Plus qu’une tradition familiale, le champagne est pour la famille Millet une passion qu’ils aiment partager. Leurs quatre hectares de vignoble classés 1er Cru, héritage d’une lignée de vignerons, s’étendent sur un terroir au sol calcaire du crétacé . Le pinot noir, le pinot meunier et le chardonnay y règnent en maitre et y puisent dans ce sol riche en minéraux, en oligo- éléments ou sels minéraux leurs caractéristiques aromatiques qui donnent au Champagne Gabriel Boutet ses saveurs déclinées en différentes cuvées qui vous seront présentées sur le domaine. Une marque fidèle aux traditions Gabriel Boutet, c’est une maison traditionnelle qui a su s’adapter aux pratiques culturales de de la viticulture raisonnée depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui c’est vers la viticulture durable que Luc Millet le petit fils de Gabriel Boutet s’oriente. Quant aux méthodes de pressurage et de vinification c’est grâce à la modernisation et la collectivisation des outils que les vins sont travaillés sans additifs de produits animaux qui permettent au champagne d’être consiéré comme végan. C’est cette importance conférée aux valeurs ancestrales du métier de vigneron, conjugué à la modernité des outils utilisés qui est la garantie de la qualité des assemblages appréciés pour la subtilité des différentes cuvées de leur champagne. Accompagnez vos desserts aux fruits acidulés d’une flûte de la cuvée Miss Pat*, un Blanc de Blancs au goût miéllé et suave qui exalte des saveurs d'agrumes et de fruits exotiques. Pour vos mets raffinés, optez pour la cuvée Gold Spirit of Sélection qui est la cuvée « la plus représentative du terroir », selon Patricia Millet. Cet assemblage harmonieux d’environ 75 % de pinot noir confère au champagne sa puissance arômatique alors que les 25 % de chardonnay apportent la fraicheur et la légèreté. La convivialité d’abord En matière d’œnotourisme, la maison Gabriel Boutet se démarque en proposant, au-delà des clichés liés au champagne, des sorties alliant ambiance festive et découverte. L’œil du naturaliste, de l’entomologiste et du botaniste vous fera découvrir que depuis que la Champagne est passée à la culture raisonnée on trouve 35 fois plus de papillons et 15 fois plus de coccinelles sans parler des syrphes, des téléphores. Durant une promenade on pourra dénicher en observant attentivement avec une loupe l’acarien rouge, la larve de cochenille, la cicadelle, le gibouri, la tenthrède… Vous découvrirez comment combattre par la confusion sexuelle les prédateurs, comment les coccinelles à 2 points ou six points, grosses consommatrices de pucerons, les lézards, salamandres tachetées, les grenouilles rousses et crapauds aident le vigneron à lutter contre les maladies. D’autres animations sont prévues en étroite collaboration avec L’IMPERIALE de Marie-Antoinette. La maison conduit ses invités au cœur des villages et des vignes de la champagne historique. Cette prestation unique est organisée à bord d’un bus aménagé spécialement à cet effet avec, au menu, une balade au cœur des vignes et une vue imprenable sur la vallée de la Marne. Au programme : dégustation de trois cuvées Gabriel Boutet et du Ratafia de Champagne, arrêts dans des vignobles et découverte de la région sur la plate-forme panoramique du bus. Des promenades en bateau à aube CROISI CHAMPAGNE, avec repas et animation musicale, et des balades en TUK- TUK CHAMPENOIS sont également proposées à Cumières Hautvillers et Avenue de Champagne à Epernay. Fière de son appartenance à cette terre bénie, la famille Millet vous accueille chaleureusement au milieu de leur domaine centenaire. ...
Entre Vézelay et Avallon, au bord de la route D606, vous ne risquez pas de la rater. L’Auberge des Chenets se distingue par son cadre accueillant et convivial. La façade en pierre, les volets aux couleurs vives et la petite végétation qui borde la devanture sont les premiers détails qui focalisent l’attention. A l’intérieur, on se laisse charmer par une salle intimiste à la lumière tamisée et à la décoration raffinée. D’entrée de jeu, la belle et grande cheminée confère une ambiance cosy et sereine. Les murs en pierre apparente embellis de tableaux contemporains dénotent d’un joli mix entre tradition et modernité : c’est d’ailleurs dans cet esprit-là que l’Auberge des Chenets a été créée. Un chef amoureux de son terroir L’histoire du restaurant Auberge des Chenets est celle d’un chef qui se passionne pour la cuisine notamment la pâtisserie dès son plus jeune âge. Après avoir effectué un apprentissage classique, il a la chance de travailler dans des relais et châteaux qui lui ouvrent les portes de plusieurs grandes maisons à l’instar du célèbre La Chèvre d’or à Eze Village. Suite à cette belle et longue expérience, il est temps pour lui de revenir aux sources dans sa région natale. Il décide d’ouvrir alors son propre établissement dans lequel il sert une cuisine raffinée et délicate qui comble les palais exigeants. Un repas à l’Auberge des Chenets, ce sont des étincelles assurées. Le chef imaginatif et curieux partage une cuisine qui tente de préserver l’identité régionale tout en sortant des sentiers battus. Il travaille avec des produits frais qui mettent à l’honneur le terroir. Selon la saison, il sera alors possible de déguster certains produits phares qui font la réputation de la Bourgogne à l’instar des escargots. Au mois d’octobre, un menu spécial « homard » est affiché durant une quinzaine de jours. L’occasion pour les amateurs de ce met d’exception de le découvrir sous toutes les coutures. En hiver, des week-ends dédiés à la truffe sont organisés selon la disponibilité des produits. Une riche carte de vins La carte de vins est bien fournie, de quoi vous donner l’assurance de bénéficier des meilleurs accords. Etant donné la localisation de l’établissement, celui-ci privilégie les Chablis ou encore les vins de l’Yonne. Pour 2016, ces derniers sont à l’honneur lors de la fête viticole bourguignonne appelée Saint-Vincent Tournante. Créé au Moyen-Age, l’évènement est célébré durant le dernier week-end de janvier et change tous les ans de village viticole bourguignon. ...
Spécialiste de bières de garde, la Brasserie Castelain est une entreprise familiale à taille humaine qui a su conserver les nobles valeurs qui ont si bien animé et nourri l’entreprise tout au long de son existence. Située en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où la culture de la bière est fortement ancrée, la brasserie partage une passionnante histoire d’amour avec une clientèle fidèle et florissante. Des produits au naturel Grâce à un réel savoir-faire, la Brasserie Castelain a su développer plusieurs gammes de bières qui ont bâti sa renommée. C’est une entreprise familiale qui se nourrit de la passion de toute une équipe. Toutes ses bières sont faites avec beaucoup d’amour et dans le strict respect d’une charte qualité « avec le plus de naturalité possible et un mode de fabrication qui va laisser le temps au temps avec une garde longue », nous précise Annick Castelain, l'actuelle dirigeante. Des bières qui s’adaptent aux différents gouts des consommateurs et aussi à différents moments de consommation. Précurseur de la bière bio Trente ans plus tôt, à l’époque où la notion de bio ou de développement durable n’existait pas encore, la Brasserie Castelain a été « la première entreprise à faire de la bière biologique en France ». Le marché a évolué rapidement en recherchant des « produits les plus naturels possibles ». La Jade sans gluten a été créée en 2015, après constatation du nombre croissant des personnes intolérantes ou sensibles au gluten. Au bout de 2 ans d’efforts laborieux autour d’un processus qui a pour principe de n’utiliser que des céréales de ses régions, l’établissement a réussi à trouver un mode de fabrication aboutissant à la fabrication d’« une bière qui ne contient pas de gluten mais ayant un vrai gout de bière ». Et c’est là toute la différence ! Des visites en écomusée La Brasserie Castelain est fortement engagée dans la promotion de la bière, devenue une tendance et un produit de mode. En dépit de cet engouement majeur, le produit suscite encore de nombreuses questions auprès des consommateurs, notamment en ce qui concerne son mode de fabrication ou les ingrédients qui la composent. Toute l’équipe de la brasserie s’attache à apporter les réponses à ces questions, en mettant en place des circuits et des visites en écomusée. Au long du parcours d’exposition, des photos représentent les différentes périodes vécues par l’entreprise ainsi que les personnes qui se sont passionnées pour elle, avec un petit rappel du nombre de brasseries existant à cette époque dans la région. La Brasserie Castelain organise également de petites manifestations de façon à communiquer sur le produit et à partager la culture de la bière, en proposant, par exemple, des dégustations de produits associés. ...
Présent depuis 1934, le Cornet d’Amour a su diversifier ses prestations afin de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante. Véritable institution reconnue pour ses glaces aux parfums surprenants, l’établissement a également intégré une partie restauration. Les fins gourmets y trouvent une large variété de mets qui savent agréablement enchanter les papilles. Un décor qui en met plein la vue Avec une capacité d’accueil à hauteur de 220 places, cet établissement dispose d’un espace suffisant pour assurer le confort de tous ses clients. La décoration toute en couleurs du Cornet d’Amour vous plonge dans un monde de fantaisie donnant libre cours aux imaginations les plus vives. Un décor pétillant avec différents styles de table vous attend pour garantir des moments fun entre amis ou en famille. Équipé d’une terrasse chauffée offrant vue sur la mer, le Cornet d’Amour revêt un cachet particulier. La proximité de la mer procure une sensation d’évasion et de plaisirs inédits. Une carte étonnamment variée et adaptée à tous les budgets Le Cornet d’Amour vous invite à déguster ses glaces artisanales dont le secret et le savoir-faire sont transmis de génération en génération. Tout est fait maison ! Savourez un mélange de saveurs déclinées en une cinquantaine de parfums tels que citron vert menthe ou fraise-basilic. Bien que le Cornet d’ Amour se soit illustré dans les glaces, l’établissement propose également à travers sa cuisine de brasserie des plats typiques de la région comme le welsh mais aussi des plats à base de poisson ou de viande. Les palais les plus exigeants sauront apprécier la qualité des produits frais et locaux qui entrent dans la composition des plats. ...
Les 5 hectares de vignes (50% Chardonnay, 30% Pinot noir, 20% Pinot Meunier) sont situés sur les coteaux du Sézannais. Une viticulture à Haute Valeur Environnementale En 2000, Marlène Delong reprend la maison de champagne créée par son père en 1966. Pour cette amoureuse de la nature, il est essentiel que ses champagnes lui ressemblent. Elle s’est donc engagée, avec Damien, dans une démarche respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. Elle a tout naturellement supprimé des intrants, privilégié les engrais verts, utilisé des levures et bactéries naturelles pour conserver l’identité du terroir dans ses différentes cuvées. ...
Réputé pour son école de cavalerie et sont château, la ville de Saumur l’est encore plus par la qualité exceptionnelle de ses vins qui mûrissent dans ses caves troglodytiques. Et c’est justement à 10 km en surplomb de cette agglomération de la région Pays de la Loire que sont situées les parcelles du domaine de la Giraudière. La passion pour le vin Hormis leur passion commune pour le vin, rien ne laissait présager cette collaboration entre Fabrice Esnault et Étienne Matrion, aux parcours différents mais qui s’avèrent, au final, être complémentaires.Issu d’une lignée de vignerons, Fabrice Esnault est établi dans la région de Brézé, d’où il est originaire. Depuis 1999, il dirige avec succès son domaine familial, composé de 14 hectares de vignes et de caves troglodytiques, qui lui ont déjà valu une solide notoriété pour la qualité de sa production dans la région.Étienne Matrion, pour sa part, est un natif de la Champagne. Il y a effectué ces études d’œnologie, après un détour en Bourgogne. Oenologue, il prend la décision de s’implanter dans le Saumurois pour y exercer son métier comme consultant.Le destin a voulu que les deux compères tombent sur la belle opportunité de travailler de concert au domaine de La Giraudière en 2004. Une vaste sélection de vins de qualité Le domaine de la Giraudière produit une très large gamme de vins : effervescents, tranquilles rouges, blancs ou rosés. La qualité des produits résulte d’un rigoureux suivi des méthodes traditionnelles, qui sont appliquées à toutes les étapes de la production, de la culture de la vigne à l’élevage en cave. Dans les vignes, une démarche raisonnée, respectueuse de l’environnement, est appliquée afin d’obtenir du raisin d’excellente qualité, à travers lequel le terroir livre sa plus belle expression.Les vins du domaine bénéficient tous de l’Appellation d’Origine Protégée, qu’elle soit Coteaux-de-Saumur , Cabernet-d’Anjou, Crémant-de-Loire, Rosé-de-Loire, Saumur Blanc, Saumur Rouge, et Saumur-Champigny. Parmi les coups de cœur du vigneron figurent les cuvées « Clos des Meuniers » AOP Saumur-Champigny, les « Vieilles Vignes » AOP Saumur Rouge , et « L’Ardillon de Brézé » AOP Saumur Blanc. Le Lingot de Brézé Le Coteaux de Saumur « le Lingot de Brézé » est l’une des cuvées ambassadrices du domaine. C’est un vin liquoreux jaune or, délicat et bien équilibré, avec des arômes d’acacia, de miel et de vanille, se prolongeant sur une bouche ample, harmonieuse et fine. Ce vin de garde élevé en fût est conditionné en bouteilles de 50 centilitres et se déguste à une température comprise entre 8 et 10 °C. Il peut se conserver pendant 10 à 15 ans en cave, voire plus pour les plus grands millésimes. Il s’accorde harmonieusement avec le foie gras, les fromages à pâte persillée, la tarte aux pommes, les poires et les fruits jaunes. Cette cuvée exceptionnelle a été médaillé d’or au Concours des vins de Saumur en 2011 2013 2015 et a obtenu un coup de cœur du Guide Hachette 2013. ...
Les premières vignes du Domaine de Coyeux ont été plantées dans les années 1950. En 2013, Hugues de Feraudy, séduit par la beauté et la potentialité des lieux, décide de faire l’acquisition de l’exploitation. Cet industriel à la retraite est épaulé dans ses tâches par son frère Jean. Actuellement, la maison travaille sur un vignoble s’étendant en totalité sur 112 ha d’un seul tenant, chose assez rare dans le domaine viticole. Un terroir très particulier Nichées à 300m d’altitude, les vignes profitent des échanges d’air et des écarts de températures qui sont propices à leur santé. « Après les pluies, le mistral contribue à assécher les vignes empêchant de cette manière le développement de maladies », explique Nathalie Fuselier, la responsable œnotourisme. Ici, les cépages muscat petits grains, grenache, syrah et mourvèdre s’épanouissent sur des sols de type Trias. Ce dernier a la particularité de retenir l’eau durant les périodes de pluie pour la restituer ensuite aux vignes lors des grandes chaleurs. En outre, les terres du Trias procurent les minéraux indispensables au développement aromatique des raisins. « Cette typicité apporte à nos vins une fraicheur aromatique incomparable », nous indique-t-on. Respect de la Nature Afin de maintenir le vignoble en parfaite santé, l’exploitation privilégie des méthodes culturales respectueuses de l’environnement. Ainsi, la viticulture y est menée en lutte raisonnée, avec une utilisation minimale de produits de synthèse. À cela s’ajoutent un enherbement naturel et des soins particuliers apportés au niveau du sol. « Nous avons recours à des amendements organiques, afin de favoriser la vie microbienne et d’avoir à cet effet des sols sains et vivants », rapporte notre interlocutrice. Dans ses efforts pour préserver la Nature, le domaine envisage pour les années à venir de s’engager sur la voie de l’agriculture biologique. La qualité comme seul mot d’ordre Comme tout le monde le sait, un bon vin se fait à la vigne ! Le Domaine de Coyeux chouchoute donc particulièrement ses vignes à tous les stades de leur développement. Dans le but de mieux maitriser le rendement, la maison pratique l’ébourgeonnage. Grâce à cette technique, le nombre de grappes par souche est volontairement réduit, de façon à concentrer plus encore les sucres et arômes contenus dans les baies. Au printemps, le domaine procède également à l’épamprage. Une opération visant à aérer les souches et à favoriser la maturation des branches fruitières porteuses de raisin. Dans les semaines qui précèdent les vendanges, chaque parcelle fait l’objet d’un suivi rigoureux en vue d’une sélection parcellaire. Les vendanges ne commencent finalement que lorsque les raisins atteignent leur maturité optimale. « Nous réalisons des vendanges manuelles et nous sélectionnons les meilleures grappes », souligne la responsable. Pour éviter tout écrasement des baies, celles-ci sont placées dans des petites caisses qui seront ensuite vidées une à une. Les grappes passent ensuite sur deux tables de tri successives pour ne conserver que les meilleures. Une vinification maitrisée de bout en bout En matière de vinification, le Domaine de Coyeux dispose d’équipements et de matériels de pointe lui permettant de réaliser des techniques spécifiques. En effet, grâce à ses cuves en acier inoxydable thermorégulées, la maison opère une macération pré fermentaire à froid, qui lui permet d’extraire le maximum d’arômes. Tout au long de la fermentation, les jus sont soumis à un suivi quotidien assuré conjointement par le maitre de chais, et l’œnologue du domaine. « L’objectif est d’évaluer l’évolution du vin et son degré d’aboutissement », nous confie-t-on. Pendant la fermentation, la maison veille à ce que les mouts ne puissent pas entrer en contact avec l’oxygène. En agissant ainsi, elle limite consid&eacut...
Nous sommes à Mesnil-sur-Oger dans la région de la côte des Blancs qui emprunte son nom au chardonnay, le cépage de prédilection des plus nobles champagnes. Le domaine exploite un vignoble d’une vingtaine d’hectares, classé intégralement en chardonnays grands crus et un autre vignoble situé à Sézanne dédié au cépage pinot noir. Ces terroirs installés sur un sous-sol à la fois crayeux et rocheux confèrent aux vignes les meilleures qualités aromatiques : finesse, fraîcheur et minéralité. Une maison fondée sur une philosophie Être récoltant-manipulant est un travail d’artisan où l’on ressent chaque jour le lien vivant entre la terre et les cuvées. Cette intimité a fait naître un engagement envers l’environnement à travers la démarche de viticulture raisonnée. « Nous prenons soin de l’environnement et faisons en sorte de la préserver au maximum », explique avec conviction Bernard Launois. Le travail du sol privilégie les actions de prévention afin de limiter au maximum l’intervention des produits phytosanitaires. De son côté, les vignes vendangées exigent une technique de vinification très pointilleuse. « 80% de la thermorégulation se fait dans des cuves en inox avec un fractionnement du pressage pour extraire les meilleurs jus de raisin.» L’élevage se poursuit dans des fûts de chêne jusqu’à obtenir un équilibre, et une plénitude parfaite. De grands champagnes et plus encore Au cœur du petit village Villers-aux-Bois, le domaine Champagne Launois nous emmène dans un autre univers inspiré du XVIe siècle. Au milieu d’un magnifique parc paysager trône majestueusement un château renaissance « Le Clos des Cépages » entouré d’arbres séculaires. Sous les yeux éblouis, cette belle demeure invite aussi à une découverte gustative des plus envoûtantes. « Nous y proposons une table gastronomique toute l’année où l’on élabore un menu spécial pour honorer les champagnes de la maison », raconte notre interlocuteur. Pendant les journées vendanges organisées le premier week-end du septembre, les hôtes peuvent poursuivre l’aventure dans les vignes en participant à la cueillette des raisins à la main, sous le signe d’un moment détente et de convivialité. En outre, le musée des artisans et des artistes du champagne est également ouvert aux visiteurs. L’on y retrace le métier passionnant des vignerons champenois et l’on y découvre une collection d’outils insolites utilisés dans le travail de la vigne : pompes, boucheuses, machine traditionnelle, pressoirs, pulvérisateurs, etc. ...
Paysage de verdure et de champs à perte de vue, là où le calme et la sérénité se mélangent aux anciennes bâtisses, les châteaux et les vignes. C’est dans la commune d’Escolives-sainte-Camille, non loin de Coulanges-la-Vineuse, que se donnent rendez-vous les amateurs de bons vins. Lieu de villégiature depuis l’époque romaine, Escolives fait partie de ces terroirs où se conjuguent agréablement nature, patrimoine et art de vivre. Petit passage dans le domaine de la famille Borgnat… Le vin, le domaine et la famille La famille Borgnat, propriétaire d’une ferme viticole datant du XVIIesiècle, a su, au fil des générations, partager et mettre en valeur son plaisir du travail bien fait. Avec ses 18 hectares de vignes, le Domaine Borgnat contribue grandement à l’expansion de l’œnotourisme dans cette partie de la région bourguignonne. Au détour de la visite des caves superposées, survient le jeu de la dégustation avec une jolie gamme de 5 cuvées de Coulanges, assortie de Crémant et de Ratafia : toutes les couleurs et les saveurs de la Bourgogne. Mention particulière pour le Bourgogne Coulanges Tradition et son goût fruité, ou le fameux Châteaux Escolives, assemblage de pinot noir et de césar. Ce cépage antique date de l’époque des Romains, à découvrir au site archéologique, 150 m plus bas. L’élevage en fût dans les caves séculaires du domaine Borgnat permet au vin de mûrir à son aise, afin d’affirmer un caractère unique. De la vigne à la maison d’hôtes Il est impensable de passer par la région bourguignonne sans la découvrir en profondeur, y connaître la culture du vin et plus encore, sa gastronomie, en plus des musées, des églises, des palais et autres châteaux. Le Domaine Borgnat propose de faire une visite approfondie du domaine et alentours en s’attardant quelques jours. Déguster le vin en cave et sur table, en savourant un repas néo-traditionnel où les produits du terroir sont mis en valeur. Passer une nuit ou deux dans les chambres du Domaine Borgnat marquées de bois et de pierres laissant transparaître un cadre où il fait bon vivre. Profiter d’un séjour Œno-balnéo dans la nouvelle chambre Les Rosiers, pour conjuguer la magie d’une bulle de bien-être et l’art de vivre bourguignon. ...
Entre les Brocard et les vins se cachent une véritable histoire d’amour. La grande aventure familiale a commencé en 1973, lorsque Jean-Marc Brocard rencontre son épouse, descendante d’une lignée séculaire de vignerons de Saint-Bris-le-Vineux qui partage avec lui une passion effrénée pour le vin. Le destin de Jean-Marc change radicalement lorsqu’il se rapproche de Louis Petit, un grand virtuose des vins qui l’initie dans l’art de manipuler la vigne comme il se doit, avec patience et respect. Ainsi motivé, Jean-Marc Brocard devient viticulteur et installe son domaine au cœur du vignoble, à Préhy (Yonne). Son fils Julien, ayant grandi au rythme de la vigne, se laisse séduire par le métier de vigneron à partir de 1995. Ce dernier étant passionné par la biodynamie, il décide d’insuffler un nouvel élan à la production en misant sur un mode cultural qui respecte la Nature. Le terroir de prédilection du chardonnay La maison Brocard a choisi de travailler en monocépage. L’heureux élu est le chardonnay, une variété tout à fait caractéristique de l’appellation Chablis. Aujourd’hui, ce cépage règne en maitre absolu sur 200 ha de sol argilo-calcaire. À noter que le chablis est un vignoble de bassin sédimentaire, c’est-à-dire une terre riche en matières et dont le sous-sol est constitué du fameux kimméridgien. Cet étage géologique datant du Jurassique supérieur est notamment composé de couches de marnes et de calcaires qui forgent tout le caractère des vins chablisiens. Ainsi, le chablis fait partie des rares vignobles d’appellation à pouvoir vanter expressément son identité géologique. Et pour les Brocard, se trouver sur un tel terroir ne peut être qu’une fierté. Qui dit « terroir exceptionnel » dit « traitement exceptionnel ». Julien Brocard insiste sur la contribution de l’agriculture biologique et de la biodynamie dans la qualité de ses vins : « Ces méthodes culturales nous conduisent à pratiquer une vinification naturelle. Ainsi, nous n’utilisons que des levures indigènes et laissons place à une fermentation spontanée pour obtenir des vins d’une harmonie optimale. » Les ambassadeurs de la maison Précision, force et fraicheur… Ces trois mots résument le style de production de la maison. Soit, tout ce que représente la cuvée « Sainte Claire ». Au-delà de ses arômes et de ses notes fraiches, caractéristiques du terroir, ce vin raconte une histoire. Son nom rend hommage à l’église voisine du domaine, autour de laquelle se sont enracinées les premières vignes de Jean-Marc Brocard. La cuvée « Montée de Tonnerre » quant à elle, est un emblème par excellence de l’AOC Chablis. « C’est un Premier Cru qui nous tient particulièrement à cœur et qui, d’autant plus, est très apprécié des amateurs de chablis », déclare fièrement notre interlocuteur. Idéal pour une longue garde, le vin en question séduit par ses arômes d’agrumes légèrement épicés et ses délicieuses notes toastées. Enfin, il est impératif de faire mention de « La Boissonneuse », le premier chablis conduit en biodynamie. Cette cuvée symbolise 20 ans de travaux acharnés dans le respect de l’environnement. « Des pratiques culturales entièrement saines qui vont vitaliser la terre et la vigne, afin de donner naissance à un vin naturellement exquis. » Découvrir le domaine Le cadre a tout pour plaire : un domaine, des vignes et une église du XVe siècle qui offre un beau panorama sur l’ensemble du vignoble chablisien. Quand des visiteurs viennent au domaine, les Brocard et leur équipe professionnelle se font un plaisir de les accueillir le temps d’une halte œnotouristique. Au programme : tour du vignoble à pied ou en gyropode, dégustation et déjeuner au domaine… Les œnophiles peuvent également acquérir quelques produits dans les boutiques de vente. Par ailleurs, une salle de réception est mise à disposition des clients désireux de fêter une occasion spéciale dans l’ambiance chablisienne. Les prof...
Propriété familiale depuis 1906, le Château Croque-Michotte, situé à Saint-Émilion, petit village médiéval du Libournais, s’est transmis de génération en génération. Aujourd’hui, c’est Pierre Carle qui tient les rênes du domaine. Esprit de famille oblige, celui-ci assure la gestion de l’exploitation avec l’aide de sa fille Lucile. Un terroir de qualité Ce vignoble d’environ 13 ha se trouve sur le plateau de Saint-Émilion. Les vignes poussent sur des sols de graves anciennes, qui donnent aux vins finesse et élégance. S’agissant de l’encépagement, on retrouve les cépages typiques de l’appellation, avec 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc. Tandis que le premier apporte de la rondeur et de la souplesse aux vins, le second amène structure et capacité de vieillissement. Vingt ans en agriculture bio Conscient de l’importance de préserver à la fois l’environnement et la santé de ses ouvriers agricoles, le domaine est passé en agriculture biologique en 1999 suivant le cahier des charges légal de l'Agriculture biologique. Ici, le gros du travail se fait à la main, tout en privilégiant des méthodes culturales traditionnelles. Un seul mot d’ordre : la qualité ! Pour tirer le meilleur des vendanges et avoir une qualité de tri optimale, la maison se sert d’une machine à tri optique. Côté vinification, celle-ci se fait sans sulfites et les vins sont ensuite vinifiés au minimum 15 mois dans des barriques de chêne français. ...
Un savoir-faire transmis de père en fils couplé aux expertises d’œnologues renommés tels que Michel Rolland, Stéphane Derenoncourt ou Pascal Poussevin. C’est ainsi que le Château La Croix Saint André élabore de grands vins, parmi les meilleurs du vignoble de Bordeaux. Un terroir qui suscite l’admiration Intrigué par la particularité de son terroir, dont une partie reste inébranlable durant la période des grandes chaleurs, Francis Carayon, vigneron propriétaire du domaine, n’a pu s’empêcher de mener son enquête. « Des analyses de fosses, conduites avec des spécialistes, révèlent la présence d’argiles smectites dans mes sous-sols », explique-t-il. Cette typicité est connue pour favoriser le drainage durant une pluviosité importante et restituer l’humidité durant les sécheresses. L’équilibre du sol reste ainsi maintenu, afin de permettre aux raisins d’exprimer leur pleine potentialité. Près de la Barbanne, la rivière qui charrie des pierres et autres sédiments, propices pour la vigne. « C’est de cette partie-là du terroir que sont issus mes premiers vins », fait valoir le vigneron. Des vins issus des cépages emblématiques du Bordelais Bien que les Lalande-de-Pomerol présentent de nombreuses personnalités, ils sont d’emblée reconnaissa-bles à leur robe d’un rouge profond, promesse d’un vin puissant et bouqueté. C’est le merlot, cépage roi du terroir travaillé à 80 % par le domaine, qui marque profondément leurs personnalités. De même, il apporte aussi la rondeur et le côté charpenté aux cuvées. Ici, il est complété par le cabernet franc et le sauvignon pour un bouquet complexe et dense, pouvant évoluer vers des notes de truffe et de cuir avec l’aération. De ce fait, l’on ne s’étonne que de peu de la capacité de ces vins à s’accorder avec la gastronomie mondiale. Le cabernet, quant à lui, confère une belle capacité de conservation aux vins Lalande-de-Pomerol. Comme la majorité des châteaux bordelais, Château La Croix Saint André propose un premier et un second vin. Qualité oblige, les mêmes soins sont apportés tant aux premiers qu’aux seconds. D’autant plus que « l’obtention de ces deux catégories de vins ne se fait qu’en bout d’élevage et représente la plus belle part de notre métier », renchérit Francis Carayon. ...
Pour cette famille, la viticulture est passée au fil des générations au rang d’art de vivre, de philosophie. Métier constamment en évolution, les Bonnet s’appliquent à concilier modernité et tradition dans l’élaboration de leurs vins. Château de Respide, ancienne demeure de Louis Pascal Le premier bâtiment fut bâti du temps du Roi Soleil, par un de ses lieutenants M. de la Reynie. Ce dernier initia la viticulture au domaine. Le Château de Respide qui subsiste encore jusqu’à aujourd’hui a été édifié au milieu du 19e siècle par Ernest Pascal, préfet de Bordeaux, sur les vestiges de l’ancienne bâtisse. Elle fut le théâtre d’heures interminables de billard entre Louis Pascal et son cousin, le peintre Toulouse Lautrec. « Le château est un des plus vieux châteaux de l’appellation Graves » précise l’actuelle propriétaire, Christine Bonnet. A cette époque, le vignoble était déjà référencé par le guide Feret, véritable institution des vins de Bordeaux. Le château passa ensuite aux mains de la famille Rodies, qui obtint la première médaille d’or du domaine au Concours Agricole de Paris. Pierre Bonnet, père de l’actuel propriétaire se chargea de sa direction à partir de 1952. Sa mort en 1969 entraînera la vente de la propriété qui conservera quand même son vignoble et les bâtiments agricoles. Depuis 1990, Franck Bonnet, petit-fils de Pierre, prend en charge la gérance du domaine qui devient le SCEA Vignobles Pierre Bonnet. Le respect de l’environnement, un engagement de la famille Depuis toujours, le respect et la préservation de l’environnement sont au centre des intérêts de la famille Bonnet. Aussi, le vignoble est mené selon des procédés visant à le pérenniser. Les vignes sont enherbées de manière à éviter l’usage des herbicides et elles sont observées en permanence afin de pouvoir appliquer les traitements adéquats. Depuis 1997, une station d’épuration a été mise en place pour traiter les eaux usées. Près des cours d’eaux, des zones sont maintenues en permanence au repos. Dans un futur proche, le château prévoit d’installer des panneaux solaires sur son domaine. En effet, le domaine bénéficie d’un ensoleillement favorable tout au long de l’année. L’électricité ainsi obtenue permettra de diminuer drastiquement la consommation en énergie du château. Une vinification qui répond aux normes Construit en 1993, la cave du château est dotée de tout le matériel nécessaire permettant une vinification mettant en valeur le terroir et les raisins. Qui plus est, ces nouvelles installations permettent de diminuer énormément la charge de travail du personnel. En effet, « le viticulteur ne travaille jamais seul, on est quand même une équipe entre onze et quinze personnes, composée de permanents et temporaires » explique Madame Bonnet. Pour en revenir à la cave, son cahier des charges rigoureux répond aux normes en vigueur concernant la traçabilité et l’hygiène de la production. Le chai à barriques, rénové de fond en comble en 2000, peut désormais accueillir près de 900 barriques. Il est d’une ventilation thermorégulée qui permet d’avoir une parfaite isolation. Le catalogue des vins Le Château de Respide dispose d’une gamme complète de cinq cuvées déclinées en blancs et rouges qui sont tous en appellation AOC Graves. Le « Château de Respide Graves Blanc » est un vin de restauration qui se consomme jeune. A table, il accompagne avec délice fruits de mers, poissons et salades. Le « Château de Respide Callipyge Graves Blanc » est plus pour les amateurs de Grands Blancs bordelais. C’est un vin qui peut se consommer de suite mais peut patienter cinq ans en cave. Le « Château de Respide Junior Graves Rouge » est destiné aux jeunes, et se consomme lors des pique-niques. Le « Château de Respide Graves Rouge » doit se bonifier un an en cave avant d’être dégusté, et peut même patienter jusqu’à quinze ans. Et enfin le « Château de Respide Callipyge Graves Rouge » est ...
Le domaine Château Trians jouit des privilèges des grands vignobles de Provence de par sa situation géographique. En effet, ce terroir est niché en altitude avec une orientation Nord. Son propriétaire Jean-Louis Masurel s’est énormément investi pour que ce domaine garde son prestige d’antan grâce aux vins tels que la Cuvée Château Trians-Blanc 2015. Un vignoble riche en histoire A l’origine, le Château Trians faisait partie de la grande villa romaine appelée Villa Triana. En ce temps, le domaine s’est déjà initié à la production viticole. L’exploitation commence à prendre son essor à la venue de Jean-Louis Masurel. Un homme qui a fait une brillante carrière internationale dans la banque, fortement passionné par l’univers du vin. S’étendant sur 19 hectares, le domaine dispose d’un sol composé d’argile et de calcaire caillouteux. Ce qui est une bonne chose car il est nettement plus facile de réguler l’humidité et la chaleur du sol. Le tout est divisé en deux parties bien distinctes sur lesquelles sont cultivés des cépages différents. Sur une moitié, les cépages de 20 à 50 ans d’âges comme le grenache, le cinsault et l’ugni blanc (cépage blanc italien cultivé en France depuis le Moyen-Âge) sont développés. L’autre moitié quant à elle est réservée à la syrah, au sémillon, au rolle et à la clairette. Assise sur un terrain en pente légère, à 320 m d’altitude, permettant un parfait drainage du vignoble, la propriété jouit d’un climat exceptionnel qui, additionné à l’expertise des vignerons et à l’authenticité du terroir, permet aujourd’hui la production de vins d’excellence. Spécificités de la maison Au départ, le château Trians a adopté la démarche de l’agriculture raisonnée. Ce choix remonte à l’arrivée de Jean-Louis Masurel en 1990. Respectueux de la nature et des méthodes traditionnelles, celui-ci a instauré cette philosophie pour protéger les écosystèmes. Il a également limité les rendements dans le but de produire d’excellents vins. Le domaine est ensuite passé à l’agriculture biologique en 2008. La labélisation BIO des vins n’arrive toutefois qu’en 2012 avec la nécessité de se conformer avec les nouvelles règles de vinification. Oenotourisme Le plus du domaine ? Il propose à la location deux gites de 130 m2 chacun. Situés dans deux des bâtiments anciens qui font la fierté de Trians, ceux-ci sont entièrement rénovés et dotés de cuisines équipées, de séjour salon, de trois chambres et de deux salles de bains chacun. Ils sont de ce fait l’endroit idéal pour passer un break en famille. Enfin, une bergerie de la même époque accueille, réunions, séminaires, baptêmes, mariages etc.. au pied même du Pilon Saint-Clément. ...
Jouissant d’un emplacement privilégié donnant sur le Vieux-Port et sur Notre-Dame de la Garde, le restaurant Le Relais 50 est une escale chic et gourmande située au cœur de Marseille. Dans une ambiance et un style des années 50, l’établissement est une invitation permanente à la découverte et le plaisir de revenir est sans cesse renouvelé. La magie des couleurs et des saveurs dans vos assiettes À travers une cuisine gastronomique du monde où l’inspiration créative du chef se démarque comme une signature, le restaurant Le Relais 50 est un haut lieu de gastronomie et de partage qui a tout pour plaire, même aux plus exigeants. Par ailleurs, la farandole des menus ne cesse d’entretenir la magie dans un beau mariage de couleurs et de saveurs. À la fois simples et raffinés, les plats préparés apportent du soleil dans vos assiettes, auquel viennent s’ajouter quelques notes d’exotisme et une bonne dose d’authenticité. Une cuisine gastronomique aux saveurs d’ailleurs Noël Baudrand aujourd’hui aux commandes derrière les fourneaux du restaurant, se plaît à composer de belles assiettes à travers une cuisine gastronomique du monde revisitée. Laissez-vous tenter par son maquereau de méditerranée fait de tartare minute, de coulis de roquette et de glace wasabi, avant d’enchaîner avec son plat signature qui est et restera la poitrine de cochon confite et caramel de tomate au poivre de Sichuan. Comme dessert, terminez avec son duo de banane et d'avocat en tube croustillant de noix de coco, une pure merveille du Japon accompagnée d’un zeste de gingembre… de quoi délecter les palais les plus exigeants. ...
Situé au cœur de la Provence verte, le Château la Curnière est une propriété provençale digne de ce nom, qui couvre en tout 121 hectares du village de Tavernes. Ame du domaine, le château proprement dit est un grand bâtiment qui a su traverser les époques et les générations de propriétaires sans perdre de son faste. Autour de lui se trouve son vignoble et sa petite oliveraie. Le reste du domaine est constitué d’un parc et d’un immense jardin à la française, avec ses allées et ses massifs de buis, une chapelle consacrée datant du XVe siècle ainsi qu’une cave et un caveau dédiés à la fabrication des vins. Une situation géographique privilégiée Le vignoble du domaine accapare 17 hectares sur les 121. « Nous avons le domaine le plus haut dans l’appellation Coteaux Varois en Provence » explique Tomasz Pawlak, responsable du vignoble. « Nous sommes installés dans une cuvette, ce qui nous met à l’abri des grandes intempéries, en l’occurrence le gel et la grêle » poursuit-il. Sans compter que sa situation en coteaux et son type de sol drainant lui offrent une irrigation idéale des vignes tout au long de l’année. Des procédés garants de la qualité Depuis les vignes jusqu’à la mise en bouteille, le Château la Curnière s’est imposé une méthode de travail garantissant la qualité de ses produits. Dans les champs, le domaine a fait le choix d’une agriculture raisonnée, sans aucune utilisation d’intrants chimiques. Au chai et à la cave, la vinification est menée selon les techniques traditionnelles. « Nous procédons à des analyses de nos vins qui montrent 0% de pesticides, comme quoi nos vins sont bons pour la santé, mais à boire avec modération bien entendu » explique Tomasz sur le ton de la plaisanterie. Quatre cuvées plusieurs fois récompensées Chaque année, le Château la Curnière produit dans les 450 hectolitres de vins qui se répartissent en quatre cuvées : « Château La Curnière » AOC Coteaux Varois de Provence en rouge, blanc et rosé ; « Château La Curnière Les 3 Croix » AOC Coteaux Varois de Provence ; « Domaine La Curnière Chardonnay » IGP Var-Coteaux du Verdon et « Château La Curnière Cuvée V » IGP Var-Coteaux du Verdon en rouge, blanc et rosé. Parmi tous les millésimes, le « Château La Curnière Rouge 2010 » mérite particulièrement d’être mis en avant, notamment en raison de ses multiples récompenses : une étoile au Guide Hachette 2012, trois étoiles au Guide des vins de Provence 2013 et une médaille d’or au Concours Interrégional des Vins de Brignoles 2001. Pour autant, les autres cuvées n’ont rien à lui envier, la majorité ayant également raflé des médailles lors des concours auxquels ils ont participé et font l’objet de citations régulières au sein des guides spécialisés. Un domaine ouvert aux amateurs de vins et de verdure Toute l’année, le Château la Curnière est ouvert à la visite sur rendez-vous, du mardi au samedi. Cette activité inclut un tour du domaine, la découverte des cuves des templiers, une balade dans le jardin et le parc ainsi que la découverte de la chapelle. Elle se termine autour de verres de vins et d’huile d’olive élaborés par le domaine. « Ponctuellement, nous organisons également des pique-niques chez le vigneron, avec des châteaux gonflables, des animaux de la ferme, des tirs à l’arc » conclut Tomasz Pawlak. ...
C’est durant cet été 2016 que Cristina Derache, une cheffe d’origine roumaine, rachète un restaurant non loin de la mairie de Montreuil. Rebaptisé alors Crion by Cristina, l’établissement a chanté l’hymne du renouveau. Du concept au décor, sa jeune propriétaire en a fait un lieu qui lui ressemble. Crion by Cristina est donc devenu un endroit calme, ponctué de musique, où l’on propose une cuisine fusion généreuse et raffinée. Le témoin d’un mariage heureux entre la sophistication française et le cosmopolitisme roumain. Des mets signés Cristina Derache Cristina Derache est une passionnée qui n’accepte aucun compromis quand il s’agit de la qualité de ses ingrédients. « Que du frais, du fait maison, issus des régions de France en majeure partie et qui suivent obligatoirement le rythme des saisons », affirme-t-elle. Les couleurs de ses œuvres ravissent les pupilles et leur saveur séduit les papilles. Midis et soirs, elle les propose sur une ardoise qui change chaque semaine à des prix des plus corrects. Le velouté de moules fraiches avec une crème de menthe est chaudement recommandé en guise d’entrée. La découverte continue avec la crevette au lait de coco. Soigneusement décortiquées, légèrement sautées puis mélangées avec plusieurs condiments et épices (gingembre, citronnelle, oignon, ail...), mijotées ensuite dans le lait de coco et parsemées de coriandre fraiche pour couronner le tout, les crevettes deviennent un pur bonheur pour les gourmets. Le civet de sanglier, quant à lui, sera sauté au beurre et un peu d’huile d’olive jusqu’à devenir bien doré. Fidèle à son penchant pour les notes épicées et parfumées, notre cheffe y met du thym frais, des feuilles de laurier, des clous de girofle et du vin de qualité avant de laisser le tout mijoter 3 ou 4 heures. Au dessert, on termine avec le classique cheesecake fait maison. Côté vins, Crion by Cristina privilégie les bonnes choses des petits producteurs et particulièrement les vins bio. Le petit Chablis, l’Arsouille du domaine Saint-Vincent sont des références qui commencent à se tailler une place en or dans le cœur de ses convives. ...
Située à Marsauceux, La Ferme Benoist est une ferme familiale qui propose des produits issus exclusivement de sa propre exploitation et de son élevage de volailles, ainsi que des produits transformés de façon artisanale. À ses débuts, Gabrilet Fillette et son épouse y fabriquaient du fromage Feuille de Dreux, une spécialité régionale en Eure-et-Loir. De fil en aiguille, l’exploitation familiale s’agrandit et se diversifie pour aujourd’hui atteindre la superficie de 220 hectares voués intégralement à l’agriculture raisonnée. Depuis 1920, elle a vu défiler quatre générations de gens passionnés du travail qui ont placé le goût des bonnes choses au-dessus de la productivité massive. Offrir une variété de choix Des fruits et légumes de saison, de la volaille nourrie avec les céréales de la ferme, des œufs frais, des jus, des confitures ainsi que des cidres et des gelées fabriqués sur place constituent la gamme principale de produits proposés par La Ferme Benoist. Dans cette belle sélection, la qualité est assurée par une démarche 100 % producteur, un engagement qui témoigne l’attachement des fermiers à leurs récoltes. « Tout est fait par nous-mêmes, en intégralité. Ceci est notre marque de fabrique», précise Charles BENOIST, l’initiateur et responsable du e-commerce. Menée selon les principes de l’agriculture raisonnée, La Ferme Benoist applique des méthodes respectueuses de l’environnement et du sol, qui consistent notamment à limiter l‘utilisation des intrants dans la terre et à équilibrer la rotation des cultures. Naturellement, les fruits et légumes de saison sont favorisés, pour obtenir une belle fraîcheur et un goût plus savoureux. Au passage, l’on navigue aussi entre les belles plantes à massif cultivées sous serre et mises en vente pendant la période de floraison. Quant aux produits de l’élevage, les poulets, les coquelets, les canes ainsi que les canards et pintades sont préparés à la main et commercialisés entiers ou en pièces découpées. Une sélection des plus belles viandes de l’Ouest parisien à l’instar des dindes, poulardes, oies ou chapons, est proposée pendant les périodes de fête de fin d’année pour honorer les demandes des clients. Vente en circuit court et livraison à domicile La proximité est sûrement l’un des avantages offerts par La Ferme Benoist. Les clients peuvent s’approvisionner directement auprès de la ferme pour avoir des produits de saison récoltés à la minute. Être plus proche de consommateurs locaux permet également d’appliquer des prix raisonnables tout en étant accessible pour satisfaire convenablement leurs besoins. En outre, le site propose aussi un service de livraison à domicile ou sur le lieu de travail, dans toute la France. Ce service respectant scrupuleusement la chaine du froid est possible grace au partenaire chronofresh. Des produits frais chez soi en un clic. ...
Animés par le désir de proposer une viande de premier choix pour satisfaire la demande croissante du marché français en viande ovine, les 1 000 membres de l’association d’éleveurs GIE Ovins du Limousin se sont rassemblés pour défendre un bien commun par une démarche qualité. L’obtention de l’IGP leur a permis d’assurer l’excellence de l’agneau Baronet, déjà très avantagé par le terroir sur lequel il évolue. Sa végétation, ses prairies, ses herbes, son climat, sa pluviométrie, sa géologie et son altitude font effectivement du Limousin un endroit idéal pour élever les moutons. « Il est voué à nourrir les animaux », affirme Didier Briantais, directeur du GIE Ovins du Limousin. Au-delà, les éleveurs doivent respecter les critères du cahier des charges pour fournir une viande conforme : lait maternel pendant au moins 60 jours, traçabilité, alimentation au foin et à l’herbe en période hivernale, avec éventuellement un complément de céréales et de fourrage… Un produit d’exception pour des repas gourmands « Grâce aux propriétés spécifiques du terroir et à la rigueur des méthodes d’élevage employées, les viandes offrent une chair tendre, délicatement parfumée, avec un taux de gras idéal », souligne Didier Briantais. Elles sont aussi facile à cuisiner : des chefs de renom tels qu’Alain Longeval ou Emmanuel Ardillon prônent d’ailleurs la marque en créant des recettes. Un véritable ravissement pour les papilles qu’offrent, par exemple, la « Selle d’agneau du Limousin et pommes dauphine » ou la « Roulade de poitrine d’agneau du Limousin farcie ». ...
Café du Soleil est un ancien relais de chasse reconverti en auberge, pour devenir aujourd’hui un bistrot sympathique à l’identité bien affirmée. Le décor de la maison qui préserve son air d’antan malgré les rénovations subies raconte 400 ans d’histoire. Ici, les habitués comme les clients de passage se sentent très vite chez eux et se laissent emporter par l’ambiance chaleureuse qui rythme la salle, « comme dans un vrai bistrot », selon Adriano Dupraz, le gérant. Offrir une palette de goûts La carte est variée, alléchante et reprend les grands classiques de la cuisine bistronomique. « Elle change selon la saison : la chasse en automne, des plats plus légers et des salades en été, et des recettes plus consistantes à base de fromage en hiver. »D’ailleurs, la fondue suisse constitue la signature de la maison, un plat qui continue à faire son petit effet à chaque dégustation. Elle est préparée uniquement à base du fromage AOC Gruyère et relevée ensuite par du vin blanc. En guise d’entrée, le chef propose l’intemporelle salade paysanne ou encore la salade de foies de volaille, une assiette qui séduit à tous les coups. Les malakoffs, une spécialité locale, s’imposent également et prennent la forme de savoureuses boules de fromages. En guise de plat, les grillades sont au rendez-vous : steak de bœuf grillé servi avec, au choix, de la sauce au poivre vert ou un beurre maison aux échalotes, accompagné de frites maison et d’une petite salade. En parallèle, le chef suggère un plat du jour selon les produits de saison : de la choucroute maison garnie de charcuteries du pays, ou encore de l’escalope de saumon d’Écosse poêlé sur lit de chou et pommes vapeur. Le périple culinaire s’achève sur une touche de gourmandise. « Les clients ont le choix entre la meringue double crème de Gruyère, un dessert phare en Suisse, le moelleux au chocolat et sa boule vanille, ou l’ananas frais au basilic. » Côté vins, la carte met à l’honneur les vins suisses et les vins locaux. Parmi les références : du chardonnay issu du domaine Centaure Claude Ramu en blanc, de l’AOC Gamaret La Clémence de la Cave de Genève en rouge, du rosé de gamay du domaine Château l’Évêque Mevaux. En outre, la cave a toujours en réserve quelques vins étrangers pour satisfaire une clientèle internationale. ...
Brasseur d’idées et de bières depuis plus d’un siècle, la Brasserie Duyck se met dans l’air du temps et dévoile ses bières modernes au look branché. Après la Gamme Dégustation lancée en 2017, la Brasserie Duyck innove avec une nouvelle gamme de bières. Avis aux amateurs : la gamme Jenlain de type IPA débarque ! Avec trois saveurs particulières au choix, chacun y trouvera, à coup sûr, son bonheur. Une histoire de famille Tout commence en 1900, l’année où Léon Duyck installe pour la première fois une salle de brassage dans les Flandres, à Zegerscappel. Vingt ans après, Félix Duyck décide de suivre les traces de son père, en installant sa propre ferme-brasserie à Jenlain, un petit village situé à 10 kilomètres au sud-est de Valenciennes. Félix Duyck est à l’origine de la célèbre « bière de garde », qui fera non seulement la notoriété de la maison Duyck mais aussi celle de tout un village. Et c’est également lui qui a eu la brillante idée de conditionner les bières Jenlain dans des bouteilles… peu communes. En 1950, face à la raréfaction des bouteilles disponibles au sortir de la guerre, Félix et son fils Robert trouvent une solution pour le moins originale : vendre leur produit en se servant des bouteilles champenoises. Soixante ans plus tard, la brasserie a gardé ces fameuses bouteilles non sans y avoir apporté quelques touches de modernité. Mais si la maison Duyck a su conserver toute son authenticité, elle la doit en grande partie à son indépendance. Restée aux mains de la même famille, elle est l’une des rares brasseries historiques de la région à avoir su honorer ses valeurs de persévérance et d’indépendance. Jenlain Ambrée, le fer de lance de la maison La première bière de la Brasserie Duyck dénommée « Jenlain Ambrée » a largement contribué à son succès. Véritable signature de la maison, on retrouve dans cette « bière de garde » un style et un savoir-faire unique au monde. Pour confectionner sa bière iconique, la Brasserie Duyck applique la même recette depuis ses débuts. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cette bière de fermentation haute, non pasteurisée, possède un gout inimitable. S’habillant d’une robe cuivrée, elle dévoile des arômes de fleurs et de caramel, de fruits cuits et de malt légèrement grillés. Largement reconnue pour la dégustation, la « Jenlain Ambrée » peut être aussi un compagnon idéal en cuisine. Trois nouvelles saveurs En 2014, l’arrivée de Mathieu Duyck, cinquième génération, impulse une nouvelle dynamique et un vent de fraicheur au sein de la brasserie familiale. Sa philosophie ? Faire preuve d’innovation tout en gardant l’esprit et le style propre à la maison. Misant sur le côté design et moderne, Mathieu Duyck dote la marque d’une nouvelle identité visuelle. Résultat, des bouteilles à la forme épurée associées à un packaging tout en sobriété et en élégance. En parallèle, la maison lance une nouvelle gamme de bières de type IPA (type ale, brassé avec du malt pâle), incluant trois recettes originales qui offrent chacune des expériences gustatives différentes. À commencer par la « Summer » ! Celle-ci est élaborée à partir d’un assemblage de houblon « barbe rouge », qui lui apporte des arômes de fruits rouges ainsi que du houblon « centennial » procurant des notes fruitées agrumes. Avec un taux d’alcool de 3,8 %, la « Summer » séduit par sa légèreté, sa douce amertume et son côté fruité. Ce qui en fait une boisson d’été de premier choix. Quant à la « Session », deuxième bière de la gamme, la recette se compose de houblon « Citra » et « Chinook », apportant respectivement des saveurs d’agrumes citronnés intenses et des notes herbacées vertes et boisées. Cette bière blonde présente une am...
Ouvert du lundi au dimanche, le restaurant au style contemporain fait partie des meilleures tables de France et fait la fierté de Montpellier. Artiste dans l’âme, Philippe Chapon concrétise ses assiettes en empruntant leur aspect à des tableaux où les formes et les couleurs se mélangent, sans oublier l’alliance des goûts, faisant de sa cuisine, un délice digne de la haute gastronomie française. Le savoir-faire du sud de la France Depuis quinze ans, Le Tamarillos ne cesse de proposer de nouvelles recettes, tout en conservant un savoir-faire dont seul Philippe Chapon détient le secret. Pour agiter vos papilles, toutes les créations culinaires sont parsemées de fleurs aux couleurs, textures et saveurs différentes. C’est à travers les produits du terroir de la région que les convives découvrent ce qu’est la bonne cuisine du Sud, tantôt bistronomique (midi), tantôt gastronomique (soir). Le plus pour l’établissement est l’utilisation du chiller, outil qui permet de rafraîchir les boissons en quelques minutes seulement, ce qui fait le plaisir des amateurs de vin. Cuisine de façon nature… « Faire de la cuisine de façon nature, selon ce que la nature procure », dixit Philippe Chapon, passionné de cuisine et de pâtisserie. Le menu parfait est, pour lui, composé d’un carpaccio de noix de saint-jacques, de pamplemousse, de tartare d’algues et d'un festival de fleurs, suivi d’un filet de loup de région et d'une purée aux fines herbes, de jus à la vanille, accompagnée de fleurs de bourraches, pour s’achever avec une émotion fraise et rose. La cuisine est un don, une passion, une vocation chez Philippe, raison pour laquelle il projette d’organiser des expositions de vernissage en rapport avec les fleurs, toujours accompagnées de bons petits plats. Il est également auteur de plusieurs ouvrages dans lesquels il partage ses recettes (Éditions du Chêne). Une de ses signatures : il est créateur de la dentelle de fruits, une technique qui permet de réaliser de fines lamelles de fruits croustillantes. ...
Un lien bimillénaire unit les vignerons à ce terroir. Volcanique, maritime, champêtre, la vie géologique confère forces et vulnérabilités à des vins emblématiques, fruits d’une sincère communion entre femmes, hommes et nature. Avec des savoir-faire affinés au fil du temps, la priorité aujourd’hui est, pour de nombreux domaines, la préservation de l’environnement. Des vins de convictions aux arômes du terroir Il y a trente ans, le Château de Montpezat et le Domaine du Petit Roubié furent parmi les premiers à produire des vins biologiques, c’est-à-dire sans aucun traitement chimique, avec des rendements maitrisés du vignoble, un respect des cycles de la nature. Aujourd’hui, chacun cultive son histoire, ses traditions, ses sols et ses initiatives. Pour exemple, dans les domaines Le temps fait tout et La Garance, des chevaux labourent le sol, nourris au foins cultivés sur place. Pour la seule commune de Montagnac, les Domaines Paul Mas, le Domaine de Campaucels et le Domaine de la Conseillère, font appel à des bergers locaux et proposent leurs vignes comme terrain de pâturage, un bon moyen écologique d’entretenir les terres. Les caves coopératives comme celles de l’Ormarine et les Caves Molière jouent également le jeu en proposant des vins en agriculture biologique. D’autres choisissent de produire des vins natures, sans sulfites, exigeant un savoir-faire précis et beaucoup de patience comme les Domaines Fontedicto et Stella Nova. Les domaines La Croix Gratiot ou la Font des Ormes ont choisi la culture biodynamique pour préserver et encourager l’écosystème. Les énergies, les cycles terrestres et lunaires, les matières végétales, animales ou minérales utilisées sont ici considérées comme intrinsèquement liées. Démarrer ces méthodes demande par ailleurs un investissement humain et financier conséquent pour les domaines et certains hésitent encore à se lancer dans l’aventure. Leur nombre augmente pourtant et témoigne d’une dynamique locale pleinement engagée pour son avenir. A découvrir le temps d’un parcours œnologique ludique et réjouissant. ...
Œuvrant dans la filière depuis 1929, quatre générations de la famille Dérouillat se sont succédées, pour se transmettre et pérenniser un savoir-faire unique. Sous la houlette de leur père, Fanny et Cécile Dérouillat dirigent actuellement cette exploitation familiale. Un terroir qui permet tous les assemblages Réparti sur 5,7 hectares, le domaine a la chance d’avoir des vignes à la fois sur la côte des Blancs, sur les coteaux Sud d’Épernay ainsi que dans la vallée de la Marne. Comme le précise Fanny Dérouillat, cette répartition contribue à la variété des vins produits : « Cela nous permet d’avoir les trois cépages de la Champagne et de faire des assemblages différents, et ainsi de retrouver tous les caractères de la Champagne. » En outre, le vignoble et l’exploitation en général sont travaillés selon les méthodes de la viticulture saine et durable, où les engrais chimiques n’ont plus cours. « Nous utilisons des bouteilles légères. L’habillage et les cartons sont issus de matières recyclées et recyclables », assure également Fanny. Des cuvées liées au terroir 40 000 bouteilles départagées en huit cuvées différentes sont produites chaque année par la maison. Leur point commun : elles expriment parfaitement la qualité et les typicités du terroir. Le Georges William - Secret de famille reflète le plus la personnalité du domaine. Concoctée à partir d’un assemblage tenu secret, comme son nom l’indique, cette cuvée est un hommage aux pères fondateurs de la maison. Il s’agit d’un champagne racé, souple et gourmand, accompagnant tous les plats, de l’apéritif au dessert. ...