d’en assurer la diffusion. « Nous avons une démarche de service public très marquée. Chez nous, l’ouverture à la démocratisation culturelle n’est pas une utopie », déclare Laurence Lamy, directrice du musée. « Nous essayons d’apporter à toutes et à tous les clés et la lecture des œuvres d’art afin d’en faciliter l’accès. » Un musée étroitement lié à la pédagogie « Le Musée Bernard d’Agesci met la pédagogie au cœur du système. »  Dans ce cadre, il invite les scolaires à une visite libre accompagnée d’enseignants disposant d’une connaissance approfondie des œuvres exposées. Des livrets pédagogiques destinés à chaque niveau (primaire, collège, lycée) sont proposés ainsi que des plaquettes pédagogiques pour les enseignants. Le musée figure aussi parmi les rares structures où l’école du Louvre décentralise ses cours. ...

Le nouveau musée de la Carte postale explore la Bretagne d’hier et d’aujourd’hui

Un voyage dans l’Histoire de la Bretagne : voilà ce que vous propose le musée de la Carte postale, récemment installé au sein du Quatro, nouveau centre culturel de la ville de Baud, dans le Morbihan. Une visite qui vaut le détour, ne serait-ce que pour découvrir une collection de plusieurs milliers de cartes postales qui replonge le visiteur dans l’ambiance de la région à la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle.  Musée de la Carte postale de Baud​ : entre passé et présent Sur 240 m2 d’exposition, le curieux pourra y admirer les images figées des paysages, des villes et villages mais aussi se pencher sur les correspondances échangées par nos aïeux avec ces petites écritures serrées… La nouvelle scénographie du « Carton voyageur », contemporaine et interactive, mêle à la fois photographies anciennes et diaporamas, films d’époque et dessins, objets et musique, tout en explorant les multiples facettes du quotidien des Bretons au siècle dernier.  Le parcours permanent, baptisé « Bretagne recto-verso », propose un va-et-vient entre passé et présent et souligne une culture bretonne créative et vivante. Il se prolonge par une exposition temporaire consacrée en 2016 aux carnets de croquis de l’artiste peintre Charles Homualk.  Que l’on soit seul ou en famille, plusieurs parcours de visite sont proposés pour suivre un thème particulier ou picorer selon ses envies. À ne surtout pas manquer : la 3D des années 1900 et le studio photo. ...

Moustiers-Sainte-Marie : des sensations fortes accessibles à tous

Situé dans les Alpes-de-Haute-Provence et ancré dans le Parc naturel régional du Verdon, Moustiers-Sainte-Marie est l'un des plus beaux villages de France. Il bénéficie d’un riche patrimoine naturel, propice aux sensations extrêmes et aux randonnées familiales. Au programme : sports nautiques, aériens, équestres, pédestres mais aussi escalade ou parapente... Nature et adrénaline Moustiers-Sainte-Marie regorge d’activités en plein air. De nombreuses associations sportives proposent des expériences uniques, entre ciel et terre. Les amoureux de l’eau ou les simples curieux peuvent y pratiquer le canoë, le paddle, le pédalo ou le bateau électrique. Les deux bases nautiques locales, La Cadeno et L’Étoile, vous mènent sur l’eau douce du lac Sainte-Croix, troisième plus grand lac de France. L’association Des guides pour l’aventure propose de découvrir notamment le « floating », consistant ici à descendre à la nage le grand canyon de Verdon. Celui-ci est le plus profond d’Europe. Pour savourer des paysages à couper le souffle, Verdon Passion, Roc N Vol, Verdon pro Climb vous conduisent au sommet des falaises et dans les gorges du Verdon. De l’escalade ou du parapente sont proposés à ceux qui veulent prendre de la hauteur. Pour ceux qui préfèrent la vitesse, des parcours en VTT sont organisés dans les champs de lavande du plateau de Valensole. Ces moments d’aventures conviennent aux grands sportifs comme aux débutants. Les accompagnements sont sur mesure. Des émotions sportives pour tous les âges Les randonnées pédestres ou équestres de Moustiers-Sainte-Marie sont un ravissement pour les sens. Sur des sentiers bordés de lavande, en haut du lac Sainte-Croix ou devant un coucher de soleil, elles s’adressent à toute la famille. Des promenades en poney sont organisées pour les enfants. Des associations proposent notamment des promenades équestres en fin de journée, afin de pouvoir admirer le coucher du soleil. Les nombreux sites géologiques permettent de découvrir les derniers 300 millions d’années d’histoire de la Terre. La diversité des écosystèmes confère au lieu une faune variée (chamois, chevreuils, vautours...) et une flore endémique splendide. Les émotions font partie intégrante d’un séjour à Moustiers-Sainte-Marie. Chaque âge y trouve son sport, chaque sensibilité y repousse ses limites. Le cadre invite au dépassement de soi. L’amour de la Nature se conjugue à l’intensité des sensations vécues. Un lieu à éprouver de tout son cœur et de tout son corps. ...

Écomusée de la Truffe : pour tout découvrir sur ce fabuleux champignon

Tout d’abord installé en plein centre du bourg de Sorges, l’écomusée de la Truffe a déménagé en juillet 2010 dans une ancienne ferme rénovée datant du XIXe siècle, à l’entrée du bourg. Sur environ 300 m², il se situe au 1er étage du bâtiment, au-dessus de l’office de tourisme et à côté du centre de documentation pour les passionnés de truffe. Ici, vous allez pouvoir découvrir tous les secrets de ce champignon. Caractéristiques de la truffe noire du Périgord La truffe est un champignon se développant sous terre, entre 5 et 20 cm de profondeur, au pied d’un arbre tel que chêne ou noisetier. Elle préfère les sols calcaires. On compte jusqu’à 40 espèces de truffe. D’un diamètre entre 2 et 7 cm, la truffe noire du Périgord est en forme de tubercule de couleur brun noirâtre avec une surface bosselée. Elle est récoltée en hiver, de novembre à février. Sa chair est ferme. Elle a une odeur forte, très aromatique. Grâce à son goût subtil, elle est très appréciée pour sublimer de nombreuses préparations culinaires. Environ six à dix tonnes sont produites chaque année dans le Périgord. Visite de l’écomusée de la Truffe Lors de votre visite de l’écomusée de la Truffe de Sorges, vous traverserez plusieurs salles avec vitrines et panneaux explicatifs, vous découvrirez dessins et schémas qui vous éclaireront sur les différentes espèces, vous comprendrez l’association de l’arbre et du champignon, vous apprendrez comment s’effectue le cavage, c’est-à-dire la récolte des truffes. Mais aussi vous pourrez apprécier le matériel du parfait trufficulteur et visionner une vidéo sur son savoir-faire. À la sortie, place à la gastronomie avec des vidéos de recettes de cuisine, puis avec la boutique où vous pourrez trouver une belle palette de produits régionaux. Des tablettes sont disponibles pour accompagner votre visite : des visites adultes, des visites enfants et traduites en plusieurs langues. Ou vous pourrez opter en été pour une visite guidée. L’écomusée est accessible aux handicapés. Le sentier des truffières Si vous souhaitez approfondir votre découverte de la truffe, vous pouvez emprunter le sentier des truffières, long de 3,5 kilomètres, qui vous permettra de vous immerger dans la faune et la flore spécifiques des truffières. Grâce aux différents panneaux explicatifs, vous constaterez la diversité des lieux de production de ce champignon (le plan est disponible au musée). Des visites guidées sont organisées en juillet et août  les mardis et jeudis après-midi. ...

Parc de Préhistoire de Bretagne : un vrai retour dans le temps

Deux heures : c’est le temps qu’il faut pour parcourir le Parc de Préhistoire de Bretagne et découvrir les différentes scènes créées pour l’occasion. Un excellent moment qui invite à se déconnecter complètement du quotidien pour revenir quelques millénaires en arrière. Parc de Préhistoire de Bretagne : création et historique C’est en 1988 qu’Albert Ross ouvre son parc pour la première fois. Cet autodidacte passionné d’anthropologie et d’art rupestre a souhaité, dans un premier temps, offrir à ses visiteurs une présentation de la vie des premiers hommes en Bretagne, en privilégiant le Néolithique. Pour ce faire, il s’entoure de spécialistes dont la conservatrice du Musée de Préhistoire de Carnac, Anne-Elizabeth Riskine, du Professeur Gouget du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et du Professeur Heim du Musée de l’homme à Paris. Cela lui permet d’obtenir des cautions scientifiques nécessaires pour proposer aux curieux des scènes retraçant avec précision la vie des premiers hommes. Quelques années plus tard, en 1992, un univers géologique sera implanté afin de proposer des reproductions de dinosaures à l’échelle et mettre fin aux fausses légendes indiquant qu’humains et dinosaures aient pu coexister. En 2011, le parc a ouvert un espace consacré au monde des mammifères pour faire le lien entre les dinosaures et le genre homo. Puis, d’année en année, le parc a continué de proposer de nouvelles scènes dont une démonstration du Feu par percussion et friction depuis 2015 et une animation sur la taille du silex depuis 2018.  Un parc qui invite à s’intéresser aux premiers hommes et aux dinosaures Aujourd’hui, le parc de préhistoire de Bretagne propose une trentaine de scènes. Disposées en ordre chronologique et reproduites à l’échelle 1 (grandeur nature), le visiteur est guidé par des panneaux qui lui permettent de prendre le temps d’en apprendre plus sur la vie de nos lointains ancêtres. À ce titre, Albert Ross nous indique que chaque scène est porteuse d’un message précis et que l’accent a été mis sur des scénographies à chaque fois différentes et uniques. En effet, chaque nouvelle scène permet d’en apprendre plus sur de nouveaux outils. Ainsi, on peut à la fois découvrir un campement de cette époque, une chasse à l’ours, le métier du tissage de nos ancêtres, mais aussi un large choix de dinosaures grandeur nature (dont le célèbre Tyrannosaure Rex, le Brachiosaure ou le Tricératops). En fait, tout est fait pour nous inviter à revivre l’évolution des différentes espèces animales en débutant 300 millions d’années av. J.-C. avec les dinosaures et en finissant 2000 ans av. J.-C. pour toute la partie dédiée aux hommes préhistoriques. Un parc pas comme les autres pour se déconnecter La première chose qui interpelle avec ce parc, c’est la volonté de son créateur de proposer à ses visiteurs une expérience unique et originale centrée sur le réalisme et la liberté. En effet, plutôt que de proposer une visite guidée, des panneaux sont placés tout au long de la visite afin de permettre à qui le souhaite de passer du temps pour mieux appréhender chaque scène présentée. De plus, Mr Ross nous indique que ce voyage dans le temps doit se faire en laissant les nouvelles technologies derrière soi. C’est donc un moment idéal pour se retrouver en famille au sein d’un espace naturel écologique totalement déconnecté du monde virtuel. D’ailleurs, aucun élément mécanique ni électrique n’est proposé au public. Seuls des panneaux explicatifs et une fiche pédagogique (dont les réponses sont affichées aux différents tableaux que l’on peut lire) sont mis à disposition des visiteurs. À ce titre, il faut savoir que ce parc de 23 hectares implanté dans les anciennes carrières d’ardoise de Gwenfol n’a subi aucun aménagement. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce parc est dit écologique. ...

Une fabrique d’images en live, une grande expo sur la BD et des logos !

Du 19 avril au 27 mai 2017, La Fabrique, résidence de créateur, permettra  à l’illustratrice Sophie Dang Vu de s’installer dans la collection permanente du Musée et d’y faire vivre une technique issue de l’imprimerie. N’hésitez pas à la rencontrer pour assister à la fascinante naissance d’une image ! L’exposition temporaire Histoire(s) de Logo(s) (novembre à janvier 2018) s’intéressera quant à elle à la toute récente identité visuelle du Musée, prétexte pour dévoiler aux visiteurs les secrets de la création d’un logo, qui renvoie autant au patrimoine des symboles qu’à la signalétique contemporaine. Le neuvième art à l'honneur Du 14 avril au 20 septembre 2017, le Musée passera en mode BD.  Il y a encore tant à dire et à expliquer du neuvième art ! L’exposition Bande dessinée, l’art invisible, conçue en partenariat avec Lyon BD Festival,  en est le point d’orgue. Les visiteurs entreront dans les coulisses de la BD, de sa fabrication, de ses spécificités, de ses langages, de ses métiers. Le domaine de la BD recèle une foule de surprises, et d’abord l’antériorité de cet art qui entre désormais dans les musées. Car il y a de la BD dans les images du Mirouer de la rédemption, premier livre illustré imprimé (1478), de même que dans les gravures de William Hogarth sur l'hypocrisie de la société londonienne ou dans les images d’Epinal. Et bien sûr, le Musée possède la fameuse Histoire de Monsieur Crépin de Rodolphe Töpffer (1837), considérée comme l’ancêtre de la BD. Mais bien d’autres grands artistes se sont approchés tout près de la bande dessinée (dont Gustave Doré), et on les découvrira au fil de l’exposition. ...

Le château de Pau et son domaine : une visite à ne manquer sous aucun prétexte

Si vous passez dans le Béarn, en Nouvelle-Aquitaine, faites une étape au château de Pau et son domaine. Vous serez émerveillé par sa situation et étonné par son histoire. Un château avec un environnement unique Implanté au cœur de la magnifique ville de Pau, vous pouvez vous rendre au château à pied. Pour cela, rendez-vous dans le centre-ville historique de Pau et rejoignez le domaine en déambulant dans les ruelles piétonnes ou passez par le célèbre Boulevard des Pyrénées planté de palmiers, véritable balcon sur les montagnes. Une fois sur place, vous découvrez une construction imposante aux pieds des Pyrénées. Bâti à l’origine comme une place défensive, il est devenu au fil du temps une résidence royale qui a vu séjourner plusieurs rois de Navarre puis de France (dont le célèbre et populaire Henri IV). Ainsi, il se décompose en 3 parties : le château et son jardin à la française, la Basse-Plante qui invite à la détente (avec vue sur la ville basse de Pau et les Pyrénées) et le parc : une grande forêt d’une vingtaine d’hectares (qui vous amène jusqu’au 1er golf de France). En plus d’être un des rares châteaux à pied de montagne, le château de Pau et son domaine vous proposent un gigantesque espace vert dans lequel vous pouvez vous promener à votre gré. Un château qui raconte une histoire Le château de Pau possède une histoire riche et passionnante qui commence au 10e siècle, lors de la pose des premières pierres. À cette époque, il possédait une fonction défensive et militaire. Puis, au fil du temps, d’illustres personnages le transformeront à leur guise. C’est le cas, entre autres, de Gaston III de Foix-Béarn (appelé aussi Gaston Fébus) qui y construisit un donjon en briques, des rois de Navarre qui le changeront en résidence royale, de Louis-Philippe qui le restaure dans un style évoquant la Renaissance (telle qu’on l’imaginait au 19e siècle) ou encore de Napoléon III qui y rajoutera une aile, une tour et un portique. Ceci étant dit, ce château est surtout célèbre parce qu’il a vu naître le roi Henri IV. Vous pouvez d’ailleurs y découvrir une statue du « bon roi » ainsi que son berceau (une carapace de tortue) qui est une pièce maîtresse à voir absolument. À savoir : aujourd’hui, la splendide salle des Cent couverts (à visiter également) est une salle de réception ouverte à des événements d'entreprise privés.  Tout au long de l’année, vous profitez de plusieurs expositions au sein du château ou de la maison Baylaucq (2 expositions temporaires par an pour le château et 4 pour la maison Baylaucq). D’une durée d’environ 3 mois, chacune est en lien avec le château et son historique. À savoir : les expositions plus tournées vers l’art contemporain ou présentations d’une « Œuvre choisie » sont gratuites à la maison Baylaucq. Les expositions au château, expositions palatiales dont le thème est très en lien avec l’histoire du château ou des collections, sont accessibles en s’acquittant du billet d’entrée du château (7 €) ou bien en s’acquittant d’un droit d’entrée spécifique à l’exposition (2 €) pour visiter l'exposition seule. ...

Dans l’intimité de l’impressionnisme au Château d’Auvers-sur-Oise

Le Château d’Auvers remet l’impressionnisme sur un piédestal, mais quel piédestal ! Une scénographie puisant intelligemment dans les ressources de la technologie, une augmentation manifeste de la réalité des œuvres, tout participe à faire de ce nouveau parcours une expérience autrement plus immersive. Plus de sensations, plus d’émotions. Rendez-vous pour une vraie communion avec Cézanne, Pissarro et consorts. Instant d’immersion dans un vrai cadre de recueillement Le Château d’Auvers était un cadre tout indiqué pour abriter une scénographie de la trempe de « Vision impressionniste ». Ayant vu le jour au temps de Marie de Médicis, l’endroit a gardé une forte empreinte de ses inspirations italiennes, même s’il a ultérieurement fait l’objet de remaniements « à la française ». En témoigne le riche contraste, sur un parc de huit hectares, de ses jardins tantôt français, tantôt en terrasses. Inscrit à la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1993, le château n’est pas seulement un patrimoine architectural. Pendant plus de deux décennies, il s’est investi de la mission de transmission de l’héritage artistique impressionniste. Prenant parti des avancées technologiques, le parcours de relais autorise une véritable plongée dans les exemplaires de lithographies et de peintures exposées. L’héritage transmis par le courant aux visions qui lui ont succédé est également mis en exergue dans le choix d’œuvres données à voir. ...

Le Musée de Montmartre :
un havre de paix pour découvrir les artistes montmartrois

Dédié à l’histoire de la Butte et à ses artistes, de Steinlen à Satie, le Musée de Montmartre prend place dans l’ancien atelier d’Auguste Renoir (1875-1876). Il révèle de nombreuses œuvres (affiches, dessins, toiles, photos, sculptures) d’artistes reconnus tels que Toulouse-Lautrec, Modigliani, Steinlen, Utrillo, Dufy. Citons, par exemple, Le Chat noir, de Steinlen, Le Moulin de la Galette, d’Henri Toulouse-Lautrec, ou encore La Place Pigalle, de Maurice Utrillo. Lors de votre visite, vous pourrez plonger dans l’ambiance bohême de la Butte avec ses nombreux cabarets comme le Lapin Agile ou le Moulin Rouge, ses danseurs de french cancan et ses musiciens. Vos enfants et vous-même adoreront la salle entièrement dédiée au cabaret Le Chat noir et au mythique théâtre d’ombres d’Henri Rivière. Vous pourrez également découvrir une reconstitution émouvante de l’atelier de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo, restauré à l’identique et fidèle à ce qu’il était de 1912 à 1926, pendant leur vie au 12, rue Cortot. N’oubliez pas, lors de votre venue, de vous rendre à l’exposition temporaire proposée dans un des bâtiments du musée, l’Hôtel Demarne. Celle qui est en cours retrace l’œuvre de Bernard Buffet, qui vécut pendant 10 ans à deux pas du musée (« Bernard Buffet, intimement », du 18 octobre 2016 au 5 mars 2017). Profitez des Jardins Renoir Promenez-vous dans les Jardins Renoir qui entourent l’ensemble des bâtiments et descendez jusqu’aux vignes de Montmartre : un très agréable écrin de verdure vous permettra de vous ressourcer au milieu d’arbres fruitiers, de lilas, d’arbustes et de rosiers en fleurs. Participez aux ateliers Le Musée de Montmartre propose des activités aux enfants (5-12 ans), aux scolaires ainsi qu’aux adultes. Un vaste choix s’offre à vous : des thèmes liés à l’exposition temporaire, aux artistes exposés, à l’esprit de la Butte, et même des cours de jardinage. ...

Le MuPop, un musée intergénérationnel à Montluçon

Véritable ode à la musique populaire, le MuPop nous fait redécouvrir cette musique que l’on écoute tous les jours. Lieu incontournable de l'Allier, le Musée de la musique populaire emporte le visiteur à la découverte de la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Le MuPop : la musique si elle nous était contée ! La cité médiévale de Montluçon accueille l’un des endroits les plus emblématiques de la région de l’Allier. Construit par l’architecte Philippe Tixier en lieu et place des anciens hôtels particuliers Méchain et Charnisay, le Musée de la Musique Populaire ou MuPop plonge le visiteur au cœur de l’univers de la musique. Dans une architecture entre modernité et renaissance, les concepteurs du musée ont voulu croiser les époques. L’hôtel Chamisay a ainsi été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale. Quant à l’hôtel Méchain, victime du temps, a lui pris un tournant plus contemporain. Pour accueillir le visiteur, cela commence avec un parcours musical immersif. Muni d’un casque et d’un capteur, le visiteur conçoit lui-même sa visite en pointant son capteur vers les 150 points d’écoute répartis à travers le musée. 8 heures d’instruments en tout genre qui permettent de redécouvrir la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Baptisé SEM ou système d’écoute mobile individuel, on passe des musiques traditionnelles d’il y a 400 ans à la fanfare, suivi du bal populaire avant de partir à la rencontre de la musique électrique, Elvis, Johnny et jusqu’au Hard-Rock et au Métal. Afin de rendre l’expérience toujours plus enrichissante, le MuPop propose également un parcours instrumental enrichi et un parcours numérique interactif. Dans ce dernier, cinq écrans tactiles invitent le visiteur à tester ses connaissances sur les instruments phares de la musique populaire. De la vielle à nos jours ! Le MuPop, c’est d’abord l’histoire d’un musée vieux de plus de 50 ans. Tout commence en 1959, lorsque le musée de Montluçon dans l’enceinte du château des Ducs de Bourbon, était alors dédié à l’histoire et l’ethnologie locale. Conçu par Jean Favier, le musée conservait en son sein des vielles. Instruments de musique atypique, les vielles étaient selon Jean Favier spécifiques à la région en matière de musique locale. Dans les années qui suivirent, face à une collection de plus en plus croissante le musée de Monluçon devient le Musée des vielles. Dans les années 90, la collection s’étend d’abord aux cornemuses de Jean-Michel Renard, puis viennent les rejoindre en 1997, des guitares électriques de toutes sortes. Au fil des années, d’expositions en expositions, le MuPop devient le véritable porte étendard de la musique populaire. Mais le Mupop, ce ne sont pas que ses instruments. C’est aussi un endroit où l’on peut voir comment à évoluer la musique au fil des années. Des posters, des instruments, des vidéos sont aussi présents dans chaque salle. Des machines électroniques comme le jukebox et le scopitone sont aussi exposées. Symboles de la musique rock, on se laisse emporter dans une autre époque. A la recherche d’un nouveau monde, on y retrouve aussi un local de répétition d’un groupe punk de la région parisienne. A l’intérieur tout y est du synthétiseur en passant par le violon ou encore la batterie. On y retrouve même des mégots de cigarette et des cannettes de bière ! Pourquoi visiter le MuPop Derrière son aspect formel, le MuPop est un véritable lieu d’échange. On y incite les visiteurs à expérimenter, à toucher. On peut tester les instruments de musique comme les guitares avec des amplis. On vit l’exposition. Le musée réserve toujours de nouvelles expositions à découvrir : sur différents thèmes comme les costumes des artistes, leurs albums. Le musée est aussi un lieu d’échange où on peut se faire de nouveaux amis. On peut y rencontrer des amateurs et des passionnés de musique et partager ses expériences. Les amateurs de danse sont aussi les bienve...

Mairie de Linguizzetta : un village corse entre tradition et modernité au pied du mont Sant’Appianu

Toutes les personnes qui sont déjà venues en Corse apprécient la beauté de cette île qui porte bien son nom. Certains préfèrent la Corse-du-Sud tandis que d’autres ne parlent que de la Haute-Corse. Souvent, la Corse orientale est laissée de côté… à tort. Car certains villages tels que celui de Linguizzetta offrent toutes les clés pour un séjour réussi. Linguizzetta : un village Corse typique aux mille activités Pour trouver Linguizzetta, il faut se rendre dans la partie orientale de l’île de beauté. Vous vous trouvez alors au pied du mont Sant’Appianu qui vous contemple de toute sa grandeur. Les plus courageux désireux de tenter l’aventure en empruntant les différents sentiers qui permettent de partir à flanc de montagne sont alors récompensés par les magnifiques points de vue qui leur sont offerts tout au long du parcours. De plus, en se promenant à travers les forêts de pierriers ou de chênes, il est possible de découvrir de charmants petits villages ainsi que des vestiges de patrimoines architecturaux de monuments antiques. Quant aux amateurs de mer turquoise et de plage de sable fin, ils ne sont pas en reste, car Linguizzetta propose près de 12 kilomètres de plages pour toutes les envies (5 plages de la commune sont prêtes à recevoir les personnes à mobilité réduite). Certains en profiteront pour se reposer et parfaire leur bronzage. D’autres pour s’adonner à différentes activités nautiques. Tandis que les adeptes de naturisme y trouveront aussi leur compte grâce à quelques espaces dédiés. Finalement, les adeptes de trail ne doivent pas manquer le trail Sant’Appianu. Rendez-vous sur les flancs du mont Sant’Appianu, un chemin balisé dont la vue panoramique est à couper le souffle ; un trail s’y déroule en semi-nocturne couru par les meilleurs spécialistes tant sa technicité est reconnue. Linguizzetta : le village où nature et modernité se marient à la perfection En prenant de la hauteur et en observant Linguizzetta de loin, on se rend compte que la ville a su parfaitement s’intégrer dans son milieu sans dénaturer l’extraordinaire paysage qui l’entoure. En effet, Mr Medori, le maire de la ville, souhaite servir du PLU pour faire de Linguizzetta une ville d’urbanisme écologique. Ainsi, tout le développement social et environnemental de la ville s’accorde autour d’un seul objectif : conserver un espace favorisant le lien entre les hommes tout en préservant au maximum la nature environnante. Cela afin de décrocher le label tant convoité « Habitat et qualité de vie ». De ce fait, un Pôle Nature est d’ores et déjà en construction et permettra à des arbustes mellifères de côtoyer de magnifiques jardins. De plus, un hameau résidentiel de maisons pour les primo-accédants est aussi en train de sortir de terre. ...

Abbaye de Valloires, venez voyager dans le temps en découvrant une abbaye cistercienne !

Fondée en 1158 à Argoules, à quelques kilomètres de la Baie de Somme, l’Abbaye de Valloires a conservé son état du XVIIIème siècle. Elle a été détruite et reconstruite dans un style en parfaite contradiction avec l’autorité cistercienne. L’architecture de l’abbatiale est sobre et s’oppose à la décoration intérieure baroque, œuvre de l’autrichien Simon Pfaffenhoffen et du ferronnier Jean Baptiste Veyren. En 1922, Thérèse Papillon, infirmière de la Croix Rouge, y installa un préventorium, après avoir racheté l’Abbaye, pour lutter contre la tuberculose et créa l’Association de Valloires, reconnue d’utilité publique en 1925. En 1976, malgré la fin du préventorium, l’association (toujours propriétaire et gestionnaire des lieux) a poursuivi l’œuvre de Thérèse Papillon en y créant une Maison d’Enfants à Caractère Social, un Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, un SAMAD, un SSIAD ainsi que le service des Activités Culturelles et Hôtelières. De surprenantes visites guidées De mi-mars à mi novembre sont organisées des visites guidées. L’occasion de venir visiter la magnifique église accueillant un imposant orgue sculpté de 16 mètres de haut et des anges en papier mâché suspendus. A ne surtout pas rater également, la sacristie et son parquet Versailles, ses tableaux peints par Joseph-François Parrocel. Le grand salon, la salle capitulaire, le cloitre réservent également de belles surprises visuelles. En outre, la grande boutique propose des produits régionaux, monastiques et religieux ainsi qu’un grand choix de livres et d’objets souvenirs. Un hébergement confortable et lumineux Pour les visiteurs désirant prolonger leur séjour, l’abbaye dispose de 20 chambres de différentes catégories bénéficiant chacune d’une décoration personnalisée. La plupart d’entre elles ont une vue sur les Jardins de Valloires, classés Jardin Remarquable. A la fois simples, confortables et lumineuses, elles invitent au repos dans un environnement historique. Une belle et unique expérience à vivre en couple, en famille ou entre amis. ...

Aloïse Corbaz : une vie brisée, une œuvre resplendissante

L'art brut, expression artistique à la marge, a trouvé en Aloïse Corbaz une figure emblématique. Jean Dubuffet qualifie ces productions de "manifestation vraiment resplendissante, dans la peinture, de la pulsation proprement féminine". Son œuvre, marquée par des influences singulières et une vie tumultueuse, révèle une sensibilité unique et une créativité sans borne qui a marqué également l’auteur de l’amour fou, André Breton qui dans sa collection personnelle détenait quelques-uns de ses dessins. Également, La Cinémathèque française conserve un ensemble de quatre œuvres illustrées de six dessins d'Aloïse Corbaz, mais c’est au musée de la Collection de l’Art Brut à Lausanne qu’on retrouve l’essentiel de ses réalisations. L'art brut et ses origines Terme popularisé par le peintre français Jean Dubuffet que côtoyait Alain Bourbonnais, fondateur de La Fabuloserie, l’art brut désigne une production artistique autodidacte, spontanée et réalisée en dehors des circuits académiques. C'est un art brut, littéralement "brut" et "non contaminé", qui est souvent le fruit de personnes en marge de la société, comme des patients psychiatriques, des marginaux ou des enfants. L'art brut est caractérisé par sa liberté, son originalité et son authenticité. Longtemps marginalisé par le monde de l'art officiel, ce n'est que dans les années 1940 à 1970 que Jean Dubuffet et d'autres artistes ont commencé à reconnaître et à défendre la valeur de ces productions marginales. Aujourd'hui, l'art brut est reconnu comme un mouvement artistique à part entière et des œuvres d'artistes comme Aloïse Corbaz sont exposées et étudiées dans le monde entier. Aloïse ou une théâtralité amoureuse Gouvernante à Potsdam près de Berlin, Aloïse Corbaz tomba amoureuse de l'empereur Guillaume II et rêvait de devenir cantatrice. Contrainte de retourner en Suisse lors de la déclaration de guerre, elle est internée en 1918 à l'asile de Cery, puis à l'asile de la Rosière après avoir manifesté un sentiment d'extase religieux. En secret, elle commence à réaliser à l’âge de 55 ans une œuvre graphique unique en son genre. Son œuvre, d’une qualité remarquable, comporte plus d’un millier de dessins en noir et blanc au départ à la mine de plomb et encre puis, à partir de 1920, réalisés avec des crayons de couleur et des craies grasses offerts par ses médecins et quelques visiteurs. Elle s'appuie également sur le suc de pétales de fleurs écrasées et de pâte dentifrice. Initialement, elle utilise de petits morceaux de papier ou de carton récupérés comme supports d'expression, puis elle passe aux cahiers d'écolier et aux feuilles de papier d'emballage cousues ensemble pour obtenir de grands formats. Ses œuvres sont peuplées de personnages princiers et d'héroïnes historiques, leurs regards noyés de bleu évoquant Marie Stuart, la reine Élisabeth ou encore Cléopâtre. Son univers est le théâtre de saynètes amoureuses et passionnées où le couple envahit les espaces à l'endroit et au revers de la feuille. Aloïse à La Fabuloserie Contrairement à Jean Dubuffet dont la collection est centrée autour d’artistes issus d’un univers psychiatrique, Alain Bourbonnais n'avait pas l'habitude d'acquérir des œuvres de cette nature. Sa vision de l’art brut était moins restrictive et fait encore aujourd’hui débat. Toutefois, une œuvre, Marguerite de Bourgogne, un recto-verso non daté à la craie grasse que l’on retrouve aujourd’hui à La Fabuloserie. Son œuvre, unique dans la Collection hors-les-normes, fut acquise par Alain Bourbonnais en décembre 1972, suite à l'exposition inaugurale à l'Atelier Jacob avec les oeuvres d'Aloïse prêtées par Jean Dubuffet. ...

Théâtre de l'Aquarium :
un théâtre de création et de partage

Le Théâtre de l’Aquarium est l’une des 5 structures culturelles (lire ci-contre) de ce lieu-dit « La Cartoucherie » (nom d’origine). Il jouit de cet espace culturel exceptionnel, lové à la lisière du bois de Vincennes, dans une ancienne enceinte militaire dédiée à la fabrication de cartouches et transformée en lieu culturel dans les années 70. Depuis, ce site unique au monde est définitivement consacré aux arts de la scène. Les fondateurs de l’Aquarium, Jean-Louis Benoit, Didier Bezace et Jacques Nichet, ont marqué les grandes heures d’un théâtre engagé, avec des créations collectives subversives marquant cette époque en pleine mutation sociale et culturelle. En 2002, Julie Brochen prend la succession et rompt avec cette pratique en privilégiant des œuvres d’auteurs classiques majeurs qu’elle affectionne. C’est en 2009 que François Rancillac, actuel directeur de l’Aquarium, auteur et metteur en scène, en prendra la tête. Il y défend la création et les écritures théâtrales, d’ici et d’ailleurs ; d’hier et d’aujourd’hui. Il invite des artistes en résidence, Aurélie Van Den Daele et La Revue Éclair. Ensemble, ils revendiquent un théâtre d’art de service public, ouvert et généreux, de plain-pied avec le réel, toujours en quête de nouveaux spectateurs (notamment les jeunes). Un théâtre en questions au plus proche des réalités Alors que ses 50 ans ont été fêtés en 2015 avec une pièce documentaire écrite par François Rancillac, L’Aquarium, d’hier à demain, le théâtre de l'Aquarium poursuit son aventure théâtrale avec des saisons rythmées par des fils rouges. Cette saison 2016/2017 s’intitule « Fictions réelles » et convoque l’imaginaire pour inventer, rêver, créer la société d’aujourd’hui et lutter contre ses démons. Place à l’imaginaire, seul apte à transformer humainement le monde ! En mars, avec Les Métamorphoses d’après Ovide et Les contes d’Ovide de Ted Hughes mis en scène par Aurélie Van Den Daele, les histoires humaines et bestiales, oniriques et réelles, se raconteront dans un espace festif, populaire et cathartique. L’humanité se révèle ainsi avec ses passions, sa cruauté, ses excès et ses folies meurtrières. Les habitants du bois, grande fresque bucolique et politique, présentée en avril, sera conçue par la Revue Éclair, qui a arpenté durant plusieurs mois le bois de Vincennes. Corine Miret et Stéphane Olry vous raconteront, en 7 la « révolte du bois de Vincennes », une des plus passionnante tentative d’une part de l’humanité d’inventer un autre monde: la transformation du bois de Vincennes en une sorte de ZAD (zone à défendre) ou forêt de Sherwood. Des chroniques dans lesquelles le spectateur pourra s’immiscer en chantant, dansant, mangeant… selon les envies. L’Aquarium musical La musique ponctue la saison théâtrale de rendez-vous classiques et contemporains. Le quatuor à cordes Leonis propose de (re)découvrir les grands chefs-d’œuvre classiques lors de brunches-concerts dominicaux. L’ensemble de musique contemporaine Aleph vous fera goûter les plaisirs de la musique des XXe et XXIe siècles, avec buffets et collations à l’appui ! Théâtre de partage À la mi-juin, le « Festival des écoles nationales du théâtre public », 8e édition, se déroule à La Cartoucherie, à l’initiative de l’Aquarium. À travers leurs « spectacles de sortie » conçus par de grands metteurs en scène, les comédiens en formation dans les écoles supérieures de théâtre (françaises et étrangères) feront leurs premiers pas de futurs professionnels devant le « milieu » et vous, spectateurs : l’entrée est libre ! Tout au long de l’année, des amateurs de théâtre, néophytes ou aguerris, et des apprentis-comédiens des conservatoires franciliens peuvent éprouver leurs talents de comédiens sur scène en réinventant...

Ateliers d'arts Rrose Sélavy : à la découverte des secrets des arts plastiques

Soigneusement installé dans l’un des quartiers artistiques de Paris, « l’établissement est un loft de près de 400 m² environ, dont la particularité est d’avoir accueilli le célèbre artiste français Marcel Duchamp au début du XXesiècle », souligne Marie-Lorraine  Benzacar, la fondatrice. Considérés comme l’un des plus grands centres artistiques privés de la capitale française, « les ateliers d’arts plastiques Rrose Sélavy sont un lieu ouvert à tous, où la créativité et le partage sont en parfaite symbiose dans un cadre convivial et atypique », spécifie notre interlocutrice. Les cours, les stages et les ateliers créatifs qui y sont proposés sont appuyés par diverses techniques créatives et matières afin de s’adapter aux besoins de chacun. Le centre artistique pour tous Créé en 2007 par Marie-Lorraine Benzacar, une passionnée de mode et d’œuvres d’art, « notre concept s’articule autour de trois grands axes, dont le troisième sera mis en place début septembre 2017 », annonce Marie-Lorraine Benzacar. Le premier volet concerne particulièrement le centre artistique d’enseignement qui accueille prés de 300 personnes chaque année, enfants et adultes confondus. Ces derniers peuvent ainsi opter pour leur discipline favorite, notamment la sculpture (classique, papier mâché, modèle vivant), le dessin, la peinture (sur papier, sur toile), la céramique, l’expression plastique, le « Street Art » (art urbain) ou encore l’art textile. Au-delà de cette offre individuelle, Rrose Sélavy propose également des stages duo afin de permettre aux parents de passer de bons moments riches en émotion et en partage avec leurs enfants. Les cours comprennent, non seulement tous les domaines cités plus haut, mais aussi d’autres activités artistiques telles que le cinéma d’animation et le manga, l'origami, la couture… Tous les enseignements sont par ailleurs pris en charge par une quinzaine d’intervenants composés essentiellement « d’artistes et de professionnels artistiques diplômés des Beaux-Arts ou de l'équivalent », dixit la propriétaire. Ils se déroulent au rez-de-chaussée et autour de l’entrée principale de l’établissement, à l’exception des événements qui ont lieu à l’étage. Un lieu événementiel atypique « Rrose Sélavy, c’est aussi un lieu original et magique qui accueille toute sorte d’événements personnels et professionnels : anniversaire, baptême, mariage, séminaire, journées presse, soirée d’entreprise etc. » Spécialement aménagée au premier étage, la pièce de réception s’étend sur 120 m² où sont disposés divers meubles d’époque et du mobilier industriel (tables, chaises, canapés). Un salon-bibliothèque, une cuisine ouverte et une salle à manger au décor artistique viennent harmoniser le lieu de façon confidentielle et discrète. Privatisable en journée comme en soirée, le café des arts à l’étage peut recevoir jusqu’à 80 personnes alors que la totalité de l’atelier peut accueillir plus de 150 participants. Fort de sa notoriété et la qualité de ses services, de nombreuses marques et start-up du moment viennent découvrir et investir les lieux chaque année à l’instar de la firme multinationale française Chanel, Canal+, le groupe LVMH ou encore le géant de l’Internet, Google , mais aussi Monoprix, BNP, RENAULT, PUBLICIS ou de petites entreprises. Pour satisfaire les visiteurs, « nous proposons des services clés en main avec plusieurs formules (plateau-repas, cocktail, buffet déjeuner ou diner assis réalisé par un chef sur place, boissons…) avec un forfait à la journée. Il est également proposé aux entreprises des animations artistiques  sous forme de «  TEAM BUILDING » dans une ambiance conviviale et ludique » précise la fondatrice. Une boutique-atelier bientôt disponible Toujours ancré dans un esprit d’échange et de créativit&...