Un lien bimillénaire unit les vignerons à ce terroir. Volcanique, maritime, champêtre, la vie géologique confère forces et vulnérabilités à des vins emblématiques, fruits d’une sincère communion entre femmes, hommes et nature. Avec des savoir-faire affinés au fil du temps, la priorité aujourd’hui est, pour de nombreux domaines, la préservation de l’environnement. Des vins de convictions aux arômes du terroir Il y a trente ans, le Château de Montpezat et le Domaine du Petit Roubié furent parmi les premiers à produire des vins biologiques, c’est-à-dire sans aucun traitement chimique, avec des rendements maîtrisés du vignoble, un respect des cycles de la nature. Aujourd’hui, chacun cultive son histoire, ses traditions, ses sols et ses initiatives. Pour exemple, dans les domaines Le temps fait tout et La Garance, des chevaux labourent le sol, nourris au foins cultivés sur place. Pour la seule commune de Montagnac, les Domaines Paul Mas, le Domaine de Campaucels et le Domaine de la Conseillère, font appel à des bergers locaux et proposent leurs vignes comme terrain de pâturage, un bon moyen écologique d’entretenir les terres. Les caves coopératives comme celles de l’Ormarine et les Caves Molière jouent également le jeu en proposant des vins en agriculture biologique. D’autres choisissent de produire des vins natures, sans sulfites, exigeant un savoir-faire précis et beaucoup de patience comme les Domaines Fontedicto et Stella Nova. Les domaines La Croix Gratiot ou la Font des Ormes ont choisi la culture biodynamique pour préserver et encourager l’écosystème. Les énergies, les cycles terrestres et lunaires, les matières végétales, animales ou minérales utilisées sont ici considérées comme intrinsèquement liées. Démarrer ces méthodes demande par ailleurs un investissement humain et financier conséquent pour les domaines et certains hésitent encore à se lancer dans l’aventure. Leur nombre augmente pourtant et témoigne d’une dynamique locale pleinement engagée pour son avenir. A découvrir le temps d’un parcours œnologique ludique et réjouissant. ...
Existant depuis 1898, l’hôtel-restaurant Morganti a été créé par l’arrière-grand-père de Jean-Toussaint. Le petit-fils prend la relève et invite les locaux ou les touristes de passage à découvrir une cuisine corse qui sublime la richesse du terroir. Cuisine de tradition Dans le calme olympien de la salle et de la terrasse ombragée de Morganti, les assiettes se révèlent gourmandes et respectueuses de la saisonnalité. Les recettes tirent leur riche saveur des produits exceptionnels de la mer et de la terre corse. Les langoustes proviennent directement des arrivages du cap Corse. Les poissons sont livrés à peine pêchés de Balagne. Les charcuteries, les fromages et les vins locaux sont les fruits du talent et de la patience des artisans œuvrant sur l’île de beauté. Vous l’aurez compris, chez Morganti, seuls les produits frais ont leur place. Et tout cela, sans que vous n’ayez à craindre une addition salée. La maison prône effectivement l’excellence de son rapport qualité/prix, ce qui lui a permis d’ailleurs d’obtenir la nouvelle distinction « l’Assiette » du Guide Michelin en 2015. Quelques plats emblématiques Le restaurant Morganti a bâti sa réputation autour de plats emblématiques, comme la bouillabaisse traditionnelle et les spaghettis à l’araignée de mer. D’autres plats viennent s’ajouter à la liste des ambassadeurs de la maison comme la soupe de poisson, sa rouille et ses croûtons ou la salade de poulpes. En dessert, rien de mieux que le moelleux à la châtaigne. Des signatures à accompagner de la traditionnelle planche de charcuteries corses et d’autres spécialités régionales typiques du maquis. Pour compléter ce voyage gustatif, les plats s’accompagnent d’une carte de vins faisant la part belle aux produits de la région, comme ceux du Domaine Pieretti ou du Domaine de Saparale. ...
Situé non loin du Monument aux Girondins, et juste à quelques pas de l’intersection de la Rue de Sèze et de l’Allée de Tourny, Le Veneto est l’adresse appropriée pour savourer des spécialités italiennes. Entre maîtrise admirable des cuissons, présentation esthétique des formes et couleurs, mais aussi harmonie parfaite des saveurs, les plats copieux de ce restaurant font profiter à la clientèle de douceurs dont le chef Mouhamadou M’Baye, spécialiste en risotto, détient le secret . Une cuisine typiquement italienne Avec des préparations axées sur la cuisine italienne de Trattoria, la carte propose une grande variété de plats en plus des nombreuses suggestions du chef. Ainsi, elle fait la part belle à des plats signatures très réputés auprès de la clientèle. Des ravissements tels que le burrata, qui est une entrée typiquement italienne et faite à base de mozzarella, tomate et huile d’olive. Un autre plat, le risotto à la milanaise avec des morceaux de cèpes et du safran rehaussés par la force du gorgonzola… un pur délice accompagné par des sauces créées par le chef. Afin de pousser la dégustation à son summum, spaghetti alla chittara avec des gambas, ou encore tartare à l’italienne revisitée et mise à jour, une assiette à l’image du quartier Veneto à Rome. Le restaurant propose également un dessert signature, le tiramisu fait maison, une pâtisserie italienne légère et savoureuse.Un dessert classique à base de café et de chocolat en poudre, très apprécié par les clients. Le Veneto utilise pour sa cuisine des pâtes fraîches livrées par un fournisseur italien, et de la viande charolaise. S’ajoutent ainsi à la carte des spécialités à la truffe telles que l’escalope de noix de veau, composée avec des pâtes fraîches, noix de veau de qualité supérieure et crème de truffes. Tout ceci, sans oublier les incontournables lasagnes et bolognaises faites maison. A la carte des vins, trois types de crus sont disponibles pour marier les plats de la maison. Parmi eux, le plus sollicité, le Nero d’Avola, vin fruité et cépage tout droit venu du Sud de la Sicile. Le directeur des lieux Steve Duvignau, s’appuie sur les principes de cuisine simple, qualitative et abordable pour offrir un rapport qualité-prix convenable. Des prix à hauteur de 16.80 € pour la formule midi comportant une entrée, un plat et un dessert à 24 €. Un bel endroit pour se régaler Avec un cadre sympa et chic, une terrasse animée et une ambiance familiale en intérieur pouvant accueillir jusqu’à 50 convives, Le Veneto est un restaurant chaleureux et convivial. A disposition de la clientèle, un service de qualité de jour comme de nuit. Canapés en cuir, portraits de l’Italie et de New York, douce musique italienne, l’établissement privilégie une ambiance plus ou moins festive. Son décor soigné de type « Little Italy » est à mi-chemin de l’image du quartier New-Yorkais portant le même nom, et celui du quartier bourgeois nommé le « Veneto » à Rome. A l’entrée du restaurant, se dresse une vitrine réfrigérée où sont exposés les produits frais destinés à la cuisine. Ceux-ci peuvent être contemplés en extérieur, comme en intérieur. Le lieu dispose entre autres d’un patio. Cadre adapté pour les sorties en famille, entre amis, ou encore en couple, le restaurant Le Veneto est ouvert du mardi au samedi, en matinée de 10h30 à 15h, et le soir de 19h à minuit. L’établissement n’ouvre pas ses portes le dimanche, et le lundi qu’en soir. ...
Anthony et Clemence Toullec, Récoltants Manipulants, vous invitent à déguster leur champagne de terroir cousu-main. Reprise des vignes familiales et création de la marque Toullec La Maison Toullec, c’est avant tout une histoire de vignerons qui se transmet de génération en génération. Aujourd’hui en charge d’un domaine de 5 hectares (en cours de certification « Exploitation de Haute Valeur Environnementale ») et cultivant 3 cépages champenois (Pinot Noir, Meunier et Chardonnay), Anthony et Clémence Toullec produisent 7000 bouteilles par an. Leur objectif : proposer un champagne de gastronomie capable de faire ressortir le terroir tout en préservant l’environnement. C’est pour cette raison que le travail est réalisé essentiellement à la main. ...
L’histoire commence en 1927, lorsque le domaine de Boursault, ancienne propriété de Madame Veuve Cliquot, est repris par un aïeul de Charlotte Le Gallais, en la personne d’Hachod Fringhian. Ce bel endroit, situé à quelques kilomètres d’Épernay, révèle un excellent potentiel dans l’élaboration des Champagnes. Ses pierres calcaires aux propriétés filtrantes associées à la fraîcheur de l’argile contribuent à l’équilibre du terroir, nécessaire dans la fabrication de vins fins et élégants. Des caractéristiques qu’Hervé Le Gallais et sa fille Charlotte entendent préserver, mais aussi partager. Entre qualité et respect de l’environnement S’étendant sur quatre hectares, le vignoble est planté de 45 % de Pinot Meunier, 45 % de Pinot Noir et 10 % de Chardonnay. Le domaine Le Gallais est l’un des rares en Champagne à posséder un clos. « Il n’en existe qu’une vingtaine sur les 320 villages d’appellation », précise Marine Zabarino, Wine Tourism Manager. Cette particularité permet d’être au plus près des installations et facilite tout le processus. « Être installé dans un clos nous assure une grande fraîcheur de nos raisins au moment du pressurage. Les vendanges en Champagne se font obligatoirement à la main, et ici le vignoble est suivi à la parcelle afin de mieux gérer la maturité des raisins. » Entretenir la qualité de ce terroir constitue la ligne de conduite de la maison Le Gallais, d’où l’adoption d’un mode de culture raisonnée avec une demande de certification courant 2018 en label HVE (Haute Valeur Environnementale). Depuis 1991, les insecticides ont été bannis du vignoble, et la biodiversité est très présente au sein de ce clos arboré et fleuri. Les sols sont qu’en à eux travaillés mécaniquement, sans aucune utilisation d’herbicides. Une cuvée, une histoire… Le domaine produit cinq cuvées qui ont leur propre identité, « long vieillement et très peu de dosage en sucre ». Le Rosé des Poètes, qui est un rosé de saignée brut, fait la fierté de l’entreprise. Cette technique de production de rosé en Champagne est de plus en plus rare. La couleur naturelle s’obtient par macération des raisins noirs dans le jus. Composé de Pinot Noir et de Pinot Meunier, ce vin révèle une robe intense avec des reflets ambrés, et un nez fruité et profond. Du côté des millésimes, si la législation en Champagne impose trois années de repos minimum en cave, la maison Le Gallais n’offre que des millésimes ayant reposé neuf à dix années. Cette technique laisse le temps aux vins d’évoluer profondément. Selon Marine Zabarino, « cet élevage est certes long, mais il apporte un grand développement des arômes pour des vins à la fois complexes, structurés et raffinés. Patience et passion sont les maîtres-mots de la maison. » ...
La cave coopérative Fonjoya est issue d’une fusion entre la cave Les vins de Saint-Saturnin qui existe depuis 1950 et celle de Saint-Félix-Saint-Jean. Elle compte à ce jour près de 130 coopérateurs qui partagent des valeurs communes et s’établit au total sur un vignoble de 800 hectares produisant chaque année 5 millions de bouteilles. En hommage à l’occitan Le nom de la coopérative témoigne d’ores et déjà de ce profond attachement voué à l’occitan. Fonjoya qui signifie littéralement source de joie marque son empreinte en prônant une identité intimement liée à la culture locale. Elle a notamment créé sa gamme de vins en s’inspirant des œuvres de Max Rouquette, un écrivain et poète considéré comme une figure de proue de l’occitanisme. Parmi les cuvées qui font honneur au travail de cet ancien natif du village de Saint-Saturnin-de-Lucian figurent « Les Bergers des étoiles » en AOP Languedoc Saint-Saturnin. Médaillé d’or au Concours des Vins de la Vallée de l’Hérault, ce vin rouge est issu d’un assemblage de grenache, de syrah et de mourvèdre avant de passer par un élevage en fûts de chêne dans leur chai souterrain. Il séduit pour ses arômes de petits fruits noirs, d’épices, de moka et de cuir ainsi que pour sa rondeur et sa longueur en bouche. Des cuvées de plaisir, gardiennes de leur terroir Installée entre les causses du Larzac et la plaine de l’Hérault, Fonjoya a la chance de profiter d’une mosaïque de terroirs; ruffes, schistes, sables, grès, argilo-calcaires et galets roulés qui lui permet de travailler une grande diversité d’appellations à savoir AOP Terrasses du Larzac, AOP Languedoc Saint-Saturnin, AOP Languedoc et IGP Pays D’Hérault Mont Baudile et IGP Saint-Guilhem-le-Désert. De ces terres bénies des dieux découlent des vins expressifs à tous les niveaux qui immortalisent la qualité des raisins. En AOP Languedoc Saint-Saturnin, les cuvées «Vins d'une Nuit» et «Les Oiseaux de l’Aube » font notamment la fierté de la cave. Un vin qui se décline en rouge, en rosé et en blanc. Fonjoya possède aussi quelques pépites en AOP Terrasses du Larzac à l’instar des cuvées « Tèrra Autentica », « Tèrra Libra » et « Tèrra Rebella ». ...
C’est à Gazeran, vaste commune rurale des Yvelines, que le couple Sébastien et Myriam Bourgeois a décidé de déposer ses valises il y a une quinzaine d’années. Les tourtereaux tombent sous le charme de la Villa Marinette, cette auberge centenaire qu’ils réaménagent de façon élégante, conviviale et agréable. « Nous voulions à tout prix que nos convives se sentent comme chez eux », confie Myriam Bourgeois. « Nous avons décoré le restaurant comme une vraie maison de famille », poursuit-elle. Derrière la façade renouvelée en 2016 se cache effectivement un lieu cossu, décoré chaudement, à l’image de ces maisons bourgeoises. De beaux produits frais mélodieusement sublimés Sur place, une équipe avenante et chaleureuse est au taquet pour recevoir les convives comme il se doit. Ces derniers « peuvent choisir une première formule à 34 €, qui est servie au déjeuner en semaine, du mercredi au vendredi », explique la propriétaire. Cette formule est constituée d’une entrée, d’un plat, d’un dessert, d’une demi-bouteille d’eau minérale et d’un café. À midi ainsi que le soir, la carte et le menu dégustation en 5 services sont proposés. Dans la liste des plats phares, difficile de ne pas citer le lièvre à la royale, une recette traditionnelle préparée à la mode d’Antonin Carême. Après avoir été désossé, le lièvre est farci de truffe, de foie gras, d’abats ou encore de ris de veau. Cependant, il faudra veiller à choisir les bons jours pour aller déguster ce met raffiné à la Villa Marinette, car il n’est pas systématiquement proposé en suggestion. « La saison de la chasse au lièvre étant limitée, celle-ci a des conséquences sur la disponibilité du produit : nous ne pouvons pas le suggérer tout le temps à la carte », prévient Myriam Bourgeois. Qu’à cela ne tienne, d’autres beaux produits frais sont mélodieusement sublimés par le chef selon la saison. À l'automne, saison du gibier, on pourra, par exemple, déguster les noisettes de chevreuil. Et au printemps, le ris de veau accompagné de morilles fraiches saura nous ravir. Une belle sélection de vins En harmonie avec sa cuisine, l'établissement possède une cave de 200 références. « Pour étoffer notre carte des vins, nous sélectionnons à la fois des grands noms de domaines réputés (Prieur, Tollot-Beaut, Huet, Chapoutier, Jaboulet ) comme des vignerons et vignobles moins connus du grand public (Cherrier, Morey, Boire, Ogier, Otter) mais dont l’amour du métier rend de très bons vins souvent récoltés en biodynamie » nous souffle la propriétaire. La maison se plaît à faire découvrir à ses clients des régions viticoles méconnues françaises ou étrangères. ...
Le Château Pré la Lande produisait déjà du vin en 1860. Actuellement, le domaine est géré par Michel Baucé, qui en est le propriétaire. Depuis son arrivée, le vigneron s’efforce d’assurer une production qualitative avec pour devise : « Faire un grand vin dans le respect de la terre et des hommes. » Un terroir propice à la vigne Le domaine est établi sur le terroir en appellation Sainte-Foy Côtes-de-Bordeaux, une des plus petites appellations du vignoble bordelais. Là, sur un des points culminants de la Gironde, 14 ha de vignes s’épanouissent sur des coteaux ayant un sol à dominante argilo-calcaire. « Du fait de l’altitude, nos vignes bénéficient d’un très bon ensoleillement qui permet d’obtenir des maturités optimales », souligne Michel Baucé. Au niveau de l’encépagement, celui-ci se compose de merlot, de cabernet sauvignon, de cabernet franc et de malbec. Respect de la terre Certifié Demeter, le domaine est entièrement mené en agriculture biodynamique. Afin de préserver les vignes des maladies, Michel Baucé et son équipe se servent de tisanes et de décoctions à base de plantes. Concernant la terre, tout est fait de manière à renforcer la vie du sol : utilisation d’engrais organiques, préparations biodynamiques à partir de bouses de corne, désherbage mécanique sous le rang… Une fois arrivés à pleine maturité, les raisins sont récoltés manuellement dans des cagettes de faible contenance pour éviter tout écrasement. Côté vinification, le domaine préfère de loin laisser la Nature agir et s’abstient de toute intervention. « C’est uniquement le jus de raisin qui fermente, nous n’ajoutons pas de sulfites et encore moins des levures industrielles », souligne fièrement le gérant. Les précieux nectars sont ensuite élevés dans des fûts, des barriques ou des amphores. À ce sujet, Michel Baucé tient à préciser : « Nous sommes peu nombreux à réaliser des élevages en amphores dans la région », avant de rajouter : « La terre cuite n’autorise aucun apport gustatif et le vin obtenu est la pure expression du terroir. » Des vins nature La maison propose 3 cuvées : la cuvée des Fontenelles, la cuvée Terracotta et la cuvée Diane. Ceux qui recherchent l’originalité opteront sans doute pour la cuvée Terracotta. Élevée entre 12 et 18 mois dans des amphores en terre cuite de Toscane, celle-ci permet l’expression authentique du terroir. En bouche, elle séduit par ses arômes de mûres, de cassis et d'épices douces. Gage de l’excellente qualité de ses vins, la maison a décroché des médailles d’or lors de concours prestigieux comme le concours national des vins de Mâcon, le concours de Bordeaux, concours des Féminalise ou encore le concours des vins bio d’Aquitaine. ...
Les Aviateurs est la nouvelle adresse où le Chef Chevrier donne rendez-vous à ses clients. Idéalement situé sur la Rue du Rhône, l’établissement attire les genevois par son concept si particulier. Les Aviateurs, c’est plus un bar tea-room qu’un restaurant et il porte bien son nom. Il plonge les clients dans l’élégance du monde de l’aviation pendant qu’ils savourent leurs plats. Un cadre chic et atypique Le bar Les Aviateurs a vu le jour en 2017 sous l’initiative de IWC, une manufacture horlogère Suisse. En voulant offrir une carte plus élaborée pour répondre à la demande de sa clientèle, IWC fait appel au chef Philippe Chevrier. Plus tard, il y voit l’opportunité de créer un nouveau type d'établissement : un bar tea-room où les clients peuvent venir à tout moment. Néanmoins, l'adresse reste fidèle à son nom. Le chef Chevrier décide de conserver le design intérieur du bar. Le décor quant à lui met en avant des carlingues d’avion, des cadrans de montre, des photos d’aviateurs qui nous ramènent dans les années 30 et 40. Le bar attire les clients par un style élégant de Gentlemen club. Les clients y sont invités à se détendre sur des fauteuils en cuir, autour d’une table haute. Sous la responsabilité d’Elodie Décure, une directrice proche de sa clientèle, les Aviateurs accueille les habitués et les nouveaux clients dans une ambiance chaleureuse et accueillante. A la carte du bar tea-room Les Aviateurs Les Aviateurs ouvre ses portes aux clients dès le matin jusqu’à l’after-work. Pour commencer la journée, le bar tea-room propose des viennoiseries, des muffins et des salades de fruits frais au petit-déjeuner. Pendant la journée, les clients peuvent choisir entre burgers, tartares, croque-monsieur, tartes salées, quiches et salades. Les Aviateurs possède aussi son plat signature qui met à l’honneur les produits locaux : le Burger Les Aviateurs. Pour le préparer, ils utilisent du pain boulanger local, du steak de bœuf 100% suisse coupé au couteau ainsi que du gruyère suisse. En soirée, on y retrouve planches de charcuterie, pâté en croûte et fromages. A l’heure de l’after-work, le bar offre aussi à ses clients du saumon, des rillettes de crabe et de la volaille. Par ailleurs, Les Aviateurs dispose également d’une jolie carte de pâtisserie, œuvre du pâtissier-chocolatier Laurent Exbrayat, pour l’heure du thé. Etant un tea-room digne de ce nom, l’établissement est un endroit de premier choix pour prendre une tasse de thé ou de café seul ou entre amis à l’heure du goûter. Outre les boissons chaudes, le chef Chevrier a conservé la carte des boissons auquel les premiers clients étaient déjà habitués au moment de reprendre le bar. Pour l’enrichir, il a ajouté une carte de cocktails créatifs destinée à satisfaire la clientèle masculine qui y est nombreuse. Mise à part la particularité de son cadre et de son concept, Les Aviateurs s’adapte aussi aux saisons. Nouvelle saison, nouvelle atmosphère Les Aviateurs dispose d’un atout qui fait de lui un endroit privilégié par les clients tout au long de l’année : sa terrasse estivale. Pour profiter pleinement de l’été et du soleil, les clients peuvent prendre leurs repas, leurs goûters ou leurs tasses de café au milieu des oliviers et d’autres arbres méditerranéens. En hiver, la terrasse couverte est chauffée pour permettre aux clients d’y prendre leur verre de cognac ou de fumer un cigare malgré le froid. Pour toutes ces qualités ajoutées aux talents culinaires du chef, les clients fréquentent Les Aviateurs tout au long de l’année. ...
Propriété familiale depuis 1692, le domaine Alary s’est transmis de père en fils. Jean Étienne Alary, onzième génération, assure aujourd’hui la gestion de l’exploitation. Chaque année, ce dernier n’hésite pas à faire preuve d’audace, en expérimentant de nouvelles techniques, pour le plus grand plaisir des œnophiles. Des terroirs d’exception Ce vignoble de 29 ha mené en agriculture bio repose sur différents terroirs. Il bénéficie ainsi d’une grande diversité de sols : un plateau présentant un sous-sol d’argile blanche et rouge, des sols de garrigues et des demi-coteaux constitués d’argile blanche et rouge. « La combinaison de ces terroirs nous permet de produire des vins empreints à la fois d’élégance, de fraicheur et de finesse », souligne Jean Étienne Alary. Sur ces sols propices à la vigne s’épanouissent une belle variété de cépages. En rouge, on trouve en cépages principaux le grenache, la syrah et le mourvèdre. Ceux-ci peuvent être complétés par du carignan, du cinsault ou du picpoul. En blanc, la clairette, la roussanne et le grenache blanc sont majoritaires, suivis des cépages accessoires tels que le viognier et le bourboulenc. « Grâce à cette diversité, nous pouvons élaborer des vins très différents », nous indique-t-on. À côté des classiques, le domaine Alary s’attache à faire revivre des cépages oubliés comme la counoise, le picpoul noir et le picpoul blanc. « Ils sont plus fins, moins riches en alcool et procurent une meilleure acidité », rapporte notre interlocuteur. Innover encore et toujours Afin d’améliorer la qualité de ses vins, le domaine Alary ne cesse d’expérimenter de nouvelles techniques. Pour 2019, la maison prévoit une vinification en chapeau immergé. « Le principe est de faire passer le jus par-dessus le chapeau de marc », explique Jean Étienne Alary. Ici, l’objectif est de procéder à une extraction plus fine dans le but d’éviter d’avoir des tanins grossiers. Enfin, pour préserver l’authenticité de ses vins, le domaine délaisse volontiers les cuves en bois au profit des cuves en inox et en béton. Des vins reconnus Parmi les spécialités de la maison, deux cuvées se démarquent nettement des autres : la cuvée Jean de Verde et l’Estevennas, toutes deux issues de sélection parcellaire. Obtenue à partir de l’assemblage de grenache et de carignan, la cuvée Jean de Verde se démarque par une explosion de fruits noirs, de chocolat et d’épices douces. Ce nectar n’a rien à envier aux grands vins de la vallée du Rhône en termes de puissance, de finesse et d’élégance. Notée 96/100 par le Wine Advocate, il remporte la meilleure note jamais attribuée sur un cairanne. Quant à l’Estevennas, il s’agit d’un vin complexe avec une sucrosité en bouche très intéressante. Il est doté d’une grande qualité de tanins qui lui confère toute sa puissance. Noté 95/100. ...
Le Vieux Couvent a décidément tout pour plaire. Son cadre déjà, sous ses airs bucoliques, s’admire à travers les grandes baies vitrées qui surplombent la salle et qui donnent sur la rivière du Brunnwasser. Sa cuisine, bien sûr, mise en scène avec délicatesse et passion par Alexis Albrecht. Dans l'assiette : les légumes du jardin, les herbes aromatiques, les fleurs comestibles, les poissons sauvages et de la pêche locale, les gibiers de nos chasseurs et les producteurs locaux remplacent les produits industriels. Le talent et le savoir-faire d’une référence gastronomique Après son apprentissage à Ottrott avec Patrick Fritz, Alexis Albrecht évolue auprès des étoiles de la gastronomie française, dont Jacques Maximin à Vence, Émile Jung au Crocodile et les frères Pourcel à Montpellier. De retour au Vieux Couvent en 1997, il y seconde son père, Jean Albrecht. Maître restaurateur, membre des étoiles d’Alsace ainsi que du club gastronome Prosper Montagné, Alexis dirige maintenant le restaurant étoilé. Ses menus dévoilent une mélodie de saveurs qui se succèdent harmonieusement depuis l’entrée jusqu’au festival de desserts. Un détail important qu’il nous fait savoir : « Je me sens autant cuisinier que pâtissier et je pense qu'il est important d'avoir une vraie continuité entre la partie salée et la partie sucrée. » En effet, Alexis a été élu « pâtissier de l'année 2015 » par le guide Gault & Millau. Une cuisine au naturel et au rythme des saisons La maison propose une cuisine inventive, inspirée de la nature et des produits issus du jardin de la maison familiale. « La nature, de la fourche à la fourchette, fait partie de notre façon de travailler. J’y puise toutes mes idées », fait savoir Alexis Albrecht, pour expliquer l’évolution de la carte du restaurant. Les plats emblématiques de la maison, comme le carpaccio d’espadon, le foie gras d’oie ou la matelote recuisinée, restent sur la carte généralement toute l’année mais se retravaillent différemment au fil des saisons. Côté vins, Alexis et son équipe proposent près de 350 références de vins français et étrangers garantissant des accords en parfaite harmonie. ...
Vignerons depuis 1847, le travail de la vigne est un savoir qui se transmet depuis 5 générations. C’est en 1912 que le Grand-Père MICHEL décide de gérer la production de ses propres bouteilles jusqu’à la commercialisation. Aujourd’hui « Vigneron Indépendant », cette reconnaissance est gage d’authenticité, de qualité et de traçabilité de tout le travail. Le domaine viticole s’étend sur 12 hectares et ses cuvées sont distribuées dans le monde entier. Fidèle à ses valeurs, la Maison se démarque par la vinification douce et précise de ses vins à la « méthode champenoise » et par une culture biologique de ses vignes. Une aventure, assemblage de curiosité et de passion Situé dans les Coteaux Sud d’Epernay réparti sur 7 communes, le vignoble est planté en Pinot Meunier, Chardonnay et Pinot Noir. Ses différents terroirs révèlent des cuvées bien distinctes et riches d’une diversité de saveurs singulières : Brut Réserve, Blanc de Chardonnay et Millésimes de la Maison. Un 100% Pinot Meunier (Blanc de Noirs) figure parmi les cuvées ambassadrices de la marque depuis plus d’un siècle. Toutes ces cuvées millésimées ou mono-cépages Champagne Jean MICHEL, dont certaines vinifiées en fûts de chêne champenois, sont caractérisées par une explosion de fraîcheur et par une palette aromatique sans limite. Remettre la nature au centre de la viticulture Outre le fait que les cuvées soient vinifiées traditionnellement dans des caves datant du XVIIIe siècle, le Champagne Jean MICHEL se caractérise également par son engagement envers la nature. Certifié Haute Valeur Environnementale (HVE) depuis 2013, et aujourd’hui en conversion biologique, le Champagne Jean MICHEL met au coeur de son processus de production le respect de la biodiversité en contribuant à la préservation de la beauté des paysages viticoles. Dans un respect total de ses vins, de ses vignobles et du consommateur, la Maison révèle dans ses Champagnes les subtilités propres du terroir. ...
Initiée dans la Corse des années 90 avec la PME éponyme, l’aventure de Gloria Maris Groupe est celle d’une passion. Celle qui anime les différentes entités spécialistes de l’aquaculture marine dirigées par Philippe Riera, le PDG. La capitalisation des expertises partageant le même socle de valeurs – protection des ressources et démarche de développement durable – fait aujourd’hui la force de ce groupe qui cultive l’excellence en défendant son statut d’artisan soucieux d’offrir aux consommateurs des produits de qualité. Des espèces nobles élevées dans des fermes marines Gloria Maris Groupe prend le parti de privilégier la haute qualité aux gros volumes de production. De très faibles densités d’élevage sont pratiquées dans les fermes de pleine mer du Groupe, bien moins des 5 à 13 kg/m3 i imposées par les normes nationales. De l’alevinage jusqu’à leur taille commerciale, les quatre espèces nobles élevées chez Gloria Maris Groupe le sont en respectant leur cycle de croissance naturel. C’est un point sur lequel le PDG de Gloria Maris insiste, ses poissons grossissent à des rythmes équivalents à ceux des sauvages. « Ici pas de croissance poussée, il nous faut plus de trois ans pour qu’un bar ou un maigre arrive à sa taille de commercialisation », nous confie-t-il. Dans les bassins à terre ou les parcs en pleine eau, les poissons nagent librement. Maigres, turbots, daurades royales et bars sont soumis à un régime exempt d’OGM et de pesticides. Cette alimentation naturelle, issue de la pêche durable, peu ou pas de traitements garantit, selon l’ingénieur en aquaculture marine du Groupe, « la qualité de la chair, sa fermeté et son goût iodé ». Ce sont des critères importants pour les consommateurs lorsqu’ils veulent sélectionner ce qu’ils mettent dans leurs assiettes. Une expertise validée par de nombreux labels Les poissons élevés dans les fermes de Gloria Maris Groupe sont estampillés par 8 labels ou signes de reconnaissance, dont les labels rouge et bio. Les choix faits par la maison, en matière d’élevage, ont largement contribué à l’acquisition de ces distinctions, garantes de qualité et récompensant une volonté engagée dans la promotion d’une aquaculture haut de gamme. Dans la stratégie du Groupe, il n’y a pas de place pour les ambitions de grosses productions ni de courses au prix bas qui mettent à mal la qualité. L’audace de ses choix face à une concurrence redoutable, la maîtrise de process complexes et la volonté de s’améliorer sans cesse constituent les piliers de l’aquaculture raisonnée et d’excellence, dont le Groupe est le pionnier en France. Ses produits, affichant également le label « Origine France garantie » et certifiés « Friend of the Sea », sont recherchés par les connaisseurs et autres chefs, en Europe et au-delà. La moitié de la production du Groupe s’exporte entre autre en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, en Italie et jusqu’au Canada, ou encore au Japon... Fort de ces références, Gloria Maris Groupe ne s’endort pas pour autant sur ses lauriers. Animé d’une volonté permanente de parfaire ses acquis, il est engagé dans différentes collaborations avec les centres de recherche, à l’instar de l’IFREMER ou de Stella Mare en Corse. ...
Plus que centenaire, le domaine du Revaou a été transmis de père en fils dans la famille Scarone, depuis Joseph Scarone, en 1898, jusqu’à Bernard Scarone, qui a pris la relève en 1994. L’exploitation tire son nom de la rivière qui passe à travers ses terres. Une agriculture biologique Situé entre Hyères et la Londe-des-Maures, le domaine du Revaou, de seulement 30 hectares, est installé sur des terres rouges, riches en bauxite et en fer typiques de la région. À seulement 6 km de la mer, les vignes du domaine du Revaou profitent d’un ensoleillement et d’une chaleur idéale tout au long de l’année. En 1999, dans une volonté de préserver l’environnement et la nature, Bernard Scarone a opté pour l’agriculture biologique. Il applique à la lettre les normes drastiques imposées par cette forme d’agriculture naturelle, saine et sans artifice. L’ensemble de la production est désormais certifié par le label AB Agriculture biologique. Il a signé en 1999 l’Engagement au Respect du mode de production bio avec Qualité France. Dans les vignes, aucun pesticide ni désherbant sont utilisés. La vinification, quant à elle, est effectuée de façon naturelle, sans ajouts d’aucune sorte. Le domaine du Revaou produit des vins sur l’appellation sous-régionale Côtes-de-Provence La Londe sur les trois couleurs. Les cépages grenache, cinsault, syrah, mourvèdre et carignan participent à l’élaboration des vins rouges et rosés ; et l’ugni blanc, le rolle et la clairette à celui des blancs. Depuis un certain temps, une politique de renouvellement de cépages est menée au domaine, où, chaque année, de nouvelles parcelles entrent dans la production de ses millésimes. Des vins d’exception Annuellement, le domaine produit près de 30 000 bouteilles. Trois cuvées exceptionnelles sortent du lot et méritent d’être mises à l’honneur. La « Cuvée Domaine du Revaou Blanc 2012 » se distingue par sa robe verte et argentée, avec des arômes de zeste de citron, de buis, de menthol et de vanille fraiche. Légère en bouche, elle révèle des notes d’agrumes frais et épicées, avec une finale iodée. Ce vin s’accorde harmonieusement avec les poissons de la Méditerranée en grillade et les fromages de chèvre frais. La « Cuvée Domaine du Revaou Rosé 2014 » est appréciée pour sa fraicheur, au nez citronné qui évolue sur des notes de pamplemousse, de rose sèche et de pêche mure qui s’affirment en rétro-olfaction. En bouche, sa maturité s’affiche avec un volume généreux, une finale acidulée et framboisée. Sur la table, cette cuvée peut être servie en apéritif avec des tomates séchées ou du jambon cru et accompagne bien les salades, la soupe au pistou ou la bourride. La plus prestigieuse de toutes les bouteilles est sans nul doute la « Londe Rosé 2015 », avec sa robe pâle aux reflets dorés. En nez, on remarque des arômes fumés qui évoluent en feuillage humide et agrume. En bouche, l’attaque est souple et on distingue des notes acidulées de groseilles, de carambole, de physalis et de pamplemousse rose. En finale, une senteur de zestes d’agrumes s’affirme. Ce magnifique rosé sera servi à 12°C avec des noix de Saint-Jacques et mousse de poivrons rouges, un dos lieu jaune à la plancha et sauce de seiche ou une cassolette de palourdes et de moules avec tombée d’anchois. ...
Café Soleil, un lieu où chaque moment est unique La France est bien connue pour ses montagnes, en période d'hiver, la station de Serre-Chevalier vous offre le soleil et un domaine skiable exceptionnel adapté aussi bien aux débutants qu'aux amateurs de sensations fortes. Il n'est pas rare de croiser au Café Soleil des champions, avec un peu de chance vous rencontrerez entre autre Luc Alphand (champion du monde de ski alpin) ou bien Pierre Vaultier (champion olympique de snow board cross), devenus amis de Serge et Laurence. Tradition et originalité : le secret de la réussite du Café Soleil Bien que le restaurant n'ouvre ses portes que 7 mois sur 12, la jeune équipe du Café Soleil se met en 4 pour vous offrir le meilleur des services, en tout liberté chaque client pourra choisir en fonction de son budget et de sa disponibilité : le Restaurant en self service (11h30 – 15h30), le Quick Corner Snack (10 h -16h), Le CARRE service à table (12h-14h30) et pour finir la journée dans une ambiance de fête : HAPPY HOUR (15h30-16H30). Buffets d'entrées et desserts maison,Tartiflette aux champignons des bois, mille feuilles de Bœuf au foie gras, steack haché maison, bol Vietnamien, Tiramisu aux fruits rouges, fondant aux marrons, fameuse mousse au chocolat… autant de propositions qui sont à l'image de ce lieu où se mêlent traditions, et singularités ! ...
2014 est une année riche en émotions pour ChampikaWijesekera et Fanny Jospeh. Le couple ouvre son premier restaurant, qu’il décide de nommer Merci Bernard, en référence à unprivatejoke entre la propriétaire et sa meilleure amie. Une déco conviviale et sans chichis Dès l’extérieur, l’établissement appelle à la convivialité. On ne s’imagine pas que derrière ce bâtiment à la façade noir et blanc, au logo visuellement graphique et contemporain, se cache un excellent restaurant. Une fois que vous pénétrez dans la salle, vous êtes touché par toute la simplicité et l’esprit cosy qui s’en dégagent. Les tables sont entourées de chaises rouges apportant de la dynamique à la décoration. Merci Bernardprône une cuisine dite urbaine.Les produits du terroir garnissent les assiettes copieuses concoctées par le chef ChampikaWijesekera. Justement, parlons-en de ce passionné des fourneaux originaire du Sri Lanka. Après avoir forgé ses armes pendant près de 17 ans dans de nombreux restaurants parisiens,ChampikaWijesekerafinit par voler de ses propres ailes, en ouvrant son restaurant à Carquefou, petite commune tranquille située au nord-est de Nantes. Son épouse Fanny Jospeh l’épaulera dans cette belle expérience. Le rendez-vous des gourmands La maison propose une carte riche et gourmande aux saveurs du monde. En entrée, l’honneur est bien évidemment donné au Sri Lanka avec les rolls présentés sous forme de rouleaux de pommes de terre et garnis de poireaux et de thon. Envie plutôt d’une escapade en Espagne ? La quesadilla n’attend plus que d’être dégustée. Elle est délicieusement constituée de tortilla de blé, de guacamole, de cheddar fondu et de salade. Pas de panique. Merci Bernard n’a pas oublié ceux qui désirent manger « léger ». Le chef a prévu une sélection de salades intitulées Popeye, Chèvre, Caesar ou Bernard. En plat de résistance, place à des mets plus consistants à l’instar des incontournables burgers qui sont des ambassadeurs de cette cuisine urbaine que veut promouvoir le restaurant. Plusieurs déclinaisons sont proposées : Montagne, Anglais, Veggie, Seguin, Classique… En outre, la maison sert des fajitas ou encore des travers de porc à la sauce barbecue. Et pour terminer en beauté ce voyage culinaire, les classiques cheese cake et brownie feront le bonheur de tous. Tous les jours, la maison sert aussi des plats et des desserts classiques mais qui varient quotidiennement : de quoi permettre aux clients de découvrir à chaque fois de nouvelles saveurs. Outre cette carte, quatre menussont disponibles : à 8 € (enfant), à 11,50 € (formule midi), à 14,90€ (formule Bernard) et à 17 € (formule Grand Bernard). Le menu Bernard est notamment constitué d’un burger ou d’un plat ou d’une salade, avec un dessert ou une entrée. Les producteurs locaux à l’honneur Bien qu’il soit assez jeune, puisqu’il a été lancé en 2014, le restaurant Merci Bernard a déjà réussi à se construire une solide réputation grâce à la fraicheur et à la qualité de ses plats. Il faut dire que l’établissement travaille énormément avec des producteurs locaux.Boucher, boulanger, fromager, maraicher… tous les fournisseurs sont basés à Carquefou ou dans ses environs. Même pour le choix des vins, Fanny Jospehet ChampikaWijesekerafont confiance à un caviste sis à Nort-sur-Erdre. Celui-ci se charge de sélectionner les meilleures appellations en accord avec les plats servis au sein du restaurant. Les vignerons de Carquefou sont privilégiés. ...
Nous sommes en 1967 lorsque des viticulteurs, animés par une passion commune pour le vin, décident de fonder une cave en hommage à leurs terres. Véritable ambassadrice d’un patrimoine commun, cette cave se trouve être le point d’orgue de l’excellence de la culture vitivinicole du Haut-Languedoc. La noble quête de la qualité Ce sont près de 80 viticulteurs qui s’attellent à offrir le meilleur de leurs vignes plantées en coteaux au travers des cuvées emblématiques. Leurs parcelles ont été sélectionnées en se basant sur leur qualité, leurs points communs, ainsi que la maturité de leurs raisins. « Cette sélection parcellaire, effectuée avant les vendanges manuelles, permet d’identifier le potentiel de chacune de ces parcelles », nous explique Alain Rogier, Directeur Général de la cave. Les cépages, pour ne citer que la syrah, le mourvèdre ou encore le grenache noir, bénéficient également d’un traitement phytosanitaire respectueux de l’environnement et préservant le goût de chaque grappe. Chaque cuvée devient ainsi un fidèle représentant de ce terroir bénéficiant de trois appellations : l’appellation Languedoc, l’appellation Saint-Chinian et l’appellation communale Saint-Chinian-Roquebrun. Cette dernière, octroyée en 2004, fait la fierté de ces artisans de la terre et la particularité des cuvées de la cave de Roquebrun. Dans cette unité vinicole, « le processus de transformation du raisin au vin se fait [d’ailleurs] sous l’égide d’un œnologue qui n’est autre que le Directeur de la Cave », précise notre interlocuteur. À ce gage de qualité s’ajoute le fait que cette cave « est bâtie sur le modèle des caves du Beaujolais par l’existence d’un plateau de macération carbonique », continue-t-il. Les vins de la cave bénéficient ainsi d’une typicité basée sur une aromatisation naturelle poussée. Égayez ainsi vos instants gourmands de ces vins aromatiques à souhait, à l’instar de la Grange des Combes, un 50 % syrah raffiné et doté d’un bouquet élégant, ou d’une Roches Noires, un 60 % syrah au nez accompli et à la bouche exquise. ...
La famille royale danoise est propriétaire du château de Cayx depuis 1974. Son Altesse Royale le Prince Henrik de Danemark, époux de Sa Majesté la Reine, a passé une partie de son enfance dans la région de Cahors, plus précisément à Albas, où son père, le comte André de Monpezat, possédait un domaine viticole : le château Cayrou. Le famille des Monpezat est à l’origine native du Béarn. La reine et le prince ont restauré le château de Cayx, qui fut au XVIIIe siècle la propriété du poète et écrivain Lefranc de Pompignan. Le domaine existait déjà, selon toute probabilité, pendant la guerre de Cent Ans. Les vignes entourent le château comme c’était probablement déjà le cas du temps de Lefranc de Pompignan, dont le domaine produisait des vins envoyés un peu partout en France. Le vignoble du domaine Juché sur un flanc de colline, le château de Cayx domine le hameau éponyme, dans la vallée du Lot. Autour se déploient les terrasses de vignes, plantées à majorité de malbec. Les sols, composés d’éboulis de calcaire du causse et de graves, donnent des vins riches et aptes à la garde. Le domaine produit chaque année dans son chai environ 140 000 bouteilles de vin rouge, blanc et rosé. Des vins puissants, subtils et fruités, élevés, pour les plus élaborés, en futs de chêne pendant de longs mois. Vinification : la passion de la perfection Le château de Cayx s’engage dans une démarche exigeante en vue d’atteindre l’excellence. De la culture des vignes à la vinification, chaque étape du processus reçoit une attention particulière. Les sols sont traités écologiquement et l’enherbement préserve le caractère du terroir. Les vendanges en vert permettent d’atteindre des rendements maitrisés. Après l’élevage en fut, la mise en bouteille se fait au château afin de conserver les subtilités du terroir exprimées par le malbec. Gamme des vins : Cuvée Majesté, Château de Cayx, Marches de Cayx et La Cigaralle Les vins expriment toute la typicité du terroir. Un caractère subtil, que le prince Henrik de Danemark préfère traduire en quatrain : « Cahors de cœur / Des vins seigneurs / Du Lot la fleur / De Cayx l’honneur ». La Cuvée Majesté est une petite cuvée, pas plus de 5 000 bouteilles par an, issue des meilleures parcelles du domaine, avec un rendement de 35 hectolitres par hectare. Le raisin est vendangé, égrainé à la main, puis vieilli en fut de chêne pendant 24 mois. De la « petite dentelle », comme on appelle dans le pays, les vins dont on prend grand soin. La Cuvée Majesté est servie chaque année depuis 2008 à l’anniversaire de la reine de Danemark. La concentration du vin évolue vers la truffe. La Cuvée Majesté accompagne les viandes rouges, le fromage, le magret, et en particulier deux recettes danoises : le porc rôti à la purée de pommes et le gule erter, une variante locale du cassoulet. Fleuron de la propriété, le Château de Cayx porte un rouge à la noblesse et à l’élégance dignes d’une lignée royale. L’élevage en fut jusqu’à 18 mois confirme l’excellente maitrise de l’extraction du vin. D’une robe pourpre, le vin offre des aromes délicats de fruits rouges relevés par le caractère intense et charnu du malbec. En bouche se révèlent des notes épicées fondues dans un tanin soyeux. L’alliance de douceur et d’élégance en fait un des grands vins de Cahors. D’un bon potentiel de garde, le Château de Cayx se sert chambré à 19 °C. À présenter avec un magret de canard aux cerises ou un gigot d’agneau de Quercy. Les Marches de Cayx est vin composé à 90 % de malbec et 10 % de merlot. Les sols argilo-calcaires et une exposition ensoleillée donnent à ce vin un caractère frais et aimable. Sa robe est d’un rouge profond. Au nez s’expriment des aromes soutenus de fruits noirs avec des notes de prune et de m&...
Entre Vézelay et Avallon, au bord de la route D606, vous ne risquez pas de la rater. L’Auberge des Chenets se distingue par son cadre accueillant et convivial. La façade en pierre, les volets aux couleurs vives et la petite végétation qui borde la devanture sont les premiers détails qui focalisent l’attention. A l’intérieur, on se laisse charmer par une salle intimiste à la lumière tamisée et à la décoration raffinée. D’entrée de jeu, la belle et grande cheminée confère une ambiance cosy et sereine. Les murs en pierre apparente embellis de tableaux contemporains dénotent d’un joli mix entre tradition et modernité : c’est d’ailleurs dans cet esprit-là que l’Auberge des Chenets a été créée. Un chef amoureux de son terroir L’histoire du restaurant Auberge des Chenets est celle d’un chef qui se passionne pour la cuisine notamment la pâtisserie dès son plus jeune âge. Après avoir effectué un apprentissage classique, il a la chance de travailler dans des relais et châteaux qui lui ouvrent les portes de plusieurs grandes maisons à l’instar du célèbre La Chèvre d’or à Eze Village. Suite à cette belle et longue expérience, il est temps pour lui de revenir aux sources dans sa région natale. Il décide d’ouvrir alors son propre établissement dans lequel il sert une cuisine raffinée et délicate qui comble les palais exigeants. Un repas à l’Auberge des Chenets, ce sont des étincelles assurées. Le chef imaginatif et curieux partage une cuisine qui tente de préserver l’identité régionale tout en sortant des sentiers battus. Il travaille avec des produits frais qui mettent à l’honneur le terroir. Selon la saison, il sera alors possible de déguster certains produits phares qui font la réputation de la Bourgogne à l’instar des escargots. Au mois d’octobre, un menu spécial « homard » est affiché durant une quinzaine de jours. L’occasion pour les amateurs de ce met d’exception de le découvrir sous toutes les coutures. En hiver, des week-ends dédiés à la truffe sont organisés selon la disponibilité des produits. Une riche carte de vins La carte de vins est bien fournie, de quoi vous donner l’assurance de bénéficier des meilleurs accords. Etant donné la localisation de l’établissement, celui-ci privilégie les Chablis ou encore les vins de l’Yonne. Pour 2016, ces derniers sont à l’honneur lors de la fête viticole bourguignonne appelée Saint-Vincent Tournante. Créé au Moyen-Age, l’évènement est célébré durant le dernier week-end de janvier et change tous les ans de village viticole bourguignon. ...
Aménagé pour votre confort, le restaurant La Fonderie offre un cadre agréable et convivial avec, le soir, le spectacle d’« un très beau coucher de soleil », comme le décrit si bien Laura Lesne, la propriétaire de l’établissement. Le nombre de places dans la salle a été volontairement limité pour mettre l’accent sur un décor aéré où la notion d’espace prend tout son sens. On aime s’y rendre pour un repas intimiste et chaleureux où une cuisine originale et raffinée vous met l’eau à la bouche et vous met de bonne humeur. Une belle mosaïque de saveurs Privilégiant la cuisine faite maison, le restaurant La Fonderie met les petits plats dans les grands pour vous faire découvrir des plats innovants et savoureux préparés à base de produits frais et de saison rigoureusement sélectionnés et issus de producteurs locaux. À travers des formules gourmandes ou un choix à la carte, les entrées, plats et desserts se conjuguent au présent et promettent gourmandise et satisfaction. À ne rater sous aucun prétexte : le fameux menu A Fundaria qui associe les meilleures spécialités corses à savoir le Miagliacci, différentes déclinaisons de charcuteries, le cannelloni au brocciu, fromage et le fiadone. Et grâce à un parfait accord mets/vins qui met à l’honneur des vins corses du Domaine de Coste Caserone dont la plupart sont médaillés, chaque bouchée offre une belle explosion de saveurs en bouche. La bonne cuisine combinée à un accueil chaleureux font de la Fonderie un lieu incontournable des gourmands et de gourmets qui y trouvent leur bonheur et prennent plaisir à recommander le restaurant à leurs amis et à leur entourage. ...
À travers une cuisine à base de produits frais à l’ardoise et les remarquables talents du chef Sonia Martinez, l’Athanor est un lieu de restauration qui a tout pour plaire, même aux plus exigeants. Dans une belle découverte tournant autour d’une démarche de circuit court, les plats faits maison et de marché sont mis en avant et constituent les particularités de la maison. L’Athanor offre un cadre convivial à l’ambiance cosy qui est une véritable invitation aux plaisirs gustatifs. Une cuisine simple et gourmande aux saveurs de la Méditerranée À travers des plats traditionnels simples à base de produits du terroir et aux notes fraîches, Sonia Martinez se démarque par sa cuisine gourmande à l’authentique saveur de la Méditerranée, une cuisine chaleureuse aux couleurs de soleil qui fait le bonheur de tous ceux qui ont eu le privilège d’y goûter. Dynamique et talentueuse, Sonia Martinez use de petites touches personnelles dont elle seule a le secret, pour émerveiller nos papilles. La carte qu’elle partage avec un plaisir chaque fois renouvelé, privilégie aussi bien le poisson que la viande. Saint-Jacques poêlées au Cognac, filet de merlu, gigot d’agneau et andouillette grillée prennent une saveur particulière dans sa cuisine, sans parler de sa tartiflette et de son pot-au-feu, qui sont également de belles découvertes préparées avec le cœur. Un restaurant à l’ambiance familiale et au cadre entièrement revisité Pour la petite anecdote, l’Athanor est baptisé du nom du célèbre four bien connu des alchimistes ayant pour vocation de transformer le plomb en or. L’établissement rappelle notamment le décor feutré d’une maison familiale avec du mobilier en bois et des murs aux coloris jaune tendre. Dans une ambiance chaleureuse et bien affirmée au fort sens esthétique, le restaurant propose des plats au dressage raffiné et aux belles présentations, inscrits à la bonne franquette sur un grand tableau. Des produits faits maison Passée maître dans l’art de travailler la majorité des produits, Sonia Martinez accorde une attention particulière dans le choix de ses producteurs et fournisseurs locaux. « Certains sont des connaissances de longue date et d’autres, repérés sur le marché, mais je n’exclus pas le fait de travailler également des produits issus de l’extérieur selon le cas » explique-t-elle. À partir de produits coup de cœur et de saison, elle compose une cuisine faite maison à base d’ingrédients résolument frais. Une carte réduite avec des plats-signatures ou en suggestion L’Athanor est un restaurant qui se démarque par une carte particulièrement réduite sans menus fixes où « chacun prend ce qui l’envie » nous souffle la chef. L’établissement fait également partie des rares restaurants sans formules qui acceptent le fait que le client ne commande qu’une entrée ou qu’un dessert. Même si l’établissement n’a pas de carte fixe, certains plats reviennent assez souvent de par leur succès auprès des clients, notamment le foie gras au torchon maison qui en aucun cas ne peut être rayé de son tableau, ni d’ailleurs le pistou de saison ou encore la marinière de coquillages. ...
Tel un chef d’orchestre, Arnaud Donckele dirige une équipe de choc composée de 21 passionnés tous aussi doués les uns que les autres. Thierry Di Tullio, le directeur du restaurant La Vague d’Or ; il a été récemment élu « Meilleur directeur de salle de l’année 2016 » par le guide Gault & Millau. Avec lui, le chef sommelier Franck Perroud élabore les meilleurs accords pour sublimer les créations culinaires du chef. En cuisine, aux côtés d’Arnaud Donckele, le chef pâtissier Guillaume Godin s’occupe de ravir les palais avec ses desserts gourmands et raffinés. Arnaud Donckele, artisan du goût Si la cuisine était une musique, alors Arnaud Donckele, chef du restaurant La Vague d’Or, serait tout simplement Mozart. Petit-fils d’agriculteurs, ce prodige de la cuisine a fait ses armes auprès des plus grands noms de la cuisine française, comme Michel Guérard, Alain Ducasse et Jean- Louis Nomicos, au Lasserre. En 2005, il décide de voler de ses propres ailes et débarque à La Vague d’Or, où carte blanche lui est donnée au regard de son parcours déjà impressionnant. D’une créativité sans limites et d’une grande rigueur au travail, il met en avant son amour pour la cuisine provençale et méditerranéenne. La consécration est indiscutable et ne tarde pas à venir. En 2013, il est couronné de trois étoiles au Guide Michelin, ce qui fait de lui le plus jeune chef étoilé en France à 35 ans. En 2016, c’est au tour du guide Gault & Millau de lui décerner 5 toques. Cuisinier hors pair, Arnaud Donckele s’essaye aussi à la littérature. À l’instar de son ancien mentor Alain Ducasse, il a édité un Best of (Éd. Alain Ducasse, 2015) de ses 11 meilleures recettes ainsi que l’ouvrage Ma Provence (Flammarion, 2015), dans lequel 60 recettes typiquesde la Provence sont dévoilées. Une cuisine entre terre et mer À La Vague d’Or, une cuisine gastronomique issue du terroir provençal et méditerranéen est mise en avant. Les produits frais de saison, en provenance des petits producteurs du littoral varois, y sont privilégiés. Arnaud Donckele met à contribution avec raffinement les herbes de Provence pour illuminer ses plats, à l’image de sa « pâte Zitone », délicatement fourrée de truffe noire et de foie gras avec l’artichaut violet en trois textures, rehaussé de basilic. Le chef affectionne particulièrement les alliances, parfois insolites et audacieuses, cuisinées avec subtilité, tel le homard combiné avec la truffe noire de Carpentras. La cuisine de La Vague d’Or, c’est aussi une valse entre terre et mer, à l’exemple du râble de lapin roulé au lard paysan « façon Claudette » et homard bleu. Pour aller à la découverte du pays des délices d’Arnaud Donckele, trois menus sont proposés. En quatre actes, « L’escapade gourmande » retrace l’identité des plats tirés de la bouillabaisse, fondement de la cuisine provençale. « Au fil du temps », décliné en cinq actes, est la composition des plats traditionnels et des plats modernes mise en harmonie. La formule en huit actes de la « Balade épicurienne » propose de faire découvrir la philosophie culinaire de la maison. Quant à la carte de La Vague d’Or, elle est une invitation au voyage entre terre et mer... ou les deux. Ainsi, on se plaira à déguster les « langoustines vivifiées au pamplemousse en deux séquences », suivies d’un « mignon de veau à la mode carqueirannaise », pour terminer en beauté avec le « feuille à feuille aux dix agrumes ». ...
S’attabler à l’auberge Mon Grain de Sel, c’est la promesse de goûter à une cuisine concoctée exclusivement à partir des produits frais du terroir. Ici, toute la fraîcheur de la campagne se ressent jusque dans les assiettes. Des plats faits maison À travers sa cuisine bio, le chef Joëlle Casties prépare chaque plat avec toujours autant d’amour et de générosité. Travaillant ses gammes uniquement à partir de produits frais issus de l’agriculture biologique, elle éveille tous les sens par une cuisine traditionnelle typique des belles campagnes françaises. Dans cette maison familiale, les convives découvrent toutes les subtilités du fait maison. La tarte au fromage de chèvre et de brebis ou le flan de légumes en entrée présentés avec leur couronne de crudités offrent déjà une perspective de choix pour la suite. Ainsi, en plat de résistance, les invités ne pourront qu’apprécier la noix de joue de porc ou de bœuf en sauce médiévale. Une sauce spéciale faite à base de miel, un peu de vin rouge et des herbes aromatiques telles que le thym, le romarin et la lavande. Pour le dessert, le chef vous laisse volontiers l’embarras du choix. Entre la mousse au chocolat, les crèmes catalanes brûlées ou les flancs aux œufs, les fins gourmets vont à coup sûr hésiter ! Quant aux vins, les crus locaux suffisent amplement au bonheur des convives. Le fitou et les cépages des Côtes-du-Roussillon sont une priorité. À déguster avec modération. Ici, pas de bordeaux ou de beaujolais, le chef s’approvisionne auprès des coopératives locales et mise sur le goût prononcé des vins locaux. ...
Les amateurs de vins d’Alsace et les néophytes souhaitant en apprendre plus sur cette région sont tous invités à se rendre au domaine de la famille Kuentz. Entre modernité et méthode de travail traditionnelle : chaque visite est une véritable expérience. Une exploitation familiale fière de ses origines L’histoire du domaine débute dans les années 1950. Au début, seule de la vente en vrac était proposée. Puis, au fil du temps, la famille Kuentz a commencé à développer la vente en bouteille. D’après Jean-Marc Kuentz, le vigneron de quatrième génération en charge du domaine, ce sont les membres des deux dernières générations de sa famille qui ont commencé à développer la vente en bouteille. Ce qui a permis au domaine de faire connaitre ses cépages et ses créations originales. La particularité du domaine Kuentz : le fait de posséder un vignoble à 380 mètres d’altitude sur un sol à dominante marno-calcaire et argilo-calcaire. Ce qui fait de lui le plus élevé d’Alsace (avec tout ce que cela implique en matière de conditions climatiques). Ce qui frappe le plus quand on visite le domaine, c’est la volonté du viticulteur de travailler à la façon des anciens. Ainsi, les vendanges sont évidemment faites à la main. De plus, les bouteilles possèdent des bouchons de liège naturel et les vins sont vieillis en foudres traditionnelles de 1500 à 5000 litres. D’ailleurs, Patricia Nagel, la gérante du domaine, nous indique qu’une formation HVE (Haute Valeur Environnementale) est en cours. La durée de l’audit prenant une année environ, celle-ci devrait être effective en 2021. Les cépages et vins du domaine Kuentz Avant de parler des créations du domaine Kuentz, intéressons-nous aux raisins. Il faut, en effet, savoir que les vins d’Alsace Alphonse Kuentz sont issus de 7 cépages. Les spécialistes reconnaitront les grands noms de la région que sont le Sylvaner, le Pinot Blanc, Gris et Noir, le Riesling, le Muscat sec et le Gewurztraminer. Chacun proposant des goûts et des arômes différents pour se marier avec les plats typiques de la région (et d’ailleurs). En 2020, le domaine propose ses millésimes 2017 et 2018, ses grands crus 2015 et 2016 ainsi que ses vendanges tardives 2009 et 2015. À savoir : tous les vins sont issus à 100% d’un cépage et aucun assemblage n’est réalisé. Ce qui permet de bien apprécier le fruit. Du Gewurztraminer cuvée « Marie-Louise » qui accompagne à la perfection un apéritif ou un dessert à un Riesling Grand Cru « Pfersigberg » pour aller avec du poisson ou de la choucroute en passant par un Pinot Noir vieilli en fût de chêne qui se marie à merveille avec de la charcuterie ou du gibier : tout le monde y trouve son compte. Sans oublier le célèbre Crémant d’Alsace. Bien qu’il soit difficile de choisir un vin en particulier, la cuvée Marie Louise semble tout indiquée pour apprécier à sa juste valeur le travail de la maison Kuentz. On reconnait bien avec cette boisson savoureuse cette volonté de privilégier la qualité avant tout. Même si cela doit impliquer un rendement limité. C’est d’ailleurs ce qui permet aux cuvées Kuentz d’obtenir de très bonnes notes dans les plus grands guides de vin (souvent au-dessus de 15/20). Oenotourisme et visite de la cave Évidemment, comme tous les grands domaines français, le domaine Alphonse Kuentz ouvre ses portes aux visiteurs de passage. C’est le moment parfait pour en apprendre plus sur l’histoire de cette famille de vignerons tout en goûtant (gratuitement) les différentes bouteilles proposées. Vous pourrez ainsi en apprendre plus sur la méthode de travail traditionnelle employée dans le domaine et poser vos questions au moment de la dégustation et/ou en visitant le vignoble. Ne manquez d’ailleurs pas la petite chapelle Régelé qui domine les vignes alentours. Ce petit bâtiment et l’emblème de la famille Kuentz dessiné par l’artiste renommé J.J. Waltz font la fierté de ces exploitants très en lien avec leurs racines. À savoir : une extension du caveau est prévue pour accueillir plusieurs nouveaux événements. ...