À l’angle de la rue de la Ville-en-Bois et de la rue Nicolas-Appert, à quelques pas de la place Canclaux, La Table de Yo séduit par son décor unique et humble. À l’extérieur, l’enseigne grise et la grande ardoise verte attirent spontanément le regard des passants. Une fois à l’intérieur, la salle dégage une délicatesse qui fait que l’on s’y sent immédiatement bien. La décoration de la salle reflète une harmonie parfaite entre le moderne et le vintage. Les murs en pierres apparentes et les meubles en formica apportent une petite touche rétro tandis que le zinc, qui recouvre le bar, fait ressortir le côté cosy et chic du lieu. Les luminaires subtilement disposés à travers la salle créent une ambiance chaleureuse et conviviale. Et la petite touche musicale en fond sonore apporte un sentiment d’apaisement, de détente et de joie. Cuisine savoureuse et respect des produits Lieu de retrouvailles des habitués du quartier, La Table de Yo propose une cuisine à la fois simple et inventive pour séduire les palais nantais. Affichés à l’ardoise, les plats se déclinent en plusieurs choix pour satisfaire tous les gouts. Ainsi, les convives pourront opter entre 4 entrées, 4 plats et 3 desserts sans oublier les fromages fournis par le fromager du quartier. Pour débuter ce voyage culinaire, le gloire à l’œuf ou le millefeuille d’asperges à la coppa attendent d’être dégustés. En plat de résistance : le risotto, l’entrecôte du chef ou le poisson du marché accompagné par des betteraves et des petits pois primeurs donne l’eau à la bouche. Et en dessert : le fameux yodélice, la mousse d’avocat tartare de kiwi et le cœur coulant, légo croquant. Le tout à savourer sur la terrasse, en salle ou sur le comptoir. Yolaine Briec, la propriétaire, veille particulièrement à ce que les produits utilisés soient frais et issus au maximum des producteurs locaux. Fièrement, elle affiche le « fait maison », y compris pour le pain. Raison pour laquelle l’ardoise change quotidiennement et évolue au gré des saisons et des inspirations de Frédéric Legal. La cuisine de ce chef passionné conjugue alors la tradition avec une pointe de créativité. Il réussit à interpréter les grands classiques en y ajoutant quelques notes plus modernes rendant sa cuisine savoureuse, authentique, sans dévier de la belle simplicité qui fait la réputation de la maison. Fidèle à la philosophie de l’établissement, le chef Legal travaille le produit pour qu’il puisse révéler sa plus belle expression. Yolaine : artiste à multiples facettes À part la qualité de sa cuisine, La Table de Yo se démarque par la qualité de son accueil. Il s’agit là de la première marque d’attention qu’un restaurant doit accorder à ses convives. Grâce à ses nombreuses années d’expérience dans la restauration, Yolaine Briec l’a bien compris et le maitrise à la perfection. Ainsi, avec aisance et simplicité, elle prend en main ses convives, habitués ou non, de façon à ce qu’ils se sentent comme chez eux. Douée avec les mots, Yolaine Briec est aussi dotée d’un esprit créatif. Pour preuve : elle s’est occupée elle-même de la décoration de son restaurant. Ce qui n’a rien d’étonnant puisque la propriétaire a envisagé, à un certain moment de sa vie, de se lancer dans la décoration. En outre, elle ne reste pas seulement spectatrice en cuisine. Elle est toujours là pour apporter son petit grain de sel au menu et veille au respect de la qualité des plats. ...
S’inscrivant dans l’univers de la restauration française depuis vingt-neuf ans, Le Refuge des Gourmets est situé dans le petit village de Machilly, au pied du massif des Voirons, en campagne, à environ dix kilomètres d’Annemasse. Récemment primé d’une étoile par le Guide Michelin, cet établissement familial cossu collabore avec une équipe professionnelle et talentueuse. Un restaurant tout en convivialité Dans un souci de favoriser les relations humaines et le partage, Florence Chanove et son équipe de salle sont au petit soin pour leurs hôtes. Dans un cadre feutré et élégant, elles les accueillent chaleureusement et les invitent à se délecter d’une cuisine fine et surprenante. Avec ses deux salles séparées, dont l’une peut accueillir jusqu’à 30 personnes, le restaurant convient à toutes sortes d’occasions, du repas familial au déjeuner professionnel, en passant par un simple dîner occasionnel. Ode à la cuisine gastronomique de région Dans les coulisses du restaurant, les chefs Jean-Marie Chanove et son fils Hubert, épaulés par leur brigade, combinent leurs compétences et créativité pour concocter des plats toujours savoureux, gourmands, mais surtout authentiques. La particularité de leur cuisine réside sur « l’utilisation de produits locaux, mais notre restaurant se distingue aussi sur nos cartes qui se renouvellent constamment en fonction des saisons », s’accordent à dire les chefs. Le restaurant travaille principalement avec des fournisseurs locaux : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et cueilleurs de champignons, de fruits, d’herbes sauvages, fleurs, etc. « À partir des produits régionaux et saisonniers comme la framboise, nous proposons une déclinaison de cuisine gastronomique et traditionnelle, tout en inventivité et mélange des saveurs. », spécifient-ils. Au programme : un menu à la carte et un menu carte blanche appelé « Partition gourmande » qui se décline en sept ou huit partitions. Pour cette saison printanière par exemple, « nous travaillons sur des jeunes herbes mixées avec des infusions hivernales, que ce soit des infusions végétales, de légumes ou de plantes séchées », poursuivent nos interlocuteurs. Au déjeuner, l’omble chevalier est à l’honneur, qui, en cette saison, est un poisson très prisé à la fois par sa délicatesse et la justesse de ses accords. « La garniture, la sauce ou le mode de cuisson de l’omble vont surgir en fonction du temps présent, puisque nous travaillons dans un esprit de spontanéité du moment ». Pour accompagner ses plats, les chefs suggèrent des vins du terroir, notamment ceux de la Haute-Savoie et de la vallée du Rhône, sa région natale. ...
Héritiers d’une tradition qui remonte au 16e siècle, les produits Isigny Sainte-Mère sont issus d’un lait collecté auprès d’éleveurs respectueux de leur terroir, dans une zone géographique de 35 km dans le Cotentin et le Bessin autour d’Isigny-sur-Mer, en Normandie. Le climat océanique tempéré assure une pousse de l’herbe exceptionnelle, et le sol d’argile et de limons riche en sédiments donne au lait des vaches une richesse en sels minéraux, oligo-éléments et acides gras oléiques unique. La Coopérative Isigny Sainte-Mère rassemble 630 producteurs de lait au sein de ce bocage normand qui offre une terre de pâture d’une qualité rare. Chaque ferme suit un cahier des charges exigeant, assurant une parfaite sécurité sanitaire et traçabilité pour le consommateur. L’excellence de ce lait fait des produits Isigny Sainte-Mère des incontournables de la gastronomie française, qui rayonnent dans le monde entier ! Des produits de grande qualité ... Tous les laits collectés ont moins de 48 heures et sont transformés de façon traditionnelle, dès réception, en beurre (Beurre doux, Beurre salé, Beurre de baratte, Beurre de tourage), en crème (Crème fraiche, Crème liquide, Crème fouettée), en fromage (Camembert, Pont-l’Evêque, Mimolette), en fromage frais ou lait écrémé. Au respect de la tradition s’ajoute un grand soin apporté tout au long du processus de fabrication pour répondre à de hauts standards de sécurité, de qualité et de traçabilité. ... et innovants Au cours de ces dernières années, la Coopérative a continué d'innover pour répondre aux nouvelles tendances des consommateurs. Lancée en 2016, la Fondue Normande est une fondue prête à l’emploi, composée de Camembert, Livarot et Pont-l’Evêque. De nombreuses récompenses La Coopérative Isigny Sainte-Mère a été distinguée par le label Entreprise du Patrimoine Vivant en juin 2015. Ce label d’Etat français distingue des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence, assurant le rayonnement, tant économique que culturel, du pays. La Coopérative est également la plus médaillée au Concours Général Agricole dans la catégorie « Produits Laitiers », avec plus de 300 médailles sur ces 25 dernières années. Chaque année, les produits Isigny Sainte-Mère figurent au palmarès. Gage de qualité, de savoir-faire et de traçabilité, l’obtention d’une médaille est un signe incontestable d’excellence reconnu en France et à l’international. Au-delà des produits, les médailles récompensent également l’exigence et le savoir-faire des producteurs et des salariés d’Isigny Sainte-Mère, dont le travail garantit l’excellence des beurres, crèmes et fromages qui font la renommée de la Coopérative. ...
La crêpe bretonne ne cesse de faire des émules dans l’Hexagone. Faite à base de froment ou de sarrasin, appelé aussi « blé noir », elle doit son succès à son côté gourmand et convivial. Aujourd’hui, les crêperies ne manquent pas d’imagination pour varier les accompagnements de leurs crêpes, qu’elles soient salées ou sucrées. À Chalon-sur-Saône, la crêperie la plus appétissante est certainement Au Bonheur Breton. Crêpes et galettes bretonnes La différence entre crêpe et galette suscite parfois des ambiguïtés chez la plupart des gourmands mais cela n’enlève en rien leurs saveurs exquises. Si certains évoquent une simple différence de sources étymologiques, d’autres parlent d’une différence d’ingrédients. Au Bonheur Breton, on adhère à cette deuxième hypothèse. La crêpe contient de la farine de froment, des œufs, du lait et du sucre. Il est d’usage de la manger en dessert, mais elle est parfois accompagnée de garnitures salées. La galette est en revanche faite de farine de sarrasin (sans gluten), d’eau et de sel. Elle accompagne généralement des plats salés, mais peut quelquefois se déguster sucrée. Comme il est de coutume dans les crêperies traditionnelles, la galette complète doit figurer tous les jours à la carte du Bonheur Breton. À la demande des clients, la galette chèvre frais avec sa fondue de poireaux et un concassé de noix ainsi que sa confiture de figue ou sa gelée de cidre y figure aussi régulièrement. Le chef se réserve donc la galette du moment pour mettre à l’épreuve sa créativité. Il le fait à la noix de Saint-Jacques, au pastis et au poivre de cassis. Toutes les galettes sont accompagnées de salades et il est possible d’obtenir des suppléments d’ingrédients. Pour se désaltérer, la maison suggère des apéritifs et vins, mais c’est le cidre fermier du domaine La Charloise qui fera l’unanimité autour des tables. Il est disponible en bouteille ou en bolée comme le veut la tradition bretonne. Un état d’esprit, une éthique La crêperie Au Bonheur Breton s’est donné pour mission de servir des produits bio. Une initiative qui favorise une agriculture saine et une façon de manger tout ce qu’il y a de vrai à Chalon-sur-Saône. La maison privilégie le circuit court en travaillant avec des artisans locaux. Ces derniers l’approvisionnent alors en cidre, farine, œufs, charcuterie, confiture et autres produits. Les relations du chef Jean-Jacques Rocheteau avec ses fournisseurs se sont construites au fil des rencontres ou par l’intermédiaire de connaissances ou même des clients. Un restaurant ouvert aux artistes Au moment de l’acquisition de la crêperie par Jean-Jacques Rocheteau, la décoration était toute neuve. Il a donc décidé de ne rien changer et de garder cette ambiance chic et cosy. La salle offre un cadre agréable et la cuisine ouverte permet de suivre le chef dans ses préparations de galettes et de crêpes. Pour donner du piment à cette atmosphère et surtout faire découvrir les délicieuses crêpes du Bonheur Breton, des expositions et vernissages sont fréquemment organisés. La maison favorise principalement les artistes locaux (peintres, photographes, céramistes ou sculpteurs). Le temps d’une soirée, Jean-Jacques Rocheteau réunit au mois d’octobre tous les artistes qui ont exposé dans sa crêperie durant l’année. ...
La boutique-hôtel au charme contemporain abrite un restaurant gastronomique lové dans une vieille bâtisse aux murs en pierres apparentes. Ici, place à une décoration intérieure rehaussée de meubles contemporains et d’éléments au style ancien et authentique : œuvres d’art moderne, mobilier en fer forgé, piano à queue, bougies parfumées… Tous les sens restent en alerte, il est peu de le dire. Le mélange crée une ambiance feutrée et apaisante. Les baies victoriennes confèrent un cadre élégant et s’ouvrent sur le patio. Le jardin intérieur est, en outre, un endroit idéal pour savourer les plats en toute intimité et sérénité. Ceux qui veulent passer du temps seul ou en groupe à siroter une tasse de thé ou un verre d’alcool dans un endroit paisible peuvent accéder au salon de dégustation à tout moment. Un restaurant gastronomique La cuisine gastronomique, à la fois traditionnelle et moderne, met à l’honneur les produits locaux et de saison. Le chef fait rêver avec ses plats colorés et joliment présentés. Son tartare de rouget, de langoustine et safran de Marie ouvre l’appétit. Pour continuer dans cette lancée, le filet de saint-pierre avec ses gnocchis aux algues explose en bouche, mais ne fait pas pour autant oublier les saveurs déjà goûtées en entrée. Et, cerise sur le gâteau, le millefeuille au chocolat et au caramel beurre salé est un véritable succès gustatif qui finit de faire palpiter les sens. Bien évidemment, la carte change au gré des saisons, mais le goût et la qualité sont toujours au rendez-vous. Avec une centaine de références de vins, triées sur le volet, les accords mets-vins sont très inspirés et d’une grande subtilité, ce qui plaît aux fins gourmets et aux grands gourmands. ...
Situé dans l’aire d’appellation de Bordeaux et de Côtes-de-Bordeaux, le Château du Garde est né en 1925 sous l’impulsion d’Antonio Subra. L’agriculteur d’origine espagnole a pratiqué toutes sortes d’activités agraires sur son exploitation avant de se consacrer exclusivement à la vigne. Aujourd’hui, Jean-Benoît Subra a repris les rênes avec pour objectif de produire des crus de haute volée qui rendent hommage à leur appellation. Place à l’agrobiologie Les 35 hectares du Château du Garde bénéficient de toutes les conditions requises pour assurer le développement du merlot, du cabernet franc, du cabernet sauvignon, du sémillon et du sauvignon gris. Les sols argilo-limoneux présentant des traces de graves disposent des substances nutritives essentielles à la création de vins de terroir notamment grâce à un traitement qui se veut plus respectueux de l’environnement. Le Château du Garde certifié Haute Valeur Environnementale 3 a toujours tenu à cultiver ses terres selon une démarche de développement durable. Un grand vin de Bordeaux Proposant une vaste gamme de vins en rouge, en blanc et en clairet (vin rouge clair, historiquement inventé par les anglais), le domaine a sorti en 2015 une nouvelle cuvée qui fait sa fierté. Le « Château Rauzé Lafargue » est un vin solaire en AOP Côtes de Bordeaux, issu d’un assemblage de merlot, de cabernet franc et de cabernet sauvignon. Ce rouge à la robe rubis profonde et veloutée dévoile des arômes frais et fruités. En bouche, il éveille les palais avec sa belle structure et sa sucrosité avec une finale soyeuse et enrobée. ...
L’hôtel Les Barmes de l’Ours est né sous l’initiative de Delphine André. Avocate de formation, elle décide de vivre sa passion pour l’hôtellerie en ouvrant son premier établissement à Val-d’Isère. Pour concrétiser son projet, elle s’entoure d’une équipe de choc, composée notamment du décorateur Michel Force et du tapissier Charles Jouffre. Ensemble, ils réussissent à faire des Barmes de l’Ours une adresse incontournable dans le massif de la Vanoise. Au sein du chalet perché en altitude, une cuisine gourmande et maitrisée, signée Alain Lamaison, est à l’honneur et fera le bonheur des épicuriens. Les coins gourmands des Barmes de l’Ours La Table de l’Ours est un restaurant gastronomique étoilé. Ici, le chef Alain Lamaison réinterprète avec talent et créativité les grands classiques de la cuisine de montagne. Outre les foies gras et les Saint-Jacques, le pigeon Miéral accompagné d’amandine aux graines de lin et petit pois est très apprécié. Il en est de même pour le ris de veau. Les menus « Au fil de la saison » et « Dégustation » invitent à l’exploration d’autres saveurs. La « Rôtisserie » dégage un style qui se rapproche plus de la brasserie. Alain Lamaison y propose une cuisine simple et traditionnelle. Les pièces de bœuf, d’agneau ou de volaille les plus nobles sont dorées dans une imposante rôtissoire devant les convives. En garniture, la maison suggère une purée de pommes de terre aux truffes, des légumes verts ou des pommes allumettes. La formule « Buffet », quant à elle, est un rendez-vous incontournable tous les soirs. Le « Coin Savoyard » met en valeur la tradition culinaire régionale. Il présente des plats aux accents du terroir comme la raclette au lait cru ou au fromage fumé ainsi que la fondue savoyarde des Barmes au xérès. Il partage également les buffets des entrées et des desserts de l’espace « Rôtisserie ». Au Sofa Bar, le chef barman apporte encore plus de valeur à cet endroit grâce à ses cocktails maison avec ou sans alcool. Le plus représentatif de la maison est le Val Fizz, un cocktail au champagne à base de liqueurs régionales comme le génépi. Le barman y ajoute de l’eau-de(vie de poire pour le côté fruité, de la liqueur de sureau pour le côté floral, sans oublier le champagne. Du jus de pomme bio de Savoie adoucit ce mélange. Décorée avec des fruits et une tête de romarin, la boisson sera parfumée par de la chartreuse. Un chalet pas comme les autres Cet hôtel, dont la décoration a été pensée par Michel Force sur les préconisations de la propriétaire des lieux, rappelle les anciennes grandes maisons familiales montagnardes. Dans l’enchantement de ce décor luxueux, l’hôtel signe toute sa différence au travers de cette dualité entre l’ancien et le moderne et ses différentes décorations qui se découvrent au fil des étages. Au premier, place à un style à l’esprit scandinave, marqué, entre autres, par les couleurs tendres et la présence de mobilier gustavien. Au deuxième, une ambiance inspirée des lodges du Grand Nord des Amériques allie noblesse du cuir, douceur du velours et chaleur de la fourrure. Un niveau plus haut : le confort et la rusticité des chalets d’Alpage s’illustrent via l’omniprésence du bois et du mobilier traditionnel. Enfin, pour ceux qui rêvent de sérénité et de design, rendez-vous au quatrième étage avec sa touche contemporaine. ...
Entre les Brocard et les vins se cachent une véritable histoire d’amour. La grande aventure familiale a commencé en 1973, lorsque Jean-Marc Brocard rencontre son épouse, descendante d’une lignée séculaire de vignerons de Saint-Bris-le-Vineux qui partage avec lui une passion effrénée pour le vin. Le destin de Jean-Marc change radicalement lorsqu’il se rapproche de Louis Petit, un grand virtuose des vins qui l’initie dans l’art de manipuler la vigne comme il se doit, avec patience et respect. Ainsi motivé, Jean-Marc Brocard devient viticulteur et installe son domaine au cœur du vignoble, à Préhy (Yonne). Son fils Julien, ayant grandi au rythme de la vigne, se laisse séduire par le métier de vigneron à partir de 1995. Ce dernier étant passionné par la biodynamie, il décide d’insuffler un nouvel élan à la production en misant sur un mode cultural qui respecte la Nature. Le terroir de prédilection du chardonnay La maison Brocard a choisi de travailler en monocépage. L’heureux élu est le chardonnay, une variété tout à fait caractéristique de l’appellation Chablis. Aujourd’hui, ce cépage règne en maitre absolu sur 200 ha de sol argilo-calcaire. À noter que le chablis est un vignoble de bassin sédimentaire, c’est-à-dire une terre riche en matières et dont le sous-sol est constitué du fameux kimméridgien. Cet étage géologique datant du Jurassique supérieur est notamment composé de couches de marnes et de calcaires qui forgent tout le caractère des vins chablisiens. Ainsi, le chablis fait partie des rares vignobles d’appellation à pouvoir vanter expressément son identité géologique. Et pour les Brocard, se trouver sur un tel terroir ne peut être qu’une fierté. Qui dit « terroir exceptionnel » dit « traitement exceptionnel ». Julien Brocard insiste sur la contribution de l’agriculture biologique et de la biodynamie dans la qualité de ses vins : « Ces méthodes culturales nous conduisent à pratiquer une vinification naturelle. Ainsi, nous n’utilisons que des levures indigènes et laissons place à une fermentation spontanée pour obtenir des vins d’une harmonie optimale. » Les ambassadeurs de la maison Précision, force et fraicheur… Ces trois mots résument le style de production de la maison. Soit, tout ce que représente la cuvée « Sainte Claire ». Au-delà de ses arômes et de ses notes fraiches, caractéristiques du terroir, ce vin raconte une histoire. Son nom rend hommage à l’église voisine du domaine, autour de laquelle se sont enracinées les premières vignes de Jean-Marc Brocard. La cuvée « Montée de Tonnerre » quant à elle, est un emblème par excellence de l’AOC Chablis. « C’est un Premier Cru qui nous tient particulièrement à cœur et qui, d’autant plus, est très apprécié des amateurs de chablis », déclare fièrement notre interlocuteur. Idéal pour une longue garde, le vin en question séduit par ses arômes d’agrumes légèrement épicés et ses délicieuses notes toastées. Enfin, il est impératif de faire mention de « La Boissonneuse », le premier chablis conduit en biodynamie. Cette cuvée symbolise 20 ans de travaux acharnés dans le respect de l’environnement. « Des pratiques culturales entièrement saines qui vont vitaliser la terre et la vigne, afin de donner naissance à un vin naturellement exquis. » Découvrir le domaine Le cadre a tout pour plaire : un domaine, des vignes et une église du XVe siècle qui offre un beau panorama sur l’ensemble du vignoble chablisien. Quand des visiteurs viennent au domaine, les Brocard et leur équipe professionnelle se font un plaisir de les accueillir le temps d’une halte œnotouristique. Au programme : tour du vignoble à pied ou en gyropode, dégustation et déjeuner au domaine… Les œnophiles peuvent également acquérir quelques produits dans les boutiques de vente. Par ailleurs, une salle de réception est mise à disposition des clients désireux de fêter une occasion spéciale dans l’ambiance chablisienne. Les prof...
Acheté en 2012 par le propriétaire actuel, le Château Moncets a profité d’une transformation radicale. En 2015, sera intégré à l’exploitation le Château Chambrun et son vignoble. Des vins de Bordeaux bio respectant le terroir Divisé en parcelles, le domaine qui se trouve à la croisée des appellations de Pomerol et St Emilion est travaillé pour mettre l’accent sur les caractéristiques naturelles du terroir. Enherbement choisi, travaux en verts maitrisés et vendanges manuelles sur mesure contribuent à la qualité du vin. Ensuite, les jus sont vinifiés dans un chai gravitationnel et parcellaire thermo-régulé. Pour les parcelles les plus qualitatives, une vinification intégrale en barrique (fût de chêne français) sera réalisée afin d’extraire tout le potentiel du millésime. Cela permet de créer des vins, tels que le savoureux Château Moncets, qui seront ensuite vendus via le caveau de dégustation ou la boutique en ligne. ...
La maison Du Rhône voit le jour dans la Genève du dernier quart du XIXe siècle et s’y construit rapidement une belle renommée. Déjà, la fine fleur de la société genevoise ne jurait que par les pralinés de l’enseigne. Celle-ci poursuivra une expansion constante pendant les décennies suivantes, jusqu’à conquérir le monde avec ses créations, à la fin des années 60. Qualité, authenticité et innovation constante sont au cœur de la tradition multi-séculaire que défend âprement l’équipe réunie autour de Jean-Pascal Sérignat, le maître chocolatier actuel au sein de la prestigieuse maison. 140 années au cœur du métier La relocalisation de la maison Du Rhône, rue de la Confédération, en 1976, n’était qu’une procédure. Le savoir-faire du maître chocolatier genevois s’est maintenu – traditionnel, artisanal – bien que l’enseigne se tourne résolument vers les nouveaux besoins de son époque. Dans cette démarche, l’authenticité des produits livrés constitue le fil conducteur des choix de l’artisan. Quand certains en sont à rajouter des additifs chimiques pour répondre à des soucis de rendement industriel, Du Rhône s’y refuse. Qualité et fraîcheur obligent, les fèves sont rigoureusement sélectionnées là où l’on trouve les meilleures : Afrique de l’Ouest, Amérique du Sud. Entre ces fèves et les gâteries pour lesquelles la maison est fameuse, des processus sont subtilement exécutés et rigoureusement respectés, année après année. À l’issue de ce ballet immuable des matières et des méthodes, les consommateurs accèdent à des gammes de produits délicats pour lesquels les grands de ce monde ont, un jour, fondu. Le shah d’Iran, les Eisenhower, les Churchill et autres Colette et Grace Kelly étaient parmi les illustres adeptes des douceurs signées Du Rhône. Une trilogie gourmande à part Il n’y a pas un Du Rhône qui ne saurait séduire les papilles d’un vrai féru de chocolat. Truffes, palets et florentins rivalisent d’arguments pour faire fondre ceux qui tentent – bien inutilement – de résister. Ces derniers rehaussent les saveurs corsées du chocolat par un mariage arrangé avec des oranges confites ou du miel. Les palets distillent des effluves d’ailleurs pour faire voyager du Brésil en Papouasie, en passant par Madagascar. Dans ce doux méli-mélo, trois produits sortent du lot pour leur personnalité exceptionnelle qui a rapporté à l’enseigne de prestigieuses récompenses. La ganache intense du « Coline » a séduit le jury du Salon international des chocolatiers de Genève. Il en va de même des notes de thé de Chine et d’Earl Grey qui relèvent la ganache de l’« Impérial ». Gault&Millau était impressionné par la recette centenaire et secrète du « Mocca glacé ». ...
Cette exploitation de 22 ha en conversion HVE (haute valeur environnementale) est dirigée par une équipe féminine avec, à sa tête, Marielle Tadieu, gérante des lieux. Des produits récompensés De ses vignes, la Ferme de Gagnet élabore un excellent floc de Gascogne, médaillé d’or de 2012 à 2018 au Salon de l’agriculture. De ses canards élevés en liberté, la ferme confectionne du foie gras de canard, du confit, des rillettes, des pâtés, des cous farcis, du cassoulet… Mention spéciale pour le foie gras, médaillé de bronze en 2016 au Concours agricole, à Paris. ...
Chacun a des besoins spécifiques en ce qui concerne le choix de sa cave à vin. Là où de nombreux généralistes se limitent simplement à la proposition de modèles, Ma Cave à Vin va plus loin en faisant profiter gratuitement à tous ses clients des meilleurs conseils de ses experts. À propos de Ma Cave à Vin Ma Cave à Vin est une enseigne spécialisée en cave à vin, cave à cigares, cave à fromage et cave à charcuterie & chocolat. Réunissant une équipe de passionnés et d’experts, la boutique s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels (hôtels, restaurants, grandes enseignes, etc.). « Nous proposons trois grandes lignes de produits incluant des produits standards, modulaires mais aussi du sur-mesure », explique Philipe RODRIGUEZ, le fondateur. L’enseigne se démarque véritablement à travers une expertise éprouvée depuis 14 ans et une activité de conseils permettant à chaque client de trouver LE produit qui correspond à la fois à ses besoins et surtout à son budget. Bien qu’une grande partie des produits soient écoulés sur le marché français, l’enseigne consacre 12 à 15 % à l’export et livre dans plus de 60 pays dans le monde. Des produits de qualité Depuis sa création, Ma Cave à Vin s’efforce de proposer des solutions de conservation qui allient innovation technique et design moderne. Qu’il s’agisse de vin, de fromage, de cigares ou encore de charcuterie, l’objectif pour l’enseigne est de faire en sorte que les consommateurs profitent d’une expérience de dégustation optimale. Et pour y arriver, elle suggère une variété de produits qui garantissent les meilleures conditions possibles de conservation. Pour les épicuriens ou les professionnels qui souhaitent par exemple conserver la qualité et les arômes de leurs fromages, Ma Cave à Vin leur propose sa gamme de vitrines et caves à fromage. Celle-ci se décline en plusieurs modèles selon leur dimension, capacité (de 40 à 180 kg), nombre de température (1 ou 2) et niveau de gamme. Sur ce point, le fondateur tient à nous apporter davantage de précision : « L'un de nos points forts réside dans notre capacité à répondre à toutes les demandes, et ce, grâce à notre large gamme de produits incluant les produits les plus simples jusqu’au très haut de gamme. » Cela dit, l’enseigne est surtout connue pour sa grande expertise en matière de caves à vin. Un choix varié de caves à vin Avec plus de 600 modèles à son actif, Ma Cave à Vin est de loin le leader sur le marché, d’autant plus que les concurrents ne se bousculent pas vraiment sur le secteur. « C’est un marché assez récent, aujourd’hui l’idée de mettre une cave à vin dans un appartement ou dans une cuisine séduit de plus en plus de gens », nous confie notre interlocuteur. Qu’elle soit de vieillissement, de service, encastrable ou polyvalente, la cave à vin permet de préserver idéalement les bouteilles dans les conditions adéquates. Concernant la cave à vin de vieillissement, l’enseigne offre un large choix parmi plus d’une centaine de modèles disponibles. Ces dernières sont conçues pour assurer des conditions de conservation optimales incluant une température stable (10 et 14 °C), une hygrométrie comprise entre 55 et 80 %, une bonne aération ainsi qu’une absence totale de lumière et de vibration. En ce qui concerne les caves à vin de service, elles permettent de stocker les vins à température idéale de dégustation. En fonction de leur besoin, les clients peuvent opter pour des modèles comprenant 1, 2, 3 ou 4 zones de température ou des modèles à multi-température étagés. De leur côté, les caves à vin encastrables sont les plus indiquées pour les petits espaces. En effet, elles ont l’avantage de pouvoir s’incruster sans problème sous un plan de travail, en hauteur dans une colonne ou simplement enchâssées entre deux cloisons. Pour finir, les caves à vin polyvalentes permettent de retrouver les trois fonctionnalités (vieillissement, conservation et préparation pour le service) dans...
Au cœur de la campagne du Finistère, situé près de la mer, le Manoir du Kerhuel offre des chambres spacieuses et confortables, une restauration créative et raffinée ainsi que de multiples activités sportives et de loisirs. Un endroit de rêve pour un séjour dépaysant, des escapades en amoureux, des évènements familiaux et même des séminaires grâce à des équipements audio-vidéos up to date. Une cuisine gastronomique, inventive et raffinée Au cœur de cette verdure à perte de vue, le Manoir du Kerhuel propose une cuisine gastronomique dans son restaurant où les produits locaux issus de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sont à l’honneur. Le Chef Mathieu Menguy trouve ses fournisseurs dans un rayon de 35 km, ce qui garantit la fraîcheur de ses ingrédients. Les menus changent suivant les saisons et la cuisine est fait-maison : de l’entrée au dessert. La créativité et le raffinement des plats font la joie des yeux et des papilles. Le restaurant possède trois menus différents qui sont tout aussi tentants les uns que les autres. Le menu marché dépend des trouvailles du Chef. On peut alors y commander une interprétation de la « tartiflette, oignons de Roscoff », suivie d’un « Merlu de ligne rôti, chou-fleur grillé, coques et encre de seiche » et enfin de la « Crème de marrons et meringuettes, clémentine aux épices, sorbet impériale ». Dans le menu gourmand proposé en 5 notes, on retrouve le « Saint Jacques des Glénan, céleri rave aux amandes, jus au kari gosse », le « Lieu de ligne rôti, poireau grillé, crème d’héliantis, sabayon au citron » ou encore le remarquable « Filet de canette mi-fumé salsifis caramélisés et butternut, jus au miel de châtaignier ». Enfin, le menu dégustation se décline en 7 suggestions dont la « Langoustine Royale, effluve de sous- bois, émulsion d’agrumes », le « Foie gras grillé, gnocchi, bouillon de pomme de terre » ou les délicieuses « Nuances chocolatées, mandarine et Earl Grey ». Toutes ces saveurs sont rehaussées par un choix judicieux de vins. Pour établir sa carte, le Manoir travaille également avec une cinquantaine de vignerons. Un Manoir multi-activités Outre son environnement naturel, le Manoir du Kerhuel présente à l’intérieur de ses murs de pierres multi séculaires un style contemporain, avec une décoration sobre et élégante. Le restaurant Preti bénéficie d’une belle luminosité grâce à la grande baie vitrée qui ouvre sur la terrasse dotée d’une capacité d’accueil de 70 personnes. L’établissement est aussi constitué d’un service d’hôtellerie 3 étoiles. Il possède divers types de chambres dont la simple, la supérieure, le confort, la familiale et le cottage. Les couples en quête d’un lieu insolite pourront investir la chambre nommée le « pigeonnier » qui est située entre le Manoir et la piscine et qui bénéficie d’un cadre intimiste et calme avec notamment une baignoire ronde en pierre. Outre son décor pittoresque et ses vocations principales d’hébergement et de restauration, le Manoir du Kerhuel offre un riche éventail d’activités. A côté de la salle du restaurant, un bar dans lequel s’entretient une ambiance chaleureuse est ouvert jusqu’à minuit. Deux salles de jeux sont également disponibles avec billard, baby-foot et flipper. Pour les soirées festives, la salle Orangerie offre une scène de Karaoké et une piste de danse. Un sauna est également à disposition pour un instant de détente et de bien-être. A l’extérieur, le Manoir est doté d’une grande piscine chauffée qui reste ouverte de 8 à 22 heures et un court de tennis pour les plus sportifs. ...
Faisant aujourd’hui figure d’institution en matière de gastronomie française, l’établissement est un haut lieu de restauration, où s’apprécie une cuisine qui mêle élégance, tradition et intuition créative. Quand la magie des lieux opère Situé sur la prestigieuse avenue Montaigne au sommet du Théâtre des Champs-Élysées, cet établissement riche d’une réputation construite depuis plus de vingt-huit ans est aujourd’hui le fief de Bruno Franck et de son équipe qui y font jouer leur expérience et leur savoir-faire. Dans une ambiance intérieure raffinée et cosy, laissez-vous transporter dans un confortable voyage ou à l’ombre de son admirable terrasse qui fait face à la tour Eiffel pour une expérience gustative d’exception dans la farandole des saveurs d’une cuisine à la qualité irréprochable. À travers un vaste espace de 440 m2 offrant de multiples possibilités, la maison est constituée de deux niveaux : une salle qui longe une baie vitrée vertigineuse et verticale avec une vue dominante sur l’Ouest parisien et une mezzanine située en hauteur qui révèle son lot de surprises en s’ouvrant sur un paysage plus élargi sur la capitale et qui permet de découvrir un bar lumineux aux couleurs variables ou encore une incroyable terrasse, la terrasse Georges V telle une oasis illuminée de pleins feux par la Dame de fer, la tour Eiffel. Une cuisine d’exception, inventive et raffinée Constamment au rendez-vous, le mariage réussi des textures et des saveurs aux couleurs contrastées se suivent et se succèdent au restaurant Maison Blanche, fortement inspirées des nombreux voyages du chef Fabrice Giraud et des influences méditerranéennes de son enfance. C’est ainsi que, jour après jour, naissent de belles assiettes inventives préparées selon le marché du moment où la surprise et l’authenticité sont toujours à l’honneur. À cela s’ajoute le savoir-faire d’un excellent chef pâtissier Paul Donore, qui, depuis de nombreuses années, fait chanter les desserts à travers de grands classiques revisités à sa manière. Découvrez à travers une carte prometteuse, où sucré et salé forment un bon équilibre, un savoureux saint-pierre au citron confit et au fenouil, un plat emblématique revisité par le chef qui s’harmonise à merveille avec le Crozes de Combier 2012 Clos des Grives, au nez de framboise et de violette. Un lieu hors du commun pour accueillir vos événements Perché sur les hauteurs du Théâtre des Champs-Élysées, le restaurant Maison Blanche est également un haut-lieu de festivités parisiennes, où opère la magie des strass et des paillettes. L’établissement réunit dans diverses ambiances, tout un essaim de noctambules en quête de fêtes et de soirées bien orchestrées. Chaque samedi, cette institution se métamorphose en un night-club branché, où l’ambiance diffuse du Club Montaigne permet de se retrouver autour d’un verre sous la cadence d’une musique rythmée, et ce, jusqu’au bout de la nuit. Maison Blanche, c’est aussi un lieu d’accueil unique pour tous types d’événements. Anniversaires, séminaires, conférences de presse et aussi mariages, dîners de gala ou événements d’entreprise y sont les bienvenus. Pour toute demande de renseignements, une équipe commerciale particulièrement à l’écoute se tient à votre disposition pour la réalisation et la personnalisation de vos événements. N’hésitez pas à demander un devis. ...
Ciblant un public averti pour les visites du vignoble ou des caves souterraines voûtées en pierres destinées à l’élevage du vin, le Domaine du Moulin est un domaine familial qui tire son nom d’un quartier de la commune de Vinsobres où se trouvait un moulin à huile d’olive. Les cépages classiques des Côtes-du-Rhône : grenache, syrah et divers autres sont plantés sur un vignoble de vingt hectares en appellation d’origine contrôlée (AOC) Vinsobres. Sur ces sols argilo-calcaires, les propriétaires adoptent l’agriculture raisonnée depuis si longtemps que cela leur semble naturel. D’ailleurs, ils sont surpris que l’on prenne aujourd’hui cette démarche comme quelque chose d’extraordinaire. Aujourd’hui encore, les vignerons ont su conserver le cep gobelet, un cep de vigne qui tient debout tout seul et dont la vendange ne peut être faite mécaniquement. « La vigne forme un petit arbuste comme il y a cent ans, et cela apporte une meilleure aération des grappes et une meilleure répartition du soleil », explique Denis Vinson. La famille veut rester dans la pure tradition du vignoble. La cuvée ambassadrice La Cuvée ++ est la plus représentative du Domaine du Moulin. Sa robe couleur rubis, nuancée de violet donne un avant-goût des notes de fruits mûrs, d’épices et de moka relevés par des notes de vanille qui se dévoilent au nez. En bouche, on sent toujours du fruit avec des notes boisées sur la fin. Denis Vinson persiste à dire que chaque vin est exceptionnel, mais il faut savoir l’accorder avec les bons mets. ...
Le chef Pepe Iglesias a commencé sa carrière au Mexique, dans l’État d’Oaxaca. En avril 2003, il s’est installé rue Geoffroy-Marie, dans le 9e arrondissement de Paris, à deux pas des Folies Bergère. Ici, il confectionne des plats de la gastronomie mexicaine dans sa cuisine ouverte sur la salle. Le restaurant Zicatela peut accueillir jusqu’à 34 convives, qui s’installeront sur les deux étages. Un petit espace, des poutres apparentes, une décoration résolument sobre pour une ambiance chaleureuse. Une carte 100 % mexicaine À côté des célèbres burritos et fajitas, vous trouverez des plats typiquement mexicains. En entrée, les plus curieux commenceront par un pozole, cette soupe traditionnelle mexicaine légèrement piquante, à base de gros grains de maïs soufflé et de poulet, les autres savoureront un guacamole ou des nachos. En plat, privilégiez l’enchilada, cette tortilla enroulée garnie de fromage et de poulet, recouverte d’une sauce et de fromage fondu. Pour une version sucrée-salée légèrement piquante, optez pour la negra et sa sauce mole (cacao et épices). Si vous aimez une version plus piquante, choisissez plutôt l’enchilada roja, servie avec une sauce rouge à base de chipotle (piment mexicain), ou l’enchilada verde, avec une sauce verte à base de piment vert et de tomates vertes. Toutes sont accompagnées de guacamole, de haricots rouges, de riz et de crème. Si vous raffolez des haricots rouges, vous serez conquis par le frijoles charros. Vous pouvez également déguster un mole, une marmite avec des morceaux de poulet et une sauce mole, ou des tingas. En dessert, savourez un tamal, cette pâte de maïs cuite à la vapeur dans une feuille de maïs parfumée à la crème de coco et à l’ananas. De nombreux plats sont également déclinés pour les végétariens. Côté boissons, vous avez le choix entre vins mexicains, argentins ou chiliens, mais aussi des bières mexicaines ou des aguas frescas. Sans oublier la tequila, le mezcal ou la piña colada pour un apéritif dans la pure tradition. Une clientèle mexicaine aime se retrouver dans ce lieu où elle peut venir savourer les plats emblématiques de son pays. ...
Cette jeune compagnie se veut être le pionnier de l’authentique en proposant une grande variété de rhums élaborée dans les distilleries parmi les plus prestigieuses. Affectionnés par les consommateurs, les rhums au caractère affirmé de la Compagnie des Indes sont soit le fruit d’assemblages harmonieux entre différentes cuvées de qualité soit de fûts uniques provenant de terroirs de renom tels que la Jamaïque ou la Guyane. Des rhums complexes aux saveurs insoupçonnées « Un rhum au goût de rhum ». Ces propos de Florent Beuchet, gérant et fondateur de cette société, rappellent la noble quête d’honnêteté et d’authenticité dans laquelle il s’est lancé à ses débuts en 2013. C’est en sillonnant les mers, à la manière d’un pirate, qu’il part débusquer sous les tropiques les meilleurs rhums. Sélectionnés par fût, ces derniers sont ensuite assemblés et embouteillés en France ou bien directement embouteillés en France en single cask sans ajout, sans colorant, sans arômes et sans produits chimiques afin de « mettre des vrais rhums représentatifs de leur terroir d’origine en avant », affirme Florent. Riche de son parcours estudiantin en commerce international et de ses expériences dans le domaine des spiritueux, il souhaite partager sa passion en proposant des « rhums authentiques et très aromatiques », continue-t-il. Un plaisir gustatif sans égal En conservant les typicités de chaque terroir, Florent Beuchet mise sur une expérience gustative unique, composée, selon lui, « d’un éventail d’arômes très vaste et distinct selon la distillerie et le pays d’origine ». Les single cask présentés sont ainsi « surprenants », reprend-il. Autre ambassadeur de cette compagnie se trouve le Jamaïca Navy Strength, un rhum puissant, 100% 5 ans d’âge et embouteillé à 57° d’alcool en hommage à l’histoire de la marine britannique. Découvrez, également, le Tricorne, un fort et goûteux rhum blanc issu d’un assemblage unique au monde de rhums provenant des quatre coins du globe. ...
Au cœur de la station de ski Serre Chevalier, Le Caribou accueille en hiver comme en été les vacanciers affectionnant les bons petits plats. La maîtresse des lieux, Liane Cunin, et sa petite équipe, composée notamment du chef Louis Blain du Poète, proposent des menus complètement différents selon les saisons. En effet, les repas servis ici sont plutôt montagnards durant la période hivernale, alors qu’ils sont entièrement improvisés lors de l’arrivée des beaux jours. Des saveurs authentiques à découvrir Le « fait maison » occupe une place importante au sein du Caribou. La plupart de ses plats phares sont essentiellement préparés avec grand soin à l’aide d’ingrédients frais et de saison. C’est le cas de son foie gras maison ou de sa truite fumée maison de Châteauroux, qui sont servis en entrée. Les réjouissances continuent avec du gibier, à l’instar du chevreuil aux airelles avec légumes anciens ou du dos de cabillaud aux deux citrons pour les amateurs de poisson. Le repas s’achève sur un entremets au chocolat, une tarte au citron meringuée ou des crèmes brûlées sous toutes leurs formes. Les vins originaires des Hautes-Alpes accompagnent dignement le festin. La trentaine de références parmi les plus sollicitées en rouge et en blanc comprend le Domaine Allemand, par exemple. La clientèle est également très friande des Côtes-de-Provence et des Côtes-du-Rhône. De la convivialité au menu Dans le restaurant Le Caribou, on se délecte de la vue imprenable donnant sur les Hautes-Alpes. La beauté de l’établissement est encore plus saisissante une fois à l’intérieur. Il est en fait implanté dans une ancienne bergerie datée du XVIIe siècle. Il a su garder son charme d’antan grâce à sa pièce voûtée en pierre apparente, qui lui confère une ambiance assez chaleureuse. ...
Terroir viticole et originalité bordelaise La notion de terroir est au cœur de la tradition viticole. Le terroir est un lieu insolite - son climat, sa pédologie et ses traditions - situé à la croisée de deux chemins longs de plusieurs siècles : celui d’un homme et d’un cépage qui s’y sont rencontrés et qui, depuis, cheminent ensemble. L’originalité des vins de Bordeaux naît du rituel de l’assemblage de ses cépages, chaque année recommencée dans le secret de nos chais. Classicisme Bordelais Au cœur de l’Entre Deux Mers, le château Grand Ferrand est doté d’un terroir de vallons et de terres argileuses. De ces terres que l’on dit tantôt fortes, dures à travailler ou à apprivoiser ; et tantôt amoureuses tant elles se cramponnent et collent aux pieds de qui les foule. C’est pourtant sur ce terroir de caractère que s’épanouissent avec harmonie nos vignes de Cabernet Sauvignon, Merlot, Malbec, Sémillon, Muscadelle et Sauvignon. Qu’elles y sont vendangées, vinifiées et scrupuleusement assemblées en des vins élégants, puissants et racés, héritiers du Classicisme Bordelais. ...
Le restaurant Ker Soazig est né dans une volonté de mettre en avant les produits du terroir breton, de valoriser le circuit court et les produits de saison et, par-dessus tout, de prouver qu’il est tout à fait possible de manger bio sans forcément se ruiner. Particulièrement engagé dans cette démarche, Philippe Le Duff a lancé cette crêperie et ce bistrot breton en hommage à sa grand-mère Soazig Kersauson, dont le souvenir plane dans les moindres recoins de cet établissement au charme simple et naturel. Que du bio, que du frais « De la fourche à la fourchette », une notion qui prend tout son sens dès que l’on se met à décortiquer un peu le mode de fonctionnement du restaurant. Afin de respecter son engagement dans le développement durable et dans une optique de promouvoir une alimentation de qualité, Philippe Le Duff a créé la Ferme des loges (proche de Rennes), au sein de laquelle il cultive son propre blé noir 100 % bio (utilisé pour la fabrication des galettes). ILe blé est ensuite moulu à la meule de pierre, comme autrefois, ce qui préserve toutes ses qualités nutritives et gustatives. Pour le reste, la maison ira les chercher auprès des producteurs locaux. Elle travaille aussi en étroite collaboration avec des fournisseurs bio comme Biocoop. Des recettes d’hier et d’aujourd’hui « 100% bio, Ker Soazig essaie aussi d’être 100 % bon. » La carte a été construite selon des recettes inspirées de Soazig Kersauson, la grand-mère de Philippe. Véritable fermière bretonne, elle a su préserver les secrets de la bonne cuisine d’autrefois, qui contribuent aujourd’hui au succès du restaurant. Vous pourrez ainsi retrouver la fameuse crêpe épaisse, « Fraz Pitilig », un dessert typiquement breton. Des menus pour tous les budgets Premier restaurant certifié 100 % bio en France, Ker Soazig est aussi l’un des rares établissements à proposer des tarifs réellement adaptés à tous les budgets. Ainsi, pour moins de 10 €, il sera possible de déguster un menu composé d’un plat et d’un dessert. Le menu enfant, quant à lui, est tarifé à moins de 8 €. Toutes ces suggestions gourmandes se dégustent dans un décor intemporel à l’image de la Bretagne. Dans ce restaurant atypique, on se promène à la découverte de la maison Soazig à travers la remise, l’espace grenier constitué de mobiliers authentiques chinés dans les brocantes ou encore la salle centrale, dont le style est inspiré de son ancienne salle à manger. ...
Vins de plaisir ! Une large sélection de vins natures et vivants, issue de viticulture biologique et biodynamique. Sans ajout de soufre, ces cuvées n’ont que la prétention d’être le reflet d’un terroir, d’un climat, d’un millésime et surtout le savoir-faire du vigneron se mettant en danger sans l’utilisation de produits chimiques pour devenir véritablement un artisan soucieux de délivrer de véritables « pur jus » sans artifices ni maquillages. Franck le sommelier et Yves le cuisinier partagent des moments conviviaux en dressage quatre mains. La fervente passion de ce duo depuis le premier mai 2017 où ce concept d’amitié est en vigueur, créatif, haut en couleur et aux saveurs surprenantes. Une carte courte bien maîtrisée, quatre entrées, cinq à six plats principaux, et trois à quatre desserts, qui varie selon l’humeur des deux compères, et surtout le réceptif de la clientèle. Elle fait honneur à une cuisine de fusion influencée par des notes terre-mer, asiatique ou méditerranéenne, et revisitée avec ingéniosité avec beaucoup de fantaisies. A bout de soufre remplace le concept « Chat Gourmand » où des Burgers artisanaux de première qualité étaient servis sur ardoise par le même exploitant Yves Jordan. Cette nouvelle enseigne à Plainpalais forme un duo avec Franck Heydens à la rue jean-violette 14 sur une cuisine raffinée et légère, aux saveurs affirmées, et dont le végétal se substitue dignement aux hydrates de carbone. Une ambiance conviviale et décontractée, associée à une très belle sélection de vins naturels sont les ingrédients indispensables pour passer d’agréables moments de partage, sur le thème de la gourmandise et du plaisir. ...
De Nice à Marseille, en passant par Perpignan, les oliveraies françaises du Midi, destinées à la production d’huiles recouvrent un petit terroir de 13 départements sur l’arc méditerranéen. Cette limitation territoriale est toutefois compensée par la riche variété d’espèces qui y croissent. On en dénombre plus d’une centaine. Un petit terroir riche en contrastes Les oliviers français, et partant les huiles que l’on en extrait, ont du caractère. Et pour cause ! Les régions de production abritent une centaine de variétés endémiques à l’Hexagone. La tanche, la grossane, la picholine, la salonenque, pour n’en citer que quelques-unes. Certaines de ces variétés ne se rencontrent même qu’à l’échelle de quelques communes. Autre trait distinctif du terroir français, l’importante « sentimentalité autour de l’olivier » pour reprendre les propos d’Alexandra Paris. Les oliviers sont entretenus par des agriculteurs mais aussi par des « oléiculteurs familiaux » dont certains cultivent jusqu’à 300 pieds, juste par passion. La non-homogénéité des bassins oléicoles rajoute aux contrastes qui font les traits du terroir national. Les huit appellations d’origine figurant au répertoire français illustrent cette diversité. Celle-ci se retrouve tant dans les variétés plantées que dans les pratiques de culture. Et c’est dans cette diversité que l’huile d’olive française puise sa fierté. Entre les huiles variétales et les AOP, les spécificités aromatiques des huiles du terroir font l’objet d’une attention soutenue. Mission que s’attachent notamment à faire découvrir aux gourmands comme aux curieux des organismes comme l’Afidol, l’association des professionnels de l’olive en France. Petite échelle de production, grande typicité aromatique La France se distingue par sa production confidentielle qui est annuellement d'environ 5 000 tonnes d’huile d’olive. La consommation à l’échelle nationale avoisine pourtant les 105 000 tonnes. Cette rareté à la source n’altère pas moins la qualité du bien. Loin de là : les variétés concourent à créer une multitude d’arômes et de goûts, caractéristiques protégées par des appellations d’origine, pour certaines huiles. L’huile d’olive de Nice, par exemple, se distingue par ses notes marquées d’amande. Ou encore celle de la Vallée des Baux-de-Provence où dominent l'artichaut et les notes poivrées... Pour s’y retrouver dans cette large typicité aromatique, les professionnels classent les huiles d’olive françaises en trois familles de goût (subtil, intense, à l'ancienne). Dans chacune d’elles, les déclinaisons sont encore multiples dans les odeurs évoquées comme dans le comportement en bouche du produit. Chacune de ces huiles ayant une affinité particulière avec un plat donné, qu’il soit chaud ou froid, le répertoire de produits laisse finalement place à une immensité de possibles. Pour en savoir plus : huiles-et-olives.fr. ...
Caroline Barroux | Alors, j’ai repris l’exploitation familière en 2004, le château Barrabaque, qui est une propriété de 10hectares en appellation Fronsac-Canon-Fronsac. Et l’histoire de ce domaine commence en 1936 avec monsieur Achille Noël qui cultivait une vigne exclusivement rouge. Comment votre domaine a évolué et quel type d’agriculture vous y pratiquez maintenant ? C B | Alors, c’est une propriété qui appartenait à mon grand-père et ma mère a pris le relais jusqu’en 2004. C’est une exploitation avec principalement des rouges puisque l’appellation Fronsac-Canon-Fronsac ce sont des rouges, et dans les années 2000, j’ai diversifié en faisant du blanc et du rosé. Alors, on est en agriculture raisonnée maintenant depuis plus de 25 ans puisque c’est une démarche que ma mère avait démarrée fin des années 80, qui, ces dernières années ont permis de tenir la certification HVE Haute Valeur environnementale, mais cette certification n’a fait que mettre un mot, j’allais dire sur les pratiques éco responsables que l’on a depuis maintenant plus 25 ans. Une agriculture raisonnée depuis très longtemps pour plusieurs types de cépages, un sauvignon et un sémillon blancs, un rouge merleau, cabernet franc, cabernet sauvignon et petite particularité pour le domaine Barrabaque du Malbec, alors comment est-ce qu’on assemble tout ça chez vous ? C B | Alors, les vins de Barrabaque sont tous des vins d’assemblage, le prestige en est majoritairement merlot du cabernet franc et du malbec. Le château Barrabaque tradition, ce sont les trois cépages, j’allais dire majoritaire de notre appellation, merlot cabernet franc et cabernet sauvignon et puis ensuite la cuvée divins 50% malbec et 50% merlot. Les blancs c’est 2/3 sauvignon et 1/3 sémillon. Alors la particularité du caprice de Caroline c’est qu’il est vinifié en barrique, ça donne un vin un peu atypique dans la mesure où il y a à la fois beaucoup de fruits de fraîcheurs, et quand même une complexité qui est amenée par l’élevage en barrique. Et quant aux rosés, c’est un rosé de saignée, la méthode traditionnelle de production de rosé à Bordeaux et qui est un assemblage 50% merlot 50% cabernet. Et avec tous ces assemblages, nous obtenons vos sept vins, vous nous en parlez ? C B | Alors, nous avons d’abord le rosé qui s’appelle le rosé de Barrabaque, en blanc nous faisons deux blancs différents, le caprice de Caroline qui est vinifié en barrique et le gourmandise certaines années et en particulier les années où nous avons des jeunes vignes parce qu’une jeune vigne ne pourra pas faire l’objet du caprice de Caroline. Et ensuite sur les rouges, nous avons quatre rouges principaux la cuvée Hugo qui est, j’allais dire notre entrée de gamme sans vieillissement en barrique, ensuite nous avons le château Barrabaque tradition, le château Barrabaque prestige et pour finir, une cuvée atypique qui s’appelle le Barrabaque Divin. Et pour parler un peu de votre grand-père grâce à qui tout ça a débuté, qu’est-ce qu’il disait sur les millésimes ? C B | Mon grand-père dirait qu’on reconnaît les bons vignerons, les petits millésimes parce qu’un bon vigneron va faire un bon tous les ans. Les millésimes exceptionnels, on en a forcément, c’est 2015 ça va être 2016, ça va être 2018, 2019, mais des millésimes plus difficiles comme 2014, 2012, et bien quand on fait un grand vin, j’allais dire qu’on peut reconnaître si on a un bon vigneron en face de nous. Une parole sage de votre grand-père. Alors, si moi cet été, pour encore mieux apprécier mes vacances je veux venir visiter votre domaine, comment ça se passe ? C B | Alors nous, on peut s’adapter à toutes les possibilités, j’allais dire qu’on est une des rares propriétés ouvertes au public sept jours sur sept parce que nous habitons sur place. Pour les gens qui ne connaissent pas, on peut faire la visite des cuviers, des chais à barrique et terminer par une dégustation, bon les clients qui connaissent finalement ils viennent déguster les nouveautés et ensuite, on propose également des ateliers de dégustations depuis un an maintenant Et je suis sûre que de déguster vos v...
Les spiritueux gastronomiques n’ont plus de secret pour la maison Jean Boyer. Depuis une vingtaine d’années, l’entreprise est devenue le partenaire privilégié des cavistes et des restaurateurs en quête de produits « premium » et exclusifs. « Nous ne commercialisons qu’à destination des professionnels sur le territoire français, mais aussi un peu à l’export notamment vers le Japon et l’Australie », fait savoir le propriétaire, Dominique Ribéreau-Gayon. Au total, 150 000 bouteilles sont produites annuellement, toutes gammes confondues. Un mode de travail fidèle à la tradition Société à taille humaine située dans les Landes à Saint-Geours-de-Maremne, Jean Boyer s’attache à préserver un savoir-faire artisanal et traditionnel dans l’univers de la production de spiritueux. Parmi ses produits de prédilection, s’inscrit le pastis, ou les pastis puisqu’il y a une dizaine de recettes différentes. Le pastis « est totalement élaboré sur place à partir de plantes que nous faisons macérer pour en tirer le meilleur des arômes », explique le propriétaire. Les assemblages sont ensuite réalisés sur place. Enfin, les pastis restent plusieurs mois en cuve pour permettre une décantation naturelle, « une filtration retiendrait tous les arômes » s’exclame Dominique Ribéreau-Gayon. Mais le produit phare de la maison reste le whisky. A l’origine, le Scotch puisque Jean Boyer avait d’étroites relations avec certaines distilleries écossaises. Ils pouvaient ainsi accéder aux meilleures sélections de fûts. La société est alors devenue un véritable embouteilleur indépendant de whisky qui choisit ses fûts et les embouteille individuellement. Ainsi chaque fût ne produira que 500 bouteilles environ qui sont uniques et rares. Le rhum, second produit moteur de Jean Boyer, provient de différentes régions de productions. Les fûts sont acheminés dans les Landes sur le site de l’entreprise afin d’y être préparés et conditionnés. Un concept assez novateur « Notre maison se distingue par sa forte réputation auprès des cavistes », déclare Dominique Ribéreau-Gayon. Et pour cause, l’entreprise a développé un concept qui plaît énormément chez les professionnels : le puits Jean Boyer. L’idée est de permettre au consommateur de venir remplir sa bouteille chez le caviste, directement au puits. « Nous fournissons à nos clients tous les éléments nécessaires pour respecter la réglementation. Ils n’ont pas à se préoccuper des aspects administratifs. Ce concept, que nous sommes les seuls à proposer, est totalement dans l’air du temps et connaît un franc succès », se félicite le propriétaire. ...