Depuis des siècles, les terroirs du village des Roques produisent l’un des meilleurs vins rouges du monde : le Cahors. L’Église orthodoxe en a fait un vin de messe ; et les rois d’Europe, leurs vins de table. François Ier (1494-1547) fut, par exemple, un de ses plus grands admirateurs. Eu égard à ce passé glorieux, Martial Guiette a réalisé un fabuleux rêve, en créant, en 2007, le domaine Les Roques de Cana, établi sur le terroir prestigieux du causse de Cahors. Son objectif ? Partager l’amour ainsi que l’émotion à travers des cuvées exceptionnelles et faire en sorte que les générations futures puissent aussi en profiter. Un cépage légendaire et bénéfique Historiquement, Cahors figure parmi les plus vieux vignobles de France. Il a ainsi été le seul vignoble que l’empereur Probus (IIIe siècle) a autorisé de replanter en Gaulle. Et c’est justement sur les plateaux calcaires du causse de Cahors que les premiers plants de vignes ont été repiqués. C’est également à cet endroit que le domaine Les Roques de Cana a choisi, quelques siècles plus tard, son lieu de prédilection pour élaborer ses prestigieuses cuvées. Exposées plein sud, les vignes y bénéficient d’un sol argilo-calcaire et ferrugineux. « La particularité et la force des terroirs des Roques de Cana reposent sur la présence de fer sur une quantité très équilibrée, ce qui apporte aux vins une grande finesse et ce côté très fruité », explique le propriétaire. Sur ce terrain à la fois très rocailleux et argileux, la vigne souffre juste comme il faut pour donner naissance à des fruits somptueux. Ici, le malbec, cépage emblématique des vins de Cahors, règne en maître absolu. Déjà aux temps de Jésus, il jouissait d’une excellente réputation et pouvait se targuer de produire le meilleur vin. Beaucoup plus tard, c’est au tour du pape Jean XXII, natif de Cahors, de reconnaitre les qualités de ce cépage particulièrement riche en tannins et en pigments. Celui-ci demande alors à ce que des pieds de Malbec soient plantés au château de Fontainebleau. Autre particularité de ce cépage : il renferme de puissants antioxydants qui lui confèrent des vertus bénéfiques sur la santé. Pierre le Grand (1672-1725), un des plus grands tsars de Russie, a été parmi les premiers à en constater les bienfaits. Souffrant régulièrement de maux d’estomac, celui-ci s’aperçoit que son état s’améliore après avoir bu du vin de Cahors. La quête de l’excellence Récoltant-manipulant, le domaine Les Roques de Cana maitrise toute la chaine de production. Il est mené en lutte raisonnée tout en mettant en avant une pratique culturale respectueuse de l’environnement. « Nous limitons au minimum l’utilisation de désherbants et autres produits phytosanitaires. Nous essayons d’optimiser nos techniques culturales pour faire le meilleur vin possible », nous indique-t-on. Par ailleurs, quelques parcelles servent aujourd’hui de terrain d’expérimentation à la culture bio. Mais il faudra attendre 4 ou 5 ans pour savoir si cette méthode est la mieux adaptée et surtout si elle permet de produire des vins d’excellente qualité. Côté vinification, le domaine s’est équipé de matériels de pointe afin de tirer le meilleur parti de son terroir. Table de tri, rampes de robots pigeurs, microbulleurs, cuves ouvertes en inox… Tout est fait pour assurer une production qualitative. Afin de garder intacte toute l’expression aromatique du vin, la maison privilégie un élevage en cuve ciment sur certaines de ses cuvées. Pour le reste, le vieillissement se fait en barriques qui sont renouvelées chaque année. Les spécialités de la maison Les Roques de Cana élabore un vin rouge d’exception décliné en 3 saveurs différentes correspondant aux 3 moments importants de l’Évangile : le vin des Noces, Sanguis Christi et le Graal Sanctus. Chacune de ces cuvées peut prétendre, de manière légitime, le titre de « cuvée emblématique » du domaine. « Toutes nos cuvées représentent tr&...
Dans un style bistrot à l’esprit atelier, où la cuisine ouverte permet à toute la salle de voir le chef travailler derrière une verrière, L’Atelier Ramey fait sensation auprès des foodies parisiens en quête d’une nouvelle cantine. Le décor industriel enrichi d’objets chinés pour la plupart transporte dans un joli voyage bistrotier, où une vraie aventure culinaire vous attend. Ce petit repaire de gastronomes propose, le soir, un menu dégustation complet soupe-entrée-plat-dessert au choix à 34 €, une formule midi entrée-plat ou plat-dessert à 21 € et un menu à la carte. Sa Terrine de boudin noir poêlé céleri remoulade au raifort, sa Joue de bœuf braisée mousseline de topinambour et son Filet de bar rôti à l’olive risotto d’agrumes constituent de véritables délices pour les papilles, sans parler de son fameux Baba au rhum ananas raisins confits et son savoureux Riz au lait caramel au beurre salé tuiles dentelles à l’orange. Une riche carte de vins L’Atelier Ramey travaille directement avec le vigneron qu’il connait personnellement. Ayant l’énorme avantage de posséder un bar à vins, le restaurant se repose sur l’expérience de son sommelier Cyril Laroche pour la sélection rigoureuse de tous les vins de la maison, dont les petites pépites du Sud-Ouest et de la vallée du Rhône et de la Loire, avec une large gamme de vins nature. Pour « les petites bulles de la maison », comme les appelle si bien le propriétaire Dani Maïni, l’enseigne a choisi de travailler avec le Domaine de la Taille au Loup Montlouis-sur-Loire Triple Zéro du vigneron Jacky Blot. Pour les vins du Sud-Ouest, le choix de l’établissement s’est porté sur le Domaine d’Elian Da Ros. ...
9 Rue Gachet à Pau, un endroit attire irrémédiablement l’attention. Forcément, avec cette foule qui attend dehors, il est à se demander ce qui se cache derrière cette façade verte sur laquelle est marquée « Les Sardines ». Une poissonnerie ? Certainement pas. Vous connaissez beaucoup de gens qui achètent leur poisson au milieu de la nuit ? En s’approchant un peu, l’écriteau devient plus visible. Cette enseigne n’est autre qu’un bar à vins, bières et alimentation spirituelle. Déjà la notion « d’alimentation spirituelle » intrigue. A vrai dire, Les Sardines ne sont pas qu’un endroit pour boire ou manger. On y va pour chercher cette ambiance fun et branchée qui rend heureux, léger. Une propriétaire pétillante Un bar à vins. C’est tout ce qui manquait dans cette commune tranquille du sud-ouest notamment réputée pour son château et ses 750 hectares d’espaces verts. Autant dire que Lydia Becerra a trouvé le créneau gagnant en y ouvrant le sien. Fait étonnant : rien ne la prédisposait au départ à se lancer dans ce métier. Initialement spécialisée dans le domaine de la compatibilité et de la gestion, elle part plusieurs mois en Amérique Latine. Mais c’est en France qu’elle retrouve ses marques et donne naissance à son premier enfant. Sa passion pour le voyage et les découvertes aura pourtant raison d’elle. Car même si elle se plaît au pays, elle décide quand même de partir pour l’Espagne où elle ouvre son premier restaurant. L’appel de la France n’est pas loin. Sa vie, ses amies, sa famille lui manquent terriblement si bien qu’elle reprend la direction des Pyrénées-Atlantiques. Rapidement, elle repère un endroit sympa bénéficiant d’une bonne localisation qu’elle décorera avec des objets de récup’ glanés ici et là notamment des tables et chaises d’écoliers qui nous replongent en enfance. Il faut dire qu’aux Sardines, il n’y a pas que l’ambiance qui est décalée. Le décor est aussi original avec cet immense bar ou encore ce plafond habillé de planchettes de bois disposées aléatoirement pour attirer l’attention. Sur les murs, des affiches vintage rehaussent le côté rétro-chic des lieux. L’établissement est aussi pourvu d’un deuxième étage privatisable à l’ambiance plus intimiste. Bonne cuisine, bonne ambiance Ouvert du mardi au samedi de 18h à 2h, le bar à vins est devenu le haut lieu des soirées animées du Palais des Pyrénées. Déjà, il doit son succès à sa formule de restauration. La maison propose beaucoup de plats à la plancha comme les couteaux, les sardines, le chorizo, les cœurs de canard, les calamars ou les moules. La carte est également constituée de rillettes de sardines, de croquettes de jambon, de croquettes de cèpes, foie gras mi-cuit maison et autres plats succulents et conviviaux qui sont servis jusque tard dans la nuit. A ne pas manquer : l’incontournable côte de bœuf du pays basque servie avec des pommes de terre et des cèpes, rehaussée de pimientos del padro. La carte des vins est particulièrement variée. Les vins du pays et ceux du monde entier y sont présents : Chianti « When we dance » Bio, Toscana « Alberia » pour les rouges, Gewurztraminer « Wolfberger », Jurançon « Domaine Lasserre » pour les blancs, Côtes de Provence « Les Hauts de Masterel », Roussillon « Miraflor » pour les rosés. Côté boissons exotiques et cocktails, ce ne sont pas les propositions qui manquent : Diplomatico, Don papa, Mojito, Caipirinha, Gin tonic… Il y a de quoi vous faire tourner la tête. ...
Le Rhul en est aujourd’hui à sa quatrième génération. À sa tête : Gabrielle Galligani et sa sœur Christine Fabre, petites-filles de monsieur Galligani. Passionnée par la restauration, la famille Galligani a su marquer l’histoire de la cuisine en participant à la création de la charte de la bouillabaisse, cette dernière étant le plat traditionnel marseillais à ne surtout pas manquer ! Un cadre idyllique Hôtel trois étoiles entièrement rénové en 2016, Le Rhul possède des chambres au grand confort dotées de terrasses et de balcons, qui donnent vue sur la mer, où se dévoile toute la beauté du sud de la France. « Un lieu propice pour les amoureux, les familles ou les professionnels en déplacement, en quête d’un havre de paix », déclare Gabrielle Galligani. Le Rhul, c’est ensuite une salle de réception, qui donne vue sur la mer face aux îles du Frioul et qui peut accueillir jusqu’à 30 personnes, avec, bien sûr, un menu personnalisé selon les besoins de chacun. Le Rhul, c’est enfin et surtout, un restaurant de qualité au charme atypique dont l’intérieur « ressemble vaguement aux restaurants présents dans les bateaux de croisière ». Très calme et très soignée, la maison propose un cadre épuré et élégant dans lequel chaque convive pourra apprécier un repas avec, pour toile de fond, ce magnifique panorama. La gastronomie méditerranéenne Fort de sa notoriété, Le Rhul est présent dans le guide Michelin. Et ce n’est pas uniquement grâce à la gentillesse de ses employés « dont certains sont là depuis plus d’une vingtaine d’années », nous souffle-t-on. La maison doit sa réputation à sa cuisine ensoleillée. Une carte complète où la haute gastronomie du Sud se présente sous différents aspects, sans oublier la carte des vins qui, représentant les grandes régions de France, contribue à faire la différence. Le menu parfait commence par une assiette de supions frits à la provençale, avant de continuer sur la fameuse bouillabaisse, spécialité de la maison, et finir par le chariot de pâtisseries maison (baba au rhum, mille-feuille maison, gâteau au chocolat blanc et spéculos…). ...
Le Clos des Abbesses : une appellation AOC Saint-Emilion Saint-Emilion est un des vins les plus connus au monde. C’est une Appellation d’Origine Contrôlée qui compte plus de 800 viticulteurs, des terroirs différents et une qualité mondialement reconnue. Les neuf communes de l’appellation Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999 au titre des « Paysages culturels ». Les vignobles couvrent 5 400 ha, soit 67,5% de la superficie de la commune et produisent environ 275 000 hl de vin par an. Ils bénéficient d’un climat tempéré de type océanique, d’une humidité moyenne de 75 % et d’une pluviométrie moyenne de 800 mm/an. Les propriétés sont en général assez petites, 5 ha en moyenne et gérées plutôt de manière artisanale. Saint-Emillion est la “colline aux mille châteaux” qui produit des vins de qualité assez disparate, du grand cru aux vins de table. Les terroirs sont diversifiés, ce qui fait que chaque propriété a des caractéristiques qui lui sont uniques. Les sols argilo-calcaires donnent des vins bien corsés, puissants, charpentés, colorés, riches en alcool, en tanins et de très longue garde. Le Merlot, le Cabernet franc et le Cabernet Sauvignon sont les trois principaux cépages des vignobles de Saint-Emilion. Le Clos des Abbesses, un vin au fumet fruité « Nous avons un vrai point fort », nous explique Agnès Chariol « nos vins sont authentiques et artisanaux, ils nous ressemblent, il n’y a pas d’artifices, car on laisse avant tout parler la nature. Nous sommes des fervents défenseurs d’une agriculture raisonnée ». Le terroir se situe dans la plaine de Saint-Emillion, il est composé de graves sablonneuses. Le climat y est doux et tempéré. C’est un petit domaine de 5,2 hectares, ce qui permet une agriculture raisonnée, avec une attention toute particulière donnée aux vieux pieds de vigne. En effet, ce sont eux qui produisent le grand cru du domaine. La vinification est traditionnelle et artisanale, elle se fait dans des cuves en ciment.La durée de cuvaison varie selon les années entre 3 et 5 semaines, puis le vin est élevé de longs mois dans des barriques de chêne français. Bien évidemment, le jus est gouté régulièrement pour connaître le moment précis où on doit le sortir des barriques. Le Merlot constitue 80 % des parcelles plantées du domaine, le Cabernet franc les 20% restants. Le Clos des Abbesses produit deux types de vin : le Clos de Abbesses sous l’appellation Saint-Emilion simple et la Grande Abbesse sous l’appellation Saint-Emilion grand cru. Le Clos des Abbesses a une teinte assez brillante, de couleur rubis. Au nez, il est assez fruité, frais et élégant. En bouche il est délicat, souple et gourmand. C’est un vin à boire rapidement pour qu’il garde tout son gout fruité. Il peut être consommé avec toutes sortes de mets. La Grande Abbesse, un vin complexe et onctueux C’est le grand cru du domaine, vinifié à partir des raisins issus des vieux pieds de vigne. La Grande Abbesse est beaucoup plus complexe que le Clos. A l’œil, il est foncé. Au nez, les notes sont vanillées et il a une bonne longueur en bouche. C’est un vin délicat qui demande à vieillir pour le déguster à sa juste valeur. Il doit être débouché au moins une heure avant de le consommer pour que ses arômes se libèrent. « Pour s’exprimer, il a besoin d’air », nous explique Agnès Chariol. ...
Située à Mont de Bonneil dans le département de l’Aisne, l’exploitation d’Emmanuel Boucant s’étend sur 7 hectares, plantés majoritairement en Pinot Meunier, mais aussi en Pinot noir et en Chardonnay. Ses vignes bénéficient d’une orientation plein sud pour un maximum d’ensoleillement et d’un sol argilo-calcaire qui apporte une belle minéralité aux vins. Champagne Emmanuel Boucant : une viticulture raisonnée Pour l’entretien de ses vignes, Emmanuel a adopté une viticulture raisonnée tout en respectant la tradition et l’environnement. Il espère que dans 3 ans il pourra se tourner vers des traitements entièrement bio avec l’utilisation de plantes ou d’huiles essentielles, dont il expérimente actuellement l’efficacité sur de petites parcelles. Des champagnes haut de gamme à découvrir Emmanuel Boucant travaille l’assemblage de ses différents cépages pour obtenir des champagnes représentatifs du terroir, avec des arômes délicatement fruités, une odeur toastée et une bonne longueur en bouche. C’est dans cet esprit qu’il a créé par exemple le champagne Bohême, un champagne rosé présentant des notes sucrées d’agrumes, ou le champagne Emmanuel Boucant, un champagne vieilli 5 ans en cave et qui se distingue par des arômes étonnants. Bientôt 2 nouvelles cuvées feront pétiller vos papilles : un champagne blanc issu d’un assemblage 100% Pinot Meunier ainsi qu’un Rosé de saignée, un champagne rosé 100% Pinot Meunier millésimé 2013, fruit d’un travail minutieux. Mais Emmanuel a également d’autres millésimes en stock qui vont venir compléter sa gamme de champagnes. Les champagnes Fantaisie sont tous conçus pour vous accompagner lors de vos événements festifs. ...
L’exploitation Emilien Fresne s’étend sur 4,6 hectares plantés à 80% en Pinot Meunier, 15% en Pinot noir et à 5% en Chardonnay. Situés principalement sur le commune de Cuisles dans le Parc Naturel de la Montagne de Reims, ces cépages bénéficient d’un climat mi-continental mi-océanique. L’exposition sud-est, les sols en craie et les sous-sols en argile verte confèrent une typicité unique aux raisins. Un champagne respectueux de l’environnement et des traditions Florent Fresne a adopté une viticulture raisonnée avec par exemple l’utilisation d’engrais exclusivement bio. La majorité des soins apportés aux vignes est réalisée à la main, comme la taille et le palissage. En tant que récoltant-manipulant, il réalise toutes les étapes de l’élaboration de ses champagnes sur son exploitation dans la pure tradition champenoise. Il accorde une grande attention à l’étape de pressurage en gardant séparé chaque cépage de chacune des parcelles en vue de l’assemblage. Ainsi il peut créer des champagnes avec de belles complexités aromatiques. Il produit environ 35.000 bouteilles par an qu’il vend principalement à des particuliers en France. Vous pourrez choisir le champagne Grande réserve décliné en brut, demi-sec ou sec, un champagne au reflet du terroir avec des arômes fruités ; le Brut rosé, un champagne à la jolie robe nacrée dévoilant un bouquet original ; le Brut sélection, un champagne élégant aux arômes subtils ; le Brut millésime 2011, une cuvée prestigieuse ; et le Ratafia, cet apéritif traditionnel typique de la Région champenoise. ...
Art Mas, c’est le vignoble familial de Xavier Combe. Véritable hymne à la biodiversité, les thyms, les romarins, les sauges, les oliviers et autres senteurs colorent le paysage et le parfument d’une fragrance inoubliable. Le viticulteur cultive 11 hectares de vieilles vignes à l’encépagement noble, localisées dans l’aire d’appellation Côtes-du-Rhône Villages Visan. Sur ce sol argilo-calcaire, les vins, produits biologiquement, s’épanouissent sous le soleil méditerranéen, ce qui donne des breuvages fruités, équilibrés, concentrés, expressifs et d’une étonnante richesse aromatique. « Nous nous distinguons par de très faibles rendements », confie Xavier Combe. « Seulement 25 hl/hectare en moyenne, ce qui permet la parfaite expression d’un terroir unique, souvent qualifié comme l’un des plus beaux de Visan. » Domaine viticole Art Mas : un terroir d'exception.... Exclusivement récolté à la main, le raisin ne subit aucun traitement par des intrants chimiques. La phytothérapie est adaptée à la vigne en utilisant des principes actifs naturels afin de renforcer la plante. « Nous exécutons des pratiques traditionnelles et des méthodes ancestrales ». Ce respect de la tradition n’empêche pas la modernité et l’originalité. Les étiquettes de la gamme ont été redessinées par le vigneron en 2016. De quoi se faire et faire plaisir. D’ailleurs, de nombreuses tables étoilées dans toute la France le savent bien : elles ont du vin du Vignoble Art Mas à leur carte. ...
L’appellation Seyssel est reconnue pour sa méthode traditionnelle, une démarche ancestrale qui permet à un vin de devenir effervescent. Seyssel est également un petit village de vignes, de vignobles et de vins vieux, dont les origines remontent à 2 000 ans. C'est au Ier siècle que les premiers écrits mentionnent la vigne dans la région, avec Pline l’Ancien, un philosophe romain qui vantait déjà les vins de Seyssel. Jouissant d’un climat particulièrement favorable, de mollasses sableuses et d'une bonne exposition au soleil, les vins de Seyssel se distinguent par la finesse des bulles et leur authenticité. Royal Seyssel, un vin, une histoire Dans une bouteille Seyssel, il y a du bon vin, mais il y a aussi quelque chose du passé qui dort là, c’est ce que nous raconte Gérard Lambert : « C’était un vin bu par les rois et reines qui venaient dans la cité voisine d’Aix-les-Bains. Il a été consommé par la reine Victoria et par d’illustres personnalités européennes. Il a été baptisé Royal Seyssel, en leur hommage, en 1901. » Au début, le Royal était effervescent, mais il s’est développé en vin tranquille, appelé le « Seyssel tranquille » issu du cépage Altesse. Ce vin a connu une grande période de gloire mais a vite décliné lorsqu’il fut racheté par un grand groupe. « Il y a eu une dégringolade au niveau des ventes et le site de production a dû fermer en 2007. Cette fermeture a mis en péril tout le vignoble. Tous les vignerons qui apportaient les vendanges ont aujourd’hui les larmes aux yeux », déplore Gérard Lambert. Le Royal, fleuron de l’appellation Seyssel Touché par la disparition de ce patrimoine, le couple Lambert décide de sauver une partie de leur héritage. Mal compris par son entourage, il s’engage dans ce projet fou pour « sauver l’appellation, le tissu viticole et tous les vignerons encore présents ». Il décide d’aller bien plus loin que ses confrères pour lesquels la méthode champenoise consiste pour la plupart du temps à 9-12 mois de vieillissement pour fabriquer les bulles, avant de tourner les bouteilles dans les caves à vin ou à champagne. Selon lui, pour obtenir un bon vin, il faut bien plus. Et de préciser : « Il y a beaucoup de mauvais champagnes, parce qu’ils ne les laissent vieillir qu’un an, alors que les bonnes maisons patientent 2 ou 3 ans avant de tourner les bouteilles. » Ce projet et cette vision lui donnent raison aujourd’hui. Un nectar de haute qualité sur le devant de la scène « Malheureusement, aujourd’hui, ce qu’on trouve dans les bouteilles est très souvent ACIDE, avec de grosses bulles et un dosage trop important.» En revanche, Gérard Lambert ne fait que du millésimé, c’est-à-dire qu’il ne mélange pas plusieurs années. Il laisse en moyenne vieillir ses bouteilles 4 à 6 ans, parfois même 10 ans. Cette méthode crée une qualité largement supérieure à la moyenne, avec une bulle très fine et un nectar pur. Grâce à cette ingéniosité, le Royal de Seyssel est revenu sur le devant de la scène et a été classé pour la deuxième année consécutive parmi les meilleurs effervescents au monde. Les cépages principaux sont la Molette et l’Altesse, qui donnent des vins blancs aux arômes fruités. La Cave Lambert est un petit domaine de 4 ha avec plusieurs cuvées, spécialisé dans l’élaboration de vins de Seyssel en méthode traditionnelle, mais qui offre également une large gamme de vins de Seyssel et de Savoie. À l’œil, le vin Royal Seyssel a une robe jaune avec des bulles très fines. Au nez, il est assez fruité et, en bouche, il est agréable et léger. Il est idéal à l’apéritif avec des canapés salés, des crustacés, des homards ou des langoustines. Une véritable merveille pour les papilles. ...
A moins d’une heure d’Avignon, l’hôtel Crillon le Brave séduit par son charme délicieusement vintage et la sensation de bien-être qu’il dégage. Il est perché sur le sommet de la colline du village et offre une vue imprenable sur le Mont Ventoux et les dentelles de Montmirail. Labellisé Relais & Château, il arbore fièrement le luxe et le chic d’un endroit remplit d’histoires. Installé dans les anciennes écuries, le restaurant Jérôme Blanchet attire l’intérêt et l’attention. La décoration, signée Penny Lydon de Chalkhouse Design, reflète la parfaite harmonie entre l’ancien et le contemporain. Les pierres voutées sur les murs témoignent de l’authenticité du style provençal du XVIIIè siècle tandis que les somptueux luminaires apportent une touche de modernité. Dans cette ambiance feutrée, la chaleur procurée par l’imposante cheminée ajoute un brin de romantisme à l’ensemble. Une cuisine du terroir… Créatif et dynamique, le chef Jérôme Blanchet surprend les papilles avec sa cuisine raffinée et savoureuse reflétant la richesse du terroir. Ancien sous-chef du Negresco à Nice, c’est à la tête de la brigade des restaurants de l’hôtel Crillon le Brave qu’il exploite depuis 2013 son talent et son savoir-faire. Des atouts qui lui ont valu le titre de Maître Restaurateur de France en 2015 et qui a permis au restaurant d’obtenir sa troisième toque au Guide Gault&Millau, la même année. Depuis sa tendre enfance, le charentais se passionne pour la cuisine du terroir. « Enfant, je concoctais le cochon en terrine, les confitures maison et les légumes du potager avec mes parents » confie-t-il. Aujourd’hui, c’est dans ce même esprit qu’il impose son empreinte culinaire et s’appuie sur un vaste panel d’artisans et de petits producteurs de la région. Une confiance mutuelle s’est installée entre Jérôme et ses partenaires. Chaque jour, ces derniers lui livrent directement les meilleurs produits locaux. Parmi eux, Claudine Vigier de la fromagerie du Comtat pour les fromages ; Pierre et Philippe Silvain de Sylvain Frères pour les nougats ; Le Potager d’Olivier pour les fruits et légumes de saison ; la Boucherie Choc Viande pour le cochon, l’agneau, le bœuf et la charcuterie… Un restaurant à part… Au sein du restaurant qui porte son propre nom, le chef Jérôme Blanchet propose de la haute gastronomie qui revisite à la perfection les grands classiques de la cuisine française en y ajoutant une pointe d’innovation. Avec finesse et authenticité, chaque plat met à l’honneur les produits issus du terroir local. Pour satisfaire toutes les envies, Jérôme propose deux différents menus : le menu de saison et le menu dégustation. Avec le premier, il dévoile sa propre interprétation de chaque saison et propose une entrée, un plat, un fromage et dessert au choix pour 69 €. Avec le second, il invite les convives à se laisser tenter par une expérience culinaire inédite. Pour cette formule à 99 €, le service s’effectue en sept notes. Ce n’est pas tout ! Une carte qui évolue au rythme des saisons et qui met l’accent sur les produits frais du marché est à découvrir. En entrée, le délicieux carpaccio de loup de méditerranée au piment d’Espelette révèle toute la fraîcheur des produits provençaux. Comme plat, le succulent rouget de roche, fenouil et pommes de terre à l’or rouge des trois rivières démontre le parfait équilibre des textures et des saveurs. Et en dessert, le soufflé chaud au limoncello au sorbet verveine apporte une touche de douceur. Pour accompagner toutes ces savoureuses suggestions, le restaurant propose une intéressante carte de vins qui regroupe plus de 600 références dont principalement des vins de la Vallée du Rhône. Le tout, à déguster en salle ou sur la terrasse panoramique du restaurant pour profiter d'un cadre inoubliable, et servi par un personnel aussi sympathique que réactif. ...
Des Côtes d’exception Dans tous les grands vignobles français les vins de côtes ont une place à part : qu’elles soient de Beaune, de Provence ou du Rhône les côtes ont très tôt été colonisées par des viticulteurs produisant des vins de qualité supérieure à ceux de plaine. Ce n’est d’ailleurs pas surprenant si la première AOC vinicole au monde est née sur des coteaux. La vigne y jouit d’un drainage naturel et d’une exposition au soleil favorables à la production de vins concentrés, tanniques colorés et aromatiques. Balayés par les vents, l’air y est plus sain et nécessite moins l’intervention de l’homme. Chez nous, les côtes sont doublement consacrées : elles ont le caractère de ces vins d’élévation et l’élégance noble de leur tradition bordelaise. Un vignoble idéalement situé Situées sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, les Côtes de Bordeaux bénéficient de la douce proximité de la Dordogne et ses vins furent décrit par les plus grands auteurs, d’Ausone à Emile Peynaud, comme des terres productrices des meilleurs vins. Le Château Rocher Bellevue produit des vins de côtes racés, puissants et élégants. Les vignes s'étendent sur une superficie de 24 hectares divisée sur deux communes : celle de Saint Magne de Castillon avec des sols argilo-calcaires et celle de Saint Genès de Castillon avec des sols argilo-limoneux. Ces deux terroirs très différents produisent des vins avec un caractère unique : les vignes des coteaux donnent des vins puissants et structurés, celles en pied de côtes des vins frais, souples et aromatiques. Soucieux de l’impact de son activité sur son environnement, le domaine est aujourd’hui engagé dans une démarche environnementale à travers un mode de production raisonné et la mise en place de la certification ISO 14001. ...
L’ADEME estime que la France jette plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires chaque année. Dans le but de réduire ce chiffre, les initiatives ne manquent pas : sensibilisation intensive, adoption d'une loi obligeant la grande distribution à distribuer les invendus, création de 5000 nouvelles associations, etc... « Dans ce combat, nous avons fait le choix de positionner la lutte contre le gaspillage alimentaire sous l’angle de la valorisation, telle une reconnaissance des engagements des commerçants », fait savoir Franck Nganiet, CEO et cofondateur Care Eat. Il explique comment l’innovation de cette startup va contribuer à la nouvelle ère du zéro déchet et de l’économie solidaire. Un label, un engagement, une reconnaissance « Le label n’est que l’aboutissement des initiatives déjà prises par les commerçants. Nous avons matérialisé dans un cadre méthodologique les leviers d’actions pertinents adaptés à la typologie des commerces de bouche », explique notre interlocuteur. Élaboré avec une centaine de commerces indépendants, ce cahier des charges définit 14 catégories d’évaluation et 112 points de contrôle. L’idée est de proposer aux établissements partenaires les outils leur permettant de s’auto-évaluer, d’exécuter, mais aussi, de mesurer l’impact de leur pratique anti-gaspillage, le tout en temps réel. Le deuxième volet de l’action Care eat consiste à valoriser ces initiatives. « Il s’agit de permettre aux consommateurs d’identifier les commerces engagés dans son territoire », déclare l’équipe Care Eat. Étiquette apposée sur la devanture, espace Web et mobile, référencement dans le premier annuaire des professionnels engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore supports de communication font partie des outils à disposition des adhérents. Enfin, la startup offre gratuitement sa plateforme numérique (tableau de bord, fiches d’actions, cadre méthodologique numérisé, etc.) permettant aux commerces de se rapprocher du zéro déchet. Impact économique, environnemental et social Le fait que la solution apporte une rentabilité économique durable peut déjà suffire comme argument. En effet, en agissant sur la chaine production-achat-vente, la gestion des stocks, le recyclage, la démarche qualité et plus encore, l’accompagnement Care Eat propose un modèle d’organisation de pratique éco-responsable sur la question du gaspillage alimentaire. « Au-delà de cette dimension financière, le label garantit l’engagement zéro déchet de nos clients. C’est une visibilité certaine auprès des consommateurs, et surtout des "consom’acteurs" (20% des consommateurs), dans sa zone géographique », souligne Franck Nganiet. Autrement dit, le concept fédère toute une communauté autour des valeurs écoresponsables pour réduire l’empreinte du gaspillage alimentaire en France et, ainsi, dans le monde. Comme axe de développement, Care Eat envisage de lancer bientôt une application mobile qui va permettre la collecte de produits de qualités, à un prix symbolique, aux personnes à revenu modeste. Cette démarche s’inscrit pleinement dans l’engagement social de la startup qui vise à agir au-delà de ses ambitions économiques et environnementaux. Source : https://www.novethic.fr/lexique/detail/consom-action.html ...
Pour cette famille, la viticulture est passée au fil des générations au rang d’art de vivre, de philosophie. Métier constamment en évolution, les Bonnet s’appliquent à concilier modernité et tradition dans l’élaboration de leurs vins. Château de Respide, ancienne demeure de Louis Pascal Le premier bâtiment fut bâti du temps du Roi Soleil, par un de ses lieutenants M. de la Reynie. Ce dernier initia la viticulture au domaine. Le Château de Respide qui subsiste encore jusqu’à aujourd’hui a été édifié au milieu du 19e siècle par Ernest Pascal, préfet de Bordeaux, sur les vestiges de l’ancienne bâtisse. Elle fut le théâtre d’heures interminables de billard entre Louis Pascal et son cousin, le peintre Toulouse Lautrec. « Le château est un des plus vieux châteaux de l’appellation Graves » précise l’actuelle propriétaire, Christine Bonnet. A cette époque, le vignoble était déjà référencé par le guide Feret, véritable institution des vins de Bordeaux. Le château passa ensuite aux mains de la famille Rodies, qui obtint la première médaille d’or du domaine au Concours Agricole de Paris. Pierre Bonnet, père de l’actuel propriétaire se chargea de sa direction à partir de 1952. Sa mort en 1969 entraînera la vente de la propriété qui conservera quand même son vignoble et les bâtiments agricoles. Depuis 1990, Franck Bonnet, petit-fils de Pierre, prend en charge la gérance du domaine qui devient le SCEA Vignobles Pierre Bonnet. Le respect de l’environnement, un engagement de la famille Depuis toujours, le respect et la préservation de l’environnement sont au centre des intérêts de la famille Bonnet. Aussi, le vignoble est mené selon des procédés visant à le pérenniser. Les vignes sont enherbées de manière à éviter l’usage des herbicides et elles sont observées en permanence afin de pouvoir appliquer les traitements adéquats. Depuis 1997, une station d’épuration a été mise en place pour traiter les eaux usées. Près des cours d’eaux, des zones sont maintenues en permanence au repos. Dans un futur proche, le château prévoit d’installer des panneaux solaires sur son domaine. En effet, le domaine bénéficie d’un ensoleillement favorable tout au long de l’année. L’électricité ainsi obtenue permettra de diminuer drastiquement la consommation en énergie du château. Une vinification qui répond aux normes Construit en 1993, la cave du château est dotée de tout le matériel nécessaire permettant une vinification mettant en valeur le terroir et les raisins. Qui plus est, ces nouvelles installations permettent de diminuer énormément la charge de travail du personnel. En effet, « le viticulteur ne travaille jamais seul, on est quand même une équipe entre onze et quinze personnes, composée de permanents et temporaires » explique Madame Bonnet. Pour en revenir à la cave, son cahier des charges rigoureux répond aux normes en vigueur concernant la traçabilité et l’hygiène de la production. Le chai à barriques, rénové de fond en comble en 2000, peut désormais accueillir près de 900 barriques. Il est d’une ventilation thermorégulée qui permet d’avoir une parfaite isolation. Le catalogue des vins Le Château de Respide dispose d’une gamme complète de cinq cuvées déclinées en blancs et rouges qui sont tous en appellation AOC Graves. Le « Château de Respide Graves Blanc » est un vin de restauration qui se consomme jeune. A table, il accompagne avec délice fruits de mers, poissons et salades. Le « Château de Respide Callipyge Graves Blanc » est plus pour les amateurs de Grands Blancs bordelais. C’est un vin qui peut se consommer de suite mais peut patienter cinq ans en cave. Le « Château de Respide Junior Graves Rouge » est destiné aux jeunes, et se consomme lors des pique-niques. Le « Château de Respide Graves Rouge » doit se bonifier un an en cave avant d’être dégusté, et peut même patienter jusqu’à quinze ans. Et enfin le « Château de Respide Callipyge Graves Rouge » est ...
L'origine du Champagne Moyat-Jaury Guilbaud remonte à 3 générations de vignerons. Le domaine situé à Polisot, dans la Côte des Bar tient son nom de Monsieur Jaury, grand-oncle de l’actuel propriétaire Claudie Moyat-Jaury qui y a planté les premières vignes. Etonnamment, ces vieilles vignes existent toujours et continuent de produire des champagnes des plus surprenants. Du champagne pour tous les instants Ce domaine élabore 5 champagnes qui séduisent par leur raffinement, perceptible dès la présentation de la bouteille. Tradition Brut, Tradition Demi-Sec, Chardonnay Brut, Extra Brut et Rosé Brut de saignée, ont été « travaillés de façon à exprimer le meilleur de chaque cépage et de chaque parcelle », insiste Laurent Guilbaud. Des récompenses viennent ainsi saluer cette qualité à l’instar d’une médaille d’or pour l’Extra Brut lors des Féminalises 2017 ainsi que pour Tradition Brut, au Concours International de Lyon. Des éloges bien mérités qui signent une démarche de viticulture durable « que nous considérons comme un enjeu déterminant pour l’avenir », souligne-t-il. ...
Quatre Tours est une association de propriétaires composée d’hommes et de femmes réunis par une seule et même passion : celle du vin. Ayant vu le jour en 1924, elle était à l’origine formée de quatre vignerons de Venelles puis s’est agrandie au fil des années. Actuellement, la cave est dirigé par Thierry BLANCHARD Vigneron et président et Christian FAUCHER Directeur. Un vignoble privilégié par la nature Le vignoble des Quatre Tours s’étend sur une aire de culture de 300 hectares. « Il s’agit surtout d’un vignoble de coteaux où les vignes se trouvent en général entre 200 et 400 mètres d’altitude » explique Christian Faucher, directeur général de l’association. Le terroir est assez homogène, composé de marnes argilo-calcaires, sableuses ou recouvertes de cailloutis à certains endroits. Il est soumis à un climat de type continental, avec quelques parcelles qui disposent d’un microclimat qui leur est propre comme celui de Venelles ou Puyricard. Il est partagé entre AOC et Vin de Pays avec un encépagement majoritaire de Grenache, Syrah, Cabernet Sauvignon, Cinsault et Rolle. Ici et là, quelques hectares sont plantés de cépages plus atypiques comme le Marsellan, le Caladoc ou le Merlot pour l’appellation IGP. La rigueur, gage de la qualité Depuis toujours, la qualité est au centre des préoccupations de la coopérative Les Quatre Tours. « La qualité du raisin est pour nous un élément primordial, du fait qu’elle influe sur la qualité du vin » selon les précisions de Christian Faucher. Un cahier des charges très exigeant a été imposé aux membres vignerons garantissant une production de qualité. Il concerne entre autres un mode de taille sévère, la pratique de l’enherbement des parcelles et même des vendanges vertes au cas où la nature serait trop généreuse. Une équipe sillonne les vignes en cours d’année pour contrôler le respect de cette charte. Ces dernières années, les conditions climatiques ont conduit les responsables des Quatre Tours à généraliser les vendanges nocturnes sur l’ensemble du domaine dans un souci de préserver la qualité aromatique des raisins. Une référence dans la région Aux Quatre Tours, la vinification est menée sous les ordres de Valentine Vitali, rare femme dans le métier de maître de chai. « C’est une vraie vinificatrice » assure Christian Faucher. Sous sa conduite, la cave perpétue la tradition de produire des vins de qualité qui a fait des Quatre Tours une référence dans la région provençale. Les 1,6 million de bouteilles produites par la coopérative sont déclinées en plusieurs gammes en appellation AOP Coteaux d’Aix-en-Provence et Vins de Pays. La gamme Signature propose des vins élégants et harmonieux, qui expriment les fruits et les parfums de la Provence. Les vins de la gamme Prestige sont issus d’une rigoureuse sélection des meilleurs terroirs. Il s’agit surtout de vins gastronomiques qui s’accompagnent de mets raffinés. Quant à la gamme Classique, elle est composée de vins sympathiques issus de cépages usuels de la Provence à déguster entre amis ou en famille. ...
Que vous soyez de passage pour une nuit ou pour un séjour plus long, arrêtez-vous au restaurant de l’hôtel Belle Vue, à Fouesnant. Ouvert tous les jours pour les pensionnaires et du mercredi au dimanche pour les gastronomes de passage, apprêtez-vous à découvrir des plats originaux et délicieux. Le cadre et l’emplacement : une bonne raison de manger au restaurant Belle-Vue Que vous soyez adepte de randonnée ou en visite dans la région, vous tomberez sous le charme du cadre idyllique de ce restaurant. En effet, vous vous trouvez en bord de mer. Ce qui vous permet de profiter d’une magnifique vue panoramique sur la baie de Forêt-Fouesnant. De ce fait, c’est tout l’Océan Atlantique qui s’offre à vous pendant votre déjeuner (accueil de 12 h 30 à 13 h 30) ou diner (accueil de 19 h 30 à 21 h). Idéal pour se mettre en appétit avant de savourer des mets variés et gourmands. À savoir : la salle du restaurant se trouve face à la mer. De plus, il est possible de déjeuner en terrasse (en fonction de la météo et de la période de l’année). Les visiteurs apprécieront la vue imprenable sur la baie de la Forêt-Fouesnant. Que ce soit pour un diner en amoureux, un repas familial ou entre amis ou bien un déjeuner d’affaires, vous apprécierez tout autant le décor chaleureux que le service. Attention toutefois : il vaut mieux réserver pour être sûr d’avoir une table. Les propriétaires préférant accueillir moins de monde afin de prendre le temps de s’occuper de tous leurs clients. C’est grâce à tout cela que le restaurant a obtenu les récompenses 3 cocottes au guide des Logis et 2 fourchettes au guide Michelin. Restaurant Belle Vue : des produits frais et une carte évolutive Après avoir profité du paysage unique qui s’offre à vous, il ne vous reste qu’à goûter les plats proposés par l’établissement. Attention : explosion de saveurs en perspective ! En effet, le chef étant curieux de nature, il aime tout autant utiliser des produits frais qu’il s’est procurés auprès de producteurs locaux que réaliser des associations originales entre éléments de la région et produits extérieurs. Ainsi, en règle générale, la carte change quatre ou cinq fois durant la saison, en fonction des arrivages. Évidemment, en vous arrêtant dans ce restaurant, vous trouverez du poisson et des fruits de mer (véritable spécialité du coin grâce aux nombreux ports de pêche environnants), mais aussi quelques créations intéressantes qui démontrent l’originalité du chef et son talent. Nous vous conseillons la volaille récupérée chez le volailler local et le fromage breton. Un vrai régal ! Si vous aimez prendre un verre de vin avec votre plat, vous apprécierez la carte étoffée et les bouteilles sélectionnées avec attention auprès de producteurs régionaux. À noter : Anne et Yves Kervénez proposent aussi des repas de famille commandés et vous accueillent pour des anniversaires, des communions ou des mariages. L’occasion de célébrer un heureux événement tout en profitant du bon rapport qualité/prix de ce restaurant. Yves Kervénez : un chef surprenant et généreux En plus d’être cogérant de l’établissement familial, Yves Kervénez en est aussi le chef. Ainsi, chaque fois que vous vous rendez au restaurant Belle Vue, ce sont ses plats que vous prenez plaisir à déguster. Vous apprécierez tout autant son côté curieux qui se ressent dans sa cuisine que sa façon de travailler les produits frais à sa disposition. Son talent : créer des recettes originales sans dénaturer le produit tout en restant autant attentif à leurs saveurs qu’à leurs présentations. Ce qui démontre chez lui une volonté de bien faire et une grande générosité. Midi et soir, tout au long de l’année, il se démène avec son équipe en cuisine pour satisfaire les envies et les goûts de chaque visiteur. Ce n’est pas pour rien que de nombreux clients fidèles du coin s’y rendent souvent ! Surtout que les maitres des lieux font leur possible pour venir discuter...
Situé à Parigné, entre Rennes et Fougères, le restaurant fait partie intégrante de ce magnifique château datant du XVIème siècle, entièrement rénové alliant modernité et charme historique. L'établissement est un hôtel 4 étoiles de 19 chambres classé « Relais du Silence et Symbole de France ». De nouvelles chambres sont en cours de construction ainsi qu’un spa avec un espace dédié bien-être. La propriété, qui s'étend sur près de 78 hectares, englobe le château, une chapelle, un practice de golf (la construction du parcours de 9 trous débutera en 2017 et par la suite un 18 trous) et un parc avec un étang où chevaux et autres animaux cohabitent paisiblement. A noter que le célèbre Mont Saint-Michel se trouve à 30 minutes de voiture du Château du Bois Guy. Le château à travers l'histoire Le Château de Bois Guy, de style Renaissance, a été édifié au XVème siècle du temps des seigneurs bretons. Parmi ses plus illustres propriétaires figure Aimé Picquet du Bois-Guy, un chef de partisans royalistes du temps de la Révolution, qui a d'ailleurs laissé son nom à la propriété. En 2009, Michael Linhoff et Mathias Haefeli en font l'acquisition. Aujourd’hui, c'est grâce à ces deux hommes passionnés et les travaux de rénovation qu'ils ont menés que le Château est devenu un Domaine résolument chaleureux et élégant. Un domaine magnifique, une cuisine exceptionnelle L’équipe de restauration, sous la houlette de Line Schmidt, attache une importance toute particulière à l’utilisation de produits frais et de saison, issus de producteurs locaux pour servir une cuisine de grande qualité. C’est ainsi que le restaurant a été récompensé en 2015 par l’obtention du label "Restaurant de Qualité" reconnu par le Collège Culinaire de France. L’équipe, toujours en quête de perfection, a également en ligne de mire une étoile au Guide Michelin. La carte et les menus sont régulièrement renouvelés selon les inspirations, sans cesse teintées d’originalité de la chef. Pour se donner une idée de la frugalité des plats, voici quelques suggestions proposées dans le menu à 40 €. En entrée au choix : Velouté de Topinambour à l’huile de Truffe & Coquilles Saint-Jacques ou la Panna Cotta de Légumes de saison & salade avec sauce aux Herbes Sauvages. Pour le plat, choisissez entre le Filet de Saint Pierre, accompagné de petits Navets et mini Poireaux ou Magret de Canard, Pomme Anna & Champignons, servi avec sa Sauce au Vin Rouge. En dessert, rien de tel qu’un Gâteau Mazarin accompagné de Fruits de Saison & de Caramel au Beurre Salé. ...
Un vignoble inspiré et des vins enchanteurs Elevés sous l’appellation AOC et certifiés "Agriculture Biologique", les vins du domaine mûrissent dans l’intimité de caves troglodytes, caractéristiques de la région. Avant cette étape, les exploitants cultivent avec soin leurs cépages de Cabernet Franc, de Chardonnay et de Chenin. Travail manuel, traditionnel et technologies s’accordent naturellement sur une terre respectée, du sol aux fruits. Les caves du domaine abritent des cuvées de rouges ronds et affirmés (élevées en AOP Saumur-Puy-Notre-Dame), de blancs fruités et peuvent aussi tirer fierté de leurs "Pétillants naturels", dont les bulles fines se libèrent dans une expansion de fraîcheur et de notes fruitées. Les portes de l’Enchantoir se poussent sur rendez-vous, le temps d'une visite et d'une dégustation savoureuse. ...
Situées sur un plateau de garrigues argilo-calcaires dans le Vaucluse, les vignes du domaine de la Brunely plongent leurs racines loin dans la terre pour puiser l’eau. « Cette particularité du sol nous donne des vins qui sont assez puissants et assez riches », souligne Edouard Carichon, responsable commercial et fils de Charles Carichon, propriétaire. Le domaine s’étend sur 80 hectares, dont 35 en appellation Vacqueyras. Concernant les cépages, les plus typiques de la vallée du Rhône sont privilégiés comme le grenache, la syrah, le mourvèdre ou encore le carignan. La vinification, une philosophie « On fait tout nous-mêmes. On s’attache à suivre tous les processus. C’est notre philosophie depuis le début pour offrir le meilleur du terroir et respecter la vigne et son environnement », explique Mr Carichon. Car, à défaut d’adopter une viticulture raisonnée, le domaine de la Brunely applique la méthode dite raisonnable. Pour preuve, il n’utilise aucun désherbant et va jusqu’à embaucher des saisonniers pour piocher les mauvaises herbes dans les cas extrêmes. La vinification, quant à elle, se fait main dans la main avec un œnologue-conseil, selon les techniques traditionnelles : vendange à maturité optimale, utilisation de levure naturelle, etc. Modernité oblige, les vins sont élevés dans des cuves en inox et en béton. Une cuvée, une appellation Le domaine de la Brunely propose une gamme très variée des grands crus de la vallée du Rhône : Vacqueyras, Gigondas, Châteauneuf-du-Pape, Côtes-du-Rhône et Ventoux. Cependant, ici, on ne produit qu’une seule cuvée par appellation. Régulièrement récompensée lors de divers concours, comme le Gigondas « Les Rocassières 2009 » coup de cœur du Guide Hachette 2012, la cuvée Châteauneuf-du-Pape est de celle qui fait la fierté du domaine : « C’est le seul vin qu’on élève en barriques. Il est très structuré, avec des tannins assez fins mais puissants. » ...
Winetailors a été créé en 2013 par Alexandre Chevrollier. Ce spécialiste dans la sélection, la commercialisation et la distribution du vin a fondé ce réseau pour répondre aux différentes problématiques rencontrées par les agents commerciaux ainsi que par les professionnels du vin et de la restauration. Un réseau d’agents indépendants Winetailors est un réseau d’agents commerciaux spécialisés dans la distribution et la revente des vins sélectionnés et destinés pour les restaurants, cavistes, hôtels et cafés. La structure s’est fixée deux objectifs. D’une part, apporter aux agents un soutien en matière de sélection, distribution, logistique, administratif et formation. D’autre part, accompagner l’approvisionnement et la vente auprès des professionnels du vin. Le réseau compte actuellement plus d’une cinquantaine d’agents commerciaux. Il propose jusqu’à 800 références issues de vignerons talentueux et reconnus pour leur savoir-faire. Du côté des restaurateurs, les avantages se bousculent. A travers son expérience éprouvée, Winetailors suggère une offre de vins sur mesure adaptée aussi bien au type de cuisine de l’établissement qu’aux envies des consommateurs. Dans la foulée, Winetailors s’engage dans la formation du personnel des restaurants, qui sera principalement orientée sur la vente des vins. Le réseau prend également en charge la promotion et l’animation des produits au niveau des restaurants. Enfin, les CHR peuvent s’affranchir de toute contrainte de volume, puisque le réseau leur offre une solution logistique à travers une livraison panachée des vins sélectionnés. YoW, une plateforme développée et pensée pour les agents commerciaux Toujours en quête d’innovation, Winetailors a développé une plateforme de vente qui réunit l’ensemble des outils ayant contribué jusque-là à sa réussite. Cette solution, dénommée YoW pour « Your own Winetailors », s’adresse essentiellement aux agents commerciaux disposant d’un portefeuille actif de vignerons. « Nous sommes les premiers en France à proposer cette solution », souligne fièrement Alexandre Chevrollier, le fondateur. YoW comprend une logistique personnalisée permettant, par exemple, aux agents affiliés d’intégrer les cuvées de leurs vignerons directement sur la plateforme. « Lorsque l’agent accède à son portail, il a à sa disposition la totalité de son catalogue vigneron et, à partir de là, il peut présenter les vins auprès de sa clientèle », rapporte notre interlocuteur. En ce qui concerne les commandes, la plateforme simplifie au maximum le travail des agents. L’outil leur donne en effet la possibilité de regrouper l’achat de vins effectué chez différents vignerons en une seule et unique commande. « Cela représente un gain de temps considérable car, en plus, l’agent n’a plus à se soucier ni de la livraison ni de la facturation. » La livraison s’effectue sous 72 heures dans toute la France. Mais YoW, c’est aussi un logiciel de vente (coup de cœur du trophée Œnovation 2014) et un back-office qui donnent un sérieux coup de pouce aux agents : accès aux sélections Winetailors depuis le logiciel, assistance quotidienne dans la gestion des commandes et règlements des clients… En utilisant cette solution, les membres du réseau profitent de nombreux outils qui vont les aider à obtenir un résultat optimal. Ils ont accès à des statistiques de vente et des tableaux de bord pour gérer leur développement. Ils ont également un accès au module de formation des clients, à des cartes de visite Winetailors. Et bien plus encore ! ...
Depuis 1999, la Toque cuivrée a redonné au canelé ses lettres de noblesse et en fait son produit phare. La marque se targue aujourd’hui de disposer d’un réseau de 18 boutiques et magasins, ainsi que d’un site de commande en ligne pour distribuer ce célèbre gâteau et d’autres gourmandises en France métropolitaine + Corse. Le canelé : la légende d’une friandise bordelaise Selon la légende, le canelé aurait été inventé par les religieuses du couvent des Annonciades de Bordeaux, qui le fabriquaient en récupérant la farine de blé tombée des cales des bateaux ou de sacs éventrés sur le quai des Chartrons. Elles complétaient leurs recettes en utilisant des jaunes d’œuf non utilisés des chais à vin. Car, à l’époque, seul le blanc d’œuf était employé pour le collage des vins. Distribué aux plus démunis et finançant le couvent, le canelé s’est vite lié à l’histoire de la ville portuaire de Bordeaux et de la Gironde. La recette s’est transmise de génération en génération et fait actuellement partie intégrante du patrimoine gastronomique régional bordelais. Créative, la Toque cuivrée élabore ses délicieux canelés dans le respect de la recette de l’époque, avec quelques notes d’amélioration misant sur le goût et la qualité de ses produits. Friandise à la robe croquante et caramélisée, le canelé de La Toque cuivrée est fidèle à ses origines, dévoilant un cœur moelleux, ainsi qu’un subtil goût de rhum et de vanille, des arômes rappelant les îles, jadis en liaison permanente avec le port. Des gourmandises pour toutes les tables À la Toque cuivrée, le canelé arbore divers formats et déclinaisons pour être dégusté en toutes occasions. Ainsi, le format Gros est servi en guise de dessert tandis que le format Lunch est idéal pour les petites pauses et les goûters. Cette pâtisserie sait également honorer les événements mondains, les cocktails et les cafés avec son format Bouchée. Pour satisfaire les plus gourmands, La Toque cuivrée décline cette gourmandise aussi en délicieux caramels aux éclats de canelés ainsi qu’en verrine de canelés imbibés de sirop de rhum, au format Bouchée. Des tourtières et des gâteaux bordelais sont également proposés pour régaler petits et grands. ...
Passionné par sa région et animé d’une vision avant-gardiste dans l’élaboration de ses champagnes, Pierre Laurent se veut « créateur de bien-être » en proposant des cuvées les plus naturelles possible, manifestant les typicités du terroir, le tout selon une démarche écoresponsable. Tradition, plaisir et partage sont autant de valeurs héritées de père en fils, qu’il ambitionne de véhiculer. Au plus proche de la nature L’histoire de la maison de champagne Pierre Laurent existe depuis 5 générations et la création de la marque fut en 2010. Issu d’une lignée de viticulteurs, Pierre Laurent veut perpétuer la tradition familiale et implante ses vignes sur les coteaux de la vallée de la Marne, plus précisément au sein des terroirs de Saulchery, Charly-sur-Marne, Azy-sur-Marne, Crouttes-sur-Marne et Domptin. Le vignoble, d’une superficie totale de 4,5 hectares, est planté des trois cépages champenois dans le respect des gestes ancestraux. Le domaine est effectivement l’un des rares à encore travailler la terre par le cheval. En effet, le tassement du sol provoqué par le passage des tracteurs entraîne un phénomène d’imperméabilité et empêche le développement correct des insectes et micro-organismes. Avec ce procédé traditionnel, le sol est mieux alimenté en eau et en minéraux, gage de la bonne santé des vignes. Dans une volonté de préserver ce précieux héritage qu’est le terroir de la vallée de la Marne, Pierre Laurent a aussi opté pour une viticulture raisonnée, avec pour ambition de décrocher les certifications Haute valeur environnementale et Viticulture durable. « C’est un travail qui requiert des connaissances, de la patience et du temps, mais les résultats en valent la peine », déclare-t-il. Cette forte implication et cet attachement à des notions comme la qualité et le bien-être ont été couronnés de succès, puisque les champagnes de la maison sont aujourd’hui disponibles dans l’un des endroits les plus prestigieux du pays : le château de Versailles. Les royales cuvées investissent Versailles Pour clôturer en beauté la découverte de la résidence des rois de France réputée pour sa perfection et son glamour, une halte dans la boutique de souvenirs est de rigueur. Quelques flacons signés Pierre Laurent trônent fièrement sur les rayonnages. Les deux cuvées, Louis XIV et Marie-Antoinette, ont brillamment su trouver leur place dans ces lieux mythiques. La cuvée masculine Louis XIV se démarque déjà de par son packaging d’un bleu doux. Constitué de 40 % de chardonnay, 40 % de pinot noir et 20 % de pinot Meunier, ce champagne plaît pour ses bulles fines et son nez puissant et fruité, complété par une bouche arrondie et douce. Il s’apprécie en apéritif ou servi avec des plats légers, comme un rouget à l’oignon rouge et à la menthe. La cuvée Marie-Antoinette, quant à elle, sera plus à l’image de la femme. Elle arbore des tons glamours par ses tonalités rose pâle. « Durant mon voyage au Japon en février 2015, j’ai découvert qu’ils étaient passionnés du sakura, le cerisier. J’ai donc choisi sa couleur rose pour cette cuvée, afin de plaire un peu plus aux Asiatiques », confie le vigneron. Ce champagne, fait à 50 % de pinot Meunier, 30 % de pinot noir et 20 % de chardonnay, a bénéficié d’un vieillissement de quatre années en cave. Il ouvre sur des arômes de figues et de dattes, suivis de notes florales et minérales qui en font un bel allié sur des desserts gourmands comme les crèmes vanillées caramélisées ou les pralines. ...
Installé en plein cœur du centre de la ville d’art et culture, sur la Place des Cardeurs, le restaurant l’Epicurien tranche par la qualité des services et des menus proposés. Une adresse discrète à l’ambiance intimiste qui fait le bonheur des aixois et touristes de passage venus déguster une cuisine bistronomique. Un chef inspiré et créatifPour vivre une expérience culinaire hors des sentiers battus, dans une ambiance conviviale aux couleurs du sud, l’Epicurien ouvre ses portes. Un établissement qui porte bien son nom, dirigé par un chef passionné. Ludovic Aillaud fait ses premières gammes dans le Luberon au sein de l’établissement étoilé d’Edouard Loubet où il se découvre une prédilection pour les herbes, qu’il apprendra à maîtriser à la perfection. En parallèle, il continue ses études dans les métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Plus tard, il intègre l’établissement marseillais Le Charles Livon et exerce comme second de Christian Ernst. Avec son expérience et ses talents, il est temps pour le chef de voler de ses propres ailes. En 2010, il investit le Forum des Cardeurs et concrétise un rêve : l’ouverture de son restaurant aux allures de bistrot chic, devenu rapidement l’une des références les plus citées de la ville. L’intérieur propose un cadre agréable et cosy ponctué par une décoration raffinée. Les toiles d’artistes ornant les murs et les tables en bois donnent tout son cachet à la salle. Le personnel est sympathique et Laura Aillaud, la maitresse des lieux, garantit un bon acceuil et service. Elle pourra notamment vous conseiller sur les choix des vins car il faut savoir que l'établissement possède une centaine de références variant régulièrement. Des vins de vignerons oeuvrant dans le respect du terroir et de leur écosystème ont été spécialement sélectionnés. Une cuisine de saisonEcrite à l’ardoise, la carte est évolutive et change toutes les semaines. Elle est élaborée suivant la saisonnalité, la qualité et la fraîcheur des produits mais surtout, en fonction de l’inspiration et de l’humeur du chef. Pour flatter les papilles, il n’hésite pas à plonger dans ses livres de cuisine qui lui soufflent les idées les plus originales. Chaque jour, trois entrées, trois plats et trois desserts sont proposés, de quoi satisfaire toutes les envies.Des plats signatures ? Oui. En été, les aixois investissent la belle terrasse de l’Epicurien qui se prolonge dans la rue pour venir déguster les fameux fleurs de courgette qui font la réputation du chef. Il lui arrive même d’organiser des ateliers où il partage tous les secrets de préparation de cette spécialité provençale. En tempura, vapeurs ou farcies, les fleurs de courgette se déclinent en de multiples saveurs. A ce titre, si vous souhaitez participer aux cours de cuisine du chef, il est temps de d’ores et déjà vous renseigner. Mais vous pourrez aussi faire appel à ses services pour animer vos événements (anniversaire, séminaire d’entreprise, enterrement de vie de jeune fille…) dans le cadre d’ateliers privés. ...
Situé à Paimpol, place du Matray en centre-ville, l’établissement est entièrement construit en grosses pierres apparentes lui permettant de garder son charme d’antan. Ce style à l’ancienne se poursuit jusqu’au bar à l’intérieur, où là l’ambiance devient plus chaleureuse, rappelant celle d’une brasserie. Que ce soit en salle, à l’étage ou sur la grande terrasse ensoleillée, les clients sont sûrs de passer un moment agréable, dans une atmosphère propice à la détente. Crêpes et plats du jour La maison propose une carte assez riche, et représentative de la région : crêpes, galettes, moules, salades, desserts, autant de choix pour faire plaisir aux petits et aux grands. En matière de crêpes et galettes, les recettes classiques sont légèrement revisitées façon bretonne : « On a la galette Saint-Riom à base de noix de Saint-Jacques avec une sauce et une petite salade, qui marche très bien », confie Dominique Henry. L’on recommande aussi la galette Kerloury, avec en garniture de l’andouille de Guémené et des champignons, accompagnés d’une sauce moutarde. En dessert, les clients ne peuvent pas passer à côté de la crêpe arrosée de caramel au beurre salé bien onctueux, entièrement fait maison. D’autres desserts sont aussi à découvrir sur place, tels le classique far breton ou la crêpe maison avec sa boule de glace : « On réalise beaucoup de desserts nous-mêmes, et on essaye de les varier pour accompagner notre café gourmand », continue le propriétaire. Quotidiennement, l’établissement suggère des menus à base de spécialités locales : de la salade de truite de Trieux en guise d’entrée ou noix de st jacques baie st brieuc au coco de paimpol en résistance. Des produits frais et locaux La carte s’inspire des saisons ainsi que de la disponibilité des produits de la pêche, qui sont abondants dans la région. « On ne travaille qu’avec les producteurs locaux et avec des produits frais : les huîtres viennent de Paimpol et la viande est d’origine bretonne », continue notre interlocuteur. Côté boisson, une sélection de bières locales et de cidre artisanal de Paimpol est proposée pour égayer les plats, à l’image du cidre brut Val de Rance, médaille d’argent Concours général agricole Paris 2017. ...