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Toute l'actualité de l'édition culturelle : Beaux Livres, CD, DVD...

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Culture
Exposition
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie

Le Musée de la Fabuloserie, situé à Dicy en Bourgogne, non loin de Joigny est un lieu unique en son genre. Temple dédié au rêve, à l’imagination et à la créativité non conventionnelle, ce musée a été fondé par Alain Bourbonnais, architecte de métier, collectionneur averti et artiste qui découvre dès les années 70, l’Art brut cher à André Breton et Jean Dubuffet, alors également...

Culture
Editions-Culturelles
Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Depuis 2003, Yoran embanner publie des livres qui mettent en avant l’identité des nations sans État, comme la Bretagne, l’Alsace, la Flandre ou encore la Catalogne.

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Culture
Editions-Culturelles
Place à l'art hors-les-normes

Ouvert en 1983, La Fabuloserie est un lieu conçu par l’architecte Alain Bourbonnais pour abriter sa collection d’art hors-les-normes, commencée en 1972 sous l’égide de Jean Dubuffet.

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Culture
Editions-Culturelles
« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !

Conçus et édités par Réseau Canopé, le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques de l’éducation nationale, les ouvrages d’éducation artistique de l’univers « Maîtriser » apportent un réel éclairage, notamment sur les œuvres au programme de terminale des enseignements artistiques ( arts plastiques, cinéma, histoire des arts, musique, théâtre). Mais loin de se cantonn...

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Culture
Festival
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne

Présenté à la fois comme un espace de création, de diffusion et un lieu de médiation, Le Quadrilatère est un véritable portail d’accès à l’art. Équipement culturel de la ville de Beauvais, il se veut être un lieu de rencontre privilégié et de dialogue entre des œuvres et recherches artistiques contemporaines, un patrimoine architectural unique, l'histoire et le riche passé arti...

Éditions Culturelles : livres, CD et DVD à ne pas manquer

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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie
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Toulouse
IRPALL
Institut IRPALL ou la recherche au cœur de l’opéra.
Yoran embanner
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Fouesnant
Yoran Embanner
Yoran embanner, l’éditeur breton engagé
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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Place à l'art hors-les-normes
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Paris
Enrick B Editions
Kezako Mundi : le magazine d’actualité à destination des 14 ans et plus
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Futuroscope Cedex
Réseau Canopé
« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !
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Beauvais
Le Quadrilatère
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne
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Mirecourt Cedex
Musée de la lutherie et de l'archèterie françaises
Le musée de la lutherie et de l’archèterie françaises
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Malakoff
Dunod Editeur
Atlas gastronomique de la France : un voyage gourmand en 80 cartes !
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Fouesnant
Yoran embanner
Yoran embanner, l’éditeur breton engagé
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Tours
Editions Sutton
La collection « Mémoire en Images » des Éditions Sutton : un vrai voyage dans l’Histoire de nos régions
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François Righi
François Righi propose un nouveau livre original
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Brest
Centre Atlantique de la Photographie
La photographie au cœur des Bretons

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Le Château du Clos Lucé, 500 ans après…

Le Château du Clos Lucé se divise en trois parties bien distinctes. Le manoir avec sa façade en briques roses et ses pierres blanches, demeure mise à disposition par François Ier pour Léonard de Vinci, le parc Leonardo da Vinci avec ses maquettes grandeur nature des œuvres et inventions du génie et le Jardin de Léonard reproduit selon les croquis de botanique, fruit de l’imagination de cet homme d’esprit universel. 1516-1519, 2016-2019… Les années 2016 à 2019 sont à marquer d’une pierre blanche pour le Château du Clos Lucé car elles correspondent au 500e anniversaire de l’arrivée de Léonard de Vinci à Amboise où il vécut de son arrivée en 1516, jusqu’à sa mort en 1519. A cette occasion, le château du Clos Lucé rend hommage à l’histoire française des œuvres et travaux réalisés par ce grand homme ainsi qu’à ses idées et ses valeurs humanistes.       En 2016, en première mondiale, les ateliers vivants du grand maître sont restitués et «  achèvent la campagne de restauration qui dure depuis près de 60 ans » comme l’explique Irina Metzl, du service communication. Pendant l’été, les Nocturnes du Clos Lucé sont une occasion d’appréhender l’art sous diverses formes et de faire revivre l’esprit de la fête de Léonard de Vinci. Le château accueille aussi chaque année le Festival Européen de Musique Renaissance. Sur trois jours, le public a le plaisir de découvrir une facette méconnue du génie toscan  ses talents de musiciens. La 11e édition en 2016 offre une programmation d’œuvres et créations inédites de Doulce Mémoire, de l’ensemble Vedado & la mezzo-soprano Latana Phoung et du Quatuor Van Kuijk. Du Clos Lucé au Louvre, les trois chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci  Cette exposition temporaire met en lumière l’histoire française des trois chefs-d’œuvre dont Léonard de Vinci n’a jamais voulu se séparer depuis son départ d’Italie, à savoir La Joconde, La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte-Anne, et le Saint-Jean-Baptiste. Elle se tient du 17 juin au 15 novembre 2016 et a été mise en place grâce au commissariat d’Alessandro Vezzosi du Museo Ideale à Vinci, en Italie, et en partenariat avec le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, du Louvre. En 2017, Léonard de Vinci organisateur des fêtes royales Un aspect moins connu de l’artiste aux mille facettes qui se révèle un Maître dans l’art d’organiser pour François 1er – Roi de France – et sa cour des fééries nocturnes, des spectacles qui faisaient appel à son génie créateur pour créer l’illusion, éblouir et donner à rêver. L'objectif était également pour le Roi de montrer sa puissance, de faire rayonner son image au sein des cours d’Europe dont les Ambassadeurs étaient des invités de marque. De la restitution de la Victoire de Marignan à la Fête du Paradis, effets spéciaux et jeux de lumières illustrent tout le génie de Léonard de Vinci inscrit dans son histoire française au Château du Clos Lucé, sa dernière demeure." ...

Musée La Grande Saline, interview, podcast avec Perrine Lefebvre-Girardot

Alors bonjour Perrine et merci d'avoir accepté notre invitation. Tout d'abord, pourriez-vous nous parler du patrimoine industriel incroyable qu'abrite la Grande Saline ? Perrine Lefebvre-Girardot | C'est déjà son histoire. Puisque l'histoire de la Grande saline de Salins-les-Bains, c'est au moins 1200 ans de production de sel sans interruption. C'est une histoire qui a commencé au VIIIe siècle et qui s'est achevée en 1962. Donc, il faut se dire que la Grande Saline, c'est un vrai livre ouvert sur l'histoire. Et l'arrêt récent de la production de sel a permis de garder des éléments techniques et architecturaux remarquables qui nous font bien comprendre les différentes étapes de production. La pièce maîtresse, vraiment de la Grande Saline, c'est sa galerie. Sa galerie bâtie au XIe siècle pour pouvoir protéger les sources salées. Elle s'étend sur 165 mètres de longueur et fait 8 à 10 mètres de hauteur. Il a fallu 120 ans pour la construire, et quand on la découvre, on a cette impression d'être dans une bulle temporelle. C’est une galerie qui est très impressionnante, qui dépasse en longueur celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Donc c'est vous dire quand même la Majesté finalement de cette infrastructure souterraine, c'est une galerie qui a été utilisée telle quelle jusqu'à la fermeture en 1962. Et on ne peut que s’émerveiller finalement face à un tel génie architectural. Il y a une autre pièce maîtresse qui est incroyable à la saline, c’est le système de pompage du XVIIIe et du XVIIIIe. Quand on avance dans cette galerie médiévale, on est attiré par le bruit de l'eau et à un moment donné, on arrive finalement sur cette roue qui fait quand même 5 mètres de diamètre, qui entraîne un grand balancier en bois qui date du XVIIIe siècle. Et, au bout de ce balancier, on voit une pompe. Et, tout ceci fonctionne ! Donc, imaginez l'émerveillement que ça peut générer. Ce sont vraiment les deux grandes pièces maîtresses à découvrir. Mais ce qui est très important aussi finalement chez nous, c'est la dimension humaine. Et ça, on le perçoit très bien quand on entre dans la salle d'évaporation, rien n'a été démonté, on a tout laissé sur place. On a simplement restauré pour mieux valoriser finalement ces différents éléments. Mais quand on entre dans la salle d'évaporation, on découvre encore la dernière poêle à sel de Salins mais aussi de France. Et c'est dans cette cuve finalement que les ouvriers en 1962 récoltaient encore le sel. On a encore l'espace muséographique où on découvre des éléments justement liés au séchage, au conditionnement. Donc c'est un vrai parcours. Et plus qu'une visite guidée, c'est un vrai moment de partage qu'on propose à nos visiteurs. Donc tous ces éléments-là, qui sont uniques au monde, permettent de continuer à faire vivre cette mémoire industrielle qui est encore très vive à la saline. Et pour continuer justement à faire résonner les voix de ces derniers ouvriers qui travaillaient encore dans ces bâtiments en 1962. Et donc, Perrine, on se demande comment a-t-on pu produire autant de sel si loin de la mer ? Perrine Lefebvre-Girardot | Alors déjà, il faut se dire que le sel est un élément indispensable dans nos vies, y compris aujourd’hui. Mais, au début de l’histoire de la Grande Saline, donc au VIIIe siècle, c’est encore plus vrai puisque le sel était le seul moyen pour conserver les aliments. La présence de sel en Franche-Comté et donc son exploitation pendant 1 200 ans à Salins-les-Bains a de quoi surprendre bien sûr, mais cela s’explique géologiquement. Le sel, d'où qu'il vienne dans le monde, a toujours une origine marine. Donc, on a du sel en Franche-Comté parce que la mer était présente sur notre territoire il y a 210 millions d’années ! On a un contexte géologique un peu particulier avec une mer peu profonde et un climat tropical, donc tout cela a provoqué l'évaporation de l'eau et le sel, en fait, est resté comme un souvenir finalement de cette mer t...

Le Broc, un village pittoresque, une commune dynamique

C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...

Be Art, un concept store où se mêlent objets de créateurs et œuvres d'art

C'est un lieu unique en son genre. A 100 m de la cathédrale, en plein cœur de ville, se niche un concept store totalement novateur : s’y mêlent des objets de créateurs uniques mais aussi des œuvres d'art, le tout dans un style résolument contemporain. Un tiers de du Concept Store - la micro galerie - accueille chaque mois une exposition d'art. L’autre partie de la galerie met en valeur une multitude d'objets comme par exemple,  des bijoux de créateurs. « Des pièces uniques que l'on peut acheter à des prix abordables à partir de 15 ou 20 €  », explique Emma Lataste, elle-même artiste-peintre. Matériaux bio ou recyclés, verre de Murano ou encore patchwork de textile : le visiteur ne pourra qu'être surpris par la richesse des styles proposés. Ailleurs dans ce concept store, on navigue de surprise en surprise. Là, des montres en bambou d'un designer italien réalisées en toute petite série. Ici un amplificateur de son pour Smartphone ultra tendance. Plus loin, des lampes magiques imaginées  par une créatrice turque. « Ces objets sont proposés chez-nous en avant–première », renchérit Bruno Lataste, également peintre. « Nous sommes parfois les distributeurs exclusifs en France. Be Art, un concept store pour collectionner les nouvelles idées C'est tout l'esprit du concept store : défricher les tendances, dénicher les créateurs de talent et collectionner les nouvelles idées ». D'ailleurs, la sculpture d'une petite fille accoudée à un mur nous interpelle : « C’est fabriqué avec une technique de papier de soie très particulière », souligne Bruno Lataste. ...

Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Pas de doute : Yoran Delacour, le gérant des Éditions Yoran embanner, est un homme engagé ! Le petit éditeur breton qui voit loin « dans le temps et dans l’espace géographique » défend en effet le projet de bâtir une démocratie bretonne ayant son propre gouvernement. « Et je m’intéresse à tous les peuples en situation similaire, qui n’ont pas eu de chance dans l’Histoire, les nations sans État, comme les Alsaciens, les Flamands, les Corses, les Catalans... En fait, à tous ces peuples qui veulent se réapproprier leur Histoire, leur culture, leur langue et leur destin. »  Éditions Yoran embanner : bâtir une démocratie bretonne Cet engagement transparait dans son catalogue. Une part est consacrée aux essais politiques et aux histoires des régions, « qui ne sont jamais neutres. On donne le point de vue des gens du cru ». Yoran embanner s’est aussi spécialisé dans la publication de dictionnaires de langues peu parlées ou peu connues. Français-roumain, français-lituanien, français-basque, français-gaëlique écossais, français-corse : « Environ 4 dictionnaires sont publiés chaque année en plus de 16 nouveaux livres. »  L’éditeur breton n’oublie pas non plus de rendre hommage à sa région, avec plusieurs livres sur le patrimoine, la nature et l’architecture, ou même des polars régionaux. À retrouver dans toutes les bonnes librairies ou sur son site Internet. ...

Label L’Accordée : la musique atteint des sommets

Comme chaque année, un programme musical varié rythme la saison estivale des Hautes-Alpes. Cet été, le Label L’Accordée présente 13 festivals, reconnus pour leur haute qualité. Sur les scènes se côtoient plusieurs répertoires : jazz, musique de chambre, grand orchestre, chanson et classique. Les incontournables au programme : le Festival Messiaen au pays de la Meije, Le Festival de Chaillol et Les Musicales Guil Durance à Mont-Dauphin. Label L’Accordée : musique pour tous et performances d'artistes au programme... À chaque manifestation, le public découvre des performances musicales interprétées par des artistes talentueux dans des lieux d’exception. Grâce aux tarifs accessibles, les passionnés ne manqueront sous aucun prétexte les rendez-vous. ...

Exposition Courbet-Lansyer : l’élève reçoit le maître à Loches

Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire...  Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...

Art brut à La Fabuloserie : le Manège aux rêves de "Petit Pierre"

Nous voilà dans le « jardin habité » de la maison-musée de La Fabuloserie à Dicy, dans l’Yonne. Un musée dédié à l’art hors-les-normes ou, selon l’expression réservée à Jean Dubuffet, à l’art brut. C’est là que se dresse le Manège ! Une incroyable création de Pierre Avezard, surnommé "Petit Pierre", un homme sourd-muet et borgne qui a consacré toute sa vie à une œuvre : son manège. Des avions, des trains, des personnages, une tour Eiffel en bois de plus 20 mètres… et au centre de tout cela, un manège. Tout est conçu de bric et de broc à partir de matériaux recyclés. Un véritable festival d’idées et d’ingéniosité, fruit d’une vie entière. Plus qu’une simple construction hétéroclite ou un simple divertissement, le "Manège de Petit Pierre" est une vision utopique d’un monde, semblable au "Palais idéal du Facteur Cheval". Elle reflète aussi et surtout la manifestation de la victoire du monde intérieur de cet homme contre une maladie et une réponse au regard souvent moqueur porté par les gens sur le handicap ou sur la différence. Petit Pierre ou quand la vie tourne comme un manège "Petit Pierre" est né en 1909 avec le syndrome de Treacher-Collins, une maladie congénitale rare. Il souffre d'une absence de palais et de pavillons d’oreilles, ce qui le rend presque sourd et muet. Ridiculisé, raillé par les autres enfants, il abandonne l’école et c’est sa grande sœur Thérèse qui lui enseigne à lire et à écrire. Heureusement, ses parents lui offrent un soutien affectif solide et lui donnent un surnom rassurant, "Petit Pierre". Après avoir quitté l’école, il devient alors garçon-vacher dans une ferme de son Loiret natal. Et là, encore une fois, ses collègues se moquent de lui. Il se réfugie alors dans le fenil de l'étable, où il dort sur le foin. Artiste sans le savoir, c’est là qu'il commence à préparer des jours meilleurs, un monde fait d’utopies où en autodidacte, "il invente, cherche, expérimente, joue, insulte" selon le précepte de l’art hors-les-normes. Un concept formulé dans les années 70 par Alain Bourbonnais, architecte talentueux, collectionneur avisé, ami de Jean Dubuffet avec qui il entretient de nombreuses correspondances, mais également artiste et fondateur de La Fabuloserie. Un manège pour se réinventer Là, pour pouvoir vivre sereinement dans un monde qui le rejette, "Petit Pierre" défit, se réinvente dans un univers fabuleux au point d’étonner et de surprendre son entourage. Ainsi, il crée un système ingénieux pour nourrir ses vaches préférées avec des betteraves. Son patron, impressionné par son ingéniosité, lui offre un lopin de terre en guise de récompense. C’est là que commence l'histoire de son manège. Il collecte des matériaux à la ferme : boîtes de conserve, pneus, fils de fer, et les transforme en objets tels que des moulins à vent ou des bouquets en métal. Il utilise également les débris d’un avion tombé dans le champ en face de la ferme pendant la guerre. Les voyages inspirent aussi le manège. Son frère Léon, ingénieur aéronautique, lui transmet ses connaissances en mécanique. Chaque année, ils partent en voyage ensemble, ils visitent des sites tels que la maquette du Concorde, la tour Eiffel, l’Atomium à Bruxelles, ou le chantier de l’aérotrain près d’Orléans… À son retour, "Petit Pierre" construit des modèles miniatures de ces structures. La tour Eiffel en acacia, au centre du manège, mesure plus de 20 mètres de haut. Dans ce jardin onirique et instable, "Petit Pierre" accueille les visiteurs les dimanches, qui le réclament et l’acclament. Une revanche sur la vie mais aussi une belle leçon de vie dans un monde chaotique, où l'art de "Petit Pierre" réside dans sa capacité à transformer ce qui est délaissé par la société en émotions convoitées par tous. Victime d’une crise d’hémiplégie, il doit se retirer en ...

Abbaye de Pontigny : symbole de l’esprit d’innovation cistercien

Considérée comme la plus grande église cistercienne d'Europe, cet exceptionnel patrimoine des XIIe et XIIIe siècles, témoigne de la transition entre art roman et art gothique (première utilisation de la voûte d'ogive en Bourgogne). Un prestigieux patrimoine Après la Révolution, seuls l'église et le dortoir des Convers ont été préservés. L'ensemble du domaine, acquis en 1910 par Paul Desjardins -professeur à l'Ecole Normale Supérieure- a accueilli jusqu'en 1939 un grand nombre d'intellectuels internationaux, dans le cadre des "Décades de Pontigny". A découvrir, entre autres témoins de l'innovation cistercienne, le prestigieux vignoble de Chablis, dont la réputation doit beaucoup aux moines et convers de Pontigny. ...

Les Canuts, une histoire toujours d’actualité

Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon.     ...

Concours international de Lyon : les nouveautés de la 9e édition

« La capitale mondiale de la gastronomie » va, une fois encore, s’illustrer. Lyon accueille la nouvelle édition de ce concours mondial, en partenariat avec Les Toques blanches lyonnaises, l’Association des sommeliers lyonnais et Rhône-Alpes, ainsi que le fameux Metro et Global Wine and Spirits. L’objectif reste le même, mais avec un plus grand nombre de participants en vue : faire apprécier les meilleurs vins, bières et spiritueux représentatifs des pays du monde entier. Honneur aux bières et aux spiritueux Chaque édition apporte son lot d’innovation dans le concours, le rendant ainsi le plus prestigieux des concours de dégustation de vins français et internationaux. Mais pas seulement, car l’édition de 2018 veut mettre un accent sur les bières et les spiritueux. Douze nouvelles catégories de bières ont été  introduites dans le concours et sont ouvertes à l’inscription pour les brasseurs et les producteurs de la filière. En parallèle, la sélection du jury a été repensée de façon à correspondre précisément aux 66 catégories de bières et les 156 familles de spiritueux que propose actuellement le concours. Seront donc au rendez-vous les whiskys, bourbons, gins, vodkas, eaux-de-vie, rhums et autres cocktails pour rendre l’ambiance en un festival des sens ! La grille de notation a été également renouvelée, selon les critères de choix des participants et des acheteurs, en mettant en avant la qualité et le mode de fabrication. Une gestion technique au point couronne le tout, pour assurer que la dégustation se fasse dans les conditions optimales possibles et selon une transparence irréprochable. ...

Musée Peugeot - Conservatoire Citroën : une aventure à ne pas rater

Le musée de l’Aventure Peugeot est l’un des sites incontournables de l’Est de la France, principal témoin de deux siècles de saga industrielle de la marque du Lion. Situé à Sochaux, il est volontairement enraciné dans le bastion historique des productions de la marque Peugeot de 1810 à nos jours. Il a ouvert ses portes au public en juillet 1988 et expose les collections d'automobiles, de cycles, d'outillage et d'articles ménagers de la marque organisées autour de quatre périodes successives, du début du XIXe siècle jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle. Il est possible de combiner la visite du musée avec celle de l’usine. En effet, le site de production PSA de Sochaux est un lieu qui attire du monde, tant les individus que les groupes. Situé à deux pas du musée, il permet de découvrir le lieu de fabrication des nouvelles Peugeot 3008 et 5008, de la DS5 et de la Peugeot 308. La visite se fait en semaine, sur réservation uniquement. Un service original Le musée de l’Aventure Peugeot met à la disposition des groupes et des individus un service de réception qui propose de la location de salles. Théâtre de nombreuses manifestations, le Musée dispose de différents espaces avec plusieurs types de salles ou salons ainsi qu’un espace entreprise où sont proposées des petites salles pour accueillir des réunions, une salle d’amphithéâtre pour les séminaires et/ou conférences et les présentations de produit ou de film. Un grand hall se prête volontiers aux pauses café et cocktails d’entreprise en plus d’ «une mezzanine qui donne sur le musée, qui peut être soit louée, soit privatisée pendant la journée ou le soir en dehors des heures d’ouverture », décrit la chargée de communication, Emmanuelle Flaccus. Toutes sortes de choix sont possibles, il suffit de demander, d’autant qu’un traiteur peut s’occuper de tous les repas allant du sur-mesure aux cocktails dinatoires ou déjeunatoires, en passant par les repas assis. Pour les visiteurs ou les personnes qui veulent juste déjeuner le midi, les portes de la brasserie leur sont ouvertes. Pour les amoureux de véhicules anciens, le service pièces de rechange Peugeot Classic se développe plutôt bien et s’ouvre également aux pièces Citroën. Avec l’appui de la Direction Services et Pièces de PSA, il refabrique « des pièces de rechange pour des véhicules anciens ou de collection ou des voitures des années 1980 qui ne sont pas encore entrées en collection mais pour lesquelles les gens recherchent des pièces », nous précise-t-on. ...

Maison Bergès : quand l’art côtoie l’histoire industrielle

Issu d’une famille de papetiers, Aristide Bergès installe son usine à Lancey (Isère), en 1869. Afin d’alimenter ses défibreurs, il met en place un système hydraulique permettant de produire de l’énergie. Il couple alors une dynamo à la « houille blanche » (hautes chutes) pour produire de l’électricité. C’est ainsi que l’ingénieur contribue au développement de sa région et grave son nom dans l’histoire industrielle de Grenoble. Dès son installation à Lancey, il achète l’humble maison d’un meunier. Avec la contribution de ses enfants, il agrandit l’habitation et peaufine le décor à leur goût. Ainsi nait un style raffiné, conjuguant sublimement éclectisme et Art nouveau. Un décor qui reflète toute une histoire « La maison est très caractéristique de la fin du XIXe siècle », décrit Sylvie Vincent. L’extérieur interpelle déjà avec sa porte sculptée, ses linteaux décorés... L'intérieur, en lien avec l’éclectisme et l’Art nouveau, révèle, quant à lui, un style tout à fait distingué. Les Bergès avaient d’ailleurs un goût prononcé pour les arts décoratifs, l'affche et le papier peint. Il était donc évident pour la famille d’imposer cette matière comme élément majeur de la décoration intérieure. Les créations de Maurice, fils d’Aristide Bergès, apportent une autre touche à la personnalité du décor. En effet, Maurice Bergès, bien qu’il ait essayé de suivre les pas de son père en tant qu’ingénieur, finit par se familiariser beaucoup plus avec les pinceaux et les crayons. Il devient un artiste incurable. Une collection riche et exceptionnelle À l’évidence, les papiers peints de la maison et plusieurs oeuvres d'Alfons Mucha, grand maître de l'Art Nouveau font partie des collections phares du musée. « Nous avons conservé cinq ensembles de papiers peints que l’historien spécialiste, Jérémie Cerman, a qualifié d’“assez exceptionnels” », confie notre interlocutrice. La collection Maurice Bergès, quant à elle, regroupe non seulement des arts graphiques (gravures, dessins, peintures…) mais aussi des meubles et des bijoux. Et il ne faut oublier en aucun cas les prouesses techniques d’Aristide Bergès. Dans la liste des patrimoines figurent notamment les archives de l’ingénieur innovateur : cahiers, dessins, brevets d’invention, etc. Le musée a conservé des éléments techniques qui se rapportent à l’hydroélectricité, une belle collection ancienne d’ampoules et un certain nombre de turbines qui sont exposées à l’extérieur. ...

Musée national des douanes : 35 ans au service de l’Histoire et de la valorisation de l’administration des douanes

Le Musée national des douanes (MND) a fait son nid dans la halle de l’Hôtel des fermes du roi, un des plus précieux vestiges architecturaux de Bordeaux. Dédié exclusivement à l’Histoire et à la valorisation de l’administration des douanes, le musée regroupe actuellement plus de 13 000 objets, dont 600 sont exposés dans le parcours permanent. Le reste est dévoilé occasionnellement, lors d’expositions temporaires qui sont, le plus souvent, associées à un thème spécifique. L’exposition permanente, un parcours riche de découvertes « Nous avons des collections très variées et assez intrigantes pour nos visiteurs », introduit Aurélie Guichemerre, conservatrice et chargée de communication au MND. « Très variées », en effet, car, entre les œuvres d’art, les équipements et toute une panoplie de documents d’archives, il y a beaucoup à découvrir. Le parcours permanent du MND se décline en trois temps. Une première section retrace brillamment les moments clés de l’Histoire en abordant notamment l’Ancien Régime, la Révolution française, l’époque napoléonienne ou encore l’ère contemporaine. La deuxième section met en avant l’évolution du métier d’agent douanier. Y sont présentés toute une collection d’uniformes et d’accessoires, mais aussi un vaste panel d’outils et de matériels de travail dont l’utilisation remonte au XIXe et au XXe siècle. Quant à la dernière section (inaugurée récemment), elle dévoile un aspect plus contemporain. En ce lieu sont exposées les missions actuelles de la douane (perception des taxes, régulation des marchés, protection des citoyens, des espèces menacées, du patrimoine culturel…) et les différentes fonctions exercées par ses 16 800 agents (employés de bureau, maîtres-chiens, pilotes…). Se plonger dans la documentation historique Le centre de documentation historique (CDH) est accessible uniquement sur rendez-vous. Doté d’une bibliothèque et d’une médiathèque, cet espace est surtout dédié à la recherche. « Nous accueillons souvent des chercheurs, des journalistes souhaitant recueillir des éléments pour alimenter leurs articles ou même des personnes qui sont à la recherche d’une piste généalogique. Dans ce dernier cas, nous regroupons les informations trouvées dans les registres du personnel », explique Aurélie Guichemerre. Le CDH est dirigé par une documentaliste qui se charge d’aider les visiteurs à mieux s’orienter dans leurs recherches. Le centre propose également différentes prestations afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. Parmi les éléments de documentation mis à disposition figurent des ouvrages, des photographies et des documents d’archives, tous en lien avec l’histoire et les différents services de la douane. ...

Musée de l'Hospice Comtesse : un joyau architectural et patrimonial incontournable à Lille

Situé au cœur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la Basse Deûle et du port, l’Hospice Comtesse reste l’un des derniers témoignages lillois de l’action des comtes de Flandres. Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandres dans l’enceinte de son propre palais, l’Hôtel de la Salle, l’hôpital est placé sous la protection de la Vierge. Cette fondation lilloise s’inscrit naturellement dans ce large mouvement de création d’asiles hospitaliers qui se multiplient au cours des XIIe et XIIIe siècles, dans les comtés de Flandre et du Hainaut, à l’image des hôpitaux Saint-Jean de Bruges (1180), Notre-Dame de la Bijloke de Gand ou Notre-Dame à la Rose de Lessines (1260). Patrimone emblématique de l'Histoire de la ville Conformément aux vœux de la fondatrice, l’hôpital accueille des malades, des pauvres et des pèlerins. Régulièrement agrandi pour répondre aux besoins d’hébergement croissants des populations en errance, cette institution hospitalière a été richement dotée au fil des siècles. Ce qui lui permet de disposer de ressources suffisantes afin de faire face aux dépenses de fonctionnement et d’assumer pleinement son rôle charitable. En 1796, suite à la Révolution et aux évolutions de la médecine, l’autorité municipale remodèle l’assistance publique : toutes les fondations hospitalières lilloises sont réorganisées. L’Hospice Comtesse devient un hospice pour les vieillards - les «Vieux-Hommes» - et les orphelins dits «les Bleuets», tandis que les malades sont regroupés à l’hôpital Saint-Sauveur. Un lieu d'une grande richesse artistique Après avoir découvert l'ancienne salle des malades, la chapelle et le jardin médicinal, le visiteur entre dans la maison de la communauté des sœurs augustines qui avaient en charge l’accueil et le soin des malades. Plusieurs salles d’ambiance telles que la cuisine, le réfectoire ou la lingerie s’y succèdent et rappellent tout autant la vocation hospitalière que l’intimité d’une maison flamande des siècles passés. Si le réfectoire, avec son mobilier au décor opulent, restitue l’ambiance solennelle de l’ancien hôpital, la cuisine avec ses innombrables carreaux de faïence bleue – près de 4000 ! – fait revivre le quotidien des lieux. À l’étage, vous partez à la rencontre de l’histoire de Lille et de la vie lilloise. Les collections exposées dans l’ancien dortoir des religieuses tissent le portrait de Lille du XVIe siècle à la Révolution française. Sculptures sur bois, peintures et documents graphiques décrivent le paysage urbain lillois sur plusieurs centaines d’années ; les galeries de portraits des comtes de Flandre et des ducs de Bourgogne ou encore les clefs de la ville soulignent le contexte historique et politique de Lille au travers des siècles. Les importantes corporations de métiers, qui rappellent le passé marchand de la cité, sont racontées, par exemple, par des objets traditionnels comme les bannières ou encore par le tableau La Procession de Lille peinte par François Watteau. Les œuvres de cet artiste mais aussi de son père, Louis Watteau, sont de précieux témoignages de la ville et de la vie lilloise sous l’Ancien Régime. À la fin du parcours, les deux superbes globes, céleste et terrestre, du cartographe vénitien Vincenzo Coronelli, évoquent l’engouement pour les voyages et les découvertes scientifiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Ancré dans le paysage et l’histoire de Lille, le musée de l’Hospice Comtesse invite, chaque année, les visiteurs à découvrir, le temps d’une exposition, des artistes contemporains ayant un lien avec la ville mais aussi des grandes présentations thématiques dans lesquelles les collections du musée sont mises à l’honneur. Un musée en constante évolution  Le rez-de-chaussée et le premier étage des collections permanentes du musée ont fait l’objet d’une remise en beauté durant l’année 2022, à l’occasion du 60e anniversaire du musée. Un parcours renouvelé, plus valorisant pour les œuvres dont certaines ont ét&eacu...

12e Biennale d’Issy : « Paysages, pas si sages »

Quel regard portent les artistes sur le paysage qui nous entoure ? Contrairement à leurs aînés des grands courants picturaux (classique, baroque, romantique, réaliste, impressionniste…) qui se sont passionnés pour le paysage, les plasticiens contemporains ne l’abordent plus seulement pour l’idéaliser ou le traduire. Les artistes de la Biennale d’Issy nous livrent leur vision du monde à travers la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin et la vidéo. La puissance de la nature au cœur du réchauffement climatique Les artistes s’attachent aussi bien aux aspects les plus alarmants de l’intervention humaine sur Terre qu’à l’évocation de la majesté et de la beauté de la nature. Ainsi, Nils-Udo traduit la force créatrice de la nature dans sa peinture tandis que François Bard représente des rocs inamovibles. Frédéric Oudrix nous offre une végétation exubérante, Stéphane Erouane Dumas des forêts de bouleaux figés par le givre se reflètant dans un lac gelé. Traqueur d’orages, Basile Ducournau parcourt le Nouveau-Mexique pour capter le moment précis où la foudre tombe parfaitement dans l’axe d’une route qui s’éloigne en direction de l’horizon. Madame Briot, un arbre sculptural à l’élégance féminine, semble être renversé. Mais il est bien réel et révèle la richesse méconnue de la nature. Dans les autres œuvres d’Emma Tandy, la végétation y apparaît luxuriante, tout comme dans les friches que photographie Yann Monel. Le paysage soulève de nombreuses questions, notamment celle de l’environnement. Avec ses Paysages nucléaires présentés en diptyques, Jean-Pierre Attal met en perspective un avenir nucléaire incertain, avec une usine implantée dans son environnement naturel d’un côté, le même site dépourvu d’installation humaine de l’autre. Brigitte Sillard aborde la question du changement climatique avec son image d’un palétuvier qui dépérit à Madagascar dans une mangrove disparue. Régis Rizzo peint des lycaons de la savane africaine sur fond de paysage industriel pour illustrer le retour des animaux sauvages dans les villes. Cristina Ruiz Guiňazǔ présente un ange assoupi sur le sol d’un désert s’étendant à l’infini, et Pierre Monestier d’étranges quadrupèdes à gueule de canon décimant une armée sans armes. Quant à Rubén Fuentes, il peint des étendues montagneuses dont les cimes prennent la forme de silhouettes d’anciennes déesses précolombiennes, dénonçant la disparition des forêts primaires. Le paysage, terrain d’expression des artistes engagés Les artistes présentent aussi leur vision de l’évolution du paysage, avec lucidité, de manière parfois engagée. Ainsi, Caroline Secq dénonce l’apparition d’un 8e (in)continent avec une installation d’objets et de sacs plastiques rejetés par la mer qu’elle récolte sur les plages. Christophe Dalecki détourne nos objets du quotidien en plastique et donne naissance à de grands bouquets d’ombres et de lumière verte.  Certains artistes révèlent l’empreinte de l’homme sur le paysage, comme Justin Weiler avec ses dessins semblables à des partitions dont les notes s’avèrent être des impacts de balles ; une musique douloureuse, témoin du lourd passé de la guerre civile au Liban. A Beyrouth, les anfractuosités provoquées par les tirs deviennent des nids d’oiseaux dans les fresques réalisées et photographiées par le street artiste Anoy. D’autres, comme Barthélémy Toguo, sensible aux situations de détresse en Afrique et dans le monde, nous livrent des œuvres engagées : ainsi, Jugement dernier est composé de deux mains levées, comme en joue face à l’obstination de l’humanité à s’autodétruire. Avec ambivalence, les aquarelles de Jean-Michel Alberola inspirent la quiétude de scènes champêtres, alors que nous sommes face à la désolation du camp de Birkenau où la nature finit par recouvrir la voie ferrée et ronger les baraquements. Dans une architecture sans vie, Anselm Kiefer mêle ses ...

En Loire-Atlantique :
deux sites patrimoniaux à visiter sur les bords de Sèvre

Au château de Clisson : l’art militaire médiéval Forteresse du Moyen Âge, le château de Clisson est situé « sur les marches de la Bretagne » qui constituent « la frontière entre le duché de Bretagne et le royaume de France avant le début du XVIe siècle », évoque Pierre Fardel, directeur adjoint de Grand Patrimoine de Loire-Atlantique et responsable des publics. Grâce à sa position stratégique, cette forteresse permettait de contrôler un territoire complexe à la jonction de la Bretagne, de l’Anjou et du Poitou. La famille Clisson s’y établit dès la seconde moitié du XIe siècle. Le château devient ensuite la résidence du dernier duc de Bretagne, François II, qui renforce son dispositif militaire et lui donne son allure imposante. Le jeune sculpteur François-Frédéric Lemot le transforme en ruine romantique à partir de 1807. Le château de Clisson a conservé de nombreux exemples d’éléments de défense d’un château fort tels que les archères, les canonnières ou les assommoirs. Aux beaux jours, le château de Clisson propose une programmation culturelle riche et gratuite : reconstitutions historiques et spectacles vivants. Ainsi, les 16 et 17 juillet prochains, des troupes de reconstitution historique investiront le site pour faire revivre le quotidien dans un château du XIe siècle. Le château de Clisson est classé monument historique. Il est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 h 30 à 18 h (de mai à septembre). Droits d’entrée : 3 € (plein tarif) ; 2 € (tarif réduit) ; gratuit pour les moins de 14 ans. À la Garenne Lemot : architecture et création artistique Patrimoine végétal et patrimoine monumental se mêlent dans ce paysage de 13 hectares que constitue le domaine de la Garenne Lemot. Le patrimoine monumental rassemble des fabriques. « Il s’agit de petites constructions qui permettent de décorer le paysage : temples, statues antiques, grotte dédiée à Héloïse et à Abélard, rochers gravés de citations et de poèmes, tombeau… », décrit le directeur adjoint. Une maison de style rustique à l’italienne et une villa néoclassique complètent le tableau. Au début du XIXe siècle, c’est dans l’imaginaire de François-Frédéric Lemot, sculpteur de Napoléon, que nait ce magnifique décor. Inspiré par ses séjours en Italie, l’artiste recompose des motifs proches des paysages qui l’ont tant impressionné. Il introduit notamment le pin parasol dès 1809. Dans ce cadre propice à la rêverie, des spectacles vivants sont organisés tout l'été. Le 31 juillet, un concert flottant, Le Piano du lac, se produira sur la Sèvre. Les musiciens joueront sur l’eau pendant que le public appréciera le spectacle depuis la berge. Et, chaque année, une exposition temporaire ouvre ses portes à la villa Lemot. Pour les spectacles comme pour l'exposition, l'entrée est gratuite. Ce domaine est classé monument historique. Le parc de la Garenne Lemot est en accès libre et gratuit, de 9 h à 20 h (de mai à septembre). Vivez le patrimoine ! ...

Musée de Millau et des Grandes Causses :
pérenniser la mémoire des hommes des Grandes Causses

Connu depuis le XIXe siècle, le site archéologique de Graufesenque situé au confluent des rivières Le Tarn et La Dourbie suscite l’intérêt de nombreux archéologues. Parmi eux figure l’abbé Hermet, qui entreprend des fouilles plus scientifiques au début du XXIe siècle, suivi de Louis Balsan et Alain Vernhet dans les années 60-70. Un sanctuaire gaulois s’y trouvait jusqu’au début du Ier siècle après J.-C., puis des Romains s’y sont installés. Ces derniers produisaient de la céramique Sigillée rouge, brillante et étanche qui était utilisée dans tout l’Empire romain. Ils l’ont même exportée tout autour du bassin méditerranéen, jusqu’en Afghanistan, en Inde et en Mauritanie. L’importance de cette céramique est au centre de certains événements importants organisés sur le site de la Graufesenque, comme les journées de l’Antique. Un musée de territoire Le musée regroupe des richesses patrimoniales qui ont été découvertes sur le territoire de Millau et des Grandes Causses. Il abrite des collections paléontologiques, dont "le plus emblématique est le plésiosaure de 200 millions d’années" selon le conservateur. Ensuite, les collections de la préhistoire : une série d’habitats et d’éléments de vie d’hommes préhistoriques qui ont élu domicile dans des grottes autour de Millau. Les collections de céramiques gallo-romaines fouillées sur le site de Graufesenque qui constituent le fond des collections d’archéologie classique y sont aussi conservées. L’autre moitié du musée est consacrée à une présentation de la ganterie du XVIII au XXe siècle : 5 000 paires de gants, des modèles, des catalogues et des instruments de fabrication. En effet, la ville de Millau a été la capitale de la ganterie pendant près de 150 ans. ...

Le Caveau de la Huchette : le meilleur club de jazz sur Paris

Depuis sa création, le Caveau de la Huchette propose une programmation qui fait le bonheur de tous les fans de jazz. Un club historique en plein cœur du Quartier latin L’histoire du Caveau de la Huchette remonte à 1946, date de création de ce rendez-vous des amoureux du jazz. Pourtant, bien avant cela, ce lieu mythique fut un lieu privilégié pour la tenue de nombreuses réunions secrètes. Si les pierres d’époques pouvaient parler, elles nous relateraient les entrevues des Rose-Croix, en 1551, des Templiers en 1772 et de grandes figures de la Révolution en 1789. Pour autant, c’est depuis que le jazz a été importé en France par les Américains que le club commence à prendre ses lettres de noblesse. Il a même été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films mythiques (dont le récent chef-d’œuvre La La Land). À l’époque où le jazz commence à s’intellectualiser, il est bon de se laisser aller à la fête et de danser jusqu’au bout de la nuit au sein du Caveau de la Huchette. Le Temple du Swing vous ouvre ses portes. Une programmation pour toutes les envies Ce qu’apprécient les amateurs de musique qui se rendent au Caveau de la Huchette, c’est autant son ambiance festive que ses nombreux concerts. C’est simple : les musiciens de jazz du monde entier se bousculent pour venir y présenter leurs créations au cours de sessions de jazz endiablées. Pour ces musiciens passionnés, c’est un véritable bonheur de voir le public se déhancher et s’amuser. À noter : depuis La La Land, la clientèle a tendance à se rajeunir. Ce qui permet à ce style musical de connaitre une nouvelle vie. À savoir : les prix varient entre 13 € la semaine et 15 € le week-end. Les étudiants, quant à eux, ont le privilège d’obtenir une réduction intéressante puisque l’entrée leur est facturée 10 €. Une bonne occasion de se laisser tenter et de découvrir de nouveaux orchestres, chaque soir. Pour connaitre toute la programmation, rendez-vous sans attendre sur le site. ...

Guitar Fest 2023, une édition sous le signe du succès !

Dans le centre médiéval de Montluçon, dans les anciens hôtels Chanisay et Méchain, le MUPOP attire chaque année des milliers de visiteurs passionnés de musique. Pour sa collection d’instruments de musique bien sûr, l’une des plus grandes de France, mais aussi pour un évènement en passe de devenir incontournable : le Guitar Fest ! Le Guitar Fest, l’évènement phare de la musique populaire ! Le Guitar Fest serait-il en passe désormais de devenir incontournable dans le paysage musical ? En tout cas, c’est probablement l’évènement qui rassemble le plus d’amateurs de musique et d’artistes de renom venus célébrer la guitare et son rôle central dans la musique populaire lors de sa dernière édition en octobre 2022. Pour sa deuxième édition, en octobre, avec du rock au jazz en passant par le blues et le folk, le festival promet une expérience musicale immersive pour tous les amateurs de guitare. Les concerts, les master classes, les expositions et les rencontres avec les artistes font du festival un rendez-vous privilégié pour les mélomanes, les guitaristes et les passionnés de musique. Axel Bauer, artiste français emblématique sera à l’honneur pour cette deuxième édition. Il est en effet le parrain du Guitar Fest. Figure marquante de la musique populaire française, Axel Bauer se fait connaître en 1983 avec « Cargo de nuit ». En 1992, il revient dans les charts avec « Éteins la lumière », puis en 2001 en duo avec Zazie, il signe « A Ma Place » Axel Bauer partagera son expérience et sa passion avec les participants lors du festival. Une occasion unique pour les amateurs puisque le guitariste cumule déjà aujourd’hui plus de 3 millions de disques vendus, huit albums produits et plus de sept cent concerts. Sa présence illustre l'engagement du Guitar Fest à mettre en avant les artistes talentueux et à favoriser l'échange et le partage autour de la musique et de la guitare. Le Guitar Fest, cette année, promet une programmation captivante qui comblera les attentes des amateurs de musique et des passionnés de guitare. Des artistes de renom et des talents émergents se produiront sur scène, offrant une diversité musicale qui saura séduire un large public. En 2022 déjà, le Guitar Fest avait été un énorme succès. La première édition avait en effet réuni Yarol Poupaud, ancien guitariste de Johnny Halllyday, mais aussi Philippe Almosnino « guitariste de Louise attaque » et bien d’autres encore. Le tout à l’occasion de l’exposition « Les Paul - Le Son du rock a 70 ans » où les célèbres guitares Les Paul avaient été mises à l’honneur. Réservez vos dates pour le Guitar Fest Le Guitar Fest offre bien plus que des concerts exceptionnels. Le festival propose également des activités spéciales et des expositions dédiées à la guitare, permettant aux participants de plonger dans l'univers fascinant de cet instrument emblématique. Des ateliers de guitare seront animés par des professionnels chevronnés, offrant aux amateurs la possibilité d'améliorer leurs compétences et d'apprendre de nouvelles techniques. Des conférences et des tables rondes seront également organisées, abordant des sujets variés tels que l'histoire de la guitare, l'évolution des styles musicaux et l'innovation technologique dans la fabrication d'instruments. Parallèlement, des expositions mettront en valeur des guitares emblématiques appartenant à des artistes légendaires, ainsi que des photographies et des objets rares liés à l'histoire de la musique populaire. Avec sa collection de plus de 3000 instruments de musique, le MUPOP est le premier musée de France dans le genre. L'ambiance électrisante du Guitar Fest est l'une des attentes les plus fortes pour les festivaliers. La passion partagée pour la musique et la guitare crée une atmosphère unique, où les émotions se mêlent aux sons envoûtants. L'énergie des concerts, les applaudissements enthousiastes et la communion entre les artistes et le public font de cet événement un moment inoubliable. Parmi les moments forts attendus, Axel B...

Un cabaret d’art et club de jazz légendaire

Un siècle après ses premiers concerts dansants en 1924, le Bal Blomet, haut lieu des années folles fréquenté par une multitude d’artistes et de personnalités célèbres, a rouvert ses portes après une réhabilitation audacieuse et respectueuse de son histoire, et continue de ravir le public grâce à l’éclectisme de sa programmation. Un lieu historique Cabaret emblématique des années folles, Le Bal Blomet était réputé pour ses soirées dansantes sur fond de biguine et de jazz. Surnommé « Le Bal Nègre », il accueillait aussi bien le Paris bohème, le Paris ouvrier, les artistes de Montparnasse que le Tout-Paris. L’adresse était si célèbre qu’il suffisait de dire « 33 » au chauffeur de taxi pour se faire conduire rue Blomet. Fermé pendant la guerre, il est ensuite tombé dans l’oubli sans jamais retrouver son lustre d’antan. Une nouvelle salle rive gauche Un ambitieux projet de réhabilitation et trois années de travaux ont permis de redonner vie sous son nom d’origine, le Bal Blomet, à cette adresse mythique un temps menacée de disparition. Le cadre chaleureux, inspiré de l’univers des speakeasies de New-York et Chicago, de celui du Montparnasse historique, replonge le public et les artistes sur les traces des grandes figures qui ont fréquenté cet établissement, de la génération perdue d’Hemingway aux artistes du Paris des années 20, Kiki de Montparnasse, Miro, Joséphine Baker… Une programmation éclectique mais accessible Le Bal Blomet propose une programmation décloisonnée centrée sur le Jazz, le Music-Hall et la Musique Classique. Il a ainsi accueilli cette saison des artistes aussi divers que le pianiste cubain Omar Sosa, les jazzmen Daniel Humair, Raphaël Imbert dans le cycle emblématique des 1001 Nuits du Jazz ou le violoniste Didier Lockwood pour son dernier concert, les chanteuses Carla Bruni ou Isabelle Georges, l’artiste de cabaret Yanowski … ...

Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.

Unique musée dédié à l’archéologie sous-marine et subaquatique en France, le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine est situé à proximité du site archéologique d’Embonne. On y trouvait autrefois un important domaine grec. Le musée abrite une collection unique d'artefacts archéologiques, en particulier une remarquable statue en bronze « l'Ephèbe d'Agde », qui est l'une des principales attractions du musée. Une statue et un musée Construit en 1984 par l’architecte Jean Le Couteur dans une ancienne ferme du XVIIIème siècle, le Musée de l’Ephèbe fut initié par la découverte de la statue emblématique d’Alexandre le Grand dit l’Ephèbe d’Agde qui était exposée au musée du Louvre. La statue a été déménagée à Agde après une demande au Ministère de la culture par la ville. Cela, sous la condition que la ville construise un nouveau musée. Ce dernier a ouvert ses portes en 1985 et n’a reçu la statue qu’en 1987. Le musée de L’Ephèbe a ensuite été inauguré en 1989 et a mis en valeur la statue de bronze ainsi que d'autres découvertes archéologiques liées à l'histoire d'Agde et de sa région. L’histoire d’Alexandre l’Ephèbe Au Musée de l’Ephèbe, on peut retrouver un grand bronze antique. Ce bronze représente un jeune homme dans la « nudité héroïque ». Représentatif de l’époque d’Alexandre, c’est tout naturellement que la statue a pris le nom d’Alexandre, l’éphèbe d’Agde. Il pourrait s’agir selon toute vraisemblance d’un portrait d’Alexandre le Grand. La statue en bronze fut retrouvée en 1964 dans le lit de l’Hérault face à la cathédrale d’Agde. C’est Jacky Fanjaud, un plongeur du GRASPA (Groupe de Recherches Archéologiques Sous-marines et de Plongée d’Agde) qui fera la découverte. Après avoir été restaurée à Marseille et en Lorraine, la statue restera au Louvre plus de 20 ans avant de retrouver Agde. Pièce maîtresse du musée mais aussi véritable symbole de la ville, on ignore encore aujourd’hui comment ce bronze est arrivé dans l’Hérault.   Grand roi de l’Antiquité grecque, Alexandre le grand ou Alexandre III fut roi de Macédoine de 336 à 323 avant JC. Fils de Philippe II, Alexandre était l’un des élèves d’Aristote, le célèbre philosophe grec. Il se distinguera notamment pour avoir été l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il a en effet réussi à prendre possession de l’immense Empire Perse étendant sa domination jusqu’aux rives de l’Indus. L’identification de la statue comme correspondant à Alexandre le Grand sera confirmée par des études comparatives avec les autres portraits d’Alexandre. Notamment basée sur les sculptures de Lysippe de Sicyone, qui fut le portraitiste officiel de la famille royale de Macédoine. D’ailleurs, ce sera ce sculpteur qui sera aussi à l’origine de ce bronze retrouvé puisqu’on y distingue clairement son style. Une distinction basée sur un texte de Plutarque qui expliquait comment Lysippe sculptait les portraits d’Alexandre. Les différentes expositions du musée La création du musée avec le retour de l’Ephèbe a été une grande opportunité pour exposer d’autres objets qui ont été enfouis dans des salles ou dans des entrepôts. Toutes les richesses du patrimoine agathois sont désormais exposées dans le musée d’archéologie sous-marine de l’Ephèbe. Le musée présente des trésors inestimables découverts en mer, dans le fleuve de l’Hérault et dans l’étang de Thau. Le musée est divisé en trois départements. Le département des bronzes constitué des cargaisons de vaisselles, bijoux, lingots de plomb et cuivre, et des statues comme le célèbre Ephèbe d’Agde. Le département moderne présente des céramiques médiévales, des armements comme des canons...

La musique ancienne avec Ligeriana et Perceval.

En 2016, on va parler de Ligeriana ! Cet ensemble vocal et instrumental créé en 2000 autour de l’élaboration du programme Scala Dei et de son enregistrement (ffff de Télérama !), va enregistrer un disque compact "Abélard et Héloïse », fin mai en résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Il  sortira en octobre 2016 chez ADF Bayard. Le sujet est intégralement consacré aux œuvres que Pierre Abélard a écrit à l'intention du monastère d'Héloïse - le Paraclet. Ligeriana, dirigé par Katia Caré, s’attelle également à la création d’un nouveau programme consacré aux chants de pèlerinage. Perceval : recherche, diffusion et étude de la musique médiévale L’ensemble vocal fait partie des Productions Perceval, un groupe d'étude de recherche et de diffusion de la musique médiévale. Soutenue par la région des Pays de la Loire, la structure intervient dans le domaine de l’action artistique, des spectacles et animations scolaires, des expositions et des conférences. « L'action artistique est une part importante de notre diffusion surtout au niveau des écoles et des collèges avec une moyenne de 80 concerts et spectacles par an », précise son dirigeant, Guy Robert. ...

Terre de Louis Pasteur, L’existence et l’œuvre du célèbre savant français

Créé en 2013, Terre de Louis Pasteur est un Etablissement Public de Coopération culturelle (EPCC) dont la mission est de mettre en valeur l’image et le rôle de Pasteur dans le Jura. Pour se faire, l’organisme se fixe comme objectifs de développer l’attractivité touristique du Jura autour des pôles de Dole et d’Arbois, distantes de 40 kilomètres et classées monuments historiques en 2011, de prôner  l’éducation aux sciences et à la méthode expérimentale, issues de l’héritage de Louis Pasteur, dans leur prolongement à travers la recherche contemporaine et de participer activement au rayonnement de Louis Pasteur bien au-delà des frontières du Jura. Maison natale de Dole, lieu perpétuel de questionnement scientifique A Dole, au bord du canal des tanneurs, se trouve la maison natale de Louis Pasteur. Inaugurée en 1883, par l’inventeur du vaccin contre la rage, elle est le premier musée en France, lui étant dédié. Lieu majeur de la construction symbolique de Louis Pasteur comme bienfaiteur de l’humanité, sa maison natale retrace, à travers un parcours ludique et attractif, son œuvre de scientifique en explorant tour à tour tous les champs de la connaissance que Pasteur a mis en avant, comme l’étude des cristaux, les maladies du ver à soie et l’étude des fermentations du vin et de la bière. Un perpétuel questionnement scientifique sur la figure du savant, associant des approches artistiques, sociales ou symboliques de la science, à partir de l’œuvre et de la postérité de Louis Pasteur. Maison d’Arbois, lieu de vie et de travail du savant Lieu patrimonial absolument unique, la maison de Louis Pasteur à Arbois est la seule que le chimiste ait possédée au cours de sa vie. Cette demeure semble encore habitée par la présence du scientifique, restant telle que Louis Pasteur l’a connue. Disposant d’un laboratoire privé, où le savant a mené ses travaux sur la fermentation et mis au point la pasteurisation,  elle plonge le visiteur au sein du cadre de vie et de travail du plus illustre biologiste français. ...