Le domaine se trouve à Saint-Dizant-du-Gua, sur la rive droite de la Gironde, à proximité de l’océan, et jouit d’un terroir argilo-calcaire, bercé par un climat doux et tempéré. Construit en 1470 par la famille De Vinsons, le château est repris par la famille de Beaulon en 1530 avant de redevenir une propriété familiale en 1712. Entre-temps, l’héritier Monseigneur de Nesmond a confié le domaine aux évêques de Bordeaux, qui ont élargi l’exploitation (consacrée uniquement au cognac à l’époque) et ont apporté les cépages de Sauternes, utilisés dans l’élaboration de pineau. Loyal à la tradition du XVIIe siècle Aujourd’hui, le château de Beaulon possède 94 hectares de vignobles, où sont cultivés neuf cépages anciens. « Nos cognacs ne ressemblent pas aux autres, pratiquement la totalité est issue du cépage que l’on appelle l’ugni blanc », renchérit Christian Thomas. Le cognac VSOP 7 ans d’âge, monocépage mythique Folle Blanche, avec une senteur florale et une personnalité bien fruitée, tient une place d’honneur dans sa gamme de produits. Le cognac XO Premier, Colombard, Montils, Folle Blanche, s’est vu attribuer une récompense d’or aux concours VinaliesInternationales Paris 2017, grâce à ses arômes très riches et très frais. Le château de Beaulon produit aussi des pineaux élaborés à partir de cépages identiques à ceux utilisés en Bordeaux puis vieillis en fûts de chêne. Petite précision de la part de notre interlocuteur : « Nous sommes bouilleurs de cru. Ici, on ne distille que les récoltes du château. » Inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le domaine constitue une attraction touristique phare de la région « hautement connue jusqu’à Bordeaux et bien au-delà », nous souffle-t-on. Environ une dizaine de milliers de visiteurs viennent chaque année pour apprécier la très belle demeure, le pigeonnier, le parc à l’anglaise… ...
La famille Lindemans brasse du lambic depuis six générations (1822) à Vlezenbeek, un village au cœur de la vallée de la Senne, à 15 kilomètres de Bruxelles. Vlezenbeek est un hameau qui a l’immense avantage de bénéficier d’une microflore exceptionnelle. L’air y est chargé de centaines de levures sauvages spécifiques, dont les plus connues sont les « Brettanomyces Bruxellensis » et « Brettanomyces Lambicus ». Ces micro-organismes uniques permettent à la brasserie de lambic Lindemans de brasser – en hiver uniquement – une bière selon une méthode exceptionnelle : la fermentation spontanée (appelée également « fermentation sauvage »). Le lambic, déjà brassé au Moyen-Âge, est la plus ancienne bière au monde encore brassée actuellement. C’est également l’une des plus complexes d’un point de vue gustatif. Le lambic sert de base à plusieurs types de bières particulièrement appréciées en France, comme la Gueuze, qui est une bière à la fois douce et sèche, avec un bon équilibre entre goût sucré et acidité, aux notes de champagne et de rhubarbe, ou encore la Kriek, brassée avec 25 % de filtrat de cerises fraîches, qui en fait une bière délicieusement fruitée. La famille Lindemans est toujours restée fidèle à ses processus brassicoles artisanaux. Lindemans est désormais la plus grande brasserie de lambic familiale indépendante. Elle compte à ce jour 39 employés. ...
Bien que le restaurant ait conservé ses pierres apparentes spécifiques par nostalgie de la Bretagne natale des propriétaires, sa déco a été renouvelée avec gout pour apporter une plus grande modernité et un coup de jeune à l’ensemble. Situé à quelques distances des bords de Loire, à 12 km à l’ouest de Nantes, Le François II reste une belle découverte pour ceux qui ont la chance de s’y rendre. Aidé des « frères du chef », d’authentiques producteurs morbihannais en porc, veau et bœuf en cours de conversion à l'agriculture biologique depuis mai 2016, ce restaurant de proximité n’a de cesse de revisiter les classiques dans un effort constant pour faire apprécier à ses clients, les spécialités du terroir. Depuis 2005, le restaurant est distingué par le guide Michelin, d'un BIB gourmand et depuis octobre 2016, répertorié au sein de l’Association des Restaurants de Qualité sous l’égide du Collège Culinaire de France dans lequel co-participent les Chefs les plus étoilés au monde au guide Michelin dont Joël Robuchon et Alain Ducasse, membres co-présidents des Restaurants de Qualité. Le restaurant est aussi labellisé clé-verte depuis environ 3 ans. Une cuisine authentique Dans une salle aux tons sobres mais combien chaleureux, cette ancienne mercerie digne de la caverne d’Ali Baba fait le bonheur des gourmets et des gourmands avec son authentique cuisine traditionnelle. Le chef étant détenteur du titre de maitre restaurateur, les produits locaux sont principalement à l’honneur avec une qualité et une fraicheur assurées par les artisans et producteurs avec lesquels il collabore étroitement. À travers différentes formules, allez au hasard des découvertes qui s’avèrent également être de belles révélations. Entre la mousse de canard à la mingolette au cylindre de foie gras, les noix de Saint-Jacques poêlées à la vinaigrette de coriandre et xerès ou encore le délice pomme-poire, vous n’aurez que l’embarras du choix. Pour accompagner les plats, le choix de Solenn se porte sur une belle sélection de vins comprenant plusieurs appellations en bio et label Terra Vitis notamment. ...
Située en plein parc naturel régional du Vercors, la chocolaterie La Frigoulette fabrique des chocolats à partir de beurre de cacao, sans huile de palme, ni gluten, ni graisse animale. Le cacao est un premier grand cru produit de façon équitable sur l’île de São Tomé et Principe. C’est exclusivement l’entreprise Kaoka qui fournit les fèves bios et équitables. La chocolaterie La Frigoulette a été lauréate du concours Artinov de la Chambre des métiers de la Drôme en septembre 2012. À São Tomé et Principe En 2014, Bernard Xueref s’investit encore plus dans la culture des cacaoyers en achetant deux hectares de plantations abandonnés, qu’il souhaite revaloriser en créant des parcelles pilotes expérimentales. L’objectif est d’améliorer les méthodes de culture des agriculteurs en conciliant leur savoir-faire et les compétences des techniciens de la CECAB (Coopérative d’exportation de cacao biologique), et d’augmenter le rendement. À la chocolaterie C’est avec l’aide de Paul Keruel, maître chocolatier, que Bernard Xueref invente de nouvelles recettes. Le principe est simple : chaque création s’élabore à partir d’un mélange de deux goûts. Une large palette d’environ 140 saveurs est ainsi à découvrir. On peut se délecter par exemple de tablettes de chocolat noir au gingembre, de chocolat noir aux citrons confits, de chocolat noir aux noisettes grillées, mais aussi de chocolat à la lavande, de truffes au praliné, de mendiants aux fruits secs ou encore de chocolats aux fruits exotiques, de chocolats à l’eau-de-vie, de chocolats à la Clairette de Die, sans oublier les savoureux Malakoff ou les papillotes. Tous les chocolats sont fabriqués de manière artisanale, et emballés à la main. Vous pouvez les acheter en venant à la boutique de la chocolaterie. Ils sont également distribués dans de nombreux magasins bios. Visiter la chocolaterie Vous pouvez venir visiter la fabrique de chocolats du lundi au samedi, mais également faire une pause gourmande au bar en dégustant une tasse de chocolat chaud ou de café de São Tomé. ...
Situé au virage de la rue Lepic, ce restaurant de style bistrot à l’ambiance plutôt cosy porte bien son nom ! Avec des photos de grandes vedettes américaines des années 60-70 accrochées aux murs, les lieux nous font traverser près de 57 années d’histoire en compagnie de Garbo, Joséphine Baker, Bardot, Gabin et Trent, mais aussi, Fernandel, Ava Gardner, Elvis Presley, sans oublier la soul d’Aretha Franklin. Servies sur des tables aux nappes à carreaux rouges et blancs, des assiettes classiques aux goûts authentiques vous sont présentées, choisies uniquement à partir d’une courte carte, avec un choix d’entrées, de plats et de desserts. Plusieurs choix à la carte Vous pouvez commencer votre expérience culinaire par une salade au Saint-Marcellin enveloppé d’une feuille de brick rôtie, servie sur une salade verte, ou par un escargot au chardonnay accompagné d’une sauce crémée au champignon au vin blanc de chardonnay, ou encore par un os à moelle au gros sel. Un savoureux confit de canard vous fera agréablement transiter vers le registre des plats. Il s’agit d’un mulard cuit à petit feu, à petit bouillon, lequel est servi avec des pommes de terre sautées aux petits légumes du jour. Vous terminerez votre voyage gourmand par une savoureuse crème brûlée, qui, bien que classique, est vraiment d’une authenticité sans pareil. Un excellent choix pour s’offrir le meilleur accord mets/vin vous sera également proposé, notamment avec le Fitou, le meilleur vin du sud de la Loire, qui n’a pas son pareil. Idéalement établi dans la région du cassoulet, le restaurant Au Virage Lepic est une excellente adresse pour trouver une belle sélection vinicole. ...
Le château de Briat est un ancien relais de chasse du roi Henri IV, construit en 1540. Depuis 1864, il appartient à la famille Pichon Longueville. Transmis par les femmes, c’est aujourd’hui la 5e génération qui exploite le domaine en la personne de Stéphane de Luze. Sur les 50 hectares du domaine, huit sont dédiés à la production d’armagnac. Y sont présents trois types de cépages : le Baco, le Colombard et la Folle-Blanche. Un savoir-faire traditionnel La vinification est réalisée cépage par cépage, dans des cuves en ciment. La présence de champignons sur les barriques participe à l’étape de fermentation. Dès l’année prochaine, des cuves en inox prendront place également dans le chai, pour un meilleur contrôle du degré de fermentation. Après distillation, l’armagnac est mis en barriques, où il va vieillir. Le taux d’alcool va diminuer, tout en libérant les arômes. Environ 10 500 bouteilles sont produites chaque année. 50 % des ventes sont destinées à l’international (États-Unis, Russie et Chine). Des armagnacs authentiques La Folle-Blanche donne des armagnacs au goût floral, végétal. Avec le Baco, on obtient des armagnacs au goût plus confit, avec des notes de chocolat. Quant au Colombard, il offre des armagnacs plus fruités. Parmi tous les armagnacs élaborés par le château de Briat, vous trouverez des armagnacs millésimés pur cépage âgés de plus de 20 ans, des hors d’âge de plus de 10 ans, et également des XO de 6 ans. Tout comme les small batch de whisky, le château de Briat commercialise un brut de fût, où chaque bouteille est estampillée avec le numéro de barrique, le nombre de bouteilles et la date de mise en bouteille. Son Spiritueux N° 18 Armagnac a reçu la médaille d’or au VIe Concours des meilleurs vins et spiritueux français en Asie en 2016. Visite Vous pouvez visiter le chai du lundi au vendredi. La visite est suivie d’une séance de dégustation. ...
Discrètement blotti dans un parc arboré et bordé d’oliviers, ce restaurant fait la part belle à l’élégance, aussi bien dans l’assiette qu’au niveau du décor. Pour atteindre la salle, il faut déjà traverser cet espace verdoyant qui apporte tout son charme à l’établissement. Quand le temps n’est pas capricieux, vous pouvez vous installer sur la terrasse ombragée, qui focalise irrémédiablement l’attention avec ses couleurs vives et gaies et d’où vous pouvez admirer le paysage. N’hésitez pas à investir la salle si vous cherchez plus d’intimité. L’intérieur plait pour son décor raffiné, sans tomber dans le pompeux. Patricia et Sébastien Lucet, propriétaires des lieux, ont voulu recréer une ambiance chic, conviviale et apaisante, sur fond de modernité. Les couleurs claires qui habillent la salle apportent un vent de sérénité. Jeunesse et dynamisme L’histoire de l’Auberge des enclos est étroitement liée à celle des débuts de Sébastien Lucet. Durant ses études, il travaille déjà pour l’établissement durant les weekends, afin de perfectionner ses acquis dans le milieu de la gastronomie. Son diplôme en poche, il décide de changer d’horizon et met le cap sur la Grande-Bretagne, où il exerce au sein d’un restaurant traditionnel anglais. Il va ensuite rejoindre le groupe Bocuse pendant un an, à Orlando, en Floride. Pour ce globe-trotter, le moment est venu de rentrer au bercail. Avec son épouse, il rachète en 2013 ce restaurant dans lequel il a fait ses débuts il y a plusieurs années. Un rêve d’enfant se réalise. Le chef est désormais libre de proposer sa propre cuisine, qu’il veut raffinée, actuelle et savoureuse. Il vivra cette passion aux côtés de Patricia Lucet. Diplômée de l’institut culinaire de Mexico, elle se rend plus tard en Floride pour travailler au sein d’un groupe américain. C’est là-bas que les deux amoureux se rencontrent. Pour faire tourner leur nouvelle affaire, ils s’entourent d’une équipe de jeunes professionnels dynamiques, qui les suivent depuis maintenant deux ans et demi. Le chef déclare avec fierté que « c'est grâce à eux qu'on a fait tout ce chemin ». Un mix entre tradition et modernité Les gastronomes avertis seront heureux de savoir que la carte raffinée de l’établissement ne se réduit pas uniquement aux spécialités régionales. La maison propose une cuisine moderne mais n’en n’oublie pas moins les produits du terroir acquis auprès de certains producteurs locaux. Trois types de menus sont proposés : menu escapade à 28 €, menu détente à 39 € et menu gastronomique à 55 €. Ce dernier vous entraine vers un pur moment de plaisir. En entrée, vous vous laisserez tenter par l’escalope de foie gras poêlée aux pommes. En plat principal, le tournedos de bœuf « sélection plus » grosse frite de polenta et petits légumes n’attend plus qu’à être dégusté. Pour achever ce mélodieux repas, choisissez le banofee pie, qui est une mousse légère de lait, servie sur son émincé de banane et spéculoos. Un environnement riche et préservé L’Auberge des enclos a la chance de bénéficier d’une excellente localisation. Nichée en plein cœur d’un décor de vignoble et de garrigue, elle se trouve au sud de la zone frontalière, entre l’Ardèche et le Gard. La petite commune constituée de nombreux hameaux est connue pour son passé lié à l’extraction du charbon, la culture de la châtaigne et celle des vers à soie. La région possède de nombreuses richesses naturelles qui méritent le détour, à l’instar de la célèbre grotte de la Cocalière, qui fait partie des trois plus belles grottes de France et qui se trouve à moins d’un kilomètre de la commune de Saint-Paul-le-Jeune. ...
La famille royale danoise est propriétaire du château de Cayx depuis 1974. Son Altesse Royale le Prince Henrik de Danemark, époux de Sa Majesté la Reine, a passé une partie de son enfance dans la région de Cahors, plus précisément à Albas, où son père, le comte André de Monpezat, possédait un domaine viticole : le château Cayrou. Le famille des Monpezat est à l’origine native du Béarn. La reine et le prince ont restauré le château de Cayx, qui fut au XVIIIe siècle la propriété du poète et écrivain Lefranc de Pompignan. Le domaine existait déjà, selon toute probabilité, pendant la guerre de Cent Ans. Les vignes entourent le château comme c’était probablement déjà le cas du temps de Lefranc de Pompignan, dont le domaine produisait des vins envoyés un peu partout en France. Le vignoble du domaine Juché sur un flanc de colline, le château de Cayx domine le hameau éponyme, dans la vallée du Lot. Autour se déploient les terrasses de vignes, plantées à majorité de malbec. Les sols, composés d’éboulis de calcaire du causse et de graves, donnent des vins riches et aptes à la garde. Le domaine produit chaque année dans son chai environ 140 000 bouteilles de vin rouge, blanc et rosé. Des vins puissants, subtils et fruités, élevés, pour les plus élaborés, en futs de chêne pendant de longs mois. Vinification : la passion de la perfection Le château de Cayx s’engage dans une démarche exigeante en vue d’atteindre l’excellence. De la culture des vignes à la vinification, chaque étape du processus reçoit une attention particulière. Les sols sont traités écologiquement et l’enherbement préserve le caractère du terroir. Les vendanges en vert permettent d’atteindre des rendements maitrisés. Après l’élevage en fut, la mise en bouteille se fait au château afin de conserver les subtilités du terroir exprimées par le malbec. Gamme des vins : Cuvée Majesté, Château de Cayx, Marches de Cayx et La Cigaralle Les vins expriment toute la typicité du terroir. Un caractère subtil, que le prince Henrik de Danemark préfère traduire en quatrain : « Cahors de cœur / Des vins seigneurs / Du Lot la fleur / De Cayx l’honneur ». La Cuvée Majesté est une petite cuvée, pas plus de 5 000 bouteilles par an, issue des meilleures parcelles du domaine, avec un rendement de 35 hectolitres par hectare. Le raisin est vendangé, égrainé à la main, puis vieilli en fut de chêne pendant 24 mois. De la « petite dentelle », comme on appelle dans le pays, les vins dont on prend grand soin. La Cuvée Majesté est servie chaque année depuis 2008 à l’anniversaire de la reine de Danemark. La concentration du vin évolue vers la truffe. La Cuvée Majesté accompagne les viandes rouges, le fromage, le magret, et en particulier deux recettes danoises : le porc rôti à la purée de pommes et le gule erter, une variante locale du cassoulet. Fleuron de la propriété, le Château de Cayx porte un rouge à la noblesse et à l’élégance dignes d’une lignée royale. L’élevage en fut jusqu’à 18 mois confirme l’excellente maitrise de l’extraction du vin. D’une robe pourpre, le vin offre des aromes délicats de fruits rouges relevés par le caractère intense et charnu du malbec. En bouche se révèlent des notes épicées fondues dans un tanin soyeux. L’alliance de douceur et d’élégance en fait un des grands vins de Cahors. D’un bon potentiel de garde, le Château de Cayx se sert chambré à 19 °C. À présenter avec un magret de canard aux cerises ou un gigot d’agneau de Quercy. Les Marches de Cayx est vin composé à 90 % de malbec et 10 % de merlot. Les sols argilo-calcaires et une exposition ensoleillée donnent à ce vin un caractère frais et aimable. Sa robe est d’un rouge profond. Au nez s’expriment des aromes soutenus de fruits noirs avec des notes de prune et de m&...
Au bord du littoral, sur une colline sablonneuse surgit en 1855 un imposant et magnifique palace. Chez le commun des mortels, des fleurs ou autres présents symboliques serviront aux hommes à témoigner de leur amour. Mais quand on se nomme Napoléon III, on a l’exigence du luxe et du somptueux. Très épris, le prince-président ordonna alors la construction de l’opulente Villa Eugénie pour combler les désirs de sa belle. Devenu propriété de l’impératrice Eugénie au décès de son époux en 1873, l’édifice sera ensuite revendu à la Banque de l’Union Parisienne en 1880. Il sera plus tard le rendez-vous de prestige des têtes couronnées du Vieux Continent. Ravagé par un incendie en 1903, il s’est transformé en l’Hôtel du Palais qui abrite désormais l’une des meilleures tables de Biarritz. Romantisme de la belle époque Pour y avoir ses entrées, une tenue d’apparat sera de rigueur. Puis direction la grande place de Biarritz, là où trône majestueusement l’Hôtel du Palais. Vous vous laisserez d’emblée conquérir par le luxe et le raffinement des lieux. Les tapisseries, les tentures de soie, les belles dorures, les vertigineuses hauteurs sous plafonds, les tables dressées au millimètre près, les meubles d’époque ou restaurés témoignent de l’élégance exclusive de la Villa Eugénie. La salle propose des tons chauds mis en valeur par les superbes luminaires. Comme si le temps s’est arrêté, on ressent encore cette ambiance « Second Empire » marquée par l’aristocratie et tout son Gotha. Les tables ont été ingénieusement installées pour que chaque client puisse profiter de la vue imprenable donnant directement sur l’océan ou sur le célèbre rocher de la Vierge. Cuisine gastronomique entre élégance et poésie A la Villa Eugénie, la haute gastronomie est à l’honneur. On y découvre un Jean-Marie Gautier au summum de son art. Ce chef né de parents agriculteurs voue dès son plus jeune âge une passion pour la cuisine. Il passe son CAP à 14 ans puis intègre le Relais de Poitiers à 18 ans comme commis. Chef de partie du Maxim’s à Paris et de l’Auberge des Templiers en Sologne, il intègre plus tard le Domaine des Hauts de Loire où il exerce comme sous-chef. Après avoir passé quelques années aux côtés de Christian Willer, il rejoint l’Hôtel du Palais en 1991. Très rapidement, il recevra le titre tant convoité de Meilleur Ouvrier de France. Jamais figée, sa cuisine est une ode au raffinement. Ses 25 années d’expériences transparaissent mélodieusement dans l’assiette. Le chef s’inspire de la cuisine française traditionnelle et régionale qui révèle des saveurs pointues avec une touche d’inspiration du reste du monde. ...
Depuis 1896, le Café du Levant fait la fierté de la ville de Bordeaux. Installée face à la gare, la brasserie fascine par sa façade imposante ornée de mystérieux personnages orientaux, qui encadrent la mosaïque surplombée d’un soleil. Un décor original qui est resté intact, malgré le temps et les travaux de rénovation. Sur la terrasse, la décoration florale et les jeux de lumière (en soirée) procurent une ambiance romantique et chaleureuse. Cet espace extérieur, situé en face de la gare, accueille les épicuriens pour une pause gustative dans une ambiance chaleureuse. La brasserie n’a pas fini de surprendre puisque, à l’intérieur, le cadre est tout simplement majestueux. En un seul lieu, la mixité entre les styles Art déco, raffiné et moderne, forme une belle harmonie. Les talentueux artisans chargés de rafraichir l’aspect des lieux ont su habilement marier les époques Art nouveau et Art déco dans l’architecture et la décoration. Un restaurant mythique Le Café du Levant est le lieu incontournable de rendez-vous en amoureux, entre amis ou en famille, sur la ville de Bordeaux. Dès l’entrée, l’accueil de qualité promet des instants agréables dans une atmosphère sereine et chaleureuse. En cuisine, le chef transforme à la perfection les produits incontournables des grandes brasseries françaises : les huitres, les fruits de mer, les poissons, les viandes, sans oublier les incontournables choucroutes alsaciennes disponibles en 4 déclinaisons. Selon les saisons, le jeune chef trentenaire propose différents types de menus et formules à la carte qui ont été spécialement conçus pour les gourmands. Élaboré à partir des produits frais, chaque plat se doit d’être authentique et soigné pour honorer l’image de la brasserie et combler les envies des convives. Pour accompagner ces succulentes propositions culinaires, le Café du Levant expose sa large gamme de vins issus des terroirs bordelais et disponibles en verre ou en bouteille. Par ailleurs, la brasserie peut accueillir plusieurs évènements, dont les anniversaires, les séminaires professionnels, les réunions familiales… Que ce soit la salle ou les salons, tout est privatisable. La capacité d’accueil oscille entre 100 à 250 personnes. Une figure historique bordelaise Le restaurant Café du Levant est une figure historique de Bordeaux qui est né avec la gare Saint-Jean. Il reflète la diversité des styles et des origines qui cohabitent dans cette magnifique ville. Alors que l’endroit tombait à l’abandon après ses années de gloire dans les années 1920, Laurent Pommier et son associée Sophie Wolff décident de le racheter en 2009 pour le restaurer avant de le rouvrir à partir de 2014. Leur but était surtout de « l’inscrire dans la droite lignée des grandes brasseries de gare ». Ainsi, tout a été fait sur mesure dans les moindres détails pour que l’établissement se rapproche le plus possible d’une brasserie classique, tout en préservant ce style des années 1930 qui fait son charme et sa spécificité. Pour les voyageurs, le passage au sein du Café du Levant sera aussi l’occasion de découvrir le dynamisme et l’incroyable richesse historique de la ville de Bordeaux. Surnommée « la perle d’Aquitaine », la cité surprend par ses magnifiques monuments historiques et ses jardins verdoyants. Parmi les sites incontournables, on cite la tour Pey-Berland, la cathédrale Saint-André, la cité Frugès, le château de la Brède ou encore la place de la Bourse. Et pour les amoureux des vins, pourquoi ne pas partir à la visite des célèbres vignobles qui font la fierté de la ville ? ...
Depuis plus d’un siècle, la famille Fagot élabore des champagnes d’une qualité rare qui font honneur à la réputation de cette boisson pétillante de saveurs. Réparti en deux terroirs – celui de la Rilly-la-Montagne et d’Hermonville –, le domaine de Michel Fagot profite des conditions exceptionnelles offertes par ses terres pour la production de ses vins de gourmandise dans le respect des plus pures traditions champenoises et des exigences de développement durable. Un vignoble classé premier cru Installé au cœur de la grande montagne de Reims, le vignoble de Michel Fagot occupe une superficie de plus de 15 hectares propices à la production de pinots noirs et de meuniers d’une grande finesse mais aussi d’excellents chardonnays. Grand passionné, Olivier Fagot, le premier responsable de la marque, se fait toujours un plaisir d’expliquer aux visiteurs comment « les vignes vont puiser leurs nutriments dans la terre » pour donner aux terroirs, donc aux champagnes, leurs « signatures olfactives typiques ». Une démarche qualité À partir de cépages à parts quasiment égales de chardonnay, de pinot noir et de meunier, la maison Michel Fagot produit des cuvées de premier choix dont le Blanc de Blancs Premier Cru, le Brut Rosé Premier Cru, le Millésime 2004 Premier Cru et surtout « Le Clos de Marzilly » qui est en quelque sorte l’ambassadrice de la marque. Afin d’atteindre un plus haut degré de perfection, celle-ci intègre dans ses outils de production aussi bien des cuves modernes que des pressoirs traditionnels tout comme des fûts tronconiques permettant d’ « adoucir un petit peu les vins » et de « rééquilibrer aussi l’acidité » selon les termes d’Olivier Fagot. Un partage de plaisirs Au détour d’un voyage en Champagne, le domaine se prête parfaitement à des visites empreintes de culture et de gourmandise pour le plus grand plaisir des œnologues en herbe. Ici, l’on peut s’initier aux techniques d’élaboration de champagnes, déguster les meilleurs crus de la marque et explorer ses différentes installations. Des moments de partage et de convivialité à la découverte d’un authentique propriétaire récoltant qui « défend un terroir, un savoir-faire », comme le souligne notre interlocuteur. ...
Désireuse de préserver l´environnement et d´améliorer davantage la qualité des trois cépages cultivés, dont le pinot noir, le pinot Meunier et le chardonnay, la famille Lecomte a adopté la viticulture raisonnée. Et quand un tel terroir d´exception s´allie avec d´aussi rigoureuses méthodes, quand le savoir-faire se conjugue à la passion, les champagnes promettent saveur et raffinement. Les trésors phares de la maison En parfait écrin du champagne, la marque Lecomte Père et Fils produit quelque 70 000 bouteilles, classées en huit cuvées différentes chaque année. Parmi ses bijoux œnologiques se distinguent deux cuvées, devenues emblèmes de la maison, le Darling et le Brut Tradition. Le Darling, lui, se veut surprenant. Élaboré à 100 % avec du pinot Meunier, le Darling est une cuvée très fruitée, qui convient aux palais les plus exigeants. Harmonieux assemblage des trois cépages champenois que sont le pinot noir, le pinot Meunier et le chardonnay, et vieilli pendant trois ans dans les caves, le Brut Tradition est le champagne de tous les instants. Il peut être le roi de l´apéritif, mais il embellit également les repas, et particulièrement les viandes blanches et les poissons. De robe jaune or pâle avec une bouche révélant des arômes de fruits rouges, il accompagnera tout aussi parfaitement les desserts aux fruits rouges. Des instants « pétillants » au cœur des vignes Au sein de son domaine, la famille Lecomte ne se contente pas de produire des champagnes à faire pâlir d´envie les œnophiles. Elle a aussi ouvert les portes au public, offrant ainsi ce passionnant univers à ceux qui souhaitent le découvrir. Le domaine organise plusieurs journées portes ouvertes tout au long de l´année, au cours desquelles les gens peuvent se promener dans les vignes, découvrir l´histoire du village et du domaine, visiter la cave du champagne Lecomte ou même s’initier à la dégustation. Une balade en Cadillac au cœur des vignes et du vignoble y est aussi proposée. C´est la manière idéale d´admirer le paysage, d'apprendre davantage sur le vin et de se détendre, le tout en même temps. ...
Le Domaine du Moulin de Lachaud se trouve dans un cadre champêtre à Sainte-Fortunade dans le département de la Corrèze. Bruno et Armelle seront heureux de vous y accueillir en toute saison pour un séjour au calme ou pour déguster une cuisine gastronomique inspirée du terroir. Le domaine est aussi un lieu idéal pour des repas de famille, des anniversaires ou des mariages. L’hébergement : une large palette d’espaces dédiés Au Domaine du Moulin de Lachaud, vous pourrez résider dans l’une des 3 chambres d’hôtes ou dans le studio, tous prévus pour recevoir 2 personnes. Si vous recherchez plus d’originalité, vous pourrez choisir la hutte gauloise pour 4 personnes ou encore l’ancien moulin rénové qui peut accueillir jusqu’à 10 personnes. Si vous préférez le camping, une plateforme surplombant l’étang est réservée aux camping-cars. Eau et électricité sont ainsi à disposition. Le restaurant : une cuisine gastronomique inventive La salle du restaurant vous accueille dans un espace coloré et moderne. L’été, vous pourrez aussi profiter de la terrasse de 100 m² avec une superbe vue sur l’étang. Le chef vous régalera avec sa cuisine gastronomique inventive et raffinée. Tous les plats sont concoctés à partir de produits frais et de saison. En entrée, le magret fourré au foie gras ou le duo de foie gras mi-cuit aux fruits secs et écorces d’orange confites sont des spécialités maison très appréciées. En plat, le grenadin de veau aux girolles fera succomber vos papilles. Mais les pâtisseries sont également à l’honneur avec le pudding à l’ananas, une recette familiale très légère sans lactose ni gluten, ou la tarte Mojito à base de jus de citron jaune et vert, de menthe et de rhum. Ici tout est fait maison, même le pain bio est préparé sur place, comme par exemple celui au petit épeautre. Des concerts et des soirées à thème y sont organisés tout au long de l’été. L’étang : pour tous les amateurs de pêche L’étang situé sur le domaine s’étend sur 2,5 hectares et est alimenté par des sources naturelles. Ce site classé en titre vous dispense de la carte de la Fédération Nationale de la pêche. Vous pourrez y pêcher carpe, truite ou black-bass toute l’année sur réservation auprès du restaurant. Si vous aimez pratiquer la pêche à la mouche, rendez-vous d’octobre à février. ...
C’est dans la partie occidentale de la montagne de Reims, au cœur du village de Jouy-lès-Reims, que le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier puisent leur structure, leur rondeur et leurs notes suaves. Ce terroir d’exception classé premier cru est l’expression de la mélodieuse symphonie d’arômes et de goûts qui caractérise chacune des cuvées Cossy. Une symbiose intime et sensible avec leurs vignes Les champagnes fruités et gourmands de la maison puisent leur richesse dans un sol poreux et une exposition optimale conférant touche florale et subtilité à chaque cuvée. Cette terre bénie, cette nature généreuse et cet environnement résolument dédié à la vigne sont choyés par des propriétaires écologistes dans l’âme et intimement liés à leur vignoble. « Nous avons revu les pratiques culturales vers une viticulture durable suivant une volonté de produire mieux dans le respect de la nature et des êtres vivants », nous confie Sophie Cossy. Le charme du champagne au féminin Les femmes Cossy, d’une main de maître, s’attèlent à exprimer le meilleur de leur terroir au travers « d’une exploitation tournée vers la féminité et d’un champagne fruité, floral, au caractère printanier et doté d’une rondeur et d’une finesse élégantes », nous raconte notre interlocutrice. Assemblage au gré des émotions, maturation aboutie et vieillissement optimal s’accordent à « l’équilibre traditions-modernité et à la sensibilité tant émotionnelle que technique qui accompagne la conception du vin ». Cette singularité féminine confère ainsi au champagne Cossy tout son charme maintes fois récompensé, à l’instar de la cuvée Origine, équilibrée et somptueuse en bouche, médaillée d’or en 2013 et en 2014 au concours international Gilbert et Gaillard. Des millésimes d’histoire et de secrets, à l’instar de la cuvée Vieilles vignes, médaillée d’or au même concours en 2012, viendront également sublimer vos instants galants de par leurs saveurs fruitées révélées dans des bulles pétillantes de fraîcheur. ...
Ce restaurant au décor chic, épuré et délicatement boisé dégage une ambiance conviviale et chaleureuse qui vous met d’emblée à l’aise, comme à la maison. Ayant gardé précieusement en mémoire les saveurs extrêmes des plats riches et variés préparés jadis par sa maman, le chef Raoul Coly se plaît à refaire le chemin à l’envers pour faire découvrir à son tour la cuisine africaine, et notamment sénégalaise. En composant de belles assiettes inventives aux épices d’ici et d’ailleurs, il nous embarque dans un festival de couleurs et de saveurs, où l’authenticité et le goût sont à l’honneur. À ses côtés, toute une équipe œuvre avec passion pour vous garantir de précieux moments en famille ou entre amis. Comme le dit l’un des proverbes africains préférés du restaurant, « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ». Un club d’amateurs de saveurs exotiques Dans un voyage culinaire qui suscite aussi bien l’envie que la curiosité, découvrez une cuisine qui allie fraîcheur et originalité. Sa rafraîchissante salade Diola, avec son aïoli et ses herbes de Casamance, ou son fameux tartare de bar à la mangue et parfumé au cumbawa sont autant de véritables découvertes culinaires insoupçonnées. Poursuivez avec son savoureux thiéboudienne, le plat national du Sénégal, à base de riz cassé au poisson et ses légumes. Terminez sur une note joyeuse avec son surprenant ananas rôti dans son jus… Un beau parcours en perspective ! ...
Fièrement installée dans les Halles de Versailles, la boucherie traditionnelle Lombert a bâti sa réputation en offrant à sa clientèle les plus beaux morceaux de viande, dont évidemment, le fameux bœuf en Chalosse. Aujourd’hui, de nouveaux challenges s’esquissent pour Joël Lombert avec l’ouverture de sa nouvelle boucherie 100% bio. Un emplacement vacant à côté de la boutique actuelle s’est révélé être le point de départ de ce nouveau projet. Déterminé, l’artisan-boucher s’est engagé dans l’aventure avec le soutien d’UNEBIO grâce à qui il a réussi à trouver des éleveurs répondant à ses cahiers des charges. La conversion en bio Dans le secteur de la boucherie, se reconvertir en bio n’est pas une mince affaire. Il faut respecter à la lettre un cahier de charges pointilleux, à commencer par le choix des éleveurs. Joël Lombert a sélectionné des petits producteurs, qui commercialisent leur viande avec UNEBIO, et qui répondent non seulement à la réglementation imposée, mais surtout à ses besoins et à sa vision « faire du bio, mais du bon bio ». Il désire exclusivement disposer de viandes qui sont légèrement engraissées, bien finies, travaillées à la main avec de belles couleurs et obtenues via une démarche biologique. Les éleveurs qui travaillent pour la boucherie sont majoritairement issus du sud-ouest de la France. Chez eux, les animaux sont élevés dans le respect de leur bien-être, tant au niveau de l’alimentation qu’au niveau du traitement, que ce soit pour le bœuf, l’agneau, le porc ou les volailles. « Les animaux sont nourris uniquement avec une alimentation naturelle et saine, sur des pâturages et avec des fourrages qui sont référencés bio. Ils vivent à l’air libre dans la journée et ne sont pas cloîtrés », explique Joël Lombert. Toutes ces méthodes particulières de l’élevage bio permettent d’avoir des viandes plus colorées et savoureuses. Ce qui justifie le prix appliqué par la boucherie « Chez moi, en termes de tarifs, il faut compter environ 10 % de plus qu’une boucherie traditionnelle normale », reprend Joël Lombert. Ces extras sont consacrés aux petits producteurs français pour gratifier leurs travaux à leur juste valeur. Le Made in France à l’honneur Côté bœuf, la boucherie Lombert propose des viandes nobles, celles de race limousine, la blonde aquitaine ou la parthenaise. Le propriétaire a fait le choix de diversifier aussi bien les producteurs et les viandes racées pour s’assurer d’avoir en permanence des produits variés à présenter aux clients. Pour le veau, il privilégie les viandes un peu plus musclées avec une belle conformation (selon le classement E.U.R.O.P). En agneau, les viandes venant d’Aveyron sont d’un goût authentique, en plus d’être tendres et parfumées. En ce qui concerne les viandes porcines, elles sont assurées par les éleveurs bio membres d’UNEBIO issus du grand-ouest de la France. Enfin, la boucherie Lombert travaille des volailles en tout genre (poulets, dindes, pintades, canettes…) toujours élevées à l’air libre et nourries sans OGM. Étant une boucherie traditionnelle, Joël Lombert travaille lui-même les carcasses, pour ensuite les couper à la main. C’est une étape délicate et importante, sur laquelle dépend la qualité gustative de chaque morceau de viande. ...
Nous sommes à Mesnil-sur-Oger dans la région de la côte des Blancs qui emprunte son nom au chardonnay, le cépage de prédilection des plus nobles champagnes. Le domaine exploite un vignoble d’une vingtaine d’hectares, classé intégralement en chardonnays grands crus et un autre vignoble situé à Sézanne dédié au cépage pinot noir. Ces terroirs installés sur un sous-sol à la fois crayeux et rocheux confèrent aux vignes les meilleures qualités aromatiques : finesse, fraîcheur et minéralité. Une maison fondée sur une philosophie Être récoltant-manipulant est un travail d’artisan où l’on ressent chaque jour le lien vivant entre la terre et les cuvées. Cette intimité a fait naître un engagement envers l’environnement à travers la démarche de viticulture raisonnée. « Nous prenons soin de l’environnement et faisons en sorte de la préserver au maximum », explique avec conviction Bernard Launois. Le travail du sol privilégie les actions de prévention afin de limiter au maximum l’intervention des produits phytosanitaires. De son côté, les vignes vendangées exigent une technique de vinification très pointilleuse. « 80% de la thermorégulation se fait dans des cuves en inox avec un fractionnement du pressage pour extraire les meilleurs jus de raisin.» L’élevage se poursuit dans des fûts de chêne jusqu’à obtenir un équilibre, et une plénitude parfaite. De grands champagnes et plus encore Au cœur du petit village Villers-aux-Bois, le domaine Champagne Launois nous emmène dans un autre univers inspiré du XVIe siècle. Au milieu d’un magnifique parc paysager trône majestueusement un château renaissance « Le Clos des Cépages » entouré d’arbres séculaires. Sous les yeux éblouis, cette belle demeure invite aussi à une découverte gustative des plus envoûtantes. « Nous y proposons une table gastronomique toute l’année où l’on élabore un menu spécial pour honorer les champagnes de la maison », raconte notre interlocuteur. Pendant les journées vendanges organisées le premier week-end du septembre, les hôtes peuvent poursuivre l’aventure dans les vignes en participant à la cueillette des raisins à la main, sous le signe d’un moment détente et de convivialité. En outre, le musée des artisans et des artistes du champagne est également ouvert aux visiteurs. L’on y retrace le métier passionnant des vignerons champenois et l’on y découvre une collection d’outils insolites utilisés dans le travail de la vigne : pompes, boucheuses, machine traditionnelle, pressoirs, pulvérisateurs, etc. ...
Dans cette charmante auberge au cadre simple et naturel, vous dégusterez le meilleur de ce que l’Ile de beauté à offrir. Entouré d’une brigade diligente et efficace, le patron, vous accueille dans la bonne humeur et vous réserve de belles surprises qui feront valser vos papilles. Un restaurant incontournable à Bonifacio A quelques pas de la mer et face au Bastion de l’Etendard, L’auberge Corse est idéalement installée au cœur de la vieille ville de Bonifacio. Entre les nombreuses découvertes historiques à faire dans les alentours, l’emplacement permet aux touristes de passage de profiter d’un moment de répit et de détente culinaire dans une ambiance bistro-montagnarde. Baignant dans des couleurs chaleureuses et de senteurs boisées, l’enseigne permet à ses clients de profiter d’un cadre rafraichissant, idéal pour déguster les spécialités du pays. La carte révèle des saveurs soigneusement choisies pour permettre de découvrir l’essence de la cuisine traditionnelle corse, ainsi que les spécialités gastronomiques de la ville. Le veau corse, le sanglier, les assortiments de charcuterie et de fromage, les aubergines à la bonifacienne vous feront découvrir les origines méditerranéennes de cette riche tradition culinaire. Une cuisine privilégiant la qualité et les traditions Soucieux de proposer le meilleur de la cuisine du pays, le restaurant privilégie les produits locaux, afin de garantir leur fraîcheur, leur qualité et leur goût si particulier. « Nous travaillons avec des producteurs locaux essentiellement », nous confie le responsable. Cela se reflète également dans la carte de vins de l’enseigne, proposant une quarantaine de références corses comme celui de du Domaine Sant Armettu. De plus, pour garantir la satisfaction de ses clients, ce patron méticuleux n’hésite pas à mettre sa toque de chef cuisinier pour réaliser lui-même des spécialités dont il a le secret. L’adresse est particulièrement idéale pour les gourmands qui veulent déguster le fameux burger corse, fait maison, cela va de si. « Je hache moi-même ma viande pour faire des steaks de 180 g et je fais faire mon pain spécial par mon boulanger ! », souligne le propriétaire. ...
Des petits plats français sentant bon le terroir. Une ambiance bistrot insufflée du pur esprit loft. Des recettes magnifiant le frais, relevées de sauces étonnantes. Ces trois ingrédients font le succès du Moustache, le plus new-yorkais des bistrots parisiens, classé dans le top 100 de la capitale. Escapade savoureuse dans une déco surprenante Un jeu de miroirs et de skateboards tapisse le mur de cet espace juste suffisant pour accueillir 45 convives. Dans ce décor pop art, on se retrouve pour des moments intimes autour de petits plats légers et frais mais pleins de surprises. Le secret de la maison : des produits de saison sélectionnés chez les producteurs locaux. Le chef les inscrit dans une partition de saveurs célébrant les fastes de la bistronomie française, dispersant ici et là des notes asiatiques. Viandes marinées et Bo bun titillent alors le palais qui se laisse surprendre, au détour, par une sauce au tamarin, juste à tomber. ...
« De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme. » C’est avec cette belle citation de Pierre Dac que le Bistrot des Anges fait son entrée en matière. Une manière de dire qu’au sein de cette brasserie bordelaise on vient pour le plaisir de déguster une cuisine savoureuse et traditionnelle, revisitée selon l’inspiration et l’humeur du chef. Une manière aussi de vous assurer qu’on y privilégie l’art de bien recevoir. Des anges pour s’occuper de vous Durant l’arrivée des beaux jours, vous ne résisterez pas à l’envie de vous installer sur cette belle et spacieuse terrasse ombragée. Il faut dire que, depuis la rue, on n’a d’yeux que pour elle. À l’intérieur, la salle invite aussi à passer de bons moments. Toute l’attention se focalise sur cet immense bar en bois éclairé par des luminaires encastrés. En face, des tables et des banquettes en cuir accolés en mur rappellent immédiatement l’ambiance bistrot. Une autre salle beaucoup plus intimiste est proposée aux clients en quête de discrétion à l’arrière du restaurant. Celle-ci révèle des couleurs claires qui procurent un effet élégant et apaisant. Dans cette ambiance conviviale et chaleureuse, vous serez accueilli par les anges. Aux manettes : Vincent, qui est le chef d’orchestre de cette équipe de professionnels et qui fera de votre passage au sein du restaurant un pur moment de plaisir. Aux fourneaux : Nuno, un chef passionné qui concocte une cuisine généreuse, à l’image de sa personnalité. Il régale les papilles avec ses plats traditionnels mâtinés de saveurs issues des quatre coins du monde. La maison propose des menus qui changent tous les jours en fonction des arrivages du marché. À midi, 4 formules, dont les tarifs commencent à 10 €, sont élaborées. Le soir, une carte modifiée régulièrement attend les habitués ou les voyageurs de passage. En entrée, le raviole au foie gras et sa crème de cèpes émoustilleront vos palais. En plat principal, optez pour les gambas flambées au pastis et risotto à l’encre de seiche. Une grosse faim ? Dans ce cas, la côte de bœuf d’un kilo accompagnée de salade et de frites pour 2 personnes est proposée. La touche de douceur, quant à elle, sera apportée par la sphère chocolat irish cream. Pour vos moments de détente La nuit tombée, l’ambiance prend une autre tournure. Le rythme effréné du midi destiné à servir rapidement les clients pressés est délaissé au profit d’une atmosphère plus conviviale et bon enfant. Que vous soyez en groupe, en couple ou solo, le Bistrot des Anges vous garantit un accueil digne de ce nom. Le Cocktail des anges, le Mojito royal, la Pinacolada, le Daiquiri, le Bloody Mary… grâce à la large sélection de cocktails, il y a de quoi passer une bonne soirée. L’établissement a sélectionné également un large choix de vins français et étrangers ainsi que de bières ; à consommer avec modération, cela va de soi. Pour les petites faims, des tapas à partager. Au choix : les calamars en persillade et balsamique, l’assiette de brebis, confiture de cerises noires ou, pourquoi pas, la grande planche du Bistrot. Dès l’approche du weekend, la température monte d’un cran au Bistrot des Anges. Sur un fond de bonne musique, vous pourrez échanger, partager et faire des rencontres. ...
Chez les Leconte, la passion pour la viticulture débute en 1870, à l’époque d’Onésime Leconte, qui fait l'acquisition de ses premières parcelles. Depuis, la tradition se transmet de génération en génération, jusqu’à Xavier Leconte. Nourri de sa passion, et des ambitions plein la tête, il mise tout sur la qualité et la typicité de son terroir pour obtenir des vins expressifs. Aujourd’hui, son fils Alexis veut maintenir les valeurs de la maison dans la fabrication des champagnes en ayant recours à une démarche qualitative initiée par ses ancêtres, et qui continue à porter ses fruits. Des techniques d’antan Amoureux de ses terres, Xavier Leconte a voulu partager cette passion avec ses enfants. C’est certainement pour cette raison qu’il a décidé de baptiser deux de ses cuvées L’intuition d’Alexis et le Charme d’Anaïs, pour leur faire honneur. Alexis, en tout cas, entrevoit déjà, dès son jeune âge, sa carrière de vigneron. Et c’est avec un grand plaisir qu’il reprend les rênes de l’exploitation en 2003. Comme le faisaient ses ancêtres avant lui, il soigne son vignoble et ses vins, selon les cycles lunaires. Particulièrement à l’écoute de la nature, il mise ainsi sur ce qu’elle a à offrir de meilleur, pour garantir la qualité de ses vins ; tout cela sans jamais déroger au style de la maison. Des terroirs d’exception, pour des vins expressifs Le vignoble, réparti sur 40 parcelles et établi à Troissy, Dormans, Mareuil-le-port, Vandières et Aÿ, est traité selon une démarche raisonnée, dans le respect de l’environnement et de la biodiversité. Après la récolte, les trois cépages, à savoir le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier, sont à 25 % vinifiés fûts, et le reste en cuves inox thermorégulées, preuve que, malgré un fort attachement aux gestes ancestraux, Alexis mise également sur l’innovation pour rester dans l’air du temps. Cette heureuse alliance entre tradition et modernité se découvre au sein la cuvée l’Héritage de Xavier de 70 % de pinot noir et de 30 % de pinot meunier. Appelée aussi Cuvée Prestige, elle se révèle ample et complexe. De quoi faire le bonheur des épicuriens. ...
Qui a dit qu’il fallait absolument posséder des hectares de vignes pour produire les meilleurs vins ? Christophe Kaczmarek prouve que l’expérience et un carnet d’adresses bien étoffé suffisent à l’élaboration de cuvées d’excellence. Car ce négociant tisse d’étroites collaborations avec des producteurs certifiés en agriculture biologique et biodynamique pour concevoir sa gamme pleine d’authenticité et de générosité. Retour sur le parcours de ce personnage au caractère bien trempé et sur sa marque French Beaches, productrice de vins, de bières et de spiritueux. Le Master Blending comme source d’inspiration Christophe Kaczmarek se découvre une passion pour les vins lors de ses études à l’EDC Paris Business School. Intégré à la junior entreprise de son école, il travaille avec ses camarades sur le projet « Compositeur de grands vins » pour le compte du célébrissime Bernard Magret. Une fois son cursus achevé, il décide de se plonger dans les méandres de l’univers vinicole en démarrant comme vacataire chez le caviste parisien Le Repaire de Bacchus. De fil en aiguille, il consolide son background en se formant auprès des plus éminents sommeliers tels que Paolo Bouca Nova ou Jean-Michel Deluc. « A partir de 2011, j’ai intégré le domaine Paul Màs et ensuite, j’ai travaillé au sein du groupe Castel », raconte-t-il pour témoigner de son riche parcours. Le déclic survient en 2015. Christophe quitte son poste chez Castel et se lance dans l’aventure de l’entrepreneuriat. « J’ai deux structures dont l’une se nomme Coq au vin et l’autre French Beaches. Avec Coq au vin, j’opère comme agent à l’export pour une douzaine de vignerons et quant à French Beaches, j’y produis mes propres cuvées ». Il puise son inspiration dans le procédé de Master Blending utilisé dans la conception de whiskies. « Le Blended whisky est le résultat d’un mélange de différents whiskies d’âges et d’origines différentes. […] La technique a été créée au Japon et elle est relativement récente puisqu’elle date d’à peine 10 ans », fait savoir notre interlocuteur. Pour élaborer ses vins, cet artisan procède alors à des assemblages de différentes parcelles choisies auprès de ses partenaires vignerons. À la manière d’un parfumeur, il goûte de nombreuses cuves et décident de celles qui peuvent s’associer en se concentrant sur les qualités organoleptiques de chaque jus. Des cuvées festives et généreuses pour le plaisir de tous En quête de repères inédits, contemporains, élégants et identifiables, les consommateurs sont très à cheval sur le packaging des produits. Conscient de ce phénomène, French Beaches choisit par exemple des bouteilles Paris pour mettre en valeur ses cuvées. « Le vin est un produit noble, j’ai voulu lui donner un bel écrin », explique Christophe. Et comme cet artisan ne fait rien dans le conformisme, même ses étiquettes sont conçues de façon sur mesure par des artistes. « Au détour d’une librairie, je suis tombé sur un roman graphique d’Anne-Margot Ramstein qui m’a interpellé. Nous avons conclu une collaboration et elle réalise certaines de nos étiquettes ». Pour partager son goût pour l’audace et le beau, French Beaches dispose de huit cuvées déclinées en deux gammes : « Classique » et « Équinoxe ». Le Vin de pays « Zesty White » s’inscrit comme l’un des fleurons de la maison. Il est produit avec l’aide des Vignerons Catalans installés dans le Roussillon, riche d’une mosaïque de terroirs exceptionnels. Élaboré avec 80 % de sauvignon blanc et 20 % de grenache blanc, Zesty White est un vin gourmand et rayonnant dont les arômes nous plongent dans une salade d’agrumes frais. Ses notes croquantes, fraîches et minérales jouent sur un bel équilibre pour émoustiller les palais. La gamme Classique se compose d’une autre pépite à découvrir abs...
Tel un chef d’orchestre, Arnaud Donckele dirige une équipe de choc composée de 21 passionnés tous aussi doués les uns que les autres. Thierry Di Tullio, le directeur du restaurant La Vague d’Or ; il a été récemment élu « Meilleur directeur de salle de l’année 2016 » par le guide Gault & Millau. Avec lui, le chef sommelier Franck Perroud élabore les meilleurs accords pour sublimer les créations culinaires du chef. En cuisine, aux côtés d’Arnaud Donckele, le chef pâtissier Guillaume Godin s’occupe de ravir les palais avec ses desserts gourmands et raffinés. Arnaud Donckele, artisan du goût Si la cuisine était une musique, alors Arnaud Donckele, chef du restaurant La Vague d’Or, serait tout simplement Mozart. Petit-fils d’agriculteurs, ce prodige de la cuisine a fait ses armes auprès des plus grands noms de la cuisine française, comme Michel Guérard, Alain Ducasse et Jean- Louis Nomicos, au Lasserre. En 2005, il décide de voler de ses propres ailes et débarque à La Vague d’Or, où carte blanche lui est donnée au regard de son parcours déjà impressionnant. D’une créativité sans limites et d’une grande rigueur au travail, il met en avant son amour pour la cuisine provençale et méditerranéenne. La consécration est indiscutable et ne tarde pas à venir. En 2013, il est couronné de trois étoiles au Guide Michelin, ce qui fait de lui le plus jeune chef étoilé en France à 35 ans. En 2016, c’est au tour du guide Gault & Millau de lui décerner 5 toques. Cuisinier hors pair, Arnaud Donckele s’essaye aussi à la littérature. À l’instar de son ancien mentor Alain Ducasse, il a édité un Best of (Éd. Alain Ducasse, 2015) de ses 11 meilleures recettes ainsi que l’ouvrage Ma Provence (Flammarion, 2015), dans lequel 60 recettes typiquesde la Provence sont dévoilées. Une cuisine entre terre et mer À La Vague d’Or, une cuisine gastronomique issue du terroir provençal et méditerranéen est mise en avant. Les produits frais de saison, en provenance des petits producteurs du littoral varois, y sont privilégiés. Arnaud Donckele met à contribution avec raffinement les herbes de Provence pour illuminer ses plats, à l’image de sa « pâte Zitone », délicatement fourrée de truffe noire et de foie gras avec l’artichaut violet en trois textures, rehaussé de basilic. Le chef affectionne particulièrement les alliances, parfois insolites et audacieuses, cuisinées avec subtilité, tel le homard combiné avec la truffe noire de Carpentras. La cuisine de La Vague d’Or, c’est aussi une valse entre terre et mer, à l’exemple du râble de lapin roulé au lard paysan « façon Claudette » et homard bleu. Pour aller à la découverte du pays des délices d’Arnaud Donckele, trois menus sont proposés. En quatre actes, « L’escapade gourmande » retrace l’identité des plats tirés de la bouillabaisse, fondement de la cuisine provençale. « Au fil du temps », décliné en cinq actes, est la composition des plats traditionnels et des plats modernes mise en harmonie. La formule en huit actes de la « Balade épicurienne » propose de faire découvrir la philosophie culinaire de la maison. Quant à la carte de La Vague d’Or, elle est une invitation au voyage entre terre et mer... ou les deux. Ainsi, on se plaira à déguster les « langoustines vivifiées au pamplemousse en deux séquences », suivies d’un « mignon de veau à la mode carqueirannaise », pour terminer en beauté avec le « feuille à feuille aux dix agrumes ». ...
Disponibles en grandes surfaces et dans les supermarchés – « là où les gens ont l’habitude de faire leurs courses », les Cafés Missègue revendiquent un caractère très particulier. Ils sont torréfiés dans une entreprise familiale au cœur du Périgord. À la clé, une extraction traditionnelle et lente des arômes qui permet de les sublimer et de conserver toute leur subtilité. Une multitude de variétés pures Chacun son café. Brésil, Costa Rica, Mexique, les Cafés Missègue travaillent une quinzaine d’origines différentes. Chaque variété fait l’objet d’une attention particulière lors de la torréfaction, histoire de conserver sa personnalité et ses spécificités gustatives. « Même quand on fait des mélanges, des assemblages de cafés, on le fait toujours après torréfaction », rassure Patrick Andreu. Si l’enseigne propose ses produits moulus et en grains, notre interlocuteur évoque d’ailleurs une préférence des consommateurs pour les derniers. Une tendance qui s’est installée avec l’évolution du marché des machines à café en grains. Différents conditionnements allant de 250 g à 5 kg sont disponibles via le site de la marque qui entretient une affinité particulière avec l’arabica. La clientèle s’est particulièrement attachée aux mélanges concoctés par la maison. Dans la gamme bio, la « Sélection du torréfacteur » rafle de nombreux suffrages. Il s’agit d’un assemblage de trio de cafés, tous bio, où l’équilibre est établi entre le fleuri de l’un, le corps de l’autre et la douceur d’un troisième. Au rayon des cafés plus conventionnels, ce sont les Premium qui enregistrent le plus de préférence, avec les cafés spécialement conçus pour les machines à grains. ...