Aymen Jabrane, Docteur en phytochimie de l’Université de Bourgogne, l’initiateur du projet s’est inspiré des potentiels offerts par les figues de Barbarie, des fruits originaires de la Tunisie et de la Méditerranée. Avec l’aide d’un ami d’enfance et d’un producteur tunisien de Nopal (figue de Barbarie), le fondateur lance sa start-up avec pour objectif de proposer des produits de haute qualité, commercialisables en Europe et USA. Pour cela, il mise sur la valorisation du Nopal dont le haut potentiel nutritionnel est avéré. Le process L’entreprise importe ses fruits issus de l’agriculture biologique depuis la Tunisie pour les transformer ici en France, dans la région bourguignonne, à Dijon. Selon des techniques d’extraction à la pointe de l’innovation, elle extrait la purée des fruits, des principes actifs de toutes les plantes afin de pouvoir profiter de toutes ses vertus. Sur toute la chaîne de production, une démarche tournée vers le développement durable entre la France et la Tunisie est appliquée, surtout du point de vue humain. Le respect, la transparence et l’honnêteté sont autant de valeurs animant la start-up qui veille à ne travailler qu’avec des producteurs locaux triés sur le volet pour la qualité de leur travail. Une gamme de produits et une chaine de valeur maitrisée De ces processus de production stricts naissent deux produits. L’un, alimentaire : le jus de fruits 100 % bio. L’autre, cosmétique : l’huile miraculeuse Bio. Le jus de fruits Nopai est un concentré de bienfaits. En plus d’être rafraîchissant, il développe un goût très exotique et a une texture onctueuse à souhait. Le Nopai est vendu dans les magasins spécialisées en France et à l’étranger. La société propose des développements sur mesure de recettes et des boissons pour des chaines de restaurants, des chaines de magasins BIO et visant le développement des marques blanches pour les GMS à long termes. L’huile extraite en France, quant à elle, possède des propriétés antivieillissement et antirides. Elle élimine les vergetures et assure une régénération de la peau. Avec une odeur discrète et agréable et une texture facilement absorbable par l’épiderme, elle peut être utilisée en parallèle avec un autre produit cosmétique et en combinaison avec les huiles essentielles. ...
Avec ses magnifiques poutres bicentenaires, sa salle de 180 m2, ses tables grandement espacées et ses 12 m sous plafond, cette magnifique grange au nom évocateur séduit par sa cheminée centrale. Telle une capsule dans le temps, elle abrite par ailleurs un petit coin de paradis d’une autre époque, tant au niveau du luxe que celui du décor. Dans une ambiance chaleureuse et romantique où le temps date d’une autre époque, La Grange aux dîmes propose une cuisine moderne au gout du jour, tout le temps revisitée… Une cuisine gastronomique plus que traditionnelle, où de petites notes exotiques s’ajoutent au terroir français. Souhaitant être le plus proche possible des producteurs, l’enseigne aime travailler frais et acheter local, en sélectionnant des matières premières de qualité, tout en essayant vraiment de chercher le côté original des produits. Un menu unique, clin d’œil aux produits locaux Découvrez son menu à 38 € du midi et du soir, composé de 2 entrées, 2 plats et 2 desserts au choix. À goûter absolument, ses Coquilles Saint-Jacques au panais et jus de barbe poêlées juste comme il faut pour en faire ressortir le gout, son délicieux Filet de Bavière au caviar de courgettes et aux pommes fondantes, préparé avec de la viande de Bavière maturée pendant plusieurs semaines, son Croquant de noisettes à la mousse de châtaignes et petites meringuettes ou son dessert tout chocolat aux kumquats confits. Une mention particulière également pour la cuisson toujours parfaite et à la nacre du chef pour le Thon saisi et sa variété de choux, une de ses plus belles signatures. Pour accompagner chacun de vos repas, La Grange aux dîmes dispose d’une très belle carte des vins, qui met en avant tant les grandes appellations que les petits propriétaires. Des grands bordeaux aux champagnes, une riche sélection vous attend. Le Domaine Reignard, le Pouilly Fumé La Doucette ou encore la Maison Joseph Drouhin sont quelques références phares proposées par le restaurant. ...
A Blanquefort, à proximité de Bordeaux, aux portes du Médoc sur la Route des vins, l’Hôtel les Criquets *** réserve la meilleure qualité d’acceuil à ses convives au sein de ses chambres hautement confortables ou dans son appart’hôtel le 126. A côté de ses nombreuses activités de détente, l’établissement est connu pour son restaurant qui offre une cuisine aux bons goûts du terroir. Un chef créatif à l’infini Issu de l’école hôtelière de La Rochelle, le chef Jean-Luc Molle a fait ses armes dans un établissement étoilé du Guide Michelin, à La Rochelle. Il a ensuite pris la tête de l’établissement Les Criquets pour pouvoir pleinement s’affirmer. En collaboration étroite avec les producteurs locaux de la région, le chef met en avant une cuisine totalement improvisée où chaque jour est une occasion de mijoter une recette nouvelle et originale. Contrairement à certains restaurants, Jean-Luc Molle n’a pas de plat phare. À partir des différents produits qu’il a sous la main, il concocte ses recettes au gré des saisons, des marchés et de son inspiration du jour. D’ailleurs, le talent et la créativité du chef s’expriment à travers le menu surprise où seuls les ingrédients sont énoncés. Du reste, il faudra faire confiance au maestro en cuisine. Pour ceux qui ne sont pas trop adeptes des surprises, la carte du restaurant met en avant de succulentes suggestions. Le chef exprime une affinité particulière pour les saveurs asiatiques marquées par les goûts iodés, le sucré-salé et l’acidulé. En entrée, le choix s’effectuera entre le tartare de crevettes, la truffe noire de Brie ou le foie gras mi-cuit avec du chutney d’algues wakamé. En plat de résistance, le Filet de Dorade et Coquillages ou l’Aloyau de Veau Fèves et Petits Pois à la Française émoustillent les papilles. En guise de dessert, un Merveilleux Noisette et Praliné à la Passion ou une Sphère Chocolat Blanc Amande Framboises à l’Hibiscus apporteront un peu de fraicheur. Tous ses succulents plats peuvent se déguster dans la salle à l’ambiance cosy et à la décoration fine et élégante ou plutôt sur la terrasse, qui devient l’endroit incontournable avec l’arrivée des beaux-jours. Cet espace extérieur offre une agréable vue sur le parc arboré entourant l’établissement. Un restaurant vert En partenariat avec la chambre de commerce et de l’industrie de la ville de Bordeaux, le restaurant Les Criquets propose chaque dernier mardi du mois un « Menu (Re)Pas pour la planète ». 100% végétarien, celui-ci est constitué d’une entrée, d’un plat et d’un dessert et est uniquement cuisiné avec des légumes ou des algues. Jamais en manque d’imagination, le restaurant s’est associé avec la start-up Entomo Farm pour proposer une cuisine pour le moins innovante et originale. En effet, Jean-Luc Molle a présenté lors de manifestations, à titre expérimental pour promouvoir la protéine d’insectes, des plats comme des tartines de tapenade avec olives noires et vers de farines concassées, des burgers aux légumes de soleil avec des morceaux de criquets concassés ou encore des mélanges de chocolat blanc et de fourmis. Une cave à vins éclectique Comme tout restaurant de la région bordelaise qui se respecte, le restaurant possède une belle carte des vins. En effet, ses caves sont enrichies de près de 400 références. La majeure partie des crus est bordelaise. Toutefois, la maison a également d’autres références issues de Champagne, de la Loire et d’autres régions viticoles reconnues dans le pays. Et si le choix des accords s’avère délicat, le sommelier reste disponible pour vous conseiller. En outre, des soirées œnologiques sont régulièrement organisées, avec des thèmes précis autour des vins de Bourgogne, étrangers ou plus largement les vins de France. ...
Issus d’une lignée de viticulteurs à l’origine de la coopérative du village, Jacques Copin et son épouse ont privilégié ce métier d’héritage dans ce cadre convivial à Verneuil depuis 1963. Une histoire et une aventure fascinantes au coeur de la vallée de la Marne, où la famille Copin s’est autorisée son indépendance et un travail approfondi, perpétué aujourd’hui par Bruno et sa femme Marielle, ainsi que par leurs enfants, qui prendront bientôt la relève. Actuellement en période de croissance, le domaine vend jusqu’à 77 000 bouteilles par an, commercialisées à 70 % en France, dont 80 % à des particuliers, le reste est exporté dans le monde entier. Pointilleux à la racine Sur un terroir de plus de dix hectares, uniquement sur le terroir de la Vallée de la Marne, profitant d’un sol argilo-calcaire et exposé plein sud, la récolte, qui est de 70 % de pinot meunier, n’a jamais été entre d'aussi bonnes mains. La maison a la particularité d’être très active dans la viticulture durable, pour laquelle Bruno s’autorise des approches personnalisées a chaque parcelle, à mi-chemin entre démarche biologique et démarche conventionnelle. Il effectue notamment un travail mécanique du sol, pratique l’enherbement naturel et opte pour un arrêt des émissions d’herbicides à hauteur de 100% d’ici 2 ans. Ces techniques raisonnées adoptées depuis plusieurs années sont menées afin de garantir une biodiversité et de réduire au maximum l’impact de l’homme sur son écosystème. Peu de Vignerons ont cette réflexion globale. Une belle gamme de champagnes La maison Copin privilégie des gestes ancestraux (vinification en fûts de chêne) qui sont combinés à des approches bien plus innovantes (usage de cuverie inox thermorégulée, microvinification…). De là naissent des champagnes au caractère unique. Parmi les fleurons de la gamme s’inscrit la Cuvée Tradition, à l’image du principal cépage cultivé par le domaine, à savoir le Meunier. Ce champagne évoque la fraîcheur et la subtilité, et donne sur des arômes de fruits d’été. Cette cuvée est récompensée par de nombreux prix : Guide Hachette, Concours Général Agricole, Gault et Millau, Revue du Vin de France, Wine Spectator, Decanter… La cuvée Millésime 2007 mérite également une mention spéciale. Ce Champagne rendant hommage à une année en particulier durant laquelle la nature a exprimé le meilleur d’ellemême fait la fierté des amateurs de champagne par sa complexité aromatique. Enfin, une toute nouvelle cuvée Polyphénols 2006 est présentée au public en ce début d’année. Elle est annoncée par Bruno Copin comme « la plus complexe jamais élaborée par la maison ». À découvrir. ...
Flash Matin : Bonjour Loïc ! Loïc Manchec : Bonjour. Vous êtes Loïc, l’heureux propriétaire du Mas Costeplane, un domaine viticole à Cannes-et-Clairan, dans le Gard. Vous pratiquez l’agriculture biodynamique. On dit que vous êtes un jeune vigneron, c’est vrai cela ? Loïc Manchec : Je suis un jeune vigneron. Jeune dans l’expérience mais, un peu moins dans l’âge. C’est une reconversion pour moi le métier de vigneron. J’ai repris le domaine Costeplane il y a maintenant 5 ans. C’est un choix qui a été fait, une reconversion. Cela faisait 15 ans que j’avais envie de faire ce métier et à un moment, j’ai fait le saut et je suis venu m’installer dans le Mas Costeplane. Votre domaine a une histoire longue de plus de 600 ans. Pouvez-vous nous en parler ? LM : Comme je vous l’ai dit, j’ai repris le Mas Costeplane il y a 5 ans. Ce sont Monsieur et Madame Coste qui l’ont hérité de leur famille. Le domaine est dans leur famille depuis au moins 1405 -1450, c’était tracé. Après une trentaine d’années d’exploitation du domaine et d’avoir installé la cave particulière, ils souhaitaient prendre leur retraite. On s’est rencontré et on s’est bien entendu. On a passé pas mal de temps ensemble avant que je reprenne leur domaine il y a maintenant 5 ans. L’une des grandes particularités est que le domaine est fait en Bio depuis 1989. C’était vraiment parmi les précurseurs du bio. On est sur un petit plateau au-dessus de Cannes-et-Clairon, un petit village dans le Gard. Il n’y a pas de voisins, on est entouré par la Garrigue, le premier voisin est à 2 km. On n’a pas eu de pesticide depuis 1980, cela fait quasiment 40 ans. On a une biodiversité de terre qui est extraordinaire, mais on y reviendra je pense plus tard. Oui, donc vous disposez d’une terre qui se prête vraiment bien à l’agriculture biodynamique. On se demande d’où vient la biodynamie et ce que c’est exactement ? LM : Le concept est développé par Rudolf Steiner, un philosophe autrichien, au début du XXe siècle. Il a une approche un peu plus ésotérique, en relation avec le cosmos. C’est une relation personnelle après, on applique des principes. Je ne comprends pas forcément tout ce que Rudolf Steiner a pu expliquer, tout ce qu’il a pu décrire. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est qu’on commence à trouver les explications à ce qu’il disait et c’est un petit peu un visionnaire. On va retrouver quelque chose qui peut paraître parfois ésotérique et on en prend ce qu’on veut. Pour moi, c’est une approche très personnelle. La biodynamie est une approche en symbiose avec la nature. Au lieu d’une approche, ou l’on détruit ce qui dérange, ou l’on exploite au maximum et qu’on pilote les processus par l’utilisation d’artifice chimique, nous, notre approche viticole et vinicole en biodynamie est de travailler dans le respect du vivant, dans la confiance qu’on a dans la nature et dans l’accompagnement de la plante. J’ai une formation d’ingénieur à la base, je suis quelqu’un d’extrêmement rationnel et j’ai compris une chose en arrivant à Costeplane. En fait, il est illusoire de penser qu’on peut tout maîtriser. Ma relation va beaucoup se fonder sur une espèce d’intuition. Quand je marche dans mes vignes, si je vous disais que je parle à mes vignes et que je les écoute, cela va vous faire sourire. Pourtant, c’est vraiment quelque chose que je ressens. À partir de là, je vais prendre une décision et non pas forcément sur des informations techniques. Évidemment, je reçois les bulletins de santé des végétaux comme tous vignerons et derrière, cela ne veut pas dire que je vais passer les préparations. Je vais prendre ma décision en fonction de ce que je perçois de la vie, et ce n’est pas quelque chose de rationnel. Je ressens des vibrations en moi qui vont me dire, j’y vais ou je n’y vais pas. Jusqu’à présent cela marche. Le meilleur exemple que je vais prendre c’était en 2019, ma première année, je me lève un matin à 6h du matin pour aller poudrer les vignes, c’est-à-dire passer du soufre pour empêcher l’oïdium de se d&ea...
Le domaine Château Trians jouit des privilèges des grands vignobles de Provence de par sa situation géographique. En effet, ce terroir est niché en altitude avec une orientation Nord. Son propriétaire Jean-Louis Masurel s’est énormément investi pour que ce domaine garde son prestige d’antan grâce aux vins tels que la Cuvée Château Trians-Blanc 2015. Un vignoble riche en histoire A l’origine, le Château Trians faisait partie de la grande villa romaine appelée Villa Triana. En ce temps, le domaine s’est déjà initié à la production viticole. L’exploitation commence à prendre son essor à la venue de Jean-Louis Masurel. Un homme qui a fait une brillante carrière internationale dans la banque, fortement passionné par l’univers du vin. S’étendant sur 19 hectares, le domaine dispose d’un sol composé d’argile et de calcaire caillouteux. Ce qui est une bonne chose car il est nettement plus facile de réguler l’humidité et la chaleur du sol. Le tout est divisé en deux parties bien distinctes sur lesquelles sont cultivés des cépages différents. Sur une moitié, les cépages de 20 à 50 ans d’âges comme le grenache, le cinsault et l’ugni blanc (cépage blanc italien cultivé en France depuis le Moyen-Âge) sont développés. L’autre moitié quant à elle est réservée à la syrah, au sémillon, au rolle et à la clairette. Assise sur un terrain en pente légère, à 320 m d’altitude, permettant un parfait drainage du vignoble, la propriété jouit d’un climat exceptionnel qui, additionné à l’expertise des vignerons et à l’authenticité du terroir, permet aujourd’hui la production de vins d’excellence. Spécificités de la maison Au départ, le château Trians a adopté la démarche de l’agriculture raisonnée. Ce choix remonte à l’arrivée de Jean-Louis Masurel en 1990. Respectueux de la nature et des méthodes traditionnelles, celui-ci a instauré cette philosophie pour protéger les écosystèmes. Il a également limité les rendements dans le but de produire d’excellents vins. Le domaine est ensuite passé à l’agriculture biologique en 2008. La labélisation BIO des vins n’arrive toutefois qu’en 2012 avec la nécessité de se conformer avec les nouvelles règles de vinification. Oenotourisme Le plus du domaine ? Il propose à la location deux gites de 130 m2 chacun. Situés dans deux des bâtiments anciens qui font la fierté de Trians, ceux-ci sont entièrement rénovés et dotés de cuisines équipées, de séjour salon, de trois chambres et de deux salles de bains chacun. Ils sont de ce fait l’endroit idéal pour passer un break en famille. Enfin, une bergerie de la même époque accueille, réunions, séminaires, baptêmes, mariages etc.. au pied même du Pilon Saint-Clément. ...
Entourée de l’église emblématique amboisienne et de deux bâtiments calmes, la Brasserie Hippeau se veut un lieu serein. Il y’a un an, tout a été transformé. Exit la décoration traditionnelle et typique. Une mezzanine a été installée pour avoir une vue imprenable sur la Loire. Les murs ont été peints en noir pour une ambiance feutrée et confidentielle. Seul le mur de briques est un vestige de l’authenticité des lieux. Fauteuils en rotin, murs en pierre de tuffeau, mobilier noir et blanc, le luxe à la brasserie Hippeau raconte la sobriété et l’espace. Minimaliste, on vous l’accorde, mais la vraie créativité se révèle dans les mains du chef. Avec une carte qui change tous les trois mois, pas de risque de lassitude pour les habitués de l’endroit. Le chef est un jeune prodige. A seulement 24 ans, il a travaillé dans des tables renommées en Touraine. Aujourd’hui, il en est à sa quatrième carte. Et le maître de la cuisine marie à merveille le sucré-salé en gardant à cœur de réinterpréter la cuisine régionale française avec deux mots d’ordre : originalité et couleur. Une cuisine colorée et originale C’est avec un gazpacho de légumes de saison que les nuances s’expriment avec de rondes tomates tricolores. Noires, vertes et jaunes, elles accompagnent avec originalité une glace au basilic , rafraichissante avec sa subtile saveur d’anis. La soupe est accompagnée de petits soufflés pour donner du croquant à cette entrée d’origine espagnole, dans un bol noir pour révéler les couleurs offertes par le fruit. Place à la cuisine régionale avec des escargots au romarin revisités puisqu’ils ne sont pas servis dans leur coquille. Dans un jus de romarin, ils sont accompagnés d’un petit feuilleté avec une pâte croustillante. Une création prisée par les amateurs de bonne cuisine française. Le saumon mariné gravlax est lui aussi subtilement épicé avec son sel, sucre et aneth. Le chef y a ajouté des courgettes, une brisure de pain grillé et une fine crème de légumes sur le côté. Le tout présenté avec charme et authenticité sur une petite ardoise. De quoi éveiller les sens avant de goûter aux plats signatures. Pour un moment gastronomique rafraichissant, le céviche de poisson blanc, cru et mariné dans de l’huile d’olive. Il est épicé et parfumé de douces notes d’agrumes avec une garniture au choix. Idéal avec un Chardonnay ou un sancerre blanc. Pommes de terres grenailles finement aillées, poêlées de légumes croquants, gratin dauphinois chaud, risotto coulant aux petits légumes, sont autant d’accompagnements gourmands qui complètent ce mets. Pour les viandes rouges, c’est une copieuse bavette d’angus de 200 grammes qui se mange mieux quand elle est saignante ou cuite à la plancha. Un Chinon rouge fera ressortir le gout si particulier de cette viande. ...
Vigneronne depuis 1678, la famille Anney s’est éprise d’une grande passion pour la vigne et le vin. C’est à Saint-Corbian, au cœur de l’appellation Saint-Estèphe, que ces œnophiles ont décidé de bâtir leur entreprise. Pierre Anney sera l’instigateur de cette grande aventure. Ayant succombé au charme de la vieille Tour des Termes, ce dernier acquiert la propriété en 1939, et en a fait un haut lieu de savoir-faire en matière de vins. « Aujourd’hui, nos cuvées se dévoilent parmi les meilleures références en Cru Bourgeois et reçoivent très souvent de bonnes notes ainsi que des commentaires élogieux de la presse », témoigne Aurélie Anney, celle qui reprendra bientôt les rênes du domaine familial. Des pratiques responsables et durables Le vignoble du Château Tour des Termes s’étend sur un sol argilo-calcaire et de graves. Merlot, cabernets et petit verdot dominent élégamment cette surface qui est désormais certifiée Terra Vitis. Dès lors, ni herbicides ni pesticides ne sont tolérés dans les pratiques culturales afin de préserver soigneusement l’environnement, la santé du personnel et du consommateur. En matière de vinification, la maison tient à affirmer son savoir-faire à travers deux techniques différentes. Après les vendanges manuelles, merlots et petits verdots rejoignent directement des barriques de 225 litres pour subir une vinification intégrale. Les autres récoltes sont dédiées à une vinification parcellaire qui sera réalisée dans des cuves inox thermorégulées compartimentées. Au bout de trois ou quatre semaines, les cuvées sont prêtes à franchir l’étape suivante qui est l’élevage en fûts de chêne. Des vins à forte identité Aurélie Anney nous explique que la cuvée ambassadrice de la maison pour découvrir un vin de l’appellation dans toute sa splendeur n’est autre que « Château Tour des Termes ». Un rouge aussi puissant que raffiné. Cette cuvée est notamment caractérisée par ses notes fruitées qui font de sa dégustation un réel moment de plaisir. « Ce vin est plus charmeur à la dégustation du fait de notre majorité en merlot, ce qui n'est pas commun sur l'appellation Saint-Estèphe où on trouve habituellement des vins racés et taniques en majorité carbernet sauvignon », spécifie notre interlocutrice. Notons que la maison produit annuellement près de 100 000 bouteilles de Château Tour des Termes, dont 40 % se vendent à l’export et 60% en France uniquement sur le circuit traditionnel (CHR, caviste, restaurant). ...
Dans un décor inspiré des plus beaux palais marocains, le restaurant baigne dans une ambiance conviviale et envoutante avec, à la clé, un généreux mélange d’épices et de parfums d’Orient. Tout, au Palais Bahia, donne la nette impression d’entrer dans un palais des Mille et Une Nuits, sans parler de la cuisine tout à fait à l’image du Maroc, qui est tout autant gouteuse que copieuse ! Une cuisine authentique Succulents tajines, différents couscous et savoureuses grillades rivalisent de concert pour émerveiller les papilles, dans un bel alliage de raffinement et d’authenticité. Préparée à toutes les sauces, chaque spécialité est une véritable découverte qui se décline en plusieurs variétés. Belle découverte en plein cœur de Nantes, Le Palais Bahia dispose d’un large choix de menus. Le menu Midi Express à 10 € (sauf les weekends et jours fériés) vous donne le choix entre un couscous (poulet, agneau, merguez ou boulettes) et un tajine fassi (poulet citron confit ou agneau haricots verts) suivi d’un thé ou d’un café. Le menu Aladin à 36 € est composé d’un cocktail Aladin, d’un couscous Bahia aux trois viandes ou d’un tajine royal (agneau cuit à l’étouffée ou poulet, pruneaux, dattes et miel) avec un dessert au choix, thé ou café. Le menu Maison à 30 €, quant à lui, est composé d’un couscous Bahia aux trois viandes ou d’un tajine royal, d’un dessert au choix et d'un thé ou d'un café. Un menu Enfant à 8 €, composé d’une couscoussette à la viande et d’une boule de glace, est également proposé par le restaurant, ainsi qu’un menu Étudiant à 16 € comportant un cocktail maison, un couscous à la viande et un thé. ...
Avec une vue imprenable sur le clocher de la cathédrale, Le Petit Jardin est un lieu connu des Montpellierrains. Un peu caché, le restaurant a été entièrement rénové en 2009. Avec une salle à manger lumineuse, de larges baies vitrées, une terrasse spacieuse donnant sur un jardin, l'accueil est chic et souriant. Ode aux terres du Sud Au menu, des plats de saison réinventés par le chef Fabrice Ammar, disciple d’Escoffier, dans un style méditérranéen raffiné. Pour réaliser ses créations, le chef choisit rigoureusement des produits frais aidés de producteurs de proximité. Dans l’assiette, une ode aux terres du Sud composée avec une simplicité saine et élégante. Sardines riviera, tataki de thon, asperges de Maugujo, ces entrées fleurent bon « la mer au milieu des terres ». Le menu est sous le signe du poisson avec le classique sole meunière et son écrasé de pomme de terre à l’huile d'olive. D'autres plats plus recherchés sont au rendez-vous. La lotte au lard paysan et son crémeux de fèves, garnie de ses légumes de printemps et de son émulsion de parmesan et d'anchois. Une association inédite avec un goût fort en bouche. En viandes, le filet de bœuf Rossini légèrement relevé avec sa noix de beurre offre son croquant avec sa garniture aux légumes. Les prix des mets varie de 28 à 71 €. Inédit : le restaurant propose même des plats de saison sans gluten ou végétariens. Pour un instant gourmandise, des desserts phares comme le soufflé Grand Marnier avec son confit d'orange chaud et sa glace au chocolat, la spécialité de la maison, ou encore le parfait croustillant au praliné cloront votre repas avec délice. Une cuisine inspirée des cinq continents Nouvelle ambiance au bistrot. Un lieu cosy avec une décoration typique où s’entremêlent des aquarelles peintes par des artistes de villages de la région et de l’artisanat local. Tables, chaises hautes, buffets debout : ce lieu se prête aux travailleurs pressés. La convivialité en plus, dans le bistrot du Petit Jardin, ce sont petits plats à partager et vins de terroirs locaux. Ici, cuisine méditerranéenne mais surtout cuisine du monde inspirée des cinq continents. Pour l’Asie, cocotte de poulet fermier au tandoori, accompagné de ses citrons confits. Direction l’Europe, en Italie, avec des linguines aux palourdes d’un arôme fondant finement aillé. Vers les Antilles, les incontournables accras de morue légers, moelleux et subtilement relevés au persil se prêtent bien à un apéritif décontracté. Pour un plat typiquement français, la tarte niçoise avec son parmesan et sa basilicade fait figure de met estival, toujours dans la simplicité méditérranéenne. Le Petit Jardin réinvente également la street-food avec le burger de cochon Duroc de Batallé au lard grillé et cheddar et pommes grenailles, un plat gastronomique mais moderne. Le bistrot fait la part belle au jambon, avec le bellotta, issu de la tradition ibérique, prisé pour sa chair persillée et son onctuosité en bouche. Authenticité, tradition et élégance Un assortiment de fromages avec sa confiture accompagnera également avec élégance le Mas Julien, vin réputé du Languedoc, très juteux et frais. Le Banyuls surprend également avec Al Tragou 1988, complexe et persistant, avec un fin rancio. La carte des vins est fournie, avec des étiquettes à dominante locale rigoureusement sélectionnées par le sommelier. Mais les autres terroirs français ne sont pas en reste avec un souci d'authenticité et de tradition. Retour aux basiques mais classiques avec les desserts : île flottante pralinée, fraisier et Paris-Brest... Pour le déjeuner, une formule à 21 € est proposée avec un plat et un café gourmand. Le Petit Bistrot dispose également d’une cave à cigares élégante et discrète. Une ambiance raffinée mais également festive, puisque Le Petit Jardin met à disposition ses lieux pour des diners d’entreprises, des mariages et anniversaires. Caché dans une ruelle près de la cathédrale, le tout dans deux ambiances, deux cuisines, deux inspirations mais dans un même ...
Lancée en Mai 2017, Closer to the world compte déjà de nombreux adeptes. Si le site e-commerce ciblait essentiellement les Parisiens de 25 à 35 ans, les consommateurs viennent désormais des quatre coins du pays. Des gens qui rêvent de voyager et de découvrir d’autres richesses gastronomiques. Closer to the world exauce leur souhait en leur proposant des coffrets gourmands. Une expérience insolite pour apprécier la cuisine du monde « Closer to the world », derrière cette dénomination traduite littéralement par « plus proche du monde » se cache un concept innovant. Muriel Mechica, la gérante du site e-commerce dévoile la genèse de sa start-up : « L’idée est née de ma frustration de la disponibilité limitée en France des nombreux produits gastronomiques que j'avais découverts lors de mes nombreux séjours à l'étranger. Mon objectif est de faire vivre une parenthèse d’évasion pour découvrir une culture à travers des produits gourmets et de qualité, mais aussi d’apprendre un peu plus sur les traditions culinaires dans le monde». Pour garantir l’authenticité des produits qu’elle commercialise, l’entreprise s’approvisionne directement auprès des artisans locaux et des entreprises familiales. Cette démarche permet d’assurer la traçabilité et la qualité des produits. Une explosion de saveur et la découverte ludique d’une culture Les amateurs de la gastronomie peuvent s’offrir un voyage culinaire au Portugal grâce au coffret mis en avant par Closer to the world. Ce panier est composé, entre autres, de la sauce piri-piri, une épice qui haussera le goût du poulet à la portugaise. Les sardines à l’huile d’olive ou le thon en filet Cantara sont, de leur côté, des mets riches en goût pour le plaisir des papilles. Du thé vert des Açores ou encore des biscuits traditionnels viennent compléter le coffret. Afin de choisir les meilleurs produits, Closer to the world travaille en collaboration avec des chefs cuisiniers œuvrant un peu partout dans le monde. Une démarche garantissant la haute qualité et l’authenticité des produits. Outre les produits en question, « chaque coffret contient un guide de culture qui participe à l'immersion dans la culture du pays ainsi qu'une présentation du chef, ses recettes de cuisine exclusives pour utiliser certains produits du coffret et également l'histoire derrière chaque produit gourmet proposé », souligne le nº 1 de la plate-forme en ligne. Pour l’achat de ces produits, les consommateurs ont le choix entre différentes formules d’abonnement. Muriel précise que les prix sont dégressifs si la durée de l’abonnement s’étend sur plusieurs mois. ...
Désireux chacun d’ouvrir leur propre restaurant, Frank et Gary concrétisent leur rêve en lançant le Bistrot Chaud-Vin, un jeu de mot bien trouvé faisant référence à la rue dans laquelle il se trouve. Ici, convivialité rime avec saveurs gourmandes. Une déco qui marie l’esprit bistrot et la modernité Le Bistrot Chaud-Vin se démarque par son identité visuelle. Une parfaite dualité entre traditionnel et modernité s’en dégage. La peinture aux couleurs vives additionnée aux luminaires donne un ton réellement chaleureux à l’établissement. La décoration authentique avec meubles en bois offre à l’ensemble un esprit sobre et chic. Parfait pour un diner en couple, entre amis ou en famille. Le restaurant reflète bien l’idée véhiculée par les deux associés Gary Mesguich et Frank Moser : offrir aux clients un vrai instant gourmand. L’esprit bistrot y est fortement présent. Des vins du terroir ainsi que d’autres régions de France ont été disposés dans des coins clés de la salle. Ils trônent majestueusement aux côtés des cagettes de légumes de saison qui rappellent l’ambiance des cuisines de nos grands-mères. Le tout baigne dans une ambiance calme bercée par une musique de fond. Entre la qualité de service et le décor finement pensé, les convives se sentent d’un coup comme chez eux. Une cuisine riche et généreuse pour faire plaisir aux fins palais Le Bistrot Chaud-Vin propose une cuisine de tradition. Longuement mijotés et concoctés avec soin par le chef, les produits du terroir sont mis à l’honneur dans les divers menus. Pour satisfaire les papilles, le maestro en cuisine travaille avec des produits de bonne qualité et frais provenant directement des producteurs locaux. Doté d’expériences acquises dans l’un des plus connus des établissements niçois, à savoir à la Petite Maison, Gary Mesguich se démarque en proposant des plats généreux, riches en saveur du terroir qu’il concocte avec passion. Écrites à l’ardoise, les suggestions culinaires changent en fonction des saisons. En entrée, vous vous laisserez tenter immédiatement par la salade d’artichauts violets, pan bagnat de tomates. En plat de résistance, rien de tel qu’un magret de canard de la ferme Puntoun aux fruits rouges et beignets de maïs bio. Les plus gourmands ne résisteront pas à l’idée de commander cette imposante côte de bœuf d’Aubrac à partager à deux. Pour finir, l’ile flottante à la lavande séduit les palais avec ses saveurs exotiques. L’établissement propose aussi le « Fumoir du Bistrot Chaud-Vin » avec quelques suggestions à ne pas manquer comme le saumon fumé, gaufrette citronnée et crème fouettée ou le magret fumé servi avec une salade de lentilles blondes Saint-Flour aux fruits et légumes. ...
À mi-chemin entre le port de Noirmoutier et la plage du bois de la Chaise, cet Hôtel-Restaurant 3*** blotti dans un magnifique parc paysager arboré de palmiers et d’oliviers, invite à la félicité et au bien-être. Ses deux salles de restaurant ont été décorées avec goût et raffinement : grande baie vitrée, poutres en bois de pins, murs en bois clair, toiles au thème marin. À l’extérieur, une agréable terrasse ombragée disputant la vue sur le château Noirmoutier et les champs de vignes accueille les hôtes. Quelle que soit la saison, ce petit bout de paradis est l’endroit parfait pour partager une table gastronomique en famille, entre amis ou entre collaborateurs. Le concept du restaurant Le gérant propriétaire du lieu, Pierrick Wattecamps, définit si bien le style d’Éric Pichou, son chef de cuisine depuis 25 ans : « C’est une cuisine fine, créative, pleine de subtilité, et avec une pointe gourmande sans pour autant être très riche. »C’est précis et totalement maîtrisé. Noirmoutier-l’Île oblige, le chef s’inspire des parfums de la cuisine méditerranéenne et des couleurs de la cuisine de l’Atlantique dans l’élaboration de ses plats. « La saveur océane est vraiment notre spécialité. On travaille le poisson tout en finesse et on le prépare ensuite avec des produits du terroir procurés dans la région. » Ainsi, le restaurant a imaginé trois menus pour découvrir les incontournables de la maison : Saveurs de printemps, Éveil des sens et Au fil des saisons. Une farandole de saveurs et de textures En entrée, le chef fait plaisir aux épicuriens avec son saumon confit à 53°, fromage blanc au yuzu et gingembre, crème végétale et pickles d’oignons rouges. En guise de plat, le cœur balance entre le dos de lieu jaune rôti en croûte de piquillos, fenouil et safran, jus de crevettes à la verveine et l’entrecôte de cochon ibérique, pommes de terre façon Macaire. Ces assiettes sont accompagnées d’une cassolette de pommes de terre primeur rissolées au beurre salé, une petite merveille qui fait la signature de la maison. Une autre spécialité à ne surtout pas manquer : les intemporelles moules gratinées à la crème d’ail qui déclenche à chaque fois des émotions. D’autres plats plus recherchés et plus audacieux sont également concoctés, à l’instar des langoustines saisies au beurre demi-sel, pulpe de panais, réduction de clémentines, anis et vodka, ou encore le filet de canette laqué au sésame noir, aigre doux à la bière brune, navets confits et betteraves rouges. « Nous travaillons énormément sur les accompagnements, les sauces, les jus, les parfums, qui vont changer au gré des saisons », explique le gérant. Sur une note finale, des petites douceurs maison viennent embellir l’expérience culinaire : demi-sphère noire avec sa compotée de fruits exotiques, nuage de mascarpone et crème glacée au petit-suisse ou fraise Gariguette au naturel, éclat de meringue et thé vert matcha, sorbet fraise et crémeux à la menthe poivrée. Ce sont les créations d’un jeune talent, dont Pierrick Wattecamps est particulièrement fier : « Il est sans doute le meilleur pâtissier que nous avons eu depuis 25 ans. » Expérience à vivre en famille Pour les déjeuners ou événements en famille, la maison a réservé deux menus spéciaux aux jeunes gourmets. Ils peuvent déguster la terrine de foie gras de canard, la poitrine de veau fermier confite, jus parfumé au thym et seront gâtés par le carpaccio d’ananas, sorbet noix de coco. Les plus petits vont apprécier la salade de crudités de saison et l’éventail de charcuterie accompagné de pommes de terre de Noirmoutier. Au dessert, ce sera deux boules de glace au choix ou un yaourt aux fruits de chez Beillevaire. En outre, parents et enfants peuvent prolonger leur expérience dans l’hôtel 3*** et se laisser tenter par les activités offertes sur place : piscine chauffée, salle de jeux, aire de jeu extérieur (tennis de table, badminton, terrain de pé...
Le domaine du Château Grézan crée ses vins à 20 km au nord de Béziers dans la commune de Laurens. Un domaine familial au sein duquel Jean-Louis Pujol arrive en 1988. Aujourd’hui dirigé par son fils Fabien, cinquième génération de vignerons depuis 1877, le vignoble profite d’un climat méditerranéen à tendance montagnarde. Ce climat se distingue par des hivers doux avec peu de gelées ainsi que des étés chauds et secs avec des précipitations rares mais concentrées. Une aubaine pour les AOP élevées sur place dont certaines se situent au-delà de 300m d’altitude. Cette situation géographique leur permet ainsi de profiter de nuits plus fraîches et d’une eau mieux drainée. Un vignoble et une histoire séculaires L’histoire du domaine remonte à plusieurs siècles. Grézan fut d’abord la villa d’un centurion de l’armée de Rome. Au moment des Croisades des XIIe et XIIIe siècles, Grézan devient une Commanderie de l’ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Quelques années après le début de la Révolution française Grézan va brûler presque intégralement. Finalement, le Château commence à prendre sa forme actuelle à partir de 1864 lorsque Gabriel Rozier de Mirepoix, un homme de loi du Narbonnais, reconstruit les bâtiments et y adjoint un rempart dans le style de ceux de Carcassonne. C’est à l’architecte Louis Garros que sera confiée la tâche, il sera conseillé par Eugène Viollet-le-Duc. En 1993, le Château sera inscrit à l’inventaire des monuments historiques français. Aujourd’hui, on y retrouve différents cépages en AOP Faugères comme la Syrah, le Grenache, le Cinsault, le Mourvèdre et le Carignan. Mais aussi des cépages en IGP Pays d’Oc avec le Chardonnay, le Sauvignon blanc, le Viognier, le Merlot, le Vermentino, et le Muscat. Un terroir spécifique La particularité des vins de l’Appellation Faugères est qu’ils sont cultivés sur une formation géologique particulière, le schiste. Ce dernier est issu de la compression des argiles de l’ère primaire. Cette composition géologique rare, seuls 10% du vignoble mondial est ainsi constitué, permet d’y produire des vins élégants, fins et profonds. Le schiste dispose aussi d’une forte capacité de rétention d’eau et de chaleur pour ensuite les restituer la nuit venue. Les baies de raisin peuvent ainsi continuer à mûrir même la nuit tombée. Il y a plus de 3000 ans, la région formait l’estuaire d’un fleuve, ce qui a permis de constituer plusieurs lithochromies, un mélange de plusieurs pierres. Des techniques éprouvées Au Château Grézan, les vignes sont spécifiquement traitées pour s’adapter à la région. L’hiver venu on taille la vigne comme partout ailleurs, pour la contenir tout d’abord mais surtout pour offrir vigueur et dynamisme aux bourgeons à venir. Le chef de culture analyse spécifiquement la richesse des sols pour effectuer cette taille qui vit au rythme des sols. Sur le site, plusieurs types de taille sont appliquées. On retrouve la taille en gobelet, qui est historiquement la plus ancienne, la taille en guyot ainsi que la taille de royat. Le domaine produit des vins majoritairement vendus en France mais qui alimentent aussi des caves de pays comme la Belgique, la Suède, la Suisse ou encore le Japon. Sur le vignoble, ce sont un peu moins de trente salariés qui s’occupent toute l’année des plantations ainsi que des vendanges qui sont à la fois manuelles et mécaniques. ...
L’ADEME estime que la France jette plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires chaque année. Dans le but de réduire ce chiffre, les initiatives ne manquent pas : sensibilisation intensive, adoption d'une loi obligeant la grande distribution à distribuer les invendus, création de 5000 nouvelles associations, etc... « Dans ce combat, nous avons fait le choix de positionner la lutte contre le gaspillage alimentaire sous l’angle de la valorisation, telle une reconnaissance des engagements des commerçants », fait savoir Franck Nganiet, CEO et cofondateur Care Eat. Il explique comment l’innovation de cette startup va contribuer à la nouvelle ère du zéro déchet et de l’économie solidaire. Un label, un engagement, une reconnaissance « Le label n’est que l’aboutissement des initiatives déjà prises par les commerçants. Nous avons matérialisé dans un cadre méthodologique les leviers d’actions pertinents adaptés à la typologie des commerces de bouche », explique notre interlocuteur. Élaboré avec une centaine de commerces indépendants, ce cahier des charges définit 14 catégories d’évaluation et 112 points de contrôle. L’idée est de proposer aux établissements partenaires les outils leur permettant de s’auto-évaluer, d’exécuter, mais aussi, de mesurer l’impact de leur pratique anti-gaspillage, le tout en temps réel. Le deuxième volet de l’action Care eat consiste à valoriser ces initiatives. « Il s’agit de permettre aux consommateurs d’identifier les commerces engagés dans son territoire », déclare l’équipe Care Eat. Étiquette apposée sur la devanture, espace Web et mobile, référencement dans le premier annuaire des professionnels engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore supports de communication font partie des outils à disposition des adhérents. Enfin, la startup offre gratuitement sa plateforme numérique (tableau de bord, fiches d’actions, cadre méthodologique numérisé, etc.) permettant aux commerces de se rapprocher du zéro déchet. Impact économique, environnemental et social Le fait que la solution apporte une rentabilité économique durable peut déjà suffire comme argument. En effet, en agissant sur la chaine production-achat-vente, la gestion des stocks, le recyclage, la démarche qualité et plus encore, l’accompagnement Care Eat propose un modèle d’organisation de pratique éco-responsable sur la question du gaspillage alimentaire. « Au-delà de cette dimension financière, le label garantit l’engagement zéro déchet de nos clients. C’est une visibilité certaine auprès des consommateurs, et surtout des "consom’acteurs" (20% des consommateurs), dans sa zone géographique », souligne Franck Nganiet. Autrement dit, le concept fédère toute une communauté autour des valeurs écoresponsables pour réduire l’empreinte du gaspillage alimentaire en France et, ainsi, dans le monde. Comme axe de développement, Care Eat envisage de lancer bientôt une application mobile qui va permettre la collecte de produits de qualités, à un prix symbolique, aux personnes à revenu modeste. Cette démarche s’inscrit pleinement dans l’engagement social de la startup qui vise à agir au-delà de ses ambitions économiques et environnementaux. Source : https://www.novethic.fr/lexique/detail/consom-action.html ...
Ville de tradition, Saint-Chamond se distingue par sa nature environnante préservée, la richesse de sa culture locale et son patrimoine historique et industriel. La commune abrite plusieurs sites et monuments : entre autres, l’Eglise Saint-Pierre datant du XVIIème siècle, les belles maisons bourgeoises d’époque, le parc naturel régional du Pilat… C’est dans ce cadre qu’Alexandre Cipriani a décidé de démarrer un projet de vie : l’ouverture de son propre restaurant, aujourd'hui le siège et le partenaire du club Rotary de la vallée du Gier. Une belle aventure qui débute en 2006 et qu’il vivra aux côtés de son épouse. Ancien point relais de diligence Le Pont Nantin est un restaurant de diligence chargé d’histoire. Celle-ci commence il y a une centaine d’années, à l’époque des échanges commerciaux qui se déroulaient dans la Loire. L’établissement était alors l’un des points relais des diligences s’occupant du transport des produits maraîchers qui descendaient vers le Rhône. Dans l’optique de préserver l’identité des lieux, le couple Cipriani décide de faire de la notion de « diligence » sa marque de fabrique. On y cultive un état d’esprit : être diligent avec les clients et proposer un service rapide et efficace car la maison accueille, en majeure partie, une clientèle d’affaires recherchant la réactivité et très à cheval sur la qualité. Cela tombe bien car au Pont Nantin, les clients sont choyés par un service performant et soigné et dorlotés par une cuisine traditionnelle et généreuse orchestrée par un chef passionné.En sa qualité de Maître Restaurateur, Alexandre Cipriani propose du « fait maison » réalisé avec des produits bruts, de qualité. Vous y dégusterez volontiers un délicieux foie gras de canard ou des viandes grillées (rumsteak, entrecôte, filet de boeuf, bavette…) proposées au menu chaque jour. N’oublions pas les glaces « maison » élaborées avec des produits naturels et se déclinant en de nombreux parfums originaux voire insolites : caramel beurre-salé, foie gras, mojito, rhum raisin… Pour le plaisir des papilles Pour ravir les palais, le restaurant affiche à l’ardoise des plats variés, chaque semaine, composés d’au moins quatre choix d’entrée, quatre choix de plats principaux et quatre choix de desserts. Une manière, également, pour le chef de s’amuser en cuisine et de laisser libre cours à son imagination. Curieux et créatif, il valorise les produits du terroir avec une cuisine moderne et gourmande dont il est le seul à avoir le secret. Toutes les propositions culinaires sont sublimées par une carte des vins qui fait la part belle à la Vallée du Rhône avec quelques références bien connues (Saint-Joseph, Crozes Hermitage …). ...
Situé rue de l’Ale, un lieu foisonnant de commerces et de restaurants dans le centre-ville de Lausanne, en Suisse, le restaurant L’Orchidée est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine asiatique depuis son ouverture en 1999. Entre une flânerie au cœur de la Cité, où règne la majestueuse cathédrale de Lausanne, et une balade aux Escaliers du marché, l'un des endroits mythiques de la ville suisse, faire une pause gourmande au sein de cet établissement de type brasserie n’est pas de refus. Fondues et spécialités vietnamiennes au menu Si le restaurant de Bao Dang est populaire pour ses soupes vietnamiennes, ses autres spécialités asiatiques comme le canard laqué, la fondue chinoise ou encore les salades de vermicelle sont aussi énormément prisées par ses convives. Sa fondue thaïe à volonté, le fondateur de L’Orchidée nous la décrit comme étant « un bouillon Tom Yam, qui est un bouillon à base à citronnelle, avec des herbes aromatiques, des racines de galanga et un peu de basilic, et que l’on sert avec des vermicelles et des viandes ». Riz, charbonnade, potages, nouilles, raviolis, salades, spécialités au poulet, au porc, aux crevettes, au bœuf, au canard et au poisson font également partie de la carte. Les plats proposés dans la sélection « Délices du Mékong », de leur côté, font voyager les sens avec leurs saveurs du Vietnam. Chez L’Orchidée, on n’oublie pas non plus les tofus et les plats à base de légumes qui font le bonheur des papilles végétariennes. Une ambiance tout simplement « sympa » Selon le propriétaire, ce qui séduit à L’Orchidée, « c’est son atmosphère chaleureuse qui réveille l’appétit, son cadre sympa, accueillant, mais aussi évidemment la bonne cuisine », avant de préciser que son restaurant, qui comprend également une terrasse, s’inscrit globalement « dans un style sobre, avec des boiseries comme éléments de décor ». Le cadre convient autant pour un déjeuner entre collègues, un dîner en amoureux, ou un repas entre amis. La clientèle du restaurant est toute aussi éclectique et se compose autant de jeunes adultes que de seniors. Une équipe de passionnés Aux fourneaux, cinq cuisiniers s’attellent à préparer les plats traditionnels du Vietnam. Le chef, lui, est au service de l’établissement depuis une dizaine d’années. Pour ceux qui souhaitent mieux savourer leurs repas accompagnés de bons crus, la carte des vins privilégie les vins locaux avec une prédilection pour les cépages classiques comme le pinot noir et le merlot. On y trouve essentiellement des marques bordelaises, vaudoises et suisses. ...
Géré par Daniel Bouillard, 4e génération de « bouilleurs de cru », le Domaine du Puits Faucon perpétue un savoir-faire séculaire transmis de père en fils. De la vigne aux vins Vigneron indépendant, Daniel s’attache à mener son vignoble de 37 ha en lutte raisonnée. Enherbement, utilisation limitée de produits de synthèse, couverts végétaux pour limiter l’érosion et capter l’azote… Tout est fait pour assurer une production de qualité. Des produits primés Parmi les spécialités de la maison, le cognac X.O (20 ans d’âge), le vieux pineau (15 ans) et le pineau blanc (6 ans), tous vieillis en fût, sont les plus représentatifs. Gage de leur qualité, ces produits ont décroché respectivement une médaille d’or au Concours général de Paris (2014) et deux médailles de bronze au Concours des saveurs régionales (2015 et 2018). ...
Pour beaucoup, les vins de Bordeaux sont, essentiellement, des vins rouges relativement puissants. Il faut dire que la production de vins rouges représente plus de 80% des volumes produits par le vignoble bordelais. Si vous êtes amateur de blanc, profitez de notre « offre découverte » sur notre boutique en ligne. Agriculture Biologique et « Vitimobile » Pour remonter aux origines des vins du Château Bichon Cassignols, il faut revenir en 1919. Depuis cette date, ce domaine restera au sein de la même famille jusqu’aux actuels propriétaires : Jean-François et Marie Lespinasse. Au départ en agriculture conventionnelle puis raisonnée, le domaine est cultivé depuis 2008 en Agriculture Biologique ; favorisant ainsi la protection de l'environnement de ce vignoble périurbain et le fruit de son terroir. L'entretien de la vigne est facilité par l'utilisation d'un engin conçu pour préserver le dos des vignerons: « le Vitimobile ». Le développement d'une bande enherbée favorise la vie du sol ainsi que sa biodiversité et gère au mieux les incidents hydriques. Les travaux de chai ont pour fil conducteur le plus grand respect du fruit de l'année. À la découverte des vins Bichon Cassignols Cet amour du terroir permet de vous proposer des vins exceptionnels. En plus d’être fruités, les blancs sont amples et longs tandis que les rouges sont appréciés pour leur côté épicé. Nous vous conseillons de goûter le Graves Blanc Bichon Cassignols (Sémillon, Sauvignon et Sauvignon Gris), notamment remarquable sur des tajines ou des poissons en sauce. Récemment, des vins rouges et blancs sans sulfite ont été ajoutés à la gamme : Le Petit Bichon blanc (70% Sémillon et 30% Sauvignon) aux arômes minéraux et de poire et le rouge (70% Merlot et 30% Cabernet Sauvignon) à la fois souple et frais. Plus classiques, le Bichon Cassignols rouge et sa Grande Réserve accompagneront merveilleusement vos mets à base de viandes rouges ou blanches. ...
La renommée viticole du Vivarais remonte au XVIe siècle, lorsqu’Olivier de Serres loue les mérites de ses crus. Cette qualité, qui deviendra le maître-mot des vignerons de cette terre, sera rehaussée par un travail de rénovation marqué par l’introduction de cépages nobles produisant des cuvées gourmandes et rocailleuses. Un engagement envers l’excellence qui sera récompensé en 1999 lorsque les Côtes-du-Vivarais obtiennent l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), gage de l’authenticité des vins produits sur ces terres généreuses. Terre de vie, terre de vins… L’appellation Côtes-du-Vivarais est nourrie par un vignoble s’étendant sur 14 communes de part et d’autre des gorges de l’Ardèche. Ici les vignes côtoient chênes verts et oliviers en puisant tous les arômes et les saveurs typiques d’un terroir rustique. Les cuvées d’exception qui en découlent se caractérisent ainsi par leur fraîcheur, leur minéralité et leur robustesse. Côté gardois, vous pourrez visitez Aiguèze, classé parmi les plus beaux villages de France, et sa falaise abrupte sur la rivière Ardèche. De l’autre côté du pont, Saint Martin d’Ardèche est le pont d’arrivée des canoës achevant la descente des impressionnantes gorges. ...
Ce jeune exploitant s’est installé depuis 2014 au cœur du massif de St Thierry, pour élaborer des champagnes à partager entre amis. Sur ses 5,5 hectares plantés à 40% de Pinot Meunier, 40% de Pinot noir et 20% de Chardonnay, il bichonne ses vignes dans la plus pure tradition champenoise. Il a adopté une démarche respectueuse de l’environnement : pas d’herbicides ni d’insecticides; mise en place de la technique de confusion sexuelle, un procédé naturel de lutte contre les insectes nuisibles, un procédé doux pour la nature. A Trigny, ses parcelles sont exposées plein sud, avec des terres plutôt fines et légères, ce qui donne un maximum de minéralité aux raisins. Sur ses autres parcelles exposées nord-est, les terres sont plus argileuses pour donner des raisins avec plus de rondeur. Ces différences permettront une belle complexité lors de l’assemblage des champagnes. Une cuvée pour chaque occasion Pour l’apéritif ou avec les poissons, dégustez le champagne Pierre Goulard Brut Sélection, un champagne aux fines bulles, dégageant des arômes de fruits jaunes. En été, pour l’apéritif ou le dessert, optez plutôt pour le champagne Rosé Sélection qui vous séduira par sa fraicheur et ses arômes de fruits rouges bien présents. Si vous recherchez un champagne plus raffiné, offrez-vous le Brut Grande Réserve, un champagne bien structuré aux notes de vanille. Il pourra vous accompagner tout au long d’un repas. Quant au champagne de Marzella, un soin tout particulier lui a été apporté par Pierre Goulard. C’est un champagne plus vineux, travaillé à l‘ancienne et vieilli dans des fûts de chêne de Chablis. Sa fermentation est totalement naturelle. Le résultat est un champagne subtil aux arômes de fruits confits et de moka qui peut être savouré à l’apéritif ou au moment des repas. ...
Imaginez le cadre où Paul Cézanne a peint son fameux Lac bleu. Ajoutez des tables où défilent des palettes de fraîcheur, certaines cueillies à deux pas de là dans le potager de la maison. Saupoudrez du talent d’un chef qui a côtoyé les Jacky Fréon et Joël Robuchon. Le décor est planté pour apprécier la cuisine inventive, gourmande et conviviale des tables de l’Abbaye de Talloires. La tentation de la gourmandise Inutile d’essayer une quelconque manœuvre de résistance. L’adresse millénaire est naturellement enveloppée d’un charme auquel l’on ne peut que céder. Il y a dans son atmosphère beaucoup de sympathie et un rien de secret, de mystérieux que viennent réchauffer les touches plus modernes, épurées de la décoration. Les délicats effluves montant des fourneaux des Jardins des Délices assurent aux gourmets que leurs papilles expérimenteront quelque chose de rare. La perspective n’est pas déçue lorsqu’un sabayon de chèvre apporte son fondant pour caractériser le croquant des légumes en entrée. C’est ensuite dans la légèreté que le maigre sauvage de ligne exprime toute sa saveur, avec son accompagnement de courgette fraîchement cueillie au potager. Les amateurs de douceurs s’échapperont le temps de savourer les touches d’ailleurs qui relèvent le vacherin glacé. ...
Tel un chef d’orchestre, Arnaud Donckele dirige une équipe de choc composée de 21 passionnés tous aussi doués les uns que les autres. Thierry Di Tullio, le directeur du restaurant La Vague d’Or ; il a été récemment élu « Meilleur directeur de salle de l’année 2016 » par le guide Gault & Millau. Avec lui, le chef sommelier Franck Perroud élabore les meilleurs accords pour sublimer les créations culinaires du chef. En cuisine, aux côtés d’Arnaud Donckele, le chef pâtissier Guillaume Godin s’occupe de ravir les palais avec ses desserts gourmands et raffinés. Arnaud Donckele, artisan du goût Si la cuisine était une musique, alors Arnaud Donckele, chef du restaurant La Vague d’Or, serait tout simplement Mozart. Petit-fils d’agriculteurs, ce prodige de la cuisine a fait ses armes auprès des plus grands noms de la cuisine française, comme Michel Guérard, Alain Ducasse et Jean- Louis Nomicos, au Lasserre. En 2005, il décide de voler de ses propres ailes et débarque à La Vague d’Or, où carte blanche lui est donnée au regard de son parcours déjà impressionnant. D’une créativité sans limites et d’une grande rigueur au travail, il met en avant son amour pour la cuisine provençale et méditerranéenne. La consécration est indiscutable et ne tarde pas à venir. En 2013, il est couronné de trois étoiles au Guide Michelin, ce qui fait de lui le plus jeune chef étoilé en France à 35 ans. En 2016, c’est au tour du guide Gault & Millau de lui décerner 5 toques. Cuisinier hors pair, Arnaud Donckele s’essaye aussi à la littérature. À l’instar de son ancien mentor Alain Ducasse, il a édité un Best of (Éd. Alain Ducasse, 2015) de ses 11 meilleures recettes ainsi que l’ouvrage Ma Provence (Flammarion, 2015), dans lequel 60 recettes typiquesde la Provence sont dévoilées. Une cuisine entre terre et mer À La Vague d’Or, une cuisine gastronomique issue du terroir provençal et méditerranéen est mise en avant. Les produits frais de saison, en provenance des petits producteurs du littoral varois, y sont privilégiés. Arnaud Donckele met à contribution avec raffinement les herbes de Provence pour illuminer ses plats, à l’image de sa « pâte Zitone », délicatement fourrée de truffe noire et de foie gras avec l’artichaut violet en trois textures, rehaussé de basilic. Le chef affectionne particulièrement les alliances, parfois insolites et audacieuses, cuisinées avec subtilité, tel le homard combiné avec la truffe noire de Carpentras. La cuisine de La Vague d’Or, c’est aussi une valse entre terre et mer, à l’exemple du râble de lapin roulé au lard paysan « façon Claudette » et homard bleu. Pour aller à la découverte du pays des délices d’Arnaud Donckele, trois menus sont proposés. En quatre actes, « L’escapade gourmande » retrace l’identité des plats tirés de la bouillabaisse, fondement de la cuisine provençale. « Au fil du temps », décliné en cinq actes, est la composition des plats traditionnels et des plats modernes mise en harmonie. La formule en huit actes de la « Balade épicurienne » propose de faire découvrir la philosophie culinaire de la maison. Quant à la carte de La Vague d’Or, elle est une invitation au voyage entre terre et mer... ou les deux. Ainsi, on se plaira à déguster les « langoustines vivifiées au pamplemousse en deux séquences », suivies d’un « mignon de veau à la mode carqueirannaise », pour terminer en beauté avec le « feuille à feuille aux dix agrumes ». ...
Aller vers l’autre, conjuguer les atouts pour aller plus loin tout en respectant un terroir aimé : c’est un peu le mantra qui fait avancer les hommes et les femmes de ce domaine authentique. Une histoire de rencontre et de valeurs partagées La famille de Jean-Christophe Dumas – cultivateurs et récolteurs de vignes – est implantée dans le piémont cévenol depuis plus de 5 générations. En 2017, le domaine de la Vaillère en association avec Sébastien Plagne, un jeune visionnaire passionné de vinification et d’œnologie se lance dans l’élaboration d’une gamme de vins plus complexes. Depuis, dans le chai, une petite équipe passionnée s’est formée, récoltant Cinsault, Grenache, Carignan, Cabernet, ou encore Chardonnay pour produire des vins fruités et imaginer de délicats assemblages. Dans les caves du domaine… Lorsqu’elle travaille sa vigne, la maison privilégie la recherche perpétuelle de la qualité, à travers la rigueur et l’innovation. L’alignement des pratiques aux exigences des labels illustre également son engagement pour l’environnement. « Depuis le début de l’année, on est en Terra Vitis », précise J.-C. Dumas. L’adaptation des étapes de l’élevage pour aboutir à la réduction des sulfites, voire leur suppression, révèle un savoir-faire minutieux et la volonté de s’engager dans le développement durable. Le rouge-merlot Obstiné 2018 et le blanc Chardonnay 2019 sont les premiers symboles de cette démarche. Les procédures de certification bio sont en cours depuis le 1er août. Si le maître des lieux évoque son domaine avec une certaine modestie, quelques-uns de ses vins ont déjà été récompensés. C’est le cas de Grand Pré, cuvées 2018, 2019, un rouge grenache-syrah-carignan, caressant et harmonieux en bouche et deux fois médaillés d’or au concours général agricole de 2019 puis 2020. La cave du domaine recèle d’autres pépites comme Gabriel, également médaillé d’or en 2018 et 2019 et Viognier - 2 étoiles au guide Hachette des vins. Mais le coup de cœur de Jean-Christophe Dumas va à un certain Futé, un vin vinifié avec 100% de Carignan qui a fait un bref passage en fût. Un cépage qui était largement répandu en Languedoc et qui de nos jours se fait beaucoup plus rare. Les références de vins du domaine de la Vaillère se retrouvent sur les bonnes tables de la région. ...