Propriété du roi de France, le domaine de Bastore fut cédé le 3 juillet 1711 à Vincent de La Montaigne, un conseiller au parlement de Bordeaux. C’est de là que vient le nom « Bastor Lamontagne ». Au fil du temps, le château connait plusieurs propriétaires qui ont, chacun à leur manière, façonné son caractère si particulier. C’est en novembre 2018 que le domaine ouvre une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée de la famille Helfrich, les nouveaux propriétaires des lieux. Un terroir prédisposé à la viticulture Depuis 2016, la propriété est en entièrement bio. Idéalement situé sur la deuxième terrasse de la Garonne, le vignoble du domaine Château Bastor-Lamontagne repose sur un terroir essentiellement gravelo-sableux avec une matrice argileuse légère et des variantes parcellaires tenant aux différentes proportions de graves. Cette typicité donne lieu à des vins présentant une belle harmonie entre finesse et acidité. Classé Grand Cru, le Château Bastor-Lamontagne est membre de l'Union des Grands Crus. Côté encépagement, celui-ci se compose majoritairement de sémillon (43,5 ha) qui apporte aux vins leur aspect fruité. Ce cépage est complété par le sauvignon blanc (4,3 ha), procurant fraicheur et vivacité, ainsi que par le sauvignon gris, cultivé en petite quantité (1,3 ha). Des vins aux arômes sensuels Au château, tout se fait d’une manière traditionnelle : de la vinification jusqu’à la mise en bouteille, en passant par l’élevage. Résultat : des vins bio dotés d’une grande élégance, à l’image de la cuvée « Château Bastor-Lamontagne » ! Au nez, ce vin dévoile des arômes de fruits exotiques, d’ananas confit, miellé d’acacia. La bouche est ample, soutenue par une fraicheur persistante. Un vin séduisant qui s’apprécie aisément de l’apéritif au dessert ! La cuvée « Les Remparts de Bastor-Lamontagne », quant à elle, est élaborée à partir des vignes les plus jeunes et des premières tries. Ce deuxième vin du château est plus fruité. Ses arômes de fruits associés à sa rondeur et à sa vivacité séduiront plus d’un. Enfin, la cuvée « So Sauternes » est l’illustration parfaite d’une nouvelle façon d’apprécier les vins de Sauternes. En phase avec les goûts actuels, ce vin fringant, à la fois fruité et vivace, est excellent à l’apéritif. ...
Au cœur de Nantes, un endroit exceptionnel attire la curiosité et l’intérêt : L’Assise. Il s’agit d’un restaurant installé dans les murs de l’ancienne cour d’assises, datant de 1851 et rénovée par l’architecte Jean-Philippe Nuel. Le restaurant joue la carte de l’élégance et de la modernité, tout en gardant son charme originel. Les meubles de couleur rouge et fuchsia apportent une touche de fantaisie, tandis que le jeu de faisceaux colorés projeté sur les murs à la nuit tombée invite à un voyage à la découverte de l’univers du célèbre écrivain nantais Jules Verne. Durant les beaux jours, les terrasses révèlent des couleurs gaies et vibrantes, qui sont en parfaite harmonie avec la salle intérieure. Une cuisine fusion Tout comme l’endroit, la cuisine proposée est d’une élégance rare. Avec subtilité, le chef Frédéric Laval revisite les grands classiques de la gastronomie française, en y apportant une petite touche de modernité. Son but est avant tout de proposer des plats simples mais créatifs, où les produits sont mis en avant. Parmi eux figure le fameux tartare de Saint-Jacques acidulé d’espuma d’huitres ou encore l’émincé de ris de veau aux douceurs d’oignons rouges à l’encre de seiche et vanille. Et pour épater les gourmands curieux, le chef n’hésite pas à s’aventurer sur de nouveaux horizons culinaires. Il propose ainsi des plats venus d’ailleurs, notamment issus de la cuisine asiatique et italienne, retravaillés à la façon Laval. Une occasion pour les convives de déguster le savoureux tataki de bœuf à la sauce teriyaki, accompagné d’une mousseline de pommes de terre au wasabi. Ce plat a été adapté d’une recette japonaise qui, à l’origine, a pour base le thon et l’espadon. Les saveurs de cette suggestion culinaire sont rehaussées par un succulent Médoc Cru Bourgeois, Château Les Ormes Sorbets 2007. D’ailleurs, côté vins, la cave tente de satisfaire toutes les envies grâce à ses nombreuses références. La cuisine est un travail d’équipe Le chef Frédéric Laval ne manque donc pas d’idées pour exprimer et exploiter son amour et sa passion pour la cuisine. Le principal but étant de répondre aux attentes des convives. Et, pour cela, il a toute une équipe derrière lui pour le soutenir et l’aider. Fidèle aux valeurs « Yes I can » du groupe, celle-ci exprime une volonté de tendre vers l’irréprochable et veille à assurer la meilleure qualité de service. La carte, élaborée avec le personnel, reflète d’ailleurs cet esprit d’équipe. En accord avec les produits de saison, elle est régulièrement renouvelée. De même pour les menus qui ont été créés pour s’adapter aux envies et au budget des convives. Ainsi, il y a le menu Pause Déjeuner à 17 €, qui est servi en moins de 30 minutes. En attendant celui-ci, une soupe froide ou chaude est servie en guise d’amuse-bouche pour faire patienter les convives. Pour les tout-petits, le menu enfant est constitué de plats savoureux et équilibrés, adaptés à leurs besoins. Enfin, le menu Nantais à 35 € rend hommage à la ville. Côté desserts, c’est le chef pâtissier Emmanuel Lebreton qui surprend avec des créations simples et savoureuses telles que la tarte crémet nantais au parfum de coing, le sablé breton crémeux au citron et à la bergamote ou encore la religieuse au caramel beurre salé. ...
Datant de 1923, cet établissement se trouve au cœur de la Bretagne, à Pontivy, plus précisément au bord du Blavet. Odile et Philippe Berland ont un coup de cœur pour cet endroit chargé d’Histoire et décide de le reprendre en août 2009, à la suite de la cession par la famille Robic. Le couple apprécie la bonne cuisine de ce restaurant, si bien qu’il décide de garder le nom des anciens propriétaires. Cette initiative contribue aussi à préserver l’âme des lieux et à faire connaitre son riche passé. « Le fils de la famille Robic nous a donné tous les descriptifs historiques du bâtiment », déclare avec fierté Philippe Berland. Un cadre chic et spacieux Le restaurant affiche trois espaces pour savourer pleinement les petits plats bretons : une salle de 50 couverts, une autre à 35 places ainsi qu’une terrasse qui peut accueillir 25 personnes. Les différents espaces révèlent une décoration moderne avec une prédominance de couleur sobre. Effectivement, les chaises en résine tressée révèlent une élégance tout à fait particulière. Les murs sont habillés de tableaux faisant référence à la nature. Le tout forme une belle harmonie et confère une ambiance intimiste et agréable. Des saveurs aux milles senteurs Pendant qu’Odile est à l’accueil et au service, Philippe est aux fourneaux, prêt à préparer de succulents mets. « Je suis du métier » raconte-t-il. Ce chef passionné dispose d’un CAP en cuisine et a également suivi une formation en pâtisserie. Il a ensuite évolué dans divers milieux relatifs à l’univers de la gastronomie. Sa riche expérience lui a permis de lancer sa première affaire à Vannes. Ayant eu envie de changer d’horizon, il déménage à Pontivy pour continuer à vivre de sa passion dans ce lieu historique. Le chef se plait à proposer une cuisine simple, préparée à base de produits frais. Il travaille en étroite collaboration avec les producteurs locaux, afin de garantir la qualité de ses mets qui rendent hommage à la richesse du terroir breton. Des spécialités bretonnes Avec des prix abordables, la carte est relativement courte afin que la maison puisse privilégier le fait maison à base de produits bruts. Savoureuse et gourmande, elle est enrichie de plats classiques appréciés de tous. En entrée, rien de tel qu’une grande salade côté terre, composée de pomme de terre, salade, avocat, blanc de volaille, foie gras, magret et tomate. Une autre déclinaison côté mer est aussi proposée. En plat de résistance, les gourmands se laissent tenter par le hamburger maison ou par une entrecôte XL de 300 g accompagnée de salade et de frites maison. Assez éclectique, la carte de vins, quant à elle, privilégie les Coteaux-de-Languedoc comme l’Ermitage du Pic Tour Saint-Loup et le Mas Bruguière. « Nos vins sont sélectionnés par un caviste qui travaille directement avec de nombreux vignerons. On lui fait entièrement confiance », explique Philippe. Menu à découvrir La maison Robic concocte une formule du Boucher, composée d’un plat et d’un dessert à 16 €. Pour répondre aux envies de chacun, trois choix de plats sont proposés : une pièce de bœuf poêlée, un tartare de bœuf minute ou un carpaccio de bœuf à volonté, le tout avec frites et salade. En dessert, une crème brûlée ou une salade de fruits apporte la touche douce et sucrée qu’il fallait pour clore en beauté ce repas. ...
C’est en Vendée, dans le charmant village de Damvix, au cœur de la Venise verte que se trouve le restaurant-cave à vins Le Marais. À sa tête, deux passionnés qui s’engagent à offrir le meilleur d’eux-mêmes pour satisfaire les épicuriens venus déguster une bonne cuisine et un bon vin dans leur chaleureux établissement. Une cave à vins très personnelle… D’une part, Vincent Lejay, membre de l’association des Cavistes alternatifs. Il « défend une autre idée du vin », qui privilégie le bio et le naturel. Sa collection est le fruit d’un tri méticuleux et strict auprès des petits producteurs. « Je fonctionne uniquement au coup de cœur pour la sélection des vins, bières et spiritueux proposés », nous confie-t-il. Sa cave, particulièrement éclectique mettant en valeur le travail de vignerons engagés, est conforme au personnage : avec beaucoup de personnalité. Les noms très évocateurs des références qui y sont présentées raviront aussi bien les amateurs que les connaisseurs. Dans cette véritable caverne d’Ali Baba, près de 350 références de vins français et étrangers, 50 marques de bières artisanales françaises et 50 marques de spiritueux trônent fièrement sur le rayonnage. Une table inventive… D’autre part, Marie Marteau, grande passionnée de gastronomie s’active aux fourneaux. Elle propose une cuisine de marché avec des produits frais et au maximum local. L’assiette, à la présentation soignée qui laisse entrevoir en filigrane l’empreinte féminine, invite à la gourmandise. La carte évolue tous les mois suivant les inspirations du chef. Parmi les plats phares de la maison figure l’assiette du marais en entrée, la fricassée d’anguilles sauvages et de pommes de terre grenailles en plat de résistance et la brioche vendéenne façon pain perdu, glace vanille et crème caramel au beurre salé ou encore le dôme de chocolat au cœur framboise pour le dessert. Pour accompagner les repas, pas de problème ! Les nombreuses références enrichissant la cave à vins garantissent les meilleurs accords. ...
Implanté depuis peu à Lyon, à la Croix-Rousse, le restaurant Chez Lucien est géré d’une main de maître par Benjamin et toute une équipe dynamique et passionnée. La formule simple mais raffinée du resto-bistrot ravira les papilles des fins gourmets à la recherche de plats créatifs et authentiques. Lucien, gentil bouledogue anglais et mascotte de la maison, quant à lui, est là pour veiller au grain. Le terroir comme source d’inspiration Mettant en avant la richesse du terroir, Benjamin privilégie un ravitaillement en circuit court auprès de « producteurs bio et de qualité [afin de cuisiner] avec 100 % de produits frais », affirme-t-il. Les saveurs locales sont ainsi mises à l’honneur dans des plats tels que le ragoût de pieds de cochon aux piquillos et gratiné à la moelle, une entrée exquise qui fait la renommée du chef, et qui sera suivie d’un plat de ventrèche de cochons issus de fermes du Pays basque. Pour les desserts, l’établissement mise entre autres sur les talents de Laëtitia Maggiar. Passionnée, la cheffe pâtissière d’origine italienne ne manque pas d’imagination pour transformer les grands classiques en de véritables perles comme le vacherin au marron, le tiramisu au café ou la tarte du jour qui varie selon les fruits disponibles sur le marché. Une véritable ambiance bistrot « Dans un décor de pierres apparentes, de poutres et de marbre, notre restaurant accueille les hôtes avec un fond musical léger rappelant les maisons de campagne », nous confie Benjamin. Cette table d’exception privilégie ainsi la convivialité en organisant notamment des « événements autour d’une recette avec une ambiance guinguette tous les premiers dimanches du mois ». Cet aspect authentique accomplit ainsi le défi que s’est donné Benjamin, celui « de proposer de la bistronomie conviviale et facile d’accès ». ...
Pénétrez dans le cadre accueillant de l’établissement, où différents espaces n’attendent que vous. Au gré des saisons, préférez l’espace élégant et raffiné du restaurant et de son patio, avec ouverture sur le jardin, ou optez pour l’écrin de verdure de la terrasse, où se mêlent les parfums subtils des figuiers, des mandariniers et des fleurs de jasmin. Banquets, séminaires et autres événements festifs y sont également les bienvenus. Une cuisine sans frontière À travers une cuisine contemporaine et ouverte au monde, dont le succès n’est plus à démontrer, le restaurant La Grande Ourse n’a rien à envier aux autres enseignes, avec, comme mots d’ordre, le respect de la gastronomie de terroir et la volonté de préserver les valeurs et l’authenticité des goûts ; le tout présenté dans une formule à deux cartes, carte d’hiver et carte d’été. Découvrez un large choix de produits du terroir mais aussi des spécialités Terre-Mer comme des Ravioles à la truffe Blanche d’Alba, sauce Napolitaine, parmesan 18 mois d’affinage ou des Moules de Bouchot Saint Michel, à la crème ou au piment d’Espelette et gingembre entre autres. Poisson ou Crustacés du jour, selon arrivage, seront également de la partie pour ravir vos papilles, suivi d'un irrésistible fondant au chocolat ou profiteroles faits maison, ou encore le café gourmand appelé « Surprise du chef », qui n'est jamais tout à fait le même à chaque fois. Le restaurant La Grande Ourse, c’est aussi une très belle carte de vins, qui met à l’honneur non seulement les vins de France, mais aussi des vins d’origine espagnole. Les vins du Domaine Pellehaut Family réserve ou le Domaine de Laffite Teston Ericka Pacherenc Blanc sec du Vic-Bilh sont proposés au choix, au même titre que les vins de la Vallée du Rhône Crozes Hermitage - Paul Jaboulet ou les Bordeaux du Château Picard - Saint Estèphe. ...
Des petits plats français sentant bon le terroir. Une ambiance bistrot insufflée du pur esprit loft. Des recettes magnifiant le frais, relevées de sauces étonnantes. Ces trois ingrédients font le succès du Moustache, le plus new-yorkais des bistrots parisiens, classé dans le top 100 de la capitale. Escapade savoureuse dans une déco surprenante Un jeu de miroirs et de skateboards tapisse le mur de cet espace juste suffisant pour accueillir 45 convives. Dans ce décor pop art, on se retrouve pour des moments intimes autour de petits plats légers et frais mais pleins de surprises. Le secret de la maison : des produits de saison sélectionnés chez les producteurs locaux. Le chef les inscrit dans une partition de saveurs célébrant les fastes de la bistronomie française, dispersant ici et là des notes asiatiques. Viandes marinées et Bo bun titillent alors le palais qui se laisse surprendre, au détour, par une sauce au tamarin, juste à tomber. ...
Le fromage de chèvre Charolais a déjà un long passé puisqu’il est produit depuis le XVIe siècle comme l’attestent certains écrits. À cette époque, il était fabriqué par une population d’ouvriers agricoles et il prenait une large place dans l’alimentation des paysans. Après avoir bénéficié de l’appellation d’origine contrôlée, en 2010, il a obtenu le label AOP depuis 2014. Aujourd’hui, avec toujours le même savoir-faire, les producteurs doivent suivre à la lettre un cahier des charges précis et exigeant. Les règles mises en place sont respectueuses de l’animal et de l’environnement. Les chèvres doivent soit pâturer, soit fourrager au vert au minimum 160 jours. L’alimentation peut être complétée par du foin ou des céréales, produits sur place. Sont interdits tous les produits OGM, tout ensilage et tout fourrage fermenté. Les caractéristiques Le fromage de chèvre AOP Charolais est confectionné à partir de lait cru frais, sur la base d’un caillé de type lactique. Il est moulé à la louche dans un moule cylindrique puis égoutté. Légèrement salé, il est démoulé puis posé sur des grilles. Il est ensuite retourné manuellement deux fois par jour. Son délai minimal d’affinage doit être de seize jours. Il se couvre progressivement de penicillium. C’est cette couverture bleutée qui caractérise, entre autres, le fromage Charolais. Il se présente comme un cylindre d’une hauteur de 7,5 cm. Il pèse entre 250 et 320 grammes. Il faut environ 2 litres de lait pour fabriquer un seul fromage. Le fromage de chèvre Charolais a un goût doux et subtil avec des notes végétales (noix, noisettes ou herbes coupées). Il est souvent consommé frais et moelleux mais il peut être conservé jusqu’à six mois pour offrir une texture plus sèche et un goût plus affirmé. Il peut également être utilisé dans de nombreuses recettes de cuisine. Il est très apprécié aux quatre coins de l’Hexagone, mais sa notoriété a depuis longtemps dépassé les frontières puisqu’il s’exporte jusqu’au Canada ou au Japon. ...
Cet ancien pavillon de chasse est repris par Félix et Élisabeth Milhard en 1870, qui décident de créer une exploitation viticole sur la propriété et de produire leur propre vin. Après la succession de quatre générations, c’est aujourd’hui Jérémie qui reprend le flambeau. Outre la production de vins, la famille Milhard-Bessard ouvre ses portes pour une visite classique, une visite prestige et une visite atelier. Le domaine bénéficie de nombreux labels qui garantissent la qualité de ses services touristiques. Il est, par exemple, reconnu par le « Best of Wine Tourisme » en 2014. Le domaine La propriété se trouve dans la commune de Petit-Palais-et-Cornemps, à 50 km de Bordeaux et à 12 km du village de Saint-Émilion. Plus précisément, elle est située à la limite de l’appellation Lussac-Saint-Émilion. Les caractéristiques du climat océanique, doux et pluvieux en hiver et frais et humide en été, s’allient avec le sol limoneux-argileux pour un développement optimal des vignes. Les cépages ont en moyenne 45 ans. Ils sont cultivés sur 10 hectares, dont 9 en rouge, composés de 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc et 1 en blanc, exclusivement du sémillon. Le respect de l’environnement et des saisons font partie des valeurs de la famille Milhard-Bessard depuis 1870. Les méthodes ancestrales encore utilisées aujourd’hui ne nécessitent aucun produit et désherbant chimique. De simples gestes comme la taille bordelaise avec ébourgeonnage et l’effeuillage manuel à la fin de la floraison et avant les vendanges permettent à la famille Milhard-Bessard de conduire à maturité des raisins naturellement sains Et dans un souci de valoriser l’expression du terroir et de préserver la biodiversité et l’écologie, le Château Vieux Mougnac produit en bio et bénéficie d’une certification Agriculture biologique (AB) depuis 2012. La vinification Les vins sont vinifiés dans des cuves en béton, dont les volumes correspondent aux parcelles. Les températures de fermentation sont contrôlées attentivement lors de l’extraction des arômes et des composants phénoliques naturels. Le pressurage est toujours effectué avec le vieux pressoir hydraulique vertical des années 1940. Les vins vieillissent pendant 2 ans en cuves en béton, sauf les cuvées qui sont élevées 1 an en cuve et ensuite 12 mois en barriques neuves de chêne français. Les vins, quant à eux, sont mis en bouteille au château après clarification et stockés dans leur chai avant d'être commercialisés. ...
La richesse de la gastronomie italienne ne se résume pas qu’aux pizzas et aux spaghettis. Prenez une grande inspiration : le restaurant Conti vous propose une totale immersion dans la cuisine italienne et vous la dévoile dans toute son authenticité. Ensoleillée, généreuse, conviviale, elle a tout pour vous séduire. Halte gourmande dans une ambiance de charme Prônant un décor cosy et chaleureux, le restaurant Conti vous invite à évoluer dans un espace raffiné. Banquettes de velours, grand miroir sculpté, murs tapissés de rouge, détails dorés : le cadre s’inspire des codes du théâtre vénitien. Au milieu de la salle trône des lustres en verre Murano, un pur chef d’œuvre issu de la tradition vénitienne. Avec son cadre spacieux et son climat feutré, le restaurant Conti se veut être un vrai lieu de détente aux salles intimistes. « On peut se parler sans gêner les autres » nous souffle-t-on. La meilleure de la cuisine italienne Afin de garder toute l’authenticité de ses plats, ce restaurant s’approvisionne à la source. Les produits à l’instar des fromages par exemple arrivent directement d’Italie. Les autres matières premières quant à elles sont issues des producteurs locaux. Comme les professionnels de la gastronomie aiment à défendre que « c’est le produit qui fait le plat », le restaurant Conti ne déroge pas à cette règle d’or. Un souci et une recherche permanente de la qualité qui se ressentent naturellement dans les assiettes. Une simple bouchée des Langoustines Huile de truffe noire, du Carpaccio de coquilles Saint-Jacques ou du Risotto aux truffes suffit pour vous en rendre compte ! Au Conti, les pâtes sont également à l’honneur ! La maison vous propose des pâtes fraîches, là aussi entièrement faites maison. Pour achever ce périple culinaire, rien de mieux qu’un délicieux Tiramisu fait maison. La carte des vins quant à elle rend un bel hommage à La Botte. Pour accompagner vos plats, quelques perles issues des plus grandes régions viticoles du pays vous attendent. Les vins de la Toscane et de la Sicile sont particulièrement appréciés bien que d’autres références méritent également toutes les attentions. ...
Installé dans l’hôtel quatre étoiles Le Clos des Délices, le restaurant Le Châtelain se présente comme un endroit accueillant et plein de charme, idéal pour apprécier savoureusement des mets inspirés de la tradition gastronomique française. Ici, les pupilles se délectent avant les papilles. En pénétrant dans cet ancien couvent de sœurs bénédictines d’Ottrott, les convives ne manquent pas d’être subjugués par la beauté de ces lieux sublimés par un immense jardin, source de bien-être et d’apaisement. Une Cuisine Gastronomique aux produits de saison Le Châtelain propose à ses convives une cuisine « simple, mais pas simpliste », offrant parfois quelques clins d’œil à un style plus contemporain. Les assiettes joliment dressées par le chef Mathieu Klein provoquent de belles émotions, et cela, dès les premières bouchées. La rigoureuse sélection des produits généralement issus des producteurs locaux, et toujours frais et de saison, garantit la qualité, qui est la ligne de conduite de la maison. Parmi les plats symboles du restaurant Le Châtelain s’inscrit la truite confite à basse température. Il s’agit d’une entrée raffinée composée de radis et de crème de raifort aux herbes, où le poisson est confit à 45°C. En guise de plat, l’agneau en deux façons accompagné de gnocchis de charlottes au Sainte-Maure fumé, cerfeuil tubéreux et gel sous bois est à ne pas manquer. Côté dessert, le chef pâtissier Jean-Noël comblera les fins gourmets avec ses délices, notamment à base de thé vert Matcha. Une ambiance feutrée Le Châtelain offre un cadre reposant très cocooning pour tous ceux qui recherchent un havre de paix au beau milieu de la nature. Son décor s’inscrit dans un style moderne, souligné par les chaises design importées d’Italie. Le sol recouvert de moquette accentue l’effet chaleureux pour se sentir comme à la maison, tandis que les luminaires dorés et le mur en feuille d’or s’allient bien à l’atmosphère chic et design. ...
Dans la famille Cazals depuis quatre générations, le goût du bon champagne se fait ressentir de par la qualité exceptionnelle des cuvées de la marque. Avec des méthodes oscillant harmonieusement entre modernité et artisanat, la maison Cazals est une « maison familiale, très conviviale […] et forte de traditions héritées de père en fille », selon Camille Crochet, Sales Manager Marketing de la marque. Un vignoble riche en histoire C’est Ernest Cazals, alors tonnelier, qui fonde la maison Cazals en 1897 en choisissant un terrain noble et ouvert pour ses premières vignes. Un clos de 3 hectares, acquis par son fils Olivier Cazals dans les années 1930, va par la suite venir s’ajouter au domaine familial, donnant ainsi naissance aux 10 hectares de vignes classées Premier et Grand crus de la maison Cazals. Parmi les cuvées ambassadrices de la marque, appréciez les « grands crus d’exception nés de vignes de plus de cinquante ans », continue Camille. Délectez-vous ainsi de la Chapelle du clos, un 100 % chardonnay léger aux saveurs suaves, ou du millésime Clos Cazals doté d’une large palette de goûts et d’une mosaïque de succulences typées. Une passion et un héritage à préserver La maison Cazals, dans un élan d’engagement envers l’environnement, se trouve dans une phase de transition vers l’agriculture durable, avec la « volonté de certifier le clos Haute Valeur Environnementale (HVE) », reprend Camille. Outre cette promesse noble, la famille tient à préserver un patrimoine unique qui leur a été légué par leurs ascendants. Tout le processus de production, allant des vendanges à la maturation dans les caves voûtées en passant par la vinification en fûts de chêne, se fait ainsi suivant les méthodes artisanales utilisées dès la création de la marque. ...
Badine est le nom de la laiterie de l’arrière-arrière-grand-père de Florian Poyet. C’est donc dans ses souvenirs d’enfance qu’il puise ses ressources pour faire tourner l’établissement. Devant les fourneaux de ce restaurant, le jeune chef est dans son élément. Effectivement, il a été le second de l’ancien chef Nicolas Bottero pendant 5 ans. De ce fait, en septembre 2015, c’est plus un passage de flambeau ou de toque. Depuis le changement d’identité du restaurant en janvier 2016, le chef ambitionne d’apposer sa propre signature sur les assiettes, en y apportant de la modernité. Dorénavant, Badine rime avec fraicheur et couleur. La gastronomie Poyet Florian Poyet a la gastronomie dans la peau et dans son cœur. Désormais, il ne fait plus qu’un avec le restaurant du 168 cours Berriat, à Grenoble. Soucieux des détails, le jeune chef porte une attention particulière à la présentation. Le dressage façon Poyet, c’est toute une mise en scène des produits. Les dégradés, les nuances et les contrastes de couleurs et de textures contribuent à la création des plats. Chaque élément de l’assiette joue un rôle particulier pour donner au final un visuel qui met l’eau à la bouche. Les produits de saison utilisés dans cette cuisine entièrement faite maison sont sélectionnés au marché ou directement chez le producteur. La maison s’assure de réduire au minimum les intermédiaires pour pouvoir construire des relations durables avec les producteurs et les fournisseurs locaux qui affectionnent leur métier et leurs produits. Grâce à son respect pour les produits frais de saison, le chef est devenu depuis peu le plus jeune « maitre restaurateur » de l’Isère. Le restaurant Badine est aussi reconnu par le label « Restaurant de qualité », qui l’engage à promouvoir le fait-maison et le métier d’artisan-restaurateur, à informer la clientèle de l’origine des produits, à assurer la qualité de l’accueil et la cohérence du rapport qualité-prix. Le restaurant Badine présente trois menus. Le menu « Au fil des saisons » est renouvelé toutes les 2 semaines. Par exemple, le bal s’ouvre avec des cannellonis servis froids à la ricotta fraiche, accompagnés de fenouils rôtis et de jeunes pousses d’épinard. Cette entrée est suivie d’une volaille fermière à la moutarde, avec de l’Arborio croustillant et des échalotes grises au jus. Le tout, couronné par un craquant aux deux citrons, crémeux acidulé et petites meringues. Les deux autres menus sont le « Moment de partage », qui change tous les 2 mois, et « Les envies du chef », qui évoluent en fonction du marché et des envies du chef. La carte des vins La cave est composée de plusieurs références : Savoie, Vallée du Rhône, Bourgogne, Val de Loire, Bordeaux. Pour le terroir isérois, ce sont les Coteaux du Grésivaudan, produits par le Château Bayard, et les Collines Rhodaniennes du Vignoble de Seyssuel qui figurent, entre autres, à la carte. Enfin, le cru classé Côtes-de-Provence du Domaine de la Croix s’affiche en grand ambassadeur de la région. Le cadre Le restaurant Badine reçoit les gourmets dans un cadre chic et moderne à l’image du mobilier blanc et transparent. Cette sobriété laisse place aux accords entre les tons plus sombres des pierres apparentes et le bleu pétrole et l’orange sanguin des tableaux réalisés par un artiste local. La grande terrasse, ombragée de sa glycine centenaire, vaut le détour ! ...
L’établissement se situe à Paris, au cœur du marais, dans un quartier sympathique. L’intérieur sobre et contemporain reflète l’âme de la maison, et l’ambiance familiale qui y règne apaise les clients. Ici, la cuisine a pour vocation d’offrir un plaisir culinaire exclusif aux épicuriens. D'autant plus que le menu de midi proposé à seulement 22.5€ pour une entrée, un plat et un dessert laisse l'occasion de découvrir au jour le jour des surprises gustatives qui ne laissent pas indifférent. Essayer d’autres combinaisons La cuisine de Julien Agobert ne rentre pas forcément dans une catégorie, et les clients l’apprécient justement pour cela. Un style propre à lui, façonné par une vingtaine d'années d’expériences dans des cuisines de palaces parisiens, de restaurants de prestige, mais aussi des petites structures indépendantes. Une cuisine inventive et multiculturelle qui laisse une empreinte de son aventure culinaire à l’étranger. « Ma cuisine est à la base une cuisine gastronomique, mais finalement il n’y a pas vraiment de règles, je peux ajouter une soupe Thaï à ma carte tout simplement parce que je trouve ça bon », explique-t-il. Et l’inépuisable énergie du chef déborde à chaque assiette : un mariage de saveurs inattendu, un jeu de texture, une palette de couleurs alléchante et un dressage quasi artistique. Les plats à découvrir La formule du soir – entrée, plat, dessert – est proposée à 37,50 €, et le menu dégustation à 55 €, composé de six plats. En guise d’entrée, la carte de cette saison suggère de la terrine maison, pickles, condiments betteraves jaunes, ketchup radis blancs et pommes, pain à l'ail. S’enchaînent ensuite les plats, à l’instar de « chicken crunchy crazy du chef » en deux cuissons, croustillant et confit au citron caramel et gingembre, aubergines grillées, sauce huile de sésame et soupe thaï. Au dessert, les clients ont le choix entre d’un côté, le moelleux au chocolat fumé coulant chocolat banc, sorbet tamarin et poires fermentées, et d’un autre, le globe de meringue garnie d’un crémeux à la rose, litchis, graines de lotus, riz au lait et sorbet au thé matcha. On vous l’a dit, le chef ne connaît pas de limite ! La carte de vins suit le même registre : éclectique et pleine de subtilité. Quelques cuvées d’exception issues du vignoble bourguignon et bordelais constituent la liste. Elle propose également des vins d’Italie, d’Espagne et d’autres pays. « Le monde entier, c’est ma région », confie-t-il. Développer un réseau de collaborateurs Le chef a passé des années à construire une relation privilégiée avec ses fournisseurs locaux et régionaux. Viandes, fruits et légumes, produits fermiers, produits de l’épicerie fine sont issus directement des petits producteurs et exploitations fermières. « Je privilégie le côté familial et humain dans ma relation avec les fournisseurs. » En outre, le chef invite régulièrement d’autres talents dans sa cuisine afin de partager sa passion et affiner sa signature. ...
La jeune entreprise Cueillette Urbaine souhaite créer des bâtiments plus propres tout en favorisant la consommation de produits locaux par le biais de potagers productifs et écologiques. Une mission qui s’inscrit dans un contexte écologique et gastronomique recherché par les entreprises et les particuliers. Apprendre à mieux consommer grâce à Cueillette Urbaine L’entreprise Cueillette Urbaine a été créée avec un seul objectif : mettre en place des fermes urbaines écologiques sur les toits des villes. Pour cela, la jeune société met à disposition des espaces de cultures pour les entreprises et collectivités. Au sein de ceux-ci, les participants apprendront à cultiver différents fruits et légumes de saison tout en créant du lien social avec les autres jardiniers experts ou néophytes. Mais le concept ne s’arrête pas là. Car, les clients peuvent donner les fruits et légumes cueillis à un chef qui s’occupera de les cuisiner à sa façon. Ainsi, à l’inverse d’un restaurant traditionnel où il est nécessaire de choisir un plat défini à l’avance, ici, ce sont les participants qui sélectionnent eux-mêmes ce qu’ils veulent consommer. À savoir : les différentes variétés de fruits et légumes sont de saison. Ainsi, en printemps/été, vous trouverez plutôt des tomates, des aubergines et des piments tandis qu’en automne/hiver, vous aurez la possibilité de faire pousser des navets, des carottes et des épinards. De plus, il est aussi possible d’acheter des paniers à raison de 5 € le kilo. D’après Paul Rousselin, le CEO de Cueillette Urbaine, en faisant pousser ses propres produits, nous évitons la pollution liée au transport. Ainsi, en plus de manger sain et équilibré, vous faites un geste pour la planète. Des bâtiments propres et écologiques C’est un fait : l’urbanisation grandissante de ces dernières décennies laisse de moins en moins de place à la végétation. Ainsi, nous observons de plus en plus de pics de pollution dans les grandes villes. En partant de ce constat, la jeune start-up s’est lancée le défi de végétaliser les toits de nombreuses grandes villes. Cela afin de lutter contre la pollution, les inondations et garantir un maintien de la biodiversité grâce à des techniques culturales innovantes telles qu’une jardinière autosuffisante et des murs végétalisés d’aromatiques. D’après Paul Rousselin, l’installation de fermes urbaines sur les toits des immeubles permet une meilleure gestion des eaux de pluie, une amélioration de la qualité de l’air, une réduction des îlots de chaleur ainsi qu’un meilleur recyclage des déchets organiques grâce au compostage. Tout cela s’inscrit dans les objectifs de développement durable fixés par l’ONU en répondant à 9 d’entre eux (sur 17). C’est pourquoi de nombreuses entreprises et collectivités sont intéressées par ce concept novateur et écologique. Une entreprise avec une mission durable L’aventure Cueillette Urbaine commence en 2016. Créée par plusieurs amoureux du monde végétal (dont Paul Rousselin, le CEO, et Pierre-Frédéric Bouvet, le CTO), cette entreprise veut se lancer dans une quête avec un fort enjeu écologique. En s’appuyant sur des techniques innovantes et en aidant les sociétés et les collectivités à créer des espaces dédiés à la culture de fruits et légumes de saison, elle souhaite mettre en valeur le concept de circuit court autant que celui de permaculture. De plus, très vite, le concept de restauration germe dans l’esprit des créateurs qui pensent immédiatement à se rapprocher de chefs intéressés par ce projet. Ainsi, en contrôlant chaque étape de la vie d’un légume ou d’un fruit, le consommateur est sûr de manger sain tout en apprenant, s’il le souhaite, les bases du jardinage (par le biais d’ateliers). Nous sommes en plein mouvement locavore. Dans ce cas précis, une entreprise ou une collectivité fait un geste pour ses employés, pour les habitants et pour l’environnement. Lorsqu’une action individuelle profite à l’ensemble de la population, il est d...
Il est rare de pouvoir manger allemand en plein cœur de Paris. Logé dans une boutique de la rue Richelieu si ce n’est dans l’enceinte même du Goethe-Institut, le centre culturel allemand situé avenue d’Iéna, Le Stube dispose ainsi de deux emplacements pour mieux servir sa clientèle. Un restaurant moderne à l’ambiance décontractée Le Stuberue de Richelieu baigne dans une ambiance décontractée et chaleureuse. Il se décline dans des tonalités rouges et grises autour d’une cuisine ouverte et d’une vitrine de présentation et de vente à emporter qui confèrent à l’ensemble un décor au cachet particulier. Fréquenté par des clients de tous âges et de toutes catégories, Le Stube est particulièrement apprécié pour son côté dynamique et sympathique. Proche de nombreux théâtres, c’est le lieu idéal pour un repas avant spectacle. Des spécialités revisitées par Gerhard Weber Fondé à l’origine autour du concept du snacking, Le Stube a très vite élargi ses activités à la restauration et à la pâtisserie. Il propose ainsi divers plats typiques d’Allemagne ou inspirés d’Europe Centrale ainsi que de nombreuses pâtisseries et gourmandises concoctées par Gerhard Weber, le maitre des lieux. Strudels salés ou sucrés, Currywurst, Choucroute, Koulibiac de saumon, Wienerschnitzel, Gâteau au fromage blanc, Forêt-Noire font partie des nombreuses spécialités. La diversité des mets proposés et le service continu sur place ou à emporter permet de découvrir toutes ses spécialités à toute heure de la journée pour un déjeuner, un gouter, une petite faim, un afterwork ou un diner. Tout est fait maison, à l’exception des charcuteries. Le tout est accompagné d’un assortiment de bières, de limonades biologiques et de sodas de très bonne qualité et typiques de la ville de Hambourg. ...
Une vie sauvée grâce au champagne. C’est l’histoire de Michel Gonet, qui, à cause d’une dysphasie, ne peut rien avaler. Il ingurgite alors quelques gorgées de ce précieux nectar, qui, par miracle, aident à soigner ses troubles. « Le champagne m’a sauvé… », s’exclame-t-il. De là commence une passion pour ce vin pétillant, qu’il partage avec toute sa lignée. Sophie et ses frères Frédéric et Charles-Henri Gonet forment les dignes héritiers de ce riche patrimoine. Une réflexion permanente sur la qualité Michel Gonet installe des outils de production plus modernes dans son domaine à partir de 1973. Depuis, la maison continue de viser l’excellence en perfectionnant constamment la qualité du travail en cave et dans les vignes. Elle mise sur la diversité de son terroir pour produire des champagnes purs, racés, au caractère unique. Originaire de la côte des Blancs, fief des grands crus, Champagne Michel Gonet a la chance d’être installé sur un terroir plein est, qui procure de la longueur, de la finesse et de l’élégance aux vins. Les vignes situées à Oger, à Mesnil-sur-Oger, à Vindey, à Mongueux et à Fravaux sont composées de 80 % de chardonnay et de 20 % de pinot noir. Si, pour la plupart des vignerons, les problèmes climatiques engendrent d’innombrables contraintes, Sophie Gonet reste optimiste : « Avec le phénomène de réchauffement climatique, les raisins atteignent plus facilement la maturité, sans le besoin de rajouter beaucoup de dosages. L’acidité due au manque de maturité est ainsi évitée. Nous obtenons des champagnes plus naturels. » Des champagnes monocépages au caractère affirmé Fleuron de la maison, le Blanc de blancs Grand Cru 2009 reflète parfaitement le terroir, puisqu’il s’agit d’un monocépage de chardonnay. Issu des grands crus de la côte des Blancs, il exprime un caractère racé avec des arômes minéraux et floraux, tout en délicatesse et en élégance. À 100 % de chardonnay également, la cuvée Authentique 2004, provenant de vieilles vignes du Mesnil sur Oger, fait la fierté de la famille Gonet. Distillant de puissants arômes de vanille avec une belle association de fruits exotiques et d’épices, cette cuvée sublime les mets sucrés et salés, et tous les plats exotiques. D’ailleurs, dans une optique d’initier les amateurs à la dégustation de ses divins nectars, la maison organise des repas associant mets et champagnes. Des visites de cave et des initiations à la dégustation sont également proposées tout au long de l’année, sur rendez-vous de préférence. ...
La Maison du Douanier a été entièrement rénovée en 2015 et abrite actuellement un restaurant bistronomique et des chambres luxueuses et modernes, dont « Margaux », « Estephe » et « Julien ». Une suite parentale composée de deux chambres dotées chacune d’un lit double bien douillet vient compléter cette offre. Après les promenades et les visites, « les hôtes pourront se détendre tranquillement sur la nouvelle terrasse de la maison qui donne une vue imprenable sur l’estuaire de la Gironde », indique Vincent Moreau. Et de préciser aussi qu’« un grand parc avec des salons aménagés est également mis à disposition des clients pour se reposer, bouquiner, ou tout simplement se délecter d’un vin issu du terroir girondin ». Un voyage enrichissant au cœur de la Gironde Avec ses rives, la Gironde conserve un patrimoine historique et culturel essentiel. Les paysages sont éclectiques et les traditions girondines sont encore très présentes grâce aux différentes activités locales, notamment la pêche. Pour accéder à la Maison du Douanier, les visiteurs peuvent emprunter deux routes : « soit celle des petits ports de la Gironde (anciens ports de pêche et ports ostréicoles), soit celle des grands vins de Bordeaux », communique notre interlocuteur. Outre la visite des vignobles bordelais, la Gironde est « un attrait touristique énorme » proposant une multitude d’activités comme la découverte de l’église Saint-Christoly-Médoc – un édifice de style roman datant du XIIe siècle et qui est classé monument historique depuis 1925 – ou encore le Verrou de l’estuaire du célèbre architecte militaire Vauban, qui est constitué de la citadelle de Blaye, des forts Médoc et Paté. Au menu : une cuisine bistronomique et végétarienne Outre les loisirs culturels et ludiques, les vacances invitent aussi au plaisir culinaire. Dans le restaurant de la Maison du Douanier, Jean-Luc Beaufils, le chef, se concentre sur la cuisine bistronomique qu’il définit comme « la revisite des plats classiques ». De style moderne et raffiné où le bois et les parquets sont mis en avant, la salle peut accueillir jusqu’à 57 couverts, contre 62 à l’extérieur. Le chef propose quatre types de menus, dont le Menu du Douanier (amuse-bouche/entrée/plat/dessert), le Menu du Contrebandier (amuse-bouche/entrée/plat/dessert) élaboré avec des produits plus nobles encore, le Menu du Chef (amuse-bouche/entrée/poisson/viande/pré-dessert/dessert) et le Menu végétarien. Pour le plaisir des fins gourmets, « nous travaillons uniquement avec des produits du terroir issus de l’agriculture biologique », souligne le responsable des lieux. En mai par exemple, le restaurant propose sa spécialité qui est composée de terrine de saison, chutney d'oignons et cerises griottes en entrée, joue de boeuf confite au thym citron, légumes printaniers acidulés, accompagnée de légumes printaniers acidulés comme plat de résistance ainsi qu’une alliance chocolat et du pralin de biscuit cacao au dessert. Quant au vin, la maison suggère la « Révélation de Castillon 2010 ». Petit scoop : « cette année, nous ouvrirons à proximité un second restaurant le 15 juin, qui s’appellera La Cabane du Douanier », nous souffle-t-on. ...
Le Domaine d’Ognoas est une propriété publique gérée par le Département des Landes couvrant près de 650 hectares. Il englobe le vignoble de 50 hectares destiné à la production de son eau-de-vie. Il inclut également plusieurs bâtiments et espaces verts qui font partie intégrante du patrimoine historique de la région landaise, à savoir la Seigneurie d’Ognoas, la Maison Forte de Tampouy, l’alambic bicentenaire, le Moulin de la Gaube et ses métairies, le chai antique et le chai des anges, les champs céréaliers et finalement la forêt de 300 hectares et quelques plans d’eau. « Notre essence-même, la raison de notre existence est d’être un musée vivant, une vitrine du terroir landais et du Bas-Armagnac landais » explique Myriam Biarnes, agent d’accueil relations publiques et promotion commerciale. Une histoire datant du Moyen Âge Depuis ses débuts au XIIe siècle, le Domaine d’Ognoas est passé tour à tour aux mains de seigneurs féodaux, de bourgeois, de l’Eglise puis finalement de l’Etat. Propriété de la famille Bosquet pendant des siècles, il est racheté en 1770 par la famille bourgeoise Lormand. En 1847, le dernier de cette famille, Jacques Taurin, n’ayant pas eu de descendance, lègue le domaine à l’Evêché d’Aire-sur-Adour. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 transfère ensuite la propriété à l’administration. Actuellement, le domaine est administré par le Conseil départemental des Landes. Des eaux-de-vie prestigieuses Le vignoble du Domaine d’Ognoas se consacre à la production de son eau-de-vie d’Armagnac essentiellement mais propose aussi du floc rouge et blanc. L’eau-de-vie est vinifiée, distillée et élevée en futs de chêne au sein même du domaine. Les boissons alcooliques ainsi obtenues sont ensuite classées selon le temps passé dans les futs : VSOP pour ceux âgés entre 4 et 6 ans, XO Hors d’âge pour les armagnacs millésimés entre 10 et 19 ans et XO Premium pour ceux qui ont plus de 20 ans. Les eaux-de-vies en AOC Armagnac élaborées par le Domaine d’Ognoas sont de véritables références et ont été récompensées à de multiples reprises lors de concours agricoles. « Nos Armagnacs millésimés ont eu trois médailles d’Or au Concours Agricole de Paris 2015 » raconte avec fierté Gérard Guignot, responsable au sein du Département des Landes. Preuve de cette qualité, les millésimes du domaine sont servis auprès de certaines tables étoilées comme « Le Relais de la Poste » dans les Landes, « La Grande Maison » à Bordeaux, ou encore « Le Patio » à Arcachon. Des visites pédagogiques La totalité du Domaine d’Ognoas, depuis la forêt jusqu’à ses bâtiments, est entièrement ouvert au public. « Pour le cas du vignoble plus particulièrement, nous proposons des visites guidées essentiellement, qui concernent la visite de nos chais, avec une approche pédagogique du domaine et de l’AOC Armagnac. Nous y expliquons les méthodes de production et de vieillissement de l’Armagnac. Cette activité est toujours suivie d’une dégustation, le tout gratuitement » spécifie Myriam. En outre, des chemins de randonnée et des voies vertes sillonnent tout le domaine, en passant notamment par les rives du Midou pour les passionnés de nature. Quant aux amateurs de pêche, ils seront entièrement comblés avec les quatre étangs pittoresques du canton de Villeneuve-de-Marsan et celui de la Gaube. ...
Située à Mont de Bonneil dans le département de l’Aisne, l’exploitation d’Emmanuel Boucant s’étend sur 7 hectares, plantés majoritairement en Pinot Meunier, mais aussi en Pinot noir et en Chardonnay. Ses vignes bénéficient d’une orientation plein sud pour un maximum d’ensoleillement et d’un sol argilo-calcaire qui apporte une belle minéralité aux vins. Champagne Emmanuel Boucant : une viticulture raisonnée Pour l’entretien de ses vignes, Emmanuel a adopté une viticulture raisonnée tout en respectant la tradition et l’environnement. Il espère que dans 3 ans il pourra se tourner vers des traitements entièrement bio avec l’utilisation de plantes ou d’huiles essentielles, dont il expérimente actuellement l’efficacité sur de petites parcelles. Des champagnes haut de gamme à découvrir Emmanuel Boucant travaille l’assemblage de ses différents cépages pour obtenir des champagnes représentatifs du terroir, avec des arômes délicatement fruités, une odeur toastée et une bonne longueur en bouche. C’est dans cet esprit qu’il a créé par exemple le champagne Bohême, un champagne rosé présentant des notes sucrées d’agrumes, ou le champagne Emmanuel Boucant, un champagne vieilli 5 ans en cave et qui se distingue par des arômes étonnants. Bientôt 2 nouvelles cuvées feront pétiller vos papilles : un champagne blanc issu d’un assemblage 100% Pinot Meunier ainsi qu’un Rosé de saignée, un champagne rosé 100% Pinot Meunier millésimé 2013, fruit d’un travail minutieux. Mais Emmanuel a également d’autres millésimes en stock qui vont venir compléter sa gamme de champagnes. Les champagnes Fantaisie sont tous conçus pour vous accompagner lors de vos événements festifs. ...
Située au cœur du 15e arrondissement de Paris, cette enseigne aux dehors innovants, en plus d’être populaire, tranquille et un rien bobo, met le quartier en ébullition. À travers une cuisine bistronomique à base de produits frais et de saison, l’établissement propose une carte évolutive intégrant trois entrées, trois plats et trois desserts qui changent tous les mois, avec, à côté, un menu du midi composé de deux entrées, deux plats et deux desserts, qui, chaque semaine, ne sont jamais les mêmes. Misant sur la fraîcheur et la qualité des produits, l’établissement met à l’honneur le « fait maison ». Son menu bistronomique séduit plus qu’il ne surprend avec ses cinq variétés de plats, à savoir un assortiment d’amuse-bouches, une entrée, un plat de poisson, un plat de viande et un dessert. Les ingrédients sont ingénieusement agencés dans les assiettes, dans une intéressante alliance de couleurs et de saveurs. Magret de canard, Saint-Jacques et autres matières premières d’exception sont délicieusement mis en scène. Une ambiance bistronomique La Table des Insolents, c’est un fond de cuisine un peu fusion aux tendances légèrement orientales. Avec un brin d’audace, comme le laisse supposer le nom de l’établissement, les classiques sont ici revisités avec des plats à l’image du restaurant. Dans un décor assez épuré aux tables d’une grande sobriété, l’accent est mis sur la qualité et la simplicité, pour une belle harmonie. ...
Le Château Rollan de By fait partie des vins produits sur Les Domaines Rollan de By. Ce vin remonte à l’origine du domaine puisqu’il sera le premier château dont le propriétaire fera l’acquisition en 1989. S’étalant sur 2 ha, cet écrin viticole grandira très vite à Bégadan, un village du Médoc. Au bout de six ans, l’ancien designer fera l’acquisition du Château Haut Condissas, puis s’enchaînent les autres Tour Seran, La Clare, Greysac et Château de By. Chaque château a sa propre personnalité satisfaisant ainsi le palais de chacun. Un vin au cœur de l’AOC Médoc Le vignoble se compose de Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Petit Verdot. Avec un engagement fort pour la protection de la nature, le vignoble est conduit dans le respect du terroir. Certifié Haute Valeur Environnementale (HVE3) mais aussi Natura 2000, les pratiques culturales des Domaines permettent à la vigne de pousser dans un environnement naturel, de protéger et de favoriser le développement de la biodiversité qui l’entoure. Des vignes à la mise en bouteille Les raisins principalement vendangés à la main sont ensuite vinifiés de manière parcellaire, visant l’équilibre parfait entre tradition et modernité. Les bouteilles aux allures traditionnelles et rassurantes enferment des vins aux profils attrayants, modernes et accessibles. Avec une large proportion de Merlot, les vins se dégustent aussi bien jeunes sur le fruit et la rondeur qu’après quelques années en cave ou l’élevage en barrique aura opéré toute sa magie. ...
À l’origine de la première mousse de fruit sans arôme avec zéro pour cent de matière grasse, Woos bouscule tous les codes en créant une émulsion ultralégère au goût fruité particulièrement prononcé, qui se décline en quatre parfums gourmands. À l’origine de la marque Fondée en février 2013 par le tandem Anne-Sophie Marquet et Janagan Suntharalingam, Woos est née d’un simple constat qui a joué le rôle d’un véritable élément déclencheur. Après avoir cherché sans succès des mousses de fruits sans lait ni œufs dans de nombreux commerces, Anne-Sophie, la cofondatrice de la start-up a effectué de nombreux essais en cuisine pour inventer elle-même la texture et le goût de la mousse longtemps recherchés. De fil en aiguille, l’idée de créer une start-up qui va développer une gamme révolutionnaire de mousses juste aux fruits (très distincte de la crème fouettée qu’elle était d’ailleurs loin d’apprécier) lui est venue. Son projet reçoit l’adhésion de Janagan, un ami de SciencesPo qui va l’aider à démarrer cette belle aventure pas comme les autres. Une association de valeurs et de savoir-faire Voulant se démarquer de la chantilly classique, la gamme de mousse Woos intègre une association de valeurs innovantes et particulièrement chères aux deux cofondateurs. Dans leur projet, l’innovation, la santé, le bien-être et la gourmandise jouent leur va-tout pour dévoiler une sélection de quatre mousses. La framboise plaît pour son zeste d'acidité et son parfum boisé. La version citron intense et audacieuse dénote une douce acidité. Aux fruits de la passion, la Woos décoiffe par sa mosaïque d'arômes exotiques. La Woos à la mangue, la dernière-née de la gamme, propose, quant à elle, un goût vrai et équilibré. S'adressant aussi bien aux particuliers qu'aux salons de thé, aux barmen ou aux restaurateurs, les Woos viennent sublimer les petits-déjeuners, le goûter ou le cocktail du soir à déguster en famille ou entre amis. Elles accompagnent à merveille certains desserts cuisinés ou se dégustent avec du fromage blanc. Points de vente Vous pourrez trouver les Woos à la Grande Épicerie de Paris, chez Alice Délice ainsi que dans les meilleures épiceries fines en région et sur l'e-shop de Woos. ...
Du haut de ses 29 ans, Arthur Lotrous possède déjà un solide background dans le milieu de la viticulture. Après un BTS viticulture-œnologie au lycée de Davaye, il acquiert sa première expérience professionnelle au Château Bouscaut à Pessac-Léognan dans le Bordeaux puis au Domaine de la Pierre des Dames à Prissé. « J’ai voulu découvrir de nouveaux horizons et notamment voir ce qui se faisait dans la biodynamie, ce qui m’a amené à travailler au Domaine La Soufrandière/Bret Brothers à Vinzelles », raconte-t-il. Lorsqu’il apprend qu’une exploitation située à Saint-Amour Bellevue dans le Beaujolais était à reprendre, il saute sur l’opportunité en novembre 2018… Passionnément vin Le nom qu’il donne à son nouveau domaine viticole témoigne du profond attachement qu’il voue aux vignes et au vin. « Les sources » désignent la Rue des Sources sur laquelle se trouve le siège de l’entreprise tandis que « Agapé » est un mot grec qui signifie « amour inconditionnel ». Le respect qu’il manifeste à l’égard de ce métier et de la terre s’exprime à travers le choix d’une agriculture biologique sur l’ensemble de son vignoble composé de 6 hectares d’un seul tenant qui surplombe l’appellation Saint-Amour, sur les pentes du Mont-Besset. Le gamay dans toute sa splendeur Sur les sols de grès et d’argile qui se caractérisent par leur bonne rétention d’eau se développent des vignes plantées en gamay et âgées de 60 ans en moyenne. Le jeune vigneron a décidé de travailler son vignoble en « gobelet », une ancienne méthode qui date de l’époque romaine et qui s’applique sur des vignes non palissées. Ce procédé implique des travaux souvent complexes qui exigent de tout faire à la main. De cette démarche particulièrement méticuleuse naissent des cuvées pleines de promesses telles que Mont-Besset, un 100 % gamay aux arômes de fruits rouges et juteux qui révèlent des saveurs de cerise et de douces notes de sous-bois. ...