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Actualité culturelle et bons plans près de chez vous

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Culture
Exposition
La Grande Saline, un voyage au centre de la terre

Au cœur du vignoble du Jura, à 10 kms d'Arbois, pays de Louis Pasteur, se cache à 246 mètres de profondeur un trésor qui faisait naguère l’attractivité, la prospérité et la richesse d’une région. Ce trésor, c’est le sel de la Grande Saline. Témoin au fil des siècles d'une industrie insolite dans une contrée pourtant si éloignée de la mer, le sel de Salins-les-Bains a été l'ingr...

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Culture
Exposition
Musée La Grande Saline, interview, podcast avec Perrine Lefebvre-Girardot

Salut à tous ! Très heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode de notre podcast “On en parle”. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à cet or blanc dont nous saupoudrons chacun de nos plats, ou presque, qui nous servait à conserver la nourriture et sans lequel Salins-les-Bains n'aurait pas connu ce développement social et économique incroyable. J'ai nommé le sel. Eh o...

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Culture
Patrimoine-histoire
Grande Saline, la Légende de Saint Anatoile ou le Miracle de l’eau

Dans l'histoire riche et mystérieuse de Salins-les-Bains et de la Grande Saline, une légende se distingue par son pouvoir évocateur et sa signification profonde : celle de Saint Anatoile et le miracle de l’eau. Cette légende ancienne, transmise de génération en génération, raconte l'histoire d'un ermite écossais ayant vécu au Ve siècle et d'un miracle qui a marqué à jamais la d...

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Culture
Patrimoine-histoire
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

« Entretenir le souvenir des principales productions et reconvertir les éléments notoires du patrimoine régional à des fins culturelles et touristiques : voilà l’une des ambitions de la Mission Patrimoine » confiée à Stéphane Bern par la Fondation du patrimoine en partenariat avec le Ministère de la Culture et la Française des Jeux. L’homme de télé, l’animateur radio, le journa...

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Culture
Exposition
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

Bastion du tourisme jurassien avec chaque année 80 000 entrées, la Grande Saline est le pilier incontournable de la région à visiter. Pour les touristes avisés, Salins-les-Bains réserve même un voyage insolite à travers des monuments millénaires, invitant à une immersion captivante d’un passé prestigieux à la rencontre de l’or blanc, le sel de la Grande Saline, fleuron jadis d...

Musées, galeries d'art : visites et expositions à ne pas manquer...

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LES ARTICLES LES PLUS LUS

Entretien avec Jean-Pierre Rousseau, Directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier

Quel est le concept du festival Radio France Occitanie Montpellier ? Sa vocation, ses origines, son histoire ? Les initiateurs de l’évènement sont Georges Frêche, le maire de la ville de Montpellier en 1985, et Jean-Noël Jeanneney, PDG de Radio France à l’époque. L’idée de départ était de créer un festival dans le sud de la France, essentiellement de musique classique et de jazz qui servirait aussi de vitrine aux antennes et aux formations musicales de Radio France. On parle beaucoup de démocratisation culturelle aujourd’hui, mais le Festival a été un véritable précurseur. Et cela n’a pas changé depuis. Nous ouvrons la voie aux jeunes talents, aux œuvres rares, aux répertoires et partitions inconnus ou laissés dans l’ombre, aux nouveaux langages musicaux. Tout tourne autour de la découverte et de la création. Le Festival Radio France est accessible au plus grand nombre étant donné que 85% des manifestations organisées sont gratuites. Je suis directeur du festival depuis maintenant quatre ans et je m'inscris complètement dans cette continuité. On ne change pas une formule qui gagne ! Pourquoi la ville de Montpellier et la région Occitanie ? Le Festival est né à Montpellier mais assez vite s'est développé d'abord dans les communes alentour (qui forment aujourd'hui la Métropole) et la région Languedoc-Roussillon. Depuis 2016, le Festival s'est étendu à toute la grande région Occitanie - qui est le premier et principal soutien du Festival -. Mais le Festival reste bien ancré à Montpellier et le restera, pour des raisons historiques… et d’ordre technique. Il faut en réalité une grosse infrastructure pour organiser 180 concerts et accueillir plus de 100 000 spectateurs en moins de 3 semaines. Montpellier possède, plus qu'aucune autre ville de la région, les lieux, les salles de concerts, le domaine d'O maintenant, nécessaires à la réalisation du Festival. Ainsi sur 180 événements cet été, une centaine a lieu à Montpellier et dans sa métropole. Pour cette édition 2018 qui a lieu du 9 au 27 juillet 2018, quels sont les temps forts de la programmation ? « Douce France » constitue le générique de cette saison 2018. Beaucoup de moments forts et de nouveautés vont marquer l’évènement dont la recréation de trois ouvrages du passé, issus d’un répertoire datant du 18e et du 19esiècle. L’une d’elles intitulée Les Cris de Paris  revivra grâce à la participation de l’Orchestre Symphonique et l’Harmonie de la Garde Républicaine. C'est vraiment une œuvre inédite, signée de Jean-Georges Kastner, un contemporain de Berlioz et Sous-titrée "grande symphonie humoristique". La direction du projet est assurée par Hervé Niquet, ça promet d’être mémorable. Je mentionnerai aussi notre contribution au 20ème anniversaire de l'inscription des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle au patrimoine mondial : le 25 juillet 2018, nous proposons simultanément six concerts dans six hauts-lieux différents qui se trouvent sur l’itinéraire des Chemins de Saint-Jacques en Occitanie. L’année 2018 marque également deux centenaires la naissance de Leonard Bernstein le 25 aout 1918 et la mort de Debussy le 25 mars 1918. À Montpellier, ce centenaire sera commémoré notamment par la projection de documentaires exceptionnels sur Bernstein chef, pédagogue, inventeur des "Young People's Concerts". En outre, nous aurons un spectacle orchestré autour des grands classiques de la chanson française, intitulé Douce France avec Isabelle Georges, Roland Romanelli - l'accordéoniste mythique de Barbara, l'orchestre de Pau, etc. Vous programmez une première mondiale avec l'intégrale des 555 de Domenico Scarlatti en 35 concerts du 14 au 23 juillet. Pouvez-vous nous en parler ? C’est un défi qui est parti d’un rêve partagé avec Marc Voinchet, le directeur de France Musique. Scott Ross a été le premier et le seul à avoir enregistré l’intégrale au disque de ces sonates de Scarlatti. Il a achevé cette colossale entreprise en 1988, il y a 30 ans, au château d'Assas, près de Montpellier. Cette fois, c'est une première mondiale, 30 c...

La Vienne, pays du Futuroscope, vous réserve de nombreuses surprises !

Pour un week-end ou des vacances prolongées, vous avez mille choses à faire dans la Vienne, pays du Futuroscope. Nous vous donnons toutes les raisons d’en apprendre plus sur cette destination offrant une grande diversité touristique, à seulement 1h18 de Paris et 1h17 de Bordeaux grâce à la LGV. Des nouveautés 2018 pour vous en mettre plein les yeux Chaque année, le département de la Vienne fait le nécessaire pour donner envie aux touristes français et étrangers de s’y aventurer un peu plus longtemps. Ainsi, en premier lieu, que vous soyez déjà venu au Futuroscope ou non, nous vous recommandons de participer, à partir d’avril, à une nouvelle expérience unique en son genre : celle de devenir le copilote de Sébastien Loeb (à l’aide d’un casque de réalité virtuelle et d’un siège baquet dynamique) ! Profitez-en aussi pour embarquer dans un voyage en direction des étoiles avec Thomas Pesquet qui vous invite à le suivre dans cette aventure incroyable. Vous aurez aussi la possibilité de séjourner au château de Dissay (ouverture en juin du magnifique hôtel avec spa, restaurant gastronomique et brasserie haut de gamme), d’en apprendre plus sur le génie de Léonard de Vinci grâce à la Tour-Forteresse de Monthoiron (avec un parcours d’énigmes pour petits et grands où vous serez guidés par le célèbre personnage de bande dessinée Léonard®) et de profiter des multiples activités du parc de Saint-Cyr, de sa structure gonflable sur le lac et de ses nouveaux toboggans (en juin)... Sans oublier l’épique chasse au trésor Tèrra Aventura qui arrive dans le département pour le plaisir de tous les géocacheurs. Bref, un programme qui donne envie ! Des sites insolites qui raviront les curieux de tout âge La Vienne abrite bien des richesses… Découvrez-en un rapide aperçu ! Amoureux du patrimoine, visitez Poitiers, la Ville aux cent clochers ; Angles-sur-l’Anglin, l’un des Plus Beaux Villages de France ; Châtellerault l’industrielle ; Chauvigny avec son VéloRail et ses Géants du Ciel qui s’illustrent à travers un spectacle de fauconnerie ; et bien sûr l’Abbaye de Saint-Savin, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les familles se tourneront peut-être davantage vers la Cité de l’Écrit et des Métiers du Livre de Montmorillon, le Game Parc et ses nombreuses activités indoor, Planète Crocodiles avec sa faune exotique et sa flore tropicale, le Parc de la Belle avec son aventure game, ou encore le Cormenier, qui vous fera découvrir le 20e siècle comme vous ne l’avez jamais vu. Sans oublier bien sûr le Center Parcs – Domaine du Bois aux Daims, qui peut vous accueillir dans ses cottages spacieux ou seulement à la journée afin que vous profitiez de son Cœur animalier unique et de son Aqua Mundo avec une eau à 29 degrés toute l’année. Et cette année, un site incontournable de la Vienne fête ses 20 ans : la Vallée des Singes ! Dans ce parc incroyable, vous serez entouré de plus de 450 singes de toutes espèces (du gorille au bonobo) en totale liberté, sans barrière ni cage. De quoi passer des vacances mémorables ! Et parmi tous les sites du département, un est bien sûr incontournable : le Futuroscope. Le Futuroscope vous ouvre ses portes Prenons un peu de temps pour nous arrêter sur le Futuroscope, qui reste l'une des principales attractions de la Vienne. En effet, depuis son ouverture en 1987, le parc a su évoluer pour donner envie aux curieux de franchir ses portes d’entrée. À ce jour, le Futuroscope offre une trentaine d’attractions pour les petits et grands. Que vous soyez amateur de sensations fortes ou avides de nouvelles expériences, vous repartirez avec des souvenirs plein la tête. Avec L’Extraordinaire Voyage (nouveauté 2017 élue Meilleure attraction européenne de l’année dernière), vous prendrez votre envol pour parcourir tous les continents de la planète en volant ! Pour les grands frissons, nous vous recommandons Danse avec les robots, Arthur, l’Aventure 4D et La Machine à voyager dans le temps des Lapins Crétins, toutes deux élus Meilleures attractions au monde, ou le classique (mais culte) La Vienne Dynamique. Avec Chocs Cosm...

Les Maîtres flamands à l’honneur pendant trois années de célébration 

Des programmations culturelles autour de ces Maîtres flamands constitueront le clou des visites touristiques en Flandre, sur les trois prochaines années. De Bruxelles à Anvers, en passant par Gand, les villes d’Art redécouvriront le génie des trois grandes figures de la peinture flamande, à travers les années thématiques qui leur seront respectivement consacrées. Au menu, des expériences multisensorielles qui traversent les autres pans de la culture : gastronomie, musique et art de vivre. 2018 : explorer Anvers à travers les yeux de Rubens « Anvers Baroque 2018, Quand Rubens inspire » transportera les touristes au cœur d’expériences de haut vol. Trois jours de danse, de musique, de théâtre et de feux d’artifice inaugureront les réjouissances. L’impressionnant MAS (Museum aan de Stroom), situé dans le quartier en plein renouveau de l’Eilandje, célébrera le baroque au féminin par une rétrospective consacrée aux œuvres de Michaelina Woutiers. Au musée d’Art contemporain, rendez-vous pour un face à face entre le baroque d’hier et d’aujourd’hui. Les peintres du temps de Rubens verront leurs œuvres mises en présence de créations plus contemporaines, signées Ed Kienholz ou Luc Tuymans. Avec les installations sonores ou odorantes prévues pour la scénographie, tous les sens vont vibrer au rythme baroque. Ateliers créatifs, visites guidées par les habitants, inauguration de nouveaux ouvrages de l’espace public étofferont encore cette année de célébration. L’ouverture du centre de découverte Rubens marquera le point d’orgue des festivités. 2019 : Bruegel  vous invite à plonger dans son monde Pieter Bruegel l’Ancien est un artiste dont on sait fort peu de choses. Durant l’année qui lui est consacrée, ses œuvres se chargeront de dévoiler sa personnalité. Ses méthodes de travail et l’ensemble de ses tableaux seront exposés au tout nouveau centre d’accueil portant son nom, à Bruxelles. Un rendez-vous convivial est également donné au château de Gasbeek, avec la « Fête des fous ». Les réinterprétations de Bruegel par les artistes du XXesiècle constitueront le clou de l’exposition. Elle sera clôturée par un pot de gueuze artisanale, comme on a pu en goûter du temps du peintre. Dès le printemps, « Bruegel en noir et blanc » lèvera le voile sur les travaux sur papier de l’artiste à la Bibliothèque royale de Belgique. À l’automne, Anvers se joindra également à ces hommages en accueillant au musée Mayer van der Bergh, une exposition retraçant ses dernières années dans la ville. 2020 : une année pour venir adorer l’Agneau mystique à Gand Jan van Eyck sera le centre de toutes les attentions en 2020. Son mythique retable Adoration de l’agneau mystique sera au cœur des festivités prévues en son honneur à Gand. Le très convoité retable en douze panneaux réalisé avec son frère Hubert est en phase de restauration. Une fois cette dernière achevée, cette œuvre époustouflante sera alors replacée dans la cathédrale Saint-Bavon pour laquelle elle était initialement commandée, en 1432. Dès fin 2019, le cloître des Carmes de la ville tiendra une exposition sur une œuvre singulière par bien des aspects. Elle a effectivement suscité de nombreuses passions à travers les six siècles qu’elle a traversé : copie, démontage, menace par le feu, dissimulation, vol ne sont que des exemples des péripéties par lesquelles le polyptyque est passé. « Jan van Eyck et la cour bourguignonne » promet, de son côté, d’être une expérience artistique immersive des plus marquantes. ...

Une coquille Saint-Jacques musicale !

La fête de la Coquille saint-Jacques revient en 2016, les 23 et 24 avril, pour la première fois sur le port de Paimpol. L’occasion d’assister à des concerts gratuits comme ceux de Bagad de Vannes, Outside Duo, Cali, PlaymoDj’s Final Set, The Dalann Fly Cats, Ramoneurs de Menhir et la Zmala. Danses et fêtes au programme... Danses, fanfares, chants marins, déambulations rythmeront également ces deux jours, sans oublier bien évidemment la pêche… autour de la coquille Saint-Jacques ! Un rendez-vous festif et gastronomique ! ...

Bacchus prêt à enivrer Toulon de festivités

Une cité tout entière aux couleurs du dieu de la vigne et du vin ? Cela se passe à Toulon. Et cela fait 24 ans que ça dure ! Si, au début des années 1990, les festivités se déroulaient essentiellement dans le centre-ville et sa place d’Armes, désormais la fête des Vins et de la Gastronomie a pris de l’ampleur : « Nous sommes présents dans de nombreux quartiers de la ville », décrit Laurent Jérôme, président de l’association organisatrice et adjoint au maire de Toulon. « Au pont du Las, sur le cours Lafayette, dans le centre-ville, au Mourillon, à Saint-Jean-du-Var, sur la place d’Armes, etc. »  Le principe de ces festivités? Célébrer le vin et la gastronomie. Ce sont 150 exposants qui sont invités le temps de la manifestation. On y trouve des vignerons venus de toute la France, et même de plus loin : cette année, on pourra déguster un vin bulgare. Même éclectisme du côté des gourmandises, avec des spécialités locales, provençales mais aussi du Sud-Ouest, de Bretagne ou même de Grèce. Pour déguster le vin, rien de plus facile : il suffit de se munir du verre millésimé vendu pour l’occasion au prix de 5 €. À vous ensuite d’en profiter… avec modération.   Un programme d’animations gourmandes Autour du vin et des dégustations, des animations gourmandes sont une nouvelle fois de la partie. Les visiteurs sont invités à se rendre dans la cinquantaine de restaurants participant à la manifestation avec des menus spécialement conçus pour l’occasion. Ils peuvent également embarquer dans le train gourmand. Celui-ci parcourra les marchés provençaux toulonnais, à la recherche de saveurs locales, accompagnées tantôt de vin blanc, de vin rosé ou de vin rouge. Original ! Une visite de la rade, dégustations à l’appui, est aussi au programme, tout comme des ateliers de cuisine. « L’objectif de cette manifestation, qui est la plus importante du département autour du vin et de la gastronomie, c’est vraiment de faire la fête durant trois jours », ajoute Laurent Jérôme. Le programme est, quant à lui, à consommer sans modération : défilé des confréries, fanfare bigophonique, musique déambulatoire, goguette moderne avec les Barbarians, les Carnoulettes (majorettes masculines), les Pulsabatouk, des musiciens percussionnistes, les lanceurs de drapeaux italiens, il va y en avoir pour tous… à tous les coins de rue ! L’ensemble des participants se retrouvera d’ailleurs lors du grand défilé du samedi après-midi, à partir de 14 h 30.  Et n’oublions pas la reconstitution d’un atelier où l’on pourra découvrir les étapes et les secrets de fabrication des tonneaux, des démonstrations autour du liège, ou encore des ateliers d’écriture autour du vin. Bref, encore une fois, les fêtes de Bacchus, qui devraient attirer 50 000 personnes en ce mois de mars 2016, s’affirment comme le rendez-vous incontournable autour des vins et de la gastronomie ! ...

Musée national Gustave Moreau :
plus qu’une visite, un voyage dans le temps

De crainte que ses œuvres ne soient dispersées, le maitre a voulu, à la fin de sa vie, que ses réalisations soient rassemblées en un seul lieu et exposées au public pour faire revivre tout un parcours de vie artistique. L’œuvre d'une vie Imaginé et conçu de son vivant par l’artiste en personne, le musée national Gustave Moreau trouve le plus naturellement du monde sa place et toute sa raison d’être dans cette maison où le peintre a vécu de beaux jours. Déjà très tôt, le maitre tenait à conserver les pièces du premier étage de sa maison pour en faire un petit musée où seraient réunis tous les souvenirs de personnes qui lui étaient chères.  Supervisant en personne le chantier, Gustave Moreau voit une grande partie de son projet mise sur les rails. Trois ans avant l’achèvement des travaux, il est malheureusement fauché par la mort. Le chantier continua sous l’instruction d’Henri Rupp, son exécuteur testamentaire et ancien élève, qui n’eut qu’à suivre à la lettre les instructions précises qu’avait consignées le peintre. Après douze mois de travaux laborieux, les lieux ouvrent leurs portes au public. Aujourd’hui encore, les visiteurs ont le bonheur de visiter un espace hors du temps où les fantômes du passé continuent leur épopée. Des centaines de peintures et aquarelles, des milliers de dessins ainsi que quinze sculptures en cire de la main du maître sont exposées sur quatre niveaux.  Et en réserve sont conservées près de 10 000 oeuvres d'art graphiques (dessins et photographies).  ...

L’Opéra au Village :
un festival d’opéras à Pourrière

Les choix affirmés d’une association Depuis 2005, les associations regroupées au sein de « l’Opéra au village » placent Pourrières au cœur de leurs projets. Théâtre de plusieurs manifestations culturelles, le village accueille tout aussi bien la promotion des jeunes artistes professionnels que la convivialité d’une harmonieuse trilogie entre spectateurs, artistes et habitants du village. Des valeurs qui priment au sein de l’association et qui sont tributaires de la qualité de l’ensemble de la production parmi lesquels figurent tous travaux de création et de production d’opéra courts et de concerts de qualité. Le Couvent des Minimes de Pourrières Classé monument historique depuis 1972, le Couvent des Minimes de Pourrières offre le double avantage d’une chapelle et d’un cloître qui accueillent régulièrement les différents concerts dans un bel écrin constitué de superbes décors architecturaux et d’une association réussie de notes sonores. Le lieu abrite régulièrement des manifestations musicales et artistiques où Jean de Gaspary offre le cadre somptueux d’un monument patiemment restauré pendant 40 ans par ses soins, avec à la fois,  une hospitalité exemplaire et un grand sens artistique contribuant en majorité à la réussite des productions. Les secrets d’une réussite Une belle dose de talents, un lieu merveilleux, une programmation originale, des bénévoles dévoués et créatifs, des spectateurs fidèles et exigeants, la confiance et le soutien des collectivités territoriales contribuent à faire du lieu, une aventure musicale authentique et à la fois humaine pour laquelle le leitmotiv reste dans le ton de la qualité et de la convivialité. Des bénévoles solidaires En fonction du programme établi pour l’année, les bénévoles de Pourrières, réunis au sein de l’association « l’Opéra au Village », démontrent leur engagement à travers une forte implication pour chaque étape à franchir dans les différents préparatifs de la représentation. Dans un bel élan de solidarité et une ferveur exemplaire, répétition des textes, confection des costumes et réalisation des décors battent leur plein dans les différents ateliers, incluant dans son intégralité, la prise en charge du côté logistique, jusqu’au grand repas collectif à partager avant les représentations. Comme tous les ans, chaque spectacle est couronné de succès comme les opéras comiques « Les trois baisers du Diable » de Jacques Offenbach et « Faust en ménage » de Claude Terrasse qui, chacun à leur manière, mettent en  exergue le fort pouvoir de séduction étrangement exercé par la gente féminine dans la société. La barrique à livres de Pourrières La barrique à livres figure parmi les curiosités de Pourrières qui attirent beaucoup de visiteurs. Confortablement installée au parking des Trente-Gouttes, la « barrique à livres » a été conçue dans l’esprit d’une bibliothèque ouverte à tous, à l’initiative de l’équipe de designers de l’association. Jouissant d’une grande liberté d’accès, l’interface permet à la fois la consultation, le partage et l’échange de livres. ...

Centre du patrimoine arménien (Le Cpa) :
un lieu d’Histoire et de mémoire
ouvert sur le monde

Faire connaitre l’histoire particulière de la diaspora arménienne. Telle était la vocation première du Centre du patrimoine arménien (CPA). Mais au lieu de privilégier une approche communautaire, le centre a tout de suite misé sur l’ouverture. « Nous essayons toujours d’établir un lien entre l’histoire arménienne et les problématiques actuelles », souligne Chrystele Roveda, Responsable du service des Publics et de la communication du CPA. Créé en 2005 sous l’impulsion de la ville de Valence, Le Cpa est aujourd’hui géré par Valence Romans Agglo. « La présence d’une communauté assez importante de personnes d’origine arménienne sur le territoire est l’une des raisons qui a impulsé la création de ce centre », explique Chrystele Roveda pour revenir sur les origines du lieu. Après deux ans de travaux, cet équipement culturel majeur de Valence Romans Agglo a rouvert ses portes au public le 15 septembre 2018. L’occasion de découvrir ses infrastructures mais également les innovations apportées, sans oublier les nouvelles activités construites autour d’une programmation qui se veut ambitieuse. Avec pour leitmotiv d’être un lieu citoyen ouvert sur le XXIe siècle. Le Cpa fait peau neuve À la suite d’importants travaux, la surface dont dispose le centre est passée de 450 m2 à 1 100 m2. De nouveaux espaces ont ainsi été créés afin d’apporter une atmosphère plus conviviale à ce lieu de mémoire. Désormais, le public va bénéficier d’un nouvel espace d’accueil qui s’ouvre sur un patio, d’un auditorium d’une capacité de 100 personnes, d’une belle terrasse pouvant recevoir une centaine de personnes pour différents évènements et d’une salle pédagogique. Quant à l’espace consacré à l’exposition permanente, celle-ci a fait l’objet d’une rénovation. « Nous avons actualisé les contenus et enrichi le parcours de dispositifs multimédias innovants », rapporte notre interlocutrice. De nouvelles offres à destination des familles et du jeune public Concernant la programmation, Le Cpa s’attache à mettre en place une offre culturelle adaptée et accessible à tous. « Jusqu’à présent, nous avions organisé beaucoup d’animations pour le public scolaire. Actuellement, nous sommes en train de déployer de nouvelles offres à destination des familles et du jeune public », spécifie Chrystele Roveda. Des ateliers ludiques, des animations ou encore des visites guidées interactives sont proposés en ce sens. Et grâce au label Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » obtenu en 2018, le centre sera en mesure, dans les années à venir, de développer des projets plus ambitieux portant sur la problématique des migrations. ...

La Maison de l’Epargne : une collection unique d’affiches dédiées à l’épargne

Lors de votre visite de la Maison de l’Epargne sise dans le Ve arrondissement de Paris à deux pas de la Sorbonne, vous pourrez découvrir de nombreuses affiches ayant pour thème l’épargne. Des artistes comme Sem, Poulbot, Colin ou Savignac sont ainsi mis à l’honneur. Pourquoi une Maison de l’Epargne ? Gérard Auffray, Président Fondateur de la Maison de l’Epargne, aime présenter ainsi les raisons de la création de ce lieu unique en France : « Quand un collectionneur conserve uniquement pour lui, les nombreuses pièces qu’il a réunies, il prive le public d’une richesse commune, surtout si les commentaires et les comparaisons peuvent apporter un complément de précieuses connaissances pour le grand public. En créant La Maison de l’Epargne sous la forme d’un Fonds de Dotation à qui j’ai apporté près de 1000 affiches signées de grands artistes, j’ai voulu diffuser auprès du plus grand nombre, les connaissances économiques qui font souvent défaut, du fait de leurs complexité en me focalisant d’abord sur ce qui est le plus simple ; l’Epargne, grâce à ce qui est le plus facile à comprendre : ces affiches illustrées depuis 1754 pour de grands dessinateurs et qui par leur nombre, permettent de donner des références historiques, pour éclairer le monde économique mondialisé d’aujourd’hui qui provoque des dérèglements aussi graves encore que ceux que l’on peut recenser dans le passé au cours des siècles précédents. Les affiches sont visibles gratuitement dans une galerie ouverte au public les mardi, mercredi et jeudi et près de 20.000 personnes ont pu les apprécier, l’an passé. La salle de l’ancien Cinéma Accattone a été rénovée pour accueillir avec ses 73 fauteuils rouges, des conférences, des assemblées, des réunions de journalistes qui profitent d’un écran de 15m² maintenu pour la projection des films d’art et d’essai pendant le week-end. Un Money-Bar, avec la librairie la Tire-lire et l’espace de restauration pour les cocktails de la Cagnotte, complètent cet ensemble accueillant, au 20 rue Cujas Paris 5ème . » Un lieu de culture et de rencontres Ce lieu a donc pour but de faire connaitre l’histoire de l’épargne, des placements, de la banque et de l’économie à un grand nombre de visiteurs, une découverte fascinante à travers un millier d’affiches anciennes. Mais dans ce cadre exceptionnel, vous pouvez aussi organiser conférences, séminaires et même projections, dans la salle réservée à cet effet. La galerie d’exposition et la salle de restaurant sont également privatisables. ...

Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

Stéphane Bern, pourquoi un tel attachement au patrimoine ? Comment vous est venue cette passion pour l’histoire et la sauvegarde du patrimoine ? Stéphane Bern | Écoutez, cela a commencé vraiment tout petit. Quand j'étais enfant, j'habitais Nancy, qui est une ville ô combien patrimoniale. Mon école était à côté de la Place Stanislas, pas très loin du Palais du Gouverneur et du Musée Lorrain. Enfin, j'habitais un appartement dans un immeuble moderne assez laid. Et j'avoue que j'ai découvert enfant, ce qu’était la beauté grâce au patrimoine ce qui a éveillé tout mon intérêt pour l'histoire. C’est vrai aussi que cette passion, cet intérêt naissant pour l'histoire et le patrimoine, m’a été encouragé dès l’enfance par mes parents et mes grands-parents luxembourgeois. Et au fond, j'ai très vite compris que le patrimoine était quelque chose qui réunissait les gens, les générations. Que c’était un vecteur d'identité. On naît du lieu qu'on a choisi. On s'intègre grâce aux bâtiments qu'on s'approprie. Et j'ai toujours pensé aussi que derrière les vieilles pierres, il y avait des aventures humaines incroyables. Des aventures humaines que j'aime raconter parce que c'est ça, l'histoire ! Ce n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est la vie de femmes et d'hommes qui ont fait des exploits ou parfois des choses désagréables. Cela peut arriver aussi mais la vie c’est avant tout des aventures humaines. Chaque année, la mission Bern inclut dans son « état des lieux national du patrimoine remarquable en péril » une proportion non négligeable de monuments industriels. Pouvez-vous nous en dire plus ? Stéphane Bern | Écoutez, pour moi, le patrimoine industriel a toujours été ma préoccupation. Je dirais même patrimoine industriel et ouvrier. Parce qu'il y avait beaucoup de bâtiments ou d'anciennes usines intéressantes du 18e, du 19e siècle qui sont à l'abandon et qui racontent la mémoire de femmes et d’hommes qui ont travaillé. Et, quand il n'y a plus d'emplois dans ces lieux, ces lieux se meurent. Et donc, il faut les réhabiliter pour leur rendre leur mémoire. On a aidé, par exemple, la Grande Forge de Buffon, c’était la première année, je me souviens aussi d’une remise aéronautique tout à fait impressionnante, une poterie aussi, une ancienne tannerie, des séchoirs à houblon. Et c'est vrai que la Grande Saline entre dans ce patrimoine industriel parce que c'est avec sa poêle à sel et toutes ses installations une mémoire ouvrière importante. C'est une typologie du patrimoine parmi les autres, châteaux, patrimoines religieux, maisons d’illustres, jardins, sites archéologiques, mais je n'oublie pas le patrimoine industriel et ouvrier. D'ailleurs, cette année, on a encore distingué, pour la mission Bern 2024, l'usine de la Grande Vapeur à Oyonnax dans l'Ain, qui est l’un des sites emblématiques de l'industrie locale dédié au savoir-faire du peigne et de la plasturgie. Ce sont des choses comme ça qui m'intéressent. Des bâtiments qui sont emblématiques dans une région parce que ça a été une industrie qui a fonctionné pendant des siècles. Et tout d'un coup, il n'y a plus rien. Le bâtiment est là, et quand les gens voient le bâtiment se dégrader, ils ont le sentiment qu'on les abandonne, qu'on a abandonné l'emploi et qu'on abandonne les gens. Et donc, c'est pour ça qu'en sauvant ce patrimoine, nous sauvons la mémoire de ceux qui y ont travaillé. D’où est venue cette idée géniale de « Loto du patrimoine » pour financer des restaurations ?  Et quel apport financier la Fondation du patrimoine reçoit-elle chaque année de la Loterie nationale ? Stéphane Bern | Je n'ai pas eu à chercher bien loin. J'ai été piquer l'idée en Angleterre, où ce qui avait été fait pour le National Trust, qui est une sorte de consortium regroupant tous les monuments, privés ou publics, bénéficie chaque année de la Loterie, ...

Galerie de l’Est : l’art pour relier les cultures

Convaincue que la culture participe à une plus belle compréhension du monde, sa fondatrice d’origine russe, Darya Brient, imagine ce lieu d’amitié entre les peuples comme un facilitateur de dialogue et d’échanges. Elle incite donc les badauds curieux à découvrir des artistes méritant d’être médiatisés en France, provenant généralement de Russie et des pays de l’Est, mais sans s’y limiter, allant ainsi jusqu’au pays occidentaux.. Un autre regard sur les pays de l’Est Souvent considérés comme inaccessibles, les pays de l’Est dévoilent ici quelques visions intimes perçues de l’intérieur. En découvrant les œuvres exposées, le public est invité à partager les regards singuliers et résolument contemporains des artistes sur le monde. Peintres, graphistes, photographes, de notoriété internationale ou promis à elle, accrochent aux murs des univers pleins, solaires ou mélancoliques.  Car si l’Ouest se raconte avec des mots, l’Est se confie en images. Un sens profond de la métaphore témoigne d’une intense vie artistique, oscillant entre quotidien et poésie, réalisme et résilience. Des langages sans concession s’inventent, dépassent les murs et les frontières.  Des célébrités et des nouveaux talents La programmation de la Galerie de l’Est affectionne les pépites et favorise les artistes contemporains qui ont choisi de vivre de leur passion. Darya Brient parle avec ferveur de ces « fouilleurs d’âmes » en quête perpétuelle de profondeur. Alexei Lantsev,,peintre originaire du sud de la Russie, aux toiles heureuses, traverse avec simplicité les territoires où la vie est reine. Ses empreintes aux couleurs éclatantes précèdent aux aquarelles abstraites et en relief de l’artiste Polina Egorushkina qui dépeignent l’ensemble des entités du paysage. La galeriste expose aussi les photographies mystérieuses du photographe Stephane Spach, qui puise son inspiration dans une nature mélancolique - ainsi que dans l’infiniment subtil, tout comme les sculptures organiques en porcelaine de Daria Surovtseva. Prochainement, ce lieu proposera de découvrir l’univers évaporé, méditatif et puissant d’Evgeniya Buravleva. Exposées dans plusieurs pays du monde, ces célébrités partagent les murs avec de nouvelles figures non moins remarquables. Des diamants bruts dont le talent n’attend que de croiser notre regard. À titre d’exemple, “Fragile” – l’une des dernières expositions de la galerie – présente la photographe polonaise Laura Makabresku, une artiste imprégnée d’une dimension onirique et spirituelle singulière, inspirée par la nature humaines et ses relations. Une adresse précieuse Conçue dans un esprit de partage, la Galerie de l’Est est une adresse précieuse où il fait bon de laisser vagabonder les yeux. Ses portes sont grandes ouvertes aux échanges et à la rencontre. Le public de Compiègne ou d’ailleurs peut y entrer librement, discuter avec la maitresse des lieux et remplir son sac d’émotions tenaces et impalpables. Pour la galeriste, « l’​art est un art de vivre ». Et elle le sait : voir et savoir sont deux intentions essentielles pour faire connaissance. Un rendez-vous multiculturel à saisir absolument et à savourer longtemps.  ...

Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

En apparence, vue de l’extérieur, tout semble banal, mais en ce lieu insolite tout se passe sous terre. Dès les premiers pas franchis à la Grande Saline de Salins-les-Bains, les visiteurs sont conviés à une exploration fascinante de la galerie souterraine médiévale, une immersion dans les méandres du temps. Ici, on la surnomme « la cathédrale ». Une cathédrale par ses dimensions plus grande que Notre-Dame de Paris ! Inscrite aux Monuments Historiques depuis 1971, cette galerie dévoile les secrets de l'exploitation du sel à travers les siècles. Un parcours initiatique en visite guidée montrant ainsi les différentes étapes de la production de sel et offrant au public un aperçu concret du travail des sauniers, une mémoire ouvrière, à travers des artefacts historiques et des outils anciens exposés. Un travail pénible malgré des avancées techniques et industrielles importantes.    La Grande Saline au fil des siècles Aux prémices de son exploitation, au VIIIe siècle, la Grande Saline tirait profit des sources naturelles salées en surface. Recueillies à l'aide d'un système de perche à balancier, les eaux salées révélaient après évaporation une concentration similaire à celle de l'eau de mer, soit environ 40 grammes de sel par litre. À partir du Xe siècle, ces eaux furent canalisées vers deux puits creusés à une profondeur de 13 mètres. Le puits d’Aval, le puits d’Amont et le couloir souterrain qui les reliaient furent sécurisés au XIe siècle par une imposante voûte de pierre, évoquant une cathédrale souterraine, s'étirant sur 165 mètres de long et s'élevant à 10 mètres de hauteur. Grâce à ces nouvelles installations souterraines, la concentration en sel doubla, atteignant environ 80 grammes de sel par litre, et la production annuelle passa de 4 000 à 14 000 tonnes par an ! Au milieu du XVIIIe siècle, des pompes hydrauliques, actionnées par des roues à augets animées uniquement par la force de la rivière salinoise, la Furieuse, furent installées dans ces puits. Ce système fut en partie préservé lorsqu'au XIXe siècle, des forages permirent d'atteindre la couche de sel gemme à une profondeur de 246 mètres. La saumure obtenue était alors chargée à 330 grammes de sel par litre d'eau, dépassant la salinité de la Mer Morte. Passant à l'étape de l'évaporation, la saumure était acheminée en surface dans les bâtiments spécialement dédiés à cette opération. Il s'agissait de la production de sel ignigène, à partir du feu issu d’une utilisation importante de bois provenant de forêts avoisinantes et occupant au travail plus de 4000 sous-traitants dont en grande partie des forestiers. Après plusieurs heures de cuisson dans d'immenses cuves métalliques nommées "poêles", le sel était récolté manuellement par les sauniers dans des conditions extrêmes de chaleur, avec des températures atteignant près de 50°C et un taux d'humidité variant entre 70 et 80%. Le labeur était si intense que les ouvriers pouvaient perdre jusqu'à 20 kilos en deux mois. Une fois récolté, le sel était ensuite entreposé dans les greniers où il était stocké et conditionné en grains dans des tonneaux, ou plus couramment sous forme de pains de sel appelés salignons. Le site de la Grande Saline préserve l’ensemble des installations et outils illustrant chaque étape de la production de sel : sa galerie du Xie siècle, sa grande roue et sa pompe du XIXe siècle, et la dernière poêle à sel de France. Bien plus qu'un simple musée, la Grande Saline incarne aujourd’hui la mémoire d’un savoir-faire unique au cœur du Jura, plongeant les visiteurs au cœur même de l'Histoire. Une richesse faites d’hommes, d’ingéniosités techniques au service de cette industrie pour défier la Nature mais aussi d’Art, de culture et de religion avec par exemple au Ve siècle, le Miracle de l'eau par Saint Anatoile. (Lire notre article). Ici, chaque élément raconte une histoire impressionnante et émo...

Écomusée de la Truffe : pour tout découvrir sur ce fabuleux champignon

Tout d’abord installé en plein centre du bourg de Sorges, l’écomusée de la Truffe a déménagé en juillet 2010 dans une ancienne ferme rénovée datant du XIXe siècle, à l’entrée du bourg. Sur environ 300 m², il se situe au 1er étage du bâtiment, au-dessus de l’office de tourisme et à côté du centre de documentation pour les passionnés de truffe. Ici, vous allez pouvoir découvrir tous les secrets de ce champignon. Caractéristiques de la truffe noire du Périgord La truffe est un champignon se développant sous terre, entre 5 et 20 cm de profondeur, au pied d’un arbre tel que chêne ou noisetier. Elle préfère les sols calcaires. On compte jusqu’à 40 espèces de truffe. D’un diamètre entre 2 et 7 cm, la truffe noire du Périgord est en forme de tubercule de couleur brun noirâtre avec une surface bosselée. Elle est récoltée en hiver, de novembre à février. Sa chair est ferme. Elle a une odeur forte, très aromatique. Grâce à son goût subtil, elle est très appréciée pour sublimer de nombreuses préparations culinaires. Environ six à dix tonnes sont produites chaque année dans le Périgord. Visite de l’écomusée de la Truffe Lors de votre visite de l’écomusée de la Truffe de Sorges, vous traverserez plusieurs salles avec vitrines et panneaux explicatifs, vous découvrirez dessins et schémas qui vous éclaireront sur les différentes espèces, vous comprendrez l’association de l’arbre et du champignon, vous apprendrez comment s’effectue le cavage, c’est-à-dire la récolte des truffes. Mais aussi vous pourrez apprécier le matériel du parfait trufficulteur et visionner une vidéo sur son savoir-faire. À la sortie, place à la gastronomie avec des vidéos de recettes de cuisine, puis avec la boutique où vous pourrez trouver une belle palette de produits régionaux. Des tablettes sont disponibles pour accompagner votre visite : des visites adultes, des visites enfants et traduites en plusieurs langues. Ou vous pourrez opter en été pour une visite guidée. L’écomusée est accessible aux handicapés. Le sentier des truffières Si vous souhaitez approfondir votre découverte de la truffe, vous pouvez emprunter le sentier des truffières, long de 3,5 kilomètres, qui vous permettra de vous immerger dans la faune et la flore spécifiques des truffières. Grâce aux différents panneaux explicatifs, vous constaterez la diversité des lieux de production de ce champignon (le plan est disponible au musée). Des visites guidées sont organisées en juillet et août  les mardis et jeudis après-midi. ...

Élusa, la cité gallo-romaine : dans le sillage de son histoire

La Guerre des Gaules marque le début de l’histoire de la cité antique d’Elusa. En 56 av. J.-C., Publius Crassus a été envoyé par Jules César pour conquérir les peuples aquitains, dont les Élusates. Ainsi, vers le début de notre ère, le pouvoir romain et la civilisation romaine se sont imposés progressivement sur le territoire qu’est le Gers actuel. « Au fil des années, cette cité romaine va gagner en puissance, obtenant le statut de colonie romaine, jusqu’à devenir à la fin du IIIe siècle la capitale de la province de Novempopulanie », fait savoir Antoine Brunner, chargé de la communication du site. A la croisée de voies romaines importantes, la cité a une solide organisation municipale. L'agglomération abrite forum, temples, thermes et de nombreuses demeures de notables, les domus. Sur son territoire, prospèrent les villae, grandes exploitations agricoles avec leurs premiers vignobles. Si le déclin de la cité est sensible dès le Ve siècle, elle ne serait abandonnée que vers le VIIIe siècle. Les découvertes réalisées depuis le XVIIIe siècle et les recherches archéologiques plus récentes ont permis de retracer, de recréer et d’imaginer le mode de vie que menaient les aristocrates ayant vécu à Elusa. Une cité à multiples figures Déployée en trois sites archéologiques, ELUSA Capitale Antique, offre une découverte exceptionnelle de ce que devait être le quotidien d’une cité gallo-romaine. La visite commence par le centre d’interprétation d’Elusa, pour s’immerger dans la réalité de la vie urbaine et rurale de l’époque, à travers une scénographie virtuelle, réaliste et interactive. Elle se poursuit ensuite par l’exploration de la Domus de Cieutat. C'était une demeure urbaine, appartenant à une famille aisée comme le laissent supposer sa superficie de 2700 m², l’aménagement d’un espace thermal privé, d’une luxueuse salle de réception et le soin apporté à la décoration des sols et des murs. Établie dans un quartier aristocratique, cette domus a accueilli l’élite locale et a été conçue comme un véritable symbole du pouvoir et de la prospérité de ses propriétaires. La découverte en 1985 d'un trésor romain de 120 kg a mené à la création du Musée archéologique Le Trésor d’Eauze (Musée de France). Aujourd'hui exposé dans la chambre forte d'une ancienne banque, cet ensemble exceptionnel est composé de 28 003 pièces de monnaie d'argent, quelques-unes en or ou en bronze, d'objets précieux, de bijoux en or ornés de perles et de pierres rares. Ce trésor atteste de ce mode de vie luxueux adopté par certains occupants de la cité d’Elusa. En parallèle, les expositions permanentes sur la culture du peuple élusate présentent des collections remontant à la Préhistoire jusqu’aux collections de la période romaine évoquant la vie quotidienne à Elusa. La « nouvelle » villa de Séviac  Classée monument historique, la Villa de Séviac constitue le troisième lieu de visite d'Elusa. Il s’agit d’un luxueux palais rural de 6 500 m² qui impressionne par sa configuration autour d'une cour à péristyle typique du IVe siècle, ses vastes thermes privés de 500 m², ses galeries et ses tapis de mosaïques polychromes s’étalant sur 625 m². Dans le cadre de la préservation de ce patrimoine historique exceptionnel, un programme de sauvegarde d’une grande ampleur a été engagé en septembre 2016. Ce programme se concentre sur l’art de la mosaïque antique, par la restauration manuelle, le retour de mosaïques anciennement prélevées et la restitution de la trame des motifs dans les lacunes des mosaïques. « La réalisation d'un projet architectural résolument contemporain, signé João Luís Carrilho da Graça, "Piranesi Prix de Rome" en 2010, a également permis d’offrir une nouvelle couverture quasi intégrale des vestiges de la Villa », explique notre interlocuteur. Enfin, un nouveau cheminement d’interprétation péd...

Flâner Bouger : retrouvez
tous les évènements autour de chez vous

Manque d’idées de sortie pour le weekend ? Pas de panique ! Avec Flâner Bouger, les internautes sont certains de trouver leur bonheur à travers un large éventail d’évènements au niveau aussi bien local que national. Une petite structure qui mise sur le local Créé en 2014, le site est né d’une envie de partager des informations concernant les marchés où Laurent Brunet, le fondateur, se rendait lors de ses vacances. Flâner Bouger donne certes les grands rendez-vous nationaux. Mais il se démarque aujourd’hui par sa volonté de promouvoir et de faire connaitre la spécificité des terroirs et coutumes des territoires de France. Un avenir prometteur Afin d’apporter davantage de satisfaction aux annonceurs et aux visiteurs, Laurent Brunet envisage de s’entourer d’une équipe tout en apportant de nouvelles fonctionnalités à son site. ...

Appréciez la visite de la Cité du Train – Patrimoine SNCF en famille.

Direction Mulhouse pour vivre une formidable aventure familiale au cœur de la Cité du Train – Patrimoine SNCF. Histoire de la Cité du Train – Patrimoine SNCF Bien que l’idée de création d’un musée du chemin de fer remonte au début du 20e siècle, il a fallu attendre 1971 pour voir inaugurer le tout premier musée à Mulhouse Nord. C’était en attendant de construire le véritable musée à Mulhouse Dornach, 5 ans plus tard. Depuis son ouverture, en 1976, l’établissement s’est agrandi et a vu arriver de nouvelles collections. En effet, une seconde partie a été ouverte au public en 1983. Puis, d’importants travaux de modernisation ont été réalisés en 2005, 2011 et 2013 (lui permettant de devenir la Cité du Train – Patrimoine SNCF que nous connaissons aujourd’hui). Actuellement, à travers ses 3 espaces d’exposition (Le Parcours Spectacle, Les Quais de l’Histoire et Le Panorama Ferroviaire), la Cité du Train – Patrimoine SNCF propose une superficie totale de 60 000 m² et la collection la plus complète présentée dans un musée, de 1844 à nos jours. C’est d’ailleurs le plus grand musée ferroviaire d’Europe. Un musée vivant proposant des animations pour petits et grands Tout au long de l’année, les visiteurs ont la joie de découvrir diverses animations ponctuelles ou régulières. Ainsi, tous les jours de la semaine, vous profitez d’un petit train sur pneus. D’avril à octobre, il est aussi possible de monter à bord du mini express d’Alsace (circuit extérieur de 500m sur rails) et de découvrir la plaque tournante orientant les trains dans la bonne direction. Sans oublier les baptêmes du rail durant les week-ends et jours fériés de la haute saison. À ceci s’ajoutent des séries d’événements propres au musée. Nous pensons à la « Murder Party », un Cluedo géant animé par de véritables acteurs, ou l’accueil de festivals et concerts. À savoir : vous pouvez préparer et personnaliser votre visite en téléchargeant l’application mobile ludique SAM ! De plus, cette saison voit arriver une nouvelle création originale prenant la forme d’une visite théâtralisée. Baptisée « En voiture Simone ! », vous y suivez des acteurs qui vous embarquent dans des histoires rocambolesques à bord de 5 trains légendaires (dont la célèbre voiture-restaurant de l’Orient-Express de 1928). Sans oublier la possibilité de privatiser plusieurs espaces de la Cité du Train – Patrimoine SNCF pour des mariages, des diners d’entreprise ou des soirées de gala. ...

Le Luberon passe en mode quatuors à cordes !

On ne présente plus le Festival de quatuors à cordes du Luberon ! Depuis 1976, l’évènement est devenu une institution musicale. Cette année, entre l’abbaye de Silvacane, les weekends, et des églises du Luberon, en semaine, neuf quatuors et quatre solistes se partagent 14 concerts, du 12 au 28 août. Festival de Quatuors à cordes du Luberon : programme et saison musicale Le thème musical retenu cette année explore, pour une partie du programme, le foisonnement artistique de l’Empire austro-hongrois entre 1867 et 1918. L’occasion de réentendre des grands chefs-d’œuvre du répertoire, tout en découvrant des compositeurs moins connus. Au programme également : deux créations mondiales en présence des compositeurs. Un rendez-vous de plus sur les terres provençales à ne pas manquer ! ...

Découvrez de véritables peintures préhistoriques à la grotte du Pech Merle

Située sur la commune de Cabrerets dans le Lot, la grotte du Pech Merle a été découverte par trois enfants en 1922. L’abbé Amédée Lemozi, curé préhistorien du village, s’attelle rapidement à l’étude des peintures et gravures. Dès 1926, elle est ouverte au public. En 1952, elle est classée monument historique. La grotte du Pech Merle La grotte du Pech Merle recèle de remarquables œuvres préhistoriques, extrêmement bien conservées, dans un site naturel de toute beauté. Lors de la visite de cette grotte, vous parcourrez à partir d’une entrée artificielle une grande partie de la galerie inférieure. Vous serez alors plongés dans la même atmosphère et la même acoustique que nos ancêtres il y a 30.000 ans, à une température quasi constante de 12°C. Vous serez éblouis par les « Chevaux ponctués », cette magnifique représentation de deux silhouettes de chevaux, peinte il y a 29.000 ans. Mais aussi par la « Frise noire » et les nombreux dessins de bisons et de mammouths. Vous pourrez également observer des mains au pochoir, des empreintes de pas ou encore découvrir des ossements d’ours des cavernes et de hyènes. Au niveau géologique, vous pourrez admirer de belles et grandes salles dans un décor naturel de stalagmites et stalactites ainsi que des disques de calcite ou une toupie, des formations assez rares. Pour la préservation des peintures, le nombre de visiteurs est limité. Il est donc important de réserver ses places avant de se déplacer. Le musée de Préhistoire Le musée Amédée Lemozi est installé sur le site depuis 1981. Ici, vous aurez accès à deux salles d’exposition permanente : une consacrée à l’art pariétal du Quercy, l’autre à la préhistoire dans la région. Vous pourrez également visionner dans la salle de cinéma un film documentaire sur les peintures de la grotte, salle accessible aux personnes à mobilité réduite. ...

Partez sur les traces de Gustave Courbet dans le Doubs

Né à Ornans, Gustave Courbet, ce peintre maitre du réalisme, a souvent trouvé l’inspiration dans les paysages de sa région natale.  « Le Pays de Courbet» vous permet de vivre une plongée au cœur de ce territoire si cher à l’artiste. Pour mieux comprendre l’œuvre de Gustave Courbet, vous pourrez parcourir les 8 sentiers de randonnée dans la vallée de la Loue ou vous rendre jusqu’à sa source, un site magnifique. Le musée Courbet à Ornans Créé en 2011, ce musée est totalement intégré dans l’architecture et l’environnement de la commune d’Ornans, à 25 kilomètres de Besançon. Dominant la Loue, il retrace  la vie et le parcours du peintre à travers 46 œuvres. La ferme familiale Courbet à Flagey A une dizaine de kilomètres d’Ornans, la ferme familiale fut le lieu d’habitation de la famille Courbet. Aujourd’hui restaurée, elle est devenue un lieu de culture et d’échange. Ainsi de nombreuses expositions y ont lieu. ...

Au cœur des collines cathares, Fanjeaux
allie patrimoine historique
et innovation numérique

Idéalement situé entre Toulouse et Carcassonne, le village de Fanjeaux est étreint par une Nature vallonnée. Il domine 360 mètres de plaine. Paisible et joyeux, c’est aussi un site hors des sentiers battus, idéal pour les sports de plein air, les randonnées et les découvertes historiques. Afin de partager ses secrets, il propose au public d’emprunter un nouveau et surprenant parcours. Une innovation en termes de médiation culturelle et de création numérique qui pense à tous les publics, notamment aux enfants. Un parcours artistique dans le village Parsemées tout au long de la promenade, de drôles de sculptures métalliques racontent une histoire cathare. Ces dix figures imposantes et contemporaines sont l’œuvre de l’artiste Loïc Tellier. L’idée : que chacun puisse sauter à pieds joints dans un livre d’histoires. Méticuleusement mises en scène, ces sculptures convient le visiteur à découvrir autrement le village. A titre d’exemple, au Seignadou, cinq personnages vous invitent à vous asseoir près d’eux et à assister à leur disputation. Une interaction narrative possible grâce au superbe dispositif qui accompagne la promenade : maquette numérique, application mobile, livret-jeu et audioguide sont autant d’outils qui enrichissent le programme. Une application ludique Disponible à l’office de tourisme, l’application gratuite permet d’emprunter le parcours en bénéficiant d’un contenu oralisé. Les sculptures se mettent à parler entre elles, l’artiste explique ses créations et le village de Fanjeaux conte ainsi son histoire et ses secrets. Le Moyen Âge est mis en lumière : la disputation, les croisades, l’Inquisition et plus encore. Chaque scène a un contenu associé, qu’il suffit de déclencher en temps voulu sur son smartphone. Afin d’attiser la curiosité des enfants, un livret-jeu à 3 €, intitulé « Fanjeaux et le mystérieux sortilège », leur permet de résoudre des énigmes et de rencontrer les légendes occitanes : celle de la sorcière Saurimonde qui transforme les habitants en statues, celle des chevaliers ou encore celle des troubadours. Pour récompenser les aventuriers en herbe, un petit cadeau est à récupérer à l’office de tourisme après la balade. Collines et cités médiévales En sus de cette proposition, un nouveau sentier d’interprétation est également possible à Laurac-Le-Grand. Des chroniques historiques accompagnent un environnement grandiose et bucolique. Le Pays Cathare est à découvrir sans modération. Rendez-vous est pris donc avec ses paysages panoramiques, ses champs de colza, ses vallons et ses villages chargés d’Histoire, mais bien ancrés dans le monde actuel. Office de tourisme Au cœur des collines cathares Horaires d’ouverture : De septembre à juin : du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h Juillet et août : tous les jours, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30 ...

Les Heures Musicales de Biot : une fête pour les mélomanes

Les Heures Musicales de Biot sont devenues un rendez-vous incontournable pour les artistes comme pour les amoureux de la musique classique. Créées en 1984, elles offrent chaque année une programmation originale et variée. Musique classique, musique de chambre, œuvre lyrique, interprétations authentiques, formations inédites s’y côtoient. De nombreux grands noms y ont déjà participé, pour en devenir des fidèles comme par exemple Renaud Capuçon et Natalie Dessay. En 2018, la 35e édition Cette année 2018, 6 concerts (18 et 27 mai, 8, 12, 17 et 20 juin) se dérouleront à l’église Sainte-Marie-Madeleine avec son acoustique exceptionnelle. Pour fêter cette 35e édition, une personnalité absente des précédents festivals fera l’honneur de sa présence. ...

Musée de la coutellerie de Nogent : les couteaux sous toutes les coutures

Perpétué par des artisans de Langres venus s’installer à Nogent entre le 17e et le 18e siècle, le savoir-faire coutelier de la Haute-Marne a son musée dédié depuis 1991. La noblesse des matériaux, comme la diversité des objets réalisés, constitue la marque de fabrique de la coutellerie de Nogent. Couteaux, limes, etc. Place Charles de Gaulle, le musée abrite une collection rassemblant tout le patrimoine coutelier nogentais. Celui-ci se caractérise par une remarquable diversité quant aux savoir-faire et aux matériaux exploités. Proposées dans un cadre moderne, avec sonorisation, les expositions permanentes révèlent des répertoires recouvrant des usages très variés. Ici, le bois précieux, l’écaille ou la nacre rehaussent le manche des couteaux de table et autres couteaux fermants. Ailleurs, les métiers – boucherie, charcuterie – se révèlent dans la singularité des couteaux qui leur sont dédiés. Les pendules sont vite remises à l’heure quand se déploient les pièces chirurgicales telles que burins, gouges, pinces et bistouris. La coutellerie d’origine a effectivement ouvert la porte à de nouvelles applications contemporaines autour du métal. Les outillages (enclumes, marteaux, martinets, matrices…), ainsi que les instruments de toilette comme le cure-oreille ou la pince à ongles trouvent alors naturellement leur place. Des expositions temporaires à thème La vie du musée est aussi ponctuée par les expositions temporaires qu’il organise, à l’instar des « outils de jardin », au programme des saisons 2017 et 2018. Cette institution met l'accent sur le savoir-faire sans second développé par les couteliers du bassin nogentais dans la fabrique d’outillages à main, dont les outils de jardins font partie. Les actes quotidiens de l’horticulture sont à l’honneur à travers les catégories d’outils déclinés, à savoir la coupe, la greffe et le multifonctionnel.   ...

Be Art, un concept store où se mêlent objets de créateurs et œuvres d'art

C'est un lieu unique en son genre. A 100 m de la cathédrale, en plein cœur de ville, se niche un concept store totalement novateur : s’y mêlent des objets de créateurs uniques mais aussi des œuvres d'art, le tout dans un style résolument contemporain. Un tiers de du Concept Store - la micro galerie - accueille chaque mois une exposition d'art. L’autre partie de la galerie met en valeur une multitude d'objets comme par exemple,  des bijoux de créateurs. « Des pièces uniques que l'on peut acheter à des prix abordables à partir de 15 ou 20 €  », explique Emma Lataste, elle-même artiste-peintre. Matériaux bio ou recyclés, verre de Murano ou encore patchwork de textile : le visiteur ne pourra qu'être surpris par la richesse des styles proposés. Ailleurs dans ce concept store, on navigue de surprise en surprise. Là, des montres en bambou d'un designer italien réalisées en toute petite série. Ici un amplificateur de son pour Smartphone ultra tendance. Plus loin, des lampes magiques imaginées  par une créatrice turque. « Ces objets sont proposés chez-nous en avant–première », renchérit Bruno Lataste, également peintre. « Nous sommes parfois les distributeurs exclusifs en France. Be Art, un concept store pour collectionner les nouvelles idées C'est tout l'esprit du concept store : défricher les tendances, dénicher les créateurs de talent et collectionner les nouvelles idées ». D'ailleurs, la sculpture d'une petite fille accoudée à un mur nous interpelle : « C’est fabriqué avec une technique de papier de soie très particulière », souligne Bruno Lataste. ...

Musée national des douanes : 35 ans au service de l’Histoire et de la valorisation de l’administration des douanes

Le Musée national des douanes (MND) a fait son nid dans la halle de l’Hôtel des fermes du roi, un des plus précieux vestiges architecturaux de Bordeaux. Dédié exclusivement à l’Histoire et à la valorisation de l’administration des douanes, le musée regroupe actuellement plus de 13 000 objets, dont 600 sont exposés dans le parcours permanent. Le reste est dévoilé occasionnellement, lors d’expositions temporaires qui sont, le plus souvent, associées à un thème spécifique. L’exposition permanente, un parcours riche de découvertes « Nous avons des collections très variées et assez intrigantes pour nos visiteurs », introduit Aurélie Guichemerre, conservatrice et chargée de communication au MND. « Très variées », en effet, car, entre les œuvres d’art, les équipements et toute une panoplie de documents d’archives, il y a beaucoup à découvrir. Le parcours permanent du MND se décline en trois temps. Une première section retrace brillamment les moments clés de l’Histoire en abordant notamment l’Ancien Régime, la Révolution française, l’époque napoléonienne ou encore l’ère contemporaine. La deuxième section met en avant l’évolution du métier d’agent douanier. Y sont présentés toute une collection d’uniformes et d’accessoires, mais aussi un vaste panel d’outils et de matériels de travail dont l’utilisation remonte au XIXe et au XXe siècle. Quant à la dernière section (inaugurée récemment), elle dévoile un aspect plus contemporain. En ce lieu sont exposées les missions actuelles de la douane (perception des taxes, régulation des marchés, protection des citoyens, des espèces menacées, du patrimoine culturel…) et les différentes fonctions exercées par ses 16 800 agents (employés de bureau, maîtres-chiens, pilotes…). Se plonger dans la documentation historique Le centre de documentation historique (CDH) est accessible uniquement sur rendez-vous. Doté d’une bibliothèque et d’une médiathèque, cet espace est surtout dédié à la recherche. « Nous accueillons souvent des chercheurs, des journalistes souhaitant recueillir des éléments pour alimenter leurs articles ou même des personnes qui sont à la recherche d’une piste généalogique. Dans ce dernier cas, nous regroupons les informations trouvées dans les registres du personnel », explique Aurélie Guichemerre. Le CDH est dirigé par une documentaliste qui se charge d’aider les visiteurs à mieux s’orienter dans leurs recherches. Le centre propose également différentes prestations afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. Parmi les éléments de documentation mis à disposition figurent des ouvrages, des photographies et des documents d’archives, tous en lien avec l’histoire et les différents services de la douane. ...