Bonjour Christopher Hermelin. Christopher Hermelin | Bonjour. 1822 donc il y a 200 ans maintenant, c’est l’année où tout commence. Alors pouvez-vous nous parler de Monsieur Louis Nicolas fondateur de la célèbre enseigne Nicolas. C H | Louis Nicolas fait partie de cette génération des entrepreneurs du XIXe siècle, à l’heure de l’âge d’or de l’économie française. Je rappelle que le XIXe siècle c’est Haussmann, c’est les grands travaux, c’est la révolution industrielle. C’est un véritable génie du commerce, qui va reprendre plein d’idées à droite et à gauche, et qui va ouvrir et développer une chaîne de magasins qui va littéralement exploser à Paris en quelques années. Il va créer la chaîne telle qu’on la connaît aujourd’hui, parce qu’en 200 ans, il y a beaucoup de choses qu’il a institué et qui ont assez peu évolué. Il a surtout institué le fait que l’on puisse acheter une bouteille de vin dans un magasin. Comment ça se consommait le vin à l’époque ? C H | La consommation du vin à l’époque était assez simple. Soit il se consommait à la taverne, soit les gens aisés achetaient des tonneaux, ils les mettaient dans leur cave, ils avaient des carafes et allaient tirer le vin. La pratique industrielle de la bouteille n’était pas là. Louis Nicolas a l’idée de lui-même d’embouteiller, pour faciliter l’accès au vin. C’est ce qui va faire son succès. Offrant ainsi l’opportunité au particulier d’avoir plus facilement accès à ce vin-là, en termes d’achat et en termes de stockage et de consommation. Et comme une idée de génie n’arrive jamais seule, Louis Nicolas a l’idée de lancer la livraison de vin à domicile. C H | Alors grande révolution, on pense toujours que la livraison à domicile c’est Amazone, et bien non, c’est une entreprise française. Le vin est un produit lourd, même mis en bouteille, il le reste. Ils vont donc mettre en place un ensemble de moyens, qui s’adressent principalement à une population aisée, il faut le reconnaître au début. Ce sera des livraisons faites par des porteurs, des cavistes. Et un ensemble de moyens tout au long des siècles va être utilisé. On va avoir le porteur, on va avoir les charrettes à chevaux, et puis par la suite avec la motorisation, vont naitre les triporteurs à moteur, qu’on trouvera dans les années 50/ 60, les camions et tout un ensemble de livraison. Ce qui est toujours le cas au XXIe siècle. Aujourd’hui on a service de livraison de proximité. Si vous demandez à votre caviste de vous livrer il pourra le faire. Et plus les années passent, plus Nicolas se développe. Comment la famille Nicolas a compris qu’il fallait ouvrir autant de magasins dans une seule ville ? C H | Très vite, la famille Nicolas va comprendre l ‘enjeu de la proximité. Au XXIe siècle on parle de proximité, rurale, urbaine, on parle de tout ça. Mais très vite ils vont comprendre que les gens se déplacent assez peu. L’investissement va être fait, à l’époque à Paris, pour mailler le territoire. Avec un modèle économique assez intéressant, puisque les cavistes qui sont logés en général, par couple, au-dessus des caves. Et c’est modèle qui va perdurer pendant des décennies des décennies. On a aujourd’hui encore des cavistes, qui travaillent en couple, et qui résident à proximité ou au dessus de leur cave. Et ça va contribuer, à la fois avec les produits, le maillage, et ce modèle social, à développer l’enseigne et à multiplier les points de ventes dans Paris pour répondre à la demande des clients parisiens. Et l’histoire ne s’arrête pas là, puisqu’en 1895 c’est Etienne Nicolas, fils de Louis Nicolas qui reprend l’affaire familiale. C H | Louis Nicolas génie du commerce, de l’industrialisation etc., Etienne Nicolas, ça va aussi être un génie mais de la publicité. Il a une passion pour les arts, il a une passion pour le vin. Il va chercher à faire connaître cette entreprise et à développer principalement ...
Les premières vignes du Domaine de Coyeux ont été plantées dans les années 1950. En 2013, Hugues de Feraudy, séduit par la beauté et la potentialité des lieux, décide de faire l’acquisition de l’exploitation. Cet industriel à la retraite est épaulé dans ses tâches par son frère Jean. Actuellement, la maison travaille sur un vignoble s’étendant en totalité sur 112 ha d’un seul tenant, chose assez rare dans le domaine viticole. Un terroir très particulier Nichées à 300m d’altitude, les vignes profitent des échanges d’air et des écarts de températures qui sont propices à leur santé. « Après les pluies, le mistral contribue à assécher les vignes empêchant de cette manière le développement de maladies », explique Nathalie Fuselier, la responsable œnotourisme. Ici, les cépages muscat petits grains, grenache, syrah et mourvèdre s’épanouissent sur des sols de type Trias. Ce dernier a la particularité de retenir l’eau durant les périodes de pluie pour la restituer ensuite aux vignes lors des grandes chaleurs. En outre, les terres du Trias procurent les minéraux indispensables au développement aromatique des raisins. « Cette typicité apporte à nos vins une fraicheur aromatique incomparable », nous indique-t-on. Respect de la Nature Afin de maintenir le vignoble en parfaite santé, l’exploitation privilégie des méthodes culturales respectueuses de l’environnement. Ainsi, la viticulture y est menée en lutte raisonnée, avec une utilisation minimale de produits de synthèse. À cela s’ajoutent un enherbement naturel et des soins particuliers apportés au niveau du sol. « Nous avons recours à des amendements organiques, afin de favoriser la vie microbienne et d’avoir à cet effet des sols sains et vivants », rapporte notre interlocutrice. Dans ses efforts pour préserver la Nature, le domaine envisage pour les années à venir de s’engager sur la voie de l’agriculture biologique. La qualité comme seul mot d’ordre Comme tout le monde le sait, un bon vin se fait à la vigne ! Le Domaine de Coyeux chouchoute donc particulièrement ses vignes à tous les stades de leur développement. Dans le but de mieux maitriser le rendement, la maison pratique l’ébourgeonnage. Grâce à cette technique, le nombre de grappes par souche est volontairement réduit, de façon à concentrer plus encore les sucres et arômes contenus dans les baies. Au printemps, le domaine procède également à l’épamprage. Une opération visant à aérer les souches et à favoriser la maturation des branches fruitières porteuses de raisin. Dans les semaines qui précèdent les vendanges, chaque parcelle fait l’objet d’un suivi rigoureux en vue d’une sélection parcellaire. Les vendanges ne commencent finalement que lorsque les raisins atteignent leur maturité optimale. « Nous réalisons des vendanges manuelles et nous sélectionnons les meilleures grappes », souligne la responsable. Pour éviter tout écrasement des baies, celles-ci sont placées dans des petites caisses qui seront ensuite vidées une à une. Les grappes passent ensuite sur deux tables de tri successives pour ne conserver que les meilleures. Une vinification maitrisée de bout en bout En matière de vinification, le Domaine de Coyeux dispose d’équipements et de matériels de pointe lui permettant de réaliser des techniques spécifiques. En effet, grâce à ses cuves en acier inoxydable thermorégulées, la maison opère une macération pré fermentaire à froid, qui lui permet d’extraire le maximum d’arômes. Tout au long de la fermentation, les jus sont soumis à un suivi quotidien assuré conjointement par le maitre de chais, et l’œnologue du domaine. « L’objectif est d’évaluer l’évolution du vin et son degré d’aboutissement », nous confie-t-on. Pendant la fermentation, la maison veille à ce que les mouts ne puissent pas entrer en contact avec l’oxygène. En agissant ainsi, elle limite consid&eacut...
WinWinks valorise l’excellence hôtelière en commercialisant les services haut de gamme comme de véritables expériences auprès d’une cible locale : dégustation de vins, cours de cuisine, dîner gastronomique étoilé, brunch, mixologie, fitness et spa, locations de salles de réunion… Chacun peut y trouver son bonheur et réserver une expérience unique dans l’un des plus grands hôtels. La plateforme mise sur une démarche de proximité à travers un catalogue exhaustif d’activités et d’offres exclusives packagées en transformant les écrins luxueux en véritable lieux de vie. Les utilisateurs peuvent choisir une expérience en fonction du lieu, de l’ambiance ou encore selon leur centre d’intérêts, grâce à une navigation fluide et intuitive. Des activités pour tous les goûts « On a aujourd’hui une vingtaine de prestigieux hôtels partenaires référencés sur notre site », fait savoir le fondateur de WinWinks. Parmi la sélection figurent le Lancaster Paris sur les Champs-Élysées, le Terrass Hôtel à Montmarte, le Novotel Paris Bercy, le Paris Marriott Ambassador, le COQ Hôtel et le fameux Buddha Bar dans le VIIIeme. Chacun des établissements met à disposition leurs services annexes dans le but d’attirer la clientèle extérieure en devenant une référence pour des sorties tendances et exclusives. Mais l’enseigne va encore plus loin et devance ses concurrents grâce à la création d’événements sur-mesure et des offres packagées au sein des hôtels pour répondre aux attentes des utilisateurs. « Nous élaborons nous-mêmes des offres pour notre plate-forme en considérant le lieu géographique de l’établissement, son identité et sa capacité d’accueil, et nous assurons l’organisation et la logistique de A à Z », nous détaille Gilles BIKO RO BIEKO. Et le concept séduit, comme en témoigne le succès du Yogafterwork au Novotel Paris Centre Bercy ou encore la Raclette Party entre amis pour le COQ Hôtel, des événements phares signés WinWinks. Du gagnant-gagnant La plate-forme est une aubaine pour les établissements hôteliers qui veulent gagner en visibilité, conquérir de nouveaux clients potentiels et dynamiser leurs chiffres d’affaires. « Elle apporte de la plus-value aux activités déjà proposées par les hôtels mais qui ont été peu exploitées et ouvre aussi un univers de nouvelles possibilités », explique notre interlocuteur. D’un autre côté, les particuliers en quête d’un moment de bonheur à eux n’ont plus besoin de chercher bien loin pour satisfaire leurs envies de luxe et d’évasion. ...
Installée dans la région depuis des siècles, issue d’une lignée de chevaliers, la Maison Ravoire produit et distribue des vins sous les AOP Côtes de Provence et pour la Vallée du Rhône en appellations Côte-Rôtie, Crozes-Hermitage. Saint-Joseph, Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Vacqueyras, Cairanne, Sablet et Côtes du Rhône. Vins Ravoire, un savoire-faire séculaire... Son passé prestigieux, présent depuis 1593, a permis à la famille de produire son vin autour de valeurs fortes comme la passion, l’humain ainsi que le respect de la nature. Ces qualités se démarquant particulièrement à travers des marques phares comme Manon ou Maison Ravoire. Depuis quelques années, la famille s’est également engagée dans une démarche environnementale exigeante. Cette démarche leur a notamment permis d’obtenir un bilan carbone (GES) classé Scope 3. ...
Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore eu l’occasion de tester les combinaisons de saveurs venues d’Asie et d’Amérique du Sud, slalomant entre poisson cru & marinades, gourmandise crustacée & huitres bretonnes, flânant entre la place des Vosges et la Seine, faites illico une halte pour dîner chez Homies Del Mar. Au programme: ambiance cool, simple & feutrée, cocktails maison… et surtout, des tapas à se damner. Des saveurs Del Mar subtilement maîtrisées Ayant fait ses armes à l’Atelier de Robuchon et au Nobu à Londres, le chef Axel Brizard - à 4 mains au piano avec Adib Kaddoura - insuffle en cettegastro-tapasserie des saveurs de bord de mer & une créativité toute singulière. Venez entre copains ou en famille, en 1er rencard ou au comptoir seul pénard : mais venez-y avec vos papilles & la ferme intention de vous faire efficacement ioder l'bec! A la carte des réjouissances ces jours-ci (comme la marée, bien souvent, la carte elle aussi aime à changer & danser) : potimarron en tandori et Sainte Maure de Touraine, ceviche péruvien & un second décliné - façon surprise - sur les arrivages & l'esprit du moment, le lieu nippon caramélisé au miso, le Calmar frit juché sur sa mayonnaise maison à l’encre de seiche, les moules au Chorizo & à la Fourme d'Ambert ou, pour le pote viandard qui du poisson ne se satisfait pas, un tapas de magret de Canard. Post salé, les notes sucrées seront jouées ces jours-ci sur base de Remède au Chocolat - Ganache et Praliné ou en duo avec cette mystérieuse & évocatrice "Tarte au citron et Yuzu, mais pas vraiment". ...
En 2002, Mathieu et Gwenaëlle de Wulf rachète le domaine de Jas D’Esclans. L’ancienne ingénieure chimiste et le mari agriculteur décident de vivre de leur passion pour le vin et s’offrent l’un des vignobles les plus fameux de la région. Le Jas d’Esclans fait en effet partie des rares crus classés de Provence. Une classification obtenue en 1955, grâce à la qualité des sols, aux équipements et aux techniques de vinification. Outre cela, le vin produit sur place est également certifié « Bio » depuis 1990 par Nature et progrès et depuis 1992 par Ecocert. Une suite somme toute logique puisque depuis trois générations, les vignes sont élevées sans désherbants, ni insecticide, ni produits chimiques de synthèse. Sur place, ce sont 60 hectares de vigne dont dispose le domaine et 55 qui sont en production tous les ans. On y retrouve les cépages si chers à l’appellation grenache, mourvèdre, syrah, cinsault, et tibouren (le cépage local), pour les rosés et les rouges ; ugni blanc, clairette et rolle pour les blancs. Des vins à taille humaine Avec une production de 400 000 bouteilles par an, le domaine de Jas D’Esclans est avant tout un vignoble à taille humaine. Sept personnes y travaillent à l’année pour une production majoritairement destinée au marché local. Située sur les bords de l’Endre, le sol y est composé d’argiles rouges, de grès et de schistes de la période permienne issu de l’Esterel et des Maures. Alimenté par un climat marin, la mer se trouve à seulement 12km à vol d’oiseau. L’ensemble est protégé du Mistral par les collines environnantes. Les vignes sont travaillées à l’ancienne à travers des techniques qui respectent la nature et la biodiversité. Les techniques de culture consistent entre autres à chausser et déchausser régulièrement les sols pour permettre l’oxygénation de sols. En moyenne, les labours se font 10 fois par an permettant ainsi aux sols de favoriser la vie microbienne et l’enracinement profond des vignes. Outre des méthodes vertueuses d’élevage de la vigne, la vinification se fait également de manière naturelle notamment avec une cave entièrement construite en mode écoconstruction. Un éco-dôme qui vient perpétuer une tradition désormais familiale qui produit des vins de grande qualité. ...
La traçabilité et la fraîcheur des produits locaux inspirent à un retour à l’alimentation saine. L’on ne s’étonne que peu du regain d’intérêt du consommateur à acheter local. Et pour cause, ces derniers sont de plus en plus attentifs à ce qu’ils mangent. C’est une aubaine pour la Ferme de Sigy qui se veut être un instigateur de la démarche locavore, au profit de l’économie et de la consommation locale. Si le projet d’Ottman et Omar de se lancer dans la transformation laitière n'a pu se réaliser à la date prévue, c'était sans compter sur leur détermination et leur volonté à défendre les produits du terroir, si chers à leurs yeux. Une transformation laitière à la démarche engagée Après avoir acquis quinze ans d’expérience au sein de l’industrie laitière, c’est en 2013 qu’Ottman et Omar se lancent dans l’aventure en reprenant la fromagerie de Robert Villain pour donner naissance à la Ferme de Sigy. La ferme a progressivement pris son envol pour devenir aujourd’hui une référence dans les produits laitiers. Les particularités qui font le succès de la maison ? Sa spécialisation dans la transformation laitière artisanale, la vente en circuit court et son implantation au cœur même d’une ferme laitière. Attaché à l’idée de rendre le produit local et les produits bio finis plus accessibles, de fournir des produits de proximité à prix raisonnable, le duo gagnant travaille en partenariat avec le groupement des agricultures biologiques d’Île-de-France, et leur enseigne est sociétaire de la coopérative bio de la région. La production est ainsi destinée pour la consommation locale et la maison fournit les cantines scolaires, les restaurants d’entreprise, mais aussi des magasins et supermarchés de la région, qui adhèrent à leur valeur et partagent leur conviction. Par ailleurs, un chalet de vente permet de mettre les produits finis directement à disposition des consommateurs avec ceux d’autres producteurs locaux, à l’instar du miel et d’autres fromages. Pour les deux associés, la croissance spectaculaire que connaît la maison leur offre une opportunité d’étendre leurs activités hors de Sigy. C’est ainsi qu’en 2016, ils se lancent dans la transformation du lait bio par le biais des nouveaux ateliers de transformation laitière biologique à la Bergerie nationale de Rambouillet. En dehors de l’approvisionnement des restaurants franciliens, les yaourts et le fromage blanc bio qui y sont fabriqués sont commercialisés par la SCOP Bio d’Île-de-France. Une large sélection de bons produits laitiers Véritables mordus du lait, ces artisans de talent veulent partager le bon goût des produits laitiers à travers une production diversifiée à l’instar du yaourt aromatisé dont la texture se rapproche de celle du yaourt maison. Rien à voir avec le yaourt industriel. Les parfums se déclinent dans toutes les possibilités à l’aide d’un arôme naturel pour éveiller les sens des fins gourmets. Avis aux amateurs, le yaourt bio La Ferme de Sigy élaboré avec le lait de la ferme de Beaulieau est disponible sur le marché depuis 2014. Les férus de fruits ne manqueront pas d’apprécier le Raïbi ainsi que le yaourt aux fruits conçu avec une base de préparation de fruit comme l’ananas, la myrtille, la cerise, la fraise, ou la vanille pour une touche d’exotisme. Ces produits sont élaborés avec des fruits de Nogent-sur-Seine pour qu’ils conservent toute leur fraîcheur, gage de qualité des produits de l’enseigne. Les crèmes desserts au chocolat, au caramel, ou au café sont des délices qui ravissent les papilles les plus délicates. Le fromage qui représente le patrimoine gastronomique français n’est pas en reste. La maison produit en l’occurrence du fromage blanc de campagne ainsi que du fromage frais et du fromage blanc bio. Le lait étant la base de fabrication de ces produits, la Ferme de Sigy élargit ses offres avec le lait pasteurisé ou fermenté et adapte les conditionnements aux besoins de la restauration. D’ailleurs, c’est une partie du lait issu de la bergerie qui sert à la fabricatio...
Ancienne propriété d’Olivier de Serres (1539-1619), illustre agronome français connu pour sa contribution au développement des techniques agricoles, ce domaine viticole de 10 ha produit aujourd’hui des vins qui se hissent parmi les références de l’appellation IGP Coteaux-de-l’Ardèche. Des pratiques respectueuses de la Nature Ce vignoble en altitude, conduit en lutte raisonnée et bio-logique, est planté en coteaux sur des sols à dominante argilo-calcaire. L’encépagement se compose de syrah, de grenache et de merlot au niveau des rouges et de viognier pour les blancs. En favorisant la biodiversité, le domaine offre à ses vignes les conditions optimales à leur épanouissement. Résultat, des raisins de qualité qui seront plus tard délicatement vendangés à la main. Des cuvées d’exception Sur les cinq cuvées proposées par le domaine, deux peuvent prétendre au titre de « cuvée ambassadrice » : la cuvée « Olivier des Serres 2017 » et la cuvée « Viognier 2017 ». 100 % merlot, la première présente un nez intense avec des arômes de mûres. En bouche, on trouve une belle palette aromatique et des tanins structurés. La seconde est également un monocépage, un 100 % viognier qui séduit par ses arômes de fruits à chair blanche. En bouche, ce vin dévoile rondeur et complexité. Idéal pour l’apéritif, accompagné de brochettes de poulet mariné ou encore de foie gras. ...
Lancée en Mai 2017, Closer to the world compte déjà de nombreux adeptes. Si le site e-commerce ciblait essentiellement les Parisiens de 25 à 35 ans, les consommateurs viennent désormais des quatre coins du pays. Des gens qui rêvent de voyager et de découvrir d’autres richesses gastronomiques. Closer to the world exauce leur souhait en leur proposant des coffrets gourmands. Une expérience insolite pour apprécier la cuisine du monde « Closer to the world », derrière cette dénomination traduite littéralement par « plus proche du monde » se cache un concept innovant. Muriel Mechica, la gérante du site e-commerce dévoile la genèse de sa start-up : « L’idée est née de ma frustration de la disponibilité limitée en France des nombreux produits gastronomiques que j'avais découverts lors de mes nombreux séjours à l'étranger. Mon objectif est de faire vivre une parenthèse d’évasion pour découvrir une culture à travers des produits gourmets et de qualité, mais aussi d’apprendre un peu plus sur les traditions culinaires dans le monde». Pour garantir l’authenticité des produits qu’elle commercialise, l’entreprise s’approvisionne directement auprès des artisans locaux et des entreprises familiales. Cette démarche permet d’assurer la traçabilité et la qualité des produits. Une explosion de saveur et la découverte ludique d’une culture Les amateurs de la gastronomie peuvent s’offrir un voyage culinaire au Portugal grâce au coffret mis en avant par Closer to the world. Ce panier est composé, entre autres, de la sauce piri-piri, une épice qui haussera le goût du poulet à la portugaise. Les sardines à l’huile d’olive ou le thon en filet Cantara sont, de leur côté, des mets riches en goût pour le plaisir des papilles. Du thé vert des Açores ou encore des biscuits traditionnels viennent compléter le coffret. Afin de choisir les meilleurs produits, Closer to the world travaille en collaboration avec des chefs cuisiniers œuvrant un peu partout dans le monde. Une démarche garantissant la haute qualité et l’authenticité des produits. Outre les produits en question, « chaque coffret contient un guide de culture qui participe à l'immersion dans la culture du pays ainsi qu'une présentation du chef, ses recettes de cuisine exclusives pour utiliser certains produits du coffret et également l'histoire derrière chaque produit gourmet proposé », souligne le nº 1 de la plate-forme en ligne. Pour l’achat de ces produits, les consommateurs ont le choix entre différentes formules d’abonnement. Muriel précise que les prix sont dégressifs si la durée de l’abonnement s’étend sur plusieurs mois. ...
Château Nestuby, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre. Celle d’une famille, la famille Roubaud, avec une terre unique baignée de soleil et irriguée par les eaux de la source qui lui donnent son nom. La légende veut en effet que le Roi-Soleil, Louis XIV, empruntant la route de Notre-Dame-de-Grâces lors d’un pèlerinage avec sa mère en 1660, se soit abreuvé aux eaux de cette source, devenant ainsi « l’eau du Roi »… C’est cette magie de l’eau qui confère aux vins de Nestuby une typicité et un goût inimitable. Le Vignoble Le vignoble de Château Nestuby s’inscrit dans le patrimoine historique et culturel riche du village de Cotignac. Ce dernier est en effet connu pour être le seul lieu au monde à avoir été le théâtre de l’apparition de deux grandes figures de la chrétienté : la Vierge Marie et Saint-Joseph, qui aurait demandé à un jeune berger assoiffé de déplacer une pierre pour faire jaillir de terre une source bienfaitrice. A l’instar de cette histoire, le Château Nestuby possède un sol pauvre et bien drainé composé d’argile et de calcaire, qui convient parfaitement à la culture de la vigne et permet d’en extraire le meilleur. Les vins qui en résultent allient complexité, rondeur et surtout authenticité. L’encépagement du domaine se compose d’une dizaine de cépages différents à savoir trois cépages blancs (Rolle, Sémillon et Ugni Blanc) et sept cépages rouges (Syrah, Grenache, Mourvèdre, Cabernet Sauvignon, Carignan, Merlot et Cinsault). Dans un écrin de nature préservée, les équipes partagent une seule et même philosophie : laisser la nature faire son œuvre. La conviction profonde est que la qualité finale des vins repose sur le soin apporté en amont à la culture des vignes (taille, labours et pâturage, palissage, vendanges en vert…), dans le respect des préceptes d’une agriculture raisonnée. Le Chai Un travail minutieux, de précision, qui se poursuit en cave. Aux cuveries historiques en béton sont venues d’ajouter, de manière plus récente, de nouvelles installations de pointe : cuves inox thermo régulées, pressoirs pneumatiques… dans une démarche permanente de recherche de la qualité. Le Partage : une valeur fondatrice Depuis bientôt 25 ans, Nathalie Roubaud met à profit ses qualités naturelles pour organiser l’accueil du public : aménagement d’une partie de la bastide familiale, dégustations des cuvées du domaine autour d’une belle assiette vigneronne…Dans un esprit jamais démenti de convivialité et d’authenticité, cinq chambres d’hôtes –portant le nom des différents cépages cultivés sur le domaine-, accueillent les visiteurs pour une plongée dans l’art-de-vivre méditerranéen. Mobilier chiné, tissus provençaux, épure des matériaux bruts s’accordant à la perfection avec des tonalités pastels, autant de détails qui distillent un charme discret et sans ostentation, invitant à la relaxation et au lâcher-prise. Un jacuzzi privatif, un sauna, et une piscine extérieure construite dans un ancien bassin sont également à la disposition des hôtes, de même que des activités imaginées sur mesure afin de faire de chaque séjour une expérience… INOUBLIABLE ! ...
Voilà 3 générations que cette exploitation familiale confectionne des vins de caractère empreints d’authenticité. 3 cépages, 3 couleurs Dans ce vignoble, les 3 cépages traditionnels (auxerrois, gamay, pinot noir) sont plantés sur un terrain propice à leur épanouissement. Ainsi, les vignes puisent leurs nutriments dans un sol issu d’argiles oxfordiennes avec un mélange d’alluvions anciens et d’éboulis calcaires. Le domaine produit bel et bien du blanc et des rouges, mais il est particulièrement fier de ses vins gris-de-toul. Une spécialité emblématique Avec le gris-de-toul, spécialité emblématique de l’appellation, la maison en a fait sa cuvée phare. Issu de l’assemblage de gamay et de pinot noir, ce vin se démarque par sa rondeur, sa palette aromatique et une souplesse en bouche qui lui confère un caractère unique. ...
Situé à proximité immédiate de l’aéroport de Toulouse et à 15 min du centre-ville, le prestigieux hôtel Radisson Blu de Blagnac est une belle découverte qui permet d’explorer dans les moindres détails le cadre reposant de deux restaurants aux noms évocateurs : La Vie en rose et L’Écrin. Installé notamment dans le jardin particulièrement verdoyant de l’hôtel, dans un cadre composé en grande partie de vignes, le restaurant La Vie en rose s’enveloppe d’un décor feutré à l’ambiance lounge où se marient à merveille l’authenticité des produits chauds du Sud-Ouest et les saveurs d’ailleurs, dans une inspiration originale. Une cuisine créative et traditionnelle Le restaurant La Vie en rose se démarque par sa cuisine traditionnelle et originale aux notes rafraîichissantes qui allie à la fois la pertinence d’une touche créative et l’élégance d’une pointe de raffinement. Une belle signature qui confère à l’enseigne un cachet particulier. À travers un voyage culinaire aux couleurs du monde qui invite à la découverte, le talentueux chef Gérald Potron et son équipe sauront ravir les fins palais ainsi que les inconditionnels de la cuisine simple et créative, sans pour autant sacrifier la tradition. Laissez-vous guider dans cette belle aventure, où le talent et l’imagination font bon ménage, au grand plaisir des habitués et des visiteurs de passage. Une touche exotique aux saveurs d’Orient Gérald Potron s’inspire en grande partie de la cuisine japonaise dans la préparation de ses plats, une tendance qu’il a d’ailleurs su merveilleusement partager avec son équipe qui y trouve de belles associations. L’établissement propose le midi une formule « Vol de jour », bien connue des habitués, composée de 1 entrée + 1 plat ou de 1 plat + 1 dessert, café inclus, à 21 €, si ce n’est l’option entrée + plat + dessert, café inclus, à 27,50 €. Ce menu est parfait pour les déjeuners d’affaires. En soirée, la carte propose une myriade de suggestions gourmandes. En entrée, les convives se laisseront tenter par un nougat de foie gras, accompagné d’une purée cardinal, tube de peinture à l’orange amère. En plat de résistance, place au filet de daurade royale, servi avec des écailles de courgettes et un risotto au parmesan. En guise de bouquet final, rien de tel qu’un crémeux au citron « Lemon curd » pour flatter les papilles. Une carte des vins particulièrement fournie Au grand bonheur des amateurs de bon vin, le restaurant La Vie en rose peut se targuer de posséder une carte de vins éclectique et particulièrement bien fournie. L’enseigne est ainsi en mesure de proposer des vins du monde et de région qui, selon leurs arômes et leur teneur, vont idéalement accompagner les repas. À la demande des clients, certaines marques pourront également être suggérées pour relever la saveur des plats, dans une belle alliance. Un service d’exception Disposant d’une capacité d’accueil pouvant aller jusqu’à 200 couverts, le restaurant La Vie en rose est un endroit idéal pour abriter les grands évènements et les retrouvailles en famille ou entre amis. On y revient par plaisir et on se laisse toujours surprendre par son cadre accueillant à l’ambiance conviviale et sa cuisine savoureuse et raffinée. L’établissement donne également aux parents la possibilité de commander pour leurs enfants un menu qui leur est adapté. ...
Le restaurant la Table de Mai Ly offre un voyage gastronomique à travers ses plats asiatiques. La chef propose des plats qui font découvrir toutes les subtilités de la richesse gastronomique vietnamienne. Une adresse incontournable pour ceux qui veulent gouter à des saveurs venues d’ailleurs dans un cadre convivial aux couleurs de l’Asie. Une chef expérimentée Neige est originaire d’Hanoï, capitale du Vietnam. Elle a développé sa passion pour la cuisine dès son enfance. Après avoir fait ses études dans son pays natal, elle fait ses armes dans le milieu de la restauration auprès de sa famille pour qui la cuisine est un véritable art de vivre. Elle a par la suite ouvert son propre restaurant la Table de Mai Ly qui porte son nom, puisque « Mai Ly » signifie Neige en vietnamien officiel. Dans cette aventure, elle sera épaulée par Richard, son époux qui assure l’accueil et le service en salle. La complicité et la ferveur de ce duo de choc contribuent au succès de ce restaurant authentique. Une atmosphère chaleureuse aux couleurs de l’Asie Le restaurant reflète l'atmosphère chaleureuse, colorée et détendue typique de l’Asie. « On a préféré quelque chose de simple qui nous rappelle un peu le Vietnam » décrit Richard. A l’intérieur, les convives seront conquis par le cadre original et le décor de bois laqué incrusté de nacre. La salle climatisée est embellie par les tables et chaises impériales sans oublier la fontaine et l’aquarium qui renforcent le charme de l’établissement. Un style privilégiant le rouge et le noir ponctué par une touche asiatique domine tant à l’intérieur que dehors. Sur la terrasse justement, le cadre agréable du patio vietnamien ombragé ainsi que la présence d'une statue de Bouddha et des pagodes en bambou emmènent les convives vers une nouvelle destination. Les spécialités vietnamiennes à l’honneur Le restaurant La Table de Mai Ly propose une cuisine vietnamienne fait maison qui est élaborée sous les yeux des convives. « La cuisine est ouverte et rien n’est préparé à l’avance. Tout est transformé sur place, ce qui garantit la fraîcheur de nos plats» raconte Richard. Les spécialités de la maison sont les crevettes noix de coco, les célèbres nems, les samoussas, les rouleaux de printemps, les raviolis à la vapeur... Le cordon bleu propose également du " Bo Nuong ", de la viande ou du poisson mariné au barbecue et des saucisses grillées qui ne sont servies qu’à la terrasse. La chef aime aussi surprendre ses hôtes avec le délicieux Crevette Thanh Hoa préparé à partir de crevettes décortiquées cuites juste à point et accompagnées d’une sauce aigre-douce, qui émoustille leurs papilles. ...
Chaque jour, en salle ou en terrasse, ce repaire d’amateurs de grillades ou de cassoulet célèbre dans la bonne humeur l’art de la bonne bouffe où la viande est consacrée reine. Au Chevillard, que la fête commence ! Au menu de ce bistro, des spécialités issus de nos terroirs composés de beaux produits uniquement. Une cuisine traditionnelle mijotée avec amour, faite de passion et revisitée grâce au savoir-faire du chef Olivier Ribourt. À la direction de ce restaurant, Laurent Perris, digne successeur de son beau-père Tony Carmen, qui perpétue cet héritage unique pour le plus grand bonheur de ses clients et des nostalgiques des Halles d’autrefois. D’authentiques produits Bœuf de Simmental, agneau du Lot, viandes de l’Aveyron, canards de la Maison Samaran, charcuteries, saucisses de Toulouse, jambons, boudins, Pata Negra de Bellota Pura de l’artisan-charcutier Garcia, sélection du fromager-affineur de la célèbre Maison Betty à Toulouse. On l’aura compris, Le Chevillard est à la quête de produits d’exception et des meilleures adresses que compte la ville rose. Cet établissement, devenu la cantine de prédilection des Toulousains, propose midi et soir une sélection des meilleurs produits gourmands de nos terroirs. Labellisé « Maitre restaurateur », distinction indépendante et très officielle permettant aux clients de repérer les établissements d’excellence, Le Chevillard rend hommage aux produits nobles, frais et de saison, au manger local privilégiant les circuits courts et surtout à une cuisine du tout fait maison. Une tradition, un esprit, un savoir-faire perpétués maintenant depuis plus de 20 ans par ce restaurant. La viande à l’honneur À la lecture de la carte, les spécialités du chef sont nombreuses. En entrées, la salade de pot-au-feu au gros sel, un des plats signatures de la maison, ouvre l’appétit et semble faire l’unanimité ; ou bien encore les filets de rougets frais à l’huile d’olive ou les sardines marinées aux poivrons rouges feront l’affaire. Parmi les suggestions « canailles du Chevillard » : une poêlée de boudin à l’oignon accompagnée de pommes vapeur ; une cassolette d’andouillette à l’ancienne, dont la cuisson colorée et déglacée au vin blanc avec justesse est servie accompagnée d’une sauce moutarde à l’ancienne, le tout légèrement gratiné. Pour les plats, c’est la viande qui est à l’honneur. La maison Chevillard propose une variété de viandes de qualité gouteuses, persillées, sélectionnées et travaillées avec soin par le chef. Ici, les cuissons sont au charbon de bois. En bouche, la viande au grain fin et à la chair rose offre toute sa jutosité et livre toutes ses saveurs aromatiques. Grillades d’agneau du Lot, pièces de bœuf de Simmental ou de l’Aveyron, abats avec rognons ou pavé de foie de veau au xérès ou au marsala sont proposés pour les amateurs éclairés de bonnes viandes. À découvrir également, dans la catégorie des « gourmandises du Chevillard » des spécialités incontournables propres à Toulouse comme le cassoulet maison aux manchons de canard ou, pour 2 personnes, la côte de bœuf sauce marchand de vin et sel de Guérande : un classique mais un pur régal. Côté desserts, il faut absolument compter sur le fromage du jour sélectionné avec soin par le célébre fromager-affineur Betty. Cet établissement travaille depuis des années en étroite collaboration avec le Chevillard. Également, le vacherin fait maison à base de meringue fourrée de glace masqué de crème chantilly accompagné, suivant l’humeur du chef, de fruits confits et d’un coulis de framboise ou de fraise est un choix judicieux pour finir sur une note sucrée. Outre la carte, l’établissement propose deux formules. Un menu à 24 € avec entrée, plat et dessert ou une formule du midi à 15 € avec un plat et une entrée ou un dessert. Des formules simples, abordables et de qualité, qui font tout le succès de cette brasserie devenue l’adresse incontournable sur Toulouse pour déjeuner ou diner entre amis en toute convivialit&ea...
Au ReminiSens, on ne réserve pas pour manger. On bloque un créneau pour se laisser emporter dans une gamme d’expériences culinaires et culturelles, empreintes de magie, de voyage dans le temps. L’esprit de la maison réside justement en cela. Le temps d’une soirée, remonter aux fastueuses époques où Versailles était ville royale. Se divertir comme on l’eût fait alors, se délectant des saveurs fines d’antan, se laissant bercer par l’heureux babillage des « nobles » acteurs recréant les intrigues et anecdotes d’époque. Une capsule « hors du temps » pour une soirée d’exception Tenant boutique rue Baillet Reviron, au numéro 20, ReminiSens peut vite devenir un incontournable pour les férus de programmes exceptionnels. Dans une ambiance baroque, reconstituant l’esprit des appartements privés du temps des rois de France, l’on pénètre dans une capsule – hors du temps – où les yeux reçoivent les premières décharges. Caroline Masselin, conceptrice et source de cette inspiration inattendue, n’a rien laissé au hasard. Rideaux, lustres, appliques murales, chandeliers, tout est là pour recréer une atmosphère qui donne envie de s’abandonner, faisant fi des contraintes du moment. Les costumes d’apparat du personnel – également d’époque – ajoutent la touche finale pour vraiment propulser le visiteur dans le Versailles d’alors. Ces courtisans-acteurs divertiront la galerie, tout au long du dîner, par des saynètes reprenant des détails croquants de la vie à la cour. D’avance, l’on trépigne de curiosité alors que les papilles n’ont encore aucune idée des plaisirs auxquels le chef de la maison va les initier. Honneur au bien manger de l’époque Les tables de ReminiSens rendent un hommage vibrant à la gastronomie du temps où le Roi Soleil et Louis XV régentaient la France. Les menus, concoctés avec de sérieuses références historiques, célèbrent le potager, la chasse et la pêche. Il faut se laisser guider par la fibre de la Chef Marie Bin pour initier ses papilles aux mystères des gibiers comme l’on peut en avoir goûté à l’époque. Le potager se fait mine de saveurs royales quand elle propose la « Découverte de M. Parmentier ». L’on redécouvre les notes perdues de légumes comme le topinambour. L’on garde longtemps en bouche les délicats effluves de sa « Truite au champagne ». ...
Fondée il y a de cela 200 ans par Nicolas-François Billecart et Élisabeth Salmon, la maison Billecart-Salmon continue de pérenniser et de repousser sans cesse les limites d’un savoir-faire déjà reconnu et salué par les plus grands experts. Place à la nouvelle génération La maison Billecart-Salmon, c’est avant tout une histoire familiale. À l’origine, ils sont trois à avoir posé les premières pierres à l’édifice : Nicolas-François Billecart, son épouse Élisabeth Salmon et Louis Salmon, son frère. Jusqu’à maintenant, la maison a connu au total sept générations. Après trente ans de bons et loyaux services passés à la présidence, François Roland-Billecart va bientôt céder sa place à la génération montante. Ainsi, son successeur Mathieu Roland-Billecart se tient prêt à prendre la relève au mois de janvier 2019. Il est vrai que chez les Billecart, le vin est d’abord une affaire de famille. « Autour de cette famille, nous avons une équipe de personnes à la pointe de leur métier : Denis et Florent s’occupent de la création des vins, Jean Roland-Billecart reste très actif côté dégustation, Alexandre et Antoine pour la commercialisation », explique le futur président. Un savoir-faire exceptionnel L’équipe viticole travaille un domaine de 100 ha et s’approvisionne en raisins sur une superficie totale de 300 ha. « Nous nous approvisionnons principalement en premier cru et en grand cru afin de maintenir des vins de très grande qualité », souligne Mathieu Roland-Billecart. Pour cela, la maison profite de son emplacement à la croisée des trois régions hautement qualitatives de la Champagne que sont : la côte des Blancs, la vallée de la Marne et la montagne de Reims. En effet, c’est là où coexistent les grands crus de pinot noir, de chardonnay et de pinot meunier. Fidèle à son credo, la maison exploite également une parcelle entièrement vouée à la culture de l’excellence appelée Clos Saint-Hilaire. « C’est une vigne d’un hectare plantée en pinot noir, de vieilles vignes taillées en cordon permanent, on ne met que 3 à 5 grappes par pied », nous indique-t-on. Prestige oblige, chez les Billecart, on sacrifie volontiers le rendement sur l’autel de la perfection. Dans ce clos planté en pinot noir, la terre est choyée avec des méthodes ancestrales : le cheval de trait pour le labour et les moutons pour l’entretien du sol. Le clos Saint-Hilaire produit un champagne éponyme d’exception. Vinifié en fût, celui-ci offre une fraîcheur et une complexité hors norme. Autre particularité de la maison : une totale maîtrise d’une technique de vinification à froid, un style Billecart profondément ancré depuis plusieurs décennies. « C’est une vinification très lente mais qui permet de retrouver la finesse et l’élégance qui caractérisent notre style », dévoile Mathieu. Pour ce qui est de la maturation, il faut compter au minimum 10 ans pour les millésimes et 3 ans pour les non-millésimés. Des cuvées au sommet de leur hiérarchie 1999 est sans doute l’année de consécration pour la maison Billecart-Salmon avec l’obtention d’une distinction ultime, grâce notamment à ses deux millésimes. En effet, la cuvée Nicolas François Billecart 1959 fut auréolée du titre de « Champagne du Millénaire » lors d’une dégustation à l’aveugle effectuée par un panel d’experts. Le millésime 1961, quant à lui, arrive sur la seconde marche du podium. Parmi les « best-sellers », le rosé non millésimé fait particulièrement honneur à la maison. Il s’agit d’un rosé d’assemblage associant des cépages de chardonnay, pinot meunier et pinot noir vinifié en rouge. Cette cuvée allie harmonieusement finesse et élégance avec des notes plus fruitées. Ensuite, la cuvée Louis est également assez représentative de la maison. Un brut Blanc de Blancs Millésime 2006. « Là vous &...
La Colline aux Orchidées Les parcelles du château Bourdicotte sont adossées à une colline qui domine l'Entre Deux Mers. Le Museum d'Histoire Naturel décrit cette butte comme un affleurement calcaire remarquable pour sa diversité en orchidées de plus de 15 espèces. Ces orchidées sauvages ont besoin pour se développer d'espaces ouverts non boisés où la végétation est basse et peu dense. C'est sur cette butte que coexistent harmonieusement orchidées sauvages et les parcelles de vigne conduites en agriculture biologique du château Bourdicotte. Petite ferme et Grand terroir Bourdicotte signifie "petite ferme" et même "très petite ferme" en Gascon. La présence d'orchidées autour des parcelles de notre petite ferme confirme ce que nous savions déjà de notre terroir : un horizon cultural peu fertile propice à une production alliant faible rendement et grande qualité. L'affleurement calcaire draine l'eau de pluie mais maintien une légère humidité même lors de grande sècheresse, assurant un état de stress hydrique modéré à la vigne, garant d'une production de raisins aromatiques, sucrés et colorés et de vins subtils et équilibrés. ...
Au terroir du vin, de la truffe et du foie gras, la gastronomie fait-maison de Jean-Claude Laurent se déguste au coin du feu ou à la terrasse. Le Chef utilise encore la vieille cuisine ouverte pour préparer ses plats devant les convives. A l’auberge La Source de Peyssou, les produits de Dordogne-Périgord sont à l’honneur. Ainsi, il a vu s’ajouter à son palmarès le titre de Maître Restaurateur avec celui de Maître cuisinier de Belgique et Lauréat « Gourmets des Régions ». Ces distinctions se font bien ressentir dans les assiettes. Une gastronomie simple et authentique Grand amoureux de la cuisine, Jean-Claude Laurent reste longtemps derrière les fourneaux pour concocter des plats dignes de ses titres, de son établissement, de sa région et surtout de sa clientèle. Il prépare aujourd’hui les ingrédients et les sauces comme dans ses premiers souvenirs de commis de cuisine avec les gestes qui concrétisent la communion du cuisinier et des produits. Tout est alors fait-maison, même les petits pains. Doté d’une riche créativité et d’une expérience considérable, le Chef ne fait jamais la même recette deux fois. L’auberge de La Source de Peyssou offre différents menus dont le menu Périgourdin, le découvert, le menu week-end et également un menu pour les évènements. Pour les fêtes de Pâques par exemple, le restaurant offre des huîtres Rockefeller en attendant les filets de Sole fourrés d’une mousse de coquilles Saint-Jacques, croutés d’un beurre de fines herbes. Ils sont suivis de l’agneau braisé à la printanière, pommes nouvelles. La maison suggère également un assortiment de fromages, de la salade et du miel de châtaignes du Périgord. Sans oublier un des ingrédients symboliques de Pâques : le chocolat avec « l’œuf farci ». Le terroir Dordogne-Périgord Dordogne-Périgord est un terroir riche en produits gastronomiques et viticoles. Ici, le respect des produits locaux tels que le foie gras, les truffes, les cèpes ou le cabécou est une tradition. Toutefois, chaque établissement apporte sa touche de créativité à cette cuisine. Dans ce sens, Jean-Claude Laurent combine dans ses préparations des produits régionaux comme le fromage de chèvre Cabécou avec des sirops, épices et agrumes. Grâce à ces mélanges audacieux, les assiettes du Chef ont pris de la couleur et du détail. Chez les propriétaires de l’auberge de La Source de Peyssou, l’amour du métier se fait remarquer. Jean-Claude et Grete Laurent produisent eux-mêmes les courgettes, les haricots, les aubergines, les petits pois et autres légumes qui accompagneront les viandes et poissons et crustacés. Ils se prêtent aussi à l’élevage de moutons et de poulets. Pour le canard, ils font appel à un fermier du pays. Le maître de la maison prépare lui-même son foie gras. Les évènements et formules L’établissement offre quatre formules pour les séjours à Saint-Avit-Sénieur : la formule week-end « Fines bouches », le week-end « Découverte », la Soirée romantique et le week-end « Bien-être ». Celles-ci incluent les nuitées dans les suites. L’auberge de La Source de Peyssou organise de temps en temps des soirées à thème. Les propriétaires ont déjà organisé par exemple un festival de homard ou une déclinaison d’asperge. Lors de cette dernière, l’asperge est présente dès la mise en bouche jusqu’au dessert. Le Chef propose alors différentes préparations comme l’asperge confite ou en gâteau. ...
Situé en bordure de l’autoroute A7, au cœur du vignoble de l’Hermitage, l’ancien Restaurant Umia continue sa belle aventure culinaire sous d’autres couleurs et à travers sa nouvelle appellation Maison Gambert. Repris depuis fin novembre 2015 par Mathieu Chartron, chef passionné et créatif du sud de Lyon et non moins ambassadeur du chef triplement étoilé et grand restaurateur Guy Savoy au Caesars Palace de Las Vegas pendant plus de 7 ans, l’établissement est implanté dans le domaine de Tain l’Hermitage où il jouit d’un cadre magique et d’une excellente réputation. Une cuisine bistronomique Localisée à moins de 3 km de l’entrée de l’autoroute, la Maison Gambert séduit par sa cuisine bistronomique à la table inventive et raffinée où tout est mis en œuvre pour conquérir une large clientèle. Le jeune et talentueux chef Mathieu Chartron et son équipe s’investissent avec passion dans leur métier pour concocter de bons plats simples aux ajustements raffinés, mais aussi des plats gourmands à base de produits frais de qualité préparés avec goût et recherche. Truite marinée à la Chartreuse et betteraves multicolores, poisson du moment, purée de carottes à la citronnelle ou encore panna cotta coco-passion et fruits frais sont autant de raffinements à découvrir et à apprécier dans ce restaurant aux belles assiettes où on se sent particulièrement bien accueilli et où la satisfaction est toujours au rendez-vous. Une carte attrayante et dynamique La Maison Gambert propose une carte attrayante avec une formule entrée-plat-fromage ou dessert et un menu enfant. À travers une cuisine actuelle empreinte d’originalité, elle s’attache la fidélité d’une clientèle régulière et attire la sympathie des clients de passage qui apprécient les plaisirs de la découverte gastronomique dans ses différentes déclinaisons de couleurs et de saveurs. Parmi ses spécialités, la truite marinée à la Chartreuse et la pintade sont des plats particulièrement bien maîtrisés par la maison et qui font sa réputation. D’autres spécialités telles que le tartare de bœuf coupé minute et le cabillaud figurent également aux premières lignes des plats les plus suggérés ou appréciés. Les menus sont renouvelés chaque saison et sont adaptés en fonction des inspirations du Chef. Une équipe de choc Tous les ingrédients sont réunis au sein de la Maison Gambert pour faire de l’établissement, un lieu de rendez-vous et de retrouvailles apprécié des amoureux de la bonne cuisine et où la surprise de nouvelles découvertes culinaires tient les clients en haleine jusqu’à leur prochain passage. Grâce au dévouement d’une équipe compétente qui privilégie l’écoute, le conseil et la qualité de service, l’enseigne peut se targuer d’avoir réussi son pari. Tout cela grâce à la belle association du chef Mathieu Chartron derrière les fourneaux, de José Afonso, maitre d’hôtel, et de Benoît Chartron responsable de salle. ...
Véritable invitation à la détente et au repos, l’enseigne attire la sympathie par son ambiance intimiste et chaleureuse, que l’on prend plaisir à savourer et qui procure de purs moments de bien-être. La Butte s’inspire de son environnement naturel et renvoie à l’image de la côte et de tout le littoral pour donner un cadre contemporain avec des dominantes de beige et de gris. À travers une cuisine particulièrement lisible et authentique, où les produits du terroir sont essentiellement à l’honneur, on s’y rend pour le plaisir de (re)découvrir ou retrouver des plats aux goûts très francs, avec d’agréables et incroyables explosions en bouche. Un repas savoureux Ne passez pas à côté de son homard poché, poêlé au beurre noisette et cru à cœur, qui garde vraiment sa saveur, servi avec des asperges ou des légumes du moment, ou tout autre accompagnement selon la saison. Poursuivez l’aventure avec son délicieux ormeau poêlé au beurre, accompagné de vermicelles et de jus de volaille sur un lit d’algues rouges (Dulse). Finissez en beauté avec son Mingaux à base de gros lait fermier, une spécialité bretonne qui ne manquera pas de vous plaire. La Table de La Butte, c’est aussi, une très belle carte de vins riche de près de 350 références, avec de très bons Bordeaux et des cuvées exceptionnelles de la maison Trimbach par exemple. Quel que soit le vin choisi, la satisfaction et le plaisir seront toujours au rendez-vous. ...
C’est en 2008 que Bernard Boullanger décide de se lancer dans l’aventure de la Guyane épicurienne en ayant « comme objectif de promouvoir le développement de ce pays magnifique et mal connu par la structuration de l’agriculture guyanaise ». Avec sa boutique parisienne, Délices de Guyane devient ainsi l’ambassadeur du pays en proposant des condiments, de la confiture, des sirops, des punchs, du rhum et d’autres délices fidèles à leur terre et élaborés exclusivement avec des produits frais locaux. Un soupçon de Guyane dans chaque bouchée Chaque sirop, punch, gelée ou pâte de piment révèle toutes les saveurs d’un pays riche de ses traditions et de sa fertilité. Issus de l’agriculture guyanaise, ces produits sont fabriqués avec 100 % de fruits frais et naturels, dont « 40 % sont issus de jardins de particuliers », précise Bernard Boullanger. « Entièrement traités à la main, les fruits et les piments sont transformés sur place sans conservateurs, sans gélifiant ni colorants », poursuit-il. Les saveurs naturelles sont conservées tout en garantissant la fabrication artisanale de chaque produit. Découvrez ainsi un large éventail de confitures, de gelées et de sirops à base de fruits tropicaux, une gamme riche de rhums et de punchs ainsi qu’une collection de condiments, oscillant entre piments extra-forts, doux et non piquants. Offrez également des colis gourmands Délices de Guyane en guise de cadeaux pour partager ces saveurs d’exception. ...
Allergènes, produits chimiques, conservateurs, mauvaises graisses… Scruter l’étiquette des produits alimentaires devient monnaie courante chez bon nombre de consommateurs. Grâce à son panel de produits sains et bio triés sur le volet, la boutique en ligne Kazidomi se donne pour mission de faciliter leur quotidien mais aussi celui des personnes suivant un régime alimentaire strict. Mais avec elle, produits de qualité riment désormais avec petits prix. Une start-up belge qui monte Alors étudiante en gestion à la Solvay Brussels School, Emna Everard nourrissait déjà l’ambition de se lancer dans la conception de magasins « 100 % healthy ». Auparavant sujette à des intolérances alimentaires, cette fille de médecin spécialisé en nutrition mesure l’importance d’avoir une alimentation saine. Avec Alain, passionné d’entrepreneuriat et ayant achevé ses études à l’université MIT de Boston, Emna crée Kazidomi en avril 2016. Très vite, le projet des deux jeunes Belges séduit et trouve de nombreux contributeurs, comme le réseau Entreprendre et Solvay Entrepreneurs. En usant du crowdfunding, la start-up améliore ses infrastructures et étend son offre. Tirer profit des avantages d’acheter en ligne Kazidomi fait figure de pionnier sur Internet à travers son offre de plus de 1 000 références en produits sains et bio. Mieux qu’une simple sélection, ses articles passent par la validation de médecins et d’experts en nutrition avant d’être proposés aux internautes. Avec son système de filtrage des résultats, le consommateur souhaitant privilégier ou éliminer tel ou tel ingrédient trouvera en une seconde les produits qu’il cherche réellement. Le site met également en avant les points spécifiques de chaque référence (sans gluten, sans lactose, sans huile de palme, etc.), ce qui est utile et pratique au niveau des restrictions alimentaires. Outre l'alimentation, des catégories « Cosmétiques », « Bébé », « Maison », « Livre » ou encore « Régime spécifique » sont à découvrir sur le site. Économiser sur de bons produits Que ce soit par choix ou par nécessité, opter pour une nutrition de qualité implique généralement un coût élevé. Kadizomi met un frein à cette idée commune en permettant aux consommateurs d’avoir accès aux produits sains et bio sans qu’ils aient à payer le prix fort. En souscrivant à l’abonnement annuel de 100 €, la facture est considérablement revue à la baisse, car le consommateur réalise une économie allant de 20 à 50 % sur le montant initial de ses achats en ligne. Cette offre a d’ailleurs permis à la start-up de faire décoller son chiffre d’affaires. ...
« Le savoir n’est rien s’il ne se partage pas » La cuisine est souvent une histoire d’émotion et de passion, mais ce sont aussi les gestes techniques et le savoir-faire qui transforment un repas classique en un moment unique de partage. Parmi les valeurs exprimées par Alain Ducasse tout au long de sa carrière, la transmission du savoir-faire culinaire a toujours occupé une place importante. Cette idée particulière du partage a été rendue accessible à tous en mai 2009, quand le célèbre chef étoilé a finalement lancé son projet d’école pour les particuliers. C’est dans un espace contemporain de 500 m2 niché au cœur du prestigieux XVIe arrondissement de Paris que tous les cours sont regroupés pour offrir une expérience unique aux participants. Les cuisines sont spacieuses et aménagées avec les derniers équipements professionnels. Dans un décor réalisé par le designer Pierre-Yves Rochon (à qui l’on doit l’aménagement de célèbres établissements hôteliers à travers le monde, comme les Fours Seasons à New York ou le Ritz-Carlton à Bahreïn), les clients profitent d’un espace chaleureux et agréable où venir apprendre les meilleures techniques culinaires auprès des chefs de l'école. Une équipe de chefs formateurs Il faut saluer ici l’excellent travail effectué par Julian Mercier, chef exécutif de l’école. Il a ramené de ses expériences aux quatre coins du monde, toujours aux commandes des fourneaux les plus réputés, un goût exquis du partage et des rencontres qu’il met maintenant au service des particuliers. Accompagné d’une équipe composée de la fine fleur de la restauration gastronomique, il transmet son savoir et sa passion dans l’art du « geste juste, celui qui fait la différence ». Quand on lui demande quels sont les points forts de l’école, il répond modestement que : « Nous apportons la caution des chefs "Alain Ducasse" et tout leur savoir-faire. Les chefs sont accessibles et s’adaptent à tous les niveaux, débutants ou confirmés. Il est important que chacun puisse trouver son bonheur et les réponses à ses questions en venant ici. » Les cours sont regroupés sous forme de sessions d’une demi-journée au minimum qui permettent d’aborder différents aspects de la cuisine contemporaine. « Cuisine du quotidien », « Cuisine 3 étoiles » ou classes spécialement conçues pour les « Kids », les diverses formations proposées par l’École de Cuisine Alain Ducasse sont autant de portes d’entrée dans l’univers fascinant de la gastronomie. Les cours durent au moins quatre heures afin d’avoir le temps de détailler tous les points importants des recettes, étape par étape. Aussi, pour être certaine de répondre aux attentes particulières de tous les participants, chaque formation ne compte pas plus de dix élèves par session. Il n’est pas rare de croiser quelques jeunes étoiles montantes de la cuisine internationale qui viennent se glisser au programme de l’école. Fumiko Kono ou Beena Paradin, ces chefs invités viennent partager leurs talents et leurs techniques originales pour le plus grand bonheur des participants. Amenant avec eux leurs aspirations aux couleurs subtiles, ils ouvrent lors de ces worshops les horizons culinaires et sensoriels des élèves. En plus de ces initiations à la cuisine, l’École de Cuisine Alain Ducasse propose aux élèves de prendre part à des cours de pâtisserie et de dégustations oenologiques. Vous trouverez différrents thèmes pour appréhender ces deux autres activités qui font partie intégrante de la gastronomie. ...
Aujourd’hui, c’est Jean-Marc Kuentz, quatrième génération, qui prend les rênes de l’exploitation familiale. Entouré d’une petite équipe, la famille perpétue le geste ancestral du vigneron en vinifiant sur cette terre si harmonieuse et si riche. Ses cépages prestigieux qui en font sa fierté permettent d'élaborer des vins et des crémants d’Alsace dans le plus pur respect de la tradition. Les 7 cépages typiques d’Alsace Niché à 380m d’altitude, au pied des Trois-Châteaux, à 7km de Colmar, ce vignoble est implanté sur les prestigieux coteaux des Grands Crus Eichberg et Pfersigberg. Là, sur le point culminant du vignoble alsacien, les vignes s’épanouissent sur un terroir à dominante argilo-calcaire et marno-calcaire. On y trouve les 7 cépages typiques d’Alsace que sont le sylvaner, le pinot blanc, le riesling, le muscat d’Alsace, le pinot gris, le gewurztraminer et le pinot noir. L’Alsace étant connue pour être le berceau de l’agriculture biodynamique, la maison Kuentz ne déroge pas à la règle et applique une viticulture soucieuse de la terre et des vignes. Ainsi, les produits chimiques et de synthèse n’ont pas leur place au domaine. La qualité comme seul mot d’ordre Dès sa création, cette exploitation familiale a toujours privilégié une production qualitative avec des rendements limités. Et comme il est admis que seuls les bons raisins donnent des grands vins, la maison met toutes les chances de son côté. « Nous récoltons assez tardivement et nous ne sélectionnons que les raisins qui ont atteint leur pleine maturité », explique Jean-Marc Kuentz, l’actuel propriétaire. Côté vinification, la maison Kuentz s’en tient strictement aux cahiers des charges imposés par l’appellation d’origine contrôlée des Vins d’Alsace. Petite particularité du domaine : un élevage en foudre sur l’ensemble de ses cuvées. Des vins exceptionnels En tout, le domaine élabore 6 gammes de vins (réserve personnelle, grands crus, cuvées spéciales, vendanges tardives Grains Nobles, pinot noir et crémant) comprenant dans l’ensemble 14 cuvées différentes. Pour mieux faire connaissance avec la maison Kuentz, la cuvée Marie-Louise est la plus indiquée. « Elle est issue d’un terroir Grand Cru et a fait l’objet d’une vendange tardive », confie Jean-Marc Kuentz. Il s’agit d’un vin blanc monocépage (100 % gewurztraminer) élevé en fût durant 4 mois au minimum. Habillée d’une belle robe jaune or, cette cuvée présente un nez à la fois délicat et floral. La bouche, harmonieuse et distinguée dévoile un vin structuré dans lequel le sucre bien que présent sait se montrer discret. Un vin qui sublimera foies gras, fromages et desserts. S’il y a une autre cuvée qui représente à merveille la maison, c’est sans conteste « Le crémant d’Alsace ». Élaborée selon la méthode traditionnelle, elle a reposé au minimum 13 mois sur lattes et a subi un élevage de 2 mois en cuve. Vendangées manuellement, les précieuses grappes passent par un pressurage direct en raisin entier. Les jus obtenus sont ensuite débourbés. Vif et délicat, ce 100 % pinot blanc surprend par sa fraicheur fruitée, ce qui fait de lui le compagnon idéal des mets les plus raffinés. À déguster à l’apéritif ou en fin de repas ! Des cuvées très bien notées Gage de leur qualité, les cuvées sont régulièrement citées dans des célèbres guides des vins tels que Gault & Millau. Ainsi, 3 d’entre elles ont obtenu des notes supérieures ou égales à 15. Il s’agit notamment de la cuvée « Sylvaner » (un vin blanc sec, fruité, très agréable à boire et facile à apprécier), la cuvée « Gewurztraminer » Grand Cru Pfersigberg 2005 ainsi que de la cuvée « Gewurztraminer » Vendanges Tardives 2004. Ces vins ont reçu respectivement la note de 15/20, 16/20 et 16,5/20. ...