Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon. ...
Cette exploitation est gérée par Frédéric Garanjoud avec Delphine Garanjoud. Ancien antiquaire pour le premier et directrice financière pour la seconde, ils ont la passion commune du vin, et l’envie de changement de vie les ont conduits à reprendre ce domaine en 2002. De 12 hectares à ses débuts, les associés ont fait passer la superficie totale du vignoble à 35 hectares, qui couvrent quasi tous les grands crus de la région savoyarde, plus particulièrement ceux des contreforts des Vosges. Une grande variété de cépages… Éparpillé sur une soixantaine de parcelles en coteaux, le vignoble du domaine G&G Bouvet présente une grande diversité de cépages. En effet, mis à part les cépages traditionnels comme les chardonnay, gamay, cabernet sauvignon ou encore le pinot noir, tous les cépages exclusifs de l’appellation AOC Vins de Savoie y sont présents tels que le jacquère, la mondeuse, l’altesse ou même le persan, un cépage rare à partir duquel le domaine fabrique sa fameuse bouteille d’« Amariva ». Installées sur un terroir plus que propice à la viticulture, composé d’éboulis calcaire, les vignes du domaine sont cultivées selon une politique culturale assez singulière : « Le domaine est en agriculture raisonnée ++ », note Frédéric Garanjoud. Il fait partie du programme « Ecophyto », qui pousse à réduire les doses d’intrants dans les sols et à bannir tous les pesticides. « D’ici à deux à trois ans, nous envisageons une conversion à l’agriculture biologique pour l’ensemble du domaine », poursuit-il. … pour une grande gamme de vins Au-delà d’être un simple gagne-pain et une passion, l’élaboration de grands vins relève du devoir pour les associés, comme l’explique Frédéric : « On croit en notre appellation (AOC Vins de Savoie), on a des sols et des cépages fabuleux, on se doit de faire des grands vins avec notre terroir. » Ainsi, le domaine propose un large éventail de près de 27 vins différents, classés en trois cuvées différentes. Leur présence sur les tables de plus de 800 restaurants gastronomiques en dit long sur leur qualité. Les « Cuvées Tradition » sont des cuvées monocépages, issues de crus situés sur les villages des alentours de Chambéry. Ce sont des cuvées à consommer jeunes, et marquées par leurs parfums de fruit comme le Blanc « Roussette L’Altesse » ou le Rouge « Mondeuse La Persanne ». Les « Cuvées Prestige » proviennent de sélection parcellaire et d’élevage un peu plus long en futs de chêne ou d’acacia. Ces vins profonds expriment parfaitement l’intensité de leur terroir rude et pourtant si généreux. Avec les trois « Grand Savoie », la plupart de ses vins sont nommés de tous les saints : « Sainte Dominique », « Saint Odilon » et « Saint Antoine » en blanc ; « Sainte Barbe » et « Saint Claude » en rouge. Extrait du meilleur des parcelles dont dispose le domaine, les « Cuvées Exceptionnelles » sont des vins de haute voltige, issus pour la plupart de vieilles vignes. À titre d’exemple, le « Chardonnay Cuvée Frédéric Emmanuel » provient de vignes de 60 à 70 ans. Il est élevé sur lies fines, en barriques neuves, sur 20 à 24 mois. Cette cuvée taillée pour la garde est fruitée et légère, donnant sur des notes de miel, de fruits secs et d’agrumes. Elle est parfaite en accompagnement de Saint-Jacques poêlées ou de fromages à pâte croutée. La « Roussette de Savoie Cru Monterminod » est, quant à elle, très équilibrée, donnant sur de doux parfums floraux et citronnés. À table, elle se déguste avec un cantal jeune ou une belle carpe. ...
C’est en 1968 qu’un groupe de fromagers, ainsi que le conseiller général du canton, décide de créer le Syndicat de défense du fromage de Chaource afin que ce fromage soit reconnu en tant qu’Appellation d’origine contrôlée (AOC), label qu’ils obtiennent le 9 août 1970. Didier Lincet se trouve actuellement à la tête de ce syndicat qui continue de promouvoir le Chaource, mais également son terroir. Une fabrication artisanale L’obtention d’un fromage nécessite beaucoup de patience, mais également beaucoup de travail. Chaque étape de fabrication diffère selon les types de fromage, et selon les régions. Pour ce qui est du Chaource, tout commence par la collecte de lait dans les élevages, s’ensuit le stockage du lait en fromagerie. Puis, vient la maturation, l’ajout du ferment lactique et la coagulation, qui peut durer au minimum douze heures. C’est à l’issue de ces étapes que l’obtention d’un lait caillé solide permet de passer au moulage (manuellement ou mécaniquement), pour être démoulé après quarante-huit heures, salé, ensuite mis à ressuyer en hâloir durant vingt-quatre heures minimum, pour refroidir et perdre leur humidité . La dernière étape dans la fabrication est l’affinage, en cave, durant au minimum quatorze jours. La production annuelle avoisine, quant à elle, les 2 450 tonnes, dont 10 % partent à l’exportation vers l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Japon. Le goût du vrai Ce fromage, à pâte molle et à croûte fleurie, est fabriqué au lait de vache entier sans ajout de matière grasse. En bouche, il est légèrement acidulé et salé à la saveur douce. Son arôme rappelle celui de la crème, mais aussi du champignon frais et de la noisette. Très apprécié des restaurateurs, le Chaource inspire les créations culinaires. De nombreuses recettes existent pour mieux sublimer les saveurs, toute en délicatesse, du fromage comme la glace au Chaource, le gaspacho de courgettes au Chaource, ou la terrine de légumes au Chaource. À l’heure de l’apéritif, il se déguste volontiers accompagné d’un champagne brut ou rosé, ou d'un porto. ...
Véritable ode à la musique populaire, le MuPop nous fait redécouvrir cette musique que l’on écoute tous les jours. Lieu incontournable de l'Allier, le Musée de la musique populaire emporte le visiteur à la découverte de la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Le MuPop : la musique si elle nous était contée ! La cité médiévale de Montluçon accueille l’un des endroits les plus emblématiques de la région de l’Allier. Construit par l’architecte Philippe Tixier en lieu et place des anciens hôtels particuliers Méchain et Charnisay, le Musée de la Musique Populaire ou MuPop plonge le visiteur au cœur de l’univers de la musique. Dans une architecture entre modernité et renaissance, les concepteurs du musée ont voulu croiser les époques. L’hôtel Chamisay a ainsi été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale. Quant à l’hôtel Méchain, victime du temps, a lui pris un tournant plus contemporain. Pour accueillir le visiteur, cela commence avec un parcours musical immersif. Muni d’un casque et d’un capteur, le visiteur conçoit lui-même sa visite en pointant son capteur vers les 150 points d’écoute répartis à travers le musée. 8 heures d’instruments en tout genre qui permettent de redécouvrir la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Baptisé SEM ou système d’écoute mobile individuel, on passe des musiques traditionnelles d’il y a 400 ans à la fanfare, suivi du bal populaire avant de partir à la rencontre de la musique électrique, Elvis, Johnny et jusqu’au Hard-Rock et au Métal. Afin de rendre l’expérience toujours plus enrichissante, le MuPop propose également un parcours instrumental enrichi et un parcours numérique interactif. Dans ce dernier, cinq écrans tactiles invitent le visiteur à tester ses connaissances sur les instruments phares de la musique populaire. De la vielle à nos jours ! Le MuPop, c’est d’abord l’histoire d’un musée vieux de plus de 50 ans. Tout commence en 1959, lorsque le musée de Montluçon dans l’enceinte du château des Ducs de Bourbon, était alors dédié à l’histoire et l’ethnologie locale. Conçu par Jean Favier, le musée conservait en son sein des vielles. Instruments de musique atypique, les vielles étaient selon Jean Favier spécifiques à la région en matière de musique locale. Dans les années qui suivirent, face à une collection de plus en plus croissante le musée de Monluçon devient le Musée des vielles. Dans les années 90, la collection s’étend d’abord aux cornemuses de Jean-Michel Renard, puis viennent les rejoindre en 1997, des guitares électriques de toutes sortes. Au fil des années, d’expositions en expositions, le MuPop devient le véritable porte étendard de la musique populaire. Mais le Mupop, ce ne sont pas que ses instruments. C’est aussi un endroit où l’on peut voir comment à évoluer la musique au fil des années. Des posters, des instruments, des vidéos sont aussi présents dans chaque salle. Des machines électroniques comme le jukebox et le scopitone sont aussi exposées. Symboles de la musique rock, on se laisse emporter dans une autre époque. A la recherche d’un nouveau monde, on y retrouve aussi un local de répétition d’un groupe punk de la région parisienne. A l’intérieur tout y est du synthétiseur en passant par le violon ou encore la batterie. On y retrouve même des mégots de cigarette et des cannettes de bière ! Pourquoi visiter le MuPop Derrière son aspect formel, le MuPop est un véritable lieu d’échange. On y incite les visiteurs à expérimenter, à toucher. On peut tester les instruments de musique comme les guitares avec des amplis. On vit l’exposition. Le musée réserve toujours de nouvelles expositions à découvrir : sur différents thèmes comme les costumes des artistes, leurs albums. Le musée est aussi un lieu d’échange où on peut se faire de nouveaux amis. On peut y rencontrer des amateurs et des passionnés de musique et partager ses expériences. Les amateurs de danse sont aussi les bienve...
L’histoire du Château Camille Gaucheraud remonte à 1999. En empruntant le nom de son arrière-arrière-grand-père, Benoit Latouche tient à lui rendre hommage tout en développant sa propre gamme de vins. Très vite, la production devient une histoire de famille dans laquelle s’implique passionnément Freddy Latouche depuis 2012. Aujourd’hui, ce vigneron indépendant mise sur l’export pour étendre la notoriété des vins du domaine familial. En marche vers le bio Certifié HVE, le domaine souhaite aller encore plus loin dans sa démarche environnementale. Depuis juillet 2018, le nouveau défi consiste en une reconversion bio, qui devrait se concrétiser d’ici à l’horizon 2020. Dans cette perspective, la maison veille à ce que sa technique de vinification ait le moins possible recours à l’utilisation de produits chimiques tels que le soufre. « En alternative, nous incorporons une levure particulière afin d’éviter l’oxydation du vin pendant la fermentation. Le résultat semble très prometteur ! », confie Freddy Latouche. ...
Stress, surmenage, pollution, fatigue, tabac, malbouffe… : Notre mode de vie et notre environnement sont source de déséquilibres et de perturbations pour notre corps. La vie que nous menons est de plus en plus exigeante, et il devient difficile de concilier mode de vie sain et contraintes quotidiennes. Nous développons alors des carences en micronutriments tels que les acides gras Oméga-3, minéraux ou certaines vitamines, et cela se fait ressentir au niveau de notre bien-être et notre vitalité notamment chez les personnes âgées. Santé et alimentation Comme l’a si bien résumé Hippocrate à travers sa célèbre citation "Que ton aliment soit ta première médecine", nous prenons conscience du lien entre la santé et notre alimentation. De nombreuses maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers, dépendent aussi de ce que nous mangeons. Plusieurs études montrent maintenant le lien direct entre l’alimentation et l’apparition, la prévention ou la prise en charge de ces maladies. Toutes les études le confirment : la santé passe avant tout par une bonne alimentation. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail l’a d’ailleurs confirmé dans son étude INCA 2 : nous sommes de plus en plus soucieux du contenu de nos assiettes. Mais de nouveaux cas liés à une mauvaise hygiène de vie ne cessent d’apparaitre. Micronutrition L’étude menée par l’ANSES a également révélé de nombreux résultats négatifs notamment en ce qui concerne des apports en micronutriments insuffisants. Une grande part de la population étudiée est déficiente en Vitamines D (100%), 99 % de la population présente des apports également insuffisants en Oméga-3, et enfin, plus de 2 adultes sur 3 présentent des apports insuffisants en Magnésium. Notre alimentation est composée pour une grande part de macronutriments, mais elle permet également de nous apporter les micronutriments essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Pour mieux comprendre la différence entre ces deux termes : • Nous retrouvons par exemple des macronutriments dans la viande, les œufs, le poisson, ou encore les légumineuses comme les lentilles. Ces macronutriments sont des protéines. Les macronutriments comprennent aussi des glucides simples et complexes (présents dans les confiseries, les pâtes, sodas, riz, gâteaux…), et enfin les lipides ou graisses (contenus dans le beurre, les huiles, la crème…). Ces macronutriments apportent l’énergie à notre organisme. • En parallèle nous retrouvons dans notre assiette les micronutriments, qui quant à eux comprennent les vitamines (C, D, B1, B2…), des minéraux et oligo-éléments (comme le fer, le magnésium…), des acides gras essentiels (Oméga-3), acides aminés, polyphénols, ou antioxydants… Cependant, nos apports en micronutriments ne couvrent pas toujours nos besoins journaliers. De nombreuses études ont effectivement prouvé que l’alimentation actuelle ne permettait pas de couvrir les besoins nutritionnels et surtout micronutritionnels de notre organisme. Or, si nos cellules ne disposent pas de ces « bons carburants » en qualité et en quantité suffisantes, nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme, notre corps ne pourra pas fonctionner correctement. Ces insuffisances peuvent alors occasionner des déséquilibres donc des dysfonctionnements à l’origine de troubles de la santé : des états de fatigue, des troubles du sommeil, des problèmes articulaires, ou encore digestifs… Cet appauvrissement en micronutriments de notre alimentation est en partie causé par une alimentation déséquilibrée mais aussi par des habitudes de cuisson (le micro-ondes…), des choix de plus en plus fréquents d’aliments transformés et plats industriels, et plus en amont, des nouvelles méthodes de cultures intensives. Par exemple, les poissons d’élevage que nous consommons majoritairement n’ont plus les teneurs en Oméga-3 qui nous permettraient de satisfaire nos besoins quotidiens, du fait de leur alimentation industrielle. Quant aux poissons sauvages, la ressource diminue et ils présentent souvent des taux de p...
C’est dans un cadre contemporain et convivial que La Cafetière Fêlée présente sa carte enrichie d’une grande variété de plats typiques des deux mondes. Des vins venus des quatre coins de la planète, soigneusement sélectionnés pour agrémenter chaque assiette, figurent parmi les suggestions de la maison. Un chef passionné au long parcours Découvrant sa passion pour la cuisine grâce à une mère et une grand-mère toujours aux fourneaux, Julien Fiengo se fait admettre à l’école professionnelle Escoffier à cagnes sur mer en 1998 afin d’en maitriser les subtilités. A l’issu de sa formation, il entame sa carrière aux Héspérides de Lérins à golfe Juan où il débute en tant que commis de cuisine. Il trouve ensuite une place de chef de partie au restaurant Les Pêcheurs à Juan les pins. Puis, l’hôtel Belles Rives à Juan-les-Pins l’engage en tant que chef de partie pour son restaurant La Passagère. Avant de monter sa propre affaire, Julien continue sa carrière professionnelle à titre de chef de cuisine dans le restaurant Le Barbarella à Cannes. Ouvrant les portes de La Cafetière Fêlée en 2008, ce personnage passionné se voit attribuer le titre de Maitre Restaurateur, une plaque dorée qui appuiera la renommée de son établissement sur toute la Côte-d’Azur. Le menu : une harmonie entre tradition et exotisme Afin que ses « plats-fusions » préservent toute leur authenticité, Julien s’approvisionne essentiellement auprès de producteurs locaux. Ce concept de circuit court favorise la sélection de produits exclusivement frais et de saison utilisés pour concevoir une cuisine et des plats de qualité. En entrée, la carte propose le Sashimi de saumon mi-cuit au sel et gingembre/mousse wasabi et caramel de miel-soja. En plat de résistance, on se laisse facilement tenter par le Magret de canard au foie gras et gratiné à la pistache accompagné d’une sauce mangues passion et polenta crémeuse cremeuse à la figue. La maison a aussi bâti sa réputation en se spécialisant dans les wok à la thaï, un plat traditionnel particulièrement apprécié en Thaïlande composé généralement de nouilles de riz sautées au wok, de tofu, d’œufs, de légumes, de graines germées, de crevettes et de sauce au poisson. A la Cafetière fêlée, ce plat emblématique est revisité dans sa composition traditionnelle et servi avec du Magret laqué au miel et moutarde à l'ancienne ou encore des crevettes au lait de coco et Panang. Côté dessert, le Fondant au chocolat noir au cœur coulant de Toblerone se révèle en bouche par ses saveurs d'une finesse et d'une gourmandise sans nom. En parfaite synergie avec les plats, la carte des vins reste éclectique pour correspondre aux goûts de chacun. ...
Le numérique, un levier essentiel pour le développement. C’est partant de ce postulat que la Communauté de l’Agglomération Maubeuge-Val de Sambre décide de lancer plusieurs projets destinés à dynamiser le tissu économique local. Création d’un portail marketing territorial, déploiement de la fibre optique, ouverture d’une agence de numérique, développement du pôle de compétences Cybersécurité et Cyberdéfense font partie ainsi des actions menées et considérées comme des clés de l’attractivité territoriale. Une cartographie économique du territoire Dans le cadre de la promotion du territoire, la CAMVS a entamé une démarche de marketing territorial visant à renforcer et développer l’image du territoire par la mise en place d’outils innovants et pertinents. Aujourd’hui, l’agglomération connaît en effet un manque de lisibilité et de visibilité face à ses partenaires et concurrents. « A partir de plusieurs indicateurs, nous nous sommes rendus compte que l’image de la CAMVS auprès des investisseurs, des acteurs économiques et même une partie de la population locale n’était pas aussi positive qu’on le voudrait. Pour retourner cette image, il fallait avoir une politique très volontariste pour valoriser nos atouts » explique Benjamin Saint-Huile, le Président de l'Agglo. La création d’un portail de marketing territorial a ainsi constitué pour les élus, la réponse la plus pertinente et la plus efficace pour résoudre ce manque de lisibilité. « Cette plateforme a pour objectif premier de valoriser les entreprises du territoire » spécifie notre interlocuteur. Terre de travail et d’innovation, l’agglomération est très prisée des entreprises par la qualité des travailleurs ainsi que par son positionnement stratégique au centre des grandes entités urbaines. Le territoire essentiellement industriel a été choisi par de grands groupes internationaux pour y implanter leurs activités pour ne citer que Vallourec dans le domaine de la métallurgie ou MCA dans le secteur de l’automobile. Le Président fait d’ailleurs savoir « qu’en termes de chiffres, nous sommes le territoire avec la plus forte activité industrielle en Haut de France». Forte de ses leviers, la CAMVS veut valoriser son tissu économique en développant ses services en direction de potentiels investisseurs. Elle mise sur son nouvel outil numérique pour optimiser son attractivité. « Avec ce nouveau site, notre idée n’est pas seulement de montrer que nous avons du foncier ou des compétences disponibles. Nous voulons aller beaucoup plus loin qu’une simple présentation du tissu économique local. » D’où la mise en place de la notion de « package ». A travers la plateforme, l’agglomération veut présenter toute une offre globale qui donnerait envie aux investisseurs de venir. Elle réunit ainsi de nombreux services et informations autour du logement, des politiques sportives et culturelles, des offres de soins etc. Un important volet consacré à la formation a également été mis en place. Maubeuge est un territoire expérimental sur le sujet puisqu’il est le premier à avoir créé en France un Groupement d’Intérêt Public regroupant au sein d’une même entité, toutes les structures liées à l’emploi, la formation et l’insertion (Maisons de l’emploi, Missions locales etc.). Au sein de cette agence territoriale des ressources humaines, toutes les offres proposées par les entreprises sur ces champs de l’emploi, de la formation et de l’insertion sont disponibles. « Ce portail constitue en définitif le réceptacle de nos différentes politiques. En tant que notre ambassadeur, il va développer notre attractivité et montrer que notre territoire est connecté » insiste Benjamin Saint-Huile. Agence du numérique et formation sur la cybersécurité Pour faire valoir son statut de « territoire connecté », la CAMVS entame un autre grand projet : celui du déploiement de la fibre optique. « L’objectif est de couvrir l’ensemble du territoire d’ici trois ans...
Avec une carte qui change tous les trois mois, Le Jardin Gourmand, peut s’enorgueillir de travailler majoritairement des produits locaux, où le surgelé n’a nullement sa place. Soucieux des goûts et préférences de la clientèle, le restaurant propose une carte du jour tous les midis, avec une option de quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, ce qui permet de varier les plaisirs des habitués et des clients de passage. Le Jardin Gourmand, c’est aussi un restaurant pour les végétariens, les végétaliens et les intolérants au gluten, mais aussi un excellent service traiteur. Les suggestions du chef En entrée, une délicieuse salade de langoustines reçues fraîches, qui vont être décortiquées et équeutées avant d’être poêlées aux échalotes, ail et persil, et servies avec un petit mesclun de salade de mâche et un tout petit peu de frisée d’hiver, avec, à côté, un petit jardinet de légumes sur lequel sont piqués des bâtonnets de betterave pour apporter un peu de croquant et de fraîcheur à l’ensemble. Pour continuer, un tajine de souris d’agneau au kaki confit et coriandre avec un couscous de fruits secs. La souris d’agneau est saisie au four à 180 ° pendant une petite demi-heure, avant d’être cuite pendant 1 h 20 à 90 °. Une fois qu’il a récupéré tout le jus de cuisson, le chef élabore la sauce au miel et à la coriandre avec du ras el hanout jaune. Quatre-épices, ras el hanout rouge, miel et coriandre sont rajoutés à la toute dernière minute. Les souris d’agneau vont ensuite servir de base à du couscous légèrement safrané à la brunoise de pruneaux, figues et abricots. Et pour terminer ce voyage de saveurs, une terrine de chocolat, une crème brûlée au carambar, un millefeuille mandarine et spéculos ou encore un clafoutis de mangue au citron vert. ...
L’établissement se situe à Paris, au cœur du marais, dans un quartier sympathique. L’intérieur sobre et contemporain reflète l’âme de la maison, et l’ambiance familiale qui y règne apaise les clients. Ici, la cuisine a pour vocation d’offrir un plaisir culinaire exclusif aux épicuriens. D'autant plus que le menu de midi proposé à seulement 22.5€ pour une entrée, un plat et un dessert laisse l'occasion de découvrir au jour le jour des surprises gustatives qui ne laissent pas indifférent. Essayer d’autres combinaisons La cuisine de Julien Agobert ne rentre pas forcément dans une catégorie, et les clients l’apprécient justement pour cela. Un style propre à lui, façonné par une vingtaine d'années d’expériences dans des cuisines de palaces parisiens, de restaurants de prestige, mais aussi des petites structures indépendantes. Une cuisine inventive et multiculturelle qui laisse une empreinte de son aventure culinaire à l’étranger. « Ma cuisine est à la base une cuisine gastronomique, mais finalement il n’y a pas vraiment de règles, je peux ajouter une soupe Thaï à ma carte tout simplement parce que je trouve ça bon », explique-t-il. Et l’inépuisable énergie du chef déborde à chaque assiette : un mariage de saveurs inattendu, un jeu de texture, une palette de couleurs alléchante et un dressage quasi artistique. Les plats à découvrir La formule du soir – entrée, plat, dessert – est proposée à 37,50 €, et le menu dégustation à 55 €, composé de six plats. En guise d’entrée, la carte de cette saison suggère de la terrine maison, pickles, condiments betteraves jaunes, ketchup radis blancs et pommes, pain à l'ail. S’enchaînent ensuite les plats, à l’instar de « chicken crunchy crazy du chef » en deux cuissons, croustillant et confit au citron caramel et gingembre, aubergines grillées, sauce huile de sésame et soupe thaï. Au dessert, les clients ont le choix entre d’un côté, le moelleux au chocolat fumé coulant chocolat banc, sorbet tamarin et poires fermentées, et d’un autre, le globe de meringue garnie d’un crémeux à la rose, litchis, graines de lotus, riz au lait et sorbet au thé matcha. On vous l’a dit, le chef ne connaît pas de limite ! La carte de vins suit le même registre : éclectique et pleine de subtilité. Quelques cuvées d’exception issues du vignoble bourguignon et bordelais constituent la liste. Elle propose également des vins d’Italie, d’Espagne et d’autres pays. « Le monde entier, c’est ma région », confie-t-il. Développer un réseau de collaborateurs Le chef a passé des années à construire une relation privilégiée avec ses fournisseurs locaux et régionaux. Viandes, fruits et légumes, produits fermiers, produits de l’épicerie fine sont issus directement des petits producteurs et exploitations fermières. « Je privilégie le côté familial et humain dans ma relation avec les fournisseurs. » En outre, le chef invite régulièrement d’autres talents dans sa cuisine afin de partager sa passion et affiner sa signature. ...
Si le domaine des Champs Fleuris est surtout connu pour son vin appellation Saumur-Champigny, il ne l’est pas moins pour ses excursions découvertes. Deuxième passion du propriétaire des lieux, Denis Retiveau nous emmène à la découverte de la Loire dans des toues cabanées. Ces embarcations d’abord destinées à la pêche au saumon au filet-barrage ont été revisitées pour entraîner le visiteur vers une rêverie calme et reposante. Depuis 6 ans, il navigue ainsi sur la Loire et possède aujourd’hui trois bateaux. Un de 12m, un de 14m et un de 18m. Une petite flottille entièrement réaménagée pour transporter une douzaine de passagers et deux membres d’équipage. Disponible uniquement à la réservation, ces petites balades d’une à trois heures se font au rythme de l’eau pour partir à la découverte de la région. Des embarcations et une histoire Ses trois bateaux, Denis les a acquis au fil des années. On retrouve d’abord l’Etoile qui Rit en hommage à Saint-Exupéry et inspiré de sa belle-mère. Il y aussi Topette un lundi racheté à un grand industriel et Rebelle, un bateau d’occasion de 5 ans racheté à un retraité. Comme le raconte Denis, « les bateaux n’ont pas été rebaptisés, cela pourrait porter malheur dit-on ». C’est ainsi que l’on part à la découverte de la région vers Saint-Germain-sur-Vienne pour visiter le village et le château de Montsoreau. Le château qui a servi de décor à la série TV La Dame de Montsoreau dans les années 80. Ou encore vers la Collégiale de Candes-Saint-Martin et ses châteaux. Et pour l’histoire, à la mort de l’évêque local, on aurait volé son corps. En plein mois de novembre, les arbres et arbustes se seraient alors mis à fleurir et c’est ainsi que l’endroit fut baptisé l’Eté de Saint-Martin. Et des anecdotes comme celles-là, le maître des lieux en a encore plein en réserve. En fonction de la durée de l’excursion, on peut remonter la Vienne et même jusqu’à Chouzé-sur-Loire ou Chinon. Pour ces dernières, il faudra compter jusqu’à 3h de navigation. Outre les excursions sur la Loire, il est également possible de passer la nuit à quai sur ces toue cabanées qui ont été spécialement aménagées pour. ...
Le Goeland Beach est idéalement implanté sur la plage de la Tonnara (qui signifie thon), en Corse du Sud où la mer, la montagne et une végétation luxuriante règnent en maîtres. Cet établissement a été construit dans les années 70, période durant laquelle la pêche au thon fait rage sur cette plage, entraînant ainsi les pêcheurs à y construire leurs cabanes. José Perez, chef de cuisine et propriétaire des lieux depuis 2007, transforme l’établissement et ouvre Goeland Beach. Le pari est osé, puisque le restaurant est situé dans ce surprenant endroit entouré de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, loin de tout. Il met alors au point des stratégies efficaces. Il fait venir l’artiste guitariste Neville Lyon pour bercer la clientèle dans une ambiance jazzy et bossa-nova durant les repas du midi et du soir ; des groupes animent les lieux chaque lundi ; le mercredi, c’est soirée à thème avec un DJ qualifié. Un environnement paradisiaque Le restaurant se situe entre plage et port avec pour toile de fond, le ballet des bateaux venant s’amarrer à quai. José Perez souligne d’ailleurs que « l’établissement est entouré de mer à 80 %, ce qui confère une ambiance décontractée à l’endroit, même si le service reste très sérieux », sans oublier que l’extérieur est agrémenté d’une plage privée. Activités aquatiques, randonnées, balades en mer… Nombreuses sont les activités auxquelles vous pouvez vous adonner. Le soir venu, admirez le coucher du soleil tout en savourant votre dîner sur la terrasse du restaurant, un moment féerique à ne pas rater, surtout pour les couples en quête de romantisme et de tranquillité. Une carte surprenante José Perez se poste derrière les fourneaux pour concocter des plats issus de la cuisine du monde et d’une cuisine traditionnelle soignée. Il n’utilise que des produits locaux et des produits issus de la pêche locale, si bien que « la moitié de la carte affiche des plats à base de poissons, le homard et la langouste, entre autres, ne sont pas en reste non plus », nous indique-t-on. L’entrée la plus prisée est le duo de carpaccio et le tartare de poisson à la mangue, un mélange sucré-salé qui en séduit plus d’un. L’assiette signature du Goeland Beach, qui est un panaché de poissons grillés, fait rage avec ses saveurs et ses senteurs qui éveillent tous les sens. La crème brûlée est très appréciée en dessert. Pour relever les plats, des vins de toute la France, dont les fameux vins de Corse, sont à la carte. ...
Détours Madagascar, créé à l’initiative de Sylvain Philip, est un opérateur touristique basé à Antananarivo, capitale de Madagascar. Il conçoit et réalise des circuits sur mesure pour faire découvrir la beauté de l’ile Rouge. Bien plus qu’une destination exotique, Madagascar est un pays aux multiples facettes dont certaines sont restées inexplorées. Il abrite une biodiversité unique au monde, des sites inscrits au patrimoine mondial de l’humanité et surtout un peuple particulièrement attachant. Une richesse naturelle et humaine « Son paysage remarquable, totalement préservé, si authentique et si brut, n’a rien à avoir avec tous les standards que l’on peut trouver ailleurs », énonce d’entrée de jeu le fondateur de l’agence. D’abord, les côtes et les plages font de Madagascar une halte paradisiaque. Au nord, la mer d’Émeraude à Diego Suarez, l’archipel de Nosy Be ou l’ile Sainte-Marie éblouiront les voyageurs en quête d’exclusivité. Le décor est parfait pour s’adonner aux joies de la baignade, de la plongée ou d’une balade en catamaran. Cap vers les hautes terres. Visite d’Antananarivo, de ses collines sacrées, de ses marchés, des palais royaux et de ses vues imprenables. Le périple continue vers la RN7, où rizières en terrasses et villages pittoresques se dressent sur la route. « Cette partie de l’ile se prête au tourisme d’aventure, entre trekking, randonnée itinérante et rencontre avec la population », raconte Sylvain Philip. Parcourir la chaine de l’Andringitra, la vallée de Tsaranono ou encore le plateau de l’Isalo sont des expériences à ne surtout pas manquer. Sans oublier les parcs nationaux et les réserves naturelles qui regorgent d’innombrables espèces endémiques (lémuriens, reptiles, orchidées, baobab, ravinala, etc.). Prôner les valeurs du tourisme responsable Grande spécialiste de la destination, l’équipe de Détours Madagascar a bien davantage à offrir. Elle propose notamment une croisière en boutre, sur le canal du Mozambique, une chevauchée dans le Moyen-Ouest malgache et une randonnée vers les tsingy de Bemaraha, classé au patrimoine mondial. Et, toujours, l’agence accorde la plus grande liberté aux voyageurs de personnaliser le voyage. « Notre avons fait le choix d’allier l’originalité et la dimension humaine dans toutes nos prestations », précise l’équipe. La durée des circuits va de 2 jours à 3 semaines. Détours Madagascar est également acteur du tourisme solidaire et écologique. L’aventure au cœur du massif de Makay est une très belle illustration de cet engagement. Il s’agit de soutenir le programme de préservation de ce site tout en dynamisant l’économie locale. « Finalement, notre philosophie se résume à mettre en valeur le pays et la population qui y vit. » Et Sylvain Philip ne cache pas son attachement au peuple malgache, qui a « cette simplicité, cette joie de vivre si authentique ». ...
Déjà de l’extérieur, Le Bouchon Gourmand attire irrémédiablement l’attention avec sa belle terrasse ombragée par des platanes et son mobilier de couleur ardoise. L’intérieur, parfaitement assorti avec la terrasse, propose une ambiance à la fois claire et sombre due à ses murs en gris parsemés de « touches de rouge partout pour donner une chaleur à l’ensemble », décrit Cédric Dupuis, le maitre des lieux. Le tout est agrémenté par une musique de jazz en sourdine, qui invite au calme et à la volupté. La simplicité du « fait maison » Extrêmement attentif sur le concept du circuit court, Cédric Dupuis dresse la majorité de ses plats à partir de produits issus de la région. Les poissons sont, par exemple, achetés à deux pas du restaurant, aux Halles. Côté qualité et fraicheur, le chef se porte totalement garant de ses produits : « Je préfère payer un peu plus cher pour avoir une qualité meilleure. » Il assure ainsi à ses clients une cuisine absolument faite maison, saine, copieuse et toujours bien présentée. Le Bouchon Gourmand propose au choix une carte et plusieurs formules. Très variée, la carte propose des plats à des prix réellement abordables. Mentions spéciales au double burger aux trois fromages, très prisé des ados, à l’épaule de veau cuisson basse température, à la côte de bœuf de race bovine, aux seiches à la persillade à la plancha, sans oublier le duo tartare de Saint-Jacques : des plats savoureux qui font le bonheur des habitués. Les différentes formules sont, quant à elles, à destination d’un large public. On y trouve la formule végétarienne mais aussi la formule express, le midi, pour les travailleurs un peu pressés qui n’ont pas beaucoup de temps pour manger : sur un même plateau sont rassemblés l’entrée, le plat et le dessert, « afin que les clients ne soient pas tributaires du service ». Une cave à vins à 99 % régionale Pour accompagner ses plats, Le Bouchon Gourmand dispose d’une carte des vins exceptionnelle, composée uniquement de vins issus de châteaux et domaines de la région, du Minervois, de la Clape et des Corbières. « Nous avons la réputation d’avoir une très bonne cave à vins, qui correspond à tous les goûts », se félicite Cédric Dupuis. Toujours disponible, celui-ci ne se lasse jamais pour prêter conseil à ses convives. « En général, c’est moi qui oriente les clients, soit par rapport à ce qu’ils mangent, soit par rapport à leurs goûts personnels », note-t-il. À titre d’exemple, Cédric Dupuis propose son confit de canard avec un 100 % Syrah du Château de Parazza, qu’il décrit comme « un mariage extraordinaire ». ...
À Béziers, retrouvez-vous tantôt à la mer, tantôt en ville, tantôt au milieu des vignes. Emblème de la région du Languedoc, un pôle urbain traversé par le Canal du Midi, idéal pour une descente en bateau, au-dessus des eaux... Farniente, randonnées, découvertes culinaires et activités ludiques se retrouvent dans ce même lieu de vie où l’art de vivre à la française rencontre l’hospitalité et la chaleur du Sud. Un lieu de vie où l’histoire, la richesse de la terre, les infrastructures et l’accessibilité constituent le tremplin pour des manifestations d’entreprise emplies de succès. Béziers propice au tourisme d’affaires À mi-chemin entre la France et l’Espagne, à deux heures de Toulouse ou de Marseille et desservie régulièrement par un réseau routier et aérien reliant la ville aux capitales européennes, Béziers se veut être une destination touristique accessible. Jonglant entre une identité urbaine, marine et viticole, cette ville saura satisfaire tous vos besoins et vos envies en matière de découvertes culturelles, de voyages gustatifs autour du vin ou d’escapades ludiques dans l’arrière-pays. Avec plus de 700 chambres réparties dans des résidences et hôtels étoilés, la ville est fière de son offre hôtelière pouvant s’adapter aux besoins de l’événementiel d’entreprises. Les paysages grandioses, les vignobles à perte de vue, la Méditerranée à l’horizon, les sites historiques et culturels et l’épopée d’une ville datant de l’antiquité font également le charme de cette destination prête à vous révéler tous ses secrets. Activités nautiques, promenades dans les vignes, circuits touristiques, randonnées ou soirées de gala d’exception, tout peut se faire dans cette ville touche-à-tout où le réseau de transports est organisé de façon à faciliter chaque déplacement au cœur de la cité. Que vous souhaitiez ainsi féliciter vos collaborateurs, souder vos équipes, lancer un nouveau produit ou tout simplement remercier vos clients, Béziers s’adaptera à votre projet afin de faire de votre événement une expérience unique organisée sous les auspices de l’excellence. Des infrastructures dignes de vos événements Forte de son identité historique, poétique et méditerranéenne, Béziers se veut également être le pionnier du tourisme d’affaires dans le Languedoc. En plus de ses hôtels et de son offre importante d’activités ludiques et culturelles, la ville a investi dans des infrastructures pouvant accueillir toute sorte de manifestations, à commencer par les séminaires, les congrès, les conventions ou les réunions d’affaires. Dans le centre-ville, appréciez d’ores et déjà un palais des congrès modulable. D’une capacité de plus de 1 000 personnes et s’étendant sur plus de 2 000 m2, cette immense structure composée notamment d’un amphithéâtre, de salles de réunion, d’un auditorium ou de salles d’exposition, est l’idéal pour vos événements de grande envergure. Si vous souhaitez, par ailleurs, apporter une touche exotique à votre projet, optez pour le Zinga Zanga, un lieu haut en couleur qui assurera l’ambiance festive de vos soirées, conférences ou dîners. Pouvant accueillir plus de 1 000 personnes, cet établissement d’exception figure parmi les incontournables. Pour les amateurs de sport ou de shows, le stade de la Méditerranée fera office de lieu de réception. Idéal pour les activités incentive, ce temple du rugby en ravira plus d’un… À ces établissements de renom viennent s’ajouter les théâtres, les arènes et bien d’autres infrastructures d’accueil qui n’attendent que vous pour dévoiler leur charme. ...
Les origines du château remontent au XVe siècle, plus précisément en 1419. En ce temps-là, le baron de Trubessé, Arnauton Guilhem du Vignau, découvre pour la première fois Cabidos et tombe sous le charme de ce lieu féérique. Il décide de s’établir sur ces terres et transforme une demeure modeste en château digne de son rang. Très vite, les premières vignes sont plantées et vont donner naissance à un vin blanc de qualité. Au cours de nombreux siècles, les générations qui se sont succédé tenteront de préserver cette tradition viticole. Aujourd’hui, le château et ses vignes font le bonheur de la famille Alday, qui s’est rendue propriétaire des lieux en 2015. Sous l’impulsion de Robert Alday, le domaine Château de Cabidos a acquis assez rapidement une belle réputation, grâce à la qualité et à la finesse de ses vins. Il est vrai que, pour magnifier ses nectars, le maitre des lieux a su s’entourer de spécialistes reconnus dans l’univers du vin comme Jean-Claude Berrouet (éminent œnologue) et Jean Brana (un pilier fort de l’AOC Irouléguy). Un terroir propice au petit manseng Le domaine travaille actuellement sur un vignoble de 9 ha, situé entre le vignoble de Jurançon et le vignoble de Madiran. Là, les vignes sont plantées sur des coteaux bénéficiant d’une exposition sud-est. Elles s’épanouissent sur un terroir argilo-calcaire caillouteux et profitent à cet effet d’un excellent drainage naturel. « Cela permet d’avoir une densité de plantation élevée qui dépasse 5 000 pieds de vigne à l’hectare », souligne Pilla Laborde, directeur administratif et financier du Groupe Alday, détaché au suivi de l’exploitation du Domaine de Cabidos. L’encépagement du domaine Château de Cabidos est composé à 77 % de petit manseng. Il s’agit d’un cépage autochtone des Pyrénées qui se distingue par une forte concentration en sucre ainsi que par une capacité à développer des arômes subtils de fruits confits. « C’est le cépage emblématique de notre vignoble. S’il est généralement utilisé en assemblage et pour faire des vins blancs doux, nous l’utilisons pour élaborer des vins blancs monocépages, y compris des blancs secs 100% petit manseng qui sont très appréciés», nous indique-t-on. Le reste de l’encépagement est complété par du chardonnay, du sauvignon et de la syrah. Cette dernière a été récemment introduite dans le vignoble afin de permettre l’élaboration de vin rouge. En route vers le bio La maison opte pour une culture raisonnée et rejette tout apport d’engrais. En outre, l’utilisation de produits chimiques reste limitée. Mais le domaine souhaite aller encore plus loin et a décidé d’entamer sa reconversion vers la viticulture biologique dès 2019. « Une phase de conversion d’un vignoble dure au minimum 3 ans, ce qui veut dire que nos cuvées 2022 seront entièrement biologiques », précise notre interlocuteur. Il est clair que cette reconversion sonne comme une évidence au vu des techniques culturales qui se pratiquent ici de génération en génération. En effet, dans ce vignoble, le gros du travail se fait encore manuellement. À commencer par l’effeuillage ! Une étape cruciale qui vise deux objectifs : diminuer la possibilité de pourriture et permettre aux grappes de bénéficier d’un maximum d’ensoleillement, essentiel pour assurer une bonne maturation. Ensuite, au domaine Château de Cabidos, on continue fièrement de pratiquer les vendanges à l’ancienne. Celles-ci se font en plusieurs étapes. La première vendange, qui a lieu la dernière semaine de septembre, porte sur le chardonnay, le sauvignon et la syrah. La deuxième étape concerne les vendanges tardives du petit manseng, qui se déroulent vers fin octobre-début novembre. S’enchainent ensuite une succession de vendanges tardives portant sur les jeunes et les vieilles vignes. Bref, toutes les opérations ne prennent fin que début décembre. Côté vinification, le domaine s’est doté d’un chai climatisé ainsi que des ...
Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est une maladie rare ? La définition classique est très « épidémiologique ». Elle stipule qu’une maladie est dite rare si sa prévalence est inférieure à 1 pour 2 000. Pour autant, si l’on additionne toutes les personnes qui souffrent d’une maladie rare, cela devient un véritable problème de santé publique. Combien en recense-t-on ? On dénombre plus de 6 000 maladies rares. Et 80 % d’entre elles ont une origine génétique. Les maladies rares sont donc majoritairement génétiques ? Oui. Mais pas nécessairement. Par exemple, certaines maladies rares auto-immunes ou inflammatoires n’ont pas, à priori, de composante mendélienne évidente. C’est à dire qu’elle ne sont pas causées directement par des mutations « fortes » identifiées dans un gène donné. Quelles peuvent être leurs particularités ? On a tous les cas de figures. Une très large proportion des maladies rares sont graves - voire très graves - et peuvent être hautement handicapantes pour les personnes qui en sont atteintes. Beaucoup d’entre elles sont également chroniques, c’est à dire qu’elles durent longtemps et qu’elles évoluent avec le temps, souvent en s’aggravant. Et beaucoup d’entre elles commencent parfois très tôt dans la vie. Quelles sont les causes des maladies rares ? Sont-elles toutes connues ? Sur l’ensemble des maladies rares dites « génétiques », on estime aujourd’hui à 50 % le nombre de celles dont on a pu identifier précisément la cause, à savoir, le plus souvent l’identification d’une mutation dans un gène précis. Mais une fois que l’on a identifié la cause génétique d’une pathologie rare, encore faut-il comprendre les mécanismes qui font que cette maladie va se développer. Et quelles sont les conséquences sur les cellules de l’organisme du patient des mutations présentes dans le gène responsable. Il faut ensuite identifier des stratégies de recherche pour développer des traitements. D’où l’importance cruciale que revêt la recherche sur les maladies rares. « Je fais de la recherche mais je reste avant tout médecin »Quelles sont vos spécialités ? Je me suis spécialisée dans la génétique ophtalmologique et les maladies rares de l’œil que nous suivons dans notre centre de référence (CARGO). Ici, depuis Strasbourg, je coordonne « SENSGENE », la filière nationale de santé des maladies rares sensorielles dédiée aux surdités génétiques et aux maladies rares de l’œil. Ainsi que le réseau européen de référence destiné aux maladies rares de l’œil. (ERN-EYE).De quelle façon intervenez-vous au sein du CARGO, le Centre des Affections Rares en Génétique Ophtalmologique de Strasbourg ? De plusieurs façons. En tant que coordinatrice de ce centre, j’en assure la gestion générale, notamment au niveau de l’insertion locale, régionale et nationale. Mais je suis aussi médecin. Ma mission est donc avant tout de m’occuper le mieux possible de chaque patient. La plupart de ceux que je reçois en consultation au CARGO sont atteints de maladies génétiques de l’œil comme, par exemple, la rétinopathie pigmentaire ou encore des malformations oculaires. « L’errance est la cause d’une grande souffrance psychologique chez les patients »Errance diagnostique, handicap parfois peu visible, sentiment d’isolement… Ce sont des choses dont vos patients vous parlent ? Oui. Avant d’arriver au CARGO, bon nombre d’entre eux ont déjà expérimenté l’errance diagnostique. Les maladies rares sont difficiles à diagnostiquer. Il n’est donc pas rare que leur cause médicale n’ait pas encore été identifiée après plusieurs années d’errance. Or s’il ignore de quelle pathologie il est atteint, le patient se trouve dans la situation très inconfortable d’un malade « sans maladie ». Il peut aussi arriver que le handicap ne soit pas visible. Par exemple, une personne malvoyante pourra se retrouver dans des situations difficiles. Et souffrir du comportement inadapté, voire dangereux des gens qui l’entourent. D’une manière générale, les patients atteints de maladies rares ont besoin d’une prise en charge la plus précoce et la plus efficace possible. Médicale, bien sûr mais aussi sociale, psychologique, professionnelle, etc. Enfin, une personne souffrant d’une maladie rare se sentira bien souvent isolée. C’est là que peuvent intervenir les associations. Elles permettent non seulement aux malades mais aussi à leurs proches de rencontrer d’autres personnes qui se trouvent dans la même situation, d’échanger avec elles. Et de devenir des acteurs très importants dans le monde des maladies rares.Au terme d’une errance diagnostique, il peut donc arriver qu’un malade soit soulagé que l’on mette un nom sur la pathologie dont il est atteint ? Tout à fait. Les patients sont souvent reconnaissants que l’on ait diagnostiqué leur maladie. Et qu’un terme ait été mis à leur errance diagnostique. Outre l’aspect psychologique que revêt le diagnostic clinique pour le patient, c’est un passage important. Il marque le point de départ de toute une série d’actions : amélioration de la pri...
Le domaine de la santé avance à grands pas vers l’ère numérique. On parle de plus en plus de santé mobile et des solutions technologiques qui servent à modifier considérablement notre connaissance et notre comportement vis-à-vis de l’e-santé. PandaLab est l’une d’entre elles, et se veut être un outil qui révolutionne l’interaction et l’échange entre les établissements de santé et divers services au sein de ceux-ci, en alliant performance, rapidité, et sécurité en une seule application. Une mission de vecteur d’informations On peut envoyer et recevoir des messages, des photos ou des fichiers contenant des informations médicales ou non, avec cette application. « Le but c’est de pouvoir communiquer avec les collaborateurs avec qui l'on travaille tous les jours », explique l’initiateur du projet PandaLab. Bien que ces actions puissent se faire à l’aide du smartphone, l’application apporte en plus des mesures de confidentialité, un cadre formalisé et des fonctionnalités supplémentaires pour rendre l’échange plus riche. La fonction messagerie permet d’avoir une discussion privée ou en groupe en temps réel avec divers intervenants au sein des différents services de soin. « Le secrétariat peut transmettre un fichier médical à un médecin traitant qui va envoyer un résultat d’analyses à un confrère d’un autre service annexe par exemple », détaille notre interlocuteur. Grâce à la fonction intégrée de lecteur radiographique, il est également possible de lire les résultats directement dans la messagerie et de les partager avec les autres. En outre, les médecins peuvent générer en quelques clics des modèles d’ordonnances classiques et créer de nouvelles prescriptions, toujours avec la même application sur smartphone ou sur tout autre support. « On a voulu centraliser tous les outils que nous utilisons au quotidien dans un objet qui rentre dans notre poche », explique le Dr. Aurélien Lambert pour résumer le concept. Respect strict la politique de confidentialité Vu l’enjeu et l’importance des informations qui circulent sur PandaLab, le Dr. Aurélien Lambert mise tout sur la sécurité de son outil, à commencer par le choix d’un hébergement de données hautement sécurisé en France. La messagerie chiffrée de l’application permet de « verrouiller » les messages et les fichiers échangés pour qu’ils ne puissent pas être interceptés par d’autres personnes. Aussi, pour se connecter, l’utilisateur va devoir passer par une double authentification, d’abord avec son mot de passe et ensuite avec un code de validation, pour vérifier l’identité de la personne. L’application a été également créée selon le Référentiel de bonnes pratiques sur les applications et les objets connectés en santé, imposé par la Haute Autorité de la santé. Ajouté à cela une validation obtenue par le label européen mHealth Quality délivré par DMD Santé, PandaLab observe à la lettre les normes exigées lorsqu’il s’agit d’un sujet délicat telle la confidentialité des informations dans le domaine médical. « On essaye de proposer une offre professionnelle d’une grande qualité, mais qui reste tout de même accessible et facile d’utilisation », soutient notre interlocuteur. Plus de temps perdu, plus de gaspillage Une fois que la question de sécurité est abordée, les utilisateurs peuvent profiter librement des avantages offerts par cette application. À part l’accès rapide aux informations, PandaLab élimine les contraintes liées à la « paperasserie » et les erreurs éventuelles dans le traitement de document papier pour faire gagner en temps de production. D’après une étude préliminaire effectuée, l’utilisation de l’application économise 30 minutes de temps par jour à un médecin et jusqu’à 30 % du temps d’un(e) secrétaire gaspillé en téléphone, en fax et en aller-retour de service en service. En pratique, l’application veut rendre ce la...
En quoi la transition d’un patient - atteint de maladie rare - de l’adolescence vers l’âge adulte est-elle une phase critique ? Avant de répondre à cette question, il est important de préciser ce qu’est une maladie rare. Il s’agit d’une maladie, le plus souvent d’origine génétique, qui s’est manifestée très tôt dans l’enfance du patient et qui est, par conséquent, relativement méconnue de beaucoup de mes confrères en charge de patients adultes. D’autre part, on constate que s’est souvent tissé un lien très fort entre l’enfant et l’équipe pédiatrique qui assure sa prise en charge. C’est pourquoi, en amont du passage du service pédiatrique au service adulte, vers l’âge de 18 ans, il est essentiel que tout ait été mis en oeuvre pour éviter qu’une rupture du parcours de soins ne survienne. D’où l’importance de préparer non seulement le jeune patient mais aussi sa famille à ce changement, de les rassurer et de leur expliquer que la prise en charge dans un service adulte sera équivalente à celle qu’ils ont connue jusqu’à présent. L’enjeu, c’est vraiment d’éviter à tout prix que soit rompu le parcours des soins. « La transition, c’est la préparation au transfert plus que le transfert lui-même » Quels sont les besoins spécifiques des adolescents souffrant de pathologies rares qui quittent un système médical pédiatrique pour une prise en charge en médecine adulte ? Il est important de souligner que le transfert du service de l’équipe pédiatrique vers le service adulte se fait progressivement. Pour qu’il s’effectue dans les meilleures conditions, ce transfert est largement anticipé. Il ne se fait pas brutalement, du jour au lendemain. La phase dite de transition désigne donc la préparation au transfert plus que le transfert lui-même qui n’en est que l’aboutissement. C’est précisément là tout l’enjeu de la « transition ». Celle-ci débute dès l’âge de 12/14 ans. L’équipe pédiatrique aide le jeune à acquérir progressivement une autonomie vis-à-vis de sa prise en charge médicale. De cette façon, en arrivant dans un service de médecine pour adultes, le jeune aura déjà une connaissance suffisante de sa maladie et sera capable de se prendre en charge. Cette préparation doit impliquer également l’équipe référente adulte qui prendra en charge le jeune patient. C’est pourquoi, dès l’âge de 16 ans, le malade verra son suivi assuré conjointement par l’équipe pédiatrique mais aussi par l’équipe référente adulte avec laquelle il pourra commencer à tisser des liens. De même, tout au long de la transition, outre l’accompagnement de l’équipe médicale, le patient pourra compter sur le soutien des infirmières, des psychologues et des assistantes sociales. Car encore une fois, pour que la transition « enfant-adulte » se passe bien, il essentiel de ne pas agir de manière isolée, chacun de son côté mais, au contraire, d’agir de concert. « Entre 16 et 21 ans, l’adolescent pourra passer de la pédiatrie au service adulte » Comment optimiser la prise en charge médicale globale des jeunes atteints de maladies rares qui arrivent à l’âge adulte ? Comme je l’évoquais, tout repose sur cette préparation du jeune et de sa famille à ce transfert. L’adolescence, c’est grandir mais c’est aussi devenir autonome. Notre rôle, c’est donc de préparer ces jeunes à se prendre en charge. Mais il est au moins aussi important de préparer les équipes d’adultes à recevoir ces jeunes qui, pour beaucoup, auront tissé des liens très forts avec l’équipe pédiatrique. Partant de constat, j’ai commencé à réfléchir, au niveau de la filière des maladies du foie de l’enfant et de l’adulte, à la façon d’optimiser la prise en charge médicale à cette période critique du transfert. J’ai alors initié un groupe de travail composé d’hépatologues pédiatriques mais aussi de médecins adultes, d’infirmières de liaison pédiatriques et adultes, de psychologues et d’assistantes sociales. Réunir tous ces acteurs a permis de préciser un certain nombre de recommandations visant à optimiser la prise en charge de ces jeunes et de rédiger un référentiel disponible sur le site de la filière de santé Filfoie.Quels sont les points à surveiller en priorité pour assurer une bonne continuité des soins et que le transfert de la responsabilité médicale s’opère dans les meilleures conditions ? Tout d’abord, il faut veiller à maintenir une bonne collaboration entre l’équipe pédiatrique et l’équipe adulte au moment du transfert, l’objectif étant d’éviter la rupture du parcours de soins. C’est pourquoi il est essentiel que le transfert ait été anticipé. Notamment en permettant au jeune patient ainsi qu’à sa famille de rencontrer, si possible au sein même du service pédiatrique et avant son transfert, le référent médical adulte qui prendra le relais. Il est souhaitable de programmer une ou deux consultations communes ou alternées si l’éloignement géographique pose problème. Enfin, pour faciliter le transfert du jeune patient vers le service adulte, nous avons créé une fiche de liaison qui permet à l’équ...
Des 13 000 bouteilles produites annuellement, les sept cuvées de cette exploitation sont des trésors qui ne se retrouvent pas sur le marché traditionnel. Outre les salons et les foires, elles ne sont disponibles qu’en vente directe à la propriété ou en livraison. Une pionnière Christelle Salomon est l'une des rares représentantes de la gent féminine à être à la tête d’une exploitation viticole en région champenoise. Grâce aux trois hectares de vignoble reçus de ses parents, où elle a d’ailleurs fait ses armes, elle a créé sa propre marque en 2004 pour vivre pleinement cette passion héritée d’une longue lignée de viticulteurs. Au four et au moulin, si l’on peut dire, Christelle dirige son affaire depuis le vignoble jusqu’à la commercialisation avec une réussite indiscutable, puisque ses produits sont cités dans plusieurs guides spécialisés et ont été primés lors de grands concours, aussi bien nationaux qu’internationaux. Tradition et modernité Cinquième génération de viticulteurs champenois, Christelle Salomon a comme ligne de conduite d’élaborer ses cuvées dans le plus pur respect de la tradition. Mais comme « il faut savoir vivre avec son temps », souligne-t-elle, elle injecte savamment une touche de modernisme dans ses procédés, notamment lors de la vinification, en utilisant des cuves émaillées et en faisant nouvellement acquisition de deux cuves en inox. De cette alliance de techniques est née « Si J’ose », une cuvée qui porte bien son nom. Car, pour un champagne élaboré dans la vallée de la Marne, il est rare qu’une cuvée le soit à 100 % de chardonnay. Un pari osé, donc, mais qui a été couronné de succès, puisqu'elle a été médaillée d’argent au Concours des vignerons indépendants 2016 et a également obtenu le prix du public lors du Concours des jeunes talents du champagne 2016. ...
Au cœur de Saint Emilion, place du Marché au Bois, une jolie bâtisse abrite Le Logis de la Cadène. Pour les familles du village et des environs, c’est une véritable institution qui a trouvé un nouveau souffle depuis que Stéphanie de Boüard-Rivoal a décidé d’en faire l’acquisition en 2013 au nom d’Angélus, la propriété familiale qu’elle dirige. Logis de la Cadène : une adresse historique Le choix de ce lieu, fondé en 1848, ne doit rien au hasard. Lorsque Stéphanie de Boüard-Rivoal l’évoque c’est en convoquant ses souvenirs d’enfance. Ici, elle venait en famille déguster la viande cuite aux sarments, dans la plus pure tradition locale. De cette histoire, Le Logis de la Cadène a conservé la convivialité et l’ancrage dans le terroir mais, depuis 2013, l’établissement a aussi considérablement évolué pour devenir une adresse prisée des gourmets et des gourmands, le prolongement idéal d’une visite dans les vignobles voisins. Le Logis de la Cadène a été entièrement rénové pour qu’on s’y sente comme dans une maison de famille. Le décor épuré à l'esprit « rustique-chic », dans les deux salles à manger, le petit salon de lecture et les cinq chambres toutes uniques et très cosy où dominent les matières nobles et brutes, crée une atmosphère à la fois chaleureuse et élégante propice à l’éveil de tous les sens. Une cuisine inventive et raffinée En coulisses, le jeune chef Alexandre Baumard,disciple de Paul Bocuse qui poursuivit ses « classes » auprès d’autres grands noms de la gastronomie tels Christophe Bacquié à l’Hôtel du Castellet (***) ou encore Laurent Saudeau au Manoir de la Boulaie (**), allie une grande maîtrise technique à un style personnel déjà bien affirmé. Son credo : la créativité au service des produits du terroir et de la tradition culinaire française qu’il prend plaisir à revisiter et à réinterpréter, selon les codes actuels mais toujours avec un infini respect pour les fondamentaux. Une approche et un engagement passionné très vite salués par une première étoile au Michelin et une clientèle d’habitués et de voyageurs du monde entier, propulsent ce jeune talent parmi les grands. Récemment, Alexandre Baumard a décidé d’innover en ne proposant plus de carte mais seulement quatre menus. Une manière sans doute de pousser encore plus loin son goût pour la précision et une forme d'ajouter de la simplicité dans la sophistication. Le Menu du Marché, le Menu Découverte de Terroirs et le Menu Inspirations proposent, crescendo, un voyage dans les propositions du Chef et la dégustation de vins issus de la cave du restaurant, riche de plus de mille références. Dans le Menu Signatures, l’un des plats emblématiques de l’Auberge du Pont de Collonges -le célèbre Rouget Barbet en écailles de pommes de terre croustillantes du mentor et maître Paul Bocuse- côtoie deux créations d’Alexandre Baumard : Les truffes « Melanosporum » de Guillaume Ge en risotto lié au parmesan et Le tourteau de nos côtes, en deux services, quinoa à l’huile d’agrumes, légères touches de combawa, sorbet carottes gingembre, caviar d’aquitaine « Perlita » de la Maison l’Esturgeonnière dans un dialogue original où la tradition et la modernité se conjuguent au présent. Avec ce choix de menus, Alexandre Baumard, chef enthousiaste et exigeant, entend partager encore davantage son amour des beaux produits dénichés auprès de producteurs locaux et son plaisir à les travailler en déclinant textures et cuissons. C’est toujours ultra précis, parfaitement maîtrisé et immanquablement délicieux ! La description ne serait pas complète sans évoquer le jeune et talentueux chef-pâtissier Damien Amilien, qui fait fondre de plaisir tous les amateurs de douceurs. Le duo harmonieux que forment les deux jeunes Chefs trouve dans Le Logis de la Cadène l’écrin idéal pour exprimer sa créativité et déployer son talent. Entre ces murs, l&rsquo...
APPIA est une association fondée en 2012, qui a pour mission de promouvoir le tourisme durable dans Les Pouilles (Puglia en italien). Elle se positionne comme une vraie spécialiste des voyages responsables vers cette destination située au sud de l’Italie, et s’engage à offrir une expérience authentique au plus près de l’homme et de l’environnement. Terre d’histoire et de patrimoine Les Pouilles, la seconde région la plus ancienne de l’Italie, sont une destination d’une prodigieuse beauté, où les monuments, les villages, le peuple et le paysage sont intimement liés à son histoire. Une histoire traversée par plusieurs époques, depuis la Grande Grèce jusqu’à la gloire du baroque, en passant par l’ère impériale et la Renaissance. L'architecture baroque de Lecce, les édifices historiques et les maisons blanches qui dominent Martina, Grottaglie ville de la céramique, Alberobello qui se distingue par ses Trulli classés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, ou encore Ostuni « la ville blanche », sacré un des plus beaux bourgs d’Italie sont autant de joyaux à explorer. Sans oublier Bari, la ville de Saint-Nicolas, orné par le Castello Normanno de Frédéric II de Souabe, ce château légendaire. Au milieu de cette mosaïque architecturale et de ce patrimoine authentique, Les Pouilles sont également réputées pour les côtes sauvages, les eaux cristallines à perte de vue, les grottes rupestres situées dans les ravins. En longeant encore plus loin, la région révèle une autre facette : un paysage champêtre, une flore luxuriante, des champs de vignes et d’amandiers qui invitent à découvrir un village paisible et intimiste, abritant les prestigieuses fermes nobles, les Masserie. « Ces magnifiques bâtisses, construites autour des années 1600, sont l’emblème de la civilisation paysanne dans Les Pouilles », nous souffle Luisia D'Urso, la fondatrice de l’association. Autour d’elles se dressent des oliviers millénaires, témoignant de la tradition ancestrale de la culture d’oliviers qui fut la principale activité de la région. Plus respectueux de la nature En imaginant une solution sur mesure pour chacun de ses voyageurs, APPIA offre une expérience personnalisée, authentique et exclusive vers la destination. Tout au long du séjour, les visiteurs peuvent explorer davantage le patrimoine environnemental, historique et culturel de la région à travers des excursions, des balades proposées à la carte et des visites guidées par des professeurs de l'histoire de l'art. APPIA pousse son concept plus loin, comme le fait savoir notre interlocutrice : « Nous prônons des valeurs écoresponsables, et chaque voyage est réalisé dans le plus grand respect de l’environnement et de l’économie locale ». Ainsi, l’association a sélectionné des anciennes fermes nobles labélisées tourisme responsable et solidaire pour héberger ses clients. « Ces propriétés se situent souvent dans des parcs protégés et certaines d’entre elles produisent jusqu’à ce jour de l’huile d’olive extra-vierge et biologique. » Le séjour est donc ponctué par la découverte de ces « monuments verts », et s’enchaîne sur un atelier de dégustation d’huile d’olive, de produits bio du terroir et de recettes italiennes. En outre, quelques habitants locaux triés sur le volet sont en mesure d’héberger aussi les visiteurs dans certaines villes, pour les plonger dans le charme irrésistible de ces villages d’antan. ...
La forêt de Retz et ses trésors cachés Le territoire Retz-en-Valois est dominé par la forêt de Retz, classée 6e plus grande forêt domaniale en France. Elle offre 13 300 hectares de paysages et une trentaine d’arbres remarquables y sont recensés. Loin du stress de la ville, de jolies découvertes vous attendent avec plus de 600 km de routes, chemins et laies forestières pour pratiquer la randonnée. Plusieurs circuits, à pied et/ou à vélo sont proposés que ce soit pour s’attarder sur le patrimoine mémoriel de la Grande Guerre ou s’offrir une véritable immersion en terres royales. En effet, la forêt abrite des trésors cachés et un patrimoine naturel remarquable. Vous pourrez peut-être y croiser des espèces rares, aujourd’hui protégées, comme la salamandre, le pic noir et le petit rhinolophe (espèce de chauve-souris), ou des espèces plus communes comme le cerf, animal emblématique des chasses royales. Surnommée «la forêt des rois », c’est un endroit intimement lié au royaume des comtes de Valois dès le XIIe siècle et au règne de François 1er. Ce dernier y a fait construire son château à Villers-Cotterêts, et a fait de ce domaine son territoire de chasse. Elle est ensuite devenue la propriété de la famille d’Orléans jusqu’en 1848 où elle a pris le titre de domaine privé de l’État. Plus tard, durant la Première Guerre mondiale, la forêt de Retz a permis aux armées Mangin et Degoutte de remporter la victoire face à l'ennemi. C’est à cette période que la tour d'observation du général Mangin fut construite. Véritable symbole de la contre-offensive victorieuse du 18 juillet 1918, sa reconstruction qui a eu lieu en 2017 sera mise à l'honneur lors de la commémoration du centenaire, organisée par la Communauté de Communes Retz-en-Valois le 22 juillet 2018. Sur les traces de personnages illustres Alexandre Dumas, Jean Racine ou encore Pauline Bonaparte sont des personnages étroitement liés à l'Histoire de Retz-en-Valois. Natifs ou ayant vécu sur le territoire, leurs noms et leurs œuvres sont restés gravés dans de nombreux musées et châteaux qui leur sont dédiés, de Villers-Cotterêts à La Ferté-Milon en passant par Montgobert. D’autres monuments historiques, châteaux, églises, pavillons, abbayes font également partie du patrimoine de Longpont, Vic-sur-Aisne ou Haramont. Ces bâtisses séduisent par leur architecture variée : gothique ou classique. Les lieux de mémoire sont aussi des incontournables lors d’un séjour en Retz-en-Valois et dans l’Aisne. Le monument aux fusillés de Vingré, la nécropole militaire du Bois Robert à Ambleny, ou le cimetière militaire de Villers-Cotterêts figurent parmi les endroits les plus marquants de la Grande Guerre. Le pleins d’idées pour bouger et se divertir Dans les airs, sur terre ou dans l’eau, choisissez l’activité qui vous ressemble. Accrobranche, équitation, paintball, vélo, ou piscine : des activités pour tous et pour tous les goûts vous sont proposées. En quête d’une parenthèse détente au sein d’une nature préservée ? De magnifiques parcs, jardins et sites naturels s’offrent à vous ! Des ateliers créatifs peuvent également vous accueillir pour une initiation à la poterie ou à l’art de la mosaïque. Pas de place pour l’ennui, vous pouvez ensuite poursuivre votre périple avec la découverte gastronomique du pays. En effet, terre gourmande, Retz-en-Valois compte beaucoup de fermes et d’exploitations agricoles familiales à visiter en groupe ou en famille. Le territoire regorge ainsi de restaurants et d’adresses sympathiques qui concoctent des délicieuses recettes du terroir, prêtes à égayer vos papilles. Sur une terre où on ne l’attendait pas, vous pourrez par exemple découvrir la culture du safran de Retz, un ingrédient aromatique de prédilection sur le territoire, qui se marie aussi bien avec les plats salés que sucrés. ...
Située au Montat, aux portes de Cahors, Biscuiterie fine de France est une entreprise familiale dotée d’une expertise et d’un savoir-faire artisanal à même de satisfaire tout type de projet et autres demandes spécifiques de ses clients. Pour la petite histoire Rachetée il y a de cela vingt-cinq ans par le couple Jean-Marie et Chantal Robert, la petite biscuiterie qui fabriquait alors des meringues en sachet s’est vite muée en une plus grande structure. Issu du secteur industriel, M. Robert décide d’adresser l’essentiel de la production aux industriels glaciers. Au fur et à mesure du temps et des demandes des clients, un savoir-faire biscuitier s’est développé au sein de l’équipe. En tout, une vingtaine d’employés s’attellent à réaliser des gammes très diversifiées qui touchent aujourd’hui un large panel de clients. Grâce à des outils de production performants alliés à un savoir-faire artisanal, Biscuiterie fine de France répond aux demandes, même les plus exigeantes. Les engagements Désireuse de promouvoir le savoir-faire français, Biscuiterie fine de France s’inscrit dans la démarche Clean Label. Ce qui implique une totale transparence au niveau des produits utilisés. Les ingrédients utilisés ne contiennent ni conservateurs ni exhausteurs de goût. Les colorants et arômes naturels sont davantage privilégiés. Du point de vue écologique, les collaborateurs sont engagés dans une démarche visant à économiser l’eau et l’énergie et à réduire les déchets. Des produits dédiés à tous La vocation première de Biscuiterie fine de France est de proposer des produits innovants aux industriels. Aujourd’hui, son expérience a permis la réalisation de créations de plus en plus abouties. Mis à part les traditionnelles meringues, l’entreprise fournit entre autres différents éclats de biscuits (palets bretons, spéculoos, crumbles, macarons) utilisables dans des préparations pâtissières comme les crèmes glacées ou les coupes de fruits. Pour les particuliers, l’entreprise a lancé récemment une gamme innovante d’aide pour la pâtisserie sous la marque « Biscuiterie fine de France » qui est disponible auprès des GMS. Le consommateur final aura ainsi accès à des produits de qualité qui n’ont rien à envier à la concurrence à l’instar des concassées de spéculoos, des éclats de palets bretons, ou encore un produit très innovant comme la chapelure de pain d’épice. ...