Tout commence en 1825 lorsque Jean-Louis Prieur, un Champenois d’origine, fonde la maison Ch. & A. Prieur et réalise une activité de négoce. Pendant quelques années, la maison cherche, affine et affirme son style. À la fin du XIXe siècle, elle a la brillante idée de miser sur l’image de l’empereur Napoléon pour promouvoir ses champagnes. Le succès est tel qu’Alfred-Marie, le petit-fils du fondateur, décide de déposer la marque « Napoléon » en 1907. Un siècle plus tard, les champagnes Napoléon continuent encore d’enchanter les palais à travers la magie de leurs bulles légères. Deux cépages à l’honneur Négociant-manipulant, la maison Napoléon se procure ses raisins auprès de familles de vignerons. « Nos raisins proviennent majoritairement de la côte des Blancs et de la montagne de Reims », décrit Julia Prévost, responsable marketing de la marque. Les champagnes Napoléon sont issus d’un assemblage harmonieux de deux cépages que sont le chardonnay et le pinot noir. Côté vinification, la maison opte pour un élevage en cuve inox plutôt qu’en fût de chêne. « La vinification en cuve permet à nos champagnes de conserver une belle minéralité à la dégustation. » Si l’appellation Champagne impose 15 mois minimum pour les cuvées non millésimées, Champagne Napoléon s’impose un minimum de 36 mois pour parfaire le vieillissement de ses vins. « Ce temps de vieillissement peut atteindre jusqu’à 10 ans en cave pour les millésimes », précise notre interlocutrice. Des vins d’un autre temps À travers sa gamme œnothèque, la maison Napoléon propose aux œnophiles une collection unique de vieux millésimes. Il s’agit de champagnes en édition limitée dont la particularité varie d’un millésime à l’autre. « Actuellement, ce sont les millésimes 1992, 1996 et 1998 que nous mettons en vente via notre boutique en ligne », précise Julia Prévost. La maison souhaite ainsi rendre accessibles au public des produits jusque-là considérés comme « élitistes ». Cette gamme a pour objectif de prouver l’impact du dosage sur un champagne et se décline en deux expressions : Œnothèque originelle (dosages d’autrefois) et Œnothèque Dosage récent (dosée en 2018, lancement en novembre 2018) avec nouvel habillage. En parallèle, quatre cuvées sont également proposées : Tradition, Blanc de blancs, Rosé et Millésime 2004. La cuvée Tradition est sans conteste celle qui représente le mieux la maison. Élaboré à partir de 50 % de chardonnay et de 50 % de pinot noir, ce champagne a vieilli en cave près de 4 ans. Il se distingue par un mélange d’arômes de pâtisserie, de fruits exotiques et de fruits jaunes. En bouche, la magie s’opère grâce à l’équilibre parfait entre la fraicheur du chardonnay et la puissance du pinot noir. Cette cuvée est recommandée pour l’apéritif et accompagne idéalement des plats de viandes. ...
C’est au cœur de la côte des Blancs, à Oger, que la maison Klepka Sausse, du nom des époux Klepka et Sausse, fondateurs de la marque en 1976, produit le meilleur du terroir. Les Grands crus de la marque sont issus d’un vignoble au sous-sol crayeux dédié exclusivement à la culture du Chardonnay. Laurent Klepka, héritier de cette marque prestigieuse, nous emmène dans un voyage au cœur de l’excellence champenoise. La qualité et l’excellence comme maîtres-mots Priorisant la bonne qualité des vignes et du raisin, la maison Klepka Sausse est le pionnier du champagne de haute gastronomie. La marque, maintes fois récompensée, perpétue l’art et la tradition champenoise dans le but de concevoir des cuvées de qualité. En étant « dans la mouvance de la viticulture durable », selon Laurent, elle privilégie la production de cuvées respectueuses de l’environnement, authentiques et exquises de par la conservation des arômes et des saveurs du terroir. À la découverte du métier La famille Klepka accueille ses hôtes dans un cadre enchanteur et authentique appelant au partage et à la découverte de leur riche héritage passionnant. En partenariat avec l’office de tourisme d’Épernay, la maison Klepka Sausse propose des « visites de cave, des visites parcellaires ainsi que des visites du vignoble », selon Laurent. Une immersion dans le métier est également proposée au travers d’activités diverses ayant pour but, toujours selon le vigneron, de faire « glisser les visiteurs dans la peau d’un vigneron champenois ». Les hôtes s’attèleront ainsi au travail viti-vinicole et pourront même parrainer un plant de vigne qu'ils mettront en terre eux-mêmes. À la suite des séances de dégustation, « un diplôme non officiel attestant de leur participation à cette Viti Vini Expérience » leur sera, par la suite, distribué par Laurent lui-même. Un reportage photo fera également partie des cadeaux offerts à l’issue de cette expérience authentique et inoubliable. ...
Direction Mulhouse pour vivre une formidable aventure familiale au cœur de la Cité du Train – Patrimoine SNCF. Histoire de la Cité du Train – Patrimoine SNCF Bien que l’idée de création d’un musée du chemin de fer remonte au début du 20e siècle, il a fallu attendre 1971 pour voir inaugurer le tout premier musée à Mulhouse Nord. C’était en attendant de construire le véritable musée à Mulhouse Dornach, 5 ans plus tard. Depuis son ouverture, en 1976, l’établissement s’est agrandi et a vu arriver de nouvelles collections. En effet, une seconde partie a été ouverte au public en 1983. Puis, d’importants travaux de modernisation ont été réalisés en 2005, 2011 et 2013 (lui permettant de devenir la Cité du Train – Patrimoine SNCF que nous connaissons aujourd’hui). Actuellement, à travers ses 3 espaces d’exposition (Le Parcours Spectacle, Les Quais de l’Histoire et Le Panorama Ferroviaire), la Cité du Train – Patrimoine SNCF propose une superficie totale de 60 000 m² et la collection la plus complète présentée dans un musée, de 1844 à nos jours. C’est d’ailleurs le plus grand musée ferroviaire d’Europe. Un musée vivant proposant des animations pour petits et grands Tout au long de l’année, les visiteurs ont la joie de découvrir diverses animations ponctuelles ou régulières. Ainsi, tous les jours de la semaine, vous profitez d’un petit train sur pneus. D’avril à octobre, il est aussi possible de monter à bord du mini express d’Alsace (circuit extérieur de 500m sur rails) et de découvrir la plaque tournante orientant les trains dans la bonne direction. Sans oublier les baptêmes du rail durant les week-ends et jours fériés de la haute saison. À ceci s’ajoutent des séries d’événements propres au musée. Nous pensons à la « Murder Party », un Cluedo géant animé par de véritables acteurs, ou l’accueil de festivals et concerts. À savoir : vous pouvez préparer et personnaliser votre visite en téléchargeant l’application mobile ludique SAM ! De plus, cette saison voit arriver une nouvelle création originale prenant la forme d’une visite théâtralisée. Baptisée « En voiture Simone ! », vous y suivez des acteurs qui vous embarquent dans des histoires rocambolesques à bord de 5 trains légendaires (dont la célèbre voiture-restaurant de l’Orient-Express de 1928). Sans oublier la possibilité de privatiser plusieurs espaces de la Cité du Train – Patrimoine SNCF pour des mariages, des diners d’entreprise ou des soirées de gala. ...
Permettez-moi de vous la conter à ma façon et surtout d’un point de vue plus scientifique ! La chenille est née pour manger des feuilles ! C’est son karma ou sa destinée. Pour ce faire, elle a des pattes qui lui permettent de se déplacer sur un périmètre très limité et de grosses mâchoires pour s’adonner à son activité favorite. Elle vit ainsi, sans se poser de questions, parce que c’est le chemin qui a été écrit pour elle. A sa taille adulte ou à maturité, la chenille, arrivée à un point de non-retour, se trouve lancée dans son processus de transformation programmé. Une pointe d’anthropomorphisme nous autorise à proposer une hypothèse selon laquelle, une vie à manger des feuilles sur une zone géographique réduite trouve forcément une limite : l’ennui ! La chenille a cette chance que, dans son ADN, le processus de transformation est déjà inscrit. Il est donc bientôt temps pour elle, de goûter à la liberté, de déployer ses ailes, d’agrandir son périmètre de vie et d’exploration, de butiner les fleurs - plus nobles que les feuilles - et surtout, de se laisser guider par l’Amour… qui la mènera au plaisir et à sa reproduction ! Jusque-là, rien de nouveau dans mon histoire… mais laissez-moi poursuivre… Poussée par son instinct, notre chenille va donc grimper sur une branche et tisser son cocon avec un fil de soie (ou fil de « Soi »). A l’intérieur de ce cocon, elle libèrera une sorte de mucus foncé qui colorera l’enveloppe pour se fondre dans le décor et la rendra presque invisible, « en mode camouflage ». Lors de cette étape, la chenille va s’étirer, au point de faire craquer la peau de son dos pour se débarrasser du « costume » de sa vie précédente. La voici donc, à l’état de chrysalide, à la fois fragilisée par cette mise à nu et protégée par ce « cadre protecteur » épais et discret. La transformation commence donc par une mise à nu et une mise en sécurité. Allons plus loin encore… Le processus va se poursuivre par une « liquéfaction du passé » ! En effet, depuis toujours la chenille porte au fond d’elle-même, dans son ADN, son devenir : ses ailes et sa liberté ! Pourtant, elle a vécu toute une première vie dans un monde contraint et dicté. Elle s’y est nourrie. Et c’est cela qui rend possible sa transformation ; parce que pendant toute cette période de métamorphose, elle vivra grâce à ce qu’elle aura engrangé jusque-là. La métamorphose commence alors réellement et, peu à peu, la Nymphe (ou chrysalide) va voir son corps se désagréger, se transformer en une sorte de « soupe moléculaire de particules élémentaires » et finalement se réduire à l’essence-même de son être. C’est seulement en revenant à son essence, en repartant du plus pur de son être, que cet individu vivant va pouvoir renaître selon ses nouveaux possibles, ses nouvelles perspectives. Et dans un mouvement continu, son corps va se recomposer selon les besoins de ce nouveau destin : un abdomen plus long pour faire place aux organes de reproduction, des antennes qui capterons l’existence de l’Autre papillon réceptif à ses phéromones, des ailes afin de pouvoir se déplacer et parcourir les kilomètres qui le séparent de cet Autre et, enfin, une trompe qui viendra remplacer la mâchoire devenue inutile puisqu’à l’avenir ce sont les fleurs dont le papillon se délectera en les inspirant seulement. Finalement, tout ce parcours aura été impulsé par une promesse de plaisir, de découvertes, de liberté et même, d’ouverture à l’Autre, au désir et à l’Amour ! Tout ce temps de vie – en pause - aura servi à faire émerger le potentiel merveilleux qui se cachait au fond de cet animal contraint. Alors, oui, la chenille passe par un moment de fragilité extrême et de mise à nu, un moment d’arrêt dans un cadre sécurisé, et oui, ce moment lui aura été indispensable pour permettre bien plus que sa renaissance : sa transcendance ! La chenille ne s’est pas seulement transformée. Un papillon est tout sauf une chen...
Depuis des années, cet endroit au décor intimiste est devenu le cocon de sérénité des amoureux avides de calme et de tous ceux qui sont en quête d’instants paisibles loin des agitations parisiennes. Des plats classiques à la saveur unique Au restaurant Le Temps au Temps, les plats classiques seront préparés passionnément avec des ingrédients de saison et retouchés avec créativité par Denis Sabarots. Le moment de relâche s’entame dès qu’on franchit les portes à baie vitrée du restaurant. Le long bar et les tables tout en bois satiné imprégneront les convives d’une ambiance calme, intime mais chaleureuse. Bien installé près de la grande horloge noire qui orne subtilement le mur, on pourra commencer à savourer la Tartine de merlan en escabèche en toute tranquillité. « C’est un filet de merlan cuit à la plancha, mis sur un pain de campagne et accompagné d’une garniture constituée de carottes, d’oignons, de vinaigre à l’alcool, de thym et d’huile d’olive », explique le chef. En guise de plat de résistance, le délicieux Cabillaud à la mousseline d'artichaut émoustillera vos papilles. Des morceaux d’artichaut cuits avec de l’eau, un peu de vin blanc, des oignons émincés et de l’ail écrasé puis mixés avec du beurre enrichiront le cabillaud. Un mélange de saveurs et d’arômes à découvrir absolument. Et pour achever ce périple avec douceur, rien de tel que le Sablé au chocolat et à la marmelade d’orange. Dans cette adresse hors pair, on se laisse également tenter par les nombreuses références de vins, qui seront à la hauteur de toutes les espérances pour assurer la touche qui ira parfaitement avec le décor et les mets copieux proposés par la maison. « Le Menetou Salon ou les vins Pierre Richard font partie de ceux qui marchent bien », selon Denis Sabarots....
Avant-gardiste et perfectionniste, Carbon est l'aboutissement de 4 années d'essais et d'expérimentations. Carbon représente l’union parfaite entre la tradition et la modernité Fondée par Alexandre Mea et dirigée par Jean-Baptiste Prevost, la Maison de Champagne Carbon, pionnière, se différencie et incarne une marque de défis. CARBON est l’assemblage audacieux de savoir-faire, un équilibre entre le respect de notre histoire familiale et une ingénierie innovante. ...
Dans le cadre de sa mission de transférer ses savoirs et savoir-faire vers le monde socio-économique, ce service s’adresse aussi bien aux start-up, PME, grands groupes qu’aux collectivités et services de l’Etat nécessitant une expertise dans un domaine spécifique. Face à des besoins de plus en plus variés et fréquents, une équipe avisée assure le dialogue, la confidentialité et est une véritable passerelle entre le monde de l’entreprise et celui des laboratoires du CNRS. Des expertises de pointe dans tous domaines Le CNRS est une des plus importantes institutions de recherche du monde. Ses travaux pointus touchent tous les domaines possibles que ce soit la matière, l'espace, les sciences humaines ou biologiques. Sa Direction des Relations avec les Entreprises (DRE), a pour mission de développer les liens entre les entreprises et ses laboratoires de recherche. Pour faciliter l’accès des professionnels désireux de travailler avec le CNRS, elle innove avec le service "Trouver un expert", dont tous les projets soumis se succèdent mais ne se ressemblent pas ! Les thématiques sont larges et le réseau, solide. Edith Wilmart, responsable du service, le reconnait en chœur avec son équipe, les solutions élucidées sont parfois étonnantes. Toujours passionnantes. Chaque demande est étudiée afin de bien définir la compétence à solliciter parmi les 1100 laboratoires du CNRS et de ses partenaires, partout en France. Ces échanges peuvent conclure à une prestation de service, à une consultance ou à une collaboration dont la durée se mesure aux objectifs convoités. Des connexions fructueuses au présent et pour l’avenir Interventions ponctuelles ou durables, les situations croisent les thématiques, voire induisent des collaborations pluridisciplinaires. D’une entreprise de literie de luxe à un brevet récent sur des polymères biosourcés, d’une entreprise agro-alimentaire à une spécialiste de l’explosion pour une production moins chère et moins polluante : les exemples attisent inspirations et respect. A des travaux classiques de prestations de services, d’analyses, de conseils, de formations, précèdent parfois des alliances a priori improbables. La preuve. Une industrie de cosmétique va ainsi collaborer avec une écologue anthropologue pour in fine concevoir une huile relaxante naturelle pour homme. Une autre a bénéficié de l'aide d'un expert en efficacité énergétique (éclairage, chauffage) pour transformer des conteneurs en espaces habitables. Gains de temps, de compétences, les plus-values proposées par le service Trouver un expert sont nombreuses et riches de sens. D’une part, parce que la recherche ouvre toujours plus largement ses portes au monde socio-économique, en participant à le qualifier durablement. D’autre part parce que le chemin est aisé pour y parvenir. Grâce à un simple formulaire à remplir sur trouverunexpert.cnrs.fr, les sciences les plus avancées se mettent à la portée de tous, pour un lendemain viable, éclairé et acteur de son environnement. ...
Pour son deuxième restaurant, le chef Anthony Lopez opte pour le port de Lavandou et crée Planches et Gamelles. Un nom savamment choisi qui résume bien l’ambiance et l’esprit qui anime le restaurant, car ici, on vient pour bien manger, sans chichi, en toute convivialité. Un décor authentique Le détail le plus frappant au sein du restaurant Planches et Gamelles porte sur son identité visuelle. En effet, il s’en dégage une parfaite dualité voire une symbiose entre les objets anciens et ceux plus modernes. La décoration est originale. Les vieux objets tels que les casseroles, les gamelles et les vieilles photos provençales ornent les murs. Les meubles quant à eux témoignent aussi de ce mélange entre l’ancien (présence d’éléments en cuir) et du contemporain (éclairage finement étudié, tons chauds et vifs…). Cet ensemble confère au restaurant un esprit chic, sobre et moderne. Le confort n’est pas en reste. Les amis ou collègues venus prendre l’apéro trouveront plaisir à s’installer dans le petit coin salon, particulièrement cosy. Au sein de cette adresse, le propriétaire Anthony Lopez veut valoriser l’esprit bistrot. Jusqu’à l’agencement des vins, tout illustre ce concept. Les bouteilles trônent fièrement au milieu des trésors chinés dans les brocantes et antiquaires. La bonne synergie entre la cuisine et la salle, la qualité de service de l’équipe qui se reflète par un bon accueil et l’ambiance chaleureuse font de Planches et Gamelles, un rendez-vous gourmet incontournable. Découvrir la cuisine La maison met à l’honneur les produits frais issus du terroir qui sont travaillés avec inventivité par le jeune maestro Clément Mathieu. Son savoir-faire se découvre dans les menus qu’il prépare avec soin pour émerveiller les papilles. Clément Mathieu et Anthony Lopez veulent faire découvrir les plats traditionnels provençaux. Ils offrent des assiettes généreuses, riches et préparées sur la base de l’intuition et de la créativité. Le restaurant possède trois menus qui évoluent selon les arrivages et la saisonnalité. En entrée, une délicieuse salade piémontaise préparée à la façon provençale. En plat de résistance, le mignon cochon, polenta crémeuse agrémenté de saucisse fumée et courgette. Ou, pour les amateurs de poisson, le petit farcis version marine, tomates et courgettes farcies d’une brandade : un vrai bonheur. Côté dessert, le classique mais incontournable brownie au chocolat noir, noisettes et crème anglaise au popcorn régale les papilles. Le restaurant offre également des spécialités à ne pas manquer comme la lentille du Puy mijotée dans un savoureux bouillon de bœuf agrémenté d’œuf poché et croûtons. Le Parmentier de cabillaud mérite également le détour. Gratiné au poêlon, ce plat offre une expérience culinaire unique....
L'art brut, expression artistique à la marge, a trouvé en Aloïse Corbaz une figure emblématique. Jean Dubuffet qualifie ces productions de "manifestation vraiment resplendissante, dans la peinture, de la pulsation proprement féminine". Son œuvre, marquée par des influences singulières et une vie tumultueuse, révèle une sensibilité unique et une créativité sans borne qui a marqué également l’auteur de l’amour fou, André Breton qui dans sa collection personnelle détenait quelques-uns de ses dessins. Également, La Cinémathèque française conserve un ensemble de quatre œuvres illustrées de six dessins d'Aloïse Corbaz, mais c’est au musée de la Collection de l’Art Brut à Lausanne qu’on retrouve l’essentiel de ses réalisations. L'art brut et ses origines Terme popularisé par le peintre français Jean Dubuffet que côtoyait Alain Bourbonnais, fondateur de La Fabuloserie, l’art brut désigne une production artistique autodidacte, spontanée et réalisée en dehors des circuits académiques. C'est un art brut, littéralement "brut" et "non contaminé", qui est souvent le fruit de personnes en marge de la société, comme des patients psychiatriques, des marginaux ou des enfants. L'art brut est caractérisé par sa liberté, son originalité et son authenticité. Longtemps marginalisé par le monde de l'art officiel, ce n'est que dans les années 1940 à 1970 que Jean Dubuffet et d'autres artistes ont commencé à reconnaître et à défendre la valeur de ces productions marginales. Aujourd'hui, l'art brut est reconnu comme un mouvement artistique à part entière et des œuvres d'artistes comme Aloïse Corbaz sont exposées et étudiées dans le monde entier. Aloïse ou une théâtralité amoureuse Gouvernante à Potsdam près de Berlin, Aloïse Corbaz tomba amoureuse de l'empereur Guillaume II et rêvait de devenir cantatrice. Contrainte de retourner en Suisse lors de la déclaration de guerre, elle est internée en 1918 à l'asile de Cery, puis à l'asile de la Rosière après avoir manifesté un sentiment d'extase religieux. En secret, elle commence à réaliser à l’âge de 55 ans une œuvre graphique unique en son genre. Son œuvre, d’une qualité remarquable, comporte plus d’un millier de dessins en noir et blanc au départ à la mine de plomb et encre puis, à partir de 1920, réalisés avec des crayons de couleur et des craies grasses offerts par ses médecins et quelques visiteurs. Elle s'appuie également sur le suc de pétales de fleurs écrasées et de pâte dentifrice. Initialement, elle utilise de petits morceaux de papier ou de carton récupérés comme supports d'expression, puis elle passe aux cahiers d'écolier et aux feuilles de papier d'emballage cousues ensemble pour obtenir de grands formats. Ses œuvres sont peuplées de personnages princiers et d'héroïnes historiques, leurs regards noyés de bleu évoquant Marie Stuart, la reine Élisabeth ou encore Cléopâtre. Son univers est le théâtre de saynètes amoureuses et passionnées où le couple envahit les espaces à l'endroit et au revers de la feuille. Aloïse à La Fabuloserie Contrairement à Jean Dubuffet dont la collection est centrée autour d’artistes issus d’un univers psychiatrique, Alain Bourbonnais n'avait pas l'habitude d'acquérir des œuvres de cette nature. Sa vision de l’art brut était moins restrictive et fait encore aujourd’hui débat. Toutefois, une œuvre, Marguerite de Bourgogne, un recto-verso non daté à la craie grasse que l’on retrouve aujourd’hui à La Fabuloserie. Son œuvre, unique dans la Collection hors-les-normes, fut acquise par Alain Bourbonnais en décembre 1972, suite à l'exposition inaugurale à l'Atelier Jacob avec les oeuvres d'Aloïse prêtées par Jean Dubuffet. ...
Situé dans l’aire d’appellation de Bordeaux et de Côtes-de-Bordeaux, le Château du Garde est né en 1925 sous l’impulsion d’Antonio Subra. L’agriculteur d’origine espagnole a pratiqué toutes sortes d’activités agraires sur son exploitation avant de se consacrer exclusivement à la vigne. Aujourd’hui, Jean-Benoît Subra a repris les rênes avec pour objectif de produire des crus de haute volée qui rendent hommage à leur appellation. Place à l’agrobiologie Les 35 hectares du Château du Garde bénéficient de toutes les conditions requises pour assurer le développement du merlot, du cabernet franc, du cabernet sauvignon, du sémillon et du sauvignon gris. Les sols argilo-limoneux présentant des traces de graves disposent des substances nutritives essentielles à la création de vins de terroir notamment grâce à un traitement qui se veut plus respectueux de l’environnement. Le Château du Garde certifié Haute Valeur Environnementale 3 a toujours tenu à cultiver ses terres selon une démarche de développement durable. Un grand vin de Bordeaux Proposant une vaste gamme de vins en rouge, en blanc et en clairet (vin rouge clair, historiquement inventé par les anglais), le domaine a sorti en 2015 une nouvelle cuvée qui fait sa fierté. Le « Château Rauzé Lafargue » est un vin solaire en AOP Côtes de Bordeaux, issu d’un assemblage de merlot, de cabernet franc et de cabernet sauvignon. Ce rouge à la robe rubis profonde et veloutée dévoile des arômes frais et fruités. En bouche, il éveille les palais avec sa belle structure et sa sucrosité avec une finale soyeuse et enrobée. ...
Le domaine possède 400 ans d’histoire au coeur de la Provence. En 1594, le roi Henri IV ordonne au Duc de Sully de planter les 15 majestueux platanes qui ombragent, encore de nos jours, le parc de la propriété. C’est en 1932 qu’Henri et Charlotte Fabre se prennent de passion pour le Château de l’Aumérade. Ils restructurent la propriété et obtiennent en 1955 le titre de Cru Classé. Henri Fabre développe une activité prospère qui lui permet de devenir l’un des premiers embouteilleurs de la région et l'un des fondateurs des côtes de Provence. Ils créent l’événement en 1956, avec le lancement de la célèbre « Marie-Christine », cuvée ambassadrice de charme des vins de l’Aumérade dans le monde. A partir de 1932, chaque génération de la famille Fabre a su transmettre sa passion de la vigne et son savoir-faire au service de l’excellence. Si la famille produit les 3 couleurs, la production de rosé représente plus de 90%. Les vins issus des cépages typiques de la Provence, (le grenache, cinsault, carignan, syrah et rolle pour le blanc) expriment avec élégance le caractère unique de ce terroir d’exception. La cuvée Marie-Christine Rosé mérite un intérêt particulier puisqu’elle est la cuvée emblématique de la propriété. Très aromatique, elle développe en bouche une intensité minérale ponctuée par des notes de fruits mûrs à chair blanche : une gourmandise ! Ce très beau rosé provençal vous est proposé dans un élégant flacon, imaginé par Charlotte Fabre, l’épouse du fondateur. Pour les blancs, c’est la cuvée Sully Blanc de Blancs qui retiendra notre attention. Ce vin est un grand blanc de Provence, élégant et complexe. Le Rolle, d’une grande qualité gustative s’exprime ici sur des arômes d’agrumes et de poire, traduisant une belle finesse de corps avec une remarquable persistance en bouche. Les rouges quant à eux, sont souples et fruités jeunes, ils évoluent en barriques sur des notes complexes épicées et vanillées développant de l’ampleur et de la puissance à travers des tanins soyeux et élégants. ...
Rendez-vous à Colmar, dans le charmant bar à vins La Vecchia Dogana, pour déguster les fameux nectars italiens autour d’une belle planchette de charcuterie. L’entreprise propose également la livraison et la création de cartes de vins pour des restaurants italiens. Mais sa plus grande fierté reste sa plateforme de vente en ligne qui regroupe aujourd’hui près de 300 références de vins et boissons italiennes (https://www.enoteca-divino.fr/). Un site où chacun trouve son plaisir Enoteca Divino collabore non seulement avec les grandes marques mais aussi avec des producteurs locaux. De cette manière, la boutique en ligne s’assure de répondre à tous les goûts et à tous les budgets. Les produits en question sont personnellement sélectionnés par Gianfranco Scalzitti, aujourd’hui à la tête de l’entreprise. « Je tiens à me déplacer pour rencontrer personnellement les producteurs et goûter leurs produits », confie-t-il. Pour les consommateurs, l’avantage de passer par ce service en ligne est qu’il optimise l’expérience d’achat. Enoteca Divino propose aux consommateurs d’acheter des produits frais, soigneusement conservés en cave jusqu’à expédition. Ainsi, les vins sont épargnés de tout risque d’altération dû à la lumière ou à l’écart de température. ...
Pouchkine Tours, la Russie et l'Asie centrale à l’honneur Pouchkine Tours sillonne depuis 18 ans d’immenses contrées lointaines et fait découvrir aux visiteurs tout le charme et la beauté de la Russie, des pays de l’est, en passant par les pays baltes et l’Asie centrale. « Un de nos atouts majeurs est d’avoir un bureau en Russie » communique Olga Trineeva, la responsable. Emprunter la mythique route de la soie, aller à la rencontre d’une famille nomade dans les steppes verdoyantes de Mongolie ou percer les secrets cachés de l’Arménie, Pouchkine Tours déploie un large éventail de circuits destinés à offrir une expérience unique à tous ses clients. Parmi ses offres incontournables, ce voyagiste propose de découvrir la Russie à travers une croisière fluviale ralliant deux villes emblématiques : Moscou et Saint-Pétersbourg. Durant 12 jours, les croisiéristes auront l’occasion d’explorer, au fil de l’eau, une Russie majestueuse qui se livre à eux sous sa plus belle facette. Pouchkine Tours suggère également des traversées en train, et pas n’importe lesquelles ! L’agence offre tout simplement la possibilité aux voyageurs de vivre la légende transsibérienne à l’occasion de la Grande Croisière Routière Atlantique Pacifique. Cette célèbre ligne reliant Moscou à Pékin (environ 8000 km) est considérée comme le « must » pour les amateurs de grands voyages. Une formidable aventure marquée par des paysages exceptionnels (les forêts de Sibérie, le lac Baïkal, le désert de Gobi, etc.) et de rencontres inoubliables attendent les visiteurs. Ce voyage en autocar Royal Class de Brest à Vladivostock représente au total 49 jours de voyage, 16 000 km, 8 fuseaux horaire, dont deux parcours à bord du Transsibérien et une escapade en Mongolie. Mais au cas où les pays baltes et l’Asie centrale ne séduiraient pas forcément les aventuriers, ils peuvent confier leur voyage à Nordiska. Nordiska, le spécialiste de la Scandinavie Opérant sur les terres nordiques depuis 1996, « Nordiska est une marque spécialiste du Groupe Salaün qui propose un certain nombre de circuits répartis sur l’ensemble des pays de la Scandinavie » rapporte Michel Salaün. Les « globe-trotters » trouvent leur bonheur parmi plus d’une quinzaine de circuits proposés. A commencer par la Norvège où les visiteurs profitent d’un circuit de 14 jours pour explorer les plus belles régions, les magnifiques Fjords de la côte Ouest ainsi que les fascinantes îles Lofoten. « Nous organisons depuis plus de 20 ans, des circuits au Cap Nord, un départ d’Oslo en Autocar Royal Class, la visite des Lofoten, la croisière à bord de l’Express Côtier et l’arrivée au Cap Nord pour admirer le soleil de minuit » explique en détail le Président. Nordiska vous emmène également à la découverte de la magie du grand Nord et les panoramas fabuleux de l’Islande, de Finlande et de Suède. Salaün Holidays est aussi présent en Amérique du Nord par l’intermédiaire de HUGH!, sa marque spécialiste des USA et du Canada. HUGH!, bienvenue en Amérique Forte de ses 25 années d’expérience, HUGH! élabore des circuits exceptionnels pour tous les amateurs de grands espaces. Parmi une trentaine de circuits disponibles, « De Montréal à New York » allie merveilleusement bien le charme de la côte-est américaine et le panorama canadien. Ce circuit comprend la visite de sites mondialement connus tels que les chutes du Niagara, une croisière sur le fleuve Saint-Laurent et une traversée en ferry avec vue sur la Statue de la Liberté. De son côté, « Le Grand Tour des USA d’Est en Ouest » offre une découverte complète des Etats-Unis d’Est en Ouest à la rencontre des villes mythiques comme Los Angeles, Las Vegas ou San Francisco. A travers sa formule sur-mesure, HUGH! donne la possibilité aux visiteurs de personnaliser leur voyage selon leurs attentes. Pour garantir les meilleures expériences, la marque mise sur la qualité de ses destinations mais également de ses prestations. Chaque nouveauté est préalablement &e...
Pour en savoir plus sur le domaine du Mas Llossanes, il faut prendre la direction du Roussillon. Historique du domaine du Mas Llossanes Créé en 2016 par un couple de trentenaires qui ont commencé leur carrière en Toscane, ce vignoble a été mis en place dans les années 40. À cette date, il est géré par la famille Bertrand. Après le départ en retraite du dernier membre de cette famille, Solenn et Dominique ont pris en main cette vigne exceptionnelle. Couple dans la vie et dans le travail, Dominique Génot possède un diplôme d’œnologue et d’agronome tandis que Solenn est sommelière de formation. De plus, ils ont choisi de travailler de façon respectueuse en privilégiant la culture biodynamique. Ce qui, d’après Solenn Génot, donne d’excellents résultats sur les vignes qui résistent mieux aux maladies et aux intempéries. Ce qui les a poussés à racheter cette vigne : aussi bien le terroir très qualitatif que la possibilité de créer des vins d’exception en apportant, à chaque étape de la production, leur propre empreinte. Sans oublier les magnifiques dolmens, en plein milieu de la vigne, vestiges d’un passé empreint de spiritualité (en catalan, Llossanes se traduit par "Lieu Sain" ou "Lieu Saint"). À noter : bien que le vignoble soit classé AOC, les gérants ont choisi de déclasser leurs vins en IGP afin de pouvoir utiliser librement le Chenanson et le Chasan, deux cépages atypiques, dans leur création et de pouvoir créer des vins mono-cépage. Au Dolmen et Dotrera Pour en apprendre plus sur le domaine, intéressons-nous aux cuvées Au Dolmen et Dotrera. Au Dolmen est un vin très accessible. Bien que la composition puisse évoluer en fonction des millésimes, en règle générale, il comporte une majorité de Carignan à laquelle on ajoute Syrah et Chenanson. Ce qui lui apporte des arômes de baies rouges avec une pointe de violette, un caractère épicé ainsi qu’une finale à la fois fraiche et surprenante. Le Dotrera, quant à lui, possède un profil nettement plus gastronomique. Proposant un assemblage de Carignan, Grenache, Syrah et Chenanson et élevé en barrique, il a besoin de quelques années pour s’ouvrir pleinement. Après l’avoir laissé murir pendant 4 ans, vous apprécierez d’autant plus sa complexité, ses notes de fruit des bois, de moka et de violette ainsi que son côté boisé. À savoir : Solenn Génot nous explique que la composition des cuvées peut varier d'une année à l'autre. En effet, selon les équilibres dégagés par chaque lot lors des dégustations sur cuve, Solenn et Dominique créeront les assemblages les plus prometteurs. ...
Il mise résolument sur la proximité en proposant des consultations de spécialités sur rendez-vous en cardiologie, dermatologie, gynéco obstétrique, néphrologie, nutrition, ORL, pneumologie, traumatologie, consultations avancées mises en place dans le cadre d’une étroite coopération développée avec le Centre Hospitalier de Douai Il propose également une consultation de Médecine Générale sans rendez-vous de 9 heures à 20 heures du lundi au samedi et de 10 heures à 20 heures le dimanche. « Nous avons des inquiétudes face à l'évolution de la démographie médicale libérale dans les années à venir », explique Brigitte Remmery, la directrice. Centre Hospitalier de Somain : offre gériatrique spécialisée, soins de suite et de réadaptation... Le Centre Hospitalier de Somain a développé ces dernières années une offre gériatrique spécialisée qui permet des admissions directes sans passage par les urgences. Les gériatres réalisent les évaluations et assurent la prise en charge des problématiques liées au vieillissement (Cette offre est complétée par une unité de soins de longue durée de 30 lits). Une offre concernant les affections respiratoires en partenariat avec le Centre Hospitalier de Douai permettant un accueil en soins de suite et réadaptation avec aussi possibilité d’hospitalisation de jour en réhabilitation respiratoire et hospitalisation de nuit en polysomnographie. Une offre en addictologie proposant une prise en charge en hospitalisation complète et une prise en charge en hospitalisation de jour. Une offre psychiatrique avec une unité d’hospitalisation temps plein, un hôpital de jour, des appartements thérapeutiques et 3 centres de consultation. Le Centre Hospitalier de Somain s’est également engagé dans le développement de son offre médico-sociale avec 100 places de SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) et un EHPAD. Il s’engage aujourd’hui dans la construction d'un EHPAD de 84 lits, l'établissement comportera une unité de vie pour les patients atteints d'Alzheimer, un pôle d'activité de soins adaptés (PASA), une unité d’hébergement renforcé (UHR) ainsi qu'un accueil de jour de six places. L'ouverture est prévue en décembre 2018. ...
C’est sur ces terres de craie que s’épanouissent les arômes subtils de raisins blancs mûrissant lentement sous un ensoleillement adapté. Le domaine de 6,4 hectares est établi sur un noble terroir, et les propriétaires aussi sont détenteurs des traditions champenoises. Deux raisons expliquant la qualité des champagnes de la maison. Un travail minutieux, synonyme d’excellence Le travail du terroir se fait dans les règles de l’art au Champagne Moineaux. La cueillette manuelle se fait avec précision, et l’étape de vinification aussi. L’emploi d’outils de pointe, notamment des cuves en inox équipées de thermorégulation, améliorant la qualité du vin. Thibault Soyer, propriétaire du domaine, mise sur la qualité. « Nous ne millésimons nos cuvées qu’en cas d’excellentes années », évoque-t-il. D’ailleurs, ses millésimes sont issus des meilleurs crus. Ces champagnes d’excellence se conservent au moins cinq ans, pour faire éclore tous leurs arômes délicats. Récoltant-manipulant, Thibault Soyer prend également en main le marketing et la commercialisation de ses produits. Il a réussi à percer des marchés à l’étranger, au Danemark, en Suède, en Grande-Bretagne et en Espagne, ce qui fera grimper sa production à près de 50 000 bouteilles par an. Les grands crus, objets de convoitise lors des visites œnotouristiques Les champagnes Moineaux sont classés Blanc de Blancs Grand Cru. Élaborés uniquement avec du chardonnay, ils font l’objet de curiosité lors des visites œnotouristiques, durant lesquelles un parcours guidé, allant du terroir au cellier, est proposé. L’étape de dégustation est incontournable lors de la visite, où les perles rares se dévoilent aux visiteurs de la cave. Parmi elles, la cuvée Brut millésime représente à merveille le terroir. C’est aussi le fer de lance de la maison. La cuvée Prestige est également éloquente. C’est un champagne d’exception issu d’une parcelle vieille de 50 ans. Sa finesse et son élégance provoquent de belles sensations de fraîcheur. ...
Avec 280 jours de soleil par an, autant dire qu’il fait presque toujours beau sur la plage de Port-La Nouvelle, au pied du phare, qui nous renvoie à l’époque des voiliers mythiques et des marins d’exception. Et quelle plage ! La station du littoral audois, animée tous les jours en saison (marchés, concerts, fêtes, etc.), possède 10 km de sable fin, ce qui permet de profiter d’un panel d’activités : beach-volley, beach soccer, stand-up paddle, planche à voile, etc. Sans oublier, le dimanche matin, les démonstrations de pêche à la traîne. Le tout dans un environnement irréprochable : les eaux de baignade sont estampillées « Pavillon bleu ». Port-La nouvelle : une ville nature entre mer, flore et garrigue... La ville de Port-La nouvelle, pionnière dans la démarche de gestion de la qualité des eaux de baignade, a été une des premières en France à obtenir le label "Démarche Qualité Eaux de Baignade". Port-La Nouvelle, ce n’est pas que du farniente. La station possède aussi une Réserve Naturelle Régionale, celle de Sainte-Lucie. Cette île de 250 hectares permet d’observer une riche flore entre garrigues et boisements de pins d’Alep et une faune diversifiée (cigales, chevreuils, chauves-souris, oiseaux rares comme la sterne naine ou le gravelot à collier interrompu). Ne manquez pas une balade du côté du canal de la Robine. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, cet ouvrage, mis en service par Vauban, rallie l’Aude à la Méditerranée en passant par Narbonne. Il offre aujourd’hui, à pied ou à VTT, 32 km de promenades exceptionnelles. ...
Verdun, 21 février 1916. Le soleil se lève à peine que l’armée allemande déchaîne des tirs d’obus sur les lignes françaises. Cet assaut marque le début de 300 jours et de 300 nuits de combats terribles, sans discontinuité, qui sera l’affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre. La Bataille de Verdun emporte avec elle pas moins de 300 000 êtres chers. Depuis 1996, l’événement-spectacle Des flammes…à la lumière évoque cet épisode tragique de l’histoire avec émotions intenses, à travers un gigantesque spectacle de son et lumière à 360°. De la guerre… à la paix Ce projet ambitieux et sans pareil en Europe a été relevé haut la main par l’association Connaissance de la Meuse, fondée et présidée par Jean-Luc Demandre, qui n’est autre que le metteur en scène et coscénariste de l’événement. « Notre idée de départ était de rendre hommage à tous les combattants en revivifiant l’histoire dans la mémoire collective », explique-t-il. En recueillant les documents d’archives, les traces écrites, les divers ouvrages et les témoignages des anciens combattants, il décide d’approcher le sujet par un regard croisé à la fois sur les soldats au champ de bataille que sur les civils. D’un côté, le scénario se rapproche de l’expérience pénible que devaient vivre les hommes, les femmes et les familles déchirés par la guerre et obligés d’abandonner leur village dans les larmes. Le spectacle veut s’incruster dans le quotidien de ces gens lambda qui se retrouvent du jour au lendemain au milieu d’une guerre sans merci. Quelques kilomètres plus loin, les soldats des deux camps ennemis s’affrontent sans relâche, se blessent et se redressent, tombent et se relèvent en essayant de survivre dans le froid, dans la nuit, dans la boue, entourés de rats et des poux... Au cœur de ces moments ténébreux, l’histoire met en lumière le récit de deux jeunes soldats français et allemands qui vont croiser le chemin d’un Belge devenu volontaire pour soigner les blessés de guerre. Émotion, sacrifice, amitié, dévouement s’entremêlent dans leur histoire. Vers la fin du spectacle, « à l’évocation de l’armistice, nous avons deux soldats qui se donnent une poignée de main : Verdun est un haut lieu de la souffrance mais aussi un haut lieu de l’espoir. L’espoir que non seulement la paix est possible, mais que les ennemis d’hier peuvent vivre en amitié et en harmonie aujourd’hui », nous souffle Jean-Luc, une pointe d’émotion dans la voix. Un spectacle vivant Cet événement-spectacle de la guerre 14-18 représente la plus grande performance jamais réalisée en France. Il se déroule sur une scène de deux hectares à ciel ouvert avec une tribune de 2 500 places numérotées. Un panorama impressionnant éclairé sous le feu de 1 000 projecteurs et souligné par des jeux de lumière et des effets spéciaux exceptionnels pour une expérience mémorable. « Nous utilisons des techniques du théâtre et du cinéma pour réaliser le spectacle en s’appuyant sur un parc de matériel à la pointe, sans pour autant effacer l’humain qui est au cœur de la performance », souligne notre interlocuteur. Pour l’été 2018, marqué par le centenaire de la Grande Guerre, de nouvelles scènes s’ajouteront à l’événement, notamment la première bataille aérienne de l’histoire, une fête foraine dans une ville d’arrière-front et des confessions poignantes entre l’arrière et le front. En apothéose, des éléments de décor surgissent de part et d’autre au rythme du spectacle, créant ainsi des émotions et des surprises sans fin. Par ailleurs, près de 900 costumes sont confectionnés sur mesure pour les 250 acteurs français qui feront vivre l’histoire. Derrière, le spectacle Des flammes… à la lumière mobilise pas moins de 450 bénévoles passionnés, petits et grands. Ils prennent part à la scénographie, la logistique, les préparatifs tec...
C’est sur le terroir de la Côte des Bar que les cuvées Cordeuil puisent leur typicité et leur mosaïque aromatique. Au cœur de la Champagne-Ardenne, dans le département de l’Aube, le vignoble de quatre hectares est ancré sur une terre propice à la viticulture. Salima et Alain y cultivent essentiellement 2/3 de pinot noir et 1/3 de chardonnay selon les principes de la viticulture biologique depuis 2012 et ont reçu la certification en 2015. La marque s’est engagée de façon officielle avec l’organisme ECOCERT afin d’offrir « une visibilité claire et indéniable au consommateur désireux d'un champagne sans intrants chimiques, sans pesticides », fait savoir Salima. Rigoureux dans la viticulture, ce couple de récoltants-manipulants l’est aussi dans la vinification. A la cave, les vins sont vieillis plusieurs années de façon à favoriser la meilleure expression de leur caractère. « Après tout, en Champagne, c’est au vigneron de faire vieillir son vin et non au consommateur » déclare notre interlocutrice. Ainsi, les vins issus de la gamme de 2011 n’ont été mis en vente qu’à partir de 2016. Une gamme qui s’étend d’année en année De ces procédés particulièrement stricts naissent les quatre cuvées de qualité qui ont « de la bouteille (de l’âge) ». Depuis 2014, la maison a produit une cuvée mono parcellaire appelée Les Charmottes, selon une démarche lente et attentive afin d’atteindre singularité et authenticité. Salima nous confie qu’ils sont également en train de travailler un mono parcellaire Blanc de Blancs qui constituera leur sixième cuvée. ...
Les 3 Épiciers entend rendre hommage au savoir-faire des artisans, des producteurs et des fermiers de France. « Nous avons voulu représenter les petits artisans qui viennent des quatre coins de la France afin de les regrouper sous notre marque d’épicerie fine », déclare Jean-Marc Annaloro, l'un des fondateurs de la marque. La boutique « Les 3 Épiciers », sise à Lourmarin, propose donc une large gamme de produits sélectionnés suivant une charte-qualité exigeante élaborée par les fondateurs eux-mêmes. Objectif : proposer des produits authentiques, 100 % français. Allant des spiritueux aux épices, en passant par la confiserie, « ici, tout est exclusivement fait à la main par un producteur français », continue notre interlocuteur. De quoi satisfaire les épicuriens en quête de saveurs authentiques, gourmandes et célébrant toutes les bonnes choses que la gastronomie française a à offrir. « Retrouver le goût des bons produits » C’est en ces termes que Jean-Marc Annaloro définit la motivation qui l’a poussé, avec ses associés, à créer cette marque placée sous le signe de l’authenticité. Dans cette optique, la charte-qualité très stricte qui guide la sélection repose sur des critères exigeants. « Nous avons nous-mêmes sélectionné le meilleur de chaque produit en allant à la rencontre des artisans, des producteurs et des fermiers dans leur propre domaine. Nous avons alors découvert des histoires, des savoir-faire ainsi que des méthodes de fabrication qui répondent aux exigences de notre charte », reprend notre interlocuteur. En conformité avec cette charte-qualité, les ingrédients sont rigoureusement contrôlés afin de proposer uniquement des mets, des condiments et des spiritueux sains, fidèles à leurs origines. Dans cette logique, « nous sélectionnons uniquement des produits français de haute qualité, faits à la main et ne contenant ni colorants, ni arômes artificiels, ni conservateurs », rajoute-t-il. C’est ce noble engagement envers la qualité qui fait ainsi la particularité des chocolats, des liqueurs, des épices, des confiseries, des biscuits et des spiritueux commercialisés par l’enseigne « Les 3 Épiciers ». À chaque produit son histoire Les méthodes de fabrication de certains artisans et producteurs ont été transmises de génération en génération et constituent un patrimoine gastronomique à valoriser. C’est, par exemple, le cas des calissons élaborés par un maître confiseur aixois. Le calisson est fabriqué à partir de fruits confits (citron, melon et orange) et d'amandes. C'est une douceur typique d'Aix-en-Provence. L’épicerie propose, entre autres, du miel de garrigue et du miel de lavande, récoltés et conditionnés à la main dans le village de La Roque-d'Anthéron. Des sirops bio garantis sans arômes artificiels ni colorants avec des recettes originales telles que le sirop méditerranée à base d'anis vert, de menthe poivrée et de verveine, font également partie des produits phares de l’enseigne. Ceux-ci incluent, en outre, une gamme de crèmes de fruits et de liqueurs faites à base de plantes et de fruits directement récoltés et distillés de manière artisanale dans les Alpes du Sud. Dans cette catégorie, la liqueur de thym sauvage de Provence accroche de nombreux adeptes. Découvrez, par ailleurs, une cave composée des meilleurs spiritueux de France. Le blanc du domaine Moreau-Naudet, cuvée Valmur 2014 (appellation chablis grand cru) ainsi que le rosé du Château d'Esclans, cuvée Garrus 2015 (appellation côtes-de-provence), élu meilleur rosé du monde. Whisky breton, caviar, produits truffés et champagne haut de gamme viennent s’ajouter à ce répertoire pointu, 100 % français. ...
Savez-vous que près de 40 % de la consommation électrique mondiale est due au fonctionnement des moteurs électriques dans l’industrie ? Depuis sa création, en 1993, le Laboratoire Systèmes Électrotechniques et Environnement (LSEE), situé au sein de la Faculté des Sciences Appliquées de l’Université d’Artois, à Béthune, est devenu spécialiste de l’amélioration de l’efficacité énergétique des machines électriques. « Les solutions développées mettent en œuvre des matériaux nouveaux ou des structures originales, tout en prenant en compte cycles de fonctionnement et contraintes industrielles », explique Jean-Philippe Lecointe, professeur en génie électrique et directeur du LSEE. Les chercheurs du laboratoire ont développé des compétences très pointues comme, par exemple, l’utilisation des champs magnétiques externes que rayonnent les machines pour diagnostiquer leur état de santé ou analyser leurs performances énergétiques. « L’écoconception vient en superposition de ces travaux, avec l’utilisation de matériaux moins polluants ou de procédés de fabrication écoresponsables ou plus écologiques », poursuit le directeur. Le LSEE s’est d’ailleurs distingué en concevant, en partenariat avec EDF et l’ADEME, un moteur à faible impact environnemental : un « moteur vert », avec rendement amélioré, procédés de fabrication et matériaux respectueux de la planète, analyse du cycle de vie, etc. Une expertise de plus de 20 ans Cette réalisation résume bien l’ambition des recherches du LSEE. Le laboratoire va même plus loin en essayant de limiter les bruits et vibrations des machines. Ces investigations, menées depuis plus de 20 ans au laboratoire, reposent sur une modélisation analytique des machines électriques. Elles permettant de créer un lien direct entre les grandeurs électriques et les grandeurs acoustiques. Outre des améliorations notables concernant le confort acoustique au voisinage des grandes machines électriques, ces travaux ont également permis de mettre au point des méthodes de diagnostic très innovantes. « L’expertise du LSEE se manifeste également dans le domaine des systèmes d’isolation électrique. Les isolants constituent un facteur essentiel de la durée de vie des machines électriques et l’anticipation de leur vieillissement permet de réduire notablement les coûts de maintenance et d’améliorer la sûreté de fonctionnement des équipements », détaille Jean-Philippe Lecointe. Le LSEE développe donc des solutions innovantes pour évaluer ou accroître la durée de vie de l’isolant des fils utilisés pour bobiner les actionneurs électriques, comme un diagnostic non invasif on line des équipements, une réduction des contraintes par agencement fin des conducteurs dans leurs encoches, une étude des problèmes d’isolation liés aux hautes températures. Que ce soit en préconisant des solutions de bobinage innovantes ou en utilisant des matériaux tels que les céramiques pour assurer le fonctionnement à températures élevées, le LSEE est au cœur des préoccupations de l’isolation des machines. Depuis plus de 20 ans, les chercheurs du LSEE analysent et conçoivent des machines électriques pour accroître leur efficacité énergétique, réduire leur émission acoustique ou les rendre plus fiables. ...
Filières de Santé Maladies Rares (FSMR), Centres de Compétences Maladies Rares (CCMR), Centres de Référence Maladies Rares (CRMR), focus sur les structures opérantes mises en place en France pour combattre les maladies rares. Quelques mots sur les maladies rares Une maladie rare peut être identifiée à travers le nombre de personnes affectées. En effet, si l’on se fie au seuil fixé en Europe, pour être classée « rare », la maladie ne doit impliquer qu’un individu sur 2000 par rapport à l’ensemble de la population. Jusqu’à présent, 8000 maladies ont été découvertes par les spécialistes de la santé. Une des spécificités des maladies rares réside dans le fait que la plupart d’entre elles n’ont pas de traitement curatif. Les Centres de Référence Maladies Rares (CRMR) Les CRMR sont organisés autour d’une équipe pluridisciplinaire et spécialisée dans les maladies rares. Pour pouvoir apporter des avancées significatives, cette équipe doit disposer d’une expertise éprouvée en matière de formation, de recherche et de soins. L’objectif principal de ces centres est avant tout d’assurer l’équité par rapport à la prise en charge, le diagnostic et le traitement. Les CRMR ont 5 missions qui leur sont assignées. La première concerne la coordination dans laquelle chaque centre identifie, supervise et anime sa filière de soins. Le CRMR est également amené à stimuler et coordonner les structures qu’il rassemble. La seconde mission relève de l’expertise. Elle consiste à organiser des réunions collégiales entre médecins de différentes spécialités appelées RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire), réaliser et émettre des recommandations et des PNDS (Protocoles Nationaux de Diagnostic et de Soins), instaurer une démarche qualité et assurer régulièrement le recueil épidémiologique. Ensuite, la troisième mission est une mission de recours. Compte tenu du nombre restreint d’experts et de la rareté de certaines maladies, le CRMR intervient au-delà de son bassin de santé et garantit une prise en charge médicale multidisciplinaire, diagnostique et de suivi. Le CRMR mène également des missions de recherche. Dans cette optique, ils encouragent et apportent leurs contributions au développement de la recherche qu’elle soit organisationnelle, clinique ou de transfert. La quatrième mission concerne la formation et l’enseignement. Dans le cadre des maladies rares, le CRMR apporte aussi sa contribution en participant à des enseignements universitaires. Les CRMR revêtent deux formes : mono-sites ou multi sites. S’ils sont mono-sites, on peut parler dans ce cas de « site coordonnateur ». Pour les multi-sites, ces derniers intègrent à la fois un « site coordonnateur » avec de nombreux « sites constitutifs ». Les CRMR bénéficient d’un label pour une durée de 5 ans. Durant cette période, ils sont sous la supervision d’un coordonnateur. ...
Créé en 1986, l’Institut supérieur des arts appliqués (LISAA) est une école d’enseignement supérieur privé, reconnue par le ministère de la Culture et de la Communication. LISAA forme notamment des créateurs dans le domaine du design graphique, de l’architecture d’intérieur et du design, de la mode, de l’animation et des jeux vidéos. Elle propose des formations préparatoires en arts appliqués mais également des formations au niveau Bachelor et Mastère. Afin d’assurer un encadrement de qualité, toutes ces formations sont prodiguées par des professionnels en activité : artistes, architectes d’intérieur, designers… Une pédagogie adaptée aux besoins du marché de l'emploi LISAA privilégie un enseignement par projet, en partenariat avec des organisations publiques et privées. Ce travail en équipe permet aux étudiants de développer leurs compétences professionnelles et d'être opérationnels rapidement une fois sur le marché de l'emploi. Les écoles travaillent avec Carrefour, L'Oréal, Adagio, Orange, Made.com, Canal+, Sosh, Uniqlo, Givaudan, le festival d'animation de l'AFCA, WWF, Science & vie, le Théâtre du Rond-Point, le théâtre National de Strasbourg, le Petit Palais, le festival We Love Green... Pour compléter cette approche professionnelle, certaines formations sont proposées en alternance. Un réseau de plus de 5000 diplômés À travers l'excellence de ses formations et de ses résultats, l'école, qui accueille 3500 étudiants, fait aujourd'hui partie des écoles qui comptent sur la scène de l'enseignement des arts appliqués en France. Un classement dévoilé par le journal Le Monde (1er décembre 2017) la place parmi les 7 écoles d'arts appliqués privées les plus prestigieuses. LISAA est aussi la seule école à figurer dans le top 10 de tous les classements arts appliqués de l'Étudiant en 2018. Rien de surprenant lorsqu'on sait que de nombreux diplômés affichent de très beaux parcours professionnels comme René Richard, directeur artistique de Guy Laroche ou Xiang Fang Ye, co-fondateur de la marque Wasted mais bien d'autres encore : chef de produit maille chez Balenciaga, Architecture Project Manager chez Chaumet, webdesigner chez Publicis, Matte Painter chez Rodeo FX, 3D Generalist chez BUF company... ou encore des créateurs d'entreprise. Des implantations en France et à l'international LISAA est présente dans 6 grandes villes françaises : Paris, Rennes, Strasbourg, Nantes, Bordeaux et Toulouse, qui a rejoint le réseau en septembre 2018. L'école est aussi implantée à l'international puisqu'elle dispose, depuis 2010 d'un campus en Inde (Bangalore) depuis 2016, un campus en Chine, dans la ville de Suzhou. ...
Après plus de 60 ans d’existence, la coopérative de La Cave d’Irouleguy rassemble désormais 39 adhérents en AOC et 16 salariés permanents qui gèrent de la vinification à la commercialisation du vin. L’appellation est contrôlée et les vins Irouléguy sont reconnus AOC depuis 1970. Pour l’histoire, la première trace de vigne dans ces montagnes remonte au Moyen-âge. Irouléguy est un petit village basque situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Riche de son identité, cette coopérative a à cœur de transmettre au plus grand nombre son savoir-faire et sa culture basque. C’est dans cette volonté que l’ensemble de leurs cuvées portent un nom basque. Irouleguy est un vignoble de montagne et c’est sa particularité. Ce sont des vignes en terrasses qui se situent entre 200 et 400 mètres d’altitude. Dans les montagnes, le vent du Sud appelé Haize Hegoa, caractéristique unique de ce terroir, contribue très favorablement à la maturité optimale des raisins. Concernant son fonctionnement, une éthique de qualité et de solidarité animent les vignerons et les collaborateurs. En effet, la coopérative fonctionne en démocratie participative basée sur un système de commissions. Coopérateurs et salariés échangent et débattent au sein de commissions sur les différents aspects de la Cave. Les vignerons fournissent à la coopérative leurs raisins pour que cette dernière le vinifie et le commercialise. Cet esprit coopératif est une des particularités qui fait la fierté des vignerons de La Cave d’Irouleguy. Des valeurs qui ont fait ses preuves et ont garanti le succès attribué à cette cave. Au cœur des vendanges d’un vignoble atypique La période de vendanges débute généralement entre fin septembre et début octobre en fonction des années et durent environ un mois. Dû à la typicité du vignoble, l'ensemble des vendanges ne peut être fait qu'à la main. C’est aujourd’hui une caractéristique charte de l’appellation. L’engagement des viticulteurs est incarné au quotidien à travers le suivi d'un cahier des charges plus restrictif que celui de l’appellation, notamment en termes de rendement. Quelques jours avant le début de la récolte, les adhérents dégustent des échantillons de baies de raisins, parcelle par parcelle. Ils jugent ainsi de la qualité de chacune et déterminent quels raisins seront destinés à quelles cuvées. Avec une multitude de petites parcelles, c’est un véritable engagement en faveur de la qualité. Durant les vendanges, toute une équipe vient en soutien dans les vignes et au chai tout au long de la vinification. Vient ensuite l’élevage, réalisé en barriques pour une partie des vins rouges et blancs et en cuves inox pour le reste des vins. Au niveau de l’élevage des vins, deux personnes sont dédiées à l’année à ce travail. En ce qui concerne l’assemblage, on retrouve trois cépages rouges : Tannat, Cabernet franc et Cabernet Sauvignon. Les vins rouges à base de Tannat, ont une belle structure tannique équilibrée avec des notes de fruits rouges. Les vins blancs sont à base de : Gros manseng, Petit manseng et Petit courbu. Ils sont dotés d’une fraicheur aromatique caractéristique. Soucieux du respect de leur terroir, nombre de vignerons se sont engagés dans l’Agriculture Biologique. Aujourd’hui 50 hectares de vignes sont déjà en Agriculture Biologique et quelques dizaines de plus sont en cours de certification. Les produits phares de la Cave d’Irouleguy Parmi les 13 vins de la gamme, Xuri qui signifie « blanc » en français, est à découvrir. Ce vin blanc est issu des meilleurs raisins récoltés chaque année. Elevée sur lies, cette cuvée possède une belle complexité avec une attaque ample et grasse. Ses notes de fruits exotiques équilibrées avec l’acidité et la puissance aromatique en font un véritable vin de gastronomie. Produit emblématique de la Cave, Mignaberry rouge est une des plus anciennes cuvées qui représente parfaitement le style de l’appellation. C’est un vin bien structuré, qui présente en bouche des tannins so...