L’histoire de la famille Pinard et la viticulture est intimement imbriquée. En effet, la chronique familiale remonte en 1610, lorsque Jacques Pinard s’installe à Sézanne pour s’adonner à cette activité. Depuis, son savoir-faire s’est transmis de génération en génération, jusqu’à Dominique, Brigitte et Olivier Pinard, actuels propriétaires et garants de cet héritage familial. Une viticulture du « bon sens » Pour la maison Pierre Pinard, la qualité d’un vin prend naissance au vignoble. Raison pour laquelle l’exploitation reste particulièrement rigoureuse lors des travaux dans les parcelles, comme l’atteste Brigitte Pinard : « Nous appliquons au domaine une culture dite "de bon sens". Nous travaillons avec la nature et sommes très vigilants ; avec un très gros travail de surveillance sur nos parcelles, ce qui nous permet de traiter uniquement lors des moments critiques. » Ensuite concernant la vinification, la famille applique son savoir-faire transmis depuis des générations pour tirer de sa terre ses neuf cuvées. Des cuvées à l’image du terroir Si toutes les cuvées Pierre Pinard sont imprégnées du terroir sézannais, la plus représentative de celui-ci et de l’exploitation est certainement le « Brut Tradition ». Issue d’un assemblage 70% Pinot Noir et 30 Chardonnay, cette cuvée vieillit en cave trois ans avant d’être mise en bouteille, ce qui lui confère une très belle effervescence et un cordon de mousse persistant, avec une rondeur et une longueur en bouche des plus agréables. ...
Le Château Croque-Michotte est riche d’un passé qui remonte à 1906. À l’époque négociant en vins et en Cognac, Samuel Geoffrion s’intéresse au métier de vigneron. Il est séduit par le terroir de Saint-Émilion et décide de faire acquisition de quelques parcelles. À son décès, sa fille Hélène Geoffrion-Rigal reprend les rênes. Avec ses enfants et petits-enfants, elle crée un Groupement Foncier Agricole (GFA) qui est désormais propriétaire et exploitant. La gérance est assurée par Pierre Carle depuis 1992 qui s’est investi de la mission de sublimer ce terroir selon des pratiques éco-responsables. Par amour de la terre Dès son plus jeune âge, Pierre Carle savait qu’il voulait devenir vigneron. « À quatre ans, en me baladant dans les chais, je me souviens de cette odeur qui restera à jamais gravée dans mes mémoires. De là, j’ai su que je souhaitais travailler dans ce milieu », nous confie-t-il des souvenirs plein la tête. Le destin en a voulu autrement puisqu’il finit par suivre un cursus d’ingéniorat puis en architecture avant d’évoluer dans une entreprise spécialisée dans la pose de matériels de chemins de fer où il restera 14 ans. En dépit de ce changement de vocation, Pierre n’en oublie pas son rêve d’enfance. À la retraite de l’ancien maître de chai du Château Croque-Michotte, il s’engage dans une reconversion pour prendre la direction des cultures des vignes et de la vinification. Il agrandit le vignoble de 13,7 hectares situé à l’ouest de Saint-Émilion et faisant la frontière avec Pomerol. Bénéficiant d’une situation géographique privilégiée, le terroir se trouve à proximité de voisins prestigieux tels que Pétrus, l’Évangile, Gazin, Corbin Michotte, Cheval Blanc ou encore La Dominique. Un cahier des charges en agriculture biologique Le sol composé de graves et de sables sur socle argileux est propice au développement du merlot, du cabernet franc et du cabernet sauvignon. « Depuis plusieurs années, nous avons arraché les parcelles et replanté en cabernet franc pour augmenter la proportion, car ce cépage a plusieurs avantages : il est tardif et moins sensible aux gelées tardives, il est plus tannique ce qui permet d’avoir une bonne matière surtout lors d’élevages avec un gros pourcentage de barriques neuves pour masquer le goût de bois. Ce cépage peut se vendanger plus tard et supporte la surmaturité, ce qui donne plus de souplesse. L’acidité est plus élevée pour que les vins soient moins sensibles à l’oxydation et aux attaques bactériennes. » Le domaine s’évertue également à limiter au maximum les rendements pour permettre aux vignes d’être plus résistantes aux bactéries et pour gagner en concentration dans les vins. Grâce à des méthodes culturales respectueuses de l’environnement, il obtient la certification Ecocert dès 1999. « Soit 14 ans avant tous les crus classés de Bordeaux », fait savoir notre interlocuteur. Un mode de production résolument innovant Depuis qu’il gère le Château Croque-Michotte, Pierre Carle a apporté un vent d’innovation dans les méthodes de production. À l’issue des vendanges manuelles, les grappes sont transportées dans les chais pour être sélectionnées à l’aide d’un procédé ultramoderne par « tri optique ». Les graines vertes et les résidus végétaux sont ciblés par la machine puis refoulés vers l’extérieur. Seules les bonnes graines sont récupérées et véhiculées jusqu’aux cuves. « Notre signature est de produire des vins sans sulfites ajoutés au cours de la vinification et des premiers mois d'élevage. À la place, nous avons recours à des levures concurrentes qui empêchent les bactéries de saccager le mou ». Les vins sont ensuite élevés dans des barriques de chêne français à grain fin en provenance des meilleures forêts. L’élevage s’étend sur une période de douze mois. De ce long processus naît la Cuvée Croqu...
La Poudrière sort de terre début 2015, au terme de 2 ans de travaux. Sa cave à manger promet une ambiance conviviale autour de plats à base de produits frais. Sa décoration sobre et dépaysante est une véritable invitation à table. Une cuisine de convivialité La Poudrière mise par-dessus tout sur une bonne sélection de produits pour donner entière satisfaction à ses convives. Entièrement faits maison, les plats sont concoctés avec des ingrédients issus notamment de la pêche et de l’agriculture durable. Pierre Chartron et Fabrice Mury travaillent d’ailleurs en étroite collaboration avec des producteurs locaux avec l’ambition de revoir quotidiennement leurs cartes en fonction des arrivages. Au sein de ce cocon bucolique, la planche charcuterie-fromages composée de speck fumé au foin et de bœuf séché aux épices fait le bonheur des foodies. Sinon, pour se délecter pleinement du savoir-faire de La Poudrière, il suffit de choisir du boudin noir comme entrée, une truite des Pyrénées en guise de plat et un sablé au sarrasin pour le dessert. Pour accompagner les mets, la cave est riche de quelque 500 références de vins bio et nature. Sur ce point, la maison s’appuie sur l’expérience de Fabrice Mury dans le choix des meilleurs accords qui viendront sublimer le repas. Une source de produits frais à venir La Poudrière est en train de mettre en place un potager, sur lequel Fabrice et Pierre aspirent à puiser une grande partie des produits d’approvisionnement de la cuisine, à savoir des légumes, des fruits, des plantes et fleurs aromatiques ainsi que des salades. Le projet est déjà en cours, grâce à une opération de financement participatif menée en juillet 2016. ...
À travers des produits de qualité qui mettent à l’honneur le savoir-faire de petits producteurs, Made in France Box reflète, dans les moindres détails, toute l’authenticité de la cuisine française. Ce concept innovant a vite fait de faire parler de lui avec, comme principe, de dénicher à la source le meilleur du terroir et le faire découvrir au plus grand nombre. Le meilleur du terroir livré chez vous Présentée dans un package de carton luisant, simple à offrir et peu encombrant, une box contient huit variétés de produits d’une région qui peuvent varier selon la disponibilité. Le pack renferme, notamment, un livret justifiant du choix de la sélection avec une présentation de chaque produit et l’histoire de chaque producteur ainsi que des idées de recettes exclusives. Parmi les box les plus prisées, figurent les box à fort terroir, comme le confit d’oignon rose au miel et chouchen de la box Bretagne ou aussi le caramel de pommes dieppois au beurre salé de Jean-Pierre Roussel, qui est l'un des produits de la box Normandie. Un mois, une région Made in France Box porte haut le flambeau de la cuisine française et permet de découvrir et de retrouver des saveurs longtemps oubliées qui mettent chaque mois l’accent sur une région différente. Recevoir régulièrement chez soi d’authentiques produits du terroir n’est pas un luxe réservé à une clientèle restreinte. Aujourd’hui, chacun a la possibilité d’accéder au produit à peu près partout dans le monde. Grâce à un simple abonnement sur le site, la France vient à vous le plus simplement du monde, dans votre boîte aux lettres comme une lettre à la poste. ...
Situé à 5 km de Chambéry, à Montagnole, le prestigieux Domaine des Saints Pères propose son restaurant fraichement rénové. En optant pour la terrasse, vous bénéficierez d’une vue splendide sur le lac du Bourget ainsi que sur les massifs qui composent la nature savoyarde. Néanmoins, sachez que l’intérieur est un véritable chef-d’œuvre architectural. Toujours dans cet esprit de maison de maitre du XIXe siècle, le décor sobre et raffiné démontre la belle harmonie associant le romantique et le luxe moderne. Mélange entre le rustique et le luxe moderne Primant la convivialité et le partage, le restaurant joue la carte de la cuisine ouverte. Du mardi soir au dimanche midi, le chef et son équipe réalisent avec perfection des associations de saveurs et de textures devant leurs convives. En privilégiant des produits locaux, ils revisitent les classiques de la région pour vous entrainer vers une exaltation gustative. Un joli bar à l’ambiance des années 1930 invite à profiter de la saveur sucrée des cocktails de son barman. Si vous préférez plutôt le vin, sachez que l’établissement possède une cave éclectique composée de quelques appellations allant jusqu’aux meilleurs crus. En outre, il peut accueillir plusieurs événements, dont les mariages, les séminaires professionnels, les réunions familiales… Si besoin, tout le domaine est privatisable. La grande salle, de 360 m2, accueille jusqu’à 300 personnes et la terrasse entre 100 à 150 personnes. Aussi, différentes offres selon vos besoins et votre disponibilité sont élaborées. Enfin, pour rendre la réception inoubliable, une équipe de professionnels sera à votre disposition de la préparation jusqu’à la réalisation de votre projet. « Une adresse pas comme les autres » Le Domaine des Saints Pères est une ancienne maison bourgeoise qui a été transformée par Éric Claret-Tournier en un prestigieux hôtel. Actuellement, l’hôtel propose 14 chambres divisées en 3 catégories : Suite, Supérieure et Prestige. Tout comme le restaurant, le décor de chaque chambre allie parfaitement l’ancien et le contemporain. À l’extérieur, les passionnés de la nature seront particulièrement comblés. D’une part, le domaine leur propose un grand jardin arboré à la française. De l’autre, ils bénéficient de la beauté exceptionnelle de la nature savoyarde : le lac d’Aiguebelette à 10 km, le lac du Bourget, à 15 km (soit environ à 20 min), ainsi que les parcs régionaux de Chartreuse et des Bauges. Par ailleurs, il est à rappeler que Chambéry est considérée comme une ville d’art et d’Histoire depuis 1985. Elle est devenue un endroit incontournable de rendez-vous culturels et dispose de plusieurs monuments et sites emblématiques, dont le château des ducs de Savoie et plusieurs musées… Un lieu incontournable En somme, le Domaine des Saints Pères possède tous les critères nécessaires pour vous faire passer un moment agréable, en amoureux, en famille ou entre amis. Que ce soit dans l’hôtel ou dans le restaurant, l’équipe du domaine a à cœur de satisfaire toutes vos demandes. Découvrez un monde où le luxe devient abordable et où la nature est à portée de main. Mais aussi, et surtout, son restaurant d’exception, qui est aujourd’hui devenu un lieu incontournable sur le bassin chambérien et qui saura vous surprendre. ...
Inspirée par ses deux co-fondateurs visionnaires Paul Bocuse, référence mondiale des arts culinaires et Chef du siècle avec 3 étoiles Michelin depuis plus de 50 ans, et Gérard Pélisson, co-fondateur du groupe Accor, exemple de réussite managériale et entrepreneuriale - l’Institut bénéficie d’une aura unique de prestige en France et à l’international. Une visite au restaurant Saisons Situé dans le cadre prestigieux du château du Vivier, le restaurant Saisons propose un cadre de charme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il est agréable de déjeuner, aux beaux jours, sur la terrasse du château. Cet espace de repas extérieur offre une belle vue sur le parc verdoyant légèrement en vallon. Sous la responsabilité du Chef Davy Tissot - Meilleur Ouvrier de France 2004 - le restaurant Saisons est une histoire de rencontre entre tradition et modernité. Le désir de créer un souvenir, une émotion gustative et visuelle. Une cuisine contemporaine et créative Le Chef Tissot, dans sa quête quotidienne du dépassement, inspire son équipe avec rigueur et exigence, mettant un point d’honneur à proposer une cuisine aux saveurs harmonieuses selon les saisons. Par son expérience, il transmet à cette nouvelle génération ses valeurs de savoir-faire et de perfectionnement du service client afin d’atteindre l’excellence. Donner du plaisir à travers la cuisine et construire l’avenir. Les étudiants cuisinent comme dans une brigade, tels de vrais professionnels. La maison propose trois menus, variant au gré des saisons : le Partage des styles (déjeuner uniquement), la Noblesse du temps et l’Alchimie des sens. Le menu Noblesse du temps, dédié aux amoureux de la cuisine classique, revisite la tradition. L’Alchimie des sens met en avant une cuisine moderne enrichie d’audace et d’originalité. Testé durant l’été, l’entrée est marquée par un carpaccio de saint-pierre à la crème de langoustine et d’une vinaigrette de grenadille. Ce plat divinement présenté est accompagné d’une fine tuile de pain à l’encre de seiche. La suite enchaine une série de plats, où le sel et le sucre s’accordent avec grâce. Le délice de Saint-Jacques, en l’occurrence, est servi avec du berlingot, de la citronnelle et du topinambour. En pré-dessert, ils osent une version sucrée de la raviole d’agrumes, exquisément baignée dans un bouillon de cannelle. Pour le dessert, place à des notes estivales avec la pêche de vigne agrémentée de feuilles de verveine. Tout au long de ce périple culinaire, le sommelier conseille les invités sur le vin. Il guide leur choix sur le verre approprié à chaque plat. Quelle que soit leur option, ce connaisseur attentif est toujours présent pour leur suggérer le meilleur accord. ...
Si le domaine des Champs Fleuris est surtout connu pour son vin appellation Saumur-Champigny, il ne l’est pas moins pour ses excursions découvertes. Deuxième passion du propriétaire des lieux, Denis Retiveau nous emmène à la découverte de la Loire dans des toues cabanées. Ces embarcations d’abord destinées à la pêche au saumon au filet-barrage ont été revisitées pour entraîner le visiteur vers une rêverie calme et reposante. Depuis 6 ans, il navigue ainsi sur la Loire et possède aujourd’hui trois bateaux. Un de 12m, un de 14m et un de 18m. Une petite flottille entièrement réaménagée pour transporter une douzaine de passagers et deux membres d’équipage. Disponible uniquement à la réservation, ces petites balades d’une à trois heures se font au rythme de l’eau pour partir à la découverte de la région. Des embarcations et une histoire Ses trois bateaux, Denis les a acquis au fil des années. On retrouve d’abord l’Etoile qui Rit en hommage à Saint-Exupéry et inspiré de sa belle-mère. Il y aussi Topette un lundi racheté à un grand industriel et Rebelle, un bateau d’occasion de 5 ans racheté à un retraité. Comme le raconte Denis, « les bateaux n’ont pas été rebaptisés, cela pourrait porter malheur dit-on ». C’est ainsi que l’on part à la découverte de la région vers Saint-Germain-sur-Vienne pour visiter le village et le château de Montsoreau. Le château qui a servi de décor à la série TV La Dame de Montsoreau dans les années 80. Ou encore vers la Collégiale de Candes-Saint-Martin et ses châteaux. Et pour l’histoire, à la mort de l’évêque local, on aurait volé son corps. En plein mois de novembre, les arbres et arbustes se seraient alors mis à fleurir et c’est ainsi que l’endroit fut baptisé l’Eté de Saint-Martin. Et des anecdotes comme celles-là, le maître des lieux en a encore plein en réserve. En fonction de la durée de l’excursion, on peut remonter la Vienne et même jusqu’à Chouzé-sur-Loire ou Chinon. Pour ces dernières, il faudra compter jusqu’à 3h de navigation. Outre les excursions sur la Loire, il est également possible de passer la nuit à quai sur ces toue cabanées qui ont été spécialement aménagées pour. ...
Établie sur la prestigieuse côte des Blancs, la maison Le Brun Servenay exploite actuellement un vignoble d’environ 7 ha, réparti sur trois villages classés grand cru. L’encépagement se compose à 80 % de chardonnay tandis que le reste du vignoble est planté en pinot noir et en pinot meunier. Des vignes centenaires La maison a été fondée en 1965 à la suite de l’union de deux familles de viticulteurs. Cinq générations plus tard, c’est au tour de Gauthier Le Brun de diriger l’exploitation familiale. Ici, les vignes, dont certaines sont centenaires, bénéficient d’un sol argilo-calcaire. « La spécificité de notre terroir donne une belle minéralité et une belle finesse au chardonnay », explique le propriétaire. Récoltant-manipulant, la maison privilégie une viticulture raisonnée qui respecte à la fois la terre et les vignes. Le travail de palissage soigné permet d'éviter l'apparition de maladies réduisant l'usage des produits phytopharmaceutiques au strict minimum. Depuis 2004, la maison procède à l’enherbement de son vignoble afin d'assurer la stabilité du sol combiné au travail à la charrue sous les rangs. La même attention est portée sur le soin des vignes. « La taille de notre exploitation nous permet de porter une attention toute particulière à chacune de nos parcelles », nous indique-t-on. Côté vinification, la maison allie volontiers tradition et équipements modernes. Ainsi, tandis que l'entreposage des bouteilles s'effectuent encore à la main selon le savoir faire traditionnel champenois depuis des générations, les vins clairs sont quant à eux vinifiés dans des cuves en inox thérmorégulées afin de s'assurer le blocage des fermentations malo-lactiques. « Cette méthode nécessite un plus long vieillissement mais cela permet à nos vins de garder toute leur fraicheur à la dégustation », fait savoir Gauthier Le Brun. Résultat, pour les cuvées de la gamme courante, le vin vieillit entre 3 et 12 ans dans des caves de craie. En revanche, pour les plus Grands Millésimes, il faut compter plus de 25 ans. Des cuvées de grande qualité La maison Le Brun Servenay propose dans sa gamme 7 cuvées : Mélodie en C., Odalie, Juste Rosé, XB 2.5 blanc de blancs et XB 3.2 Rosé ultime, Exhilarante 2008 et Chardonnay 2006. Ils commercialisent également de vieux millésimes de 1988 à 2002 disponibles sur commande avec un délai d'attente de 6 semaines correspondant au temps nécessaire au remuage et au dégorgement. ...
Tout a débuté en 1952, lorsque neuf viticulteurs originaires du Pays Basque, s’associent pour créer une coopérative dont le but est de reconstruire un vignoble détruit par le phylloxéra ainsi que par le passage de la Première Guerre mondiale. « Aujourd’hui, la Cave d’Irouleguy, qui compte 42 coopérateurs en AOC Irouléguy, a pour volonté de perpétuer la notoriété de ce bout de terroir du Pays Basque et de mettre en valeur son produit de prédilection qui est le vin », indique Nadine Gaztambide, Directrice de la cave coopérative. AOC Irouléguy : des vins de qualité Territoire de beauté, bordé par la mer, oasis de verdure et couvert par des montagnes et des collines, les Pyrénées-Atlantiques abritent quelques trésors en matière viticole dont l’AOC Irouléguy. Incontournable dans le patrimoine gastronomique du Pays Basque, le vin d’Irouleguy tient la deuxième place après le jambon de Bayonne et le fromage de brebis. Il se distingue par la richesse de son cépage, classé en deux catégories, qui sont : les cépages noirs ; le tannat, le cabernet franc et le cabernet sauvignon et les cépages blancs : le gros manseng, le petit manseng et le courbu. L’appellation regroupe 250 hectares de vignes plantées, dont 60 % du vignoble est représenté par la cave coopérative. Onze domaines indépendants se départagent, quant à eux, les 40 %. « Selon l’INAO (Institut national des appellations d'origine), 1000 hectares de parcelle sont encore disponibles à la plantation, ce qui amène la Coopérative à redoubler d’efforts même s’il n’est pas simple de planter la vigne, puisque la culture s’effectue en terrasse », nous explique notre interlocutrice. Et elle de continuer que « malgré ces difficultés, le nombre de plantations augmente d’environ 10 hectares chaque année. » Par rapport au terroir justement, ce dernier est assez diversifié avec beaucoup de grès rouge et un peu de schiste. L’authenticité d’Irouléguy Afin d’améliorer les techniques viticoles, la cave d’Irouleguy effectue depuis deux ans une étude sur l’impact du climat sur la croissance des plantes en partenariat avec l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et l’ISVV (Institut des sciences de la vigne et du vin) de Bordeaux pour une durée de trois ans. Pour ce faire, elle s’est dotée de trois stations météo, trente-trois capteurs et trois pluviomètres. Les premiers résultats montrent que l’altitude constituerait le facteur prépondérant formant le terroir, et non uniquement le sol ou le climat. Forte de ses innovations, la cave est aussi très impliquée dans la préservation de l’écosystème. L’agriculture raisonnée constitue un véritable réflexe pour tous les adhérents à la coopérative. Beaucoup s’engagent aussi dans une démarche bio. « Nous avons de nombreux viticulteurs entamant une phase de reconversion. D’ici cinq ans, 50 % de la cave sera en bio », se félicite notre interlocutrice. Un environnement sain et préservé qui permettra aux jeunes générations de travailler dans les meilleures conditions. En parallèle, la cave investit énormément dans des équipements performants pour garantir la parfaite qualité de ses produits : vendanges en cagettes, réception gravitaire des raisins, … Aujourd’hui, plusieurs gammes issues de la coopérative sont à découvrir comme le Lehia, une cuvée Unique en blanc produite en très faible quantité, les cuvées Prestiges (Omenaldi enrouge et Xuri en blanc), les Incontournables (Le Mignaberry en rouge, blanc, rosé et le Kattalingorri, vin bio, en rouge et rosé) et les cuvées Plaisirs (Gorri en rouge et Argi en rosé). Parmi les produits, une attention particulière est portée pour le Mignaberry de la gamme Incontournable, facile à boire, frais et sec pour le blanc 2016, « très charmeur » pour le rosé 2016, qui est d’ailleurs cité au guide Hachette des rosés 2017-2018 et riche et harmonieux pour le rouge. ...
L’exploitation Emilien Fresne s’étend sur 4,6 hectares plantés à 80% en Pinot Meunier, 15% en Pinot noir et à 5% en Chardonnay. Situés principalement sur le commune de Cuisles dans le Parc Naturel de la Montagne de Reims, ces cépages bénéficient d’un climat mi-continental mi-océanique. L’exposition sud-est, les sols en craie et les sous-sols en argile verte confèrent une typicité unique aux raisins. Un champagne respectueux de l’environnement et des traditions Florent Fresne a adopté une viticulture raisonnée avec par exemple l’utilisation d’engrais exclusivement bio. La majorité des soins apportés aux vignes est réalisée à la main, comme la taille et le palissage. En tant que récoltant-manipulant, il réalise toutes les étapes de l’élaboration de ses champagnes sur son exploitation dans la pure tradition champenoise. Il accorde une grande attention à l’étape de pressurage en gardant séparé chaque cépage de chacune des parcelles en vue de l’assemblage. Ainsi il peut créer des champagnes avec de belles complexités aromatiques. Il produit environ 35.000 bouteilles par an qu’il vend principalement à des particuliers en France. Vous pourrez choisir le champagne Grande réserve décliné en brut, demi-sec ou sec, un champagne au reflet du terroir avec des arômes fruités ; le Brut rosé, un champagne à la jolie robe nacrée dévoilant un bouquet original ; le Brut sélection, un champagne élégant aux arômes subtils ; le Brut millésime 2011, une cuvée prestigieuse ; et le Ratafia, cet apéritif traditionnel typique de la Région champenoise. ...
Sur les 25 hectares du Domaine Terra di Catoni, 10 sont réservés à la vigne. Vermentino, Sauvignon et Sciaccarellu y prospèrent à flanc de montagne et profitent d’un ensoleillement maximal. Grâce aux brises maritimes de cette région, les vignes sont préservées des maladies habituelles et les raisins bénéficient d’une qualité phytosanitaire exceptionnelle. Des vins blancs et rosés originaux Le Domaine Terra di Catoni est la seule exploitation viticole en Corse à proposer un pur Sauvignon, un vin blanc sec et plein de fraicheur, très légèrement iodé, un vin pour accompagner vos repas de fruits de mer ou de crustacés. Il produit un autre vin blanc issu de l’assemblage de sauvignon et de vermentino pour un vin très aromatique aux notes subtilement florales, un vin très sec qui se marie parfaitement avec les poissons ou les viandes blanches. Pour son vin rosé, le Domaine a choisi de le créer à partir de Sciaccarrellu, ce cépage typiquement corse qui développe des arômes de fruits rouges, légèrement épicés, un vin qui sera parfait pour vos repas estivaux. Le domaine produit chaque année entre 12.000 et 15.000 bouteilles. La découverte du Domaine N’hésitez pas à venir découvrir le Domaine Terra di Catoni et ses terres surplombant le mer Tyrrhénienne. Vous découvrirez le soin apporté aux vignes tout au long de l’année et l’élaboration technique des vins. Vous pourrez y déguster ces vins créés avec passion et délicatesse mais aussi découvrir les huiles d’olives produites sur ce même domaine. Vous pourrez retrouver ces vins dans de nombreux restaurants de l’ile, des vins qui s’accordent à merveille avec les spécialités corses. ...
La célébration des 2 600 ans de Marseille aura été pour lui une très belle occasion de faire la promotion de cette marque de chocolat d’exception qui bouscule tous les codes en se payant le culot de porter avec audace un symbole de reconnaissance universel : le rameau d’olivier. Francesco Martorana associe l’Espérantine de Marseille au singulier concept de « gourmandise raisonnée », un petit laisser-aller gourmand qui ne peut que faire du bien. Loin de la qualification classique de « péché mignon », qui laisse supposer que manger du chocolat est culpabilisant, surtout pour les femmes, l’Espérantine de Marseille est intimement liée au bon usage de la gourmandise, c’est-à-dire, un juste équilibre entre les textures et les saveurs, avec l’envie de partager. Des ingrédients de première qualité pour une gamme de chocolats de haut vol Grâce à une sélection des meilleurs cacaos grands crus issus des maisons comme Valrhona, qui dégagent des effluves gourmands mêlés à d’authentiques saveurs, d’incroyables assemblages se découvrent et se dévoilent pour faire grandir naturellement le plaisir d’en consommer. À partir de ces nobles matières premières, L’Espérantine de Marseille produit deux gammes de chocolat : Les Espérantines et Pulsion cacao. La première est issue du très fameux et exclusif chocolat à l’huile d’olive de Francesco Martorana. Les Espérantines se sont imposées avec brio dans le cercle très restreint des chocolats de prestige et ont obtenu le prix de Cordon Bleu de la meilleure Confiserie à Paris. Une distinction bien méritée au vu de l’implication dans la recherche et la créativité de son créateur, Francesco Martorana. La seconde a été regroupée sous la bannière Pulsion Cacao, une sélection de produits de première qualité qui nous apprend à apprécier le chocolat autrement. Bien plus qu’un simple réflexe gourmand, la pulsion n’obéit à aucune règle. Avec ses différentes variétés de chocolats, Francesco Martorana a su faire naître ces pulsions dans le bon sens, des pulsions d’autant plus légitimées par d’incroyables productions « fait maison », qui, en plus de titiller les papilles, nourrissent la créativité. À travers une incroyable palette d’ingrédients, où se retrouvent des fruits secs grillés caramélisés, des chocolats noir, lait ou blanc pur beurre de cacao, ce sont des saveurs précises et tranchées qui vous poussent à retrouver le vrai goût des traditions chocolatières. Les spécificités d’un chocolat artisanal Subtil mélange de chocolat et d’huile d’olive, l’Espérantine de Marseille est un emblème de libération pour les férus de chocolat, qui peuvent décomplexer leur envie de gourmandise. Avec le rameau d’olivier, qui apporte une dimension symbolique à la marque, l’Espérantine de Marseille est un chocolat exclusif de fabrication 100 % artisanale. Un réel savoir-faire et un méticuleux travail d’assemblage et de choix contribuent d’ailleurs à son succès, ponctué par le rameau d’olivier, un symbole qui rassure et qui démontre une autre façon d’être gourmand. ...
Voilà 3 générations que cette exploitation familiale confectionne des vins de caractère empreints d’authenticité. 3 cépages, 3 couleurs Dans ce vignoble, les 3 cépages traditionnels (auxerrois, gamay, pinot noir) sont plantés sur un terrain propice à leur épanouissement. Ainsi, les vignes puisent leurs nutriments dans un sol issu d’argiles oxfordiennes avec un mélange d’alluvions anciens et d’éboulis calcaires. Le domaine produit bel et bien du blanc et des rouges, mais il est particulièrement fier de ses vins gris-de-toul. Une spécialité emblématique Avec le gris-de-toul, spécialité emblématique de l’appellation, la maison en a fait sa cuvée phare. Issu de l’assemblage de gamay et de pinot noir, ce vin se démarque par sa rondeur, sa palette aromatique et une souplesse en bouche qui lui confère un caractère unique. ...
Malgré sa relative petite superficie (8 hectares), le vignoble de ce château est composé de plusieurs terroirs : argilo-limoneux sur sous-sols de graves, graves sur argiles profondes et argilo-calcaires. Olivier Cazenave, à la fois propriétaire et vigneron, met à profit cette différence pour produire une grande variété des vins dont les traits communs sont le croquant et la même aptitude de vieillissement. La passion peut réaliser le rêve Depuis toujours, Olivier Cazenave est un grand passionné de vins et encore plus de la région bordelaise. Il a démarré sa carrière professionnelle en tant que négociant de vins (il l’est toujours), mais son rêve le plus cher était de posséder son propre vignoble et de produire son propre nectar. En 2003, l’occasion se présente à lui avec le Château de Bel qui était alors à céder. Olivier saute le pas et achète le domaine sans aucune hésitation. Cependant être vigneron ne s’improvise pas du jour au lendemain, qui plus est, il fait le choix de tout faire tout seul. Il prend alors des cours du soir, retrousse ses manches et s’attelle à la tâche. Et pour sa première année, son courage et son abnégation ont été récompensés par une météo favorable et une absence de maladie. Depuis, il a traversé des hauts et des bas qui ont forgé son caractère et celui des vins qu’il élabore. « Je fonctionne par passion », assure-t-il. Un vignoble en biodynamie Installé près de Libourne en bordure de la Dordogne sur la rive droite, le vignoble du Château de Bel fait en tout 8 hectares dont 0,7 hectares situé en Pomerol. L’encépagement est composé de Merlot, de Cabernet Franc, de Malbec, de Sauvignon Blanc et de Muscadelle. « J’aime beaucoup le Cabernet Franc et les cépages pas forcément répandus comme la Muscadelle » précise Olivier Cazenave. Depuis cette année, le domaine a œuvré en biodynamie. « Nous travaillons dans le respect des sols et des vignes, en fonction du climat aussi. La biodynamie, c’est une compréhension, un échange entre le vigneron et son terroir » explique-t-il. Des vins de plaisir, toujours gourmands Chaque année, le Château de Bel produit environ quarante-mille bouteilles. Ils sont répartis en onze cuvées différentes avec la particularité d’être des vins gourmands, fruités et ronds. « Je fais des vins plus selon mes gouts personnels que liés au marché » assure Olivier. Le « Château de Bel La Capitane » AOC Bordeaux Supérieur est une des cuvées les plus notoires du domaine. Issue de Merlot à 100%, elle est vinifiée en cuve de bois et élevée dix-huit mois en barriques avant d’être embouteillée. Au nez, elle propose des notes de cassis et framboises ainsi que des arômes de vanille. Son attaque en bouche est souple, ample et friande avec des tanins serrés qui vont s’arrondir en cave. A table, elle est parfaite pour accompagner un canard rôti. Le château dispose également d’une cuvée volontairement atypique de Bordeaux, d’où sa dénomination d’« Echappée Bel ». Le croquant et la rondeur se retrouvent toujours dans ce vin. Toutefois, elle se différencie des autres cuvées par une présence prononcée de tanins. ...
Depuis 1999, la Toque cuivrée a redonné au canelé ses lettres de noblesse et en fait son produit phare. La marque se targue aujourd’hui de disposer d’un réseau de 18 boutiques et magasins, ainsi que d’un site de commande en ligne pour distribuer ce célèbre gâteau et d’autres gourmandises en France métropolitaine + Corse. Le canelé : la légende d’une friandise bordelaise Selon la légende, le canelé aurait été inventé par les religieuses du couvent des Annonciades de Bordeaux, qui le fabriquaient en récupérant la farine de blé tombée des cales des bateaux ou de sacs éventrés sur le quai des Chartrons. Elles complétaient leurs recettes en utilisant des jaunes d’œuf non utilisés des chais à vin. Car, à l’époque, seul le blanc d’œuf était employé pour le collage des vins. Distribué aux plus démunis et finançant le couvent, le canelé s’est vite lié à l’histoire de la ville portuaire de Bordeaux et de la Gironde. La recette s’est transmise de génération en génération et fait actuellement partie intégrante du patrimoine gastronomique régional bordelais. Créative, la Toque cuivrée élabore ses délicieux canelés dans le respect de la recette de l’époque, avec quelques notes d’amélioration misant sur le goût et la qualité de ses produits. Friandise à la robe croquante et caramélisée, le canelé de La Toque cuivrée est fidèle à ses origines, dévoilant un cœur moelleux, ainsi qu’un subtil goût de rhum et de vanille, des arômes rappelant les îles, jadis en liaison permanente avec le port. Des gourmandises pour toutes les tables À la Toque cuivrée, le canelé arbore divers formats et déclinaisons pour être dégusté en toutes occasions. Ainsi, le format Gros est servi en guise de dessert tandis que le format Lunch est idéal pour les petites pauses et les goûters. Cette pâtisserie sait également honorer les événements mondains, les cocktails et les cafés avec son format Bouchée. Pour satisfaire les plus gourmands, La Toque cuivrée décline cette gourmandise aussi en délicieux caramels aux éclats de canelés ainsi qu’en verrine de canelés imbibés de sirop de rhum, au format Bouchée. Des tourtières et des gâteaux bordelais sont également proposés pour régaler petits et grands. ...
Des petits plats français sentant bon le terroir. Une ambiance bistrot insufflée du pur esprit loft. Des recettes magnifiant le frais, relevées de sauces étonnantes. Ces trois ingrédients font le succès du Moustache, le plus new-yorkais des bistrots parisiens, classé dans le top 100 de la capitale. Escapade savoureuse dans une déco surprenante Un jeu de miroirs et de skateboards tapisse le mur de cet espace juste suffisant pour accueillir 45 convives. Dans ce décor pop art, on se retrouve pour des moments intimes autour de petits plats légers et frais mais pleins de surprises. Le secret de la maison : des produits de saison sélectionnés chez les producteurs locaux. Le chef les inscrit dans une partition de saveurs célébrant les fastes de la bistronomie française, dispersant ici et là des notes asiatiques. Viandes marinées et Bo bun titillent alors le palais qui se laisse surprendre, au détour, par une sauce au tamarin, juste à tomber. ...
S’inscrivant dans l’univers de la restauration française depuis vingt-neuf ans, Le Refuge des Gourmets est situé dans le petit village de Machilly, au pied du massif des Voirons, en campagne, à environ dix kilomètres d’Annemasse. Récemment primé d’une étoile par le Guide Michelin, cet établissement familial cossu collabore avec une équipe professionnelle et talentueuse. Un restaurant tout en convivialité Dans un souci de favoriser les relations humaines et le partage, Florence Chanove et son équipe de salle sont au petit soin pour leurs hôtes. Dans un cadre feutré et élégant, elles les accueillent chaleureusement et les invitent à se délecter d’une cuisine fine et surprenante. Avec ses deux salles séparées, dont l’une peut accueillir jusqu’à 30 personnes, le restaurant convient à toutes sortes d’occasions, du repas familial au déjeuner professionnel, en passant par un simple dîner occasionnel. Ode à la cuisine gastronomique de région Dans les coulisses du restaurant, les chefs Jean-Marie Chanove et son fils Hubert, épaulés par leur brigade, combinent leurs compétences et créativité pour concocter des plats toujours savoureux, gourmands, mais surtout authentiques. La particularité de leur cuisine réside sur « l’utilisation de produits locaux, mais notre restaurant se distingue aussi sur nos cartes qui se renouvellent constamment en fonction des saisons », s’accordent à dire les chefs. Le restaurant travaille principalement avec des fournisseurs locaux : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et cueilleurs de champignons, de fruits, d’herbes sauvages, fleurs, etc. « À partir des produits régionaux et saisonniers comme la framboise, nous proposons une déclinaison de cuisine gastronomique et traditionnelle, tout en inventivité et mélange des saveurs. », spécifient-ils. Au programme : un menu à la carte et un menu carte blanche appelé « Partition gourmande » qui se décline en sept ou huit partitions. Pour cette saison printanière par exemple, « nous travaillons sur des jeunes herbes mixées avec des infusions hivernales, que ce soit des infusions végétales, de légumes ou de plantes séchées », poursuivent nos interlocuteurs. Au déjeuner, l’omble chevalier est à l’honneur, qui, en cette saison, est un poisson très prisé à la fois par sa délicatesse et la justesse de ses accords. « La garniture, la sauce ou le mode de cuisson de l’omble vont surgir en fonction du temps présent, puisque nous travaillons dans un esprit de spontanéité du moment ». Pour accompagner ses plats, les chefs suggèrent des vins du terroir, notamment ceux de la Haute-Savoie et de la vallée du Rhône, sa région natale. ...
Nous sommes en 1982. Issu de la lignée des premiers vignerons de la famille Rollin, attachés à leur terre et produisant du vin pour les plus grandes maisons de champagne, Monsieur Rollin décide de créer sa propre marque en produisant des cuvées typiques du terroir au sol argilo-calcaire de la vallée de la Sarce. Sa fille, Sandrine Braux et son mari Eric Braux, ont repris le flambeau en 2010, et perpétuent cet héritage en mêlant tradition et modernité. Des cuvées purement traditionnelles D’emblée, nous nous retrouvons dans un vignoble de six hectares sur lequel sont cultivés les deux principaux cépages champenois, avec la prédominance du pinot noir. Une fois les vendanges manuelles effectuées, ces cépages subissent une transformation suivant un procédé de vinification artisanale. La maison tient à préserver les traditions, tout en accélérant le processus de modernisation. S’ensuit alors la production de 8 cuvées différentes de qualité aux goûts relevés rappelant la diversité des saveurs du terroir champenois. Du champagne de qualité en préservant l’environnement Parmi les cuvées d’exception de la gamme Rollin, la cuvée Grande Réserve sort du lot. Il s’agit d’un champagne élégant et mature à souhait, ponctué de notes trés fruitées. Pour un apéritif, optez pour l’Or Noir, un 100 % pinot noir équilibré et doté d’une finesse aromatique sans égal. Ce champagne de qualité est élaboré suivant des procédés respectueux de l’environnement, ce qui a valu à la maison Rollin l’octroi du label national de viticulture durable « Terra Vitis » en 2012. ...
Situé au pied du Haut-Koenigsbourg, à Saint-Hippolyte, le domaine Muller Koeberlé possède un vignoble de vingt-sept hectares installé sur une myriade de terroirs dont le grand cru Gloeckelberg. Cette diversité offre des vins à la belle mosaïque d’arômes et de saveurs issus d’un savoir-faire séculaire. Dans chaque bouteille se révèlent un style et une âme exprimant toute la beauté d’une terre travaillée dans le respect de l’environnement. Parmi les innombrables cuvées proposées par la maison, difficile de passer à côté du fameux Rouge de Saint Hippolyte ou encore du Langenberg. Rendant un bel hommage au terroir alsacien,ce dernier est issu des cépages riesling, pinot gris et pinot noir et gewurztraminer. Avec un nez discret et très net, il arbore une senteur florale et vanillée. Sa robe délicate et ambrée contraste parfaitement avec son goût tonique et minéral au début qui laisse place à une acidité et une fine amertume pour une bonne tenue. Il est vivement conseillé pour accompagner des plats à base de poisson, de viande blanche ou encore un fromage comme un comté ou un reblochon. Un œnotourisme au plus près des vignes… Outre la production de vins d’Alsace, la maison s’investit énormément dans l’œnotourisme pour justement partager cet amour du vin. Elle dispose de quatre chambres décorées aux couleurs de la région. Respectivement à l’image de la saison qu’elles représentent, les chambres sont une alliance parfaite entre cocooning et fonctionnalité. Elles ont une capacité de deux à trois personnes chacune et disposent de wi-fi, de télévision ainsi qu’une vue romantique sur un étang où habite un couple de cygnes. Chic et champêtre, la maison d’hôtes est vivement conseillée aux couples et aux amoureux de vins. Une demi-bouteille de vin d’Alsace ainsi qu’une dégustation et une visite des caves sont proposées aux clients pour parfaire leur séjour dans ce lieu unique. ...
Le château se situe à Villegouge, au milieu de 23 ha de vignes et de verdure. À la tête de l’exploitation : Nathalie Escuredo, spécialiste en œnotourisme, et son mari Jérôme Depoizier, œnologue averti. La magie du merlot Sur 10ha de sol argilo-calcaire, le merlot règne en exclusivité. Un fait exceptionnel pour des vins en appellation Bordeaux. Parmi les gammes du domaine, certaines cuvées retiendront particulièrement l'attention. Dans l'appellation Bordeaux Supérieur en l'occurence, le « Château Boutinet », à la robe rouge intense et brillante, subjugue par un fruité très prononcé. Élevé en cuve, ses tanins sont souples et soyeux à la dégustation. Le millésime 2014 de la même gamme étonne par sa finale légèrement épicée mettant en valeur toute l'expression du merlot bien mûr. Vient ensuite le « Clairet », une production confidentielle et caractéristique de la région bordelaise. Celle-ci se reconnait par la couleur de sa robe, illustrant un métissage parfait entre rouge et rosé. Que du plaisir ! ...
Situé en plein cœur de Paris, dans le 20e arrondissement, le restaurant Abyssinia est une invitation à la découverte d’un pays envoûtant qu’est l’Éthiopie. Les gérants, chaleureux et toujours prêts à vous servir, vous invitent à partager des plats exotiques amoureusement mitonnés par Tesfaye Kidane. Pouvant accueillir quarante couverts, la salle est ornée de peintures et de masques africains. Dans des tons de marron et de blanc, elle offre un contraste parfait entre modernité et tradition. Masenqo, krar et kissar (des instruments de musique éthiopiens) peaufinent cette décoration atypique. Voyage hors frontière garanti ! Des plats hautement recommandés… Ici, tout le monde y trouve son compte. Les plats aux noms énigmatiques émerveilleront vos papilles. Les épices, une valeur sûre dans la cuisine éthiopienne, promettent saveur et authenticité. Vous pouvez avoir une confiance aveugle en l’équipe qui vous aiguillera dans vos choix. Parmi les suggestions avancées par la maison, figurent par exemple le samoussa ou l’azifa (purée de pois chiche) en entrée, le Key Wot (ragoût de bœuf) ou le dorowot (poulet mariné) en plat de résistance et le baklava éthiopien (une sorte de mille-feuille trempé dans du miel) en dessert. Veillez à bien vous nettoyer les mains avant, car « ici, on mange avec les doigts », précise Monsieur Kidane, le propriétaire. Le concept est simple et unique : chacun commande son plat puis le tout est rassemblé sur un grand plateau pour cinq personnes dans lequel tout le monde pioche ici et là pour goûter aux plats des autres. Des avis enthousiastes… La maison se préoccupe particulièrement de la satisfaction de ses clients. Ces derniers ressortent de l’établissement avec le sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête. Ceux qui sont déjà venus reviennent avec entrain et conseillent l’enseigne aux amateurs de gastronomie tropicale… « Dans notre restaurant, vous découvrirez un petit bout de l’Éthiopie », déclare notre interlocuteur. ...
C’est tout naturellement à Lyon, la ville gastronomique par excellence, que ce concours est organisé annuellement. « Situé au cœur de plusieurs régions viticoles, Lyon devient ainsi le cœur d’un événement fédérant tous les producteurs de vins et de spiritueux, étrangers ou français », nous explique Victor Gomez, directeur de l’entreprise organisatrice du concours, Armonia. Découvertes gourmandes et voyage gustatif sont donc au rendez-vous à l’occasion de cet événement célébrant la richesse et la diversité du vin, de la bière et des spiritueux des quatre coins du monde. « Placer la ville de Lyon au cœur du vin » C’est avec ses propos que Victor Gomez justifie la création de ce concours étant cette année à sa huitième édition. La réputation de cette célèbre compétition internationale est le fruit d’une riche collaboration avec des partenaires de renom à l’instar de Vitisphere, de Global Wine and Spirits, de l’Association des Sommeliers lyonnais, des Toques blanches lyonnaises et de la prestigieuse École du vin. Ce dernier, partenaire exclusif de l’édition 2017, apporte ainsi toute son expertise au service des dégustations, des conférences-débats et de la sélection des vins médaillés. Ces partenaires qualitatifs viennent ainsi forger la notoriété de ce « concours très engagé dans la gastronomie », selon les explications de Victor. En effet, cet événement se veut être l’ambassadeur d’une ville où le goût et les sens sont au cœur de la dynamique urbaine. Les membres du jury, qui, à l’issu des dégustations, récompensent les meilleurs des spiritueux, de la bière et du vin, sont composés de professionnels du vin (sommeliers, œnologues...), de chefs, d’acheteurs, et d’amateurs expérimentés. Élire le meilleur vin du monde « Le Concours international de Lyon est un des rares concours en France acceptant les vins internationaux », rappelle Victor, assurant que tous les vins du monde y sont représentés. La qualité reste toutefois le maître-mot de la sélection de ce concours qui, cette année, a été présidé par Gaëtan Bouvier, Meilleur sommelier de France. En effet, après la réception, chaque produit subit un contrôle rigoureux ponctué de vérifications documentaires poussées et parfois de tests en laboratoires avant de pouvoir intégrer les tables de dégustation. Exclusivement dédié au vin depuis ses débuts, cet événement intègre, en 2015, la bière et une multitude de spiritueux dans la compétition. À l’occasion de la huitième édition du 25 mars 2017, les bières auront été jugées dans 54 catégories différentes, et les spiritueux dans plus de 65 familles incluant les vodkas, les rhums, les liqueurs et bien d’autres encore. Plus de 800 dégustateurs, composés de professionnels et d’amateurs éclairés du monde entier ont ainsi goûté à près de 6 300 vins, spiritueux et bières afin d’élire les fleurons de chaque catégorie, récompensés ultérieurement d’une médaille. Les producteurs et les consommateurs trouveront ainsi une valeur sûre dans le caractère riche et éclectique de ce concours à l’issu duquel, « un jury cette fois-ci composé des meilleurs ouvriers de France, des meilleurs sommeliers de France et autres iront redéguster les meilleurs vins de la compétition pour désigner le meilleur vin du monde », conclut Victor. ...
C’est en 1920 que commence l’histoire entre le champagne et la famille Bauchet. Initiée par Juliette Bauchet et son fils Félicien puis transmise de père en fils, la tradition vigneronne épouse aujourd’hui des équipements modernes, dans le respect du développement durable et de la traçabilité. Porté par ces valeurs, le champagne Bauchet associe qualité, régularité, élégance. Aujourd’hui, il acquiert une reconnaissance par-delà les frontières. Un terroir unique Le domaine Bauchet se situe à Bisseuil (Marne), au carrefour de trois grandes régions viticoles. Son vignoble, acquis dans les années 1960, est l’un des plus grands de Champagne. 34 hectares sont répartis sur les terroirs de la côte des Blancs, de la montagne de Reims et de la Côte des Bar, uniquement en cépages nobles, chardonnay et pinot noir, dont un tiers en premier cru. Fort de ces emplacements, le domaine ouvre désormais ses portes aux visites et aux dégustations via des formules séduisantes, à l’image de son effigie : une coupe de champagne au cœur. L'investissement du récoltant-manipulant Les membres de la famille assurent l’autonomie totale du domaine. Bruno et désormais son jeune neveu Robin s'occupent des vignes. Florence tient la direction et gère la commercialisation des 300 000 précieuses bouteilles annuelles. Une distribution qui va en Europe, de l’Angleterre à l’Estonie, et bien au-delà (Canada, États-Unis, Japon). Toutes les étapes de la fabrication ont lieu « à la maison ». Celle-ci est construite sur 250 m de caves creusées à 8 m de profondeur. Les bouteilles y reposent parfois 8 ans pour atteindre leur maturité. Les raisins récoltés sont écrasés là, dans des pressoirs modernes, jusqu’à obtention d’un moût clair et limpide, recueilli ensuite dans les belons, puis débourbé et stocké dans différentes cuves. Seuls les jus nobles rejoignent la composition des champagne Bauchet. L’œnologue du domaine, Bruno Charlemagne, est présent à toutes les étapes et veille aux exigences des styles désirés. Six cuvées, entre assemblages et millésimes Dans la lignée des Champagnes de tradition, la cuvée « Origine » (70 % de pinot noir et 30 % de chardonnay) est un champagne léger, pétillant. La cuvée « Séduction » est fraiche, aérienne, tandis que la cuvée « Signature premier cru » est vineuse, soyeuse en bouche (80 % de chardonnay et 20 % de pinot noir). La cuvée "Mémoire" Millésime premier cru a vieilli 5 ans en cave. Sa texture relève d’un style gastronomique. La cuvée « Saint-Nicaise », premier cru, blanc de blanc millésimé, est constituée à 100 % de chardonnay. Enfin, le succès 2018 est la cuvée « Contraste », un blanc de pinot noir dont la matière exprime un brin de minéralité, pure et harmonieuse en bouche. Cent ans d’expérience ont permis aux champagnes Bauchet d’atteindre une excellence digne d'une région reconnue au patrimoine de l’UNESCO. Leurs cuvées sont régulièrement médaillées d’or ou d’argent. Un succès légitime pour cette famille amoureuse de ses terres, qui conçoit ses vins et le raconte avec le raffinement poétique propre à une grande maison de champagne. ...
Sensible au « bien manger », à la dégustation de mets élaborés avec des produits frais, de saisons et à un tarif abordable, la destination Baie de Saint‐Brieuc – Paimpol ‐ Les Caps propose un menu qui donne l’eau à la bouche : une riche palette de produits terre/mer, des professionnels engagés dans la qualité, désireux de faire partager leur savoir‐faire, et des événements tout au long de l’année. La destination Baie de Saint‐Brieuc ‐ Paimpol ‐ Les Caps se situe en Côtes d’Armor dans la cinquième plus grande baie au monde par l’amplitude de ses marées et s’étend de Paimpol à Fréhel. La renommée des chefs, le nombre de restaurants, la qualité des produits gastronomiques locaux et la riche programmation des animations culinaires font de ce territoire une véritable destination gourmande. En Baie de Saint‐Brieuc, les chefs sont inspirés par les senteurs et saveurs des produits locaux. Ils mêlent avec talent les produits de la terre aux produits de la mer dont la fameuse coquille Saint‐Jacques, reine de la baie, pêchée d’octobre à avril, mais aussi d’autres produits d’exception comme le homard bleu de Loguivy‐de‐la‐mer, l’huître de la Baie de Paimpol ou le fameux «coco de Paimpol» (AOC). La programmation gourmande de la Baie de Saint‐Brieuc donne rendez‐vous aux amateurs de bonne chère. Pour le weekend de la pentecôte, les chefs quittent leur cuisine pour Rock’n Toques durant le festival Art Rock. Tout au long de l’année les occasions ne manquent pas pour découvrir le territoire tout en ravissant les papilles : balades gourmandes, dégustations, ateliers, visites des criées, marchés nocturnes bio, fête de l’huître, fête de la coquille Saint‐Jacques, fête de la Gastronomie... De la crêperie au restaurant étoilé, les escales gourmandes parsèment la Baie de Saint‐Brieuc. Ports, fermes, cidreries, conserveries... Nombreux sont les professionnels qui ouvrent leurs portes au grand public pour partager leur passion. Des produits savoureux de qualité Entre terre et mer, la Baie de Saint‐Brieuc apparaît comme un condensé de Bretagne, par ses paysages, ses traditions, son patrimoine. La Baie de Saint‐Brieuc avec ses panoramas bleus et verts et ses plages escarpées, abrite de nombreux produits de bouche de qualité. Parmi les différents trésors, la coquille Saint‐Jacques est certainement le plus réputé. Plus de 5 700 tonnes de coquilles sont pêchées depuis les ports d’Erquy, Loguivy‐de‐la‐Mer et Saint‐Quay‐Portrieux en Baie de Saint‐Brieuc. La Baie est également un territoire de mytiliculture, d’ostréiculture, de maraîchage, d’élevage de porcs et de poissons. On y déguste le homard bleu de Loguivy‐de‐la‐mer, l’huître de la Baie de Paimpol, l’huître de Fréhel avec son goût très iodé, les moules, le coco de Paimpol, les algues, les pâtisseries telles que les palets de Fréhel à la nougatine et au chocolat, les crêpes bretonnes... le pommeau du Goëlo, le cidre, le boujaron (eau de vie de cidre) : les breuvages ne manquent pas non plus en Baie de Saint‐Brieuc. Une destination authentique innovante Si la Baie de Saint‐Brieuc est authentique par ses paysages et ses produits, elle est innovante par les hommes qui la font vivre. Dans cet espace où terre et mer ne cessent de se superposer, l’originalité et la créativité des « hommes gourmets » semblent illimitées. Elles sont le fruit d’une émulation partagée, d’une inspiration toujours sollicitée avec des produits locaux de qualité. La destination compte trois chefs étoilés au guide Michelin : Mathieu Aumont (Saint-Brieuc), Jean‐Marie Baudic (Saint‐Brieuc) et Nicolas Adam (Plérin). C’est aussi à Saint‐Brieuc qu’est né le collectif Rock’n Toques. Une brigade de cent cinquante professionnels de la restauration, dont trois chefs étoilés, qui proposent pendant les trois jours du Festival Art Rock, une gastronomie de rue qualitative, à base de produits locaux et de saison. C’est donc dans un esprit convivial, de partage et de fête que la destination Baie de Saint‐Brieuc ‐ Paimpol ‐ les Caps développe une démarche collective pour permettre, aux prix les plus abordables possibles, de valoriser une alimentation saine, locale...