Soucieux du futur de notre planète, Thomas Demerens et Vincent Boissard fondent, en septembre 2015, AURA (Agriculture Urbaine Responsable pour l’Avenir) dont le métier est d’installer des écosystèmes comestibles au sein des entreprises. Et d’amener la nature, le bien-être ainsi que le lien social dans les lieux de travail. L’aquaponie, une technique bimillénaire, retrouve son aura Pour réussir sa mission, AURA utilise l’aquaponie, une pratique développée par les Aztèques, il y a plus de 2000 ans. Comme son nom l’indique, cette technique allie l’aquaculture (élevage de poissons ou autres organismes aquatiques) et l’hydroponie (culture des plantes par de l'eau enrichie en matières minérales). Dans cet écosystème, les plantes absorbent les nutriments produits par les poissons et purifient l’eau. L’aquaponie présente plusieurs avantages, comme l’explique Thomas Demerens : « On économise beaucoup d’eau (environ 90% par rapport à un mode de culture classique en pleine terre) car elle circule en circuit fermé et est entièrement recyclée. En outre, elle permet la production de poissons comestibles et de végétaux bio durant toute l’année et s’adapte totalement aux limites et aux défauts de l’espace urbain, comme la pollution par exemple. Des produits parfaitement intégrés et un service complet et adapté Aura propose des produits alliant productivité, design et santé du vivant. En effet, ces écosystèmes comestibles prennent la forme de potagers aquatiques d’intérieur. Ils sont autonomes et silencieux. Leur design sobre et élégant leur permet de s’intégrer facilement à l’espace de travail. L’installation est simple, rapide, et entièrement prise en charge par l’équipe d’AURA. Cette dernière passe d’ailleurs deux fois par mois pour s’occuper des plantes et des poissons. Enfin, AURA créée également des temps d’échanges et de sensibilisation auprès des salariés des entreprises, comme la team building, ces ateliers servant à faire découvrir l’aquaponie et apprendre à en faire chez soi. ...
Avec l’arrivée des réseaux sociaux de proximité, on avance à grands pas vers l’idéal de smart city ou de la ville connectée. La révolution s’opère progressivement à l’échelle de notre immeuble ou de notre quartier, en interagissant intelligemment avec nos voisins. La plate-forme ma-residence.fr est le leader français qui a introduit ce concept dès 2007. Et aujourd’hui, elle pousse encore plus loin sa vision, en offrant les moyens de favoriser la cohésion sociale et d’entreprendre des actions solidaires à travers son site web et son application. Remettre l’humain au cœur des interactions L’inscription s’effectue directement et gratuitement sur le site ou en téléchargeant l’application sur un smartphone. Les utilisateurs sont des habitants, des associations ou des commerçants qui souhaitent partager des informations locales, se rendre service, faire connaissance ou se rencontrer autour de centres d’intérêt communs. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, ce réseau social permet de faciliter l’entraide entre voisins et les échanges au sein de son immeuble, de son quartier ou de sa ville. Que ce soit pour un coup de main pour du bricolage, du baby-sitting, un emprunt de livre ou de matériel, ou une offre de covoiturage, les membres peuvent librement publier sur le site ou utiliser le service de messagerie privée. Il est aussi possible de proposer des évènements et bons plans dans le quartier, d'échanger autour de centres d’intérêt, d'organiser ou de participer à des actions civiques (nettoyage du parc du quartier, collecte de vêtements ou de nourriture pour les plus démunis, etc…). Par ailleurs, ma-residence.fr propose aussi un écran dynamique, le Hall’Numeric, à installer dans les halls d’immeuble ou les lieux publiques où s’affichent les dernières actualiés locales et échanges dans l’immeuble ou le quartier. Bref, ma-residence.fr doit sa réussite à une collaboration participative de ses utilisateurs pour créer une nouvelle forme de bon voisinage et de vivre-ensemble. Solidar’IT pour soutenir les personnes âgées isolées Ce réseau social de proximité veut inciter les voisins à créer de la solidarité dans leur communauté. Agréée Service numérique et citoyen, elle s’intéresse plus particulièrement aux personnes âgées, et a lancé le projet Solidar’IT avec un pilote, en partenariat avec la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, mis en place dès 2015 dans une dizaine de villes d’Ile-de-France. Grâce à Solidar’IT, le Centre Communal d’Action Sociale d’une ville peut piloter la solidarité sur le territoire en mobilisant des voisins volontaires pour venir en aide à des seniors isolés dans leur quartier ou de leur immeuble et faciliter leur quotidien (changer une ampoule, faire quelques courses, accompagner pour une balade, discuter autour d’un café, etc.). Suite à ce pilote, ce sont près de 15 % des utilisateurs qui se sont montrés intéressés pour venir en aide aux seniors de leur ville qui vivent souvent seuls et ont besoin de petits coups de main. Grâce à cet outil, ma-residence.fr accompagne pas à pas les collectivités désireuses de répondre aux enjeux d’isolement et de fracture numérique en permettant à chacun d’entre nous de faire preuve de solidarité au quotidien. ...
Qu’il s’agisse de vacances en famille ou de séjour en amoureux, l’AKOYA HÔTEL & SPA garantit à ses hôtes des moments inoubliables grâce, entre autres, à ses installations dédiées au bien-être et à la détente. L’Orchidée Spa, un espace unique Avec ses 600 m2, le spa dont dispose l’établissement est tout simplement unique. Ici, le luxe s’affiche sans complexe. L’Orchidée Spa bénéficie d’un design à la fois épuré et contemporain. Il dispose de sept cabines de soins incluant quatre solos, deux duos et une douche à affusion. S’ils le désirent, les résidents de l’hôtel peuvent se procurer toute une gamme de soins et de produits cosmétiques via l’espace boutique du spa. Des soins adaptés à de multiples attentes L’Orchidée Spa propose de nombreux soins destinés exclusivement à rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit. À l’instar du modelage ayurvédique qui puise ses origines dans la médecine traditionnelle de l’Inde. Ce soin permet une bonne répartition de l’énergie à l’intérieur du corps. Il est aussi apprécié pour ses vertus préventives. Afin d’assurer une totale relaxation du corps, rien de plus indiqué que les bains à remous. Dans une petite piscine chauffée à plus de 33°, les muscles sont massés en douceur par des jets d’eau et des bulles. Idéal pour les personnes sujettes à des problèmes de sommeil ou pour soulager une arthrose. Ensuite, le massage sous affusion combine en un seul soin les bienfaits de l’hydromassage et du modelage. Pour ceux qui souhaitent se débarrasser des toxines présentes à l’intérieur de leur organisme, le « pravanatam » est le soin le plus adapté. Il consiste à drainer les toxines par l’utilisation d’huiles chaudes. Quant à ceux qui veulent apaiser leur esprit, l’établissement leur recommande « le shirodhara » : un soin permettant d’améliorer les fonctions cognitives tout en procurant à la personne un état d’esprit calme et équilibré. Pour adopter complètement la zen attitude, le shirodhara peut être complété par « l’abhyanga » qui repose sur un modelage à l'huile chaude instaurant une grande sérénité. A part les grands classiques tels que bains à remous, hammam ou sauna qui débarrassent le corps de ses toxines, ainsi que les les cabines de soin, l’Orchidée Spa propose également le fitness center pour celles qui veulent brûler des calories. Omniprésente sur l’hôtel, l’eau apparait aussi sous forme de piscine, chauffée ou à débordement pour la grande joie des petits et des grands. Des offres bien-être pour davantage de plaisirs Afin de satisfaire ses clients et leur permettre de profiter pleinement de nombreuses expériences sensorielles, l’établissement a prévu diverses formules alliant détente et gastronomie pour faire durer le plaisir. La formule « Perle du Bien-Etre » offre 50 min de massage Création, 30 min d’accès aux jacuzzi, hammam & sauna, un accès à la piscine et un déjeuner au restaurant LE DÔME avec entrée, plat, dessert selon la suggestion du chef. Alors que la formule « Escale Zen » par exemple, donne aux visiteurs 30 min de massage Création, 20 min d’accès aux jacuzzi, hammam & sauna, un accès à la piscine et un déjeuner au restaurant LE DÔME avec entrée, plat ou plat, dessert selon la suggestion du chef. La maison offre également la possibilité d’enterrer sa vie de célibataire en famille ou entre amis, à raison de 6 personnes minimum. Cette formule varie de 49 à 89 euros selon les offres qu’elle comprend. La formule « Lune de miel » est réservée aux couples souhaitant passer des moments de complicité en amoureux. Cette formule offre un véritable voyage sensoriel. Et mis à part l’accès aux Jacuzzi, Hammam & Sauna, à la piscine et au massage Création en Duo, une coupe de champagne ou cocktail de fruits frais dans un bain aromatisé et parsemé de fle...
Que ce soit au niveau personnel ou professionnel, tout individu est inscrit et évolue dans des systèmes. « Je suis intimement convaincue que lorsqu’une personne n’est pas à sa place et qu’elle est mal à l’aise l’impact se ressent sur le système dans lequel elle évolue », explique Caroline Scherlen. Il est donc primordial que chaque individu puisse prendre sa vraie place, afin de s’épanouir et d’être productif. Une coach expérimentée Membre de l’EMCC France, Caroline Scherlen dispose de 20 d’expérience dans l’exploration production au sein d’une grande entreprise pétrolière. Au cours de sa carrière, elle a occupé de nombreux postes dans différents domaines comme la recherche et le développement, le management hiérarchique ou transverse dans un contexte multiculturel ou encore des postes opérationnels. Aujourd’hui, elle met à profit son riche parcours afin d’aider ses clients à prendre leur juste place, et ce même dans les environnements complexes (réorganisation, positionnements stratégiques, management transverse…). « Je me suis vraiment spécialisée dans ce type d’accompagnement », souligne-t-elle. Des outils innovants Caroline Scherlen propose un coaching professionnel et de vie à des entreprises ou à des particuliers, en individuel, en binôme, en équipe ou en organisation. Pour les accompagner efficacement, elle mobilise des méthodes originales et innovantes telles que les constellations familiales ou le DoLquest, un questionnaire de personnalité de 3e génération reposant sur une approche systémique. La première approche se pratique en groupe et consiste à créer une constellation familiale, en désignant, parmi les personnes présentes dans la salle, celles qui vont représenter et incarner les rôles des membres de sa famille. Le coaché va ensuite placer chacun des personnages dans l’espace en leur demandant d’adopter une posture spécifique et d’orienter leur regard dans telle ou telle direction. Dans leur position respective, les « acteurs » sont invités à exprimer leur ressenti. À travers ce jeu de rôles, l’objectif est de soulever les problèmes et de remettre chacun des membres de la famille à sa juste place. Cette approche peut également être transposée dans le monde professionnel afin, par exemple, de rétablir l’équilibre dans la structure d’une entreprise. ...
Discrètement lovée sur les hauteurs de Biarritz, la demeure blanche aux volets rouge vif donne du pétillant et de la dynamique à ce quartier calme. C’est bel et bien à cet endroit que le couple Rosier exerce sa passion depuis 2008. Elle, meilleure ouvrière de France ; lui, grand chef passionné. Ensemble, ils relèvent avec brio le pari de proposer une cuisine gastronomique qui plaît pour sa constance et sa simplicité. Une cuisine à quatre mains, harmonieuse, où chacun des chefs met en valeur les produits qui lui tiennent à cœur, en veillant à leur laisser leur plus belle expression. Bienvenue au restaurant Les Rosiers. Meilleure ouvrière de France Le choix de ces volets rouges n’est pas le fruit du hasard. Car, après un détour vers la maison familiale de la chef, on sait d’où vient l’idée. En réalité, tout cet amour qu’elle voue pour la cuisine, Andrée Rosier la doit à ses parents, notamment à sa mère qui se plait à travailler les produits du terroir pour concocter des plats typiques du Pays basque. Après avoir effectué une formation hôtelière à Biarritz, en 1994, elle fait ses débuts dans le milieu professionnel à titre de commis au sein de la Villa Eugénie de l’Hôtel du palais de Biarritz. Le destin a voulu qu’elle y rencontre l’homme qui deviendra son époux : Stéphane Rosier. Grâce à son talent, ce grand gaillard à lunettes séduit les plus grandes maisons, dont l’Hôtel du palais où il exerce en tant que 1er sous-chef de cuisine durant 4 ans. Il a également exercé dans le célèbre restaurant 2 étoiles La Chèvre d’or, à Eze. En 2007, c’est la consécration pour Andrée Rosier certes, mais aussi pour son époux qui n’a cessé de l’épauler. Elle est la première femme à obtenir le titre de meilleure ouvrière de France. Ce défi relevé, elle s’en fixe un nouveau : ouvrir son propre établissement. De là est né Les Rosiers. Quand la simplicité s’allie à la perfection Le couple Rosier concocte une cuisine gastronomique concrétisée dans le respect des traditions culinaires régionales et qui fait totalement honneur à sa distinction. Car n’oublions pas que, en 2009, l’établissement a reçu la prestigieuse étoile au Guide Michelin. Chaque matin, Andrée et Stéphane se rendent ensemble au marché pour trouver les produits qu’ils sublimeront le midi. Parmi les plats à ne manquer sous aucun prétexte : ce succulent crabe en fine gelée de crustacées, caramel de fenouil et pomme verte, que l’on sert en entrée. En plat principal : une belle assiette de filets de rougets cuits à l’unilatéral, daube de cochon et châtaigne en crépinette, frites de polenta, sauce vin rouge. En bouquet final : un moelleux au chocolat, glace crémeuse au gingembre, écume de lait à l’huile de cacahuète. Vos palais n’en reviendront pas. Le duo Rosier possède une technique et une maitrise imparables, qui lui permettent de mettre en valeur le produit brut, sans jamais le dénaturer. Toutes ces belles propositions culinaires sont rehaussées par une carte des vins éclectique, suggérée par le maitre d’hôtel, Pierre Ransinangue. ...
Créée en 2015 par Marie Garcia, nutritionniste certifiée, l’entreprise Cinq Sans s’adresse à toutes les personnes sujettes à allergies qui veulent se faire plaisir en toute sérénité. Des produits sains, garantis sans allergènes et 100 % bio L’idée originale de Cinq Sans : proposer des formulations fines et gourmandes, 100 % bio et pouvant être consommées par tout le monde, sans exception. En d’autres termes, cela signifie qu’en vous procurant un des biscuits Cinq Sans, vous ne trouvez aucun allergène majeur à l’intérieur. Pas d’arachide ni œuf, lait, soja, riz, mais, sucre, graisse transformée, OGM, conservateurs ou gluten. Idéal donc pour les consommateurs polyallergiques ou qui développent des intolérances alimentaires. Sans oublier les véganes, les personnes qui veulent perdre du poids ou celles qui ont du cholestérol. Grâce à son expérience de nutritionniste, Marie Garcia est capable de formuler des compositions aussi saines que savoureuses. C’est le cas, par exemple, des gourmandises Pécan Caramélisées et Citron Pavot, du petit-déjeuner chocolat ou des biscuits apéritifs au cumin (nouveauté 2017). À savoir : il sera bientôt possible d’acheter des encas et une préparation pour créer du pain. Cinq Sans : une entreprise artisanale proche de ses consommateurs L’entreprise Cinq Sans est fondée par Marie Garcia en 2015. En tant que nutritionniste certifiée, elle souhaite chercher et formuler des recettes originales pouvant être consommées et appréciées par ses patients. Pourtant, elle observe bien vite un véritable manque de choix. Ainsi, cela la pousse à créer des produits qui prennent en compte toutes les pathologies alimentaires connues tout en conservant le plaisir de manger. Pour ce faire, elle met en place une chaine de production artisanale dans le Rhône sans avoir recours à de la sous-traitance. Les matières premières sont choisies avec soin et sont transformées directement dans l’atelier de production de l’entreprise. Cela pour certifier de la qualité du produit. De plus, elle essaye de rester toujours au plus proche de ses clients afin de proposer des produits spécialement adaptés à chacun (en fonction des différentes problématiques rencontrées ou en faisant évoluer la texture par exemple). Aujourd’hui, ces produits innovants et reconnus par le milieu agroalimentaire sont proposés dans une soixantaine de magasins bio et épiceries fines (en Île-de-France et Rhône-Alpes). Sans oublier la possibilité de les acheter directement sur le site. ...
C’est Claude Grison, professeur de chimie bio-organique à l’université de Montpellier, qui est à l’origine de cette initiative innovante inspirée de l’écologie. L’objectif de son laboratoire, travaillant en partenariat avec le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), est « de combiner chimie et écologie afin de trouver des solutions écologiques, durables et inspirées de la nature et de résoudre les problèmes environnementaux liés à la dispersion des métaux de transition, non biodégradables », nous explique-t-elle. Les plantes, grâce à leurs propriétés extractives, figurent parmi ces solutions révolutionnaires qui guideront la chimie de demain. Une chimie verte au service de l’écologie Le tarissement des ressources mondiales de minéraux primaires et stratégiques est aujourd’hui une grande problématique environnementale et économique. La demande en éléments métalliques ne cesse de s’accroître alors que les ressources deviennent de plus en plus rares. Un phénomène qui pousse les exploitants à user de pratiques diverses d'extraction et d'exploitation conduisant inévitablement à la pollution des milieux naturels. « Dans une volonté de réhabiliter de façon écologique ces zones polluées, nous avons développé des phytotechnologies telles que la phytoextraction, la rhizofiltration ou la biosorption. L’idée est d’utiliser les capacités extractives de certaines plantes, terrestres et aquatiques qui peuvent extraire les métaux du sol, des systèmes aquatiques, des effluents industriels et les stocker par la suite dans leurs feuilles ou leurs racines », nous explique Claude Grison. Un problème continue pourtant à persister : il n’existe jusqu’alors aucun procédé destiné à valoriser cette biomasse riche en Éléments traces métalliques (ETM). Pour que cette biomasse ne soit plus perçue comme un déchet, Claude Grison et son équipe ont planché sur un moyen de recycler les ETM emmagasinés dans les plantes. Une approche intitulée « écocatalyse », qui permet à la biomasse riche en ETM de ne plus être un déchet, a été créée. « Désormais, ces déchets indésirables seront innovants et utiles en chimie écologique », se félicite la scientifique. ...
Assesseur et coach certifiée maître praticien par l’EMCC, également formatrice inscrite au répertoire des CFI, Céline DALBÉRA se destine pour ce métier depuis toujours. « Sans le savoir, j’ai toujours été coach avant même l’apparition de ce métier en France », nous confie-t-elle. Et pour cause, elle a toujours fait du développement du potentiel humain son unique credo, que ce soit dans sa carrière d’ingénieur agronome ou dans sa vocation d’enseigner. Elle s’initie très tôt au management des équipes, s’intéresse à la pédagogie créative et apprend à cultiver l’intelligence émotionnelle dans ses relations. JARDINS D’ACCORDS est la continuité logique de son parcours, où elle partage avec d’autres consultants externes la conviction que le développement durable de la personne est le principal facteur clé de la performance collective. Se connaître soi-même pour mieux se reconnecter aux autres Son expertise se déploie sur plusieurs champs d’intervention : coaching individuel, coaching de groupe, formation, accompagnement de projets stratégiques, techniques et projets de changement. « Notre philosophie repose sur la valorisation du capital humain et la mobilisation des formes d’intelligence, aussi bien émotionnelle, relationnelle que collective. » Scientifique comme elle est, Céline DALBÉRA construit ses accompagnements et sa pédagogie en se référant aux neurosciences car il faut comprendre les principes du fonctionnement à la fois des individus et du système pour piloter un changement significatif qui soit pérenne. Ce travail s'appuie sur le respect de l’écologie personnelle de chaque collaborateur et l’écologie de l’organisation. Ici, la notion d’écologie englobe la logique qui relie l'histoire, les valeurs, la personnalité/la culture, les rythmes et l’évolution des relations qu’une personne/organisation entretient avec son environnement. « Notre vigilance porte sur la cohérence entre ces deux concepts, de telle manière qu'il y ait harmonie entre les parties prenantes de l’écosystème et que l’individu s’épanouisse dans le collectif. » De ce fait, le choix du processus d’intervention et des techniques utilisées varie en fonction de la complexité de l’environnement étudié (entreprise, associations, collectivités, etc.). Stimuler la dynamique émotionnelle Aux JARDINS D’ACCORDS, accompagner un changement signifie révéler le meilleur de la personne, l’aider à dépasser son cap d’évolution et lui permettre d'exprimer son plein potentiel. Céline DALBÉRA réalise cette mission en s’appuyant sur deux stratégies : orienter l’ascension vers les ressources déjà présentes et exploiter la synergie des deux hémisphères cérébraux. Pourquoi est-il si important d’apprécier les compétences, les qualités, les performances et les moyens déjà en place ? « Quand on regarde les neurosciences, on constate que l’énergie, le désir, l’enthousiasme et même l’apprentissage et la mémoire sont nourris par les signes de reconnaissance positifs, la célébration des réussites. » En d’autres termes, elle encourage les équipes à s'appuyer sur leurs réussites passées, comme un moyen de se projeter dans le futur. « Dans ma méthodologie, j'invite à transformer la problématique en une ambition, une vision, puis à mobiliser les ressources individuelles au service du collectif en créant du lien entre les collaborateurs : c'est cela qui génère une fédération des équipes, de l’innovation et une performance durable. » ...
Équipement de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Doubs, la Maison de l’économie offre 1 400 m2 dédiés aux événements d’entreprises. Des locaux de taille variable (amphithéâtres, salles, bureaux…), des services haut de gamme, un accompagnement personnalisé et la garantie de manifestations réussies sont la signature d’une équipe investie et qualifiée. Pour les entreprises qui souhaiteraient y organiser leurs événements, la Maison de l’économie propose des formules sur mesure où chaque étape du projet est placée sous le signe du professionnalisme. Une offre enrichie en 2016 Congrès, séminaires, formations, lancements de produits, assemblées générales ou encore réunions d’affaires… Tout se fait ici dans un cadre propice au travail et facilement accessible. Outre un parking, la structure dispose en effet de plusieurs espaces qui permettent des prestations à la carte et adaptées au format de chaque projet. Certaines sont internes – la Maison de l’économie propose ainsi l’accès à une cafétéria – pour d’autres, une liste de prestataires externes est disponible : traiteurs, décorateurs, techniciens… « Chacun de nos clients est particulier », souligne Corinne Francart, la responsable de ce service. « Le temps accordé à l’analyse de la demande est fondamental pour proposer le meilleur service possible. C’est à nous de trouver la bonne réponse aux attentes du client et de l’accompagner. Il arrive qu’au cours de nos discussions, il choisisse finalement d’autres prestations que celles qu’il avait imaginées. C’est aussi le côté agréable du travail de pouvoir conseiller le client pour le mieux ». Ainsi, le Grand hall accueille des dîners de gala, La Galerie, des cocktails ou des expositions, et, pour les réunions, les salons Ledoux, Vauban ou Pasteur sont modulables. Depuis un an, la Maison de l’économie a enrichi son offre avec une nouvelle salle des conférences. « Il s’agit d’un espace haut de gamme où l’identité régionale est omniprésente. L’utilisation du bois rappelle la place de la forêt dans notre région et l’architecte local a reproduit sur les côtés de la salle, dans une ligne de ciel, la silhouette des monuments emblématiques de Franche-Comté : la citadelle de Besançon, le château de Montbéliard, la porte Saint-Pierre de Pontarlier, le château de Joux…», ajoute Corinne Francart. « L’ambiance lumineuse a, de plus, été récompensée par un prix national décerné à la CCI du Doubs et à l’entreprise Le Point lumineux, par l’Association française de l’éclairage (AFE) pour la mise en lumière des lieux », reprend-elle. Plus de 300 événements y sont organisés chaque année. ...
Les domaines prestiges constituent des vitrines de l’excellence oenotouristique des vignobles entourant le Cap d’Agde. Ils insufflent un nouvel élan à ce territoire qui jusqu’alors n’était considéré que comme une destination balnéaire. Grâce à ce renouveau de la viticulture et à l’exceptionnalité de ses domaines, le Cap d’Agde rayonne désormais pour la qualité de ses produits viticoles. Immersion dans l’histoire et le prestige « Les Domaines Prestige ont développé des offres pour une clientèle que l’on ne ciblait pas jusque-là » nous confie Jacques André. Leur philosophie : associer leur savoir-faire à l’esprit traditionnel et enchanteur des lieux. Parmi eux : le Prieuré de Saint-Jean de Bébian, domaine créé en 1152 qui porte haut les couleurs des vins languedociens et accueille désormais un chef étoilé : Matthieu de Lauzun. A Vias, le château de Preignes le Vieux, à l’histoire millénaire, appartient à la famille Vic qui le restaure et le met en valeur depuis 1905. La propriété s'organise autour d’une véritable forteresse du XIIIème siècle implantée au cœur de 250 ha de vignes. La Seigneurie de Peyrat, quant à elle, est l’emblème par excellence des prouesses architecturales du XVIIème siècle. A l’intérieur comme à l’extérieur, le domaine se révèle comme l’endroit idéal pour célébrer dignement un grand événement. A Montagnac, le château Saint-Martin de la Garrigue séduit par son parc à la française, sa chapelle du IXèmesiècle et ses chais à barriques exceptionnels. ...
Ouvert depuis le mois de mars à Senlis, le Best Western Plus Hôtel Escapade est un havre de paix. Son architecture épurée invite à la sérénité. Idéalement situé sur la sortie de l’autoroute A1, à quelques minutes de Roissy et de Villepinte, il est l’étape idéale pour se ressourcer et se détendre. Restaurant, piscine intérieure de 12 mètres de long chauffée à 28 degrés, sauna, salle de fitness, salles consacrées aux mariages ou aux séminaires, l’hôtel dispose de nombreux atouts pour répondre à toutes les exigences. Des chambres zen et élégantes L’établissement propose plusieurs styles de chambre invitant toutes au repos. Turquoises, fushias ou noires et or, elles se divisent en plusieurs catégories : Classique, Confort, Supérieure ou Suite junior. Chacune bénéficie d’une décoration apaisante et moderne, de la fibre, d’un minibar, d’un coffre-fort personnel et d’un plateau d’accueil avec bouilloire. Spacieuses, elles proposent des espaces allant de 18 à 35 m2. Les salles de bains attenantes sont d’une teinte claire parcourue d’une frise noire et or, dans lesquelles vous pourrez notamment revêtir un des doux peignoirs mis à disposition. Un restaurant de qualité L’Hôtel Escapade Senlis peut être fier de l’excellente cuisine réalisée à partir de produits frais par son chef. Petits plats mijotés, terrines maison, grillades, plats végétariens sont au menu d’une table de grande qualité, abordables pour tous les budgets. La carte éveille les papilles à la seule lecture des mets proposés. Les enfants ont également leur menu. Il est aussi possible de se la jouer farniente côté bar, devant une boisson chaude ou fraiche. Installé sous une verrière dans un jardin d’hiver, le lounge est ouvert toute la journée. En soirée, le personnel y propose des en-cas et des apéritifs (champagne, soda ou cocktails). Des espaces dédiés au bien-être Exit le stress de la route, la fatigue de la journée. Un feu de cheminée vous convie au calme dès l'entrée dans l'Hôtel. Puis, rien de tel qu’un sauna pour marquer la pause et s’offrir un moment à soi. La grande piscine de 12 m sur 4 m dispose aussi d’un espace de repos avec transats. Pour celles et ceux qui souhaitent pratiquer un peu de sport, la salle de fitness est équipée d’un vélo, d’un elliptique, d’un marcheur, d’un rameur et d’un appareil de musculation. En bref, que vous soyez en voyage pour le plaisir ou pour les affaires, seul ou en famille, ne manquez pas de vous arrêter dans cet établissement cosy et raffiné, qui n’a pour souhait que de vous cocooner. ...
Si la scène du 38 RIV permet à de nombreux talents de s’exprimer, le club se veut être avant tout être un tremplin pour la scène locale et donner aux jeunes artistes l’opportunité de dévoiler leur potentiel au grand jour auprès d’un public averti. Avis aux amateurs ! Tout sur le club Le 38 RIV a ouvert la première fois ses portes aux mélomanes en 2008. À l’époque, Vincent Charbonnier, l’actuel gérant, décide de racheter l’établissement après y avoir effectué une visite. Ce passionné de jazz et ancien contrebassiste a ensuite transformé les lieux en club de jazz. « Cela fait dix ans que ça dure, il y a eu quelques rénovations et de légers changements au niveau des événements ainsi que sur certains types de concerts », nous indique Rémi Taranta, chargé de communication et de programmation. C’est au 2e sous-sol, au sein d’une belle cave voûtée du XIIe siècle, que le club donne rendez-vous chaque soir aux artistes et au public. « Dans ce cadre atypique et intimiste, les gens prennent tout de suite la mesure de l’âme musicale qui habite les lieux », assure notre interlocuteur. Le 38 RIV se décline en trois espaces : une salle de spectacle, un bar pour se rafraîchir et un petit salon. Côté déco, l’authenticité des vieilles pierres s’associe parfaitement aux styles modernes des mobiliers contemporains. Pour permettre aux invités de ne rien rater, chaque salle dispose d’un écran assurant une diffusion en live du spectacle. Une programmation éclectique de qualité Chaque semaine du lundi au dimanche, le club devient le lieu de toutes les rencontres musicales. Ici se côtoient des artistes connus tels que le guitariste Frédéric Favarel, le pianiste Daniel Janke, le saxophoniste Godwin Louis ou encore le trompettiste Ashlin Parker, mais aussi des artistes de la scène locale comme Alexis Valet (vibraphone), Pierre Marcus (contrebasse) ou Julien Francomano (batterie). La programmation est certes variée mais elle consacre une part importante au jazz. « Ce sont essentiellement des concerts de jazz swing mais aussi bebop et hardbop pour les puristes de jazz des années 40, 50 et 60 », nous confie Rémi. Le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi en deuxième partie de soirée, place à l’improvisation à travers les Jam Session Jazz (bœufs musicaux) et Jam Session Funk. Les concerts de jazz sont quant à eux programmés pour le mercredi et le vendredi soir. Le samedi, la musique latine est à l’honneur avec des concerts largement dédiés à la musique brésilienne. Mais comme une fois n’est pas coutume, le club reçoit de temps à autre des groupes de jazz cubain, des artistes afro-caribéens ou même argentins. Pour clôturer la soirée, un trio se charge de faire se déhancher les spectateurs au rythme de la bossa nova et de la samba. Le dimanche, c’est au tour de la musique baroque de s’inviter dans la cave voûtée du 38 RIV. Pour aider les amateurs de jazz qui souhaitent améliorer leur pratique, le gérant anime des ateliers tous les lundis et jeudis avant les concerts. D’une durée d’une heure et demie, ces ateliers dénommés « ateliers d’Octave » s’adressent avant tout à des musiciens avertis qui ont déjà une certaine maîtrise du jazz. Pour ceux qui souhaitent organiser des soirées privées ou des événements d’entreprise, le 38 RIV leur propose un cadre de prestige avec un espace de réception de 70 m2. « Nous suggérons un pack incluant du champagne ou du vin mais aussi un trio de jazz pour animer la soirée », souligne le responsable. ...
L’exposition idéale des sept hectares de plants de pinot noir et de chardonnay confère aux cuvées de la marque toute leur typicité. Allant de la cuvée Blanc de Noirs, un monocépage pinot noir puissant au goût relevé et fruité, à la cuvée Brut, aux arômes agréables, et élaborée à 60 % de chardonnay et 40 % de pinot noir, le champagne Germar Breton, qui élabore également une cuvée Blanc de Blancs et une cuvée Rosé, se veut être l’ambassadeur de l’excellence de la côte des Bar. Un terroir d’exception mis à l’honneur Le champagne de la maison Germar Breton puise sa mosaïque d’arômes et de goûts dans le sol riche situé dans quatre communes de Barsuraubois. Les saveurs propres à ce terroir unique sont savamment révélées au travers de cuvées, « privilégiant la richesse des arômes du chardonnay et du pinot noir », affirmentKarine et Laurent Breton, propriétaires de la maison de Champagne Germar Breton depuis 1989. Donnant la priorité au savoir-faire artisanal, cette maison exigeante en matière de qualité mise sur des procédés d’élaboration oscillant entre tradition et modernité. Cet attachement aux valeurs ancestrales confère ainsi aux cuvées Germar Breton toute leur authenticité. Une terre bénie travaillée avec soin Afin de préserver la richesse de cette terre généreuse, Karine et Laurent Breton s’attèlent à travailler les vignes en donnant la primauté aux pratiques durables. Les produits fongicides sont alors utilisés de manière raisonnée et le « traitement ne se fait que quand c’est nécessaire, suivant les besoins et le climat », continuent Karine et Laurent Breton. Cette agriculture raisonnée préserve ainsi « l’héritage précieux que représentent les vignes héritées de nos grands-parents et parents », nous confient-ils. ...
A proximité du village provençal d’Eygalières et de Saint-Rémy-de-Provence, Le Potager du Mas, restaurant du Domaine de la Rose, est l’adresse « détente » pour passer un week-end dans une demeure de charme et profiter des plaisirs d’une cuisine au plus proche de la nature. Sa propriétaire, Fabienne Huppert et Franck Reveniault responsable du restaurant ont permis à cet établissement, s’étendant sur un domaine de 25 hectares, d’être labélisé « Marque Accueil du Parc », « Table Remarquable » par Châteaux et Hôtels Collection et obtenir 2 fourchettes au prestigieux et très convoité guide Michelin. Mas du Potager : cuisine et vins du terroir Ici, la cuisine est réalisée par le chef Fabien Taguemount. Un jeune chef qui a fait ses classes dans de prestigieux établissements : L’Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence, La Table du Château à Rochegude. Au Potager du Mas, il présente une cuisine gastronomique française aux accents de la Provence. Une cuisine simple et de saison privilégiant des produits d’exception cultivés au sein même du Domaine de la Rose mais également en provenance de maraîchers locaux. Ayant la passion du beau produit, Fabien Taguemount propose une carte étoffée composée de plats signature fait maison, savoureux et aux couleurs vives. La reconnaissance des plus grands chefs a révélé son talent et l’originalité majeure de certains de ses plats. C’est le cas de l’aubergine du potager. Une entrée soigneusement élaborée à partir d’une aubergine grillée et confite au four avec des aromates, des herbes de provence, de l’ail et de l’huile d’olive. Le tout cuit lentement au four et sur lequel sont plantés des légumes cuits et crus comme des radis, tomates-cerises et concombres. Un plat accompagné d’une simple vinaigrette balsamique dont l’huile d’olive est produite directement au domaine de la Rose. En bouche, toutes les saveurs de la Provence se révélent avec des sensations étonnantes de croquant et moelleux. Accompagné d’une Cuvée Confidence millésime 2013 du domaine d'Eole, l’Aubergine du potager affirme toute son originalité. Autre plat signature, l’agneau des Alpilles. Plat élaboré à partir d’un carré et d’une souris d’agneau. Ici, le carré d’agneau entier est accommodé d’une fine croûte d’herbe fraîche et de pignons de pin dont la cuisson parfaite laisse à la viande toute la jutosité. A l’oeil, une chair légérement rosée. En bouche, une viande à la texture tendre avec des sensations croustillantes par sa croûte légére et ses pignons dorés. Ce carré est également accompagné d’une souris d’agneau, confite lentement au jus de viande et au vin rouge, ce qui donne à ce plat un caractère doux et caramélisé. Servi avec des aubergines, de fines tranches de lard et un crumble au parmesan et basilic, il révéle toutes les saveurs du terroir provençal. En guise de dessert, le tartare de fraises et framboises élaboré à partir de fruits de saison du domaine. Découpés finement et nappés d’une confiture d’olives noires, le chef arrive à créer un contraste particulier au niveau des couleurs et des sensations étonnantes au niveau du palais. L’ensemble est accompagné d’une crème mousseline à la vanille, d’un sorbet au fromage blanc et d’olives noires réhaussé d’une fine feuille de verveine donnant fraicheur et un goût légérement citroné à la composition. Globalement, l’établissement défend les valeurs du beau produit, du manger frais et de saison. Quant au chef, Fabien, sa philosophie est de sublimer le produit en proposant des textures en bouche contrastées, finement étudiées et une cuisine originale qui met toute la Provence dans notre assiette. Une carte des vins Le Potager du Mas propose une sélection de blancs, de rouges et de rosés, principalement issus du terroir et mettant en avant des productions viticoles et A.O.C de la région. Des cépages du Domaine du Trévallon comme l’Eloi Dürrbach, un rouge millésime de 2010, du Domaine du Vallon des Glaug...
Issu d’une famille de papetiers, Aristide Bergès installe son usine à Lancey (Isère), en 1869. Afin d’alimenter ses défibreurs, il met en place un système hydraulique permettant de produire de l’énergie. Il couple alors une dynamo à la « houille blanche » (hautes chutes) pour produire de l’électricité. C’est ainsi que l’ingénieur contribue au développement de sa région et grave son nom dans l’histoire industrielle de Grenoble. Dès son installation à Lancey, il achète l’humble maison d’un meunier. Avec la contribution de ses enfants, il agrandit l’habitation et peaufine le décor à leur goût. Ainsi nait un style raffiné, conjuguant sublimement éclectisme et Art nouveau. Un décor qui reflète toute une histoire « La maison est très caractéristique de la fin du XIXe siècle », décrit Sylvie Vincent. L’extérieur interpelle déjà avec sa porte sculptée, ses linteaux décorés... L'intérieur, en lien avec l’éclectisme et l’Art nouveau, révèle, quant à lui, un style tout à fait distingué. Les Bergès avaient d’ailleurs un goût prononcé pour les arts décoratifs, l'affche et le papier peint. Il était donc évident pour la famille d’imposer cette matière comme élément majeur de la décoration intérieure. Les créations de Maurice, fils d’Aristide Bergès, apportent une autre touche à la personnalité du décor. En effet, Maurice Bergès, bien qu’il ait essayé de suivre les pas de son père en tant qu’ingénieur, finit par se familiariser beaucoup plus avec les pinceaux et les crayons. Il devient un artiste incurable. Une collection riche et exceptionnelle À l’évidence, les papiers peints de la maison et plusieurs oeuvres d'Alfons Mucha, grand maître de l'Art Nouveau font partie des collections phares du musée. « Nous avons conservé cinq ensembles de papiers peints que l’historien spécialiste, Jérémie Cerman, a qualifié d’“assez exceptionnels” », confie notre interlocutrice. La collection Maurice Bergès, quant à elle, regroupe non seulement des arts graphiques (gravures, dessins, peintures…) mais aussi des meubles et des bijoux. Et il ne faut oublier en aucun cas les prouesses techniques d’Aristide Bergès. Dans la liste des patrimoines figurent notamment les archives de l’ingénieur innovateur : cahiers, dessins, brevets d’invention, etc. Le musée a conservé des éléments techniques qui se rapportent à l’hydroélectricité, une belle collection ancienne d’ampoules et un certain nombre de turbines qui sont exposées à l’extérieur. ...
Né à Ornans, Gustave Courbet, ce peintre maitre du réalisme, a souvent trouvé l’inspiration dans les paysages de sa région natale. « Le Pays de Courbet» vous permet de vivre une plongée au cœur de ce territoire si cher à l’artiste. Pour mieux comprendre l’œuvre de Gustave Courbet, vous pourrez parcourir les 8 sentiers de randonnée dans la vallée de la Loue ou vous rendre jusqu’à sa source, un site magnifique. Le musée Courbet à Ornans Créé en 2011, ce musée est totalement intégré dans l’architecture et l’environnement de la commune d’Ornans, à 25 kilomètres de Besançon. Dominant la Loue, il retrace la vie et le parcours du peintre à travers 46 œuvres. La ferme familiale Courbet à Flagey A une dizaine de kilomètres d’Ornans, la ferme familiale fut le lieu d’habitation de la famille Courbet. Aujourd’hui restaurée, elle est devenue un lieu de culture et d’échange. Ainsi de nombreuses expositions y ont lieu. ...
Désireux chacun d’ouvrir leur propre restaurant, Frank et Gary concrétisent leur rêve en lançant le Bistrot Chaud-Vin, un jeu de mot bien trouvé faisant référence à la rue dans laquelle il se trouve. Ici, convivialité rime avec saveurs gourmandes. Une déco qui marie l’esprit bistrot et la modernité Le Bistrot Chaud-Vin se démarque par son identité visuelle. Une parfaite dualité entre traditionnel et modernité s’en dégage. La peinture aux couleurs vives additionnée aux luminaires donne un ton réellement chaleureux à l’établissement. La décoration authentique avec meubles en bois offre à l’ensemble un esprit sobre et chic. Parfait pour un diner en couple, entre amis ou en famille. Le restaurant reflète bien l’idée véhiculée par les deux associés Gary Mesguich et Frank Moser : offrir aux clients un vrai instant gourmand. L’esprit bistrot y est fortement présent. Des vins du terroir ainsi que d’autres régions de France ont été disposés dans des coins clés de la salle. Ils trônent majestueusement aux côtés des cagettes de légumes de saison qui rappellent l’ambiance des cuisines de nos grands-mères. Le tout baigne dans une ambiance calme bercée par une musique de fond. Entre la qualité de service et le décor finement pensé, les convives se sentent d’un coup comme chez eux. Une cuisine riche et généreuse pour faire plaisir aux fins palais Le Bistrot Chaud-Vin propose une cuisine de tradition. Longuement mijotés et concoctés avec soin par le chef, les produits du terroir sont mis à l’honneur dans les divers menus. Pour satisfaire les papilles, le maestro en cuisine travaille avec des produits de bonne qualité et frais provenant directement des producteurs locaux. Doté d’expériences acquises dans l’un des plus connus des établissements niçois, à savoir à la Petite Maison, Gary Mesguich se démarque en proposant des plats généreux, riches en saveur du terroir qu’il concocte avec passion. Écrites à l’ardoise, les suggestions culinaires changent en fonction des saisons. En entrée, vous vous laisserez tenter immédiatement par la salade d’artichauts violets, pan bagnat de tomates. En plat de résistance, rien de tel qu’un magret de canard de la ferme Puntoun aux fruits rouges et beignets de maïs bio. Les plus gourmands ne résisteront pas à l’idée de commander cette imposante côte de bœuf d’Aubrac à partager à deux. Pour finir, l’ile flottante à la lavande séduit les palais avec ses saveurs exotiques. L’établissement propose aussi le « Fumoir du Bistrot Chaud-Vin » avec quelques suggestions à ne pas manquer comme le saumon fumé, gaufrette citronnée et crème fouettée ou le magret fumé servi avec une salade de lentilles blondes Saint-Flour aux fruits et légumes. ...
Bonjour Nathalie ! Nathalie Bueno | Bonjour. Pour commencer Nathalie, est-ce que vous pouvez nous raconter l’histoire de Secrets de Voyages ? N B | Cette entreprise, elle est née comment ? Elle a à la fois une longue et une courte histoire. Elle a une longue histoire parce qu’elle a été créée en 2004 et s’appelait auparavant Secrets de Jet Tours, créé par The Jet Tours, qui n’est plus depuis 3 ans maintenant. Entre temps, plusieurs actionnaires sont intervenus dans la vie de Secrets de Jet Tours et jusqu’à ce que nous, François Xavier de Boüard, président de Secrets et moi-même, ayons l’opportunité de racheter cette entreprise en mai 2016. On a rebaptisé de façon un peu simple mais à la fois très évidente Secrets de Jet Tours en Secrets de Voyages. Pourquoi Secrets de Voyages ? N B | Pourquoi on a gardé le mot « Secret » ? Il était déjà évocateur. C’est à 100% l’idée que l’on se fait du voyage, c’est-à-dire d’être en capacité, d’être force de proposition, de montrer, d’offrir des chouettes voyages qui sortent un peu du cadre habituel, des sentiers battus, peut-être dénicheur de lieu un peu d’exception, d’être capable de recommander une bonne adresse de restaurant ou un spectacle particulier. Donc voilà, Secrets correspondait parfaitement à l’image et aux goûts du voyage, celle que nous l’avons au sein de l’entreprise. Le goût du voyage, vous l’aviez depuis longtemps vous ? Qu’est-ce qui vous a un peu motivé dans ce domaine ? N B | En ce qui me concerne, je suis tombée dans la marmite voyage depuis l’enfance. Ma maman dirigeait un tour opérateur. J’ai trottiné derrière elle à travers le monde depuis l’enfance… tout comme de nombreux salons professionnels. C’est vrai que c’est une industrie que j’affectionnais particulièrement. Même si mon cursus universitaire me menait à une toute autre activité, le goût du voyage, une fois qu’on l’a, c’est un virus auquel on ne se soigne jamais. Quant à François Xavier de Boüard, lui-même était chef d’entreprise. Il avait une quinzaine d’agences de voyage sur les pays de la Loire, et était pendant 7 ans président du réseau de distribution appelé Select Tours, en France. Deux passionnés du voyage qui ont décidé de s’associer et de mettre en commun cette vision du voyage. Si ce n’est pas luxueux, ce n’est pas toujours luxueux. C’est travaillé, réfléchi et allant dans le sens de ce que souhaite vivre nos clients. Cela, c’est extrêmement important pour nous. Alors pour découvrir nos vacances de rêve, on a le choix. On a votre magazine ou votre site. Pourquoi avoir choisi de garder et un magazine et un site internet ? N B | Je trouve que l’un répond à l’autre parfaitement. Le monde est vaste et un seul magazine ne suffirait pas à présenter le monde entier tel qu’on est en capacité de le vendre aujourd’hui. Le magazine aujourd’hui chez nous fait 200 pages à peu près. Pour vous donner une idée, on fait plus de la moitié de nos ventes hors magazines. D’où notre devise d’ailleurs qui s’appelle « Impossible n’est pas secret » et qui est bien la preuve que nous avons la capacité d’aller au-delà d’un cadre établi dans un magazine. Le site internet nous permet de l’enrichir au fur et à mesure du temps, d’étoffer nos choix et nos propositions au gré de nos découvertes. Le site n’est pas un site marchand. Il n’est qu’un site vitrine. Et pourquoi il n’est pas marchand ? Tout simplement parce que notre cœur de métier est de faire du sur-mesure, à la carte. On vend très rarement deux produits à l’identique. On vend parfois et souvent d’ailleurs des destinations de façon régulière auprès de nos clients, mais pour autant on construit ce voyage de façon complètement singulière selon l’attente et le profil de nos clients. Donc, effectivement vous fabriquer des voyages à la carte. Pour organiser nos vacances avec votre agence, cela prend combien de temps à peu près ? N B | Si ...
Il mise résolument sur la proximité en proposant des consultations de spécialités sur rendez-vous en cardiologie, dermatologie, gynéco obstétrique, néphrologie, nutrition, ORL, pneumologie, traumatologie, consultations avancées mises en place dans le cadre d’une étroite coopération développée avec le Centre Hospitalier de Douai Il propose également une consultation de Médecine Générale sans rendez-vous de 9 heures à 20 heures du lundi au samedi et de 10 heures à 20 heures le dimanche. « Nous avons des inquiétudes face à l'évolution de la démographie médicale libérale dans les années à venir », explique Brigitte Remmery, la directrice. Centre Hospitalier de Somain : offre gériatrique spécialisée, soins de suite et de réadaptation... Le Centre Hospitalier de Somain a développé ces dernières années une offre gériatrique spécialisée qui permet des admissions directes sans passage par les urgences. Les gériatres réalisent les évaluations et assurent la prise en charge des problématiques liées au vieillissement (Cette offre est complétée par une unité de soins de longue durée de 30 lits). Une offre concernant les affections respiratoires en partenariat avec le Centre Hospitalier de Douai permettant un accueil en soins de suite et réadaptation avec aussi possibilité d’hospitalisation de jour en réhabilitation respiratoire et hospitalisation de nuit en polysomnographie. Une offre en addictologie proposant une prise en charge en hospitalisation complète et une prise en charge en hospitalisation de jour. Une offre psychiatrique avec une unité d’hospitalisation temps plein, un hôpital de jour, des appartements thérapeutiques et 3 centres de consultation. Le Centre Hospitalier de Somain s’est également engagé dans le développement de son offre médico-sociale avec 100 places de SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) et un EHPAD. Il s’engage aujourd’hui dans la construction d'un EHPAD de 84 lits, l'établissement comportera une unité de vie pour les patients atteints d'Alzheimer, un pôle d'activité de soins adaptés (PASA), une unité d’hébergement renforcé (UHR) ainsi qu'un accueil de jour de six places. L'ouverture est prévue en décembre 2018. ...
La Junior Entreprise Hepia : un tremplin professionnel pour les étudiants qui en font partie Sauf à ce que vous ayez passé les deux dernières années reclus sur une île déserte (et encore…), ça n’a pas pu vous échapper : les Junior-Entreprises ont le vent en poupe ! Implantées au sein de grandes écoles ou d’universités, ces associations à but non lucratif permettent à des étudiants de passer de la théorie de la pratique en intervenant auprès de « vrais » clients. Basée à Genève, en Suisse, la Junior Entreprise Hepia permet ainsi aux étudiants de l’école du même nom, spécialisée dans le paysage, l’ingénierie et l’architecture, de mettre un pied à l’étrier et de rentrer dans monde du travail en adoptant une posture professionnelle. « Parce qu’elle est calquée sur les filières de l’école, notre offre de compétences est très large » précise Maxime Chapellier, le président de la Junior Entreprise Hepia. « Nos consultants sont capables d’intervenir dans des domaines tels que l’agronomie, l’architecture du paysage, le génie mécanique, la micro-technique, l’architecture, l’informatique, la micro-technique et le génie civil. Et bien que la communication et le design ne fassent pas partie des matières enseignée à l’Hepia, certains de nos étudiants n’hésitent pas à faire valoir des compétences qu’ils ont acquises en dehors de l’école ». Parmi les mandats qui ont déjà été confiés à cette Junior-Entreprise figurent, par exemple, le développement d'un instrument biomédical permettant de mesurer les différents paramètres de l'oeil ou encore la conception d’un rasoir révolutionnaire. « Il s’agit d’un rasoir qui sera aussi efficace qu’un coupe-chou de barbier mais plus simple d’utilisation ». La Junior-Entreprise, un système « gagnant-gagnant » Le principal atout de la Junior Entreprise tient au fait qu’en permettant à ses membres de perfectionner leurs compétences, d’accumuler de l’expérience et d’enrichir leur réseau professionnel, elle optimise considérablement leurs chances de trouver un emploi correspondant à leur formation. Véritable incubateur de talents, la Junior-Entreprise Hepia n’échappe pas à la règle. Mais ses clients y trouvent eux aussi leur avantage. « Nous n’avons pas encore été formatés par le monde du travail. C’est pourquoi nous portons un regard neuf sur les problématiques qui nous sont soumises par nos clients » explique Maxime Chapellier. « Pour cette raison, les solutions que nous leur proposons sont résolument innovantes. Quant à nos tarifs, ils sont plus avantageux que ceux d’une entreprise lambda. En revanche, il peut arriver que nos délais de réalisation soient un peu plus longs. En effet, nos consultants étant des étudiants, lorsqu’ils réalisent des missions, c’est en marge de leurs cours ». ...
L’UMR 1098 a été créée en 2012 sur les bases de l’unité UMR645. Elle vient d’être reconduite par l’INSERM en Janvier 2017 pour 5 ans. Elle est localisée sur le pôle santé TEMIS des Hauts de Chazal de Besançon, proche du CHRU Jean Minjoz et de l'Institut Régional Fédératif du Cancer de Franche Comté (IRFC). L’unité est dirigée par le professeur Philippe Saas, et les recherches menées s’articulent surtout autour des relations entre le système immunitaire du patient et son greffon lors des transplantations, ou du système immunitaire et sa tumeur au cours de cancers. Des objectifs ambitieux : l’identification de biomarqueurs et de nouveaux traitements, les biothérapies Une des entités pionnières dans le domaine de la recherche translationnelle française, l’UMR 1098, oriente l’ensemble de ses recherches vers deux finalités majeures. En premier plan de ses objectifs, se trouve l’identification des biomarqueurs qui permettent de déterminer les causes d’une pathologie, de comprendre davantage le fonctionnement du système immunitaire dans ce contexte, et d’éclairer ainsi des zones d’ombre. Ces biomarqueurs permettent de distinguer différentes formes d’une même maladie et d’identifier de nouveaux traitements. Les maladies concernées sont la transplantation rénale, la greffe de moelle osseuse, l’autogreffe d’ovaire, des maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, thrombopénies auto-immunes, artérites à cellules géantes,…) et des cancers (du poumon, du colon, les leucémies,…). Ses missions ne se limitent pas aux aspects fondamentaux de la recherche, mais s’élargissent jusqu’à la mise au point des nouvelles thérapies, à savoir le développement de médicaments innovants. Ces médicaments peuvent être basés sur des cellules immunitaires (lymphocyte T) ou d’autres produits du système immunitaire. L’UMR 1098 se trouve donc au cœur de divers défis médicaux majeurs : les réponses immunitaires, les complications liées à la transplantation, l’immunothérapie anticancéreuse, la transfusion sanguine, les biomarqueurs, la physiopathologie des maladies auto-immunes ou la réponse immunitaire antitumorale. Des plates-formes de pointe Afin d’atteindre ses objectifs, l’UMR 1098 a développé une forte collaboration académique et industrielle à l’échelle régionale, nationale et internationale. Elle coopère en effet activement avec des services cliniques des CHRU de Besançon et Dijon, dont le service de transplantation rénale, d'oncologie médicale et le service d’hématologie ainsi qu’avec des laboratoires d’excellence et d’autres entités leaders dans leur domaine, comme le LabEX LipSTIC, le Cancéropôle du Grand Est, l’Institut FEMTO-ST, ou le consortium ECellFrance. Désireuse d’être toujours à la pointe, elle s’est également dotée de différentes de plates-formes technologiques. Sa localisation au sein de l’EFS Bourgogne Franche-Comté lui permet d’avoir accès à des salles blanches abritées par l’EFS suivant les exigences européennes pour la production des médicaments de thérapie innovante (appelé MTI). L’EFS est un établissement pharmaceutique permettant de produire ces médicaments. L’unité dispose aussi d’une plate-forme de Bio-Monitoring pour réaliser des analyses biologiques chez les patients. Cette plateforme est commune avec le Centre d’Investigation Clinique (CIC-1431) du CHRU de Besançon permettant de mener des études cliniques de phase précoce. Une plate-forme d’ingénierie cutanée est dédiée au développement de substituts cutanés. Deux équipes de haut niveau aux compétences complémentaires Les moyens techniques et la promotion de partenariats sont, à l’évidence, essentiels pour les activités de l’UMR 1098. Mais, ce sont ses ressources humaines les véritables leviers de réussite et de concrétisation des projets. L’unité de recherche regroupe effectivement des chercheurs, enseignants chercheurs et cliniciens. Ces derniers permettent de disposer de cohortes de patients, au cœur de ses projets. Quelques 120 scientifiqu...
A l’écoute des tendances et des évolutions alimentaires de la société actuelle, l’Institut parisien à la renommée internationale a imaginé ce programme novateur et inspiré. Dans la continuité des formations existantes, bases et techniques sont administrées aux étudiants, sauf qu’ici, une attention toute scientifique est accordée aux produits. Recettes sans gluten, sans sucre ou sans œuf, végétariennes ou végétaliennes sont réalisées, sous les conseils des Chefs Pâtissiers Le Cordon Bleu et experts dans le domaine de la nutrition. Ce diplôme répond aux attentes de son époque. Aujourd’hui, savoir ce qu’on mange, d’où viennent les produits, quelles sont leurs compositions ne sont plus des informations prises à la légère. Sensibles au recyclage, à la transparence des circuits, les consommateurs se responsabilisent face à leurs achats. Les nourritures saines, bios, voire végan connaissent un essor significatif. Une pâtisserie d’avenir La pâtisserie traditionnelle est l’œuvre d’un savoir-faire et de techniques qui ont traversé les générations. Elle donne aujourd’hui naissance à des gourmandises plus naturelles. « La pâtisserie de demain, c’est se faire plaisir avec un goût franc, c’est être son propre docteur et savoir ce qu’on met dans son corps », explique Chef Fabrice Danniel, Directeur Adjoint des Arts Culinaires et Responsable du Département Pâtisserie et Boulangerie. Le secteur de la pâtisserie saine et équilibrée connaît une forte croissance, élargissant toujours plus le champ de ses opportunités. Son marché ne cesse de fleurir, profondément ancré dans les traditions, tout en se renouvelant. Mariage, anniversaire, fêtes, les douceurs ne sont jamais absentes du repas idéal. Des concepts de boutiques se réinventent, dédiés à un produit unique ou aux pâtisseries végétaliennes. Place à l’imagination et aux recettes éclairées. Les chefs s’y donnent à cœur joie pour le plus grand plaisir des dégustateurs. Et Le Cordon Bleu Paris veille à former la relève. ...
Depuis 2005, Martine Cazin expose ses œuvres parmi celles d’autres artistes dans la Maison de Brian. Cette dernière lui a été léguée par Brian Featherstone, son compagnon. Outre ses métiers de traducteur aux Nations Unies, écrivain et berger, cet anglais amoureux de la France était connu au village de Simiane-la-Rotonde : il participait activement à la défense et au renouveau du village. Une galerie d’art atypique La Maison de Brian est une maison du 16ème siècle, très connue dans le village de Simiane-la-Rotonde grâce à la place que tenait Brian Featherstone dans la communauté. Les matériaux bruts tels que les poutres en bois et les murs de pierres reflètent l’authenticité de cette demeure, typique des villages de Haute-Provence. Une galerie d’art contemporain occupe la moitié de la maison. Elle reçoit de fin avril à fin août quatre expositions temporaires, soit une par mois. L’esprit de la Maison de Brian s’écarte un peu des idées reçues sur les galeries d’art. Aucune description ne saurait être plus explicite que celle de la propriétaire : « le concept de départ consiste à montrer des œuvres dans une vraie maison habitée, dans les mêmes conditions que chez les gens qui vont les acheter. » Le fait d’être aménagée dans une maison habitée rend la galerie plus vivante et plus naturelle. L’art y fait partie du quotidien, les œuvres bénéficient simplement d’un éclairage adapté. L’exigence d’une artiste Au départ La Maison de Brian, qui est une association loi de 1901, privilégiait les artistes de la région. Mais avec douze années d’existence, elle s’est ouverte à d’autres régions et à Paris. Martine Cazin et ses amis restent toutefois à l’affut des nouveaux talents qui pourraient exposer dans sa galerie. Elle-même, plasticienne et ancienne céramiste aime faire découvrir de nouveaux artistes. Sa curiosité l’emmène souvent dans les expositions de groupe et salons. Sa galerie étant bien connue, beaucoup d’artistes lui adressent des dossiers de candidature. Tout en garantissant le professionnalisme des artistes qu’elle choisit, Martine Cazin agit généralement sur un coup de cœur : « mon choix reste extrêmement subjectif, je me fie à mon propre goût » déclare-t-elle. Trois facteurs peuvent influer son choix. D’abord, elle part du principe que l’art doit être accessible, ce qui met déjà au second plan les œuvres hors de prix. Elle se base ensuite sur sa sensibilité personnelle. Enfin, Martine Cazin pense qu’un art a plus de sens en coexistant avec d’autres. Elle s’aventure donc à chaque fois à marier les œuvres de deux ou trois artistes qui pratiquent des disciplines différentes, par exemple un peintre et un sculpteur. Cela donne un sens à l’ensemble et provoque un sentiment supplémentaire chez le public. Programme 2016 La Maison de Brian a quatre expositions en perspective cette année. Martine Cazin met particulièrement en focus celle du 2 au 31 juillet associant Edmée Delsol et Alexandre Hollan. La première est une Parisienne qui a étudié la peinture et la sculpture aux Beaux-Arts de Paris, elle est connue pour l’association de la pâte de verre au raku. Le second, d'origine Hongroise, qui a développé une carrière de peintre en France : les arbres et les « vies silencieuses » sont ses thèmes de travail. ...
Le Château de Tracy n’a jamais quitté le giron familial depuis le XIVe siècle. Aujourd’hui, c’est à Juliette d’Assay qu’incombe la tâche de le gérer et de perpétuer un savoir-faire qui s’est forgé au cours de six siècles de tradition viticole. Un vignoble ancestral Au coeur du vignoble Pouilly-Fumé, Château de Tracy s’étend sur une superficie de 36 ha, planté exclusivement en sauvignon. Le domaine a la particularité de disposer d’un vignoble historique, dont certaines parcelles sont plantées en vigne depuis le XIVe siècle. En effet, bien conservé dans les archives du château, un manuscrit de 1396 fait état de l’acquisition des vignes sur le lieu-dit « champ de Cris ». Chose étonnante, des sauvignons y sont encore plantés de nos jours. La maison offre ainsi aux amoureux de vins le privilège de déguster des vins blancs issus de ces cépages historiques. « Avec nos vieilles variétés génétiques de sauvignon, quelque part déguster un Tracy équivaut à déguster aussi l’Histoire ! », fait valoir Juliette d'Assay, la vigneronne. Sur les terroirs de Tracy, les sauvignons s’épanouissent sur des sols différents. Autour du château, ils bénéficient plutôt d’un sol à dominante d'argile à silex apportant aux vins minéralité, finesse et une grande aptitude au vieillissement. Sur les plateaux, les vignes reposent essentiellement sur un sol calcaire kimméridgien, qui va apporter à la fois structure, profondeur, finesse et le côté fruité aux vins blancs. Une agriculture permanente Depuis plusieurs années, le domaine a mis en place des pratiques culturales fondées sur la compréhension des lois naturelles du sol. Une agriculture « permanente », qui a notamment pour objectif de favoriser une parfaite synergie entre le sol, les vignes et le biotope environnant. « Nous n’utilisons presque plus de produits phytosanitaires de synthèse. Nous n'y avons recours que pour des cas vraiment extrêmes. », nous indique-t-on. Des analyses sont effectuées par un laboratoire indépendant afin d'authentifier cette démarche. Résultat, le Château de Tracy peut se targuer de produire des vins exempts de tout résidu de pesticides. Au Château de Tracy, le gros du travail se concentre sur les vignes pour aboutir à des vendanges manuelles. Afin d'acquérir un niveau de maturité bien précis, certaines parcelles font l’objet de plusieurs passages. « Nous sommes prêts à vendanger jusqu'à 5 fois les mêmes parcelles », explique madame d'Assay. Ces opérations vont permettre au domaine de limiter les interventions durant la fermentation pour que celle-ci se fasse de manière la plus naturelle possible. En cave, il est surtout question de laisser les choses aller d’elles-mêmes, quitte à prendre des risques. Ici, on laisse donc vinifier les jus en l’état et, pour éviter de trop marquer le vin, la maison choisit des élevages en cuves inox au lieu de barriques en bois. « Nous mettons tout en oeuvre pour être le plus possible fidèles au millésime. » Des cuvées pleines d’authenticité La maison propose 4 cuvées différentes, reflétant idéalement la typicité des terroirs de Tracy : la cuvée « Mademoiselle de T » qui est actuellement épuisée mais dont l'arrivée du prochain millésime est pour février 2019, « Château de Tracy », « Haute Densité » et « 101 Rangs ». La cuvée « Château de Tracy » est de loin celle qui représente le mieux le domaine. Il s’agit d’un millésime d’une rare complexité aromatique à l’identité affirmée. Obtenu exclusivement à partir de sauvignon blanc, ce vin présente un nez très intense avec des premières notes fraiches de fleurs de sureau, de poivre vert et de citronnelle. À l’ouverture, des notes plus fruitées se dévoilent associées à des arômes de fruits exotiques tels que le fruit de la passion et la mangue fraiche. Des notes florales et salin...