On le dit peu, mais l’Etat recrute encore ! « Et notamment des cadres, insiste François Chambon, directeur de l’Institut Régional d’Administration de Metz (IRA). Les administrations engagent des réformes, et justement, elles ont de plus en plus besoin d’attachés d’administration pour les piloter. » Pour préparer les futurs cadres de l’Etat à assumer leurs fonctions et leur mission de service public, il y a l’IRA. Soit cinq établissements en France, situés à Lille, Lyon, Nantes, Bastia… et Metz. L’établissement messin accueille des étudiants de la toute nouvelle région Grand Est, ainsi que d’Ile-de-France. Trois voies de recrutement existent. Le concours externe pour les étudiants d’un minimum de bac + 3 (même si la plupart sont dans les faits titulaires d’un Master 1 ou 2) attire chaque année environ 700 candidats qui passent les épreuves entre février et mai. Seuls 70 d’entre-eux sont admis. Le concours interne est accessible aux fonctionnaires qui ont au moins quatre ans de service public : une cinquantaine rejoignent l’IRA chaque année. Enfin, il y a le Troisième concours, ouvert aux salariés du privé ou à ceux qui ont exercé un mandat électif pendant au moins cinq ans : 7 à 8 personnes intègrent la promotion de l’IRA par ce biais.« Nous avons donc ainsi 130 personnes par promotion, avec des profils et des âges très variés, du jeune étudiant au quinquagénaire qui souhaite donner une nouvelle orientation à sa carrière ». La formation s’effectue ensuite durant une année… mais elle n’est pas seulement théorique. Quatre mois de stage sont obligatoires afin d’appliquer les compétences acquises. Cette année est rémunérée : les élèves externes bénéficient d’un traitement mensuel brut d’environ 1 590 €, les élèves interne ou issus du troisième concours touchent en moyenne à 1 770 €. Administration scolaire, centrale ou territoriale A l’issue de la formation, les élèves deviennent attachés d’administration. « Trois univers principaux s’ouvrent à eux, reprend François Chambon. L’administration scolaire et universitaire pour administrer le système éducatif français ; l’administration territoriale de l’Etat, c’est-à-dire les préfectures, sous-préfectures, directions régionales comme la Direccte ou la Dreal, où ils mettent en place les politiques publiques ; l’administration centrale, c’est-à-dire les services centraux à Paris, dans les différents ministères où ils participeront à des missions d’expertises, et à l’élaboration des projets de lois, de décrets, etc ». Les domaines d’intervention sont variés : ressources humaines, gestion budgétaire, juridique, management, etc. « A la sortie, chacun de nos élèves - sous réserve qu’il ait réussi sa formation – se voit proposer un poste par l’administration. Chaque années, les élèves ont eu des affectations essentiellement réparties entre le Grand Est et l’Ile-de-France.» Une formation à l’IRA permet aussi d’accéder à de plus hautes fonctions à terme : par la voie de la promotion interne et par concours, les attachés d’administration peuvent ensuite devenir directeur de préfecture, administrateur civil, sous-préfet, conseiller de tribunal administratif, conseiller de chambre régionale des comptes ... ...
Qu’on se le dise, les fonctions QSE ont de l’avenir. QSE ? Qualité, Sécurité, Santé au travail, Environnement. Nés dans les années 1980, ces métiers sont en prise directe avec le développement durable. Ils peuvent consister à assurer la qualité des produits et des services, à garantir la traçabilité, à prévenir les risques, etc. Et alors que les règlementations se durcissent et que les enjeux s’accentuent, les profils capables de maitriser ces champs sont particulièrement recherchés dans toutes les entreprises et organisations. De solides compétences L’École Supérieure pour la Qualité l'Environnement, la Santé et la Sécurité en Entreprise (ESQESE) forme à ces métiers depuis 1994. Avec succès : 60 à 80 % des titulaires de bac + 3 trouvent un emploi dans les six mois, un taux qui monte à 80 % à bac + 5. « Les entreprises apprécient les solides compétences opérationnelles (deux tiers des intervenants sont des professionnels), confie Vincent Goubier, directeur, mais elles apprécient aussi qu’une vraie proposition de développement personnel soit offerte à chaque étudiant, pour qu’il travaille son savoir-être et renforce ses capacités sensorielles, émotionnelles, et pas seulement son aptitude à raisonner. » La formation bac + 3 de l’ESQESE est aussi accessible directement à bac + 2. En filière classique ou en alternance, 30 places sont ouvertes jusqu’en septembre. « Elles permettent à des étudiants qui ont un autre parcours d’avoir une double compétence. Par exemple, un chimiste qui souhaiterait s’orienter vers le poste de référent qualité de son laboratoire, ou un technicien qui voudrait acquérir des compétences en gestion des risques. » ...
Avec ses deux agences situées à Pessac en Gironde et à Ingrandes sur Loire dans le Maine-et-Loire, Oliver Twist vous permet de bénéficier de séjours au pair, de jobs et stages à l’étranger, de cours de langues et de programmes scolaires. Des séjours au pair …. Un séjour au pair vous offre une immersion complète dans le pays de votre choix. Ainsi la langue et la culture locale n’auront plus de secrets pour vous. Un atout qui pourra se révéler déterminant pour votre carrière professionnelle. Avec Oliver Twist, vous pourrez partir en Angleterre, Ecosse, Irlande, en Allemagne, Finlande, Italie, Espagne, Portugal, aux Etats-Unis, en Australie ou en Nouvelle-Zélande et même en Chine. Vous pouvez également vous adresser à Oliver Twist si vous désirez accueillir chez vous un jeune au pair. … et d’autres séjours linguistiques Oliver Twist Work & Study vous permet de partir à l’étranger dès 16 ans pour des séjours linguistiques d’une semaine à un an, toute l’année et dans une vingtaine de pays. Pendant les vacances scolaires des séjours linguistiques pour les plus jeunes, à partir de 11 ans, sont également proposés. Si vous souhaitez travailler à l’étranger, Oliver Twist a mis en place des programmes de « job garanti avec ou sans cours » en Angleterre, en Australie et en Nouvelle-Zélande, de jobs à la ferme en Australie, ou encore de stages professionnels dans beaucoup de domaines en Angleterre et en Irlande. Au Canada, c’est un programme qui allie les études et le travail rémunéré avec à la clé un diplôme que propose Oliver Twist. Vous pouvez aussi partir étudier en Angleterre, en Irlande, au Canada ou aux USA pour un trimestre, un semestre ou une année scolaire. Pourquoi choisir Oliver Twist ? Lors de leur séjour à l’étranger, les jeunes bénéficient d’une assistance 7j/7 et 24h/24 pour résoudre tous les problèmes ou toutes les situations imprévues. Ils sont également accompagnés par des correspondants sur place. Tout est mis en œuvre pour une garantie de services optimale. Oliver Twist organise de nombreuses réunions d’informations pour répondre à toutes vos questions et pour vous guider dans votre choix. ...
Une offre des formations renouvelée « L’université de Franche-Comté fait de l’innovation un élément constitutif suivant une méthodologie très exigeante, nous proposons de nouvelles formations caractérisées par un changement de philosophie et par une évolution des contenus », nous explique Frédéric Muyard, vice-président de la formation et de la vie étudiante. Les cursus de formations sont fondés sur la professionnalisation, comprenant une sensibilisation à l’entrepreneuriat, des ateliers de projets professionnels et un renforcement des langues étrangères, avec des certifications à la clé pour les étudiants en master. L’université de Franche-Comté propose, par exemple, huit Cursus master ingénierie (CMI) - dont la géologie appliquée ou encore la géographie, l'information et la communication - pilotés par le réseau Figure, une initiative d’excellence en formation innovante. « Ces cursus, s’appuyant sur un continuum licence-master, visent à former les ingénieurs sur le modèle européen intégrant une forte interaction avec la recherche », selon Frédéric Muyard. Enfin, dans ce renouveau, l’université garantit la qualité des formations grâce à l’élaboration de son propre référentiel de formation suivant les standards européens et l’accompagnement d’un dispositif d’appui à la qualité pour tous les cursus. Un gage d’employabilité à long terme grâce à la Formation tout au long de la vie Il s’agit ici, selon Laurence Ricq, vice-présidente chargée de la formation tout au long de la vie et des relations avec le monde socio-économique, « de répondre aux besoins des salariés ou des demandeurs d’emploi qui souhaitent se reconvertir professionnellement, reprendre des études et acquérir de nouvelles compétences». Plusieurs dispositifs ont été mis en place par l’université de Franche-Comté. Ils incluent la reprise d’études à distance, en présentiel, en alternance ou les trois combinés, des formations courtes sur mesure effectuées en entreprises ou la modularisation et la capitalisation, c’est-à-dire l’obtention d’un diplôme par blocs de compétences. Accessibles et s’adaptant aux mutations constantes du monde professionnel, ces formations sont un gage d’employabilité sur le long terme. Une ouverture internationale réussie Priorité de l’Université de Franche-Comté, l’internationalisation se traduit par l’accueil de plus de 6 000 étudiants et stagiaires étrangers chaque année, dont plus de la moitié au sein du Centre de linguistique appliquée (CLA), le plus grand Centre universitaire de français langue étrangère en France et où l’on enseigne également neufautres langues. Cet atout majeur confère à l’Université de Franche-Comté un rôle de premier plan dans la promotion et la diffusion de la Francophonie dans le monde. « Des parcours sur mesure combinant formation linguistique et culturelle à des cours disciplinaires, ainsi que des cours enseignés en anglais, sont aussi proposés aux étudiants internationaux afin de faciliter leur intégration et leur réussite. Les étudiants de l’UFC ont, quant à eux, la possibilité d’effectuer des mobilités au sein de quelques 300 universités partenaires dans le monde », explique Anne-Emmanuelle Grossi, vice-présidente chargée des relations internationales et de la francophonie. Tout étudiant engagé dans un programme d’échange bénéficie d’un accompagnement personnalisé. La qualité de l’accueil se traduit également par l’engagement de l’UFC auprès du public migrant au travers d’un important dispositif de formation linguistique permettant la poursuite d’études en France. Enfin, la spécificité géographique transfrontalière de l’UFC favorise une mention particulière des coopérations de l’UFC avec l’Allemagne et la Suisse. L’université de Franche-Comté fait ainsi de ses relations avec la Suisse un axe de développement à l’international, et une fen...
Parmi les divers établissements délivrant la formation au TP « ADVF » en Région, aucun ne le proposait par la voie de l'apprentissage. C'est maintenant chose faite avec la MFR de Rougemont, la nouvelle UFA du CFA SMS Centre-Val de Loire qui accueille les apprenti(e)s jusqu'à l'âge de 30 ans révolus. Une offre de formation qui ouvre des perspectives dans le secteur de l'aide à domicile Les employeurs du secteur de l'aide à domicile connaissent de grandes difficultés de recrutement et peinent à trouver des personnes qualifiées pour accompagner au domicile des personnes de plus en plus fragilisées. Par ailleurs, les dispositions de la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV) haussent les exigences de professionnalisation pour améliorer la qualité de prise en charge des personnes. L'ouverture du TP ADVF par l'apprentissage vient répondre à des besoins quantitatifs, tout en proposant un mode de transmission des savoir-faire professionnels sur le terrain, par l'expérience, tant sur le plan technique que celui des valeurs. C'est aussi une belle opportunité de rajeunir les équipes ! Devenir assistant(e) de vie aux familles par l'apprentissage En lien avec l'UFA de la MFR « Rougemont-Tours » et les professionnels du Service public régional de l'orientation (SPRO), le CFA SMS accompagne les candidat(e)s à réfléchir sur leur projet professionnel, à prospecter pour trouver un employeur et finaliser un contrat d'apprentissage. L'entrée en formation nécessite d'avoir au moins 18 ans, d'être titulaire d'un diplôme ou titre de niveau V, d'avoir un moyen de locomotion. 490 h de formation sont dispensées sur 15 mois. ...
Le CFA SMS Centre-Val de Loire a été créé en 2012. Il forme par l'apprentissage aux métiers du secteur social et médico-social. En 2017, un nouvel arrivant : le diplôme d'État d'infirmier, dispensé par les Unités de Formation d'Apprentis de l'Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale (IRFSS) de la Croix-Rouge à Chambray-lès-Tours (37) et de l'Institut de Formation aux Soins Infirmiers (IFSI) de Dreux (28). La formation au diplôme d'État d'infirmier par l'apprentissage était jusque-là, pour des raisons historiques, rattachée au CFA du Campus des Métiers de Joué-lès-Tours. En transférant ce diplôme au CFA SMS Centre-Val de Loire, l'intégration du sanitaire et du social prend tout son sens, conformément aux souhaits de la Branche Associative, Sanitaire, Sociale et Médico-sociale à but non lucratif (BASS), qui labellise un CFA sanitaire et social par région. Une offre de formation ajustée pour les cinq ans à venir Dans le cadre du renouvellement conventionnel, chaque CFA va s'engager avec la Région Centre - Val de Loire pour la période 2017-2022. C'est l'occasion de faire le point sur l'offre de formation, en la redéfinissant, en l'adaptant en fonction des besoins sur les territoires. Une meilleure articulation avec le médico-social ne peut être que bienvenue, car la frontière est souvent ténue entre les besoins sur le plan strictement sanitaire et la prise en compte des problématiques concernant les personnes âgées dépendantes, l'aide à domicile ou le handicap. Devenir infirmier par l'apprentissage C'est possible depuis 2010, mais cette voie d'accès au diplôme d'État n'est pas assez connue. Compte tenu de la durée des études (3 ans) et des 1800 heures de cours magistraux et travaux dirigés, la formation en apprentissage est actuellement centrée sur la troisième année du cursus. ...
TÉLÉPILOTE SAS est née en 2014 d'une volonté pour les fondateurs de diffuser vers un très large horizon cette technologie innovante qu'est le drone civil. Sa pratique professionnelle en France nécessite de connaître parfaitement les règles de sécurité et de la législation Française. Les missions de survol en drone se déroulent pour une grande partie en agglomération, proche du public, un scénario sensible et pointu : le scénario S3. « Venant du terrain et comprenant ces difficultés, il était très important pour nous de transmettre notre expérience dans notre formation» explique Bénédicte Moussier, la co-fondatrice. L'observation aérienne et la réalisation d'images en basse altitude en drone nécessite de savoir piloter parfaitement dans les conditions les plus difficiles et de connaître parfaitement la logistique, la machine, le capteur qui lui est associé ainsi que la réglementation. Côté emplacement, le centre de formation a pris ses quartiers dans les Yvelines et profite d’un environnement favorable à l’apprentissage. « On a deux hangars et des terrains extérieurs qui nous permettent de toujours voler quelle que soit la météo», souligne-t-elle. TÉLÉPILOTE SAS privatise des sites pour entraîner les stagiaires à l'inspection, à la prise de vue ainsi qu'à la modélisation des bâtiments. Par ailleurs, l'enseigne bénéficie également, pour les sessions techniques spécialisées BTP, d'un partenariat avec le CEREF BTP ( le Centre régional de formation du BTP à Bourgtheroulde en Normandie). À propos de la formation TÉLÉPILOTE SAS est spécialisée dans la formation de pilotage de drone civil. Selon leur spécialisation, chaque apprenant a droit à un programme spécifique. Cela illustre bien le fait que le drone embrasse aujourd’hui différents champs d’application. La durée de la formation dépend de la spécialisation en question, mais il faudra compter au minimum trois semaines. Le programme alterne à la fois une partie pratique (réglementée) et une autre théorique (obligatoire). « Au niveau du matériel, nous n’utilisons pas de simulateur puisque, dès le premier jour, les apprenants ont l’occasion de piloter en réel, les commandes en main », rajoute Bénédicte Moussier. En ce qui concerne les formateurs, ils viennent tous du milieu professionnel et utilisent le drone comme leur principal outil de travail. Compétents et expérimentés, ils assurent un apprentissage de qualité. En tant que centre de formation, TÉLÉPILOTE offre aussi des opportunités et de réelles perspectives en termes d’emploi. Les formations proposées Parmi les nombreuses formations proposées par le centre figure la formation drone BTP. Elle a pour objectif de permettre à l’apprenant, une fois sa formation achevée, d’effectuer des missions dans le cadre d’une activité liée aux métiers du bâtiment et des travaux publics. « On peut par exemple se servir d'un simple drone pour des prises de vue aérienne. Cette technique, la photogrammétrie, est très plebiscitée par les géographes et topographes du fait de son côté pratique pour les travaux de réalisation des plans et cartes topographiques. Toutefois, la photogrammétrie ne se résume pas aux activités cartographiques mais s'étend également à l'environnement, l'urbanisme, le génie civil et bien d'autres domaines... », nous fait savoir notre interlocutrice. La formation de prise de vue dans le milieu de l’audiovisuel est aussi une option intéressante. Le but est d’offrir, après la formation, la possibilité à l’apprenant d’être opérationnel au cadrage aérien en utilisant un drone multirotor pour la télévision et la production audiovisuelle. Outre ces deux types de formation, TÉLÉPILOTE suggère aussi une formation drone intra-entreprise consistant à appuyer les entreprises qui souhaitent évoluer sur le marché du drone. ...
Siégeant à Paris 8, rue des Favorites, la Société Française de Sophrologie est actuellement présidée par Claude Chatillon, elle-même sophrologue. Cette association regroupe les praticiens et les établissements dispensant des formations dans la discipline. La transmission d’un savoir de qualité, acquis par un cheminement d’études rigoureux figure ainsi parmi ses chevaux de bataille. La référence en matière de formation Étant le premier organisme constitué sur le sol français pour diffuser la sophrologie, la S.F.S. s’est logiquement investie dans la mission d’harmoniser et de cautionner les offres de formation. Les personnes souhaitant emprunter cette voie de professionnalisation peuvent ainsi trouver un établissement référencé sur le site de la Société française de sophrologie. De nombreuses écoles membres de la S.F.S forment chaque année des sophrologues, aussi bien en Métropole qu’à Nouméa. Assurer la qualité des contenus Telle qu’elle a été introduite par le professeur Alfonso Caycedo, la sophrologie renvoie à un ensemble de techniques, de concepts et de philosophie dont la mise en œuvre requiert un apprentissage rigoureux. La Société française de sophrologie a toujours accordé une priorité à la qualité du cursus mis à la disposition des personnes qui souhaitent en faire leur spécialité. L’organisme est ainsi l'un des acteurs principaux des états généraux de la formation qui ont permis d’en définir les critères de qualité. Le respect de ces derniers fait partie des engagements pris par les écoles qui sont affiliées à la S.F.S. Entre autres, il s’agit de respecter un volume horaire minimum qui est actuellement de 300 heures. Ce qui correspond à une durée de formation de 2 ans répartis entre « temps de formation, temps de maturation et de réflexion, et temps de pratique », pour reprendre les propos de Mme Chatillon. Par la suite, de multiples voies de spécialisation s’offrent aux sophrologues, au titre de formation spécialisée ou par la formation continue, professionnalisant un peu plus leur pratique. Les congrès professionnels, échanges ou supervisions sont autant d’opportunités qu’ils peuvent saisir, à cet effet. ...
D’abord un rappel essentiel : la formation professionnelle tout au long de la vie constitue une obligation nationale. Elle permet à chaque personne, indépendamment de son statut, d'acquérir et d'actualiser des connaissances et des compétences favorisant son évolution professionnelle, ainsi que de progresser d'au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle. Elle comporte ainsi une formation initiale, comprenant notamment l'apprentissage, et des formations ultérieures, qui constituent la formation professionnelle continue, destinées aux adultes et aux jeunes déjà engagés dans la vie active ou qui s'y engagent. En faisant le lien entre les formations et les besoins du monde économique, la formation continue tout au long de la vie dans l'enseignement supérieur permet à ceux qui sont entrés tôt dans la vie active d'avoir une chance d'accéder aux cursus, diplômes ou titres de l'enseignement supérieur. La formation continue tout au long de la vie permet également d'optimiser les temps de formation en prenant en compte les savoirs et savoir-faire de chacun et de répondre plus efficacement aux besoins et aux attentes des individus, des entreprises et de la société. Une formation pour qui ? La formation continue dans les établissements d'enseignement supérieur s'adresse aux actifs, afin de permettre leur maintien dans l'emploi, de favoriser le développement de leurs compétences et l'accès aux différents niveaux de la qualification professionnelle, de contribuer au développement économique et culturel, à la sécurisation des parcours professionnels et à leur promotion sociale. La formation continue dans les établissements d’enseignement supérieur s’adresse aussi aux personnes souhaitant un retour à l'emploi après une interruption de leur activité professionnelle. La formation continue dans les établissements d’enseignement supérieur s’adresse enfin aux personnes en situation de handicap : des dispositifs spécifiques ont été mis en place dans tous les établissements de l’enseignement supérieur pour adapter les modalités d’accès et de suivi de formations aux différents handicaps et nommer un référent handicap pour suivre les participants de leur candidature à leur diplomation. ...
Créé en 1986, l’Institut supérieur des arts appliqués (LISAA) est une école d’enseignement supérieur privé, reconnue par le ministère de la Culture et de la Communication. LISAA forme notamment des créateurs dans le domaine du design graphique, de l’architecture d’intérieur et du design, de la mode, de l’animation et des jeux vidéos. Elle propose des formations préparatoires en arts appliqués mais également des formations au niveau Bachelor et Mastère. Afin d’assurer un encadrement de qualité, toutes ces formations sont prodiguées par des professionnels en activité : artistes, architectes d’intérieur, designers… Une pédagogie adaptée aux besoins du marché de l'emploi LISAA privilégie un enseignement par projet, en partenariat avec des organisations publiques et privées. Ce travail en équipe permet aux étudiants de développer leurs compétences professionnelles et d'être opérationnels rapidement une fois sur le marché de l'emploi. Les écoles travaillent avec Carrefour, L'Oréal, Adagio, Orange, Made.com, Canal+, Sosh, Uniqlo, Givaudan, le festival d'animation de l'AFCA, WWF, Science & vie, le Théâtre du Rond-Point, le théâtre National de Strasbourg, le Petit Palais, le festival We Love Green... Pour compléter cette approche professionnelle, certaines formations sont proposées en alternance. Un réseau de plus de 5000 diplômés À travers l'excellence de ses formations et de ses résultats, l'école, qui accueille 3500 étudiants, fait aujourd'hui partie des écoles qui comptent sur la scène de l'enseignement des arts appliqués en France. Un classement dévoilé par le journal Le Monde (1er décembre 2017) la place parmi les 7 écoles d'arts appliqués privées les plus prestigieuses. LISAA est aussi la seule école à figurer dans le top 10 de tous les classements arts appliqués de l'Étudiant en 2018. Rien de surprenant lorsqu'on sait que de nombreux diplômés affichent de très beaux parcours professionnels comme René Richard, directeur artistique de Guy Laroche ou Xiang Fang Ye, co-fondateur de la marque Wasted mais bien d'autres encore : chef de produit maille chez Balenciaga, Architecture Project Manager chez Chaumet, webdesigner chez Publicis, Matte Painter chez Rodeo FX, 3D Generalist chez BUF company... ou encore des créateurs d'entreprise. Des implantations en France et à l'international LISAA est présente dans 6 grandes villes françaises : Paris, Rennes, Strasbourg, Nantes, Bordeaux et Toulouse, qui a rejoint le réseau en septembre 2018. L'école est aussi implantée à l'international puisqu'elle dispose, depuis 2010 d'un campus en Inde (Bangalore) depuis 2016, un campus en Chine, dans la ville de Suzhou. ...
Le Centre national d’enseignement e-learning, ou plus communément appelé CNEEL, est un établissement d’enseignement à distance qui s’adresse particulièrement aux élèves français expatriés ou adoptant l’instruction en famille (IEF). Le CNEEL a recours au système du Web présentiel, qui permet, entre autres, de créer une véritable interaction entre l’élève et l’enseignant. Ainsi, chaque partie est en mesure de poser des questions et d’obtenir des réponses directement, comme dans une vraie salle de classe. De la maternelle à la terminale, les élèves du CNEEL sont suivis de près par des enseignants qualifiés et sélectionnés selon les critères de l’Éducation nationale. Une solution unique en son genre « Nous proposons exactement les mêmes conditions qu’un établissement classique, bien que nous œuvrions à distance », indique l’équipe pédagogique du CNEEL. Les cours sont entièrement interactifs et prennent l’ambiance d’une véritable école traditionnelle. Jusqu’à présent, le CNEEL est le seul établissement scolaire à proposer cette méthode d’e-learning. De plus, l’établissement cultive une certaine proximité à travers un contact quotidien avec les élèves et les parents. Selon les enseignants, « le CNEEL est vraiment l’école qui s’invite à la maison ». Une structure fiable Le CNEEL agit sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale. Comme tout établissement, il reçoit régulièrement la visite d’inspecteurs du travail qui contrôlent les enseignants, les cours ainsi que les supports pédagogiques. Un programme bien organisé Comme beaucoup d’établissements scolaires, le CNEEL s’appuie sur le logiciel Pronote. Pensé pour faciliter l’organisation de l’enseignement, ce dispositif permet notamment aux élèves de consulter leur emploi du temps et de consulter tous les cours enregistrés. Ainsi, même en cas d’absence, l’élève peut facilement obtenir le contenu du cours qu’il a raté. Pronote met à disposition des élèves les devoirs à faire, les leçons à réviser et, éventuellement, les contrôles à travailler. Très important : le nombre de places chez CNEEL est limité en fonction de chaque année scolaire. ...
Dans un monde devenant de plus en plus incertain, volatile et connecté, la nécessité de la transformation numérique est devenue une évidence pour les entreprises. Cela force à faire évoluer tant les organisations que les comportements et attitudes des managers. L’équipe d’iWips a compris rapidement le réel intérêt et l'impact d'une formation expérientielle et gamifiée dans ce processus de changement et de transformation. Grâce à sa méthode combinant une approche basée sur l’immersion, les émotions et l’intelligence collective, Leadership Valleyexperience® permet en effet aux managers une vraie prise de conscience de leurs comportements actuels, étape indispensable pour accepter, puis enclencher le processus de transformation de leurs pratiques. C’est cette méthode unique et originale qui a déjà séduit plus de 400 participants et 50 entreprises avec des retours très convaincants : « Les neurosciences montrent aujourd’hui que pour maximiser l’ancrage des connaissances, il faut savoir jouer sur les émotions et offrir une expérience immersive aux collaborateurs », explique Caroline Vène, fondatrice sur cabinet iWips. « C’est la raison d’être de notre méthode Leadership Valleyexperience® » La formation Leadership Valley experience® en trois phases 1. Vivre Les participants, immergés dans un univers ludique et décalé, aux allures futuristes et doté d'une intelligence artificielle, adoptent rapidement des comportements habituels et spontanés, face à des situations transposées de celles pouvant être vécues en entreprise. Chaque chapitre du jeu réserve en effet un challenge qui met en œuvre des parallèles avec l’entreprise de demain, à l’insu même des participants. "Cela peut être une prise de poste, une prise de décision stratégique, l’exécution d'un plan d'action ou encore la résolution d'un problème dans un contexte plus ou moins stressant et complexe" indique Caroline Vène. 2. Comprendre Pendant le jeu, et suivant une méthodologie rigoureuse, un coach spécialiste du management actuel analyse les comportements individuels et évalue la dynamique collective.Au cours du débriefing qui suit, et sur la base d'un algorithme mixant les observations du coach et le ressenti des participants, six radars représentatifs des grandes dimensions managériales explicitent les comportements individuels et collectifs des participants; cette prise de conscience s’accompagne d’apports pédagogiques dans le cadre de parcours allant d’une demi-journée à deux jours. Le coach « va alors s’appuyer sur les éléments observés pour faire le lien entre ce qui passe dans le jeu et au sein de l’entreprise », explique notre interlocuteur. 3. Agir Chaque participant va élaborer un plan de mise en œuvre de sa transformation managériale. Coaching présentiel, formation digitale ou création d’une plateforme collaborative en entreprise vont permettre d’accompagner le participant dans la mise en œuvre de ses engagements. En respectant cette démarche de co-construction et la méthodologie LVE®, un catalogue de formations spécialisées sur les soft skills a été construit, toutes adaptables sur mesure, autour de l’intelligence collective, le leadership d’influence, l’innovation et la créativité, l’intelligence émotionnelle, le management dans l’incertitude,la cohésion d’équipe,le recentrage personnel. ...
Fondé en 1903 par des prêtres dominicains, le Collège Champittet était, à ses débuts, un internat exclusivement réservé aux garçons. Aujourd’hui, l’établissement accueille également des filles et abrite non seulement un internat mais surtout un externat qui concerne 90 % des élèves. Le Collège propose une éducation académique à des enfants âgés de 3 à 18 ans. De par son histoire, il a des valeurs profondément inscrites. « L’école a des racines catholiques mais elle est ouverte à toutes les communautés, formes de pensée, de religion ou de croyance », précise Philippe de Korodi, le directeur. À travers ses 115 années d’existence, l’établissement a évolué et est passé d’une référence locale à un rayonnement international. En effet, 60 % des élèves inscrits viennent de toutes les régions du monde. De plus, l’école fait partie du groupe Nord Anglia Education, une organisation regroupant 55 écoles d’excellence dans le monde. Un cadre unique avec des infrastructures haut de gamme Située non loin de Lausanne, à 200 m du lac Léman, l’école dispose d’un campus arboré établi sur une surface totale de 40 000 m². Le cadre bénéficie de nombreux espaces verdoyant sous l’ombre de grands arbres majestueux. En hauteur, depuis les fenêtres du Collège, les élèves profitent d’une magnifique vue sur les Alpes. Outre les différents bâtiments scolaires, le campus est doté de plusieurs équipements sportifs incluant des terrains de sport ainsi que de deux courts de tennis. Des cursus adaptés au profil des élèves Le Collège Champittet dispense un programme bilingue (anglais, français) à tous ses élèves. L’école les prépare également à trois diplômes prestigieux à savoir : la maturité suisse, le baccalauréat français et le baccalauréat international. «Tous ces diplômes ont des caractéristiques différentes qui nous permettent d’orienter l’élève selon son profil personnel », développe le directeur. Pour les élèves non francophones, un programme spécifique dénommé F.L.E (français langue étrangère) leur permet d’atteindre en seulement une année le niveau B1/B2 du CECR (Cadre européen commun de référence). Un autre élément qui démarque le Collège Champittet porte sur son approche pédagogique qui prône l’usage des nouvelles technologies. « Les élèves ont accès à des iPad collectifs très tôt mais, dès l’âge de 7 ans, l’école leur fournit un iPad personnel », nous indique-t-on. Cette approche permet à la fois de booster la curiosité intellectuelle et de favoriser une meilleure collaboration entre les élèves. Depuis 2016, l’établissement a aussi entamé une nouvelle approche axée sur la multidisciplinarité. Le programme STEAM (science, technologie, ingénierie, les arts et les mathématiques) en partenariat avec le M.I.T (Massachussetts Institute of Technology) a pour objectif de développer les aptitudes de l’enfant à trouver rapidement des solutions face à des problèmes concrets. ...
Après le succès de la plateforme de formations en ligne Formalis, Harriet Marin décide de créer une autre plateforme de formation dédiée au cinéma, à l’audiovisuel et à l’écriture, des domaines qu’elle connait bien. L'objectif de Stadust Masterclass : devenir la référence en E-learning Pour devenir une plateforme de référence, cette scénariste et réalisatrice, qui a fait un Master de Cinéma à New York University et suivi en France une trentaine de formations, a contacté de nombreux professionnels de renom du secteur qui ont accepté de partager leur expérience, offrant ainsi aux apprenants les clés pour gagner du temps et faciliter l’accès à ces métiers réputés pour être fermés. De plus, grâce à un partenariat avec l’INA, il est possible de profiter de cours en présentiel. ...
Surfant sur la vague de l’économie collaborative, Anthony Brice s’est lancé dans un projet ambitieux avec seulement 5 000 € en poche. Il a créé une plateforme de mise en relation entre les particuliers désireux d’apprendre et de transmettre aux autres grâce à un système de matching offre-demande. « Plus tard, je me suis demandé comment je pouvais orienter ma solution vers les professionnels et les centres de formation. C’est ainsi que m’est venue l’idée de réaliser ce nouveau projet », nous raconte le fondateur-CEO de la start-up. À ses débuts, Tutos’Me Pro a démarré avec quelques formateurs déjà inscrits sur Tutos' Me avant d’évoluer vers un collectif de 5 300 formateurs, professeurs et intervenants éducatifs œuvrant dans 300 secteurs différents. Centre de formation sous-traitant Tutos’Me Pro met à disposition des institutions (écoles, centres de formation, entreprises, collectivités, etc.) ses meilleurs formateurs, expérimentés et multidisciplinaires. La plateforme veut révolutionner le parcours classique du recrutement d’intervenants professionnels qui est non seulement lourd et contraignant, mais très souvent infructueux. Comment ? En sélectionnant à la place du client le formateur qui saura répondre précisément à ses besoins. Anthony Brice explique : « Les clients nous soumettent directement leurs demandes, puis nous leur envoyons le formateur le plus pertinent et en mesure de répondre à leurs objectifs. C’est aussi simple. » Pour se montrer encore plus persuasive, la plateforme Tutos’Me Pro accompagne aussi le montage des projets pédagogiques et des projets de formation interne en entreprise en s’appuyant sur son réseau d’experts. Cette formule clé en main inclut la conception d’une formation sur mesure, la création d’une antenne de formation jusqu’à la mise en place d’un partenariat d’appel d’offres. « L’idée est de permettre aux entreprises de former leurs collaborateurs au sein de leur propre structure tout en nous confiant la gestion de ce projet. » La solution gagnante L’innovation apportée par Tutos’Me Pro est de permettre aux institutions de trouver un formateur « en moins de trois jours », mais surtout de prendre en charge toutes les questions liées au recrutement (négociation, contrat, paie, déclaration unique d’embauche, arrêts maladie, etc.) sous une facture unique. « Mieux, les clients gagnent la flexibilité du paiement par session au lieu de recruter des formateurs internes en contrat en CDI », renchérit notre interlocuteur. ...
En proposant des formations de courtes durées, CNRS Formation Entreprises cherche à s’adapter au maximum aux rythmes et aux besoins des entreprises, de plus en plus pointus. « Nous savons que les ingénieurs et techniciens supérieurs ont peu de temps pour se former et qu’ils veulent être opérationnels très rapidement : c’est pour cela que nous proposons exclusivement des stages courts sur des sujets précis, avec les meilleurs experts du domaine », explique Edith Wilmart. L’offre de stages, en renouvellement constant, permet aux entreprises de bénéficier de l’apport de technologies de pointe utilisées en laboratoires. Le CNRS propose par exemple depuis deux ans une formation sur le traitement d’images utilisant un logiciel libre de droit (IMAGEJ), devenu une référence internationale dans le domaine. « Nous avons formé des professionnels venant de l’industrie pharmaceutique, automobile, du CEA, de l’INRA », explique Cédric Matthews ingénieur de recherche à l’Institut de biologie du développement de Marseille-Luminy et Christian Rouvière, ingénieur de recherche à l’Observatoire de Villefranche-sur-Mer. Méthodologie éprouvée En mettant à profit l’expérience de formations dispensées auprès de plus de 600 entreprises, dont la moitié de PME, PMI voire ETI, le CNRS dispose désormais d’une méthodologie éprouvée. « Personne n’est à la traîne grâce au travail en binôme, qui permet un suivi individualisé des stagiaires, renforcé par les travaux réalisés», poursuit Cédric Matthews. Le cours est dynamique. Les changements de rythmes permettent à chaque stagiaire de trouver sa place et de participer. Selon une étude récente, 85% des stagiaires du CNRS trouvent qu’il y a un bon équilibre entre la théorie et la pratique. Pour chaque formation, une large part est laissée à l’expérimentation, afin de résoudre les problèmes technologiques rencontrés par chercheurs, ingénieurs et techniciens supérieurs qui suivent les stages.« Ce sont souvent des difficultés que les experts du CNRS ont déjà rencontrées et résolues pour leurs besoins de recherche. L’objectif est que les stagiaires repartent en sachant faire ou du moins, en ayant de bonnes pistes pour trouver une solution », détaille Edith Wilmart. Nouveautés appréciées Dans leurs évaluations, les stagiaires disent apprécier les nouveautés apportées par les programmes de formation et la qualité des supports pédagogiques. Avec souvent la conviction que leurs stages leur sera utile voire très utile. Résultat : 90% des stagiaires recommanderaient le stage à leurs collègues. Mais une formation au sein du CNRS, c’est aussi et peut-être le début de nouveaux partenariats, toujours au service des clients. « Certains de nos stagiaires reviennent d’ailleurs vers les laboratoires où ils sont venus se former pour demander des conseils, des prestations de service ou monter des collaborations de recherche », constate la directrice. Le CNRS compte aujourd’hui un total de 220 offres de formation en lien avec les attentes du marché. La répartition géographique des laboratoires, présents sur l’ensemble du territoire permet une vraie proximité avec les entreprises. En 2015, plus de mille stagiaires ont été formés dont 40% d’industriels, 40% d’académiques, 20% de salariés d’EPIC, de services de l’état, de collectivités territoriales. Afin de proposer des formations qui « collent » au plus près du terrain, l’offre du CNRS évolue en permanence : rien que pour l’année 2017, ce sont près de 60 nouvelles formations qui seront proposées, sur de nouvelles thématiques comme le NoSQL (big data), CRISPR-Cas9, les LED et OLED, les batteries Li-ion, le SEC-MALS appliqué aux protéines, le criblage cellulaire et moléculaire, l’intelligence économique ou encore la synthèse de molécules chirales. Et CNRS Formation Entreprises prépare d’autres nouveautés pour son catalogue 2017. ...
Le collège santé de l'université de Bordeaux met à votre disposition les outils pour répondre à ces défis. Son Unité Mixte de Formation Continue en Santé (UMFCS) propose les formations dispensées par ses différentes composantes dans une approche pluri-professionnelle, médecine, pharmacie, odontologie, santé publique, maïeutique, biologie, sciences infirmières, métiers de la réadaptation... Elle transforme la pédagogie grâce aux apports du numérique et s'appuie sur des équipements innovants tels des salles de télé présence immersive et un centre de simulation en santé. Apprendre devient un jeu.... Découvrez nos formations ! Professeur Jean-Luc Pellegrin, Directeur du collège des sciences de la santé de l'université de Bordeaux ...
Découvrez l'interview de Madame Sylvy Morineau, Directrice Académique de l’institut Le Cordon Bleu Paris. Pourquoi faire un MBA en leadership hôtelier et culinaire ? Afin d’apporter une prestation d’excellence tant dans le domaine gastronomique qu’hôtelier, et de travailler sur la performance en management dans ces domaines et à l’international. Le Cordon Bleu Paris s’associe avec Paris Dauphine – PSL, pour délivrer un MBA in International Hospitality and Culinary Leadership. Ce programme d’un an est destiné à un public de managers expérimentés, conscients des enjeux et des spécificités d’un marché en perpétuel renouvellement qui cherchent une évolution professionnelle stratégique vers des postes de direction, de responsables confirmés ou encore d’entrepreneurs. En quoi ce programme est-il différent des autres MBA en gastronomie et de l’hôtellerie ? Ce qui nous différencie, c’est d’abord notre réseau d’experts Le Cordon Bleu Paris et Paris Dauphine - PSL, qui vont permettre aux candidats d’acquérir des connaissances pour pouvoir devenir des futurs leaders dans le secteur. Ce MBA s’appuie sur la transmission des connaissances professionnelles des consultants de l’institut Le Cordon Bleu Paris, avec ses 125 ans d’expérience dans l’enseignement culinaire et de la gestion de structures. Il s’appuie aussi sur l’expérience professionnelle appliquée de management de 5 mois incluse dans le MBA, ainsi que sur les connaissances théoriques et approfondies dans le management de Paris-Dauphine – PSL, une université attachée à l’excellence académique valorisant la pluridisciplinarité́. Ces deux établissements jouissent d'un rayonnement international grâce à leur expertise en formation des futurs dirigeants du secteur de l'hôtellerie et de la restauration. Grâce à la dimension multiculturelle de l'institut Le Cordon Bleu Paris, qui accueille chaque année près de 90 nationalités différentes, nous avons l'ambition de former des étudiants tournés vers l'autre et centrés sur l'humain. Les diplômés font partie de deux réseaux internationaux des anciens étudiants. Ces réseaux de l’institut Le Cordon Bleu International et de l’Université Paris-Dauphine-PSL s’étendent également à l’ensemble des professionnels et experts qui interagissent dans le programme. Deux réseaux actifs qui constituent un appui très efficace pour créer de nouvelles opportunités. Pour en savoir plus sur le MBA in International Hospitality and Culinary Leadership, cliquez ici. ...
L’Institut IRPALL (Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues) et le Théâtre du Capitole de Toulouse travaillent main dans la main pour proposer chaque année un panel d’événements éclairant la richesse de l’opéra, spectacle complexe aussi bien inscrit dans le patrimoine que porté par une créativité contemporaine, reflet du passé et miroir de notre modernité. Théâtre du Capitole et Institut IRPALL, partenaires de longue date D’un côté, l’IRPALL, structure fédérative de l’Université de Toulouse 2-Jean Jaurès, qui développe des programmes de recherche pluridisciplinaire de pointe tout en favorisant le partage scientifique et culturel pour le plus grand nombre. De l’autre, l’opéra produit au Théâtre du Capitole : une œuvre d’art total mêlant musique, paroles, décors et sollicitant voix, corps, matières et sonorités. Étudier l’opéra réclame une démarche scientifique pluridisciplinaire puisque plusieurs champs de spécialités et de compétences sont requis (littérature, histoire, esthétique, philosophie des cultures…). En 2009, le Théâtre du Capitole et l’IRPALL ont signé une convention de partenariat qui n’a cessé de se développer. Associer une institution culturelle lyrique et une structure de recherche, toutes deux de renommée internationale, relevait du défi. Pari réussi : elles organisent désormais diverses manifestations par an, des journées d’étude, des rencontres avec le public, des ateliers d’écoute et 28 journées d’étude à ce jour dont le contenu capté en vidéo est disponible pour le grand public sur le site institutionnel de Canal-U (collection Recherche et Opéra). Des passerelles entre recherche et création artistique La variété d’activités proposée par l’institut implique le monde universitaire dans son ensemble. Par exemple, les Journées d’étude réunissent des chercheurs français et internationaux, spécialistes de littérature, de musicologie, de langues, d’histoire et d’art. La convention abrite également une plateforme d’expertise autour de l’opéra, constituée de chercheurs spécialistes participant activement aux opérations de médiation culturelle organisées par le Théâtre du Capitole et secondées à l’occasion par des étudiants du Master de Musique dans une perspective professionnalisante. Sous la responsabilité de Michel Lehmann (directeur de l’IRPALL spécialiste de l’opéra du XIXe siècle) et de Christine Calvet (secrétaire générale de l’IRPALL, forte d’une expérience de plus de 20 ans dans le pilotage de la recherche pluridisciplinaire), cette Convention affiche son dynamisme. Mélomanes, artistes, critiques, amateurs, étudiants, chercheurs et groupes scolaires fréquentent d’ailleurs ces activités qui favorisent les passerelles entre recherche et création artistique, université et cité, quartiers urbains et centre-ville, publics avertis et éloignés. ...
Aujourd’hui, nous sommes tous en quête de sens dans notre vie. Alors que le stress envahit notre quotidien, de plus en plus de personnes ont besoin de prendre du recul et de souffler un peu. La mission du relaxologue est de les accompagner pour retrouver un véritable bien-être. Parmi les instituts les plus réputés pour devenir relaxologue, l’École du Stress est un nom à connaitre. École du Stress et métier de relaxologue Ce n’est un secret pour personne : notre rythme de vie s’est accéléré et il est devenu difficile de prendre soin de soi. Ainsi, certaines personnes se font envahir par le stress. C’est donc pour retrouver un bien-être social et humain qu’elles font appel à un relaxologue. En effet, ce professionnel qui utilise un certain nombre de techniques de relaxation accompagne les professionnels et particuliers de tout âge vers la connaissance de soi et la gestion du stress et des angoisses. Pour cela, il peut intervenir en séance individuelle, mais aussi en entreprise ou en centre de remise en forme. À noter : il peut aussi bien accompagner des enfants que des adultes et personnes âgées. Ceci étant dit, parce que ce professionnel est généralement libéral, il est important d’être bien formé pour pouvoir trouver des clients et les accompagner vers le chemin du bien-être personnel et professionnel. Comment l’École du Stress répond-elle aux besoins de ses élèves ? Créée il y a plusieurs dizaines d’années et agréée par la Fédération Internationale de Relaxologie, l’École du Stress propose des services complets aux entreprises et particuliers ainsi que des formations plus longues. Pour ce faire, elle enseigne à ses élèves la méthode Biosappia® qui utilise la relaxation, les visualisations, les méthodes sensorielles, corporelles et la respiration orientale. Sur 1 année d’apprentissage, le/la future/e relaxologue profite d’un enseignement dynamique et vivant basé sur les échanges et la possibilité de suivre 30% de cours à domicile, à son rythme. Grâce à un suivi individuel par un tuteur attitré, chaque élève a toutes les clés pour devenir, à son tour, un relaxologue confirmé. ...
Les chiffres sont éloquents. Le taux d’insertion professionnelle des diplômés de l’UFR Droit Économie et Gestion confirme l’attractivité de ses formations. Selon la dernière enquête*, 90 % d’entre eux sont entrés dans la vie active 30 mois après l’obtention de leur diplôme. 75 %** trouvent un emploi dans les 12 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme. Deux performances qui confirment le bien-fondé de la stratégie menée par la faculté. Allier les compétences d’un corps enseignant de qualité (150 enseignants-chercheurs) avec celles des praticiens de l’entreprise, des collectivités territoriales et de l’administration (plus de 350 intervenants extérieurs). Et entretenir des liens forts et pérennes avec le tissu économique, les entreprises, les associations professionnelles (ANDRH, CNFPT, l’ordre des experts-comptables, la magistrature…). L’apprentissage en alternance, clé du succès Désormais, la moitié des masters dispensés par la faculté est proposée en apprentissage, une formule qui associe l’immersion en entreprise et le cours théorique. Grâce à cette séquence d’une année, l’étudiant valide une première expérience professionnelle de découverte et d’orientation dans un secteur qu’il a choisi. Il bénéficie d’un accompagnement personnalisé assuré par un tuteur universitaire et un maître d’apprentissage en entreprise. Une période qui exige détermination et disponibilité. Ce sont les capacités opérationnelles et d’adaptation qui s’en trouvent améliorées. Des lignes précieuses sur un CV quand il s’agit de convaincre un employeur. Ainsi, la faculté signe chaque année plus de 150 contrats d’apprentissage mais aussi près de 900 conventions de stages. La construction du projet professionnel n’est pas laissée au hasard : tout au long du cursus universitaire, des ateliers CV, lettre de motivation, préparation à l’entretien et des rencontres avec des professionnels sous forme de petits déjeuners et de forums métiers sont proposés aux étudiants. Des laboratoires de recherche reconnus De même, le niveau de recherche soutenu par la faculté conditionne la qualité de l’enseignement. Comme l’explique le doyen de la faculté, le Pr Cem Ertur, de tels niveaux d’excellence sont le fruit d’une harmonie entre recherche et enseignement, véritable écosystème favorable. « La faculté ne pourrait se prévaloir d’un tel classement si nos formations hautement qualifiantes et très recherchées par les entreprises n’étaient adossées à la recherche d’excellence dans nos laboratoires : le laboratoire d’Économie d’Orléans, le Centre de recherche juridique Pothier et Vallorem, le laboratoire de recherche en management. » * Enquête nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche, décembre 2014 et avril 2015. ** Enquête réalisée par les services de la faculté de Droit, d’Économie et de Gestion. ...
Depuis 5 000 ans, l’Ayurveda, littéralement « science de la vie », et médecine intégrative est pratiquée en Inde comme un art de vivre. Cette ancienne médecine holistique est reconnue depuis 45 ans par l’Organisation mondiale de la santé. Elle est enseignée en Inde, en universités et instituts gouvernementaux (une centaine), le doctorat de base, étant de 6 ans (BAMS : doctorat en Ayurveda, médecine et chirurgie). Narendra Modi a créé le ministère des médecines traditionnelles : AYUSH ( Ayurveda, yoga et naturopathie, Unani, Siddha et homéopathie), dont le Dr Kotecha en est le secrétaire d’état. Faire connaitre une partie des connaissances liées à cette discipline et les partager à travers des formations combinant à la fois théories et pratiques, tel est l’objectif de l’AssPPA (Association pour la promotion et la pratique de l'Ayurveda). Une médecine douce Médecine traditionnelle indienne, l’Ayurveda traite l’individu dans son ensemble. « Elle se fonde sur l’observation de l’être humain, de son environnement mais aussi sur son hygiène de vie et alimentaire », explique Marie Christine Campo-Paysaa, la fondatrice de l’association. Pour les soins et les thérapies, l’Ayurveda utilise essentiellement les massages, des plantes, des pierres et des minéraux, mais aussi des métaux tels que le cuivre, le zinc, le fer, le mercure, l’argent, l’or. En médecine ayurvédique, le corps et l’esprit sont indissociables. Ainsi, pour restaurer l’équilibre et l’harmonie globale, le yoga, la méditation et les massages occupent une place privilégiée. Une rencontre déterminante L’association voit le jour en 1995 sous le nom de Corps et Conscience. « À l’époque, nous ne proposions que des séances de hatha yoga et de yoga nidra », nous indique-t-elle. En 2003, Marie-Christine Campo-Paysaa fait la connaissance du Dr Kotecha, un éminent médecin ayurvediste. « Cette rencontre a été comme un déclic et nous nous sommes tournés vers l’Ayurveda », raconte notre interlocutrice. C’est dans ce contexte que va naitre le Centre Ayurveda d’Aquitaine. Des formations complètes Le centre dispense des formations diplômantes, portant non seulement sur les bases théoriques de l’Ayurveda mais également sur les pratiques des différentes techniques de massage. S’adressant aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels désirant se reconvertir, ou compléter leurs connaissances, ces formations durent entre 15 et 17 jours, impliquant 6 jours d’enseignement théorique. Grâce à un partenariat noué avec Chakrapani Ayurveda Clinic & Research Center (clinique fondée par le Dr Kotecha) basée à Jaipur, les étudiants ont l’opportunité de finir leur cursus en Inde. ...
Il réunit une cinquantaine d’équipes spécialisées en biologie végétale, issues de cinq instituts de recherche de la région sud parisienne : l’Institut Jean-Pierre Bourgin (IJPB), l’Institut de Sciences des plantes de Paris Saclay (IPS2), l’Institut de Biologie intégrative de la cellule (I2BC), l'UMR de Génétique quantitative et évolution (GQE-Le Moulon) et l’UMR Biologie et gestion des risques en agriculture (BIOGER). Ce projet est soutenu par 9 institutions : l’INRA, le CNRS, le CEA, AgroParisTech, les Universités Paris-Sud, Evry-Val d’Essonne, Versailles-Saint-Quentin et Paris-Diderot, ainsi que l’Université Paris-Saclay qui porte le projet. L’objectif principal des EUR consiste à renforcer la relation entre recherche et formation et à internationaliser les formations, le but à terme étant de créer des « graduate schools » avec un continuum master / doctorat / laboratoires de recherche. Pour cela, SPS-GSR dispose de programmes d’enseignement réunissant un large panel de disciplines de la biologie végétale et d’infrastructures permettant aux étudiants de se former aux nouvelles technologies et approches dans ce domaine. Le LabEx SPS SPS-GSR s’appuie sur le Laboratoire d’Excellence Saclay Plant Sciences (LabEx SPS), un projet Investissements d’Avenir qui a développé depuis 2011 un grand nombre d’activités axées sur la biologie végétale incluant recherche, formation, innovation et développement d’infrastructures. « Plus qu’un projet, Sciences des plantes de Saclay est un véritable réseau avec comme objectif de faire fructifier les interactions entre les équipes impliquées », souligne le Dr Marie-Jeanne Sellier, manager du projet. SPS met l’accent sur quatre thématiques prioritaires, à savoir 1) l’intensification durable de l’agriculture dans un contexte environnemental fluctuant, 2) l’amélioration de la qualité végétale pour diverses utilisations alimentaires et non-alimentaires, 3) les plantes pour comprendre les mécanismes biologiques fondamentaux et 4) le développement de nouvelles ressources ou biotechnologies pour la recherche, l’innovation et le transfert de technologie. Les recherches s’étendent sur différentes échelles du gène à la plante entière et font intervenir de nombreuses techniques d’analyse différentes grâce aux infrastructures de pointe des laboratoires (biochimie, imagerie, biologie moléculaire et cellulaire, approches omiques, modélisation, bioinformatique, etc.). Enfin, en matière d’innovation, SPS se veut être un accélérateur d’innovation végétale. Il joue pour cela un rôle d’intermédiaire en favorisant les interactions entre les équipes de recherche et des partenaires privés dans des secteurs liés aux ressources végétales. « Nous avons identifié six domaines d’application dans lesquels nos recherches, fondamentales et appliquées, peuvent offrir des débouchés dans le monde industriel », développe le Dr Marie-Jeanne Sellier. Ces six domaines d’application concernent l’adaptation des plantes à leur environnement, la sélection variétale et les biotechnologies, les semences et le rendement, l’alimentation et la nutrition, la cosmétique et la santé et enfin la bioénergie et les matériaux biosourcés. En parallèle, SPS soutient financièrement des projets innovants dans la démarche d’aller jusqu’aux brevets et start-up. L’obtention du projet EUR « Saclay Plant Sciences Graduate School of Research » a entraîné la reconduction des activités du LabEx SPS jusqu’en 2027. « Les deux projets ne font à présent plus qu’un. Les activités de formation seront renforcées tout en continuant à développer recherche, innovation et infrastructures dans les années à venir », rapporte la manager. ...
Flashmatin | Bonjour M.Pinat. Bernard Pinat | Bonjour Madame. Je m'appelle Bernard Pinat. Je suis Directeur général du groupe ESPI, une école avec plusieurs implantations en France. À titre personnel, je suis arrivé au sein du groupe ESPI en 2013. Depuis 2013, on a développé le groupe de manière relativement soutenue puisque quand je suis arrivé, il y avait 760 apprenants à peu près et là à la rentrée, on en a un peu plus de 3800. Oui, je crois qu'on peut appeler cela une ascension fulgurante. Alors M. Pinat, est-ce que vous pouvez nous expliquer l'histoire de votre école ? BP | : Absolument ! Parce que c'est une belle histoire. 1972, deux ans après la loi Hoguet qui est venue encadrer l'activité immobilière et a créé une obligation d'avoir une carte professionnelle. À l'intérieur de cette obligation, il y avait également une obligation de formation. Étienne LE SIDANER qui est le père fondateur de l'ESPI, qui était un acteur de l'immobilier, s'est associé avec deux ou trois personnes. Il s'est dit, plutôt que suivre la formation à l'université ou dans des écoles publiques qui n'existent pas, on va créer nous-mêmes un parcours de formation pour aider les personnes qui veulent répondre aux exigences de cette loi Hoguet. Cette formation, ils l'ont voulu très professionnalisante. Une formation terrain. Tout cela s'est passé en 1970. Aujourd'hui, cet ADN est encore présent au sein de nos programmes. Depuis une vingtaine d'années, l'ensemble de l'offre de formation de l'ESPI s'inscrit dans le schéma LMD. Un bachelor puis des mastères avec des spécialisations. Vous avez ouvert votre première école à Paris, puis une autre antenne a été ouverte à Nantes, à Marseille, à Montpellier, à Bordeaux, à Lyon, et une future école s'ouvrira même à Lille en septembre 2022. Vous y proposez donc une licence et plusieurs bachelors. Pouvez-vous nous parler de ces différents cursus ? BP | : À Paris, il y a le Bachelor, car nous n'avons qu'un seul Bachelor, celui qui permet d'obtenir les trois cartes professionnelles. Donc c'est un Bachelor qui dessinerait au métier de l'agence. Celui-là, il est présent sur toutes les implantations. Nous avons un mastère qui est la continuité du Bachelor qui s'appelle le MAGI, le management administration et gestion de l'immobilier. Nous avons un deuxième mastère qui s'appelle le MAPI qui est un peu notre mastère phare parce que beaucoup d'étudiants viennent à l'ESPI pour devenir responsables de programmes, directeurs de projets immobiliers. Voilà ce à quoi prépare ce mastère. Ensuite nous avons un troisième mastère qui est le mastère audit expertise-conseil. Ensuite, nous avons un quatrième mastère qui est un mastère lié à l'ingénierie financière qu'on appelle le MIFIM. Ensuite, nous avons un nouveau mastère que nous venons de créer qui est le mastère MIDI pour préparer tous les étudiants au métier du développement durable. Enfin, le dernier mastère que nous avons, c'est le mastère MEPI. C'est un mastère en entrepreneuriat en projet immobilier. De quoi devenir un vrai professionnel de l'immobilier, les étudiants de votre école ont le choix. Ils peuvent soit suivre une formation à temps plein ou bien en alternance. Quelle est la différence ? BP | : On a effectivement des filières à temps plein et des filières en alternance. On a toujours cette fibre très professionnalisante. C'est la raison pour laquelle nous avons très largement développé l'alternance. Le contenu du programme est le même. A temps plein, on va plutôt s'adresser à des personnes qui ne se sentent pas toutes de suite à l’aise dans l'activité professionnelle. Elles vont d'abord suivre six mois de cours pour ensuite faire un stage pendant six mois. Puis l'alternance en apprentissage, nous avons un format et un rythme qui est d'une à trois semaines. C'est-à-dire une semaine de cours, trois semaines en entreprise. Rappelons d'ailleurs que tous les étudiants qui suivent une formation sur le terrain bénéficient d'un contrat de travail, d'un sa...