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Concerts : retrouvez l'actualité des événements musicaux en région

Culture
Exposition
Guitar Fest 2023, une édition sous le signe du succès !

C’est un rendez-vous incontournable pour fêter les 10 ans du Mupop : le Guitar Fest, le 27 octobre prochain à partir de 20h. Une soirée entièrement dédiée à la guitare et ses plus grands noms à retrouver au théâtre Gabrielle Robinne de Montluçon.

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Culture
Concert
Ecouter Mozart ou Bernstein en plein cœur du Pays Basque

Un nouveau nom bilingue pour l’Orchestre Symphonique du Pays Basque – Iparraldeko Orkestra et une saison doublée en termes de lieux et de concerts.

Culture
Concert
Entretien avec Jean-Pierre Rousseau, Directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier

Le Festival de Radio France n’a pas fini de faire parler de lui. La 34e édition insufflera un « vent de folie douce » sur le territoire de l’Occitanie durant les 18 jours de festival, du 9 au 27 juillet 2018. 175 concerts programmés dans 60 lieux différents pour une pause estivale des plus vibrantes.

jusqu-au-30-septembre-2018-exposition-la-joie-des-naifs
Culture
Festival
La Maison des Cultures du Monde  — Centre français du patrimoine culturel immatériel

La Maison des Cultures du Monde — CFPCI œuvre à la promotion de la diversité culturelle et des cultures étrangères dans un esprit d’ouverture et de dialogue

Culture
Concert
Un haut lieu de la culture hip-hop

Créé en 1996, l’Affranchi se veut être un lieu qui sert de tremplin à la scène urbaine et aux nouveaux talents de la culture hip-hop en France.

Concerts et événements musicaux partout en France et sur votre ville

Mupop
20 personnes aiment
Montluçon
MuPop
Guitar Fest 2023, une édition sous le signe du succès !
concert-d-ouverture-tchaikovski-ravel-borodine
22 personnes aiment
Bayonne
Orchestre symphonique du Pays Basque – Iparraldeko Orkestra
Ecouter Mozart ou Bernstein en plein cœur du Pays Basque
Festival radio france occitanie montpellier
19 personnes aiment
Montpellier Cedex 2
Festival Radio France Occitanie Montpellier
Entretien avec Jean-Pierre Rousseau, Directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier
jusqu-au-30-septembre-2018-exposition-la-joie-des-naifs
22 personnes aiment
Vitré
Maison des Cultures du Monde - Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel
La Maison des Cultures du Monde  — Centre français du patrimoine culturel immatériel
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61 personnes aiment
Bastia
Altri Orizonti
Choisissez l'agence de voyages Altri Orizonti pour des expériences uniques
L'affranchi - association r vallée
23 personnes aiment
Marseille 11
L'Affranchi - Association R Vallée
Un haut lieu de la culture hip-hop
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21 personnes aiment
Beauvais
Le Quadrilatère
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne
festival-arts-musiques-montagne-guillestre
24 personnes aiment
GUILLESTRE
ARTS ET MUSIQUES EN MONTAGNE
Festival « Musicales Guil Durance » : l’événement estival incontournable des Hautes-Alpes
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23 personnes aiment
Courbevoie
SPL Centre événementiel et culturel - Courbevoie-Event
Centre événementiel de Courbevoie : des espaces à la mesure de vos événements 
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22 personnes aiment
Saumur
Association Perceval
Association Perceval : la référence en musique médiévale
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23 personnes aiment
Pourrières
L’Opéra au Village
L’Opéra au Village :
un festival d’opéras à Pourrière
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22 personnes aiment
Gap
Département des Hautes-Alpes / Cedra
Label L’Accordée : la musique atteint des sommets
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21 personnes aiment
Toulouse
Association Toulouse les Orgues
Festival international Toulouse les Orgues :
un 20e anniversaire autour du dialogue des cultures
association-perceval-a-saumur
20 personnes aiment
Saumur
Association Perceval
La musique ancienne avec Ligeriana et Perceval.

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Le Musée de Montmartre :
un havre de paix pour découvrir les artistes montmartrois

Dédié à l’histoire de la Butte et à ses artistes, de Steinlen à Satie, le Musée de Montmartre prend place dans l’ancien atelier d’Auguste Renoir (1875-1876). Il révèle de nombreuses œuvres (affiches, dessins, toiles, photos, sculptures) d’artistes reconnus tels que Toulouse-Lautrec, Modigliani, Steinlen, Utrillo, Dufy. Citons, par exemple, Le Chat noir, de Steinlen, Le Moulin de la Galette, d’Henri Toulouse-Lautrec, ou encore La Place Pigalle, de Maurice Utrillo. Lors de votre visite, vous pourrez plonger dans l’ambiance bohême de la Butte avec ses nombreux cabarets comme le Lapin Agile ou le Moulin Rouge, ses danseurs de french cancan et ses musiciens. Vos enfants et vous-même adoreront la salle entièrement dédiée au cabaret Le Chat noir et au mythique théâtre d’ombres d’Henri Rivière. Vous pourrez également découvrir une reconstitution émouvante de l’atelier de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo, restauré à l’identique et fidèle à ce qu’il était de 1912 à 1926, pendant leur vie au 12, rue Cortot. N’oubliez pas, lors de votre venue, de vous rendre à l’exposition temporaire proposée dans un des bâtiments du musée, l’Hôtel Demarne. Celle qui est en cours retrace l’œuvre de Bernard Buffet, qui vécut pendant 10 ans à deux pas du musée (« Bernard Buffet, intimement », du 18 octobre 2016 au 5 mars 2017). Profitez des Jardins Renoir Promenez-vous dans les Jardins Renoir qui entourent l’ensemble des bâtiments et descendez jusqu’aux vignes de Montmartre : un très agréable écrin de verdure vous permettra de vous ressourcer au milieu d’arbres fruitiers, de lilas, d’arbustes et de rosiers en fleurs. Participez aux ateliers Le Musée de Montmartre propose des activités aux enfants (5-12 ans), aux scolaires ainsi qu’aux adultes. Un vaste choix s’offre à vous : des thèmes liés à l’exposition temporaire, aux artistes exposés, à l’esprit de la Butte, et même des cours de jardinage. ...

Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie

Créée en 1979 et ouverte au public en 1983, La Fabuloserie est un lieu où Nature et Art Brut se rencontrent. Le jardin est parsemé de sculptures réalisées par des autodidactes, telles que le Manège de Petit Pierre, les girouettes de Jean Bertholle, la Petite Afrique de Jules Damloup ou encore les personnages de Camille Vidal. Mais La Fabuloserie est aussi un musée, riche d'un millier de pièces d'art brut qui retrace tout le parcours passionné depuis les années 70 de Caroline et Alain Bourbonnais. Au musée, on y retrouve les dessins de Yanko Domsic, Scottie Wilson et Aloïse, les bourrages de Francis Marshall, les boîtes à cachettes de Pascal Verbena (exposées en 2023 à la Halle Saint Pierre à Paris), ou encore la salle à manger de Giovanni Podestà en sont quelques exemples. La Fabuloserie, une Histoire d’Amour et d’Art Ils s'étaient unis en 1955, lui étant architecte en chef des palais nationaux. Il disait : "Je veux être un fabricant fabuleux". C'est ainsi qu'est né au fil du temps l’âme de collectionneur artiste d’Alain Bourbonnais, dépassant peu à peu son vrai métier d’architecte au point même d’ouvrir en 1972 et en réaction au départ de la collection privée de Jean Dubuffet à Lausanne en Suisse une galerie à Paris, l’Atelier Jacob. Une initiative plébiscitée par Jean Dubuffet lui-même qui, malgré des réserves sur l'emploi du terme d’art brut, apporta son soutien dès l’ouverture de la galerie avec de nombreux échanges d’artistes enrichissant ainsi la collection de la rue Jacob et celle de La Fabuloserie. Passionnés par l’art brut qu'il définit comme "l'art des fous, des marginaux, des enfants, des prisonniers, des malades mentaux, des sauvages, des primitifs, des voyants, des solitaires, des autodidactes", le couple Caroline et Alain Bourbonnais dévoilaient aussi les trésors de leur collection "d’art hors-les-normes" dans un musée lui-même hors norme : La Fabuloserie. Un musée qui n’est pas vraiment un musée, mais plutôt un cabinet de curiosités, qualifié par Michel Ragon, écrivain et critique d’art au parcours étonnant, de "caverne d’Ali-Baba" ou "Tout est insolite. Tout vous agresse. Tout vous enchante". Ici, on cultive l’imaginaire, le génie de l’enfance retrouvée en partant à la rencontre de créateurs qui ne sortent pas des écoles d’art, mais plutôt des usines et des champs. Des artistes qui ont su transcender leur quotidien, s’évader pour trouver une forme de liberté en réalisant leurs rêves les plus fous avec de simples objets cassés, vieux jouets, laine, fil de fer, bois flottés... La Fabuloserie, un écrin dédié à l’art brut Alain Bourbonnais voulait que La Fabuloserie soit un "temple du rêve, de l’imagination, de l’émotion", un lieu avec une mise en scène onirique, parfois organique à la Gaudi, où tout est surprenant, insolite, étrange et authentique. C’est ainsi que l'architecte artiste Alain Bourbonnais décida de réaliser son univers fait de fables en aménageant au fil des années un parcours initiatique, un labyrinthe avec des chambres à surprises, des escaliers de meunier, des murs à traverser. Le parc prolonge cette expérience, offrant une dernière demeure aux bâtisseurs de l’imaginaire et aux créateurs inspirés du bord des routes, qui ont passé leur vie à transfigurer leur environnement quotidien en un paradis personnel. Des œuvres d'art singulières, créées par des artistes dépourvus de soucis esthétiques, qui souvent ne se considèrent ni ne se revendiquent d’ailleurs du monde de l’art. Des outsiders de l’art en marge de la culture officielle avec des œuvres souvent fragiles faites de bric et de broc qui échappent parfois à la destruction, à l’instar en 1987 du transfert du Manège de Petit Pierre à la Fabuloserie ou de sa rénovation en 2021 avec le concours de généreux donateurs. Au programme de ce lieu atypique, une collection étonnante d’artistes à la croisée de l’art brut, de l'art naïf, de l'art populaire, mais également ouverte aux influences ...

Le Caveau de la Huchette : le meilleur club de jazz sur Paris

Depuis sa création, le Caveau de la Huchette propose une programmation qui fait le bonheur de tous les fans de jazz. Un club historique en plein cœur du Quartier latin L’histoire du Caveau de la Huchette remonte à 1946, date de création de ce rendez-vous des amoureux du jazz. Pourtant, bien avant cela, ce lieu mythique fut un lieu privilégié pour la tenue de nombreuses réunions secrètes. Si les pierres d’époques pouvaient parler, elles nous relateraient les entrevues des Rose-Croix, en 1551, des Templiers en 1772 et de grandes figures de la Révolution en 1789. Pour autant, c’est depuis que le jazz a été importé en France par les Américains que le club commence à prendre ses lettres de noblesse. Il a même été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films mythiques (dont le récent chef-d’œuvre La La Land). À l’époque où le jazz commence à s’intellectualiser, il est bon de se laisser aller à la fête et de danser jusqu’au bout de la nuit au sein du Caveau de la Huchette. Le Temple du Swing vous ouvre ses portes. Une programmation pour toutes les envies Ce qu’apprécient les amateurs de musique qui se rendent au Caveau de la Huchette, c’est autant son ambiance festive que ses nombreux concerts. C’est simple : les musiciens de jazz du monde entier se bousculent pour venir y présenter leurs créations au cours de sessions de jazz endiablées. Pour ces musiciens passionnés, c’est un véritable bonheur de voir le public se déhancher et s’amuser. À noter : depuis La La Land, la clientèle a tendance à se rajeunir. Ce qui permet à ce style musical de connaitre une nouvelle vie. À savoir : les prix varient entre 13 € la semaine et 15 € le week-end. Les étudiants, quant à eux, ont le privilège d’obtenir une réduction intéressante puisque l’entrée leur est facturée 10 €. Une bonne occasion de se laisser tenter et de découvrir de nouveaux orchestres, chaque soir. Pour connaitre toute la programmation, rendez-vous sans attendre sur le site. ...

Douai… cité des géants 

Avec son patrimoine culturel exceptionnel et son ambiance chaleureuse, Douai donne envie aux visiteurs de s'y perdre le temps d'un séjour.  Vous avez dit culture ? Une cité au si riche passé et aux traditions si bien ancrées ne peut qu’être une ville de culture. Les acteurs culturels, institutionnels ou non, y sont donc extrêmement nombreux. • Le Musée de la Chartreuse, installé depuis 1958 dans l’ancien couvent des Chartreux, détient l’une des plus belles collections de la région Hauts-de-France, du XVe siècle à nos jours. Depuis sa constitution à partir des saisies révolutionnaires, il s’est enrichi de dons (Bellegambe, Jean de Bologne…), d’achats (Véronèse, Greuze, Pissarro, Bonnard…) et de dépôts de l’État (Maître de la Manne, Corot). Douai a en outre vu naître de très nombreux artistes, dont Bellegambe, Bologne, Bra, Cross, Labisse… • Le conservatoire à rayonnement régional Victor Gallois. S’il dispense un enseignement de grande qualité aux amateurs, le CRR prépare également ses étudiants à l’entrée dans les meilleurs établissements supérieurs français et étrangers. Avec ses départements d’art dramatique et de danse, c’est un fleuron de la culture douaisienne. Son auditorium Henri Dutilleux, à l’acoustique remarquable, accueille les concerts de Musique à Douai et de l’Orchestre régional de Douai. • La bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore. Créée en 1767 pour accueillir la bibliothèque confisquée aux Jésuites, elle s’est ensuite notamment enrichie des saisies révolutionnaires. Ses 2 000 manuscrits, ses enluminures exceptionnelles, ses 4 600 lettres (1 600 autographes et 3 000 copies par son fils Hippolyte) de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, ses 300 incunables, dont la célèbre Bible dite de Douai, en font un établissement hors du commun. • Les archives communales. Elles sont réputées dans la région et se distinguent par leur richesse, l’importance de leurs fonds médiévaux et par leur collection de 35 000 chirographes, dont 6 000 contrats de mariage du XIIIe au XVIIe siècle, que de nombreux chercheurs étrangers étudient régulièrement. • Le théâtre à l’italienne. Sa création date de 1785. Il accueille dans un écrin entièrement rénové de nombreux spectacles, dont certaines pièces enregistrées pour la télévision. Il est aussi régulièrement le cadre de tournage de films. • Tandem Douai-Arras. Né du rapprochement de L’Hippodrome (scène nationale) de Douai et du Théâtre d’Arras, Tandem soutient la jeune création et favorise le croisement des arts. Par exemple lors de la manifestation Happy AnD qui investit, chaque année, différents lieux des deux villes avec concerts, théâtre, danse, arts du cirque, magie… • Musée-parc archéologique Arkéos. Le musée, dont les collections sont en grande partie constituées du résultat de fouilles préventives, retrace l’évolution du Douaisis et de l’Ostrevent depuis le Paléolithique, tandis que dans le parc, auquel on accède par une passerelle enjambant la Scarpe, seront progressivement restitués un portus, un ensemble carolingien avec église, cloître, jardin médiéval, une motte féodale et son donjon entouré d’un large fossé en eau. • La collégiale Saint-Pierre, quant à elle, a été construite au XVIIIe siècle et allie le style gothique flamand au classicisme des XVIIe et XVIIIe siècles. Cet écrin, monument historique, renferme de nombreuses œuvres d’art classées elles aussi. Depuis 2009 sont entrepris de gros travaux de restauration des toitures, façades et vitraux, dans le cadre d’une opération globale de 5 millions d’euros. Douai : une ville d'histoire En plus d'être l’un des rares territoires à posséder trois inscriptions au Patrimoine mondial de l’Humanité, la ville de Douai est riche d’un magnifique beffroi qui culmine à 61 mètres et renferme en son cœur l’un des plus grands carillons d’Europe avec 62 cloches. La cité...

L’Opéra au Village :
un festival d’opéras à Pourrière

Les choix affirmés d’une association Depuis 2005, les associations regroupées au sein de « l’Opéra au village » placent Pourrières au cœur de leurs projets. Théâtre de plusieurs manifestations culturelles, le village accueille tout aussi bien la promotion des jeunes artistes professionnels que la convivialité d’une harmonieuse trilogie entre spectateurs, artistes et habitants du village. Des valeurs qui priment au sein de l’association et qui sont tributaires de la qualité de l’ensemble de la production parmi lesquels figurent tous travaux de création et de production d’opéra courts et de concerts de qualité. Le Couvent des Minimes de Pourrières Classé monument historique depuis 1972, le Couvent des Minimes de Pourrières offre le double avantage d’une chapelle et d’un cloître qui accueillent régulièrement les différents concerts dans un bel écrin constitué de superbes décors architecturaux et d’une association réussie de notes sonores. Le lieu abrite régulièrement des manifestations musicales et artistiques où Jean de Gaspary offre le cadre somptueux d’un monument patiemment restauré pendant 40 ans par ses soins, avec à la fois,  une hospitalité exemplaire et un grand sens artistique contribuant en majorité à la réussite des productions. Les secrets d’une réussite Une belle dose de talents, un lieu merveilleux, une programmation originale, des bénévoles dévoués et créatifs, des spectateurs fidèles et exigeants, la confiance et le soutien des collectivités territoriales contribuent à faire du lieu, une aventure musicale authentique et à la fois humaine pour laquelle le leitmotiv reste dans le ton de la qualité et de la convivialité. Des bénévoles solidaires En fonction du programme établi pour l’année, les bénévoles de Pourrières, réunis au sein de l’association « l’Opéra au Village », démontrent leur engagement à travers une forte implication pour chaque étape à franchir dans les différents préparatifs de la représentation. Dans un bel élan de solidarité et une ferveur exemplaire, répétition des textes, confection des costumes et réalisation des décors battent leur plein dans les différents ateliers, incluant dans son intégralité, la prise en charge du côté logistique, jusqu’au grand repas collectif à partager avant les représentations. Comme tous les ans, chaque spectacle est couronné de succès comme les opéras comiques « Les trois baisers du Diable » de Jacques Offenbach et « Faust en ménage » de Claude Terrasse qui, chacun à leur manière, mettent en  exergue le fort pouvoir de séduction étrangement exercé par la gente féminine dans la société. La barrique à livres de Pourrières La barrique à livres figure parmi les curiosités de Pourrières qui attirent beaucoup de visiteurs. Confortablement installée au parking des Trente-Gouttes, la « barrique à livres » a été conçue dans l’esprit d’une bibliothèque ouverte à tous, à l’initiative de l’équipe de designers de l’association. Jouissant d’une grande liberté d’accès, l’interface permet à la fois la consultation, le partage et l’échange de livres. ...

Un cabaret d’art et club de jazz légendaire

Un siècle après ses premiers concerts dansants en 1924, le Bal Blomet, haut lieu des années folles fréquenté par une multitude d’artistes et de personnalités célèbres, a rouvert ses portes après une réhabilitation audacieuse et respectueuse de son histoire, et continue de ravir le public grâce à l’éclectisme de sa programmation. Un lieu historique Cabaret emblématique des années folles, Le Bal Blomet était réputé pour ses soirées dansantes sur fond de biguine et de jazz. Surnommé « Le Bal Nègre », il accueillait aussi bien le Paris bohème, le Paris ouvrier, les artistes de Montparnasse que le Tout-Paris. L’adresse était si célèbre qu’il suffisait de dire « 33 » au chauffeur de taxi pour se faire conduire rue Blomet. Fermé pendant la guerre, il est ensuite tombé dans l’oubli sans jamais retrouver son lustre d’antan. Une nouvelle salle rive gauche Un ambitieux projet de réhabilitation et trois années de travaux ont permis de redonner vie sous son nom d’origine, le Bal Blomet, à cette adresse mythique un temps menacée de disparition. Le cadre chaleureux, inspiré de l’univers des speakeasies de New-York et Chicago, de celui du Montparnasse historique, replonge le public et les artistes sur les traces des grandes figures qui ont fréquenté cet établissement, de la génération perdue d’Hemingway aux artistes du Paris des années 20, Kiki de Montparnasse, Miro, Joséphine Baker… Une programmation éclectique mais accessible Le Bal Blomet propose une programmation décloisonnée centrée sur le Jazz, le Music-Hall et la Musique Classique. Il a ainsi accueilli cette saison des artistes aussi divers que le pianiste cubain Omar Sosa, les jazzmen Daniel Humair, Raphaël Imbert dans le cycle emblématique des 1001 Nuits du Jazz ou le violoniste Didier Lockwood pour son dernier concert, les chanteuses Carla Bruni ou Isabelle Georges, l’artiste de cabaret Yanowski … ...

HOTEL des VENTES de COULOMMIERS

Maître Dapsens-Bauve et Maître Bouvier, experts judiciaires et commissaires-priseurs se relayent pour animer 90 ventes aux enchères par an (vente courante, vente classique, vente de prestige, vente thématique, vente volontaire ou judiciaire, vente caritative....) et réaliser vos expertises et estimations dans le cadre d’inventaires après successions, tutelles, déménagements… La vente aux enchères publiques est ouverte à tous. Vous pouvez  tous venir  acheter ou vendre aux enchères. Le conseil, l'expertise et la prisée sont un préalable indispensable pour valoriser vos biens. Depuis plus de 20 ans, l’Hôtel des Ventes de Coulommiers s’attache à démocratiser les ventes aux enchères et à présenter à la vente les trésors de vos greniers, objets d’un autre temps, du quotidien d’un autre siècle. Tout se vend, tout s’achète de 15 € à 100.000 € et plus. L'Hôtel des Ventes de Coulommiers accueille depuis 2012, l'équipe de l'Emission de télévision "Un Trésor dans votre Maison". Généralistes par vocation et spécialistes par passion Maître Dapsens-Bauve et Maître Bouvier se partagent l'ensemble des spécialités du marché avec le soutien d'experts spécialisés si nécessaire. Bijoux, orfèvrerie, horlogerie, céramiques, numismatique, philatélie, tableaux des XIXe et XXe siècles, Art Contemporain, vins et alcools, jouets, mobilier et objets d'art des XVIII, XIX et XXe siècles, ont déjà fait l'objet de jolies ventes. Les Trésors sont rares, il faut savoir les identifier et les mettre en valeur auprès d'un large public de collectionneurs ou amateurs. Les ventes domaniales Par ailleurs, Maître Bouvier anime 4 à 5 fois par an, les ventes domaniales de bijoux, montres et objets précieux à Saint Maurice (94) dans le cadre de sa mission de service public auprès de la Direction d’Interventions Domaniales (DNID). Toutes les grandes maisons telles Rolex, Audemars Piguet, Cartier, Breitling, Omega, Vacheron Constantin, Hermès… ont été largement représentées dans ces ventes d’exception à l’instar de la très rare et exceptionnelle montre bracelet Histoire de Tourbillon 5 en or rose signée Harry Winston adjugée à 134.000€ ou ces trois diamants (9 carats, 10 carats et 14 carats)  adjugés à 261.000€. Les « Cavernes d’Ali Baba » ou les ventes « Collections Collectionneurs » Ces ventes sont l’occasion de découvrir à petits prix la richesse de notre patrimoine artistique, de notre savoir-faire et savoir-vivre à la Française. De 100 € à 1000 € vous repartez avec un objet de qualité, une œuvre d’un artiste de talent, un meuble atypique, un grand Cru Classé, une montre Vintage, un bijou signé….. Toutes les ventes aux enchères sont retransmises en Live pour permettre une plus grande diffusion et une meilleure publicité auprès d'un public ciblé. ...

Le Broc, un village pittoresque, une commune dynamique

C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...

Galerie 88 : l’art dans tous ses états

Des expositions hautes en couleur Son choix se porte pour les artistes strictement non-figuratifs, exception faite pour les photographes. Le choix des artistes et de leurs oeuvres est collégial, et intègre l'avis de  Denise-Louise Samson, propriétaire des lieux et elle-même plasticienne, ainsi que de ses deux collaborateurs, Sylvie Langlois, et Jean-Pierre Giraud. Depuis deux ans, chaque exposition porte le titre de ONE (l'unique!)  suivi d'un numéro correspondant à leur ordre d'exposition. Ainsi la derniere exposition de l'année 2017 porte le titre de ONE-VI, la sixième exposition depuis juin 2016. Elle était dédiée au photographe toulousain, Jacques MATALY, dont la renommée dépasse les frontières de l'Hexagone. Denise-Louise Samson-Dissès l'accompagnait de ses sculptures et installations. Elle évoquait le Trait ou  la ligne d'horizon, véritable obsession pour tous les deux. " .... Derrière l'horizon il y a l'infini, il y a tout, tout ce que nous ne savons pas, tout ce qui nous échappe et nous inquiète... derrière, juste derrière , s'ouvrent les contrées de nos fantasmes, de nos peurs et de nos croyances... Toujours il y aura l'horizon infranchissable, car l'infini est une idée inhumaine, impossible à imaginer qui heurte l'enfant et contrarie l'adulte..." Alain MONNIER. La saison artistique 2018 commencera cette année le  9 Juin et se terminera le 15 septembre et présentera trois expositions individuelles. Un événement à ne pas manquer  PHAART (Parcours Haut-Adour Art Rencontre et Territoire) qui se déroulera les 20-21-22 Avril 2018. Les Galeries et les ateliers de Bagneres et du Haut-Adour ouvriront à nouveau, comme chaque année, leurs portes (de 10h à 19h pour les 21 et 22) et accueilleront plus de 60 artistes qui viendront de tout l'Hexagone. ...

Les Canuts, une histoire toujours d’actualité

Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon.     ...

Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire

Interview croisée de Christine Personnaz, guide-conférencière et responsable pôle promotion et développement à l’Office de tourisme de Cap d’Agde de Méditerranée et Arnaud Sanguy, guide-conférencier pour la mission patrimoine littoral de l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée. Ils connaissent tout ou presque de leur région. Pour commencer, pourriez-vous nous éclairer sur l’histoire du Cap d’Agde ? Arnaud Sanguy | Le Cap d’Agde est une station touristique, l’une des plus importantes d’Europe, née grâce au développement de la mission interministérielle Racine des années 60 – 70, qui avait pour but de développer une côte.  Cette mission a été mise en place pour concurrencer le développement de la côte espagnole. La ville d’Agde a été fondée par des colons grecs et phocéens de Marseille qui avaient pour but de créer un comptoir, une cité portuaire et de permettre un point de ravitaillement, de réparation de bateau et de commerce, pour ensuite rejoindre un port en Espagne. Ces grecs vont s’intéresser à la ville d’Agde et surtout à un élément unique sur les côtes qui n’est autre que le basalte. Ils en feront un produit célèbre, des ancres marines et des meules rotatives. Justement, le basalte est l’une des raisons pour laquelle nous appelons cette ville la perle noire. De cette cité antique, reste-t-il des vestiges ? A S | Ils sont rares, mais il en existe, comme le site d’Embonne qui se trouve sur le Cap d’Agde. Ce site est un domaine avec une partie viticole qui se concentre surtout sur l’exploitation de carrière en basalte. Actuellement, il est accessible au grand public. Il existe également deux panneaux explicatifs. Il vous suffit d’ailleurs de vous rendre derrière le musée de l’Ėphèbe en poursuivant votre chemin derrière l’église de Saint-Benoît et vous tomberez sur le site d’Embonne. Vous nous parlez du musée de l’Ėphèbe, un musée d’archéologie sous-marine qui a aussi sa petite histoire ? A S | C’est une grande aventure. L’aménagement et la construction de ce musée étaient l’une des raisons pour récupérer le fameux Bronze de l’Ėphèbe. Ce bronze avait été trouvé dans le fleuve d’Hérault, face à la cathédrale et était parti au Louvre. Pour pouvoir le récupérer et le présenter chez nous, d’où il était natif, il a fallu construire le musée de l’Ephèbe. Lors d’un séjour au Cap d’Agde, quels seraient les incontournables que vous pourriez nous conseiller ? A S | Dans le centre ancien d’Agde, il faudrait absolument visiter la cathédrale qui est un exemple de cathédrale romane fortifiée, construite à partir du IXe siècle et officiellement terminée au XIVe siècle. L’intérieur, quant à lui, est attrayant et accueillant, mais aussi très prisé avec ses décors de style classique du XVIIe siècle. Ensuite, il y a évidemment la station de Cap d’Agde en elle-même. Elle représente l’histoire de cette mission Racine avec l’architecture languedocienne. À cet effet, c’est une représentation de village languedocien, à taille XXL. La station, au même titre que la Grande-Motte, mérite un petit détour. Christine Personnaz | Pour la destination de Cap d’Agde Méditerranée Le troisième incontournable serait pour moi le Canal du Midi. Arnaud vous en parlera plus longuement. A S | Le Canal du Midi fait partie des incontournables de notre destination, issu de l’imagination d’un homme nommé Pierre-Paul Riquet. Il s’agit également de l’un des plus importants projets du XVIIe siècle, ayant pour but de relier l’océan à la Méditerranée. Sur Agde, nous avons aussi la chance que ce Canal du Midi passe au niveau d’un édifice remarquable et unique et une écluse ronde à trois niveaux. Comment pourrait-on découvrir la partie de la ville, notamment le Canal du Midi ? A S | Pour partir à la découverte du Canal du Midi, il existe trois possibilités :  à pied, à vélo et en bateau. Comme piét...

Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.

Unique musée dédié à l’archéologie sous-marine et subaquatique en France, le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine est situé à proximité du site archéologique d’Embonne. On y trouvait autrefois un important domaine grec. Le musée abrite une collection unique d'artefacts archéologiques, en particulier une remarquable statue en bronze « l'Ephèbe d'Agde », qui est l'une des principales attractions du musée. Une statue et un musée Construit en 1984 par l’architecte Jean Le Couteur dans une ancienne ferme du XVIIIème siècle, le Musée de l’Ephèbe fut initié par la découverte de la statue emblématique d’Alexandre le Grand dit l’Ephèbe d’Agde qui était exposée au musée du Louvre. La statue a été déménagée à Agde après une demande au Ministère de la culture par la ville. Cela, sous la condition que la ville construise un nouveau musée. Ce dernier a ouvert ses portes en 1985 et n’a reçu la statue qu’en 1987. Le musée de L’Ephèbe a ensuite été inauguré en 1989 et a mis en valeur la statue de bronze ainsi que d'autres découvertes archéologiques liées à l'histoire d'Agde et de sa région. L’histoire d’Alexandre l’Ephèbe Au Musée de l’Ephèbe, on peut retrouver un grand bronze antique. Ce bronze représente un jeune homme dans la « nudité héroïque ». Représentatif de l’époque d’Alexandre, c’est tout naturellement que la statue a pris le nom d’Alexandre, l’éphèbe d’Agde. Il pourrait s’agir selon toute vraisemblance d’un portrait d’Alexandre le Grand. La statue en bronze fut retrouvée en 1964 dans le lit de l’Hérault face à la cathédrale d’Agde. C’est Jacky Fanjaud, un plongeur du GRASPA (Groupe de Recherches Archéologiques Sous-marines et de Plongée d’Agde) qui fera la découverte. Après avoir été restaurée à Marseille et en Lorraine, la statue restera au Louvre plus de 20 ans avant de retrouver Agde. Pièce maîtresse du musée mais aussi véritable symbole de la ville, on ignore encore aujourd’hui comment ce bronze est arrivé dans l’Hérault.   Grand roi de l’Antiquité grecque, Alexandre le grand ou Alexandre III fut roi de Macédoine de 336 à 323 avant JC. Fils de Philippe II, Alexandre était l’un des élèves d’Aristote, le célèbre philosophe grec. Il se distinguera notamment pour avoir été l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il a en effet réussi à prendre possession de l’immense Empire Perse étendant sa domination jusqu’aux rives de l’Indus. L’identification de la statue comme correspondant à Alexandre le Grand sera confirmée par des études comparatives avec les autres portraits d’Alexandre. Notamment basée sur les sculptures de Lysippe de Sicyone, qui fut le portraitiste officiel de la famille royale de Macédoine. D’ailleurs, ce sera ce sculpteur qui sera aussi à l’origine de ce bronze retrouvé puisqu’on y distingue clairement son style. Une distinction basée sur un texte de Plutarque qui expliquait comment Lysippe sculptait les portraits d’Alexandre. Les différentes expositions du musée La création du musée avec le retour de l’Ephèbe a été une grande opportunité pour exposer d’autres objets qui ont été enfouis dans des salles ou dans des entrepôts. Toutes les richesses du patrimoine agathois sont désormais exposées dans le musée d’archéologie sous-marine de l’Ephèbe. Le musée présente des trésors inestimables découverts en mer, dans le fleuve de l’Hérault et dans l’étang de Thau. Le musée est divisé en trois départements. Le département des bronzes constitué des cargaisons de vaisselles, bijoux, lingots de plomb et cuivre, et des statues comme le célèbre Ephèbe d’Agde. Le département moderne présente des céramiques médiévales, des armements comme des canons...

Galerie de l’Est : l’art pour relier les cultures

Convaincue que la culture participe à une plus belle compréhension du monde, sa fondatrice d’origine russe, Darya Brient, imagine ce lieu d’amitié entre les peuples comme un facilitateur de dialogue et d’échanges. Elle incite donc les badauds curieux à découvrir des artistes méritant d’être médiatisés en France, provenant généralement de Russie et des pays de l’Est, mais sans s’y limiter, allant ainsi jusqu’au pays occidentaux.. Un autre regard sur les pays de l’Est Souvent considérés comme inaccessibles, les pays de l’Est dévoilent ici quelques visions intimes perçues de l’intérieur. En découvrant les œuvres exposées, le public est invité à partager les regards singuliers et résolument contemporains des artistes sur le monde. Peintres, graphistes, photographes, de notoriété internationale ou promis à elle, accrochent aux murs des univers pleins, solaires ou mélancoliques.  Car si l’Ouest se raconte avec des mots, l’Est se confie en images. Un sens profond de la métaphore témoigne d’une intense vie artistique, oscillant entre quotidien et poésie, réalisme et résilience. Des langages sans concession s’inventent, dépassent les murs et les frontières.  Des célébrités et des nouveaux talents La programmation de la Galerie de l’Est affectionne les pépites et favorise les artistes contemporains qui ont choisi de vivre de leur passion. Darya Brient parle avec ferveur de ces « fouilleurs d’âmes » en quête perpétuelle de profondeur. Alexei Lantsev,,peintre originaire du sud de la Russie, aux toiles heureuses, traverse avec simplicité les territoires où la vie est reine. Ses empreintes aux couleurs éclatantes précèdent aux aquarelles abstraites et en relief de l’artiste Polina Egorushkina qui dépeignent l’ensemble des entités du paysage. La galeriste expose aussi les photographies mystérieuses du photographe Stephane Spach, qui puise son inspiration dans une nature mélancolique - ainsi que dans l’infiniment subtil, tout comme les sculptures organiques en porcelaine de Daria Surovtseva. Prochainement, ce lieu proposera de découvrir l’univers évaporé, méditatif et puissant d’Evgeniya Buravleva. Exposées dans plusieurs pays du monde, ces célébrités partagent les murs avec de nouvelles figures non moins remarquables. Des diamants bruts dont le talent n’attend que de croiser notre regard. À titre d’exemple, “Fragile” – l’une des dernières expositions de la galerie – présente la photographe polonaise Laura Makabresku, une artiste imprégnée d’une dimension onirique et spirituelle singulière, inspirée par la nature humaines et ses relations. Une adresse précieuse Conçue dans un esprit de partage, la Galerie de l’Est est une adresse précieuse où il fait bon de laisser vagabonder les yeux. Ses portes sont grandes ouvertes aux échanges et à la rencontre. Le public de Compiègne ou d’ailleurs peut y entrer librement, discuter avec la maitresse des lieux et remplir son sac d’émotions tenaces et impalpables. Pour la galeriste, « l’​art est un art de vivre ». Et elle le sait : voir et savoir sont deux intentions essentielles pour faire connaissance. Un rendez-vous multiculturel à saisir absolument et à savourer longtemps.  ...

Les Maîtres flamands à l’honneur pendant trois années de célébration 

Des programmations culturelles autour de ces Maîtres flamands constitueront le clou des visites touristiques en Flandre, sur les trois prochaines années. De Bruxelles à Anvers, en passant par Gand, les villes d’Art redécouvriront le génie des trois grandes figures de la peinture flamande, à travers les années thématiques qui leur seront respectivement consacrées. Au menu, des expériences multisensorielles qui traversent les autres pans de la culture : gastronomie, musique et art de vivre. 2018 : explorer Anvers à travers les yeux de Rubens « Anvers Baroque 2018, Quand Rubens inspire » transportera les touristes au cœur d’expériences de haut vol. Trois jours de danse, de musique, de théâtre et de feux d’artifice inaugureront les réjouissances. L’impressionnant MAS (Museum aan de Stroom), situé dans le quartier en plein renouveau de l’Eilandje, célébrera le baroque au féminin par une rétrospective consacrée aux œuvres de Michaelina Woutiers. Au musée d’Art contemporain, rendez-vous pour un face à face entre le baroque d’hier et d’aujourd’hui. Les peintres du temps de Rubens verront leurs œuvres mises en présence de créations plus contemporaines, signées Ed Kienholz ou Luc Tuymans. Avec les installations sonores ou odorantes prévues pour la scénographie, tous les sens vont vibrer au rythme baroque. Ateliers créatifs, visites guidées par les habitants, inauguration de nouveaux ouvrages de l’espace public étofferont encore cette année de célébration. L’ouverture du centre de découverte Rubens marquera le point d’orgue des festivités. 2019 : Bruegel  vous invite à plonger dans son monde Pieter Bruegel l’Ancien est un artiste dont on sait fort peu de choses. Durant l’année qui lui est consacrée, ses œuvres se chargeront de dévoiler sa personnalité. Ses méthodes de travail et l’ensemble de ses tableaux seront exposés au tout nouveau centre d’accueil portant son nom, à Bruxelles. Un rendez-vous convivial est également donné au château de Gasbeek, avec la « Fête des fous ». Les réinterprétations de Bruegel par les artistes du XXesiècle constitueront le clou de l’exposition. Elle sera clôturée par un pot de gueuze artisanale, comme on a pu en goûter du temps du peintre. Dès le printemps, « Bruegel en noir et blanc » lèvera le voile sur les travaux sur papier de l’artiste à la Bibliothèque royale de Belgique. À l’automne, Anvers se joindra également à ces hommages en accueillant au musée Mayer van der Bergh, une exposition retraçant ses dernières années dans la ville. 2020 : une année pour venir adorer l’Agneau mystique à Gand Jan van Eyck sera le centre de toutes les attentions en 2020. Son mythique retable Adoration de l’agneau mystique sera au cœur des festivités prévues en son honneur à Gand. Le très convoité retable en douze panneaux réalisé avec son frère Hubert est en phase de restauration. Une fois cette dernière achevée, cette œuvre époustouflante sera alors replacée dans la cathédrale Saint-Bavon pour laquelle elle était initialement commandée, en 1432. Dès fin 2019, le cloître des Carmes de la ville tiendra une exposition sur une œuvre singulière par bien des aspects. Elle a effectivement suscité de nombreuses passions à travers les six siècles qu’elle a traversé : copie, démontage, menace par le feu, dissimulation, vol ne sont que des exemples des péripéties par lesquelles le polyptyque est passé. « Jan van Eyck et la cour bourguignonne » promet, de son côté, d’être une expérience artistique immersive des plus marquantes. ...

Palais Bénédictine : l’extraordinaire histoire de Bénédictine

À Fécamp, à 2h15 de Paris et à 1h de Deauville se dresse un majestueux palais du XIXe siècle. Derrière sa façade à l’allure irrésistible, œuvre de l’architecte Camille Albert, se cachent des espaces consacrés à l’art, à l’Abbaye de Fécamp et à Bénédictine ainsi que la distillerie et les caves dans lesquelles repose la célèbre liqueur. Composée de 27 plantes et épices, sa recette fut redécouverte par Alexandre Le Grand. Ce grand visionnaire donnera à Bénédictine une renommée mondiale. Tout commence par un vieux grimoire… Entre le XVIe et le XVIIIe siècles, des moines ont créé d’innombrables élixirs en usant de techniques spécifiques de distillation et en faisant appel à leurs connaissances autour des épices et des plantes. Les moines bénédictins de l’Abbaye de Fécamp n’ont pas dérogé à cette tradition. Au sein de ce monastère, un des moines répondant au nom de Dom Bernardo Vincelli s’illustre par son haut savoir. Adepte de l’alchimie et de l’herboristerie, le personnage s’intéresse de très près aux méthodes de distillation et aux plantes, ce qui l’amène à créer un élixir de santé naturel en 1510. Ce précieux breuvage fut produit jusqu’en 1789. La Révolution française a tout ravagé sur son passage et a entraîné dans son sillage la perte d’un savoir-faire. Quant au manuscrit contenant la recette originale, il a été, par chance, préservé par un des derniers moines de l’Abbaye qui l’a confié au grand-père d’Alexandre Le Grand. En 1863, au détour de sa bibliothèque, ce négociant en vins de Fécamp retrouve ce vieux grimoire, qui retient toute son attention. Il y découvre l’intrigante recette qu’il veut à tout prix reconstituer, et y parvient après plus d’une année de travail. De là renaît l’élixir, devenu liqueur, et baptisé Bénédictine. On sait que celle-ci est composée de 27 plantes et épices dont la myrrhe, l’hysope, l’angélique, le safran, la noix de muscade ou encore le clou de girofle, mais la recette complète est tenue secrète. Pour contenir Bénédictine, pas question pour Alexandre Le Grand de choisir une quelconque bouteille. Il crée ainsi un flacon résolument élégant aux proportions et à l’allure si parfaite qu’il inspire de nombreux artistes pour ne citer que Paul Gauguin, Douanier Rousseau, Wesley Webber… Haut lieu de l’art et de l’industrie Mais créer une bouteille unique ne suffit pas. Alexandre Le Grand voit plus grand encore pour sa précieuse liqueur et décide de construire en son honneur un palais-usine. Il mène ce projet aux côtés de l’architecte Camille Albert, spécialiste du néo-gothique, et de nombreux artisants d’art, dont Marrou, génie des ferronneries et des faîtages. D’inspiration gothique et Renaissance, ce chef-d’œuvre architectural devient le lieu de production de Bénédictine ainsi qu’un musée. Il abrite effectivement une impressionante collection d'art formée par Alexandre Le Grand et composée d’un riche ensemble de peintures, ferronneries, ivoires, émaux sans oublier la bibliothèque de plus d’un millier d’ouvrages dont la plupart rédigés par des moines bénédictins. Bien entendu, une grande partie de ce sanctuaire sera consacrée à Bénédictine et à ses 500 ans d’histoire. Une salle retraçant son historique est à découvrir, exposant, entre autres, une partie des 1000 contrefaçons de Bénédictine retrouvées dans le monde. Car, oui, la liqueur attise toutes les convoitises par sa renommée mondiale et ses saveurs subtiles. Une salle des épices exposant les ingrédients composant Bénédictine est également ouverte au public. La visite continue dans la distillerie où sont entreposés les alambics en cuivre martelé dont certains datent de la fin du XIXe siècle et qui servent encore aujourd’hui à élaborer la liqueur. À savoir que le Palais en est le seul et unique lieu de production au monde. Apr&egr...

L’Institut culturel basque encourage le développement de la culture basque.

L’Institut culturel basque invite les associations à rejoindre le mouvement afin de bâtir des projets culturels autour de la culture basque. Présentation de l’Institut L’Institut culturel basque (ou ICB) a été créé en 1990 avec le soutien de l’Etat, du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, du Département des Pyrénées-Atlantiques et du Syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque (devenu aujourd’hui Communauté d’Agglomération du Pays Basque), et de ses 160 associations membres. Situé au Château Lota à Ustaritz, près de Bayonne, le but premier de l’ICB, depuis plus de 25 ans, est de favoriser la création de projets créatifs en lien avec la culture basque, de faciliter leur diffusion et de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel de cette culture si riche. Mais ce n’est pas tout. Car l’Institut est aussi un organe de recherches et d’échanges culturels travaillant sur la meilleure façon de transmettre la langue et la culture basques. À ce titre, l’ICB développe ses projets pluriannuels sur des thématiques comme le chant, la musique, ou encore la danse basque. Ainsi, en plus d’aider à mettre en œuvre de nombreux événements culturels, l’ICB possède un site portail qui évolue régulièrement et qui se transforme, au fil du temps, en un véritable espace multimédia dédié à la diffusion de la culture basque. L’Institut culturel basque : ethnopôle depuis 2017 L’année 2017 a été importante pour l’ICB, car c’est la date où il a été labellisé ethnopôle, en partenariat avec l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). 9e ethnopôle national et deuxième de la région Nouvelle-Aquitaine, à travers une convention signée avec le Ministère de la Culture et l’EHESS, l’ICB s’engage pour 4 ans à travailler sur le patrimoine et la création, sur l’oralité, sur la valorisation des ressources numériques liées à la culture basque et sur les pluralités linguistiques. Tout cela s’intégrant au sein d’un programme de recherche, de diffusion pluriannuelle et de formation.  De ce fait, il s’occupe de collecter et sauvegarder tous documents vidéos et audios basques par le biais du programme Eleketa (collecte de plus de 300 témoignages filmés) tout en travaillant sur le traitement des fonds sonores et audiovisuels basques numérisés par le service Archives du département des Pyrénées-Atlantiques. Cela lui a permis de devenir une véritable référence dans le domaine du patrimoine oral de la culture basque. Autre sujet important pour l’ICB : faire le lien avec la création contemporaine. Le centre en vient ainsi à s’interroger sur les enjeux de la création culturelle au Pays basque. Pour cela, il engage des débats sur les réalisations traditionnelles et modernes des artistes actuels par le biais de journées associant travaux de groupe, témoignages, échanges et conférences. L’ICB est donc aussi un véritable laboratoire de la mémoire et de la création. ...

Festival D'Artagnan Chez D'Artagnan à Lupiac, dans le Gers

Bienvenue chez d'Artagnan! Le festival D'Artagnan chez d'Artagnan se tient chaque année, depuis 2012, le second dimanche d'août. Il prend la forme d’une évocation vivante et animée d’une foire de village du 17ème siècle. Le jour du festival, plusieurs centaines de personnes en costumes d’époque – villageois, commerçants, artisans, bohémiennes, lavandières, paysans, musiciens, acteurs, nobles dames et messieurs en tenues d'apparat, chenapans et mousquetaires, à pied ou à cheval – investissent le village et se mêlent aux visiteurs. Le jour du festival, les visiteurs sont invités à se joindre à la troupe, comme acteurs ou comme spectateurs. Le prochain festival portera sur le thème « De Lupiac à Paris » et se tiendra Dimanche 12 août 2018. Mais tout au long de l’année, diverses animations ne manqueront pas de retracer l’histoire du personnage et de remettre son existence en contexte à travers des ateliers, le Musée d’Artagnan à Lupiac, le territoire d’Artagnan en Fezensac ou la Route européenne d’Artagnan sur laquelle vous pouvez vous lancer. D’Artagnan, figure emblématique de Lupiac et de la Gascogne Charles de Batz de Castelmore, plus connu sous le nom de d'Artagnan, naquit à Lupiac (Gers, France) aux alentours de 1613 et fut tué à Maastricht (Pays-Bas) en 1673. Il gravit au mérite les échelons jusqu'à la charge de Capitaine-lieutenant des mousquetaires du Roy, l'une des plus belles charges du royaume du « Roi Soleil », Louis XIV, plus puissant monarque d'Europe. Célèbre et respecté de son vivant, d'Artagnan fut immortalisé pour de bon et dans le monde entier grâce à trois romans d'Alexandre Dumas qui mettent en scène un d'Artagnan certes romancé et idéalisé mais très largement inspiré du personnage historique. Ces romans traduits en de très nombreuses langues et les nombreux films qui en ont été tirés continuent à être populaires à travers le monde et font de d'Artagnan l'un des héros les plus reconnus internationalement. D'Artagnan est universellement associé à des valeurs positives - compétence, habileté, fidélité à toute épreuve, bravoure ainsi que union et solidarité: « Tous pour un, un pour tous ». Lupiac, berceau de l'histoire de d'Artagnan Située dans le département du Gers, dans l'ancienne province de Gascogne, la commune de Lupiac regroupe environ 300 habitants sur 34,5 km² de paysages ruraux, verts et vallonnés. D’Artagnan y est né, autour de 1613, au Château de Castelmore. Le village de Lupiac est l'un des plus vieux castelnaux du Sud-Ouest. On y retrouve sa place centrale avec maisons à colombages et galeries couvertes. Un chemin de ronde marque l'emplacement des anciennes fortifications. Sur la place centrale se dresse l'unique et monumentale statue équestre en bronze du célèbre mousquetaire, inaugurée le 9 août 2015. Cette œuvre est le point de départ ou d'arrivée de la Route Européenne d'Artagnan  qui relie Lupiac à Maastricht (Pays-Bas) où d'Artagnan fut tué. À proximité se trouve le Musée d’Artagnan. Venez y découvrir la vie du vrai d’Artagnan. Festival D'Artagnan chez d'Artagnan 2018 – le 12 août Le thème retenu pour 2018 est « De Lupiac à Paris ». Il se focalisera sur le personnage historique de d’Artagnan, le natif de Lupiac, et sur les valeurs positives qui lui sont associées : compétence, habileté, fidélité à toute épreuve, bravoure. Un série d’animations thématiques permettront de rappeler le parcours exceptionnel et méritocratique du vrai d’Artagnan : de petit enfant de Lupiac à Capitaine-lieutenant des mousquetaires du Roi - « l’une des plus belles charges du royaume », et de Lupiac à Maastricht en passant par les nombreux hauts-lieux de la Route Européenne d’Artagnan. Comme chaque second dimanche d’août, Lupiac reprendra l’apparence d’un village gascon du XVIIe siècle pour un véritable retour aux sources. Environ 500 participants en costume d'époque feront revivre le village et se mêle...

Une fabrique d’images en live, une grande expo sur la BD et des logos !

Du 19 avril au 27 mai 2017, La Fabrique, résidence de créateur, permettra  à l’illustratrice Sophie Dang Vu de s’installer dans la collection permanente du Musée et d’y faire vivre une technique issue de l’imprimerie. N’hésitez pas à la rencontrer pour assister à la fascinante naissance d’une image ! L’exposition temporaire Histoire(s) de Logo(s) (novembre à janvier 2018) s’intéressera quant à elle à la toute récente identité visuelle du Musée, prétexte pour dévoiler aux visiteurs les secrets de la création d’un logo, qui renvoie autant au patrimoine des symboles qu’à la signalétique contemporaine. Le neuvième art à l'honneur Du 14 avril au 20 septembre 2017, le Musée passera en mode BD.  Il y a encore tant à dire et à expliquer du neuvième art ! L’exposition Bande dessinée, l’art invisible, conçue en partenariat avec Lyon BD Festival,  en est le point d’orgue. Les visiteurs entreront dans les coulisses de la BD, de sa fabrication, de ses spécificités, de ses langages, de ses métiers. Le domaine de la BD recèle une foule de surprises, et d’abord l’antériorité de cet art qui entre désormais dans les musées. Car il y a de la BD dans les images du Mirouer de la rédemption, premier livre illustré imprimé (1478), de même que dans les gravures de William Hogarth sur l'hypocrisie de la société londonienne ou dans les images d’Epinal. Et bien sûr, le Musée possède la fameuse Histoire de Monsieur Crépin de Rodolphe Töpffer (1837), considérée comme l’ancêtre de la BD. Mais bien d’autres grands artistes se sont approchés tout près de la bande dessinée (dont Gustave Doré), et on les découvrira au fil de l’exposition. ...

La musique ancienne avec Ligeriana et Perceval.

En 2016, on va parler de Ligeriana ! Cet ensemble vocal et instrumental créé en 2000 autour de l’élaboration du programme Scala Dei et de son enregistrement (ffff de Télérama !), va enregistrer un disque compact "Abélard et Héloïse », fin mai en résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Il  sortira en octobre 2016 chez ADF Bayard. Le sujet est intégralement consacré aux œuvres que Pierre Abélard a écrit à l'intention du monastère d'Héloïse - le Paraclet. Ligeriana, dirigé par Katia Caré, s’attelle également à la création d’un nouveau programme consacré aux chants de pèlerinage. Perceval : recherche, diffusion et étude de la musique médiévale L’ensemble vocal fait partie des Productions Perceval, un groupe d'étude de recherche et de diffusion de la musique médiévale. Soutenue par la région des Pays de la Loire, la structure intervient dans le domaine de l’action artistique, des spectacles et animations scolaires, des expositions et des conférences. « L'action artistique est une part importante de notre diffusion surtout au niveau des écoles et des collèges avec une moyenne de 80 concerts et spectacles par an », précise son dirigeant, Guy Robert. ...

Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Pas de doute : Yoran Delacour, le gérant des Éditions Yoran embanner, est un homme engagé ! Le petit éditeur breton qui voit loin « dans le temps et dans l’espace géographique » défend en effet le projet de bâtir une démocratie bretonne ayant son propre gouvernement. « Et je m’intéresse à tous les peuples en situation similaire, qui n’ont pas eu de chance dans l’Histoire, les nations sans État, comme les Alsaciens, les Flamands, les Corses, les Catalans... En fait, à tous ces peuples qui veulent se réapproprier leur Histoire, leur culture, leur langue et leur destin. »  Éditions Yoran embanner : bâtir une démocratie bretonne Cet engagement transparait dans son catalogue. Une part est consacrée aux essais politiques et aux histoires des régions, « qui ne sont jamais neutres. On donne le point de vue des gens du cru ». Yoran embanner s’est aussi spécialisé dans la publication de dictionnaires de langues peu parlées ou peu connues. Français-roumain, français-lituanien, français-basque, français-gaëlique écossais, français-corse : « Environ 4 dictionnaires sont publiés chaque année en plus de 16 nouveaux livres. »  L’éditeur breton n’oublie pas non plus de rendre hommage à sa région, avec plusieurs livres sur le patrimoine, la nature et l’architecture, ou même des polars régionaux. À retrouver dans toutes les bonnes librairies ou sur son site Internet. ...

Festival international Toulouse les Orgues :
un 20e anniversaire autour du dialogue des cultures

Toulouse, ville des orgues Ville dynamique et chargée d’histoire Toulouse abrite un patrimoine organistique extraordinaire composé d’orgues de toute esthétique et de toute époque. Rien que dans le périmètre du centre-ville, il est possible d’entendre 5 siècles de musique sur différents instruments. De ce riche patrimoine est né le Festival international Toulouse les Orgues. « Cet événement original et inédit attire un public de passionnés ou de novices qui viennent du monde entier pour découvrir un concentré de talents, de concerts originaux et d’instruments aux sonorités très spécifiques » raconte Mélanie Daoulas, chargée de communication de l’Association Toulouse les Orgues. Dimension d'exploration et de confrontation permanente Premier temps fort de cette édition 2016 qui marque d’ailleurs les 20 ans du Festival, le week-end Dialogue des cultures, qui fera entendre des musiques balkanique, arabo-andalouse, anglaise et turque. Le festival proposera des duos tels que l'orgue avec le taïko, un tambour japonais ou le kannel estonien. Mais le "dialogue des cultures", c’est aussi la rencontre de cultures musicales différentes, à l’image de « Rock the Organ », un concert orgue, percussions et guitare électrique autour d’oeuvres de Zappa, Pink Floyd ou Gavin Bryars. C’est aussi des récitals où les oeuvres jouées évoqueront le voyage, l’exil, l’ailleurs. Pour un anniversaire sans fausse note, le dernier week-end sera consacré aux fondateurs du festival et aux créateurs et interprètes d’aujourd’hui. Parmi les autres temps forts du Festival, la restitution d’un projet d’éducation artistique ambitieux : Souffle sur l’étang. Ce spectacle qui se tiendra à l’église-musée des Augustins est le fruit d’un travail mené tout au long de l’année par des élèves de deux classes primaires d’horizons géographiques, culturels et sociaux différents avec leurs enseignants, un intervenant organiste et un danseur chorégraphe. De l'orgue pour tous! ...

Art brut : le monde fabuleux d’Alain Bourbonnais

Architecte et amateur d'art, Alain Bourbonnais se distingue par ses multiples activités, parmi lesquelles sa propre production artistique qui ne saurait être négligée. Dans une correspondance adressée à Jean Dubuffet, il exprime son désir de ne pas être considéré comme un artiste, mais plutôt comme un "fabricant fabuleux". Pour certains, l'œuvre de Bourbonnais ne relève pas tant du fantastique que du monstrueux. Selon son épouse Caroline, elle est caractérisée par un érotisme loufoque. Le monde de Bourbonnais est peuplé de personnages farfelus comme les "Turbulents" et les "Gratte-culs". A l’image de certains de ses personnages, une famille un peu décalée qui vit au rythme d'un carnaval quotidien et qui l’assiste même dans certaines de ses créations qui couvrent une multitude de domaines : dessin, peinture, gravure, assemblage, sculpture motorisée, costume, et même courts-métrages. En 1976, Alain Bourbonnais obtient une carte professionnelle de technicien de l'industrie cinématographique, délivrée par le Centre National du Cinéma avec le titre de "réalisateur". Il réalise alors son premier film expérimental, "Turbulent's Band", ainsi qu'un documentaire sur l'art hors-les-normes, intitulé "Les Articles de bois d'Émile Ratier". Considéré comme un "instantané de vie", ce film permet à Bourbonnais de présenter les artistes dans leur quotidien créatif. Par la suite, il produit d'autres courts-métrages sur des créateurs tels que Joseph Vignes, surnommé "Pépé Vignes", ou encore Simone Lecarré-Galimard. En parallèle, il lance une série de publications intitulée "La Fabuloserie. Petit cahier à grand spectacle", qui donne la parole aux créateurs pour qu'ils s'expriment "à travers leurs mots, leurs écrits, leurs œuvres, leur vie". François Monchâtre, Jano Pesset, Pascal Verbena et Michèle Burles participent à cette initiative au début des années 1980. Pendant ce temps, Bourbonnais œuvre activement à la création de son musée privé, "La Fabuloserie", situé dans l'Yonne. Contrairement à un simple collectionneur, Bourbonnais souhaite partager l'art hors-les-normes et le faire voyager en dehors de son musée, inauguré en 1983. Il écrit dans ses journaux de réflexion : "Ce MAGNIFIQUE MUSÉUM, bien que privé, sera un vivier permettant la circulation des œuvres pour des expositions en province ou à l'étranger." Ce vœu s’est réalisé à travers de nombreuses expositions et continue aujourd'hui à être honoré, reflétant ainsi ses trois vies parallèles. Une vie d’architecte visionnaire, de créateur délirant subversif mais aussi d’animateur de l'Atelier Jacob puis de La Fabuloserie qui regroupe plus d’une centaine de talents de l’art hors-les-normes dont il est le précurseur. Un parcours fait d’expérimentations Depuis l'âge de 12 ans, Alain Bourbonnais s'adonne à l'art du dessin. Ses premières esquisses de voyages, réalisées au crayon, à l'encre de Chine et avec des encres colorées, remontent à l'année 1945. À partir des années 1960, il se tourne vers la peinture. Après une première série de tableaux plutôt classiques, Alain Bourbonnais se lance dans des techniques mixtes de 1963 à 1975. Il associe d'abord des huiles aux pigments pour jouer sur les effets de dilution et obtenir un résultat aléatoire. Sa pratique picturale évolue progressivement pour envahir tous les supports. Les toiles sont remplacées par des portes, qu’il déniche lors d’excursions dans des décharges qu’il organise en famille, les pigments par des matériaux divers. Ces productions, qu'il qualifie de peintures-assemblages, annoncent les futures créations en volume des Turbulents. Mais il ne s'arrête pas là. Gravures, estampes, lithographies ? Non. Alain Bourbonnais préfère parler de "Décalcomanies Turbulées" qu'il tire sur sa presse. Il multiplie les expérimentations et crée une production singulière de multiples. Aucune de ses gravures ...

Musée de la coutellerie de Nogent : les couteaux sous toutes les coutures

Perpétué par des artisans de Langres venus s’installer à Nogent entre le 17e et le 18e siècle, le savoir-faire coutelier de la Haute-Marne a son musée dédié depuis 1991. La noblesse des matériaux, comme la diversité des objets réalisés, constitue la marque de fabrique de la coutellerie de Nogent. Couteaux, limes, etc. Place Charles de Gaulle, le musée abrite une collection rassemblant tout le patrimoine coutelier nogentais. Celui-ci se caractérise par une remarquable diversité quant aux savoir-faire et aux matériaux exploités. Proposées dans un cadre moderne, avec sonorisation, les expositions permanentes révèlent des répertoires recouvrant des usages très variés. Ici, le bois précieux, l’écaille ou la nacre rehaussent le manche des couteaux de table et autres couteaux fermants. Ailleurs, les métiers – boucherie, charcuterie – se révèlent dans la singularité des couteaux qui leur sont dédiés. Les pendules sont vite remises à l’heure quand se déploient les pièces chirurgicales telles que burins, gouges, pinces et bistouris. La coutellerie d’origine a effectivement ouvert la porte à de nouvelles applications contemporaines autour du métal. Les outillages (enclumes, marteaux, martinets, matrices…), ainsi que les instruments de toilette comme le cure-oreille ou la pince à ongles trouvent alors naturellement leur place. Des expositions temporaires à thème La vie du musée est aussi ponctuée par les expositions temporaires qu’il organise, à l’instar des « outils de jardin », au programme des saisons 2017 et 2018. Cette institution met l'accent sur le savoir-faire sans second développé par les couteliers du bassin nogentais dans la fabrique d’outillages à main, dont les outils de jardins font partie. Les actes quotidiens de l’horticulture sont à l’honneur à travers les catégories d’outils déclinés, à savoir la coupe, la greffe et le multifonctionnel.   ...

La culture pour tous avec
la Communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien

Le 1er janvier, la communauté de communes est devenue une communauté d’agglomération. Que cela change-t-il en termes culturels ? Annick Guinot : Il y a deux principales nouveautés. Désormais, l’agglomération prend en charge directement les deux musées labellisés musées de France du territoire : l’Écomusée du Haut-Beaujolais, à Thizy-les-Bourgs, et le musée Barthélemy Thimonnier de la machine à coudre et du cycle, à Amplepuis. Nous avons également pris la compétence des écoles de musique. En les gérant, la COR va pouvoir les mettre en réseau au niveau de l’administration, du recrutement, de la mise à disposition de professeurs, etc.  Autre changement : vous vous impliquez encore plus dans les festivités du territoire… → Jusqu’alors, nous donnions des subventions aux associations organisatrices d’événements. Désormais, nous serons co-organisateurs ou organisateurs de manifestations, comme Cafés en fête, le Festival de la bande dessinée, etc. Nous sommes partenaires avec le CCAB et le Théâtre de Villefranche. Enfin, pour la Biennale de la danse, la COR fait partie des 12 groupes retenus pour le défilé. Nous prenons en charge l’organisation des répétitions, des ateliers de confection des costumes et de construction des chars. Pourquoi ce souhait de s’impliquer plus ? → Nous souhaitons répartir la culture de manière équivalente sur tout notre territoire. En apportant une offre complémentaire à ce que font déjà les 34 communes. Chez nous, la culture est essentielle et, d’ailleurs, dans un contexte de baisse des dotations de l’État, elle n’est pas une variable d’ajustement. La convention « Retissons le territoire » avec la DRAC s’inscrit aussi dans cette démarche…  → Oui, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a repéré les territoires où il y avait un besoin d’offres culturelles. « Retissons le territoire » s’appuie sur la mémoire de l’industrie du textile et se traduira par des spectacles, du cinéma, des expositions photographiques ou avec des plasticiens, etc. ...