Le Domaine du Somail se trouve à l’est du Minervois, à proximité de Narbonne. Une cité qui a une belle histoire à raconter car elle était la première agglomération romaine au-delà des Alpes en Gaule. À l’époque, Narbonne était déjà une région viticole. « Dans le vignoble et aux alentours, des vestiges de villas romaines ont été retrouvés et il semble que la culture de la vigne était présente depuis 2000 ans », racontent avec passion Julie et François Fabre qui possèdent le domaine. Ce duo d'artisans-vignerons sait qu’il profite d’un terroir très privilégié qui, en plus de recéler un riche passé, offre toutes les conditions nécessaires pour concevoir des vins d’excellence en AOC Minervois. La terre de prédilection du mourvèdre Le vignoble du Minervois est l’un des plus vastes du Languedoc Roussillon. Il produit majoritairement des vins rouges qui se veulent à la fois tendres et veloutés, aux arômes de fruits mûrs et de tanins soyeux. Le mourvèdre est le cépage phare de l’appellation et plaît pour la richesse de ses arômes et sa structure tannique de haute qualité. Au Domaine du Somail, il s’exprime dans toute sa splendeur au même titre que les neuf autres cépages composant le vignoble. Établies sur 16 hectares, les vignes s’épanouissent sur un sol argilo-calcaire au sein d’un climat aux influences méditerranéennes. « Notre situation géographique nous permet d’avoir des vins en rondeur, ni trop puissants ni trop épicés, mais agréablement équilibrés », nous fait part Julie. Cette qualité ne résulte pas du hasard. Bien au contraire, la finesse, l’élégance et l’authenticité des cuvées sont obtenues grâce à un travail de très longue haleine respectant les préceptes de l’agriculture biologique et biodynamique. Des pratiques agricoles salutaires pour l’homme et l’environnement Sur les 20 hectares composant le domaine, 4 sont consacrés à la biodiversité. « Comme nous sommes en biodynamie, nous avons voulu avoir de la nature sauvage autour de nos vignes. Nos pourtours ont été aménagés pour créer une symbiose entre nos parcelles de vignes et l’extérieur. » Le travail des parcelles s’effectue de façon individualisée en priorisant les pratiques manuelles de la taille à la vendange. « Notre but est d’utiliser l’intelligence de la nature et de la reproduire dans nos cultures », fait savoir notre interlocuteur. Au-delà de la viticulture, cet état d’esprit qui se veut vertueux pour l’homme et l’environnement se reflète également dans les méthodes de vinification. Les vins sont sans sulfite et ne subissent aucun ajout tandis que les décantations sont naturelles. Des cuvées enchanteresses qui fleurent bon leur terroir L’assemblage des vins est aussi atypique car au Domaine du Somail, chaque cuvée révèle un cépage dominant. La cuvée « Vin de Plume » par exemple est composée à 80 % de mourvèdre et 20 % de syrah. Issue d’une culture biodynamique et d’une vinification classique en cuves en ciment brut, elle est gorgée de fruits, d’épices et de notes de garrigue et possède une capacité de garde de 5 à 10 ans. Preuve de sa qualité, ce cru a bénéficié de plusieurs distinctions : 90/100 par Robert Parker, 17/20 par Terre des vins 2020, 91 points par Wine Spectator 2020 sans compter la citation dans la Revue des vins de France 2020. La cuvée « François » va davantage exprimer toute la beauté de la syrah associée au carignan et au mourvèdre. C’est un vin fruité, intense, persistant avec une belle rondeur. « C’est une de nos plus belles réussites car il a une excellente tenue et pourtant il est dépourvu de sulfite », déclare celui qui a emprunté son nom à ce précieux nectar. Avec la cuvée « L’Authentique », le mourvèdre prime à nouveau et se combine tout en délicatesse avec la syrah. À la fois complexe et élég...
C’est à Verzenay, un village de Champagne à flanc de coteau situé sur la montagne de Reims, que la famille de Carlini a implanté son exploitation. Son vignoble, d’une superficie totale de six hectares, est réparti sur les grands crus de Verzy, Verzenay et Beaumont-sur-Vesle, et sur les premiers crus de Ludes, Rilly-la-Montagne et Villers-Marmery. De cette terre essentiellement encépagée de pinot noir naissent des champagnes équilibrés invitant à une expérience sensorielle mémorable. Des cuvées d’une grande régularité Au domaine de Carlini, toute la beauté des gestes ancestraux est au service d’un art, celui de la fabrication du champagne. Le travail commence dans les vignes selon des méthodes d’élaboration traditionnelles. « Adhérant aux Vignerons indépendants, nous faisons tout nous-mêmes, ce qui garantit la régularité de nos vins », explique Aude Krantz de Carlini, actuelle propriétaire. « D’une année sur l’autre, les clients retrouvent le fil conducteur de nos cuvées grâce à nos assemblages des années précédentes. » Une constance qui fait ainsi le succès des champagnes de la maison, mais pas seulement. Les cuvées sont aussi élaborées dans le plus grand respect de l’environnement selon des procédés raisonnés, contribuant ainsi à révéler toutes les caractéristiques du terroir. À la découverte des perles de la cave de Carlini Le secret d’un bon champagne repose sur son vieillissement, se déroulant après la prise de mousse. Les années qui passent contribuent à optimiser la plénitude et l’équilibre de ses qualités organoleptiques. Pour Aude Krantz de Carlini, « ce temps de garde, qui dure chez nous 24 mois pour les BSA et 10 ans minimum pour les millésimes, est source d’épanouissement de nos vins ». La maison invite ainsi les connaisseurs à se délecter de l’un de ses bijoux, à savoir le Blanc de noirs grand cru, composé à 100 % de pinot noir, un cépage qui apporte rondeur et puissance. Appartenant également au cercle fermé des grands crus, la cuvée Réserve, à 50 % de pinot noir et 50 % de chardonnay, séduit par ses arômes toastés et beurrés, ajoutés à des notes de fruits jaunes. Légèreté et finesse font la particularité de ce champagne, qui accompagne à merveille les poissons chauds. ...
Ancien expatrié spécialisé dans l’export, Fabien Bonabaud s’engage dans une reconversion professionnelle à partir de 2017 en rachetant le Château Gauthier. Ce changement de carrière a finalement été tout naturel pour ce néo-vigneron qui a grandi dans une famille amatrice de vins. « J’ai monté ce projet avec mon père, mais il est malheureusement décédé. Poursuivre ce rêve familial est une manière de lui rendre hommage », explique-t-il. Au cœur d’un domaine vallonné, les vignes s’épanouissent dans un environnement naturel et préservé entre forêts, ruisseaux et paturages pour les chevaux. Sur ce terroir à dominante de sables et de petites graves, le merlot, le cabernet sauvignon ainsi que le cabernet franc se révèlent dans leur plus belle expression. Le vigneron envisage également de replanter certains cépages rares bordelais à l’instar du malbec, du carmenere et du petit verdot, qui sont très présents au Chili et qui font écho à sa jeunesse passée dans le pays. Des vins fruités, aromatiques et accessibles À travers son projet, Fabien Bonabaud a tenu à adopter une démarche éco-responsable en bannissant les fongicides, pesticides et autres herbicides et en réduisant l’impact environnemental dans toute sa chaîne de valeur de la vigne au verre. Certifié HVE 3 en 2019, le domaine s’engage dans une conversion bio en 2021. Cette démarche écologiquement durable aboutit à des vins réputés pour leur élégance et leur buvabilité en appellation Blaye-côtes-de-bordeaux. Le Château Gauthier est l’une des fiertés de la maison. La cuvée historique issue d’un minutieux assemblage de merlot, de cabernet franc et de cabernet sauvignon s’illustre pour son caractère très aromatique, ses saveurs de petits fruits noirs et ses tanins présents, mais fondus. À déguster idéalement avec des plats en sauce, des pâtes, de la viande blanche, du pavé de thon ou du risotto. La cuvée Nézereau se veut quant à elle plus fraîche et expressive. Ample et fruité en bouche, ce vin rehausse à merveille les saveurs des viandes rôties, braisées ou barbecues, les poissons gras ainsi que les plats végétariens. ...
L’histoire familiale commence en 1900, à l’époque où Louise Brison continue de travailler ses parcelles, et ce, malgré un contexte défavorable en viticulture. Sa ténacité a permis aux générations futures d’hériter d’un riche patrimoine devenu un emblème de qualité et d’originalité en Champagne. Aujourd’hui, Delphine Brulez succède à son père, Francis, et ambitionne de porter haut les couleurs de ses cuvées millésimées. Sublimer la nature et en faire une alliée Sur le terroir de l’Aube, dans la Côte des Bars, la famille Brulez s’emploie à travailler son vignoble de treize hectares dans le respect le plus strict de la plante et du sol. Le pinot noir, à l’origine de la charpente, de l’équilibre et du corps des vins, y est privilégié, bien que les exploitants aient aussi un faible pour le chardonnay, gage de finesse et de légèreté. Interrogée sur les techniques particulières de viticulture utilisées dans son domaine, Delphine Brulez évoque « une démarche raisonnée qui permet de maintenir et de développer l’activité biologique du sol, et d'assurer la santé et la bonne durée de vie des plants. » La vinification, pour sa part, s’effectue en fûts de chêne avec un élevage minimum de six mois « pour apporter sa complexité et ses bulles fines au champagne, bref, tout son potentiel aromatique », déclare-t-elle. Dans une région comme la Champagne, soumise aux vicissitudes du climat, cet important temps de garde contribue effectivement à la plénitude des qualités organoleptiques des vins. Des champagnes de plaisir pour des occasions rares « C’est avec les années que naissent les légendes. » Une belle entrée en matière qui définit la gamme « Légende » produite par la maison. La vinothèque regroupe tous les millésimes créés depuis la naissance de Louise Brison. Des conditions de garde particulièrement pointues ont été mises en place dans l’optique de laisser aux vins le temps d’évoluer selon leur rythme. La gamme « Les petites sœurs », quant à elle, est disponible en trois qualités différentes, à savoir un blanc de blancs, un assemblage de chardonnay et de pinot noir, et enfin un champagne rosé de macération. « Nous avons cette chance de produire des champagnes de repas qui accompagnent toutes les occasions, ainsi que des champagnes de garde », souligne Delphine. ...
Les valeurs essentielles du vigneron indépendant Etre vigneron indépendant implique de travailler soi-même ses vignes, vinifier et élever son vin, le mettre en bouteille dans sa cave et de le commercialiser. Le vigneron accueille, conseille à la dégustation et présente le fruit de son travail. Il est régi par une charte axée autour de trois valeurs fondamentales, à savoir : la responsabilité, qui suppose un travail de qualité ; le professionnalisme qui engage à mettre en avant tout son savoir-faire, ses connaissances et son expérience au service de ses clients ; et finalement l’utilisation des méthodes de travail novatrices dans le but de préserver et défendre l’environnement. A chaque étape de son métier, viticulture, vinification, gestion du domaine, commercialisation et accueil, il s’engage à tout faire pour obtenir un produit unique et personnalisé. A propos de la FVIV La Fédération des Vignerons Indépendants du Var est une entité administrée par 26 vignerons élus en Assemblée Générale. Elle regroupe les vignerons du Var, des Alpes Maritimes, des Alpes de Haute Provence et de Corse produisant des vins AOP (Côtes de Provence, Coteaux Varois en Provence, Coteaux d’Aix, Bellet…), IGP (Var,etc) et des vins sans IGP (vins de France). Sa présidence est actuellement assurée par Christophe Durdilly, récemment élu. Elle a pour raison d’être d’accompagner les adhérents dans la défense de leur métier et d’augmenter leurs compétences au travers de conseils, formations ou défenses juridiques. ...
Depuis 2012, une nouvelle gérance a investi les lieux. L’on parle ici d’Estelle Sidoni qui a reçu le titre d’Hôtesse de l’année 2018 par l’illustre guide Gault & Millau. Estelle Sidoni a offert un véritable bain de jouvence à ce lieu d’exception tout en veillant à conserver son esprit et son histoire. La salle est lumineuse, respire une ambiance décontractée chic, et à l’extérieur se trouve une belle terrasse, idéale pour profiter du climat agréable des beaux jours estivaux. Une carte, une signature Avec le très talentueux David Formica aux manettes, La Maison Lefèvre peut librement se permettre d’innover, d’apporter une petite fantaisie, et d’imposer sa marque de fabrique dans les assiettes. La carte propose entrées, plats et desserts avec une déclinaison en menu végétarien. En entrée, l'araignée de mer décortiquée accompagnée de sa sauce mayonnaise à la clémentine et oignon cébette, coulis de mâche, révèle toute la délicatesse d’un mélange improbable de saveurs en bouche. Les clients enchaînent ensuite sur une autre découverte gourmande, à l’instar du bar snacké, compression parmentière aux algues, arrosé d’un bon jus de coquillage, « c’est un plat à contraste, on a un beau relief dans l’assiette et on y retrouve beaucoup de peps », renchérit Estelle Sidoni. L’on se laisse aussi séduire par le bœuf black angus en filet, fumé minute au romarin et au thym, trio de canelon parmentier, jus au confit d’ail noir, un vrai délice. Pour terminer sur cette partition de saveurs, La Maison Lefèvre propose des desserts succulents, au nom évocateur et qui sont élaborés par deux pâtissiers bourrés de créativité. Le dessert « Ceci n’est pas un magnum » est ainsi un parfait glacé au chocolat noir 70 % avec une petite tuile au grué de cacao, agrémenté par une sauce chocolat chaud au piment d’Espelette. « On essaye d’aller plus loin dans la proposition des desserts, en apportant notre petit grain de sable qui va faire la différence », continue-t-elle. Et que dire de son fameux délice aux agrumes, accompagné de son parfait glacé au Yuzu et biscuit orange sanguine, croustillant noisette et chantilly au poivre de Sichuan. Quant aux menus, ils se déclinent en trois, dont un menu lunch servi à midi et qui change chaque semaine, au gré des produits du marché et de l’inspiration du Chef. Le menu Lefèvre et le menu Saveurs, servis respectivement en quatre et cinq services, offrent un beau panel de plats pour découvrir la cuisine du Chef, ponctuée par une once de tendance méditerranéenne. Une démarche locavore « On travaille de façon saisonnière, notre carte change quatre fois par an, comme les saisons » pour reprendre les mots de notre interlocutrice. Pour se procurer les produits frais et de saison, notamment en fruits et légumes, La Maison Lefèvre travaille ainsi avec un jardin solidaire nommé Kalendula situé à Esch-sur-Alzette. « On est sûr d’avoir des produits bio et on raccourcit aussi le trajet, le côté local c’est important », explique celle qui s’engage le plus possible dans une démarche écoresponsable. Côté vins, l’on retrouve cette même volonté de travailler avec des producteurs engagés bio. La carte compte une centaine de références et privilégie les vins naturels et les vins bio, locaux mais aussi des vins français. Ici, les grandes appellations ne figurent pas dans la sélection, laissant la place aux vins signés de petits producteurs du pays « dans un rapport qualité-prix qui est honnête ». Parmi eux, les vins biologiques certifiés Ecocert du Domaine Agarrus intriguent, avec sa gamme de cuvées au nom un peu décalé. L’on cite en rouge « L’insoumis » 100 % carignan pour accompagner viande rouge et charcuterie, ou « La vigne du facteur », un assemblage fruité de carignan, grenache et syrah. ...
À travers un cadre intimiste aux couleurs chaudes qui caractérisent si bien le Sud, l’enseigne est une très belle découverte à retenir au cœur de Paris. Situé dans le 18e arrondissement, juste au pied de la Butte Montmartre, cet authentique restaurant italien mérite qu’on s’y arrête. Dans un décor où se marient si bien la brocante, le cinéma et la musique, le savoir-faire italien transparait aussi bien dans le service que dans les plats. Il est vrai qu’au Bugigattolo, tout le monde met la main à la pâte ! C’est d’ailleurs dans ce bel esprit de famille que la Nonna, Patricia et les enfants Jean et Enzo souvent présents dans la salle ont habitué le restaurant afin d’y maintenir l’ambiance bon enfant, au grand plaisir des clients ! Vive la dolce vita Comptant déjà de nombreux habitués, ce petit coin sympathique est une excellente adresse où il fait bon s’attarder pour prendre un verre et calmer les petites et grandes faims. Laissez-vous embarquer par sa cuisine traditionnelle aux légères touches de malice, qui met à l’honneur des plats de terroir revisités, avec toujours une pointe de surprise, là où on s’y attend le moins et cela au premier coup de fourchette ! Ses pâtes fraiches et sèches constituent un vrai délice pour les papilles avec, bien sûr, ce fameux croquant « al dente » spécifique aux vraies pâtes italiennes… Les savoureuses pizzas accompagnées d’une petite sauce relevée préparée à la minute ou les délicieux raviolis dont seul le chef a le secret sont aussi à ne pas rater. Il Bugigattolo, c’est surtout une cuisine à base de produits frais, où les plats sont préparés sur place et mitonnés juste comme il faut. Pour offrir le meilleur dans vos assiettes, le restaurant privilégie la cuisine de marché, gage de fraicheur et de qualité. Chaque plat est empreint d’une touche personnelle qui le caractérise et c’est ce qui fait toute la différence ! ...
A 50 km de Bordeaux, ville inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO, l’entreprise vous propose un lieu convivial pour se détendre en bord du bassin pour une dégustation d’huîtres et des explications sur la culture de l’huître et du patrimoine maritime. Premier centre naisseur européen d’huîtres naturels Faisant partie du patrimoine du Bassin d’Arcachon, les huîtres sont mises à l’honneur au Vivier du Jacquet. L’entreprise propose différentes activités et la découverte de ce produit qui fait la réputation de la région depuis plusieurs siècles. Les visiteurs peuvent déguster des huîtres fraichement sorties d’excellentes qualités et découvrir le métier d’ostréiculteur. Ce paysan de la mer vous propose la visite de la ferme ostréicole, les sorties en chaland pour la découverte des parcs à huîtres et l’île aux oiseaux. Le bistrot vous propose de vous régaler avec ses huîtres et fruits de mer accompagnés de pâté et d’un vin blanc Château Lauduc ou de la Maison MARLERE. Tout cela dans une ambiance conviviale et familiale. « Quand les clients me posent des questions (il m’arrive de m’asseoir avec eux et de continuer la discussion) » nous confie Christian. Pour les fins gourmets de passage, cet épicurien prodigue ses précieux conseils concernant les bonnes recettes et la manière de déguster les huîtres. Les plus curieux peuvent également en savoir plus sur les techniques d’élevage de ces joyaux du bassin. Ces explications se font le mardi et le jeudi de Pâques à septembre sur réservation. « Je leur raconte un petit peu l'histoire du patrimoine maritime du Bassin d’Arcachon, et en second lieu, je leur explique la culture de l'huître : du naissain naturel jusqu'à son arrivée dans l'assiette sur un cycle de 3 ans et demi ! » Christian se fait un réel plaisir à partager les secrets de son métier. Sur le bassin d’Arcachon, au cap Ferret, Christian, ce paysan de la mer travaille ses huîtres avec la bioénergie Les huîtres servies au Vivier du Jacquet bistrot à huîtres sont au minimum âgées de 3 ans. Pour accompagner ces huîtres, Christian vous propose des vins blancs Côtes de Gascogne de la maison Marlere, vignoble Laffont et Château Lauduc. Néanmoins, ce sont les huîtres qui sont bel et bien les stars de ce lieu d’exception. En effet, cette ferme ostréicole travaille ses produits avec attention et applique la bioénergie pour la finition. Le résultat de la bioénergie ce sont des huîtres douces et rondes qui restent en bouche comme un grand cru. Dégustez des huîtres de qualité quand et où vous voulez ! Le Vivier du Jacquet accueille aussi bien les simples touristes que les groupes. Idéales pour les réunions de famille et pour diverses manifestations dans le cadre de la législation en vigueur. Les visites hebdomadaires se terminent toujours par une dégustation d’huîtres, vin blanc et il y a également une initiation à l’écaillage. Ces huîtres sont proposées à la vente directe sur place ou à emporter. Le Vivier du Jacquet bistrot à huîtres est également présent sur différents marchés. « Je commercialise mes produits sur la Côte Basque à Hendaye, au marché d'Anglet, marché des Quais des Chartrons de Bordeaux le dimanche matin, et le marché du Bouscat ». Les foires agricoles, les foires à thème et les salons gastronomiques font aussi partie des activités de cette entreprise. « J'expédie également les huîtres partout en France de septembre à mai. » précise-t-il. Il suffit de passer votre commande via le site internet de l’établissement ou par mail. Ces huîtres sont vendues à la douzaine, disponibles en différentes tailles selon les goûts et dont la livraison se fera dans un délai de 24 à 36 heures sur toutes les régions de France. ...
Avec une carte qui change tous les trois mois, Le Jardin Gourmand, peut s’enorgueillir de travailler majoritairement des produits locaux, où le surgelé n’a nullement sa place. Soucieux des goûts et préférences de la clientèle, le restaurant propose une carte du jour tous les midis, avec une option de quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, ce qui permet de varier les plaisirs des habitués et des clients de passage. Le Jardin Gourmand, c’est aussi un restaurant pour les végétariens, les végétaliens et les intolérants au gluten, mais aussi un excellent service traiteur. Les suggestions du chef En entrée, une délicieuse salade de langoustines reçues fraîches, qui vont être décortiquées et équeutées avant d’être poêlées aux échalotes, ail et persil, et servies avec un petit mesclun de salade de mâche et un tout petit peu de frisée d’hiver, avec, à côté, un petit jardinet de légumes sur lequel sont piqués des bâtonnets de betterave pour apporter un peu de croquant et de fraîcheur à l’ensemble. Pour continuer, un tajine de souris d’agneau au kaki confit et coriandre avec un couscous de fruits secs. La souris d’agneau est saisie au four à 180 ° pendant une petite demi-heure, avant d’être cuite pendant 1 h 20 à 90 °. Une fois qu’il a récupéré tout le jus de cuisson, le chef élabore la sauce au miel et à la coriandre avec du ras el hanout jaune. Quatre-épices, ras el hanout rouge, miel et coriandre sont rajoutés à la toute dernière minute. Les souris d’agneau vont ensuite servir de base à du couscous légèrement safrané à la brunoise de pruneaux, figues et abricots. Et pour terminer ce voyage de saveurs, une terrine de chocolat, une crème brûlée au carambar, un millefeuille mandarine et spéculos ou encore un clafoutis de mangue au citron vert. ...
Le palmarès de la Cave des Vignerons de Pierrevert montre que leur union porte ses fruits. En 2016, elle est représentée sur tous les marchés du podium au Concours Général Agricole de Paris. En tout, elle a remporté cinq médailles dont deux médailles d’or pour l’AOP Pierrevert rosé 2015 et IGP bio rosé 2015, une médaille d’argent et deux bronzes. Au Concours des vins IGP de France VINALIES, trois médailles d’argent lui ont été décernées. Une Coopérative Ceci est l’histoire d’une centaine de viticulteurs qui décident de s’allier pour mieux produire et mieux vendre leurs vins. La coopérative « c'est d'abord un projet d'hommes et de femmes s'inscrivant dans une volonté commune de performance » selon Corinne Campana, responsable commercial. Auguste Bastide fonde en 1925 la Coopérative Vinicole Agricole des Coteaux de Pierrevert. C’est la seule coopérative vinicole des Alpes-de-Haute-Provence connue à ce jour, après la fusion avec les Coopératives de Villeneuve et de Quinson en 1992 et avec la Coopérative de Manosque en 1998. L’objectif du projet est de « proposer une large gamme de produits, adaptée au marché et capable d'évoluer rapidement en fonction de la demande des consommateurs » raconte Corinne. La structure composée de cent vingt viticulteurs produit donc des vins rouges, rosés et blancs en AOP Pierrevert, IGP des Alpes-de-Haute-Provence, IGP cépages Cabernet Sauvignon et Merlot et enfin Vin de France « rosé fruité ». Petra Viridis La Cave de la coopérative des vignerons de Pierrevert a atteint ses 90 ans en mars dernier, elle a beaucoup évolué depuis sa création. Le savoir-faire traditionnel des viticulteurs côtoie aujourd’hui les matériels modernes qui interviennent dans le processus de transformation du vin comme les pressoirs pneumatiques, cuves inox réfrigérées et groupe de froid. Cela permet à la Petra Viridis de produire « des vins qui portent la signature du terroir » Le Terroir Le terroir recouvre une surface de 400 hectares qui concerne une dizaine de communes autour de Pierrevert, sur les contreforts de la vallée de la Durance et sur le site de Quinson. La qualité du sol, le climat et surtout le travail des vignerons dévoilent à travers leurs vins les particularités de ce terroir. Les cépages prédominants sont le Grenache noir et la Syrah. Le reste inclut le Merlot, Cabernet Sauvignon, Muscat de Hambourg, Muscat petits grains, Vermentino et Grenache blanc. ...
Situés au cœur de Paris, à deux pas de la Comédie-Française, du Louvre, des jardins du Palais-Royal et des Tuileries, les restaurants Vin & Marée Saint-Honoré et Saint-Lazare vous accueillent pour un déjeuner ou un dîner après un spectacle à l’Opéra. Les restaurants ouvrent leurs portes tous les jours dès 11 h 30. Il est possible de venir s’y restaurer jusqu’à 00 h 30. Une cuisine raffinée Les restaurants Vin & Marée sont des restaurants gastronomiques spécialisés en fruits de mer et poissons nobles. Vous pourrez y déguster une grande variété de poissons : sole, turbot, homard bleu, saint-pierre, bar ou daurade royale, tous accompagnés d’une authentique purée de rattes à l’huile d’olive. Mais les amateurs de viande ne sont pas oubliés. Ils pourront par exemple savourer un succulent carré d’agneau parfumé au thym. Les plus gourmands ne manqueront pas l’incontournable baba au rhum en dessert. Ces belles adresses sont reconnues par la fraîcheur de leurs produits et la générosité de leurs plats. Des restaurants et des chefs qui vous assurent une table appétissante dans un décor raffiné sans être pour autant guindé. Une belle palette de vins Pour accompagner votre repas, dégustez des champagnes Grands crus, blancs de Blancs millésimés et des vins de Loire, Bourgogne, Grands bordeaux. Vous pourrez également vous laisser surprendre par les suggestions. ...
L’appellation Barsac Sauternes est réputée à l’échelle mondiale et figure parmi les liquoreux de Bordeaux les plus réputés. De cette appellation, le Château Piada œuvre à maintenir cette renommée, en produisant des vins d’envergure qui accompagnent foie gras, poulet rôti, fromages ou desserts sucrés… Château historique, exploitation viticole prestigieuse Le Clos du Roy et Le Hauret du Piada font partie du Château Piada. Célèbre pour ses vins liquoreux, ce site historique figure parmi les plus anciens vignobles de Barsac et Sauternes. Il est même cité dans l’ouvrage Les Hommages d’Aquitaine de 1274. Preuve de ce riche passé, certains de ses murs datent encore de l’époque. Racheté en 1940 par M. Lalande, le grand-père, le Château Piada fut repris par son fils en 1967. Et en 1999, Frédéric reprend la tête de l’exploitation familiale. La maison devient alors EARL Lalande et Fils. Grâce à l’investissement et au travail passionné de Frédéric Lalande, ses vins sont souvent récompensés par des notes et commentaires élogieux de guides et de sommeliers reconnus. En atteste une note de 89/100 attribuée par le fameux dégustateur Andréas Larsson. S’étendant sur une superficie de 8,22 ha, le Château Piada produit majoritairement en AOC Sauternes, mais fait aussi des vins Cérons et Graves. Le vignoble a la chance de bénéficier de dispositions naturelles avantageuses, avec le Ciron à seulement 100 m. La présence de cette rivière favorise en effet le Botrytis cinerea, facteur de la pourriture noble qui agit comme un véritable alchimiste sur les vins. « Il faut savoir que le Sauternes doit essentiellement sa particularité au sémillon botrytisé », déclare Frédéric Lalande en référence au cépage utilisé pour élaborer ce vin. « Ainsi surmûri, c’est le seul cépage au monde qui développe jusqu’à 50 arômes différents », révèle-t-il. Le sol argilo-silico-calcaire se prête favorablement à cette variété de vigne à l’origine des plus grands liquoreux du monde. Le sémillon se complète avec le sauvignon pour l’équilibre et la muscadelle pour la touche sauvage. Un savoir-faire immuable Comme le potentiel du vin relève du travail fait avant même les vendanges, Frédéric Lalande accorde une importance particulière aux soins du vignoble. Conscient de l'impact que peuvent avoir les méthodes chimiques sur la santé et l'environnement, il « ne traite que si c’est vraiment nécessaire », déclare-t-il. L’enherbement naturel permet ainsi à la vigne d’aller chercher plus en profondeur tous les nutriments dont elle a besoin pour donner des raisins sains. Afin de garder l’authenticité des vins Château Piada, Frédéric Lalande pratique la vendange par tri successif. Ensuite, « les vins font l’objet d’une fermentation lente en barrique ou en cuves inox thermorégulées », explique-t-il. Engagé dans une démarche qualité, Le Château Piada mise sur l'excellence plutôt que sur la quantité. La production peut ainsi sensiblement varier de 0 à 13 000 bouteilles dans l’année. « Je suis une des rares propriétés qui n’hésitent pas à sauter l’étape de la mise en bouteille quand je juge la qualité insuffisante », confie notre interlocuteur. Dans ce cas, la vente se fait en vrac au domaine. D’ailleurs, à défaut de vente en ligne, les vins Château Piada partent essentiellement à l’export et sont présents au Danemark, en Italie et aux États-Unis. En dehors de la vente directe, la clientèle avisée en France peut aussi compter sur Frédéric Lalande qui passe par un courtier de vin sis place de Bordeaux. ...
Il y en a pour tous les goûts : fruits et légumes, produits de la pêche, viande et volaille mais aussi boissons, charcuterie, plats cuisinés, boulangerie-pâtisserie, sucreries ou produits laitiers. Saveurs en’Or représente aujourd’hui la marque des produits de qualité fabriqués en Nord-Pas de Calais, que ce soit une tarte au sucre, une gaufre à la cassonade ou des bêtises de Cambrai tout comme l’andouillette, le bœuf à la bière de l’Avesnois ou l’endive. Force est de constater que le désormais célèbre blason est devenu une référence. L’objectif initial, c’était bien de « prendre la main de l’agriculteur et la main du consommateur puis les réunir », rappelle Jean-Marie Raoult fondateur et président de Saveurs en’Or. Cette initiative originale de la Chambre d’agriculture et du Conseil régional Nord-Pas de Calais a commencé avec une trentaine de produits. Plus de dix ans après, les résultats sont au rendez-vous : non seulement, Saveurs en’Or valorise plus de 1000 références, mais elle est également largement présente dans les rayons de la grande distribution. Surtout, elle représente aujourd’hui un gage de qualité. Car ne devient pas Saveurs en’Or qui veut. Il faut d’abord que les matières premières soient cultivées en priorité en Nord-Pas de Calais ou que les produits soient transformés dans la région, avec un minimum de 50% de denrées issues de la région. Il faut ensuite répondre à un cahier des charges strict, avec des exigences en matière de traçabilité et d’hygiène notamment. Chaque année, un organisme certificateur indépendant se charge de vérifier que le cahier des charges est bien respecté par les entreprises. Enfin, un panel de consommateurs goûte régulièrement les produits pour attester de leur saveur incomparable. Un partenariat gagnant-gagnant Derrière la marque collective Saveurs en’Or, il y a aussi et surtout un partenariat gagnant-gagnant. Gagnant pour les consommateurs de plus en plus désireux de consommer des produits locaux et de qualité. Gagnant aussi pour les producteurs et les distributeurs, en offrant de nouveaux débouchés notamment dans les grandes surfaces et en valorisant ainsi les entreprises génératrices d’emplois sur le territoire. Tous les producteurs sont d’accord. « En adhérant à la démarche Saveurs en’Or, nous défendons notre souhait de voir la véritable Lucullus de Valenciennes préservée au rang de produit du patrimoine gastronomique du Nord », note Augustin Motte, dirigeant de la société produisant cette fameuse spécialité de langue de bœuf fumée avec du foie gras. « Etre marqué Saveurs en’Or nous apporte non seulement un gage de qualité mais aussi un développement économique incontestable via le réseau de distributeurs partenaires et les nombreuses actions de promotions », ajoute Patrick Defroidmont, spécialiste de la fabrication artisanale de Maroilles. « Nous pouvons afficher notre fierté de travailler des produits, avec des viandes élevées, abattues, transformées et consommées au sein de notre région », conclut Laurent et Jean Pruvost, de l’entreprise familiale Pruvost Leroy. La marque collective représente aujourd’hui plus de 10 000 emplois dans la région. En offrant de nouveaux débouchés, elle a réussi le pari de valoriser le savoir-faire culinaire de toute une région, de l’éleveur au transformateur. Les consommateurs le savent : non seulement, ils misent sur de la qualité mais ils soutiennent aussi les filières de production durables. www.saveursenor.com ...
À consommer sur place ou à emporter, les produits mis en avant dans ce restaurant du Puy-en-Velay reflètent les valeurs authentiques du terroir. Ces produits sélectionnés avec soin proviennent d’une collaboration solidaire entre l’enseigne et une vingtaine d’artisans régionaux riches de leur histoire et de leur savoir-faire ancestral. « Découvrir, déguster et partager » Ici, en dégustant les bons petits plats proposés, le consommateur est sûr de contribuer au développement et à la valorisation des entreprises agroalimentaires régionales et artisanales. Mélissa Bouchut, directrice et cheffe de l’établissement, s’assure, en effet, que « les produits soient proposés en appliquant le prix juste, c’est-à-dire presque au même prix que chez le producteur ». Cette valorisation du terroir se retrouve également dans la composition de chaque recette faite à base de « produits frais récupérés le matin auprès de maraîchers ou dans un magasin bio pour les légumes et auprès d’artisans travaillant le fromage, la charcuterie ou la pâtisserie », continue Mélissa. De plus, pour assurer son caractère authentique, la maison travaille avec un producteur par produit et propose une dégustation en self-service de nombreux produits, à l’instar d’une viande cuite sur place, ou de délices sucrés disponibles à partir de 16 h au bar à pâtisseries (avec une formule à volonté de cinq euros par personne). Dans un menu composé d’une purée de pommes de terre accompagnée d’une salade verte et d’une planche de charcuterie ou de fromage, les hôtes retrouveront ainsi l’âme d’un agriculteur local, l’héritage ancestral d’un fromager et la passion d’un maître artisan charcutier. L’objectif de la maison, toujours selon Mélissa, est de « faire des choses simples pour mettre le produit en avant ». De la formule « Gourmet » à celle dénommée « Authentique » en passant par l’ « Essentiel », les hôtes deviendront alors des « acteurs de la promotion des richesses du terroir », ajoute Mélissa. ...
Propriété du roi de France, le domaine de Bastore fut cédé le 3 juillet 1711 à Vincent de La Montaigne, un conseiller au parlement de Bordeaux. C’est de là que vient le nom « Bastor Lamontagne ». Au fil du temps, le château connait plusieurs propriétaires qui ont, chacun à leur manière, façonné son caractère si particulier. C’est en novembre 2018 que le domaine ouvre une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée de la famille Helfrich, les nouveaux propriétaires des lieux. Un terroir prédisposé à la viticulture Depuis 2016, la propriété est en entièrement bio. Idéalement situé sur la deuxième terrasse de la Garonne, le vignoble du domaine Château Bastor-Lamontagne repose sur un terroir essentiellement gravelo-sableux avec une matrice argileuse légère et des variantes parcellaires tenant aux différentes proportions de graves. Cette typicité donne lieu à des vins présentant une belle harmonie entre finesse et acidité. Classé Grand Cru, le Château Bastor-Lamontagne est membre de l'Union des Grands Crus. Côté encépagement, celui-ci se compose majoritairement de sémillon (43,5 ha) qui apporte aux vins leur aspect fruité. Ce cépage est complété par le sauvignon blanc (4,3 ha), procurant fraicheur et vivacité, ainsi que par le sauvignon gris, cultivé en petite quantité (1,3 ha). Des vins aux arômes sensuels Au château, tout se fait d’une manière traditionnelle : de la vinification jusqu’à la mise en bouteille, en passant par l’élevage. Résultat : des vins bio dotés d’une grande élégance, à l’image de la cuvée « Château Bastor-Lamontagne » ! Au nez, ce vin dévoile des arômes de fruits exotiques, d’ananas confit, miellé d’acacia. La bouche est ample, soutenue par une fraicheur persistante. Un vin séduisant qui s’apprécie aisément de l’apéritif au dessert ! La cuvée « Les Remparts de Bastor-Lamontagne », quant à elle, est élaborée à partir des vignes les plus jeunes et des premières tries. Ce deuxième vin du château est plus fruité. Ses arômes de fruits associés à sa rondeur et à sa vivacité séduiront plus d’un. Enfin, la cuvée « So Sauternes » est l’illustration parfaite d’une nouvelle façon d’apprécier les vins de Sauternes. En phase avec les goûts actuels, ce vin fringant, à la fois fruité et vivace, est excellent à l’apéritif. ...
Tristan Larsen, vigneron, travaille 15 hectares de gamay noir plantés en coteau, en adoptant une pratique culturale saine. Une vinification spécifique Pour offrir des cuvées uniques, la maison opte pour une vinification parcellaire. Après égrappage, chaque sélection parcellaire est associée à un type de cuve adapté avant de subir un élevage prolongé. Le domaine vient de construire un nouveau cuvage. Il permet d'élaborer les vins du domaine en Morgon, tous vinifiés climat par climat, parcelle par parcelle. Parmi les nectars proposés, « Les charmes » et « Le clos » sont incontournables. Le premier présente une harmonie et une belle palette aromatique ; le second est structuré et dévoile des tanins concentrés. ...
Définir le Clos Caché comme un simple restaurant serait inapproprié. On n’y va pas uniquement pour se restaurer mais aussi pour profiter d’un moment de bien-être et de détente, le tout dans la plus grande intimité. Des célébrités en apprécient la discrétion. L’établissement sis dans le petit village d’Escamps dans le Lot se veut être une adresse élégante et traditionnelle où l’on cultive la convivialité. L’accueil ultra-personnalisé dès la réservation par téléphone dénote déjà du service qui vous attend ! Prêt ? C’est parti… Un havre privilégié à l’ambiance intimiste et raffiné A 20 km au Sud Est de Cahors, discrètement niché sur le causse de Lalbenque, haut lieu de la truffe tuber melanosporum, l’ancienne fermette s’est transformée en une table gourmande et raffinée. Dès l’arrivée sur place, Denis, le maître des lieux, vous accueille. Ici, vous ne serez pas traité comme un client mais bel et bien comme un convive. Votre hôte vous fera visiter la propriété, histoire de vous imprégner des lieux. L’espace paysager agrémenté des arbres typiques du Quercy ne laisse pas de marbre. L’étendue d’eau quant à elle vient sublimer ce décor bucolique et dépaysant. Selon les saisons, vous avez le choix entre vous délasser sur la terrasse ombragée afin de continuer à profiter de cet environnement verdoyant ou vous installer dans la salle, décorée avec beaucoup de goût. Car outre ses talents en cuisine, Mireille est aussi une ancienne architecte d’intérieur qui a su mettre en valeur avec subtilité, l’élégance et la rusticité des lieux. Tout est fait pour assurer confort dans une atmosphère sereine. Une cuisine généreuse et personnelle Au Clos Caché, les clients sont autant choyés à l’accueil que dans l’assiette. Mireille propose une cuisine traditionnelle alliant plaisir, équilibre et gourmandise. Elle puise son inspiration sur la mixité de ses vies passées ailleurs avec les richesses offertes par les terroirs. Autant que possible, elle s’approvisionne auprès des producteurs locaux afin de garantir fraîcheur et qualité. Ici, pas de carte. On sert un menu par jour, concocté selon l’humeur et l’inspiration de la chef. Attention, l’établissement ne reçoit que sur réservation. Dès cette prise de contact, vos hôtes vous mettent au parfum quant aux plats qui seront proposés. Au menu ce jour-là, nous avions dégusté un foie gras croustillant sur une crème de févettes en entrée, un filet de lotte rôtie nappée d’une émulsion aux olives noire en plat principal et un délicieux soufflé au citron vert répandu dans une crêpe en guise de bouquet final. Une belle expérience pour nos papilles. Pour les amateurs de truffe, la maison concocte des formules spéciales. Durant la saison, des repas autour de cet exceptionnel produit sont élaborés. Côté prix, cette expérience hors de toute réalité est tarifée au prix le plus juste. Il faudra compter entre 57 et 65 euros pour un repas incluant le menu, les boissons et le plateau de fromage. Pour les menus spéciaux « truffes », les tarifs oscillent entre 75 et 80 euros hors boisson. ...
À quelque mètres du pont Neuf de Montauban, L’Estanquet reçoit ses convives dans un climat simple et convivial. Cet établissement est connu pour son décor assez vintage et sa cuisine bistronomique. Avec des gestes millimétrés, le personnel du restaurant L’Estanquet veille au grain pour l’entière satisfaction des clients. Le travail d’équipe se fait ressentir jusque dans les assiettes. Un décor très recherché On croirait faire un voyage dans le temps ; pourtant, L’Estanquet n’est pas un antiquaire, mais est bel et bien un restaurant. Une ambiance chaleureuse de bistro se dégage de ce décor peu commun. Les meubles trouvent toute leur splendeur dans la diversité et les boites et objets anciens sur les étagères ne font qu’accentuer cette allure de vieux bistro. Sur les murs sont exhibées des publicités d’un autre âge, qui font plonger les clients dans une nostalgie du bon vieux temps. Le maitre des lieux, c’est la grande cheminée qui domine la salle. Celle-ci offre non seulement de la chaleur aux clients, mais également la garantie d’une cuisine de haute qualité qui respecte les produits. Effectivement, la maison y fait griller les pièces de viande pour les imprégner du gout particulier de la cuisson au feu de bois. Un esprit bistro dans les assiettes Le restaurant L’Estanquet propose une cuisine traditionnelle, typiquement française, pimentée par une touche d’originalité. Les ingrédients sont de qualité supérieure, les plus belles pièces sont sélectionnées dès l’achat. Les patrons et son équipe travaillent les produits frais du terroir sur place, chaque jour. En outre, tout est fait maison. Ce qui a valu au chef le titre de « Maitre restaurateur ». La carte du restaurant s’oriente par rapport aux saisons et aux inspirations en cuisine. Les plats qui font la notoriété de L’Estanquet sont nombreux. Quoi de plus simple qu’un os à moelle accompagné de pain grillé ? La maison propose du pied de cochon, de l’andouillette, du ris de veau, du cassoulet et d’autres plats tout aussi représentatifs de la cuisine française les uns que les autres. La gaufre caramel beurre salé servie en dessert est un pur délice, sans parler des profiteroles. Les gourmands et gourmets en redemanderont. Montauban : une ville d’Histoire et de culture Grâce à son histoire, la ville est riche en patrimoine, notamment en matière d’architecture. Elle est appelée « la plus rose des villes roses », car la brique y est omniprésente. L’époque médiévale a laissé quelques héritages, comme le pont Vieux ou l’église Saint-Jacques avec son beau clocher octogonal. Ce patrimoine architectural est aujourd’hui valorisé grâce aux restaurants qui investissent les bâtiments anciens dans les rues de Montauban. Trois musées sont ouverts au public dans la ville : le musée Ingres, installé dans l’ancien hôtel de ville ; le musée d’Histoire naturelle ; et le musée de la Résistance et du Combattant, qui abrite l’histoire du Tarn-et-Garonne pendant la Seconde Guerre mondiale. Et ce n’est pas tout ! Les férus d’activités culturelles seront intéressés par le théâtre Olympe de Gouges, l’école municipale de dessin, où l’on découvre et approfondit le dessin et la peinture, ou encore l’espace Bourdelle sculpture, qui propose des ateliers et des conférences autour de cet art. ...
Un mode de production unique Le veau fermier du Limousin élevé sous la mère a la particularité d’être nourri au pis, selon une méthode traditionnelle de production, de la naissance jusqu’à l’âge d’être consommé. L’alimentation de chaque veau est constituée au minimum de 85% de lait maternel. Elle peut être complétée de façon limitée et dans des conditions strictement définies par un aliment d’allaitement reconstitué. L’accès à l’auge lui est interdit. Un savoir-faire authentique La production de la viande de veau fermier exige un certain savoir-faire. Le veau doit suffisamment téter sa mère matin et soir pour obtenir la qualité recherchée. 1500 éleveurs élèvent leurs veaux dans le respect de cette méthode traditionnelle de production, transmise de génération en génération. A l’œil, la viande au grain très fin présente une couleur blanche à rosée avec un gras blanc. Tendre et fondante, elle révèle une chair satinée un peu persillée révélant onctuosité et saveur en bouche. Une reconnaissance par deux signes de qualité Contrôlée de la naissance jusqu’à l’abattage, par un organisme certificateur indépendant, le veau fermier du Limousin porte deux signes de qualité : - le Label Rouge « Veau élevé sous la mère » pour une garantie de qualité gustative supérieure. - l’Indication Géographique Protégée « Veau du Limousin » pour garantir son origine Limousine. ...
Tourisme et vins du Val de Loire n’ont jamais fait aussi bon ménage. Comme chaque année, InterLoire déploie le grand jeu pour accueillir tous ses visiteurs. Le vignoble en quelques chiffres Réparti sur 43 000 hectares (de Nantes à Blois) et traversé par une route des vins de 800 km, le vignoble du Val de Loire est réputé pour être le premier vignoble français pour la qualité d'accueil et la 3e région viticole française en volume d’AOC. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il ne propose pas moins de 50 appellations et dénominations d’origine ainsi qu’une IGP. Le saviez-vous ? 270 millions de bouteilles de vins du Val de Loire sont vendues chaque année dans le monde (dans plus de 140 pays). Soit 9 bouteilles par seconde. 13 % des oenotouristes français et étrangers ont visité le vignoble du Val de Loire en 2016, apprécié pour la diversité et la qualité de ses vins, son patrimoine historique incomparable et la qualité de l’accueil réservé aux visiteurs. Un vaste réseau de caves touristiques 350 caves touristiques labellisées sont réparties sur 2 régions et 5 départements. En s’appuyant sur une charte qualité stricte, chaque cave déploie son savoir-faire pour permettre à ses visiteurs de profiter d’une expérience unique. Ces critères sont au nombre de 10 : Accessibilité ; Amplitude horaire et respect des horaires d’ouverture ; Informations détaillées sur le domaine ; Lieu d’accueil sécurisé et aménagé ; Dégustations pédagogiques animées par une personne qualifiée ; Application des règles en vigueur sur la consommation d’alcool ; Affichage clair des tarifs ; Mise en avant des services proposés aux visiteurs ; Mise à disposition et conseils sur l’offre touristique locale ; Acceptation des démarches de contrôle et d’évaluation. À noter : au sein de cette offre qualifiée, 80 caves ont obtenu un niveau d’excellence. Mieux découvrir le territoire et le vignoble Pour préparer votre voyage, nous vous conseillons de vous rendre sur le site internet vinsvaldeloire.fr. Vous y trouverez de nombreuses informations (dont une carte interactive) qui vous permettront de préparer votre circuit et vos visites de caves. Que vous cherchiez un vin précis, un domaine particulier ou que vous vouliez associer dégustation et visite de patrimoine (le château de Blois, par exemple), vous trouverez toutes les informations souhaitées sur le site. C’est une première étape indispensable pour tous les voyageurs avertis. Si vous aimez vagabonder en toute liberté, sachez qu’il est aussi possible de trouver directement en office de tourisme (ou sur chaque site) des dépliants avec une carte, qui vous indiquent l’emplacement de toutes les caves touristiques de la région. Ainsi, vous pouvez localiser simplement votre prochaine destination avant de reprendre la route. Pour aider les voyageurs, de nombreux panneaux de signalisation jalonnent le circuit. Ils vous proposent de suivre Les Routes des vins du Val de Loire. Des boucles à la journée ou demi-journée sont mises en place sur la région Pays de la Loire pour découvrir le vignoble et ses paysages ainsi que les caves et les sites de visites. Que vous ayez prévu de parcourir la région en un week-end ou pendant plusieurs jours, vous êtes ainsi assuré de ne manquer aucun point d’intérêt important. Les événements 2018-2019 à ne pas manquer Comme chaque année, la visite du territoire est ponctuée de différents événements qui intéresseront les visiteurs à la recherche de nouvelles expériences. Un grand événement : Vignes Vins Randos en Val de Loire Ainsi, le 1er week-end de septembre, les amateurs de randonnées et de dégustation de vin se retrouvent pour l’aventure Vignes Vins Randos. Que vous soyez seul, entre amis ou en famille, plus de 15 parcours, chacun porté par une AOP, vous sont proposés pour partir à la découverte des vignobles du Val de Loire. Accompagné d’un vigneron passionné, vous profitez d’un parcours ludique qui vous permet d’améliorer vos connaissances sur le vin et le métier de vigneron. De nombreuse...
Fort de ses 20 années d’expérience dans le milieu du vin, François Gaillard se lance dans la vente à domicile en proposant une sélection de diverses cuvées de différents domaines et appellations. Son objectif ? Partager un bon moment autour d’une présentation et d’une dégustation auprès de connaisseurs ou de simples amateurs de vin. Un riche parcours Avant de lancer Au Gaillard Des Vins , François Gaillard a bénéficié d’un riche parcours. Fils d’agriculteur et petit-fils de vigneron bourguignons, il grandit dans ces deux milieux que sont l’agriculture et la viticulture. Après ses études de commerce, il rejoint les États-Unis et travaille dans des grands magasins de vins. Il saisit ensuite l’opportunité d’évoluer dans la restauration et réussit à décrocher le poste de sommelier. Une offre personnalisée « Un service de caviste direct à domicile. » C’est en ces termes que François Gaillard définit volontiers son nouveau concept. À l’occasion de réunions façon « tupperware », il suggère et fait déguster une série de vins rigoureusement choisis selon un critère spécifique : l’excellence du rapport qualité-prix. « Ce sont des vins que je sélectionne à un moment clé. Et donc je me rends dans différents domaines à différents moments de l’année », explique François Gaillard. Au Gaillard Des Vins se démarque aussi par sa flexibilité. « Je m’adapte en fonction des régions et des demandes de mes clients. » De plus, grâce à son expérience acquise dans la restauration, François Gaillard est à même d’assurer différentes thématiques. « Avec le client, nous pouvons réaliser une dégustation à l’aveugle, faire un petit jeu ou proposer une thématique entre plusieurs blancs du même cépage mais provenant de différentes régions/ pays par exemple », nous indique-t-il. ...
Bien loti sur la rive droite bordelaise, ce restaurant propose une cuisine traditionnelle concoctée à base de produits frais et locaux. Avec ses charpentes en bois, sa grande cheminée et ses immenses fenêtres, l’intérieur se prête à une ambiance chaleureuse où la convivialité s’invite naturellement à table. L’extérieur, quant à lui, est propice à un dépaysement total. En plus du calme combiné au décor traditionnel, « on entend la fontaine quand on mange », souligne Yohann Giacometti, le gérant. Des plats riches en saveur À la fois généreuse et goûteuse, la cuisine du chef fera le bonheur des petits et grands. En entrée, entamez votre aventure culinaire à travers l’Assiette Apéro du chef qui est un assortiment de tapas, à partager (ou pas) ! En plat de résistance, dégustez le tartare de bœuf, l'une des spécialités de la maison, apprécié par les habitués. Pour le dessert, un tiramisu clôturera en beauté votre découverte gastronomique. Côté vin, le sommelier vous sélectionne le meilleur parmi une trentaine de références dont ceux issus du vignoble bordelais pour un accord mets et vins en toute harmonie. Un endroit idéal pour les repas de groupe Dans un cadre au charme intemporel, le restaurant Les Oliviers peut accueillir des séminaires, des réunions d’entreprise, des cocktails dînatoires avec une capacité d’accueil de 50 personnes. Les événements professionnels comme privés seront placés sous le signe du succès. Que ce soit en famille, entre collègues ou amis, le restaurant Les Oliviers est une promesse de moments inoubliables au cœur de Bordeaux. ...
Tout commence en 1945, année où René Lacave plante ses premières vignes. Par la même occasion, il se spécialise dans le greffage et la multiplication de plants de vigne et devient pépiniériste viticole. Trois générations plus tard, c’est toujours avec la même passion que la famille Lacave travaille ses terres et ses vignes. La gestion du domaine est aujourd’hui confiée à Sonia et à son frère Jérôme. Et leurs parents Francis et Michelle sont là pour apporter leur savoir-faire et leur expérience. Ici, la vigne est une affaire de famille et il n’y a aucune raison que cela change ! Honneur aux cépages locaux Le domaine de Lartigue travaille sur un vignoble d’une superficie de 51 hectares, réparti sur deux sites différents. Une partie profite des coteaux ensoleillés du Bas-Armagnac, reposant sur un sol à dominante boulbène (limon et sable), tandis que l’autre pousse sur des sols argilo-calcaires de l’Armagnac-Ténarèze. « Nous disposons de terroirs qui se prêtent particulièrement bien aux cépages locaux », précise Sonia. En effet, l’encépagement est constitué à 80 % de cépages blancs typiques de la région, tels que le colombard qui procure aux vins des côtes de Gascogne leur côté fruité et aromatique, le baco (cépage hybride unique au monde, né du croisement entre la folle blanche et le noah), l’ugni blanc, le petit manseng, le gros manseng ainsi que le chardonnay, le pinot gris et le sauvignon blanc. Les 20 % restants sont dédiés aux cépages rouges : marselan, merlot, tannat, cabernet-sauvignon et syrah. Du plant de vigne au vin Étant à la fois producteur de plants de vigne et viticulteur-récoltant, le domaine de Lartigue maitrise parfaitement toute la chaine de production. Le travail de la vigne se fait dans le respect des traditions mais aussi de l’environnement. Depuis quelques années, la famille Lacave applique une viticulture raisonnée qui donne naissance à des raisins sains et de qualité, reflétant toute la typicité du terroir. Apport d’engrais organiques, effeuillage, enherbement, techniques de piégeages appuyés par des données météorologiques fiables pour éviter l’usage d’insecticide… Le domaine ne lésine pas sur les moyens afin d’assurer une production qualitative. Certaines parcelles font même l’objet d’une expérimentation pour le moins originale. Afin d’aider les vignes à lutter contre les maladies, on diffuse tout bonnement au niveau de ces parcelles de la musique classique à des horaires bien précis. « Grâce aux effets des vibrations produites par la musique, la vigne développe une résistance face aux maladies comme l’esca qui ravage les vignobles gersois depuis une dizaine d’années », nous révèle-t-on. Côté vinification, la même rigueur et le même souci de la qualité ont poussé le domaine à combiner savoir-faire ancestral et technologie moderne. Avant d’atteindre leur pleine maturité, les baies font systématiquement l’objet d’une analyse gustative poussée. Une fois récoltés, les raisins passent par un schéma classique de vinification : d’abord une macération pelliculaire puis un pressurage pneumatique avant le débourbage, la stabulation à froid (de 10 à 12 jours), la fermentation à basse température afin de préserver la finesse des arômes. Et pour terminer, un élevage sur lies donnant lieu à des vins complexes et bien structurés. Une large gamme de produits Le domaine présente une riche gamme de produits, incluant des vins des côtes de Gascogne, des flocs de Gascogne et des armagnacs qui font la fierté de la maison. Fruités et légers, les vins de Gascogne se déclinent en blanc, rosé et rouge. Moins connu mais tout aussi savoureux, le floc de Gascogne est, quant à lui, élaboré à partir d’un mélange subtil de jus de raisin et d’armagnac. En blanc ou en rosé, celui-ci reste un produit authentique, qui fait l’objet d’une appellation d’origine contrôlée. Enfin, la maison garde le meilleur pour la fin et dévoile ses armagnacs, et surtout une collection exceptionnelle de vieux millésimés...
L’hommage au Père Labat, de son vrai nom Jean-Baptiste Labat, est inévitable pour la famille Rameau, par son histoire qui a longtemps habité les Antilles. De son vivant, cet homme d’Église a contribué pleinement au développement de la culture de la canne à sucre, tout en modernisant les techniques de fabrication de l’eau-de-vie. Aujourd’hui encore, cette tradition et ce savoir-faire anciens font de la distillerie Poisson un incontournable du patrimoine historique antillais. Une exploitation digne des grands terroirs Chaque rhum a sa particularité, tant dans sa fabrication que pour son goût. À la distillerie Poisson, les soins apportés à la canne à sucre, matière première utilisée dans la fabrication du rhum, sont très importants. Sur un champ de 150 hectares, chaque plant est coupé à la main. Un travail de longue haleine et rare puisque « nous sommes les seuls à encore user de cette technique dans le monde » déclare avec fierté Jean-Cédric Brot, PDG de l’entreprise. S’en suit la transformation du jus de canne frais, par la fermentation qui va jusqu’à 72 heures. Durant le processus, notre interlocuteur nous fait savoir que « seule la levure boulangère est utilisée pour la fermentation ». Et lui de continuer « nous nous distinguons aussi pour nos colonnes à distiller en cuivre, ancien héritage du Père Labat, qui donnent un arôme puissant et authentique à l’eau-de-vie. » Du rhum authentique La distillerie Poisson fabrique plusieurs variétés de rhums : le rhum blanc agricole, le rhum doré, le rhum ambré, le rhum vieux… Chaque année, 300 000 bouteilles sortent de l’exploitation, dont 80 % sont directement dédiées à l’exportation. L’Europe reste le continent qui apprécie le plus le rhum traditionnel des Antilles, suivi par les Amériques et l’Asie. Pour Jean-Cédric Brot, le coup de cœur reste pour le rhum millésimé Père Labat 1997, « boisé et fruité en arôme et assez complexe en bouche », selon ses termes. Il cite également le rhum blanc 59° Père Labat, grand classique de Marie-Galante, souple et suave en bouche qui est en production limitée. Un dernier né, Le rhum soleil 59° et 55°, unique, légèrement boisé puisque séjourné 6 mois en foudre de chêne avant d’être mouillé puis embouteillé. Il nous informe également « qu’une nouveauté vient récemment de voir le jour : la liqueur Père Labat mint ». Elle est élaborée à partir de rhum agricole et de menthe et se boit très frais ! ...