Rendez-vous à Colmar, dans le charmant bar à vins La Vecchia Dogana, pour déguster les fameux nectars italiens autour d’une belle planchette de charcuterie. L’entreprise propose également la livraison et la création de cartes de vins pour des restaurants italiens. Mais sa plus grande fierté reste sa plateforme de vente en ligne qui regroupe aujourd’hui près de 300 références de vins et boissons italiennes (https://www.enoteca-divino.fr/). Un site où chacun trouve son plaisir Enoteca Divino collabore non seulement avec les grandes marques mais aussi avec des producteurs locaux. De cette manière, la boutique en ligne s’assure de répondre à tous les goûts et à tous les budgets. Les produits en question sont personnellement sélectionnés par Gianfranco Scalzitti, aujourd’hui à la tête de l’entreprise. « Je tiens à me déplacer pour rencontrer personnellement les producteurs et goûter leurs produits », confie-t-il. Pour les consommateurs, l’avantage de passer par ce service en ligne est qu’il optimise l’expérience d’achat. Enoteca Divino propose aux consommateurs d’acheter des produits frais, soigneusement conservés en cave jusqu’à expédition. Ainsi, les vins sont épargnés de tout risque d’altération dû à la lumière ou à l’écart de température. ...
A quelques minutes de Saint-Tropez, La Réserve Ramatuelle est un des rares Palaces de la Côte d’Azur. Une distinction qui favorise les établissements présentant des caractéristiques exceptionnelles, capables de promouvoir à l’international l’attractivité de la France et l’art de vivre à la française. Un tremplin vers les étoiles Eric Canino, le chef fait ses premières gammes à Manosque en 1987 puis effectue une formation de pâtisserie chocolat avec René Fontaine, Meilleur ouvrier de France Chocolatier à Barcelonnette. Et, c’est aux Roches de Lavandou qu’il débute sa carrière pour devenir au fil du temps le chef des cuisines de Michel Guérard considéré comme l'un des fondateurs de la « nouvelle cuisine ». Le Grand Véfour profite ensuite de son talent avant qu’il ne prenne ses quartiers au Restaurant La Voile en tant que Chef exécutif. S’appuyant sur son riche parcours, Eric compte aussi énormément sur son équipe avec qui il partage toutes ses réussites. Grâce à sa passion, sa ferveur et à sa rigueur, il décroche l’un des titres les plus convoités : l’étoile au Michelin. Des produits frais et locaux Avec des produits bruts issus du terroir provençal, il orchestre des plats d’exception. Il veille à réaliser une cuisine aux couleurs du sud amplifiée par des saveurs inouïes. Inspiré et créatif, il perfectionne ses plats en conciliant gourmandise et simplicité afin de régaler les papilles. Pour ses créations culinaires, ce maestro s’appuie d’une part sur le potager de La Réserve Ramatuelle situé à proximité des cuisines du restaurant. Avec un mode d’exploitation raisonnée, ce potager s’ouvre à une douzaine de variétés de tomates, à plusieurs herbes aromatiques comme l’origan, la marjolaine et la citronnelle de Madagascar. Le chef Canino y cueille également ses légumes tels que les poivrons rouges et les aubergines blanches sans oublier les arbres fruitiers qui en plus d’offrir une décoration verdoyante, apporte finalement tout ce dont le chef a besoin pour sublimer ses plats.Le restaurant travaille aussi avec de petits producteurs locaux œuvrant de Marseille à Nice et rigoureusement sélectionnés pour la qualité de leurs produits. Une cuisine raffinée et savoureuse En avant-goût, les recettes délicates et aromatisées aux senteurs provençales font place au Calamar cuit au parfum de tomate au basilic et la Seiche rôtie et pattes croustillantes accompagnés d’olives Taggiasche.Parmi les plats aux saveurs marines, le Chapon de Méditerranée farci aux épinards et calamar. Ce poisson de roche évoluant dans les eaux profondes est méticuleusement préparé et servi avec du fenouil confit à la passion accompagné de pomme de terre fondante au jus de bouillabaisse. Côté viande, le Veau du pays Basque quasi rôti et en tartare accompagné de girolles marinées abricot rôti et cylindre d’agria au romarin se savoure sans hésitation. En dessert, le Chocolat grand cru du Pérou : « After eight » à la menthe poivrée du jardin joint à un Sorbet Perrier Menthe amuse le palais au grand bonheur des gourmands. Un cadre épuré et naturel Traversé par la lumière naturelle, le restaurant aux immenses baies vitrées habillée d’un blanc immaculé offre une vue imprenable sur la Méditerranée. Les lignes épurées et élégantes insufflent une ambiance douce et chaleureuse où le bien-être, le confort et l’élégance sont de mise. A l’extérieur, sur la terrasse ombragée, les convives apprécient le climat doux azuréen. Doté d’un environnement naturel exceptionnel, le jardin offre un paysage authentique sublimé notamment par les impressionnants oliviers bicentenaires. Les senteurs méridionales renforcent la beauté du cadre avec les myrtes et les romarins parsemant l’ensemble de la propriété. ...
Ce sont Jean-Paul et Nancy Bignon, les heureux propriétaires du Château Talbot, grand cru classé Saint-Julien dans le Médoc, qui ont découvert ce trésor niché au cœur de la petite commune de Correns (Var). Il a fallu quinze années de travaux de restructuration pour hisser à l’international le domaine Saint Andrieu au rang des meilleurs ambassadeurs de l’appellation côtes-de-provence et de coteaux-varois-en-provence. Immersion dans cet univers exceptionnel. Une démarche respectueuse de l’environnement « Le domaine Saint Andrieu est immense. Nous sommes sur 650 hectares de terrain, isolés au milieu d’une Nature immaculée, entourés de collines, de champs d’oliviers et de quelques vieilles fermes », décrit Jean-Pierre Marty, directeur général du Château Talbot. Le vignoble fait 29 hectares, où sont plantés grenache, syrah, cinsault, mourvèdre et rolle pour faire honneur à la région. Il est morcelé en plusieurs parcelles. Une partie située au nord-ouest accueille l’aire d’appellation coteaux-varois sur un terroir agréablement exposé au mistral. Une seconde partie est consacrée à l’appellation AOC côtes-de-provence, essentiellement en sol argilo-calcaire favorable au drainage naturel. « En haut plateau, nous pouvons avoir jusqu’à 400 m d’altitude. La rencontre du climat méditerranéen avec la douceur continentale procure une belle fraicheur aux vignes. » Labellisé HVE (haute valeur environnementale), le domaine Saint Andrieu s’est engagé dans une démarche respectueuse de l’environnement en conduisant l’ensemble de son vignoble en lutte raisonnée. Cette philosophie s’applique essentiellement dans le travail du sol qui se fait mécaniquement mais également dans le traitement des vignes, bénéficiant d’un soin ciblé, grappe par grappe. « Quand vous êtes à Saint Andrieu, c’est la Nature qui s’impose à vous et pas autrement », déclare avec conviction Jean-Pierre Marty. Les cuvées de la maison Provence oblige, le rosé domine près de 85 % de la production annuelle de la maison. Celle-ci gravite autour de 150 000 bouteilles. La gamme se décline en 6 cuvées, 3 couleurs en AOC côtes-de-provence et 3 couleurs en AOC coteaux-varois-en-provence, avec une cuvée confidentielle baptisée Lily Rose. Le Domaine Saint Andrieu Rosé 2017, en appellation côtes-de-provence, se distingue par son assemblage issu des plus belles récoltes de grenache (44 %), cinsault (38 %) et syrah (18 %). Un nez exquis aux notes de fruits exotiques accompagne une bouche ronde et voluptueuse, agrémentée par une pointe d’agrumes. Sa belle vivacité se termine sur une finale élégante. Il se déguste idéalement avec la cuisine du terroir, en accompagnement avec des petits farcis de Provence ou des Saint-Jacques grillées à la provençale. Toujours en rosé, la maison fait découvrir sa cuvée ambassadrice signée Cuvée confidentielle Lily Rose AOC côtes-de-provence. Celle-ci est confectionnée essentiellement à partir de mourvèdre et de rolle, vendangés en septembre 2005. « Cette cuvée est réservée aux restaurants gastronomiques et aux cavistes qui cherchent du rosé de haut de gamme », nous souffle-t-on. D’une grande pureté, Lily Rose est un vin riche, tendu avec une belle minéralité et une agréable longueur en bouche. Une collection rare et limitée à 1 800 bouteilles. En raison de leur singularité, les vins du domaine Saint Andrieu sont très prisés par les restaurants gastronomiques ou étoilés. La Potinière du Palais, à Cannes, L’Hôtel Cheval Blanc, à Courchevel, ou encore le Bacon, à Antibes, ont ainsi choisi d'inclure les cuvées du domaine Saint Andrieu dans leurs caves à vins. ...
Le Château Hourtin-Ducasse tire son nom de ses deux anciens propriétaires, ayant vécu au XVIIIe et au XIXe siècle. Ce domaine situé à Pauillac, sur la rive gauche de l’estuaire de la Gironde, a été repris par la famille Marengo en 1976, qui, aujourd’hui, élabore des vins élégants et équilibrés. Le but du domaine : laisser la vigne livrer sa plus belle expression. L’agriculture de conservation Le Château Hourtin-Ducasse s’étend sur 25 hectares, dont 23 hectares de vignes. Une démarche d’agriculture de conservation sert de ligne de conduite dans le travail du vignoble. Cela consiste à préserver la richesse du terroir et sa biodiversité et à garantir ainsi la qualité des vins. L’agriculture de conservation s’inspire des techniques utilisées dans l’agriculture biologique et dans la biodynamie. Le peu d’intervention humaine dans le développement des plantes n’use que d’éléments naturels tels que des huiles essentielles ou une infusion à base de plantes. Les sept enfants de Michel et de Marie-Noël Marengo font incontestablement partie de leurs motivations dans cette conservation de la qualité de leur terre.Les 70 récompenses reçues par le domaine durant les 27 millésimes prouvent que le succès ne dépend pas toujours du suivi des règles. L’essentiel, c’est d’avoir des valeurs. « L’élément qui nous tient à cœur, c’est de faire parler la nature, de chercher le caractère et le talent du millésime. C’est ce qui fait que chaque millésime est unique », explique Marie-Noëlle Marengo. Le domaine a donc une méthode peu ordinaire dans l’assemblage des cépages. Assemblage de cépages à l’aveugle Chez les Marengo, cet assemblage destiné à la construction de chaque millésime se fait à l’aveugle. Il n’y a pas de proportions précises sur les différents cépages, mais il existe une quinzaine d’échantillons grâce auxquels le caractère du vin va être forgé puis valorisé. C’est une manière de laisser la vigne et son fruit s’exprimer et les millésimes de « raconter ce qui s’est réellement passé dans la nature à travers ses forces et ses faiblesses », selon Marie-Noëlle Marengo.Le pourcentage de renouvellement de barrique se fait en fonction de cet assemblage et dépend des attributs du fruit. Les décisions doivent accompagner, voire pousser, ces potentiels. En 2008, par exemple, le fruit a été très expressif et généreux, son encadrement et son accompagnement ont nécessité un renouvellement de 60 % des barriques. En revanche, il n’y a eu que 32 % de barrique en bois neuf en 2011 pour ne pas risquer d’ajouter des arômes qui s’écartent de ceux qui sont naturels au fruit. Ce dernier a été délicat pendant ce millésime. ...
Le Domaine du Somail se trouve à l’est du Minervois, à proximité de Narbonne. Une cité qui a une belle histoire à raconter car elle était la première agglomération romaine au-delà des Alpes en Gaule. À l’époque, Narbonne était déjà une région viticole. « Dans le vignoble et aux alentours, des vestiges de villas romaines ont été retrouvés et il semble que la culture de la vigne était présente depuis 2000 ans », racontent avec passion Julie et François Fabre qui possèdent le domaine. Ce duo d'artisans-vignerons sait qu’il profite d’un terroir très privilégié qui, en plus de recéler un riche passé, offre toutes les conditions nécessaires pour concevoir des vins d’excellence en AOC Minervois. La terre de prédilection du mourvèdre Le vignoble du Minervois est l’un des plus vastes du Languedoc Roussillon. Il produit majoritairement des vins rouges qui se veulent à la fois tendres et veloutés, aux arômes de fruits mûrs et de tanins soyeux. Le mourvèdre est le cépage phare de l’appellation et plaît pour la richesse de ses arômes et sa structure tannique de haute qualité. Au Domaine du Somail, il s’exprime dans toute sa splendeur au même titre que les neuf autres cépages composant le vignoble. Établies sur 16 hectares, les vignes s’épanouissent sur un sol argilo-calcaire au sein d’un climat aux influences méditerranéennes. « Notre situation géographique nous permet d’avoir des vins en rondeur, ni trop puissants ni trop épicés, mais agréablement équilibrés », nous fait part Julie. Cette qualité ne résulte pas du hasard. Bien au contraire, la finesse, l’élégance et l’authenticité des cuvées sont obtenues grâce à un travail de très longue haleine respectant les préceptes de l’agriculture biologique et biodynamique. Des pratiques agricoles salutaires pour l’homme et l’environnement Sur les 20 hectares composant le domaine, 4 sont consacrés à la biodiversité. « Comme nous sommes en biodynamie, nous avons voulu avoir de la nature sauvage autour de nos vignes. Nos pourtours ont été aménagés pour créer une symbiose entre nos parcelles de vignes et l’extérieur. » Le travail des parcelles s’effectue de façon individualisée en priorisant les pratiques manuelles de la taille à la vendange. « Notre but est d’utiliser l’intelligence de la nature et de la reproduire dans nos cultures », fait savoir notre interlocuteur. Au-delà de la viticulture, cet état d’esprit qui se veut vertueux pour l’homme et l’environnement se reflète également dans les méthodes de vinification. Les vins sont sans sulfite et ne subissent aucun ajout tandis que les décantations sont naturelles. Des cuvées enchanteresses qui fleurent bon leur terroir L’assemblage des vins est aussi atypique car au Domaine du Somail, chaque cuvée révèle un cépage dominant. La cuvée « Vin de Plume » par exemple est composée à 80 % de mourvèdre et 20 % de syrah. Issue d’une culture biodynamique et d’une vinification classique en cuves en ciment brut, elle est gorgée de fruits, d’épices et de notes de garrigue et possède une capacité de garde de 5 à 10 ans. Preuve de sa qualité, ce cru a bénéficié de plusieurs distinctions : 90/100 par Robert Parker, 17/20 par Terre des vins 2020, 91 points par Wine Spectator 2020 sans compter la citation dans la Revue des vins de France 2020. La cuvée « François » va davantage exprimer toute la beauté de la syrah associée au carignan et au mourvèdre. C’est un vin fruité, intense, persistant avec une belle rondeur. « C’est une de nos plus belles réussites car il a une excellente tenue et pourtant il est dépourvu de sulfite », déclare celui qui a emprunté son nom à ce précieux nectar. Avec la cuvée « L’Authentique », le mourvèdre prime à nouveau et se combine tout en délicatesse avec la syrah. À la fois complexe et élég...
Ne s’attribue pas une AOP qui veut. L’Ossau-Iraty, référence pyrénéenne du fromage au lait de brebis, le détient, et ses producteurs entendent bien défendre ce label précieux. L’Ossau-Iraty : le seul fromage au lait de brebis en AOP du Béarn et du Pays-Basque Les fermiers basco-béarnais assurent une fabrication à 95 % à la ferme et garantie à base de lait cru entièrement dans le cadre de la production de l'Ossau-Iraty, un produit inscrit dans la liste très sélective des fromages AOP. Issu d’un processus d’affinage long, entièrement fait à la main par les artisans de la coopérative, et doté d’une croûte naturelle, ce symbole régional répond naturellement à toutes les exigences requises dans la chaîne de production pour porter cette appellation exclusive. Le cheptel constitué des trois races locales – manech à tête noire, manech à tête rousse et la basco-béarnaise –, est nourri sans recours à aucune trace d’OGM. Les Fermiers basco-béarnais : dépositaires d’un savoir-faire pluriséculaire Détenteurs d’un héritage perpétué sur plusieurs siècles, en matière de fabrication de fromage, les Fermiers basco-béarnais regroupent une quarantaine producteurs. Ils sont de la troisième génération et produisent dix-huit variétés fromagères dont l'AOP Ossau-Iraty. Par la mutualisation de la production et de la commercialisation, les producteurs fermiers ont pu accéder à un marché plus vaste. D’ailleurs, le produit est assez demandé au-delà de nos frontières, comme c’est le cas au Japon et aux États-Unis. ...
En créant Papilles & Mamies, Cyril Romanet et Charlotte Thienpont ont voulu rendre accessible à tous une cuisine de qualité toujours élaborée à partir de produits frais et de saison. Faire du désir de bien manger un plaisir du quotidien, tel est l’objectif que se sont fixé ces deux amoureux de la cuisine traditionnelle française. Une histoire née de la passion pour la bonne cuisine L’univers culinaire n’a aucun secret pour les deux épicuriens dans l’âme puisque, dès leur plus tendre enfance, ils y ont été initiés. Ayant grandi dans une ferme, Charlotte a développé un amour particulier pour le bon produit. Quant à Cyril, il a appris à aimer et préparer la cuisine du terroir auprès de sa grand-mère. Dans une volonté de pérenniser ces souvenirs et partager leur passion pour la cuisine au plus grand nombre, le duo s’accorde à créer une solution qui permettrait à chacun de se faire livrer de bons plats authentiques. Le défi est donc lancé en 2018 quand Charlotte et Cyril décident de participer au concours « 100 jours pour entreprendre » qu’ils remportent avec succès. Ensemble, ils poursuivent leur entreprise avec l’aide de l’incubateur Smart Food Paris et ont réalisé un test de commercialisation avec succès. A noter que ces bons petits plats qui fleurent bon les odeurs d’enfance et les matinées agitées sont tous mijotés en cuisine par l'équipe, avec des ingrédients méticuleusement sélectionnés. Et pour que l'offre soit accessible à tous, nos deux cordons bleus préparent en coulisse l'ouverture officielle des commandes, qui sera annoncée sous peu. Des repas chaleureux et conviviaux Pour Cyril et Charlotte, alimentation de qualité rime avec produits sains et frais. Ainsi, seuls les meilleurs ingrédients locaux et de saison ont la place dans leur cuisine. Et pour conserver le maximum d’apports nutritionnels, les repas vont être soigneusement mijotés à basse température dans des bocaux en verre. Bannissant les additifs et autres conservateurs, ce mode de préparation artisanal permet d’assurer une conservation plus naturelle des plats. Le consommateur bénéficie ainsi de repas frais, et équilibrés, riches en saveurs et préparés avec amour et délicatesse, exactement comme on les aime. Et parce qu’un bon lunch n’est pas uniquement réservé pour les grandes occasions, Papilles et Mamies fait de ce plaisir une expérience à vivre et à partager au quotidien. L’occasion de se réunir en famille ou entre amis pour un moment gourmand et convivial. ...
Novembre 1989. Une annonce publiée dans l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur fut le déclencheur d’un nouveau projet de vie, un challenge que Pierre Carle et son épouse, Éléna, réussirent avec brio. Petit, Pierre Carle passait ses vacances chez ses arrières-grands-parents et sa grand'mère, des passionnés de la vigne et anciens négociants en Cognac et vins, qui habitaient Saint-Emilion. Bercé par ce souvenir d’enfance, il a continué à nourrir le rêve de devenir vigneron. Après avoir fait des brillantes études pour faire carrière dans l’industrie ferroviaire, il s’installe avec sa femme et ses enfants dans le XVIIe arrondissement. Mais son rêve de gamin continue de titiller son esprit. « Je me suis dit que si l'on n’essaye pas alors on risque de le regretter toute notre vie », se remémore Pierre Carle. Après un an et demi de recherche, il tombe littéralement sous le charme de cette propriété du Périgord. Un domaine de 34 hectares, un château typique du XVIIe siècle, un sol peu fertile et très minéral rivalisant avec celui de Saint-Émilion, autant d’atouts qui font mouche auprès du couple. Le vignoble S’étendant sur vingt hectares, le vignoble est établi sur des coteaux argilo-calcaires et jouit d’un climat océanique tempéré. « Du point de vue de la configuration, notre terroir est semblable à celui de Saint-Émilion », décrit Pierre Carle. Le domaine travaille en appellations Bergerac rouge, rosé et blanc sec, Côtes-de-Bergerac blanc moelleux et Saussignac blanc liquoreux. Les vins sont obtenus à partir des cépages phares de Bordeaux : le merlot, le cabernet sauvignon et le cabernet franc pour le rouge, en blanc : le sémillon, la muscadelle et le sauvignon. Les vins bergerac rouges affichent des petits rendements et sont conçus à partir de raisins vendangés plus ou moins tardivement selon les cépages. Par la suite, ils sont élevés pendant au moins vingt mois, le temps de bien affiner la structure des vins. Les vins en appellation Bergerac sec subissent un long élevage sur lies, de douze à trente mois afin de dévoiler parfaitement toute la complexité et l’intensité de leurs arômes. Enfin, le Saussignac est un vin liquoreux, plus sucré, de longue garde qui développe un arôme très riche. Son élaboration est définie par l’un des plus rigoureux décrets d’AOC en France et exige du jus de raisin très concentré et l'absence de toute méthode artificielle d'enrichissement. Une agriculture biologique Le vignoble du château Chabrier a été certifié bio en 1999 bien que Pierre Carle, en tant que précurseur, ait pratiqué l’agriculture bio bien avant. Au départ, le domaine a évolué dans le sens d’une viticulture raisonnée : n’intervenir dans le traitement des vignes uniquement lorsque cela est indispensable. Cependant, cette pratique connaît ses limites et expose les employés à certains risques d’allergies et d’intolérances. Le propriétaire a donc décidé d’arrêter définitivement les produits issus de la chimie de synthèse, néfastes autant pour l’environnement que pour l’homme. « Le meilleur des insecticides reste les insectivores, ça marche tout seul et c’est gratuit… C’est comme ça que faisaient ma grand'mère et mon arrière-grand-père à l’époque », reprend Pierre Carle avec grande conviction. Il préfère laisser l’équilibre naturel de l’écosystème faire son travail dans les vignes. Les produits de traitement de sol et de la vigne autorisés sont ceux d’origine minérale et végétale uniquement. D’ailleurs, le propriétaire rappelle que les meilleurs millésimes du siècle dernier, en 28, 47, 49 ou 55 sont tous issus d’une agriculture biologique. Avec cette démarche axée sur la préservation du sol et de l’environnement, le domaine se contente fièrement de ses rendements « plus faibles qu’ils ne le devraient » pour réaliser des vins de haute qualité. Les cuvées emblématiques Le Gros-Caillou, appellation...
Situé dans la ville médiévale de Mirepoix, à mi-parcours entre Carcassonne et Foix, le restaurant Le Commerce est une vitrine ouverte sur un héritage de plusieurs générations qui est toujours resté dans le giron de la famille Puntis. Jouissant d’un emplacement privilégié au cœur de l’Ariège, l’établissement séduit par son cadre rustique, à l’ambiance campagnarde où les saveurs ariégeoises sont autant de plaisirs à retrouver qu’à découvrir. Une cuisine aux accents de terroir Confortablement installée dans une région riche en histoire dans le Pays cathare, le restaurant Le Commerce propose une cuisine élaborée à partir de produits frais et de région, avec chaque jour un arrivage de poissons frais. Sous l’impulsion du chef André Puntis, qui tient aujourd’hui les rênes de l’établissement, les plats sont concoctés avec passion, dans le respect des traditions, avec des recettes jalousement conservées et transmises de père en fils. À travers une cuisine généreuse qui privilégie les produits du terroir, le restaurant constitue une adresse incontournable où familles et amis aiment se rendre pour partager un bon repas et où il fait bon profiter d’une ambiance conviviale. Un cadre sympathique aux tons chauds Le restaurant Le Commerce est un établissement au charme d’antan qui jouit d’un cadre particulièrement agréable. Les lieux permettent notamment de gouter aux plaisirs de la table à l’ombre d’une magnifique terrasse ombragée où sont servis les repas en période estivale. Sa salle aux tons chauds rassure les plus exigeants et lui confère une ambiance familiale au cadre rustique. Dans ses propos, André Puntis décrit « un établissement d’une capacité d’accueil de 70 couverts en terrasse et une soixantaine en salle avec la possibilité d’abriter à la demande tout type d’événements selon la disponibilité ». Une belle alliance mets-vins Proposant de belles alliances en matière de vins, le restaurant Le Commerce dispose d’une cave à vins particulièrement fournie dans un bon rapport qualité/prix. Parmi les références les plus connues figurant sur la carte, on peut notamment citer les Côtes de Malepère, le Vacqueyras, le Gigondas ou encore la Clape AOC ainsi que « plusieurs produits régionaux » selon les précisions d’André Puntis. Les clients peuvent à la demande, solliciter les suggestions du chef pour connaître les meilleures alliances afin d’accompagner certains plats. À travers ses connaissances et ses expériences, il se fera un plaisir de les conseiller. ...
À la découverte des grands classiques La cuisine thaïe est l’une des plus réputées en Asie, ses saveurs sont uniques et la variété de ses ingrédients infinie. Curry, citronnelle, menthe, coriandre, basilic, piment figurent parmi les incontournables des plats les plus emblématiques que l’on retrouve à la carte du Baan Boran – Laab neua, Tom Yam Khun, Pad Thaï, Som Tam, Ped tod rad bamboo sauce, Khaow niaow, (le fameux «Tigre qui pleure »). En version plus ou moins épicée selon les goûts des clients, accompagnés de riz parfumé ou de légumes sautés au wok. Chacun de ces plats préparé à la minute témoigne de la richesse de la gastronomie thaïlandaise et de sa très grande légèreté. Plats allégés et fruits colorés Pour satisfaire l’ensemble de ses clients, le Baan Boran réserve une partie de sa carte à des spécialités allégées et végétariennes à base de légumes et de tofu. Une gastronomie light qui s’accommode bien de riz et de salades, mais aussi de fruits exotiques dont la Thaïlande est l’un des premiers producteurs et consommateurs en Asie du Sud-Est. Des fruits dont certains entrent dans la composition de cocktails avec ou sans alcool que propose le Baan Boran, tandis que la carte des vins réserve de belles surprises aux amateurs de vins du Monde. ...
Le rhum aux arômes riches de son terroir d’origine fait la renommée de la maison Breiz’île qui intègre le monde très sélect du rhum en 2002. L’authenticité et la primauté données à l’art de ce breuvage restent les maîtres-mots de cette marque qui privilégie la tradition antillaise dans la conception des spiritueux exquis de sa gamme. Sélectionner le meilleur du terroir La marque Breiz’île, aux racines ancrées dans les terres antillaises, s’est forgé une réputation grâce à la priorité donnée à la qualité. Avec un éventail de rhums arrangés obtenus en « travaillant les meilleurs fruits disponibles toute l’année », selon les propos d’Alain Jegaden, la maison se veut être l’ambassadrice de l’excellence du rhum. Son rhum agricole typiquement guadeloupéen tire, quant à lui, « le meilleur de la canne à sucre » afin de rendre hommage au terroir mais également « [afin de partager] l’appréciation des bonnes choses », continue Alain. Un rhum vieux vieilli en fût de chêne, élaboré selon la pure tradition antillaise et aromatisé au miel fait, entre autres, la fierté de la maison Breiz’île, à déguster avec modération lors de vos instants gourmands. Outre le rhum, la marque, dans un élan de créativité novateur, se spécialise dans la production d’une « bière gourmande au goût prononcé et aromatisée au rhum », toujours selon Alain. Cet esprit innovateur, mêlé à la préservation de la fabrication artisanale du rhum, contribue à faire toute l’authenticité de la maison. ...
« On ne vend pas une bouteille, on vend une expérience de dégustation ! » C’est en ces mots que Guillaume CHARNIER met en lumière la particularité de son activité. Avec Alexis Donnio, ils n’ont cessé d’améliorer le catalogue de prestations depuis 2015. Adressant leurs services aux néophytes désireux de devenir connaisseurs, ils proposent des cours de dégustation privés durant lesquels ils partagent leur passion autour de ce breuvage d’exception. Private Whisky Society, c’est aussi une cave en ligne de près de 200 références issues de la France, de l’Ecosse, de l’Inde, de l’Irlande, des Etats-Unis, de la Suède, du Danemark... Les produits sont goutés et sélectionnés personnellement par Alexis et Guillaume qui émettent ensuite une note de dégustation sur leur site pour chaque flacon commercialisé. En outre, les coffrets de dégustation offrant de beaux moments de découvertes seront parfaits pour faire le tour des meilleurs whiskies au monde ou en guise d’idées-cadeaux. Attention, la startup ne dispose pas de boutique physique, visitez le site pour faire vos achats en ligne. ...
Depuis mai 2017, Enzo et Rida vous accueillent dans une ambiance cosy au sein du restaurant Vava. Tables basses et tables hautes en bois, faites sur mesure par une ébéniste, côtoient cuir, aluminium, laiton, carreaux bleu mat et mur en pierre, pour vous plonger dans une décoration inspirée des années 70. Aux beaux jours, la vitrine s’ouvre sur la rue pour vous faire profiter d’une mini terrasse. Pour un repas bistronomique Dans ce cadre intimiste, vous pourrez parcourir la carte originale imaginée par le chef consultant Benjamin Mathieu. Passé par les cuisines de restaurants étoilés comme le Louis XV et le Bristol, il propose une cuisine bistro inspirée de ses origines méditerranéennes. Il aime particulièrement mettre à l’honneur les produits de la mer, comme les couteaux ou les palourdes par exemple. Tout au long de votre repas, vous pourrez apercevoir le chef Maxime Villevaud dans la cuisine ouverte. Après des débuts à 17 ans chez Jacques Chibois, il vous fera découvrir sa cuisine instinctive et nomade, se déclinant au fil des saisons. Avant de commencer, pensez à goûter aux passe-temps, ces délicieux tapas revisités à la mode Vava. Puis, vous pourrez savourer un des plats signatures de ce restaurant. Comme le ris de veau croustillant laqué, originalement sublimé par des câpres, du chorizo et du citron et accompagnée d’une délicieuse purée. Ou le calisson déstructuré avec madeleine et fleur d’oranger, un dessert moelleux et ultra-léger. Tous les plats sont déjà un plaisir pour les yeux avant de l’être pour vos papilles. Saveurs originales et associations délicates sont toujours au rendez-vous. La carte est courte et variée. Elle est renouvelée tous les mois pour des plats préparés à partir de produits frais et de saison. Avec une belle carte des vins La carte des vins a été soigneusement élaborée par Sébastien Depis. Avec principalement des vins français, mais aussi des vins bio et des vins italiens. Vous pourrez par exemple déguster un vin blanc du domaine des Coudereaux. Vous trouverez toujours un vin en accord parfait avec votre plat. N’hésitez pas à demander conseil. ...
Disponibles en grandes surfaces et dans les supermarchés – « là où les gens ont l’habitude de faire leurs courses », les Cafés Missègue revendiquent un caractère très particulier. Ils sont torréfiés dans une entreprise familiale au cœur du Périgord. À la clé, une extraction traditionnelle et lente des arômes qui permet de les sublimer et de conserver toute leur subtilité. Une multitude de variétés pures Chacun son café. Brésil, Costa Rica, Mexique, les Cafés Missègue travaillent une quinzaine d’origines différentes. Chaque variété fait l’objet d’une attention particulière lors de la torréfaction, histoire de conserver sa personnalité et ses spécificités gustatives. « Même quand on fait des mélanges, des assemblages de cafés, on le fait toujours après torréfaction », rassure Patrick Andreu. Si l’enseigne propose ses produits moulus et en grains, notre interlocuteur évoque d’ailleurs une préférence des consommateurs pour les derniers. Une tendance qui s’est installée avec l’évolution du marché des machines à café en grains. Différents conditionnements allant de 250 g à 5 kg sont disponibles via le site de la marque qui entretient une affinité particulière avec l’arabica. La clientèle s’est particulièrement attachée aux mélanges concoctés par la maison. Dans la gamme bio, la « Sélection du torréfacteur » rafle de nombreux suffrages. Il s’agit d’un assemblage de trio de cafés, tous bio, où l’équilibre est établi entre le fleuri de l’un, le corps de l’autre et la douceur d’un troisième. Au rayon des cafés plus conventionnels, ce sont les Premium qui enregistrent le plus de préférence, avec les cafés spécialement conçus pour les machines à grains. ...
Tenu et géré par un groupe de producteurs associés, Saveurs De Nos Fermes propose une grande diversité de produits frais provenant directement des exploitations. Un réel bonheur pour les consommateurs à la recherche de produits à la fois sains et de qualité! Les débuts d’une belle aventure Tout a commencé lorsqu’un groupe de producteurs décide de vendre leurs produits autrement que sur les étals du marché local. Très vite, l’idée de créer un magasin en commun a séduit plus d’un. Après trois années de collaboration Saveurs De Nos Fermes ouvre pour la première fois ses portes en 2008. Aujourd’hui, ils ne sont pas moins de 10 producteurs-associés à œuvrer ensemble pour assurer la bonne marche du magasin. Une large gamme de produits variés Pour assurer l’approvisionnement du magasin, les producteurs livrent régulièrement des produits frais issus de leurs exploitations. Miels et confitures, compotes, vins, jus de fruits, charcuteries, viandes, volailles, fruits et légumes, escargots et poissons, produits laitiers… il y en a pour tous les goûts et les budgets ! Et pour offrir plus de choix, Saveurs De Nos Fermes peut compter également sur ses 30 dépôts vendeurs pour étoffer les produits proposés dans le magasin. Parmi tous ces produits, les fromages sont également très appréciés des consommateurs. Qu’il s’agisse de fromages de vache, de chèvre ou de brebis, Saveurs De Nos Fermes bénéficie du savoir-faire incomparable de ses fromagers au nombre de sept dont trois producteurs-associés et le reste opérant en tant que dépôts-vendeurs. Sept producteurs de fromage Le magasin propose à ses clients ce qui se fait de mieux en matière de fromage. Des produits avec une qualité exceptionnelle à l’instar des fromages affinés tels que le PrazVechin, d’excellents fromages blancs en faisselle, des tommettes natures ou au carvi. Ils proviennent d’une exploitation dans le Val d’Arly qui compte un cheptel d’une soixantaine d’animaux. Ces derniers pâturent de l’herbe en extérieur durant la majeure partie de l’année. Ce qui explique en partie la qualité des fromages obtenus. Aux Saveurs De Nos Fermes, les clients ont également l’occasion de déguster des produits rares. En effet grâce au savoir-faire de l’un des producteurs du magasin, les consommateurs ont la chance de trouver du bleu de Termignon au rayon fromagerie. Pour offrir davantage de choix, un autre producteur apporte du beaufort d’Alpage tandis qu’un autre propose d’excellents reblochons et de la raclette. Des tomes des Bauges et des tomes au marc sont aussi disponibles. Par ailleurs, le magasin propose à ses clients de délicieux fromages de chèvres. Ils viennent d’une exploitation située en montagne (à 600 m d’altitude). Là, une cinquantaine de chèvres de race alpine chamoisée profite d’une herbe fraiche et abondante. De leur lait naissent de délicieux fromages blancs, des crottins et briques crémeuses, différentes sortes de tomes, du sérac… Autant de plaisirs gustatifs que les consommateurs peuvent retrouver dans le magasin. Pour finir : le fromage de brebis qui vient d’une exploitation située sur la commune de Chamoux au creux du Val Gelon, à 350m d’altitude. Grâce à un procédé artisanal et un savoir-faire unique, les producteurs y élaborent de très bons fromages. ...
Dans les Vosges, le Haut Jardin accueille ses hôtes dans un cadre intimiste, avec des chalets équipés de spas privés et le service très haut de gamme d’un Logis d’exception. À très courte distance de Gérardmer, l’adresse convie à une expérience singulière de la détente et du bien-être. Son restaurant accueille les gourmets pour leur révéler une gastronomie du terroir déclinée dans la vision combinée de deux générations de chef. Une cuisine inspirée par les pépites des montagnes Des produits sélectionnés dans les fermes du voisinage et le jardin du domaine, assortis des plantes et des fleurs comestibles des montagnes des Vosges. C’est dans ce répertoire rendant hommage au terroir que la cuisine servie à la table du Haut Jardin puise son inspiration. À la tête des fourneaux, deux chefs maîtres restaurateurs (les Masson, père et fils) qui partagent leur passion de la bonne chère en toute convivialité. C’est ainsi qu’en entrée, les bourgeons de sapin des Vosges viennent embaumer la truite crue salée. Le carré d’agneau est également exquis, savoureusement rehaussé par la croûte d’ail des ours qui l’enveloppe. Les inconditionnels de douceur résisteront peu au « Chaud-froid de mirabelles flambé à la mirabelle ». Pour arroser le tout, la carte des vins de la maison déploie quelque 350 références, notamment issues de la Lorraine. En apéritifs, ne pas hésiter à essayer les petits crus vosgiens distillés à partir de plantes comme le pissenlit, le sureau ou la rhubarbe. ...
C’est en 1977 que l’aventure viticole de la famille Fayard commence par l’acquisition du domaine par Jean Pierre et Brigitte. La reconnaissance dans le monde du vin arrive dès le début des années 80. Le domaine commence sa conversion au bio en 2003 et obtient la certification « écocert » pour la totalité de ses vins en 2009. Depuis le millésime 2015, l’ensemble de notre production est inscrite à la Vegan society, car l’absence d’intrants d’origine animale convient à la communauté végétalienne et végétarienne. Le vignoble Situé sur le littoral Varois, le domaine du Château Sainte-Marguerite jouit d’un terroir typique de l’appellation Côtes-de-Provence avec un sol argilo-schisteux qui s’étend à l’île de Porquerolles, la ville de La Crau, la ville de Bormes-les-Mimosas et La Londe Les Maures. Les cépages utilisés sur les parcelles sont le Cinsault, la Grenache et la Syrah pour le Rosé. Les deux derniers cépages sont également utilisés pour le Rouge avec le Cabernet-Sauvignon et le Mourvèdre. Pour le blanc, le principal cépage st le rolle. Près de 550 000 flacons sont en moyenne issus de ces vignes dont 65% de Rosé, 20% de Rouge et 15% de Blanc. La désignation géographique complémentaire « Côtes-de-Provence La Londe » a été reconnue depuis 2008. La cave Grâce à la transmission de la passion et des secrets familiaux depuis des générations, la famille Fayard combine connaissance des traditions et techniques modernes. L’attention portée au terroir et à la vigne reste importante toute l’année avec un travail régulier du sol et une adaptation aux facteurs naturels. Le domaine investit donc dans les moyens techniques tels que les machines à vendanger avec tri embarqué et se dote d’une équipe de 40 vendangeurs. Ce sont les garanties d’une vendange à « top maturité ». Le pressurage direct avec le pressoir pneumatique permet d’éviter le déchirement de la peau ou « rebèche ». Les tiges qui tiennent les grappes sont retirées pour ne pas donner un côté herbacé au jus. Le vin rouge et blanc sont élevés en fut entre 12 et 24 mois suivant les besoins. Le Château Sainte-Marguerite est reconnu Cru Classé Côte-de-Provence depuis 1955. La cuvée Symphonie en est le navire amiral. Une symphonie de saveurs qui, en Blanc, s’habille d’une robe limpide et brillante à reflets or. Ce vin possède un nez fin et complexe, des senteurs d’agrumes, vanille et miel avec des notes grillées. Enfin, une bouche aromatique, riche et persistante glisse vers une finale délicatement miellée. Le palmarès Les deux Châteaux de la famille Fayard, Sainte-Marguerite et Saint-Martin, produit des cuvées de qualité. La Symphonie Rouge du Château Sainte-Marguerite a été médaillée d’argent au Concours Général Agricole de Paris. Pour l’Hermitage Saint-Martin, la cuvée Ikon a été récompensée par le Wine enthusiast avec une note de 93/100 pour le Rouge et 90 pour le Blanc et le Rosé. La Grande Cuvée Enzo en Rosé a aussi brillé lors de la foire de Brignoles. Le grand prix d’ensemble nous a aussi été décerné pour avoir été primé sur 5 vins dans les 3 couleurs au Concours des vins de la Méditerranée. Accessibilité La famille Fayard participe fréquemment à différents salons régionaux, nationaux et internationaux tels que la présentation des millésimes des Côtes-de-Provence à Mandelieu, le salon des clubs des professionnels du vin à l’hôtel Negresco de Nice ou encore Vinisud et Vinexpo. Par ailleurs, elle reçoit quotidiennement au domaine pour une dégustation des vins. Vous pourrez également retrouver ses vins chez de nombreux restaurateurs ainsi qu’un réseau de cavistes répartis sur toute la France. A l'international, la marque est présente dans une trentaine de pays dans le monde. ...
Le Domaine Gayrard est une propriété de 100 hectares située au cœur du vignoble de Gaillac, sur le plateau Cordais, à Milhavet, dans le Tarn. Depuis 5 siècles, les générations de la même famille se sont succédées. L’arrière-grand-père Maurice a notamment été un des pionniers de la vente en bouteilles de mousseux dans les années 1950. Une tradition interrompue en 1992 avec l’arrachage des vignes du domaine au profit de cultures céréalières. Aujourd’hui, Pierre Fabre et sa compagne Laure Gros ont repris l’activité viticole avec pour objectif premier de porter haut les flambeaux du domaine historique. La renaissance Pierre Fabre, ingénieur agronome de formation, a mené une carrière d’expert pour des compagnies d’assurance. Le déclic d’une reconversion est venu lors d’un stage pour une formation dans une winery en Californie. Dès lors, il s’oriente dans l’expertise de la vigne, puis, il y a deux ans, se décide finalement à relancer le domaine familial. Avec l’aide précieuse de sa compagne Laure Gros, il replante d’abord 4 hectares de vignes sur le domaine puis acquiert 4 autres hectares de vieilles vignes au cœur du vignoble de Gaillac, à quelques kilomètres de là. A l’horizon 2017, ils envisagent encore de doubler la surface en production. En parallèle, le couple investit dans une nouvelle cave ultramoderne afin de relancer la production. Avec déjà deux vendanges et deux millésimes, la conversion en Agriculture Biologique du domaine vient d’être amorcée. Le domaine étant situé sur une route touristique entre Albi et Cordes-sur-Ciel, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Pierre Fabre et Laure Gros prévoient également d’y développer l’œnotourisme, en ouvrant notamment la cave au public. Deux gammes pour cinq cuvées Le domaine Gayrard focalise ses efforts vers la production de vins monocépages. Il produit deux gammes de vins raffinés et conviviaux, répartis en deux rouges, deux blancs et un rosé. La cuvée Tradition composée du « Rouge Syrah » et du « Blanc Sec Loin de l’Œil » s’apprécie pour son élégance et sa finesse. Le « Rouge Braucol » charnu, rustique et coloré, le « Blanc Sec Sauvignon » et le « Rosé Maurice » qui rend hommage à l’arrière-grand-père de Pierre Fabre forment une gamme de vins fruités et gourmands. En 2015, 8 000 bouteilles ont été produites au domaine. À l’horizon 2017, le domaine souhaite atteindre le cap des 20 000 bouteilles. La commercialisation ne fait que commencer, mais déjà le couple Fabre a pour projet de se tourner vers l’exportation à destination des pays germanophones et anglophones. En parallèle, le domaine produit également des truffes sur 2 hectares de parcelles, le péché mignon de Pierre Fabre. Il est d’ailleurs adhérent au syndicat des trufficulteurs du Tarn. L’objectif est de pouvoir associer la dégustation de ses truffes avec celle de ses vins. ...
Géré par Daniel Bouillard, 4e génération de « bouilleurs de cru », le Domaine du Puits Faucon perpétue un savoir-faire séculaire transmis de père en fils. De la vigne aux vins Vigneron indépendant, Daniel s’attache à mener son vignoble de 37 ha en lutte raisonnée. Enherbement, utilisation limitée de produits de synthèse, couverts végétaux pour limiter l’érosion et capter l’azote… Tout est fait pour assurer une production de qualité. Des produits primés Parmi les spécialités de la maison, le cognac X.O (20 ans d’âge), le vieux pineau (15 ans) et le pineau blanc (6 ans), tous vieillis en fût, sont les plus représentatifs. Gage de leur qualité, ces produits ont décroché respectivement une médaille d’or au Concours général de Paris (2014) et deux médailles de bronze au Concours des saveurs régionales (2015 et 2018). ...
À travers ses nouveaux plats concoctés tous les jours, C’du Jardin a de quoi surprendre ses invités tout en leur faisant vivre une expérience culinaire unique. Un concept original Restaurant de l’enseigne Bio c’ Bon, C’ du Jardin ouvre pour la première fois ses portes, en 2016, dans la ville de Boulogne. Est-il nécessaire de souligner que Bio c’ Bon est une enseigne qui ambitionne de rendre le bio accessible à tous ? Pour ce faire, elle dispose de nombreux magasins en France mais aussi à l’étranger. D’ailleurs, tous les produits utilisés par le restaurant C’ du Jardin viennent de Bio c’ Bon. « Le restaurant est communicant avec le magasin », explique un responsable. À l’intérieur, les convives peuvent, selon leurs envies, s’installer au coin bistrot ou au bar à sandwich et salade. Un cadre des plus attrayants Le restaurant C’du Jardin accueille ses invités dans un décor convivial. Ici, le style est plutôt contemporain et empreint d’une touche d’originalité avec de nombreux bocaux et bouteilles en verre suspendus qui font office de luminaires. Un mélange de sobriété et d’élégance transparaît dans les lieux. Les mobiliers comme les chaises et tables épousent des contours arrondis. Le bois et le verre s’alternent et se marient harmonieusement pour créer une ambiance particulière. Un restaurant pas comme les autres Chez C’ du Jardin, les invités ne se contentent pas d’attendre tranquillement d’être servis. Ces derniers sont les artisans de leur « Bionheur » ! Le bar à salade se prête au jeu en permettant aux convives de composer leur salade parmi plus de 40 ingrédients bio. Ils peuvent également préparer eux-mêmes des sandwichs sur mesure. Ils choisissent le pain, la charcuterie et le fromage à la coupe. Pour accompagner idéalement leurs salades et leurs sandwichs, il est conseillé de prendre une soupe bio du jour et des smoothies. À consommer sur place ou à emporter, c’est selon la préférence de chacun ! Côté bistrot, tout est fait pour que les convives se sentent comme chez eux. Les entrées et les desserts circulent sur un tourniquet afin de faciliter les choix. Passer au C’ du Jardin, c’est retrouver le plaisir de déguster des plats qui changent tous les jours ! Même si des plats tels que des burgers végétariens ou des plats au saumon ou au poulet reviennent quotidiennement au menu. Pour ceux qui sont sujets à des intolérances ou ceux qui ont adopté une alimentation spécifique, pas de panique ! C du Jardin a pensé à tout et propose des alternatives véganes et sans gluten. Les produits utilisés sont de qualité, provenant essentiellement de l’agriculture biologique. Ils sont cultivés ou fabriqués selon des principes respectueux de l’homme et de l’environnement. Depuis peu, avec C’ du Jardin Boulogne, il est aussi possible de passer une commande en ligne. Au cas où le consommateur n’aurait pas le temps de passer la récupérer sur place, le restaurant assure la livraison. De plus, sur le site de Bio c’ Bon, les plus curieux peuvent retrouver des conseils ainsi que de délicieuses recettes pour se familiariser avec les produits bio. ...
L’histoire du Château Mons Delaunay remonte à loin, pour ainsi dire à l’époque gallo-romaine. Au cours de cette période, le commerce du vin est florissant grâce à la proximité avec l’estuaire de la Gironde qui favorise les échanges. Du XVème au XVIIème siècle, le Château de Mons a été agrandi et embelli et l’ajout d’un chai sur le site viticole a contribué à sa renommée. Tombé en désuétude au XIXème siècle puis renaissant de ses cendres à partir des années 60, il est à nouveau abandonné par ses propriétaires en 2006. Les lieux ne connaîtront décidément pas un destin ordinaire. L’arrivée de Philippe Delaunay à la tête du domaine en 2007 lui a redonné un nouveau souffle. Rebaptisée Château Mons Delaunay pour l’occasion, l’exploitation s’inscrit désormais comme l’une des perles du vignoble bordelais. À terroir exceptionnel, vin exceptionnel Situé à Blaye dans l’axe de la Gironde, le remarquable terroir fait la fierté de Philippe Delaunay. « Nous sommes établis sur des calcosols argilo-limoneux sur plateau calcaire à Astérie. Les vignes s’enracinent sur la roche qui se trouve à un mètre de profondeur. Cette barrière superficielle ne les empêche pas de se développer correctement grâce au sol calcaire qui garde l’eau et s’en sert pour les alimenter », nous fait part le vigneron. Le terroir présente des similitudes avec Fronsac et Saint-Émilion, ce qui explique son caractère exceptionnel. D’ailleurs, les terres de Mons sont considérées comme l’un des meilleurs vignobles de la rive droite. Sur ce terroir d’une belle singularité se développent principalement trois types de cépages à savoir le merlot, le cabernet sauvignon et le malbec. Les vignes établies sur 12 parcelles de 3,5 hectares sont âgées de 20 à 50 ans. Une pratique culturale respectueuse de la terre La maison s’est attribuée comme ligne de conduite de produire des vins naturels, intemporels, d’excellence et de passion. « Notre philosophie est de faire le maximum de travail dans la vigne pour tirer la substantifique moelle du terroir », déclare notre interlocuteur. Tout commence donc au vignoble dont le comportement est suivi avec la plus grande rigueur. Carences, vigueur, stress hydrique… rien n’échappe à Philippe Delaunay et son équipe. L’enherbement naturel ainsi que le travail mécanique des sols renforcent la résistance des vignes. Dans sa démarche, le domaine pratique une "agriculture raisonnée". Le domaine est dans une démarche de conversion bio. Les vendanges quant à elles s’organisent à maturité pour « essayer d’apporter le fruit le plus parfait possible au chai ». Au cours de la vinification, pas de filtration ni de collage et du So2 au strict minimum. Pour ce qui est de l’élevage qui dure entre 24 et 36 mois selon les millésimes, le Mons signe l’excellence de son vin en utilisant des barriques "Blend" de chez Radoux, joyau de la tonnellerie mondiale et d’autres de chez Remond. Des vins de garde et de prestige Le Château Mons Delaunay s’anime de cette volonté de faire découvrir des millésimes anciens et ouverts à un plus large public à travers ses grands vins de Bordeaux. La réserve normalement conservée pour la grande restauration est désormais accessible au plus grand nombre. Les millésimes âgés de plus de dix ans s’intitulent Château Mons Delaunay et Diane de Mons. Vin de « niche » à la fois élégant, pur et naturel, la cuvée Château Mons Delaunay fait le bonheur des connaisseurs en quête de l’introuvable. Ce vin de grande garde peut être conservé pendant encore 15 à 20 ans. La cuvée Diane de Mons est un second vin produit de façon exceptionnelle lorsque le millésime ne permet pas d’intégrer toutes les parcelles dans le Château Mons Delaunay. Exprimant la quintessence de son terroir, Diane de Mons subit le même processus de vinification avec toutefois un élevage plus court. ...
Le domaine Terre de Mistral déploie une vue admirable sur le mont Aurélien et la montagne Sainte-Victoire. Son paysage de campagne, ses 55 hectares de vignes, son moulin à huile et sa cuisine bistronomique procurent un ressourcement inégalé. Les visites du lieu sont aussi ponctuées par des découvertes originales, des animations et des évènements culturels autour du vin qui vont ravir les épicuriens. Vins et huiles aux parfums de la Provence Conduit en lutte raisonnée, le vignoble du domaine Terre de Mistral accueille les cépages traditionnels de la Provence (grenache, syrah, rolle, cinsault et carignan) qui servent à l’élaboration des vins en AOP Côtes de Provence et AOP Côtes de Provence Sainte-Victoire. « En outre, le vignoble porte aussi d’autres variétés de cépages comme le muscat ou encore le sangiovese, que nous réservons exclusivement pour notre gamme IGP », fait savoir Laura Martin, responsable de communication du domaine. Rosé fruité à l’image de la cuvée Rosalie Collection, vin blanc plein d’élégance ou vin rouge charpenté de caractère... : la palette aromatique du terroir n’en finit pas de surprendre. Ce terroir offre également la meilleure sélection d’oliviers que le domaine transforme en une gamme d’huiles d’olives vierges obtenues par première pression à froid. « Labellisée AOP Aix-en-Provence bio, notre huile Jeanne reflète fidèlement les typicités du terroir grâce à son arôme herbacé, relevé par une note piquante en fond de gorge », poursuit Laura Martin. L’huile Jeanne est à déguster sur une salade de saison pour un plaisir gustatif absolu. Une halte gourmande bistronomique Le voyage se poursuit dans le restaurant bistronomique du domaine Terre de Mistral. La chef a choisi de mettre la cuisine provençale à l’honneur. Cabillaud confit à l’huile d’olive Jeanne, ou encore ballotine de cochon du domaine en feuilles de brick, velours de pois chiches de Bras, carottes rôties au cumin, accompagnée de sa sauce de soja... « En tant que ferme-auberge, nous privilégions d’abord les produits de notre propre exploitation. Ce qui ne nous empêche pas pour autant de travailler avec les producteurs locaux », précise la chef. Les épicuriens se délectent du jeu des saveurs, des textures et des couleurs qui habillent les plats, défiant presque les assiettes dignes des établissements étoilés. « En fait, notre restaurant se veut bistronomique, car l’ambiance y est plus décontractée et plus sympathique. » En guise d’apothéose, une belle carte des vins invite à goûter les créations de la maison. Œnotourisme et évènements culturels Ceux qui veulent prolonger l’expérience peuvent s’offrir une visite découverte du domaine, en parcourant les caves à vin, le moulin à huile et la salle de dégustation. Ici, les visiteurs vont s’initier à la dégustation des huiles et des vins de la maison, toujours placée sous le signe de la convivialité. En outre, les esprits curieux apprécieront les balades dans les vignes, déclinées en parcours nature et en parcours audioguidés, pour en connaitre davantage sur le domaine et ses alentours. Des activités ludiques, telles qu’un atelier de création de cuvées et le casino des vins, font également partie du programme. Une vraie réussite pour une journée de détente en groupe, entre amis ou en famille. « Par ailleurs, le domaine organise beaucoup d’évènements culturels autour du vin, dans le but de démocratiser la passion de la vigne », souligne l’équipe. Parmi eux, le sentier Art et Vin, balade d'un kilomètre où les oeuvres d'art côtoient la nature environnante (vignes, potager...). Ou encore le festival Vinômusic, au mois de juillet, qui réunit les mélomanes autour d’une soirée musicale en plein air, au cœur même du domaine Terre de Mistral. ...
Dans le domaine agricole de la famille Damoiseau, les visiteurs sont libres de se promener où ils veulent. Une occasion d’être en lien direct avec les salariés. De cette manière, « ils n’ont pas l’impression de faire une visite guidée et qu’on leur cache certaines choses », explique Hervé Damoiseau, dirigeant actuel de l’usine avec son frère Jean-Luc. Le rhum agricole guadeloupéen Le rhum agricole est issu du pur jus de canne à sucre. Il est principalement produit dans les Antilles françaises. La plantation des cannes est faite par bouturage. Après une année de murissement vient la récolte. La coupe se fait sans brûler la canne ; une façon de préserver sa richesse et sa saveur. Une fois coupées, les cannes sont transportées à la distillerie pour être broyées. Cette opération nécessite une imbibition par eau pure et donne naissance au vesou, qui sera la matière première du rhum, et la bagasse, qui servira à alimenter les chaudières utilisées pour le broyage et la distillation. Les rhums agricoles Damoiseau L’élaboration du rhum agricole Damoiseau se fait dans le respect des traditions des Antilles françaises. C’est du pur jus de canne à sucre (vesou) fermenté et distillé, puis stocké à fort degré pendant 2 à 3 mois dans des foudres de bois qui donneront le rhum blanc, ou « Grappe Blanche ». Un brassage et une aération permettent aux composés volatils de s’évaporer durant la période de maturation. Avant la commercialisation, de l’eau y est ajoutée pour faire passer son degré de 85° à 40°, 50° ou 55°. Parmi la gamme de rhums agricoles Damoiseau se trouvent les rhums blancs. Ti-punch et cocktails seront parfumés d’exotisme grâce à leur équilibre et leur finesse. Leur richesse aromatique est marquée par de fines notes sucrées. Il y a ensuite les rhums agricoles vieux Damoiseau, Les rhums Vieux DAMOISEAU sont majoritairement vieillis dans d’anciens fûts de bourbon, utilisés une seule fois en Bourbon (« single use »). Leur capacité est de 180 à 220 litres. Le rhum devient vieux à partir de 3 ans révolus. La gamme Damoiseau comprend des âges allant de 3 à 12 ans, mais aussi des millésimes (1953, 1989, 1991, 1995, 2005, 2008, 2009). Les rhums non millésimés sont tous en single cask, c’est-à-dire, proviennent du même lot sans assemblage. Les rhums millésimés peuvent faire l’objet, selon les millésimes, d’assemblages subtils. C’est de cette façon qu’ils acquièrent leur couleur ambrée. Le tableau est complété par les rhums ambrés. Ils sont issus des meilleures sélections de canne à sucre cultivée en Grande-Terre. Ayant séjourné douze mois en fûts de chêne, ils en ressortent avec une robe jaune paille ainsi qu’une richesse et une souplesse en bouche exceptionnelles. En perpétuelle évolution Ayant vu le jour en 1942, en pleine guerre, la marque Damoiseau connaît des débuts difficiles pour connaitre dans les années 90 un rapide et grand succès. Il domine à plus de 50 % le marché en Guadeloupe. Cela a amené à créer Damoiseau Export, société de distribution. Le rhum agricole Damoiseau se vend donc également en France métropolitaine et dans plus de 40 pays, notamment au Japon et aux USA. Au pays du soleil levant, le Rum Festa permet aux professionnels et particuliers de se rencontrer ; une occasion pour donner plus de visibilité aux rhums des Antilles. Misant sur le haut de gamme, Damoiseau propose aux consommateurs japonais des rhums hors d’âge et millésimés. Le rhum agricole était absent du marché chinois lorsque Damoiseau s’y est aventuré, il a donc fallu séduire en premier les expatriés avec des soirées antillaises. Mais la marque est maintenant référencée dans une centaine d’établissements de l’Empire du Milieu. Pour sa part, la troisième génération de la famille Damoiseau ne cache pas son ambition. En effet, en plus d’avoir modernisé la production et rationalisé le stockage, elle a fait passer le chai de vieillissement de 300 à 3 000 fûts. Mais les d...
Situé rive droite, à deux pas du palais de l’Élysée et de l’avenue des Champs-Élysées, le restaurant Le Gabriel se trouve au cœur de la Ville Lumière. Sis dans ce bel immeuble de style haussmannien niché derrière des arbres imposants, il a l’avantage d’être préservé des palpitations parisiennes. À l’intérieur, l’ambiance chaleureuse émanant du décor contemporain est l’œuvre du designer Jacques Garcia Un restaurant doublement étoilé Au restaurant Le Gabriel, le chef Jérôme Banctel conjugue les ingrédients de qualité à son talent et à son savoir-faire pour faire honneur à une cuisine française contemporaine. En partant toujours de ses solides bases classiques, il essaye de sublimer et en aucun cas de dénaturer le produit. Mais ce respect pour la tradition et le produit ne l’empêche pas d’apporter une bonne dose d’inventivité à ses créations. C’est ainsi que notre chef tente de faire de chacun de ses plats une expérience gustative unique. Un pari dignement réussi vu les deux étoiles Michelin récemment attribuées à l’établissement. Du début à la fin, les grands classiques teintés de l’inspiration de Jérôme Banctel surprennent les sens. En entrée, le Saumon de Norvège, raviole d’aubergine fumée, crème de ziste ou le Cœur d’artichaut « Macau » en impression de sakura et coriandre fraiche ne sont que l’avant-gout de ce qui va suivre. Les Noix de Saint-Jacques rôties, carottes aux sucs d’orange et baies roses ou le Cochon de lait de Burgos croustillant, sauce curry, avocat et mangue révèleront ensuite tout le talent du chef. Et, pour finir, rien de mieux que le Crémeux mékonga, chantilly caramel épicé, confit de mangue et glace au caramel. Des vins et cocktails pour toutes les envies Côté vins, Le Gabriel possède une carte à faire rêver tout œnophile. Que ce soit un vin en bouteille ou en verre, son impressionnante collection satisfait toutes les envies. Les références issues du Château Cos d’Estournel et du prestigieux Domaine Tokaj Hétszõlõ comme le Goulée by Cos d’Estournel, Médoc 2012 ou le Tokaji Furmint « Selection » 2010 sont, ici, particulièrement privilégiées. Les adeptes de cocktail ne sont pas laissés-pour-compte car la carte chante également le répertoire des grands classiques en la matière : Mojito, Midnight Express ainsi qu’une multitude d’autres boissons alcoolisées ou non. ...