Menthe poivrée, bergamote, violette, les rayons de la boutique que Mauricette Clech a fait tourner pendant plus de 60 ans n’ont pas fini de dévoiler les secrets bienfaisants de ces plantes. Et de tant d’autres que le numéro 35 de la place du Marché déploie sous diverses déclinaisons dans son intrigant « tisane & tea bar ». Quid d’une nouvelle tendance pour tirer des plantes leurs vertus millénaires. Une enseigne modernisée, un mode de consommation remastérisé Entre les plantes et Millymenthe, l’histoire était partie pour durer. Ouverte en 1934 et tenue par le dernier herboriste de France, l’adresse a traversé les décennies sans cesser, un seul jour, de vanter leurs bienfaits. Victoria Renaud-Foughali nous raconte avec enthousiasme l'historique des lieux : « C'est en novembre 2010 que Mauricette Clech, icône de notre herboristerie pendant 63 ans, cède sa place à ma famille. Pendant cinq ans, ma tante Sabine Foughali, diplômée d'un DU en phytothérapie et passionnée par les plantes médicinales, tiendra la boutique avant de m'en laisser les rênes début 2016. C'est elle qui m'a transmis ce savoir ancestral autour des plantes et de leurs bienfaits, ayant elle-même reçu de nombreux secrets botaniques de la part de notre prédécesseur. C'est un héritage immense qui perdure de famille en famille sur plusieurs générations et qui fait la renommée de l'herboristerie Millymenthe depuis tant d'années. » Reliftée par la nouvelle propriétaire, l'adresse est désormais connue de ses adeptes pour son bar à tisane et bar à thé. Un concept bonus pour goûter, façon XXIe siècle, à toutes les vertus de ces boissons. Les spécialités aromatiques sous forme de sirops, de préparations à infuser et de bonbons qui ont fait la renommée de la maison sont toujours commercialisées. Avec en tête d’affiche, l’illustre menthe poivrée – « la plus médicinale des menthes », selon la dirigeante – et ses déclinaisons. Huiles essentielles, gélules et autres préparations phytothérapiques enrichissent les offres auxquelles les habitués et les néophytes accèdent en poussant la porte de cet antre du « bien-être, des plantes et du naturel ». ...
Le Mas Janeil Le Mas Janeil est une propriété située dans la vallée de l’Agly, dans les Pyrénées-Orientales, avec des parcelles sises entre les communes de Maury et de Tautavel. Son terroir, à cheval sur une faille géologique, présente une très grande diversité. Ses vignes sont constamment soumises aux souffles de la tramontane et du marin. Les vieilles vignes de grenache, de mourvèdre et de syrah ne sont vendangées qu’à leur pleine maturité, ce qui confère aux cuvées une belle maturité aromatique. Les vins qui y sont produits sont déclinés sous le nom de « Mas Janeil », en appellation AOP Côtes-du-Roussillon et Côtes-du-Roussillon Village et « Les Hauts de Janeil » en IGP Pays d’Oc. Le Château des Erles François Lurton a acquis avec son frère ce vignoble situé aux confins des Corbières en 2001. Les 18 hectares, composés de sols schisteux mélangés à du grès noir, sont plantés de carignan, de grenache et de syrah, en faible densité de 3000 pieds par hectare. Il est soumis à un climat méditerranéen typique et une pluviométrie faible qui sont à l’origine de la fraicheur prononcée de ses vins. Les herbes de Provence qui entourent le vignoble donnent à ses cuvées des notes d’herbes. Le domaine produit deux vins en appellation Fitou : le « Grand Vin du Château des Erles » et la « Cuvée des Ardoises ». Le Domaine du Ministre Le Domaine du Ministre, situé sur la commune de Murviel-lès-Béziers, se trouve en plein cœur de l’appellation Saint-Chinian. Ses cépages de syrah, de grenache et de mourvèdre grandissent sur un sol calcaire contenant de la marne. L’exploitation produit le vin du même nom, le « Domaine du Ministre », qui bénéficie d’une couleur rouge rubis profond, avec un nez complexe et intense,tout en offrant un bel équilibre en bouche avec des tanins suaves et des arômes concentrés. Le Domaine des Salices Le Domaine des Salices est un vignoble situé dans le Minervois, entre la Montagne noire et la Méditerranée. Ses vignes bénéficient d’un excellent ensoleillement toute l’année, qui garantit un murissement parfait des raisins. Le terroir produit quatre cuvées en appellation IGP de Pays d’Oc. Les Fumées Blanches et Domaine Les Fumées Blanches « Les Fumées Blanches » constitue la cuvée de référence qui fait la renommée mondiale de François Lurton. Celle-ci tire son nom de la brume matinale qui couvre les vignes de sauvignon blanc, au pied de la Montagne noire, entre l’Atlantique et les Pyrénées. Ce vin de cépage monovariétal est un assemblage de sauvignon blanc issu de plusieurs terroirs différents dans cette région du Gers, à 150 km de Bordeaux. Créée il y a 18 ans, la gamme de vins s’est dotée d’une nouvelle venue, plus pétillante grâce à l’ajout d’une légère dose de dioxyde de carbone qui révèle la délicatesse des arômes du cépage. Depuis bientôt trois décennies, François Lurton parcourt la France du nord au sud pour sélectionner les raisins de sa fameuse cuvée « Les Fumées Blanches ». Si les raisins vinifiés et assemblés pour Les Fumées Blanches sont récoltés dans différentes régions françaises, il en est une qui reste majoritaire et particulièrement chère à François : le Gers. C’est donc sur une terre argileuse plantée sur une roche mère calcaire, en plein pays gascon, que François Lurton va implanter son domaine; le Domaine Les Fumées Blanches. Plus précisément au cœur de la Ténarèze, terre de contraste qui relie l’Armagnac Noir Atlantique à l’Armagnac Blanc méditerranéen. La volonté de François au sein du domaine n’est plus tant d’exprimer toute la complexité du sauvignon blanc mais plutôt à présent, son incroyable délicatesse et sa capacité à exprimer son terroir. Le Domaine Les Fumées Blanches est devenu le fruit de près de trente années d’expériences et d’innovations autour de la culture et d...
Installé dans une bâtisse d’antan qui a connu ses heures de gloire à Barjac, 7ici est repris en 2013 par un couple belge. 7ici porte bien son nom car « c’est ici qu’on a choisi d’investir et de s’installer, de créer un restaurant comme à la maison », souligne Thierry Lemaire, propriétaire. Un bel esprit de famille entoure à la fois le personnel et la clientèle, avec toujours la présence rassurante des propriétaires : lui, actif devant les fourneaux ; et son épouse, généralement en salle, s’occupant intégralement de toute la production et des desserts qu’elle fabrique artisanalement comme à la maison. Une cuisine de saison, une ambiance conviviale Au cœur d’une vieille pièce voûtée chargée d’Histoire, la salle du restaurant a entièrement été refaite et remise au goût du jour par ce couple passionné de cuisine. 7ici a l’allure d’un restaurant très cosy au cadre révolutionnaire, à découvrir absolument. Son mobilier en cuir noir et ses tables en chêne confèrent au lieu un cachet particulier et une ambiance familiale. Disposant d’un personnel présent à plein temps, l’enseigne est en l’occurrence « un des rares établissements de la région à être ouvert toute l’année », apprend-on. Un paramètre qui fait la force de l’établissement. On y partage de vrais moments de plaisir en famille. 7ici, c’est avant tout de la cuisine fraiche et raffinée, issue de producteurs locaux, avec des produits 100 % français. Du fait de son implantation dans une région où l’on produit énormément de fromage de chèvre, les suggestions sont loin de manquer. L’on nous recommande notamment du pélardon des Cévennes et du fin gras du Mézenc, « une viande de bœuf persillée en appellation d’origine protégée de la race limousine », une exclusivité de la maison d’avril à juin. Beaucoup d’autres spécialités sont à découvrir selon la saisonnalité des produits. Par conséquent, la carte change tous les 15 jours. Le midi, 7ici reçoit plutôt une clientèle d’affaires et propose « une carte réduite avec un lunch en produits frais au tarif de 15 € dans la formule entrée-plat-dessert-café bio ». Le soir vient une autre clientèle qui vient plutôt en famille : les menus sont composés par les clients eux-mêmes à partir de 3 entrées et de 3 plats, avec une carte qui s’adapte au rythme des saisons pour un budget de 32 €. ...
Ce domaine appartient à la famille Fabre depuis 1928. C’est un plaisir et un véritable challenge pour elle d’allier sa passion pour le vin avec des méthodes culturales veillant au respect de l’environnement. Un terroir privilégié Le vignoble se situe sur un sol argilo-calcaire recouvert de galets roulés produisant principalement les cépages syrah, grenache, roussanne et chardonnay. Pour préserver la qualité de ses sols, la maison mise sur l’agriculture biologique. « Nous avons officiellement décroché le label bio en 1978, même si nous avons pratiqué ce mode cultural bien avant », spécifie Jean-Baptiste, co-gérant du domaine. Tous les intrants chimiques sont bannis du cahier des charges « Agriculture biologique ». Les vignes du Château des Coccinelles bénéficient du chaleureux climat méditerranéen. « Nos vignes sont parfaitement exposées au soleil, mais notre arme secrète reste le mistral qui nous aide énormément à préserver la qualité des raisins jusqu’aux vendanges. » Vinification, entre tradition et modernité Après les vendanges en vert et les dernières analyses de maturité en laboratoire, c’est la dégustation des baies sur le terrain qui déclenchera les vendanges. Rendez-vous alors dans le chai pour y sublimer la récolte. Grâce aux rendements maitrisés et au savoir-faire de la maître de chai, il y sera produit des vins à la fois complexes, gourmands et élégants. Aujourd’hui comme par le passé, l’entreprise familiale vinifie de façon traditionnelle sans se priver d'outils modernes. Résultat : un enchantement de saveurs qui rend honorablement ses lettres de noblesse à l’appellation Côtes-du-Rhône et Signargues. La maison est particulièrement fière d’une cuvée (sans sulfites ajoutés) baptisée « Elytres », un Côtes du Rhône rouge spécialement élaboré en l’honneur du centenaire du domaine. Cette production tire son succès de ses arômes intensément fruités qui se marient idéalement avec la cuisine méditerranéenne. ...
Installée dans des bâtiments neufs à la sortie de l’autoroute à Chemillé-en-Anjou dans le département du Maine-et-Loire, l’herboristerie Cailleau bénéficie de 4.500 m² pour recevoir, transformer, conditionner et expédier en respectant les dernières normes de production. Elle regroupe 2 secteurs d’activité : la vente aux détaillants comme les herboristeries, les coiffeurs, les magasins diététiques ou les pharmaciens et la vente aux industriels comme les brasseurs de bières, les industries agroalimentaires et cosmétiques La société ayant reçu son agrément pharmaceutique depuis un an maintenant, elle peut désormais vendre les plantes du domaine pharmacopée aux pharmacies. Aujourd’hui, l’Herboristerie Cailleau emploie 30 salariés à temps plein. Un catalogue de plus de 800 références Son catalogue contient plus de 800 plantes déclinées sous différentes formes : feuilles, fleurs, sommités fleuries, racines, coupées, entières, poudre… L’Herboristerie mise sur l’excellence botanique de ses produits et sur le savoir-faire de ses fournisseurs, pour procurer des plantes de haute qualité à ses clients. Elle en garantit l’identité botanique. Avec son pharmacien, la société analyse et contrôle chaque réception pour garantir in fine la sécurité des consommateurs. Elle se fournit au plus proche, favorisant les circuits courts et les producteurs locaux. Mais certaines plantes ne sont pas cultivées dans la région. Ainsi par exemple la lavande arrive du sud, le génépi des Alpes. D’autres doivent être importées, particulièrement de Pologne, Hongrie, Lituanie, Espagne, Portugal, Maroc, Tunisie ou encore Brésil. Elle s’est également engagée dans une démarche bio pour répondre à une demande de plus en plus importante. Actuellement les plantes bio représentent 25% du catalogue. Les plantes sont préparées sous toute forme (coupée, pulvérisée), transformées (gélule, macérât aqueux, huile essentielle, infusette) et conditionnées (de 250 g à 2,5 T) dans les locaux de la société, suivant les besoins et les demandes des clients. Plus de 2000 clients lui font déjà confiance. La qualité de ses produits est également reconnue à l’étranger puisque l’Herboristerie Cailleau réalise 15% de son chiffre d’affaires à l’export. Depuis 1 an l’herboristerie a aussi ouvert un site de ventes en ligne dédié aux particuliers, répondant ainsi à l’ensemble des demandes de ses clients. ...
Si vous aimez la chaleur conviviale des bistrots de quartier, ceux où l’on sert une cuisine authentique et amoureuse des traditions, le Café des Négociants, situé dans un décor enchanteur à Carouge (jouxtant Genève) est l’adresse parfaite pour vous. Le plus grand plaisir de Philippe Chevrier, chef doublement étoilé qui a repris l’établissement en 2009 est d'y régaler les gourmands avec les plats et les spécialités de son terroir : celui de la Suisse. Le charme à l’ancienne de Carouge Situé 29 rue de la filature, le Café des Négociants vit au rythme de de Carouge, une charmante commune jouxtant Genève qui vous fera chavirer. Carouge c’est avant tout son vieux centre, un véritable petit village bohème dans la ville. Reconnu pour son esprit festif, le quartier offre une architecture plus méditerranéenne que Suisse invitant a flâner au creux des arcades commerçantes, du marché, des échoppes d’artisans. Souvent décrite comme un vent d’Italie a quelques pas de Genève, elle est aussi le cœur culinaire qui appelle toutes les papilles des gourmands. On s’y déplace notamment pour goûter la fameuse entrecôte carougeoise relevée par des sauces morilles, béarnaise ou trois poivres. Celle que le chef cuisinier Romain Loiseau, concocte avec amour dans les cuisines du café des Négociants. Dans cet antre du terroir, on renoue avec la définition romantique et authentique du bistrot de quartier tout en restant sobre. L’idée ? On doit savoir accueillir tout autant que cuisiner. Le café des Négociants est d’ailleurs le plus vieux bistrot du coin. Chaises et tables en bois massif, parquet, mobilier typique et éclairage chaleureux au bar sont de mises. L’ambiance est décontractée et le pédant n’a pas sa place ici. Tous les ingrédients sont là pour tutoyer la simplicité avec classe. Au zinc d’époque s’harmonise alors parfaitement le style épuré de la maison. Quant aux vieilles affiches publicitaires qui peuplent les murs, elles subliment délicieusement cette atmosphère intemporelle qui séduit tant les coureurs de bistrot. Plats généreux, terroir à l’honneur La bonne nouvelle c’est que les assiettes de ce foyer chaleureux sont à la hauteur de son décor. Ici, le produit frais, qui vient souvent du marché est sacré. Les plats canailles et les grands classiques du bistrot vous attendent. En entrée, l’ardoise promet des saveurs alléchantes avec la cassolette d’escargots, le pâté en croûte de volaille fermière aux morilles, la salade du marché ou le marbré de foie gras de canard et sa queue de bœuf au vin rouge. Côté plat, on apprécie les jolies pièces de viandes locales, comme la côte de veau aux petits oignons et a la sauge et les joues de cochon braisées. Mousseline de pommes de terre, frites moelleuses et légumes de saison, viandes mais aussi poissons…Autant de recettes estampillées Négociants et qui à Lyon s’appellerait « bouchon ». L’entrecôte, les cuisses de grenouilles poêlées, les Noix de Saint Jacques rôties signent les grands classiques de la maison. Pour terminer le repas, une belle sélection de sucré est à l'honneur avec une dizaine de desserts à la carte parmi lesquels, le baba au rhum, la tarte renversée aux pommes ou la mousse au chocolat pur Venezuela. A l’image de son créateur, le chef étoilé Philippe Chevrier qui explore l’alchimie de la gastronomie et du terroir, le Café des Négociants propose une cuisine sincère, sans demi-mesure et surtout sans chichis. ...
Installée dans la région depuis près de 400 ans, la famille Maillet a toujours travaillé la terre ou la vigne. Afin de perpétuer la tradition, Pierre Maillet reprend en 2004 le domaine créé par son grand-père, pharmacien à Mâcon il y a une centaine d’années. Une équipe passionnée À l’origine, Pierre Maillet était membre d’une cave coopérative. Mais, en 2014, l’ancien radiologue reconverti en vigneron décide de voler de ses propres ailes et de gagner en indépendance en sortant de cette coopérative. Pour mener à bien son projet, il investit dans des cuves et des matériels de vinification de dernière génération. De là nait le Domaine de la Jobeline. En bon dirigeant, Pierre Maillet s’occupe de la communication et du volet commercial. Caroline Maillet, l’épouse de Pierre, est responsable de l’administration. Le couple est épaulé par Laurent Alexandre, le chef d’exploitation chargé de la culture des vignes, de la vinification et de l’entretien de la cuverie. Grâce à la passion, à la volonté et à un travail acharné, cette équipe a permis au Domaine de la Jobeline de se faire un nom dans le paysage viticole de la région. Une agriculture raisonnée Orientées de l’est au sud, les vignes sont étagées de 300 à 400 m d’altitude. Leur excellente situation géographique leur procure un fort ensoleillement durant la journée, de l’air frais la nuit et une bonne ventilation. Plantées sur diverses parcelles, elles sont âgées de 25 ans en moyenne. Elles sont implantées sur un sol riche à composition argilo-calcaire et sont situées sur des coteaux bien drainés et modérément pentus. Le domaine d’une superficie de 11 hectares, avec une densité de plantation de 8 000 pieds par hectare, produit environ 550 hectolitres par an. La culture est menée de façon raisonnée, avec maitrise des rendements. Cette démarche s’accompagne de l’usage limité des intrants chimiques, de la valorisation des engrais naturels, de l’aération du sol par des labours et du respect des cycles biologiques. Les conditions climatiques favorables, les matériels de dernière génération comme les pompes péristaltiques, le pressoir pneumatique et les cuves thermorégulées en inox ont permis au Domaine de la Jobeline de produire des vins d’excellence. Un important palmarès Grâce aux efforts du trio Pierre-Caroline-Laurent, les vins du domaine ont acquis une belle réputation, s’illustrant au travers des nombreuses récompenses qu’ils ont obtenues. Dernièrement, le Mâcon-Villages 2014 a obtenu une médaille d’or lors du Concours international Gilbert et Gaillard 2016. Avec sa robe or éclatant, ce vin possède un nez équilibré et expressif, avec des notes florales et minérales. En bouche, il est structuré et précis. Parfait pour accompagner les poissons, les volailles ou les fromages de chèvre. Au même concours, le Mâcon Verzé blanc « en Prévisy » 2014 a également remporté une médaille d’or. Il a aussi été récompensé d'une médaille d'argent au Decanter World Wine Awards 2016. Ce vin de garde riche accompagne, quant à lui, les quenelles en sauce, les poissons, les viandes blanches et les fromages de type pâtes persillées ou le comté. ...
Actuellement, la maison Martial-Couvreur travaille sur un vignoble de 7 ha. Grâce à la richesse et à la variété géologique du terroir, le vignoble se compose de trois cépages dont 15 % chardonnay, 40 % meunier et 45 % pinot noir. C’est donc tout naturellement que les cuvées élaborées par la maison s’enrichissent des arômes issus de ces cépages. Un savoir-faire reconnu Pour pouvoir offrir des champagnes de qualité dignes des plus grands événements, la maison Martial-Couvreur mise sur une élaboration traditionnelle. L’exploitation privilégie une viticulture raisonnée avec un profond respect pour la terre. En ce qui concerne la vinification, celle-ci est confiée aux soins de l’Union des producteurs des grands terroirs de la Champagne. Une coopérative agricole dont le professionnalisme est reconnu et salué par les plus grands œnologues. « Cela fait partie de notre particularité, puisque nous faisons partie d’une coopérative, nos bouteilles ne renferment pas uniquement notre terroir mais un assemblage de terroirs différents », nous indique-t-on. Les cuvées phares de la maison Depuis quelques années, la marque Martial-Couvreur s’est spécialisée autour de la thématique du mariage. « C’est venu très naturellement avec le caractère de ma mère, elle a une véritable empathie pour les gens », confie Aymeric Couvreur. Les futurs mariés pourront donc faire leur choix parmi une palette déclinée en six nuances. À commencer par « La Ravissante ». Mêlant finesse, puissance et rondeur, cette cuvée est élaborée à partir de 40-45 % de chardonnay et 55-60 % de pinot noir. « La Palpitante » s’habille d’une robe or pâle avec des reflets verts et présente une belle longueur en bouche. Celle-ci s’obtient à partir d’un assemblage de 50 % de chardonnay et 50 % de pinot. « L’Innocente », quant à elle, fait à 100 % de chardonnay. Une cuvée Blanc de Blancs dotée d’une grande finesse très appréciée par la gent féminine. « La Sémillante » adopte une teinte rose saumoné et se distingue avant tout par son caractère festif et fruité. Pour continuer, « La Charmante » est obtenue à partir d’un assemblage de 60-65 % de chardonnay et de 35-40 % de pinot noir. Cette cuvée de prestige est vieillie quatre ans en cave pour développer tous les arômes et acquérir une rondeur très particulière. Enfin, la maison garde le meilleur pour la fin et présente « La Galante », un millésimé 2008 en hommage à Christian Couvreur. Il s’agit d’un vin d’exception qui réunit à la fois souplesse, élégance et onctuosité. Dix années de vieillissement en cave auront été nécessaires pour proposer un savant mariage de puissance aromatique et de fraîcheur. ...
Un Cru Bourgeois au féminin La mention « Cru Bourgeois » puise son origine au Moyen-âge. A cette époque les bourgeois du « bourg » de Bordeaux acquièrent les meilleures terres de la région qui prennent le nom de « Crus des Bourgeois », puis « Crus Bourgeois ». Ce classement est aujourd’hui le garant d’une aristocratie des terroirs et d’un savoir-faire qualitatif, devenu un symbole de luxe et dont Château Moulin à Vent est un des dignes représentants en AOC Moulis. Unique dans le Médoc, l’équipe dirigeante est 100% féminine : Reine, la Responsable Technique, Florence la Responsable Administrative et Karine notre Œnologue président aux destinées du Château Moulin à Vent avec une attention toute maternelle. Un château au cœur de l’AOC Le Cru Bourgeois Château Moulin à Vent est un digne représentant de son appellation qui tire sa légitimité de la qualité des vins qu’il produit, de son nom qui est à l’origine de celui du village de « Moulis » et de son histoire : le vignoble de notre propriété a plus de deux siècles d'existence, sa chartreuse date du début du XIXème siècle et son chai fut construit en 1873. Notre terroir est un concentré du Médoc viticole : graves garonnaises et graves pyrénéennes reposent sur un substrat argilo-calcaire, favorisant une maturation longue et homogène des Merlots et des Cabernets Francs. Cette disposition favorise l’expression de vins puissants, élégants et racés. ...
L’histoire des Vignoles Galineau & Fils démarre au XIXème siècle. À l’époque, un certain René Galineau s’intéresse aux métiers de vigneron et réussit à transmettre cette passion à ses descendants. En 1968, Michel et Marie Claude prennent la tête du domaine en investissant dans des moyens techniques de production pour élaborer des vins qui subliment leur terroir. Succédant à ses parents, Dominique Galineau représente la nouvelle génération. Il arrive en 2003 et amène avec lui une nouvelle vision de la viticulture qui préconise de meilleures pratiques environnementales. La méthode géophile pour soigner les vignes Les Vignobles Galineau & Fils ont pris leur quartier sur la commune de Pellegrue, à l’extrême est de la Gironde dans l’Entre-Deux-Mers et à quelques encablures de Saint-Émilion. Ils possèdent un domaine de 55 hectares de vignes, dont 54 sont consacrés à la production de vins rouges en AOC Bordeaux Supérieur et l’hectare restant à l’élaboration d’un vin blanc en AOC Entre-Deux-Mers. « Nous avons la chance d’être établis sur un terroir fabuleux qui culmine à 125 mètres d’altitude, soit le point le plus haut de la commune », déclare Isabelle Galineau, épouse de Dominique. Cette situation géographique combinée aux sols argilo-calcaires et argilo-limoneux donnent des crus très atypiques, à la fois gourmands et élégants. Après avoir travaillé ces sols durant de longues années selon les préceptes de la culture raisonnée, le domaine passe à la vitesse supérieure en s’engageant dans une conversion bio. « Nous avons opté pour la méthode géophile qui consiste à installer une flore microbienne dans le sol pour qu’il puisse devenir autonome et générer sa propre défense immunitaire sans intervention humaine. » Ce procédé passe par l’utilisation de plantes, de tisanes de compost, de champignons vivants et de diverses bactéries qui vont aider le sol à se régénérer. « Notre objectif est clairement de retourner à l’existant », fait savoir Isabelle. Des monocépages et des vins d’assemblage à découvrir Comme beaucoup de maisons viticoles bordelaises, les Vignobles Galineau & Fils conçoivent plusieurs monocépages. Parmi les fleurons de la maison figurent la cuvée « Les Perles Noires - Malbec », un 100% malbec. Car le domaine est l’un des rares à Bordeaux à travailler ce cépage oublié. Le vin à la belle robe pourpre révèle des arômes floraux, de cassis et de violette. Il est fruité et dévoile des tanins souples avec une longue finale en bouche. Toujours dans la gamme des monocépages, place à la cuvée « Les Perles Noires – Petit Verdot », un autre cépage peu travaillé dans la région. Ce vin rouge se veut également fruité, confituré et épicé avec beaucoup de volume en bouche et des tanins riches et charnus. Du côté des vins d’assemblage, les cuvées « Bellevue Favereau » et « Bois de Favereau » représentent les fers de la lance du domaine. Ils obtiennent régulièrement des récompenses au Concours Général Agricole, au Concours de Bordeaux, au Challenge International du Vin, etc. Dernier et non des moindres : le blanc issu à 100% du sauvignon blanc. Cette cuvée « Perles Blanches de Galineau » en AOC Entre-Deux-Mers séduit pour ses notes d’agrume et de fruits exotiques. Ce cru accompagne à merveille les viandes blanches, les poissons, les fruits de mer et les fromages. Nos vins et cuvées sont vendus dans le monde entier. ...
Ouvert à la fin de l’année 2005, La Pizzetta a vu sa salle entièrement remplie, seulement trois mois après. Ce rapide succès est dû à certaines nouveautés, comme par exemple la pizza à base de farine complète ou les ingrédients sont utilisés après cuisson afin de garder pleinement toutes les saveurs et le goût. Situé au 22 avenue Trudaine, tout près de la place Pigalle, dans le 9ème arrondissement, La Pizzetta est une authentique trattoria de la cuisine traditionnelle. C'est-à-dire, un restaurant italien calme, populaire et sans prétention. Un endroit où l’ambiance est conviviale et le service est simple et assez fluide. Un menu varié constitué de plats de qualité à des prix raisonnables Le restaurant La Pizzetta est l’endroit idéal pour déguster une excellente pizza, version pâte classique ou intégrale. Les pâtes et le carpaccio sont également mis à l’honneur et parfaitement exécutés. Au total, on retrouve au menu 6 différents types d’entrées, 6 plats de pâtes, 14 variétés de pizza, 2 catégories de poissons et 2 choix de viandes, proposés à des prix très raisonnables. La preuve, si besoin en est, que la carte est largement variée. A l’instar de la pizza, on retrouve d’autres plats traditionnels italiens comme le succulent Paccheri avec des petits calmars, des olives noires, de l’ail et des petits-pois mais aussi les délicieux Gnocchi de pommes de terre aux palourdes, de savoureux Tagliolini au thon frais, avec du céleri, des tomates cerises et de l’oignon rouge, des succulentes Pennette sans gluten avec la sauce de tomates San Marzano, de l’ail et du basilic frais et de somptueux et exquis Fagottini au gorgonzola, avec des pointes d’asperge et du speck croquant. Sans oublier, les incontournables Tortiglioni all'ortolana avec des légumes frais de saison, de l’huile d'olive et du persil. La possibilité d’avoir un repas pantagruélique idéal pour satisfaire les palais les plus exigeants. D’ailleurs, le critique gastronomique Gilles Pudlowski ne tarit pas d’éloges à propos de l’établissement sur son blog en parlant d’une adresse connue depuis des années qui « vaut toujours la fréquentation et la revoyure ». Il s’émerveille de « l’authenticité des produits, de l’huile d’olive, des pâtes cuites al dente et du vinaigre balsamique de Modène ». Cette cuisine sincère à base de produits frais est servie par un personnel présent depuis l’ouverture de l’établissement. Ce qui engendre une nette fluidité dans le service et par une grande rapidité dans son exécution. Une ambiance conviviale et une décoration alliant tradition et modernité La Pizzetta dispose d’une petite salle de 35 places et d’une terrasse d’hiver avec 20 couverts supplémentaires. Le lieu s’enorgueillit d’une contre-terrasse en période d’été et peut ainsi accueillir 20 personnes de plus. Les moulures au plafond et sur les murs, rappelant l’époque de Napoléon 3 (vers 1850), rajoute une touche de baroque à un design moderne et provoque une ambiance très chaleureuse et conviviale dans un cadre calme, donnant envie aux clients de rester un peu plus longtemps. L’élégance et la simplicité de la décoration conjuguées à la chaleur de son accueil et à l’authenticité de sa cuisine font de cet établissement un moyen de téléportation vers l’Italie. Un voyage instantané dès que l’on entre dans ce sympathique et typique restaurant italien. ...
Que ce soit en salle avec vue sur la cuisine, en terrasse ouverte, ou juste en terrasse couverte comme c’est le cas à Colomiers, BATbAt est d’abord un lieu de découverte de nouvelles saveurs. Son art particulier de cuisson des viandes infusées aux herbes aromatiques ou encore aux racines fraiches font de celles-ci un délice d’exception pour les palais. Au menu, des plats typiques de la cuisine de rue vietnamienne, et d’autres qui sont revisités grâce à la touche occidentale dont seul Olivier Barbot, fondateur de BATbAt, a le secret. Des plats traditionnels avec la touche BATbat Bo Bun au saumon ou à la viande de bœuf, pho dont la viande infuse dans le bouillon à la cannelle, au gingembre et à la cardamome noire, rouleaux de printemps à la viande ou au poisson, gâteau vietnamien au manioc, dessert à la banane fraiche… Autant de mets traditionnels mais préparés avec la touche BATbat qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De quoi satisfaire pleinement les papilles des adeptes de la cuisine d’Asie du Sud-Est. Chez BATbAt, le plat phare est le bo bun. Il est proposé sous sa forme traditionnelle à base de bœuf ; mais il est également décliné avec du saumon, des crevettes ultra fraiches ou bien encore du porc légèrement épicé, accompagné de vermicelles de riz, d’herbes aromatiques et d’une sauce sans huile. Bien entendu, le pho, plat national du Vietnam, y est servi. Mélange de nouilles de riz accompagnées de viande de bœuf coupée en fines tranches, façon pastrami, et servies dans un bouillon bien chaud avec diverses herbes aromatiques : les aficionados y reconnaitront son excellence. Les rouleaux de printemps, autre spécialité typiquement vietnamienne, sont ici étonnamment préparés avec de la salade de papaye verte, garnis de poisson ou de viande, sans oublier les herbes aromatiques. Comme dessert phare, l’on retrouve le fameux che, une composition en couches translucides mêlant tapioca blanc, banane fraiche, crème de coco et cacahuètes pilées. Ambiance world food Pour accompagner tous ces plats, BATbat propose des boissons faites maison, à l’instar de la citronnade fraiche, des thés glacés déclinés avec des sirops maison de menthe, de framboise, sans oublier les thés chauds déclinés en différents parfums. La bière vietnamienne, quant à elle, est forcément de la partie : 33’ Export, Saigon, Hanoi et Lao. Enfin, le maitre des lieux Olivier Barbot a à cœur de présenter une carte des vins, constituée de vins de pays, entre vins rouges et rosés, souvent bio, comme des IGP Côtes-Catalanes, les vins des Vignerons d’Estézargues ou encore ceux du Domaine des Schistes. Par ailleurs, les restaurants BATbat proposent un service à emporter, une livraison à domicile et un service traiteur. Plats traditionnels et originaux à la carte ; vins bio, bières importées et thés qui se marient parfaitement ; prix très abordables, avec un ticket moyen de 13€ le midi 21 € pour un repas complet le soir… On l’aura compris, la cuisine de rue du Vietnam est la marque de fabrique de BATbAt, mais pas seulement : la finesse des préparations culinaires et la qualité de l’accueil attirent un nombre grandissant de fidèles de ces trois restaurants, devenus aujourd’hui une référence. ...
L’appellation « herbes de Provence » n’impliquant aucune obligation de la part du fabricant, on se retrouve avec des produits le plus souvent importés. Venant du Maroc, de Pologne et d’autres pays de l’Est, ces fausses herbes de Provence inondent les rayons des supermarchés avec une qualité très discutable. Inacceptable pour Vincent Mignerat qui a milité activement pour la structuration d’une filière plante aromatique en Provence. Premiers pas Il y a 35 ans, les plantes aromatiques du sud de la France faisaient l’objet d’une exploitation sauvage. À cela s’ajoutait une diminution de la régénération naturelle des plantes liée au déclin du pastoralisme. C’est dans ce contexte qu’arrive une demande venant de la Scandinavie portant sur du thym gris des collines. Pour répondre à cette demande, une filière plante aromatique s’est mise en place dans la région. Au départ, Provence Tradition était une marque née de la volonté d’une poignée de producteurs de proposer aux consommateurs locaux des produits authentiques. Devenue entreprise, elle s’attaque très rapidement au marché national prenant comme cible l’épicerie fine. Les saveurs de la Provence Misant sur la qualité de ses produits, Provence Tradition décroche des clients prestigieux tels que la Grande Épicerie de Paris ou Lafayette Gourmet. En parallèle, l’entreprise se tourne vers la grande distribution pour permettre aux budgets modestes d’accéder à des produits de qualité. Provence Tradition affiche effectivement un label rouge, gage d’une qualité irréprochable. À travers les herbes de Provence et le thym en particulier – les deux produits phares de la maison –, le consommateur retrouve toute la puissance aromatique des plantes. Leur secret réside dans la teneur en huiles essentielles qui obéit à un cahier des charges strict du label rouge, exigeant un minimum de 2 %. Autre particularité du terroir provençal, les plantes profitent des meilleures conditions. « La plante souffre juste ce qu’il faut », souligne Vincent Mignerat. ...
C’est à partir de leurs fruits que sont élaborés quatre types de vin effervescents aussi riches qu’équilibrés. L’emblème de la maison est symbolisé par le «Millésime 2013», une année particulièrement favorable pour réaliser le mariage parfait entre les 3 cépages. La maison a toujours forgé la notoriété de ses produits sur le système du bouche à oreille. Une façon humble et pourtant efficace de promouvoir des cuvées de grande qualité qui ne sont disponibles qu’en « direct » auprès du producteur. Les champagnes J. MARGOUILLAT sont actuellement dirigés par François MARGOUILLAT, un passionné qui perpétue soigneusement la tradition familiale. ...
Dominé par le château de Quéribus, une ancienne place forte Cathare dont l'existence remonte au Xe siècle, le vignoble des Vignerons de Maury est protégé par un couloir naturel de 17 km de long sur 4 km de large avec au nord les Corbières et au sud les premiers contreforts des Pyrénées. En arrière-plan du vignoble se dessine le pic Bugrach dont la légende affirme qu’il s’agirait du refuge ultime à l’apocalypse annoncée. C’est ici, dans cette terre de légende, mystérieuse et aride balayée par la tramontane que se dévoile au plus profond de la vallée de l’Agly, sur un vignoble de 700 hectares au relief particulièrement pentu, toute la richesse des vins des Vignerons de Maury. Des Vins Doux Naturels et des rouges secs qui font toute la typicité de cette appellation au terroir si particulier. Terroir unique : un héritage de schistes L'âme des vins des Vignerons de Maury est ancrée dans leur terre, composée de schistes noirs, une richesse en apparence paradoxale. Ces sols exigeants confèrent une singularité profonde aux vins, limitant naturellement le rendement à un modeste 25 hl/ha, soit l'équivalent de 3 verres par pied de vigne. La rareté des précipitations, oscillant entre 650 et 700 mm par an, est compensée par la présence de la tramontane, un vent du nord qui sèche les baies et les renforce, tout en agissant comme un antiseptique naturel. Avec 260 jours de soleil par an, la puissance solaire nourrit les grenaches noirs, carignans, syrahs et muscats. Taillés en gobelet, ces cépages se prêtent à merveille à la création de vins doux naturels tout autant qu'à des vins tranquilles. Le sol et le climat ne sont toutefois que deux facettes du terroir des Vignerons de Maury. Le travail des vignerons ainsi que le cahier des charges strict et les conditions sélectives ont été cruciaux pour obtenir l'appellation "Maury Sec". Cependant, au-delà des éléments tangibles, il y a une énergie mystérieuse et une lumière inimitable qui émanent de ces terres et se reflètent dans la singularité des vins. De la Vigne au Verre : une histoire complexe Le terroir unique de Maury a donné naissance à une gamme diverse de vins. Le cépage emblématique, l'âme des Vignerons de Maury est le grenache noir, présent aussi à 80% dans cette appellation. Ce cépage est accompagné de plusieurs variétés comme le carignan, la syrah, le grenache gris et blanc, le macabeu et le muscat blanc. Sur les 700 hectares des 110 vignerons de Maury, chaque cépage trouve sa place dans la mosaïque des sols et des altitudes pour offrir des vins d'une grande variété aromatique et gustative. Une vie au rythme des saisons La vie du vigneron de Maury est rythmée par les saisons avec un lien étroit à la terre et un engagement passionné envers la qualité des vins qu'il produit. Chaque année débute avec la taille, une opération hivernale qui s'étend de la mi-novembre à mi-avril. Dans ce coin de pays où le vent sec prédomine, la taille est une tâche manuelle, principalement pratiquée en gobelet. Cette méthode s'adapte parfaitement aux conditions climatiques, garantissant que chaque pied de vigne reçoit les soins nécessaires pour une récolte à venir optimale. Avec l'arrivée du printemps, de nouvelles étapes du processus viticole commencent. Le vignoble de Maury nécessite un labourage minutieux pour aérer le sol et favoriser la croissance des vignes. Ici, chaque vigne est traitée manuellement, de façon méticuleuse avec le souci constant du respect du terroir et des traditions ancestrales. Un suivi rigoureux des vignes assuré également par la cave qui veille à ce que chaque étape réponde aux exigences du cahier des charges des sélections parcellaires afin de produire des cuvées "haut de gamme". Ainsi, les Vignerons de Maury ont instauré depuis de nombreuses années un système de sélections parcellaires définies avec attention. Des sélections qui tiennent compte de l'âge des vignes, de leur exposition au soleil, du type de sol et de l'équilibre de la récolte. A Maury, la vendange, moment crucial de l'année, commence dès la mi-août. Pendant un...
Vouant depuis longtemps une passion pour les spiritueux, Miko Abouaf décide de quitter le monde de la finance et débarque à Cognac (Charente) en 2011. Il commence à distiller pour de grandes maisons au sein d’une importante distillerie. Puis, dans une volonté de proposer quelque chose de différent, l’idée lui est venue de lancer ses propres créations. En 2013, il crée alors Audemus Spirits. Un an plus tard, il rencontre son ami et associé Ian Spink. C’est le début d’une collaboration fructueuse qui va plus tard donner naissance à des produits uniques au style inimitable. Entre parfumerie et distillerie Audemus Spirits se spécialise dans l’élaboration de gins, de spiritueux, de liqueurs et autres apéritifs. Loin d’être une distillerie comme les autres, la maison revendique des méthodes de fabrication qui lui sont propres. « Pour produire nos alcools, mon travail se place à l’intersection de la distillation et de la parfumerie », fait savoir Miko Abouaf. En effet, tel un chimiste évoluant dans son laboratoire, ce dernier utilise des alambics en verre afin de fabriquer ses précieux nectars. Sans pourtant vouloir tourner le dos aux méthodes de distillation traditionnelle, Miko Abouaf se plait à expérimenter tout en usant de techniques pour le moins originales. À titre d’exemple, pour fabriquer un des produits ambassadeurs de la maison, le « Pink Pepper Gin », il fait macérer et distille séparément les neufs plantes qui entrent dans la composition de ce gin d’exception. Ces différentes distillations font ensuite l’objet d’un assemblage. Résultat : les arômes gardent à la fois toute leur richesse et toute leur intensité au cours de la dégustation. « S’il était question d’un gin classique, les ingrédients auraient tout simplement été mis dans un alambic puis distillés ensemble », indique Miko Abouaf. En matière de distillation justement, Audemus Spirits se démarque de ses concurrents par le procédé de distillation dite « sous vide ». Une technique qui permet de réduire considérablement la température d’ébullition de l’alcool et limite ainsi le risque de dégradation occasionnée par un chauffage trop important. Des matières premières de qualité Tout le monde sait que les meilleurs vins ne s’obtiennent qu’avec des vignes de qualité. C’est tout aussi valable dans l’univers des spiritueux lorsqu’on évoque les ingrédients nécessaires à leur fabrication. « Nous essayons le plus possible de nous fournir près de la source dans le but d’avoir les meilleurs produits », explique Miko Abouaf. Ainsi, la maison s’approvisionne en miel auprès d’un agriculteur situé non loin de la distillerie. « Pour le gin, nous sommes en train de mettre en place une collaboration avec des planteurs de vanille de São Tomé. » Des créations uniques en leur genre À travers ses créations originales, Audemus Spirits promet une expérience différente aux amateurs de spiritueux. Le « Pink Pepper Gin », un gin incomparable en termes de saveurs, fait la fierté de la maison. Pas moins de neuf éléments aromatiques (dont trois sont tenus secrets) composent ce breuvage exceptionnel : fèves tonka, vanille, miel, baies de genévrier, baies roses et cardamome. Au nez, on retrouve l’intensité du genièvre, de la cardamome et la fraicheur du poivre. Ces trois arômes reviennent en bouche pour laisser ensuite place à la douceur des notes vanillées, tonka et miel mille fleurs. « C’est un des rares gins qui se déguste sec, sans besoin de le mélanger avec d’autres boissons. » Autre merveille à découvrir : l’« Umami », un étonnant spiritueux à base de câpres. Ce nectar présente un nez légèrement salin, délicat et élégant, associé à des notes fraiches citronnées. La bouche est suave et savoureuse avec de superbes arômes de câpre suivie des notes très subtiles de garrigue. Enfin, une finale précise et longue révèle toute la qualité des distillations. Toujours dans l’originalit&e...
Les grands-parents de Sébastien Daviaux habitaient Cramant et Chouilly. Il a donc hérité d’un domaine viticole qui est situé entre ces deux communes. Tout en améliorant l’élaboration des champagnes avec des techniques modernes, il essaie de garder les pratiques traditionnelles qui sont avantageuses. Afin d'en savoir plus, il suffit de prendre un rendez-vous pour une visite du vignoble et de la cave, qui sera clôturée par une dégustation. Le meilleur de la Côte des Blancs Sébastien Daviaux possède un vignoble de trois hectares situé dans la Côte des Blancs, entre Chouilly et Cramant. Il cultive principalement du chardonnay sur ce sol très crayeux. La maison est actuellement dans une démarche de viticulture durable. Cela implique notamment la mise en place du désherbage mécanique, ainsi que l’utilisation d’engrais biologiques et d’autres produits certifiés. Trois cuvées initiales Fraîchement créée en 2014, la marque Sébastien Daviaux regroupe déjà trois champagnes. Le premier né de la gamme est le brut Blanc de Blancs. Au niveau visuel, il se caractérise par sa robe or avec des reflets verts réservés et par ses bulles raffinées. Au nez, c’est le chardonnay qui émerge avec élégance, dévoilant des senteurs d’agrumes, de pomme, de poire, d’abricot et de raisin. Ce vin révèle aussi une rondeur soyeuse en bouche, avec une finition intense et chaude. À part cette cuvée Blanc de Blancs, qui est l’ambassadrice de la maison, deux autres champagnes, à savoir l’extra-brut et le rosé, sont également proposés. Les trois résultent d’un assemblage de la vendange de 2011 (près de 60 %) avec des vins de réserve, notamment ceux de 2009 et 2010. La fermentation malolactique est faite de manière traditionnelle. Comme le dit Monsieur Daviaux, « les techniques modernes ont amélioré le vin, mais certaines techniques traditionnelles reviennent beaucoup, car cela apporte un certain charme, une typicité ». Ces trois champagnes ne sont que le prélude de nombreux millésimes qui sont stockés dans la cave du domaine. ...
Un peu à l’écart de la Sauvetat-sur-Lède, le restaurant La Pierre Blanche plonge dans une tranquillité totale et baigne dans une nature splendide. La Chef Marie-Laure s’inspire de sa vie passée pour présenter une cuisine méridionale, pendant que son époux assure l’accueil, le service et la sélection des vins. La reine des fourneaux privilégie les produits frais régionaux et fait évoluer la carte au gré des saisons. Une cuisine méridionale Le couple Rossetti possède une expérience considérable dans la restauration. Marie-Laure revendique une cuisine méridionale qu’elle a perfectionnée au fur et à mesure de ses longues expériences à Lyon et en Provence. Elle reste très exigeante sur la qualité et la fraîcheur des produits qu’elle considère comme des bijoux sublimant ses assiettes. En fonction des saisons et de la disponibilité des ingrédients, elle n’hésite pas à apporter des modifications ponctuelles à ses recettes. Ainsi, le filet de lapin sera dorénavant préparé autrement car le foie gras qui servait de farce ne sera plus disponible d’ici peu. Heureusement que Marie-Laure ne manque pas d’imagination. Ces modifications ne concernent pas le Croquant de tête de veau aux trompettes de la mort et graine de moutarde avec échalotes confites. Ce plat signature qui fait partie du Menu Tradition est très demandé toute l’année. En outre, il y a le Menu des Bastides suggérant des plats classiques mais incontournables comme le Poulet fermier farci forestière et légume du moment. Pour finir, le Menu Harmonie des sens mise sur l’aspect gastronomique avec les Noix de Saint-Jacques ou les Joues de lotte au Combava. Toutes ces délicieuses suggestions s’achèvent avec une note de douceur apportée par exemple par le Moelleux au chocolat, cœur coulant aux noisettes. Côté vins, Louis Rossetti est heureux de proposer une sélection de vins issus de Bordeaux, Lot-et-Garonne, Côtes-du-Rhône et un peu de Bourgogne. Une ambiance paisible Situé en pleine campagne, à mi-chemin entre les bastides de Villeneuve-sur-Lot et de Monflanquin, le restaurant La Pierre Blanche reçoit ses convives au milieu d’un environnement verdoyant pour les faire profiter du grand air et des chants d’oiseaux. L’établissement se trouve un peu à l’écart du village de Sauvetat-sur-Lède où l’atmosphère est encore plus calme. La Pierre Blanche est le premier restaurant du village, l’endroit idéal pour faire une escapade gourmande. Le restaurant tient son nom de ses beaux murs de pierres blanches qui se marient bien avec le mobilier dénotant d’une touche contemporaine. Le cadre est simple et raffiné. De petites tables pour deux sont disponibles pour les diners en tête à tête tandis que les grandes tables accueillent les familles ou les groupes. Une grande baie vitrée donne une vue sur le jardin depuis la salle. Lors des beaux jours d’été, la terrasse ombragée est le coin le plus apprécié garantissant une délectable pause gustative. Les voyageurs de passage dans le village peuvent s’installer dans la chambre d’hôtes dotée d’un grand lit et d’une salle de bain spacieuse à l’Italienne. Pas de panique si celle-là est prise, la deuxième chambre de l’établissement est en cours de finition. ...
Après une enfance passée loin de la métropole, plus précisément sur l’île de Madagascar, les frères Pire rejoignent l’Europe pour leurs études. En 1998, Adrien, Guillaume et leurs parents tombent sous le charme de ce vignoble. Mais c’est seulement en 2010 que toute la famille se retrouve à Fosse-Sèche. D’une superficie de 45 hectares d’un seul tenant, le domaine est constitué d’une quinzaine d’hectares de vignes plantées sur un sol jurassique associant silex et oxyde de fer. Dans une volonté de préserver ce terroir et d’offrir des vins les plus naturels possible, la maison pratique l’agriculture biologique depuis 2006 et biodynamique depuis 2012, et bénéficie des certifications Ecocert et Biodyvin. Sur le chemin des grandes cuvées L'une des particularités du Château de Fosse-Sèche se trouve dans sa cave, dans laquelle des cuves ressemblant étrangement à des œufs y sont entreposées. Il s’agit en fait de cuves ovoïdes fabriquées avec du béton d’argile permettant au vin d’exprimer au maximum le terroir et les cépages. De réputation noble, les cépages de la région sont répartis comme suit : 5 hectares de chenin, 9 hectares de cabernet blanc et, enfin, 1 hectare de cabernet sauvignon. Trois types de vins (AOC) - Saumur rouge, Saumur blanc et Saumur Puy-Notre-Dame - y sont produits. Nature et vin, duo mythique C’est grâce au dévouement de passionnés comme les frères Pire que l’âme du terroir de Fosse-Sèche renaît et offre aux vins toute sa splendeur. De leur cave sortent des cuvées produites à partir de vignes vieilles de plus de 60 ans, comme la Réserve du Pigeonnier 2014, un 100 % cabernet franc (rouge), complexe et fin, avec une finale longue et minérale, un vin de garde (20 ans) ; ou l’Arcane, 100 % chenin (blanc), fermenté neuf mois à basse température et élevé en cuve, dont le millésime 2015 est très ciselé. ...
La maison a bâti sa notoriété autour de ses vins en appellation Côtes-du-Rhône Village Sablet. « C’est un terroir de haute expression, pleine de promesses : un sol débouilli, un sous-sol de safre, un climat provençal, des levures autochtones... Et notre caractère pour sublimer le tout ! », fait valoir la propriétaire des lieux, Cheli Alberca. Un écosystème préservé Le domaine du château Cohola vit au rythme de tout un écosystème : vignes, oliviers, chênes truffiers et ruches d’abeilles. Ici, place à la culture biologique et bientôt à la biodynamie. ...
Avec ses magnifiques poutres bicentenaires, sa salle de 180 m2, ses tables grandement espacées et ses 12 m sous plafond, cette magnifique grange au nom évocateur séduit par sa cheminée centrale. Telle une capsule dans le temps, elle abrite par ailleurs un petit coin de paradis d’une autre époque, tant au niveau du luxe que celui du décor. Dans une ambiance chaleureuse et romantique où le temps date d’une autre époque, La Grange aux dîmes propose une cuisine moderne au gout du jour, tout le temps revisitée… Une cuisine gastronomique plus que traditionnelle, où de petites notes exotiques s’ajoutent au terroir français. Souhaitant être le plus proche possible des producteurs, l’enseigne aime travailler frais et acheter local, en sélectionnant des matières premières de qualité, tout en essayant vraiment de chercher le côté original des produits. Un menu unique, clin d’œil aux produits locaux Découvrez son menu à 38 € du midi et du soir, composé de 2 entrées, 2 plats et 2 desserts au choix. À goûter absolument, ses Coquilles Saint-Jacques au panais et jus de barbe poêlées juste comme il faut pour en faire ressortir le gout, son délicieux Filet de Bavière au caviar de courgettes et aux pommes fondantes, préparé avec de la viande de Bavière maturée pendant plusieurs semaines, son Croquant de noisettes à la mousse de châtaignes et petites meringuettes ou son dessert tout chocolat aux kumquats confits. Une mention particulière également pour la cuisson toujours parfaite et à la nacre du chef pour le Thon saisi et sa variété de choux, une de ses plus belles signatures. Pour accompagner chacun de vos repas, La Grange aux dîmes dispose d’une très belle carte des vins, qui met en avant tant les grandes appellations que les petits propriétaires. Des grands bordeaux aux champagnes, une riche sélection vous attend. Le Domaine Reignard, le Pouilly Fumé La Doucette ou encore la Maison Joseph Drouhin sont quelques références phares proposées par le restaurant. ...
Bonjour Monsieur Hermelin. Christopher Hermelin | Bonjour On connaît tous très bien le caviste Nicolas. Mais peut-être un peu moins Craft Beers et compagnie. Qu’est-ce que c’est exactement ? C H | Alors Craft Beers et Compagnie, j’insiste sur le « Compagnie », parce que le « et Compagnie » a un rôle important, est l’enseigne spécialisée dans les bières artisanales et dans la bière en règle générale, de Nicolas. Au-delà de ça, il y a un « et Compagnie », puisqu’effectivement ce n’est pas que la bière artisanale. Derrière cette enseigne on a souhaité aussi y mettre tous les produits Craft, (Craft étant la traduction anglaise d’artisanal), des petites séries, mais aussi les champagnes et les spiritueux qui sont produits en petite quantité. Cette idée, elle est née au début avec la volonté de véritablement faire découvrir la bière au travers d’un concept store complet entièrement intégré et original. Les magasins Craft Beers ce sont des magasins qui font près de 400 m². Dans ces espaces, on va y retrouver trois grandes zones : une zone de vente, une zone de dégustation, c’est-à-dire que vous pouvez acheter un produit et le déguster sur place, et enfin un atelier de brassage pour vous permettre entre amis, entre collègues ou autre, de créer votre propre bière et de la laisser vieillir quelques temps chez Nicolas. Puis au bout d’une quinzaine de jours, venir la récupérer et la consommer. Alors comment ça se déroule un atelier brassage ? C H | En fait vous réservez, parce qu’il nous faut la disponibilité. Ça se pratique par deux et il faut compter à peu près 3 heures en moyenne. Un parce qu’on vous explique un petit peu les tenants les aboutissants, puis on se cale sur la recette que vous voulez faire, et à partir de là, une fois que cette recette est imaginée d’un commun accord, on va passer à l’acte de brassage à proprement parlé. Une fois que c’est fait, que le produit est fini et conçu, il sera mis dans deux fûts de cinq litres chacun, ce qui permettra aux deux personnes qui font cet atelier de brassage de repartir chacun avec le sien. Ils seront mis dans une cave à bières et vous pourrez revenir aisément dans 15 jours récupérer vos deux fûts de bière pour pouvoir les consommer. Monsieur Hermelin, pour les brasseurs qui souhaiteraient mettre leur bière en vente dans vos magasins, quelles sont vos critères de sélection ? C H | Petit un, elles doivent être Craft, hors circuit industriel, faite par des brasseurs qui font des tailles peu importantes. Et on a privilégié le local. Pour nous, derrière Craft Beers, l’enjeu c’était le local. Si je suis en Bretagne, j’ai un magasin Craft en Bretagne, je vais y trouver des produits locaux. À Clermont-Ferrand je trouverai des produits auvergnats et dans le Nord, j’y trouverai majoritairement des produits du Nord. Et j’imagine que, comme chez Nicolas, vos vendeurs sont extrêmement bien formés pour conseiller au mieux votre clientèle. C H | La bière c’est extrêmement créatif, y’a beaucoup de choses, y a une palette de goûts colossale. Ça ne se résume pas à des bordeaux ou a des bourgognes. Il y a une profusion de goût, d’assemblages etc. Donc là il y a besoin d’un accompagnement, il y a besoin d’un conseil, et puis qu’on travaille véritablement sur le goût. Qu’on ait une blanche, qu’on ait une blonde, qu’on ait une ambrée ou une brune, on peut avoir des variétés de goût et de fermentations radicalement différentes. Et puis il y a aussi toutes ces bières un peu spéciales, qui sont des aromatisées qui se développent énormément, surtout en été, où là aussi il y’a des assemblages. Donc ça, c’est important parce qu’on peut décevoir rapidement un client. Et puis après sur les accords mets et vins, on parle des accords mets et vins, mais aussi des accords mets et bières. Et de plus en plus nos cavistes sont formés pour vous conseiller et pour vous permettre d’avoir une alternative avec un met et son accord vin...
Le Domaine du Loou renaît de ses cendres en 1956 sous l'impulsion de Dominique Di Placido qui rachète les terres ayant autrefois appartenu à l’Abbaye de Saint-Victor et aux familles de l’évêque de Metz et Alexis. Aujourd'hui, l'exploitation familiale est gérée par les deuxième et troisième générations qui s’efforcent d’élaborer chaque année du vin bio d’excellente qualité. Des conditions idéales Le Domaine du Loou, établi sur le terroir en appellation Coteaux-Varois en Provence, s’étend sur une surface de 60 ha d’un seul tenant. À 300 m d’altitude, avec une exposition sud et sud-est, les vignes profitent d’un ensoleillement optimal et s’épanouissent sur un sol argilo-calcaire. Elles sont également protégées du vent et des aléas climatiques grâce à la colline d’Agni et le massif de la Loube. Au niveau de l’encépagement, celui-ci se compose principalement de syrah, de cabernet sauvignon et de mourvèdre pour les rouges. Le reste est constitué de rolle et de sémillon pour les blancs et de grenache et cinsault pour les rosés. Respect de l’environnement Depuis 2009, le domaine est certifié Ecocert et privilégie les méthodes de l’agriculture biologique. « Nous sommes fiers de cette démarche Bio qui demande, certes, beaucoup de travail mais qui correspond à notre vision du travail de la vigne », souligne Audrey Dutray, petit-fille et fille des propriétaires. Quand les raisins arrivent à leur pleine maturité, le domaine procède à une vendange nocturne. « Nous vendangeons la nuit en raison de la température qui est encore fraiche. De cette manière, nous évitons la fermentation prématurée des raisins », nous explique-t-on. Côté vinification, le maintien des températures de fermentation ainsi que la réfrigération des macérations des vins blancs et rosés sont assurés par des drapeaux flottants. L’élaboration des vins se réalise dans des cuves en inox et en béton. Les cuvées emblématiques La maison est particulièrement fière de ses deux rosés : « Terres du Loou » et « Rosée de Printemps ». Obtenu à partir de l’assemblage de cinsault, de grenache et de syrah, le premier est un vin très aromatique qui surprend par sa fraicheur intense. « C’est un vin plutôt thiolé qui séduit largement notamment pour l’apéritif », dévoile Audrey. La cuvée « Rosée de Printemps » est, quant à elle, un assemblage de grenache et de syrah. « Le choix du syrah lui procure une note amylique apportant beaucoup de douceur et plus de rondeur. Il s’agit d’un rosé original, gourmand et assez gastronomique. » ...
Plus que centenaire, le domaine du Revaou a été transmis de père en fils dans la famille Scarone, depuis Joseph Scarone, en 1898, jusqu’à Bernard Scarone, qui a pris la relève en 1994. L’exploitation tire son nom de la rivière qui passe à travers ses terres. Une agriculture biologique Situé entre Hyères et la Londe-des-Maures, le domaine du Revaou, de seulement 30 hectares, est installé sur des terres rouges, riches en bauxite et en fer typiques de la région. À seulement 6 km de la mer, les vignes du domaine du Revaou profitent d’un ensoleillement et d’une chaleur idéale tout au long de l’année. En 1999, dans une volonté de préserver l’environnement et la nature, Bernard Scarone a opté pour l’agriculture biologique. Il applique à la lettre les normes drastiques imposées par cette forme d’agriculture naturelle, saine et sans artifice. L’ensemble de la production est désormais certifié par le label AB Agriculture biologique. Il a signé en 1999 l’Engagement au Respect du mode de production bio avec Qualité France. Dans les vignes, aucun pesticide ni désherbant sont utilisés. La vinification, quant à elle, est effectuée de façon naturelle, sans ajouts d’aucune sorte. Le domaine du Revaou produit des vins sur l’appellation sous-régionale Côtes-de-Provence La Londe sur les trois couleurs. Les cépages grenache, cinsault, syrah, mourvèdre et carignan participent à l’élaboration des vins rouges et rosés ; et l’ugni blanc, le rolle et la clairette à celui des blancs. Depuis un certain temps, une politique de renouvellement de cépages est menée au domaine, où, chaque année, de nouvelles parcelles entrent dans la production de ses millésimes. Des vins d’exception Annuellement, le domaine produit près de 30 000 bouteilles. Trois cuvées exceptionnelles sortent du lot et méritent d’être mises à l’honneur. La « Cuvée Domaine du Revaou Blanc 2012 » se distingue par sa robe verte et argentée, avec des arômes de zeste de citron, de buis, de menthol et de vanille fraiche. Légère en bouche, elle révèle des notes d’agrumes frais et épicées, avec une finale iodée. Ce vin s’accorde harmonieusement avec les poissons de la Méditerranée en grillade et les fromages de chèvre frais. La « Cuvée Domaine du Revaou Rosé 2014 » est appréciée pour sa fraicheur, au nez citronné qui évolue sur des notes de pamplemousse, de rose sèche et de pêche mure qui s’affirment en rétro-olfaction. En bouche, sa maturité s’affiche avec un volume généreux, une finale acidulée et framboisée. Sur la table, cette cuvée peut être servie en apéritif avec des tomates séchées ou du jambon cru et accompagne bien les salades, la soupe au pistou ou la bourride. La plus prestigieuse de toutes les bouteilles est sans nul doute la « Londe Rosé 2015 », avec sa robe pâle aux reflets dorés. En nez, on remarque des arômes fumés qui évoluent en feuillage humide et agrume. En bouche, l’attaque est souple et on distingue des notes acidulées de groseilles, de carambole, de physalis et de pamplemousse rose. En finale, une senteur de zestes d’agrumes s’affirme. Ce magnifique rosé sera servi à 12°C avec des noix de Saint-Jacques et mousse de poivrons rouges, un dos lieu jaune à la plancha et sauce de seiche ou une cassolette de palourdes et de moules avec tombée d’anchois. ...