Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire... Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...
Manque d’idées de sortie pour le weekend ? Pas de panique ! Avec Flâner Bouger, les internautes sont certains de trouver leur bonheur à travers un large éventail d’évènements au niveau aussi bien local que national. Une petite structure qui mise sur le local Créé en 2014, le site est né d’une envie de partager des informations concernant les marchés où Laurent Brunet, le fondateur, se rendait lors de ses vacances. Flâner Bouger donne certes les grands rendez-vous nationaux. Mais il se démarque aujourd’hui par sa volonté de promouvoir et de faire connaitre la spécificité des terroirs et coutumes des territoires de France. Un avenir prometteur Afin d’apporter davantage de satisfaction aux annonceurs et aux visiteurs, Laurent Brunet envisage de s’entourer d’une équipe tout en apportant de nouvelles fonctionnalités à son site. ...
Créé en 1992, les « Musicales Guil Durance » rassemble chaque année, entre juillet et août, de nombreux artistes de renommée nationale et internationale. Le festival aborde principalement la musique classique mais reste ouvert à d’autres styles musicaux. Pour les artistes locaux, il s’agit d’un véritable tremplin pour se faire connaître du grand public. « Dans nos musicales 2018, nous allons mettre en valeur de jeunes musiciens de la région », explique Patrick Pichard, vice-président de l'association Arts et Musiques en Montagne (AMM). Pour l’année 2018, cet événement entre dans sa 27e édition et l’équipe organisatrice a concocté un programme alléchant qui ravira à coup sûr les mélomanes. Tout sur l’édition 2018 Pour cette 27e édition, dix concerts figurent au programme ! Du 24 juillet au 6 août 2018, place à une véritable rencontre d’amitié et des découvertes variées autour de la musique ! Cette année encore, le festival va se dérouler dans des lieux d’exception. « Depuis 2017, nous avons la chance d’être en partenariat avec le Centre des monuments nationaux et nous faisons notre festival au sein du site de l’arsenal de Mont-Dauphin, classé patrimoine de l’Unesco », souligne le vice-président de l’AMM. Au menu de cette nouvelle édition figure un concert de flûte à bec, une chorale polonaise ( choeurs lauréats de Vaison-la-Romaine), de la musique flamenco, un quintette à vent (une formation régionale), un concert de piano avec François René Duchâble et un autre avec Jean-Philipe Collard, le quatuor Debussy, un concert de jazz avec le trio dénommé Un Poco Loco, et enfin un récital de musique espagnole. ...
Les façades entièrement sculptées de cette demeure du Port-Marly, dans les Yvelines, ne laissent personne indifférent. C’est même ce qui rend cette propriété, commandée par Alexandre Dumas en 1846, si particulière et si attachante. Cela, et également toutes les traces des moments que l’auteur a passés dans ce domaine que l’on évoque comme « son paradis terrestre ». Sauvé d’un destin qui aurait pu être dramatique par le syndicat intercommunal de Monte-Cristo, le château est un lieu d’intérêt et de connaissance qui vaut grandement le détour. Un paradis né dans l’imaginaire de l’auteur Alexandre Dumas est au sommet de sa gloire quand il brosse le portrait de la demeure qu’il voulait à un grand architecte de l’époque : Hippolyte Durand. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Parc à l’anglaise faisant se succéder rocailles, cascades et grottes, un château néo-Renaissance pour habiter et un castel à part pour travailler, l’auteur ne lésine sur aucun moyen pour concrétiser son souhait d’un endroit rien qu’à lui. Dépassé le premier enchantement suscité par l’ensemble sculpté des façades, l’on prend le temps de les saisir dans leur détail. L’on se rend compte alors que c’est le moi profond de l’homme de lettres qui se décline en ces ouvrages. Les visages surmontant les fenêtres du rez-de-chaussée sont ceux des écrivains qu’il affectionnait. Animaux fantastiques, personnages mi-anges, mi-végétaux et instruments de musique se succèdent, ailleurs, pour rappeler son univers. À l’intérieur, Dumas a fait aménager un authentique salon mauresque par des artisans ramenés de l’un de ses voyages en Orient. Le roi Hassan II du Maroc a tenu à financer personnellement la restauration de cette pièce en 1985. Un lieu de vie culturel dynamique Au-delà des visites du lieu, le château de Monte-Cristo s’explore également à travers ses offres éminemment culturelles. Les animations et les expositions se succèdent ici sans jamais se ressembler. Deux événements marquent notamment la vie du site dans l’année : la journée thématique de mai ou juin et le salon du livre jeunesse, en octobre. Pour ce dernier, le parc se fait le théâtre de présentation et de vente de livres ainsi que de prestations de comédiens sur le thème de la saison, en partenariat avec des librairies et des bibliothèques. Le programme annuel au Monte-Cristo, c’est également une exposition d’art contemporain présentée sur trois mois. Des expositions temporaires viennent éventuellement ponctuer ces programmations récurrentes. L’adresse participe activement aux journées des patrimoines et organise des animations à destination des plus jeunes durant les vacances de Pâques ainsi qu’en juillet. Des visites pour tous les goûts Outre les formules libres, guidées ou de groupe, les explorations du château de Monte-Cristo peuvent prendre des allures autrement plus animées avec les visites théâtralisées et musicales. Proposée aux visiteurs individuels, cette déclinaison propose une découverte des lieux à travers la scénarisation de la vie au château du temps de son héros éponyme par des comédiens. Les familles, elles, peuvent toujours s’attendre à la compagnie surprise d’un personnage créé par l’auteur qui retrace, en toute intimité, les circonstances de sa rencontre avec celui-ci. Les romantiques invétérés, eux, se délecteront d’une exploration du parc de trois hectares lors d’une visite exclusive entre ses arcades, ses grottes et ses allées. ...
Du 19 avril au 27 mai 2017, La Fabrique, résidence de créateur, permettra à l’illustratrice Sophie Dang Vu de s’installer dans la collection permanente du Musée et d’y faire vivre une technique issue de l’imprimerie. N’hésitez pas à la rencontrer pour assister à la fascinante naissance d’une image ! L’exposition temporaire Histoire(s) de Logo(s) (novembre à janvier 2018) s’intéressera quant à elle à la toute récente identité visuelle du Musée, prétexte pour dévoiler aux visiteurs les secrets de la création d’un logo, qui renvoie autant au patrimoine des symboles qu’à la signalétique contemporaine. Le neuvième art à l'honneur Du 14 avril au 20 septembre 2017, le Musée passera en mode BD. Il y a encore tant à dire et à expliquer du neuvième art ! L’exposition Bande dessinée, l’art invisible, conçue en partenariat avec Lyon BD Festival, en est le point d’orgue. Les visiteurs entreront dans les coulisses de la BD, de sa fabrication, de ses spécificités, de ses langages, de ses métiers. Le domaine de la BD recèle une foule de surprises, et d’abord l’antériorité de cet art qui entre désormais dans les musées. Car il y a de la BD dans les images du Mirouer de la rédemption, premier livre illustré imprimé (1478), de même que dans les gravures de William Hogarth sur l'hypocrisie de la société londonienne ou dans les images d’Epinal. Et bien sûr, le Musée possède la fameuse Histoire de Monsieur Crépin de Rodolphe Töpffer (1837), considérée comme l’ancêtre de la BD. Mais bien d’autres grands artistes se sont approchés tout près de la bande dessinée (dont Gustave Doré), et on les découvrira au fil de l’exposition. ...
Le Musée national des douanes (MND) a fait son nid dans la halle de l’Hôtel des fermes du roi, un des plus précieux vestiges architecturaux de Bordeaux. Dédié exclusivement à l’Histoire et à la valorisation de l’administration des douanes, le musée regroupe actuellement plus de 13 000 objets, dont 600 sont exposés dans le parcours permanent. Le reste est dévoilé occasionnellement, lors d’expositions temporaires qui sont, le plus souvent, associées à un thème spécifique. L’exposition permanente, un parcours riche de découvertes « Nous avons des collections très variées et assez intrigantes pour nos visiteurs », introduit Aurélie Guichemerre, conservatrice et chargée de communication au MND. « Très variées », en effet, car, entre les œuvres d’art, les équipements et toute une panoplie de documents d’archives, il y a beaucoup à découvrir. Le parcours permanent du MND se décline en trois temps. Une première section retrace brillamment les moments clés de l’Histoire en abordant notamment l’Ancien Régime, la Révolution française, l’époque napoléonienne ou encore l’ère contemporaine. La deuxième section met en avant l’évolution du métier d’agent douanier. Y sont présentés toute une collection d’uniformes et d’accessoires, mais aussi un vaste panel d’outils et de matériels de travail dont l’utilisation remonte au XIXe et au XXe siècle. Quant à la dernière section (inaugurée récemment), elle dévoile un aspect plus contemporain. En ce lieu sont exposées les missions actuelles de la douane (perception des taxes, régulation des marchés, protection des citoyens, des espèces menacées, du patrimoine culturel…) et les différentes fonctions exercées par ses 16 800 agents (employés de bureau, maîtres-chiens, pilotes…). Se plonger dans la documentation historique Le centre de documentation historique (CDH) est accessible uniquement sur rendez-vous. Doté d’une bibliothèque et d’une médiathèque, cet espace est surtout dédié à la recherche. « Nous accueillons souvent des chercheurs, des journalistes souhaitant recueillir des éléments pour alimenter leurs articles ou même des personnes qui sont à la recherche d’une piste généalogique. Dans ce dernier cas, nous regroupons les informations trouvées dans les registres du personnel », explique Aurélie Guichemerre. Le CDH est dirigé par une documentaliste qui se charge d’aider les visiteurs à mieux s’orienter dans leurs recherches. Le centre propose également différentes prestations afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. Parmi les éléments de documentation mis à disposition figurent des ouvrages, des photographies et des documents d’archives, tous en lien avec l’histoire et les différents services de la douane. ...
A Lancey, petite commune située à 15 km de Grenoble au pied du massif de Belledonne, la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche vous accueille depuis 2011 pour vous faire découvrir la personnalité d’Aristide Bergès dont l’action va être décisive dans le développement industriel de la région au début du XXe siècle. Aristide Bergès, un industriel hors du commun … Cet entrepreneur a été un élément moteur du développement industriel dans la région. Au départ, pour faire fonctionner sa papeterie, il met en place des conduites forcées pour capter l’eau dans la montagne. Par la suite il produit de l’électricité et permet à toute la vallée du Grésivaudan de bénéficier de l’éclairage né de cette nouvelle énergie qu’il nomme lui-même la « houille blanche ». … mais aussi un collectionneur d’art Cette maison-musée est également très marquée par l’art. Papiers peints Art nouveau, programme ornemental empreint d’éclectisme, hall d’honneur garni de marbre et de mosaïques, tableaux et dessins de Maurice Bergès, fils cadet d’Aristide, ingénieur et artiste à ses heures perdues, peuvent y être observés. L’exposition temporaire « Alfons Mucha et les Bergès, une amitié » Sous le prisme de l’amitié, l’exposition temporaire sur Alfons Mucha complète toutes les œuvres déjà présentes de l’artiste dans cette maison, comme l’affiche « L’Automatique » créée à partir de « La Rêverie » pour la promotion du papier photographique fabriqué aux papeteries Bergès, des portraits d’Aristide Bergès, des dessus de portes, une série de verres peints, la chambre qu’il occupa pendant ses séjours, des peintures sur toile, des pastels, etc. Sur les 100 m² de l’exposition, vous pourrez découvrir en plus la correspondance entre ce célèbre affichiste tchèque et la famille Bergès, des cartes avec dédicaces, des évocations des œuvres disparues, une vingtaine d’affiches de la Bibliothèque Forney à Paris ainsi que des calendriers publicitaires. ...
En apparence, vue de l’extérieur, tout semble banal, mais en ce lieu insolite tout se passe sous terre. Dès les premiers pas franchis à la Grande Saline de Salins-les-Bains, les visiteurs sont conviés à une exploration fascinante de la galerie souterraine médiévale, une immersion dans les méandres du temps. Ici, on la surnomme « la cathédrale ». Une cathédrale par ses dimensions plus grande que Notre-Dame de Paris ! Inscrite aux Monuments Historiques depuis 1971, cette galerie dévoile les secrets de l'exploitation du sel à travers les siècles. Un parcours initiatique en visite guidée montrant ainsi les différentes étapes de la production de sel et offrant au public un aperçu concret du travail des sauniers, une mémoire ouvrière, à travers des artefacts historiques et des outils anciens exposés. Un travail pénible malgré des avancées techniques et industrielles importantes. La Grande Saline au fil des siècles Aux prémices de son exploitation, au VIIIe siècle, la Grande Saline tirait profit des sources naturelles salées en surface. Recueillies à l'aide d'un système de perche à balancier, les eaux salées révélaient après évaporation une concentration similaire à celle de l'eau de mer, soit environ 40 grammes de sel par litre. À partir du Xe siècle, ces eaux furent canalisées vers deux puits creusés à une profondeur de 13 mètres. Le puits d’Aval, le puits d’Amont et le couloir souterrain qui les reliaient furent sécurisés au XIe siècle par une imposante voûte de pierre, évoquant une cathédrale souterraine, s'étirant sur 165 mètres de long et s'élevant à 10 mètres de hauteur. Grâce à ces nouvelles installations souterraines, la concentration en sel doubla, atteignant environ 80 grammes de sel par litre, et la production annuelle passa de 4 000 à 14 000 tonnes par an ! Au milieu du XVIIIe siècle, des pompes hydrauliques, actionnées par des roues à augets animées uniquement par la force de la rivière salinoise, la Furieuse, furent installées dans ces puits. Ce système fut en partie préservé lorsqu'au XIXe siècle, des forages permirent d'atteindre la couche de sel gemme à une profondeur de 246 mètres. La saumure obtenue était alors chargée à 330 grammes de sel par litre d'eau, dépassant la salinité de la Mer Morte. Passant à l'étape de l'évaporation, la saumure était acheminée en surface dans les bâtiments spécialement dédiés à cette opération. Il s'agissait de la production de sel ignigène, à partir du feu issu d’une utilisation importante de bois provenant de forêts avoisinantes et occupant au travail plus de 4000 sous-traitants dont en grande partie des forestiers. Après plusieurs heures de cuisson dans d'immenses cuves métalliques nommées "poêles", le sel était récolté manuellement par les sauniers dans des conditions extrêmes de chaleur, avec des températures atteignant près de 50°C et un taux d'humidité variant entre 70 et 80%. Le labeur était si intense que les ouvriers pouvaient perdre jusqu'à 20 kilos en deux mois. Une fois récolté, le sel était ensuite entreposé dans les greniers où il était stocké et conditionné en grains dans des tonneaux, ou plus couramment sous forme de pains de sel appelés salignons. Le site de la Grande Saline préserve l’ensemble des installations et outils illustrant chaque étape de la production de sel : sa galerie du Xie siècle, sa grande roue et sa pompe du XIXe siècle, et la dernière poêle à sel de France. Bien plus qu'un simple musée, la Grande Saline incarne aujourd’hui la mémoire d’un savoir-faire unique au cœur du Jura, plongeant les visiteurs au cœur même de l'Histoire. Une richesse faites d’hommes, d’ingéniosités techniques au service de cette industrie pour défier la Nature mais aussi d’Art, de culture et de religion avec par exemple au Ve siècle, le Miracle de l'eau par Saint Anatoile. (Lire notre article). Ici, chaque élément raconte une histoire impressionnante et émo...
Le festival Bellevue en scène a été initié en 2008 par Benjamin Goudergues. Après avoir été élu conseiller municipal à la culture, celui-ci cherche un moyen pour assouvir sa passion du théâtre. « Compte tenu de mon activité professionnelle de l’époque, je ne pouvais pas faire régulièrement du théâtre et c’est ainsi que m’est venu l’idée d’organiser un festival », rapporte-t-il. Il commence donc à regarder du côté des théâtres professionnels mais après avoir obtenu quelques devis, ce dernier s’aperçoit que la commune ne dispose pas de budgets suffisants. Benjamin pense alors à créer un festival de théâtre amateur et se renseigne auprès de la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtres et d’Animation (FNCTA). « Ils nous ont expliqué de A à Z sur la manière de monter un festival de théâtre amateur », confie Benjamin. De là naît le projet. Focus sur la dixième édition L’association DIAM, en charge de l’organisation du festival, invite tous les passionnés de théâtre à Montberon le 4, 5, 6 et 7 octobre 2018. Jeudi soir, Saint-Geniès-Bellevue (village à 5km de Montberon) aura l’honneur d’accueillir l’avant-première de cet évènement culturel de qualité. A partir de vendredi soir, les spectateurs ont droit à une programmation particulièrement éclectique: comédies dramatiques ou burlesques, spectacles, pièces de théâtre, animations…En tout, une vingtaine de troupes amateurs venant de divers horizons se produiront sur la scène du festival. « Pendant l’événement, nous utilisons en alternance deux salles : la salle des fêtes et la salle Carlos Gardel appartenant à la Maison des associations, la plus prisée des troupes », souligne l’initiateur du Festival. Les temps forts à ne pas rater L’ouverture officielle prévue le vendredi (20h30) sera sans doute l’un des temps forts de cet événement. Des personnalités locales et plus de 200 convives sont attendus à l’apéritif inaugural offert par l’association. L’occasion également de souffler les dix bougies du Festival Bellevue en scène. La célébration sera marquée par quelques surprises. En effet, le samedi soir, le festival accueille à l’occasion d’un café-théâtre, un invité de marque en la personne de Carlo Bozo, grand dramaturge et Directeur de l’école de la Commedia dell’arte de Paris. Inutile de préciser que les réservations sont fortement recommandées via la page billetterie de l’association. Enfin, il est aussi conseillé de faire dès à présent le choix des 5 pièces à regarder sachant qu’il reste la possibilité de changer une pièce par une autre. ...
Toutes les personnes qui sont déjà venues en Corse apprécient la beauté de cette île qui porte bien son nom. Certains préfèrent la Corse-du-Sud tandis que d’autres ne parlent que de la Haute-Corse. Souvent, la Corse orientale est laissée de côté… à tort. Car certains villages tels que celui de Linguizzetta offrent toutes les clés pour un séjour réussi. Linguizzetta : un village Corse typique aux mille activités Pour trouver Linguizzetta, il faut se rendre dans la partie orientale de l’île de beauté. Vous vous trouvez alors au pied du mont Sant’Appianu qui vous contemple de toute sa grandeur. Les plus courageux désireux de tenter l’aventure en empruntant les différents sentiers qui permettent de partir à flanc de montagne sont alors récompensés par les magnifiques points de vue qui leur sont offerts tout au long du parcours. De plus, en se promenant à travers les forêts de pierriers ou de chênes, il est possible de découvrir de charmants petits villages ainsi que des vestiges de patrimoines architecturaux de monuments antiques. Quant aux amateurs de mer turquoise et de plage de sable fin, ils ne sont pas en reste, car Linguizzetta propose près de 12 kilomètres de plages pour toutes les envies (5 plages de la commune sont prêtes à recevoir les personnes à mobilité réduite). Certains en profiteront pour se reposer et parfaire leur bronzage. D’autres pour s’adonner à différentes activités nautiques. Tandis que les adeptes de naturisme y trouveront aussi leur compte grâce à quelques espaces dédiés. Finalement, les adeptes de trail ne doivent pas manquer le trail Sant’Appianu. Rendez-vous sur les flancs du mont Sant’Appianu, un chemin balisé dont la vue panoramique est à couper le souffle ; un trail s’y déroule en semi-nocturne couru par les meilleurs spécialistes tant sa technicité est reconnue. Linguizzetta : le village où nature et modernité se marient à la perfection En prenant de la hauteur et en observant Linguizzetta de loin, on se rend compte que la ville a su parfaitement s’intégrer dans son milieu sans dénaturer l’extraordinaire paysage qui l’entoure. En effet, Mr Medori, le maire de la ville, souhaite servir du PLU pour faire de Linguizzetta une ville d’urbanisme écologique. Ainsi, tout le développement social et environnemental de la ville s’accorde autour d’un seul objectif : conserver un espace favorisant le lien entre les hommes tout en préservant au maximum la nature environnante. Cela afin de décrocher le label tant convoité « Habitat et qualité de vie ». De ce fait, un Pôle Nature est d’ores et déjà en construction et permettra à des arbustes mellifères de côtoyer de magnifiques jardins. De plus, un hameau résidentiel de maisons pour les primo-accédants est aussi en train de sortir de terre. ...
Le Musée Massey est installé dans un bâtiment datant de la fin du XIXe siècle, avec un corps de style Renaissance et une tour d’observation d’influence mauresque, sur les Pyrénées et notamment sur le pic du Midi. Il possède trois collections : la collection internationale des hussards, la collection beaux-arts et la collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées ». La collection internationale des hussards Au rez-de-chaussée, les différentes salles sont dédiées à l’élégance au combat. Ainsi, vous pourrez y admirer de très beaux uniformes, aux couleurs chamarrées, provenant de nombreux pays. Ils sont exposés suivant une scénographie chronologique, des origines jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vous pourrez aussi voir des armes comme des sabres courbés ou des armes à feu. Une nouvelle exposition temporaire ayant pour thème « L’influence du hussard sur la mode » est en préparation. De grands noms comme Hermès, Jean-Paul Gaultier ou encore Zara seront mis à l’honneur. Les autres collections La collection beaux-arts occupe deux salles de 200 m². Vous pourrez notamment y découvrir l’émouvant Christ aux liens, un portrait peint par Pontormo, un artiste de l’École italienne qui a travaillé dans l’atelier de Léonard de Vinci, et qui fut également le chef de file du mouvement maniériste. Le musée possède un magnifique tableau peint par Maurice Utrillo à Tarbes La Cathédrale et la préfecture des Hautes-Pyrénées. La collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées » fait exclusivement l’objet d’expositions temporaires. Elle est constituée de plus de 6 000 objets sur le mode de vie et le comportement des habitants de la région. Actuellement, l’exposition temporaire permet de contempler, entre autres, le Masque de Montsérié, une pièce remarquable en bronze datant du IIe siècle après J.-C. ...
Fondée en 1158 à Argoules, à quelques kilomètres de la Baie de Somme, l’Abbaye de Valloires a conservé son état du XVIIIème siècle. Elle a été détruite et reconstruite dans un style en parfaite contradiction avec l’autorité cistercienne. L’architecture de l’abbatiale est sobre et s’oppose à la décoration intérieure baroque, œuvre de l’autrichien Simon Pfaffenhoffen et du ferronnier Jean Baptiste Veyren. En 1922, Thérèse Papillon, infirmière de la Croix Rouge, y installa un préventorium, après avoir racheté l’Abbaye, pour lutter contre la tuberculose et créa l’Association de Valloires, reconnue d’utilité publique en 1925. En 1976, malgré la fin du préventorium, l’association (toujours propriétaire et gestionnaire des lieux) a poursuivi l’œuvre de Thérèse Papillon en y créant une Maison d’Enfants à Caractère Social, un Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, un SAMAD, un SSIAD ainsi que le service des Activités Culturelles et Hôtelières. De surprenantes visites guidées De mi-mars à mi novembre sont organisées des visites guidées. L’occasion de venir visiter la magnifique église accueillant un imposant orgue sculpté de 16 mètres de haut et des anges en papier mâché suspendus. A ne surtout pas rater également, la sacristie et son parquet Versailles, ses tableaux peints par Joseph-François Parrocel. Le grand salon, la salle capitulaire, le cloitre réservent également de belles surprises visuelles. En outre, la grande boutique propose des produits régionaux, monastiques et religieux ainsi qu’un grand choix de livres et d’objets souvenirs. Un hébergement confortable et lumineux Pour les visiteurs désirant prolonger leur séjour, l’abbaye dispose de 20 chambres de différentes catégories bénéficiant chacune d’une décoration personnalisée. La plupart d’entre elles ont une vue sur les Jardins de Valloires, classés Jardin Remarquable. A la fois simples, confortables et lumineuses, elles invitent au repos dans un environnement historique. Une belle et unique expérience à vivre en couple, en famille ou entre amis. ...
La Guerre des Gaules marque le début de l’histoire de la cité antique d’Elusa. En 56 av. J.-C., Publius Crassus a été envoyé par Jules César pour conquérir les peuples aquitains, dont les Élusates. Ainsi, vers le début de notre ère, le pouvoir romain et la civilisation romaine se sont imposés progressivement sur le territoire qu’est le Gers actuel. « Au fil des années, cette cité romaine va gagner en puissance, obtenant le statut de colonie romaine, jusqu’à devenir à la fin du IIIe siècle la capitale de la province de Novempopulanie », fait savoir Antoine Brunner, chargé de la communication du site. A la croisée de voies romaines importantes, la cité a une solide organisation municipale. L'agglomération abrite forum, temples, thermes et de nombreuses demeures de notables, les domus. Sur son territoire, prospèrent les villae, grandes exploitations agricoles avec leurs premiers vignobles. Si le déclin de la cité est sensible dès le Ve siècle, elle ne serait abandonnée que vers le VIIIe siècle. Les découvertes réalisées depuis le XVIIIe siècle et les recherches archéologiques plus récentes ont permis de retracer, de recréer et d’imaginer le mode de vie que menaient les aristocrates ayant vécu à Elusa. Une cité à multiples figures Déployée en trois sites archéologiques, ELUSA Capitale Antique, offre une découverte exceptionnelle de ce que devait être le quotidien d’une cité gallo-romaine. La visite commence par le centre d’interprétation d’Elusa, pour s’immerger dans la réalité de la vie urbaine et rurale de l’époque, à travers une scénographie virtuelle, réaliste et interactive. Elle se poursuit ensuite par l’exploration de la Domus de Cieutat. C'était une demeure urbaine, appartenant à une famille aisée comme le laissent supposer sa superficie de 2700 m², l’aménagement d’un espace thermal privé, d’une luxueuse salle de réception et le soin apporté à la décoration des sols et des murs. Établie dans un quartier aristocratique, cette domus a accueilli l’élite locale et a été conçue comme un véritable symbole du pouvoir et de la prospérité de ses propriétaires. La découverte en 1985 d'un trésor romain de 120 kg a mené à la création du Musée archéologique Le Trésor d’Eauze (Musée de France). Aujourd'hui exposé dans la chambre forte d'une ancienne banque, cet ensemble exceptionnel est composé de 28 003 pièces de monnaie d'argent, quelques-unes en or ou en bronze, d'objets précieux, de bijoux en or ornés de perles et de pierres rares. Ce trésor atteste de ce mode de vie luxueux adopté par certains occupants de la cité d’Elusa. En parallèle, les expositions permanentes sur la culture du peuple élusate présentent des collections remontant à la Préhistoire jusqu’aux collections de la période romaine évoquant la vie quotidienne à Elusa. La « nouvelle » villa de Séviac Classée monument historique, la Villa de Séviac constitue le troisième lieu de visite d'Elusa. Il s’agit d’un luxueux palais rural de 6 500 m² qui impressionne par sa configuration autour d'une cour à péristyle typique du IVe siècle, ses vastes thermes privés de 500 m², ses galeries et ses tapis de mosaïques polychromes s’étalant sur 625 m². Dans le cadre de la préservation de ce patrimoine historique exceptionnel, un programme de sauvegarde d’une grande ampleur a été engagé en septembre 2016. Ce programme se concentre sur l’art de la mosaïque antique, par la restauration manuelle, le retour de mosaïques anciennement prélevées et la restitution de la trame des motifs dans les lacunes des mosaïques. « La réalisation d'un projet architectural résolument contemporain, signé João Luís Carrilho da Graça, "Piranesi Prix de Rome" en 2010, a également permis d’offrir une nouvelle couverture quasi intégrale des vestiges de la Villa », explique notre interlocuteur. Enfin, un nouveau cheminement d’interprétation péd...
Les 24 et 25 septembre 2017, le Salon Gourmet Sélection va investir le Pavillon 4 du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Il devrait accueillir environ 350 exposants présentant leurs dernières créations ou innovations. Même si une grande majorité des exposants sont français, d’autres viennent de Belgique, de Grèce, d’Italie, ou encore du Canada ou de Turquie. Dédié aux professionnels, le Salon a principalement pour but de mettre en relation les producteurs avec les acteurs du commerce de détail, de la distribution, de l’e-commerce, des duty-free ou de la restauration. Une multitude de produits sont mis à l’honneur dans plusieurs catégories : épicerie, vins et spiritueux, boissons non alcoolisées, produits traiteurs, produits de la mer, charcuterie, produits laitiers ou encore coffrets cadeaux et objets de décoration. Plusieurs animations pendant le salon Tout au long du salon, plusieurs animations sont proposées pour faire découvrir de nouveaux produits aux visiteurs. Tout d’abord les Best-of du salon. Cette année, pour élire les 5 produits Best-of parmi les produits proposés par les exposants, le jury se réunira autour de Vincent Ferniot, le célèbre chroniqueur gastronomique. Lors du dernier salon en 2015, le Vinaigre à la pulpe de kalamansi de Libeluile, les pétales de tomates de Marc Peyrey, le Pressé de Caviar à la Bourtague de Kaviari, le Tartare du monde New-Delhi de Christine Le Tennier et le Pop-corn au caramel au beurre salé et au citron de la Maison Gramm’s ont ainsi été récompensés. Ensuite le Gourmet Alliances, une animation qui a pour but de faire découvrir aux visiteurs un accord de 2 produits, en général un mets salé ou sucré accompagné d’une boisson alcoolisée ou non. Ces produits ont été sélectionnés avec soin par des spécialistes. Ces dégustations ont lieu plusieurs fois par jour. Mais aussi l’Allée des Experts, un espace de rendez-vous dédié à répondre aux différentes attentes des visiteurs. Sous forme de speed-dating d’une durée d’une vingtaine de minutes, un expert vient aider les épiciers fins à résoudre leur problématique telle que « comment monter son épicerie fine », « comment étoffer sa gamme d’huile d’olive », comment monter une corbeille de fruits ». ...
Une collection unique au monde Les premières maquettes furent réalisées dès 1668, sur ordre de Louvois pour Louis XIV. Présentée à Versailles puis dans la Grande Galerie du palais du Louvre, Louis XVI décide en 1777 d’installer la collection au 4e étage des Invalides où elle se trouve toujours aujourd’hui. Entre 1668 et 1870, ce sont environ 150 sites fortifiés qui vont être réalisés en maquettes. Nous conservons encore aujourd’hui 96 plans-reliefs dont 26 sont visibles au musée des Plans-Reliefs. Par ailleurs, un dépôt de 14 maquettes appartenant à la collection du musée sont également visibles au Palais des Beaux-Arts de Lille. Le musée des Plans-Reliefs permet de découvrir ces pièces historiques et de comprendre à travers elles la manière dont la France s’est construite, l’aménagement de son territoire et même l’urbanisme de ses villes. Elles ont aussi une vocation pédagogique pour toutes les personnes désireuses d’apprendre l’histoire de la France et de sa relation avec l’Europe. Trois siècles d’histoire conservée La collection sera enrichie par les différents rois et empereurs successifs de Louis XIV à Napoléon III. La création des plans-reliefs ne s’arrête qu’après la guerre de 1870 pendant laquelle les fortifications bastionnées se sont avérées inefficaces face à la nouvelle artillerie apparue en 1858. La cartographie ayant également évoluée car devenue plus précise en termes de relevés topographiques, la réalisation de maquettes en relief n’était plus nécessaire. La collection sera classée en 1927 au titre des monuments historiques, assurant ainsi sa protection et son intégrité. Techniques et maîtrise autour des plans-reliefs Etablis suivant des techniques précises et détaillées, la fabrication des plans-reliefs est codifiée l’ingénieur militaire Vauban afin d’en assurer une meilleure lecture. Topographes et menuisiers se relayaient alors tour à tour pour donner aux plans toute leur dimension. A partir de relevés effectués par les ingénieurs topographes, étaient établis les dessins et mises à l’échelle au 1/600, c’est-à-dire qu’1 cm sur la maquette correspond à 6 m dans la réalité. Dans un souci de réalisme, chaque détail avait son importance. Reliefs en caissons ou en lamelles de bois superposés, rochers en papiers mâchés, cours d’eau, océans et mers peints sur la maquette, champs, routes, sols en soie hachée et teintée ou en saupoudrant du sable, faisaient ainsi partie des détails qui venaient apporter tout son réalisme à la maquette. Autre particularité technique, l’ensemble était composé de plusieurs pièces, appelées tables, qui s’emboîtaient les unes dans les autres à la manière d’un puzzle géant. Une expérience de visite multiple La plus grande maquette exposée dans les espaces est actuellement celle de la ville de Bayonne, mesurant près de 56m2 ! D’autres maquettes, en réserve, peuvent atteindre 160m2 comme celle de Cherbourg. Sur 1200m2, vous pouvez admirer des villes situées de la Manche au littoral Atlantique et des Pyrénées à la Méditerranée. Outre les plans-reliefs de villes fortifiées françaises, le musée dispose également de plans-reliefs de villes étrangères, de plans-directeurs, de cartes en relief et de modèles théoriques de fortifications. Mise à part l’unicité de sa collection, le musée des Plans-Reliefs offre aussi de nouvelles expériences aux visiteurs grâce à plusieurs installations numériques. Un musée qui évolue avec le temps Le musée dispose notamment d’une réserve interne, d’une salle pédagogique et d’un espace d’exposition temporaire. Néanmoins, 1500m2 restent à aménager pour redéployer la collection et ainsi montrer toute l’étendue géographique des plans-reliefs et développer les thèmes qui y sont liés. Afin de valoriser les pièces exposées, le musée met également à la disposition du public des bornes numériques leur permettant de fa...
Au sein d’un château construit en 1860, bordé d’un parc aux arbres centenaires, au sommet de la colline de Lormont, le musée national de l’Assurance Maladie propose un véritable voyage pédagogique au travers d’archives, de mobiliers ou encore d’iconographies, témoins du chemin parcouru en matière sociale. Neuf salles permettent de remonter jusqu’à l’Antiquité et les premières manifestations de solidarité, prémices très lointaines de la sécurité sociale, qui sera mise en place en 1945. Un Musée militant Le musée, qui existe depuis 1989 et a pris la suite d’une maison de convalescence de la CPAM de la Gironde, retrace le parcours de ces hommes et de ces femmes qui ont inventé la sécurité sociale, ont défendu un accès aux soins pour tous et des valeurs fortes telles que la solidarité, la justice, la responsabilité… Musée militant, il vise notamment à sensibiliser les jeunes générations aux questions touchant à la protection sociale et à développer leur esprit citoyen. Accessible en visite libre avec un livret (1h) ou un audioguide (1h30), le musée propose aussi gratuitement une visite guidée (2h) pour les groupes à partir de 8 personnes et sur réservation. ...
Le musée de l’Aventure Peugeot est l’un des sites incontournables de l’Est de la France, principal témoin de deux siècles de saga industrielle de la marque du Lion. Situé à Sochaux, il est volontairement enraciné dans le bastion historique des productions de la marque Peugeot de 1810 à nos jours. Il a ouvert ses portes au public en juillet 1988 et expose les collections d'automobiles, de cycles, d'outillage et d'articles ménagers de la marque organisées autour de quatre périodes successives, du début du XIXe siècle jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle. Il est possible de combiner la visite du musée avec celle de l’usine. En effet, le site de production PSA de Sochaux est un lieu qui attire du monde, tant les individus que les groupes. Situé à deux pas du musée, il permet de découvrir le lieu de fabrication des nouvelles Peugeot 3008 et 5008, de la DS5 et de la Peugeot 308. La visite se fait en semaine, sur réservation uniquement. Un service original Le musée de l’Aventure Peugeot met à la disposition des groupes et des individus un service de réception qui propose de la location de salles. Théâtre de nombreuses manifestations, le Musée dispose de différents espaces avec plusieurs types de salles ou salons ainsi qu’un espace entreprise où sont proposées des petites salles pour accueillir des réunions, une salle d’amphithéâtre pour les séminaires et/ou conférences et les présentations de produit ou de film. Un grand hall se prête volontiers aux pauses café et cocktails d’entreprise en plus d’ «une mezzanine qui donne sur le musée, qui peut être soit louée, soit privatisée pendant la journée ou le soir en dehors des heures d’ouverture », décrit la chargée de communication, Emmanuelle Flaccus. Toutes sortes de choix sont possibles, il suffit de demander, d’autant qu’un traiteur peut s’occuper de tous les repas allant du sur-mesure aux cocktails dinatoires ou déjeunatoires, en passant par les repas assis. Pour les visiteurs ou les personnes qui veulent juste déjeuner le midi, les portes de la brasserie leur sont ouvertes. Pour les amoureux de véhicules anciens, le service pièces de rechange Peugeot Classic se développe plutôt bien et s’ouvre également aux pièces Citroën. Avec l’appui de la Direction Services et Pièces de PSA, il refabrique « des pièces de rechange pour des véhicules anciens ou de collection ou des voitures des années 1980 qui ne sont pas encore entrées en collection mais pour lesquelles les gens recherchent des pièces », nous précise-t-on. ...
Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon. ...
Fondé par une lignée d’artisans du cuivre à l’aube du XIXe siècle, l’établissement a été repris par Étienne Dulin en 1985. Il a continué à défendre la réputation de l’Atelier du cuivre, en transmettant un savoir-faire traditionnel basé sur la technique de repoussage et d’emboutissage pour réaliser des œuvres rares et d’une qualité exceptionnelle. C’est donc sans surprise que l’établissement a pu développer un portefeuille de clients prestigieux, composé de restaurants étoilés, d’hôtels de luxe, d’architectes et de designers à l’instar de l’illustre Philippe Starck, ou encore de diverses institutions en France comme à l’étranger. Une fabrication traditionnelle en héritage Spécialiste dans l’art de la dinanderie et du cuivre décoratif, l’Atelier du cuivre conjugue passion et compétence pour réaliser les commandes sur mesure de ses clients. Tout commence par le découpage en disque des planches de cuivre laminées avant de procéder au repoussage au tour manuel. Cette étape consiste à déformer le métal, soit du cuivre soit du laiton, suivant une forme particulière que l’on veut obtenir. Le métal passe ensuite par une cuisson au chalumeau réchauffé à 500 degrés afin de le rendre plus malléable. Le processus s’enchaîne sur l’opération de martelage, une étape délicate qui nécessite une certaine précision pour endurcir le métal. Autrement, « certaines œuvres décoratives ou artistiques sont réalisées entièrement à la main par la technique de la dinanderie », nous fait savoir aussi le propriétaire. Enfin, c’est la partie polissage qui confère aux pièces une finition parfaitement lisse et brillante, avec un sens du détail remarquable. Une gamme de produits premium Allant des ustensiles de cuisine et d’accessoires pour la salle de bains, jusqu’aux créations décoratives et pièces d’ornement, les pièces réalisées sont différentes les unes des autres suivant les exigences des clients. L’Atelier du cuivre se dote d’un show-room pour exposer sa série de produits classiques, comme les casseroles en cuivre, les sauteuses, les poêles, ou les entonnoirs à confiture, que les clients peuvent acheter sur place. En outre, l’établissement a aussi créé l’Atelier des arts culinaires, un atelier-boutique situé sous le viaduc des Arts à Paris, qui s’adresse plutôt aux professionnels de la cuisine ainsi qu’aux écoles de cuisine : « Nous y créons des pièces uniques pour des restaurants, des pâtissiers, des chocolatiers haut de gamme et des grands hôtels parisiens. Ces derniers peuvent y passer des commandes de pièces qui leur font envie », déclare fièrement Étienne Dulin. Avec une réputation qui n’est plus à faire, l’Atelier du cuivre reçoit régulièrement des demandes spéciales des églises, des décorateurs d’intérieur, des résidences privées, des producteurs cinématographiques et même des hôpitaux, que ce soit pour un alambic en cuivre, un seau à champagne, une baignoire, une statue ou des trophées. À préciser que l’établissement réalise environ 30 % de son chiffre d’affaires annuel sur le marché à l’export, aux États-Unis et en Russie. ...
Des rues pittoresques, des bâtiments médiévaux, mais aussi une salle de théâtre, autant d’atours qui symbolisent aujourd’hui Pézenas. Cette salle de théâtre a été créée au XIXème siècle et a rouvert ses portes en 2012 après plusieurs rénovations. C’est dans cette salle de théâtre que l’académicien Marcel Pagnol avait alors déclaré « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! ». Aux origines de Molière, le plus grand dramaturge français Grand représentant de la culture française, Molière est connu pour son aisance dans la critique de la société. Né en 1622 à Paris, Jean-Baptiste Poquelin ou Molière est un comédien et un auteur de pièces de théâtre prolifique aussi emblématiques que L’Avare, le Bourgeois Gentilhomme ou encore Les Fourberies de Scapin. N’ayant pas voulu suivre les traces de son père qui était un fortuné tapissier, il a souhaité faire carrière dans le monde du théâtre. Il monte alors sa propre troupe nommée l’Illustre Théâtre. Avec une grande détermination, il fait le tour de la France pendant douze ans avec sa troupe et revient à Paris avec une pièce de théâtre qui a su charmer le roi Louis XIV. A sa mort, le roi lui dédie d’ailleurs la création de la Comédie française qui regroupe les troupes de théâtre de l’époque dont l’Illustre Théâtre. En 1653, Molière fait l’une des plus grandes rencontres de sa vie à Pézenas. C’est en effet dans cette ville qu’il rencontre le Prince de Conti à l’occasion des Etats Généraux du Languedoc. Il y retournera souvent avec sa troupe et ce sera dans cette ville que naîtront ses personnages les plus emblématiques. Molière s’illustrera également par ses diatribes humoristiques sur les conflits de pouvoir. On retiendra ainsi Tartuffe, une pièce révoltante qui révèle les mensonges de certains religieux. Ou encore Le Misanthrope, où Molière se moque des personnes fortunées et de leurs manières. Molière meurt quelques jours après s’être produit sur scène à 51 ans, en interprétant la pièce Le Malade Imaginaire. Pézenas, une ville authentique à découvrir Situé dans le département de l’Hérault, en région Occitanie, Pézénas est une ville dont les origines remontent au VIIè siècle avant notre ère. Située à 20 kilomètres de la mer Méditerranée, elle regorge d’incroyables trésors architecturaux avec plus d’une trentaine d’immeubles inscrits ou classés aux Monuments Historiques. On y retrouve notamment la Chapelle des Pénitents noirs, bâtie à la fin du XVIème siècle. Chapelle qui fut rénovée et transformée en salle de théâtre au XIXème siècle. Ou encore la chapelle du couvent des Ursulines qui contient des mobiliers éminents, ainsi que la collégiale Saint-Jean. Dans cette collégiale, on retrouve ainsi des orgues datant du XVIIème siècle mais aussi de nombreux objets sacrés. Le musée de Vulliod Saint-Germain renferme des souvenirs précieux, dont le fauteuil de Molière. C’est dans ce fauteuil, qui appartenait à son ami le barbier Gély, qu’il cherchait l’inspiration pour les caractères des personnages dans ses comédies. Le musée possède aussi un médaillon décrivant Molière en Saint Jean-Baptiste avec un exemplaire du « Don Juan » à la main. Hormis cela, on y trouve de merveilleuses tapisseries, des œuvres d’art et une collection de faïences. Les différents événements à ne pas rater Aujourd’hui, Molière vit toujours dans le cœur des Piscénois et différents évènements sont créés au nom de cet auteur. La ville de Pézenas organise chaque année en juin un festival nommé Molière, le théâtre dans tous ses éclats. Pour rendre hommage à L’Illustre Théâtre qui s’est produit deva...
Le Château d’Auvers remet l’impressionnisme sur un piédestal, mais quel piédestal ! Une scénographie puisant intelligemment dans les ressources de la technologie, une augmentation manifeste de la réalité des œuvres, tout participe à faire de ce nouveau parcours une expérience autrement plus immersive. Plus de sensations, plus d’émotions. Rendez-vous pour une vraie communion avec Cézanne, Pissarro et consorts. Instant d’immersion dans un vrai cadre de recueillement Le Château d’Auvers était un cadre tout indiqué pour abriter une scénographie de la trempe de « Vision impressionniste ». Ayant vu le jour au temps de Marie de Médicis, l’endroit a gardé une forte empreinte de ses inspirations italiennes, même s’il a ultérieurement fait l’objet de remaniements « à la française ». En témoigne le riche contraste, sur un parc de huit hectares, de ses jardins tantôt français, tantôt en terrasses. Inscrit à la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1993, le château n’est pas seulement un patrimoine architectural. Pendant plus de deux décennies, il s’est investi de la mission de transmission de l’héritage artistique impressionniste. Prenant parti des avancées technologiques, le parcours de relais autorise une véritable plongée dans les exemplaires de lithographies et de peintures exposées. L’héritage transmis par le courant aux visions qui lui ont succédé est également mis en exergue dans le choix d’œuvres données à voir. ...
La complicité de son fondateur avec l’illustre Jean Dubuffet se ressent dans chaque recoin du musée La Fabuloserie. Agnès et Sophie Bourbonnais y perpétuent le concept imaginé par leur père architecte, créateur et collectionneur, dans les années 80. Celui d’un repaire pour des créations et des créateurs dont la singularité n’a d’égale que l’éclectisme. La Fabuloserie : l’histoire d’une passion C’est dans sa propre maison de campagne de Dicy, dans l’Yonne, qu’Alain Bourbonnais écrit les premières lignes des aventures de La Fabuloserie. On est en 1983. Une suite naturelle à l'Atelier Jacob, première galerie d'art-hors-les-normes ouverte à Paris de 1972 et 1982. À l’heure où le brut faisait encore figure de mouton noir dans l’univers ultra-codé de l’art, le père de l’art hors-les-normes voulait donner à celui-ci un espace d’expression qui lui est propre. Amoureusement conçu avec les compétences d’architecte de son instigateur, le musée La Fabuloserie est aujourd’hui un écrin de découvertes où foisonnent des créations hors réseaux d’une étonnante variété. Une collection hors-les-normes d’exception Franchir le seuil de La Fabuloserie n’est pas un acte anodin. Quasi initiatique, cette expérience lève le voile sur des formes et des couleurs qui explosent dans un joyeux et surprenant méli-mélo. Et pour cause, le lieu composé d'une maison-musée et d'un jardin habité expose en permanence une collection démarrée dès 1970 par le fondateur, et enrichie, au fil du temps. En 2017, les créations venant de Pologne rejoignent ainsi le patchwork déjà éclectique de la maison. Les expositions temporaires ponctuant la vie du musée sont autant d’occasions de voyager au centre de l’art en quittant les sentiers battus. ...
La visite de ses nombreux monuments phares permet un retour sur 2 000 ans d’histoire, avec, notamment, la ville antique de Forum Julii, édifiée au bord d’une baie naturelle à l’initiative de Jules César au milieu du 1er siècle avant J.-C. Transformée en colonie romaine sous l’Empereur Auguste, la ville de Fréjus s’est développée et intensifiée avec la naissance du plus grand port romain de la Méditerranée, ainsi qu’avec l’édification de nombreux monuments représentatifs de l’époque romaine. Riche d’un important patrimoine culturel dans un cadre prestigieux, Fréjus porte bien son label de ville et pays d’art et d’histoire. Devenue aujourd’hui l'une des villes de France les plus riches en monuments historiques romains, elle dévoile plusieurs facettes de son architecture et de son paysage, qui, du temps de l’Antiquité, étaient loin d’être connus du littoral fréjusien. Remarquable cité médiévale Son musée d’archéologie abrite, entre autres, de rares pièces de collection, issues de diverses fouilles effectuées au sein de la ville depuis le XIXe siècle, comportant notamment le fameux Hermès bicéphale. La crypte archéologique du vivier romain renferme des vestiges emblématiques de la région. Au fil des rues, on peut aussi voir les magnifiques restes de l’aqueduc et son système hydraulique. Constitué d’une cathédrale encadrée de remarquables édifices, le groupe épiscopal de Fréjus est un ensemble médiéval d’une belle unité architecturale composé d’un ancien palais entouré de bâtiments médiévaux, d’un baptistère du Ve siècle et d’un cloître roman sur deux étages. Des plages à perte de vue Entre Fréjus-Plage et Saint-Aygulf s’étendent huit kilomètres de plages intégrant l’un des plus grands espaces sauvages de l’Est varois. Bordée par un cordon dunaire, cette plage abrite une zone protégée et réglementée. Les étangs de Villepey forment une des rares zones humides littorales de la région et constituent un site particulièrement intéressant pour sa flore, sa faune, ses paysages. Cet espace naturel protégé de 260 ha a été formé dans le delta de l'Argens, par les divagations du fleuve au fil des siècles et par les activités humaines d'extraction de sable. Aujourd'hui propriété du Conservatoire du littoral, ce site est un lieu de préservation et de découverte de la richesse et de la fragilité de notre environnement. Chaque année, la Ville s'associe aux "Journées Mondiales des Zones Humides" qui se déroulent traditionnellement le premier week-end du mois de février. Entre Saint-Aygulf et les Issambres, les calanques s'étirent sur plus de trois kilomètres, en bordure du célèbre Sentier des douaniers. Une belle flopée de parcs et jardins Fréjus possède également de nombreux et luxuriants espaces verts, dont une belle sélection de parcs et jardins. Situé en bordure de mer, à Saint-Aygulf, le parc Areca en est un bel exemple. Étendu sur 3,5 hectares, il offre un espace exotique de toute beauté. De même pour le Parc Aurélien, un lieu boisé de 23 hectares à la végétation exubérante, qui constitue un remarquable patrimoine historique et emblématique de la région, où l'on peut admirer les vestiges de l’aqueduc romain au pied de la superbe Villa Aurélienne. La Villa-Marie, située dans un jardin à la française de deux hectares, offre un espace parsemé de statues de style classique, un bassin et une aire de jeu. Adossée à la plate-forme romaine bordant anciennement le port antique, elle abrite aujourd’hui la médiathèque de la ville. Terre d’accueil aux nombreux plaisirs balnéaires À moitié recouvert par une forêt aux essences méditerranéennes, à laquelle viennent s’ajouter six kilomètres de bande littorale, le territoire communal de Fréjus constitue une destination touristique et estivale très prisée. Offrant de nombreuses activités et un grand nombre de sites balnéaires, ...
Créé en 2013, Terre de Louis Pasteur est un Etablissement Public de Coopération culturelle (EPCC) dont la mission est de mettre en valeur l’image et le rôle de Pasteur dans le Jura. Pour se faire, l’organisme se fixe comme objectifs de développer l’attractivité touristique du Jura autour des pôles de Dole et d’Arbois, distantes de 40 kilomètres et classées monuments historiques en 2011, de prôner l’éducation aux sciences et à la méthode expérimentale, issues de l’héritage de Louis Pasteur, dans leur prolongement à travers la recherche contemporaine et de participer activement au rayonnement de Louis Pasteur bien au-delà des frontières du Jura. Maison natale de Dole, lieu perpétuel de questionnement scientifique A Dole, au bord du canal des tanneurs, se trouve la maison natale de Louis Pasteur. Inaugurée en 1883, par l’inventeur du vaccin contre la rage, elle est le premier musée en France, lui étant dédié. Lieu majeur de la construction symbolique de Louis Pasteur comme bienfaiteur de l’humanité, sa maison natale retrace, à travers un parcours ludique et attractif, son œuvre de scientifique en explorant tour à tour tous les champs de la connaissance que Pasteur a mis en avant, comme l’étude des cristaux, les maladies du ver à soie et l’étude des fermentations du vin et de la bière. Un perpétuel questionnement scientifique sur la figure du savant, associant des approches artistiques, sociales ou symboliques de la science, à partir de l’œuvre et de la postérité de Louis Pasteur. Maison d’Arbois, lieu de vie et de travail du savant Lieu patrimonial absolument unique, la maison de Louis Pasteur à Arbois est la seule que le chimiste ait possédée au cours de sa vie. Cette demeure semble encore habitée par la présence du scientifique, restant telle que Louis Pasteur l’a connue. Disposant d’un laboratoire privé, où le savant a mené ses travaux sur la fermentation et mis au point la pasteurisation, elle plonge le visiteur au sein du cadre de vie et de travail du plus illustre biologiste français. ...