Un accord national interprofessionnel à la fin de l’année 2013, une loi le 5 mars 2014… voici maintenant venu le temps d’appliquer les nouveaux dispositifs de la formation professionnelle. Ces nouvelles mesures, portées et soutenus par la CFDT ont un double objectif : sécuriser le parcours professionnel des salariés et des demandeurs d’emploi avec une meilleure formation et qualification ; renforcer le développement et la compétitivité des entreprises. Des nouveautés avec trois dispositifs Parmi les nouveautés, trois dispositifs sont notamment intéressants pour le grand public. Le Compte Personnel de Formation : jusqu’à 150 heures de formation Le Compte Personnel de Formation : remplace le Droit individuel à la formation (DIF), lancé en 2009, mais qui a été un échec. Alors que le DIF se limitait à 120 heures de formation, le CPF peut monter jusqu’à 150 (à raison de 24h de crédit d’activité professionnelle par an). Et surtout, ces heures peuvent être intégrées et compléter une formation plus longue. Le Compte Personnel de Formation, dont chacun bénéficie depuis le 1er janvier 2015, réalise de bons débuts dans la région Occitanie. 41 000 personnes en ont déjà profité, dont 35 000 demandeurs d’emploi et 6 000 salariés. La grande majorité des bénéficiaires (25 000 personnes) sont aujourd’hui les 26-49 ans. La durée moyenne de formation est de 186 heures pour les salariés et 520 heures pour les demandeurs d’emploi. Le conseil en évolution professionnelle : vous vous interrogez sur votre avenir au sein de votre entreprise ? Sur votre réorientation de carrière ? Un nouveau dispositif émerge avec cette loi : le conseil en évolution professionnelle. Chaque salarié et demandeur d’emploi a un accès gratuit à du conseil, effectué par un opérateur désigné (APEC, Pôle Emploi, Missions locales, Cap Emploi et Fongecif). Ce conseil est réalisé en trois étapes : la première est plus généraliste, la seconde affine le projet tandis que la troisième cible une formation. Se former tout au long de la vie professionnelle L’entretien professionnel tous les deux ans : jusqu’en 2014, l’entreprise était présumée avoir rempli ses responsabilités en justifiant annuellement avoir dépensé au moins 0,9% de sa masse salariale annuelle brute pour des actions de formation. Cela évolue. Les employeurs sont tenus de s’entretenir tous les deux ans avec leurs salariés. Désormais, l’entreprise devra faire un état des lieux individuel tous les six ans : a-t-elle proposé une action ou formation qualifiante au salarié ? Le salarié a-t-il progressé en terme de salaire ou de poste ? A-t-il obtenu une certification ? Si deux des trois items ne sont pas respectés, l’entreprise sera pénalisée. La gouvernance évolue aussi La formation professionnelle a également connu des modifications dans sa gouvernance. Le COPAREF (Comité paritaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation) a remplacé la COPIRE (Commission paritaire interprofessionnelle régionale pour l’emploi). Cette instance regroupe les partenaires sociaux (organisations salariales et patronales). Elle a une grande responsabilité, notamment celle d’inscrire les formations éligibles au Compte Personnel de Formation. « Il y a eu quelques bras de fer, sourit Stéphane Bonnetain, secrétaire régional CFDT Emploi-Sécurisation des parcours professionnels, et co-président du COPAREF. Les Régions voulaient que l’intégralité des Plans Régionaux de Formation soient repris dans les listes éligibles au CPF, nous voulions remplir notre mission en toute objectivité. Mais nous en avons repris un grand nombre. » Autre structure nouvelle : le CREFOP (Comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles) remplace le CRE et le Ccrefp. Cette organisation quadripartite est invitée à donner son avis sur les politiques d’orientation, la formation professionnelle, la cohérence des différents programmes et plans de formation dans la région. Après quelques tensions dues à la fusion des régions et aux logiques de territoire, « on ...
Depuis plusieurs années, la filière Sciences, Technologies Santé de l’université Lille Sciences et Technologies occupe la 2eplace en France pour l’insertion professionnelle de ses diplômés. Le taux d’insertion frôle les 100% ! La politique de stages en entreprise, initiée dès la 4eannée du master et développée en dernière année, et les liens étroits noués entre les entreprises et le monde économique facilitent évidemment le recrutement, ainsi que la taxe d’apprentissage. Exemple : les diplômés de master en formation initiale occupent des emplois à temps plein à 97 %. Et un sur cinq occupe un emploi stable. Durée de recherche d’emploi : à peine 2 mois. Les licences professionnelles ne sont pas en reste et le taux d’insertion est de 90 %. De même, neuf sur dix des diplômés de licence occupent des postes de cadres, un gros progrès. La licence ER2E vient d’être distinguée en 1reposition dans le classement EDUniversal des formations dans le domaine des énergies renouvelables. Une très large palette de métiers partout dans le monde Car les métiers de la physique sont presque infinis ! Et les emplois sont variés. D’ingénieur recherche-développement à ingénieur technico-commercial en passant par ingénieur de production ou responsable marketing, la palette est large. Des profilstels que journaliste scientifique, chargé d’études ou responsable ressources humaines. Sans oublier, bien sûr, le consulting et le conseil. Côté secteurs à fort potentiel de développement, la liste est aussi longue. Citons : les énergies renouvelables, la santé, la recherche médicale, l’aéronautique, l’astronomie, la biologie médicale, l’enseignement et la diffusion des connaissances, l’environnement, les télécommunications et le multimédia, les transports… Autant de profils et de métiers de plus en plus recherchés en France et en Europe, voire dans le monde. Un haut niveau de recherche L’un des derniers accords signés par l’UFR de Physique porte sur la création d’une unité de recherche commune avec le Commissariat aux énergies alternatives et le laboratoire de physique des lasers atomes et molécules de Lille (CNRS) et consacrée à la fabrication et au développement de la fibre optique. Un dispositif unique en Europe. Voici un bon exemple du très haut niveau de recherche développé par l’UFR. Les laboratoires et les équipes de recherche sont associés aux grands organismes tels que le CNRS, l’INRIA ou l’INSERM. Plus de 250 chercheurs et enseignants-chercheurs, dont 75 doctorants, forment les équipes pédagogiques dédiées à plus d’un demi-millier d’étudiants. Les formations initiales et professionnelles vont du DEUST au doctorat et s’inscrivent dans un environnement idéal et propice au développement d’un esprit scientifique adapté au monde de l’entreprise. Ainsi formés aux clés de l’innovation et du développement économique, les étudiants bénéficient de plateformes techniques dernier cri, adossées à des unités de recherche à la pointe du progrès. ...
Découvrez l'interview de Madame Sylvy Morineau, Directrice Académique de l’institut Le Cordon Bleu Paris. Pourquoi faire un MBA en leadership hôtelier et culinaire ? Afin d’apporter une prestation d’excellence tant dans le domaine gastronomique qu’hôtelier, et de travailler sur la performance en management dans ces domaines et à l’international. Le Cordon Bleu Paris s’associe avec Paris Dauphine – PSL, pour délivrer un MBA in International Hospitality and Culinary Leadership. Ce programme d’un an est destiné à un public de managers expérimentés, conscients des enjeux et des spécificités d’un marché en perpétuel renouvellement qui cherchent une évolution professionnelle stratégique vers des postes de direction, de responsables confirmés ou encore d’entrepreneurs. En quoi ce programme est-il différent des autres MBA en gastronomie et de l’hôtellerie ? Ce qui nous différencie, c’est d’abord notre réseau d’experts Le Cordon Bleu Paris et Paris Dauphine - PSL, qui vont permettre aux candidats d’acquérir des connaissances pour pouvoir devenir des futurs leaders dans le secteur. Ce MBA s’appuie sur la transmission des connaissances professionnelles des consultants de l’institut Le Cordon Bleu Paris, avec ses 125 ans d’expérience dans l’enseignement culinaire et de la gestion de structures. Il s’appuie aussi sur l’expérience professionnelle appliquée de management de 5 mois incluse dans le MBA, ainsi que sur les connaissances théoriques et approfondies dans le management de Paris-Dauphine – PSL, une université attachée à l’excellence académique valorisant la pluridisciplinarité́. Ces deux établissements jouissent d'un rayonnement international grâce à leur expertise en formation des futurs dirigeants du secteur de l'hôtellerie et de la restauration. Grâce à la dimension multiculturelle de l'institut Le Cordon Bleu Paris, qui accueille chaque année près de 90 nationalités différentes, nous avons l'ambition de former des étudiants tournés vers l'autre et centrés sur l'humain. Les diplômés font partie de deux réseaux internationaux des anciens étudiants. Ces réseaux de l’institut Le Cordon Bleu International et de l’Université Paris-Dauphine-PSL s’étendent également à l’ensemble des professionnels et experts qui interagissent dans le programme. Deux réseaux actifs qui constituent un appui très efficace pour créer de nouvelles opportunités. Pour en savoir plus sur le MBA in International Hospitality and Culinary Leadership, cliquez ici. ...
1. Des formats de formation inédits ! En 2030, la formation professionnelle sera complètement transformée. Elle replacera systématiquement l’apprenant au cœur de la démarche (« learner centric ») et proposera une approche ludique, plus personnalisée à chacun, selon son niveau, son projet et les compétences à acquérir. Le Rapid Learning (apprentissage rapide), la Gamification (la ludo-pédagogie et le fait d’intégrer le jeu dans les parcours de formation) et l’Adaptative Learning (apprentissage adaptatif – parcours de formation totalement personnalisés) seront démocratisés. L’hologramme le sera également et permettra de se former autrement : en téléportant des formations ou des formateurs sur son smartphone ou dans un lieu à distance, par exemple. Les formats seront principalement inspirés des nouvelles pratiques du digital et de l’innovation pour répondre aux nouveaux modes de consommation de la formation et aux besoins des apprenants. 2. Se former partout, n’importe quand et depuis n’importe quel support (ATAWAD) L'ATAWAD (Any Time, AnyWhere, Any Device) désigne la possibilité qu'offrent les technologies numériques d'être toujours connecté. Grâce à cette « mobiquité » exacerbée, il sera facile de se former selon sa préférence, d’où on le souhaite, n’importe quand et depuis n’importe quel support (ordinateur, tablette, mobile, lunettes connectées). 3. La formation sera collaborative (social learning) Cette modalité pédagogique crée un véritable cercle vertueux car le principe du social learning est bien d’appliquer des technologies sociales à des fins de formation. Cela peut se formaliser par le biais des plateformes communautaires (réseaux sociaux, forums, wikis, etc.) où les connaissances des uns renforcent les compétences des autres. La formation de demain se trouvera ainsi enrichie par les formés eux-mêmes, qui proposeront leurs propres contenus et mettront à disposition leur expérience et bonnes pratiques (« reverse mentoring » digitalisé). 4. La puissance du blended learning Dans un contexte où la révolution numérique est omniprésente, prendre le meilleur de l’humain et du digital pour les mettre au service de la formation, cela sera la promesse du blended learning (apprentissage mixte). En 2030 l’humain sera à nos yeux encore plus plébiscité pour deux raisons majeures : - Les grandes évolutions digitales en matière de formation seront digérées et le sujet ne sera plus une course à la technologie mais bien à la meilleure pédagogie : la meilleure approche et les meilleurs outils pour atteindre des objectifs de montée en compétences et la performance pour les entreprises. - Les formateurs (parfois en opposition avec le numérique par crainte) auront une maturité différente sur le volet numérique et utiliseront le digital avec beaucoup plus de pertinence dans leurs actions présentielles. Cela deviendra la norme. 5. Les impacts de la formation seront mesurables (ROI) En 2030, la formation professionnelle mesurera l’implication du formé et les impacts dans sa vie professionnelle pour optimiser le retour sur investissement (ROI). Les entreprises auront également accès à un tableau de bord permettant de mesurer avec précision le ROI de leurs actions de formation. 6. L’Intelligence Artificielle au service de la formation et de l’emploi L’intelligence artificielle (IA) va permettre l’automatisation des tâches à faible valeur ajoutée. On peut imaginer qu’en 2030, les apprenants auront des « bots » ou coachs de vie professionnelle. De véritables Assistants personnels intelligents, pour développer sa compétence, son employabilité, se former tout au long de sa vie selon ses envies et ses besoins. Ils proposeront à tous des formations adaptées au marché du travail, aux emplois à pourvoir et à nos compétences parallèles à développer en temps réel. 7. Des labels d’excellence pour entreprises et formateurs Les entreprises devront être éligibles à un label RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) pour la qualité et l’intensité données &...
EduFactory a été lancée en 2000. On vous décrit comme le « pionnier du e-learning sur-mesure en France ». Pourquoi avoir choisi de vous positionner sur ce secteur à l’époque, alors qu’Internet en était quasiment à ses débuts ? Alexandre Lect : Nous avons commencé notre activité en tant qu’acteur de la formation présentielle. Mais, très rapidement, nous nous sommes rendus compte, avec l’arrivée des nouvelles technologies et la pénétration d’Internet, que le secteur de la formation digitale allait être extrêmement prometteur. Nous nous sommes donc positionnés assez tôt sur la formation « blended-learning » pour ensuite basculer vers l’e-learning fin 2010. Nous avons voulu être en quelque sorte des précurseurs, puisqu’à l’époque, le marché était à ses débuts. Aujourd’hui, l’e-learning connait une croissance à deux chiffres et nous sommes parmi les premiers à nous positionner sur ce secteur. C’est un grand avantage pour nous puisque les clients font confiance à notre expérience. Votre positionnement stratégique et commercial porte donc sur les formations sur-mesure. Pourquoi ce choix ? En matière de formation, nous estimons que les solutions génériques ne s’appliquent que sur des sujets transverses. À partir du moment où il est question de formations plus complexes nécessitant l’acquisition de compétences spécifiques ou qui touchent la culture et l’ADN d’une entreprise, il est essentiel de s’orienter vers le sur-mesure. Par ailleurs, de plus en plus d’entreprises souhaitent personnaliser les expériences de formation de leurs collaborateurs, en optant pour ces solutions sur-mesure justement. Quel est l’intérêt de proposer cette approche sur-mesure aux entreprises ? Quels sont les avantages pour les apprenants ? Nous proposons aux entreprises de placer leur besoin de formation au centre de la stratégie que nous allons mettre en place. Concrètement, nous avons développé trois métiers qui nous permettent de faire bénéficier aux entreprises de tous les avantages du sur-mesure. En premier lieu, il s’agit de les conseiller et de les accompagner dans leur programme de digitalisation. En second lieu, il s’agit de procéder à la création de contenus sur-mesure qui est notre cœur de métier. Sur ce point, nous proposons plusieurs formats en fonction des objectifs pédagogiques : du vidéo-learning, du e-learning, de la simulation, des serious game, etc. Tout cela permet aux entreprises de bénéficier d’un large éventail de solutions complètement personnalisables. Enfin, nous leur proposons des solutions d’hébergement pour leurs contenus. S’agissant des apprenants, notre priorité est de faire en sorte qu’ils puissent retenir l’information de manière très simple et le plus rapidement possible. Pour cela, nous leur proposons une expérience de formation entièrement personnalisée, tout en veillant à optimiser leur ancrage mémoriel. Les contenus, les formats et les supports de formation que vous proposez sont innovants. Vous proposez également des formations gamifiées qui cassent le côté soporifique des formations traditionnelles. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le monde de la formation s’inspire en grande partie des techniques de neuroscience, de l’industrie cinématographique et des jeux vidéo. L’idée est de susciter des émotions chez les apprenants et cela dans le but d’améliorer l’ancrage mémoriel. La gamification s’appuie sur les leviers du jeu, en se servant des mécaniques ludiques et émotionnelles. C’est un accélérateur puissant de l’expérience d’apprentissage et donc de la rétention d’information. Même chose pour la scénarisation, où nous allons également jouer sur l’émotion de l’apprenant en faisant en sorte qu’il se reconnaisse dans une situation, qu’il ait envie de réagir ou qu’il s’attache à des personnages. Avez-vous quelques exemples de projets menés avec vos clients à nous citer ? Nous nous adressons à la fois au secteur public et aux entreprises privées. Nous avons eu la chance de remporter le réf&e...
Créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par une ordonnance du 9 octobre 1945 en même temps que l’Ecole Nationale d’Administration et l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Sciences Po Strasbourg fait partie des dix IEP de France et représente le plus ancien IEP de région. Il est né d’une volonté de moderniser et rénover l’Etat via un projet de formation des élites administratives, politiques et privées. Cette filière d’excellence a bâti sa notoriété sur la base d’un ancrage régional fort se manifestant par ses relations étroites avec l’Université de Strasbourg. « Nous sommes l’un des rares Sciences Po à être intégré dans une université », fait savoir d’emblée, Gabriel ECKERT, directeur de l’institut. Un statut particulier qui est stratégique pour les étudiants ayant la possibilité notamment de réaliser des doubles-cursus de licence en économie et sciences sociales ou de suivre une formation au Centre universitaire d'enseignement du journalisme (CUEJ) qui est une autre composante de l’Université de Strasbourg. Des cursus pluridisciplinaires Les cursus de Sciences Po Strasbourg reposent sur un schéma identique à celui adopté par les autres instituts d’études politiques. Depuis la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat), l’institut propose une formation de cinq ans répartie en deux cycles. Durant les deux premières années du premier cycle, les étudiants acquièrent un socle de connaissances renforçant leur esprit d’analyse et de compréhension des grands enjeux européens. « Le programme est pluridisciplinaire et généraliste car nous voulons que nos étudiants perçoivent tous les problèmes du monde. Ces derniers doivent être abordés aujourd’hui pas seulement sous l’angle d’un technicien spécialisé mais de manière globale et générale», déclare le directeur de l’institut. Les cours sont orientés autour de cinq champs disciplinaires à savoir le droit, l’économie et la gestion, l’histoire contemporaine et les relations internationales, les sciences sociales et la science politique et enfin, les langues. La troisième année est celle de la mobilité à l’étranger. « Grâce à nos 140 conventions d’échange avec des universités étrangères, nos étudiants passent cette année obligatoire à l’international dans une de nos universités partenaires ». Cette année à l’étranger peut également prendre la forme de stages ou d’activités professionnelles. Le second cycle pour sa part s’organise autour d’une progressive spécialisation. « Si le socle commun de compétences, la transversalité de notre formation et sa pluridisciplinarité sont absolument essentielles dans la carrière et la vie professionnelle de nos étudiants, pour entrer dans une activité professionnelle, il faut une spécialisation. », explique notre interlocuteur. En quatrième année, les étudiants choisissent alors entre l’une des quatre filières : droit et administration publique, économie/entreprise, études européennes, politique et société. Une ouverture sur l’Europe et le monde entier Sciences Po Strasbourg se nourrit d’une forte vocation européenne et internationale. Une orientation qui s’est faite naturellement grâce son emplacement stratégique au cœur de l’Europe, dans une ville frontière abritant les plus importants organismes européens (le Parlement Européen, le Conseil de l’Europe, la Cour Européenne des Droits de l'Homme, le Centre Européen de la Jeunesse etc.). Cette proximité ayant contribué à créer des partenariats avec les plus grandes institutions européennes donne l'opportunité aux étudiants internationaux inscrits au Certificate of European Studies de comprendre l’Europe au cœur de sa capitale. Ce programme enseigné en anglais s’organise chaque semestre et se concentre sur l’Europe dans une perspective globale. L’engagement à l’international se manifeste également par l’adhésion aux éch...
Pour améliorer la productivité et la motivation de vos salariés, la FFEPGV organise pour vous des sessions sportives adaptées. La FFEPGV : le Sport Santé à la portée de tous Fondée en 1888, la FFEPGV a la volonté de rendre accessible à toutes les personnes qui le désirent, la pratique d’une activité physique pour se maintenir en bonne santé. Pour ce faire, elle se base sur un réseau national de plus de 6000 clubs partout en France et de nombreux animateurs sportifs capables d’intervenir aussi bien en entreprise qu’à l’extérieur. En se caractérisant comme une fédération multiactivité non compétitive, elle fait le nécessaire pour promouvoir l’accessibilité et favoriser une activité sportive régulière qui peut se faire partout et à tout moment de la journée . Bien encadré, chacun peut apprendre les bonnes pratiques pour rester en forme tout en maintenant une motivation intacte de façon durable. Le sport en entreprise : une bonne alternative Le constat établi par le baromètre Sport Santé de la FFEPGV (Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire) en partenariat avec l’institut IPSOS nous donne une information intéressante : 72 % des Français estiment que le sport est une excellente solution pour diminuer le stress au travail et les émotions pénibles. 71 % déclarent qu’il peut diminuer les troubles musculaires et les problèmes de dos tandis que 67 % le voient comme un remède aux troubles du sommeil. Ces données sont à corréler avec celles d’une étude commandée par le Medef et menée par le CNOSF et AG2R La Mondiale expliquant qu’un salarié pratiquant régulièrement une activité physique serait plus productif qu’un employé sédentaire. Pour autant, malgré ces observations, seul 1 Français sur 2 ferait du sport. Cela à cause d’une réelle difficulté à gérer vie privée et vie professionnelle, empêchant l’inscription en club. Dans ce cas, il existe une alternative : amener directement le sport en entreprise. Ce que propose la FFEPGV Afin d’intéresser même les salariés les plus sédentaires, la FFEPGV est capable de s’adapter précisément à toutes les demandes. L’entreprise n’est donc plus seulement un lieu pour travailler, mais aussi l’endroit idéal pour se mettre ou se remettre au sport. Pour répondre à vos besoins, la fédération est capable d’accompagner l’entreprise et ses salariés dans la mise en place d’activités spécifiques dans les locaux (s’il est possible de disposer de salles adéquates) ou à l’extérieur. Cela peut se faire le matin avant la prise de poste, à la pause déjeuner, ou le soir pour évacuer toutes les tensions de la journée. La grande force de la FFEPGV : être multi activités. Vous pouvez donc lui demander de mettre en place des sessions centrées sur le cardio ou des séances plus douces tels que le pilate, entre autres. Sans oublier une marche ou course à pied en extérieur si les participants le souhaitent. Après une phase de tests pour jauger du niveau de chaque personne, le coach fait son maximum pour s’adapter aux besoins et capacités des participants tout en mesurant les progrès dans le temps. Vous l’avez compris : la FFEPGV a une pratique très personnalisée du sport en entreprise. De plus, si la société cliente le souhaite, la FFEPGV peut l’accompagner dans la réalisation d’un plan de communication sur le thème de la qualité de vie au travail en fournissant des outils de communication et des éléments à distribuer à chaque employé. L’objectif : pouvoir sensibiliser aux bonnes postures et aux bonnes pratiques quotidiennes. Actuellement, une centaine d’entreprises travaillent avec la FFEPGV. Parmi celles-ci, nous trouvons des PME et grands groupes (SNCF, EDF, Crédit Mutuel, Michelin, etc.) ainsi que des mutuelles et des administrations. Il faut dire que le tarif très compétitif pratiqué par la fédération fait la différence avec les clubs privés. Surtout que le coût de chaque séance peut être supporté par l’ent...
Favoriser la double carrière dans les couples expatriés, tel est l’objectif que s’est fixé Absolutely French. Cette startup leur offre un vrai coup de pouce. Comment ? Grâce à une formation de français, qui propose une approche à la fois ludique et conviviale aussi bien de la langue que de la culture. Conjoint.e d’expatrié.e Ayant été conjointe d’expatrié dans 6 pays différents, Armelle Perben, fondatrice d’Absolutely French, sait mieux que quiconque les conséquences qu’impliquent une telle situation sur la carrière professionnelle. « Dans la grande majorité des cas, ce sont presque toujours les femmes qui sacrifient leur carrière afin de suivre leur mari », explique-t-elle. Une fois arrivées à destination, ces dernières rencontrent ensuite énormément de difficultés pour décrocher un emploi. Si, finalement, elles y parviennent, le poste proposé ne correspond ni à leurs études ni à leurs expériences professionnelles. C’est en partie pour tenter de corriger cette situation qu’Armelle Perben crée Absolutely French en 2015. Pédagogie active La startup élabore les cours des français en fonction des besoins des conjoints. Ici, la pédagogie se veut être active : les participants évoluent dans des situations réelles qui les incitent à échanger directement avec les locuteurs natifs. « Nous les amenons au marché et ils font eux-mêmes les courses, cela leur permet, par exemple, de travailler les outils linguistiques servant à exprimer la quantité ou les chiffres », nous indique-t-on. Après le marché, tout le monde se retrouve ensuite en cuisine. Évidemment, les apprentis en profitent pour apprendre quelques notions grammaticales tout en cuisinant. Il est vrai qu’avec Absolutely French les apprenants n’ont pas le temps de s’ennuyer ! Et c’est justement le but recherché, puisque la startup se sert expressément des jeux comme leviers d’apprentissage. Partir à la découverte de Paris à travers des jeux de pistes, simuler un entretien d’embauche, visiter des lieux importants comme la mairie ou la poste… Quelle que soit l’activité proposée, celle-ci est toujours présentée de manière ludique. Les formations intègrent également les informations jugées utiles au quotidien. « Quand ils arrivent en France, beaucoup d’étrangers ne savent pas trier les déchets ou quel numéro composer pour appeler les services publics », rapporte notre interlocutrice. Projet de vie Afin de favoriser l’intégration des expatriés, Absolutely French les assiste et les accompagne dans leur projet de vie. Une mise au point portant sur l’avancement du projet ou sur les difficultés rencontrées est réalisée régulièrement. « Nous leur donnons des informations sur une école ou bien sur un travail qu’ils souhaitent faire. » Pour aller plus loin, Absolutely French intervient même sur le plan relationnel, en aidant les apprenants à développer leurs réseaux d’amis grâce au Club Absolutely. Régulièrement, des évènements sont organisés pour que les expats puissent se rencontrer dans une ambiance conviviale et partager leurs expériences. ...
Savez-vous que près de 40 % de la consommation électrique mondiale est due au fonctionnement des moteurs électriques dans l’industrie ? Depuis sa création, en 1993, le Laboratoire Systèmes Électrotechniques et Environnement (LSEE), situé au sein de la Faculté des Sciences Appliquées de l’Université d’Artois, à Béthune, est devenu spécialiste de l’amélioration de l’efficacité énergétique des machines électriques. « Les solutions développées mettent en œuvre des matériaux nouveaux ou des structures originales, tout en prenant en compte cycles de fonctionnement et contraintes industrielles », explique Jean-Philippe Lecointe, professeur en génie électrique et directeur du LSEE. Les chercheurs du laboratoire ont développé des compétences très pointues comme, par exemple, l’utilisation des champs magnétiques externes que rayonnent les machines pour diagnostiquer leur état de santé ou analyser leurs performances énergétiques. « L’écoconception vient en superposition de ces travaux, avec l’utilisation de matériaux moins polluants ou de procédés de fabrication écoresponsables ou plus écologiques », poursuit le directeur. Le LSEE s’est d’ailleurs distingué en concevant, en partenariat avec EDF et l’ADEME, un moteur à faible impact environnemental : un « moteur vert », avec rendement amélioré, procédés de fabrication et matériaux respectueux de la planète, analyse du cycle de vie, etc. Une expertise de plus de 20 ans Cette réalisation résume bien l’ambition des recherches du LSEE. Le laboratoire va même plus loin en essayant de limiter les bruits et vibrations des machines. Ces investigations, menées depuis plus de 20 ans au laboratoire, reposent sur une modélisation analytique des machines électriques. Elles permettant de créer un lien direct entre les grandeurs électriques et les grandeurs acoustiques. Outre des améliorations notables concernant le confort acoustique au voisinage des grandes machines électriques, ces travaux ont également permis de mettre au point des méthodes de diagnostic très innovantes. « L’expertise du LSEE se manifeste également dans le domaine des systèmes d’isolation électrique. Les isolants constituent un facteur essentiel de la durée de vie des machines électriques et l’anticipation de leur vieillissement permet de réduire notablement les coûts de maintenance et d’améliorer la sûreté de fonctionnement des équipements », détaille Jean-Philippe Lecointe. Le LSEE développe donc des solutions innovantes pour évaluer ou accroître la durée de vie de l’isolant des fils utilisés pour bobiner les actionneurs électriques, comme un diagnostic non invasif on line des équipements, une réduction des contraintes par agencement fin des conducteurs dans leurs encoches, une étude des problèmes d’isolation liés aux hautes températures. Que ce soit en préconisant des solutions de bobinage innovantes ou en utilisant des matériaux tels que les céramiques pour assurer le fonctionnement à températures élevées, le LSEE est au cœur des préoccupations de l’isolation des machines. Depuis plus de 20 ans, les chercheurs du LSEE analysent et conçoivent des machines électriques pour accroître leur efficacité énergétique, réduire leur émission acoustique ou les rendre plus fiables. ...
Mettre le participant au cœur du séjour, telle est l’ambition d’Atout Linguistique. Ce spécialiste des séjours linguistiques assure l’efficacité de son offre grâce à des prestations innovantes, respectant une charte qualité très stricte. Des séjours adaptés à chaque profil, des conseillers disponibles toute l’année et 24h sur 24 durant les séjours, des dossiers traités individuellement depuis la commande de brochure jusqu’au retour du séjour, un service billetterie/transports… Tout est fait pour que l’expérience soit la plus favorable possible. Les formules one to one pour progresser efficacement Atout Linguistique se distingue des autres organismes opérant dans le secteur en donnant l’opportunité aux jeunes de bâtir leurs séjours de A à Z. Chaque détail est personnalisable allant des dates, à la durée en passant par la destination jusqu’aux activités et loisirs. « L’objectif est de concocter un voyage qui corresponde à la personnalité du participant », fait savoir Aleksandra Stamenkovic, responsable de l’organisme. Cette approche est particulièrement adaptée au programme « One to One », ou « cours particulier chez le professeur ». Le participant sera accueilli dans une famille triée sur le volet dont l’un des parents est professeur. En plus des cours particuliers sur mesure, il pourra pratiquer toutes sortes de loisirs, de sports ou d’activités culturelles. « Un de nos avantages : nous proposons des destinations encore peu répandues comme la Chine, le Japon ou encore le Brésil. Et à part les activités classiques comme le golf, le surf ou le tennis, nous avons aussi des activités spécifiques selon les pays », explique notre interlocutrice. Un nouveau regard sur le monde lors de séjours en résidences internationales Les jeunes ne désirant pas vivre en famille d’accueil peuvent opter pour les hébergements en résidence. Garantissant un encadrement permanent, le séjour s’effectue dans une résidence ou une université de renom aux États-Unis, au Royaume-Uni ou ailleurs dans le monde. Au programme : cours de langue + sport, excursion, activités artistiques, visites, etc. Toujours en quête d’innovation, Atout Linguistique suggère une nouveauté sur cette formule à travers le programme London Secret City. Aleksandra Stamenkovic nous éclaire sur les particularités de l’offre. « L’hébergement s’effectue en résidence internationale. Du lundi au vendredi, l’étudiant participe au cours l’après-midi. Le reste du temps, il s’adonne à de nombreuses activités : sortie au studio Harry Potter, Night market de Londres, visite de l’Arsenal FC Club, initiation dans une école de trapèze, etc. ». Une autre formule résidentielle qui plaît beaucoup : les summer camps américains et canadiens. Ou comment progresser en anglais dans un vrai cadre de vacances, en plein cœur de la nature, une tradition chez les jeunes d’Amérique du Nord. Pour plus d'informations sur les nouvelles offres, commandez la brochure. ...
Des voies d’accès à la profession plus lisibles. Entre les différentes réformes, il est parfois difficile de s’y retrouver. Quels parcours doivent emprunter les plus jeunes pour devenir professeur ? Les modes d’accès à la profession se sont simplifiés au fil des années afin d’être plus lisibles. La voie royale reste celle du concours de recrutement. Il est aujourd’hui accessible dès que l’on est inscrit en Master 1, pour une majorité de filières. Les épreuves du concours externe, identiques pour le concours du public et du privé, se déroulent de mars à juin (en fonction du parcours 1er ou 2nd degré). « Bien que les modalités de recrutement des enseignants soient identiques entre l’enseignement privé et l’enseignement public, le candidat doit effectuer un choix qui sera déterminant pour sa future carrière, explique Bruno Sébire, directeur de l’Institut de formation pédagogique Nord - Pas-de-Calais à Lille. Si au final, le métier est le même, il faut savoir qu’il n’existe quasiment pas de passerelles entre le public et le privé une fois que l’on devient enseignant. ». Le choix du concours engage donc une carrière au sein de l’enseignement public ou bien de l’enseignement privé, (majoritairement des établissements catholiques d’enseignement). Une fois ce concours obtenu, les étudiants intègrent un Master 2 MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation). Il s’agit d’une année de formation par alternance. En effet, le professeur stagiaire est rémunéré à temps plein, dès cette cinquième année d’étude, pour se former, tandis que l’autre partie du temps est consacrée à enseigner, à mi-temps dans une classe. Chaque étudiant est bien sûr accompagné par deux tuteurs, l’un en établissement, l’autre à l’IFP. D’autres concours dits réservés ou internes existent pour ceux qui n’empruntent pas la voie du Master 2. Ces concours sont notamment ouverts à ceux qui font des remplacements depuis plusieurs années. Prof à 40 ans : et pourquoi pas vous ? On ne naît pas prof, on le devient par la formation et la pratique professionnelle. On peut aussi le devenir au cours de sa carrière professionnelle… même si, jusqu’alors, elle n’avait pas grand-chose à voir avec l’enseignement. C’est un phénomène nouveau observé par Bruno Sébire, directeur de l’Institut de formation pédagogique du Nord-Pas-de-Calais à Lille. Depuis quelques années, un nouveau public s’oriente vers le métier de professeur. « Avant, nous accueillions essentiellement des étudiants. Désormais, on observe de plus en plus de personnes, en reconversion professionnelle, qui souhaitent réorienter leur carrière dans l’enseignement ». Ceux-là peuvent avoir subi un licenciement, avoir l’impression d’avoir fait le tour de la question dans leur ancien métier et veulent changer d’orientation, ou avoir tout simplement envie de transmettre les compétences acquises durant 10, 20 ou 30 ans. Les métiers de l’enseignement leur sont également accessibles, d’autant plus en cette période « où les demandes de chefs d’établissement pour des remplacements sont importantes ». L’IFP Nord-Pas-de-Calais accueille et accompagne ces personnes en reconversion professionnelle, qui peuvent être suppléants avec un niveau licence. Cet accompagnement se fait en plusieurs étapes : un entretien préalable, pour clarifier les intentions ; un stage d’immersion en collège ou en lycée, pour appréhender les réalités du métier ; une proposition d’entrée en formation et/ou en suppléance (remplacement) ; enfin, une formation professionnelle adaptée. Les professeurs en espagnol, en sciences-physiques, en mathématiques sont très recherchés… Alors, pourquoi pas vous ? Parce que le futur enseignant, professeur des écoles, professeur de mathématiques ou de boulangerie, cela peut bien être vous ! ...
Parmi les divers établissements délivrant la formation au TP « ADVF » en Région, aucun ne le proposait par la voie de l'apprentissage. C'est maintenant chose faite avec la MFR de Rougemont, la nouvelle UFA du CFA SMS Centre-Val de Loire qui accueille les apprenti(e)s jusqu'à l'âge de 30 ans révolus. Une offre de formation qui ouvre des perspectives dans le secteur de l'aide à domicile Les employeurs du secteur de l'aide à domicile connaissent de grandes difficultés de recrutement et peinent à trouver des personnes qualifiées pour accompagner au domicile des personnes de plus en plus fragilisées. Par ailleurs, les dispositions de la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV) haussent les exigences de professionnalisation pour améliorer la qualité de prise en charge des personnes. L'ouverture du TP ADVF par l'apprentissage vient répondre à des besoins quantitatifs, tout en proposant un mode de transmission des savoir-faire professionnels sur le terrain, par l'expérience, tant sur le plan technique que celui des valeurs. C'est aussi une belle opportunité de rajeunir les équipes ! Devenir assistant(e) de vie aux familles par l'apprentissage En lien avec l'UFA de la MFR « Rougemont-Tours » et les professionnels du Service public régional de l'orientation (SPRO), le CFA SMS accompagne les candidat(e)s à réfléchir sur leur projet professionnel, à prospecter pour trouver un employeur et finaliser un contrat d'apprentissage. L'entrée en formation nécessite d'avoir au moins 18 ans, d'être titulaire d'un diplôme ou titre de niveau V, d'avoir un moyen de locomotion. 490 h de formation sont dispensées sur 15 mois. ...
Travailler avec le CNRS est désormais possible pour tous les professionnels. L’entrée se fait simplement en déposant une demande sur le site web de Trouver un Expert, conçu pour faciliter les relations entre la société et les acteurs de la recherche du CNRS et de ses partenaires. Ces demandes sont étudiées par une équipe de 4 scientifiques qui vont ensuite identifier le personnel de la recherche le plus à même de répondre à cette demande. « En général, nous avons identifié un ou plusieurs chercheurs au bout de 15 jours. Cela va vite ! », explique Edith Wilmart, directrice du service Trouver un Expert. Des demandes très variées Depuis ses débuts, le service Trouver un expert travaille sur des sujets divers et variés : aménagement du territoire, instrumentation médicale, transformation environnementale, recherche sur l’énergie... Pour citer quelques exemples de demandes, une grande entreprise de cosmétique a soumis au CNRS une demande de sciences humaines et sociales autour de la perception de ses produits. Une autre entreprise a sollicité des recherches pour limiter la pollution atmosphérique de son activité. Un service territorial a géré avec le CNRS un risque explosif ou encore, un grand groupe a demandé au service Trouver un expert de l’aider à monter en compétences sur des questions d’électronique de puissance. « De par sa diversité, notre job est passionnant ! », commente Edith Wilmart. En sus de ces demandes « classiques », le service reçoit des demandes de recherche d’autres laboratoires pour monter des projets collaboratifs afin de répondre à des appels d’offre européens ou autres, ou encore des demandes d’investisseurs qui souhaitent avoir une expertise scientifique des projets dans lesquels ils envisagent de s’impliquer… Les sociétés souhaitant garder leur démarche confidentielle peuvent l’indiquer dès le dépôt de la demande. Dans ce cas, l’anonymat ne sera levé que lors de la mise en relation. 65% des demandes déposées viennent des TPE et PME A ce jour, ce sont essentiellement des TPE et des PME qui font appel au service Trouver un Expert avec près de 65% des demandes déposées. Ces types d’entreprises se rapprochent du service dans le cadre de leur projet de développement quel que soit son niveau de maturité, car leur département R&D, lorsqu’il existe, est souvent peu développé. Mais cela ne les empêche pas d’investir une partie de leur Chiffre d’Affaires dans la R&D ! Souvent, ces entreprises franchissent la porte de Trouver un Expert lorsqu’elles ont une idée innovante en lien avec leur activité ; elles attendent un état de l’art écrit, analysé et pensé par des scientifiques du domaine pour se lancer puis, in fine, elles recherchent un accompagnement dans leur stratégie d’innovation. Aussi, les TPE et PME font appel au service car elles souhaitent valider un concept, étape qui peut être déterminante pour une petite entreprise car cette validation pourrait lui permettre d’obtenir une subvention, essentielle dans le développement de son projet. Les ETI, les Grandes Entreprises et Trouver un Expert Les entreprises de taille intermédiaires et les grandes entreprises, elles, font appel à Trouver un Expert car elles recherchent les savoirs et savoir-faire interdisciplinaires des laboratoires du CNRS. C’est alors la méthodologie et la capacité que possèdent toute une équipe de scientifiques à trouver une solution pertinente, adaptée et qui était préalablement inexistante à un problème donné ou pour le lancement de leur projet qui les attire ; elles ne veulent pas de solutions « prêtes à l’emploi » déjà existantes sur le marché. Trouver un Expert, pour la multiplication des liens entre public et privé Mêmes si ces entreprises attendent des solutions différentes de la part du CNRS, elles sont conscientes de l’importance de nouer une relation de confiance avec la recherche publique : les laboratoires de recherche publique et les entreprises sont complémentaires dans leur quête à l’innovation ! C’est pourquoi, de plus en plus de programmes sont proposés pour multiplier les liens et les partenariats publ...
L’Unité Mixte de Développement Professionnel Continu en Santé (UMDPCS) propose près d'une centaine de formations : diplômes nationaux, diplômes universitaires et inter-universitaires, formations courtes et formations ou colloques validant le DPC (développement professionnel continu). Les formats sont adaptés au cas par cas : présentiel, e-learning, hybride, MOOC, etc. La mixité, une spécificité de l'UMDPCS La mixité est d'abord celle des professionnels et des acteurs de santé eux-mêmes. Sont concernées toutes les professions de santé, y compris celles dont la formation initiale ne relève pas de l'université, qui ont pour objectif et/ou obligation de se spécialiser ou de se former tout au long de leur vie professionnelle. A ce jour, l’UMDPCS a formé plus de 7000 personnes. La mixité est également celle des intervenants - universitaires et professionnels - qui contribuent aux actions de formation dans le domaine de la santé. Plus de 50 responsables pédagogiques sont garants de la qualité scientifique et pédagogique de l'offre de formation. En plaçant, aussi souvent que nécessaire, les acteurs de santé « ensemble » en formation continue comme ils le sont « autour du patient » au quotidien, l’UMDPCS contribue au maintien d’un exercice pluriprofessionnel de qualité tenant compte de l’évolution des pratiques recommandées. Co-construire des formations innovantes avec l'UMDPCS L’UMDPCS a pour vocation de développer des actions de formation continue répondant aux attentes des professionnels de santé. Pour y parvenir, elle propose un soutien et une assistance exclusive dans l'élaboration de projets de formation continue répondant à ses objectifs de qualité (supports pédagogiques, administratifs et logistiques). ...
Bonjour Madame Benali. Danielle Benali : Bonjour Emmanuelle ! Pour commencer, vous pourriez nous expliquer ce qu’est l’IFSI ? Danielle Benali : L’Institut de Formation Soin Infirmier est un institut qui a plusieurs formations dans ses cordes. Il y a les formations soin en infirmier, aide-soignant et auxiliaire de puériculture. Pour être précis, votre école s’appelle l’IFSI Britannique Œuvre du Perpétuel Secours. Un nom, qui j’imagine chargé d’histoire, non ? Danielle Benali : Historiquement, l’IFSI ou l’Institut de Formation en Soin Infirmier était et est toujours d’ailleurs sous l’égide de l’Œuvre du Perpétuel Secours. Nous étions rattachés à l’hôpital franco-britannique à Levallois-Perret. En 2019, l’hôpital a été repris par la Fondation Cognacq Jay. Cependant, la fondation n’a pas repris l’Institut de Formation Soin Infirmier. Nous sommes donc devenus un centre de formation indépendant, mais toujours sous l’égide de l’Œuvre du Perpétuel Secours. Nous avons gardé historiquement notre nom d’Institut de Formation Soin Infirmier de l’Institut Hospitalier Franco-Britannique, parce que nous étions rattachés depuis nombreuses années à ce centre hospitalier. Aussi, nous avons gardé des rapports très privilégiés avec l’hôpital franco-britannique à Levallois puisqu’il nous accorde une majorité de place concernant les stages pour nos élèves et nos étudiants. Depuis cette année 2022, nous avons intégré le pôle santé du groupe SOS, plus précisément depuis Juin 2022. Combien d’année d’étude il faut pour être diplômé de ces trois métiers ? Danielle Benali : Pour les infirmiers, c’est toujours 3 ans. Pour les auxiliaires de puériculture, c’est quasiment sur une année avec une rentrée en septembre également et une sortie en juillet de l’année d’après. Pour les aides-soignants, nous avons une rentrée en janvier, pour une sortie en décembre de la même année. Donc, on va voir la prochaine rentrée en Janvier 2023 pour une sortie en Décembre 2023. Ce qui est intéressant dans votre école Madame Benali est que nous nous formons à ces métiers en alternance. Comment cela se passe exactement ? Danielle Benali : Les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture ont à peu près un parcours identique. C’est le contenu de formation qui n’est pas pareil. Les lieux de stage sont aussi différents. Ils ont 3 périodes de 5 semaines de stage et un quatrième stage qui est de 7 semaines. Ce dernier correspond à un stage qu’on pourrait parler de pré-professionnel pour qu’ils soient déjà immergés soit dans une structure où ils vont être embauchés, soit pour découvrir une typologie de service et de soin qu’ils n’ont pas pu découvrir jusqu’ici. Pour les infirmiers, ils ont des stages sur les 3 années. Il y a 15 semaines de stage sur la première année, 20 semaines de stage sur la deuxième année et 25 semaines de stage sur la troisième année. Puis, il y a ce qu’on appelle le service sanitaire durant la deuxième année, qui leur permet de faire des actions de prévention. Cela est organisé par l’IFSI. Les étudiants sont répartis au niveau de structure comme la médecine du travail, la médecine scolaire, mais aussi dans les établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes, les entreprises et tous ces lieux où on peut faire de la prévention. Et donc pour vos étudiants et élèves un peu plus voyageur, vous avez des partenariats un petit peu partout en Europe avec d’autres écoles. Ils peuvent partir à l’étranger pour continuer leurs études ? Danielle Benali : L’Institut de Formation de l’IHFB (Franco-Britannique) a eu la charte Erasmus depuis de nombreuses années. Cela va faire quasiment une dizaine d’année et nous avons un partenariat avec environ 13 partenaires européens, avec l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Suède, la Belgique. Nous avons également des partenariats internationaux puisque nous avons aussi un partenariat...
Avec un site principal à Metz et un site délocalisé à Sarreguemines, l’UFR compte aujourd’hui 50 enseignants chercheurs et une équipe administrative impliquée, dont un service dédié à l’orientation. Elle mobilise environ 250 intervenants professionnels chaque année, permettant aux étudiants une approche toujours plus concrète des métiers convoités. Sa dimension à taille humaine lui permet de considérer chaque parcours, comme le souligne son doyen également professeur de droit, Pierre Tifine. Des formations porteuses d’avenir La faculté dispense des formations initiales allant de la Licence au Master. Cinq Licences (Droit, AES, Economie, Franco-allemand, Administration publique) sont proposées. Les étudiants en première année peuvent s’inscrire en sus à un dispositif d’accompagnement dédié, visant à les soutenir et à mieux les orienter. Ils peuvent ensuite choisir parmi sept Masters 1 : Droit public, Civil, Fiscal, Économie appliquée, Administration économique et sociale, Droit des affaires, Public franco-allemand, et parmi neuf Master 2, dont on citera pour exemples : Collectivités territoriales et coopération transfrontalière, Urbanisme et construction, Économie sociale et solidaire, Procédure et fiscalité, ou encore Droit des affaires transfrontalières. Parmi les formations continues, le diplôme universitaire (DU) Droit et Administration des Collectivités territoriales et le DU Fiscalité transfrontalière s’adressent aux personnes déjà en activité professionnelle. Les personnes intéressées peuvent aussi s’inscrire à la préparation aux concours administratifs ou à la préparation aux métiers judiciaires (CRFPA) La Faculté s’adresse aussi aux non bacheliers en leur permettant de suivre la Capacité en droit, un diplôme leur permettant de rattraper un niveau Bac et d’accéder aux études universitaires. Une pédagogie alliant théorie et pratique Afin de confronter les étudiants aux réalités professionnelles et faciliter leur insertion sur le marché de l’emploi, l’université construit de nombreux partenariats avec les institutions administratives ou judiciaires. Rencontres, conférences, webinaires, stages, forum viennent animer et enrichir la vie étudiante. Des échanges avec le Québec permettent chaque année à une poignée d’élèves méritant de partir étudier sur place (très bon dossier requis). En moyenne, l’Université de Droit, économie et administration compte 450 nouveaux diplômés par an. Un indicateur de réussite conséquent, dont peut s’enorgueillir la Lorraine. ...
C'est là qu'intervient Admission Accomplie : en vous fournissant toutes les clés nécessaires pour réussir votre projet d'études à l'étranger, le cabinet aide à faire face aux défis qui se présentent et à saisir toutes les opportunités qui s'offrent aux futurs étudiants. Avec ce soutien expert tout au long du processus d'admission et d'intégration dans votre nouvelle vie académique, vous pouvez être sûr(e) de prendre la meilleure décision possible quant à votre avenir professionnel et personnel. Les facultés de commerce de renommée : une alternative efficace à la classe préparatoire traditionnelle Les filières les plus prisées par les étudiants français demeurent les sciences sociales, tandis qu’un Bachelor d’eco-gestion est devenu un alternatif populaire au système traditionnel des classes préparatoires en France. Des établissements tels que la London School of Economics et l'Université de Warwick au Royaume-Uni, l'Université Bocconi à Milan, l'Université IE à Madrid, ainsi que RSM aux Pays-Bas offrent une éducation de renommée mondiale, des opportunités d'apprentissage pratique et des liens solides avec l'industrie, tout en permettant une admission parallèle aux Grandes Écoles. Les stratégies de candidatures multi-destinations pour optimiser les chances d'admission En développant les services de soutien aux étudiants dans leurs candidatures pour plusieurs destinations, Admission Accomplie vise à répondre à l'évolution des attentes et des besoins liés à l'étude à l'étranger. Avec les contraintes liées à la pandémie de Covid-19 et au Brexit, la mobilité des étudiants entre la France et le Royaume-Uni a été affectée. Les frais de scolarité plus élevés et l'exigence croissante des parents et des étudiants de rejoindre les meilleures institutions ont modifié la façon dont les familles envisagent l'étude à l'étranger dans son ensemble. Afin d'optimiser leurs chances d'admission, les étudiants adoptent désormais des stratégies de candidatures multi-destinations. Cependant, ces candidatures multi-destinations nécessitent la mise en place de différentes stratégies dès la Seconde afin d'enrichir le profil des étudiants en termes d'expériences et de compétences, augmentant ainsi leurs chances d'admission dans les pays ciblés. S'engager dans des activités parascolaires pertinentes peut aider à démontrer aux universités leur engagement, leurs compétences en leadership et leur passion pour un domaine spécifique. Cela peut inclure des stages en entreprise, des clubs ou associations, du bénévolat ou des projets personnels. La soumission de candidatures multiples pour différentes destinations demande du temps et des connaissances approfondies. Cela peut rapidement devenir stressant pour les étudiants dans une période où ils s’efforcent de se concentrer sur leurs études. C'est dans ces situations qu'un soutien tel que celui d'Admission Accomplie devient essentiel. Un processus complexe nécessitant une expertise et un soutien personnalisé Le processus de candidature à l'international est complexe, avec des exigences spécifiques pour chaque université, pays et programme d'études. Les étudiants doivent consacrer du temps à la recherche approfondie des programmes, à la rédaction de lettres de motivation percutantes, à la préparation des examens standardisés, et à la constitution des dossiers de candidature. Le Cabinet Admission Accomplie intervient ici en tant que ressource précieuse. Leur équipe d'experts possède une connaissance approfondie des procédures et des exigences spécifiques des différentes universités. Ils peuvent guider les étudiants dans le choix des universités appropriées en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités, les aidant ainsi à optimiser leurs chances d'admission. Une solution précieuse pour maximiser les chances d'admission En travaillant en étroite collaboration avec les étudiants, le Cabinet Admission Accomplie soutient les étudiants dans toutes leurs rédactions ...
La première année commune aux études de santé (PACES) est toujours un casse-tête pour les candidats aux métiers de médecin, de pharmacien, de kinésithérapie, d’odontologie et de sage-femme. Les vocations ne manquent pas. Animé par des étudiants de 2e et de 3e année, le Tutorat Santé de Tours accompagne leurs jeunes collègues dans leur préparation aux épreuves, si sélectives et si déroutantes. Une équipe de bénévoles dynamiques et disponibles s’est donc réunie et organise « colles », concours et examens blancs corrigés. Des permanences de révisions sont proposées ainsi qu’un suivi via Internet. Plus de trois étudiants sur quatre bénéficient des entraînements du tutorat. Et plus d’un étudiant en 2e année sur deux a réussi son concours grâce à la seule préparation du tutorat. Le programme d’accompagnement est une alternative crédible aux solutions onéreuses. Le coût à l’année est de 50 €. Le dispositif existe depuis plus de 15 ans au sein de la faculté de médecine de Tours. Le Tutorat Santé est dirigé par un bureau de 7 étudiants de 3e année élus par leurs pairs. Le corps pédagogique et universitaire de la faculté apporte son soutien et supervise les épreuves, les QCM et les concours blancs. Tutorat Santé de Tours : des formations pour réussir dans les domaines de la santé Rançon du succès, le programme est distingué par les associations nationales étudiantes de France et a reçu l’agrément OR. Question de bonnes notes ! ...
Le Centre national d’enseignement e-learning, ou plus communément appelé CNEEL, est un établissement d’enseignement à distance qui s’adresse particulièrement aux élèves français expatriés ou adoptant l’instruction en famille (IEF). Le CNEEL a recours au système du Web présentiel, qui permet, entre autres, de créer une véritable interaction entre l’élève et l’enseignant. Ainsi, chaque partie est en mesure de poser des questions et d’obtenir des réponses directement, comme dans une vraie salle de classe. De la maternelle à la terminale, les élèves du CNEEL sont suivis de près par des enseignants qualifiés et sélectionnés selon les critères de l’Éducation nationale. Une solution unique en son genre « Nous proposons exactement les mêmes conditions qu’un établissement classique, bien que nous œuvrions à distance », indique l’équipe pédagogique du CNEEL. Les cours sont entièrement interactifs et prennent l’ambiance d’une véritable école traditionnelle. Jusqu’à présent, le CNEEL est le seul établissement scolaire à proposer cette méthode d’e-learning. De plus, l’établissement cultive une certaine proximité à travers un contact quotidien avec les élèves et les parents. Selon les enseignants, « le CNEEL est vraiment l’école qui s’invite à la maison ». Une structure fiable Le CNEEL agit sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale. Comme tout établissement, il reçoit régulièrement la visite d’inspecteurs du travail qui contrôlent les enseignants, les cours ainsi que les supports pédagogiques. Un programme bien organisé Comme beaucoup d’établissements scolaires, le CNEEL s’appuie sur le logiciel Pronote. Pensé pour faciliter l’organisation de l’enseignement, ce dispositif permet notamment aux élèves de consulter leur emploi du temps et de consulter tous les cours enregistrés. Ainsi, même en cas d’absence, l’élève peut facilement obtenir le contenu du cours qu’il a raté. Pronote met à disposition des élèves les devoirs à faire, les leçons à réviser et, éventuellement, les contrôles à travailler. Très important : le nombre de places chez CNEEL est limité en fonction de chaque année scolaire. ...
C’est en misant sur des offres de formations personnalisées ainsi que sur un partenariat efficace avec des entités industrielles de renom que « cette juridiction indépendante propose des formations adaptées au besoin de chacun et axées sur la professionnalisation des salariés actifs des entreprises », nous explique Isidore Torres, directeur du centre. La formation sur mesure : l’assurance d’une employabilité effective Créé en 1970 par des entreprises, sous l’impulsion de la loi sur la formation professionnelle, l’AFPI CENTRE Val de Loire a pour objectif d’apporter les compétences métiers parfaitement adaptées aux besoins des entreprises et de proposer des formations qui s’adaptent au public à former. Un processus personnalisé prenant en compte les besoins de chaque personne, jumelés à ceux de l’entreprise, constitue à cet effet sa marque de fabrique. L’AFPI se veut également être « un "assemblier" en mettant en place un panel d’interventions riche assuré par des formateurs professionnels dans le but de satisfaire les besoins des bénéficiaires », reprend Isidore Torres. En bon « assemblier », ce centre propose un large éventail de formations qualifiantes pour des corps de métier touchant des domaines de pointe, à l’instar de l’aéronautique, de la métallurgie, de la pétrochimie ou de l’énergie, ainsi que des métiers de l’organisation, pour ne citer que les ressources humaines. « Afin de garantir l’employabilité des formés, l’AFPI mise sur une approche inductive en priorisant les formations axées métier dont, 80 % des activités sont menées en entreprise », nous indique-t-on. Ainsi, grâce à cette maîtrise des besoins des entreprises, le centre affiche un excellent taux d’employabilité de plus de 75 % pour l’ensemble des formations. De cela, rigueur, excellence et adaptabilité trouvent ici un terrain d’expression, notamment grâce à la création d’une démarche de formation basée sur « une évaluation préformative pour chaque formé, un contenu et un plan de formation totalement individualisé ainsi qu’une certification à la clé ». À tout cela, s’ajoute le développement de plates-formes numériques collaboratives permettant à tous les acteurs de chaque formation d’interagir en tout lieu et en tout temps. ...
Encourager et porter les candidatures féminines dans le parcours d’ingénieur était et reste un cheval de bataille pour l’EPF. L’ancienne pépinière de femmes ingénieures initiée par Marie-Louise Paris accueille désormais un auditorat mixte. Autre changement marquant pour cette institution forte de quelque 10 000 diplômés, ses pédagogies innovantes qui placent l’individu au cœur de la méthode. Priorité pédagogies A l’aube du 21ème siècle où excellence et parité constituent le cœur des enjeux, l’institution prend le pari de réviser profondément ses manières d’enseigner. Valorisation de la personnalité, modes d’évaluation remis au goût du jour, intégration d’outils et de méthodes plus avancés. L’EPF adapte ses vues aux mutations de notre époque pour former des ingénieurs qui s’adaptent aux exigences du futur. L’arrivée du numérique a impulsé des transformations profondes dans notre société, ces dernières années. Les pratiques d’enseignement ont peu, ou pas, suivi la cadence, faisant l’objet d’un vrai statu quo. « On ne s’est pas suffisamment penché sur la révolution d’Internet qui amène une relation au savoir complètement différente » déplore le directeur d’EPF Montpellier. « L’accès au savoir étant désormais facilité, il faut davantage accompagner les étudiants dans l’appropriation des connaissances et l’articulation de ces connaissances entre elles » préconise-t-il. C’est dans cette optique que l’institution prône désormais les pédagogies dites mixtes, tout en privilégiant un nouveau mode d’évaluation. Tirer parti des plateformes numériques pour concevoir des scénarii d’apprentissage intelligents, afin de tendre vers une plus grande autonomie de l’apprenant. C’est autour de ce concept central que s’articulent les pédagogies mixtes promues à l’EPF. La plateforme pédagogique Moodle est le support numérique de cette approche qui n’exclut pas entièrement les séances en présentiel. Celles-ci sont désormais réservées à des séances de synthèse, et surtout à des accompagnements requis dans des sujets plus élaborés (ou plus complexes), alors même que l’étudiant investit un statut plus actif dans son processus d’apprentissage au travers des classes inversées. L’acquisition de compétences comportementales d’engagement, de prise de risque, d’intégration à une équipe, d’échanges, de communication, en plus des compétences purement techniques, constitue l’avantage de ces innovations chez les ingénieurs sortants de l’EPF. Une formation étoffée, polytechnique et internationale « La volonté de l’école est de prodiguer une formation véritablement polytechnique » souligne Elisabeth Zerahian, Responsable du Département Communication & Marketing à l’EPF. Les 3 premières années de formation structurent ainsi, chez l’étudiant, l’acquisition d’un socle scientifique solide. Les 7 majeures proposées dans la suite du cursus ouvrent la voie à un diplôme d’ingénieur généraliste « polytechnicien, adaptable, polyvalent » et promu à toutes perspectives d’ouvertures selon les opportunités qu’il rencontre sur son parcours professionnel. Le grand atout supplémentaire des formations à l’EPF est justement la place accordée à l’ouverture internationale. Outre l’obligation d’apprendre 2 langues étrangères, les étudiants bénéficient d’opportunités d’échanges à travers un réseau de partenaires riche de 150 universités. Des formations binationales (franco-allemande ou franco-québecoise) ou bi-diplomantes figurent d’ailleurs parmi les options qui s’ouvrent aux Peufien-ne-s en devenir. Les doubles-diplômes se préparent dès la première année avec des institutions allemandes ou québécoises. A partir de la 4ème année, d’autres universités des Etats-Unis, du Mexique ou du Roy...
Surfant sur la vague de l’économie collaborative, Anthony Brice s’est lancé dans un projet ambitieux avec seulement 5 000 € en poche. Il a créé une plateforme de mise en relation entre les particuliers désireux d’apprendre et de transmettre aux autres grâce à un système de matching offre-demande. « Plus tard, je me suis demandé comment je pouvais orienter ma solution vers les professionnels et les centres de formation. C’est ainsi que m’est venue l’idée de réaliser ce nouveau projet », nous raconte le fondateur-CEO de la start-up. À ses débuts, Tutos’Me Pro a démarré avec quelques formateurs déjà inscrits sur Tutos' Me avant d’évoluer vers un collectif de 5 300 formateurs, professeurs et intervenants éducatifs œuvrant dans 300 secteurs différents. Centre de formation sous-traitant Tutos’Me Pro met à disposition des institutions (écoles, centres de formation, entreprises, collectivités, etc.) ses meilleurs formateurs, expérimentés et multidisciplinaires. La plateforme veut révolutionner le parcours classique du recrutement d’intervenants professionnels qui est non seulement lourd et contraignant, mais très souvent infructueux. Comment ? En sélectionnant à la place du client le formateur qui saura répondre précisément à ses besoins. Anthony Brice explique : « Les clients nous soumettent directement leurs demandes, puis nous leur envoyons le formateur le plus pertinent et en mesure de répondre à leurs objectifs. C’est aussi simple. » Pour se montrer encore plus persuasive, la plateforme Tutos’Me Pro accompagne aussi le montage des projets pédagogiques et des projets de formation interne en entreprise en s’appuyant sur son réseau d’experts. Cette formule clé en main inclut la conception d’une formation sur mesure, la création d’une antenne de formation jusqu’à la mise en place d’un partenariat d’appel d’offres. « L’idée est de permettre aux entreprises de former leurs collaborateurs au sein de leur propre structure tout en nous confiant la gestion de ce projet. » La solution gagnante L’innovation apportée par Tutos’Me Pro est de permettre aux institutions de trouver un formateur « en moins de trois jours », mais surtout de prendre en charge toutes les questions liées au recrutement (négociation, contrat, paie, déclaration unique d’embauche, arrêts maladie, etc.) sous une facture unique. « Mieux, les clients gagnent la flexibilité du paiement par session au lieu de recruter des formateurs internes en contrat en CDI », renchérit notre interlocuteur. ...
Installé sur le campus universitaire de Richter, au sud de Montpellier, Montpellier Management est né de la fusion entre la faculté d’Administration économique et sociale (AES) et l’Institut des sciences de l’entreprise et du management (ISEM), qui existaient depuis plus de plus de 40 ans.. Avec ses quarante formations diplômantes – initiales, continues et en alternance – ainsi que son expertise dans le domaine du management, l’Institut répond aux besoins des étudiants, des actifs en recherche de reconversion ou de spécialisation, ainsi qu’aux exigences des entreprises en quête d’évolution, en France comme à l’international. Cinq pôles d’expertise Afin de soutenir les étudiants et les professionnels dans la réalisation et le développement de leurs projets, l’Institut Montpellier management propose différents cursus de formation axés sur cinq pôles d’excellence : audit contrôle finance, marketing-vente, entrepreneuriat et PME, management stratégie et management public. Les cours sont assurés par un corps professoral constitué de formateurs de qualité issus des milieux académique et professionnel. Deux nouveaux MOOC pour mieux entreprendre Montpellier Management profite des évolutions technologiques pour transmettre son expertise à travers des MOOCs (Massive Open Online Course), des « cours en ligne ouvert et massif ». En effet, l’année 2017 est marquée par le lancement de deux nouvelles formations en ligne ouvertes à tous: le Balanced Scorecard (BSC), qui s’adresse aux étudiants en management de niveau master, aux entreprises et à tous les intéressés par le domaine de la finance et l’Entrepreneuriat et Croissance Attitude, ouvert à toutes les personnes qui portent une attention particulière à la croissance des entreprises. Ses ressources innovantes permettent à l’Institut de former à distance des managers hautement qualifiés. MOMA Junior Conseil : le management pour les jeunes Outre l’apprentissage et les stages, les étudiants peuvent également s’inscrire à MOMA Junior Conseil, la junior entreprise de l’Institut. Cela leur permet de mettre en œuvre les connaissances acquises et de développer leurs compétences. Grâce une formation pluridisciplinaire, la junior entreprise bénéficie de multiples domaines de compétences tels que la communication, le marketing, la finance, les sciences de gestion, mais également la stratégie et la création d’entreprise. La junior entreprise a pour mission principale de réaliser des audits d’entreprises, tous secteurs d’activité confondus. Celles-ci peuvent ainsi faire appel à ses services pour réaliser des études du marché, rédiger un business plan et bien d’autres missions. ...
L’institut Le Cordon Bleu forme chaque année plus de 20 000 étudiants partout dans le monde aux Arts Culinaires et au management hôtelier. Mais son vaisseau amiral reste à Paris, fleuron de la gastronomie mondiale. Dans un établissement où la passion et l’excellence anime tous les gestes, il fallait des enseignants et des intervenants au moins aussi prestigieux. Et c’est d’ailleurs l’une des forces de l’institut Le Cordon Bleu Paris : le corps enseignant est composé de professionnels reconnus, respectés et de nombreuses fois récompensés. A la direction des Arts Culinaires, on retrouvera donc Eric Briffard, ancien chef de la table du Cinq, meilleur ouvrier de France, et deux étoiles au Michelin. Et pour le département hôtelier, on croisera, entre autres, Franck Ramage, ancien chef sommelier adjoint au Crillon deux étoiles au Michelin. Pour tous ces professionnels, la transmission des gestes, de la passion, et du goût des belles choses est essentiel. Tous ces arts ne peuvent pas simplement s’expliquer dans les livres : il faut les pratiquer sous l’oeil attentif d’un mentor, encore et encore pour en avoir une maîtrise parfaite. Et c’est donc tout l’intérêt de l’institut Le Cordon Bleu. Mettre en relation des professionnels prestigieux et reconnus avec ceux qui le seront demain. Un réseau social qui ouvre de nouveaux horizons L’une des forces de cet institut est aussi de mettre en relation des étudiants aux cultures riches et diverses. Qu’ils soient anciens professionnels en reconversion ou jeunes bacheliers. Qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs (l’Asie, l’Amérique Latine, l’Afrique …), la diversité des cultures et des expériences est une richesse inestimable pour les étudiants. Elle leur permet de développer leur créativité, d’élargir leurs connaissances des usages à l’international, et d’explorer des idées nouvelles. Comme ces deux étudiantes, l’une chinoise et l’autre taiwanaise, associées pour créer un restaurant de cuisine fusion franco-taiwanaise dont la notoriété ne fait que grandir. Lors de leur cursus, les étudiants vont également faire des stages dans de grandes maisons renommées. Ces expériences pratiques, choisies en fonction de leurs projets personnels, leur permettront de faire leurs armes. Ils y rencontreront aussi des professionnels aguerris, souvent de vrais références, afin d’étoffer leur réseau. Les étudiants en management hôtelier sont soumis à un régime spécial. Ils doivent impérativement suivre un cursus de trois mois dans l’une des matières culinaires. Et peuvent le faire à l’étranger, dans l’une des écoles du réseau. Un environnement de travail ultra innovant Mais pour que les 1000 étudiants parisiens puissent travailler dans les meilleures conditions, un bâtiment éco-responsable ultra innovant est à leur disposition. Situé sur les bords de Seine, ces 4000m2 ont été conçus pour optimiser l’apprentissage. Ils comportent sept salles de classes pour les cours de cuisine, boulangerie, ou pâtisserie. Chaque étudiant y a son poste de travail, comme dans un vrai restaurant. Un chai a aussi été reproduit à l’identique pour les futurs sommeliers. Mais des salles de cours plus classiques sont aussi disponibles pour les cours théoriques. L’exigence dont font preuve les enseignants Le Cordon Bleu Paris, leur passion, et leur envie de transmettre font aujourd’hui encore de l’établissement une référence mondiale dans les Arts Culinaires et de l’hôtellerie. ...