C’est Claude Grison, professeur de chimie bio-organique à l’université de Montpellier, qui est à l’origine de cette initiative innovante inspirée de l’écologie. L’objectif de son laboratoire, travaillant en partenariat avec le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), est « de combiner chimie et écologie afin de trouver des solutions écologiques, durables et inspirées de la nature et de résoudre les problèmes environnementaux liés à la dispersion des métaux de transition, non biodégradables », nous explique-t-elle. Les plantes, grâce à leurs propriétés extractives, figurent parmi ces solutions révolutionnaires qui guideront la chimie de demain. Une chimie verte au service de l’écologie Le tarissement des ressources mondiales de minéraux primaires et stratégiques est aujourd’hui une grande problématique environnementale et économique. La demande en éléments métalliques ne cesse de s’accroître alors que les ressources deviennent de plus en plus rares. Un phénomène qui pousse les exploitants à user de pratiques diverses d'extraction et d'exploitation conduisant inévitablement à la pollution des milieux naturels. « Dans une volonté de réhabiliter de façon écologique ces zones polluées, nous avons développé des phytotechnologies telles que la phytoextraction, la rhizofiltration ou la biosorption. L’idée est d’utiliser les capacités extractives de certaines plantes, terrestres et aquatiques qui peuvent extraire les métaux du sol, des systèmes aquatiques, des effluents industriels et les stocker par la suite dans leurs feuilles ou leurs racines », nous explique Claude Grison. Un problème continue pourtant à persister : il n’existe jusqu’alors aucun procédé destiné à valoriser cette biomasse riche en Éléments traces métalliques (ETM). Pour que cette biomasse ne soit plus perçue comme un déchet, Claude Grison et son équipe ont planché sur un moyen de recycler les ETM emmagasinés dans les plantes. Une approche intitulée « écocatalyse », qui permet à la biomasse riche en ETM de ne plus être un déchet, a été créée. « Désormais, ces déchets indésirables seront innovants et utiles en chimie écologique », se félicite la scientifique. ...
La Fédération Enfants Cancers Santé fait partie des principaux acteurs engagés dans cette lutte acharnée contre les cancers des enfants en finançant les programmes de recherche clinique, biologique et thérapeutique en cancérologie pédiatrique menés sur le sol français et européen. Travaillant en étroite collaboration avec de nombreux partenaires, à l’instar de la Société française de lutte contre les cancers et les leucémies de l’enfant et de l’adolescent (SFCE) et de l’Institut national du cancer (INCa), la Fédération ECS s'est donnée pour mission d'aider la recherche à trouver des solutions adaptées aux problèmes rencontrés au cours du traitement des enfants et des adolescents atteints de cancer, tout en permettant une guérison avec le moins de séquelles possible ainsi qu'une meilleure prise en charge lors des rechutes. Ses campagnes de sensibilisation sont orientées vers le grand public, son coeur de cible dans la collecte de dons. Sa présence active auprès des équipes de chercheurs ainsi que ses actions menées auprès des parlementaires tant français qu'européens ont abouti à la refonte du protocole pédiatrique européen arrivé à terme, introduisant l'autorisation d'appliquer les nouvelles molécules en faveur de jeunes patients en rechute pour lesquels il n'y a plus de solution alors que ces nouveaux traitements étaient initialement réservés pour les cancers des adultes.. Une fédération de soutien aux actions de recherche sur le cancer des enfants La Fédération Enfants Cancers Santé œuvre principalement pour soutenir les actions de recherche visant à améliorer les résultats des traitements octroyés aux enfants et adolescents souffrant de leucémie ou d’autres pathologies tumorales. Chez ces patients, dont l’âge est compris entre 0 et 20 ans, il existe soixante types de cancer, contre une dizaine seulement chez l’adulte. L’évolution de ces tumeurs reste incontrôlée et aucune prévention n’est possible. La prise en charge de ces malades reste ainsi compliquée sans compter le fait que le traitement des cancers d’adultes soit favorisé au profit de retombées commerciales plus conséquentes, le nombre d’adultes atteints du cancer étant bien plus élevé. Les moyens donnés aux médecins et aux praticiens chargés de soigner ces jeunes patients restent ainsi infimes et nécessitent une mobilisation collective, aujourd’hui amorcée par les efforts de la fédération regroupant une centaine de bénévoles sur tout le territoire français. Au cours des dernières années, elle a, en effet, financé plus de 130 recherches biologiques, cliniques et essais thérapeutiques, tout en donnant aux 47 centres de cancérologie pédiatrique, aux professionnels de la santé et aux chercheurs spécialisés en cancérologie pédiatrique les moyens de fédérer leurs efforts et leurs connaissances en la matière. C’est ainsi que, suivant les Plans Cancer et grâce aux donations, la Fédération Enfants Cancers Santé a financé la création d’une plate-forme de communication par visioconférence, permettant aux médecins d’organiser des réunions bimensuelles en vue de rapprocher et de partager les résultats de leur étude diagnostique des tumeurs infantiles et de leur traitement. La plupart de ces résultats associés à ceux des instituts de recherche seront ensuite confinés dans une bibliothèque en ligne, la tumorothèque virtuelle nationale des cancers pédiatriques, toujours financée par la Fédération. Enfin, Enfants Cancers Santé a créé, au sein de la SFCE, des postes en relation directe avec son domaine d’intervention, à savoir la recherche. Les postes clés d’attachés de recherche clinique et biologique et de médecin coordonnateur scientifique ont ainsi contribué à structurer la SFCE et à donner les mêmes chances de guérison à tous les enfants et les adolescents souffrant du cancer. SFCE et Enfants Cancers Santé : un partenariat pour les traitements de demain La Société française de lutte contre les cancers et...
Antonin Bougerol, ingénieur dans l’aéronautique, est aussi l’heureux papa d’une petite fille. Il a connu ces nuits interminables où l’on doit se réveiller toutes les trois heures pour vérifier la température de son enfant, en perturbant le sommeil de tout le monde dans la maison. Cette expérience l’a alors conduit à réfléchir à une solution plus efficiente, plus ingénieuse et surtout beaucoup plus simple qui va apaiser les inquiétudes des parents face aux fortes fièvres. Créer une solution dédiée aux parents Tucky se présente sous forme d’un patch à fixer sous l’aisselle de l’enfant. Il est fin et souple, très confortable, doté d’une bande adhésive double face hypoallergénique et biocompatible. Sa petite taille et sa souplesse ne gêne en rien la liberté de mouvement chez le bébé ou l’enfant. « Les parents peuvent laisser Tucky pendant la nuit, pendant 24 heures, ou voire plus, et toutes les minutes, une information sur la température du bébé sera transmise sur leur téléphone ou tablette », explique Antonin Bougerol. Ainsi, sa technologie fonctionne grâce à des mini-capteurs de température intégrés, extrêmement performants pour obtenir une évaluation fiable instantanément. Il est particulièrement utile lorsque les parents soupçonnent un épisode de fièvre, ou veulent être alertés si la température dépasse un certain seuil, comme dans le cas de convulsions fébriles. L’application dédiée à ce dispositif leur envoie en effet une alerte (signal audio et texto) quand la température dépasse le seuil d’alarme programmé préalablement. En ayant sous les yeux une courbe indiquant l’évolution de la température corporelle de leur bébé, les parents peuvent également mesurer l’efficacité d’un médicament et contrôler le traitement. Par ailleurs, « Tucky est également un moniteur de position, utile en particulier pour les nourrissons. Grâce à des capteurs de mouvements, il détecte leur position de sommeil, et prévient les parents si l’enfant se retourne et n’est plus dans la position recommandée par les pédiatres », précise-t-il. Viser le marché hospitalier et l'international « Certifié Dispositif Médical de classe IIa par l’organisme notifié Bureau Veritas et fabriqué en France, notre produit est entièrement contrôlé, respectant les normes médicales exigées par la réglementation européenne », nous confie l’équipe. Aucun danger au niveau des ondes, Tucky transmet les informations en Bluetooth Low Energy avec une émission d’onde 250 fois moins puissante qu’un babyphone et jusqu’à 2 000 fois plus faible que celui d’un téléphone portable. Les données de santé sont également très sécurisées car elles sont stockées chez un hébergeur santé agréé HADS qui garantit la confidentialité et l’anonymat total des informations. Le niveau de qualité de cette innovation 100 % made in France a permis à Tucky d’être sélectionné par l’AP-HP dans le cadre de plusieurs projets dont le Digital Medical Hub. Présentée au CES de Las Vegas en 2016, soutenue par BPI France et appuyée par différents acteurs de l’innovation et de la santé connectée, la start-up aspire aujourd’hui à conquérir le marché à l’international, comme le fait savoir le fondateur : « Nous sommes en train de développer des partenariats pour distribuer notre solution, et ainsi confirmer notre ambition d’être leader sur le marché européen et dans le monde. ». En attendant, ce thermomètre bébé est en vente dans les pharmacies, les chaînes de magasins de puériculture et disponible sur le site officiel de e-TakesCare. ...
La conception de l’eau KAQUN a débuté dans les années 60 sous l’impulsion d’une équipe pluridisciplinaire réunissant des chercheurs américains, français et israéliens. Le projet est ensuite pris en charge en 1999 par le docteur Robert Lyons. Grâce à ses compétences particulières en recherches cliniques, ce médecin-chercheur d’origine hongroise a réussi à perfectionner le procédé et la technique pour finaliser les recherches sur l’eau KAQUN. Les vertus d’une bonne oxygénation L’oxygène est sans aucun doute l’élément le plus essentiel pour l’organisme. Il assure deux fonctions principales : le décrassage et la production d’énergie. « 90 % de l’énergie du corps est produite par l’oxygène », explique Jean-Luc Lefèvre, le directeur général de KAQUN France. La vitalité vient ainsi de l’oxygénation permettant aux cellules de fonctionner normalement. Le manque d’oxygène n’est pas une maladie, mais un état dans lequel on se trouve. Cet état de manque d’oxygène est présent dans près de 2.000 maladies. En effet, en cas de déficit d’oxygène, plus connu sous le terme scientifique d’« hypoxie », la production d’énergie au niveau des cellules diminue entraînant par la suite une altération du métabolisme. Conséquence, des déchets toxiques s’accumulent dans l’organisme et cela provoque un encrassement organique. Les défenses immunitaires s’affaiblissent laissant le champ libre aux agents pathogènes. « Les problèmes de santé sont toujours liés à des encrassements », précise le directeur. D’où la nécessité d’optimiser l’oxygénation pour nettoyer efficacement l’organisme. KAQUN, une eau oxygénante L’oxygène est naturellement présent dans l’eau. « Quand nous buvons de l’eau, le taux d’oxygène augmente car il y a déjà 1/3 d’oxygène, avec KAQUN, nous amplifions ce phénomène naturel », développe Jean-Luc Lefèvre. En buvant de l’eau KAQUN, chacun augmente son taux d’oxygénation de 15 %. Cela s’explique par le fait que l’oxygène contenu dans l’eau a été préalablement transformé pour être directement absorbable au niveau des cellules. Aucun procédé chimique n’est utilisé, il s’agit simplement de séparer l’hydrogène de l’oxygène. Il est important de souligner que « KAQUN ne guérit pas une maladie mais permet au corps de mieux fonctionner en libérant la force vitale » selon les explications de l’équipe. KAQUN apporte l’oxygène de trois façons : en eau à boire, en version balnéothérapie (sous forme de bain à base de KAQUN), et enfin en version cosmétique sous forme de gel pour soigner des problèmes de peau tels que l’acné. ...
Il mise résolument sur la proximité en proposant des consultations de spécialités sur rendez-vous en cardiologie, dermatologie, gynéco obstétrique, néphrologie, nutrition, ORL, pneumologie, traumatologie, consultations avancées mises en place dans le cadre d’une étroite coopération développée avec le Centre Hospitalier de Douai Il propose également une consultation de Médecine Générale sans rendez-vous de 9 heures à 20 heures du lundi au samedi et de 10 heures à 20 heures le dimanche. « Nous avons des inquiétudes face à l'évolution de la démographie médicale libérale dans les années à venir », explique Brigitte Remmery, la directrice. Centre Hospitalier de Somain : offre gériatrique spécialisée, soins de suite et de réadaptation... Le Centre Hospitalier de Somain a développé ces dernières années une offre gériatrique spécialisée qui permet des admissions directes sans passage par les urgences. Les gériatres réalisent les évaluations et assurent la prise en charge des problématiques liées au vieillissement (Cette offre est complétée par une unité de soins de longue durée de 30 lits). Une offre concernant les affections respiratoires en partenariat avec le Centre Hospitalier de Douai permettant un accueil en soins de suite et réadaptation avec aussi possibilité d’hospitalisation de jour en réhabilitation respiratoire et hospitalisation de nuit en polysomnographie. Une offre en addictologie proposant une prise en charge en hospitalisation complète et une prise en charge en hospitalisation de jour. Une offre psychiatrique avec une unité d’hospitalisation temps plein, un hôpital de jour, des appartements thérapeutiques et 3 centres de consultation. Le Centre Hospitalier de Somain s’est également engagé dans le développement de son offre médico-sociale avec 100 places de SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) et un EHPAD. Il s’engage aujourd’hui dans la construction d'un EHPAD de 84 lits, l'établissement comportera une unité de vie pour les patients atteints d'Alzheimer, un pôle d'activité de soins adaptés (PASA), une unité d’hébergement renforcé (UHR) ainsi qu'un accueil de jour de six places. L'ouverture est prévue en décembre 2018. ...
La Société française de sophrologie voit le jour en 1966. Elle s’est ainsi constituée comme le premier organisme à diffuser et à expérimenter cette discipline sur le territoire. Dans cette optique, elle veille à ce que les futurs praticiens accèdent à une préparation de qualité, en aval de leur exercice. Au-delà, la société constitue un tremplin pour la recherche, grâce aux congrès qu’elle organise chaque année. Une discipline à large spectre d’actions Qu’on l’aborde comme philosophie de vie ou démarche thérapeutique, la sophrologie est une méthode qui connaît de nombreux champs d’action. On y recourt tant pour travailler la résolution de comportement pathologique que pour gérer plus efficacement son quotidien. Les techniques mises au point et enseignées par le professeur Caycedo opèrent également en faveur des individus qui ont à faire face à des événements importants dans leur existence. Enfin, les malades soumis à des traitements médicaux lourds ou contraignants, comme les sujets supportant des douleurs physiques permanentes, y trouvent un appui non négligeable. Dans ces contextes, le quotidien du sophrologue recouvre des demandes très diverses. L’univers de ce professionnel enregistre, en même temps, des évolutions incessantes. Situation qui justifie une uniformisation des états de connaissances, besoin auquel la S.F.S. répond par l’organisation annuelle de congrès. Les congrès annuels de la S.F.S. : échanger sur la sophrologie et ses disciplines voisines « Nos recherches se concrétisent par des congrès annuels, autour des thèmes de réflexion auxquels on fait participer aussi bien des sophrologues en exercice que d’autres partenaires en sciences humaines, comme les neurosciences, la psychologie, la psychanalyse. » Cette présentation par Claude Chatillon, présidente de la Société française de la sophrologie, traduit combien la discipline évolue dans un univers dynamique. Le premier congrès faisant suite à la célébration, en 2016, du cinquantenaire de la S.F.S. aborde les théories novatrices qui ont nourri l’exercice de la profession durant ce demi-siècle d’existence. Ayant eu lieu en décembre 2017, les deux journées d’échanges ont questionné « Les avancées cliniques et théoriques de la sophrologie ». Entre autres thèmes qui ont été abordés figurent les troubles de l’attachement, ou encore l’apport des neurosciences dans la compréhension des traumatismes. Les congrès organisés par la S.F.S. sont toujours l’occasion, pour les professionnels concernés, de partager leurs expériences et habitudes de pratiques. Diffuser une information fiable et actualisée La diffusion des connaissances en matière de sophrologie fait partie inhérente de la mission de recherche de la S.F.S. C’est l'une des raisons pour lesquelles les congrès sont organisés, une fois sur trois, en région. C’est également dans cette logique que la Société prend en charge l’édition des Actes des congrès. Ces publications donnent, en même temps, une vision plus précise de toutes les problématiques pour lesquelles les compétences et l’intérêt des sophrologues sont mobilisés au quotidien. Les violences, par exemple, étaient au centre de l’attention des congressistes en 2003. "Comment l’apport de la sophrologie peut constituer un élément de résolution dans la prise en charge des addictions" figurait au menu des échanges, lors de l’édition 2006. Émotions, résilience face aux traumatismes et créativité constituent autant d’autres thèmes abordés, tout au long des éditions successives. ...
En France, où l’enseignement supérieur, de grande qualité, est, non pas gratuit, mais quasiment « non-payant »... il semblerait que peu d’entre nous se préoccupent vraiment de ce bien commun. Sans doute notre université nous accompagne-t-elle depuis si longtemps que nous ne la voyons plus...Sans doute aussi qu’elle n’a guère fait d’efforts pour se faire connaître et reconnaître, au fil des siècles... Et pourtant... il n’y a aucune économie compétitive, aucun progrès social, sans une université publique solide et reconnue comme un bien commun à faire prospérer. Deuxième plus grande université de France, mère de nombreuses prouesses scientifiques et médicochirurgicales et figurant dans les vingt premières universités innovantes en Europe, quatre-vingtième dans le monde, Paris Descartes (Paris V) contribue à la recherche et au développement de stratégies durables et efficaces au service du progrès social et économique, au service de l’Homme et de sa santé. Sous la bannière, « l’Université, où irions nous sans elle ? », la Fondation Paris Descartes, qui lève des fonds auprès des entreprises comme des particuliers pour soutenir les programmes de recherche et de formation de l’Université Paris Descartes, interpelle et informe, en huit tableaux simples et efficaces, sur l’utilité sociétale et économique de l’université, appelant au soutien de la société civile par des bourses, des fonds pour l’innovation en recherche et en pédagogie, et à la collaboration contractuelle ou professionnelle, dans un effort de communication unique pour une université française. Une démonstration qu’il y a peu d’aspects de notre vie qui ne soient impactés par le travail de Paris Descartes ! Trouver de nouveaux traitements médicaux Discipline phare de Paris Descartes, ce secteur nous a donné des premières qui sauvent ou changent des vies : greffe du rein, chirurgie in-utéro, emploi de cellules-souches dans les affections cardiaques, développement du cœur artificiel, essor de l’immuno-oncologie pour le traitement des cancers.... Dans un lien permanent entre le travail de laboratoire et le chevet du patient, nos médecins hospitalo-universitaires, qui sont à la fois praticiens et chercheurs, sont dans une position idéale pour découvrir de nouvelles pistes pour le diagnostic et le traitement de nombreuses maladies, et les rendre disponibles au plus grand nombre. Le soutien apporté par les dons privés est précieux à nos médecins. Former les jeunes pousses de la recherche Aller plus loin, plus vite, dans la recherche, c’est d’abord investir dans la matière grise, capital intellectuel de notre université, et de notre pays. La qualité et le nombre de chercheurs engagés dans un projet de recherche détermine en grande partie les avancées scientifiques. Dans ce contexte la formation et l’encadrement de jeunes chercheurs talentueux sont une priorité, pour laquelle la contribution des savoirs dispensés à l’université est essentielle. Le travail en équipes, souvent pluridisciplinaires à Paris Descartes, est un autre atout. Il renforce en effet notre capacité à questionner et innover grâce aux expertises qui peuvent être mises en œuvre, constituant de fait un vrai capital immatériel qui fait notre force. Mais l’innovation scientifique, c’est aussi une compétition internationale où les moyens mis à la disposition des chercheurs sont un élément crucial, en particulier pour ces jeunes pousses de la recherche qu’il convient de maintenir dans le paysage scientifique de notre pays. Les dons faits à la Fondation Paris Descartes permettent notamment le financement de ces jeunes chercheurs présents dans nos laboratoires Dans les années 70, quand le Prof.Wolf-Hervé Fridman, jeune cancérologue, à commencé à travailler avec le Prof. Kourislky dans le domaine pionnier du contrôle des tumeurs humaines par le système immunitaire, personne n’imaginait que l’on démontrerait une telle efficacité pour l’immunothérapie, des taux de survie au cancer améliorés, avec des effets secondaires le plus souvent limités ? Aujourd’hui,...
Le cerveau est à l’origine de la quasi-totalité des actions réalisées par l’être humain. Comment fonctionne-t-il et où en sont les recherches à son sujet ? Des centres de recherche d’envergure comme l’ICM contribuent à faire avancer la compréhension du cerveau, tout en s’efforçant d’améliorer les traitements contre les troubles neurologiques. Le cerveau, un organe multifonction Siège du système nerveux, le cerveau intègre et traite toutes les informations qui lui parviennent. Il gère également les fonctions cognitives et la motricité. Cet organe possède environ 100 milliards de neurones, les cellules responsables de la transmission de l’influx nerveux, qui ont pour mission d’acheminer les informations vers les organes sollicités. Concernant son fonctionnement, le rôle du cerveau se résume à 3 fonctions : réception, intégration et émission. En d’autres termes, il reçoit les fameux signaux électriques venant de l’organisme par l’intermédiaire des nerfs, les analyse et en tire une réponse avant de transmettre ensuite l’information aux neurones. Le cerveau et la motricité Tous les muscles du corps humain sont commandés par l’aire motrice de Brodmann se trouvant au niveau frontal. Les informations motrices sont véhiculées à la fois par le système nerveux central - composé du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral et de la moelle épinière - et par le système nerveux périphérique - composé de nerfs rachidiens et de nerfs crâniens. Si le système nerveux central est le lieu par excellence d’intégration de l’information, c’est le système nerveux périphérique qui se charge de faire parvenir cette information aux muscles et aux organes. Mais au cas où l’information n’arriverait pas à sa destination finale en raison d’anomalies au niveau des circuits cérébraux, des troubles de motricité peuvent apparaitre. Les dystonies ou la maladie de Parkinson en sont quelques exemples. Le cerveau et les fonctions cognitives Les fonctions cognitives représentent les facultés du cerveau qui nous permettent de communiquer, de se souvenir, de percevoir ce qui nous entoure, d’apprendre ou de résoudre des problèmes. Mémoire, attention, émotions langage, aussi indispensables et évidentes soient-elles dans notre vie, elles renferment encore de nombreux mystères mais grâce aux progrès de l’imagerie cérébrale, nous comprenons de mieux en mieux ces fonctions complexes. Institut du cerveau et de la moelle épinière, au-delà des dogmes Les chercheurs qui œuvrent au sein de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière) font progresser chaque jour notre compréhension du cerveau. Avec l’aide de ses collaborateurs, Michel Thiebaut de Schotten dans l’équipe de Richard Lévy, a en effet réalisé la première cartographie complète de la latéralisation des fonctions cérébrales. Ils montrent pour la toute première fois que la prise de décision, comme la perception et l’action ainsi que les émotions, fait plus appel à l’hémisphère droit. Au contraire de la communication symbolique, qui repose plus sur l’hémisphère gauche. Outre cette importante découverte qui chamboule de nombreuses certitudes, les chercheurs de l’ICM ont aussi enregistré des progrès significatifs dans leurs recherches en matière de maladies neurologiques. Dans la maladie d’Alzheimer ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) par exemple. L’équipe menée par le Pr Bruno Dubois a ainsi démontré qu’un diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer, 3 ans avant que les premiers signes cliniques n’apparaissent, est désormais possible. Quant aux troubles obsessionnels compulsifs, l’équipe de Luc Mallet a tout simplement mis au point de nouvelles solutions thérapeutiques en recourant à la stimulation cérébrale profonde. ...
À travers un panel de services, Calleo facilite le quotidien des praticiens en assurant une permanence téléphonique de qualité et une gestion efficace de leur planning. Le télésecrétariat, une solution efficace et moins coûteuse Pour les professionnels de la santé, recourir aux services d’une secrétaire travaillant au sein de leur cabinet n’est pas toujours la meilleure solution. En effet, pour la grande majorité des médecins, le salaire attribué aux secrétaires représente jusqu’à 15 % de leurs recettes. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de professionnels préfèrent s’attacher les services d’une secrétaire à distance. Aujourd’hui, pour des raisons économiques, 32 % des médecins adoptent ainsi le télésecrétariat comme solution alternative. De manière générale, le secteur de la santé s’intéresse également au secrétariat externe dans la mesure où celui-ci facilite l’accès aux soins. En établissant un lien privilégié entre patient et médecin, il peut être perçu comme un moyen de lutter contre la désertification médicale. Tout sur Calleo Présent sur le marché depuis une quinzaine d’années, Calleo propose aux professionnels de la santé un service de télésecrétariat complet et adapté à leurs besoins. Qu’ils soient généralistes, spécialistes ou paramédicaux, les professionnels peuvent compter sur Calleo pour la gestion de leurs appels et rendez-vous. De manière ponctuelle ou régulière, une équipe expérimentée et professionnelle prend en charge les appels au quotidien conformément aux consignes du médecin. Les praticiens peuvent dès lors se consacrer entièrement à leurs activités sans craindre d’être dérangés par les appels des patients. Le professionnalisme dont font preuve les télésecrétaires de Calleo garantit zéro perte au niveau des appels et les patients sont assurés de ne subir aucune attente au téléphone. Par ailleurs, le médecin peut avoir accès en temps réel à son agenda médical en ligne et celui-ci a la possibilité de consulter à tout moment ses messages et ses rendez-vous ! En cas d’urgence ou de changement du planning, le praticien sera alerté immédiatement via SMS. Face à ses concurrents, Calleo offre une qualité de service très élevée et choisit d’opérer uniquement dans le secteur médical. ...
Créée sous l’impulsion du Professeur Bruno Dubois (neurologue de renommée internationale) et du Docteur Olivier de Ladoucette (psychiatre et gérontologue), la Fondation Recherche Alzheimer a pour mission de soutenir la recherche sur Alzheimer en donnant aux chercheurs les moyens de vaincre la maladie. La Fondation Recherche Alzheimer : 15 ans de combat contre la maladie Seule fondation reconnue d’utilité publique dédiée de façon exclusive à la recherche clinique sur la maladie d’Alzheimer, la Fondation Recherche Alzheimer a vu le jour en 2004. Depuis des dizaines d’années, elle se bat pour récolter des fonds afin de faire avancer la recherche médicale. Située au cœur du Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpetrière à Paris, cette fondation est au plus proche de la recherche clinique. La Fondation finance des projets d’excellence en France, aussi bien au sein du pôle renommé de la Pitié-Salpêtrière que dans d’autres centres réputés. Ces projets sont sélectionnés par un Comité Scientifique Européen exigeant, composé de chercheurs internationalement reconnus. La Fondation soutient également la recherche en Europe grâce aux Grands Prix décernés chaque année aux meilleurs chercheurs européens. La Fondation donne un nouvel élan à la recherche en finançant des projets orientés autour de trois axes stratégiques : - Un diagnostic précoce, grâce à la recherche sur les marqueurs de la maladie, permettant de détecter celle-ci, avant même l’apparition des symptômes. - La prévention de la maladie, - La mise au point de traitements enfin efficaces pour stopper la pathologie à un stade précoce. Afin de répondre aux attentes du public en termes d’information sur la maladie et les avancées de la recherche, la Fondation organise à Paris et en régions les Entretiens Alzheimer, conférences gratuites et ouvertes à tous (sur inscription). Les Entretiens sont aussi l’occasion de renforcer le dialogue entre les chercheurs, les professionnels, les aidants et toutes les personnes engagées dans le combat contre la maladie. Chaque année la Fondation organise un grand Gala annuel avec de nombreux artistes qui se mobilisent pour récolter des fonds et soutenir la recherche. En 2020, le XVème Gala de la Fondation aura lieu le 23 mars à l’Olympia. Pourquoi donner à la Fondation Recherche Alzheimer ? Toute personne qui a dû s’occuper d’un proche atteint de cette maladie neurodégénérative connait l’étendue des dégâts. Il faut savoir qu’en France, cette maladie touche près d’un million de personnes. Cette pathologie impacte non seulement la personne malade mais aussi son entourage. Cela peut être un enfant qui doit aménager son temps de travail pour s’occuper d'un parent ou un conjoint qui doit gérer la longue et lente maladie de l’être aimé(e). C’est pourquoi il est important de redoubler d’efforts et de mobiliser l’ensemble de la société afin d’investir massivement dans la recherche. C’est le sens de la nouvelle campagne de communication de la Fondation Recherche Alzheimer qui a besoin du soutien de tous. Comme les personnalités bénévoles qui ont accepté de s’engager pour soutenir la recherche, rejoignez le combat pour mettre Alzheimer K.O. ...
La maladie de Parkinson se caractérise par la disparition de certaines cellules du cerveau, les neurones dopaminergiques, impliquées dans le contrôle des mouvements. Cette maladie affecte ainsi la capacité des personnes qui en souffrent à exécuter des gestes simples de tous les jours, comme écrire, manger, se déplacer… À l’heure actuelle, la maladie ne se guérit pas. Mais il existe des traitements pour diminuer ses effets, avec des médicaments, associés à des séances de sport ou de kinésithérapie. Dans les premières années de la maladie, les patients vivent très bien avec les traitements symptomatiques, mais après dix ou quinze ans les patients présentent des troubles pour lesquels les traitements ne sont pas efficaces dans la durée. Sur le pied de guerre pour trouver des solutions curatives Si des traitements curatifs n’ont pas encore pu être trouvés, c’est parce que les mécanismes de la mort neuronale sont aujourd’hui mal compris, et par ailleurs on ne sait pas diagnostiquer assez tôt la maladie. En effet, la maladie de Parkinson se caractérise par une première phase prodromique, c’est-à-dire que, dans un premier temps, elle n’est pas visible. Et certains traitements pourraient être efficaces si l'on diagnostiquait plus tôt la maladie. Les chercheurs souhaitent donc identifier des biomarqueurs de la maladie, pour repérer au plus tôt les signes de la mort neuronale. Les effets de cette maladie sont différents selon les personnes : lenteurs, tremblements, visages figés… les symptômes sont variables. Cette hétérogénéité des troubles va en faveur de la mise en place de dispositifs de médecine personnalisée : chaque patient doit soigner sa maladie. Dans ce contexte, les jeux thérapeutiques, tels ceux développés par la startup BRAIN e-NOVATION, avec le Dr Marie-Laure Welter à l’ICM, permettent de prendre en charge les patients de manière personnalisée. Des recherches prometteuses Stéphane Hunot, chercheur à l’ICM, et son équipe, cherchent à comprendre les mécanismes à l’origine de la mort neuronale dans la maladie de Parkinson et testent l'effet protecteur de différentes molécules sur les neurones dopaminergiques. ...
Dans quelles circonstances l’association Tanguy Moya-Moya dont vous êtes le vice-président est-elle née ? À l’âge de trois ans, Tanguy, mon petit fils, est soudainement devenu amorphe. Alors qu’il se développait normalement, il a brusquement perdu l’usage de la parole. On a pensé qu’il avait peut-être des problèmes d’audition. Mais cette piste a été écartée car après vérification, il entendait très bien. Nous avons alors envisagé l’autisme mais il s’est avéré qu’il ne s’agissait pas de ça non plus. La prise en charge de Tanguy a été pour le moins « erratique » jusqu’à ce qu’un médecin nous diagnostique finalement la maladie de Moya-Moya, une affection des vaisseaux cérébraux. Nous avons alors créé l’association afin de récolter les fonds nécessaires pour financer une opération neurochirurgicale en Suisse pour mon petit-fils. Mais entretemps, il est apparu que la petite soeur de Tanguy souffrait, elle aussi, de la maladie. Un chirurgien de l’hôpital Necker pratiquant une opération très similaire, leurs parents ont fait opérer leurs deux enfants en France. Nous avons alors décidé de consacrer l’argent que nous avions récolté aux personnes atteintes de la maladie de Moya-Moya afin d’améliorer leur prise en charge. Quelles sont les actions que vous menez au sein de cette association ? Comme dans la plupart des associations de maladies rares, nous cherchons à faire connaître la maladie, à sensibiliser le grand public, à apporter un soutien aux familles ainsi qu’aux malades et à favoriser la recherche médicale. Un médecin m’a d’ailleurs dit que c’était nous, les associations, qui les motivaient. Parce qu’à travers nous, ils avaient un contact direct avec les malades. L’association a fiancé ou cofinancé plusieurs projets de recherche. L’un qui visait à déterminer les causes de la maladie de Moya-Moya. Et un autre destiné à évaluer le nombre de personnes atteintes. C’est d’ailleurs la première étude de ce genre à avoir été réalisée sur cette maladie. Il en est ressorti qu’en France, 300 personnes environ souffraient de cette maladie. Enfin, depuis plusieurs années, nous participons financièrement à la constitution d’une banque de données concernant l’une, les adultes et l’autre, les enfants. Qu’est-ce que la maladie de Moya-Moya ? C’est un syndrome qui touche plus particulièrement les populations asiatiques. Il s’agit d’une sténose des carotides qui fait que celles-ci disparaissent progressivement. Et le cerveau n’est plus irrigué. Se crée alors dans le cerveau une circulation parallèle des vaisseaux sanguins. En réalisant une IRM, on distingue comme un nuage de fumé, Moya-Moya, en japonais. Comment la traite-on ? Il n’y a aucun traitement. Deux types d’opérations chirurgicales visant à revasculariser le cerveau peuvent être pratiquées mais elles ne soignent pas la maladie. Les dommages causés au cerveau ne peuvent pas être réparés. Sa plasticité neuronale lui permet toutefois de rétablir des connexions qui viendront prendre le relais. Quant aux médicaments, il n’en existe pas. On dénombre environ 7 000 maladies rares. Seulement 1 % d’entre elles bénéficient d’un traitement médicamenteux. La maladie de Moya-Moya fait partie des 99 % restants…Qu’est-ce que les malades et leurs familles viennent chercher auprès de votre association ? Ce qu’ils veulent avant tout, c’est ne plus être seuls. Rencontrer d’autres personnes qui ont le même problème que vous, échanger, partager avec elles permet de sortir de sa solitude. Rencontrer d’autres patients permet aussi de s’apercevoir que l’on peut vivre avec cette maladie. Nous aidons aussi les malades et leurs familles en les orientant vers les bonnes personnes. Parfois, nous pouvons aussi aider financièrement des malades et leurs proches. Nous avons affaire à beaucoup de femmes seules dont le couple n’a pas résisté à la maladie. Si un enfant doit se faire opérer, nous pouvons, par exemple, prendre en charge tout ou partie de la « maison des parents ». Nous nous efforçons également de maintenir l’espoir chez les malades. En leur montrant, par exemple, que la recherche progresse et que derrière nous, il y a toute une équipe médicale qui tente de trouver des solutions. À ce titre, je trouve que notre Conseil médical est extraordinaire : des spécialistes de grand renommée assistent bénévolement à toutes nos assemblées générales. De plus, ils répondent de façon humaine et compréhensible aux questions des malades et de leurs familles. Dans quel état d’esprit se trouvent les parents qui vous rejoignent ? L’annonce du diagnostic fait l’effet d’une bombe. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les familles sont complètement désemparées. À terre. Et notre rôle, à l’association, c’est alors de les aider à se relever pour continuer d’avancer. Nous nous efforçons de leur redonner de l’espoir. De les écouter et de les comprendre. Il est important qu’ils sentent qu’on les a écoutés et qu’on les a compris. Il faut qu’ils se disent « je ne suis pas seul(e), d’autres s’en sont sortis alors pourquoi pas...
Pour faciliter les tâches des professionnels de la santé, SwissMedCall a conçu MyMedApp, un outil visant à simplifier le contact entre médecin et patient et à optimiser les suivis médicaux. À propos de SwissMedCall SwissMedCall est né de la rencontre entre un neurochirurgien, Dr Med Ab- del Boudemagh et un jeune développeur, Jérémy Christillin. C’est le fruit de l’expérience médicale alliée à l’innovation technologique. « Nous avons créé cette entreprise afin de répondre à une demande de plus en plus croissante en rapport avec le développement actuel de l’e-santé », précise Jérémy Christillin, le cofondateur. Pour cela, SwissMedCall conçoit des solutions à la pointe de la technologie telles que des bracelets connectés ou encore le passeport médical permettant aux professionnels de la santé d’accéder rapidement et à tout moment aux données médicales d’un patient. Par ailleurs, ce spécialiste de l’e-santé offre à ses utilisateurs la possibilité d’affiner un diagnostic déjà posé et ainsi de bénéficier d’un deuxième avis grâce à sa « Second Opinion ». À terme, l’objectif de la société est d’offrir une médecine de qualité accessible à tous. MyMedApp, un outil au service des professionnels de la santé Spécialement élaboré pour les professionnels de la santé, MyMedApp est le dernier-né de SwissMedCall. Loin d’être une plateforme ordinaire de visioconférence, cette application est un dispositif unique en son genre. Sa fonctionnalité se base sur la visiophonie pour mettre en relation directe le médecin avec son malade. D’ailleurs, dans cette optique de favoriser l’accessibilité aux soins, tout corps médical disposant de MyMedApp peut faire découvrir cette solution innovante à ses patients et la leur offrir. Pour ce faire, il suffit de la télécharger gratuitement sur Androïd ou sur IOS. Dans la perspective de démocratiser l’utilisation de l’application, tout a été pensé pour la rendre facile d’utilisation. De plus, elle est aussi à la fois sécurisée et personnalisable. Ainsi, à sa demande, SwissMedCall fournit au médecin une application pouvant répondre efficacement à des besoins spécifiques. «Avec cet outil, non seulement la relation médecin/malade est améliorée et augmentée mais aussi il permet une optimisation du suivi médical » explique le Dr. Boudemagh, spécialiste en Télémédecine et e-health. En effet, le but n’est pas de diriger le patient vers d’autres médecins à travers un système d’annuaire «car non seulement il y a déjà une confiance établie entre eux mais encore une réelle connaissance du dossier médical qui est entre les mains de son médecin », souligne le Dr. Boudemagh. Le fonctionnement de MyMedApp est très simple : après téléchargement de l’application, le patient fixe un rendez-vous. Le médecin reçoit alors un SMS et un message électronique pour lui confirmer le rendez-vous. Au jour J, le patient clique sur l’onglet « téléconsultation » et saisit son nom de famille. Quelques minutes avant le rendez-vous, le professionnel de la santé consulte son tableau de bord dans la partie « téléconsultation ». Après avoir saisi son nom, le malade est invité à patienter dans une salle d’attente virtuelle. De son côté, le médecin accède aux informations concernant son patient et dès qu’il est prêt, il appuie sur « commencer la téléconsultation ». Le professionnel de la santé et son patient entrent instantanément en contact avec la visioconférence. Que des avantages avec MyMedApp MyMedApp est une innovation qui profite à la fois aux médecins et aux malades. Grâce à sa fonctionnalité « Visio Consultation », elle évite aux patients des déplacements longs et couteux en temps et en argent. De plus, même s’il est question d’un &ea...
Avec l’arrivée des réseaux sociaux de proximité, on avance à grands pas vers l’idéal de smart city ou de la ville connectée. La révolution s’opère progressivement à l’échelle de notre immeuble ou de notre quartier, en interagissant intelligemment avec nos voisins. La plate-forme ma-residence.fr est le leader français qui a introduit ce concept dès 2007. Et aujourd’hui, elle pousse encore plus loin sa vision, en offrant les moyens de favoriser la cohésion sociale et d’entreprendre des actions solidaires à travers son site web et son application. Remettre l’humain au cœur des interactions L’inscription s’effectue directement et gratuitement sur le site ou en téléchargeant l’application sur un smartphone. Les utilisateurs sont des habitants, des associations ou des commerçants qui souhaitent partager des informations locales, se rendre service, faire connaissance ou se rencontrer autour de centres d’intérêt communs. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, ce réseau social permet de faciliter l’entraide entre voisins et les échanges au sein de son immeuble, de son quartier ou de sa ville. Que ce soit pour un coup de main pour du bricolage, du baby-sitting, un emprunt de livre ou de matériel, ou une offre de covoiturage, les membres peuvent librement publier sur le site ou utiliser le service de messagerie privée. Il est aussi possible de proposer des évènements et bons plans dans le quartier, d'échanger autour de centres d’intérêt, d'organiser ou de participer à des actions civiques (nettoyage du parc du quartier, collecte de vêtements ou de nourriture pour les plus démunis, etc…). Par ailleurs, ma-residence.fr propose aussi un écran dynamique, le Hall’Numeric, à installer dans les halls d’immeuble ou les lieux publiques où s’affichent les dernières actualiés locales et échanges dans l’immeuble ou le quartier. Bref, ma-residence.fr doit sa réussite à une collaboration participative de ses utilisateurs pour créer une nouvelle forme de bon voisinage et de vivre-ensemble. Solidar’IT pour soutenir les personnes âgées isolées Ce réseau social de proximité veut inciter les voisins à créer de la solidarité dans leur communauté. Agréée Service numérique et citoyen, elle s’intéresse plus particulièrement aux personnes âgées, et a lancé le projet Solidar’IT avec un pilote, en partenariat avec la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, mis en place dès 2015 dans une dizaine de villes d’Ile-de-France. Grâce à Solidar’IT, le Centre Communal d’Action Sociale d’une ville peut piloter la solidarité sur le territoire en mobilisant des voisins volontaires pour venir en aide à des seniors isolés dans leur quartier ou de leur immeuble et faciliter leur quotidien (changer une ampoule, faire quelques courses, accompagner pour une balade, discuter autour d’un café, etc.). Suite à ce pilote, ce sont près de 15 % des utilisateurs qui se sont montrés intéressés pour venir en aide aux seniors de leur ville qui vivent souvent seuls et ont besoin de petits coups de main. Grâce à cet outil, ma-residence.fr accompagne pas à pas les collectivités désireuses de répondre aux enjeux d’isolement et de fracture numérique en permettant à chacun d’entre nous de faire preuve de solidarité au quotidien. ...
La malaria. Tout le monde a déjà entendu parler de cette maladie infectieuse propagée par les moustiques, essentiellement en Afrique subsaharienne. Il y a 10 ans, elle causait 1 million de morts par an. Bien que la mortalité ait régressé de moitié, notamment via des campagnes d’assèchement des lieux de reproduction des moustiques et la distribution de moustiquaires, le paludisme (l’autre nom de la malaria) reste un véritable enjeu mondial : c’est la première maladie parasitaire et le réchauffement climatique pourrait conduire à une plus grande migration des moustiques et à un allongement de la saison de transmission du parasite responsable. Lutter contre la Malaria : un combat mené par Jamal Khalife et son équipe de recherche à Lille... D’où l’importance des travaux du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille, au sein de l’Institut Pasteur de Lille. Jamal Khalife et son équipe d’une vingtaine de personnes mènent plusieurs recherches, dont celle qui vise à utiliser la connaissance du génome du parasite afin d’identifier des gènes qui sont indispensables à sa survie. « Le parasite est obsédé par l’idée de se transmettre durant sa courte vie. Aussi, nous choisissons des protéines qui sont potentiellement importantes », décrypte le scientifique. « On les extrait, on les étudie pour voir si elles ont une action importante dans le cas du paludisme. » Identifier les gènes essentiels parmi les 5 600 que compte le parasite permettrait des avancées sensibles dans la lutte contre la malaria, qui aujourd’hui touche essentiellement les enfants de moins de 5 ans et les voyageurs dans les zones contaminées. « Au-dessus de l’âge de 5 ans, les hommes et les femmes qui vivent dans les zones endémiques développent une protection. En revanche, s’ils s’en vont durant 3 ou 4 ans dans un pays non touché par la malaria, ils redeviennent vulnérables. » La schistosomiase : deuxième maladie parasitaire mondiale Autre maladie infectieuse à laquelle Jamal Khalife et les chercheurs de l'équipe consacrent leur quotidien : la schistosomiase. C’est la deuxième maladie parasitaire mondiale et elle est provoquée par des vers parasites, qui sont éliminés dans les selles et se propagent dans l’eau des rivières via un mollusque. Chez l’homme, les œufs déposés par les vers sont responsables de manifestations cliniques hépatiques. Là encore, l’équipe lilloise, par des approches génétiques visant à interférer avec l’expression de certaines protéines du parasite, se consacre à déterminer quelles sont les protéines vitales pour ce ver et à comprendre comment leur expression est régulée. En 2014, on estimait qu’au moins 258 millions de personnes avaient besoin d’un traitement préventif contre la schistosomiase. Depuis Lille, des hommes et des femmes travaillent à ces avancées essentielles pour la médecine. Pour soutenir les projets de recherche de l'Institut Pasteur de Lille, faites un don sur www.pasteur-lille.fr ...
Molécule présente naturellement dans le corps humain, l’acide hyaluronique possède d’importantes propriétés hydratantes et volumatrices. Mais, au fil du temps, il diminue progressivement non seulement en quantité mais également en qualité. Résultat, la peau se déshydrate et les premières rides apparaissent. De nos jours, la médecine esthétique a fait de cette molécule son produit phare, en développant des techniques non invasives à travers notamment les injections. La médecine esthétique, de plus en plus d’adeptes séduits De plus en plus de Français ont recours à la médecine esthétique. Les raisons qui expliquent cette tendance sont multiples. « Les soins restent abordables car, pour une rhinoplastie médicale, il faut compter entre 700 et 1 000 €, ce qui n’est pas très onéreux », explique le Dr Philippe Azoulay, médecin esthétique exerçant au centre Estetik@Paris. En parallèle, la médecine esthétique a connu un réel progrès en offrant aux patients des techniques alternatives plus douces et moins traumatisantes que la chirurgie. Laser, pose de fils tenseurs, ultrasons focalisés de haute intensité, cryolipolyse, injection de botox ou acide hyaluronique… sont autant de procédés régulièrement utilisés par les spécialistes actuels. L’acide hyaluronique pour en finir avec les cernes Un cerne se définit comme étant un changement de la couleur de la peau ou du relief du visage dans la zone localisée entre la paupière inférieure et le haut de la pommette. Selon le type de cerne, plusieurs causes peuvent être à l’origine de son apparition : dysfonctionnement de la circulation sanguine et lymphatique (cernes bleus), accumulation de mélanine (cernes marrons), perte de graisse située entre la peau et l’os orbital (cernes creux) ou encore accumulation de graisses (cernes gonflés). Quoi qu’il en soit, les cernes posent un problème esthétique récurrent puisqu’ils confèrent au visage un aspect fatigué et vieilli. Auparavant, les spécialistes avaient, par exemple, recours à la blépharoplastie pour venir à bout des cernes gonflés notamment. Aujourd'hui, l’injection d’acide hyaluronique offre une meilleure alternative à la chirurgie. « Il est tout à fait possible d’estomper la masse graisseuse sans avoir besoin d’opérer, mais uniquement en procédant à des injections sous les poches des yeux », nous indique le spécialiste. Modifier son nez sans bistouri Les petites imperfections au niveau du nez sont nombreuses. Crochu, dévié, bossu, large… Ces défauts inesthétiques donnent parfois un aspect disgracieux au visage, puisque le nez en constitue un élément central. Afin de les corriger, la seule solution qui s’offrait jusque-là aux médecins était de passer par un acte chirurgical. Ce qui était loin de rassurer les patients ! Grâce à l’acide hyaluronique, modifier le nez sans passer par la case chirurgie est désormais réalisable, comme en témoigne le Dr Azoulay. « Avec la rhinoplastie médicale, on peut donner la possibilité à un patient de profiter d’une correction du nez réversible et indolore. Le tout sans anesthésie. » Cette technique non invasive peut être utilisée, par exemple, pour effacer une bosse par le biais d’injection d’acide hyaluronique spécifique, pour remonter une pointe de nez, pour améliorer la projection du nez et, dans certains cas, affiner le nez. « La rhinoplastie médicale procure des avantages non négligeables puisque, en seulement 10 min, vous obtenez le nez que vous souhaitez. Et le résultat reste stable pendant un an au minimum. » ...
1. La transition, c’est quoi ? La transition désigne le temps dédié à la préparation et à la planification du transfert d’un adolescent, porteur d’une maladie chronique depuis l’enfance, vers les services adultes. Il s’agit d’une période critique qu’appréhendent bien souvent à la fois le jeune patient mais aussi sa famille et son pédiatre. La réussite de ce passage nécessite, en amont, une préparation qui doit englober tout un processus d’autonomisation et de maturation du jeune patient. Ce processus doit être organisé et structuré afin, d’une part, d’éviter tout risque de rupture du suivi médical ou encore de non-observance du traitement. D’autre part, de réduire les risques éventuels de complications et de rechutes. Outre des collaborations entre les services pédiatriques et adultes, des outils ont été mis en place dans les centres des filières maladies rares pour permettre d’assurer le suivi des adolescents. 2. Les outils des filières de santé maladies rares Pour faire en sorte d’améliorer le processus de transition pour les adolescents atteints de pathologie rare, les filières de santé maladies rares disposent d’outils à la fois efficaces et pertinents. Parmi eux figure le Référentiel de Transition Filfoie. Il s’agit de recommandations générales visant à optimiser la prise en charge médicale globale des jeunes lorsqu’ils arrivent à l’âge adulte. Ce référentiel s’articule autour de 3 axes : • la préparation avant le transfert qui détaille les modalités de la consultation en pédiatrie et met l’accent sur l’importance de l’éducation thérapeutique. Celle-ci englobe la connaissance de la maladie, ses complications possibles et la nature de son traitement; • la période du transfert en service de médecine pour adultes. Cette section précise les modalités des premières consultations et rappelle la nécessaire collaboration entre les équipes pédiatriques et de médecine d’adultes. • l’accueil et le suivi en service de médecine pour adultes. On y traite des prérequis (comme la formation des médecins aux pathologies hépatiques pédiatriques) mais aussi de l’accueil et des modalités des consultations dédiées aux jeunes adultes. Un programme de transition/transfert basé sur des questionnaires a également été mis en place par la filière de santé des maladies rénales rares ORKiD. Structuré et adaptable à chaque spécificité, « À vos marques, prêts, partez » aide les jeunes à acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour qu’ils puissent gérer leurs soins avec sérénité, aussi bien dans les services pédiatriques qu’au sein des unités pour adultes. La Check-list transition FAI2R constitue un autre outil mis à la disposition des filières. Elle permet de définir comment et à quel moment doit être abordée la transition. Quant aux carnets de liaison MCGRE dont la création résulte d’une collaboration fructueuse avec ROFSED, ils ont pour but de faire le lien entre le service pédiatrique et le service adulte. Enfin, le dossier patient partagé (DPP) vient compléter la boîte à outils opérationnelle des filières. Sécurisé, confidentiel et gratuit, Compilio qu’ont respectivement développé et financé l’association R4P en région Rhône-Alpes et l’ARS, permet ainsi de faciliter la coordination et le suivi des soins dans le cadre d’un handicap et/ou d’une maladie rare en centralisant et en sauvegardant toutes les informations et documents relatifs au patient. Ces données pourront ensuite être partagées avec les professionnels qu’y aura autorisés le patient. 3. Les espaces dédiés à la transition Il existe aujourd’hui des lieux réservés aux adolescents atteints de maladie rare. Créée en 2016, la Suite Necker a ainsi vocation à accompagner les adolescents et les jeunes adultes suivis à Necker pour des maladies rares ou chroniques. Dans cet espace, ils trouveront toutes les informations et...
Pour l’histoire, Convergence Infirmière est né en 1992, afin de combattre les conventions répressives. Après avoir récemment défendu la généralisation du bilan de soins infirmiers et l’augmentation de 75% des tarifs conventionnels, Convergence Infirmière souhaite également développer de nouveaux rôles susceptibles d’être tenus par les infirmières libérales dans le domaine de la prévention. Ainsi, le syndicat défend ardemment l’idée d’une “Consultation de Prévention Infirmière“, destinée à repérer la fragilité d’un patient. Le but, in fine, étant de repousser sa dépendance ou de détecter les personnes à risque de diabète ou à risque de maladies cardiovasculaires. Convergence Infirmière souhaite également être un acteur majeur dans le suivi des patients chroniques comme pour les malades atteints d’un cancer, afin d’éviter au maximum les hospitalisations. Est-il possible d’optimiser les soins de santé, grâce à un nouveau mode d’organisation ? Convergence Infirmière veut, au travers de nouvelles actions, moderniser l’exercice libéral autour des soins de proximité, en travaillant étroitement avec les autres professionnels de santé, afin d’optimiser la prise en charge d’un maximum de patients à domicile. Pour ce faire, il est indispensable de créer une dynamique d’équipe autour des patients, d’organiser la coordination des différents professionnels, de mettre au point des protocoles pluri-professionnels de soins de premier recours, d’échanger les données de santé, de garantir la continuité et la permanence des soins, de prévenir toutes les complications, de prévoir des réunions de concertation, dans le but d’améliorer le maintien à domicile et la qualité de vie des patients. Pour favoriser les liens entre professionnels, Convergence Infirmière développe une application web nommée ″LEO″ (Lien Échanges Organisation). Elle permettra, à terme, d’enregistrer différentes données de santé, des fiches de coordination, des relevés d’informations, mais également de communiquer par visioconférence ou via un tchat, d’alerter en cas de problème et, bien sûr, de conserver la trace des différents échanges. Ainsi, une équipe-test de soins primaires va voir le jour à Montpellier, regroupant, dans un premier temps, médecins, infirmiers, pharmaciens et kinésithérapeutes. Les ostéopathes, les podologues, les orthophonistes comme les diététiciens auront aussi toute leur place dans ce dispositif. ...
Un espace de vie moderne « Espace & Vie a été créé en 2006 autour du projet novateur des résidences services pour seniors, non médicalisées, nous confie Anne-Laure Pichon Villat, chargée de communication du groupe. Nous nous adressons aux personnes âgées qui ne désirent plus vivre chez elles et qui souhaitent bénéficier d’un espace de vie fonctionnel et des services à la carte. » Les résidences proposent des appartements modernes et fonctionnels adaptés aux seniors, notamment les personnes à mobilité réduite. Les résidences Espace & Vie offrent un cadre de vie serein et convivial grâce aux animations quotidiennes, l’accès à l’espace beauté et détente, la blanchisserie, la restauration avec des menus confectionnés par les cuisiniers de la résidence… Un accompagnement personnalisé Les résidences Espace & Vie mettent les compétences et le dévouement de toute une équipe, pour garantir une qualité de service et une sécurité permanente. Espace & Vie propose un accompagnement personnalisé incluant la présence d’un personnel disponible 24h/24 et 7j/7, un bracelet d’appel d’urgence pour être aidérapidement n’importe où dans la résidence, un service de coordination médicale, l’aide administrative… Les résidents qui en ont besoin peuvent aussi bénéficier de l’aide à la personne pour être assisté dans les gestes de la vie quotidienne ...
Un logiciel réinventé associé à deux applications mobiles, telle est la nouvelle solution suggérée par Calimaps pour permettre aux professionnels de santé de concilier à la fois souplesse et facilité d’utilisation. Un logiciel de gestion médical fluide et multitâche Avec la révolution numérique, les applications mobiles ont envahi le quotidien d’un grand nombre d’individus. L’univers de la santé n’échappe pas au phénomène et, depuis quelques années, on assiste à une accélération du digital dans ce secteur. Les professionnels de la santé disposent aujourd’hui de nombreux outils numériques censés les aider dans leurs tâches. Mais force est de constater que la plupart de ces outils ont peu évolué et ne répondent plus aux nouvelles attentes des utilisateurs. C’est dans ce cadre que l’éditeur de logiciel Calimaps a lancé DrSanté en octobre 2016. Il s’agit d’une solution logicielle fluide, ergonomique, intuitive destinée à alléger le quotidien professionnel des praticiens. Celle-ci fonctionne en synergie avec deux applications mobiles respectivement à l’usage du médecin et du patient. Un outil pas comme les autres Opérant sur un marché très concurrentiel, DrSanté déploie ses atouts pour répondre efficacement aux contraintes du métier. « La première grosse différence, elle va avoir lieu sur l’expérience utilisateur, sur le plaisir d’usage », explique Antoine VILLALOBOS, le fondateur. En effet, doté d’une interface ludique, DrSanté ressemble davantage aux applications loisirs retrouvées sur les tablettes. « La deuxième innovation, c’est que nous avons intégré le smartphone et la tablette dans son utilisation », renchérit le fondateur. Considéré comme un outil additionnel, le mobile va offrir la possibilité au praticien d’accéder à de nouveaux usages professionnels : enregistrement de comptes rendus vocaux, prise de photos ou de mesures, interaction avec des dispositifs médicaux connectés… « On a pensé le logiciel qui est sur le bureau du praticien et on l’a étendu jusqu’à la table d’examen via un smartphone ou une tablette… tous les éléments qui vont être captés seront automatiquement amenés dans le logiciel », développe Antoine VILLALOBOS. Grâce au logiciel DrSanté, les actions quotidiennes du praticien comme générer des feuilles de soin, délivrer des ordonnances ou encore consulter des résultats d’analyses seront simplifiées. En outre, l'une des particularités de DrSanté lui permettant de se démarquer clairement de ses concurrents repose sur sa philosophie d’ouverture. « On interagit, on communique avec différents acteurs de l’écosystème santé pour échanger, récupérer des données, etc. », se plaît à souligner le fondateur. Justement, qu’en est-il de ces données ? Aucune crainte à avoir là-dessus puisque en fonction du choix du médecin, les données sont stockées soit en local au cabinet soit chez un hébergeur agréé données de santé (HDS). Côté patient, l’application donne accès à un certain nombre de fonctionnalités dont le suivi du traitement par exemple. Grâce à cette fonction le patient bénéficie de rappels et d’un coaching pour aller au bout de son traitement tout en respectant la posologie. Une fonction Pharmacovigilance lui permet de signaler immédiatement un effet secondaire à son médecin qui peut lui à son tour en informer les centres de pharmacovigilance. Une solution à moindre coût Par rapport à ses concurrents, DrSanté suggère à tous les professionnels de la santé de pouvoir moderniser leur système informatique à moindre coût. « Aujourd’hui, en moyenne, on est situé au tarif qu’un médecin ou un paramédical paie à l’année à son fournisseur rien que pour la maintenance de sa solution », explique le fondateur. Par ailleurs, la transparence des tarifs consti...
Pas très étonnant qu’en ces temps de montée de la violence et de l’intégrisme le yoga prenne une place de plus en plus prépondérante dans nos sociétés. Cet art qui nous vient de l’Inde a véritablement pris son essor aux USA et en Europe après la seconde guerre mondiale jusqu’à devenir aujourd’hui accessible à tous quelques soient ses capacities physiques et mentales. Ni sport, ni médicament, ni technique de bien-être, ni religion, le yoga a maintes fois montré sa capacité d’adaptation. Le Mahâbhârata le définit comme une technique spirituelle, Krishna parle de renoncement aux fruits de l’action, d’équanimité et d’habileté dans les œuvres (Bhagavad-Gîtâ), et Patanjali a codifié une “voie de réalisation” dont le but serait de “délivrer l’homme de l’ignorance”. Le projet est donc vaste, et l’on comprend que ce moment de l’histoire occidentale en crise, encore troublé par la guerre à ses frontières et déstabilisé par l’individualisme forcené apporté par la marchandisation des rapports, soit en recherche d’un “chemin de sagesse” (Jean Varenne). Un week-end à Paris Véritable “poumon” en plein cœur de Paris, le Yoga Festival accueillera pour sa 4ème édition pendant 4 jours son public nombreux pour un peu plus de paix. Tous les participants auront à cœur de partager « leurs » clés pour vivre mieux. Développer son cerveau par l’entrainement au yoga, c’est développer le sentiment d’être heureux, nous dit le Dr. Lionel Coudron. Les études scientifiques nous en apportent aujourd’hui la preuve : la pratique du yoga ou de la méditation influence la structure du cerveau et augmente l’épaisseur notamment du précunéus, relié aux structures en rapport avec la conscience de ce que nous faisons. Le bonheur, définit comme « la conscience d’être heureux » ? Un Yoga Village Venez déambuler, discuter, écoutez des conférences, pratiquer et découvrir ce que vous cherchez : tapis, coussins, vêtements, accessoires, et aussi professeurs, écoles, stages et formations, voyages, massages, alimentation & cosmétique vegan ou ayurvédique, plus d’une centaine d’exposants représentent l’univers de cet art de vivre. Venez aussi à la rencontre du yoga qui vous convient, méditatif, thérapeutique ou dynamique : plus de 100 cours gratuits de yoga tout niveau accessibles à tous sans inscription, donnés par des grands noms du yoga, une restauration végétarienne et vegan, des ateliers de cuisine, et aussi un espace jeunes yogis en continu. Une tente gonflable (Hotpod) venue de Londres pour expérimenter le yoga dans une atmosphère à 37°C. Un lieu dédié aux blogueuses et à tous ceux qui souhaitent appuyer leur pratique avec des tutoriaux, des vidéos ou formations sur internet. Entrée gratuite avec une invitation à télécharger sur www.yogafestival.fr Notez que l’invitation vous permet également de rentrer sur le Salon Bio VIVEZ NATURE et sur le Village des SENSIbilités Alimentaires, car, nous partageons un même Hall et parce que le Yoga et le bio visent tous deux à l’harmonie entre l’homme et la nature. Méditation & respiration : focus Mircéa Eliade nous le rappelait : le yoga sert à désigner « toute méthode de méditation ». Cette année nous proposons un choix diversifié d’Ateliers ou de Master Class sur ces pratiques. Le prânayama avec Sudhir Tiwari ou Lav Sharma. La méditation avec Patrick Torre, Eric Baret & Marie Claire Reigner (Cashmire), Micheline Flak, Laurence Bibas et Morgane Gottschalk (pleine conscience), Uma Peudennier (Deepak Chopra), Marie Laurence Cattoire (Ecole de Fabrice Midal), Philippe Filliot, Lama Gyourmé (Bouddhiste), Joëlle Maurel. …etc. Prise de conscience progressive et harmonisation de vos facultés à la fois corporelle, émotives, mentales et spirituelles, c’est ce qui vous attend au Yoga Festival. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les visages sereins et attentifs des participants aux ateliers et d’entendre leurs témoignages. Programme et invitation sur www.yogafestival.fr ...
De nos jours, malgré un régime alimentaire varié et équilibré, nos assiettes ne sont plus aussi complètes qu’avant en terme de nutriments. Consommer des compléments alimentaires permet de trouver d’autres sources de nutriments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Par exemple, selon Nicola FRASSANITO, fondateur de Phytoquant, 80% des personnes sont en manque de vitamine D dans les pays occidentaux. Cette carence, selon certains scientifiques, serait responsable de certaines séquelles sur les patients atteints de maladies respiratoires. Entreprises en période de crise sanitaire : comment anticiper les risques pour la santé des collaborateurs ? La situation des salariés en entreprises est également préoccupante. A en juger selon certains spécialistes de la santé, à l’instar de Nicola FRASSANITO et d’autres, il est absolument indispensable de mettre en place d’autres moyens et procédés pour mieux protéger la santé des Français, en particulier celles et ceux dans l’obligation de travailler en entreprise. Des salariés dont les risques de contamination au coronavirus sont naturellement plus élevés en comparaison de leurs collègues télétravailleurs. Pour cet expert, qui a derrière lui plus de 35 années d’expérience dans le domaine des compléments alimentaires santé, les risques spécifiquement encourus par les salariés travaillant en entreprise méritent qu’on s’y intéresse de plus près. Nicola FRASSANITO propose une approche innovante pour prévenir les risques liés à une déficience des défenses immunitaires : « protéger les salariés, c’est un geste social ». Un programme pour renforcer son immunité C’est pourquoi Phytoquant a mis en place un un programme spécial pour renforcer le système de défense immunitaire. Le programme combine trois éléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme : vitamine D, vitamine C et produits de la ruche. Les trois différentes sortes de compléments alimentaires se distinguent par leurs principes actifs naturels puissants et hyperconcentrés. Il s’agit d’un ensemble de produits, qui, de concert, vont permettre de « booster » le système immunitaire de tout un chacun. Les nutriments sont conditionnés en stick, gélule ou liquide de manière à être mieux assimilé par notre corps, et ainsi optimiser le renfort de l’immunité. Les produits Phytoquant viennent d’un atelier de fabrication où est employé le même procédé d’extraction qu’en laboratoire pharmaceutique, respectueux des principes actifs de la plante. En effet, les ingrédients sont extraits à froid, sans aucun solvant. Grâce à cette méthode, on obtient le maximum des principes actifs, tout en gardant intacte la structure moléculaire de la plante. Les produits sont conçus dans le respect de la nature tout répondant aux besoins de celui qui les consomme. Les compléments alimentaires santé composant le pack immunité, nommé « Programme Renfort Immunité PhytoQuant », sont à consommer quotidiennement en prévention des risques de maladies. Une jeune internaute semble d’ores-et-déjà convaincue de l’efficacité de ce programme : « Depuis trois semaines, témoigne-t-elle dans une vidéo, je peux déjà remarquer les effets positifs [de ce programme, NDLR]. Depuis que je l’utilise, je n’ai pas été malade, pas de rhumes, pas de grippes. En plus de cela, je ressens que ma fatigue est moindre ». Une autre internaute (cette fois-ci, sénior) ayant également testé le « programme renfort immunité » fait part, quant à elle, du sentiment de sécurité que lui procurent les produits PhytoQuant, particulièrement en cette période de froid hivernal. Systématiser l’usage des compléments alimentaires dans les entreprises Au cours de l’entretien qu’il nous a accordé, M. Frassanito s’est par ailleurs également fortement inquiété de la situation actuelle et a tenu à s’adresser directement aux chefs d’entreprise hexagonaux, avec un message se voulant limpide : la résilience des entreprises fac...
ASTIA, service de santé au travail toulousain et 1er préventeur de l’entreprise, est le partenaire incontournable pour mettre en place ou consolider une démarche de prévention des risques professionnels. Prévenir les risques professionnels et la santé au travail avec Astia La loi Travail 2016 recentre les services de santé au travail interentreprises sur leur mission prioritaire : accompagner, sur le terrain, les employeurs et leurs salariés dans le renforcement d’une culture de prévention. ASTIA mise sur l’expertise de ses équipes pour remplir cet objectif et l’articuler, au mieux des intérêts de l’entreprise, avec l’ensemble des missions d’un service de santé au travail. Utiliser la prévention comme levier de performance, c’est possible ! Des études ont été menées dans le secteur du bâtiment afin d’analyser le retour sur investissement dans la prévention. Dans 90 % des actions de prévention engagées, 1 € investi dégage une marge nette de 2,34 €. Des résultats qui sont corroborés par les autres secteurs d’activité, y compris au niveau de l’Europe. Renforcer le dialogue Si les approches peuvent être différentes, une réelle collaboration entre médecin du travail, chef d’entreprise et instances représentatives du personnel lorsqu’elles existent, permet de converger vers des consensus entre respect de la déontologie médicale et possibilités de l’entreprise. La loi Travail 2016 réaffirme la force du dialogue en instaurant un échange obligatoire entre employeur et médecin du travail, avant toute décision d’inaptitude. ...
Pouvez-vous nous présenter l’association « Sans Diagnostic Et Unique » en quelques mots ? Il s’agit d’une association que j’ai fondée en mars 2016 avec Audrey Letellier. Sa création est étroitement liée à mon histoire personnelle. En effet, je suis maman d’une petite fille qui a été en errance diagnostique pendant cinq ans. Et comme c’est le cas pour beaucoup d’autres parents, ces cinq années ont été un véritable parcours du combattant. Notamment pour pouvoir obtenir un diagnostic via un séquençage à haut débit. Mais j’ai pu rencontrer des gens formidables. Dont le professeur Laurence Faivre, généticienne à Dijon. Nous avons beaucoup échangé et un jour, elle m’a dit que si je créais une association, je pouvais compter sur son soutien sans faille. Et voilà, l’association « Sans Diagnostic Et Unique » venait de voir le jour. Très vite, nous avons également eu la chance de pouvoir nous appuyer sur des partenaires solides : la filière AnDDI-Rares et Maladies Rares Info Service.Quel rôle l’association « Sans Diagnostic Et Unique » joue-t-elle ? Avant tout, nous nous efforçons de rompre l’isolement des familles qui sont en errance diagnostique. Par le biais de notre site et de notre page Facebook, les proches d’enfants atteints d’une maladie rare peuvent, par exemple, échanger et même se rencontrer s’ils le souhaitent. Créer du lien, c’est essentiel. Nous facilitons également l’accès à l’information, notamment grâce à Maladies Rares Info Service et nous efforçons d’orienter - voire de réorienter - les familles vers les professionnels de santé adaptés. Le partenariat que nous avons mis en place avec la filière AnDDI-Rares nous permet ainsi d’orienter des patients et leurs familles vers les centres référents des anomalies du développement. Enfin, nous aidons les familles à effectuer certaines démarches administratives ou encore à exercer des recours contre des refus qui seraient injustifiés. Un mot sur le séquençage à haut débit et les espoirs qu’il fait naître ? C’est non seulement une vraie avancée technologique mais aussi une chance d’obtenir enfin un diagnostic. Il faut savoir que les familles qui sont en errance diagnostique se font bien souvent « balader » de service en service, de spécialiste en spécialiste… Rapide et efficace, le séquençage à haut débit coûte également moins cher que de devoir procéder à plusieurs analyses génétiques. En effet, effectuer une recherche syndrome par syndrome prend du temps. Beaucoup de temps. Alors que le séquençage à haut débit permet de séquencer beaucoup plus de gènes. Et donc de multiplier les chances de diagnostiquer les maladies rares. Le hic, c’est que le séquençage à haut débit, aussi efficace soit-il, ne rentre pas encore dans le parcours de soins… Certains médecins ont probablement peur du surcoût que peut représenter cet examen. Pour toutes ces raisons, le séquençage constitue un outil formidable mais il est sous-exploité. Au contraire, nous souhaitons qu’il soit proposé, de façon plus systématique, aux familles en errance diagnostique.Comment les personnes qui vous contactent vivent-elles leur triple peine (la maladie en elle-même mais aussi l’errance médicale et l’isolement) ? Il arrive très souvent que les mamans qui se présentent à l’association éprouvent un sentiment de culpabilité. Malgré de multiples examens, la cause du retard de développement de leur enfant reste une énigme. Et aucun mot n’est mis sur ses maux. C’est une véritable souffrance car ce besoin de diagnostic est viscéral. Identifier la cause de la maladie dont est atteint son enfant aidera sa maman à se libérer de son sentiment de culpabilité, certes infondé mais pourtant bien réel… Poser un diagnostic permet également de savoir contre quoi l’on se bat. Enfin, diagnostiquer la maladie permet de se projeter sur l’avenir de son enfant. Et s’il s’agit d’un accident génétique, une nouvelle grossesse de la maman pourra aussi être envisagée plus sereinement. Le traitement de la maladie mais aussi son mode de transmission font partie des questions que se posent les parents. Or, seul un diagnostic permet d’y répondre. Pourrait-on parler d’un véritable « droit au diagnostic » ? Tout à fait. Dans le cas de ma fille, avant d’obtenir un diagnostic, j’avais parfois l’impression qu’elle n’avait pas d’identité. D’autant qu’à l’époque, rien n’existait pour les « sans diag’ ». On avait vraiment le sentiment d’avoir été laissés sur le bord de la route, sans aucune reconnaissance… Quelle aide votre association peut-elle apporter aux professionnels de santé ? Nous essayons d’informer les professionnels de santé. Pour cela, nous avons d’ailleurs mis en place un tour de France des centres de référence des anomalies de développement. Cette démarche vise à sensibiliser les professionnels de santé ainsi que les acteurs médico-sociaux aux conséquences de l’errance diagnostique, à les mobiliser et à porter haut la voix des familles. Autant d’actions dont le but ultime reste de faire en sorte de réduire l’errance diagno...