La vigne s’étend sur 33 hectares où s’épanouissent Pinot noir, Chardonnay et Meunier. En sus de cet espace, la maison Cattier acquiert dans les années 50 un clos de 2, 20 hectares, rare dans la région. Une cuvée porte son nom « Clos du Moulin » reflétant toute l’élégance de la parcelle, avec son assemblage de trois précieux millésimes. La cave centenaire est lotie sous la maison familiale, avec une capacité de stockage de 2 millions de bouteilles. Une saga familiale vouée aux vignes Le domaine Cattier, familial et indépendant, est aujourd’hui dirigé par Alexandre Cattier. Le sang des vignes bat le cœur de sa prestigieuse histoire, riche en événements et en émotions. Jean Cattier père, blessé pendant la Grande guerre, revient cultiver ses vignes en 1916 et commercialise ses premières bouteilles de champagne en 1918. C’est dans les années 60, que le domaine développe son activité et champagne Cattier devient un des plus importants récoltants manipulants de la Champagne. Dans les années 70, Jean-Jacques, fils de Jean Cattier fils, prend la relève et développe l’export en Europe et dans le monde, dès les années 80. En 2006, il lance une nouvelle marque « Armand de Brignac » qui sera consacrée « Meilleur champagne du monde » en 2010. Depuis 2011, c’est son fils, Alexandre, qui reprend les rênes du domaine après des études en Australie. Œnologue de métier, porté par son héritage, il oriente le domaine vers la culture raisonnée. Les Champagnes Cattier sont aujourd’hui certifiés Haute Valeur Environnementale (niveau 3, le maximum), et Viticulture durable de Champagne (VdC). L’art de l’assemblage et le respect de la terre se révèlent dans chaque opus du domaine. Des champagnes d’excellence à savourer comme on porte une coupe d’histoire à ses lèvres. ...
Dans une enceinte entièrement close, qui garantit calme et sécurité, ce restaurant aux dehors classiques empreint d’élégance séduit par son style un peu auberge, où s’harmonisent murs en pierres meulières, poutres apparentes et cheminée centrale présidant toute la salle, ponctué par un impressionnant plafond de 8 à 9 mètres de hauteur. À travers une démarche de circuit court mettant à l’honneur les producteurs locaux, l’Auberge des Charmettes aime particulièrement travailler les produits frais et faits maison pour mettre le meilleur du terroir dans vos assiettes. Que votre choix se porte sur son menu entrée-plat-plateau de fromage-dessert à 39 € ou pour son menu découverte à 57 € autour du foie gras, la satisfaction sera toujours au rendez-vous. Un menu à 27 €, composé d’une entrée, d’un plat et d’un dessert, est proposé uniquement le midi. Une cuisine de tradition teintée de modernité Proposant aussi bien des repas de fête que des diners romantiques, avec la possibilité de privatiser la salle si vous en formulez la demande, l’Auberge des Charmettes est une excellente adresse à découvrir, où vous pourrez déguster une cuisine renversante pour ne citer que sa rosace de foie gras et saumon sur pommes grenailles, son poêlé de gambas déglacé au cognac et son millefeuille revisité aux framboises. Une carte de vins allant des grands crus aux petites appellations vous permet de faire un choix aussi large que varié pour accompagner vos repas. Vous y trouverez, notamment, des vins de Bourgogne, de la Loire mais aussi du bordeaux et du beaujolais. ...
Rutabago vous réconcilie avec les fourneaux en vous facilitant totalement la vie. Le concept : passez commande sur le site Internet de vos paniers prêts-à-cuisiner et ils vous seront livrés chaque semaine afin que vous puissiez mitonner de bons petits plats. En plus d’être pratique, Rutabago est une invitation à manger équilibré et surtout bio. Que demander de plus ? Paniers prêts-à-cuisiner : des produits sélectionnés avec soin Votre rythme de vie, aussi effréné qu’il est, ne sera plus une excuse pour éviter de cuisiner chez vous grâce à Rutabago. Avec ses recettes classiques ou végétariennes, la marque vous propose ses paniers prêts-à-cuisiner bio dans lesquels tout est inclus : viandes, poissons, légumes et fruits frais jusqu’aux épices et herbes aromatiques. Les producteurs fournissant les ingrédients sont triés sur le volet afin de garantir qualité et fraîcheur. « La traçabilité est importante pour nous et sera gage de fiabilité pour nos clients », fait savoir Pierre Pointard, cofondateur de la start-up. Outre les ingrédients, le panier contient un livret de dégustation qui comprend les fiches de recettes et retrace la provenance de chaque produit. Les recettes ! Parlons-en justement. Se prêtant à une véritable aventure gastronomique, elles ont été concoctées par des chefs, puis validées par une diététicienne. La cuisine française et la cuisine du monde sont également à l'honneur. Les suggestions changent chaque semaine et vous êtes ainsi certains de ne pas toujours manger la même chose. Côté timing, pas de panique, puisque la moitié des recettes ont été formulées pour que vous ne passiez pas un long moment en cuisine. « Une moyenne de vingt minutes, préparation et cuisson incluses », nous indique-t-on. Et dans l'optique de ne livrer qu'en juste quantité, les ingrédients sont pré-dosés et conditionnés de façon optimale. Il est en effet très important de spécifier que selon l'ADEME, chaque français gaspille en moyenne 20 kg de nourriture chaque année. « Consommer les paniers-recettes Rutabago permet de diviser ce taux par deux » explique Mathieu, cofondateur et responsable de la logistique. ...
Leur bière se distingue par sa fabrication et dans le choix des matières premières. La fermentation se fait entre trois et sept jours, puis repose pour trois de plus, pour enfin couler directement de la cuve au verre. Chaque établissement possède 10 à 20 cuves pour fabriquer sa bière et écoule entre 800 et 2 000 hectolitres/jour de bière. Trois catégories sont notamment proposées : les traditionnelles (blanche, blonde, ambrée, brune) ; la cuvée du Brasseur (ou la bière du mois). Une cuisine savoureuse 3 Brasseurs c’est aussi un restaurant à l’ambiance conviviale et chaleureuse. C'est l’adresse parfaite des épicuriens. La carte réserve une palette de gourmandises, de l’apéritif, aux desserts en passant bien sûr par les salades et les plats. Sans oublier les incontournables 3 Brasseurs : Les carbonnades Flamandes, le pot’jevleesh, le Welsh, les flammekueches et la choucroute. Pour les plus courageux (et surtout les plus gourmands), l’assiette gourmande ou le ribs de porc (environ 500 g) proposés chaque jour. Les 3 Brasseurs mettent ainsi à l'honneur une cuisine traditionnelle et franche à travers des suggestions aussi gourmandes que savoureuses. ...
Voilà un repas avec entrée, plat et dessert à apprécier selon vos envies du moment ou vos coups de cœur. Des recettes faciles à réaliser à base de fruits de mer, poisson, viande, fruits et légumes. Des recettes pour réussir vos dîners ou déjeuners et surprendre vos amis. Une expérience gustative avec aujourd’hui des vins d’exception en biodynamie du Mas Costeplane en AOP Languedoc et IGP Cévennes pour étonner et combler vos convives. EN ENTRÉE, Carpaccio de Saint-Jacques au lait de coco accompagné d’un Pioch de l'Oule Blanc 2020 du Mas Costeplane pour un accord Met & Vin parfait Une recette de carpaccio de Saint-Jacques au lait de coco pleine de fraîcheur qui ne nécessite pour cette entrée que 15 minutes de préparation. Accompagné d’un Pioch de l'Oule Blanc 2020, ce vin en biodynamie du Mas Costeplane est l’accord parfait. Recettes et explications… INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES : ■ 400 g de noix de Saint-Jacques fraîches ■ 400 ml de lait de coco ■ Un jus d'un citron vert ■ 4 cuillères à soupe d'huile d'olive ■ 2 petites gousses d'ail, finement hachée ■ 1 oignon rouge, finement haché ■ Quelques feuilles de coriandre fraîche, ciselées ■ Sel et poivre noir fraîchement moulu, selon votre goût TEMPS ESTIMÉ : Préparation : 15 minutes Marinade : 30 minutes RECETTE : O Lavez soigneusement les noix de Saint-Jacques sous l'eau froide et séchez-les avec du papier absorbant. O Tranchez les noix de Saint-Jacques en fines rondelles et disposez-les sur un plat de service. O Dans un bol, mélangez le lait de coco, le jus de citron vert, l'huile d'olive, l'ail haché et l'oignon rouge. Salez et poivrez selon votre goût. O Versez la marinade sur les tranches de Saint-Jacques, en veillant à bien les recouvrir. Laissez mariner au réfrigérateur pendant environ 30 minutes. La marinade va légèrement "cuire" les Saint-Jacques et les rendre encore plus tendres. O Au moment de servir, saupoudrez le carpaccio de coriandre fraîche ciselée. Vous pouvez également ajouter un filet d'huile d'olive supplémentaire et quelques gouttes de jus de citron vert pour encore plus de fraîcheur. O Le carpaccio de Saint-Jacques au lait de coco est maintenant prêt à être dégusté ! Servez-le en entrée ou en plat principal léger accompagné de quelques tranches de pain grillé. L'AVIS DU SOMMELIER AVEC CE PIOCH DE L'OULE BLANC : Le vin Pioch de l'Oule Blanc 2020 du Mas Costeplane (15 €), élaboré à partir d'un assemblage de grenache blanc et de vermentino, présente des caractéristiques qui lui permettent de s'associer parfaitement avec un carpaccio de Saint-Jacques au lait de coco. Voici 5 raisons pour lesquelles ce vin peut être un excellent compagnon pour accompagner ce plat. 1. Fraîcheur et vivacité : le Pioch de l'Oule Blanc 2020 possède une robe cristalline aux reflets argentés, indiquant sa fraîcheur. Cette fraîcheur se marie harmonieusement avec la délicatesse des Saint-Jacques crues, apportant une touche de vivacité et d'éclat. 2. Complexité aromatique : les notes de zeste de citron vert, de citronnelle, de fenouil et de de poire et pêche blanche présentes dans le vin s'accordent parfaitement avec les arômes subtils et marins des Saint-Jacques. Les saveurs fruitées, légèrement acidulées et les nuances de fruits à chair blanche du vin complètent les saveurs délicates des Saint-Jacques. 3. Texture onctueuse : le vin a été fermenté en barriques de chêne français et élevé sur lies pendant 6 mois, ce qui lui confère une texture onctueuse. Cette texture veloutée et légèrement crémeuse peut équilibrer la douceur et l'onctuosité du lait de coco dans le carpaccio de Saint-Jacques, créant une harmonie en bouche. 4. Contraste subtil : le vin blanc du Mas Costeplane offre un contraste subtil avec le plat à base de Saint-Jacques. Alors que le lait de coco apporte une douceur et une rondeur, le vin apporte une acidité ronde avec de jeunes fruits discrets, une finale avec un léger piquant herbacé rafraîchissant et une complexité aromatique, créant ainsi un équilibre agréable et stimu...
Sur la commune de Saint-Pierre-à-champ, située à l’extrême nord des Deux-Sèvres (79), et juste en limite du Maine-et-Loire, se trouve le domaine de la famille Lemoine. L’exploitation, aujourd’hui dirigée par les frères jumeaux, Alain et Gilles Lemoine, représente la troisième génération de vigneron sur ce domaine d’Anjou. Lutte raisonnée sur le Domaine de la Gachère Dans le plus grand respect de leur terroir, Alain et Gilles Lemoine ont opté pour la conduite de leur vignoble en lutte raisonnée. Objectif : Zéro désherbage. Soucieux de trouver des solutions alternatives au désherbage chimique, les rangs sont cultivés ou enherbés et depuis deux ans des essais de paillages sur cavaillons sont réalisés. « Cette terre, ne nous appartient pas, elle est l’héritage des générations à venir, nous devons la préserver » souligne Alain et Gilles. Qualité et authenticité reconnues Par une implication permanente, l’équipe du Domaine de la Gachère, se voit régulièrement reconnue par ses pères lors des concours. Le concours général agricole de Paris récompense régulièrement les cuvées du Domaine et notamment les rouges : cuvée « Alexia » et la cuvée « les jumeaux ». La crème des Crémants Cette année, les crémants de Loire du domaine sont mis à l’honneur. Le concours national des Crémants de Loire 2017 qui se déroulait à Chambéry a permis à Gilles et Alain de décrocher de bien belles récompenses. Une médaille d’Or pour leur Crémant de Loire blanc 2015 et une médaille d’ Argent pour leur Crémant de Loire Rosé 2015. Pour couronner le tout, La presse nationale et européenne présente à ce concours décerne « le Prix de la presse » au Crémant de Loire blanc 2015 de la Gachère. Suite à ce concours, le directeur de la fédération des producteurs et élaborateurs de Crémant, Mr Olivier Sohler, rappelle« le concours national des Crémants permet de distinguer la crème des Crémants et est un vecteur de haute qualité du produit ». Les blancs secs du domaine Chardonnay, Sauvignon (médaille d’Argent au concours des vignerons indépendants), sans oublier le cépage « GROLLEAU GRIS » idéal avec les huitres. ...
Aujourd’hui encore, beaucoup ne savent pas ce qu’est exactement l’absinthe. Ce spiritueux, très apprécié pour ses saveurs typées, a su tant bien que mal exister à travers le temps. Sa plante de couleur verte et jaune peut être utilisée à des fins thérapeutiques pour contrer la fatigue, contrer les nausées ou servir de vermifuge. Aujourd’hui, l’absinthe est considérée comme un breuvage tout à fait exceptionnel, à déguster dans des moments spéciaux notamment en apéro… Tout un savoir-faire L’absinthe se déguste selon un rituel bien précis et nécessite l’usage de certains objets : la cuillère à absinthe, qui sert de support au sucre, et la fontaine à absinthe, où l’on verse à petite goutte de l’eau glacée sur le sucre pour un mélange donnant au spiritueux ce goût exceptionnel. Ce spiritueux se déguste de mille et une façons. Si les puristes la préfèreront nature, d’autres n'hésitent pas à la consommer sous forme de cocktails. Une gamme riche de produits À part l’absinthe qui a fait sa réputation, la maison « Les Fils d’Émile Pernot » propose plusieurs gammes de spiritueux, de liqueurs et eaux-de-vie, comme la liqueur d’absinthe, composée uniquement d’absinthe au goût très original. La Gentiane, eau-de-vie connue pour ses vertus digestives et obtenue grâce à une plante, est une des spécialités de la distillerie. La racine n’est récoltée qu’après cinq années de maturation et constitue également l’un des fleurons de la maison. Un fort attachement aux gestes ancestraux La fabrication de la large gamme de produits chez « Les Fils d’Émile Pernot » s’effectue dans le respect des traditions et des valeurs ancestrales. La distillerie fait partie des rares à encore utiliser des alambics de cuivre vieux de plus d’un siècle permettant la distillation de la fameuse absinthe. Il s’agit des seuls alambics de ce type qui fonctionnent encore dans le monde. Ils donnent leurs qualités aromatiques exceptionnelles aux absinthes fabriquées selon des techniques traditionnelles vieilles d’une centaine d’années. ...
Après plus de 60 ans d’existence, la coopérative de La Cave d’Irouleguy rassemble désormais 39 adhérents en AOC et 16 salariés permanents qui gèrent de la vinification à la commercialisation du vin. L’appellation est contrôlée et les vins Irouléguy sont reconnus AOC depuis 1970. Pour l’histoire, la première trace de vigne dans ces montagnes remonte au Moyen-âge. Irouléguy est un petit village basque situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Riche de son identité, cette coopérative a à cœur de transmettre au plus grand nombre son savoir-faire et sa culture basque. C’est dans cette volonté que l’ensemble de leurs cuvées portent un nom basque. Irouleguy est un vignoble de montagne et c’est sa particularité. Ce sont des vignes en terrasses qui se situent entre 200 et 400 mètres d’altitude. Dans les montagnes, le vent du Sud appelé Haize Hegoa, caractéristique unique de ce terroir, contribue très favorablement à la maturité optimale des raisins. Concernant son fonctionnement, une éthique de qualité et de solidarité animent les vignerons et les collaborateurs. En effet, la coopérative fonctionne en démocratie participative basée sur un système de commissions. Coopérateurs et salariés échangent et débattent au sein de commissions sur les différents aspects de la Cave. Les vignerons fournissent à la coopérative leurs raisins pour que cette dernière le vinifie et le commercialise. Cet esprit coopératif est une des particularités qui fait la fierté des vignerons de La Cave d’Irouleguy. Des valeurs qui ont fait ses preuves et ont garanti le succès attribué à cette cave. Au cœur des vendanges d’un vignoble atypique La période de vendanges débute généralement entre fin septembre et début octobre en fonction des années et durent environ un mois. Dû à la typicité du vignoble, l'ensemble des vendanges ne peut être fait qu'à la main. C’est aujourd’hui une caractéristique charte de l’appellation. L’engagement des viticulteurs est incarné au quotidien à travers le suivi d'un cahier des charges plus restrictif que celui de l’appellation, notamment en termes de rendement. Quelques jours avant le début de la récolte, les adhérents dégustent des échantillons de baies de raisins, parcelle par parcelle. Ils jugent ainsi de la qualité de chacune et déterminent quels raisins seront destinés à quelles cuvées. Avec une multitude de petites parcelles, c’est un véritable engagement en faveur de la qualité. Durant les vendanges, toute une équipe vient en soutien dans les vignes et au chai tout au long de la vinification. Vient ensuite l’élevage, réalisé en barriques pour une partie des vins rouges et blancs et en cuves inox pour le reste des vins. Au niveau de l’élevage des vins, deux personnes sont dédiées à l’année à ce travail. En ce qui concerne l’assemblage, on retrouve trois cépages rouges : Tannat, Cabernet franc et Cabernet Sauvignon. Les vins rouges à base de Tannat, ont une belle structure tannique équilibrée avec des notes de fruits rouges. Les vins blancs sont à base de : Gros manseng, Petit manseng et Petit courbu. Ils sont dotés d’une fraicheur aromatique caractéristique. Soucieux du respect de leur terroir, nombre de vignerons se sont engagés dans l’Agriculture Biologique. Aujourd’hui 50 hectares de vignes sont déjà en Agriculture Biologique et quelques dizaines de plus sont en cours de certification. Les produits phares de la Cave d’Irouleguy Parmi les 13 vins de la gamme, Xuri qui signifie « blanc » en français, est à découvrir. Ce vin blanc est issu des meilleurs raisins récoltés chaque année. Elevée sur lies, cette cuvée possède une belle complexité avec une attaque ample et grasse. Ses notes de fruits exotiques équilibrées avec l’acidité et la puissance aromatique en font un véritable vin de gastronomie. Produit emblématique de la Cave, Mignaberry rouge est une des plus anciennes cuvées qui représente parfaitement le style de l’appellation. C’est un vin bien structuré, qui présente en bouche des tannins so...
La volonté d’honorer une cuisine solennelle et raffinée est au cœur de toutes les prestations de ce traiteur parisien. Livraison des plateaux-repas dignes des plus grands restaurants étoilés ou organisation d’un buffet, cocktail, petit déjeuner ou brunch forment les principales offres destinées aux entreprises et aux particuliers, avides de découvrir les subtilités de la cuisine Grand Siècle. Honneur au Potager du Roi Cuillère d'Argent ne cesse d’innover pour répondre aux exigences de ses clients friands de produits frais, locaux et, surtout, authentiques. Ainsi, dans une volonté de s’inscrire dans une démarche éthique et écoresponsable, l’artisan créateur gastronomique a signé un partenariat avec l'ENSP Potager du Roi. Construit entre 1678 et 1683 par Jean-Baptiste La Quintinie pour le compte de Louis XIV, ce site classé jardin remarquable et monument historique est enrichi d’une grande diversité de fruits et légumes qui subliment les repas concoctés par Cuillère d'Argent. Le service traiteur et le Potager du Roi s’engagent dans une collaboration qui s’efforce à conserver ce site de culture historique. « La Maison mécène le Potager du Roi, accompagne les jardiniers dans l’amélioration du site de culture », explique Gaëlle POGGIALE, présidente de la société. « Deux fois par an, je travaille avec mes chefs artisans et les jardiniers du Potager du Roi sur de nouvelles recettes, toujours basées sur la cuisine Grand Siècle », continue-t-elle. Documentation, recherche historique, briefing sont nécessaires pour finaliser la carte des menus. Un travail de longue haleine que l’équipe réalise néanmoins avec passion. Partager l’art de vivre à la française Cuillère d'Argent a bâti sa réputation autour de ses plateaux-repas élaborés selon un savoir-faire culinaire artisanal. Très appréciés au moment des repas d’affaires, les plateaux-repas Luxe représentent le produit phare de la maison. Plusieurs choix sont proposés par le traiteur parmi lesquels figure le « Romarin du Levant ». Le festin commence par du canard du Sud-Ouest. En plat de résistance, les cuisses de véritable poulet locavore de ferme du Luteau farcies aux champignons feront le bonheur des gourmets. Et pour clôturer le tout, rien de tel qu’une tarte à la chair de poire du Roi-Soleil. Le plateau-repas « Combawa du Potager du Roi », lui, est composé de saumon écossais issu d’une aquaculture responsable, du beurre cru du fromager-crémier Beillevaire, accompagné des végétaux du Potager du Roi. « On a cette volonté de travailler avec des ingrédients vraiment de très belle qualité », explique Gaëlle POGGIALE, en présentant fièrement ses produits. Les plats sont ensuite présentés dans un joli coffret fabriqué à partir d’assiettes en bois clair naturelles et biodégradables et de carton élaboré avec du bois issu d’une démarche responsable de gestion durable de forêt. À l’intérieur, on découvre un set de couverts de style Louis XV avec un verre lustré et élégant, et de la lingette rafraîchissante à la lavande royale. "Nous défendons les valeurs de la fabrication française : le coffret est fabriqué en France, le verre vient du Nord Pas de Calais vient de Cristal d’Arc et les couverts de Normandie" reprend notre interlocutrice. À côté de la préparation et de la livraison des plateaux-repas, Cuillère d'Argent développe aussi une expertise dans l’organisation des réceptions. Des menus pétillants entre tradition et modernité et élaborés toujours selon les préceptes de la cuisine Grand Siècle sont à l’honneur. « Nous privilégions les ingrédients de saison, locaux et aussi de qualité remarquable », ajoute Gaëlle POGGIALE. Petit déjeuner, pause-café, brunch et snack-chic, cocktail déjeunatoire, buffet, repas servis à l’assiette, Cuillère d’Argent témoigne d’une grande polyvalence, au service de particuliers et d'entreprises. ...
L’oignon de Roscoff est une appellation d’origine contrôlée depuis 2009 et protégée depuis 2013, délimitée dans la zone littorale nord du Finistère, gérée et contrôlée par le « syndicat oignon de Roscoff » qui a son siège au sein de la ville de Saint-Pol-de-Léon. Dans le respect des traditions Cette variété d’oignon issue de l’espèce Allium Cepa a été apportée pour la première fois au XVIIe par des moines capucins portugais. Son nom fait référence à son berceau historique qu’est la ville de Roscoff. Cru, cuit, en salade ou tout simplement confit, cette plante à bulbe se démarque des autres par son gout unique. « Doux, juteux et croquant, avec des arômes fruités, elle porte énormément d’atouts gustatifs » explique Robert Jézéquel, le président du syndicat de l'AOP oignon de Roscoff. Un temps délaissé car supportant mal la culture intensive, cet oignon rosé a joui de la ferveur et de la passion d’un groupe d’irréductibles producteurs qui veulent en assurer la valorisation. Ils s'attachent à fournir aux amateurs de nourriture de qualité les quantités nécessaires au marché devenu porteur. Le cahier des charges de cette appellation impose un calibre compris entre trente et quatre-vingt millimètres de diamètre et un conditionnement laissant au moins 5 cm de queue pour favoriser la conservation naturelle permettant d’éviter le traitement antigerminatif. La conservation « est naturelle, ceci afin de ne pas dénaturer son gout » toujours selon Robert. La Fête de l’Oignon de Roscoff Tous les ans durant l'avant-dernier week-end du mois d’août, a lieu dans la ville de Roscoff la Fête de l’Oignon. Drainant près de trente-mille personnes, « il est possible de s’y approprier et déguster les premiers oignons de la saison » note Robert Jézéquel. A ne pas manquer également : la découverte de « La maison des Johnnies et de l’oignon de Roscoff » qui relate l’histoire de cette culture et des Johnnies, ces marchands qui vendaient leurs produits en Grande-Bretagne. ...
Dans un cadre sobre, enchanteur et élégant, Emmanuel Hernandez, chef et propriétaire du Musigny, propose des plats concoctés dans le respect de la tradition et des valeurs culinaires typiques de la région. Les saveurs typées et harmonieuses des mets et l’ambiance chaleureuse qui règne au sein même du restaurant sont la promesse d’un voyage gustatif au cœur de la gastronomie française. Le classique mêlé à la modernité Selon Emmanuel, c’est la cuisine « traditionnelle gastronomique française aux accents méditerranéens », proposée à la table du Musigny, qui fait toute sa singularité. La décoration avant-gardiste, à laquelle s’ajoute de la bonne cuisine à base de produits locaux, reste l’une des particularités de cette table étoilée dans le Guide Michelin. Avec une carte évolutive suivant les saisons, le Musigny chante le répertoire de la cuisine gastronomique avec élégance, tradition et modernité. Une carte riche en goûts Avec plusieurs menus proposés, dont un menu "affaire", un menu "dégustation" ou le menu "les écoliers", le restaurant le Musigny se démarque par la variété des saveurs proposées à table. Le homard bleu rôti au beurre d’agrumes, précédé d’une assiette autour de la Lucullus en guise d’entrée, figure parmi les plats phares de la carte de l’établissement. Cette dernière sera accompagnée d’une carte à vins éclectique et riche. En effet, la cave représentant tous les terroirs de la France est composée de 250 références. ...
Le lac et l’auberge sont indissociables, comme si la nature voulait que cet établissement soit érigé à cet endroit. Le premier offre de multiples activités sportives et dépaysantes, la deuxième propose un hébergement et une succulente cuisine de terroir. Le restaurant se spécialise dans les grillades. Avis aux gourmands et aux gourmets. Le restaurant du lac Genin Le grand-père de Denis Godet a remis en état une ancienne ferme détruite par la guerre, sa gestion devient une affaire de famille depuis près d’une cinquantaine d’années. Transformée en auberge, elle accueille aujourd’hui les convives pour un repas en famille, une sortie en amoureux ou entre amis. Le bois, qui est omniprésent à l’extérieur comme à l’intérieur, se marie très bien à cet environnement bucolique et il en est de même pour les murs de pierres apparentes. Une cheminée majestueuse trône dans la salle à manger du restaurant. Les pièces de viande y sont grillées offrant un spectacle inédit. La maison suggère une cuisine traditionnelle et du terroir. Elle se spécialise dans la grillade au feu de bois. Le chef Godet prépare la côte de veau moutardée, le tournedos aux morilles, le contrefilet forestier ou la côte « Maitre Rôtisseur » devant les yeux attentifs des convives. La carte propose également du saucisson au vin braisé, de la croûstade d’escargots aux cèpes, du croûton aux morilles et un jambon cru « Chamois Blanc », des délices qui sont meilleurs lorsqu’ils sont accompagnés de salades. Les poissons ne sont pas en reste, les gourmets se délecteront des filets de perchettes au beurre ou des filets de truite rose aux échalotes. Enfin, le chef concocte délicieusement les plats régionaux que sont les fondues savoyarde et bourguignonne. Le « Petit Canada du Haut-Bugey » Le lac Genin est une étendue d’eau de 8 hectares, entourée d’une forêt de type jurassien. Il se partage entre les communes d’Oyonnax, d’Échallon et de Charix. L’endroit propose un dépaysement total pour les visiteurs qui s’offrent un séjour à l’Auberge du lac Genin. Plusieurs activités sont accessibles selon les saisons. En hiver, le paysage se couvre d’une épaisse couche de neige et la glace peut atteindre une épaisseur de 40 cm sur le lac lorsque la température est au plus bas. Celui-ci devient donc une vaste patinoire naturelle, sur laquelle on peut pratiquer du patin à glace ou de la plongée sous glace pour les initiés. Balades en raquettes et ski de fond et luges sont également sources de bonheur dans ces moyennes montagnes. Tous les matériels nécessaires sont disponibles à la location à l’Auberge du lac Genin. En été, le lac est ouvert à la pêche. On y trouve des brochets, perches, tanches, gardons, carpes et truites. De juillet à août, les visiteurs peuvent s’autoriser une baignade surveillée, avant de savourer les délicieux mets préparés par le chef Godet. Le circuit de randonnées commence au lycée Painlevé d’Oyonnax pour s’achever au lac, en passant en grande partie par la forêt. Ceux qui ont le goûu de l’effort et de la réussite bénéficient de trois circuits VTT praticables, un parcours facile de 8 km ou circuit vert, un parcours de 18 km avec une difficulté moyenne ou circuit bleu et un circuit assez difficile de 26 km. Il est également possible de grimper sur les arbres pour découvrir ce milieu naturel exceptionnel, sous l’encadrement d’une personne ayant un certificat de qualification professionnelle de grimpe encadrée dans les arbres. ...
L’amour du terroir et des valeurs transmises. Le goût des autres, aussi, et celui de l’authenticité. Christine et Hugues de la Guéronnière portent avec passion un héritage familial ancré dans l’histoire depuis 1928. Si le vignoble rencontre ses lettres de noblesses dans les années 50, il n’a pas cessé de les honorer depuis. Terroir et artisans oeuvrent ici conjointement à créer le meilleur. Un terroir et un savoir-faire complices derrière des vins d’exception Les vignes du Château Chatain, d’une moyenne d’âge de 50 ans, content les vallées, la Barbane, les sources d’eau qui les traversent et un sol graveleux -argilo-limoneux, dans lequel elles puisent minéralité et caractère. La hauteur des feuilles, l’ébourgeonnage, le labourage au tracteur : Christine de la Guéronnière perpétue un savoir-faire acquis de son père, Hugues tout en organisant le domaine dans un esprit d’agriculture raisonnée. Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Malbec sont cueillis à maturité par les mains attentives des vendangeurs. Puis vient l’assemblage, ces précieux instants où l’alchimie s’invente, à l’écoute des cépages et de leurs aromes. Les vins sont élevés en fûts de chêne, où ils révèleront leur quintessence au bout de douze mois ou plus. Le domaine utilise même un pressoir hydrolique de 1900, assurant un pressurage lent mais qualitatif. Ici, la productivité n’est pas le maître mot et ne se fait jamais au détriment du « très bon ». Dans leur robe rouge rubis, les vins Lalande de Pomerol du Château Chatain profitent aussi de label européen AOP. Médaillés, salués par les critiques, les opus libèrent leur tanin puissant et subtil. Rondeur et longueur en bouche révèlent une complexité à la profondeur tranquille et veloutée. Le fruit s’exprime dans toute sa primeur. Un domaine dynamique et inspiré La famille de la Guéronnière compte artisans, artistes et voyageurs depuis plusieurs générations : vigneron, ébéniste, pianiste polyglotte. Une ouverture d’esprit qui amène Christine de la Guéronnière à étudier dans le commerce international et à voyager elle-même, avant de rejoindre le domaine pour y semer son énergie solaire. Équipe, amis, famille, voisins prêtent main forte, fédérant une dynamique locale impliquée et unie. Marie de la Guéronnière, la sœur cadette de Christine, a rejoint cette année le vignoble, après une carrière en tant que comédienne, metteuse en scène et Directrice de théâtre en Irlande. Une heureuse présence promettant quelques rendez-vous artistique in situ. La solidarité avec les châteaux voisins est palpable, tout comme la convivialité que le domaine entretient avec les cavistes, les restaurateurs locaux, avec un goût prononcé pour les plus inventifs. Au Château Chatain, on aime le bon vin mais aussi les bonnes idées. Quand oenotourisme rime avec imagination Et côté idées, le Château n’est pas en reste. Des visites œnologiques donnent à découvrir terroir, savoir-faire et histoire. Des jeux d’assemblage permettent aux visiteurs de recevoir quelques secrets de cette « cuisine des dieux ». L’été, on y organise des barbecues champêtres où savourer produits du terroir mais aussi des apéritifs fluviaux à Libourne. Avec d’autres partenaires locaux, le domaine proposent des visites en calèche, en tuk-tuk, en vélo ou en side-car. Des moments joyeux qui pensent à toute la famille, toujours clos par une dégustation savoureuse. Le bonheur s’invente chaque jour au Château Chatain, qui le partage volontiers, de grands vins en bons moments. ...
Les Vignobles Jander s’épanouissent sur une exploitation de 17 ha, où le merlot (53 %) et le cabernet sauvignon (47 %) règnent en exclusivité. Le terroir est départagé entre deux types de sols : un terrain sablo-graveleux pour le Château Sémeillan-Mazeau et argilo-graveleux pour le Château Jander. Vinifier dans les règles du bio Depuis 2012, la maison conduit son exploitation selon les principes de l’agriculture biologique. Cette méthode assure que les vins gagnent en équilibre et expriment pleinement le terroir. Une réelle fierté, comme l’affirme Maxime Julliot, directeur du domaine : « Depuis 2015, nous sommes la seule propriété certifiée en agriculture biologique sur les appellations Moulis et Listrac-Médoc. » Dès lors, le traitement des vignes respecte un cahier des charges bien défini, qui allie judicieusement tradition et modernité. La vinification s’opère dans un chai « très pratique à travailler », selon les termes de notre interlocuteur. L’endroit est en effet équipé de matériels de pointe comme des cuves thermorégulées, donnant la possibilité de diversifier les modes de fermentation, et des cuves extrêmement larges, qui permettent l’extraction des tanins pendant la fermentation. La maison met de côté le foulage pour permettre des vinifications plus respectueuses de la matière première. Par ailleurs, le processus de vinification est réalisé avec patience et délicatesse. À titre illustratif, la période d'élaboration de la cuvée « Sémeillan-Mazeau » s’étend sur presque 30 mois. Dans un premier temps, les récoltes des vendanges parcellaires sont vinifiées et élevées séparément pendant un an. Au bout de cette période, chaque lot de vin est encore retravaillé pendant 12 mois afin de bien accentuer toutes les caractéristiques des raisins (structure, arômes…). Ce temps écoulé, l’équipe du domaine procède enfin à l’assemblage dans les cuves. « La séance d’assemblage n’est pas qu’une somme des caractéristiques. L’objectif est de créer un juste équilibre entre ces différents composants », révèle Maxime Julliot. Et pour un résultat impeccable, six mois de plus sont nécessaires pour stabiliser les vins et les préparer à la mise en bouteille. Un vin pour une appellation À chacune des deux appellations correspond une cuvée qui arbore idéalement tous les traits particuliers de son terroir. « Notre stratégie de produits consiste à rassembler tous les vins d’une appellation dans une bouteille. » Ainsi, l’appellation Moulis est représentée par la cuvée « Château Jander », qui est un millésime aussi élégant que complexe. « Le Château Jander est fait pour les gens qui aiment les ‘’vins sérieux’’», a voulu préciser avant tout notre interlocuteur. En effet, ce vin fait partie du haut de gamme, à en juger par la qualité de ses cépages issus de vieilles vignes (25 ans en moyenne), élevées sur terroir argilo-graveleux, et la façon dont ceux-là sont travaillés. Ainsi, contrairement au Château Sémeillan-Mazeau, l’assemblage des cuvées s’effectue dès que la vinification est terminée. Au bout de longs mois d’élevage en barrique naît un vin puissant avec des tanins aussi souples qu’élégants. Quant à l’appellation Listrac, elle se révèle à travers les bouteilles de « Château Sémeillan-Mazeau ». Ces cuvées sont caractérisées par leurs notes de fruits rouges et de bois très harmonieuses. Tandis que la fraicheur de leurs arômes crée un véritable moment d’émotion pour les papilles, la souplesse de leurs tanins ne fait qu’accentuer le plaisir à la dégustation. Ainsi, le Château Sémeillan-Mazeau est aussi idéal en apéritif qu’en accompagnement du repas, sans compter qu’il se marie quasi avec tous les types de plats. On distingue parmi les meilleures références de cette cuvée le mill...
S’inscrivant dans une véritable tradition, les Confituriades sont aujourd’hui à leur 9e édition et continuent à alimenter les passions. Dans le cadre d’un concours international qui aura lieu les 19 et 20 août 2017, les Confituriades de Beaupuy auront l’insigne honneur de désigner le champion du monde de la confiture. Un championnat du monde dédié aux professionnels Le championnat du monde de confiture des Confituriades de Beaupuy met chaque année un fruit à l’honneur. Pour 2017, la cerise est la principale vedette. Sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture, l’événement sera marqué par la participation de chefs étoilés, de pâtissiers du territoire et de professionnels de la gastronomie, dans un kaléidoscope de couleurs et de saveurs gourmandes, où les fruits sont cuisinés à toutes les sauces. Un concours amateur aussi En marge du championnat du monde professionnel de confiture, les Confituriades de Beaupuy, c’est aussi, comme c’est le cas chaque année, un concours amateur de confiture et des olympiades de confiture pour enfants. Aucune préinscription n’étant requise, chaque participant a la possibilité de présenter au maximum trois pots de confiture de son choix sur un thème libre. Les inscriptions étant enregistrées sur place par des bénévoles à l’entrée du site, chacun peut venir sur les lieux avec ses propres confitures le jour de l’événement ou, à défaut, les expédier par colis à la mairie de Beaupuy avant la fin de la date limite déclarée. Les résultats du concours font l’objet d’une publication officielle par la mairie de Beaupuy avec les noms des participants ainsi que la note et le classement qu’ils ont obtenus pour chacun de leurs produits. ...
Laurent Pichaureaux œuvre seul en cuisine. Chaque jour, suivant ses inspirations, ses intuitions et, surtout, les produits bio de saison, il invente de nouvelles compositions, où herbes, fleurs et épices douces subliment les plats. Il privilégie les poissons, les crustacés et les végétaux. Il aime utiliser les fruits secs, le sésame, l’anis vert. Les alliances sucrées-salées sont souvent mises à l’honneur, comme une sauce de soja avec décoction de miel ou de la marjolaine avec un beurre mousseux agrémenté d’un jus salé. Une ambiance végétale Ouvert fin 2012, le restaurant Esens’All se situe dans une rue peu passante, parallèle à la rue de Rome, dans le 17e arrondissement de Paris. Ici, tout est fait pour que le client se sente à l’aise, au calme, loin de l’agitation parisienne. Un mur végétalisé, du chêne, des galets, de l’espace entre les tables, de petits rideaux aux fenêtres, une lumière douce, un fond musical : tout pour une ambiance résolument cosy et intimiste. Chaque assiette comme un tableau Ici, vous vous laissez guider pour un voyage gustatif en 6 ou 8 assiettes. Le chef prend en compte vos contraintes alimentaires (végétarien, sans gluten, allergies…). De plus, il ne propose ni abats ni huitres. Si vous optez pour 6 assiettes, vous pourrez découvrir une entrée froide, une entrée chaude, un poisson, une viande, puis le choix entre 2 desserts ou fromage et dessert. Pour 8 assiettes, vous pourrez déguster 2 entrées supplémentaires. Chaque assiette est conçue comme un tableau, qui se dévore des yeux, avant de révéler tous ses pouvoirs au niveau des papilles. Vous pourrez, par exemple, vous régaler en entrée d’un saumon fumé au bois de châtaignier, wakamé, yaourt grec et marinade à base de câpres. Ou d’une mozzarella au jus de truffes servie avec du céleri croquant. En poisson, d’une lotte au cresson sauvage et cerfeuil tubéreux. Et en viande, d’un filet de canette de Challans maturé, jus aux airelles, accompagné d’une purée de panais et de poires confites au miel de châtaignier. Enfin, le chocolat termine toujours le repas sous la forme de ganache, de biscuit, de moelleux ou de fondant. Des vins essentiellement bio Le restaurant privilégie les vins bio, mais vous pourrez également accompagner votre repas d’un bordeaux ou d’un bourgogne. Tous les soirs, 3 verres de vin à découvrir sont suggérés pour le menu à 6 assiettes. ...
Les spiritueux gastronomiques n’ont plus de secret pour la maison Jean Boyer. Depuis une vingtaine d’années, l’entreprise est devenue le partenaire privilégié des cavistes et des restaurateurs en quête de produits « premium » et exclusifs. « Nous ne commercialisons qu’à destination des professionnels sur le territoire français, mais aussi un peu à l’export notamment vers le Japon et l’Australie », fait savoir le propriétaire, Dominique Ribéreau-Gayon. Au total, 150 000 bouteilles sont produites annuellement, toutes gammes confondues. Un mode de travail fidèle à la tradition Société à taille humaine située dans les Landes à Saint-Geours-de-Maremne, Jean Boyer s’attache à préserver un savoir-faire artisanal et traditionnel dans l’univers de la production de spiritueux. Parmi ses produits de prédilection, s’inscrit le pastis, ou les pastis puisqu’il y a une dizaine de recettes différentes. Le pastis « est totalement élaboré sur place à partir de plantes que nous faisons macérer pour en tirer le meilleur des arômes », explique le propriétaire. Les assemblages sont ensuite réalisés sur place. Enfin, les pastis restent plusieurs mois en cuve pour permettre une décantation naturelle, « une filtration retiendrait tous les arômes » s’exclame Dominique Ribéreau-Gayon. Mais le produit phare de la maison reste le whisky. A l’origine, le Scotch puisque Jean Boyer avait d’étroites relations avec certaines distilleries écossaises. Ils pouvaient ainsi accéder aux meilleures sélections de fûts. La société est alors devenue un véritable embouteilleur indépendant de whisky qui choisit ses fûts et les embouteille individuellement. Ainsi chaque fût ne produira que 500 bouteilles environ qui sont uniques et rares. Le rhum, second produit moteur de Jean Boyer, provient de différentes régions de productions. Les fûts sont acheminés dans les Landes sur le site de l’entreprise afin d’y être préparés et conditionnés. Un concept assez novateur « Notre maison se distingue par sa forte réputation auprès des cavistes », déclare Dominique Ribéreau-Gayon. Et pour cause, l’entreprise a développé un concept qui plaît énormément chez les professionnels : le puits Jean Boyer. L’idée est de permettre au consommateur de venir remplir sa bouteille chez le caviste, directement au puits. « Nous fournissons à nos clients tous les éléments nécessaires pour respecter la réglementation. Ils n’ont pas à se préoccuper des aspects administratifs. Ce concept, que nous sommes les seuls à proposer, est totalement dans l’air du temps et connaît un franc succès », se félicite le propriétaire. ...
Le restaurant Victor Hugo propose quotidiennement à sa clientèle des plats nobles et généreux qui honorent la cuisine française traditionnelle. Concoctés par le talentueux chef Damien Delgado à partir de produits frais de saison, présentés ensuite avec une touche contemporaine, ces plats ont fait de la maison un authentique écrin de la gastronomie française. Une cuisine savoureuse à l’honneur En entrée, la variation autour du thon fait la singularité du restaurant. « Il s’agit de travailler le thon de trois manières différentes », décrit Damien Delgado. En mi-cuit avec une vinaigrette de mangue épicée, en nem ou bien mariné dans le miel et la sauce soja, le thon sera dans tous les cas un vrai délice. En guise de plat de résistance, rien de tel que la noix de Saint-Jacques accompagnée d’une purée de panais et de salsifis avec une noisette poivre et sel. En dessert, l’habituel citron déstructuré prend, dans ce lieu d’exception, une toute autre saveur. La base de la pâte est broyée puis présentée dans le fond d’une verrine. Une crème au citron traditionnelle l’accompagne et est enrichie d’une meringue suisse, « petit clin d’œil à la marque Mövenpick », spécifie le chef. Le dynamisme d’une table gourmande La carte est, quant à elle, très évolutive. Elle est renouvelée deux fois dans l’année afin de saluer la saisonnalité des produits. Et toujours dans cette volonté de satisfaire la clientèle, des plats allégés sont proposés toute l’année sur un menu « Go Healthy ». Celui-ci est « une initiative du siège Mövenpick et tourne autour de la diététique et de la santé », explique Damien Delgado. La cave à vins de la maison est pareillement des plus éclectiques, comprenant une large palette de vins du monde et des vins français. Le Mâcon Blanc en est exemplairement l’un des plus appréciés par les convives. Pour couronner le tout, le 58 Bar & Lounge a coutume d’organiser une multitude d’autres activités, telles « Le rendez-vous du mercredi », les soirées afterwork tous les soirs de la semaine, les happy hours et l’animation live music un mercredi sur deux, où l’ambiance et les racines latines du chef sont mises à l’honneur (Bossa nova, tango Argentin, musique Cubaine et Flamenco). ...
L'art et la manière Les Maîtres Cuisiniers de France ont à cœur de maintenir, transmettre et développer la tradition de la grande cuisine française en encourageant l’apprentissage et en multipliant ses actions à l’international. L’association valorise la relation entre Chef de cuisine et Directeur aux formations professionnelles et techniques pour amener les apprentis cuisiniers au meilleur de leur savoir-faire. C’est avec passion que l’Association des Maîtres Cuisiniers de France organise le concours du Meilleur Apprenti Cuisinier de France depuis 1956 et s’associe de nouveau avec tous les centres de formation professionnelle et les écoles hôtelière de France pour mettre en lumière la transmission. Les futurs chefs à l'épreuve Cette 64ème édition du Meilleur Apprenti Cuisinier de France, est soutenue et parrainée par Régis Marcon. Cuisinier triplement étoilé du guide Michelin et Maître Cuisinier de France, Chef de l’Année par le Gault et Millau en 2000, élu en 2001 Auvergnat de l’année et Cuisinier de l’année par le magazine « Le Chef », également promu Chevalier de La Légion d’Honneur en 2002. Mais aussi, Président du Comité International d’Organisation et Président du Bocuse d’Or France, coach et jury après avoir été Lauréat du Bocuse d’Or (1995). Les apprentis cuisiniers vont concourir dans les treize régions de France avant d’être sélectionnés pour la Finale Nationale du Meilleur Apprenti Cuisinier de France 2017. Fin septembre débutera la concours avec la finale régionale d’Aquitaine – Limousin – Poitou Charentes, le 26 septembre au CFA de Poitiers puis la finale régionale de Provence – Alpes et Côte d’Azur le 25 octobre à l’Ecole Hôtelière d’Avignon ainsi que celle d’Auvergne Rhône Alpes, le 8 novembre au Lycée Hôtelier de Grenoble, de Centre- Val de Loire à Bourges le 15 novembre, de Bretagne le 17 novembre, d’Île de France qui le 20 novembre à l’INHAC Groupe Ferrandi-Paris, du Nord Pas de Calais le 27 novembre. La date et le lieu de nos quatre autres régions seront communiquées prochainement. À l’issue de ces épreuves, 13 nalistes seront sélectionnés pour la Finale Nationale prévue le 22 janvier 2018 à l’école Ferrandi-Paris. Face à un jury composé de 10 Maîtres Cuisiniers de France connus et reconnus, les candidats seront évalués sur les thèmes suivants à réaliser en 4 heures. Le premier plat : Soufflé d’œuf poché en croustade Le second plat : Quasi de veau poêlé, sauce porto, laitue braisée et pomme fondante Puis le dessert sera une interprétation libre autour de l’ananas et des épices. Les différentes recettes ont été élaborées avec grand soin par les Maîtres Cuisiniers de France et le thème de la finale par Monsieur Régis Marcon, lui-même. ...
Situé au virage de la rue Lepic, ce restaurant de style bistrot à l’ambiance plutôt cosy porte bien son nom ! Avec des photos de grandes vedettes américaines des années 60-70 accrochées aux murs, les lieux nous font traverser près de 57 années d’histoire en compagnie de Garbo, Joséphine Baker, Bardot, Gabin et Trent, mais aussi, Fernandel, Ava Gardner, Elvis Presley, sans oublier la soul d’Aretha Franklin. Servies sur des tables aux nappes à carreaux rouges et blancs, des assiettes classiques aux goûts authentiques vous sont présentées, choisies uniquement à partir d’une courte carte, avec un choix d’entrées, de plats et de desserts. Plusieurs choix à la carte Vous pouvez commencer votre expérience culinaire par une salade au Saint-Marcellin enveloppé d’une feuille de brick rôtie, servie sur une salade verte, ou par un escargot au chardonnay accompagné d’une sauce crémée au champignon au vin blanc de chardonnay, ou encore par un os à moelle au gros sel. Un savoureux confit de canard vous fera agréablement transiter vers le registre des plats. Il s’agit d’un mulard cuit à petit feu, à petit bouillon, lequel est servi avec des pommes de terre sautées aux petits légumes du jour. Vous terminerez votre voyage gourmand par une savoureuse crème brûlée, qui, bien que classique, est vraiment d’une authenticité sans pareil. Un excellent choix pour s’offrir le meilleur accord mets/vin vous sera également proposé, notamment avec le Fitou, le meilleur vin du sud de la Loire, qui n’a pas son pareil. Idéalement établi dans la région du cassoulet, le restaurant Au Virage Lepic est une excellente adresse pour trouver une belle sélection vinicole. ...
Nichée au cœur d’un petit village viticole situé dans la Vallée de la Marne, la Maison Taillet a fait bien du chemin depuis la commercialisation de ses premières bouteilles en 1961. Aujourd’hui géré par la quatrième génération, ce domaine familial s’affirme plus que jamais dans sa philosophie : celle de travailler les vignes dans le respect et en harmonie avec l’environnement. En marche vers l’agriculture biodynamique Le vignoble, essentiellement meunier, s’étend sur 5,75 hectares déployés sur six communes autour de Baslieux-sous-Châtillon. Ici, tout tourne autour de ce précieux cépage et le domaine en fait sa plus grande spécialité. Éric Taillet nous partage sa conviction : « Le meunier est un raisin exceptionnel : le plus expressif, le plus fruité, le plus sain, le plus savoureux et il vieillit merveilleusement bien. »Rien que pour cela, les vignes dont l’âge moyen est de 40 ans méritent des soins plus délicats, ciblés et naturels pour leur permettre de s’exprimer pleinement. Ainsi, le domaine a choisi d’adopter la viticulture raisonnée qui se concrétise notamment par un enherbement central des parcelles et l’utilisation d’un traitement phytosanitaire certifié bio. Mais pour ses vignes, le gérant est prêt à aller au-delà des normes et du protocole imposé, quitte à créer lui-même une méthode qui s’adapte le plus aux besoins de son vignoble. « Je suis un homme de terrain, je suis d’abord à l’écoute de mes vignes, je me dois de les comprendre et de les aimer avant d’obéir à un système.» Passionnément meunier Le champagne Bois de Binson Extra Brut, exclusivement 100 % meunier, est la plus sincère expression de ce cépage de prédilection, élaborée avec les plus vieilles vignes de la parcelle Bois de Binson. Au même titre que cette cuvée emblématique, on distingue la cuvée Sur le Grand Marais, issu d’un assemblage de 90 % meunier et 10 % chardonnay sur une parcelle en complantation. Elle surprend par son équilibre parfait entre finesse et intensité, relevé par un arôme subtil d’agrumes confits et de truffé. « Ce sont les deux signatures de la maison Taillet depuis 1900. » Toujours en monocépage meunier, Le Bansionensi, vieillissant minimum 36 mois, est une cuvée haut de gamme qui fait honneur au village Baslieux-sous-Châtillon. Son nez aux notes florales suggère une bouche fraîche, fine et gourmande. Enfin, la cuvée Exclusiv’t Brut en 100 % blanc de meunier, multivintage de plus de 5 ans, dévoile une symbiose parfaite de palette aromatique marquée par un arôme très fruité. Un choix par excellence pour accompagner les plus heureux moments de vie. Pour les années à venir, Éric Taillet promet toujours et encore plus de meunier en imaginant des nouvelles cuvées parcellaires. Elles seront l’achèvement d’un travail engagé dans le sens de la nature, mettant en exergue la complicité entre la vigne et les champagnes. ...
Il est rare de pouvoir manger allemand en plein cœur de Paris. Logé dans une boutique de la rue Richelieu si ce n’est dans l’enceinte même du Goethe-Institut, le centre culturel allemand situé avenue d’Iéna, Le Stube dispose ainsi de deux emplacements pour mieux servir sa clientèle. Un restaurant moderne à l’ambiance décontractée Le Stuberue de Richelieu baigne dans une ambiance décontractée et chaleureuse. Il se décline dans des tonalités rouges et grises autour d’une cuisine ouverte et d’une vitrine de présentation et de vente à emporter qui confèrent à l’ensemble un décor au cachet particulier. Fréquenté par des clients de tous âges et de toutes catégories, Le Stube est particulièrement apprécié pour son côté dynamique et sympathique. Proche de nombreux théâtres, c’est le lieu idéal pour un repas avant spectacle. Des spécialités revisitées par Gerhard Weber Fondé à l’origine autour du concept du snacking, Le Stube a très vite élargi ses activités à la restauration et à la pâtisserie. Il propose ainsi divers plats typiques d’Allemagne ou inspirés d’Europe Centrale ainsi que de nombreuses pâtisseries et gourmandises concoctées par Gerhard Weber, le maitre des lieux. Strudels salés ou sucrés, Currywurst, Choucroute, Koulibiac de saumon, Wienerschnitzel, Gâteau au fromage blanc, Forêt-Noire font partie des nombreuses spécialités. La diversité des mets proposés et le service continu sur place ou à emporter permet de découvrir toutes ses spécialités à toute heure de la journée pour un déjeuner, un gouter, une petite faim, un afterwork ou un diner. Tout est fait maison, à l’exception des charcuteries. Le tout est accompagné d’un assortiment de bières, de limonades biologiques et de sodas de très bonne qualité et typiques de la ville de Hambourg. ...
Œuvrant dans la filière depuis 1929, quatre générations de la famille Dérouillat se sont succédées, pour se transmettre et pérenniser un savoir-faire unique. Sous la houlette de leur père, Fanny et Cécile Dérouillat dirigent actuellement cette exploitation familiale. Un terroir qui permet tous les assemblages Réparti sur 5,7 hectares, le domaine a la chance d’avoir des vignes à la fois sur la côte des Blancs, sur les coteaux Sud d’Épernay ainsi que dans la vallée de la Marne. Comme le précise Fanny Dérouillat, cette répartition contribue à la variété des vins produits : « Cela nous permet d’avoir les trois cépages de la Champagne et de faire des assemblages différents, et ainsi de retrouver tous les caractères de la Champagne. » En outre, le vignoble et l’exploitation en général sont travaillés selon les méthodes de la viticulture saine et durable, où les engrais chimiques n’ont plus cours. « Nous utilisons des bouteilles légères. L’habillage et les cartons sont issus de matières recyclées et recyclables », assure également Fanny. Des cuvées liées au terroir 40 000 bouteilles départagées en huit cuvées différentes sont produites chaque année par la maison. Leur point commun : elles expriment parfaitement la qualité et les typicités du terroir. Le Georges William - Secret de famille reflète le plus la personnalité du domaine. Concoctée à partir d’un assemblage tenu secret, comme son nom l’indique, cette cuvée est un hommage aux pères fondateurs de la maison. Il s’agit d’un champagne racé, souple et gourmand, accompagnant tous les plats, de l’apéritif au dessert. ...
Bonne humeur et convivialité sont passées pour un credo à La Fabrique, une table alsacienne menée de main de maître par Xavier Jarry. Au nord de Strasbourg, cette adresse tire son inspiration des bons produits de la terre. Résultat : des plats savoureux rendant hommage à une cuisine moderne. Intimiste et sobre – comme à la maison –, le cadre invite à une expérience gastronomique authentique autour d’une carte qui dit oui au respect des saisons. Un cadre épuré pour une ambiance chaleureuse Donner au client l’impression de s’attabler chez des amis. C’est dans cette vision conviviale et généreuse que la décoration de la salle a été pensée. Les lignes épurées du mobilier en bois, comme les plantes suspendues dans des pots transparents ou croissant dans des terrariums, ainsi que le parquet vieilli impriment un côté rassurant, familial à l’endroit. À la terrasse, les palissades ponctuées de haies végétales donnent l’impression qu’on s’installe dans le jardinet derrière sa propre maison. Le ton est donné : ici, l’on voyage au cœur des saveurs en toute décontraction. La grande clarté qui baigne la salle est à l’image de l’expérience lumineuse de partage à laquelle la maison initie ses habitués. Inventivité, modernité, générosité Le terroir alsacien est à l’honneur dans le choix des produits que La Fabrique décline pour créer une cuisine aux notes modernes. L’on devine la succession des saisons à celle des couleurs qui se retrouvent dans les assiettes, dont le chef travaille amoureusement le visuel. Le menu Carte blanche permet de découvrir légumes, poissons, viandes et fruits, selon les envies du moment. Le chef recommande le « Maquereau, fenouil, aneth » où les saveurs pénétrantes des deux herbes se complètent pour magnifier les notes iodées du poisson. Le « Jaune d’œuf coulant, anguille fumée, lard de Colonnata, crepons et gingembre » ouvre les papilles à une expérience gustative à part où les sensations s’entremêlent. La fraîcheur acidulée de la racine rend bien les effluves boucanés du poisson alors que fond en bouche l’opulent velouté du lard et de l’œuf. La maison revisite la Tarte au citron meringuée pour en faire son dessert phare. Que l’on ne s’attende surtout pas à la classique pâte garnie de ses douceurs, même la présentation quitte les sentiers battus. L’assiette en met plein les yeux avec cette sorte de mini-pièce montée alternant des choux bruns et jaunes. Autrement, le poivre de Timut et le guanaja trempent les Belle Hélène d’une tout autre personnalité. Une carte fidèle aux racines L’adresse est implantée dans une localité discrète qui tire une grande fierté de la renommée de ses brasseries. L’Alsace viticole trouve, elle aussi, sa place d’honneur dans la carte des vins qu’elle propose pour arroser sa cuisine généreuse. Les petits vignerons, à l’instar du domaine des Pothiers dans la vallée de la Loire, trouvent ici un champ d’expression de leur savoir-faire. La rondeur et l’ampleur en bouche du Clos du Puy 2014 en font un exemple de référence qui recueille les suffrages. ...