Après une enfance passée loin de la métropole, plus précisément sur l’île de Madagascar, les frères Pire rejoignent l’Europe pour leurs études. En 1998, Adrien, Guillaume et leurs parents tombent sous le charme de ce vignoble. Mais c’est seulement en 2010 que toute la famille se retrouve à Fosse-Sèche. D’une superficie de 45 hectares d’un seul tenant, le domaine est constitué d’une quinzaine d’hectares de vignes plantées sur un sol jurassique associant silex et oxyde de fer. Dans une volonté de préserver ce terroir et d’offrir des vins les plus naturels possible, la maison pratique l’agriculture biologique depuis 2006 et biodynamique depuis 2012, et bénéficie des certifications Ecocert et Biodyvin. Sur le chemin des grandes cuvées L'une des particularités du Château de Fosse-Sèche se trouve dans sa cave, dans laquelle des cuves ressemblant étrangement à des œufs y sont entreposées. Il s’agit en fait de cuves ovoïdes fabriquées avec du béton d’argile permettant au vin d’exprimer au maximum le terroir et les cépages. De réputation noble, les cépages de la région sont répartis comme suit : 5 hectares de chenin, 9 hectares de cabernet blanc et, enfin, 1 hectare de cabernet sauvignon. Trois types de vins (AOC) - Saumur rouge, Saumur blanc et Saumur Puy-Notre-Dame - y sont produits. Nature et vin, duo mythique C’est grâce au dévouement de passionnés comme les frères Pire que l’âme du terroir de Fosse-Sèche renaît et offre aux vins toute sa splendeur. De leur cave sortent des cuvées produites à partir de vignes vieilles de plus de 60 ans, comme la Réserve du Pigeonnier 2014, un 100 % cabernet franc (rouge), complexe et fin, avec une finale longue et minérale, un vin de garde (20 ans) ; ou l’Arcane, 100 % chenin (blanc), fermenté neuf mois à basse température et élevé en cuve, dont le millésime 2015 est très ciselé. ...
C’est en 2008 que Bernard Boullanger décide de se lancer dans l’aventure de la Guyane épicurienne en ayant « comme objectif de promouvoir le développement de ce pays magnifique et mal connu par la structuration de l’agriculture guyanaise ». Avec sa boutique parisienne, Délices de Guyane devient ainsi l’ambassadeur du pays en proposant des condiments, de la confiture, des sirops, des punchs, du rhum et d’autres délices fidèles à leur terre et élaborés exclusivement avec des produits frais locaux. Un soupçon de Guyane dans chaque bouchée Chaque sirop, punch, gelée ou pâte de piment révèle toutes les saveurs d’un pays riche de ses traditions et de sa fertilité. Issus de l’agriculture guyanaise, ces produits sont fabriqués avec 100 % de fruits frais et naturels, dont « 40 % sont issus de jardins de particuliers », précise Bernard Boullanger. « Entièrement traités à la main, les fruits et les piments sont transformés sur place sans conservateurs, sans gélifiant ni colorants », poursuit-il. Les saveurs naturelles sont conservées tout en garantissant la fabrication artisanale de chaque produit. Découvrez ainsi un large éventail de confitures, de gelées et de sirops à base de fruits tropicaux, une gamme riche de rhums et de punchs ainsi qu’une collection de condiments, oscillant entre piments extra-forts, doux et non piquants. Offrez également des colis gourmands Délices de Guyane en guise de cadeaux pour partager ces saveurs d’exception. ...
Monsieur « Pipo » de son surnom fonde le restaurant « Chez Pipo » réputé pour sa socca en 1923. Dans ce restaurant ce plat a su traverser les époques tout en conservant l’authenticité du produit et du lieu. Dans la vieille rue Bavastro, la recette phare niçoise continue d'émerveiller les locaux ainsi que les touristes qui ne ratent pas l'occasion de faire une halte dans ce restaurant historique lors de leur passage sur la Côte d'Azur. Et oui, la région n'est pas simplement synonyme de plage et bord de mer, elle renferme aussi un patrimoine culinaire riche en saveurs. La socca, une recette traditionnelle niçoise La socca devient une spécialité niçoise dans les années 1900 lorsqu’elle est popularisée par les marchands ambulants qui la préparent sur place à un prix modeste. C'est une galette préparée à base de farine de pois chiche qui provient du moulin d'Annot, d’eau et d’huile d’olive, dorée au four à bois. Bruno Wagner et Yann Sicé, les préparateurs de la socca Chez Pipo, veillent à ce qu'elle soit fine, croustillante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur. Pour la savourer au mieux, elle se saupoudre de poivre. La socca était l'unique produit du restaurant jusqu'en 1990 et continue d'en être le plat principal actuellement. Elle est généralement servie avec une salade de mesclun. Outre ce met mythique, le restaurant propose en entrée des tartinades, mini pan bagnats, ou la fameuse pissaladière (pâte à pain avec oignon caramélisé). Et dans la gamme des desserts maison, la tarte au citron meringuée, le tiramisu ou bien la tourte aux blettes émoustille les papilles. Toutes ces succulentes suggestions se dégustent en toute convivialité dans un esprit de partage. Côté vins, le restaurant dispose d'une cuvée spéciale de la maison, d'ailleurs étiquetée « Chez Pipo », un Côtes de Provence du domaine Château Rêva décliné sur les trois couleurs. Décor respectueux de l'esprit de la socca Prêt à accueillir une centaine de personnes, le restaurant se décline en deux espaces : une salle intérieure et une terrasse. A l'intérieur, les tables et les tabourets sont en bois. Des photos et images de Nice à la belle époque habillent les murs et replongent les convives dans une autre époque. La cuisine est au cœur du restaurant. Elle est ouverte, avec une verrière qui donne sur la salle. La préparation même de la socca s'exécute dans un four de 300 ans taillé avec des pierres de Biot. Ce n'est autre qu’un des plus vieux fours de la ville créé au moment de la construction de l'immeuble dans lequel se trouve le restaurant. Comme il trône majestueusement au cœur de la salle, le client assiste à toute la préparation jusqu'à la cuisson, un procédé artisanal et ancestral. Et sur la terrasse, les tables en fer jouent sur les teintes grises et s’accompagnent de chaises en bois. Une Vespa avec le logo de Chez Pipo y est visible. Et une combi Volkswagen fait office de terrasse mobile pour le bistrot. Ce cadre atypique au style vintage façonne l’identité des lieux. ...
Une table délicate au cœur de Saint-Dizier Après avoir fait ses classes auprès de quelques-uns des grands noms de la gastronomie française (notamment François Clerc à la Vieille Fontaine), Didier Muckerhirn s’est lancé dans l’aventure en reprenant en solo un ancien établissement du centre-ville de Saint-Dizier. Mais la passion pour la cuisine lui est venue dès son plus jeune âge ; déjà tout petit, il consacrait une partie de son argent de poche à l’achat de livres de cuisine. « Le besoin d’ouvrir mon propre restaurant est venu en même temps que l’envie de mettre plus de créativité dans mes plats. C’est une petite structure familiale de 25 places assises et je travaille avec ma femme et mon fils », nous explique le chef. Maître restaurateur de France, Didier Muckerhirn essaye au maximum d’avoir des circuits courts et des produits locaux afin de faire profiter ses clients de son savoir-faire et des saveurs d’une région. « Pour nos viandes, on travaille avec un petit producteur de Saint-Dizier, nos cailles grandissent à moins de cinquante kilomètres de nos fourneaux. Comme nos fois gras et nos canards. On essaye de coller au maximum à ces valeurs de proximité. » Une carte qui change tous les mois La proposition de Didier est surprenante : avoir une carte-menu qui affiche 4 entrées, 4 plats et 4 desserts différents, qui changent chaque mois. Même si le restaurateur n’a pas encore trouvé son « plat-signature », les critiques, comme les clients, sont unanimes sur la qualité générale des assiettes qui sortent de cette cuisine. Le cadre est, lui, à l’image de la cuisine. Intimiste, la décoration relève avec goût le charme de la vieille maison. En été, on profite de la terrasse située dans la cour intérieure du bâtiment pour se régaler d’un magret de canard à la mangue accompagné de quelques rigatonis d’épeautre, tout ça devant la grande fresque murale qui habille magnifiquement l’espace. ...
L’exposition idéale des sept hectares de plants de pinot noir et de chardonnay confère aux cuvées de la marque toute leur typicité. Allant de la cuvée Blanc de Noirs, un monocépage pinot noir puissant au goût relevé et fruité, à la cuvée Brut, aux arômes agréables, et élaborée à 60 % de chardonnay et 40 % de pinot noir, le champagne Germar Breton, qui élabore également une cuvée Blanc de Blancs et une cuvée Rosé, se veut être l’ambassadeur de l’excellence de la côte des Bar. Un terroir d’exception mis à l’honneur Le champagne de la maison Germar Breton puise sa mosaïque d’arômes et de goûts dans le sol riche situé dans quatre communes de Barsuraubois. Les saveurs propres à ce terroir unique sont savamment révélées au travers de cuvées, « privilégiant la richesse des arômes du chardonnay et du pinot noir », affirmentKarine et Laurent Breton, propriétaires de la maison de Champagne Germar Breton depuis 1989. Donnant la priorité au savoir-faire artisanal, cette maison exigeante en matière de qualité mise sur des procédés d’élaboration oscillant entre tradition et modernité. Cet attachement aux valeurs ancestrales confère ainsi aux cuvées Germar Breton toute leur authenticité. Une terre bénie travaillée avec soin Afin de préserver la richesse de cette terre généreuse, Karine et Laurent Breton s’attèlent à travailler les vignes en donnant la primauté aux pratiques durables. Les produits fongicides sont alors utilisés de manière raisonnée et le « traitement ne se fait que quand c’est nécessaire, suivant les besoins et le climat », continuent Karine et Laurent Breton. Cette agriculture raisonnée préserve ainsi « l’héritage précieux que représentent les vignes héritées de nos grands-parents et parents », nous confient-ils. ...
Au cœur de Saint Emilion, place du Marché au Bois, une jolie bâtisse abrite Le Logis de la Cadène. Pour les familles du village et des environs, c’est une véritable institution qui a trouvé un nouveau souffle depuis que Stéphanie de Boüard-Rivoal a décidé d’en faire l’acquisition en 2013 au nom d’Angélus, la propriété familiale qu’elle dirige. Logis de la Cadène : une adresse historique Le choix de ce lieu, fondé en 1848, ne doit rien au hasard. Lorsque Stéphanie de Boüard-Rivoal l’évoque c’est en convoquant ses souvenirs d’enfance. Ici, elle venait en famille déguster la viande cuite aux sarments, dans la plus pure tradition locale. De cette histoire, Le Logis de la Cadène a conservé la convivialité et l’ancrage dans le terroir mais, depuis 2013, l’établissement a aussi considérablement évolué pour devenir une adresse prisée des gourmets et des gourmands, le prolongement idéal d’une visite dans les vignobles voisins. Le Logis de la Cadène a été entièrement rénové pour qu’on s’y sente comme dans une maison de famille. Le décor épuré à l'esprit « rustique-chic », dans les deux salles à manger, le petit salon de lecture et les cinq chambres toutes uniques et très cosy où dominent les matières nobles et brutes, crée une atmosphère à la fois chaleureuse et élégante propice à l’éveil de tous les sens. Une cuisine inventive et raffinée En coulisses, le jeune chef Alexandre Baumard,disciple de Paul Bocuse qui poursuivit ses « classes » auprès d’autres grands noms de la gastronomie tels Christophe Bacquié à l’Hôtel du Castellet (***) ou encore Laurent Saudeau au Manoir de la Boulaie (**), allie une grande maîtrise technique à un style personnel déjà bien affirmé. Son credo : la créativité au service des produits du terroir et de la tradition culinaire française qu’il prend plaisir à revisiter et à réinterpréter, selon les codes actuels mais toujours avec un infini respect pour les fondamentaux. Une approche et un engagement passionné très vite salués par une première étoile au Michelin et une clientèle d’habitués et de voyageurs du monde entier, propulsent ce jeune talent parmi les grands. Récemment, Alexandre Baumard a décidé d’innover en ne proposant plus de carte mais seulement quatre menus. Une manière sans doute de pousser encore plus loin son goût pour la précision et une forme d'ajouter de la simplicité dans la sophistication. Le Menu du Marché, le Menu Découverte de Terroirs et le Menu Inspirations proposent, crescendo, un voyage dans les propositions du Chef et la dégustation de vins issus de la cave du restaurant, riche de plus de mille références. Dans le Menu Signatures, l’un des plats emblématiques de l’Auberge du Pont de Collonges -le célèbre Rouget Barbet en écailles de pommes de terre croustillantes du mentor et maître Paul Bocuse- côtoie deux créations d’Alexandre Baumard : Les truffes « Melanosporum » de Guillaume Ge en risotto lié au parmesan et Le tourteau de nos côtes, en deux services, quinoa à l’huile d’agrumes, légères touches de combawa, sorbet carottes gingembre, caviar d’aquitaine « Perlita » de la Maison l’Esturgeonnière dans un dialogue original où la tradition et la modernité se conjuguent au présent. Avec ce choix de menus, Alexandre Baumard, chef enthousiaste et exigeant, entend partager encore davantage son amour des beaux produits dénichés auprès de producteurs locaux et son plaisir à les travailler en déclinant textures et cuissons. C’est toujours ultra précis, parfaitement maîtrisé et immanquablement délicieux ! La description ne serait pas complète sans évoquer le jeune et talentueux chef-pâtissier Damien Amilien, qui fait fondre de plaisir tous les amateurs de douceurs. Le duo harmonieux que forment les deux jeunes Chefs trouve dans Le Logis de la Cadène l’écrin idéal pour exprimer sa créativité et déployer son talent. Entre ces murs, l&rsquo...
L’huile d’olive vierge extra haut de gamme a maintenant son site de vente sur Internet avec Cave à Huile. Ce site sélectionne avec beaucoup de soins les huiles d’olive vierge extra qu’il vous propose à la vente. D’ailleurs toutes ont déjà été récompensées au niveau international. Elles proviennent principalement de France, d’Italie, d’Espagne, et de Croatie mais aussi de Grèce ou de Tunisie. Toutefois, l’Amérique du Sud n’est pas oubliée avec des huiles d’olive originaires d’Argentine et d’Uruguay. Sur chaque bouteille, vous trouverez inscrits le pays d’origine, le nom et l’adresse du producteur, la contenance ainsi que la date d’utilisation optimum, pour une transparence optimale sur leur origine. Toutes les huiles d’olive sont à conserver dans un endroit frais, à l’abri de la lumière et de la chaleur. Les caractéristiques des huiles d’olive vierge extra Une huile d’olive vierge extra se caractérise par son intensité. Le fruité vert caractérise les huiles issues d’olives récoltées avant leur maturité. Le goût est doux avec des arômes d’artichaut, de banane, de tomate verte ou d’herbe coupée. Il présente une légère amertume. Ces huiles sont riches en polyphénols. Pour le fruité medium, les olives sont récoltées mûres. Leur saveur est plus prononcée, peu amère. Des notes prononcées d’amande, de pomme, ananas, fruit rouge sont souvent présentes. Elles contiennent un maximum de vitamines et d’antioxydants. Quant au fruité noir, il résulte d’olives arrivées à pleine maturité et d’une fermentation contrôlée. Ces huiles d’olive ont une longueur en bouche caractéristique pour délivrer des arômes de confiture, champignon et cacao. Mais le sol et le climat ont également une grande influence sur le goût des huiles d’olive. Les huiles d’olive offrent donc une palette gustative très diversifiée. Il est donc conseillé de choisir son huile d’olive comme vous pourriez choisir un vin. Cave à huile organise sur demande des dégustations pour des groupes. Quelques exemples Variez les saveurs de vos plats en utilisant les différentes huiles d’olives proposées par Cave à Huile. En effet il existe une huile d’olive pour chaque palet et plat. Commençons par un fruité vert léger avec l’huile d’olive Pied d’Eve, une huile d’olive bio produite dans le sud de la France. Certes elle s’offre à vous dans une bouteille en verre opaque mais une fois versée, elle dévoile une robe verte avec des reflets dorés et vous envoûte avec ses saveurs végétales et son bouquet intensément frais. Cette huile d’olive accompagnera à la perfection vos viandes blanches et régalera les papilles simplement en filet sur un fromage de chèvre frais. Si vous aimez les huiles légèrement amères et piquantes, choisissez par exemple la Ol Istria Pendolino, une huile d'olive provenant de la Croatie. Jaune dorée, elle offre des arômes d’artichaut et d’herbes fraîches. Elle exalte particulièrement la venaison. Pour vous évader à l’autre bout de la planète, vous n’avez qu’à goûter la Colinas de Garzon bi-variétale, originaire d’Uruguay, elle vous enchantera par son parfum délicat de pomme verte. Elle saura accompagner à merveille vos plats de poissons et de légumes. ...
À travers une cuisine aux saveurs du Sud préparée à la minute, cette belle adresse située au cœur du plus vieux quartier de Marseille n’a pas fini de créer la surprise. Embarquant avec la plus grande facilité les gourmands comme les gourmets, l’enseigne propose les meilleurs des plats marseillais avec, comme signature, le coup de patte d’un jeune chef à l’inspiration créative. Entre tradition et modernité Décoré avec goût, notamment avec de beaux clichés de Marseille d’hier et d’aujourd’hui, ce restaurant à la cuisine inspirée porte bien son nom. Rivalisant avec les grands, cette adresse bien connue de la cité a reçu la nouvelle distinction « l’Assiette » du guide Michelin 2016. Dans une ambiance simple et conviviale, il propose un véritable cocon où tradition et modernité se marient dans une juste proportion. Se voulant plus chaleureuse, elle s’offre une seconde jeunesse pour un cadre plus moderne aux touches méditerranéennes. Un bel accord mets-vins Grâce à une carte originale qui change toutes les semaines, l’établissement est en mesure de proposer une cuisine d’instinct et de marché aux formules gourmandes qui laisse place à une véritable découverte culinaire. Laissez-vous tenter par sa tartine de sardine, son croquant de légume pour ouvrir l’appétit avant de continuer avec son thon mi-cuit minestrone à la provençale et pour terminer sur une note sucrée, son délicieux dessert choco-passion. À travers un bel accord mets-vins, l’adresse permet également de découvrir les meilleurs des vins du monde et de région tels que les vins de Provence, du Rhône, de Bourgogne et les bordeaux. ...
Pour Tine et Marc Verstraete, la reprise du Château Castigno marque un tournant dans leur vie. En faire un havre de paix où se cultivent le plaisir de vivre heureux et l’amour des grands vins, tel est leur objectif. Le domaine viticole Le destin a voulu que les voyages de Tine et de Marc Verstraete à travers le monde les conduisent vers un endroit atypique du sud de la France. Un lieu exprimant l’histoire d’un terroir et du temps passé. Tombés sous le charme du domaine Château Castigno, ils décident d’y construire un lieu de détente, de quiétude et de découverte ainsi qu’un vignoble cultivé dans le respect de la tradition. Sur ces terres qui ont connu l’époque cathare et les chevaliers de l’Ordre de Malte se développe aujourd’hui une sélection de vins produits à partir de syrah, de carignan, de grenache, de roussanne, de cinsault, de mourvèdre et de merlot. Parmi ceux qui font la fierté de la maison figure l’AOC Saint-Chinian Rouge Secret des Dieux. Ce vin de soleil accompagne merveilleusement bien des viandes grillées, des plats en sauce, du gibier ou des plats exotiques. L’offre hôtelière Le village Castigno cultive l’art de l’accueil et de la convivialité. Il s’est doté d’une offre d’hébergement classée 5 étoiles et éclatée en de nombreuses villas privatives. Installée dans un ancien logement de vignerons, la Maison d’amis garantit un hébergement atypique au milieu des vignes. Elle est composée de 9 chambres luxueuses possédant leur salle de bain privée et peut être louée entièrement ou par chambre. Cet hôtel « hybride » est équipé d’une piscine chauffée privative, d’une grande terrasse et de jardins. A découvrir également : les anciennes écuries transformées en deux suites contemporaines et confortables. N’ayant rien laissé au hasard, le village Castigno propose de nombreuses activités pour un séjour oenotouristique inoubliable : randonnées pédestres, initiation à l’œnologie, dégustation de vins, balade en scooter à travers des labyrinthes de vignes… Il a également créé un centre de bien-être utilisant des cosmétiques élaborés dans des laboratoires sur mesure à partir de l’huile de pépin de raisin dont les fabuleuses propriétés font l’unanimité. Un village gastronomique Le village Castigno séduit les fins palais à travers son restaurant gastronomique La Table où les convives savourent une cuisine généreuse et conviviale. La grande nouveauté : l’établissement accueille deux nouveaux chefs Ruben De Maesschalck et son frère Pieter. Les plats à base de produits frais et de saison laissent transparaître les origines flamandes de ces deux maestros des fourneaux. Ils se dégustent dans la salle dont la décoration s’inspire indubitablement de l’univers des vins, marquée par une prépondérance de couleur mauve. A l’extérieur, la terrasse s’ouvre sur un cadre bucolique appelant au romantisme. Les jardins procurent un coin paisible, propice à la sérénité. Au contact des beaux paysages de l’appellation Saint-Chinian, les amoureux de la nature et des vignes se laisseront séduire par la cuisine nomade du Château Castigno. Au programme : des mets savoureux à déguster dans un cadre champêtre. A noter que l’équipe de la Nomad Kitchen propose aussi des cours de cuisine durant lesquels seront développées des recettes du bout du monde. Le vin étant au cœur même de la vie du Château Castigno, les propriétaires ont aussi décidé d’ouvrir un bar à vins sobrement baptisé « La Petite Table », d’où il est possible de découvrir un large choix de tapas à la lumière du soleil couchant. A ne pas rater : les vins du domaine qui rehaussent les saveurs du Midi. Pour finir, rendez-vous dans le restaurant Thaï au sein duquel les convives dégustent une cuisine du marché élaborée à base de produits locaux mais en version thaï. ...
Au bord du littoral, sur une colline sablonneuse surgit en 1855 un imposant et magnifique palace. Chez le commun des mortels, des fleurs ou autres présents symboliques serviront aux hommes à témoigner de leur amour. Mais quand on se nomme Napoléon III, on a l’exigence du luxe et du somptueux. Très épris, le prince-président ordonna alors la construction de l’opulente Villa Eugénie pour combler les désirs de sa belle. Devenu propriété de l’impératrice Eugénie au décès de son époux en 1873, l’édifice sera ensuite revendu à la Banque de l’Union Parisienne en 1880. Il sera plus tard le rendez-vous de prestige des têtes couronnées du Vieux Continent. Ravagé par un incendie en 1903, il s’est transformé en l’Hôtel du Palais qui abrite désormais l’une des meilleures tables de Biarritz. Romantisme de la belle époque Pour y avoir ses entrées, une tenue d’apparat sera de rigueur. Puis direction la grande place de Biarritz, là où trône majestueusement l’Hôtel du Palais. Vous vous laisserez d’emblée conquérir par le luxe et le raffinement des lieux. Les tapisseries, les tentures de soie, les belles dorures, les vertigineuses hauteurs sous plafonds, les tables dressées au millimètre près, les meubles d’époque ou restaurés témoignent de l’élégance exclusive de la Villa Eugénie. La salle propose des tons chauds mis en valeur par les superbes luminaires. Comme si le temps s’est arrêté, on ressent encore cette ambiance « Second Empire » marquée par l’aristocratie et tout son Gotha. Les tables ont été ingénieusement installées pour que chaque client puisse profiter de la vue imprenable donnant directement sur l’océan ou sur le célèbre rocher de la Vierge. Cuisine gastronomique entre élégance et poésie A la Villa Eugénie, la haute gastronomie est à l’honneur. On y découvre un Jean-Marie Gautier au summum de son art. Ce chef né de parents agriculteurs voue dès son plus jeune âge une passion pour la cuisine. Il passe son CAP à 14 ans puis intègre le Relais de Poitiers à 18 ans comme commis. Chef de partie du Maxim’s à Paris et de l’Auberge des Templiers en Sologne, il intègre plus tard le Domaine des Hauts de Loire où il exerce comme sous-chef. Après avoir passé quelques années aux côtés de Christian Willer, il rejoint l’Hôtel du Palais en 1991. Très rapidement, il recevra le titre tant convoité de Meilleur Ouvrier de France. Jamais figée, sa cuisine est une ode au raffinement. Ses 25 années d’expériences transparaissent mélodieusement dans l’assiette. Le chef s’inspire de la cuisine française traditionnelle et régionale qui révèle des saveurs pointues avec une touche d’inspiration du reste du monde. ...
À quelques kilomètres de Fontainebleau, à deux pas du château de Bourron, Le Martingo est le lieu de rendez-vous incontournable des gourmets de la région. À l’extérieur, le restaurant séduit par son édifice en briques, à l’image de l’architecture locale. Une fois la porte franchie, la salle dégage une ambiance à la fois chaleureuse, chic et intimiste. La décoration y a été minutieusement repensée pour être au goût du jour tout en préservant l’esprit d’antan de la bâtisse. Et, durant les beaux jours, la terrasse ombragée est une véritable invitation à la détente et au plaisir. Une bonne table ! À l’image de l’établissement, la cuisine s’inspire du terroir avec une petite touche de fraîcheur. Grâce à des produits frais issus du marché local, le chef Nicolas Guillebeaux propose des plats authentiques, savoureux et gourmands. Tous les midis, une formule « déjeuner » propose deux entrées, deux plats et un dessert ou un fromage au choix. La proposition est renouvelée chaque semaine selon la disponibilité des produits sur le marché. Au gré des saisons, la carte propose des plats gastronomiques à base d’ingrédients nobles. L’occasion pour les convives de déguster le fameux foie gras à la truffe ou le succulent confit de canard, des plats estampillés « fait maison ». Pour accompagner cette bonne cuisine, la carte des vins met en avant les grands classiques ainsi que des révélations du paysage viticole français. Parmi les plus prisés figurent le vin rouge Irancy, un Bourgogne, et le vin blanc ou rosé Sancerre, de la vallée de la Loire. ...
Une histoire de vins Créée en 1822 par Louis NICOLAS, la petite boutique de vins du 53 rue Sainte-Anne à Paris ne connaît son véritable essor que quelques années plus tard, quand le gérant a l’idée, saugrenue pour l’époque, de commencer à livrer ses vins au domicile des particuliers. NICOLAS avait déjà surpris le monde parisien quand il s’était lancé dans la commercialisation de vins en bouteilles, alors que ses contemporains n’achetaient et ne vendaient que leurs produits en barriques ou tonneaux. L’idée fonctionne et la Maison NICOLAS multiplie les ouvertures d’établissements, jusqu’à compter 42 enseignes partout en France au tournant du XXe siècle et près de 140, une vingtaine d’années plus tard. Aujourd’hui, le numéro un et plus ancien distributeur de vins en France est présent sur tout le territoire avec près de 500 boutiques (dont 10 dans les départements d’outre-mer) et à l’étranger grâce à un réseau d’établissements et de franchises. Le groupe confirme son ambition internationale en ouvrant régulièrement des succursales en Belgique et en Suisse et des franchises au Maroc, au Royaume-Uni et même à Beyrouth au Liban. Plusieurs innovations et idées nouvelles ont accompagné le développement de l’enseigne et continuent aujourd’hui à contribuer à la notoriété populaire de la marque. Car non content d’avoir démocratisé un nouveau format de bouteille auprès des particuliers, la Maison NICOLAS a utilisé a son bénéfice l’essor d’un nouveau média de communication, la publicité, en créant, en 1922 un personnage attachant et directement reconnaissable : Nectar, le livreur moustachu aux bras chargés de bouteilles. Plus tard, la Maison NICOLAS sera encore précurseur en proposant le beaujolais nouveau à grande échelle, puis en mettant les vins de pays de France à l’honneur de sa carte et à des prix abordables. Une qualité constante sur chaque bouteille Une équipe d’une demi-douzaine de personnes est dédiée à la qualité des vins dont trois d’œnologues qui œuvrent constamment en coulisse pour sélectionner chaque année les meilleurs nectars des différents terroirs français et des autres régions du monde où NICOLAS choisit ses vins. Tous les vins sont goûtés, même quand il s’agit d’un changement de millésime, par cette petite équipe (8591 dégustations d'agréage effectuées en 2017). Le chiffre est variable selon la période de l’année, mais ce sont près de 1 200 références qui sont disponibles sur Internet et dans les différentes boutiques de l’enseigne à chaque instant, et dont il faut s’assurer de la qualité constante sur chaque bouteille. Ce contrôle de qualité permet de retirer immédiatement de la vente une référence si elle n'affiche pas toutes les qualités qu'elle avait préenté lorsqu'elle a été agréée. De même, chaque bouteille qui revient en magasin, si par exemple le client estime que ses qualités gustatives sont altérées, est directement envoyée au laboratoire du Groupe pour vérification. Ce qui permet des échanges constructifs avec chaque fournisseur que la Maison préfère nommer " partenaire ". Cette qualité dans la sélection des bouteilles se retrouve tout naturellement dans les cuvées spécifiques de la Maison. Même s’il reste essentiellement un revendeur de vin, NICOLAS propose quelques « cuvées Nicolas » spécialement assemblées pour l’enseigne par sa propre équipe d'oenologues. Les gammes couvrent les trois couleurs classiques avec des propositions à des prix abordables. On retrouve dans la gamme Cub. Collection NICOLAS quelques merveilles dont un AOC côtes-du-rhône, composé principalement de syrah, qui s’avère surprenant. Proposé dans un format cubique à l’emballage moderne, il trouve facilement sa place sur un coin de table. Les Vinissimes, le nouveau salon haut de gamme Le premier caviste de France organise aussi chaque année un salon haut de gamme pour présenter quelques-unes de ses plus pres...
Des 13 000 bouteilles produites annuellement, les sept cuvées de cette exploitation sont des trésors qui ne se retrouvent pas sur le marché traditionnel. Outre les salons et les foires, elles ne sont disponibles qu’en vente directe à la propriété ou en livraison. Une pionnière Christelle Salomon est l'une des rares représentantes de la gent féminine à être à la tête d’une exploitation viticole en région champenoise. Grâce aux trois hectares de vignoble reçus de ses parents, où elle a d’ailleurs fait ses armes, elle a créé sa propre marque en 2004 pour vivre pleinement cette passion héritée d’une longue lignée de viticulteurs. Au four et au moulin, si l’on peut dire, Christelle dirige son affaire depuis le vignoble jusqu’à la commercialisation avec une réussite indiscutable, puisque ses produits sont cités dans plusieurs guides spécialisés et ont été primés lors de grands concours, aussi bien nationaux qu’internationaux. Tradition et modernité Cinquième génération de viticulteurs champenois, Christelle Salomon a comme ligne de conduite d’élaborer ses cuvées dans le plus pur respect de la tradition. Mais comme « il faut savoir vivre avec son temps », souligne-t-elle, elle injecte savamment une touche de modernisme dans ses procédés, notamment lors de la vinification, en utilisant des cuves émaillées et en faisant nouvellement acquisition de deux cuves en inox. De cette alliance de techniques est née « Si J’ose », une cuvée qui porte bien son nom. Car, pour un champagne élaboré dans la vallée de la Marne, il est rare qu’une cuvée le soit à 100 % de chardonnay. Un pari osé, donc, mais qui a été couronné de succès, puisqu'elle a été médaillée d’argent au Concours des vignerons indépendants 2016 et a également obtenu le prix du public lors du Concours des jeunes talents du champagne 2016. ...
Niché au cœur des Alpilles, au pied de l’un des plus beaux sites de France : les Baux de Provence, l’hôtel La Benvengudo perpétue une tradition familiale de plus d’un demi-siècle. Une destination de luxe où le temps n’a plus d’emprise sur vous Daniel Beaupied, chef étoilé auprès de la Riboto de Taven aux Baux et son épouse Maryse décident en 1967 de construire leur propre hôtel dans une superbe propriété au pied du château des Baux de Provence. Ils voulaient un établissement à leur image pensé comme une maison de famille où convivialité rime avec le plaisir de recevoir. Un demi-siècle plus tard, l’esprit de la maison est toujours là avec leur fille Carole et son mari Viktor qui ont repris les rênes de ce merveilleux domaine. Au cours de cette décennie, la propriété a fait l’objet de plusieurs rénovations. La nouvelle génération a voulu laisser son empreinte dans l’histoire de cette saga familiale afin d’en faire un des plus intimistes hôtels de luxe des Alpilles. L’ambiance est à l’image des lieux : conviviale, élégante et raffinée. Coté décoration, deux déclinaisons de couleurs ont été appliquées à l’ensemble des chambres : le blanc et un camaïeu de beige. Une touche de couleur est amenée par les toiles de l’artiste régional Yves Boussin. Les chambres, suites et maisons ont été rénovées dans un style contemporain. Les meubles anciens se marient avec élégance et raffinement avec des pièces plus modernes. Toutes les chambres bénéficient d’une douche à l’italienne ainsi que pour certaines d’une baignoire balnéo. Les produits d’accueil sont signés Nuxe et sa gamme « Rêve de Miel ». Si votre choix se porte sur les chambres « Côté Jardin », vous bénéficierez d’un jardin ou d’une terrasse avec une magnifique vue sur l’oliveraie. Au cœur de la Provence, point de départ vers de multiples découvertes culturelles et sportives La Benvengudo jouit d’un emplacement exceptionnel car elle se trouve à proximité des plus beaux sites touristiques de Provence. Il est possible de partir pour une journée à la découverte d’Aix-en-Provence et de son musée Paul Cézanne, de flâner dans les ruelles de Saint Rémy de Provence un jour de marché, une ballade au soleil couchant dans le parc naturel de la Camargue ravira les amoureux de la nature et de beaux paysages. Les amoureux de golf seront à quelques minutes de greens d’exception. Quant aux cyclistes, ils pourront partir pour de belles excursions à travers les oliveraies et à l’ombre des pins. Un virtuose de romantisme culinaire Jouant avec subtilité avec les accords pour faire chavirer votre cœur et vos papilles, le jeune chef Thomas Voisin sait orchestrer à merveille les produits frais qu’il trouve sur les marchés régionaux. Sous-chef de cuisine pendant 3 ans à la Benvengudo, il est revenu cette année en tant que Chef de Cuisine dans cette belle maison après avoir fait ses armes dans de prestigieuses maisons étoilées telles que l’hôtel des Bories à Gordes, le restaurant l’Ekrin de l’hôtel le Kaila à Méribel avec le chef provençal Laurent Azoulay ainsi que Reine Sammut à l’Auberge de la Fenière à Lourmarin. Avant de passer à table, on aime s’installer dans le salon de jardin avec une coupe de champagne pour contempler le parc où toutes les essences du Sud se dessinent tel un tableau de Paul Cézanne. Le chef va vous emporter dans un songe gastronomique, les produits du terroir se retrouvent dans une partition de saveurs ou sont magnifiées les notes méditerranéennes et provençales. L’odeur du plat emblématique de la maison vient caresser vos narines. Ne passez surtout pas à côté du carré d’agneau rôti et fumé au thym de la garrigue du domaine. Christophe, le pâtissier va relever la douceur d’une belle soirée avec une compotée d’ananas au vieux rhum, crème légère à la passion, sorbet ananas et biscuit moelleux à l’huile d’olive du Domaine. ...
Ce restaurant, repris en 2016 par Mouss Bouazza et son épouse Muriel, n’est plus à présenter. En effet, Le Bistrot Dumas a depuis longtemps conquis le cœur des Genevois à travers ses plats savoureux, qui font la part belle aux produits frais et de saison. Un décor, une ambiance Dès leur entrée dans la salle, les convives sont d’emblée séduits par un décor authentique, décliné dans un style Art nouveau. À table, une douce lumière tamisée diffusée par de jolis vitraux qui ornent le plafond les invite à la détente et à la bonne humeur. « Chez nous, l’ambiance est toujours conviviale, chaleureuse », aime à préciser Mouss Bouazza, le propriétaire-gérant de l’établissement. De nouvelles saveurs tous les mois Au Bistrot Dumas, les plats se suivent mais ne se ressemblent pas. C’est au gré des saisons que le chef concocte ses délicieuses recettes. « Notre carte change tous les mois et nous avons toujours des nouveautés à proposer », nous indique-t-il. Mais s’il y a bien un plat qui reste et qui fait toujours l’unanimité auprès des convives, c’est bel et bien l’entrecôte beurre Dumas. « C’est la spécialité de la maison, c’est un peu comme une entrecôte café de Paris revisitée et que nous servons avec des frites allumettes. » À part cela, les fins gourmets peuvent déguster en ce moment du foie gras de canard accompagné de marmelade pommes et fruits secs. En plat de résistance, le chef recommande la sole entière des côtes bretonnes cuite sur arêtes ou le filet d’agneau en croûte avec champignons. En dessert, petits et grands se laisseront tenter par une tartelette myrtilles, crème fouettée, crumble, croustillant vanille ou bien un flan caramel, orange sanguine, safran, croquant aux agrumes. Côté vins, les amoureux de grands crus seront gâtés, puisque ce restaurant dispose d’une carte éclectique incluant pas moins de 300 références. Des vins genevois, bien sûr, mais également de grands classiques français, à l’image des vins de Bordeaux ou des vins de Bourgogne. ...
En famille ou entre amis, ce restaurant hammam permet d’allier détente et plaisir gustatif à la découverte des plats typiquement marocains. L’établissement propose une cuisine traditionnelle délicieusement concoctée par une vraie spécialiste de la cuisine orientale. Une ambiance à la marocaine A l’intérieur comme à l’extérieur, le restaurant s’habille aux couleurs du Maroc. Riches en textures et en couleurs, fauteuils et autres canapés sont une invitation à la détente, un peu à l’image de ces oasis qui contribuent au charme du désert. Côté luminaire, des lustres au style oriental diffusent une lumière tamisée plongeant les convives dans une atmosphère douce et chaleureuse. Des plats typiques et faits maison En salle, difficile de résister aux odeurs des épices et autres condiments qui caractérisent si bien la cuisine marocaine. Dans cet établissement, les produits frais sont à l’honneur ! « J’achète moi-même les poissons au marché et les légumes sont épluchés à la main » nous apprend la responsable du restaurant, la maîtresse des lieux. En cuisine, « le chef » Fabila sublime les produits en faisant parler son expérience et son savoir-faire. Ici, tout est fait maison ! D’ailleurs, les invités peuvent s’en rendre compte d’eux-mêmes grâce à une cuisine ouverte sur la salle. Pour la première étape de cette virée culinaire au pays des berbères, Fabila prévoit une excellente salade Mechouia composée de poivron grillé, ail, tomates et épices. Les convives peuvent enchaîner ensuite soit par un délicieux couscous Royal soit par un tajine poulet citron, une spécialité maison très demandée. Pour clore en beauté cette échappée marocaine, le chef propose les fameuses cornes de gazelle, une douceur orientale en forme de croissant, accompagnées par un cocktail de fruits du pays. Côté vin, les Boulaouane et Sidi Brahim sont incontestablement les maîtres des lieux. « Ceux qui viennent chez nous ne demandent que des vins marocains » précise la gérante. En rouge, gris ou rosée, ils sont toujours très appréciés. Enfin, l’établissement propose également du vin blanc ou de la bière selon les envies. ...
Le vin est-il meilleur au féminin ? Pour en savoir plus, il faudrait aller à la rencontre de Brigitte et Corinne Dousseau, quatrième génération de viticulteurs à la tête du Domaine Sergent. Une exploitation qui fait partie de la famille depuis 1902, acquis par Hubert Dousseau, arrière-grand-père de Corinne et Brigitte. Des vins affichant une excellente qualité tannique Âgés en moyenne de 35 ans, les 19,5 hectares de vignes du Domaine Sergent s’étendent sur un coteau exposé plein sud, entre 100 et 150 mètres d’altitude au pied des Pyrénées. Le terroir bénéficie d'un climat océanique qui rend les hivers froids et les printemps humides et chauds. Les cépages qui s’adaptent à ces conditions sont le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, le Merlot, le Petit Manseng, le Gros Manseng et le Tannat. « Ce dernier est un cépage qu’on trouve essentiellement en Uruguay et en Madiran, c’est ce qui fait notre typicité », précise fièrement Corinne Dousseau. « C’est un cépage productif qui a besoin de la main de l’homme. On pratique l’ébourgeonnage au printemps pour limiter la production et en été, l’éclaircissage. On laisse sept ou huit grappes par pied pour ne produire que 50 à 55 litres par hectare », ajoute-t-elle. La vendange est effectuée lorsque le raisin est à maturité maximum, ce qui permet d’avoir une qualité tannique optimale. Les sœurs Dousseau priment l’agriculture raisonnée. Le terroir, le climat, les cépages et le savoir-faire des viticulteurs contribuent à l’élaboration de vins riches, concentrés, avec beaucoup de fraîcheur et de fruits. « On apporte très rarement des engrais. Quand les vignes sont en équilibre, elles se suffisent à elles-mêmes et produisent des raisins de bonne qualité », explique Corinne. Les vignes sont traitées seulement en cas de besoin et en fonction des risques de maladies. Les vins du Domaine Sergent La Cuvée Tradition se compose de 80 % de Tannat, 10 % de Cabernet Franc et 10 % de Cabernet Sauvignon. La cuvaison de ce vin dure trois semaines. Il est élevé en cuve pendant près de 24 mois, dont 14 mois obligatoires. Pour mettre le vin au propre, des soutirages sont effectués régulièrement. Ce vin de Madiran est souple, avec beaucoup de fruits. La Cuvée élevée en futs de chêne : le terroir du Madiran s’exprime par ce vin. Elle est essentiellement élaborée avec du Tannat. Sa cuvaison dure quatre à cinq semaines et la fermentation malolactique se fait en cuve. Comme son nom l’indique, il est élevé en futs de chêne pendant un an. Le vin est ensuite remis en cuve pour six mois pour que le tout s’harmonise. Le Pacherenc du Vic-Bilh-Sec rassemble 50 % de Petit Manseng et 50 % de Gros Manseng. Ces cépages sont récoltés en même temps que les rouges vers la fin septembre – début octobre. La fermentation se fait dans des futs de chêne, avant que le vin soit élevé sur lies en barrique pendant six mois. Le nez frais de ce vin présente des notes d’agrumes : pamplemousse, citron. Cela est suivi en bouche par des arômes de fruits frais tels que la pêche et l’abricot. Les deux cuvées Les Grains d’Elise et Tradition Pacherenc du Vic-Bilh-Doux se distinguent par leurs vendanges tardives. Côté assemblage, la première est composée d’une forte proportion de Petit Manseng avec une touche de Gros Manseng, tandis que la deuxième allie 80 % de Gros Manseng et 20 % de Petit Manseng. Les vins sont élevés pendant huit mois. ...
Environnement béni des Dieux ! C’est avec ce « poids sur la conscience », c’est à dire la preservation d’un cadre naturel exceptionnel, que s’est construit le projet de ce complexe hôtelier de luxe. Bâti en granit, la roche insulaire, L’Hôtel & Spa des Pêcheurs est le principal centre d’activité de l’ïle avec de nombreuses propositions compatibles avec cet esprit (tennis, golf, plongée, yoga, plage, excursion en bateau, location de voiturette électrique) et est très apprécié aussi pour son centre de soin thermal. Pour y séjourner, l’endroit saura séduire par l’élégance des suites et chambres avec vue panoramique sur la mer, à la decoration subtile, sobre et raffinée et bercées par le ronronnement délicat du flux et du reflux. On ne pourra qu’étre séduit aussi par son jardin aux milles et une fleurs. À chaque instant, les odeurs de myrte , de jasmin , de genièvre, de chèvrefeuilles, et de tant d’autres espéces, viennent se méler aux senteurs marines. Ces effluves remontent jusqu’au bar, situé sur l’une des plages de l’Hôtel. où la qualité de l’accueil et une pétillante carte sont la garantie d’apéros, de pauses roboratives ou de soirées conviales, festives et réussies. French touch et classe italienne au menu Attention les papilles ! Le restaurant de l’Hôtel, si romantique par son cadre, donne rendez-vous à un instant culinaire prêt à être gravé dans les mémoires. De mains de maître, le chef réussit merveilleusement le pari d’ une cuisine où la rigueur et la technicité des savoir-faire français s’associent à la nature d’une gastronomie italienne, plus simpliste dans son exécution, mais mettant davantage en avant la pureté du produit. La carte est variée et adaptée à garantir le respect et la fraicheur dus à la qualité des matières premières utilisées. Ici, le garde manger est bien évidemment frais et de saison, poissons et crustacés issus de la pêche locale ; les fournisseurs du continent (agriculteurs, éleveurs, fromagers, vignerons…) ont été sélectionnés parce qu’ils sont les dignes représentant de leur metier et qu’ils proposent l’excellence dans leur domaine. Les plats et les mets s’enchainent avec légèreté. Un dressage minutieux permet d’associer plaisirs olfactifs et visuels. En entrée, on retrouve crèmes, tartes et feuilletages élaborés, des tartares et poélées de poissons et de crustacés. Les Pasta sont exécutés dans le respect total de la gastronomie italienne, toujours inventive, harmonie subtile de formes et de sauces. L’assaisonnement et la cuisson des viandes et poissons sont parfaitement maîtrisés et souvent associés à des parfums de truffe ou d’épices du maquis. Les desserts ne dénotent en rien avec le reste et achève le repas par un florilège de douceurs sucrées. À 15 minutes seulement en bateau du port de Piantarella, situé sur la commune de Bonifacio, voici un adresse incontournable pour le fin gourmet… ...
Au moment d’évoquer La Pergola, on est rapidement tenté de multiplier les superlatifs. Décoration chaleureuse, cuisine savoureuse et généreuse, accueil agréable et service efficace… En réalité, il n’existe pas d’autres moyens de la décrire. Dès que l’on y met un pied, on ressent rapidement toute la convivialité et l’atmosphère sereine qui garantissent de bons moments. La cuisine gouteuse et gourmande du chef Éric Terret vient encore renforcer le sentiment épicurien qui nous envahit. Ambiance à l’esprit convivial La Pergola attire la foule déjà par sa grande terrasse accueillant jusqu’à 150 personnes. Durant l’arrivée des beaux jours, les clients s’y donnent rendez-vous pour prendre le temps de respirer et de profiter du grand air. Le grand tilleul bicentenaire trône majestueusement au sein de cet espace extérieur décoré en toute simplicité, où des tonneaux qui font office de tables procurent une ambiance originale. L’intérieur est tout aussi accueillant. Rien de superflu, tout est fait pour assurer le confort et le bien-être des clients. On est dans les couleurs rouges, qui donnent beaucoup de dynamique à la salle, avec une prédominance de bois et de briques pour la touche traditionnelle. Une cuisine copieuse et gouteuse C’est dans ce cadre chaleureux d’inspiration brasserie que le chef Éric Terret vous invite à découvrir sa cuisine traditionnelle aux couleurs du Sud-Ouest. Parmi les spécialités les plus recherchées figurent les grillades au feu de bois. Avis aux gourmands et aux gourmets : les assiettes sont particulièrement copieuses, de quoi assouvir les plus grandes faims. Pour un déjeuner à deux, vous vous laisserez tenter par la fameuse côte de bœuf d’environ 1,2 kg. Le restaurant est aussi le seul à proposer dans la région une côte de veau de 500 g par assiette, qui sera servie avec une purée « maison ». Un pur bonheur culinaire. Pour finir en beauté, vous prendrez bien un moelleux au chocolat Valrhona « maison » avec sa boule de glace vanille ou un financier aux agrumes, crème de citron et bâton de meringue. La carte, quant à elle, est renouvelée deux fois par an et évolue selon la saisonnalité et la disponibilité des produits. Il y a aussi les ardoises, qui sont élaborées en fonction des produits disponibles sur le marché. Vous l’aurez compris : à La Pergola, la politique culinaire repose sur une constante recherche d’ingrédients de qualité dans une démarche globale pour l’agriculture locale et le développement durable. Une belle carte des vins La carte des vins se dote d’une belle composition. Dès la première lecture, l’intitulé « sélection Compagnie des pergos » vous intriguera. On y propose une liste de sélections spéciales, dont la cuvée des Pergos « Marc Penavayre » bio et produite à Fronton. Les vins régionaux sont avantagés, mais vous retrouverez aussi de nombreuses autres références comme les côtes-du-rhône (Parallèle 45, Les Jalets…). L’équipe vous guide dans le choix des meilleurs accords afin de sublimer ce moment gourmand tarifé à prix doux. Les menus coutent aux environs de 28 €. Les formules du midi incluant une entrée, un plat et un dessert du jour sont aux alentours de 15 € et celles qui sont constituées d’une entrée et d’un plat ou d’un plat et d’un dessert sont à 13 €. ...
Bienvenue au restaurant Sur la Braise ! Alexandre Sanchez y concocte des mets sans équivalent. Sous les mains magiques de ce jeune chef, les ingrédients prennent des saveurs particulières. Un cadre design, une atmosphère chaleureuse Le temps d’un repas, Sur La Braise invite donc ses convives à un moment de délice, de découverte et d’expérience. Le tout dans un lieu glamour et épuré car côté déco, l’architecte Gill Bill a fait les choses en grand. Les banquettes en cuir et les tables en verre sont singulièrement mises en valeur par la couleur noire intense qui domine le lieu. Et on dirait que l’ambiance cosy qui règne dans la salle est diffusée par les murs de bouteilles illuminées. Une expérience gustative hors du commun Outre le charme de l’endroit, la cuisine sera aussi à la hauteur de vos espérances. Et en plus, vous aurez le choix : se laisser tenter par l’une des 3 formules proposées ou choisir directement à la carte. Dès l’entrée, le l'os à moëlle façon sur la braise ou les Moules braisées Josper sont un avant-goût de ce qui vous attend. Ceci fait, le tour du monde peut commencer à travers les viandes haut de gamme de chez Sur La Braise ! Le Picanha australienne Wagyu aus Farm vous conduira tout droit vers l’autre bout du monde. Sinon, commandez le Cœur de Rumsteak argentin angus ou la Noix d'entrecôte Brésil angus pour découvrir les subtilités de la viande latine. A moins que vous vouliez rester en Europe ? L’Entrecôte de Galice maturée ou le Faux-filet français Charolais sont faits pour vous. Toutes ces viandes sont tendres, savoureuses avec un goût que l’on retrouve nulle part ailleurs. Le secret ? Le talent du chef et le four à braise Josper qui trône dans la cuisine. « Car ce serait bien dommage de se fournir en prestigieuses viandes issues des 4 coins du monde si c’est pour les préparer n’importe comment » avoue Noam Rolnik. Au dessert, Alexandre Sanchez se plaît à vous concocter des douceurs rythmées par la disponibilité des fruits et produits de saison. La religieuse façon tiramisu ou les glaces et sorbets de chez Stéphane Vindret seront, entre autres, parfaits pour achever ce délicieux voyage. ...
Château Maris a été fondé en 1997. Depuis, la maison a convertie des vignobles qui avaient été cultivés en utilisant des pratiques traditionnelles en vignobles biologiques et biodynamiques. Elle fait honneur au terroir Minervois la Livinière. Des techniques atypiques Pour vinifier, la maison se sert de cuves et d’œufs (cuves ovoïdes) en béton. L’utilisation de ces matériels contribue énormément à la qualité du vin et permet l’élaboration de cuvées d’exception comme « La Touge », un assemblage de syrah, de grenache et de carignan très expressif, avec des notes viandées, fumées, ponctuées d’arômes de fruits noirs. ...
Dans le domaine agricole de la famille Damoiseau, les visiteurs sont libres de se promener où ils veulent. Une occasion d’être en lien direct avec les salariés. De cette manière, « ils n’ont pas l’impression de faire une visite guidée et qu’on leur cache certaines choses », explique Hervé Damoiseau, dirigeant actuel de l’usine avec son frère Jean-Luc. Le rhum agricole guadeloupéen Le rhum agricole est issu du pur jus de canne à sucre. Il est principalement produit dans les Antilles françaises. La plantation des cannes est faite par bouturage. Après une année de murissement vient la récolte. La coupe se fait sans brûler la canne ; une façon de préserver sa richesse et sa saveur. Une fois coupées, les cannes sont transportées à la distillerie pour être broyées. Cette opération nécessite une imbibition par eau pure et donne naissance au vesou, qui sera la matière première du rhum, et la bagasse, qui servira à alimenter les chaudières utilisées pour le broyage et la distillation. Les rhums agricoles Damoiseau L’élaboration du rhum agricole Damoiseau se fait dans le respect des traditions des Antilles françaises. C’est du pur jus de canne à sucre (vesou) fermenté et distillé, puis stocké à fort degré pendant 2 à 3 mois dans des foudres de bois qui donneront le rhum blanc, ou « Grappe Blanche ». Un brassage et une aération permettent aux composés volatils de s’évaporer durant la période de maturation. Avant la commercialisation, de l’eau y est ajoutée pour faire passer son degré de 85° à 40°, 50° ou 55°. Parmi la gamme de rhums agricoles Damoiseau se trouvent les rhums blancs. Ti-punch et cocktails seront parfumés d’exotisme grâce à leur équilibre et leur finesse. Leur richesse aromatique est marquée par de fines notes sucrées. Il y a ensuite les rhums agricoles vieux Damoiseau, Les rhums Vieux DAMOISEAU sont majoritairement vieillis dans d’anciens fûts de bourbon, utilisés une seule fois en Bourbon (« single use »). Leur capacité est de 180 à 220 litres. Le rhum devient vieux à partir de 3 ans révolus. La gamme Damoiseau comprend des âges allant de 3 à 12 ans, mais aussi des millésimes (1953, 1989, 1991, 1995, 2005, 2008, 2009). Les rhums non millésimés sont tous en single cask, c’est-à-dire, proviennent du même lot sans assemblage. Les rhums millésimés peuvent faire l’objet, selon les millésimes, d’assemblages subtils. C’est de cette façon qu’ils acquièrent leur couleur ambrée. Le tableau est complété par les rhums ambrés. Ils sont issus des meilleures sélections de canne à sucre cultivée en Grande-Terre. Ayant séjourné douze mois en fûts de chêne, ils en ressortent avec une robe jaune paille ainsi qu’une richesse et une souplesse en bouche exceptionnelles. En perpétuelle évolution Ayant vu le jour en 1942, en pleine guerre, la marque Damoiseau connaît des débuts difficiles pour connaitre dans les années 90 un rapide et grand succès. Il domine à plus de 50 % le marché en Guadeloupe. Cela a amené à créer Damoiseau Export, société de distribution. Le rhum agricole Damoiseau se vend donc également en France métropolitaine et dans plus de 40 pays, notamment au Japon et aux USA. Au pays du soleil levant, le Rum Festa permet aux professionnels et particuliers de se rencontrer ; une occasion pour donner plus de visibilité aux rhums des Antilles. Misant sur le haut de gamme, Damoiseau propose aux consommateurs japonais des rhums hors d’âge et millésimés. Le rhum agricole était absent du marché chinois lorsque Damoiseau s’y est aventuré, il a donc fallu séduire en premier les expatriés avec des soirées antillaises. Mais la marque est maintenant référencée dans une centaine d’établissements de l’Empire du Milieu. Pour sa part, la troisième génération de la famille Damoiseau ne cache pas son ambition. En effet, en plus d’avoir modernisé la production et rationalisé le stockage, elle a fait passer le chai de vieillissement de 300 à 3 000 fûts. Mais les d...
Propriété du roi de France, le domaine de Bastore fut cédé le 3 juillet 1711 à Vincent de La Montaigne, un conseiller au parlement de Bordeaux. C’est de là que vient le nom « Bastor Lamontagne ». Au fil du temps, le château connait plusieurs propriétaires qui ont, chacun à leur manière, façonné son caractère si particulier. C’est en novembre 2018 que le domaine ouvre une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée de la famille Helfrich, les nouveaux propriétaires des lieux. Un terroir prédisposé à la viticulture Depuis 2016, la propriété est en entièrement bio. Idéalement situé sur la deuxième terrasse de la Garonne, le vignoble du domaine Château Bastor-Lamontagne repose sur un terroir essentiellement gravelo-sableux avec une matrice argileuse légère et des variantes parcellaires tenant aux différentes proportions de graves. Cette typicité donne lieu à des vins présentant une belle harmonie entre finesse et acidité. Classé Grand Cru, le Château Bastor-Lamontagne est membre de l'Union des Grands Crus. Côté encépagement, celui-ci se compose majoritairement de sémillon (43,5 ha) qui apporte aux vins leur aspect fruité. Ce cépage est complété par le sauvignon blanc (4,3 ha), procurant fraicheur et vivacité, ainsi que par le sauvignon gris, cultivé en petite quantité (1,3 ha). Des vins aux arômes sensuels Au château, tout se fait d’une manière traditionnelle : de la vinification jusqu’à la mise en bouteille, en passant par l’élevage. Résultat : des vins bio dotés d’une grande élégance, à l’image de la cuvée « Château Bastor-Lamontagne » ! Au nez, ce vin dévoile des arômes de fruits exotiques, d’ananas confit, miellé d’acacia. La bouche est ample, soutenue par une fraicheur persistante. Un vin séduisant qui s’apprécie aisément de l’apéritif au dessert ! La cuvée « Les Remparts de Bastor-Lamontagne », quant à elle, est élaborée à partir des vignes les plus jeunes et des premières tries. Ce deuxième vin du château est plus fruité. Ses arômes de fruits associés à sa rondeur et à sa vivacité séduiront plus d’un. Enfin, la cuvée « So Sauternes » est l’illustration parfaite d’une nouvelle façon d’apprécier les vins de Sauternes. En phase avec les goûts actuels, ce vin fringant, à la fois fruité et vivace, est excellent à l’apéritif. ...
Pour cette famille, la viticulture est passée au fil des générations au rang d’art de vivre, de philosophie. Métier constamment en évolution, les Bonnet s’appliquent à concilier modernité et tradition dans l’élaboration de leurs vins. Château de Respide, ancienne demeure de Louis Pascal Le premier bâtiment fut bâti du temps du Roi Soleil, par un de ses lieutenants M. de la Reynie. Ce dernier initia la viticulture au domaine. Le Château de Respide qui subsiste encore jusqu’à aujourd’hui a été édifié au milieu du 19e siècle par Ernest Pascal, préfet de Bordeaux, sur les vestiges de l’ancienne bâtisse. Elle fut le théâtre d’heures interminables de billard entre Louis Pascal et son cousin, le peintre Toulouse Lautrec. « Le château est un des plus vieux châteaux de l’appellation Graves » précise l’actuelle propriétaire, Christine Bonnet. A cette époque, le vignoble était déjà référencé par le guide Feret, véritable institution des vins de Bordeaux. Le château passa ensuite aux mains de la famille Rodies, qui obtint la première médaille d’or du domaine au Concours Agricole de Paris. Pierre Bonnet, père de l’actuel propriétaire se chargea de sa direction à partir de 1952. Sa mort en 1969 entraînera la vente de la propriété qui conservera quand même son vignoble et les bâtiments agricoles. Depuis 1990, Franck Bonnet, petit-fils de Pierre, prend en charge la gérance du domaine qui devient le SCEA Vignobles Pierre Bonnet. Le respect de l’environnement, un engagement de la famille Depuis toujours, le respect et la préservation de l’environnement sont au centre des intérêts de la famille Bonnet. Aussi, le vignoble est mené selon des procédés visant à le pérenniser. Les vignes sont enherbées de manière à éviter l’usage des herbicides et elles sont observées en permanence afin de pouvoir appliquer les traitements adéquats. Depuis 1997, une station d’épuration a été mise en place pour traiter les eaux usées. Près des cours d’eaux, des zones sont maintenues en permanence au repos. Dans un futur proche, le château prévoit d’installer des panneaux solaires sur son domaine. En effet, le domaine bénéficie d’un ensoleillement favorable tout au long de l’année. L’électricité ainsi obtenue permettra de diminuer drastiquement la consommation en énergie du château. Une vinification qui répond aux normes Construit en 1993, la cave du château est dotée de tout le matériel nécessaire permettant une vinification mettant en valeur le terroir et les raisins. Qui plus est, ces nouvelles installations permettent de diminuer énormément la charge de travail du personnel. En effet, « le viticulteur ne travaille jamais seul, on est quand même une équipe entre onze et quinze personnes, composée de permanents et temporaires » explique Madame Bonnet. Pour en revenir à la cave, son cahier des charges rigoureux répond aux normes en vigueur concernant la traçabilité et l’hygiène de la production. Le chai à barriques, rénové de fond en comble en 2000, peut désormais accueillir près de 900 barriques. Il est d’une ventilation thermorégulée qui permet d’avoir une parfaite isolation. Le catalogue des vins Le Château de Respide dispose d’une gamme complète de cinq cuvées déclinées en blancs et rouges qui sont tous en appellation AOC Graves. Le « Château de Respide Graves Blanc » est un vin de restauration qui se consomme jeune. A table, il accompagne avec délice fruits de mers, poissons et salades. Le « Château de Respide Callipyge Graves Blanc » est plus pour les amateurs de Grands Blancs bordelais. C’est un vin qui peut se consommer de suite mais peut patienter cinq ans en cave. Le « Château de Respide Junior Graves Rouge » est destiné aux jeunes, et se consomme lors des pique-niques. Le « Château de Respide Graves Rouge » doit se bonifier un an en cave avant d’être dégusté, et peut même patienter jusqu’à quinze ans. Et enfin le « Château de Respide Callipyge Graves Rouge » est ...