logo-flash-matin
arriere-plan-une-gastronomie

Visite guidée des plus belles propriétés
viticoles de France

vignerons-de-maury-terroir-de-legende-entre-terre-occitane-cathare-catalane
Gastronomie
Vins-Alcools-Domaine
Vignerons de Maury, une terre de légende

Les Vignerons de Maury, héritiers d'une tradition viticole séculaire, marient avec finesse savoir-faire et innovation. Leur domaine produit des Vins Doux Naturels riches en saveurs et des vins rouges tranquilles aux arômes captivants, témoignant du terroir unique de la région. Visite et décryptage d'un terroir de légende entre terre Occitane, Cathare et Catalane.

un-panorama-de-vigne-et-du-mas-costeplane-aop-languedoc-et-igp-cevennes-un-ecrin-blotti-entre-pins-chenes-vert-et-thym-eveille-sens
Gastronomie
Vins-Alcools-Domaine
Mas Costeplane : des vins d’excellence en biodynamie

Véritable écrin niché en région Languedoc, à Cannes-et-Clairan, à proximité du pic Saint-Loup, de Nîmes et de Montpellier, le vignoble du Mas Costeplane est réputé pour la qualité de ses vins en AOP Languedoc et IGP Cévennes. Ici, Loïc Manchec, vigneron, applique une viticulture biodynamique. Il cultive la vigne avec sincérité, alliant tradition et respect de la nature. Un savo...

8-cepages-sont-cultives-au-mas-costeplane
Gastronomie
Vins-Alcools-Domaine
Mas Costeplane : 8 cépages pour des vins en biodynanmie

Les cépages désignent la variété des plants de vigne. Au Mas Costeplane, 8 cépages sont cultivés, vinifiés à part de façon parcellaire pour composer des vins qui révèlent toute la finesse et l’authenticité d’un terroir. Visite du Mas Costeplane et bref aperçu de ces cépages cultivés en biodynamie.

Gastronomie
Vins-Alcools-Domaine
Accord parfait Mets & Vins : 3 plats à savourer avec des vins en biodynamie du Mas Costeplane

Selon Henri IV, “Bonne cuisine et bon vin, c'est le paradis sur terre.” Retrouvez des conseils pratiques pour bien choisir vos vins et réussir vos repas entre amis ou en famille. Découvrez une suggestion de recettes culinaires, de plats pour apprécier des vins en biodynamie rouge, blanc ou rosé du Mas Costeplane. Des vins qui reflètent véritablement le terroir du Languedoc qui ...

loic-manchec-vigneron-proprietaire-mas-costeplane-aop-languedoc-igp-cevennes
Gastronomie
Vins-Alcools-Domaine
Podcast avec Loïc Manchec, vigneron au Mas Costeplane en AOP Languedoc

Salut à tous et bienvenue sur cette nouvelle édition de notre podcast « On en parle ». Aujourd’hui, on va s’intéresser à l’agriculture biodynamique, dans le domaine du vin plus exactement. Quels sont les grands principes de la biodynamie ? Quelle est la différence avec la biologique ? Qu’est-ce qu’une culture biodynamique ou encore quel est le lien étroit qui lie la biodynamie ...

Top 50 des meilleurs vins et appellations de France

vignerons-de-maury-terroir-de-legende-entre-terre-occitane-cathare-catalane
33 personnes aiment
Maury
Les Vignerons de Maury
Vignerons de Maury, une terre de légende
un-panorama-de-vigne-et-du-mas-costeplane-aop-languedoc-et-igp-cevennes-un-ecrin-blotti-entre-pins-chenes-vert-et-thym-eveille-sens
29 personnes aiment
Cannes-et-Clairan
MAS COSTEPLANE
Mas Costeplane : des vins d’excellence en biodynamie
8-cepages-sont-cultives-au-mas-costeplane
21 personnes aiment
Cannes-et-Clairan
MAS COSTEPLANE
Mas Costeplane : 8 cépages pour des vins en biodynanmie
Mas costeplane
20 personnes aiment
Cannes-et-Clairan
MAS COSTEPLANE
Accord parfait Mets & Vins : 3 plats à savourer avec des vins en biodynamie du Mas Costeplane
loic-manchec-vigneron-proprietaire-mas-costeplane-aop-languedoc-igp-cevennes
21 personnes aiment
Cannes-et-Clairan
MAS COSTEPLANE
Podcast avec Loïc Manchec, vigneron au Mas Costeplane en AOP Languedoc
coucher-de-soleil-sur-domaine
21 personnes aiment
Saint-Emilion
Château Cadet Bon
Château Cadet-Bon, AOC Saint-Émilion Grand Cru : une histoire de millésimes et de récompenses
le-pape-personnage-de-carnaval
29 personnes aiment
Thiais
Nicolas
Podcast interview Bicentenaire Nicolas avec Christopher Hermelin
grand-cru-au-cœur-de-saint-emilion
26 personnes aiment
Libourne
Jean-Noël Boidron
Château Corbin Michotte pour le plaisir des papilles
situe-sur-les-appellations-de-fronsac-et-canon-fronsac
29 personnes aiment
Fronsac
Château Barrabaque
Podcast interview avec Caroline Barroux du Château Barrabaque
Les vignobles de maxime
26 personnes aiment
Arbanats
Les Vignobles de Maxime
Podcast interview avec Sébastien Labails des Vignobles de Maxime
chateau-grezan
24 personnes aiment
Laurens
Château Grézan – Famille Cros-Pujol
Château Grézan, un vin au cœur de l’histoire de Béziers et du Biterrois
panneau-d-indication-chateau-grezam
20 personnes aiment
Laurens
Château Grézan – Famille Cros-Pujol
Château Grézan : un terroir mis en valeur depuis cinq générations
vin-laurent-habrard
24 personnes aiment
Gervans
Domaine Laurent Habrard
Domaine Laurent Habrard : un vin reconnaissant envers la nature
loup-du-domaine-jas-d-esclans
26 personnes aiment
La Motte
Domaine du Jas d'Esclans
Domaine de Jas d’Esclans, la viticulture biologique à l’honneur depuis plus de 30 ans
vieillissement-du-vin
28 personnes aiment
Bégadan
Vignobles Gillet
Château Haut-Barrail : le vin autour d’une famille du Médoc
domaine-calet-biologique-ecocert
51 personnes aiment
Beauvoisin
Domaine de Calet
Domaine de Calet :
vers une viniculture durable
equipe-famille-ravoire
40 personnes aiment
Salon-de-Provence
FAMILLE RAVOIRE
Maison Ravoire : la légende des Vins...
macaron-best-wine-in-box
19 personnes aiment
Ramonville-Saint-Agne
AMELOVIN
"Best Wine In Box": A la découverte du plus grand concours des vins en « boîte » !
vignes-du-chateau-de-tracy-etendent-sur-36-hectares
23 personnes aiment
Tracy-sur-Loire
Château de Tracy
Château Tracy : des vins en AOC Pouilly-fumé
chateau-rollan-de-by
28 personnes aiment
Begadan
Domaines Rollan de By
Château Rollan de By : la référence du Médoc
distillerie-ergaster-est-certifiee-biologique
31 personnes aiment
Passel
Distillerie Ergaster
Distillerie Ergaster : gin artisanal 100 % bio
Cave d'irouleguy
32 personnes aiment
Saint-Étienne-de-Baïgorry
Cave d'Irouleguy
La Cave d’Irouleguy, la force de l’identité culturelle basque
Château brillette
27 personnes aiment
Moulis-en-Médoc
Château Brillette
Château Brillette, un domaine qui traverse l’histoire au cœur de l’appellation Moulis en Médoc
grappe-de-raisins-et-vignes
31 personnes aiment
TIZAC DE CURTON
CHÂTEAU LE TROS
Château Le Tros : l'excellence du vin en AOC Bordeaux

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Domaine de Cadablès : un terroir, un volcan, un engagement pour une culture vivante.

Le terroir du Domaine de Cadablès présente un intérêt bien particulier : les vignes sont plantées sur un volcan. « C’est ce qui apporte la minéralité à nos vins, les rendant très digestes et hors du commun », explique Bernard Isarn. Celui-ci n’a pas hésité à en faire l’acquisition en 2004, « avec la noble ambition d’y produire du vin biologique ». Une maison engagée Poursuivant sa démarche agro-environnementale, le Domaine de Cadablès signe son engagement à travers le label AB en cours et ses vins fins biologiques. La cuvée « Terre Promise » est particulièrement à découvrir. ...

Auberge des enclos :
une cuisine semi-gastronomique et contemporaine

Discrètement blotti dans un parc arboré et bordé d’oliviers, ce restaurant fait la part belle à l’élégance, aussi bien dans l’assiette qu’au niveau du décor. Pour atteindre la salle, il faut déjà traverser cet espace verdoyant qui apporte tout son charme à l’établissement. Quand le temps n’est pas capricieux, vous pouvez vous installer sur la terrasse ombragée, qui focalise irrémédiablement l’attention avec ses couleurs vives et gaies et d’où vous pouvez admirer le paysage. N’hésitez pas à investir la salle si vous cherchez plus d’intimité. L’intérieur plait pour son décor raffiné, sans tomber dans le pompeux. Patricia et Sébastien Lucet, propriétaires des lieux, ont voulu recréer une ambiance chic, conviviale et apaisante, sur fond de modernité. Les couleurs claires qui habillent la salle apportent un vent de sérénité. Jeunesse et dynamisme L’histoire de l’Auberge des enclos est étroitement liée à celle des débuts de Sébastien Lucet. Durant ses études, il travaille déjà pour l’établissement durant les weekends, afin de perfectionner ses acquis dans le milieu de la gastronomie. Son diplôme en poche, il décide de changer d’horizon et met le cap sur la Grande-Bretagne, où il exerce au sein d’un restaurant traditionnel anglais. Il va ensuite rejoindre le groupe Bocuse pendant un an, à Orlando, en Floride. Pour ce globe-trotter, le moment est venu de rentrer au bercail. Avec son épouse, il rachète en 2013 ce restaurant dans lequel il a fait ses débuts il y a plusieurs années. Un rêve d’enfant se réalise. Le chef est désormais libre de proposer sa propre cuisine, qu’il veut raffinée, actuelle et savoureuse.  Il vivra cette passion aux côtés de Patricia Lucet. Diplômée de l’institut culinaire de Mexico, elle se rend plus tard en Floride pour travailler au sein d’un groupe américain. C’est là-bas que les deux amoureux se rencontrent. Pour faire tourner leur nouvelle affaire, ils s’entourent d’une équipe de jeunes professionnels dynamiques, qui les suivent depuis maintenant deux ans et demi. Le chef déclare avec fierté que « c'est grâce à eux qu'on a fait tout ce chemin ». Un mix entre tradition et modernité  Les gastronomes avertis seront heureux de savoir que la carte raffinée de l’établissement ne se réduit pas uniquement aux spécialités régionales. La maison propose une cuisine moderne mais n’en n’oublie pas moins les produits du terroir acquis auprès de certains producteurs locaux. Trois types de menus sont proposés : menu escapade à 28 €, menu détente à 39 € et menu gastronomique à 55 €. Ce dernier vous entraine vers un pur moment de plaisir. En entrée, vous vous laisserez tenter par l’escalope de foie gras poêlée aux pommes. En plat principal, le tournedos de bœuf « sélection plus » grosse frite de polenta et petits légumes n’attend plus qu’à être dégusté. Pour achever ce mélodieux repas, choisissez le banofee pie, qui est une mousse légère de lait, servie sur son émincé de banane et spéculoos. Un environnement riche et préservé L’Auberge des enclos a la chance de bénéficier d’une excellente localisation. Nichée en plein cœur d’un décor de vignoble et de garrigue, elle se trouve au sud de la zone frontalière, entre l’Ardèche et le Gard. La petite commune constituée de nombreux hameaux est connue pour son passé lié à l’extraction du charbon, la culture de la châtaigne et celle des vers à soie. La région possède de nombreuses richesses naturelles qui méritent le détour, à l’instar de la célèbre grotte de la Cocalière, qui fait partie des trois plus belles grottes de France et qui se trouve à moins d’un kilomètre de la commune de Saint-Paul-le-Jeune. ...

Le Grenier à sel :
la métamorphose réussie d'un restaurant rétais

Le Grenier à sel est un restaurant qui s’entoure d’une note de fraicheur empreinte d’exotisme, dans un décor aux reflets d’Asie et d’ailleurs. L’établissement baigne dans une ambiance conviviale aux arômes parfumés, qui ravit particulièrement la vue et le palais. Il bénéficie d’un cadre aux fleurs généreuses et aux végétations verdoyantes, ponctué par une cuisine savoureuse et inventive préparée sur place.  Le restaurant est une invitation aux découvertes culinaires, avec de belles associations faites de produits locaux et de saveurs du monde. Un cadre à l’ambiance chaleureuse Grâce à « une déco entièrement refaite en 2010 », Le Grenier à sel s’est offert une seconde jeunesse, selon les explications de Michelle Godin, la maitresse des lieux. L’établissement jouit par ailleurs d’un cadre remis au gout du jour avec « une ambiance plutôt intime, des couleurs chaudes et un parquet en bois de chêne », recueille-t-on également comme description. Sa très belle terrasse extérieure ornée d’oliviers vient joliment conforter un décor conçu et pensé pour la convivialité et la relaxation, des critères qui confèrent au lieu un cachet particulier. Le cadre particulièrement fleuri et rafraichissant, le parfum des lauriers et les senteurs enivrantes des fleurs locales, les couleurs chatoyantes d’un décor en bois sont d’authentiques merveilles pour les sens. Cuisine du terroir revisitée Attentif à tous les gouts et particulièrement à l’écoute des demandes de la clientèle, Le Grenier à sel fait référence à une « cuisine semi-gastronomique aux saveurs différentes et très parfumées, mais où les plats ne sont pas forcément épicés », continue Michelle Godin. Une cuisine française aux touches subtiles et retravaillées, qui séduit même les plus exigeants. Le restaurant a su exploiter avec succès une présence de 22 ans dans la région rétaise pour instaurer une excellente relation de confiance avec les producteurs locaux ou des régions environnantes, notamment en matière de fruits, de légumes et de poissons, un atout majeur qui prévaut dans la sélection de ses produits. Pour les inconditionnels de la cuisine traditionnelle, le terroir a toujours sa place en cuisine, relevé de petites touches personnelles qui font la particularité de la maison.  ...

Restaurant Le Vilargène : royale cuisine

Le château de Montvillargenne voit le jour dès 1914 sous l’initiative de la famille de Rothschild. Avant de devenir l’hôtel de luxe tel qu’on le connaît aujourd’hui, il a servi d’abri pour les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale et de couvent pour le Sacré-Cœur de Jésus. C'est en 1985 que le château de Montvillargenne devient un établissement hôtelier. En 2003, c’est la consécration puisqu’il décroche sa quatrième étoile. Un duo de chefs en action Implanté au cœur de la forêt de Chantilly, le restaurant gastronomique du château vous reçoit dans une salle bien éclairée qui offre une magnifique vue sur les terrasses. La carte est dressée par deux Chefs hors pair, dont l’artiste culinaire Stéphane Gourault qui orchestre les mets. Il orne les tables avec des assiettes uniques, généreuses en couleurs et en saveurs, le tout, dans une belle mise en scène. Stéphane est très attaché à la saisonnalité des produits qu’il choisit, qui sont, autant que possible, locaux, renouvelant ainsi la carte chaque saison. Notons que le Chef se sert aussi dans le potager du château pour justement garantir la fraîcheur de sa cuisine. De son côté, le Chef pâtissier, tel un maestro, crée les desserts les plus gourmands et les plus originaux. Ce duo talentueux saura émoustiller les papilles en concoctant à sa façon les spécialités françaises revisitées. Suggestion de plats Depuis l’entrée jusqu’au dessert, les plats font honneur à la richesse du terroir. L’entrée la plus prisée est représentée par les cuisses de grenouille, les œufs de caille pochés sur un toast de pain de campagne et le velouté froid de petits pois. Une assiette très raffinée idéalement suivie d’un bon plat de côte de porc d’antan de Picardie, d'une réduction d’un jus à la sarriette, d'une julienne des sables de la baie de Somme « Maison Bayard » en pommes Anna et laitue braisée. En dessert, laissez-vous tenter par des classiques revisités comme la Tartelette renversée au citron et à l'avocat. Pour accompagner ces plats divinement savoureux, Le Vilargène vous réserve une carte de vins éclectique où se marient grands crus et vins de petits producteurs, trouvés dans les grandes régions viticoles du pays. Le bar James Édouard : un véritable plaisir pour tous les sens Ce bar accueille tous ceux qui veulent profiter d’un moment de détente et de partage dans une ambiance feutrée. Les cocktails sont accompagnés d'une carte snacking pour un déjeuner sur le pouce. Pour le plus grand plaisir de tous, les barmans concoctent de nouveaux cocktails chaque mois. À l’heure du thé, pâtisseries et gourmandises invitent à prendre place sur les fauteuils en cuir ou sur la terrasse bien ensoleillée. ...

Restaurant La Bifurcation :
une table française aux touches africaines à Bagnolet     

La Bifurcation est un établissement à la table gourmande où on aime partager une cuisine savoureuse et haute en couleur que ce soit en famille, en amoureux ou entre amis. Proposant la fraîcheur de sa terrasse ombragée sous les bambous lorsque la météo le permet, l’établissement fait partie des bonnes adresses à découvrir et à recommander à Bagnolet. Beau mélange de culture Dans une ambiance chaleureuse, sublimée par l’espace avenant d’une salle particulièrement confortable et accueillante, banquettes, tables de bistrot en bois et chaises rétro complètent le décor et n’attendent plus que vous ! Vous embarquant dans un voyage passionnant  où tout n’est que plaisir et découverte, le Chef Youssouf Sokhna se plaît à entretenir la magie d’une cuisine semi-gastronomique inventive et généreuse où la rencontre des cultures est une parfaite réussite. Laissez-vous surprendre par d’insolites associations de couleurs et de saveurs où l’authenticité et la créativité sont à l’honneur… des saveurs que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Foie gras poêlé à l’arachide, cabillaud à l’hibiscus, carré d’agneau aux bananes plantain ou île flottante au baobab sont autant de délices à savourer.  Réalisé à la minute, chaque plat est un chef-d’œuvre plus qu’une simple découverte, avec ses formes et ses arômes. Le restaurant n’utilise que des produits frais et de saison sélectionnés avec soin et tient à cœur la relation de confiance qu’il entretient durablement avec ses fournisseurs afin d’assurer à la clientèle, une cuisine de qualité,  élaborée avec passion. ...

Le Pont Nantin : le fait-maison est à l'honneur

Ville de tradition, Saint-Chamond se distingue par sa nature environnante préservée, la richesse de sa culture locale et son patrimoine historique et industriel. La commune abrite plusieurs sites et monuments : entre autres, l’Eglise Saint-Pierre datant du XVIIème siècle, les belles maisons bourgeoises d’époque, le parc naturel régional du Pilat… C’est dans ce cadre qu’Alexandre Cipriani a décidé de démarrer un projet de vie : l’ouverture de son propre restaurant, aujourd'hui le siège et le partenaire du club Rotary de la vallée du Gier. Une belle aventure qui débute en 2006 et qu’il vivra aux côtés de son épouse. Ancien point relais de diligence Le Pont Nantin est un restaurant de diligence chargé d’histoire. Celle-ci commence il y a une centaine d’années, à l’époque des échanges commerciaux qui se déroulaient dans la Loire. L’établissement était alors l’un des points relais des diligences s’occupant du transport des produits maraîchers qui descendaient vers le Rhône. Dans l’optique de préserver l’identité des lieux, le couple Cipriani décide de faire de la notion de « diligence » sa marque de fabrique. On y cultive un état d’esprit : être diligent avec les clients et proposer un service rapide et efficace car la maison accueille, en majeure partie, une clientèle d’affaires recherchant la réactivité et très à cheval sur la qualité. Cela tombe bien car au Pont Nantin, les clients sont choyés par un service performant et soigné et dorlotés par une cuisine traditionnelle et généreuse orchestrée par un chef passionné.En sa qualité de Maître Restaurateur, Alexandre Cipriani propose du « fait maison » réalisé avec des produits bruts, de qualité. Vous y dégusterez volontiers un délicieux foie gras de canard ou des viandes grillées (rumsteak, entrecôte, filet de boeuf, bavette…) proposées au menu chaque jour. N’oublions pas les glaces « maison » élaborées avec des produits naturels et se déclinant en de nombreux parfums originaux voire insolites : caramel beurre-salé, foie gras, mojito, rhum raisin…   Pour le plaisir des papilles Pour ravir les palais, le restaurant affiche à l’ardoise des plats variés, chaque semaine, composés d’au moins quatre choix d’entrée, quatre choix de plats principaux et quatre choix de desserts. Une manière, également, pour le chef de s’amuser en cuisine et de laisser libre cours à son imagination. Curieux et créatif, il valorise les produits du terroir avec une cuisine moderne et gourmande dont il est le seul à avoir le secret. Toutes les propositions culinaires sont sublimées par une carte des vins qui fait la part belle à la Vallée du Rhône avec quelques références bien connues (Saint-Joseph, Crozes Hermitage …). ...

Domaine de Calet : des vins équilibrés et expressifs en hommage au terroir rhodanien

Après avoir vécu une trentaine d’années en Scandinavie, Yvon et Anne-Lena Gentes envisagent une reconversion professionnelle. Arrivés en France, ils tombent littéralement amoureux de ce domaine entre mer et montagne situé aux portes de la Camargue qui leur rappelle les fjords scandinaves. Le couple décide alors d’en faire acquisition puis s’engage dans un immense chantier visant à améliorer l’environnement. « Nous nous sommes entourés d’agronomes et d’œnologues internationaux qui nous ont aidés dans notre démarche. Tout a été réhabilité : du domaine, à la cave, en passant par l’encépagement jusqu’aux modes de culture », nous confie Yvon Gentes. Un travail de longue haleine qui a fini par porter ses fruits : le Domaine de Calet s’inscrit aujourd’hui comme l’une des références en AOC Costières-de-Nîmes dans la Vallée du Rhône. Un mode de travail selon une approche écologique Situé à 20 km de Nîmes à la limite ensoleillée entre la Provence et le Languedoc-Roussillon, le vignoble bénéficie d’une situation géographique privilégiée et surtout d’un climat méditerranéen exceptionnel aux étés très chauds, à la saisonnalité des pluies très marquée, le tout accompagné d’un mistral qui assainit les vignes. Le terroir se caractérise par la présence de galets issus de débâcles glaciaires d’origine rhodanienne qui captent mieux la chaleur du soleil pour chauffer le sol et la vigne. Les cépages tels que la syrah, le mourvèdre, le carignan ou le grenache en rouge ainsi que la roussane, le bourboulenc, le chardonnay ou la clairette en blanc s’expriment avec intensité et harmonie et donnent naissance à des vins méridionaux, fougueux et équilibrés qui sont désormais certifiés Ecocert. Car pour Yvon Gentes, avoir des produits qui ne respectent pas l’homme et la nature, aussi bons soient-ils, n’a aucun intérêt. Dans sa démarche qui prône une symbiose entre le vigneron et la terre, il adopte des méthodes biotechniques innovantes comme la confusion sexuelle qui permet de lutter contre les parasites sans avoir à recourir aux intrants chimiques. La vinification s’annonce quant à elle plus vertueuse pour les consommateurs grâce à la réduction du taux de sulfites dans les vins. « Aujourd’hui, dans les produits conventionnels, les doses de sulfite autorisées sont de l’ordre de 180 mg par hectolitre et passent à 100 mg par hectolitre en bio. Chez nous, la teneur avoisine les 20 mg par hectolitre », explique le vigneron. Des vins « haute couture », incontournables des tablées Avec une production annuelle de 2000 à 2500 bouteilles, le Domaine de Calet s’illustre pour sa gamme riche et variée qui s’exporte à l’international notamment dans les pays scandinaves, en Russie ou en Ukraine. Grâce à des vignes âgées de plus de 40 ans qui donnent des raisins d’une qualité exceptionnelle, il est en mesure de proposer des cuvées haut de gamme telles que l’Éternité, un vin rouge puissant issu d’une production intime de 600 bouteilles par an. Offrant un bel équilibre entre les tanins et l’acidité, ce vin est parfait en accompagnement de veau, de bœuf ou de poissons à chair blanche tel que cabillaud et flétan communément associés aux vins rouges en Norvège. La Cuvée Grand Mas s’inscrit également comme l’une des fiertés de la maison et a été considérée comme l’un des plus grands vins de France lors d’une présentation à Tokyo. Élevé en fûts de chêne et produit à partir de 80 % de syrah, 15 % de grenache et 6 % de mourvèdre, ce vin rouge harmonieux, profond et boisé s’accorde à merveille avec de l’agneau, du bœuf et des plats épicés. Plus récemment, la maison vient de proposer la cuvée Long terme, un rouge plus élégant, rond et généreux. « Avec ses arômes de fumée et de sous-bois, le Long Terme s’adresse à un public plus jeune. Il a d’ailleurs reçu une méda...

Restaurant Le Goeland Beach : un coin perdu entre mer, végétation et montagne

Le Goeland Beach est idéalement implanté sur la plage de la Tonnara (qui signifie thon), en Corse du Sud où la mer, la montagne et une végétation luxuriante règnent en maîtres. Cet établissement a été construit dans les années 70, période durant laquelle la pêche au thon fait rage sur cette plage, entraînant ainsi les pêcheurs à y construire leurs cabanes. José Perez, chef de cuisine et propriétaire des lieux depuis 2007, transforme l’établissement et ouvre Goeland Beach. Le pari est osé, puisque le restaurant est situé dans ce surprenant endroit entouré de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, loin de tout. Il met alors au point des stratégies efficaces. Il fait venir l’artiste guitariste Neville Lyon pour bercer la clientèle dans une ambiance jazzy et bossa-nova durant les repas du midi et du soir ; des groupes animent les lieux chaque lundi ; le mercredi, c’est soirée à thème avec un DJ qualifié. Un environnement paradisiaque Le restaurant se situe entre plage et port avec pour toile de fond, le ballet des bateaux venant s’amarrer à quai. José Perez souligne d’ailleurs que « l’établissement est entouré de mer à 80 %, ce qui confère une ambiance décontractée à l’endroit, même si le service reste très sérieux », sans oublier que l’extérieur est agrémenté d’une plage privée. Activités aquatiques, randonnées, balades en mer… Nombreuses sont les activités auxquelles vous pouvez vous adonner. Le soir venu, admirez le coucher du soleil tout en savourant votre dîner sur la terrasse du restaurant, un moment féerique à ne pas rater, surtout pour les couples en quête de romantisme et de tranquillité. Une carte surprenante José Perez se poste derrière les fourneaux pour concocter des plats issus de la cuisine du monde et d’une cuisine traditionnelle soignée. Il n’utilise que des produits locaux et des produits issus de la pêche locale, si bien que « la moitié de la carte affiche des plats à base de poissons, le homard et la langouste, entre autres, ne sont pas en reste non plus », nous indique-t-on. L’entrée la plus prisée est le duo de carpaccio et le tartare de poisson à la mangue, un mélange sucré-salé qui en séduit plus d’un. L’assiette signature du Goeland Beach, qui est un panaché de poissons grillés, fait rage avec ses saveurs et ses senteurs qui éveillent tous les sens. La crème brûlée est très appréciée en dessert. Pour relever les plats, des vins de toute la France, dont les fameux vins de Corse, sont à la carte. ...

Château du Raux :
le rubis des tables raffinées

L’exploitation viticole du Château du Raux est une propriété de 30 hectares, comprenant une belle maison de XVIIIe siècle et un vignoble groupé autour des bâtiments. Elle est située à proximité de la Gironde, dans la commune de Cussac-Fort-Médoc, entre Pauillac et Margaux. La maison est réputée pour son Cru Bourgeois, médaillé à plusieurs reprises, issu de ce domaine familial transmis de génération en génération depuis 1879.   Un sol béni de Dionysos Le champ viticole de la maison s’étend sur 20 hectares, dans la commune de Cussac-Fort-Médoc. Il appartient à Patrick Bernard et à sa famille depuis des générations. Leur vigne, renouvelée au fil des ans, est vieille d’un quart de siècle. À cet âge idéal, les récoltes sont moins abondantes, mais elles donnent des grappes de raisin plus concentrées. Ce sont ces vieilles vignes qui contribuent à produire les meilleurs vins. Bénéficiant d’un sol sablo-graveleux d’excellente qualité et pauvre en minéraux sur un mètre de profondeur, leur terre favorise la lente croissance de la vigne, tandis que le sous-sol en argile assure une alimentation hydrique régulière. Une telle combinaison donne des vins rouges d’exception, aux arômes puissants, à la fois complexes et persistants. Le climat bordelais, en outre, offre les conditions nécessaires pour parfaire cette entreprise familiale : du soleil, un vent d’automne, un hiver sans gelées et un printemps relativement humide. Ce cadeau de la nature, associé à un grand professionnalisme, est garant de la grande qualité de chaque millésime du Château du Raux.   Des millésimes d’exception Le vin du Château du Raux bénéficie du climat chaud de la région, avec une bonne répartition des précipitations et une période sèche propice à la vendange. Le merlot et le cabernet-sauvignon, cépages traditionnels en Haut-Médoc, expliquent la belle couleur intense, la puissance, l’élégance et la souplesse présentes dans tous ses millésimes. Le millésime 2013, en l’occurrence, se démarque par la richesse de ses arômes. Le nez est marqué par des notes épicées de type clou de girofle, des notes boisées, sous forme vanillée. Le soupçon de fruits mûrs et de notes boisées qui attisent la gourmandise est également présent dans le millésime 2012. Son attaque puissante reste, cependant, son atout vu qu’elle promet un grand potentiel de garde. Quant aux papilles adeptes des bouches rondes et souples, le millésime 2011 est un excellent choix. Peu ouvert, à la structure fine, aux tanins souples et aux arômes discrets, ce vin séduit par sa rondeur et sa souplesse. Il figure dans « Bordeaux, le millésime 2011 » de Jacques Dupont (Le Point, mai 2012), qui lui a attribué la note 14. Le même auteur a également donné la même note à son cadet, le millésime 2010, dans « Bordeaux, le millésime 2010 » (Le Point, mai 2011). Le millésime 2010 partage la même bouche tendre et légère que son aîné, mais se distingue par son arôme de cassis. ...

Devenir propriétaire de plants de vigne avec Terre des Bosses

Le métier de vigneron fait rêver. Et d’ailleurs, de nombreux candidats extérieurs au milieu viticole sont de plus en plus nombreux à vouloir troquer leur casquette de financier, marketeur, journaliste ou autres professions qui n’ont aucun lien avec le secteur agroalimentaire contre celle de vigneron. Sauf qu’une telle reconversion professionnelle n’est jamais évidente et en réalité, le quotidien d’un viticulteur est bien loin de l’ivresse épicurienne. Pour autant, faut-il faire une croix sur cette envie de posséder ses vignes et de produire ses propres vins ? Pas forcément. Avec Terre des Bosses, la production vinicole s’ouvre à de nouvelles perspectives. Ce projet collectif offre la possibilité à une personne lambda d’investir dans des plants de vigne et d’obtenir de belles cuvées sans avoir à gérer un domaine entier. Produire son propre vin en AOC Costières de Nîmes avec Terre des Bosses Le projet Terre des Bosses est né sous l’initiative d’Yvon Gentes. Ce vigneron ayant vécu de nombreuses années en Scandinavie débarque en France les idées plein la tête. Si d’une part, il crée le Domaine de Calet en 1999, d’autre part, il réfléchit à la manière de fidéliser sa clientèle en leur proposant un concept complètement innovant. Il décide alors de lancer le groupement collectif afin de donner l’opportunité aux amateurs de vins d’investir dans leurs propres rangées de vignes. « Les acheteurs ne peuvent pas être propriétaires des racines car c’est un droit uniquement accordé à un viticulteur. Ils sont tout simplement propriétaires du végétal », nous explique-t-il. L’acquisition des plants va permettre la production de vins de qualité classés AOC Costières-de-Nîmes, une appellation renommée dans la Vallée du Rhône. L’objectif du collectif est de faire connaître la marque commerciale et d’offrir la possibilité à tous les membres de personnaliser leurs bouteilles. Mode de fonctionnement du collectif En adhérant à Terre des Bosses, le membre peut acquérir jusqu’à 10 parts ou rangées. Une part équivaut à 200 plants de vigne. Le titre de propriété lui est ensuite remis avec éventuellement un acte notarial s’il en exprime la demande. La durée du contrat s’étend sur huit ans. Néanmoins, au bout de trois ans, la revente des parts est autorisée. Le coût de la part est réévalué tous les ans en fonction du prix du foncier en vigueur. La gestion de la vitiviniculture quant à elle est prise en charge par le propriétaire terrien, en l’occurrence Yvon Gentes. Néanmoins, le propriétaire végétal peut garder un œil sur le développement de ses plants. « Nous avons des caméras installées dans le domaine qui lui permet de suivre en temps réel le déroulement des travaux », confie le vigneron. L’élaboration des vins est conçue sur la base des cuvées phares du Domaine de Calet à savoir le Grand Mas et La Tournerie bien qu’il soit possible de réaliser des produits différents selon les souhaits de l’adhérent. Chaque part de vignes acquise donne droit annuellement à 300 bouteilles pouvant être estampillées d’une contre-étiquette personnalisée choisie par le membre. Comme les prix des bouteilles sont très avantageux, l’investissement est rentabilisé grâce à la revente. Dans la peau d’un vigneron le temps de quelques jours Les membres du collectif qui désirent vivre une aventure viticole ont la possibilité de participer à toutes les phases de production directement au domaine. Chaque année, des formations sont organisées pour les initier aux travaux de la vigne : la taille du 15 décembre au 1er avril, le travail du sol de novembre à février, l’effeuillage et les méthodes de traitement du 15 avril au 15 août, les vendanges en octobre et la vinification d’octobre à décembre. Ce passage au domaine est également une occasion à ne pas rater pour découvrir les environs du vignoble qui se trouve aux portes de la Camargue, entre Montpellier et Marseille, à 20 km au sud de Nîmes. À part les monumen...

7 Place Saint-Sernin :
une cuisine toulousaine moderne et inventive

Lancé en 1996, le restaurant tenu par Benoît Cantalloube se situe face à la basilique de Saint-Sernin, un des plus beaux monuments de Toulouse. Le « 7 » : une métamorphose accomplie Pour apporter un renouveau à l’établissement, Benoît Cantalloube engage Guillaume Momboisse, 26 ans, un ancien apprenti de la maison qui revient après une dizaine d’années. Ce dernier a suivi un riche parcours au restaurant Ô Saveurs, au restaurant Le Chalet de la forêt à Bruxelles mais aussi à Hong Kong au Twenty North. Son défi est de donner un coup de jeune au restaurant. Animé par son enthousiasme et sa créativité, Guillaume Momboisse y propose une cuisine délicate et raffinée. Gastronomie rafraichie et authentique Les plats se concoctent avec des ingrédients frais, achetés quotidiennement sur le carré du Marché de la Gare de Toulouse et vendus par les maraichers de la Haute-Garonne. Ses trouvailles du marché lui permettent de réaliser une cuisine respectueuse du terroir, où les produits méditerranéens forment un heureux mariage. Guillaume Momboisse travaille surtout les viandes de la région comme l’agneau du Quercy, le veau fermier de l’Aveyron ainsi que la sole du bassin d’Arcachon. Inspiré et créatif dans l’élaboration des plats Les convives sont invités à choisir entre trois menus : le Lunch, la Découverte et la Dégustation. À souligner : le menu Lunch, à seulement 24 €, est servi exclusivement le midi, avec une entrée, un plat de poisson ou de viande, et un dessert. Il est renouvelé toutes les semaines. Une carte des vins qui voyage Les vins de Saint-Chinian, de Gaillac, de Fronton et de Madiran sont à l’honneur. « Effectivement, puisque nous sommes installés à Toulouse, nous avons une très jolie carte de vins de région. Néanmoins, par curiosité et par gout, nous nous échappons un petit peu de notre région », indique Benoît Cantalloube. Le plaisir du chef est de faire découvrir de nouveaux horizons. « J’aime bien chiner les vieux vins. Parfois, on tombe sur de véritables petites perles », confie-t-il. Lors des foires et expositions, le chef et son équipe testent quelques vins du monde, notamment des crus de la Nouvelle-Zélande, d’Uruguay et de Chili, qui s’affichent dans une rubrique spéciale de la carte.  ...

Domaine de Coyeux : des vins au sommet

Les premières vignes du Domaine de Coyeux ont été plantées dans les années 1950. En 2013, Hugues de Feraudy, séduit par la beauté et la potentialité des lieux, décide de faire l’acquisition de l’exploitation. Cet industriel à la retraite est épaulé dans ses tâches par son frère Jean. Actuellement, la maison travaille sur un vignoble s’étendant en totalité sur 112 ha d’un seul tenant, chose assez rare dans le domaine viticole. Un terroir très particulier Nichées à 300m d’altitude, les vignes profitent des échanges d’air et des écarts de températures qui sont propices à leur santé. « Après les pluies, le mistral contribue à assécher les vignes empêchant de cette manière le développement de maladies », explique Nathalie Fuselier, la responsable œnotourisme. Ici, les cépages muscat petits grains, grenache, syrah et mourvèdre s’épanouissent sur des sols de type Trias. Ce dernier a la particularité de retenir l’eau durant les périodes de pluie pour la restituer ensuite aux vignes lors des grandes chaleurs. En outre, les terres du Trias procurent les minéraux indispensables au développement aromatique des raisins. « Cette typicité apporte à nos vins une fraicheur aromatique incomparable », nous indique-t-on. Respect de la Nature Afin de maintenir le vignoble en parfaite santé, l’exploitation privilégie des méthodes culturales respectueuses de l’environnement. Ainsi, la viticulture y est menée en lutte raisonnée, avec une utilisation minimale de produits de synthèse. À cela s’ajoutent un enherbement naturel et des soins particuliers apportés au niveau du sol. « Nous avons recours à des amendements organiques, afin de favoriser  la vie microbienne et d’​avoir à cet effet des sols sains et vivants », rapporte notre interlocutrice. Dans ses efforts pour préserver la Nature, le domaine envisage pour les années à venir de s’engager sur la voie de l’agriculture biologique. La qualité comme seul mot d’ordre Comme tout le monde le sait, un bon vin se fait à la vigne ! Le Domaine de Coyeux chouchoute donc particulièrement ses vignes à tous les stades de leur développement. Dans le but de mieux maitriser le rendement, la maison pratique l’ébourgeonnage. Grâce à cette technique, le nombre  de grappes par souche   est volontairement réduit,  de façon à concentrer plus encore  les  sucres et arômes contenus dans les baies. Au printemps, le domaine procède également à l’épamprage. Une opération visant à aérer les souches et à favoriser la maturation des branches fruitières porteuses de raisin. Dans les semaines qui précèdent les vendanges, chaque parcelle fait l’objet d’un suivi rigoureux en vue d’une sélection parcellaire. Les vendanges ne commencent finalement que lorsque les raisins atteignent leur maturité optimale. « Nous réalisons des vendanges manuelles et nous sélectionnons les meilleures grappes », souligne la responsable. Pour éviter tout écrasement des baies, celles-ci sont placées dans des petites caisses qui seront ensuite vidées une à une. Les grappes passent ensuite sur deux tables de tri successives pour ne conserver que les meilleures. Une vinification maitrisée de bout en bout En matière de vinification, le Domaine de Coyeux dispose d’équipements et de matériels de pointe lui permettant de réaliser des techniques spécifiques. En effet, grâce à ses cuves en acier inoxydable thermorégulées, la maison opère une macération pré fermentaire à froid, qui lui permet d’extraire le maximum d’arômes. Tout au long de la fermentation, les jus sont soumis à un suivi quotidien assuré conjointement par le maitre de chais, et l’œnologue du domaine. « L’objectif est d’évaluer l’évolution du vin et son degré d’aboutissement », nous confie-t-on. Pendant la fermentation, la maison veille à ce que les  mouts  ne puissent pas entrer en contact avec l’oxygène. En agissant ainsi, elle limite consid&eacut...

Restaurant l'Oasis: Voyage culinaire entre Orient et occident...

Niché au cœur de la Baie de Cannes, le restaurant L’Oasis scintille de 2 étoiles au firmament du Guide Michelin depuis 1992, année où le Chef Stéphane Raimbault tire l’ancienne maison de Louis Outhier d’un sommeil de trois ans. Institution azuréenne, elle est connue pour son patio signature.  A l’ombre de platanes centenaires, les tables se faufilent dans une végétation luxuriante, prêtes à recevoir une cuisine vraie, à la croisée de l’Orient et de l’Occident. En effet, le Chef a passé 9 années au Japon.  C’est ainsi que Le Pays du Soleil Levant trouve place à la carte, aux côtés de spécialités issues de la grande tradition culinaire française et de mets qui rendent hommage au terroir, à notre belle Méditerranée.  Cuisine fusion ?  Loin d’être l’effet de quelque mode, elle est simplement le reflet du parcours de Stéphane Raimbault qui, porté par les saveurs asiatiques de son passé, ancre sa cuisine ici, sur une Côte d’Azur devenue terre d’adoption. Une aventure gastronomique Parce qu’il est attaché à ce pays, le Chef a récemment scellé une alliance avec un voisin prestigieux, le Domaine de Barbossi : un golf, un domaine viticole, une production d’huile d’olive et de miel, une maison de chasse…  autant d’atouts pour vivre en synergie une véritable aventure gastronomique ! Outre ces diverses activités, dont le restaurant étoilé est la clé de voûte, il y a aussi la prestation hôtelière.  A quelques pas de là, toujours à La Napoule, se tient une belle demeure provençale aux ocres jaunes et orangés, L’Ermitage du Riou, où Stéphane Raimbault vous ouvre les portes de son bistrot.  Plats canailles, joyeux et authentiques se pressent dans la chaleureuse salle à manger ou sur la terrasse en bord de rivière, vue golf et mer.  Le bistrot bénéficie d’une forte connotation sommelière, encouragée par le Chef Sommelier du restaurant étoilé et M.O.F. 2015, Pascal Paulze.  ...

Restaurant Aria Nova : la Méditerranée à l’honneur !

Le restaurant Aria Nova sort des sentiers battus, entre autres grâce à son chef cuisinier qui fait preuve d’une grande créativité, tout en respectant les recettes méditerranéennes traditionnelles. Outre les assiettes joliment présentées et bien garnies, le cadre et l’environnement ne sont pas pour déplaire non plus, d’autant plus que l’établissement est sis au centre de la vieille ville. Une décoration hors du commun Ce restaurant se démarque de bien des manières, et cela se voit dès le premier coup d’œil. Outre sa terrasse découvrable qui permet de dîner le soir à ciel ouvert, une armure médiévale trône fièrement, juste à côté de l’entrée, tout près de laquelle se trouve un tableau affichant le menu. Juste derrière, un fût en guise de table, entouré de chaises de bar. Vous êtes d’ores et déjà mis dans l’ambiance, avant même d’avoir mis les pieds dans la salle. L’ambiance authentique de cette dernière est rehaussée par un parquet en bois et des murs en pierres blanches bonifaciennes, tandis que des tableaux bien colorés arborant différents couchers de soleil et inspirant des moments d’évasion sont accrochés aux murs. Une cuisine authentique Si le décor original est un plaisir pour les yeux, les assiettes en séduisent aussi plus d’un. Le Chef Ayrton Toffart, un amoureux des bons produits et un ancien de chez Georges Blanc à Vonnas, vous fera (re)découvrir les saveurs méditerranéennes – avec un mélange d’Italie et de Corse – d’une tout autre façon avec ses plats revisités. Il mise uniquement sur les produits de qualité optimale : il va jusqu’à cueillir lui-même les plantes aromatiques, ne travaille que des légumes bio et n’utilise que des produits locaux. D'autre part, tout ce qui sort de sa cuisine est fait maison ! En entrée, le Chef suggère le carpaccio de loup avec du citron vert, fin et savoureux à la fois. En guise de plat, choisissez entre le côté terre et le côté mer : ravioli maison aux langoustines et crémeux à la vanille Bourbon ou côte de veau bio. Pour finir, rien ne vaut la douceur et la finesse du tiramisu à la châtaigne. Bien sûr, la carte change au fil des saisons. Accompagnez votre menu de vins locaux de haute qualité dont ceux issus du Clos Paoli. ...

Restaurant Castel Marie-Louise :
une cuisine élégante aux parfums de la mer

Il faut d’abord traverser les pelouses à l’anglaise du parc de l’hôtel pour découvrir le restaurant, face à la mer. Le Castel Marie-Louise est le terrain de jeu du chef Eric Mignard depuis 30 ans. Le chef fait jongler dans l’assiette à sa façon les saveurs de la région. La cuisine gastronomique et créative laisse un souvenir impérissable. Une cuisine pleine d’imagination Dans l’assiette, s'opère une rencontre ingénieuse des produits de la terre et de la mer, issue de l’esprit inventif  du chef. « Ma cuisine est une cuisine qui célèbre les saisons et qui magnifie leurs produits. Mes ingrédients sont ceux de la mer et du terroir » explique Eric Mignard. Les spécialités fleurent bon le pays de la Baule : cochon noir, andouille de Guéméné, langoustine, huitre et sel de Guérande. Raffinement ultime, le chef ajoute sa propre touche originale aux recettes traditionnelles. Notamment les huitres servies avec un granité d’anis, ou la tomate de Madame Huitric et son sorbet framboise-betterave. Eric Mignard partage volontiers une de ses recettes créatives dont il a le secret : le foie-gras cuit cru au sel gris de Guérande. Après avoir laissé tremper le lobe deux heures dans du lait et de la glace, il le fait mariner deux à trois jours dans un mélange à lui : sel, sucre et poivre de Pondichéry. « Au nez, des parfums de fruits mûrs, de pain d’épice. à la dégustation, une première approche légèrement sucrée, un gout puissant sans trop, avec des notes de fruits confits ».  Ensuite, le foie gras est coupé en tranches très fines, puis garni d’une salade croquante d’automne avec des lamelles fines de betterave, de radis daikon et de potiron. Une vinaigrette balsamique relève le tout. Un mets à savourer avec une belle tranche de pain au levain grillé. Le réveil des papilles Les arômes dansent, se mêlent entre eux et créent des saveurs inconnues. Et vous apprenez bien vite à les apprécier. Dès entrée de jeu, le chef vous soumet un de ces amuse-bouches dont il a le secret, histoire d’apprêter le palais. Puis s’enchaînent, au choix, une succession de mets des plus raffinés : foie gras de canard pressé à la langoustine, filet de Saint-Pierre et son jus d’araignée au Yusu, ou lotte rôtie au sarrasin grillé, avec sa framboise écrasée à l’huile d’amande douce. Sans omettre la spécialité du chef : le pigeon de Mesquer. Pour clore la kyrielle, optez pour une douceur sucrée : un soufflé chaud à la fraise du pays. Mais la véritable vedette de l’assiette du Castel-Louise s’avère être le homard. Eric Mignard lui dédie un menu spécial : le homard est d’abord poché en tartare, puis rôti et accompagné d’une mousseline de carottes des sables à la cannelle et à la badiane, et enfin servi au vin jaune, avec un pied de cochon et encormet. Les amateurs apprécient ces multiples déclinaisons savoureuses. Détente et relaxation à l’anglaise Après le diner, l’idéal est de prolonger  ces moments d’agrément  au bar de l’hôtel. Un endroit à l’esprit « so british ». Non sans raison, en effet les lieux ont servi  de décor lors du tournage de « Hercule Poirot », série policière adaptée des romans d’Agatha Christie. Laissez-vous envouter par l’âme britannique : le barman vous sert un des whiskies ou cognacs soigneusement sélectionnés de l’éblouissante carte. Chaque semaine le Castel Marie-Louise vous donne rendez-vous. Le samedi après-midi, au cours d’un atelier cocktail, le barman dévoile les techniques et les secrets pour réussir de savoureux cocktails. Le dernier vendredi du mois, le sommelier initie les amateurs aux subtilités des arômes des vins, au cours d’un atelier d’œnologie. Pour parfaire les accords, les ateliers sont accompagnés de découvertes gustatives du chef Eric Mignard. ...

Hilton Paris Opera : découvrez le Grand Salon

Le Hilton Paris Opera propose un espace de restauration au sein de son Grand Salon historique. Situé rue Saint-Lazare à proximité de la gare et des grands magasins, il est très facile d’accès. Pousser la porte du Grand Salon, c’est entrer dans un espace exceptionnel. Ses colonnes de style corinthien, ses fabuleux lustres en cristal, ses 14 mètres sous plafond, ses dorures et ses fresques récemment rénovées donnent toute sa splendeur à cette salle. Ses peintures modernes et son mobilier contemporain contribuent à rendre ce lieu vraiment très agréable pour se restaurer, organiser des rencontres privées ou professionnelles, passer un moment au calme, dans une ambiance cosy et élégante. L’espace est très lumineux en journée grâce à la lumière du jour diffusée par la verrière, plus intimiste en soirée avec une lumière tamisée. Le restaurant est ouvert à tous les Parisiens, à tous les businessmen et aux touristes de passage. Une restauration tout au long de la journée L’offre de restauration s’adapte aux différents moments de la journée. Le Grand Salon vous accueille dès 7 h 30 pour un petit déjeuner, où viennoiseries, yaourts, céréales, fruits et boissons sont à l’honneur pour bien commencer votre journée. Pour le déjeuner, plusieurs salades et desserts du jour sont exposés sur une grande table froide. Vous pouvez aussi commander le plat chaud du jour. Par exemple, une fricassée de volaille, une piccata de veau aux champignons, un filet de canette aux raisins, un mijoté de bœuf au vin rouge ou encore un cabillaud au beurre blanc. Vous composez librement et rapidement votre repas suivant vos envies, votre appétit et votre temps. L’après-midi, accordez-vous une pause tea time gourmande, avec une palette de thés ou de fleurs de thé. Et toujours de succulentes pâtisseries. Tout au long de la journée, de midi à 22 h, choisissez dans la carte une soupe, une salade, une quiche, un burger, un club sandwich, un filet de bar ou des pâtes, pour vous restaurer agréablement. Tous les mets sont préparés sur place par Éric Lenormand et son équipe à partir de produits frais de qualité. Au Petit Bar Pierre Galéa a pris possession du Petit Bar pour vous préparer d’excellents cocktails qu’il adaptera à vos désirs. Un lieu unique et intimiste qui vous dévoilera tous ses secrets. ...

Domaine Schlumberger : l’Alsace au bord des lèvres

Charismatique, le vignoble Schlumberger est aussi étendu qu’inspirant. Une partie des vignes - la totalité courant sur 850 kilomètres - est organisée en terrasses, soutenues elles-mêmes par des murs romains en pierres sur 50 kilomètres. Deux maçons s’attèlent à les ériger et à les préserver, dans le respect des traditions. Une cave centenaire, une récolte manuelle ou encore, deux chevaux de labour, révèlent les valeurs du domaine, portée par la famille Schlumberger depuis sept générations. Fidèles à leur terre, ces vignerons dans l’âme sont aussi 100% récoltants. Tout est fait maison, dans l’amour du vin et de la nature, loin des productions impulsives. 70 hectares sont classés Grands Crus : Kitterlé, Kessler, Saering, Spiegel. Le vignoble peut bien s’enorgueillir. Malgré un rendement assez faible et une production délibérément limitée, le domaine Schlumberger est considéré comme le plus grand producteur de crus d’Alsace. Ses vins sont certifiés Haute Valeur Environnementale (niveau 3, le maximum) et respectent consciencieusement la charte d’une culture raisonnée. Ici, on aime la biodiversité dans son ensemble et au détail, les raisins bien sur, en passant par les fleurs, les insectes etc. Une terre chérie depuis 1810 Thomas et Séverine Schlumberger sont à l’écoute de la nature. Ils ont repris le flambeau dans cet esprit, comme une philosophie intrasèque à leur héritage.  La connaissance du terroir, de ses souvenirs à ses respirations, est sublimée dans chaque gamme du vignoble. Elles se racontent aussi, devant un verre de vin à la rondeur délicieuse et au caractère inspiré par les pierres ancestrales alentours. Fort d’une équipe investie, le domaine aspire à l’authenticité et à l’excellence sans compromis. Un bon vin est un plaisir que l’on prend le temps de choisir, dans une cave connaisseuse, un marché convivial, ou qu’on déguste dans un restaurant raffiné. Exportées dans le monde entier, médaillées et classées dans tous les guides, les bouteilles Schlumberger savent se rendre accessibles tout en préservant l’instant unique de leur dégustation. Des vins de collections aux grands crus Les Princes Abbés interpellent par leur nom, invitant à savourer de nouveaux récits. Durant 1000 ans, les abbés entretenaient le terroir de Guebwiller. En leur honneur, cette gamme classique se décline en deux couleurs. Des blancs à la fraîcheur limpide et à la robe citronnée y cotoient des rouge rubis soyeux ou joyeusement printanniers.  Les grands crus du vignoble adoptent humeurs salines ou minérales, selon leurs sols d'origine. Ils diffusent leurs arômes, tour à tour moelleux, bucoliques, tendus ou tendres.  Les cuvées de collection sont l’expression de grains nobles et de grands crus, qu’il a parfois fallu attendre longtemps, avant de vendanger. Baptisées par les prénoms des membres historiques de la famille Schlumberger, ils sont aussi des vins rares, à l'éclat patient. Le site Internet du domaine est à son image : épuré et généreux à la fois. Véritable poème pour les amateurs de très bons vins, il vous dira aussi comment associer les finesses entre elles. Cette fois, c’est le repas qui accompagnera le vin, pas l’inverse.  ...

Les trois rochers : une pause gourmande à Sainte-Marine

Dans le Finistère-Sud, à Sainte-Marine, la villa Tri Men est un véritable havre de paix. En bordure de l’Odet, la demeure de caractère séduit par son élégance et son originalité. À l’extérieur, un impressionnant parc verdoyant s’ouvre au-dessus du port pour accueillir les convives. Dès la porte franchie, une ambiance cosy et chaleureuse se dégage du salon, où une large baie se présente comme un tableau vivant. Maison de famille revisitée, l’établissement propose aujourd’hui un hébergement dans son hôtel quatre étoiles et une pause gourmande dans son restaurant gastronomique, Les trois rochers. Une escapade gustative inédite À l’image du lieu, Les trois rochers incarnent la douceur de vivre en Cornouaille. Le restaurant est d’ailleurs salué par tous les guides et figure parmi les 200 tables recommandées par le Carnet gourmand de Châteaux et Hôtels Collection. Et en janvier 2016, il a été récompensé par une étoile au Guide Michelin pour son rapport qualité/prix. À la tête de ce succès, le chef Frédéric Claquin surfe sur les saveurs des saisons pour proposer une carte courte mais bien maîtrisée. Dans l’assiette, les produits de la mer et du terroir breton se marient à la perfection aux parfums des voyages lointains. L’occasion pour les convives de déguster le nouveau goût des ravioles de langoustines du Guilvinec, les ormeaux poêlés, le Saint-Pierre à la patate douce, sans oublier les poissons… mélangés à des fruits, racines, épices et féculents du monde. Pour les nouveaux venus, le menu Découverte est la meilleure approche pour connaître la cuisine du chef Frédéric. Pour les épicuriens, quoi de mieux que le menu Plaisir ? Et pour les gourmands curieux, le chef leur concocte un succulent menu dégustation. À savourer en salle ou sur la terrasse, qui offre une vue imprenable sur Bénodet. ...

Le Domaine Gayrard ou
la renaissance d’une tradition

Le Domaine Gayrard est une propriété de 100 hectares située au cœur du vignoble de Gaillac, sur le plateau Cordais, à Milhavet, dans le Tarn. Depuis 5 siècles, les générations de la même famille se sont succédées. L’arrière-grand-père Maurice a notamment été un des pionniers de la vente en bouteilles de mousseux dans les années 1950. Une tradition interrompue en 1992 avec l’arrachage des vignes du domaine au profit de cultures céréalières. Aujourd’hui, Pierre Fabre et sa compagne Laure Gros ont repris l’activité viticole avec pour objectif premier de porter haut les flambeaux du domaine historique.   La renaissance Pierre Fabre, ingénieur agronome de formation, a mené une carrière d’expert pour des compagnies d’assurance. Le déclic d’une reconversion est venu lors d’un stage pour une formation dans une winery en Californie. Dès lors, il s’oriente dans l’expertise de la vigne, puis, il y a deux ans, se décide finalement à relancer le domaine familial. Avec l’aide précieuse de sa compagne Laure Gros, il replante d’abord 4 hectares de vignes sur le domaine puis acquiert 4 autres hectares de vieilles vignes au cœur du vignoble de Gaillac, à quelques kilomètres de là. A l’horizon 2017, ils envisagent encore de doubler la surface en production. En parallèle, le couple investit dans une nouvelle cave ultramoderne afin de relancer la production. Avec déjà deux vendanges et deux millésimes, la conversion en Agriculture Biologique du domaine vient d’être amorcée. Le domaine étant situé sur une route touristique entre Albi et Cordes-sur-Ciel, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Pierre Fabre et Laure Gros prévoient également d’y développer l’œnotourisme, en ouvrant notamment la cave au public.   Deux gammes pour cinq cuvées Le domaine Gayrard focalise ses efforts vers la production de vins monocépages. Il produit deux gammes de vins raffinés et conviviaux, répartis en deux rouges, deux blancs et un rosé. La cuvée Tradition composée du « Rouge Syrah » et du « Blanc Sec Loin de l’Œil » s’apprécie pour son élégance et sa finesse. Le « Rouge Braucol » charnu, rustique et coloré, le « Blanc Sec Sauvignon » et le « Rosé Maurice » qui rend hommage à l’arrière-grand-père de Pierre Fabre forment une gamme de vins fruités et gourmands. En 2015, 8 000 bouteilles ont été produites au domaine. À l’horizon 2017, le domaine souhaite atteindre le cap des 20 000 bouteilles. La commercialisation ne fait que commencer, mais déjà le couple Fabre a pour projet de se tourner vers l’exportation à destination des pays germanophones et anglophones. En parallèle, le domaine produit également des truffes sur 2 hectares de parcelles, le péché mignon de Pierre Fabre. Il est d’ailleurs adhérent au syndicat des trufficulteurs du Tarn. L’objectif est de pouvoir associer la dégustation de ses truffes avec celle de ses vins. ...

La Butte : le rendez-vous des épicuriens

Véritable invitation à la détente et au repos, l’enseigne attire la sympathie par son ambiance intimiste et chaleureuse, que l’on prend plaisir à savourer et qui procure de purs moments de bien-être. La Butte s’inspire de son environnement naturel et renvoie à l’image de la côte et de tout le littoral pour donner un cadre contemporain avec des dominantes de beige et de gris.   À travers une cuisine particulièrement lisible et authentique, où les produits du terroir sont essentiellement à l’honneur, on s’y rend pour le plaisir de (re)découvrir ou retrouver des plats aux goûts très francs, avec d’agréables et incroyables explosions en bouche. Un repas savoureux Ne passez pas à côté de son homard poché, poêlé au beurre noisette et cru à cœur, qui garde vraiment sa saveur, servi avec des asperges ou des légumes du moment, ou tout autre accompagnement selon la saison. Poursuivez l’aventure avec son délicieux ormeau poêlé au beurre, accompagné de vermicelles et de jus de volaille sur un lit d’algues rouges (Dulse). Finissez en beauté avec son Mingaux à base de gros lait fermier, une spécialité bretonne qui ne manquera pas de vous plaire. La Table de La Butte, c’est aussi, une très belle carte de vins riche de près de 350 références, avec de très bons Bordeaux et des cuvées exceptionnelles de la maison Trimbach par exemple. Quel que soit le vin choisi, la satisfaction et le plaisir seront toujours au rendez-vous. ...

Quand la bière artisanale s'invite chez Nicolas. Podcast Interview "Craft beers" avec la célèbre enseigne de Cavistes Nicolas

Bonjour Monsieur Hermelin. Christopher Hermelin | Bonjour On connaît tous très bien le caviste Nicolas. Mais peut-être un peu moins Craft Beers et compagnie. Qu’est-ce que c’est exactement ? C H | Alors Craft Beers et Compagnie, j’insiste sur le « Compagnie », parce que le « et Compagnie » a un rôle important, est l’enseigne spécialisée dans les bières artisanales et dans la bière en règle générale, de Nicolas.  Au-delà de ça, il y a un « et Compagnie », puisqu’effectivement ce n’est pas que la bière artisanale. Derrière cette enseigne on a souhaité aussi y mettre tous les produits Craft, (Craft étant la traduction anglaise d’artisanal), des petites séries, mais aussi les champagnes et les spiritueux qui sont produits en petite quantité. Cette idée, elle est née au début avec la volonté de véritablement faire découvrir la bière au travers d’un concept store complet entièrement intégré et original. Les magasins Craft Beers ce sont des magasins qui font près de 400 m².  Dans ces espaces, on va y retrouver trois grandes zones : une zone de vente, une zone de dégustation, c’est-à-dire que vous pouvez acheter un produit et le déguster sur place, et enfin un atelier de brassage pour vous permettre entre amis, entre collègues ou autre, de créer votre propre bière et de la laisser vieillir quelques temps chez Nicolas. Puis au bout d’une quinzaine de jours, venir la récupérer et la consommer. Alors comment ça se déroule un atelier brassage ? C H | En fait vous réservez, parce qu’il nous faut la disponibilité.   Ça se pratique par deux et il faut compter à peu près 3 heures en moyenne.  Un parce qu’on vous explique un petit peu les tenants les aboutissants, puis on se cale sur la recette que vous voulez faire, et à partir de là, une fois que cette recette est imaginée d’un commun accord, on va passer à l’acte de brassage à proprement parlé.  Une fois que c’est fait, que le produit est fini et conçu, il sera mis dans deux fûts de cinq litres chacun, ce qui permettra aux deux personnes qui font cet atelier de brassage de repartir chacun avec le sien.  Ils seront mis dans une cave à bières et vous pourrez revenir aisément dans 15 jours récupérer vos deux fûts de bière pour pouvoir les consommer. Monsieur Hermelin, pour les brasseurs qui souhaiteraient mettre leur bière en vente dans vos magasins, quelles sont vos critères de sélection ? C H | Petit un, elles doivent être Craft, hors circuit industriel, faite par des brasseurs qui font des tailles peu importantes.  Et on a privilégié le local.  Pour nous, derrière Craft Beers, l’enjeu c’était le local. Si je suis en Bretagne, j’ai un magasin Craft en Bretagne, je vais y trouver des produits locaux. À Clermont-Ferrand je trouverai des produits auvergnats et dans le Nord, j’y trouverai majoritairement des produits du Nord. Et j’imagine que, comme chez Nicolas, vos vendeurs sont extrêmement bien formés pour conseiller au mieux votre clientèle. C H | La bière c’est extrêmement créatif, y’a beaucoup de choses, y a une palette de goûts colossale.  Ça ne se résume pas à des bordeaux ou a des bourgognes.  Il y a une profusion de goût, d’assemblages etc. Donc là il y a besoin d’un accompagnement, il y a besoin d’un conseil, et puis qu’on travaille véritablement sur le goût. Qu’on ait une blanche, qu’on ait une blonde, qu’on ait une ambrée ou une brune, on peut avoir des variétés de goût et de fermentations radicalement différentes.  Et puis il y a aussi toutes ces bières un peu spéciales, qui sont des aromatisées qui se développent énormément, surtout en été, où là aussi il y’a des assemblages.  Donc ça, c’est important parce qu’on peut décevoir rapidement un client. Et puis après sur les accords mets et vins, on parle des accords mets et vins, mais aussi des accords mets et bières.  Et de plus en plus nos cavistes sont formés pour vous conseiller et pour vous permettre d’avoir une alternative avec un met et son accord vin...

Domaine du Siorac : « un savoir-faire, un terroir… »

Depuis 1818, 7 générations de la famille Landat ont façonné cette propriété située non loin de Bergerac entre les bastides d’Eymet et d’Issigeac. 27 hectares de vignoble jouissent de ce terroir argilo-calcaire en AOC Bergerac. Le raisin est vinifié selon des méthodes de travail innovantes, sans dénaturer le patrimoine qu’ils préservent et défendent.   Le domaine « Vigneron indépendant » Le vignoble présente un encépagement varié avec une répartition végétale typique de la région de Bergerac. 70 % de la superficie est consacrée aux cépages rouges et 30 % aux cépages blancs. Ils permettent des assemblages équilibrés pour des vins de qualité. Le Domaine du Siorac est « Vigneron indépendant ». Il travaille sa vigne, récolte son raisin, vinifie et élève son vin, met en bouteille sa production à la propriété, commercialise ses produits, accueille, conseille la dégustation et prend plaisir à présenter le fruit de son travail et de sa culture. Le domaine est ouvert tous les jours, sauf le dimanche, les jours fériés et les samedis, de janvier à mars. En période estivale, une visite guidée est proposée tous les mardis et jeudis (visite du vignoble, du chai et dégustation périgourdine).   Les autres produits du domaine Depuis le début, la famille Landat est fortement marquée par sa culture natale ; elle a su réhabiliter une tradition culinaire locale : le verjus. Elle récolte des raisins verts en surnombre puis les presse jusquʼà obtenir ce fameux jus de raisin acide et finement parfumé bien connu des grands chefs. Dʼun gout acidulé, il est un excellent exhausteur de saveurs pour les viandes blanches et les poissons. Le Domaine du Siorac a également pensé aux personnes ne buvant pas d’alcool. Du jus de raisin blanc et du jus de raisin rosé pétillant 100 % naturel et « pur fruit » sont proposés. Le premier est 100 % sémillon et le deuxième est composé essentiellement de merlot. Ils ne contiennent aucun sucre ajouté.   Les vins Les vins rouges sont issus dʼun assemblage de merlot, de cabernet franc, de cabernet sauvignon et de malbec. Ils sont sur le fruit et permettent d’accompagner charcuterie, grillades ou fromages légers. Le rosé est un mélange équilibré et harmonieux de merlot, de cabernet franc et de cabernet sauvignon qui s’ouvre sur une bouche perlante, ronde et gourmande. Ce rosé demi-sec est un vin dʼété par excellence et peut être servi de l’apéritif au dessert. Le blanc sec, typé sauvignon, a un nez intense de fruits jaunes frais et une bouche grasse aux arômes dʼagrumes. Il s’accordera parfaitement aux fruits de mer, aux coquillages, aux viandes blanches et aux fromages. Le très polyvalent blanc moelleux est régulièrement sélectionné par le Guide Hachette. Agréable assemblage de sémillon, de sauvignon blanc, de muscadelle et de sauvignon gris, il dévoile son fruité avec une même finesse au nez quʼen bouche. ...

B comme Burgundy… B comme Bourgogne

La passion des vins a donné naissance au restaurant gastronomique le Burgundy Lounge, un écrin exclusivement consacré aux terroirs de Bourgogne (et à quelques appellations de champagne). Alliant cadre cosy, service dévoué et cuisine gastronomique, il mérite amplement le détour. Honneur aux vins de Bourgogne D’un premier coup d’œil, on remarque les quelque 280 bouteilles maintenues en apesanteur, exhibées comme des médailles derrière une grande paroi vitrée. C’est la pièce maitresse de la maison Burgundy Lounge. Les matériaux décoratifs bruts comme le bois rappellent l’univers du vin. On note le style à la française des plafonds avec ses poutres apparentes et les murs aux pierres nues qui rappellent l’univers de la cave. Cette cave justement, le Burgundy Lounge la promeut avec fierté. Elle est joliment fournie grâce au lien que l’établissement s’est construit avec les domaines qu’il suggère à la carte. Plus de 9 000 bouteilles en 800 références et 80 domaines font la renommée du restaurant. Les flacons proposés sont issus des vignobles du Chablis, de la Côte de Beaune et de la Côte de Nuits (et à quelques appellations de champagne). La première étape du voyage auquel vous êtes convié est la sélection du vin. Que vous soyez amateur averti ou simplement curieux, les conseils du chef sommelier Jean-Sébastien Jurin et de son équipe vous seront d’une grande utilité dans la découverte des meilleurs accords. Une harmonie entre mets et vins Quatre espaces aux ambiances distinctes attendent les convives : autour de la table de dégustation, proche de la cuisine, sur des chauffeuses basses dans la mezzanine, ou dans la bibliothèque face à la cave. La sérénité et l’intimité y règnent, avec une lumière tamisée et une disposition de tables confortables offrant des espaces personnels de taille très raisonnable. Dans l’enchantement de ce décor chaleureux, vous gouterez à une cuisine gastronomique, finement sculptée des mains de maitre. Le chef Axel Ruga détient le titre de maitre restaurateur et promet de satisfaire vos papilles en proposant des plats de haute tenue et pleins de saveurs. L’évolution de la carte du Burgundy Lounge suit la saisonnalité des produits et les inspirations de son chef. En parlant d’inspiration, on peut dire que ce dernier en a. Sa technicité et sa personnalité héritées d’une famille de trois générations de restaurateurs se lisent dans ses plats. Sa cuisine est entièrement faite maison, en accord harmonieux avec les vins de Bourgogne. Le chef est alors très exigeant sur la qualité des matières premières et il a noué des relations de confiance avec ses fournisseurs pour ne proposer que des produits de grande fraicheur. Du jambon blanc à la truffe aux Saint-Jacques bretonnes snackées, écrasé de pommes de terre au beurre d’algues, œuf de tobico au wasabi : vos papilles se délecteront ! ...

Champagne Emilien Fresne : le fruit d’un savoir-faire traditionnel

L’exploitation Emilien Fresne s’étend sur 4,6 hectares plantés à 80% en Pinot Meunier, 15% en Pinot noir et à 5% en Chardonnay. Situés principalement sur le commune de Cuisles dans le Parc Naturel de la Montagne de Reims, ces cépages bénéficient d’un climat mi-continental mi-océanique. L’exposition sud-est, les sols en craie et les sous-sols en argile verte confèrent une typicité unique aux raisins. Un champagne respectueux de l’environnement et des traditions Florent Fresne a adopté une viticulture raisonnée avec par exemple l’utilisation d’engrais exclusivement bio.  La majorité des soins apportés aux vignes est réalisée à la main, comme la taille et le palissage. En tant que récoltant-manipulant, il réalise toutes les étapes de l’élaboration de ses champagnes sur son exploitation dans la pure tradition champenoise. Il accorde une grande attention à l’étape de pressurage en gardant séparé chaque cépage de chacune des parcelles en vue de l’assemblage. Ainsi il peut créer des champagnes avec de belles complexités aromatiques. Il produit environ 35.000 bouteilles par an qu’il vend principalement à des particuliers en France. Vous pourrez choisir le champagne Grande réserve décliné en brut, demi-sec ou sec, un champagne au reflet du terroir avec des arômes fruités ; le Brut rosé, un champagne à la jolie robe nacrée dévoilant un bouquet original ; le Brut sélection, un champagne  élégant aux arômes subtils ; le Brut millésime 2011, une cuvée prestigieuse ; et le Ratafia, cet apéritif traditionnel typique de la Région champenoise. ...