Sous la dynamique de son équipe féminine à la cave, la maison élabore des vins qui reflètent avec finesse le savoir-faire familial. Le bio à l'honneur « Cela fait 10 ans que nous pratiquons l’agriculture biologique », déclare Hélène. Ce mode cultural est aujourd’hui à l’origine de l’élégance et de la saveur des vins. Parmi les cuvées phares : « Gigondas » et « Châteauneuf du Pape », deux grands crus qui se distinguent par leur forte personnalité. ...
Situé entre la rue des Minimes et la rue du Docteur-Leroy, ce salon de thé à l’allure épurée et minimaliste est un vrai petit coin de paradis. Suivant le credo de la maison, les deux associés japonais retravaillent à leur manière la pâtisserie et la cuisine japonaise. Une pâtisserie à la sauce nipponne Après plus de 15 ans d’expérience au Japon et 5 ans en France, le chef pâtissier Masatoshi Takayanagi décide de s’associer avec Chisa Ogawa pour ouvrir l’établissement Takayanagi au Mans. Le chef, dit Taka, fait de cet endroit un véritable laboratoire où il concrétise sa créativité fertile. Il s’autorise presque tous les mélanges d’ingrédients possibles, bien sûr en toute connaissance de cause. La légèreté de ses pâtisseries françaises revisitées à la japonaise révèle des saveurs qui sont à la hauteur de l’ambition du chef Taka. Tous les produits du Takayanagi sont créés et faits maison à partir de produits frais. Le chef remplace certains composants des pâtisseries françaises par des ingrédients typiquement japonais, comme le haricot rouge qui est « la base de la pâtisserie traditionnelle japonaise », les agrumes yuzu et sudachi, ou encore les thés matcha et hoji. Le sucre est volontairement modéré pour accentuer le gout des composants. Le meilleur ambassadeur de cette association de saveurs françaises et nipponnes est sans doute le « Paris-Tokyo » : une pâte à choux agrémentée de crème pralinée et de sésame et garnie de pâte de haricots rouges. Les autres gâteaux et tartes n’attendent que d’enchanter vos papilles. La maison vous suggère une formule boisson et gâteau individuel à 6 € à l’heure du thé. Une cuisine japonisante La cuisinière-gérante japonaise Chisa Ogawa s’est installée en France depuis 25 ans. Elle touche un peu à tout et multiplie les rencontres. À la croisée des chemins, elle fait la connaissance d’un grand chef pâtissier du nom de Takayanagi. Cette rencontre particulière a donné naissance au salon de thé sarthois qui propose en même temps boisson, pâtisserie et plat du jour dans un cadre simple, avec une décoration zen. Elle vous y suggère une cuisine familiale japonaise, qu’elle préparait autrefois pour sa famille. L’excellente cuisinière du Takayanagi concocte chaque jour un plat unique avec de bons ingrédients adaptés à la gastronomie nipponne, pour le grand plaisir des gourmets. La présence très remarquée du riz dans les assiettes rappelle cette couleur asiatique. Régalez-vous du sushi revisité : saumon poireau, avocat mayonnaise et poulet concombre sur lit de riz vinaigré. Succombez au plaisir du plateau tendon (beignet de légumes et crevettes sur du riz), accompagné d’un petit bol de soupe miso. Et en dessert, goutez par exemple à la crème de mangue ou au fraisier. Vous pouvez évidemment y ajouter une boisson chaude, froide ou gazeuse selon votre préférence. Un partage de culture Les néophytes se réjouiront de savoir que les deux artistes de la maison Takayanagi offrent chaque mois différents cours sur les bases simples de la cuisine japonaise. Les séances sont programmées un vendredi soir par mois, de 18 à 20 heures. Les places sont limitées à 7 personnes pour la convivialité. Pour la cuisine, cela va de la cuisson de riz à la japonaise jusqu’aux idées de verrine pour les fêtes de fin d’année, en passant par les différents repas complets japonais. Côté pâtisserie, le chef Taka vous apprend les recettes pour une pâte à choux, une crème pâtissière et une chantilly parfaite. Les apprentis suivent les enseignements en petit comité dans une ambiance décontractée. Venez avec un tablier pour apprendre les astuces pour bien réussir vos gâteaux à la maison, ou pour donner à vos mets un brin d’exotisme et de fantaisie à la japonaise. Chaque participant emportera son exploit pour le faire gouter à sa famille. Ce cours peut également être offert en cadeau à un proche, en le précisant lors de l’inscription. Il n’...
Installée dans une maison familiale dans l’Enclave des papes, à Richerenches, la table du chef Nicolas Pailhes propose une cuisine qui invite vraiment à L’Escapade. Ici, « les produits sont assemblés de manière instinctive », dit-il. Depuis l’ouverture de l’établissement, le plaisir de partager une passion et l’envie d’échanger des moments sont les valeurs qui animent L’Escapade. « Un restaurant n’est pas que la cuisine : le vin, le chef et le serveur, ce sont aussi des moments dont on se souvient », relate Nicolas Pailhes. Avec ce même esprit, il espère ouvrir plus tard un deuxième restaurant. Une cuisine d’inspiration Situé en Provence, le restaurant L’Escapade bénéficie d’un terroir riche et de vignobles d’exception. Parmi les produits de la région, la truffe noire (ou tuber melanosporum) inspire le plus Nicolas Pailhes, du moins lorsque la saison le permet. De l’entrée au dessert, le menu peut s’ouvrir par une assiette d’œufs brouillés aux truffes, suivie d’un demi-pigeonneau de la Lance braisé aux truffes et finir par une pomme Ariane à la truffe de Richerenches. La maison est approvisionnée par l’un des plus grands marchés aux truffes d’Europe, se trouvant à proximité. Le restaurant se métamorphose en été : la truffe cède la place aux asperges, fraises, gigot d’agneau, pied de cochon, volaille et terrine. Parfois, le chef Nicolas Pailhes navigue du côté de la cuisine méditerranéenne, en utilisant des poissons d’eau douce. Ces derniers sont travaillés de la même manière que les poissons d’eau de mer, c’est-à-dire avec des sauces fortes à base d’aïoli ou de bouillon de safran. Le menu de L’Escapade présente chaque semaine trois entrées, trois plats et trois desserts. Les suggestions changent en fonction des produits disponibles, ce qui garantit la fraicheur de la cuisine. Côté vins, la carte favorise à 90 % ceux qui sont issus du terroir. Les préférences de la maison vont aux domaines Art Mas et Famille Perrin. Les cuvées Parure d’Art Mas et Les Coudoulets de Beaucastel sont idéales pour accompagner la truffe. ...
Une vie sauvée grâce au champagne. C’est l’histoire de Michel Gonet, qui, à cause d’une dysphasie, ne peut rien avaler. Il ingurgite alors quelques gorgées de ce précieux nectar, qui, par miracle, aident à soigner ses troubles. « Le champagne m’a sauvé… », s’exclame-t-il. De là commence une passion pour ce vin pétillant, qu’il partage avec toute sa lignée. Sophie et ses frères Frédéric et Charles-Henri Gonet forment les dignes héritiers de ce riche patrimoine. Une réflexion permanente sur la qualité Michel Gonet installe des outils de production plus modernes dans son domaine à partir de 1973. Depuis, la maison continue de viser l’excellence en perfectionnant constamment la qualité du travail en cave et dans les vignes. Elle mise sur la diversité de son terroir pour produire des champagnes purs, racés, au caractère unique. Originaire de la côte des Blancs, fief des grands crus, Champagne Michel Gonet a la chance d’être installé sur un terroir plein est, qui procure de la longueur, de la finesse et de l’élégance aux vins. Les vignes situées à Oger, à Mesnil-sur-Oger, à Vindey, à Mongueux et à Fravaux sont composées de 80 % de chardonnay et de 20 % de pinot noir. Si, pour la plupart des vignerons, les problèmes climatiques engendrent d’innombrables contraintes, Sophie Gonet reste optimiste : « Avec le phénomène de réchauffement climatique, les raisins atteignent plus facilement la maturité, sans le besoin de rajouter beaucoup de dosages. L’acidité due au manque de maturité est ainsi évitée. Nous obtenons des champagnes plus naturels. » Des champagnes monocépages au caractère affirmé Fleuron de la maison, le Blanc de blancs Grand Cru 2009 reflète parfaitement le terroir, puisqu’il s’agit d’un monocépage de chardonnay. Issu des grands crus de la côte des Blancs, il exprime un caractère racé avec des arômes minéraux et floraux, tout en délicatesse et en élégance. À 100 % de chardonnay également, la cuvée Authentique 2004, provenant de vieilles vignes du Mesnil sur Oger, fait la fierté de la famille Gonet. Distillant de puissants arômes de vanille avec une belle association de fruits exotiques et d’épices, cette cuvée sublime les mets sucrés et salés, et tous les plats exotiques. D’ailleurs, dans une optique d’initier les amateurs à la dégustation de ses divins nectars, la maison organise des repas associant mets et champagnes. Des visites de cave et des initiations à la dégustation sont également proposées tout au long de l’année, sur rendez-vous de préférence. ...
Dans un décor lumineux à l’ambiance intimiste et chaleureuse, L’Envergure est très certainement « le restaurant qui possède la plus belle vue de Chamonix », précise Louise Lahiani, la directrice. Il offre surtout une belle découverte culinaire à travers une cuisine préparée selon les inspirations d’un chef créatif. L’Envergure privilégie « les produits de saison 100 % frais, sans aucun produit surgelé », souligne Louise Lahiani. Dans un voyage gustatif aux saveurs inattendues dont il a le secret, le chef aime surprendre avec ses plats mariant saveurs du Sud et produits savoyards. Une cuisine pleine de fraicheur Le restaurant du Best Western Plus Excelsior Chamonix Hôtel & Spa s’adresse à tous ceux qui souhaitent se laisser surprendre par une cuisine généreuse et raffinée. « De belles déclinaisons de couleurs, de formes et de volumes les attendent », nous souffle la directrice. L’établissement travaille dans la mesure du possible avec « des producteurs locaux tout autour de la Haute-Savoie », renchérit-elle. Une assurance pour les clients de gouter à des produits 100 % frais. Une cave à vins aux accents régionaux Le restaurant L’Envergure est particulièrement apprécié pour la diversité de sa carte des vins, qui « va de tarifs accessibles à des vins plus renommés », à travers diverses régions de France. Un soin tout particulier est porté sur le conseil pour offrir aux clients les meilleurs accords mets et vins. Des formules adaptées aux besoins des clients Le restaurant L’Envergure sait également s’adapter aux besoins de ses convives en proposant « une formule midi à 21 € avec entrée/plat ou plat/dessert et, le soir, une formule à 29 € avec la suggestion du jour », explique Louise Lahiani. Il offre également des plats-signatures comme la canette fumée, un plat qui fait la renommée de la maison et qui est réclamé le plus souvent par les habitués. ...
Bordeaux s’inscrit comme l’une des principales voies du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Le Château au Grand Paris faisait partie des relais accueillant autrefois les pèlerins. Édifié au XVIIème siècle, il était géré par des moines qui y cultivaient un petit vignoble. L’ancien bâtiment garde encore les traces de ce riche passé à travers la présence de quelques éléments décoratifs et architecturaux. « La maison est constituée de grandes ouvertures et d’un très haut plafond. Sur la cheminée, la fameuse coquille Saint-Jacques est encore visible », nous confie Isabelle Castenet, aujourd’hui à la tête du domaine avec son frère Christophe Langel. Un mode de production traditionnelle Le domaine Château au Grand Paris est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est-sud-est de Bordeaux. Il est établi sur un terroir relativement abrupt composé de coteaux avec des sols argilo-calcaires ainsi que des terres plus limoneuses à certains endroits qui jouent sur la diversification de la production. « Sur la même exploitation, nous avons plusieurs variétés de raisins qui nous permettent d’avoir des vins plus complexes », plaide notre interlocutrice. Bordeaux étant une région d’assemblage par excellence, la maison fait honneur à la tradition en réalisant également plusieurs associations. « Nos assemblages s’effectuent selon la typicité de chaque cuve et sont souvent différents pour que nous puissions toujours avoir un même produit au fil des années ». Un vin blanc aromatique et fruité pour des instants de gourmandise En travaillant de nombreuses appellations telles que l’AOC Bordeaux, l’AOC Bordeaux Supérieur et l’AOC Entre-deux-mers, le Château au Grand Paris parvient à proposer une riche gamme de cuvées aromatiques et fruitées. Et bien que le vignoble bordelais soit réputé pour ses illustres vins rouges, la maison désormais certifiée HVE a bâti sa notoriété sur son vin blanc à l’instar de la cuvée Entre-Deux-Mers. Ce vin blanc sec composé de sauvignon, de muscadelle et de sémillon plaît pour ses arômes de fleurs blanches et ses saveurs fruitées sur fond de notes de pêche et de pamplemousse. A vocation apéritive, il accompagne à merveille les fruits de mer, les coquillages, les poissons, les huîtres et les crustacés. Preuve de son excellence : ce produit est régulièrement primé par de grands guides tels que Gilbert & Gaillard. ...
Si l’histoire de la famille Chapuy est déjà intimement liée à celle du village d’Oger depuis des siècles, son histoire avec le champagne ne commence qu’en 1952. À cette époque, Serge Chapuy décide de créer la marque familiale. Arnold Chapuy prend ensuite son relais et, à son tour, lègue le domaine à ses filles, Élodie et Aurore. Un vignoble privilégié Couvrant une superficie totale de 8,5 hectares, le vignoble familial est réparti sur trois crus de la Marne, notamment à Oger, par ailleurs classé Grand Cru de la Champagne, et exclusivement planté en chardonnay sur un sol crayeux. « C’est ce terroir qui donne la finesse et le style de notre champagne, avec des bulles très aériennes et une minéralité très agréable », explique Élodie Chapuy. Côté viticulture, le respect de l’environnement et de la nature est, pour l’exploitation des Chapuy, une ligne de conduite. Insecticides et herbicides sont en conséquence bannis au domaine, et « certaines parcelles sont travaillées au cheval », précise Élodie Chapuy. Cette année marque ainsi pour le domaine une nouvelle étape dans cette démarche environnementale, puisqu’il sera très prochainement certifié de la distinction « haute valeur environnementale de niveau III ». Des champagnes tels qu’on les aime La maison développe trois gammes de champagnes élaborées dans le strict respect de la méthode traditionnelle champenoise. La gamme Tradition révèle un assemblage équilibré et tout en finesse de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier. Les champagnes en monocépage chardonnay, quant à eux, composent la gamme Grand Cru réputée pour son caractère affirmé. Enfin, la gamme Prestige représente fidèlement toute l’élégance du champagne à travers la cuvée Livrée noire. À destination des sommeliers, des cavistes et des CHR, l’exploitation a spécialement conçu la sélection « L’esprit de Chapuy ». Imaginée pour révéler l’excellence du terroir et du champagne champenois, la gamme Grand Cru Blanc de Blancs 100 % chardonnay de la Côte des Blancs se décline en trois cuvées. Si la cuvée Brut chardonnay surprend par sa somptueuse fraîcheur en bouche, la Cuvée Minéral se distingue par son attaque persistante harmonisée par une finale limpide et légère. Le Brut chardonnay Millésimé 2012, qui conjugue maturité et acidité naturelle, s’ajoute également à la sélection. Par ailleurs, la gamme d’assemblage des trois cépages champenois issus du vignoble des Coteaux Sud d’Épernay et du Sézannais propose deux autres cuvées à la personnalité captivante. La cuvée Brut Rosé, pour accompagner les apéritifs et cocktails, flatte les œnophiles par ses saveurs franches, fruitées et légèrement crémeuses. La robe jaune paille de la cuvée Brut Terroir annonce, quant à elle, une attaque vive et délicate en bouche, couplée à un nez capiteux aux notes d’agrumes. ...
Fondée par Roger RAVOIRE en 1987, la maison familiale Ravoire et Fils n’a eu de cesse de se développer. Aujourd’hui, elle est présente sur deux vignobles français phares et emploie une quarantaine de salariés. Un rayonnement en France et à l’international Ravoire et Fils ne profite pas seulement de deux sites d’exception (Châteauneuf-du-Pape et Salon-de-Provence). L’entreprise a, en effet, basé ses valeurs sur l’humain et sur une modernisation continuelle de ses outils. Cette dynamique lui permet ainsi de créer des produits aux personnalités propres présents en France et dans le monde. ...
C’est en 1968 qu’un groupe de fromagers, ainsi que le conseiller général du canton, décide de créer le Syndicat de défense du fromage de Chaource afin que ce fromage soit reconnu en tant qu’Appellation d’origine contrôlée (AOC), label qu’ils obtiennent le 9 août 1970. Didier Lincet se trouve actuellement à la tête de ce syndicat qui continue de promouvoir le Chaource, mais également son terroir. Une fabrication artisanale L’obtention d’un fromage nécessite beaucoup de patience, mais également beaucoup de travail. Chaque étape de fabrication diffère selon les types de fromage, et selon les régions. Pour ce qui est du Chaource, tout commence par la collecte de lait dans les élevages, s’ensuit le stockage du lait en fromagerie. Puis, vient la maturation, l’ajout du ferment lactique et la coagulation, qui peut durer au minimum douze heures. C’est à l’issue de ces étapes que l’obtention d’un lait caillé solide permet de passer au moulage (manuellement ou mécaniquement), pour être démoulé après quarante-huit heures, salé, ensuite mis à ressuyer en hâloir durant vingt-quatre heures minimum, pour refroidir et perdre leur humidité . La dernière étape dans la fabrication est l’affinage, en cave, durant au minimum quatorze jours. La production annuelle avoisine, quant à elle, les 2 450 tonnes, dont 10 % partent à l’exportation vers l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Japon. Le goût du vrai Ce fromage, à pâte molle et à croûte fleurie, est fabriqué au lait de vache entier sans ajout de matière grasse. En bouche, il est légèrement acidulé et salé à la saveur douce. Son arôme rappelle celui de la crème, mais aussi du champignon frais et de la noisette. Très apprécié des restaurateurs, le Chaource inspire les créations culinaires. De nombreuses recettes existent pour mieux sublimer les saveurs, toute en délicatesse, du fromage comme la glace au Chaource, le gaspacho de courgettes au Chaource, ou la terrine de légumes au Chaource. À l’heure de l’apéritif, il se déguste volontiers accompagné d’un champagne brut ou rosé, ou d'un porto. ...
Propriété de Francis Burn, le Clos Saint-Imer fait partie intégrante du Domaine Ernest Burn, qui lui-même est inclus au sein du village de Gueberschwihr. Terre de prédilection pour les sept cépages nobles alsaciens, ce village est reconnu depuis plusieurs siècles pour l’excellence de ses vins. Ernest Burn, précurseur du domaine Terroir de premier choix pour les grands vins avec son sol calcaire et sa forte pente, les villageois de Gueberschwihr commencèrent à défricher la colline à partir du VIIe siècle, sous l’impulsion de son protecteur Saint-Imer. Toutefois, suite à la Révolution qui morcela ces terres, au phylloxera qui décima les plantations et aux difficultés d’exploitation, la viticulture fut abandonnée sur cette colline à la fin du XIXe siècle. Ernest Burn, issu d’une très longue lignée de vignerons et conscient de l’énorme potentiel de ce terroir, s’attela à partir de 1934 à le faire renaître de ses cendres. Il releva les murs de pierres, rouvrit les chemins et replanta les parcelles qu’il acquit au fur et à mesure. Son nom est resté attaché au domaine qu’il a transmis à ses enfants. Son fils Francis continue son œuvre et exploite avec passion ce vignoble tant réputé. Le Clos Saint-Imer Juché à 330 mètres d’altitude au nord du village de Gueberschwihr, le Clos Saint-Imer occupe cinq hectares d’un seul tenant au lieu-dit Grand Cru Goldert. Son terroir calcaire est propice aux cépages nobles alsaciens, en particulier le Gewurztraminer et le Muscat d’Alsace. Cette particularité lui a d’ailleurs valu le surnom d’ « aristocrate du vignoble alsacien ». Imposé par la forte déclivité du terrain (jusqu’à 60% de pente en certains endroits) mais aussi dans un souci de préservation de la nature, les vignes y sont travaillées à la manière traditionnelle. « Nous travaillons surtout à l’ancienne, tout est manuel. » explique Francis Burn. Et lui de poursuivre : « depuis toujours, les insecticides sont bannis de ce clos afin de respecter un type d’agriculture raisonnée, voire au-delà. Des vins riches et fruités Avec ses dix hectares en tout, dont cinq pour le Clos Saint-Imer, le Domaine Ernest Burn produit annuellement quarante-mille bouteilles, déclinées en une quinzaine de vins différents. « Nous ne commercialisons que des vins mûrs, qui ont entre trois et quatre ans, élevés trois ans minimum avant d’être mis en bouteille. Nos vins sont très riches, fruités…» précise Francis. Le « Clos Saint-Imer - Muscat Vendanges Tardives » 2007, AOC Alsace Grand Cru Goldert illustre la richesse des vins issus de ce clos. Composé de Muscat à 100% récolté en surmaturité, il présente une robe jaune doré, aux reflets cuivrés. Son nez ouvert et complexe, offre un mélange d’arômes de rose, d’abricot, de miel et d’épices. Equilibré et structuré, cette cuvée est à réserver pour les occasions particulières, et s’accompagne d’un roquefort ou d’une mousse au chocolat. A l’instar du Muscat, le « Clos Saint-Imer - Gewurztraminer Vendanges Tardives » 2011 AOC Grand Cru Goldert est également un grand vin de garde qui peut se bonifier jusqu’à quinze ans en cave. La finesse de sa sucrosité permet à ce vin moelleux des accords gourmands. Présenté en coffret de bois, il s’offre en cadeau aux amateurs de grands vins. ...
Lancé en 1996, le restaurant tenu par Benoît Cantalloube se situe face à la basilique de Saint-Sernin, un des plus beaux monuments de Toulouse. Le « 7 » : une métamorphose accomplie Pour apporter un renouveau à l’établissement, Benoît Cantalloube engage Guillaume Momboisse, 26 ans, un ancien apprenti de la maison qui revient après une dizaine d’années. Ce dernier a suivi un riche parcours au restaurant Ô Saveurs, au restaurant Le Chalet de la forêt à Bruxelles mais aussi à Hong Kong au Twenty North. Son défi est de donner un coup de jeune au restaurant. Animé par son enthousiasme et sa créativité, Guillaume Momboisse y propose une cuisine délicate et raffinée. Gastronomie rafraichie et authentique Les plats se concoctent avec des ingrédients frais, achetés quotidiennement sur le carré du Marché de la Gare de Toulouse et vendus par les maraichers de la Haute-Garonne. Ses trouvailles du marché lui permettent de réaliser une cuisine respectueuse du terroir, où les produits méditerranéens forment un heureux mariage. Guillaume Momboisse travaille surtout les viandes de la région comme l’agneau du Quercy, le veau fermier de l’Aveyron ainsi que la sole du bassin d’Arcachon. Inspiré et créatif dans l’élaboration des plats Les convives sont invités à choisir entre trois menus : le Lunch, la Découverte et la Dégustation. À souligner : le menu Lunch, à seulement 24 €, est servi exclusivement le midi, avec une entrée, un plat de poisson ou de viande, et un dessert. Il est renouvelé toutes les semaines. Une carte des vins qui voyage Les vins de Saint-Chinian, de Gaillac, de Fronton et de Madiran sont à l’honneur. « Effectivement, puisque nous sommes installés à Toulouse, nous avons une très jolie carte de vins de région. Néanmoins, par curiosité et par gout, nous nous échappons un petit peu de notre région », indique Benoît Cantalloube. Le plaisir du chef est de faire découvrir de nouveaux horizons. « J’aime bien chiner les vieux vins. Parfois, on tombe sur de véritables petites perles », confie-t-il. Lors des foires et expositions, le chef et son équipe testent quelques vins du monde, notamment des crus de la Nouvelle-Zélande, d’Uruguay et de Chili, qui s’affichent dans une rubrique spéciale de la carte. ...
Tel un refuge à la table gourmande et bien dressée, Le Central est une bonne adresse nichée dans un ravissant jardin, propice au partage de purs instants de bonheur… Une belle occasion de découvrir le Marais poitevin, où la présence des bateliers est une promesse pour de superbes balades à travers des paysages enchanteurs ! Une cuisine délicate avec des produits frais C’est avec un plaisir sans cesse renouvelé que le couple Hervine et Jean-Paul Guenanten vous accueille dans l’univers lumineux de leur restaurant à Coulon, dans le but de vous faire découvrir une cuisine régionale aux gouts du terroir, qui, à travers de belles associations, vous fera voyager dans toute la France et pourquoi pas ailleurs… Considéré comme l’une des meilleures tables de la Venise verte, Le Central jouit d’un cadre aussi harmonieux que raffiné, sans parler de son patio fleuri ou de sa terrasse, à profiter aux beaux jours. À travers des menus très abordables à base de produits frais, l’établissement propose une formule de midi uniquement en semaine à 17,80 €, incluant un plat-un dessert ou une entrée-un plat. Pour 3 € de plus, accédez à un plat supplémentaire. D’autres formules à 30 et à 45 € sont à ne pas rater. Entre son Foie gras anguilles fumées à la gelée de pomme, son Gratin d’anguilles à la coulonnaise, où les anguilles sont cuites au four avec de l’ail, de l’oignon et de l’échalote, du persil, du vin blanc et du beurre, et son Coing moelleux aux pommes servi avec un sorbet d’angélique… vous n’aurez que l’embarras du choix ! À cela s’ajoute une belle sélection de vins du Bordelais, du Val de Loire, quelques vins de régions entre Loir-et-Cher et Bourgogne. Le restaurant est en mesure de proposer 130 références de vins français et quelques vins étrangers triés sur le volet, provenant d’Afrique du Sud, d’Espagne et d’Argentine. ...
Vantant des origines anciennes et transmise par les familles paysannes de génération en génération, la cuisine italienne est une cuisine ensoleillée et naturelle offrant une vraie farandole d’arômes, de couleurs et de saveurs. Elio Bombace fait partie de ceux qui ont réussi à préserver toute l’authenticité des traditions culinaires italiennes. Dans son restaurant Crudus, il propose à ses convives de faire une halte gourmande sur la péninsule pour découvrir tout ce qu’elle a à offrir en termes de bons produits. Une cuisine italienne et bio Elio Bombace et son équipe misent sur l’utilisation de produits de grande qualité pour séduire les gourmands qui poussent les portes de leur établissement. La saisonnalité y est bien entendu privilégiée. Beaucoup de produits sont également importés directement d’Italie afin d’offrir aux clients un aperçu des saveurs qui font les particularités de la gastronomie transalpine. Les fournisseurs sont minutieusement sélectionnés dans un souci de maintenir cette charte qualité. Certains d’entre eux travaillent même depuis longtemps avec Elio. Autre particularité : le chef aime travailler le bio. Dans la mesure du possible, ses recettes seront agrémentées de ces produits sains et résolument gourmands. À travers ce choix rigoureux des matières premières, la maison est en mesure de proposer une carte très attrayante. Celle-ci suggère par exemple une salade puntarelle qui fait commencer les réjouissances. Cette entrée fraîche et délicieuse se compose ainsi de cette chicorée typiquement catalogne. Pour continuer sur cette lancée, un grand classique : fettucine aux champignons du marché et artichauts, qui seront servies en guise de plat de résistance. Ici, ces produits vernaculaires se travaillent de façon simple pour ne pas dénaturer son goût. Les amateurs de poissons pourront quant à eux se laisser tenter par les pâtes aux poissons à base de bar, de tomates et de câpres et les carnivores, opteront pour des rigatonis au ragoût de veau comme un dimanche à Naples. Pour clôturer en beauté le repas, rien de tel qu’un bon gâteau au chocolat. Ce festival de saveurs est sublimé par une carte de vins riche et éclectique. Dans sa cave, la maison propose une large gamme de vins italiens issus des régions vinicoles de la Campanie, du Fiano ou de la Toscane. Les convives se laisseront séduire par le goût subtil des vins transalpins réputés pour leur élégance. Un cadre chic propice à la détente Le restaurant Crudus veut mettre à l’aise ses convives en leur proposant un cadre convivial et chaleureux, où ils pourront déguster les spécialités italiennes en famille, entre amis ou entre collègues. Le décor épuré et élégant fait tout le charme de cet établissement. Le mobilier et certains objets décoratifs rappellent le style Art déco. Loin de toute ostentation, cette salle plaît pour son ambiance feutrée et cosy, qui donne l’impression qu’on est chez soi. ...
Le restaurant Terroir & Co, d’une capacité de 70 couverts, vous attend à Strasbourg où vous apprécierez sa cuisine bistronomique dans un espace hautement contemporain. Grâce aux talents de l’architecte Julie Feuillet, l’établissement a misé sur une ambiance chic et chaleureuse où se côtoient élégance et authenticité. Bois de chêne foncé, tons chauds, velours et cuivre brillant contribuent au charme de ce restaurant. Pour compléter ce décor, une ligne de vaisselle faite main et sur mesure par la céramiste locale Mélina Céramique vous accompagnera pour la découverte gustative de ces plats inspirés du terroir. Une cuisine aux couleurs locales La mise en valeur des produits du terroir est la ligne directrice du restaurant Terroir & Co. Pour ce faire, le restaurant privilégie les circuits courts en impliquant les producteurs locaux. Tous les plats proposés sont réalisés maison à partir de produits frais, de saison et respectueux de l’environnement. C’est pourquoi la carte évolue tous les trimestres pour mettre en avant les trésors du moment. Des accords mets-vins à découvrir Vos repas seront sublimés par une belle carte de vins présentant les 51 grands crus et les 7 cépages alsaciens. Vous pourrez savourer par exemple une truite saumonée en sashimi servie avec une salade de pommes de terre ratte et caviar avruga, accompagnée d’un Riesling Grand Cru Moenschberg du Domaine Jérôme Meyer. Vous pourrez également choisir des noix de Saint-Jacques justes saisies avec des salsifis à la badiane et une crème vanille réglisse, qui seront un véritable régal avec un Klevener de Heiligenstein, un vin issu d’un unique cépage « Le Savagnin Rose ». Pour les adeptes de viande, rien de telle qu’une entrecôte de veau avec ses patates douces en gratin, gingembre et sauce curry, servi avec un Pinot Noir tel que le Chat Noir du Domaine Hering. Une épicerie fine Avant de repartir, n’oubliez pas de faire un tour dans la nouvelle épicerie du terroir alsacien, où un bon nombre de produits gourmands sont mis à l’honneur, comme les bières Perle, les graines à planter Alsagarden, les eaux de vie de la distillerie Metté, les foies gras du Ried ou les pains d’épice de Mireille Oster. ...
L’histoire du domaine remonte aux XVIème siècle. Il fut d’abord la propriété de la famille du Comte du Périer de Larsan qui y a véritablement forgé l’histoire du domaine. Puis a ensuite été la propriété de la famille de Montesquiou / David-Weill. La famille FLAGEUL rachète finalement la propriété en 1975 et l’agrandit en même temps. Quasiment historique dans la région, dès 1874, le Guide Féret sur Bordeaux et ses vins consacre déjà le vignoble comme l’un des meilleurs de l’appellation. Les vins du Château Brillette sont reconnus pour leur goût authentique, un mariage de fruits et d’épices. Avec un sol constitué d’un tiers d’argile, de galets et de graviers, le vignoble s’étend en partie sur des parcelles de « graves », spécificités géologiques de la région. En ce qui concerne les cépages, ils sont composés à 60% de Cabernet Sauvignon et le reste de Merlot et de Petit Verdot. Le vignoble n’utilise ni engrais chimique ni insecticides. La pratique de la culture y est raisonnée et manuelle. Le domaine garde un savoir-faire traditionnel héritage de son histoire glorieuse. C’est grâce à cette manière de travailler que depuis 2018, le château a acquis la plus haute labellisation en la matière puisqu’il est certifié HVE-3 (Haute Valeur Environnementale). L’utilisation de produits testés sur les animaux ou qui mettent les animaux en danger y est ainsi proscrite et une partie de la production est même certifiée végan. La vigne fonctionne dans un écosystème privilégié. Avec un climat bordelais océanique porté par l’Atlantique, les raisins obtiennent une belle maturité. L’élevage et les vendanges Les vendanges se font pendant trois semaines, précisément entre le 25 Septembre et le 15 Octobre de l’année. La vinification est toujours traditionnelle, et le vin est très peu travaillé pour lui donner un goût intense naturellement. Ce vin de terroir a une typicité qui se retrouve dans le même type de vin même s’ils changent de directeur ou de Maître de chais. Sur le domaine, ce sont 15 personnes qui travaillent en permanence et pendant les vendanges, cela peut aller jusqu’à 60 personnes. En ce qui concerne l’élevage, qui se fait en général sur une période de 12 mois, l’équipe fait la récolte, vinifie et procède à la macération post fermentaire. Pendant 10 jours, le vin est extrait, on sépare le marc du jus et tous les vins partent en barrique. Pour ne pas avoir un goût boisé dans le vin, les barriques sont peu chauffées. Le Maître de chais collabore étroitement avec l’œnologue reconnu Eric Boissenot dans l’assemblage de certaines cuvées. Des vins d’exception au cœur de l’appellation Parmi les vins produits sur le domaine qui se démarquent particulièrement, on retrouve la bouteille « Haut Brillette ». Un vin à base dominante de merlot assorti à du Cabernet Sauvignon et de Petit Verdot selon les années. C’est un vin frais et très fruité en bouche. Il est issu principalement de jeunes vignes et met en avant le terroir constitué de graves de Günz et d’argile. Autre vin à découvrir également, le Château Brillette qui jouit d’une palette typée de fruits noirs, d’épices et d’un boisé subtil. Composé de trois cépages, du Cabernet Sauvignon, du Merlot et selon les saisons du Petit Verdot, c’est un vin de couleur noire car les couleurs restent assez longtemps. Au niveau du nez, on ressent une note de fruit, avec un goût particulier mentholé et d’eucalyptus. A la dégustation, il accompagne les viandes, la charcuterie, le fromage ou encore les plats thaïlandais épicés. Les vins du Château Brillette se dégustent au bout de 5 ans et possèdent une bonne garde de 15 à 20 ans. On peut les retrouver sur de grandes tables comme Chez René, Fontaine de Mars, Chez André rue Marbeuf, Stella ou Sebillon. Ils sont aussi présents chez de grands cavistes reconnus comme La Vignery. Le domaine produit plus de 160.000 bouteilles par an principalement destinées au marché local mais aussi exportées vers la Martinique, la Guadeloupe...
Qu'elles soient sucrées, salées, amères, aigres, pimentées, toutes les saveurs et les subtilités qui font l’originalité de la cuisine chinoise se retrouvent dans les plats servis au Yushan Fang. Un style asiatique affirmé Une fois à l’intérieur du restaurant, les convives se laissent subjuguer par l’harmonie de couleur qui y règne. Le jaune et le noir semblent parfaitement s’accorder. Entre le mobilier tout en noir et les murs qui s’habillent d’une couleur jaune symbolisant la cour royale. Le style est à l’ancienne mais empreint d’une touche de modernité. Un air de « cité interdite » se révèle à travers les portraits d’empereurs et d’impératrices qui ornent majestueusement le mur. La touche asiatique s’achève sur un joli art calligraphique. Un concept original Chez Yushan Fang, les convives ne se contentent pas d’être servis sur un plateau d’argent ! Eh oui, ils mettent la main à la pâte et participent à l’élaboration de leurs plats. Le soir, toute la salle s’unit autour d’une même envie : une dégustation de la spécialité du chef qu’est la fondue chinoise. Jadis très prisée par la famille royale, cette recette s’est ensuite répandue dans tout l’empire. Grâce à des tables à induction, les invités prennent plaisir à concocter eux-mêmes leur bouillon à partir d’ingrédients délicatement placés sur une feuille. À côté de ce met des plus authentiques, les grands classiques n’en déméritent pas. Les nems et les nouilles faits maison sont également très appréciés. Pour les vins, la carte se veut être résolument éclectique. Pour accompagner idéalement la fondue, rien de tel qu’un brouilly, par exemple. ...
Située à Mont de Bonneil dans le département de l’Aisne, l’exploitation d’Emmanuel Boucant s’étend sur 7 hectares, plantés majoritairement en Pinot Meunier, mais aussi en Pinot noir et en Chardonnay. Ses vignes bénéficient d’une orientation plein sud pour un maximum d’ensoleillement et d’un sol argilo-calcaire qui apporte une belle minéralité aux vins. Champagne Emmanuel Boucant : une viticulture raisonnée Pour l’entretien de ses vignes, Emmanuel a adopté une viticulture raisonnée tout en respectant la tradition et l’environnement. Il espère que dans 3 ans il pourra se tourner vers des traitements entièrement bio avec l’utilisation de plantes ou d’huiles essentielles, dont il expérimente actuellement l’efficacité sur de petites parcelles. Des champagnes haut de gamme à découvrir Emmanuel Boucant travaille l’assemblage de ses différents cépages pour obtenir des champagnes représentatifs du terroir, avec des arômes délicatement fruités, une odeur toastée et une bonne longueur en bouche. C’est dans cet esprit qu’il a créé par exemple le champagne Bohême, un champagne rosé présentant des notes sucrées d’agrumes, ou le champagne Emmanuel Boucant, un champagne vieilli 5 ans en cave et qui se distingue par des arômes étonnants. Bientôt 2 nouvelles cuvées feront pétiller vos papilles : un champagne blanc issu d’un assemblage 100% Pinot Meunier ainsi qu’un Rosé de saignée, un champagne rosé 100% Pinot Meunier millésimé 2013, fruit d’un travail minutieux. Mais Emmanuel a également d’autres millésimes en stock qui vont venir compléter sa gamme de champagnes. Les champagnes Fantaisie sont tous conçus pour vous accompagner lors de vos événements festifs. ...
Grâce à sa proximité avec Rungis, Au Panier des Halles peut s’approvisionner en produits frais tout au long de l’année et confectionner ainsi des plats riches en saveurs. Pour tous les plats d'inspiration italienne, il se fait également livrer des produits en provenance directe du pays transalpin, tels que la charcuterie, la mozzarella ou les fromages. Aidés par une équipe d’une vingtaine de personnes, le chef cuisinier et la cheffe pâtissière préparent tout sur place, pour une cuisine artisanale et raffinée respectant les saisons. Chaque année, une carte automne/hiver et une carte printemps/été sont élaborées, pour faire vibrer vos papilles et partager des moments intensément goûteux. Une carte diversifiée Que vous souhaitiez organiser un cocktail ou un buffet pour un événement particulier dans votre entreprise, ou que vous souhaitiez offrir à vos collaborateurs ou à vos clients des plateaux-repas lors de réunions ou de séminaires, vous êtes sûr de trouver la bonne formule chez Au Panier des Halles. Pour les petits-déjeuners, tout a été prévu pour des débuts de journée gourmands et revitalisants avec viennoiseries, petits fours sucrés ou fruits secs, et, bien entendu, café, thé et jus de fruits. Pour les plateaux-repas, vous avez le choix entre 18 déclinaisons de 21 à 35 euros, avec une entrée, un plat et un dessert. Chaque plateau-repas a été conçu pour offrir des menus équilibrés. Par exemple, le plateau italien nommé « Saltimbocca de veau », avec lequel vous pourrez vous régaler de gambas sautées, puis d’une saltimbocca de veau à la romaine accompagnée de pâtes à la Norma, et finir par un entremets au cœur crème de noisettes et amaretto. Mais si vous désirez un menu plus gourmand, vous pourrez opter pour le plateau « Roulé de homard » ou « Filet de bœuf façon salade landaise ». Sans oublier les spéciaux sans lactose, sans gluten ou végétariens. Pour les cocktails, un large choix de petits pains italiens, de wraps, de brochettes, de canapés, de clubs sandwichs ou de petits fours sucrés s’offre à vous. Quant au buffet, vous pourrez choisir parmi de nombreuses entrées, plats ou desserts, toujours faits maison. Au Panier des Halles vous propose également un large choix de boissons pour accompagner vos repas, du vin au champagne en passant par l’eau ou les boissons chaudes. Un service performant, à votre écoute Par Internet, par téléphone ou par e-mail, les commandes de plateaux-repas doivent en théorie être passées la veille. Mais vous pourrez profiter de la commande express le jour même pour vos plateaux-repas. Dans ce cas, vous choisirez uniquement le plat principal, le chef vous confectionnant une entrée et un dessert suivant les disponibilités. Le service commercial est à votre écoute pour répondre à toutes vos questions et vous conseiller, ou pour vous aider à organiser au mieux votre projet. En outre, Au Panier des Halles dispose de son propre service logistique pour livrer votre commande dans les meilleures conditions. Pas de soucis non plus pour les paiements, puisque le nouveau site Internet est totalement sécurisé. Il n’y a plus qu’à passer commande et à vous régaler ! ...
Fille de Pierre et de Germaine Brisson, agriculteurs et éleveurs, Éliane Brisson, avec son mari Joël Lahaye, décident de rejoindre l’exploitation familiale après la naissance de leurs enfants, Laure et Guillaume. De là commence l'aventure pour le Champagne Brisson-Lahaye. La famille a alors l'opportunité de faire l'acquisition de parcelles de vignes AOC Champagne un peu partout dans la Marne et se défait du travail d'agriculture pour se consacrer uniquement au travail de la vigne et à l'élaboration de leur champagne de vigneron. Après avoir fait ses études au lycée viticole de la Champagne, Laure décide de revenir travailler sur l'exploitation familiale. Guillaume, quant à lui, décide d'un autre parcours professionnel. Un vignoble atypique « Nous avons un vignoble atypique, car nous sommes localisés à Tours-sur-Marne mais nous n’avons pas un seul pied de vigne à Tours-sur-Marne ! », précise Laure. « Nous possédons des vignes sur les trois vignobles majeurs de la Marne avec, en plus, l’avantage d’avoir les trois cépages principaux de la Champagne dans leur terroir de prédilection », ajoute-t-elle. Les différentes expositions s’ajoutant aux natures de sols variables confèrent aux cuvées des arômes complexes, avec une richesse variée de saveurs. De plus, la qualité des raisins issus d’une terre majoritairement calcaire, rehaussée par un savoir-faire traditionnel, explique le succès des champagnes du domaine auprès des fins connaisseurs. Tradition et modernité Récoltant-manipulant, le domaine Brisson-Lahaye est parfaitement autonome et s’occupe de toute la chaine de production, à l’exception de la mise en bouteille, qui revient à un prestataire. Il parvient ainsi à fabriquer entre 35 000 et 38 000 bouteilles dans l’année. Pour la confection des champagnes, la maison allie tradition et modernité. Cueillette, vinification, remuages, dégorgements sont élaborés au moyen des savoir-faire traditionnels. Partisan d’une lutte raisonnée, le Domaine limite l’utilisation de pesticides. « Dans le respect de la Nature, on essaie vraiment de limiter ces traitements», confie Laure. En revanche, pour optimiser la qualité du produit fini, les matériels utilisés sont pour la plupart à la pointe de la technologie. Parmi eux, un pressoir pneumatique à cage fermée et à gros drain. « C’est une nouvelle génération de pressoir qui respecte vraiment les raisins. Par ailleurs, il répond aux normes d’hygiène et donne de très bons résultats », souligne notre interlocutrice. Les cuvées Sept Cuvées constituent la gamme Brisson-Lahaye. « Notre gamme de champagnes est assez étendue », déclare Laure Lahaye. La fraternelle, un assemblage des trois cépages Champenois (Pinot Noir, Pinot Meunier et Chardonnay). L'immuable qui est en Premier Cru est issue d'un assemblage de Chardonnay et de Pinot Noir, ce qui lui confère des arômes floraux d'une belle finesse et une belle longueur en bouche. L'arrogante, un rosé qui reste pour le moment un assemblage de vin blanc et de vin rouge AOC Champagne. En effet, le rosé de saignée est en cours d'élaboration. Pour la mise en vente de ce dernier, il faudra cependant être patient et compter au moins deux années avant de le voir apparaître pour la vente. La sentimentale est un champagne Blanc de Blancs issu des meilleurs Chardonnay du Domaine Brisson-Lahaye. Il bénéficie de la fraîcheur et des saveurs atypiques du pur Chardonnay. Il a reçu une médaille d'Or et d'Argent au concours Mondial des Féminalises en 2017 et 2018. La passionnée, Champagne Blanc de Noirs, issu des Pinots noirs et des Meuniers cultivés dans leur secteur de prédilection, exprime des notes de fruits jaunes accentués par son assemblage de vin passé en fût. Il a reçu une médaille d'or et a été élu «Prix Plaisir» en 2016 au Concours Bettane&Desseauve 2016. La distinguée, mariage de Chardonnay et de Pinot Noir, possède une palette aromatique riche ainsi qu'une finesse et une fraîcheur remarquable. Son passage en fût apporte une touche de raffinement et une belle longueur en bouche. Il a reçu une médaille d'or au Concours mondi...
9 Rue Gachet à Pau, un endroit attire irrémédiablement l’attention. Forcément, avec cette foule qui attend dehors, il est à se demander ce qui se cache derrière cette façade verte sur laquelle est marquée « Les Sardines ». Une poissonnerie ? Certainement pas. Vous connaissez beaucoup de gens qui achètent leur poisson au milieu de la nuit ? En s’approchant un peu, l’écriteau devient plus visible. Cette enseigne n’est autre qu’un bar à vins, bières et alimentation spirituelle. Déjà la notion « d’alimentation spirituelle » intrigue. A vrai dire, Les Sardines ne sont pas qu’un endroit pour boire ou manger. On y va pour chercher cette ambiance fun et branchée qui rend heureux, léger. Une propriétaire pétillante Un bar à vins. C’est tout ce qui manquait dans cette commune tranquille du sud-ouest notamment réputée pour son château et ses 750 hectares d’espaces verts. Autant dire que Lydia Becerra a trouvé le créneau gagnant en y ouvrant le sien. Fait étonnant : rien ne la prédisposait au départ à se lancer dans ce métier. Initialement spécialisée dans le domaine de la compatibilité et de la gestion, elle part plusieurs mois en Amérique Latine. Mais c’est en France qu’elle retrouve ses marques et donne naissance à son premier enfant. Sa passion pour le voyage et les découvertes aura pourtant raison d’elle. Car même si elle se plaît au pays, elle décide quand même de partir pour l’Espagne où elle ouvre son premier restaurant. L’appel de la France n’est pas loin. Sa vie, ses amies, sa famille lui manquent terriblement si bien qu’elle reprend la direction des Pyrénées-Atlantiques. Rapidement, elle repère un endroit sympa bénéficiant d’une bonne localisation qu’elle décorera avec des objets de récup’ glanés ici et là notamment des tables et chaises d’écoliers qui nous replongent en enfance. Il faut dire qu’aux Sardines, il n’y a pas que l’ambiance qui est décalée. Le décor est aussi original avec cet immense bar ou encore ce plafond habillé de planchettes de bois disposées aléatoirement pour attirer l’attention. Sur les murs, des affiches vintage rehaussent le côté rétro-chic des lieux. L’établissement est aussi pourvu d’un deuxième étage privatisable à l’ambiance plus intimiste. Bonne cuisine, bonne ambiance Ouvert du mardi au samedi de 18h à 2h, le bar à vins est devenu le haut lieu des soirées animées du Palais des Pyrénées. Déjà, il doit son succès à sa formule de restauration. La maison propose beaucoup de plats à la plancha comme les couteaux, les sardines, le chorizo, les cœurs de canard, les calamars ou les moules. La carte est également constituée de rillettes de sardines, de croquettes de jambon, de croquettes de cèpes, foie gras mi-cuit maison et autres plats succulents et conviviaux qui sont servis jusque tard dans la nuit. A ne pas manquer : l’incontournable côte de bœuf du pays basque servie avec des pommes de terre et des cèpes, rehaussée de pimientos del padro. La carte des vins est particulièrement variée. Les vins du pays et ceux du monde entier y sont présents : Chianti « When we dance » Bio, Toscana « Alberia » pour les rouges, Gewurztraminer « Wolfberger », Jurançon « Domaine Lasserre » pour les blancs, Côtes de Provence « Les Hauts de Masterel », Roussillon « Miraflor » pour les rosés. Côté boissons exotiques et cocktails, ce ne sont pas les propositions qui manquent : Diplomatico, Don papa, Mojito, Caipirinha, Gin tonic… Il y a de quoi vous faire tourner la tête. ...
Au cœur du village de Bourgvilain, l’auberge Larochette séduit par son décor unique mais simple. A l’extérieur, la façade artistiquement dressée attire instinctivement le regard des passants. Durant les beaux jours, la terrasse ombragée et fleurie permet de profiter pleinement de la beauté du paysage et de s’imprégner à l’atmosphère de la région. En rouge et crème, l’intérieur de l’auberge reflète le parfait équilibre entre le luxe et la simplicité. Les meubles anciens réaffirment le côté « vieille auberge » de l’établissement tandis que les objets de décoration contemporaine, signés Faïencerie de Charolles, témoignent de l’esprit jeune et moderne de ses nouveaux propriétaires, Céline Becker et Nicolas Guillaume. Dotés d’un esprit artistique, ils exposent plusieurs toiles de Marie Ecochard et de Thedy sur les murs, pour le grand plaisir des passionnés d’art. Et pour couronner le tout, la bougie allumée sur chaque table et le feu qui crépite de la cheminée apportent une touche chic & cosy à l’ensemble. Une symphonie culinaire Depuis une centaine d’années, l’auberge Larochette est un lieu emblématique de la ville de Bourgvilain. Aujourd’hui encore, l’auberge continue à maintenir les valeurs qui ont fait sa fierté : une cuisine gourmande dans un cadre chaleureux. En cuisine, le chef Nicolas fait preuve de justesse et propose des plats à la fois traditionnels et créatifs. Les convives auront le choix entre trois menus différents selon leurs envies en plus d’un menu du jour servi tous les midis et constitué d’une entrée, d’un plat et d’un dessert. Avec le menu tradition, ils redécouvriront le goût authentique des produits fermiers du terroir grâce aux plats simples et savoureux préparés avec passion par le chef. A l’honneur : une salade de pomme de terre, maquereau fumé maison accompagné de roquette suivi d’un suprême de poulet, déclinaison de patate douce, jus de poulet au miel de pissenlit et baies de Goji. Avec le menu du terroir charolais, ils pourront déguster aux plats phares de l’auberge comme l’entrecôte charolaise juste poêlée accompagnée d’un gratin dauphinois ou encore, en dessert, le fameux soufflé chaud aux fruits de la passion. Dans le menu gourmand, le chef les invite à découvrir des plats semi-gastronomiques et raffinés comme la mousse légère de crustacé accompagnée d’un crabe royal en salade et d’un espuma d’avocat ou encore du Rouget barbet doré aux poireaux, accompagné d’une soupe de poissons. Dans les assiettes, le chef cherche surtout à exposer le goût et les saveurs en laissant les produits s’exprimer. Et pour assurer la qualité de ses créations culinaires, il se montre particulièrement exigeant sur le choix des produits qu’il utilise et s’approvisionne autant que possible auprès des producteurs locaux. Par ailleurs, il veille à ce que chaque plat s’accorde avec la bonne collection de vins, régionaux et venus d’ailleurs, de l’établissement. D’ailleurs, les convives pourront même choisir deux ou trois bouteilles en même temps puisque la carte propose des vins en demi-bouteille. Un talent à découvrir Du haut de ses trente ans, le chef Nicolas fait preuve d’une grande maturité. A la tête de l’auberge depuis janvier 2015 avec sa compagne Céline, il s’est rapidement démarqué et s’est bâti une très bonne réputation qui grandit à une vive allure. D’ailleurs, moins de douze mois après son ouverture, l’auberge Larochette a obtenu son bib gourmand et sa fourchette auprès du Guide Michelin. Pour Nicolas, la cuisine est avant tout une passion. En quête de l’excellence, il ne cesse de se réinventer et de tester de nouvelles saveurs pour emmener ses convives vers un voyage culinaire inédit. ...
Lancée par d’anciens camarades de fac, l’enseigne Mets Vins apporte un vent de fraîcheur dans le concept de dégustation. Pas besoin de se déplacer pour goûter à un cru ou à une singularité gustative régionale. Une box, livrée chez soi chaque mois, et place à une profusion de découvertes gastronomiques et œnologiques des plus originales. Concentré de plaisirs du palais en box Un site Internet. Un onglet pour s’abonner. Un coffret d’épiceries fines assorties d’une bouteille de vin livré au domicile du client chaque mois. L’approche adoptée par Romain Palayret et consorts pour faire (re)-découvrir les finesses de notre terroir est d’une grande simplicité et d’une imparable efficacité. Le focus est mis sur une région différente à chaque livraison qui compte entre 3 et 5 colis d’épiceries fines : confits, épices, confiseries, condiments ou autres. Les accords mets & vins sont disponibles en deux versions : « Terroir français » et « l’Excellence ». « Entre 2 vins », coffret destiné aux amateurs de vins inclut plutôt, comme l’appellation le suggère, deux bouteilles différentes. La composition de ces fameux box découle d’un long travail d’exploration, de dégustation et de sélection des articles à inclure, parmi les offres des producteurs. Un guide Mets Vins en bonus Les paquets mensuels expédiés par Mets Vins incluent également un guide informatif. L’occasion d’en découvrir plus sur la région d’origine des produits, ses appellations, les caractéristiques organoleptiques du vin. Ce feuillet pédagogique inclut encore tout ce qu’il faut savoir sur le domaine dont est issu le cru ainsi que la description des épiceries fines et de leurs producteurs. ...
En véritable écrin de la culture française et bordelaise, la Grande Maison de Bernard Magrez offre un voyage vers un paradis architectural, paysager, œnologique et gustatif typiquement français. Le propriétaire du Château Pape Clément s’est associé avec un chef de renom international, pour faire de l’établissement le haut lieu de la gastronomie française. Côté cave, le propriétaire est un expert en la matière. Plus de 1480 références, dont les 259 Crus Classés Bordelais figurent dans la carte des vins. On y propose également les 4 grands crus classés à Bordeaux appartenant à Bernard Magrez à savoir le Château Pape Clément (Pessac-Léognan), Le Château Fombrauge (Saint-Emilion), Clos Haut Peyraguey (Sauternes) et le Château La Tour Carnet (Médoc). Rare, Bernard Magrez vous invite chaleureusement à visiter ses 4 grands Crus Classés à Bordeaux, et participez gracieusement à ses cours de dégustation. « Mozart » est en cuisine En véritable chef d’orchestre, Joël Robuchon dirige la cuisine du restaurant éponyme avec vivacité et charisme. Rester derrière les fourneaux depuis ses 15 ans l’a propulsé devant de la scène culinaire française et mondiale. L’International Herald Tribune est allé jusqu’à qualifier son restaurant parisien de « Meilleur restaurant du monde » en 1994. Il est aussi auteur d’une quinzaine d’ouvrages qui sont de véritables « bibles » de la gastronomie, sans parler des émissions télévisées qui sont devenues cultes. « Meilleur Ouvrier de France » en 1976, « Chef de l’année » en 1987, « Cuisinier du siècle » en 1990, les éloges n’en finissent pas lorsqu’il s’agit de décrire le parcours du Chef le plus étoilé au monde. Ses étoiles, il les a collectionnées depuis 1984 où il en a obtenu trois en trois années consécutives. Depuis 2013, il en a 27 à son palmarès. Son actuel restaurant qui siège à la Grande Maison de Bernard Magrez a déjà ses 2 étoiles, figure dans le « top 8 des meilleurs restaurants dans le monde en 2015 » par Condé Nast Traveler, le « 1er restaurant d’hôtel de luxe en Europe » par le World luxury hotel awards et un « lieu incontournable parmi 52 destinations dans le monde » par The New-York Times. Cet emblème de la cuisine française de haute voltige conçoit une véritable mise en scène des bons produits dans ses assiettes, les détails sont millimétrés. Un simple moment de repas chez Joël Robuchon se transforme en un grand ballet où se combinent élégance et grâce. Là, nous n’en sommes qu’à la présentation. Avant la dégustation, un moment d’hésitation vous envahit, comment découvrir ces nouvelles saveurs sans gâcher ce chef-d’œuvre décoratif ? Mais une fois lancé, il devient difficile de poser la fourchette. Joël Robuchon travaille en étroite collaboration avec le Chef Tomonori Danzaki pour donner une touche de modernité et d’exotisme à ses créations ou ses interprétations des recettes traditionnelles françaises. Chaque bouchée du « Caviar, en surprise sur araignée de mer et une infusion de corail anisée » déclenche des étincelles qui inondent les convives d’«émotions gustatives ». Une autre proposition intemporelle de la maison, la « Pintade Fermière, et foie gras rôti, pommes de terre confites au jus gras » ne manque pas de surprendre les papilles. Il en est de même pour les autres entrées, plats et desserts qui sont signés par le Chef et sa Chef Pâtissière Satomi Kanai. Les trois salons du Restaurant Joël Robuchon Les salons du restaurant présentent une décoration luxurieuse et raffinée dans un style Napoléon III revisité. Les couleurs rouge et or s’harmonisent parfaitement aux bois sombres des meubles de la Maison Moissonnier. Le soir, la lumière tamisée des lustres Baccarat remplace celle du jour qui entre par les hautes fenêtres. La cristallerie et l’argenterie Chris...
Flash Matin : Bonjour Loïc ! Loïc Manchec : Bonjour. Vous êtes Loïc, l’heureux propriétaire du Mas Costeplane, un domaine viticole à Cannes-et-Clairan, dans le Gard. Vous pratiquez l’agriculture biodynamique. On dit que vous êtes un jeune vigneron, c’est vrai cela ? Loïc Manchec : Je suis un jeune vigneron. Jeune dans l’expérience mais, un peu moins dans l’âge. C’est une reconversion pour moi le métier de vigneron. J’ai repris le domaine Costeplane il y a maintenant 5 ans. C’est un choix qui a été fait, une reconversion. Cela faisait 15 ans que j’avais envie de faire ce métier et à un moment, j’ai fait le saut et je suis venu m’installer dans le Mas Costeplane. Votre domaine a une histoire longue de plus de 600 ans. Pouvez-vous nous en parler ? LM : Comme je vous l’ai dit, j’ai repris le Mas Costeplane il y a 5 ans. Ce sont Monsieur et Madame Coste qui l’ont hérité de leur famille. Le domaine est dans leur famille depuis au moins 1405 -1450, c’était tracé. Après une trentaine d’années d’exploitation du domaine et d’avoir installé la cave particulière, ils souhaitaient prendre leur retraite. On s’est rencontré et on s’est bien entendu. On a passé pas mal de temps ensemble avant que je reprenne leur domaine il y a maintenant 5 ans. L’une des grandes particularités est que le domaine est fait en Bio depuis 1989. C’était vraiment parmi les précurseurs du bio. On est sur un petit plateau au-dessus de Cannes-et-Clairon, un petit village dans le Gard. Il n’y a pas de voisins, on est entouré par la Garrigue, le premier voisin est à 2 km. On n’a pas eu de pesticide depuis 1980, cela fait quasiment 40 ans. On a une biodiversité de terre qui est extraordinaire, mais on y reviendra je pense plus tard. Oui, donc vous disposez d’une terre qui se prête vraiment bien à l’agriculture biodynamique. On se demande d’où vient la biodynamie et ce que c’est exactement ? LM : Le concept est développé par Rudolf Steiner, un philosophe autrichien, au début du XXe siècle. Il a une approche un peu plus ésotérique, en relation avec le cosmos. C’est une relation personnelle après, on applique des principes. Je ne comprends pas forcément tout ce que Rudolf Steiner a pu expliquer, tout ce qu’il a pu décrire. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est qu’on commence à trouver les explications à ce qu’il disait et c’est un petit peu un visionnaire. On va retrouver quelque chose qui peut paraître parfois ésotérique et on en prend ce qu’on veut. Pour moi, c’est une approche très personnelle. La biodynamie est une approche en symbiose avec la nature. Au lieu d’une approche, ou l’on détruit ce qui dérange, ou l’on exploite au maximum et qu’on pilote les processus par l’utilisation d’artifice chimique, nous, notre approche viticole et vinicole en biodynamie est de travailler dans le respect du vivant, dans la confiance qu’on a dans la nature et dans l’accompagnement de la plante. J’ai une formation d’ingénieur à la base, je suis quelqu’un d’extrêmement rationnel et j’ai compris une chose en arrivant à Costeplane. En fait, il est illusoire de penser qu’on peut tout maîtriser. Ma relation va beaucoup se fonder sur une espèce d’intuition. Quand je marche dans mes vignes, si je vous disais que je parle à mes vignes et que je les écoute, cela va vous faire sourire. Pourtant, c’est vraiment quelque chose que je ressens. À partir de là, je vais prendre une décision et non pas forcément sur des informations techniques. Évidemment, je reçois les bulletins de santé des végétaux comme tous vignerons et derrière, cela ne veut pas dire que je vais passer les préparations. Je vais prendre ma décision en fonction de ce que je perçois de la vie, et ce n’est pas quelque chose de rationnel. Je ressens des vibrations en moi qui vont me dire, j’y vais ou je n’y vais pas. Jusqu’à présent cela marche. Le meilleur exemple que je vais prendre c’était en 2019, ma première année, je me lève un matin à 6h du matin pour aller poudrer les vignes, c’est-à-dire passer du soufre pour empêcher l’oïdium de se d&ea...