Lors de votre visite de la Maison de l’Epargne sise dans le Ve arrondissement de Paris à deux pas de la Sorbonne, vous pourrez découvrir de nombreuses affiches ayant pour thème l’épargne. Des artistes comme Sem, Poulbot, Colin ou Savignac sont ainsi mis à l’honneur. Pourquoi une Maison de l’Epargne ? Gérard Auffray, Président Fondateur de la Maison de l’Epargne, aime présenter ainsi les raisons de la création de ce lieu unique en France : « Quand un collectionneur conserve uniquement pour lui, les nombreuses pièces qu’il a réunies, il prive le public d’une richesse commune, surtout si les commentaires et les comparaisons peuvent apporter un complément de précieuses connaissances pour le grand public. En créant La Maison de l’Epargne sous la forme d’un Fonds de Dotation à qui j’ai apporté près de 1000 affiches signées de grands artistes, j’ai voulu diffuser auprès du plus grand nombre, les connaissances économiques qui font souvent défaut, du fait de leurs complexité en me focalisant d’abord sur ce qui est le plus simple ; l’Epargne, grâce à ce qui est le plus facile à comprendre : ces affiches illustrées depuis 1754 pour de grands dessinateurs et qui par leur nombre, permettent de donner des références historiques, pour éclairer le monde économique mondialisé d’aujourd’hui qui provoque des dérèglements aussi graves encore que ceux que l’on peut recenser dans le passé au cours des siècles précédents. Les affiches sont visibles gratuitement dans une galerie ouverte au public les mardi, mercredi et jeudi et près de 20.000 personnes ont pu les apprécier, l’an passé. La salle de l’ancien Cinéma Accattone a été rénovée pour accueillir avec ses 73 fauteuils rouges, des conférences, des assemblées, des réunions de journalistes qui profitent d’un écran de 15m² maintenu pour la projection des films d’art et d’essai pendant le week-end. Un Money-Bar, avec la librairie la Tire-lire et l’espace de restauration pour les cocktails de la Cagnotte, complètent cet ensemble accueillant, au 20 rue Cujas Paris 5ème . » Un lieu de culture et de rencontres Ce lieu a donc pour but de faire connaitre l’histoire de l’épargne, des placements, de la banque et de l’économie à un grand nombre de visiteurs, une découverte fascinante à travers un millier d’affiches anciennes. Mais dans ce cadre exceptionnel, vous pouvez aussi organiser conférences, séminaires et même projections, dans la salle réservée à cet effet. La galerie d’exposition et la salle de restaurant sont également privatisables. ...
L’endroit tire son appellation de la combinaison des patronymes des deux sculpteurs qui ont grandi dans cette ville landaise. Le premier, Charles Despiau. Le second, Robert Wlérick. Labellisé « Musée de France », l’établissement a bien des singularités à partager à ses visiteurs qu’il reçoit tout au long de l’année. Antre de la sculpture figurative française de 1880 à 2000 Sous son appellation actuelle, le musée Despiau-Wlérick a été créé et ouvert au public en 1968. L’endroit qui l’accueille, lui, nourrit une longue tradition muséographique, puisqu’un érudit originaire de Saint -Sever y a installé un établissement de conservation dès 1885. Pierre Eudoxe Dubalen a rassemblé une collection exceptionnelle par son éclectisme, recouvrant des branches variées. Archéologie, histoire naturelle, beaux-arts, tout était représenté avec, notamment, des objets d’art et des peintures. Un véritable « musée encyclopédique du XIXe siècle » pour reprendre les termes de Christophe Richard, conservateur en chef actuel. Plus tard, animée par le besoin de rendre hommage à deux sculpteurs du terroir, la ville de Mont-de-Marsan initie ce qui va devenir le musée Despiau-Wlérick. À l’instar de son pair, Robert Wlérick était une figure importante de la sculpture figurative française de l’entre-deux-guerres. L’on rénove ainsi les deux bâtiments médiévaux du centre de la ville pour accueillir le projet de conservation dédié à ces deux personnages. L'établissement s’est, à présent, constitué comme fer de lance de cette spécialité figurative à l’échelle nationale. Sa collection inclut des milliers de sculptures reproduisant la figure humaine dans les proportions les plus variées. Un lieu de culture fortement dynamique La collection permanente du musée rassemble un ensemble de sculptures figuratives, dont certaines vraiment exceptionnelles. Quelques-unes proviennent, effectivement, de l’Exposition internationale de Paris de 1937 et se distinguent en conséquence par leur taille. Parfois jusqu’à un imposant 4,60 m de haut. Imposante, l’évolution numérique des fonds du musée l’est aussi. « On est passé de quelques pièces, à l’époque du musée Dubalen, en sculpture à plus de 2 400 numéros à l’heure actuelle », évoque avec une fierté non dissimulée le conservateur en chef Christophe Richard. De fait, l’adresse abrite une collection « unique en France dans son domaine ». Au fil de la découverte de ces pièces, le visiteur accède également à une riche programmation d’expositions temporaires. Les monuments aux morts seront prochainement à l’honneur à travers les œuvres du fonds. Les éléments originaux du monument dédié à Charles Despiau feront d’ailleurs partie des pièces mises en exergue à cette occasion. Tout au long de l’année, l'établissement compose de nombreuses animations ciblant divers publics. Les jeunes peuvent bénéficier des visites scolaires organisées et tout le monde peut participer à divers ateliers. Taille de béton microcellulaire ou modelage de terre, les activités promettent des moments de partage à vivre en toute convivialité. En ce sens, le musée constitue un point de départ intéressant à d’autres explorations. Outre le jardin des sculptures, une occasion de découverte hors les murs unique, le donjon Lacataye, constitue un excellent prétexte pour des flâneries à travers remparts, chapelles et maisons romanes. ...
« Les Bretons autrefois », « Sainte-Hélène et Le Porge » dans le Médoc ou encore « Lyon en 14-18 » : voilà quelques titres tirés de la passionnante série « Mémoire en Images » des Éditions Sutton. Ce n’est pourtant qu’un infime échantillon puisque la collection compte aujourd’hui près de 2000 ouvrages ! Quelle que soit la ville recherchée, les passionnés d’Histoire comme les habitants curieux trouveront chaussure à leur pied : chaque recoin de la France possède un titre dédié. Les Éditions Sutton proposent également une collection sur des thématiques nationales comme la Grande Guerre ou encore Napoléon. Edition Sutton : voyagez au coeur de nos régions Depuis près de 20 ans, la maison d’édition Sutton sédimente la mémoire collective pour faire paraître des livres racontant la vie des régions d’autrefois. Pour chaque édition, des auteurs documentent et mettent à jour des centaines de documents pour mettre en perspective l’évolution économique et culturelle d’une ville ou d’une région qu’il connaît bien. À travers les cartes postales d’autrefois et les photographies anciennes mais aussi des gravures ou des plaques de verre, le quotidien de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle reprend vie. ...
La Maison de La vache qui rit, créée en 2009, se situe à Lons-le-Saunier, sur le site même de la première usine de la marque à ses débuts en 1921. Elle s’étend sur une superficie d’environ 2 000 m², avec une surface extérieure de 1 300 m² transformée en un parcours en plein air comportant divers jeux et animations ludiques pour les enfants. Une mise en scène vivante Bien plus qu’un simple musée, La Maison de La vache qui rit est aujourd’hui un véritable lieu de vie qui offre une belle rétrospective de l’évolution de la marque. « Sur le projet, nous avons collaboré avec un collectif d’architectes qui s’appelle Encore Heureux, une équipe très engagée et pleine d’imagination », souligne Laurent Bourdereau, le directeur de la marque. Elle arbore désormais une nouvelle identité, plus artistique, plus innovante, et toujours aussi amusante ! Après ce bain de jouvence, La Maison de La vache qui rit offre une découverte encore plus enrichie, présentée sous divers angles allant du parcours historique de la marque jusqu’aux ateliers création, en passant par de nombreuses séquences audiovisuelles et objets publicitaires. C’est d’abord un espace très artistique et animé, grâce aux nombreuses affiches, illustrations, expositions à thème et expositions permanentes reprenant les anciens packagings, dont la fameuse première boîte commercialisée. En outre, un parcours multimédia explique en détail le mode de fabrication de ces délicieuses portions La vache qui rit, et les visiteurs peuvent même s’adonner à une séance de dégustation pendant les ateliers cuisine. « Les enfants sont ensuite conviés à l’étage pour participer à une session d’art manuel de transformation d’emballage, dans une ambiance très créative et interactive », continue notre interlocuteur. Bref, La vache qui rit est une marque à partager en famille ! ...
Installée dans l’ancienne École d’art décoratif d’Aubusson entièrement réhabilitée et inaugurée le 10 juillet 2016 par le Président de la République, la Cité de la tapisserie a été créée dans le but de porter haut cet art pluriséculaire emblématique d’Aubusson : l’art de la « lisse ». La tapisserie : un monde en couleur Dans les collections, pas moins de 330 tapisseries murales, 15 000 œuvres graphiques et 50 pièces de mobilier… À travers un parcours d’exposition inédit sur plus de 1 200 m2, la Cité internationale de la tapisserie invite à découvrir l’univers de la tapisserie et de ses savoir-faire, du XVe siècle à nos jours. Le parcours d’exposition dévoile ce grand patrimoine en trois espaces. Avec des tissages du monde entier, les « Tapisseries du monde » montrent l’universalité de l’art de la tapisserie. L’espace « Les mains d’Aubusson » dédié aux métiers et savoir-faire de la tapisserie fait le lien avec la labellisation de l’UNESCO. Enfin, avec ses 7 m de hauteur, la « Nef des tentures » invite à une déambulation au fil des œuvres et de l’histoire de la tapisserie d’Aubusson dans des décors en trompe-l’œil. Une véritable « Cité » Pour prolonger la visite, des démonstrations de tissage et de restauration sont accessibles en groupe dans les espaces professionnels. Car plus qu’un musée, la Cité internationale de la tapisserie s’emploie au rayonnement de la tapisserie d’Aubusson notamment en renouant avec l’art contemporain, le design ou l’architecture (plateforme de création contemporaine, pépinière à destination de porteurs de projets textiles innovants, atelier de tissage mis à disposition des lissiers pour des commandes de grande envergure), mais aussi à travers la transmission et la conservation du savoir-faire (centre de ressources et bibliothèque de niveau européen sur la tapisserie et les arts textiles, espace de formation pour l’enseignement d’un Brevet des métiers d’art, ou encore l’Atelier de restauration de tapisseries du Mobilier national). ...
Une approche originale et pragmatique de l’éducation artistique et culturelle Richement illustrés, chacun de ces livres aborde un thème, une œuvre ou un artiste pour en livrer une analyse certes complète mais aussi – et surtout – accessible à tous. Et pour cause, l’objectif des auteurs n’est autre que de mettre à la disposition du plus grand nombre (enseignants, lycéens, amateurs d’art en général) l’éducation artistique sous une autre forme. Plus simple. Moins austère. Bref, de vulgariser tout en gardant un niveau d’exigence élevé. Étape par étape, au moyen d’explications et d’exemples, un sujet qui aurait pu sembler, de prime abord, compliqué fera donc l’objet d’une clarification. Et sa compréhension par le lecteur s’en trouvera considérablement facilitée ! Libre à chacun de venir chiner, à sa propre convenance, des informations au fil des pages (sans risquer de s’y noyer !) ou de tout lire d’une traite. Des publications innovantes et en phase avec leur époque Dans un souci d’innovation et de renouvellement, ces publications (qui, rappelons-le, ne sont en aucune façon la chasse gardée des professeurs d’enseignement artistique ni des élèves de terminale) ont parfaitement intégré la révolution numérique. C’est pourquoi elles se déclinent en différents supports allant du livre imprimé au webdocumentaire en passant par le web. Si l’analyse des Lumières de la ville (pour le cinéma), le chef-d’œuvre de Charlie Chaplin, ou encore celle de l’univers de Rodin (pour les arts plastiques) font l’objet de livres imprimés, il est également possible de les télécharger au format PDF. De même, des compléments numériques sont très souvent proposés. Par exemple, L’Affaire Tailleferre, l’une des œuvres au programme du baccalauréat Musique, prend la forme d’un webdocumentaire pédagogique et d’un DVD au menu duquel figurent films documentaires mais aussi documents audio, vidéos, PDF, etc. Pour toutes ces raisons, nul doute que Réseau Canopé mériterait de décrocher une mention pour la façon dont il est parvenu à conjuguer innovation et pédagogie. ...
L’auteur et metteur en scène Gérard Gelas a fondé le Théâtre du Chêne Noir en 1967 à Avignon, un lieu d’accueil de spectacles, mais aussi une compagnie de création qu’il dirige depuis. Sa première pièce, La Paillasse aux seins nus, dont le tout jeune Daniel Auteuil – alors totalement inconnu –devait tenir le premier rôle, est censurée en 1968. Mais la jeune troupe reçoit le soutien de Maurice Béjart, du Living Theatre et de bien d’autres encore, tels qu’Ariane Mnouchkine qui lui prête le Théâtre du Soleil en 1971. C’est aussi l’année où le Théâtre du Chêne Noir s’installe dans la chapelle désacralisée du XIIIe siècle qui l’abrite aujourd’hui encore. Un superbe écrin qui accueille des dizaines de milliers de spectateurs chaque saison. Théâtre du Chêne Noir : la programmation Y sont programmés des grands noms du théâtre (Charles Berling, Denis Lavant, Jean-Louis Trintignant, Zabou Breitman, Richard Bohringer, Emma de Caunes, Philippe Avron, Laurent Terzieff, Thierry Lhermitte, Isabelle Carré, Judith Magre, Philippe Caubère, Jérôme Savary, Didier Bezace…) mais aussi de jeunes artistes, notamment dans le cadre du Fest’Hiver, un festival de théâtre (au cœur de l’hiver, comme son nom l’indique !), qu’il a créé avec les directeurs des autres Scènes permanentes d’Avignon. Gérard Gelas y crée également nombre de ses spectacles, et adapte des auteurs tels que Mishima, Eschyle, Arrabal, Perrault, Quint, Musset, Beaumarchais, Artaud… Dernièrement, il crée Histoire vécue d’Artaud-Mômo, d’après la Conférence du Vieux-Colombier d’Antonin Artaud, Confidences à Allah de Saphia Azzeddine (Molière de la Révélation féminine pour Alice Belaïdi), Si Siang Ki de Wang Che-Fou à l’invitation de la Shanghai Theatre Academy, dont il devient professeur honoraire, Riviera d’Emmanuel Robert-Espalieu avec Myriam Boyer, Les Derniers Jours de Stefan Zweig de Laurent Seksikavec Patrick Timsit et Elsa Zylberstein, Le Lien d’Amanda Sthers avec Chloé Lambert et Stanislas Merhar, Un cadeau hors du temps de Luciano Nattino avec Claire Borotra et Jacques Frantz… ...
Les façades entièrement sculptées de cette demeure du Port-Marly, dans les Yvelines, ne laissent personne indifférent. C’est même ce qui rend cette propriété, commandée par Alexandre Dumas en 1846, si particulière et si attachante. Cela, et également toutes les traces des moments que l’auteur a passés dans ce domaine que l’on évoque comme « son paradis terrestre ». Sauvé d’un destin qui aurait pu être dramatique par le syndicat intercommunal de Monte-Cristo, le château est un lieu d’intérêt et de connaissance qui vaut grandement le détour. Un paradis né dans l’imaginaire de l’auteur Alexandre Dumas est au sommet de sa gloire quand il brosse le portrait de la demeure qu’il voulait à un grand architecte de l’époque : Hippolyte Durand. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Parc à l’anglaise faisant se succéder rocailles, cascades et grottes, un château néo-Renaissance pour habiter et un castel à part pour travailler, l’auteur ne lésine sur aucun moyen pour concrétiser son souhait d’un endroit rien qu’à lui. Dépassé le premier enchantement suscité par l’ensemble sculpté des façades, l’on prend le temps de les saisir dans leur détail. L’on se rend compte alors que c’est le moi profond de l’homme de lettres qui se décline en ces ouvrages. Les visages surmontant les fenêtres du rez-de-chaussée sont ceux des écrivains qu’il affectionnait. Animaux fantastiques, personnages mi-anges, mi-végétaux et instruments de musique se succèdent, ailleurs, pour rappeler son univers. À l’intérieur, Dumas a fait aménager un authentique salon mauresque par des artisans ramenés de l’un de ses voyages en Orient. Le roi Hassan II du Maroc a tenu à financer personnellement la restauration de cette pièce en 1985. Un lieu de vie culturel dynamique Au-delà des visites du lieu, le château de Monte-Cristo s’explore également à travers ses offres éminemment culturelles. Les animations et les expositions se succèdent ici sans jamais se ressembler. Deux événements marquent notamment la vie du site dans l’année : la journée thématique de mai ou juin et le salon du livre jeunesse, en octobre. Pour ce dernier, le parc se fait le théâtre de présentation et de vente de livres ainsi que de prestations de comédiens sur le thème de la saison, en partenariat avec des librairies et des bibliothèques. Le programme annuel au Monte-Cristo, c’est également une exposition d’art contemporain présentée sur trois mois. Des expositions temporaires viennent éventuellement ponctuer ces programmations récurrentes. L’adresse participe activement aux journées des patrimoines et organise des animations à destination des plus jeunes durant les vacances de Pâques ainsi qu’en juillet. Des visites pour tous les goûts Outre les formules libres, guidées ou de groupe, les explorations du château de Monte-Cristo peuvent prendre des allures autrement plus animées avec les visites théâtralisées et musicales. Proposée aux visiteurs individuels, cette déclinaison propose une découverte des lieux à travers la scénarisation de la vie au château du temps de son héros éponyme par des comédiens. Les familles, elles, peuvent toujours s’attendre à la compagnie surprise d’un personnage créé par l’auteur qui retrace, en toute intimité, les circonstances de sa rencontre avec celui-ci. Les romantiques invétérés, eux, se délecteront d’une exploration du parc de trois hectares lors d’une visite exclusive entre ses arcades, ses grottes et ses allées. ...
Les 24 et 25 septembre 2017, le Salon Gourmet Sélection va investir le Pavillon 4 du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Il devrait accueillir environ 350 exposants présentant leurs dernières créations ou innovations. Même si une grande majorité des exposants sont français, d’autres viennent de Belgique, de Grèce, d’Italie, ou encore du Canada ou de Turquie. Dédié aux professionnels, le Salon a principalement pour but de mettre en relation les producteurs avec les acteurs du commerce de détail, de la distribution, de l’e-commerce, des duty-free ou de la restauration. Une multitude de produits sont mis à l’honneur dans plusieurs catégories : épicerie, vins et spiritueux, boissons non alcoolisées, produits traiteurs, produits de la mer, charcuterie, produits laitiers ou encore coffrets cadeaux et objets de décoration. Plusieurs animations pendant le salon Tout au long du salon, plusieurs animations sont proposées pour faire découvrir de nouveaux produits aux visiteurs. Tout d’abord les Best-of du salon. Cette année, pour élire les 5 produits Best-of parmi les produits proposés par les exposants, le jury se réunira autour de Vincent Ferniot, le célèbre chroniqueur gastronomique. Lors du dernier salon en 2015, le Vinaigre à la pulpe de kalamansi de Libeluile, les pétales de tomates de Marc Peyrey, le Pressé de Caviar à la Bourtague de Kaviari, le Tartare du monde New-Delhi de Christine Le Tennier et le Pop-corn au caramel au beurre salé et au citron de la Maison Gramm’s ont ainsi été récompensés. Ensuite le Gourmet Alliances, une animation qui a pour but de faire découvrir aux visiteurs un accord de 2 produits, en général un mets salé ou sucré accompagné d’une boisson alcoolisée ou non. Ces produits ont été sélectionnés avec soin par des spécialistes. Ces dégustations ont lieu plusieurs fois par jour. Mais aussi l’Allée des Experts, un espace de rendez-vous dédié à répondre aux différentes attentes des visiteurs. Sous forme de speed-dating d’une durée d’une vingtaine de minutes, un expert vient aider les épiciers fins à résoudre leur problématique telle que « comment monter son épicerie fine », « comment étoffer sa gamme d’huile d’olive », comment monter une corbeille de fruits ». ...
Le Théâtre de l’Aquarium est l’une des 5 structures culturelles (lire ci-contre) de ce lieu-dit « La Cartoucherie » (nom d’origine). Il jouit de cet espace culturel exceptionnel, lové à la lisière du bois de Vincennes, dans une ancienne enceinte militaire dédiée à la fabrication de cartouches et transformée en lieu culturel dans les années 70. Depuis, ce site unique au monde est définitivement consacré aux arts de la scène. Les fondateurs de l’Aquarium, Jean-Louis Benoit, Didier Bezace et Jacques Nichet, ont marqué les grandes heures d’un théâtre engagé, avec des créations collectives subversives marquant cette époque en pleine mutation sociale et culturelle. En 2002, Julie Brochen prend la succession et rompt avec cette pratique en privilégiant des œuvres d’auteurs classiques majeurs qu’elle affectionne. C’est en 2009 que François Rancillac, actuel directeur de l’Aquarium, auteur et metteur en scène, en prendra la tête. Il y défend la création et les écritures théâtrales, d’ici et d’ailleurs ; d’hier et d’aujourd’hui. Il invite des artistes en résidence, Aurélie Van Den Daele et La Revue Éclair. Ensemble, ils revendiquent un théâtre d’art de service public, ouvert et généreux, de plain-pied avec le réel, toujours en quête de nouveaux spectateurs (notamment les jeunes). Un théâtre en questions au plus proche des réalités Alors que ses 50 ans ont été fêtés en 2015 avec une pièce documentaire écrite par François Rancillac, L’Aquarium, d’hier à demain, le théâtre de l'Aquarium poursuit son aventure théâtrale avec des saisons rythmées par des fils rouges. Cette saison 2016/2017 s’intitule « Fictions réelles » et convoque l’imaginaire pour inventer, rêver, créer la société d’aujourd’hui et lutter contre ses démons. Place à l’imaginaire, seul apte à transformer humainement le monde ! En mars, avec Les Métamorphoses d’après Ovide et Les contes d’Ovide de Ted Hughes mis en scène par Aurélie Van Den Daele, les histoires humaines et bestiales, oniriques et réelles, se raconteront dans un espace festif, populaire et cathartique. L’humanité se révèle ainsi avec ses passions, sa cruauté, ses excès et ses folies meurtrières. Les habitants du bois, grande fresque bucolique et politique, présentée en avril, sera conçue par la Revue Éclair, qui a arpenté durant plusieurs mois le bois de Vincennes. Corine Miret et Stéphane Olry vous raconteront, en 7 la « révolte du bois de Vincennes », une des plus passionnante tentative d’une part de l’humanité d’inventer un autre monde: la transformation du bois de Vincennes en une sorte de ZAD (zone à défendre) ou forêt de Sherwood. Des chroniques dans lesquelles le spectateur pourra s’immiscer en chantant, dansant, mangeant… selon les envies. L’Aquarium musical La musique ponctue la saison théâtrale de rendez-vous classiques et contemporains. Le quatuor à cordes Leonis propose de (re)découvrir les grands chefs-d’œuvre classiques lors de brunches-concerts dominicaux. L’ensemble de musique contemporaine Aleph vous fera goûter les plaisirs de la musique des XXe et XXIe siècles, avec buffets et collations à l’appui ! Théâtre de partage À la mi-juin, le « Festival des écoles nationales du théâtre public », 8e édition, se déroule à La Cartoucherie, à l’initiative de l’Aquarium. À travers leurs « spectacles de sortie » conçus par de grands metteurs en scène, les comédiens en formation dans les écoles supérieures de théâtre (françaises et étrangères) feront leurs premiers pas de futurs professionnels devant le « milieu » et vous, spectateurs : l’entrée est libre ! Tout au long de l’année, des amateurs de théâtre, néophytes ou aguerris, et des apprentis-comédiens des conservatoires franciliens peuvent éprouver leurs talents de comédiens sur scène en réinventant...
Au château de Clisson : l’art militaire médiéval Forteresse du Moyen Âge, le château de Clisson est situé « sur les marches de la Bretagne » qui constituent « la frontière entre le duché de Bretagne et le royaume de France avant le début du XVIe siècle », évoque Pierre Fardel, directeur adjoint de Grand Patrimoine de Loire-Atlantique et responsable des publics. Grâce à sa position stratégique, cette forteresse permettait de contrôler un territoire complexe à la jonction de la Bretagne, de l’Anjou et du Poitou. La famille Clisson s’y établit dès la seconde moitié du XIe siècle. Le château devient ensuite la résidence du dernier duc de Bretagne, François II, qui renforce son dispositif militaire et lui donne son allure imposante. Le jeune sculpteur François-Frédéric Lemot le transforme en ruine romantique à partir de 1807. Le château de Clisson a conservé de nombreux exemples d’éléments de défense d’un château fort tels que les archères, les canonnières ou les assommoirs. Aux beaux jours, le château de Clisson propose une programmation culturelle riche et gratuite : reconstitutions historiques et spectacles vivants. Ainsi, les 16 et 17 juillet prochains, des troupes de reconstitution historique investiront le site pour faire revivre le quotidien dans un château du XIe siècle. Le château de Clisson est classé monument historique. Il est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 h 30 à 18 h (de mai à septembre). Droits d’entrée : 3 € (plein tarif) ; 2 € (tarif réduit) ; gratuit pour les moins de 14 ans. À la Garenne Lemot : architecture et création artistique Patrimoine végétal et patrimoine monumental se mêlent dans ce paysage de 13 hectares que constitue le domaine de la Garenne Lemot. Le patrimoine monumental rassemble des fabriques. « Il s’agit de petites constructions qui permettent de décorer le paysage : temples, statues antiques, grotte dédiée à Héloïse et à Abélard, rochers gravés de citations et de poèmes, tombeau… », décrit le directeur adjoint. Une maison de style rustique à l’italienne et une villa néoclassique complètent le tableau. Au début du XIXe siècle, c’est dans l’imaginaire de François-Frédéric Lemot, sculpteur de Napoléon, que nait ce magnifique décor. Inspiré par ses séjours en Italie, l’artiste recompose des motifs proches des paysages qui l’ont tant impressionné. Il introduit notamment le pin parasol dès 1809. Dans ce cadre propice à la rêverie, des spectacles vivants sont organisés tout l'été. Le 31 juillet, un concert flottant, Le Piano du lac, se produira sur la Sèvre. Les musiciens joueront sur l’eau pendant que le public appréciera le spectacle depuis la berge. Et, chaque année, une exposition temporaire ouvre ses portes à la villa Lemot. Pour les spectacles comme pour l'exposition, l'entrée est gratuite. Ce domaine est classé monument historique. Le parc de la Garenne Lemot est en accès libre et gratuit, de 9 h à 20 h (de mai à septembre). Vivez le patrimoine ! ...
Pour un week-end ou des vacances prolongées, vous avez mille choses à faire dans la Vienne, pays du Futuroscope. Nous vous donnons toutes les raisons d’en apprendre plus sur cette destination offrant une grande diversité touristique, à seulement 1h18 de Paris et 1h17 de Bordeaux grâce à la LGV. Des nouveautés 2018 pour vous en mettre plein les yeux Chaque année, le département de la Vienne fait le nécessaire pour donner envie aux touristes français et étrangers de s’y aventurer un peu plus longtemps. Ainsi, en premier lieu, que vous soyez déjà venu au Futuroscope ou non, nous vous recommandons de participer, à partir d’avril, à une nouvelle expérience unique en son genre : celle de devenir le copilote de Sébastien Loeb (à l’aide d’un casque de réalité virtuelle et d’un siège baquet dynamique) ! Profitez-en aussi pour embarquer dans un voyage en direction des étoiles avec Thomas Pesquet qui vous invite à le suivre dans cette aventure incroyable. Vous aurez aussi la possibilité de séjourner au château de Dissay (ouverture en juin du magnifique hôtel avec spa, restaurant gastronomique et brasserie haut de gamme), d’en apprendre plus sur le génie de Léonard de Vinci grâce à la Tour-Forteresse de Monthoiron (avec un parcours d’énigmes pour petits et grands où vous serez guidés par le célèbre personnage de bande dessinée Léonard®) et de profiter des multiples activités du parc de Saint-Cyr, de sa structure gonflable sur le lac et de ses nouveaux toboggans (en juin)... Sans oublier l’épique chasse au trésor Tèrra Aventura qui arrive dans le département pour le plaisir de tous les géocacheurs. Bref, un programme qui donne envie ! Des sites insolites qui raviront les curieux de tout âge La Vienne abrite bien des richesses… Découvrez-en un rapide aperçu ! Amoureux du patrimoine, visitez Poitiers, la Ville aux cent clochers ; Angles-sur-l’Anglin, l’un des Plus Beaux Villages de France ; Châtellerault l’industrielle ; Chauvigny avec son VéloRail et ses Géants du Ciel qui s’illustrent à travers un spectacle de fauconnerie ; et bien sûr l’Abbaye de Saint-Savin, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les familles se tourneront peut-être davantage vers la Cité de l’Écrit et des Métiers du Livre de Montmorillon, le Game Parc et ses nombreuses activités indoor, Planète Crocodiles avec sa faune exotique et sa flore tropicale, le Parc de la Belle avec son aventure game, ou encore le Cormenier, qui vous fera découvrir le 20e siècle comme vous ne l’avez jamais vu. Sans oublier bien sûr le Center Parcs – Domaine du Bois aux Daims, qui peut vous accueillir dans ses cottages spacieux ou seulement à la journée afin que vous profitiez de son Cœur animalier unique et de son Aqua Mundo avec une eau à 29 degrés toute l’année. Et cette année, un site incontournable de la Vienne fête ses 20 ans : la Vallée des Singes ! Dans ce parc incroyable, vous serez entouré de plus de 450 singes de toutes espèces (du gorille au bonobo) en totale liberté, sans barrière ni cage. De quoi passer des vacances mémorables ! Et parmi tous les sites du département, un est bien sûr incontournable : le Futuroscope. Le Futuroscope vous ouvre ses portes Prenons un peu de temps pour nous arrêter sur le Futuroscope, qui reste l'une des principales attractions de la Vienne. En effet, depuis son ouverture en 1987, le parc a su évoluer pour donner envie aux curieux de franchir ses portes d’entrée. À ce jour, le Futuroscope offre une trentaine d’attractions pour les petits et grands. Que vous soyez amateur de sensations fortes ou avides de nouvelles expériences, vous repartirez avec des souvenirs plein la tête. Avec L’Extraordinaire Voyage (nouveauté 2017 élue Meilleure attraction européenne de l’année dernière), vous prendrez votre envol pour parcourir tous les continents de la planète en volant ! Pour les grands frissons, nous vous recommandons Danse avec les robots, Arthur, l’Aventure 4D et La Machine à voyager dans le temps des Lapins Crétins, toutes deux élus Meilleures attractions au monde, ou le classique (mais culte) La Vienne Dynamique. Avec Chocs Cosm...
Né de la centralisation des anciens musées thématiques de la ville de Niort, le Musée Bernard d’Agesci réunit dans une infrastructure remarquable plusieurs typologies de collections. Vers la compréhension de nos histoires Au sein du Musée Bernard d’Agesci, des éminentes collections de tous types (ethnographie, beaux-arts, arts décoratifs, Histoire naturelle, etc.) sont à découvrir tout au long de l’année, dont 700 peintures du XVIe au XXe siècle, des dessins, et des sculptures. Plusieurs expositions temporaires par an, un accrochage mensuel et un service de médiation (visite guidée, animations, conférences) viennent enrichir l’exposition permanente. La mission du musée ne se limite pas uniquement à la conservation de ces trésors ; il s’agit aussi d’en assurer la diffusion. « Nous avons une démarche de service public très marquée. Chez nous, l’ouverture à la démocratisation culturelle n’est pas une utopie », déclare Laurence Lamy, directrice du musée. « Nous essayons d’apporter à toutes et à tous les clés et la lecture des œuvres d’art afin d’en faciliter l’accès. » Un musée étroitement lié à la pédagogie « Le Musée Bernard d’Agesci met la pédagogie au cœur du système. » Dans ce cadre, il invite les scolaires à une visite libre accompagnée d’enseignants disposant d’une connaissance approfondie des œuvres exposées. Des livrets pédagogiques destinés à chaque niveau (primaire, collège, lycée) sont proposés ainsi que des plaquettes pédagogiques pour les enseignants. Le musée figure aussi parmi les rares structures où l’école du Louvre décentralise ses cours. ...
Tout d’abord installé en plein centre du bourg de Sorges, l’écomusée de la Truffe a déménagé en juillet 2010 dans une ancienne ferme rénovée datant du XIXe siècle, à l’entrée du bourg. Sur environ 300 m², il se situe au 1er étage du bâtiment, au-dessus de l’office de tourisme et à côté du centre de documentation pour les passionnés de truffe. Ici, vous allez pouvoir découvrir tous les secrets de ce champignon. Caractéristiques de la truffe noire du Périgord La truffe est un champignon se développant sous terre, entre 5 et 20 cm de profondeur, au pied d’un arbre tel que chêne ou noisetier. Elle préfère les sols calcaires. On compte jusqu’à 40 espèces de truffe. D’un diamètre entre 2 et 7 cm, la truffe noire du Périgord est en forme de tubercule de couleur brun noirâtre avec une surface bosselée. Elle est récoltée en hiver, de novembre à février. Sa chair est ferme. Elle a une odeur forte, très aromatique. Grâce à son goût subtil, elle est très appréciée pour sublimer de nombreuses préparations culinaires. Environ six à dix tonnes sont produites chaque année dans le Périgord. Visite de l’écomusée de la Truffe Lors de votre visite de l’écomusée de la Truffe de Sorges, vous traverserez plusieurs salles avec vitrines et panneaux explicatifs, vous découvrirez dessins et schémas qui vous éclaireront sur les différentes espèces, vous comprendrez l’association de l’arbre et du champignon, vous apprendrez comment s’effectue le cavage, c’est-à-dire la récolte des truffes. Mais aussi vous pourrez apprécier le matériel du parfait trufficulteur et visionner une vidéo sur son savoir-faire. À la sortie, place à la gastronomie avec des vidéos de recettes de cuisine, puis avec la boutique où vous pourrez trouver une belle palette de produits régionaux. Des tablettes sont disponibles pour accompagner votre visite : des visites adultes, des visites enfants et traduites en plusieurs langues. Ou vous pourrez opter en été pour une visite guidée. L’écomusée est accessible aux handicapés. Le sentier des truffières Si vous souhaitez approfondir votre découverte de la truffe, vous pouvez emprunter le sentier des truffières, long de 3,5 kilomètres, qui vous permettra de vous immerger dans la faune et la flore spécifiques des truffières. Grâce aux différents panneaux explicatifs, vous constaterez la diversité des lieux de production de ce champignon (le plan est disponible au musée). Des visites guidées sont organisées en juillet et août les mardis et jeudis après-midi. ...
Les Heures Musicales de Biot sont devenues un rendez-vous incontournable pour les artistes comme pour les amoureux de la musique classique. Créées en 1984, elles offrent chaque année une programmation originale et variée. Musique classique, musique de chambre, œuvre lyrique, interprétations authentiques, formations inédites s’y côtoient. De nombreux grands noms y ont déjà participé, pour en devenir des fidèles comme par exemple Renaud Capuçon et Natalie Dessay. En 2018, la 35e édition Cette année 2018, 6 concerts (18 et 27 mai, 8, 12, 17 et 20 juin) se dérouleront à l’église Sainte-Marie-Madeleine avec son acoustique exceptionnelle. Pour fêter cette 35e édition, une personnalité absente des précédents festivals fera l’honneur de sa présence. ...
Une entrée sur l’histoire de la Ville L’établissement intègre un espace patrimonial situé au cœur du bâtiment, face à l’enceinte gallo-romaine. Produit et mise en oeuvre dans le cadre du label Ville d’art et d’histoire, l’espace patrimonial permet de découvrir la construction et l’évolution de la ville depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Pensé comme une expérience, cet espace offre différents outils ludiques à expérimenter en famille. Un lieu de médiation de l’art La programmation du Quadrilatère associe une politique d’expositions temporaires, un programme culturel et éducatif à destination d’un large public. Les expositions monographiques ou collectives présentent des oeuvres et recherches artistiques contemporaines et accompagnent l’évolution des pratiques artistiques. Proposée comme des temps de rencontre entre les oeuvres et le public, la programmation culturelle se construit autour de dispositifs de médiation et d’accompagnement à la découverte de l’art contemporain. Une équipe aux petits soins pour le public L’équipe du Quadrilatère utilise son imagination afin de proposer des actions de médiation innovantes. Le but étant de rendre accessible au plus grand nombre la découverte des arts et du patrimoine. Pour cela, les expositions et les médiations favorisent souvent l’expérience, qu’elle soit artistique, scénographique, chorégraphique, ou gustative et toujours conviviale! ...
L'expression "art hors-les-normes" lui fut suggérée par ce dernier, qui souhaitait que le terme « art brut » soit réservé à sa propre collection. Elle désigne des productions insolites, réalisées par des autodidactes, des « hommes du commun à l’ouvrage». A découvrir Dans la « maison-musée » sont exposées plus de mille créations aux médiums très divers (dessins, peintures, assemblages, sculptures…) et les étonnants Turbulents d’Alain Bourbonnais lui-même. Le « jardin habité » présente des sculptures d’habitants-paysagistes et l’émouvant Manège de Petit Pierre qui, en 2019 -2020, est à l‘honneur pour fêter les 30 ans de son installation à La Fabuloserie. En 2020 -2021 un éclairage particulier est donné sur les créations de Jano Pesset et de Jean Bordes. ...
Site préhistorique et protohistorique du Camp de César – La Groutte (Cher) Il y a 5 000 ans, des populations migrant du sud de la France, suivant les vallées de l’Allier et de la Loire, s’installent sur ce promontoire en bordure du Cher. Ils y restent jusqu’à la période gallo-romaine et vont ensuite se fixer à Drevant. Au cours des 3 000 ans de leur présence, l’oppidum sera fortifié. Des murets de pierre encore très visibles et un rempart défensif de 250 m de long seront édifiés. Le visiteur peut y monter par le sentier balisé et y trouver les informations sur son édification. Une exposition « Le Camp de César », avec entrée libre, présente le site ainsi que la partie géologique et la partie botanique (orchidées et prairie calcicole). Site gallo-romain – Drevant (Cher) Le site de Drevant date du Ier siècle de notre ère. C’est à cette époque que le site du Camp de César, à La Groutte, est abandonné au profit d’un site de plaine plus facilement contrôlable. Afin de faciliter l'intégration de la population gauloise, le théâtre, les thermes et le sanctuaire sont édifiés et le bourg gallo-romain va se développer. Derventum, une des plus importantes agglomérations en région Centre, est peuplée par les Bituriges Cubi. L’exposition « Derventum, vicus gallo-romain », l’église et le prieuré du XIIe siècle ainsi que le canal de Berry complètent la visite du site de Drevant. ...
Fondé par une lignée d’artisans du cuivre à l’aube du XIXe siècle, l’établissement a été repris par Étienne Dulin en 1985. Il a continué à défendre la réputation de l’Atelier du cuivre, en transmettant un savoir-faire traditionnel basé sur la technique de repoussage et d’emboutissage pour réaliser des œuvres rares et d’une qualité exceptionnelle. C’est donc sans surprise que l’établissement a pu développer un portefeuille de clients prestigieux, composé de restaurants étoilés, d’hôtels de luxe, d’architectes et de designers à l’instar de l’illustre Philippe Starck, ou encore de diverses institutions en France comme à l’étranger. Une fabrication traditionnelle en héritage Spécialiste dans l’art de la dinanderie et du cuivre décoratif, l’Atelier du cuivre conjugue passion et compétence pour réaliser les commandes sur mesure de ses clients. Tout commence par le découpage en disque des planches de cuivre laminées avant de procéder au repoussage au tour manuel. Cette étape consiste à déformer le métal, soit du cuivre soit du laiton, suivant une forme particulière que l’on veut obtenir. Le métal passe ensuite par une cuisson au chalumeau réchauffé à 500 degrés afin de le rendre plus malléable. Le processus s’enchaîne sur l’opération de martelage, une étape délicate qui nécessite une certaine précision pour endurcir le métal. Autrement, « certaines œuvres décoratives ou artistiques sont réalisées entièrement à la main par la technique de la dinanderie », nous fait savoir aussi le propriétaire. Enfin, c’est la partie polissage qui confère aux pièces une finition parfaitement lisse et brillante, avec un sens du détail remarquable. Une gamme de produits premium Allant des ustensiles de cuisine et d’accessoires pour la salle de bains, jusqu’aux créations décoratives et pièces d’ornement, les pièces réalisées sont différentes les unes des autres suivant les exigences des clients. L’Atelier du cuivre se dote d’un show-room pour exposer sa série de produits classiques, comme les casseroles en cuivre, les sauteuses, les poêles, ou les entonnoirs à confiture, que les clients peuvent acheter sur place. En outre, l’établissement a aussi créé l’Atelier des arts culinaires, un atelier-boutique situé sous le viaduc des Arts à Paris, qui s’adresse plutôt aux professionnels de la cuisine ainsi qu’aux écoles de cuisine : « Nous y créons des pièces uniques pour des restaurants, des pâtissiers, des chocolatiers haut de gamme et des grands hôtels parisiens. Ces derniers peuvent y passer des commandes de pièces qui leur font envie », déclare fièrement Étienne Dulin. Avec une réputation qui n’est plus à faire, l’Atelier du cuivre reçoit régulièrement des demandes spéciales des églises, des décorateurs d’intérieur, des résidences privées, des producteurs cinématographiques et même des hôpitaux, que ce soit pour un alambic en cuivre, un seau à champagne, une baignoire, une statue ou des trophées. À préciser que l’établissement réalise environ 30 % de son chiffre d’affaires annuel sur le marché à l’export, aux États-Unis et en Russie. ...
L'art brut, expression artistique à la marge, a trouvé en Aloïse Corbaz une figure emblématique. Jean Dubuffet qualifie ces productions de "manifestation vraiment resplendissante, dans la peinture, de la pulsation proprement féminine". Son œuvre, marquée par des influences singulières et une vie tumultueuse, révèle une sensibilité unique et une créativité sans borne qui a marqué également l’auteur de l’amour fou, André Breton qui dans sa collection personnelle détenait quelques-uns de ses dessins. Également, La Cinémathèque française conserve un ensemble de quatre œuvres illustrées de six dessins d'Aloïse Corbaz, mais c’est au musée de la Collection de l’Art Brut à Lausanne qu’on retrouve l’essentiel de ses réalisations. L'art brut et ses origines Terme popularisé par le peintre français Jean Dubuffet que côtoyait Alain Bourbonnais, fondateur de La Fabuloserie, l’art brut désigne une production artistique autodidacte, spontanée et réalisée en dehors des circuits académiques. C'est un art brut, littéralement "brut" et "non contaminé", qui est souvent le fruit de personnes en marge de la société, comme des patients psychiatriques, des marginaux ou des enfants. L'art brut est caractérisé par sa liberté, son originalité et son authenticité. Longtemps marginalisé par le monde de l'art officiel, ce n'est que dans les années 1940 à 1970 que Jean Dubuffet et d'autres artistes ont commencé à reconnaître et à défendre la valeur de ces productions marginales. Aujourd'hui, l'art brut est reconnu comme un mouvement artistique à part entière et des œuvres d'artistes comme Aloïse Corbaz sont exposées et étudiées dans le monde entier. Aloïse ou une théâtralité amoureuse Gouvernante à Potsdam près de Berlin, Aloïse Corbaz tomba amoureuse de l'empereur Guillaume II et rêvait de devenir cantatrice. Contrainte de retourner en Suisse lors de la déclaration de guerre, elle est internée en 1918 à l'asile de Cery, puis à l'asile de la Rosière après avoir manifesté un sentiment d'extase religieux. En secret, elle commence à réaliser à l’âge de 55 ans une œuvre graphique unique en son genre. Son œuvre, d’une qualité remarquable, comporte plus d’un millier de dessins en noir et blanc au départ à la mine de plomb et encre puis, à partir de 1920, réalisés avec des crayons de couleur et des craies grasses offerts par ses médecins et quelques visiteurs. Elle s'appuie également sur le suc de pétales de fleurs écrasées et de pâte dentifrice. Initialement, elle utilise de petits morceaux de papier ou de carton récupérés comme supports d'expression, puis elle passe aux cahiers d'écolier et aux feuilles de papier d'emballage cousues ensemble pour obtenir de grands formats. Ses œuvres sont peuplées de personnages princiers et d'héroïnes historiques, leurs regards noyés de bleu évoquant Marie Stuart, la reine Élisabeth ou encore Cléopâtre. Son univers est le théâtre de saynètes amoureuses et passionnées où le couple envahit les espaces à l'endroit et au revers de la feuille. Aloïse à La Fabuloserie Contrairement à Jean Dubuffet dont la collection est centrée autour d’artistes issus d’un univers psychiatrique, Alain Bourbonnais n'avait pas l'habitude d'acquérir des œuvres de cette nature. Sa vision de l’art brut était moins restrictive et fait encore aujourd’hui débat. Toutefois, une œuvre, Marguerite de Bourgogne, un recto-verso non daté à la craie grasse que l’on retrouve aujourd’hui à La Fabuloserie. Son œuvre, unique dans la Collection hors-les-normes, fut acquise par Alain Bourbonnais en décembre 1972, suite à l'exposition inaugurale à l'Atelier Jacob avec les oeuvres d'Aloïse prêtées par Jean Dubuffet. ...
Toutes les personnes qui sont déjà venues en Corse apprécient la beauté de cette île qui porte bien son nom. Certains préfèrent la Corse-du-Sud tandis que d’autres ne parlent que de la Haute-Corse. Souvent, la Corse orientale est laissée de côté… à tort. Car certains villages tels que celui de Linguizzetta offrent toutes les clés pour un séjour réussi. Linguizzetta : un village Corse typique aux mille activités Pour trouver Linguizzetta, il faut se rendre dans la partie orientale de l’île de beauté. Vous vous trouvez alors au pied du mont Sant’Appianu qui vous contemple de toute sa grandeur. Les plus courageux désireux de tenter l’aventure en empruntant les différents sentiers qui permettent de partir à flanc de montagne sont alors récompensés par les magnifiques points de vue qui leur sont offerts tout au long du parcours. De plus, en se promenant à travers les forêts de pierriers ou de chênes, il est possible de découvrir de charmants petits villages ainsi que des vestiges de patrimoines architecturaux de monuments antiques. Quant aux amateurs de mer turquoise et de plage de sable fin, ils ne sont pas en reste, car Linguizzetta propose près de 12 kilomètres de plages pour toutes les envies (5 plages de la commune sont prêtes à recevoir les personnes à mobilité réduite). Certains en profiteront pour se reposer et parfaire leur bronzage. D’autres pour s’adonner à différentes activités nautiques. Tandis que les adeptes de naturisme y trouveront aussi leur compte grâce à quelques espaces dédiés. Finalement, les adeptes de trail ne doivent pas manquer le trail Sant’Appianu. Rendez-vous sur les flancs du mont Sant’Appianu, un chemin balisé dont la vue panoramique est à couper le souffle ; un trail s’y déroule en semi-nocturne couru par les meilleurs spécialistes tant sa technicité est reconnue. Linguizzetta : le village où nature et modernité se marient à la perfection En prenant de la hauteur et en observant Linguizzetta de loin, on se rend compte que la ville a su parfaitement s’intégrer dans son milieu sans dénaturer l’extraordinaire paysage qui l’entoure. En effet, Mr Medori, le maire de la ville, souhaite servir du PLU pour faire de Linguizzetta une ville d’urbanisme écologique. Ainsi, tout le développement social et environnemental de la ville s’accorde autour d’un seul objectif : conserver un espace favorisant le lien entre les hommes tout en préservant au maximum la nature environnante. Cela afin de décrocher le label tant convoité « Habitat et qualité de vie ». De ce fait, un Pôle Nature est d’ores et déjà en construction et permettra à des arbustes mellifères de côtoyer de magnifiques jardins. De plus, un hameau résidentiel de maisons pour les primo-accédants est aussi en train de sortir de terre. ...
C’est l’histoire d’un heureux baptême, initié par une volonté politique forte, d’apporter la musique au plus près des habitants du Pays Basque nord. C’est également celle d’un orchestre qui sévit sur la côte Basque depuis 1975, tant sur le plan de la diffusion que dans une dimension éducative, faisant face aux difficultés inhérentes au monde culturel. Originellement programmé de Biarritz à Hendaye, celui qu’on appelait Orchestre régional Bayonne Côte Basque se voit rebaptisé d’un nom bilingue, prenant en compte le rayonnement de ses actions. En effet, l’élargissement de l’agglomération ne pouvait pas ne pas avoir de conséquences et lors de la saison 18-19, ce ne sont plus dix mais vingt concerts qui seront donnés sur le territoire, en passant par l’intérieur de celui-ci : Ustaritz, Cambo, Hasparren ou Mauléon. De Ravel à la création contemporaine Au programme de l'OSPB, la musique russe de Borodine, Tchaikovski, les sonorités jazz de Bernstein, Gershwin, l’exaltation hispanique de Ravel, d’Albeniz, mais aussi de la musique de chambre dont les correspondances de Mozart traduites en langue basque ou une création électroacoustique et multimédia avec la Scène nationale Sud-Aquitain. Les concerts symphoniques seront dirigés par le chef Victorien Vanoosten, présent pour l’orchestre depuis 2017, avec la particularité qu’il dirigera depuis son piano deux séries à la virtuosité attendue, dont le concert du Nouvel an, attirant chaque année pas moins de 3000 spectateurs. Soutenir les jeunes talents De par sa vocation éducative, l’orchestre étant formé principalement des enseignants du conservatoire régional Maurice Ravel, des élèves du PESMD de Bordeaux et de l’école supérieure de musique Musikene (Espagne), se joindront aux musiciens lors de deux concerts. ...
« La capitale mondiale de la gastronomie » va, une fois encore, s’illustrer. Lyon accueille la nouvelle édition de ce concours mondial, en partenariat avec Les Toques blanches lyonnaises, l’Association des sommeliers lyonnais et Rhône-Alpes, ainsi que le fameux Metro et Global Wine and Spirits. L’objectif reste le même, mais avec un plus grand nombre de participants en vue : faire apprécier les meilleurs vins, bières et spiritueux représentatifs des pays du monde entier. Honneur aux bières et aux spiritueux Chaque édition apporte son lot d’innovation dans le concours, le rendant ainsi le plus prestigieux des concours de dégustation de vins français et internationaux. Mais pas seulement, car l’édition de 2018 veut mettre un accent sur les bières et les spiritueux. Douze nouvelles catégories de bières ont été introduites dans le concours et sont ouvertes à l’inscription pour les brasseurs et les producteurs de la filière. En parallèle, la sélection du jury a été repensée de façon à correspondre précisément aux 66 catégories de bières et les 156 familles de spiritueux que propose actuellement le concours. Seront donc au rendez-vous les whiskys, bourbons, gins, vodkas, eaux-de-vie, rhums et autres cocktails pour rendre l’ambiance en un festival des sens ! La grille de notation a été également renouvelée, selon les critères de choix des participants et des acheteurs, en mettant en avant la qualité et le mode de fabrication. Une gestion technique au point couronne le tout, pour assurer que la dégustation se fasse dans les conditions optimales possibles et selon une transparence irréprochable. ...
Connu depuis le XIXe siècle, le site archéologique de Graufesenque situé au confluent des rivières Le Tarn et La Dourbie suscite l’intérêt de nombreux archéologues. Parmi eux figure l’abbé Hermet, qui entreprend des fouilles plus scientifiques au début du XXIe siècle, suivi de Louis Balsan et Alain Vernhet dans les années 60-70. Un sanctuaire gaulois s’y trouvait jusqu’au début du Ier siècle après J.-C., puis des Romains s’y sont installés. Ces derniers produisaient de la céramique Sigillée rouge, brillante et étanche qui était utilisée dans tout l’Empire romain. Ils l’ont même exportée tout autour du bassin méditerranéen, jusqu’en Afghanistan, en Inde et en Mauritanie. L’importance de cette céramique est au centre de certains événements importants organisés sur le site de la Graufesenque, comme les journées de l’Antique. Un musée de territoire Le musée regroupe des richesses patrimoniales qui ont été découvertes sur le territoire de Millau et des Grandes Causses. Il abrite des collections paléontologiques, dont "le plus emblématique est le plésiosaure de 200 millions d’années" selon le conservateur. Ensuite, les collections de la préhistoire : une série d’habitats et d’éléments de vie d’hommes préhistoriques qui ont élu domicile dans des grottes autour de Millau. Les collections de céramiques gallo-romaines fouillées sur le site de Graufesenque qui constituent le fond des collections d’archéologie classique y sont aussi conservées. L’autre moitié du musée est consacrée à une présentation de la ganterie du XVIII au XXe siècle : 5 000 paires de gants, des modèles, des catalogues et des instruments de fabrication. En effet, la ville de Millau a été la capitale de la ganterie pendant près de 150 ans. ...