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Musées, galeries d'art : visites et expositions à ne pas manquer...

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Culture
Exposition
La Grande Saline, un voyage au centre de la terre

Au cœur du vignoble du Jura, à 10 kms d'Arbois, pays de Louis Pasteur, se cache à 246 mètres de profondeur un trésor qui faisait naguère l’attractivité, la prospérité et la richesse d’une région. Ce trésor, c’est le sel de la Grande Saline. Témoin au fil des siècles d'une industrie insolite dans une contrée pourtant si éloignée de la mer, le sel de Salins-les-Bains a été l'ingr...

interview-podcast-avec-perrine-lefebvre-capture-ecran-au-journal-du-13h-de-france-2-du-mars-2024
Culture
Exposition
Musée La Grande Saline, interview, podcast avec Perrine Lefebvre-Girardot

Salut à tous ! Très heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode de notre podcast “On en parle”. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à cet or blanc dont nous saupoudrons chacun de nos plats, ou presque, qui nous servait à conserver la nourriture et sans lequel Salins-les-Bains n'aurait pas connu ce développement social et économique incroyable. J'ai nommé le sel. Eh o...

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Culture
Patrimoine-histoire
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

« Entretenir le souvenir des principales productions et reconvertir les éléments notoires du patrimoine régional à des fins culturelles et touristiques : voilà l’une des ambitions de la Mission Patrimoine » confiée à Stéphane Bern par la Fondation du patrimoine en partenariat avec le Ministère de la Culture et la Française des Jeux. L’homme de télé, l’animateur radio, le journa...

salins-1628-peint-par-nicolas-richard-vers-1630-1651-commandee-1630-et-achevee-1651-par-peintre-salinois-cette-huile-sur-toile-de-3-50-m-par-1-50-m-offre-une-representation-minutieuse-de-salins-bains-a-cette-epoque
Culture
Exposition
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

Bastion du tourisme jurassien avec chaque année 80 000 entrées, la Grande Saline est le pilier incontournable de la région à visiter. Pour les touristes avisés, Salins-les-Bains réserve même un voyage insolite à travers des monuments millénaires, invitant à une immersion captivante d’un passé prestigieux à la rencontre de l’or blanc, le sel de la Grande Saline, fleuron jadis d...

figure-incontournable-de-art-brut-aloise-corbaz-gouvernante-a-potsdam-pres-de-berlin-a-cour-de-guillaume-ii-tomba-amoureuse-de-empereur-et-revait-de-devenir-cantatrice
Culture
Exposition
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie

Le Musée de la Fabuloserie, situé à Dicy en Bourgogne, non loin de Joigny est un lieu unique en son genre. Temple dédié au rêve, à l’imagination et à la créativité non conventionnelle, ce musée a été fondé par Alain Bourbonnais, architecte de métier, collectionneur averti et artiste qui découvre dès les années 70, l’Art brut cher à André Breton et Jean Dubuffet, alors également...

Musée, théâtre, cinéma, expo, galerie, art : événements à découvrir...

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SALINS-LES-BAINS
LA GRANDE SALINE
La Grande Saline, un voyage au centre de la terre
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LA GRANDE SALINE
Musée La Grande Saline, interview, podcast avec Perrine Lefebvre-Girardot
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LA GRANDE SALINE
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains
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LA GRANDE SALINE
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline
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Musée de La Fabuloserie
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie
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Musée de La Fabuloserie
Art brut à La Fabuloserie : le Manège aux rêves de "Petit Pierre"
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Musée de La Fabuloserie
Art brut : le monde fabuleux d’Alain Bourbonnais
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Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire
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Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.
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Frac Bretagne :
un haut lieu de l’art contemporain

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La Grande Saline, un voyage au centre de la terre

La Grande Saline de Salins-les-Bains a une histoire riche. D'abord façonnée par les forces géologiques il y a des millions d'années, la région a été habitée par les hommes préhistoriques qui ont découvert et exploité le sel présent dans les sources naturelles. Au Moyen Âge, l'exploitation du sel est devenue une industrie prospère, faisant de Salins-les-Bains l'un des principaux centres de production de sel en Europe. Jusqu’en 1962, la Grande Saline a été le cœur de cette activité, utilisant des techniques innovantes pour extraire et produire le sel. Aujourd'hui, elle est un site historique majeur à sauvegarder, visitée chaque année par près de 80 000 personnes et inscrite depuis 2009 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. A l’origine, le sel… Au cœur même du Jura, un secret géologique se dissimule, rappelant une époque où une mer ancienne dans un climat tropical régnait sur ces terres. Il y a 210 millions d'années, cette mer préhistorique a laissé en héritage des gisements de sel dans le sous-sol de la Franche-Comté. Ici, se trouve une couche de sel gemme d'une épaisseur impressionnante d'environ 40 mètres, enfouie à plus de 240 mètres de profondeur. Protégée par des marnes, cette réserve de sel demeure à l'abri de toute pollution, préservant ainsi sa pureté et sa qualité exceptionnelle. Les eaux d'infiltration, lors de leur long périple souterrain, descendent jusqu'au gisement de sel de gemme avant de remonter vers la surface. En se chargeant de chlorure de sodium, elles atteignent une concentration proche de la saturation, surpassant même la teneur en sel des eaux de la Mer Morte. Cette concentration remarquable en sel fait de la Grande Saline un véritable joyau géologique, captivant et unique au monde. Un bien précieux depuis la nuit des temps Dès le Néolithique, les hommes ont exploité ce trésor, révélant la valeur inestimable de ce minéral. Pour l’homme, la saga de la découverte du sel remonte à 4 000 ans avant Jésus-Christ, quand des tribus sédentarisées ont observé les préférences des animaux pour certaines eaux de sources au goût salé. Employé comme moyen d'échange et base de rémunération, le sel de la Grande Saline a joué un rôle central dans l'économie jusqu'au XIXème siècle mais pas uniquement. Elle s'est également démarquée par ses progrès et innovations techniques mais aussi par ses avancées sociales. Dès le XVe siècle, une culture d'entreprise florissante, ressemblant à une forme de paternalisme, émerge. Les travailleurs prêtent serment à leur embauche, arborent un uniforme distinctif et bénéficient d'avantages sociaux révolutionnaires pour l'époque : salaires doublés, primes basées sur le travail et rémunération en sel, assurance familiale couvrant l'ensemble du foyer, pensions et retraites, assistance aux travailleurs malades ou handicapés, transmission des postes par héritage... De manière exceptionnelle, les femmes jouissaient également de ces avantages, se voyant même accorder des primes de naissance. Au XVIIe siècle sur 820 ouvriers, on comptabilisait 200 femmes à des postes à responsabilité tels que tireuses de sel ou gardes, métier dont la tâche consistait à contrôler la bonne marche de la phase de cuite de l’évaporation jusqu’à la récolte du sel. Pendant plus de 1200 ans, la Franche-Comté malgré de nombreuses convoitises a prospéré grâce à ses salines, exploitant ainsi la richesse souterraine de son or blanc. Sous la tutelle des ducs et comtes de Bourgogne, des rois de France et de diverses compagnies, cette industrie a connu un développement et une modernisation constante, avant de fermer ses portes en 1962. Aujourd’hui, cette Histoire est relatée au Musée du sel et de la Grande Saline, au cœur de la ville pittoresque de Salins-les-Bains. Un musée érigé dans un environnement séculaire, chargé de légendes et de mystères, où les sources salines et sa rivière "La Furieuse" servent de toile de fond à une aventure humaine jalon...

Vous avez de nombreuses raisons de vous rendre dans le pays de Fénelon.

Rendez-vous dans le Pays de Fénelon en Périgord Noir pour l’exposition Doisneau et profitez-en pour découvrir la richesse de la région. La seule exposition permanente de Robert Doisneau au monde Les amateurs de belles photographies connaissent tous Robert Doisneau pour son travail. Savez-vous que l’Office de Tourisme du Pays de Fénelon en Périgord Noir a souhaité lui dédier une exposition permanente ? Tout commence en 1936, lorsque le gouvernement de Léon Blum crée les congés payés. Lors de ses premières vacances, Robert Doisneau en profite donc pour venir en Dordogne par le train, devenant par ce biais l’un des premiers touristes de la région. Puis, grand fan de canoë, il reviendra souvent dans la Dordogne afin d’immortaliser les sites les plus pittoresques (de Beaulieu-sur-Dordogne à Beynac). Ce sont ces photos que l’Office de Tourisme vous invite à découvrir. Entièrement gratuite, l’exposition a été mise en place en collaboration avec les filles du photographe français qui ont conservé plus de 450 000 clichés. Une bonne occasion de découvrir le Périgord vu par Doisneau à travers une sélection de 50 photos présentant, d’un côté, les plus beaux paysages de la Dordogne et, de l’autre, la vie rurale locale de l’époque. À savoir : en plus de cette exposition permanente, l’établissement veut aussi proposer plusieurs expositions temporaires de jeunes photographes contemporains afin de présenter ce qui se fait actuellement en termes de photographies. Une bonne raison de vous y arrêter pour vous renseigner sur les richesses du territoire du Pays de Fénelon tout en écrivant une carte postale et déguster une glace ou boire un café. Entre salon de thé, galerie d’art photographique et salle de réunion pour professionnels, vous découvrez un Office de Tourisme polyvalent. Les activités du Pays de Fénelon en Périgord Noir Si vous souhaitez visiter ce beau pays, le rendez-vous est donné dans cet Office de Tourisme pas comme les autres, situé dans une ancienne gare entièrement réaménagée et ouvert depuis le 30 avril. Véritable porte d’entrée de la Dordogne et du Périgord Noir, il est le point de départ de nombreux chemins qui vous mènent vers des lieux aussi charmants que typiques. En effet, tout d’abord, sachez que la voie ferrée a été transformée en piste cyclable. Puisque le train n’y passe plus depuis 1980, c’est une excellente façon de faire revivre ce trajet historique. Ainsi, 19 km de voie verte ont été créés par la Communauté de Communes et un projet d’itinérance douce est en pleine construction. Ce dernier permettra de relier Sarlat à Cazoulès par la voie de chemin de fer. De belles promenades en perspective puisqu’il se rajoute à 500 km de chemins de randonnée et 400 km de parcours de VTT. Mais ce n’est pas tout, car vous trouvez de magnifiques bourgades à proximité dont 3 plus beaux villages de France (Domme, Castelnaud-La-Chapelle, Beynac-et-Cazenac). L’occasion d’observer l’aspect architectural spécifique, à base de lauze, de la région. N’oublions pas non plus les châteaux de Salignac et de Fénelon qui valent le détour ainsi que les magnifiques jardins du manoir d’Eyrignac, les jardins d’eau de Carsac (spécialisés dans les lotus) et les jardins de Cadiot.  De plus, 3 événements importants ponctuent la saison : la Ronde des Moulins (durant le week-end de Pâques), la Ronde des Villages (mi-octobre) ainsi que la semaine de la nuit (début août). Ne repartez pas sans avoir participé à un marché gourmand Tous les visiteurs le disent : il faut avoir pris le temps de vivre l’ambiance si particulière des marchés gourmands de la Dordogne (seulement durant la haute saison, en juillet/août). En effet, vous y trouvez évidemment les spécialités de la région (truffes, cèpes, magrets de canard, salade périgourdine, produits à base de noix, etc.). Pourtant, ce qui frappe le plus, c’est le fait que des tables et des bancs ont été installés par les communes pour déguster les plats gourmands directement sur place. Les rendez-vous à ne pas manquer : - Le marché sur le thème du poi...

Grande Saline, la Légende de Saint Anatoile ou le Miracle de l’eau

Selon la légende, au Moyen Âge, un ermite nommé Anatoile aurait trouvé refuge à Salins-les-Bains après un long voyage en Orient. Fatigué et transi de froid, il aurait cherché du réconfort en demandant des braises auprès de la Grande Saline, mais se serait vu refuser l’aide dont il avait tant besoin. C’est alors que les eaux salées, source de richesse et de vie pour la communauté de Salins-les-Bains, se sont mystérieusement taries. Sans cette ressource essentielle, la survie même de la ville et de ses habitants était menacée. Conscients de l'importance vitale de ces eaux salées, les Salinois se sont rassemblés et ont organisé une procession pour apporter les braises désirées et supplier l'ermite de leur venir en aide. Touché par leur détresse, Saint Anatoile aurait exaucé leurs prières, et les eaux salées auraient jailli à nouveau, plus abondantes que jamais. Ce miracle a non seulement sauvé la ville de la ruine, mais a également renforcé la foi et la dévotion envers Saint Anatoile. Elle indique la puissance des chanoines de l'Église de Saint Anatoile de Salins-les-Bains, où sont conservées les reliques de cet ermite écossais fixé à Salins au Ve siècle. Chaque année, des processions religieuses seront organisées en l'honneur de Saint Anatoile, avec les reliques du saint portées solennellement à travers les rues de la ville. Ces célébrations perpétuaient ainsi le souvenir de ce miracle et renforçait le lien spirituel entre la communauté et le saint protecteur de Salins-les-Bains. La tapisserie de Saint Anatoile ou l’Histoire de la Grande Saline et de ses habitants L'histoire de Saint Anatoile et du miracle de l’eau est également immortalisée dans l'art. La tapisserie de Saint Anatoile, précieuse relique de l'histoire des salines de Salins-les-Bains, offre un tableau saisissant de la vie dans la région au début du XVIe siècle. Commandée par les chanoines de la collégiale de Saint Anatoile, cette œuvre exceptionnelle constituait bien plus qu'un simple document historique. Tissée en laine et soie à Bruges entre 1502 et 1506 par Catharina Hasselet, épouse de Jean de Vilde, dit Jean Sauvage, l’ensemble se compose de 14 pièces, dont seules trois subsistent aujourd'hui, conservées et exposées au Louvre. Destinées à décorer le transept et la nef de la collégiale, ces pièces retracent la vie du saint, notamment le miracle de l'eau, où Saint Anatoile aurait ressuscité une source perdue. L'œuvre, de dimensions imposantes (4,24 m de haut sur 3,50 m de large), était initialement installée à Salins jusqu'en 1914. La tapisserie, véritable joyau artistique, dépeint avec minutie et flamboyance le miracle, dans un cadre gothique luxueusement imaginé. On y voit le clergé local en procession, ainsi que des laïcs à la mode de l'époque. Les détails abondent, notamment les deux norias, mécanismes servant à élever les eaux salées de la Grande Saline, entraînées par des chevaux, témoignant de l'attention portée par l'artiste à la représentation réaliste de la production de sel. La scène illustre le prodige de l'eau, comme relate le texte en bas à droite, la perte puis la récupération des sources salées grâce à l'intercession de Saint Anatoile. Un témoignage de la Grande Saline au Moyen Âge En cela, il existe peu de représentations de norias et cette tapisserie nous offre un témoignage important qui vient enrichir notre connaissance du fonctionnement de la saline au Moyen Âge. Un chef-d'œuvre, témoignage d'une représentation médiévale presque dépourvue de perspective centrée, regorge de détails saturant toute la surface. L'artiste a manifesté un soin particulier dans la représentation réaliste des systèmes d'engrenage, des hérissons, des lanternes, ainsi que du système de fixation des tonnelets sur les cordes de filasse de chanvre. Cette œuvre magistrale révèle non seulement l'importance des salines à l'époque, le pouvoir et la richesse de l'Église, mais constitue également un témoignage précieux de l'histoire et d...

La Maison de La vache qui rit : incursion dans un siècle d’histoire

La Maison de La vache qui rit, créée en 2009, se situe à Lons-le-Saunier, sur le site même de la première usine de la marque à ses débuts en 1921. Elle s’étend sur une superficie d’environ 2 000 m², avec une surface extérieure de 1 300 m² transformée en un parcours en plein air comportant divers jeux et animations ludiques pour les enfants. Une mise en scène vivante Bien plus qu’un simple musée, La Maison de La vache qui rit est aujourd’hui un véritable lieu de vie qui offre une belle rétrospective de l’évolution de la marque. « Sur le projet, nous avons collaboré avec un collectif d’architectes qui s’appelle Encore Heureux, une équipe très engagée et pleine d’imagination », souligne Laurent Bourdereau, le directeur de la marque. Elle arbore désormais une nouvelle identité, plus artistique, plus innovante, et toujours aussi amusante ! Après ce bain de jouvence, La Maison de La vache qui rit offre une découverte encore plus enrichie, présentée sous divers angles allant du parcours historique de la marque jusqu’aux ateliers création, en passant par de nombreuses séquences audiovisuelles et objets publicitaires. C’est d’abord un espace très artistique et animé, grâce aux nombreuses affiches, illustrations, expositions à thème et expositions permanentes reprenant les anciens packagings, dont la fameuse première boîte commercialisée. En outre, un parcours multimédia explique en détail le mode de fabrication de ces délicieuses portions La vache qui rit, et les visiteurs peuvent même s’adonner à une séance de dégustation pendant les ateliers cuisine. « Les enfants sont ensuite conviés à l’étage pour participer à une session d’art manuel de transformation d’emballage, dans une ambiance très créative et interactive », continue notre interlocuteur. Bref, La vache qui rit est une marque à partager en famille ! ...

Galerie Doyen : regards de l'Ecole de Pont-Aven

A partir de 1860, le petit village de Pont-Aven (56) attire de nombreux peintres. Ici, les sources d’inspiration sont multiples. Paul Gauguin a effectué six fois le voyage. Autour de Pont-Aven, se forme un collège d’artistes sensibilisés à la personnalité de Gauguin, et à la recherche d’une nouvelle manière de peindre.   Galerie Doyen : spécialiste du postimpressionnisme et de l'Ecole de Pont-Aven à Vannes Yannick Doyen,  expert en tableaux postimpressionnistes, présente dans sa galerie d’art à Vannes (56) des artistes qui ont travaillé dans cette proximité-là. Parmi les œuvres exposées, celles de Henry Moret, Paul Sérusier et Charles Filiger sont mises à l’honneur. En plein coeur de Vannes, la Galerie Doyen est située au rez-de-chaussée de l'ancien hôtel Sénan, datant du XVIIème siècle ...

Ferme-musée de la Soyotte : art de vivre à la vosgienne

Il était une fois un groupe d’éclaireurs menés par Jean BERNARD ; lassés des feux de camp et autres réjouissances du genre ils décidèrent de se mettre à la danse. Folklorique s’entend, car nous sommes en 1955. La Soyotte venait de naître avec, devant elle, une décennie d’histoire d’amour exclusive avec la danse éponyme. Chansons et musiques traditionnelles ont ensuite enrichi les activités de l’association jusqu’à ce qu’elle acquière, dans les années 70, la ferme vite tournée en musée. Faire revivre la vie des ruraux d’antan La demeure du XVIIIe dont l’association fait l’acquisition en 1976 abrite, aujourd’hui, une collection très enviable. Ayant à cœur de sauvegarder le patrimoine vosgien, en promouvant la recherche et le développement des us et coutumes régionaux, cette adresse intime près de Saint-Dié-des-Vosges étonne par la richesse de son répertoire. Démarrée avec les outils et les instruments utilisés pour les besoins des spectacles du groupe, cette collection compte maintenant presque 9000 objets. Les vieux métiers de la région et l’habitat sont notamment tout particulièrement représentés dans la maison que les membres de l’association loi de 1901 ont pris soin de remettre entièrement en état. « […] en regardant soigneusement comment c’était au départ, […] dans la cuisine, j’ai gratté le revêtement (pour savoir !), Claudine et son mari ont ôté le faux plafond et refait à l’identique», se rappelle Marie-Thérèse Bernard, la présidente. Une (re)mise en scène d’une étonnante précision Aujourd’hui, les visiteurs auront plaisir à découvrir les « petits travaux d’hiver » à travers les collections de matériels entreposés dans l’ancien grenier à foin. Balais, fagots, paniers et sabots ont été replacés comme si leurs usagers n’étaient pas bien loin. La schlitte rappelle combien les fermiers d’antan ont su faire preuve de génie pour déplacer leurs charges d’un endroit à l’autre. Tous les travaux agricoles sont revisités et expliqués à travers la collection d’outillages : charrettes, chariots, brouettes, vans… Les femmes racontent leurs dures conditions d’existence métiers à tisser, carreaux de dentellières et costumes. « Elles travaillaient pour des marchands de Lunéville et Nancy. Tout était commandé en automne, avec des échantillonnages, était fabriqué durant l’hiver et était redonné aux vendeurs réels pour Pâques… » ...

Théâtre du Pont Tournant : pour la promotion d’une culture de proximité

Installé dans les locaux d’un ancien cinéma des années trente, appelé « Le Familia », le Théâtre du Pont Tournant représente aujourd’hui un haut lieu de la culture bordelaise. Dans ce quartier populaire de Bacalan, cette structure est devenue l’un des lieux les plus réputés en Aquitaine dans la création et la diffusion de spectacle vivant. Le théâtre en quelques mots Dans les années soixante, l’arrivée des multiplex sonne le glas pour « Le Familia » qui se voit obligé de mettre les clés sous la porte. Quelque temps après, c’est au tour des papeteries La Couronne d’investir la salle de projection. C’est en recherchant un local pour la compagnie Pygmalions que Stéphane Alvarez et son épouse, Carole Pierret, découvrent par hasard ce bel endroit qui leur servira d’abri. Ils succombent instantanément aux charmes de la bâtisse. Nous sommes en 1998. Le couple et toute l’équipe ont depuis œuvré pour faire renaître l’âme culturelle des lieux. Si le quartier était autrefois déserté par les Bordelais, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le théâtre est devenu un rendez-vous privilégié des férus de culture dans lequel ils retrouvent une certaine mixité générationnelle et sociale. Une programmation riche et variée                                       Misant sur la pluridisciplinarité, le Théâtre du Pont Tournant tient à cœur de proposer aux spectateurs une programmation de qualité. Le catalogue de la compagnie présente une programmation variée allant des pièces du répertoire classique comme Molière aux auteurs les plus contemporains à l’instar de Pierre Notte. Ce dernier va d’ailleurs débarquer dans les mois qui viennent sur les planches du Théâtre du Pont Tournant avec sa toute nouvelle pièce, La nostalgie des blattes. La compagnie a également réalisé quelques pièces reconnues comme Paroles de poilus qui a été tournée non seulement en France mais aussi à l’étranger. En outre, de nombreuses pièces de théâtre à succès ont été déjà présentées dont celles de Romain Bouteille, Pierret Étaix, Rufus, Daniel Mesguich, Dreyfus, Philippe Caubère, Jango Édouard...   ...

Un hymne à la paix pour le centenaire de la guerre

Verdun, 21 février 1916. Le soleil se lève à peine que l’armée allemande déchaîne des tirs d’obus sur les lignes françaises. Cet assaut marque le début de 300 jours et de 300 nuits de combats terribles, sans discontinuité, qui sera l’affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre. La Bataille de Verdun emporte avec elle pas moins de 300 000 êtres chers. Depuis 1996, l’événement-spectacle Des flammes…à la lumière évoque cet épisode tragique de l’histoire avec émotions intenses, à travers un gigantesque spectacle de son et lumière à 360°. De la guerre… à la paix Ce projet ambitieux et sans pareil en Europe a été relevé haut la main par l’association Connaissance de la Meuse, fondée et présidée par Jean-Luc Demandre, qui n’est autre que le metteur en scène et coscénariste de l’événement. « Notre idée de départ était de rendre hommage à tous les combattants en revivifiant l’histoire dans la mémoire collective », explique-t-il. En recueillant les documents d’archives, les traces écrites, les divers ouvrages et les témoignages des anciens combattants, il décide d’approcher le sujet par un regard croisé à la fois sur les soldats au champ de bataille que sur les civils. D’un côté, le scénario se rapproche de l’expérience pénible que devaient vivre les hommes, les femmes et les familles déchirés par la guerre et obligés d’abandonner leur village dans les larmes. Le spectacle veut s’incruster dans le quotidien de ces gens lambda qui se retrouvent du jour au lendemain au milieu d’une guerre sans merci. Quelques kilomètres plus loin, les soldats des deux camps ennemis s’affrontent sans relâche, se blessent et se redressent, tombent et se relèvent en essayant de survivre dans le froid, dans la nuit, dans la boue, entourés de rats et des poux... Au cœur de ces moments ténébreux, l’histoire met en lumière le récit de deux jeunes soldats français et allemands qui vont croiser le chemin d’un Belge devenu volontaire pour soigner les blessés de guerre. Émotion, sacrifice, amitié, dévouement s’entremêlent dans leur histoire. Vers la fin du spectacle, « à l’évocation de l’armistice, nous avons deux soldats qui se donnent une poignée de main : Verdun est un haut lieu de la souffrance mais aussi un haut lieu de l’espoir. L’espoir que non seulement la paix est possible, mais que les ennemis d’hier peuvent vivre en amitié et en harmonie aujourd’hui », nous souffle Jean-Luc, une pointe d’émotion dans la voix. Un spectacle vivant Cet événement-spectacle de la guerre 14-18 représente la plus grande performance jamais réalisée en France. Il se déroule sur une scène de deux hectares à ciel ouvert avec une tribune de 2 500 places numérotées. Un panorama impressionnant éclairé sous le feu de 1 000 projecteurs et souligné par des jeux de lumière et des effets spéciaux exceptionnels pour une expérience mémorable. « Nous utilisons des techniques du théâtre et du cinéma pour réaliser le spectacle en s’appuyant sur un parc de matériel à la pointe, sans pour autant effacer l’humain qui est au cœur de la performance », souligne notre interlocuteur. Pour l’été 2018, marqué par le centenaire de la Grande Guerre, de nouvelles scènes s’ajouteront à l’événement, notamment la première bataille aérienne de l’histoire, une fête foraine dans une ville d’arrière-front et des confessions poignantes entre l’arrière et le front. En apothéose, des éléments de décor surgissent de part et d’autre au rythme du spectacle, créant ainsi des émotions et des surprises sans fin. Par ailleurs, près de 900 costumes sont confectionnés sur mesure pour les 250 acteurs français qui feront vivre l’histoire. Derrière, le spectacle Des flammes… à la lumière mobilise pas moins de 450 bénévoles passionnés, petits et grands. Ils prennent part à la scénographie, la logistique, les préparatifs tec...

« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !

Une approche originale et pragmatique de l’éducation artistique et culturelle Richement illustrés, chacun de ces livres aborde un thème, une œuvre ou un artiste pour en livrer une analyse certes complète mais aussi – et surtout – accessible à tous. Et pour cause, l’objectif des auteurs n’est autre que de mettre à la disposition du plus grand nombre (enseignants, lycéens, amateurs d’art en général) l’éducation artistique sous une autre forme. Plus simple. Moins austère. Bref, de vulgariser tout en gardant un niveau d’exigence élevé. Étape par étape, au moyen d’explications et d’exemples, un sujet qui aurait pu sembler, de prime abord, compliqué fera donc l’objet d’une clarification. Et sa compréhension par le lecteur s’en trouvera considérablement facilitée ! Libre à chacun de venir chiner, à sa propre convenance, des informations au fil des pages (sans risquer de s’y noyer !) ou de tout lire d’une traite. Des publications innovantes et en phase avec leur époque Dans un souci d’innovation et de renouvellement, ces publications (qui, rappelons-le, ne sont en aucune façon la chasse gardée des professeurs d’enseignement artistique ni des élèves de terminale) ont parfaitement intégré la révolution numérique. C’est pourquoi elles se déclinent en différents supports allant du livre imprimé au webdocumentaire en passant par le web. Si l’analyse des  Lumières de la ville (pour le cinéma), le chef-d’œuvre de Charlie Chaplin, ou encore celle de l’univers de  Rodin (pour les arts plastiques) font l’objet de livres imprimés, il est également possible de les télécharger au format PDF. De même, des compléments numériques sont très souvent proposés. Par exemple, L’Affaire Tailleferre, l’une des œuvres au programme du baccalauréat Musique, prend la forme d’un webdocumentaire pédagogique et d’un DVD au menu duquel figurent films documentaires mais aussi documents audio, vidéos, PDF, etc. Pour toutes ces raisons, nul doute que Réseau Canopé mériterait de décrocher une mention pour la façon dont il est parvenu à conjuguer innovation et pédagogie. ...

Au cœur des collines cathares, Fanjeaux
allie patrimoine historique
et innovation numérique

Idéalement situé entre Toulouse et Carcassonne, le village de Fanjeaux est étreint par une Nature vallonnée. Il domine 360 mètres de plaine. Paisible et joyeux, c’est aussi un site hors des sentiers battus, idéal pour les sports de plein air, les randonnées et les découvertes historiques. Afin de partager ses secrets, il propose au public d’emprunter un nouveau et surprenant parcours. Une innovation en termes de médiation culturelle et de création numérique qui pense à tous les publics, notamment aux enfants. Un parcours artistique dans le village Parsemées tout au long de la promenade, de drôles de sculptures métalliques racontent une histoire cathare. Ces dix figures imposantes et contemporaines sont l’œuvre de l’artiste Loïc Tellier. L’idée : que chacun puisse sauter à pieds joints dans un livre d’histoires. Méticuleusement mises en scène, ces sculptures convient le visiteur à découvrir autrement le village. A titre d’exemple, au Seignadou, cinq personnages vous invitent à vous asseoir près d’eux et à assister à leur disputation. Une interaction narrative possible grâce au superbe dispositif qui accompagne la promenade : maquette numérique, application mobile, livret-jeu et audioguide sont autant d’outils qui enrichissent le programme. Une application ludique Disponible à l’office de tourisme, l’application gratuite permet d’emprunter le parcours en bénéficiant d’un contenu oralisé. Les sculptures se mettent à parler entre elles, l’artiste explique ses créations et le village de Fanjeaux conte ainsi son histoire et ses secrets. Le Moyen Âge est mis en lumière : la disputation, les croisades, l’Inquisition et plus encore. Chaque scène a un contenu associé, qu’il suffit de déclencher en temps voulu sur son smartphone. Afin d’attiser la curiosité des enfants, un livret-jeu à 3 €, intitulé « Fanjeaux et le mystérieux sortilège », leur permet de résoudre des énigmes et de rencontrer les légendes occitanes : celle de la sorcière Saurimonde qui transforme les habitants en statues, celle des chevaliers ou encore celle des troubadours. Pour récompenser les aventuriers en herbe, un petit cadeau est à récupérer à l’office de tourisme après la balade. Collines et cités médiévales En sus de cette proposition, un nouveau sentier d’interprétation est également possible à Laurac-Le-Grand. Des chroniques historiques accompagnent un environnement grandiose et bucolique. Le Pays Cathare est à découvrir sans modération. Rendez-vous est pris donc avec ses paysages panoramiques, ses champs de colza, ses vallons et ses villages chargés d’Histoire, mais bien ancrés dans le monde actuel. Office de tourisme Au cœur des collines cathares Horaires d’ouverture : De septembre à juin : du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h Juillet et août : tous les jours, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30 ...

Guitar Fest 2023, une édition sous le signe du succès !

Dans le centre médiéval de Montluçon, dans les anciens hôtels Chanisay et Méchain, le MUPOP attire chaque année des milliers de visiteurs passionnés de musique. Pour sa collection d’instruments de musique bien sûr, l’une des plus grandes de France, mais aussi pour un évènement en passe de devenir incontournable : le Guitar Fest ! Le Guitar Fest, l’évènement phare de la musique populaire ! Le Guitar Fest serait-il en passe désormais de devenir incontournable dans le paysage musical ? En tout cas, c’est probablement l’évènement qui rassemble le plus d’amateurs de musique et d’artistes de renom venus célébrer la guitare et son rôle central dans la musique populaire lors de sa dernière édition en octobre 2022. Pour sa deuxième édition, en octobre, avec du rock au jazz en passant par le blues et le folk, le festival promet une expérience musicale immersive pour tous les amateurs de guitare. Les concerts, les master classes, les expositions et les rencontres avec les artistes font du festival un rendez-vous privilégié pour les mélomanes, les guitaristes et les passionnés de musique. Axel Bauer, artiste français emblématique sera à l’honneur pour cette deuxième édition. Il est en effet le parrain du Guitar Fest. Figure marquante de la musique populaire française, Axel Bauer se fait connaître en 1983 avec « Cargo de nuit ». En 1992, il revient dans les charts avec « Éteins la lumière », puis en 2001 en duo avec Zazie, il signe « A Ma Place » Axel Bauer partagera son expérience et sa passion avec les participants lors du festival. Une occasion unique pour les amateurs puisque le guitariste cumule déjà aujourd’hui plus de 3 millions de disques vendus, huit albums produits et plus de sept cent concerts. Sa présence illustre l'engagement du Guitar Fest à mettre en avant les artistes talentueux et à favoriser l'échange et le partage autour de la musique et de la guitare. Le Guitar Fest, cette année, promet une programmation captivante qui comblera les attentes des amateurs de musique et des passionnés de guitare. Des artistes de renom et des talents émergents se produiront sur scène, offrant une diversité musicale qui saura séduire un large public. En 2022 déjà, le Guitar Fest avait été un énorme succès. La première édition avait en effet réuni Yarol Poupaud, ancien guitariste de Johnny Halllyday, mais aussi Philippe Almosnino « guitariste de Louise attaque » et bien d’autres encore. Le tout à l’occasion de l’exposition « Les Paul - Le Son du rock a 70 ans » où les célèbres guitares Les Paul avaient été mises à l’honneur. Réservez vos dates pour le Guitar Fest Le Guitar Fest offre bien plus que des concerts exceptionnels. Le festival propose également des activités spéciales et des expositions dédiées à la guitare, permettant aux participants de plonger dans l'univers fascinant de cet instrument emblématique. Des ateliers de guitare seront animés par des professionnels chevronnés, offrant aux amateurs la possibilité d'améliorer leurs compétences et d'apprendre de nouvelles techniques. Des conférences et des tables rondes seront également organisées, abordant des sujets variés tels que l'histoire de la guitare, l'évolution des styles musicaux et l'innovation technologique dans la fabrication d'instruments. Parallèlement, des expositions mettront en valeur des guitares emblématiques appartenant à des artistes légendaires, ainsi que des photographies et des objets rares liés à l'histoire de la musique populaire. Avec sa collection de plus de 3000 instruments de musique, le MUPOP est le premier musée de France dans le genre. L'ambiance électrisante du Guitar Fest est l'une des attentes les plus fortes pour les festivaliers. La passion partagée pour la musique et la guitare crée une atmosphère unique, où les émotions se mêlent aux sons envoûtants. L'énergie des concerts, les applaudissements enthousiastes et la communion entre les artistes et le public font de cet événement un moment inoubliable. Parmi les moments forts attendus, Axel B...

Maison Bergès : quand l’art côtoie l’histoire industrielle

Issu d’une famille de papetiers, Aristide Bergès installe son usine à Lancey (Isère), en 1869. Afin d’alimenter ses défibreurs, il met en place un système hydraulique permettant de produire de l’énergie. Il couple alors une dynamo à la « houille blanche » (hautes chutes) pour produire de l’électricité. C’est ainsi que l’ingénieur contribue au développement de sa région et grave son nom dans l’histoire industrielle de Grenoble. Dès son installation à Lancey, il achète l’humble maison d’un meunier. Avec la contribution de ses enfants, il agrandit l’habitation et peaufine le décor à leur goût. Ainsi nait un style raffiné, conjuguant sublimement éclectisme et Art nouveau. Un décor qui reflète toute une histoire « La maison est très caractéristique de la fin du XIXe siècle », décrit Sylvie Vincent. L’extérieur interpelle déjà avec sa porte sculptée, ses linteaux décorés... L'intérieur, en lien avec l’éclectisme et l’Art nouveau, révèle, quant à lui, un style tout à fait distingué. Les Bergès avaient d’ailleurs un goût prononcé pour les arts décoratifs, l'affche et le papier peint. Il était donc évident pour la famille d’imposer cette matière comme élément majeur de la décoration intérieure. Les créations de Maurice, fils d’Aristide Bergès, apportent une autre touche à la personnalité du décor. En effet, Maurice Bergès, bien qu’il ait essayé de suivre les pas de son père en tant qu’ingénieur, finit par se familiariser beaucoup plus avec les pinceaux et les crayons. Il devient un artiste incurable. Une collection riche et exceptionnelle À l’évidence, les papiers peints de la maison et plusieurs oeuvres d'Alfons Mucha, grand maître de l'Art Nouveau font partie des collections phares du musée. « Nous avons conservé cinq ensembles de papiers peints que l’historien spécialiste, Jérémie Cerman, a qualifié d’“assez exceptionnels” », confie notre interlocutrice. La collection Maurice Bergès, quant à elle, regroupe non seulement des arts graphiques (gravures, dessins, peintures…) mais aussi des meubles et des bijoux. Et il ne faut oublier en aucun cas les prouesses techniques d’Aristide Bergès. Dans la liste des patrimoines figurent notamment les archives de l’ingénieur innovateur : cahiers, dessins, brevets d’invention, etc. Le musée a conservé des éléments techniques qui se rapportent à l’hydroélectricité, une belle collection ancienne d’ampoules et un certain nombre de turbines qui sont exposées à l’extérieur. ...

Théâtre Beaulieu, un succès constamment grandissant

Après avoir fondé la compagnie Même Pas Cap, à Nantes, en 2001, le comédien Olivier Collin dépose le nom du Théâtre Beaulieu. Cette dénomination remplace celle de la salle Sémaphore lorsque la troupe la loue afin d’assurer ses représentations. Un concept intelligent et porteur Le concept de Même Pas Cap est de monter des pièces de théâtre de boulevard et des comédies, ayant eu un écho ou un grand succès à Paris, comme c’est le cas pour « Toc Toc » de Laurent Baffie, « Le père noël est une ordure » du Splendid ou encore « Oscar » incarné autrefois par Louis de Funès. L’idée est d’augmenter la période des représentations, chaque pièce étant jouée 60 fois, soit deux pièces par saison. La salle contient 280 places et a enregistré pour toute la durée de production du grand succès « Le Noir te va si bien » plus de 16 000 entrées (40 guichets fermés sur 60). L’an passé, « Thé à la menthe ou t’es citron » comédie primé aux Molières  en 2011 a été mise en scène par son auteur Patrick Haudecoeur au théâtre Beaulieu. La fréquentation du théâtre Beaulieu s’accentue de saison en saison, passant de 5000 à 16 000 spectateurs (par pièce) de ses débuts en 2009 à aujourd’hui, dans la salle Sémaphore. De plus, la troupe nantaise a rarement vu son affluence baissé la barre des 30 000 spectateurs par saison. La construction d’un nouveau théâtre en 2019 En septembre 2019, sera construit le théâtre Beaulieu, d’une capacité de 320 places à 800 mètres de la salle Sémaphore, lieu ou se produit actuellement la compagnie Même Pas Cap. Et ce, en raison d’une réussite progressive dépassant les limites de l’enceinte qu’occupe actuellement la troupe nantaise. D’ailleurs, le projet sera financé par la billetterie, sans la moindre subvention. ...

Musée Bartholdi – Colmar :
hommage à l’un des plus grands artistes statuaires français

Le bâtiment qui abrite le Musée n’est autre que la maison natale de l’artiste lui-même avec un espace d’exposition s’étendant sur les deux niveaux que compte l’édifice. Un florilège d’œuvres à découvrir « La majorité des œuvres exposées au Musée Bartholdi sont celles de Bartholdi lui-même, composées de sculptures, de dessins, de peintures et de photographies » note Isabelle Bräutigam, conservateur du Musée. La société des Amis du Musée Bartholdi ou SAMBA, créée en 2003, ne cesse d’enrichir cette collection par de nouvelles œuvres de l’artiste ou de ses pairs.   « En garde, l’art s’engage ! » Cette exposition temporaire qui a lieu actuellement au Musée « se fait en partenariat avec le FRAC Alsace, et présente des œuvres d’artistes contemporains mis au regard avec les œuvres d’Auguste Bartholdi » explique Isabelle. « Elle met en évidence le rôle politique que les artistes d’hier et d’aujourd’hui jouent dans notre société », car il ne faut pas oublier le fait que Bartholdi était un humaniste engagé. Et si l’exposition ne véhicule dans les faits pas de message, elle peut interpeller quelques-uns et peut-être bien leur changer leur vision du monde. ...

L’Ardèche des sources et volcans vous émerveille

L’Ardèche est connue comme un territoire nature et sport, vous allez vite comprendre pourquoi, à travers la découverte des sites naturels et géologiques du territoire (randonnées, canyoning, trail, vélo…) et la visite des villages de caractère pour les amoureux d’histoire. Découvrez un patrimoine unique Si vous avez prévu de passer quelques jours en Ardèche, nous vous conseillons de noter dans votre agenda la visite des « villages de caractères » (label national créé en 1996 visant à mettre en avant des patrimoines préservés). Parmi eux, trois valent vraiment le coup d’œil. Jaujac qui possède le plus jeune volcan d’Ardèche. Ses visiteurs apprécient ses maisons fortes, ses châteaux tout autant que ses longues coulées basaltiques (site de l’Echelette à Fabras, classées Geopark mondial UNESCO et classées parmi les plus belles d’Europe…). Autre étape sur votre parcours : le village de Meyras. Si vous aimez les vieilles pierres et l’histoire, vous serez conquis. Au cœur des ruelles anciennes émaillées de fresques, ou en visitant les châteaux de Ventadour et d’Hautsegur, préparez-vous à faire un formidable voyage dans le temps. Dernière étape incontournable : Thueyts. C’est un village étonnant par son patrimoine, riche en histoire et ses points de vue : Pont du Diable, Chaussée des géants et la Gravenne. A proximité, témoignage du patrimoine industriel des vallées, nous vous conseillons l’écomusée du Moulinage à Chirols qui retrace l’épopée du fil de soie. La terre d’accueil des amoureux de randonnée Si vous aimez marcher, vous allez être aux anges. Des centaines de kilomètres de chemins naturels attendent les adeptes de marches, familiales ou sportives avec le Trail permanent de la Chaussée des Géants. Après l’effort, les Thermes de Neyrac vous attendent pour vous ressourcer et pour un moment de bien-être. Une bonne occasion de profiter de paysages sauvages et d’un patrimoine géologique hors du commun, mis en avant depuis les années 70 par de nombreux géologues. Parmi les panoramas remarquables, ce serait dommage de passer à côté de la cascade du Ray-Pic (à Péreyres), la plus belle chute d’eau de l’Ardèche (géosite Unesco). ...

Villa Arnaga : incursion dans l’intimité de la famille Rostand

Située dans le Pays basque, à 20 km de Biarritz, dans la commune de Cambo-les-Bains, la Villa Arnaga a été imaginée dans les moindres détails par Edmond Rostand lui-même, aidé de l’architecte  Joseph-Albert Tournaire. Construite entre 1903 et 1906, la demeure de style néobasque se découvre d’abord par l’extérieur. Direction l’écrin de verdure d’une quinzaine d’hectares sublimé entre autres par un jardin à la française à la perspective parfaite et un charmant jardin à l’anglaise qui éveille les sens. L’œuvre d’une vie Derrière la façade typique des fermes basques blanche et aux pans de bois rouges, la Villa Arnaga cache un décor de théâtre réparti sur 1000 m2 et 40 pièces. La maison au style très éclectique retrace l’histoire de la famille Rostand à travers une collection d’objets, de mobiliers et d’œuvres d’art. À découvrir : la robe de Roxanne dessinée par Christian Lacroix, le César obtenu par Gérard de Depardieu pour Cyrano de Bergerac, le bureau d’Edmond Rostand… ...

L'Hôtel-Dieu à la croisée des Arts et des Patrimoines

Autrefois dévolu à l’accueil des pèlerins et aux soins des plus démunis, il abrite aujourd’hui un Espace Art et Patrimoines et des salles d’exposition qui permettent de découvrir au fil d’une scénographie constellée d’étoiles les patrimoines locaux et des artistes majeurs. Focus sur les principales expositions La saison 2017 débutera avec l’exposition photographique USINES IN/OUT,CONVERS(at)IONS ? inscrite au OFF de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne du 9 mars au 16 avril. Cet évènement établit un nouveau dialogue avec les collections du musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne et le patrimoine industriel trop méconnu de la cité ponote. A l’époque des grands départs pour Saint-Jacques de Compostelle, l’Hôtel-Dieu vous invite du 5 mai au 4 juin à découvrir le Laos pour le 17e Rendez-vous des Carnets de Voyage de Clermont-Ferrand, à travers le regard de l’illustratrice Solvia ROGINSKI. En accueillant cette exposition, l’Hôtel-Dieu s’ouvre aux patrimoines du monde. Enfin, l’exposition  PICASSO & LA MATERNITE sera le point d’orgue de cette saison 2017. Elle propose du 10 juillet au 11 octobre de parcourir les grandes périodes de la production du célèbre maître espagnol autour du thème de la maternité, motif insatiablement décliné par l'artiste. Une quarantaine de pièces rarement montrées apportent une vue d'ensemble sur la carrière de Pablo Picasso. Aux œuvres de l'artiste, s'ajoutent des photographies qui éclairent la vie quotidienne du peintre et de l'homme. ...

Concours international de Lyon : les nouveautés de la 9e édition

« La capitale mondiale de la gastronomie » va, une fois encore, s’illustrer. Lyon accueille la nouvelle édition de ce concours mondial, en partenariat avec Les Toques blanches lyonnaises, l’Association des sommeliers lyonnais et Rhône-Alpes, ainsi que le fameux Metro et Global Wine and Spirits. L’objectif reste le même, mais avec un plus grand nombre de participants en vue : faire apprécier les meilleurs vins, bières et spiritueux représentatifs des pays du monde entier. Honneur aux bières et aux spiritueux Chaque édition apporte son lot d’innovation dans le concours, le rendant ainsi le plus prestigieux des concours de dégustation de vins français et internationaux. Mais pas seulement, car l’édition de 2018 veut mettre un accent sur les bières et les spiritueux. Douze nouvelles catégories de bières ont été  introduites dans le concours et sont ouvertes à l’inscription pour les brasseurs et les producteurs de la filière. En parallèle, la sélection du jury a été repensée de façon à correspondre précisément aux 66 catégories de bières et les 156 familles de spiritueux que propose actuellement le concours. Seront donc au rendez-vous les whiskys, bourbons, gins, vodkas, eaux-de-vie, rhums et autres cocktails pour rendre l’ambiance en un festival des sens ! La grille de notation a été également renouvelée, selon les critères de choix des participants et des acheteurs, en mettant en avant la qualité et le mode de fabrication. Une gestion technique au point couronne le tout, pour assurer que la dégustation se fasse dans les conditions optimales possibles et selon une transparence irréprochable. ...

A la découverte des sites archéologiques préhistorique et gallo-romain du Berry

Site préhistorique et protohistorique du Camp de César – La Groutte (Cher) Il y a 5 000 ans, des populations migrant du sud de la France, suivant les vallées de l’Allier et de la Loire, s’installent sur ce promontoire en bordure du Cher. Ils y restent jusqu’à la période gallo-romaine et vont ensuite se fixer à Drevant. Au cours des 3 000 ans de leur présence, l’oppidum sera fortifié. Des murets de pierre encore très visibles et un rempart défensif de 250 m de long seront édifiés. Le visiteur peut y monter par le sentier balisé et y trouver les informations sur son édification. Une exposition « Le Camp de César », avec entrée libre, présente le site ainsi que la partie géologique et la partie botanique (orchidées et prairie calcicole). Site gallo-romain – Drevant (Cher) Le site de Drevant date du Ier siècle de notre ère. C’est à cette époque que le site du Camp de César, à La Groutte, est abandonné au profit d’un site de plaine plus facilement contrôlable. Afin de faciliter l'intégration de la population gauloise, le théâtre, les thermes et le sanctuaire sont édifiés et le bourg gallo-romain va se développer. Derventum, une des plus importantes agglomérations en région Centre, est peuplée par les Bituriges Cubi. L’exposition « Derventum, vicus gallo-romain », l’église et le prieuré du XIIe siècle ainsi que le canal de Berry complètent la visite du site de Drevant. ...

La musique ancienne avec Ligeriana et Perceval.

En 2016, on va parler de Ligeriana ! Cet ensemble vocal et instrumental créé en 2000 autour de l’élaboration du programme Scala Dei et de son enregistrement (ffff de Télérama !), va enregistrer un disque compact "Abélard et Héloïse », fin mai en résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Il  sortira en octobre 2016 chez ADF Bayard. Le sujet est intégralement consacré aux œuvres que Pierre Abélard a écrit à l'intention du monastère d'Héloïse - le Paraclet. Ligeriana, dirigé par Katia Caré, s’attelle également à la création d’un nouveau programme consacré aux chants de pèlerinage. Perceval : recherche, diffusion et étude de la musique médiévale L’ensemble vocal fait partie des Productions Perceval, un groupe d'étude de recherche et de diffusion de la musique médiévale. Soutenue par la région des Pays de la Loire, la structure intervient dans le domaine de l’action artistique, des spectacles et animations scolaires, des expositions et des conférences. « L'action artistique est une part importante de notre diffusion surtout au niveau des écoles et des collèges avec une moyenne de 80 concerts et spectacles par an », précise son dirigeant, Guy Robert. ...

Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

Stéphane Bern, pourquoi un tel attachement au patrimoine ? Comment vous est venue cette passion pour l’histoire et la sauvegarde du patrimoine ? Stéphane Bern | Écoutez, cela a commencé vraiment tout petit. Quand j'étais enfant, j'habitais Nancy, qui est une ville ô combien patrimoniale. Mon école était à côté de la Place Stanislas, pas très loin du Palais du Gouverneur et du Musée Lorrain. Enfin, j'habitais un appartement dans un immeuble moderne assez laid. Et j'avoue que j'ai découvert enfant, ce qu’était la beauté grâce au patrimoine ce qui a éveillé tout mon intérêt pour l'histoire. C’est vrai aussi que cette passion, cet intérêt naissant pour l'histoire et le patrimoine, m’a été encouragé dès l’enfance par mes parents et mes grands-parents luxembourgeois. Et au fond, j'ai très vite compris que le patrimoine était quelque chose qui réunissait les gens, les générations. Que c’était un vecteur d'identité. On naît du lieu qu'on a choisi. On s'intègre grâce aux bâtiments qu'on s'approprie. Et j'ai toujours pensé aussi que derrière les vieilles pierres, il y avait des aventures humaines incroyables. Des aventures humaines que j'aime raconter parce que c'est ça, l'histoire ! Ce n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est la vie de femmes et d'hommes qui ont fait des exploits ou parfois des choses désagréables. Cela peut arriver aussi mais la vie c’est avant tout des aventures humaines. Chaque année, la mission Bern inclut dans son « état des lieux national du patrimoine remarquable en péril » une proportion non négligeable de monuments industriels. Pouvez-vous nous en dire plus ? Stéphane Bern | Écoutez, pour moi, le patrimoine industriel a toujours été ma préoccupation. Je dirais même patrimoine industriel et ouvrier. Parce qu'il y avait beaucoup de bâtiments ou d'anciennes usines intéressantes du 18e, du 19e siècle qui sont à l'abandon et qui racontent la mémoire de femmes et d’hommes qui ont travaillé. Et, quand il n'y a plus d'emplois dans ces lieux, ces lieux se meurent. Et donc, il faut les réhabiliter pour leur rendre leur mémoire. On a aidé, par exemple, la Grande Forge de Buffon, c’était la première année, je me souviens aussi d’une remise aéronautique tout à fait impressionnante, une poterie aussi, une ancienne tannerie, des séchoirs à houblon. Et c'est vrai que la Grande Saline entre dans ce patrimoine industriel parce que c'est avec sa poêle à sel et toutes ses installations une mémoire ouvrière importante. C'est une typologie du patrimoine parmi les autres, châteaux, patrimoines religieux, maisons d’illustres, jardins, sites archéologiques, mais je n'oublie pas le patrimoine industriel et ouvrier. D'ailleurs, cette année, on a encore distingué, pour la mission Bern 2024, l'usine de la Grande Vapeur à Oyonnax dans l'Ain, qui est l’un des sites emblématiques de l'industrie locale dédié au savoir-faire du peigne et de la plasturgie. Ce sont des choses comme ça qui m'intéressent. Des bâtiments qui sont emblématiques dans une région parce que ça a été une industrie qui a fonctionné pendant des siècles. Et tout d'un coup, il n'y a plus rien. Le bâtiment est là, et quand les gens voient le bâtiment se dégrader, ils ont le sentiment qu'on les abandonne, qu'on a abandonné l'emploi et qu'on abandonne les gens. Et donc, c'est pour ça qu'en sauvant ce patrimoine, nous sauvons la mémoire de ceux qui y ont travaillé. D’où est venue cette idée géniale de « Loto du patrimoine » pour financer des restaurations ?  Et quel apport financier la Fondation du patrimoine reçoit-elle chaque année de la Loterie nationale ? Stéphane Bern | Je n'ai pas eu à chercher bien loin. J'ai été piquer l'idée en Angleterre, où ce qui avait été fait pour le National Trust, qui est une sorte de consortium regroupant tous les monuments, privés ou publics, bénéficie chaque année de la Loterie, ...

Château de Monte-Cristo : une capsule hors du temps dans les Yvelines

Les façades entièrement sculptées de cette demeure du Port-Marly, dans les Yvelines, ne laissent personne indifférent. C’est même ce qui rend cette propriété, commandée par Alexandre Dumas en 1846, si particulière et si attachante. Cela, et également toutes les traces des moments que l’auteur a passés dans ce domaine que l’on évoque comme « son paradis terrestre ». Sauvé d’un destin qui aurait pu être dramatique par le syndicat intercommunal de Monte-Cristo, le château est un lieu d’intérêt et de connaissance qui vaut grandement le détour. Un paradis né dans l’imaginaire de l’auteur Alexandre Dumas est au sommet de sa gloire quand il brosse le portrait de la demeure qu’il voulait à un grand architecte de l’époque : Hippolyte Durand. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Parc à l’anglaise faisant se succéder rocailles, cascades et grottes, un château néo-Renaissance pour habiter et un castel à part pour travailler, l’auteur ne lésine sur aucun moyen pour concrétiser son souhait d’un endroit rien qu’à lui. Dépassé le premier enchantement suscité par l’ensemble sculpté des façades, l’on prend le temps de les saisir dans leur détail. L’on se rend compte alors que c’est le moi profond de l’homme de lettres qui se décline en ces ouvrages. Les visages surmontant les fenêtres du rez-de-chaussée sont ceux des écrivains qu’il affectionnait. Animaux fantastiques, personnages mi-anges, mi-végétaux et instruments de musique se succèdent, ailleurs, pour rappeler son univers. À l’intérieur, Dumas a fait aménager un authentique salon mauresque par des artisans ramenés de l’un de ses voyages en Orient. Le roi Hassan II du Maroc a tenu à financer personnellement la restauration de cette pièce en 1985. Un lieu de vie culturel dynamique Au-delà des visites du lieu, le château de Monte-Cristo s’explore également à travers ses offres éminemment culturelles. Les animations et les expositions se succèdent ici sans jamais se ressembler. Deux événements marquent notamment la vie du site dans l’année : la journée thématique de mai ou juin et le salon du livre jeunesse, en octobre. Pour ce dernier, le parc se fait le théâtre de présentation et de vente de livres ainsi que de prestations de comédiens sur le thème de la saison, en partenariat avec des librairies et des bibliothèques. Le programme annuel au Monte-Cristo, c’est également une exposition d’art contemporain présentée sur trois mois. Des expositions temporaires viennent éventuellement ponctuer ces programmations récurrentes. L’adresse participe activement aux journées des patrimoines et organise des animations à destination des plus jeunes durant les vacances de Pâques ainsi qu’en juillet. Des visites pour tous les goûts   Outre les formules libres, guidées ou de groupe, les explorations du château de Monte-Cristo peuvent prendre des allures autrement plus animées avec les visites théâtralisées et musicales. Proposée aux visiteurs individuels, cette déclinaison propose une découverte des lieux à travers la scénarisation de la vie au château du temps de son héros éponyme par des comédiens. Les familles, elles, peuvent toujours s’attendre à la compagnie surprise d’un personnage créé par l’auteur qui retrace, en toute intimité, les circonstances de sa rencontre avec celui-ci. Les romantiques invétérés, eux, se délecteront d’une exploration du parc de trois hectares lors d’une visite exclusive entre ses arcades, ses grottes et ses allées.   ...

Musée national Gustave Moreau :
plus qu’une visite, un voyage dans le temps

De crainte que ses œuvres ne soient dispersées, le maitre a voulu, à la fin de sa vie, que ses réalisations soient rassemblées en un seul lieu et exposées au public pour faire revivre tout un parcours de vie artistique. L’œuvre d'une vie Imaginé et conçu de son vivant par l’artiste en personne, le musée national Gustave Moreau trouve le plus naturellement du monde sa place et toute sa raison d’être dans cette maison où le peintre a vécu de beaux jours. Déjà très tôt, le maitre tenait à conserver les pièces du premier étage de sa maison pour en faire un petit musée où seraient réunis tous les souvenirs de personnes qui lui étaient chères.  Supervisant en personne le chantier, Gustave Moreau voit une grande partie de son projet mise sur les rails. Trois ans avant l’achèvement des travaux, il est malheureusement fauché par la mort. Le chantier continua sous l’instruction d’Henri Rupp, son exécuteur testamentaire et ancien élève, qui n’eut qu’à suivre à la lettre les instructions précises qu’avait consignées le peintre. Après douze mois de travaux laborieux, les lieux ouvrent leurs portes au public. Aujourd’hui encore, les visiteurs ont le bonheur de visiter un espace hors du temps où les fantômes du passé continuent leur épopée. Des centaines de peintures et aquarelles, des milliers de dessins ainsi que quinze sculptures en cire de la main du maître sont exposées sur quatre niveaux.  Et en réserve sont conservées près de 10 000 oeuvres d'art graphiques (dessins et photographies).  ...

Le Crotoy Animation Culture : organisateur d’événements et d’animations culturels au Crotoy

Le Crotoy est une ville portuaire de la baie de Somme dans les Hauts-de-France. Aujourd’hui station balnéaire, elle se fait connaître pour son port, sa plage, son site protégé, sa réserve naturelle ainsi que le parc de Marquenterre. La ville affiche également une importante dynamique autour de la culture dont la valorisation est assurée par Le Crotoy Animation Culture. Animations culturelles festives et rythmiques Chaque année, le Crotoy Animation Culture organise plusieurs grands événements culturels dont le Festival du jazz, le Salon du livre et le Festival du rock en Baie. « Les trois quarts des animations culturelles qui se déroulent au Crotoy sont mis en place par notre service », nous fait savoir Stéphanie Willmann, responsable de la structure. Véritable caisse de résonance de la musique de jazz, le Festival du jazz de Crotoy contribue à renforcer l’âme artistique et festive de cette ville.  Au programme : des concerts animés par des artistes de renom. Pour cette année 2017, la 8e édition a vu la participation de Didier LOCKWOOD mais aussi de Red Fish and Chips qui s’inscrit dans des mélodies variées comme le blues, le swing et le latino a aussi fait honneur de sa présence. Idem pour Maxiswing, avec son style musical dixieland et New-Orléans, qui présente une ambiance jazzy des années 50 : Ellington, Basie et Hampton. Christian Escoudé Trio qui met à l’honneur un style de guitare jazz bop caractérisé par des tempos rapides et des phrases dynamiques a enflammé le public. D’autres artistes ont également répondu présents comme Thierry ELIEZ, Middle Access Quartet, Camille Berthault Quartet, French Flair Trio et Passport to Swing. La prochaine édition aura lieu du 10 au 13 mai 2018. Pour les amoureux de la lecture, les professionnels de l’édition et les particuliers, Crotoy Animation Culture a lancé pour l’année 2017 la première édition du festival « Lire en Baie » qui s’est déroulé en juin 2017. Cette fête du livre a été axée sur le thème « Picardie d’hier et d’aujourd’hui ». Un salon a été réservé aux auteurs ayant écrit sur la région Hauts-de-France, la Wallonie picarde ainsi qu’aux éditeurs du même territoire. Des animations pour petits et grands sur le même thème ont été proposées dont des ateliers d’écriture, de lecture, des séances de dédicace et des petits spectacles. Un nouveau concept local appelé Livres-service gratuit qui est une bourse d’échange de livres a aussi été mis en place. Une ville rattachée à son histoire Le Crotoy étant une station balnéaire, la ville n’a pas voulu faire l’impasse sur la création d’un événement sur le thème de la mer, d’où l’organisation de la « Fête de la mer ». « Le Crotoy est une ville très attachée à son ancienne activité qu’est la pêche », nous rappelle Stéphanie Willmann. Et les Crotellois portent un vif intérêt à leur port situé dans la baie de Somme. La fête de la mer rend ainsi hommage aux pêcheurs et marins disparus en mer. Des animations, des concerts et une procession en costumes traditionnels sont organisés à l'occasion avec un dépôt de gerbe et une bénédiction des bateaux de pêche et de plaisance. ...