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Toute l'actualité de l'édition culturelle : Beaux Livres, CD, DVD...

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Culture
Exposition
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie

Le Musée de la Fabuloserie, situé à Dicy en Bourgogne, non loin de Joigny est un lieu unique en son genre. Temple dédié au rêve, à l’imagination et à la créativité non conventionnelle, ce musée a été fondé par Alain Bourbonnais, architecte de métier, collectionneur averti et artiste qui découvre dès les années 70, l’Art brut cher à André Breton et Jean Dubuffet, alors également...

Culture
Editions-Culturelles
Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Depuis 2003, Yoran embanner publie des livres qui mettent en avant l’identité des nations sans État, comme la Bretagne, l’Alsace, la Flandre ou encore la Catalogne.

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Culture
Editions-Culturelles
Place à l'art hors-les-normes

Ouvert en 1983, La Fabuloserie est un lieu conçu par l’architecte Alain Bourbonnais pour abriter sa collection d’art hors-les-normes, commencée en 1972 sous l’égide de Jean Dubuffet.

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Culture
Editions-Culturelles
« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !

Conçus et édités par Réseau Canopé, le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques de l’éducation nationale, les ouvrages d’éducation artistique de l’univers « Maîtriser » apportent un réel éclairage, notamment sur les œuvres au programme de terminale des enseignements artistiques ( arts plastiques, cinéma, histoire des arts, musique, théâtre). Mais loin de se cantonn...

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Culture
Festival
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne

Présenté à la fois comme un espace de création, de diffusion et un lieu de médiation, Le Quadrilatère est un véritable portail d’accès à l’art. Équipement culturel de la ville de Beauvais, il se veut être un lieu de rencontre privilégié et de dialogue entre des œuvres et recherches artistiques contemporaines, un patrimoine architectural unique, l'histoire et le riche passé arti...

Éditions Culturelles : livres, CD et DVD à ne pas manquer

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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie
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Toulouse
IRPALL
Institut IRPALL ou la recherche au cœur de l’opéra.
Yoran embanner
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Fouesnant
Yoran Embanner
Yoran embanner, l’éditeur breton engagé
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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Place à l'art hors-les-normes
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Paris
Enrick B Editions
Kezako Mundi : le magazine d’actualité à destination des 14 ans et plus
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Futuroscope Cedex
Réseau Canopé
« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !
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Beauvais
Le Quadrilatère
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne
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Mirecourt Cedex
Musée de la lutherie et de l'archèterie françaises
Le musée de la lutherie et de l’archèterie françaises
Dunod editeur
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Malakoff
Dunod Editeur
Atlas gastronomique de la France : un voyage gourmand en 80 cartes !
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Fouesnant
Yoran embanner
Yoran embanner, l’éditeur breton engagé
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Tours
Editions Sutton
La collection « Mémoire en Images » des Éditions Sutton : un vrai voyage dans l’Histoire de nos régions
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Ivoy-le-Pré
François Righi
François Righi propose un nouveau livre original
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Brest
Centre Atlantique de la Photographie
La photographie au cœur des Bretons

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Galerie 88 : l’art dans tous ses états

Des expositions hautes en couleur Son choix se porte pour les artistes strictement non-figuratifs, exception faite pour les photographes. Le choix des artistes et de leurs oeuvres est collégial, et intègre l'avis de  Denise-Louise Samson, propriétaire des lieux et elle-même plasticienne, ainsi que de ses deux collaborateurs, Sylvie Langlois, et Jean-Pierre Giraud. Depuis deux ans, chaque exposition porte le titre de ONE (l'unique!)  suivi d'un numéro correspondant à leur ordre d'exposition. Ainsi la derniere exposition de l'année 2017 porte le titre de ONE-VI, la sixième exposition depuis juin 2016. Elle était dédiée au photographe toulousain, Jacques MATALY, dont la renommée dépasse les frontières de l'Hexagone. Denise-Louise Samson-Dissès l'accompagnait de ses sculptures et installations. Elle évoquait le Trait ou  la ligne d'horizon, véritable obsession pour tous les deux. " .... Derrière l'horizon il y a l'infini, il y a tout, tout ce que nous ne savons pas, tout ce qui nous échappe et nous inquiète... derrière, juste derrière , s'ouvrent les contrées de nos fantasmes, de nos peurs et de nos croyances... Toujours il y aura l'horizon infranchissable, car l'infini est une idée inhumaine, impossible à imaginer qui heurte l'enfant et contrarie l'adulte..." Alain MONNIER. La saison artistique 2018 commencera cette année le  9 Juin et se terminera le 15 septembre et présentera trois expositions individuelles. Un événement à ne pas manquer  PHAART (Parcours Haut-Adour Art Rencontre et Territoire) qui se déroulera les 20-21-22 Avril 2018. Les Galeries et les ateliers de Bagneres et du Haut-Adour ouvriront à nouveau, comme chaque année, leurs portes (de 10h à 19h pour les 21 et 22) et accueilleront plus de 60 artistes qui viendront de tout l'Hexagone. ...

Lille et la famille Pasquero, des figures incontournables au cœur du Nord de la France

En ce moment, depuis le mois de mars, le musée laisse place à une exposition d'anciennes photographies qui s’étendent de 1907 à 1969. Des photographies capturées par l’atelier Pasquero, véritable témoin de père en fils. Cette initiative est l'une des plus belles initiées par le musée pour mettre en valeur cette époque du XXème siècle. L’atelier Pasquero, entre photos et témoins du quotidien Qui aurait cru que cet ancien militaire ferait encore parler de lui près d’un siècle plus tard. Car oui, Pasquero, c’est d’abord le père : Jean. Ancien militaire donc, qui profite de sa passion pour la photo et d’une retraite anticipée pour monter son atelier dans ce qui est aujourd’hui la salle Nouveau Siècle. Mais les Pasquero, c’est aussi le fils : René. Une passion intergénérationnelle qui s’enchaîne jusqu’en 1972 et la folie d’un promoteur immobilier qui décide de détruire le quartier et donc l’atelier pour y construire un Diplodocus ! L’histoire elle, commence en 1907 lorsque le père crée l’entreprise familiale. Passionné de photographie qu’il découvre en prenant des portraits de ses copains de régiment, Jean Pasquero devient l’une des figures emblématiques de Lille en matière de photographie. En 1908, celui-ci rachète le fonds d’atelier des Ferrand alors spécialisés dans le portrait de famille depuis 1870. Peu à peu, il devient une figure incontournable et s’imposera finalement dans le domaine des photographies industrielles. René Pasquero lui, reprend le flambeau à la mort de son père en 1948. Ce sera lui qui en 1972, à la demande de Philippe Jessu, conservateur du Musée de l’Hospice Comtesse, cèdera l’ensemble du fonds photographique établi sur près de 60 ans au musée. Lille, la métropole et leur histoire en photos Jusqu’en juillet 2023, le Musée de l’Hospice Comtesse accueille ainsi l’atelier Pasquero dans ses murs. A travers une sélection de 260 photographies et objets ayant appartenu aux deux photographes. Des débuts du père dans le milieu jusqu’à son évolution dans le métier, l’exposition permet de découvrir non seulement l’histoire riche de l’époque mais aussi l’évolution des différents procédés et techniques photographiques. L’exposition retrace ainsi une série de photos de 1907 à 1969. Le tout bien évidemment classé suivant un parcours chronologique mais aussi didactique. On y retrouve ainsi les débuts amateurs du père, puis durant sa carrière militaire, en tant que portraitiste de la classé aisée de l’époque et enfin dans son travail de commande. Entre portraits et scènes du quotidien, l’exposition retrace le parcours de l’un des photographes les plus emblématique de la ville. On y retrouve des séries de portraits mais aussi des éléments plus « industriels ». Comme par exemple, la construction de la coupole de la Banque générale du Nord, les voûtes de la Treille ou encore les anciennes façades de commerce du Vieux Lille. Sur la fin de son parcours, René Pasquero s’était spécialisé dans la photographie industrielle. Une expo à ne pas rater Aujourd’hui, évènement incontournable de la région, l’exposition Pasquero aurait d’abord dû se dérouler en 2021. Reportée pour cause de confinement, elle aura d’abord lieu mais uniquement en ligne à travers des visites virtuelles. Au-delà des photos et du travail effectué par le père et le fils, l’expo permettra également de se replonger dans le Lille de l’époque. Bien évidemment les photos viendront apporter cette ambiance dans un agencement judicieusement orchestré. Le visiteur pourra ainsi s’attarder dans l’atelier reconstitué du photographe. Le salon d’accueil et la salle de pose comme si on remontait le temps. Ensuite, pourquoi ne pas se rendre dans le laboratoire. On pourra s’y essayer aux différentes techniques de développement et de tirage de l’époque et leurs applications. L’exposition se tiendra jusqu’au 02 juillet prochain et sera accessible le lundi de 14h à 18h et les mercredis et dimanches de 10h &agrav...

A la découverte de l'Art Naïf

Le château médiéval sert d'écrin à ce musée d'exception qui présente le travail d'artistes autodidactes majeurs. Du Douanier Rousseau à Séraphine de Senlis, de Sanfourche à Alain Pauzié, la collection rassemblée fait découvrir des productions artistiques originales et inclassables se caractérisant par l’exubérance des formes et des couleurs, des rapports d’échelle et des perspectives inhabituelles, ou par l'utilisation de matériaux et supports inattendus.  Musée d'Art Naïf et des Arts Singuliers de Laval : hommage à des créateurs hors normes L'oeuvre Naïve ou Singulière est une production individuelle. Chaque créateur contourne les codes esthétiques et invente sa propre écriture plastique. Les œuvres - peintures, sculptures, dessins, collages, créations textiles et céramiques – invitent à un voyage immobile vers un univers fantasmé, plein d'émotion, de fantaisie, de tendresse et d'humour. ...

Art brut à La Fabuloserie : le Manège aux rêves de "Petit Pierre"

Nous voilà dans le « jardin habité » de la maison-musée de La Fabuloserie à Dicy, dans l’Yonne. Un musée dédié à l’art hors-les-normes ou, selon l’expression réservée à Jean Dubuffet, à l’art brut. C’est là que se dresse le Manège ! Une incroyable création de Pierre Avezard, surnommé "Petit Pierre", un homme sourd-muet et borgne qui a consacré toute sa vie à une œuvre : son manège. Des avions, des trains, des personnages, une tour Eiffel en bois de plus 20 mètres… et au centre de tout cela, un manège. Tout est conçu de bric et de broc à partir de matériaux recyclés. Un véritable festival d’idées et d’ingéniosité, fruit d’une vie entière. Plus qu’une simple construction hétéroclite ou un simple divertissement, le "Manège de Petit Pierre" est une vision utopique d’un monde, semblable au "Palais idéal du Facteur Cheval". Elle reflète aussi et surtout la manifestation de la victoire du monde intérieur de cet homme contre une maladie et une réponse au regard souvent moqueur porté par les gens sur le handicap ou sur la différence. Petit Pierre ou quand la vie tourne comme un manège "Petit Pierre" est né en 1909 avec le syndrome de Treacher-Collins, une maladie congénitale rare. Il souffre d'une absence de palais et de pavillons d’oreilles, ce qui le rend presque sourd et muet. Ridiculisé, raillé par les autres enfants, il abandonne l’école et c’est sa grande sœur Thérèse qui lui enseigne à lire et à écrire. Heureusement, ses parents lui offrent un soutien affectif solide et lui donnent un surnom rassurant, "Petit Pierre". Après avoir quitté l’école, il devient alors garçon-vacher dans une ferme de son Loiret natal. Et là, encore une fois, ses collègues se moquent de lui. Il se réfugie alors dans le fenil de l'étable, où il dort sur le foin. Artiste sans le savoir, c’est là qu'il commence à préparer des jours meilleurs, un monde fait d’utopies où en autodidacte, "il invente, cherche, expérimente, joue, insulte" selon le précepte de l’art hors-les-normes. Un concept formulé dans les années 70 par Alain Bourbonnais, architecte talentueux, collectionneur avisé, ami de Jean Dubuffet avec qui il entretient de nombreuses correspondances, mais également artiste et fondateur de La Fabuloserie. Un manège pour se réinventer Là, pour pouvoir vivre sereinement dans un monde qui le rejette, "Petit Pierre" défit, se réinvente dans un univers fabuleux au point d’étonner et de surprendre son entourage. Ainsi, il crée un système ingénieux pour nourrir ses vaches préférées avec des betteraves. Son patron, impressionné par son ingéniosité, lui offre un lopin de terre en guise de récompense. C’est là que commence l'histoire de son manège. Il collecte des matériaux à la ferme : boîtes de conserve, pneus, fils de fer, et les transforme en objets tels que des moulins à vent ou des bouquets en métal. Il utilise également les débris d’un avion tombé dans le champ en face de la ferme pendant la guerre. Les voyages inspirent aussi le manège. Son frère Léon, ingénieur aéronautique, lui transmet ses connaissances en mécanique. Chaque année, ils partent en voyage ensemble, ils visitent des sites tels que la maquette du Concorde, la tour Eiffel, l’Atomium à Bruxelles, ou le chantier de l’aérotrain près d’Orléans… À son retour, "Petit Pierre" construit des modèles miniatures de ces structures. La tour Eiffel en acacia, au centre du manège, mesure plus de 20 mètres de haut. Dans ce jardin onirique et instable, "Petit Pierre" accueille les visiteurs les dimanches, qui le réclament et l’acclament. Une revanche sur la vie mais aussi une belle leçon de vie dans un monde chaotique, où l'art de "Petit Pierre" réside dans sa capacité à transformer ce qui est délaissé par la société en émotions convoitées par tous. Victime d’une crise d’hémiplégie, il doit se retirer en ...

Le Broc, un village pittoresque, une commune dynamique

C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...

Entretien avec Jean-Pierre Rousseau, Directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier

Quel est le concept du festival Radio France Occitanie Montpellier ? Sa vocation, ses origines, son histoire ? Les initiateurs de l’évènement sont Georges Frêche, le maire de la ville de Montpellier en 1985, et Jean-Noël Jeanneney, PDG de Radio France à l’époque. L’idée de départ était de créer un festival dans le sud de la France, essentiellement de musique classique et de jazz qui servirait aussi de vitrine aux antennes et aux formations musicales de Radio France. On parle beaucoup de démocratisation culturelle aujourd’hui, mais le Festival a été un véritable précurseur. Et cela n’a pas changé depuis. Nous ouvrons la voie aux jeunes talents, aux œuvres rares, aux répertoires et partitions inconnus ou laissés dans l’ombre, aux nouveaux langages musicaux. Tout tourne autour de la découverte et de la création. Le Festival Radio France est accessible au plus grand nombre étant donné que 85% des manifestations organisées sont gratuites. Je suis directeur du festival depuis maintenant quatre ans et je m'inscris complètement dans cette continuité. On ne change pas une formule qui gagne ! Pourquoi la ville de Montpellier et la région Occitanie ? Le Festival est né à Montpellier mais assez vite s'est développé d'abord dans les communes alentour (qui forment aujourd'hui la Métropole) et la région Languedoc-Roussillon. Depuis 2016, le Festival s'est étendu à toute la grande région Occitanie - qui est le premier et principal soutien du Festival -. Mais le Festival reste bien ancré à Montpellier et le restera, pour des raisons historiques… et d’ordre technique. Il faut en réalité une grosse infrastructure pour organiser 180 concerts et accueillir plus de 100 000 spectateurs en moins de 3 semaines. Montpellier possède, plus qu'aucune autre ville de la région, les lieux, les salles de concerts, le domaine d'O maintenant, nécessaires à la réalisation du Festival. Ainsi sur 180 événements cet été, une centaine a lieu à Montpellier et dans sa métropole. Pour cette édition 2018 qui a lieu du 9 au 27 juillet 2018, quels sont les temps forts de la programmation ? « Douce France » constitue le générique de cette saison 2018. Beaucoup de moments forts et de nouveautés vont marquer l’évènement dont la recréation de trois ouvrages du passé, issus d’un répertoire datant du 18e et du 19esiècle. L’une d’elles intitulée Les Cris de Paris  revivra grâce à la participation de l’Orchestre Symphonique et l’Harmonie de la Garde Républicaine. C'est vraiment une œuvre inédite, signée de Jean-Georges Kastner, un contemporain de Berlioz et Sous-titrée "grande symphonie humoristique". La direction du projet est assurée par Hervé Niquet, ça promet d’être mémorable. Je mentionnerai aussi notre contribution au 20ème anniversaire de l'inscription des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle au patrimoine mondial : le 25 juillet 2018, nous proposons simultanément six concerts dans six hauts-lieux différents qui se trouvent sur l’itinéraire des Chemins de Saint-Jacques en Occitanie. L’année 2018 marque également deux centenaires la naissance de Leonard Bernstein le 25 aout 1918 et la mort de Debussy le 25 mars 1918. À Montpellier, ce centenaire sera commémoré notamment par la projection de documentaires exceptionnels sur Bernstein chef, pédagogue, inventeur des "Young People's Concerts". En outre, nous aurons un spectacle orchestré autour des grands classiques de la chanson française, intitulé Douce France avec Isabelle Georges, Roland Romanelli - l'accordéoniste mythique de Barbara, l'orchestre de Pau, etc. Vous programmez une première mondiale avec l'intégrale des 555 de Domenico Scarlatti en 35 concerts du 14 au 23 juillet. Pouvez-vous nous en parler ? C’est un défi qui est parti d’un rêve partagé avec Marc Voinchet, le directeur de France Musique. Scott Ross a été le premier et le seul à avoir enregistré l’intégrale au disque de ces sonates de Scarlatti. Il a achevé cette colossale entreprise en 1988, il y a 30 ans, au château d'Assas, près de Montpellier. Cette fois, c'est une première mondiale, 30 c...

Lieu d’Europe – Strasbourg : promouvoir l’idéal européen

Cette maison de maitre au style néoclassique attire irrémédiablement l’attention. Ancienne résidence de nombreuses familles dont l’histoire est liée à celle de Strasbourg, la villa Kayserguet prend un coup de jeune lorsqu’elle commence à abriter le Lieu d’Europe et se pare d’un espace vitré donnant sur le parc. Lieu d’Europe (Strasbourg) : un centre de partages et de rencontres sur l'importance des institutions européennes... À l’intérieur, la visite débute par l’exposition permanente qui « veut montrer le lien très fort entre la ville de Strasbourg, ville aux origines européennes anciennes, et la construction européenne », explique Anne Billaut, directrice. Dans la partie historique, elle déroule la construction chronologique des institutions européennes en démarrant avec le Conseil de l’Europe qui voit le jour en 1949. « Fait intéressant : ce sont les Anglais qui ont suggéré que Strasbourg soit la ville siège de cette organisation intergouvernementale européenne », souligne Anne Billaut. Cette première pierre angulaire a permis ensuite à Strasbourg d’accueillir les autres institutions. À l’étage, les visiteurs ont accès à un centre de ressources et d’informations sur les institutions européennes. « Documents et brochures en plusieurs langues sont en libre service. Une documentaliste est également présente et guide les visiteurs dans leurs recherches », indique la directrice de l’établissement. Lieu de débats, d’échanges, de partages et de rencontres, le Lieu d’Europe est également doté, au premier étage, d’une salle de réunion et de projection baptisée « Daniel Riot », en hommage à ce journaliste français spécialiste de l’Union européenne. ...

La culture pour tous avec
la Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien

Le 1er janvier, la communauté de communes est devenue une communauté d’agglomération. Que cela change-t-il en termes culturels ? Annick Guinot : Il y a deux principales nouveautés. Désormais, l’agglomération prend en charge directement les deux musées labellisés musées de France du territoire : l’Écomusée du Haut-Beaujolais, à Thizy-les-Bourgs, et le musée Barthélemy Thimonnier de la machine à coudre et du cycle, à Amplepuis. Nous avons également pris la compétence des écoles de musique. En les gérant, la COR va pouvoir les mettre en réseau au niveau de l’administration, du recrutement, de la mise à disposition de professeurs, etc.  Autre changement : vous vous impliquez encore plus dans les festivités du territoire… → Jusqu’alors, nous donnions des subventions aux associations organisatrices d’événements. Désormais, nous serons co-organisateurs ou organisateurs de manifestations, comme Cafés en fête, le Festival de la bande dessinée, etc. Nous sommes partenaires avec le CCAB et le Théâtre de Villefranche. Enfin, pour la Biennale de la danse, la COR fait partie des 12 groupes retenus pour le défilé. Nous prenons en charge l’organisation des répétitions, des ateliers de confection des costumes et de construction des chars. Pourquoi ce souhait de s’impliquer plus ? → Nous souhaitons répartir la culture de manière équivalente sur tout notre territoire. En apportant une offre complémentaire à ce que font déjà les 34 communes. Chez nous, la culture est essentielle et, d’ailleurs, dans un contexte de baisse des dotations de l’État, elle n’est pas une variable d’ajustement. La convention « Retissons le territoire » avec la DRAC s’inscrit aussi dans cette démarche…  → Oui, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a repéré les territoires où il y avait un besoin d’offres culturelles. « Retissons le territoire » s’appuie sur la mémoire de l’industrie du textile et se traduira par des spectacles, du cinéma, des expositions photographiques ou avec des plasticiens, etc. ...

Les Canuts, une histoire toujours d’actualité

Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon.     ...

Ecouter Mozart ou Bernstein en plein cœur du Pays Basque

C’est l’histoire d’un heureux baptême, initié par une volonté politique forte, d’apporter la musique au plus près des habitants du Pays Basque nord. C’est également celle d’un orchestre qui sévit sur la côte Basque depuis 1975, tant sur le plan de la diffusion que dans une dimension éducative, faisant face aux difficultés inhérentes au monde culturel. Originellement programmé de Biarritz à Hendaye, celui qu’on appelait Orchestre régional Bayonne Côte Basque se voit rebaptisé d’un nom bilingue, prenant en compte le rayonnement de ses actions. En effet, l’élargissement de l’agglomération ne pouvait pas ne pas avoir de conséquences et lors de la saison 18-19, ce ne sont plus dix mais vingt concerts qui seront donnés sur le territoire, en passant par l’intérieur de celui-ci : Ustaritz, Cambo, Hasparren ou Mauléon. De Ravel à la création contemporaine Au programme de l'OSPB, la musique russe de Borodine, Tchaikovski, les sonorités jazz de Bernstein, Gershwin, l’exaltation hispanique de Ravel, d’Albeniz, mais aussi de la musique de chambre dont les correspondances de Mozart traduites en langue basque ou une création électroacoustique et multimédia avec la Scène nationale Sud-Aquitain. Les concerts symphoniques seront dirigés par le chef Victorien Vanoosten, présent pour l’orchestre depuis 2017, avec la particularité qu’il dirigera depuis son piano deux séries à la virtuosité attendue, dont le concert du Nouvel an, attirant chaque année pas moins de 3000 spectateurs. Soutenir les jeunes talents De par sa vocation éducative, l’orchestre étant formé principalement des enseignants du conservatoire régional Maurice Ravel, des élèves du PESMD de Bordeaux et de l’école supérieure de musique Musikene (Espagne), se joindront aux musiciens lors de deux concerts. ...

A la découverte des sites archéologiques préhistorique et gallo-romain du Berry

Site préhistorique et protohistorique du Camp de César – La Groutte (Cher) Il y a 5 000 ans, des populations migrant du sud de la France, suivant les vallées de l’Allier et de la Loire, s’installent sur ce promontoire en bordure du Cher. Ils y restent jusqu’à la période gallo-romaine et vont ensuite se fixer à Drevant. Au cours des 3 000 ans de leur présence, l’oppidum sera fortifié. Des murets de pierre encore très visibles et un rempart défensif de 250 m de long seront édifiés. Le visiteur peut y monter par le sentier balisé et y trouver les informations sur son édification. Une exposition « Le Camp de César », avec entrée libre, présente le site ainsi que la partie géologique et la partie botanique (orchidées et prairie calcicole). Site gallo-romain – Drevant (Cher) Le site de Drevant date du Ier siècle de notre ère. C’est à cette époque que le site du Camp de César, à La Groutte, est abandonné au profit d’un site de plaine plus facilement contrôlable. Afin de faciliter l'intégration de la population gauloise, le théâtre, les thermes et le sanctuaire sont édifiés et le bourg gallo-romain va se développer. Derventum, une des plus importantes agglomérations en région Centre, est peuplée par les Bituriges Cubi. L’exposition « Derventum, vicus gallo-romain », l’église et le prieuré du XIIe siècle ainsi que le canal de Berry complètent la visite du site de Drevant. ...

Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Pas de doute : Yoran Delacour, le gérant des Éditions Yoran Embanner, est un homme engagé ! Le petit éditeur breton qui voit loin « dans le temps et dans l’espace géographique » défend en effet le projet de bâtir une démocratie bretonne ayant son propre gouvernement. « Et je m’intéresse à tous les peuples en situation similaire qui n’ont pas eu de chance dans l’Histoire. Les nations sans État comme les Alsaciens, les Flamands, les Corses, les Catalans, les Kurdes... En fait, tous ces peuples qui veulent se réapproprier leur Histoire, leur culture, leur langue et leur destin. »  Éditions Yoran Embanner : bâtir une démocratie bretonne Cet engagement transparait dans son catalogue. Une part est consacrée aux essais politiques et aux histoires des régions « qui ne sont jamais neutres. On donne le point de vue des gens du cru ». Yoran Embanner s’est aussi spécialisé dans la publication de dictionnaires de langues peu parlées ou peu connues. Français/roumain, français/lituanien, français/basque, français/gaëlique écossais, français/corse, français/kurde : « Environ 4 dictionnaires sont publiés chaque année en plus de 22 nouveaux livres. »  L’éditeur breton n’oublie pas non plus de rendre hommage à sa région avec plusieurs livres sur le patrimoine, la nature et l’architecture ou même des polars régionaux. À retrouver dans toutes les bonnes librairies ou sur son site Internet. ...

Les Heures Musicales de Biot : une fête pour les mélomanes

Les Heures Musicales de Biot sont devenues un rendez-vous incontournable pour les artistes comme pour les amoureux de la musique classique. Créées en 1984, elles offrent chaque année une programmation originale et variée. Musique classique, musique de chambre, œuvre lyrique, interprétations authentiques, formations inédites s’y côtoient. De nombreux grands noms y ont déjà participé, pour en devenir des fidèles comme par exemple Renaud Capuçon et Natalie Dessay. En 2018, la 35e édition Cette année 2018, 6 concerts (18 et 27 mai, 8, 12, 17 et 20 juin) se dérouleront à l’église Sainte-Marie-Madeleine avec son acoustique exceptionnelle. Pour fêter cette 35e édition, une personnalité absente des précédents festivals fera l’honneur de sa présence. ...

Théâtre de l'Aquarium :
un théâtre de création et de partage

Le Théâtre de l’Aquarium est l’une des 5 structures culturelles (lire ci-contre) de ce lieu-dit « La Cartoucherie » (nom d’origine). Il jouit de cet espace culturel exceptionnel, lové à la lisière du bois de Vincennes, dans une ancienne enceinte militaire dédiée à la fabrication de cartouches et transformée en lieu culturel dans les années 70. Depuis, ce site unique au monde est définitivement consacré aux arts de la scène. Les fondateurs de l’Aquarium, Jean-Louis Benoit, Didier Bezace et Jacques Nichet, ont marqué les grandes heures d’un théâtre engagé, avec des créations collectives subversives marquant cette époque en pleine mutation sociale et culturelle. En 2002, Julie Brochen prend la succession et rompt avec cette pratique en privilégiant des œuvres d’auteurs classiques majeurs qu’elle affectionne. C’est en 2009 que François Rancillac, actuel directeur de l’Aquarium, auteur et metteur en scène, en prendra la tête. Il y défend la création et les écritures théâtrales, d’ici et d’ailleurs ; d’hier et d’aujourd’hui. Il invite des artistes en résidence, Aurélie Van Den Daele et La Revue Éclair. Ensemble, ils revendiquent un théâtre d’art de service public, ouvert et généreux, de plain-pied avec le réel, toujours en quête de nouveaux spectateurs (notamment les jeunes). Un théâtre en questions au plus proche des réalités Alors que ses 50 ans ont été fêtés en 2015 avec une pièce documentaire écrite par François Rancillac, L’Aquarium, d’hier à demain, le théâtre de l'Aquarium poursuit son aventure théâtrale avec des saisons rythmées par des fils rouges. Cette saison 2016/2017 s’intitule « Fictions réelles » et convoque l’imaginaire pour inventer, rêver, créer la société d’aujourd’hui et lutter contre ses démons. Place à l’imaginaire, seul apte à transformer humainement le monde ! En mars, avec Les Métamorphoses d’après Ovide et Les contes d’Ovide de Ted Hughes mis en scène par Aurélie Van Den Daele, les histoires humaines et bestiales, oniriques et réelles, se raconteront dans un espace festif, populaire et cathartique. L’humanité se révèle ainsi avec ses passions, sa cruauté, ses excès et ses folies meurtrières. Les habitants du bois, grande fresque bucolique et politique, présentée en avril, sera conçue par la Revue Éclair, qui a arpenté durant plusieurs mois le bois de Vincennes. Corine Miret et Stéphane Olry vous raconteront, en 7 la « révolte du bois de Vincennes », une des plus passionnante tentative d’une part de l’humanité d’inventer un autre monde: la transformation du bois de Vincennes en une sorte de ZAD (zone à défendre) ou forêt de Sherwood. Des chroniques dans lesquelles le spectateur pourra s’immiscer en chantant, dansant, mangeant… selon les envies. L’Aquarium musical La musique ponctue la saison théâtrale de rendez-vous classiques et contemporains. Le quatuor à cordes Leonis propose de (re)découvrir les grands chefs-d’œuvre classiques lors de brunches-concerts dominicaux. L’ensemble de musique contemporaine Aleph vous fera goûter les plaisirs de la musique des XXe et XXIe siècles, avec buffets et collations à l’appui ! Théâtre de partage À la mi-juin, le « Festival des écoles nationales du théâtre public », 8e édition, se déroule à La Cartoucherie, à l’initiative de l’Aquarium. À travers leurs « spectacles de sortie » conçus par de grands metteurs en scène, les comédiens en formation dans les écoles supérieures de théâtre (françaises et étrangères) feront leurs premiers pas de futurs professionnels devant le « milieu » et vous, spectateurs : l’entrée est libre ! Tout au long de l’année, des amateurs de théâtre, néophytes ou aguerris, et des apprentis-comédiens des conservatoires franciliens peuvent éprouver leurs talents de comédiens sur scène en réinventant...

La collection « Mémoire en Images » des Éditions Sutton : un vrai voyage dans l’Histoire de nos régions

« Les Bretons autrefois », « Sainte-Hélène et Le Porge » dans le Médoc ou encore « Lyon en 14-18 » : voilà quelques titres tirés de la passionnante série « Mémoire en Images » des Éditions Sutton. Ce n’est pourtant qu’un infime échantillon puisque la collection compte aujourd’hui près de 2000 ouvrages ! Quelle que soit la ville recherchée, les passionnés d’Histoire comme les habitants curieux trouveront chaussure à leur pied : chaque recoin de la France possède un titre dédié. Les Éditions Sutton proposent également une collection sur des thématiques nationales comme la Grande Guerre ou encore Napoléon. Edition Sutton : voyagez au coeur de nos régions Depuis près de 20 ans, la maison d’édition Sutton sédimente la mémoire collective pour faire paraître des livres racontant la vie des régions d’autrefois. Pour chaque édition, des auteurs documentent et mettent à jour des centaines de documents pour mettre en perspective l’évolution économique et culturelle d’une ville ou d’une région qu’il connaît bien. À travers les cartes postales d’autrefois et les photographies anciennes mais aussi des gravures ou des plaques de verre, le quotidien de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle reprend vie. ...

2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !

En 2023, le MUPOP ponctue l’année de grandes expositions et évènements festifs. En effet, à l’occasion de son dixième anniversaire, le Musée revient sur son histoire et son parcours entièrement dédié à la musique populaire. Situé au cœur de Montluçon, avec sa collection de plus de 3500 instruments et objets musicaux, le MUPOP est l’un des rares musées consacrés à la musique populaire. De la vielle en passant par la cornemuse et les guitares électriques, on y trouve des collections autour de la musique pop du XVIIIè siècle aux années 90. Une rétrospective de ces dix dernières années Le 21 juin 2013, au cœur de la cité montluçonnaise, le MUPOP ouvrait ses portes. S’étalant sur une surface de 3300m², le Musée était implanté dans les hôtels historiques du centre-ville, les hôtels Charnisay et Méchain. Et la date n’avait évidemment rien d’anodin : quoi de mieux que la Fête de la musique pour inaugurer un tel musée. 10 ans plus tard, toute une série d’évènements et de sorties commemorera cette date. Ces dix dernières années, particulièrement riches, trouvent ainsi leur place à travers le livre évènement du MUPOP. Intitulé « Montluçon MUPOP Collections ». Sur 128 pages, il propose au lecteur de retracer l’histoire des collections du musée. L’occasion d’y découvrir les objets de la collection et les acquisitions récentes mais aussi la scénographie du MUPOP. Conservant toujours son aspect interactif, le MUPOP propose également, à partir du mois de Juin, une exposition d’affiches thématiques des évènements et expositions que le musée a reçu ces 10 dernières années. Polnareff, les Tubes de l’Eté, les LEGO… autant d’expositions qui en ont fait son succès. Pour les visiteurs et jusqu’à la fin de l’année, une série d’affiches s’exposent dans le hall d’entrée. Afin de plonger dans l’ambiance, un QR code permet également d’écouter directement une musique emblématique du thème représenté. A noter que la visite de l’expo est gratuite ! La musique à l’honneur à Montluçon ! Le MUPOP, ce n’est pas seulement un musée. C’est aussi un endroit qui se veut être le fer de lance de la culture à Montluçon. Pour cette occasion, les organisateurs n’ont pas hésité à mettre à contribution toute la ville. Le 3 juin dernier, sur la place Jean Jaurès, un évènement mêlant musique et danse a été proposé au cœur de la ville. Ce dernier a réuni plus de 110 danseurs professionnels issus de plusieurs écoles (Isadora, Françoise-Bourdin, Dida, Rock’n Star Center, Pole Stars, Grâce, Rythm’Attitude, Centro espagnol, Pascal Perlier). Le public à ainsi été invité à un grand flashmob en fin de spectacle. Pour la fête de la musique, le MUPOP a célébré celle-ci différemment. Habillées et personnalisées aux couleurs du MUPOP, ce sont des hôtesses spécialement dédiées qui ont distribué dans toute la ville des goodies à l’effigie du musée. L’occasion de mettre sous les projecteurs ce lieu mythique et surtout de séduite et d’attirer les jeunes. Enfin, jusqu’à la fin de l’année, hors de ses murs et en collaboration avec l’Ecole d’Art La Fontaine et de graphistes locaux, le Musée part à la conquête des vitrines de la ville. Les commerces inoccupés vont en effet pouvoir bénéficier d’un « ravalement de façade » à coup de visuels basés sur le thème de la musique populaire. Avec la possibilité pour chaque auteur d’imposer son style et pour que la musique populaire se découvre différemment ! Rock et iconique, « Du Son à Montluçon » Afin de marquer son anniversaire, le MUPOP s’est feint d’un visuel totalement original. Sur la thématique rock, le visuel reprend les codes de la pop des années 70 avec le visage d’une jeune femme qui tire la langue. Qui aurait oublié, en effet, la fameuse bouche roug...

Comexposium organise le Salon Gourmet Sélection les 24 et 25 septembre 2017

Les 24 et 25 septembre 2017, le Salon Gourmet Sélection va investir le Pavillon 4 du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Il devrait accueillir environ 350 exposants présentant leurs dernières créations ou innovations. Même si une grande majorité des exposants sont français, d’autres viennent de Belgique, de Grèce, d’Italie, ou encore du Canada ou de Turquie. Dédié aux professionnels, le Salon a principalement pour but de mettre en relation les producteurs avec les acteurs du commerce de détail, de la distribution, de l’e-commerce, des duty-free ou de la restauration. Une multitude de produits sont mis à l’honneur dans plusieurs catégories : épicerie, vins et spiritueux, boissons non alcoolisées, produits traiteurs, produits de la mer, charcuterie, produits laitiers ou encore coffrets cadeaux et objets de décoration. Plusieurs animations pendant le salon Tout au long du salon, plusieurs animations sont proposées pour faire découvrir de nouveaux produits aux visiteurs. Tout d’abord les Best-of du salon. Cette année, pour élire les 5 produits Best-of parmi les produits proposés par les exposants, le jury se réunira autour de Vincent Ferniot, le célèbre chroniqueur gastronomique. Lors du dernier salon en 2015, le Vinaigre à la pulpe de kalamansi de Libeluile, les pétales de tomates de Marc Peyrey, le Pressé de Caviar à la Bourtague de Kaviari, le Tartare du monde New-Delhi de Christine Le Tennier et le Pop-corn au caramel au beurre salé et au citron de la Maison Gramm’s ont ainsi été récompensés. Ensuite le Gourmet Alliances,  une animation qui a pour but de faire découvrir aux visiteurs un accord de 2 produits, en général un mets salé ou sucré accompagné d’une boisson alcoolisée ou non. Ces produits ont été sélectionnés avec soin par des spécialistes. Ces dégustations ont lieu plusieurs fois par jour. Mais aussi l’Allée des Experts, un espace de rendez-vous dédié à répondre aux différentes attentes des visiteurs. Sous forme de speed-dating d’une durée d’une vingtaine de minutes, un expert vient aider les épiciers fins à résoudre leur problématique telle que « comment monter son épicerie fine », « comment étoffer sa gamme d’huile d’olive », comment monter une corbeille de fruits ». ...

Romilly-sur-Seine : une saison culturelle pour tous !

Plus d’une quinzaine de spectacles organisés pour la saison culturelle, allant des one man shows au théâtre amateur, en passant par la chanson française, jusqu’aux concerts de musique classique ou de jazz. Romilly-sur-Seine veut toucher un public d’un éventail très large par sa programmation éclectique. Carrefour des cultures Un investissement conséquent dans de nombreuses infrastructures témoigne de l'importance accordée à l’art et à la culture. Rendez-vous ainsi au cinéma Éden, à la galerie J.-P. Belmondo, au conservatoire ou à l’espace culturel François Mitterrand. ...

Le Caveau de la Huchette : le meilleur club de jazz sur Paris

Depuis sa création, le Caveau de la Huchette propose une programmation qui fait le bonheur de tous les fans de jazz. Un club historique en plein cœur du Quartier latin L’histoire du Caveau de la Huchette remonte à 1946, date de création de ce rendez-vous des amoureux du jazz. Pourtant, bien avant cela, ce lieu mythique fut un lieu privilégié pour la tenue de nombreuses réunions secrètes. Si les pierres d’époques pouvaient parler, elles nous relateraient les entrevues des Rose-Croix, en 1551, des Templiers en 1772 et de grandes figures de la Révolution en 1789. Pour autant, c’est depuis que le jazz a été importé en France par les Américains que le club commence à prendre ses lettres de noblesse. Il a même été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films mythiques (dont le récent chef-d’œuvre La La Land). À l’époque où le jazz commence à s’intellectualiser, il est bon de se laisser aller à la fête et de danser jusqu’au bout de la nuit au sein du Caveau de la Huchette. Le Temple du Swing vous ouvre ses portes. Une programmation pour toutes les envies Ce qu’apprécient les amateurs de musique qui se rendent au Caveau de la Huchette, c’est autant son ambiance festive que ses nombreux concerts. C’est simple : les musiciens de jazz du monde entier se bousculent pour venir y présenter leurs créations au cours de sessions de jazz endiablées. Pour ces musiciens passionnés, c’est un véritable bonheur de voir le public se déhancher et s’amuser. À noter : depuis La La Land, la clientèle a tendance à se rajeunir. Ce qui permet à ce style musical de connaitre une nouvelle vie. À savoir : les prix varient entre 13 € la semaine et 15 € le week-end. Les étudiants, quant à eux, ont le privilège d’obtenir une réduction intéressante puisque l’entrée leur est facturée 10 €. Une bonne occasion de se laisser tenter et de découvrir de nouveaux orchestres, chaque soir. Pour connaitre toute la programmation, rendez-vous sans attendre sur le site. ...

Festival « Musicales Guil Durance » : l’événement estival incontournable des Hautes-Alpes

Créé en 1992, les « Musicales Guil Durance » rassemble chaque année, entre juillet et août, de nombreux artistes de renommée nationale et internationale. Le festival aborde principalement la musique classique mais reste ouvert à d’autres styles musicaux. Pour les artistes locaux, il s’agit d’un véritable tremplin pour se faire connaître du grand public. « Dans nos musicales 2018, nous allons mettre en valeur de jeunes musiciens de la région », explique Patrick Pichard, vice-président de l'association Arts et Musiques en Montagne (AMM). Pour l’année 2018, cet événement entre dans sa 27e édition et l’équipe organisatrice a concocté un programme alléchant qui ravira à coup sûr les mélomanes. Tout sur l’édition 2018 Pour cette 27e édition, dix concerts figurent au programme ! Du 24 juillet au 6 août 2018, place à une véritable rencontre d’amitié et des découvertes variées autour de la musique ! Cette année encore, le festival va se dérouler dans des lieux d’exception. « Depuis 2017, nous avons la chance d’être en partenariat avec le Centre des monuments nationaux et nous faisons notre festival au sein du site de l’arsenal de Mont-Dauphin, classé patrimoine de l’Unesco », souligne le vice-président de l’AMM. Au menu de cette nouvelle édition figure un concert de flûte à bec, une chorale polonaise ( choeurs lauréats de Vaison-la-Romaine), de la musique flamenco, un quintette à vent (une formation régionale), un concert de piano avec François René Duchâble et un autre avec Jean-Philipe Collard, le quatuor Debussy, un concert de jazz avec le trio dénommé Un Poco Loco, et enfin un récital de musique espagnole. ...

Palais Bénédictine : l’extraordinaire histoire de Bénédictine

À Fécamp, à 2h15 de Paris et à 1h de Deauville se dresse un majestueux palais du XIXe siècle. Derrière sa façade à l’allure irrésistible, œuvre de l’architecte Camille Albert, se cachent des espaces consacrés à l’art, à l’Abbaye de Fécamp et à Bénédictine ainsi que la distillerie et les caves dans lesquelles repose la célèbre liqueur. Composée de 27 plantes et épices, sa recette fut redécouverte par Alexandre Le Grand. Ce grand visionnaire donnera à Bénédictine une renommée mondiale. Tout commence par un vieux grimoire… Entre le XVIe et le XVIIIe siècles, des moines ont créé d’innombrables élixirs en usant de techniques spécifiques de distillation et en faisant appel à leurs connaissances autour des épices et des plantes. Les moines bénédictins de l’Abbaye de Fécamp n’ont pas dérogé à cette tradition. Au sein de ce monastère, un des moines répondant au nom de Dom Bernardo Vincelli s’illustre par son haut savoir. Adepte de l’alchimie et de l’herboristerie, le personnage s’intéresse de très près aux méthodes de distillation et aux plantes, ce qui l’amène à créer un élixir de santé naturel en 1510. Ce précieux breuvage fut produit jusqu’en 1789. La Révolution française a tout ravagé sur son passage et a entraîné dans son sillage la perte d’un savoir-faire. Quant au manuscrit contenant la recette originale, il a été, par chance, préservé par un des derniers moines de l’Abbaye qui l’a confié au grand-père d’Alexandre Le Grand. En 1863, au détour de sa bibliothèque, ce négociant en vins de Fécamp retrouve ce vieux grimoire, qui retient toute son attention. Il y découvre l’intrigante recette qu’il veut à tout prix reconstituer, et y parvient après plus d’une année de travail. De là renaît l’élixir, devenu liqueur, et baptisé Bénédictine. On sait que celle-ci est composée de 27 plantes et épices dont la myrrhe, l’hysope, l’angélique, le safran, la noix de muscade ou encore le clou de girofle, mais la recette complète est tenue secrète. Pour contenir Bénédictine, pas question pour Alexandre Le Grand de choisir une quelconque bouteille. Il crée ainsi un flacon résolument élégant aux proportions et à l’allure si parfaite qu’il inspire de nombreux artistes pour ne citer que Paul Gauguin, Douanier Rousseau, Wesley Webber… Haut lieu de l’art et de l’industrie Mais créer une bouteille unique ne suffit pas. Alexandre Le Grand voit plus grand encore pour sa précieuse liqueur et décide de construire en son honneur un palais-usine. Il mène ce projet aux côtés de l’architecte Camille Albert, spécialiste du néo-gothique, et de nombreux artisants d’art, dont Marrou, génie des ferronneries et des faîtages. D’inspiration gothique et Renaissance, ce chef-d’œuvre architectural devient le lieu de production de Bénédictine ainsi qu’un musée. Il abrite effectivement une impressionante collection d'art formée par Alexandre Le Grand et composée d’un riche ensemble de peintures, ferronneries, ivoires, émaux sans oublier la bibliothèque de plus d’un millier d’ouvrages dont la plupart rédigés par des moines bénédictins. Bien entendu, une grande partie de ce sanctuaire sera consacrée à Bénédictine et à ses 500 ans d’histoire. Une salle retraçant son historique est à découvrir, exposant, entre autres, une partie des 1000 contrefaçons de Bénédictine retrouvées dans le monde. Car, oui, la liqueur attise toutes les convoitises par sa renommée mondiale et ses saveurs subtiles. Une salle des épices exposant les ingrédients composant Bénédictine est également ouverte au public. La visite continue dans la distillerie où sont entreposés les alambics en cuivre martelé dont certains datent de la fin du XIXe siècle et qui servent encore aujourd’hui à élaborer la liqueur. À savoir que le Palais en est le seul et unique lieu de production au monde. Apr&egr...

La photographie au cœur des Bretons

De 3… à plus de 77 ans ! Il y en a pour tous les âges avec le Centre Atlantique de la Photographie (Cap), qui propose des ateliers photos aux scolaires comme aux adultes. « Dans le cadre scolaire, nous allons de la maternelle jusqu’au lycée, avec 10 à 15 heures d’intervention en lien avec le professeur », présente François-Nicolas L’Hardy, directeur de la structure. « C’est vraiment un projet pédagogique de classe qui s’adapte aux volontés des enseignants. Nous proposons également des workshops photo pour pros et amateurs », précise-t-il. Centre Atlantique de la Photographie : expositions et projets pédagogiques Le Cap, c’est aussi une galerie d'exposition, située au Quartz, scène nationale de Brest. Ses 250 mètres carrés et 90 mètres linéaires d’affichage permettent de produire ou de coproduire cinq ou six expositions par an. Cette année, du 11 mars au 14 mai, « La Vague#3 » met en avant sept jeunes photographes en lien avec Brest et la Bretagne. « L’idée est de faire émerger les nouveaux noms de la photographie qui ont des manières de travailler différentes », est-il annoncé. En automne, c’est un professionnel confirmé, membre de l’agence Magnum, qui occupera les murs de la galerie : Guy Le Querrec photographie depuis 1970 la Bretagne au gré de ses pérégrinations.  Des visites commentées ouvertes à tous sont possibles pour ces expositions. ...

Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire

Interview croisée de Christine Personnaz, guide-conférencière et responsable pôle promotion et développement à l’Office de tourisme de Cap d’Agde de Méditerranée et Arnaud Sanguy, guide-conférencier pour la mission patrimoine littoral de l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée. Ils connaissent tout ou presque de leur région. Pour commencer, pourriez-vous nous éclairer sur l’histoire du Cap d’Agde ? Arnaud Sanguy | Le Cap d’Agde est une station touristique, l’une des plus importantes d’Europe, née grâce au développement de la mission interministérielle Racine des années 60 – 70, qui avait pour but de développer une côte.  Cette mission a été mise en place pour concurrencer le développement de la côte espagnole. La ville d’Agde a été fondée par des colons grecs et phocéens de Marseille qui avaient pour but de créer un comptoir, une cité portuaire et de permettre un point de ravitaillement, de réparation de bateau et de commerce, pour ensuite rejoindre un port en Espagne. Ces grecs vont s’intéresser à la ville d’Agde et surtout à un élément unique sur les côtes qui n’est autre que le basalte. Ils en feront un produit célèbre, des ancres marines et des meules rotatives. Justement, le basalte est l’une des raisons pour laquelle nous appelons cette ville la perle noire. De cette cité antique, reste-t-il des vestiges ? A S | Ils sont rares, mais il en existe, comme le site d’Embonne qui se trouve sur le Cap d’Agde. Ce site est un domaine avec une partie viticole qui se concentre surtout sur l’exploitation de carrière en basalte. Actuellement, il est accessible au grand public. Il existe également deux panneaux explicatifs. Il vous suffit d’ailleurs de vous rendre derrière le musée de l’Ėphèbe en poursuivant votre chemin derrière l’église de Saint-Benoît et vous tomberez sur le site d’Embonne. Vous nous parlez du musée de l’Ėphèbe, un musée d’archéologie sous-marine qui a aussi sa petite histoire ? A S | C’est une grande aventure. L’aménagement et la construction de ce musée étaient l’une des raisons pour récupérer le fameux Bronze de l’Ėphèbe. Ce bronze avait été trouvé dans le fleuve d’Hérault, face à la cathédrale et était parti au Louvre. Pour pouvoir le récupérer et le présenter chez nous, d’où il était natif, il a fallu construire le musée de l’Ephèbe. Lors d’un séjour au Cap d’Agde, quels seraient les incontournables que vous pourriez nous conseiller ? A S | Dans le centre ancien d’Agde, il faudrait absolument visiter la cathédrale qui est un exemple de cathédrale romane fortifiée, construite à partir du IXe siècle et officiellement terminée au XIVe siècle. L’intérieur, quant à lui, est attrayant et accueillant, mais aussi très prisé avec ses décors de style classique du XVIIe siècle. Ensuite, il y a évidemment la station de Cap d’Agde en elle-même. Elle représente l’histoire de cette mission Racine avec l’architecture languedocienne. À cet effet, c’est une représentation de village languedocien, à taille XXL. La station, au même titre que la Grande-Motte, mérite un petit détour. Christine Personnaz | Pour la destination de Cap d’Agde Méditerranée Le troisième incontournable serait pour moi le Canal du Midi. Arnaud vous en parlera plus longuement. A S | Le Canal du Midi fait partie des incontournables de notre destination, issu de l’imagination d’un homme nommé Pierre-Paul Riquet. Il s’agit également de l’un des plus importants projets du XVIIe siècle, ayant pour but de relier l’océan à la Méditerranée. Sur Agde, nous avons aussi la chance que ce Canal du Midi passe au niveau d’un édifice remarquable et unique et une écluse ronde à trois niveaux. Comment pourrait-on découvrir la partie de la ville, notamment le Canal du Midi ? A S | Pour partir à la découverte du Canal du Midi, il existe trois possibilités :  à pied, à vélo et en bateau. Comme piét...

Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

Stéphane Bern, pourquoi un tel attachement au patrimoine ? Comment vous est venue cette passion pour l’histoire et la sauvegarde du patrimoine ? Stéphane Bern | Écoutez, cela a commencé vraiment tout petit. Quand j'étais enfant, j'habitais Nancy, qui est une ville ô combien patrimoniale. Mon école était à côté de la Place Stanislas, pas très loin du Palais du Gouverneur et du Musée Lorrain. Enfin, j'habitais un appartement dans un immeuble moderne assez laid. Et j'avoue que j'ai découvert enfant, ce qu’était la beauté grâce au patrimoine ce qui a éveillé tout mon intérêt pour l'histoire. C’est vrai aussi que cette passion, cet intérêt naissant pour l'histoire et le patrimoine, m’a été encouragé dès l’enfance par mes parents et mes grands-parents luxembourgeois. Et au fond, j'ai très vite compris que le patrimoine était quelque chose qui réunissait les gens, les générations. Que c’était un vecteur d'identité. On naît du lieu qu'on a choisi. On s'intègre grâce aux bâtiments qu'on s'approprie. Et j'ai toujours pensé aussi que derrière les vieilles pierres, il y avait des aventures humaines incroyables. Des aventures humaines que j'aime raconter parce que c'est ça, l'histoire ! Ce n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est la vie de femmes et d'hommes qui ont fait des exploits ou parfois des choses désagréables. Cela peut arriver aussi mais la vie c’est avant tout des aventures humaines. Chaque année, la mission Bern inclut dans son « état des lieux national du patrimoine remarquable en péril » une proportion non négligeable de monuments industriels. Pouvez-vous nous en dire plus ? Stéphane Bern | Écoutez, pour moi, le patrimoine industriel a toujours été ma préoccupation. Je dirais même patrimoine industriel et ouvrier. Parce qu'il y avait beaucoup de bâtiments ou d'anciennes usines intéressantes du 18e, du 19e siècle qui sont à l'abandon et qui racontent la mémoire de femmes et d’hommes qui ont travaillé. Et, quand il n'y a plus d'emplois dans ces lieux, ces lieux se meurent. Et donc, il faut les réhabiliter pour leur rendre leur mémoire. On a aidé, par exemple, la Grande Forge de Buffon, c’était la première année, je me souviens aussi d’une remise aéronautique tout à fait impressionnante, une poterie aussi, une ancienne tannerie, des séchoirs à houblon. Et c'est vrai que la Grande Saline entre dans ce patrimoine industriel parce que c'est avec sa poêle à sel et toutes ses installations une mémoire ouvrière importante. C'est une typologie du patrimoine parmi les autres, châteaux, patrimoines religieux, maisons d’illustres, jardins, sites archéologiques, mais je n'oublie pas le patrimoine industriel et ouvrier. D'ailleurs, cette année, on a encore distingué, pour la mission Bern 2024, l'usine de la Grande Vapeur à Oyonnax dans l'Ain, qui est l’un des sites emblématiques de l'industrie locale dédié au savoir-faire du peigne et de la plasturgie. Ce sont des choses comme ça qui m'intéressent. Des bâtiments qui sont emblématiques dans une région parce que ça a été une industrie qui a fonctionné pendant des siècles. Et tout d'un coup, il n'y a plus rien. Le bâtiment est là, et quand les gens voient le bâtiment se dégrader, ils ont le sentiment qu'on les abandonne, qu'on a abandonné l'emploi et qu'on abandonne les gens. Et donc, c'est pour ça qu'en sauvant ce patrimoine, nous sauvons la mémoire de ceux qui y ont travaillé. D’où est venue cette idée géniale de « Loto du patrimoine » pour financer des restaurations ?  Et quel apport financier la Fondation du patrimoine reçoit-elle chaque année de la Loterie nationale ? Stéphane Bern | Je n'ai pas eu à chercher bien loin. J'ai été piquer l'idée en Angleterre, où ce qui avait été fait pour le National Trust, qui est une sorte de consortium regroupant tous les monuments, privés ou publics, bénéficie chaque année de la Loterie, ...