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LES ARTICLES LES PLUS LUS

Champagne de Villepin : réflexion autour de la qualité et de l’environnement

Bruno de Villepin, 10e génération de viticulteurs, a débuté en 1999 sur l’exploitation familiale de sept hectares, héritée de son aïeul, ancienne propriété de la duchesse d’Uzès, petite-fille de la veuve Clicquot. Entre la construction de son vignoble et le montage de sa cuverie de vinification, il lui aura fallu 14 ans avant de pouvoir enfin commercialiser, fin 2013, ses premières cuvées, que sont le « Millésime 2008 » et le « Brut Vignoble ». Un terroir atypique Contrairement aux autres terroirs champenois, le sol du vignoble de Boursault est argilocalcaire. Le domaine travaille et préserve ce sol très typé avec le plus grand soin en engageant une démarche innovante, notamment un enherbement complet sur certaines parcelles. Cette méthode est une alternative, plus saine et plus durable, au désherbage chimique. « Cela nous permet d’avoir une très bonne vie microbienne et d’obtenir des vignes particulièrement équilibrées » explique fièrement Bruno de Villepin. Une vertueuse initiative qui a valu au domaine la certification HVE (Haute Valeur Environnementale) et très prochainement le label Viticulture Durable en Champagne. Des gages de qualité qui incarnent la philosophie de la maison. Côté cuves Sur le plan de la vinification, la méthode est également assez particulière, puisque les parcelles sont vinifiées séparément, afin d’en connaître toutes les caractéristiques. L’élevage des vins se fait ensuite sur lies fines, sans filtrage, pour pouvoir garder la matière et la complexité du terroir. Finalement, ils sont laissés en cave au minimum 24 mois avant d’être commercialisés. ...

SKYdeals : le site qui va vous donner envie de prendre l’avion.

Pourquoi SKYdeals va-t-il devenir le site web indispensable pendant les vols ? Focus sur cette nouvelle technologie innovante qui intéresse autant les voyageurs que les compagnies. SKYdeals : la solution d’inflight « shoppertainment » incontournable Pendant les vols long-courriers, internet manque à de nombreux passagers (professionnels ou non). Ainsi, l’annonce de l’arrivée du WiFi dans les avions est une excellente nouvelle. D’ailleurs, bien que, pour le moment, ce service soit payant, les spécialistes estiment que d’ici quelques années, il n’est pas impossible qu’il devienne gratuit à bord. En partant de ce constat, il est évident que les grands acteurs du voyage par avion recherchent des solutions intéressantes pour elles et pour leurs passagers. À ce titre, avec le site SKYdeals, les personnes à bord peuvent accéder à des ventes privées de produits et services privés à destination ainsi qu’à des événements commerciaux pendant le voyage. Par exemple, il est possible de participer à des ventes flash de produits spécifiques en survolant certaines zones (fly-over) ainsi qu’à des offres groupées qui permettent de bénéficier de réductions intéressantes si plusieurs personnes y participent. De ce fait, cela permet aux voyageurs d’animer leur voyage tout en profitant du vol pour faire leur shopping. Ludique et pratique ! SKYdeals : de l’idée au déploiement SKYdeals est un site qui a vu le jour en janvier 2017 grâce à Julien Sivan et Céline Braems. Tous deux spécialistes du digital et du secteur aérien, ils ont vite compris que la possibilité de capter le Wifi dans les avions allait s’accompagner de nouvelles demandes des compagnies aériennes et des voyageurs. Les premières souhaitent rentabiliser aussi rapidement que possible cette nouvelle technologie tandis que les seconds espèrent en profiter pour s’occuper et bénéficier, par la même occasion, d’offres intéressantes. Ainsi, après une première levée de fonds de 300 000 € et des tests sur les passagers des vols French Blue (en 2017), il est prévu de déployer cette solution à l’international en 2018 (via des compagnies asiatiques et américaines). Pour atteindre cet objectif, une seconde levée de plusieurs millions d’euros est prévue en 2018. Bientôt, tous les passagers pourront donc profiter de ventes privées et événementielles en vol. ...

Université de Franche-Comté : ouverture internationale et qualité des formations et de la recherche

Une offre des formations renouvelée « L’université de Franche-Comté fait de l’innovation un élément constitutif suivant une méthodologie très exigeante, nous proposons de nouvelles formations caractérisées par un changement de philosophie et par une évolution des contenus », nous explique Frédéric Muyard, vice-président de la formation et de la vie étudiante. Les cursus de formations sont fondés sur la professionnalisation, comprenant une sensibilisation à l’entrepreneuriat, des ateliers de projets professionnels et un renforcement des langues étrangères, avec des certifications à la clé pour les étudiants en master. L’université de Franche-Comté propose, par exemple, huit Cursus master ingénierie (CMI) - dont la géologie appliquée ou encore la géographie, l'information et la communication - pilotés par le réseau Figure, une initiative d’excellence en formation innovante. « Ces cursus, s’appuyant sur un continuum licence-master, visent à former les ingénieurs sur le modèle européen intégrant une forte interaction avec la recherche », selon Frédéric Muyard. Enfin, dans ce renouveau, l’université garantit la qualité des formations grâce à l’élaboration de son propre référentiel de formation suivant les standards européens et l’accompagnement d’un dispositif d’appui à la qualité pour tous les cursus. Un gage d’employabilité à long terme grâce à la Formation tout au long de la vie  Il s’agit ici, selon Laurence Ricq, vice-présidente chargée de la formation tout au long de la vie et des relations avec le monde socio-économique, « de répondre aux besoins des salariés ou des demandeurs d’emploi qui souhaitent se reconvertir professionnellement, reprendre des études et acquérir de nouvelles compétences». Plusieurs dispositifs ont été mis en place par l’université de Franche-Comté. Ils incluent la reprise d’études à distance, en présentiel, en alternance ou les  trois combinés, des formations courtes sur mesure effectuées en entreprises ou la modularisation et la capitalisation, c’est-à-dire l’obtention d’un diplôme par blocs de compétences. Accessibles et s’adaptant aux mutations constantes du monde professionnel, ces formations sont un gage d’employabilité sur le long terme. Une ouverture internationale réussie Priorité de l’Université de Franche-Comté, l’internationalisation se traduit par l’accueil de plus de 6 000 étudiants et stagiaires étrangers chaque année, dont plus de la moitié au sein du Centre de linguistique appliquée (CLA), le plus grand Centre universitaire de français langue étrangère en France et où l’on enseigne également neufautres langues. Cet atout majeur confère à l’Université de Franche-Comté un rôle de premier plan dans la promotion et la diffusion de la Francophonie dans le monde. « Des parcours sur mesure combinant formation linguistique et culturelle à des cours disciplinaires, ainsi que des cours enseignés en anglais, sont aussi proposés aux étudiants internationaux afin de faciliter leur intégration et leur réussite.  Les étudiants de l’UFC ont, quant à eux, la possibilité d’effectuer des mobilités au sein de quelques 300 universités partenaires dans le monde », explique Anne-Emmanuelle Grossi, vice-présidente chargée des relations internationales et de la francophonie. Tout étudiant engagé dans un programme d’échange bénéficie d’un accompagnement personnalisé. La qualité de l’accueil se traduit également par l’engagement de l’UFC auprès du public migrant au travers d’un important dispositif de formation linguistique permettant la poursuite d’études en France. Enfin,  la spécificité géographique transfrontalière de l’UFC favorise une mention particulière des coopérations de l’UFC avec l’Allemagne et la Suisse. L’université de Franche-Comté fait ainsi de ses relations avec la Suisse un axe de développement à l’international, et une fen...

Que savez-vous (vraiment) du port de Rouen ?

« Situé au cœur de l’Axe Seine qui relie Le Havre à Paris, à 120 kilomètres de la mer, Rouen réalise un trafic maritime de 23,5 millions de tonnes par an et 5 millions de tonnes par an pour le trafic fluvial », aime rappeler Pascal Gabet, président du Directoire et directeur général de Haropa – Port de Rouen (Haropa est la structure qui rassemble les ports du Havre, Rouen et Paris). Entre cinq et six heures d’une navigation aussi technique que splendide sont nécessaires pour remonter le fleuve et ses méandres sillonnant la Normandie. « Afin d'exploiter pleinement cette situation géographique exceptionnelle et nous positionner plus encore comme Hub logistique, nous avons mené d’importants travaux d’amélioration des accès maritimes entre 2012 et 2019 pour un coût de 200 millions d’euros. Désormais, des navires de grande capacité sont accueillis, pouvant dépasser les 11 mètres de tirant d’eau pour 290 mètres de long et 35 mètres de large ». Très concrètement, l’amélioration des accès maritimes permet au Port de Rouen d’accueillir des navires vraquiers de nouvelle génération, avec un tirant d’eau plus important dans des conditions de sécurité nautique optimales. Ce projet répond pleinement aux enjeux environnementaux en favorisant le développement du transport maritime. Les différentes infrastructures portuaires sont par ailleurs directement connectées aux nœuds ferroviaires et routiers qui irriguent le territoire français et le nord de l’Europe. Leur multimodalité est bien entendu renforcée par le fait que la Seine assure une desserte fluviale performante des terminaux rouennais. L’un des 1 ers viviers économiques de France desservi par 32 terminaux portuaires Les quais du Port de Rouen fourmillent d’une activité alimentée par l’économie industrielle et agricole de son territoire étendu. « C’est l’un de nos 1ers atouts différenciant : nous sommes au plus près des zones de production et de consommation. Un port, c’est de l’import-export : cela veut dire que l’on fait venir de la marchandise pour la consommer (en 2019, 8,54 Millions de tonnes importées, essentiellement des vracs liquides), mais également que l’on exporte les productions locales (en 2019, 14,91 millions de tonnes exportées, dont 8,26 Millions de tonnes de céréales). L’intérêt d’un port maritime en fond d’estuaire, à l’intérieur des terres, est là : offrir une chaine logistique compétitive en réduisant le coût du premier (export) ou du dernier (import) kilomètre. Haropa – Port de Rouen, avec ses 32 terminaux portuaires répartis le long de la Seine, est au plus près de son hinterland et des activités économiques : terminaux de Honfleur, terminaux de Port Jérôme et de Radicatel, proches du complexe pétro-chimique d’ExxonMobil à Port Jérôme sur Seine, terminaux de Saint Wandrille et du Trait (utilisé par le groupe TechnipFMC) et bien entendu les terminaux situés sur le territoire de la Métropole Rouen Normandie. Grenier à blé et Chocolate Valley « Le point fort de Rouen, c’est le trafic de céréales. 50 % des céréales exportées françaises transitent ici, environ 7,5 millions de tonnes par an. Nous sommes idéalement situés près de deux zones de production céréalière très importantes : la Normandie et l’Île de France ». Cette production française de céréales navigue vers différents endroits de la planète, participant de l’approvisionnement alimentaire de ces pays : notamment les pays du Maghreb ou du Moyen-Orient. De façon complémentaire, la présence agro-industrielle locale est également très forte, avec la présence de grands noms. « Qui sait par exemple que nous sommes la Chocolate Valley ? » Chaque année 125 000 tonnes de fèves de cacao arrivent à Rouen et sont transformées par les deux leaders mondiaux dans la fabrication du chocolat : Cargill et Barry Callebaut. Les productions des usines normandes de Ferrero (unique site Europe pour le Nutella et Kinderbueno) transitent depuis Rouen vers le port de Gennevilliers. 3éme région...

Maison Chollet : 40 ans d’expérience dans la production de cognac

À déguster sous forme de cocktail ou sec accompagné de glaçons, le cognac offre un jeu subtil d’alliances de saveurs pour plaire aux amateurs. La production de cette eau-de-vie constitue le cœur de métier de la Maison Chollet. À travers une expérience de près d’un demi-siècle, le fabricant réalise ses assemblages avec harmonie, tel un véritable musicien ou un peintre, révélant toute la quintessence d'un produit d'exception. Une passion familiale depuis 1952… C’est entre 1952 et 1960 que Jacques et Jeanine Chollet investissent dans l’achat de leur terrain, puis aidés par leurs enfants, ils construisent une distillerie pour produire de l’eau-de-vie. Leur fils Chollet Bertrand reprend le flambeau en 1995 pour s’occuper et gérer le vignoble puis en 2008 c’est au tour de Christophe Chollet et sa compagne Marie Berry de prendre en main la partie élaboration et commercialisation de l’entreprise familiale. Après quarante ans d’existence, la Maison Chollet n’a pas changé son mode de production. Négociée puis sélectionnée méticuleusement, l’eau-de-vie est vieillie en fût de chêne pendant plusieurs années. De ce procédé naissent le VS de deux ans, le VSOP de quatre ans, le XO de dix ans ainsi que l’Altesse âgée de quarante ans, un élixir noble et très recherché. Parmi les produits phares de la maison figurent Les Millésimes « qui sont rares et plutôt difficiles à produire, car nécessitant une traçabilité draconienne », nous confie Marie Berry, propriétaire.  Le 3945 : un coup de cœur… À la question « Quel est votre produit ambassadeur ? », Marie nous cite sans hésiter son cognac 3945. Distillé dans de vieux alambics et vieilli en fût de chêne, ce nectar rare et précieux est issu de l’assemblage d’eaux-de-vie de Fins Bois des années 1938 à 1946. De belles caractéristiques qui lui confèrent puissance et caractère. Avec un goût boisé et une bonne tenue en bouche, le 3945 est le must-have pour les amoureux de bon cognac. Et comme la maison possède moins de 400 bouteilles, « seuls les plus chanceux pourront le déguster », déclare notre interlocutrice. ...

Champagne Forest-Marié :
au nom de l’authenticité

Une richesse rare « Notre vignoble est composé de 84 parcelles réparties sur 7 villages dont 3 classés en premier cru, chance unique qui nous permet tel le peintre avec sa palette d'assembler nos cuvées », explique Thierry Forest. Et lui d'ajouter « Soucieuse de la santé de son terroir, notre famille dépose chaque année de la paille de blé dans ses parcelles. Cette pratique atypique permet de développer l'activité microbienne, les micro-organismes et autres lombrics.» Effectivement, quand la terre est épanouie, elle ne peut que révéler le meilleur d'elle-même et offrir des raisins sains! Vigneron indépendant, le domaine Forest-Marié élabore ses champagnes de A à Z, et ce exclusivement à partir des jus de premières presses. « Afin que chacun de nos vins puisse s'exprimer librement, nous disposons d'un éventail de cuves thermo régulées, foudres et tonneaux pour optimiser la régularité de nos assemblages », souligne notre interlocuteur. Chez le domaine Forest-Marié, les bouteilles vieillissent sur lie dans des caves durant plus de trois années pour le BSA et près de dix ans pour  les millésimes. À la découverte des cuvées de la maison La collection de la maison se décline en deux gammes : les classiques et les mono-cépages. Le Brut Tradition, parmi les classiques, est un assemblage des trois cépages champenois. Un intemporel qui se déguste au moment de l’apéritif. Mention particulière également au Millésime 2006, une édition spéciale au nombre de 3 800 bouteilles issues intégralement des vieilles vignes de chardonnay et de pinot noir. Une belle rencontre entre cinq parcelles différentes qui dévoilent une palette aromatique complexe et délicatement fruitée. Dans la gamme des mono-cépages, le domaine propose sa création Rosé de Saignée Premier Cru, élaborée à partir du pinot noir minutieusement sélectionné de la parcelle des Chaillots plantée en 1930. Intense et charpenté, ce champagne captive par son arôme aux notes de fruits rouges avec un accent floral qui suggère une bouche ample et soyeuse. L’Absolu Blanc de Blancs, lui, est symbole d’élégance et de pureté, pas uniquement pour le caractère du cépage chardonnay mais également grâce à sa vinification uniquement en foudres. Belle attaque en bouche, vivace, agréable, souple et qui se termine délicatement sur des notes de fruits à chair blanche. ...

Cafés Missègue : absolument café depuis 25 ans

Disponibles en grandes surfaces et dans les supermarchés – « là où  les gens ont l’habitude de faire leurs courses », les Cafés Missègue revendiquent un caractère très particulier. Ils sont torréfiés dans une entreprise familiale au cœur du Périgord. À la clé, une extraction traditionnelle et lente des arômes qui permet de les sublimer et de conserver toute leur subtilité. Une multitude de variétés pures Chacun son café. Brésil, Costa Rica, Mexique, les Cafés Missègue travaillent une quinzaine d’origines différentes. Chaque variété fait l’objet d’une attention particulière lors de la torréfaction, histoire de conserver sa personnalité et ses spécificités gustatives. « Même quand on fait des mélanges, des assemblages de cafés, on le fait toujours après torréfaction », rassure Patrick Andreu. Si l’enseigne propose ses produits moulus et en grains, notre interlocuteur évoque d’ailleurs une préférence des consommateurs pour les derniers. Une tendance qui s’est installée avec l’évolution du marché des machines à café en grains. Différents conditionnements allant de 250 g à 5 kg sont disponibles via le site de la marque qui entretient une affinité particulière avec l’arabica. La clientèle s’est particulièrement attachée aux mélanges concoctés par la maison. Dans la gamme bio, la « Sélection du torréfacteur » rafle de nombreux suffrages. Il s’agit d’un assemblage de trio de cafés, tous bio, où l’équilibre est établi entre le fleuri de l’un, le corps de l’autre et la douceur d’un troisième. Au rayon des cafés plus conventionnels, ce sont les Premium qui enregistrent le plus de préférence, avec les cafés spécialement conçus pour les machines à grains. ...

AEMN : acteur du changement pour la promotion de la naturopathie 

Après trois années d’études en naturopathie sous la houlette de Robert Masson, Alain Tardif s’est intéressé plus particulièrement à l’approche holistique de la santé. Cette étude expliquant la corrélation entre l’énergie et la matière ouvre une nouvelle façon de considérer la médecine traditionnelle et la médecine naturelle. C’est ainsi qu’il a fondé l’AEMN, en 2008, un organisme de formation combinant savamment ses propres recherches avec celles des autres naturopathes pour développer une nouvelle méthode de naturopathie. Aujourd’hui déployé sur sept antennes (Paris, Saint-Étienne, Pau, Vannes, Aix-en-Provence, Tournai Lille et Nancy), l’AEMN se rapproche du public pour permettre à tous d’accéder aux innombrables bienfaits de la médecine naturelle sur la santé et le bien-être. La naturopathie en quelques mots Cette pratique puise son origine dans une tradition médicale héritée du Xe siècle avant J.-C. « La naturopathie est une discipline qui regroupe un ensemble de techniques naturelles visant à renforcer le terrain de santé de l’organisme, de manière à mieux prévenir les maladies », résume Alain Tardif. Ainsi, elle conjugue l’utilisation des produits naturels (plantes, vitamines, minéraux, oligo-éléments, l’argile…) et les soins thérapeutiques axés sur la nutrition, l’aromathérapie, la gestion de stress et la gestion des énergies émotionnelles.  Si la médecine classique agit sur les symptômes de la maladie, la naturopathie intervient en amont pour renforcer les défenses de l’organisme et favoriser l’auto-guérison. « La naturopathie ne remplace pas la médecine traditionnelle, elle la complète », tient-il à préciser. Finalement, la naturopathie se rapproche plus d’une hygiène de vie qui aide à garder un bon équilibre entre le physique, le mental, l’émotionnel et le spirituel, en s’appuyant sur la santé naturelle. Actualiser le référentiel de formation Le point de départ de cette discipline repose donc sur une base d’enseignement transversal, ciblant notamment la phytothérapie, la nutrition, la mycothérapie et l’homéopathie. Dans ce sens, AEMN a développé différents programmes de formation de telle manière que chacun puisse trouver une formule adaptée au niveau des connaissances qu’il souhaite obtenir. À la fin du premier cycle, l’apprenant ayant réussi les examens officiels décroche un certificat de conseiller nutrition bien-être. Le second cycle permet d’apprendre le métier d’un naturopathe conseiller de santé et consultant en naturopathie. Le titre de naturopathe praticien n’est attribué qu’une fois le troisième niveau achevé. Celui-ci s’oriente plutôt vers l’étude des spécialisations complémentaires à la discipline. Cet ensemble de cursus peut être réalisé en un an mais est disponible également en cours de week-end, pour une durée de formation de trois ans. Au total, les apprenants doivent suivre 1 500 heures de formation, incluant des cours théoriques, des stages pratiques en entreprise et des travaux de recherche. « Notre institut s’adresse aussi bien aux personnes en reconversion professionnelle vers les métiers de la santé et du bien-être, qu’aux professionnels de ce secteur », soutient notre interlocuteur. En outre, ces derniers peuvent compléter leurs compétences par les modules de spécialisation proposés à la carte et les stages de perfectionnement. À préciser qu’AEMN développe également des partenariats à l’international, notamment au Brésil et au Canada, en collaborant avec des écoles spécialisées. La santé naturelle par la naturopathie  Lors des formations, l’on apprend à connaître les spécificités de chaque produit et à maîtriser leur usage dans les soins naturels. « La naturopathie privilégie les compléments alimentaires d’origine 100 % naturelle, essentiellement certifiés bio, qui sont à base de plantes, d’oligo-éléments, de vitamines et d’extraits de champignons. »...

Brasserie Historique de l’Abbaye du Cateau : un riche passé brassicole

La Brasserie Historique de l’Abbaye du Cateau est la seule brasserie en France à réaliser son brassage avec fermentation en cuves ouvertes et écumage manuel à la pelle. Elle a rouvert ses portes en 2004, après quatre années de travaux de rénovation et de visite. La Brasserie Historique de l’Abbaye du Cateau n’est pas seulement une brasserie : c’est une « brasserie-malterie ». Elle est une des très rares brasseries encore existantes dite « à gravité ». La marque Vivat Le fleuron de la Brasserie Historique de l’Abbaye du Cateau est la marque Vivat. Vous pourrez choisir entre la Vivat blonde, qui est une bière pur malt avec des notes de biscuit ainsi que quelques notes boisées et d’agrumes, et la Vivat bio, issue d’un mélange de malt et de froment, écumée à la main et fermentée en cuve ouverte, qui présente des notes de coriandre et d’agrumes. Si vous préférez une bière plus sucrée, privilégiez la Vivat triple, une bière dorée aux deux céréales. Elle a subi une première fermentation en cuves ouvertes, puis a été refermentée en bouteille à l’aide d’une seconde levure. Elle possède une complexité aromatique sucrée, avec des notes d’agrumes et une bonne longueur en bouche. En saison, vous pourrez déguster la Vivat d’hiver. Cette année, elle présente une robe ambrée foncée aux reflets rubis. Elle ravira votre palais par son amertume franche et équilibrée, ainsi que par ses notes de cerise griotte. Ou la Vivat de printemps, qui est une bière légère très aromatique, avec des notes d’agrumes et de litchis. Elle est confectionnée à partir de houblons atypiques (Amarillo, Mosaïc, Sorachi Ace), pour un houblonnage à cru.  Les autres bières La Brasserie Historique de l’Abbaye du Cateau fabrique également d’autres bières, comme la Night Cat, qui est une bière avec une robe noire aux reflets rubis, et qui présente des notes de café et de fruits rouges, ou encore la vieille Réserve, une bière triple vieillie durant deux ans dans un cruchon en terre, et qui envoûtera vos papilles avec ses notes boisées et d’agrumes. ...

AIX Rosé : une belle expression de la Provence

Créé en 1880 et dédié à la production de truffes, le domaine de la Grande Séouve où est situé la Maison Saint Aix a été reconverti en vignoble dans les années 1900. Aujourd’hui, il est la propriété d’Eric Kurver, viticulteur d’origine hollandaise qui s’est installé dans la commune de Jouques avec sa famille dans les années 2000. Le must de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence Niché près de la commune de Jouques, au nord d’Aix-en-Provence, le domaine repose sur un terroir de caractère. La Provence est réputée pour son originalité bien présente. Essentiellement argilo-calcaire, « la terre force les pieds de vignes à puiser l’eau profondément, ce qui confère tout son caractère à la cuvée », explique Eric Kurver. Le domaine exposé plein sud culmine à une altitude de 400 mètres au gré d’un courant d’air chaud et sec idéal pour les cépages comme le grenache, le syrah et le cinsault. Vignoble en agriculture biologique, le domaine de la Grande Séouve s’oriente vers une culture en harmonie parfaite avec l’environnement. Ses vignes vieilles de quarante à cinquante ans procurent une maturité exceptionnelle aux raisins. Un vin d’exception… Avec sa fraîcheur et son fruité, AIX Rosé s’impose comme une référence auprès des œnophiles avertis. Le « Great Rosé @ Great Places​ » trouve sa place dans toutes les caves des plus grands établissements parisiens, aixois et lyonnais, et s’exporte dans une trentaine de pays dont les États-Unis, l’Angleterre et la Suisse. La distribution est « très sélective pour préserver cette authenticité qui nous est chère », souligne Eric Kurver. La robe rose saumon hypnotique d’AIX Rosé révèle la qualité et la fraîcheur des meilleurs rosés de Provence. Sa générosité, sa structure ainsi que sa longueur en bouche font d’AIX  le rosé idéal à partager entre amis tout au long de la journée. ...

La Banque Nationale de Données Maladies Rares

Pourquoi cette banque est d’utilité publique ? Le faible nombre de malades, la faible couverture en termes de population et les biais des autres outils de mesure nationaux à disposition ne permettent pas d’assurer des études populationnelles de qualité dans le cadre des maladies rares. Le ministère de la santé a donc souhaité promouvoir la mise en œuvre d’un recueil de données spécifique aux maladies rares : la BNDMR. Cette base de données nationale vise à doter la France d’une collection homogène de données sur la base d’un set de données minimum (SDM) pour documenter la prise en charge et l’état de santé des patients atteints de maladies rares dans les centres experts français, et de mieux évaluer l’effet des plans nationaux. Que permettra cette banque ? Ce sera un outil  essentiel pour le  pilotage et la conduite des  politiques  publiques de santé. Notamment, ce recueil permettra de connaître le nombre global de patients atteints de maladies rares, ce qui devrait alors permettre d’adapter le réseau de soin pour la prise en charge des malades. C’est à dire : permettre l’adéquation de l’offre de soin avec les besoins de terrain pour assurer  une couverture nationale équitable au niveau de la prise en charge ; permettre l’analyse des  parcours de soins  et de l’organisation  des  services ; mesurer l’impact d’un nouveau traitement ou d’une nouvelle politique de  santé; mesurer l’efficience du système de soins maladies rares mis en place ( ex : mesurer l’errance diagnostique, estimer le nombre de  patients qui ne sont pas passés par le réseau, ...) à destination des ministères, ARS etc. Qu’est-ce qu’on y met ? Les données contenues aujourd’hui dans les dossiers des patients atteints de maladies rares ne sont pas toujours adaptées à un recueil épidémiologique ou à la mise en place de cohortes ou d’essais thérapeutiques ad hoc. Il est cependant primordial d’avoir accès à la totalité des informations disponibles afin de pouvoir les colliger dans cette future BNDMR. Dans cette logique, un « set minimal de données maladies rares national » a été défini par l’équipe projet de la BNDMR à la suite d’un long processus qui s’est appuyé sur l’expertise des professionnels de santé des 131 centres de référence maladies rares et d’un groupe de travail ministériel (en 2013). Ce « set de données minimal national maladies rares » a pour vocation d’être recueilli auprès de chaque patient atteint d’une maladie rare reçu dans un centre de référence ou de compétences maladies rares labellisé. Il vise à minimiser le nombre de données collectées par centre afin de garantir la qualité de l’information recueillie et son exploitation. Il favorise la communication avec les systèmes informatiques de soins hospitaliers. Il constitue ainsi le socle d’information commun à toutes les maladies rares et à tous les acteurs de la prise en charge du soin. Le set de données minimal national maladies rares se décompose par chapitre de la manière suivante : • Consentement (réglementaire) • Identification patient • Informations administratives • Informations familiales (le cas échéant) • Statut vital • Parcours de soins • Activité de soins • Histoire de la maladie • Diagnostic • Confirmation du diagnostic • Traitement • Anté et néonatal (le cas échant) • Recherche (le cas échant) Il est constitué d’une soixantaine d’items. La limitation du nombre d’items nous permet de minimiser la double-saisie des données par les professionnels. Qui ? Comment ? Tous les centres spécialisés maladies rares ont obligation d’entrer leurs patients dans cette base de données. Elle ne sera donc pas exhaustive car certains patients ne se rendent  jamais en consultation dans un centre de référence maladies rares. Mais elle constituera un recueil unique au monde (aucun pays n’a fait ça avant la France) et  unique en son genre (un seul recueil centralisé national pour tout le monde). A l’heure actuelle il y a 2 manière...

Rrraw Cacao Factory :
le chocolat cru au cœur de Paris

Actuellement installé à Montreuil, Frédéric Marr et son équipe vont investir de nouveaux locaux en plein centre de Paris, non loin de la rue Montorgueil, dès septembre prochain. Fabrique et boutique y seront installées. La façade vitrée acceptera les regards des passants pour contempler à l’envi le travail des meules en pierre ou celui des chocolatiers. Le plafond sera végétalisé pour rappeler les origines naturelles de tous les produits utilisés. Pour la préparation des chocolats Rrraw, toutes les fèves de cacao proviennent de cacaoyers semi-sauvages de l’Amazonie péruvienne, cultivés à 800 mètres d’altitude. Ce qui fait dire à Frédéric Marr que « le cœur de l’Amazonie va battre au centre de Paris ». Un nouveau process de fabrication La vraie saveur du chocolat, sa délicatesse et ses arômes subtils sont révélés grâce au process de fabrication élaboré par Frédéric Marr :  Bean to bar* (*de la fève à la tablette) à cru (sans torréfaction ni cuisson) Les fèves de cacao ne subissent aucune torréfaction ni de conchage. Elles sont fermentées puis sèchent au soleil.  Elles sont ensuite broyées finement à la meule de pierre. Tous les autres ingrédients entrant dans la composition des chocolats Rrraw sont végétaux et biologiques. Epices moulues, fruits ou plantes déshydratées, sucre de canne intégral, sucre de fleur de coco, miel ou sirop d’agave, tels sont tous les composants  soigneusement sélectionnés pour sublimer les produits Rrraw. Ne contenant aucun produit laitier, ni huile, ni œuf, ni lécithine, ni additif, ni arôme artificiel ni conservateur, les chocolats Rrraw peuvent être savourés par tous les consommateurs soucieux d’une alimentation saine et respectueuse de l’environnement. En effet, tous les produits sont certifiés bio, vegan, sans gluten et solidaire. Des chocolats pour un plaisir quotidien Pour vous faire plaisir au quotidien, vous pouvez choisir une des nombreuses truffes de cacao cru comme les truffes chanvre et cacao ou les truffes miel et pollen, une des tablettes de chocolat cru, nature ou aromatisées, des fèves de cacao cru, et encore du chocolat pâtissier, des pépites de chocolat cru ou poudre de cacao pour préparer de délicieux desserts. Chacun trouvera un chocolat qui lui ressemble, fondant ou croquant, doux ou fruité, brut ou enrobé. Tous feront frémir vos papilles grâce à leur excellence nutritionnelle et gustative. Vous pouvez acheter tous ces produits dans certaines épiceries fines, sur le site Internet et bientôt directement à la boutique sur Paris. ...

Rhum Damoiseau : ode aux saveurs antillaises

Dans le domaine agricole de la famille Damoiseau, les visiteurs sont libres de se promener où ils veulent. Une occasion d’être en lien direct avec les salariés. De cette manière, « ils n’ont pas l’impression de faire une visite guidée et qu’on leur cache certaines choses », explique Hervé Damoiseau, dirigeant actuel de l’usine avec son frère Jean-Luc. Le rhum agricole guadeloupéen Le rhum agricole est issu du pur jus de canne à sucre. Il est principalement produit dans les Antilles françaises. La plantation des cannes est faite par bouturage. Après une année de murissement vient la récolte. La coupe se fait sans brûler la canne ; une façon de préserver sa richesse et sa saveur. Une fois coupées, les cannes sont transportées à la distillerie pour être broyées. Cette opération nécessite une imbibition par eau pure et donne naissance au vesou, qui sera la matière première du rhum, et la bagasse, qui servira à alimenter les chaudières utilisées pour le broyage et la distillation. Les rhums agricoles Damoiseau L’élaboration du rhum agricole Damoiseau se fait dans le respect des traditions des Antilles françaises. C’est du pur jus de canne à sucre (vesou) fermenté et distillé, puis stocké à fort degré pendant 2 à 3 mois dans des foudres de bois qui donneront le rhum blanc, ou « Grappe Blanche ». Un brassage et une aération permettent aux composés volatils de s’évaporer durant la période de maturation. Avant la commercialisation, de l’eau y est ajoutée pour faire passer son degré de  85° à 40°, 50° ou 55°. Parmi la gamme de rhums agricoles Damoiseau se trouvent les rhums blancs. Ti-punch et cocktails seront parfumés d’exotisme grâce à leur équilibre et leur finesse. Leur richesse aromatique est marquée par de fines notes sucrées. Il y a ensuite les rhums agricoles vieux Damoiseau, Les rhums Vieux DAMOISEAU sont majoritairement vieillis dans d’anciens fûts de bourbon, utilisés une seule fois en Bourbon (« single use »). Leur capacité est de 180 à 220 litres. Le rhum devient vieux à partir de 3 ans révolus. La gamme Damoiseau comprend des âges allant de 3 à 12 ans, mais aussi des millésimes (1953, 1989, 1991, 1995, 2005, 2008, 2009). Les rhums non millésimés sont tous en single cask, c’est-à-dire, proviennent du même lot sans assemblage. Les rhums millésimés peuvent faire l’objet, selon les millésimes, d’assemblages subtils.  C’est de cette façon qu’ils acquièrent leur couleur ambrée. Le tableau est complété par les rhums ambrés. Ils sont issus des meilleures sélections de canne à sucre cultivée en Grande-Terre. Ayant séjourné douze mois en fûts de chêne, ils en ressortent avec une robe jaune paille ainsi qu’une richesse et une souplesse en bouche exceptionnelles.       En perpétuelle évolution Ayant vu le jour en 1942, en pleine guerre, la marque Damoiseau connaît des débuts difficiles pour connaitre dans les années 90 un rapide et grand succès. Il domine à plus de 50 % le marché en Guadeloupe. Cela a amené à créer Damoiseau Export, société de distribution. Le rhum agricole Damoiseau se vend donc également en France métropolitaine et dans plus de 40 pays, notamment au Japon et aux USA. Au pays du soleil levant, le Rum Festa permet aux professionnels et particuliers de se rencontrer ; une occasion pour donner plus de visibilité aux rhums des Antilles. Misant sur le haut de gamme, Damoiseau propose aux consommateurs japonais des rhums hors d’âge et millésimés. Le rhum agricole était absent du marché chinois lorsque Damoiseau s’y est aventuré, il a donc fallu séduire en premier les expatriés avec des soirées antillaises. Mais la marque est maintenant référencée dans une centaine d’établissements de l’Empire du Milieu. Pour sa part, la troisième génération de la famille Damoiseau ne cache pas son ambition. En effet, en plus d’avoir modernisé la production et rationalisé le stockage, elle a fait passer le chai de vieillissement de 300 à 3 000 fûts. Mais les d...

La Poudrière : votre nouvelle cantine préférée

La Poudrière sort de terre début 2015, au terme de 2 ans de travaux. Sa cave à manger promet une ambiance conviviale autour de plats à base de produits frais. Sa décoration sobre et dépaysante est une véritable invitation à table. Une cuisine de convivialité La Poudrière mise par-dessus tout sur une bonne sélection de produits pour donner entière satisfaction à ses convives. Entièrement faits maison, les plats sont concoctés avec des ingrédients issus notamment de la pêche et de l’agriculture durable. Pierre Chartron et Fabrice Mury travaillent d’ailleurs en étroite collaboration avec des producteurs locaux avec l’ambition de revoir quotidiennement leurs cartes en fonction des arrivages. Au sein de ce cocon bucolique, la planche charcuterie-fromages composée de speck fumé au foin et de bœuf séché aux épices fait le bonheur des foodies. Sinon, pour se délecter pleinement du savoir-faire de La Poudrière, il suffit de choisir du boudin noir comme entrée, une truite des Pyrénées en guise de plat et un sablé au sarrasin pour le dessert. Pour accompagner les mets, la cave est riche de quelque 500 références de vins bio et nature. Sur ce point, la maison s’appuie sur l’expérience de Fabrice Mury dans le choix des meilleurs accords qui viendront sublimer le repas.    Une source de produits frais à venir La Poudrière est en train de mettre en place un potager, sur lequel Fabrice et Pierre aspirent à puiser une grande partie des produits d’approvisionnement de la cuisine, à savoir des légumes, des fruits, des plantes et fleurs aromatiques ainsi que des salades. Le projet est déjà en cours, grâce à une opération de financement participatif menée en juillet 2016. ...

Afidol : dans l’intimité des huiles d’olive du Midi de la France

De Nice à Marseille, en passant par Perpignan, les oliveraies françaises du Midi, destinées à la production d’huiles recouvrent un petit terroir de 13 départements sur l’arc méditerranéen. Cette limitation territoriale est toutefois compensée par la riche variété d’espèces qui y croissent. On en dénombre plus d’une centaine.    Un petit terroir riche en contrastes                                                                   Les oliviers français, et partant les huiles que l’on en extrait, ont du caractère. Et pour cause ! Les régions de production abritent une centaine de variétés endémiques à l’Hexagone. La tanche, la grossane, la picholine, la salonenque, pour n’en citer que quelques-unes. Certaines de ces variétés ne se rencontrent même qu’à l’échelle de quelques communes. Autre trait distinctif du terroir français, l’importante « sentimentalité autour de l’olivier » pour reprendre les propos d’Alexandra Paris. Les oliviers sont entretenus par des agriculteurs mais aussi par des « oléiculteurs familiaux » dont certains cultivent jusqu’à 300 pieds, juste par passion. La non-homogénéité des bassins oléicoles rajoute aux contrastes qui font les traits du terroir national. Les huit appellations d’origine figurant au répertoire français illustrent cette diversité. Celle-ci se retrouve tant dans les variétés plantées que dans les pratiques de culture. Et c’est dans cette diversité que l’huile d’olive française puise sa fierté. Entre les huiles variétales et les AOP, les spécificités aromatiques des huiles du terroir font l’objet d’une attention soutenue. Mission que s’attachent notamment à faire découvrir aux gourmands comme aux curieux des organismes comme l’Afidol, l’association des professionnels de l’olive en France. Petite échelle de production, grande typicité aromatique La France se distingue par sa production confidentielle qui est annuellement d'environ 5 000 tonnes d’huile d’olive. La consommation à l’échelle nationale avoisine pourtant les 105 000 tonnes. Cette rareté à la source n’altère pas moins la qualité du bien. Loin de là : les variétés concourent à créer une multitude d’arômes et de goûts, caractéristiques protégées par des appellations d’origine, pour certaines huiles. L’huile d’olive de Nice, par exemple, se distingue par ses notes marquées d’amande. Ou encore celle de la Vallée des Baux-de-Provence où dominent l'artichaut et les notes poivrées...  Pour s’y retrouver dans cette large typicité aromatique, les professionnels classent les huiles d’olive françaises en trois familles de goût (subtil, intense, à l'ancienne). Dans chacune d’elles, les déclinaisons sont encore multiples dans les odeurs évoquées comme dans le comportement en bouche du produit. Chacune de ces huiles ayant une affinité particulière avec un plat donné, qu’il soit chaud ou froid, le répertoire de produits laisse finalement place à une immensité de possibles. Pour en savoir plus : huiles-et-olives.fr. ...

Château des Couches : les remparts médiévaux des vins de Bourgogne

Replongez au cœur de la période médiévale le temps d’une immersion ludique et conviviale au sein du château de Couches. Bâtie au XIIe siècle à la demande du duc de Chalon, cette forteresse a connu de nombreuses transformations architecturales entamées au XVe siècle sous l’impulsion de Claude de Montagu (1405-1471), chevalier de la Toison d’or et chambellan des deux derniers ducs de Bourgogne, donnant lieu à un magnifique musée à ciel ouvert constitué de bâtisses médiévales et historiques. À l’occasion d’escapades gourmandes, de séjours en terres viticoles ou d’événements d’entreprise, ce château se veut être un domaine d’accueil d’exception empli d’authenticité et bercé par la douce mélodie du vignoble de renom l’entourant. Un riche patrimoine à découvrir Ce château de charme, véritable témoin de l’ère médiévale, recèle une multitude de trésors architecturaux rigoureusement préservés. Ainsi, chaque visite est ici synonyme de voyage dans le temps ponctué de pauses gourmandes et festives. Allant du manoir gothique à la chapelle collégiale du XVe siècle, en passant par la tour de justice et sa collection d’armes ou la tour maîtresse du XIIe siècle, donjon d’antan, laissez-vous envoûter par le charme d’édifices séculaires ayant gardé toutes leurs singularités. Vestige de la lignée ducale bourgogne, ce joyau de l’architecture médiévale est également un ambassadeur de l’activité viticole de la région. Entre dégustations de vins, visites assurées par un guide vêtu des plus beaux habits du Moyen Âge ou festivals, chaque événement est placé sous le signe de l’identité gourmande de cette contrée aux mille facettes. Une ode à la richesse vitivinicole de la Bourgogne Outre les visites personnalisées organisées dans le but de découvrir le patrimoine archéologique et architectural du château des Couches, ce domaine est également le théâtre d’activités œnotouristiques uniques dédiées à la découverte de sa richesse viticole du terroir couchois. Appréciez ainsi la générosité de cette terre au sein du caveau de dégustation, aménagé pour permettre à chaque hôte de goûter en douceur des cuvées issues de cépages nobles tels que le chardonnay et le pinot noir. Les vins issus de la Côte du Couchois, une jeune appellation, invitent, par ailleurs, à la découverte du terroir de par la dégustation de quatre vins du domaine. Des cours d’œnologie sont, entre autres, prodigués au sein du château afin de faire connaître aux visiteurs les étapes de la dégustation et de la vinification, le vocabulaire œnologique, cinq vins typiques de la Bourgogne ainsi que les meilleurs accords mets-vins. Adonnez-vous également aux randonnées numériques « Par monts et par vins », et partez à la chasse aux mots-codes disséminés sur le vignoble, des codes qui feront office de pass pour accéder à une vidéo expliquant les richesses de ces terres de vignes. Une fois au château, vous bénéficierez d’une dégustation œnologique commentée et de réductions sur l’achat des vins du château, grâce aux codes que vous aurez collectés. Une activité ludique, conviviale et immersive à découvrir absolument. ...

Absolutely French : apprendre le français autrement pour réussir sa vie d’expatrié

Favoriser la double carrière dans les couples expatriés, tel est l’objectif que s’est fixé Absolutely French. Cette startup leur offre un vrai coup de pouce. Comment ? Grâce à une formation de français, qui propose une approche à la fois ludique et conviviale aussi bien de la langue que de la culture. Conjoint.e d’expatrié.e Ayant été conjointe d’expatrié dans 6 pays différents, Armelle Perben, fondatrice d’Absolutely French, sait mieux que quiconque les conséquences qu’impliquent une telle situation sur la carrière professionnelle. « Dans la grande majorité des cas, ce sont presque toujours les femmes qui sacrifient leur carrière afin de suivre leur mari », explique-t-elle. Une fois arrivées à destination, ces dernières rencontrent ensuite énormément de difficultés pour décrocher un emploi. Si, finalement, elles y parviennent, le poste proposé ne correspond ni à leurs études ni à leurs expériences professionnelles. C’est en partie pour tenter de corriger cette situation qu’Armelle Perben crée Absolutely French en 2015. Pédagogie active La startup élabore les cours des français en fonction des besoins des conjoints. Ici, la pédagogie se veut être active : les participants évoluent dans des situations réelles qui les incitent à échanger directement avec les locuteurs natifs. « Nous les amenons au marché et ils font eux-mêmes les courses, cela leur permet, par exemple, de travailler les outils linguistiques servant à exprimer la quantité ou les chiffres », nous indique-t-on. Après le marché, tout le monde se retrouve ensuite en cuisine. Évidemment, les apprentis en profitent pour apprendre quelques notions grammaticales tout en cuisinant. Il est vrai qu’avec Absolutely French les apprenants n’ont pas le temps de s’ennuyer ! Et c’est justement le but recherché, puisque la startup se sert expressément des jeux comme leviers d’apprentissage. Partir à la découverte de Paris à travers des jeux de pistes, simuler un entretien d’embauche, visiter des lieux importants comme la mairie ou la poste… Quelle que soit l’activité proposée, celle-ci est toujours présentée de manière ludique. Les formations intègrent également les informations jugées utiles au quotidien. « Quand ils arrivent en France, beaucoup d’étrangers ne savent pas trier les déchets ou quel numéro composer pour appeler les services publics », rapporte notre interlocutrice. Projet de vie Afin de favoriser l’intégration des expatriés, Absolutely French les assiste et les accompagne dans leur projet de vie. Une mise au point portant sur l’avancement du projet ou sur les difficultés rencontrées est réalisée régulièrement. « Nous leur donnons des informations sur une école ou bien sur un travail qu’ils souhaitent faire. » Pour aller plus loin, Absolutely French intervient même sur le plan relationnel, en aidant les apprenants à développer leurs réseaux d’amis grâce au Club Absolutely. Régulièrement, des évènements sont organisés pour que les expats puissent se rencontrer dans une ambiance conviviale et partager leurs expériences. ...

Le Refuge des Gourmets : un haut lieu gastronomique de la Haute-Savoie

S’inscrivant dans l’univers de la restauration française depuis vingt-neuf ans, Le Refuge des Gourmets est situé dans le petit village de Machilly, au pied du massif des Voirons, en campagne, à environ dix kilomètres d’Annemasse. Récemment primé d’une étoile par le Guide Michelin, cet établissement familial cossu collabore avec une équipe professionnelle et talentueuse. Un restaurant tout en convivialité Dans un souci de favoriser les relations humaines et le partage, Florence Chanove et son équipe de salle sont au petit soin pour leurs hôtes. Dans un cadre feutré et élégant, elles les accueillent chaleureusement et les invitent à se délecter d’une cuisine fine et surprenante. Avec ses deux salles séparées, dont l’une peut accueillir jusqu’à 30 personnes, le restaurant convient à toutes sortes d’occasions, du repas familial au déjeuner professionnel, en passant par un simple dîner occasionnel.  Ode à la cuisine gastronomique de région Dans les coulisses du restaurant, les chefs Jean-Marie Chanove et son fils Hubert, épaulés par leur brigade, combinent leurs compétences et créativité pour concocter des plats toujours savoureux, gourmands, mais surtout authentiques. La particularité de leur cuisine réside sur « l’utilisation de produits locaux, mais notre restaurant se distingue aussi sur nos cartes qui se renouvellent constamment en fonction des saisons », s’accordent à dire les chefs. Le restaurant travaille principalement avec des fournisseurs locaux : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et cueilleurs de champignons, de fruits, d’herbes sauvages, fleurs, etc. « À partir des produits régionaux et saisonniers comme la framboise, nous proposons une déclinaison de cuisine gastronomique et traditionnelle, tout en inventivité et mélange des saveurs. », spécifient-ils. Au programme : un menu à la carte et un menu carte blanche appelé « Partition gourmande »  qui se décline en sept ou huit partitions. Pour cette saison printanière par exemple, « nous travaillons sur des jeunes herbes mixées avec des infusions hivernales, que ce soit des infusions végétales, de légumes ou de plantes séchées », poursuivent nos interlocuteurs. Au déjeuner, l’omble chevalier est à l’honneur, qui, en cette saison, est un poisson très prisé à la fois par sa délicatesse et la justesse de ses accords. « La garniture, la sauce ou le mode de cuisson de l’omble vont surgir en fonction du temps présent, puisque nous travaillons dans un esprit de spontanéité du moment ». Pour accompagner ses plats, les chefs suggèrent des vins du terroir, notamment ceux de la Haute-Savoie et de la vallée du Rhône, sa région natale. ...

Société française de mésothérapie (SFM) : vers une reconnaissance scientifique
de la mésothérapie

Créé en 1952 par le Dr Michel Pistor, la mésothérapie est une technique médicale dont le principe est d’injecter de faibles doses de médicaments directement sous le derme. Vulgariser cette technique auprès d’un public élargi reste aujourd’hui la mission principale de la Société française de mésothérapie (SFM). Une dernière étape à franchir Depuis 2003, le Conseil national de l’Ordre des médecins reconnait la mésothérapie au même titre que l’ostéopathie, l’acupuncture et l’homéopathie. Par ailleurs, la mésothérapie fait partie des quatre médecines non conventionnelles à être couvertes par la Sécurité sociale. « C’est une pratique qui est de nos jours reconnue par la caisse primaire de l’assurance maladie », rajoute le Dr Jean-Marc Piumi, président en exercice de la SFM. Il faut savoir également que la mésothérapie est enseignée dans 5 facultés de médecine. Toutefois, afin de lever les derniers doutes sur le fondement scientifique de la discipline, la SFM s’attèle à promouvoir la recherche et notamment des études susceptibles de déboucher sur une publication dans une grande revue médicale. Des recherches en cours Parmi les projets en recherche clinique, une étude portant sur l’intérêt de la mésothérapie dans le cas de l’algo-neurodystrophie est actuellement en cours auprès de l'hôpital Édouard-Herriot, situé à Lyon. « L’algo-neurodystrophie est une pathologie excessivement fréquente pouvant survenir des suites d’une chirurgie articulaire et celle-ci s’avère très invalidante », nous explique-t-on. Afin d’assurer une observation la plus neutre possible tout en évitant au passage les biais méthodologiques, l’étude s’effectue en double aveugle (une procédure dans laquelle les sujets participant à une étude clinique ignorent quel traitement ils ont reçu). « L’intérêt de cette étude, c’est d’écarter toute interférence humaine et psychologique. On réalise une étude uniquement sur des résultats cliniques qui vont être mesurés », confie le Dr Jean-Marc Piumi. Outre cette étude, la SFM apporte son appui à deux étudiants en médecine dans le cadre de la préparation de leurs thèses. Celles-ci se penchent sur les bénéfices de la mésothérapie dans le traitement des lombalgies et des épicondylites. ...

Champagne Carbon : dress code sur le thème du luxe et du prestige

C’est à Champillon, un village de la vallée de la Marne, que la famille Méa vit de sa passion pour la vigne et le vin. Sur son vignoble riche de nombreux hectares et implanté dans les terroirs les plus notoires de la région champenoise, elle travaille ces cépages dans le respect de l’écosystème et de l’environnement. La production reste confidentielle. La maison préfère se concentrer sur la qualité selon une démarche orientée sur l’excellence. Pour sa marque, Alexandre Méa, dirigeant de Champagne Carbon, a voulu associer le passé et le présent, la technologie et la perfection, en proposant un emballage exceptionnel pour son nectar. Un packaging à forte identité « Il a fallu près de quatre ans de recherche et développement pour pouvoir sortir la bouteille », révèle le fondateur. Et quelle bouteille ! Celle-ci casse les règles en se recouvrant entièrement d’une fine couche de carbone. En plus de protéger le vin et de l’aider à mieux vieillir tout en le respectant, cet habillage procure une différence énergétique au nectar qui a la chance d’être issu des meilleurs terroirs champenois. Pari gagné en tout cas pour le vigneron et son équipe. Le flacon recouvert de matière carbonique symbolise un univers technique marqué par la performance et la puissance. Il n’a donc pas fallu longtemps à Champagne Carbon pour se faire remarquer dans des secteurs prestigieux où ce matériau est privilégié à l’instar du sport automobile. Depuis 2017, la maison est en effet partenaire de la Formule 1. En 2019, elle devient champagne officiel de la maison Bugatti. Bien que le succès ait été fulgurant, la maison continue de miser sur une approche « modeste » dans son travail, mettant en valeur la tradition champenoise et le savoir-faire familial. Des cuvées qui marquent tous les esprits Alexandre Méa précise que « chaque bouteille est réalisée et habillée à la main. À la suite de la vinification, la production nécessite une dizaine d’étapes différentes. Un délai d’une semaine au moins est nécessaire pour produire une bouteille. » De ce procédé long et complexe naissent plusieurs cuvées millésimées. Parmi les incontournables de la maison, le Champagne Carbon Brut, composé de 50 % de chardonnay, de 25 % de pinot noir et de 25 % de meunier. Lumineuse dans sa belle robe or, la cuvée exprime des notes salines au nez. En bouche, place à des saveurs gourmandes et délicates, associant beurre caramélisé salé, arachide, boisé fin et viennoiserie. ...

Restaurant L'Évidence : une fraîcheur unique

Tout commence en 2015, lorsque la famille Hiaut décide de reprendre une ancienne maison datant de 1869 située à cinq minutes des grottes de Lascaux. Le jeune couple met une année à rénover la bâtisse en apportant un vent de modernité à l’architecture construite en grande partie de pierre ancienne. Aujourd’hui, L’Évidence fait guise de chambres d'hôtes et ferme-auberge. Elle a la chance également d’abriter une ferme et un potager garantissant la fraîcheur des plats proposés dans le restaurant. Un délice en pleine nature Situé en plein milieu des bois, le domaine de la famille Hiaut est déjà très réputé pour sa bonne cuisine et son service, malgré son jeune âge. Le restaurant comprend une terrasse de 30 couverts et une salle intérieure de 30 couverts, où les convives peuvent apprécier dans un calme extraordinaire les plats concoctés avec amour par le chef de famille, Alexandre Hiaut tout juste âgé de 26 ans. Ce dernier qui a penchant pour le foie gras, le travaille en toute simplicité. À vrai dire, Alexandre n'hésitera pas à vous faire partager sa passion . En salle, la maîtresse de maison, Marion Chevallier, vous accueille avec son joli sourire et sa gentillesse. Chaque assiette que le couple suggère dans la carte a son petit secret, mais la signature du restaurant reste la fameuse tourtière de canard (confit de canard émietté, sauce tomate, pâte feuilletée) accompagnée d’une bonne salade. Pour le dessert, les fruits issus de l’exploitation agricole familiale sont servis frais tous les jours. Un des desserts préférés des habitués du restaurant est la Gaufre à l’ancienne, recette qu’Alexandre Hiaut a hérité de son grand-père. Une maison où il fait bon vivre L’Évidence sait ce que les gens veulent, et le partage avec plaisir à travers le savoir-faire familial. Il faut tout de même rappeler que le restaurant n’ouvre que le soir, ce qui n’empêche pas aux amateurs de cuisine de terroir, d’apprécier le charme de la verdure surplombant le domaine. Il est possible d’y passer tout un week-end, quatre chambres y sont disponibles toute l’année, avec l’accès à un spa (ouvert aux non-résidents). Des soirées à thème sont souvent organisées pour marquer les grandes occasions, avec, bien sûr, des plats adaptés à tous les budgets et pour tous les âges. Il est toujours conseillé d’y réserver sa place, même pour un simple dîner. Une chose est sûre, la famille Hiaut aussi jeune soit-elle, sait et saura prendre soin de chaque personne ! ...

Partir à la découverte des différents établissements du grand chef étoilé Philippe Chevrier

FlashMatin | Bonjour Marion ! Marion Rouaux | Bonjour ! Vous allez nous aider à mieux connaître Monsieur Philippe Chevrier, grand cuisinier qui exerce son art principalement en Suisse. Il possède six restaurants, dont nous allons parler tout au long de ce podcast. Tout d’abord, évoquons le premier établissement du chef : le domaine de Châteauvieux. M R | Philippe Chevrier a débuté en tant que chef de cuisine. A l’issue de la première année, il a décidé d’acheter le domaine parce qu’il en est tombé amoureux. C’est un bâtiment du XVIIe siècle qui a conservé son cachet, entouré de vignes, avec le Rhône qui coule aux pieds, les montagnes du Salève et du Jura en toile de fond. On ne peut que tomber amoureux de l’endroit. Mais, n’étant pas situé au centre-ville de Genève, Philippe Chevrier s’est dit : « Pour faire venir les gens jusqu’ici, il faut que je fasse une cuisine d’exception. » Une cuisine d’exception, c’est le bon mot je pense car le chef Chevrier obtient sa première étoile au guide Michelin en 1991 au sein du domaine Châteauvieux. On suppose que cela l’a aidé à faire venir la clientèle dans son restaurant. M R | Bien sûr ! À l’époque, les réseaux sociaux n’existaient pas, tout comme les nombreuses références sur Internet. Les clients se fiaient aux guides, notamment Michelin, Gault&Millau, qui est très pertinent en Suisse. À l’époque, c’était l’un des premiers restaurants référencés dans le guide Michelin en Suisse. Cela ne s’est pas arrêté là puisque le chef Chevrier a obtenu depuis une deuxième étoile. Comment se distinguait-il des autres cuisiniers ? M R | Il faut savoir qu’il propose une cuisine assez traditionnelle, mais sa particularité est de sublimer le produit, sans trop le transformer. Sa cuisine est aussi très généreuse. On pouvait retrouver des plats assez régressifs qui font penser à la cuisine de nos grand-mères, notamment des jambonnettes de cuisses de grenouille sautées à l’ail avec une petite purée mousseline de pomme de terre. Des choses assez simples finalement, mais qui rassemblent tout le monde autour des traditions. Encore une fois, il met en avant la qualité du produit. Ce sont toujours des produits d’exception, de premier choix. Souvent, ce n’est pas le chef de cuisine la star, mais vraiment le produit et le goût. Cette philosophie a permis à Chevrier de se développer, jusqu’à posséder désormais six restaurants tous différents et uniques. Il faut préciser qu’il dirige personnellement le domaine de Châteauvieux, mais que les chefs cuisiniers aux commandes des autres établissements sont passés préalablement par ses cuisines. C’est donc une assiette de qualité que vous retrouverez dans n’importe quelle assiette des restaurants Chevrier, et notamment « Chez Philippe », un restaurant qui a sa petite histoire, non ? M R | Monsieur Chevrier est un amoureux de New-York. Il court d’ailleurs le marathon chaque année. Encore aujourd’hui, il s’est dit : « C’est un rêve de créer un jour un établissement avec cet esprit new-yorkais, façon Steak House. » D’ailleurs, c’est ce qu’il a réalisé avec la création de « Chez Philippe ». C’est un Bar-Grill, un établissement à grande envergure, qui accueille environ 500 personnes tous les jours, 7j/7. Dans un style un petit peu similaire c’est-à-dire un peu industriel, mais avec une carte totalement différente, il y a aussi le « Denise’s Art of Burger ». Un restaurant de Burger gastronomique appelé Denise, en hommage à la maman du chef Chevrier. Pouvez-vous nous dire à quoi ressemble un burger gastronomique ? M R | Tout tourne autour du produit. Même sur un burger basique, on va travailler avec un pain d’un boulanger qui a été spécialement conçu pour les Buns, pour nos burgers. On va travailler avec un bœuf 100% suisse, qui est un steak taillé au couteau, et encore une fois sur un fromage de gruyère suisse. Donc, la différence se fait vraiment sur la qualité du produit. Il y a ...

La Casa dell’Estelle : de la gastronomie italienne à deux pas de la Madeleine

Quand le Collège Culinaire de France (créé en 2011 et co-présidé par Alain Ducasse et Joël Robuchon) décide d’attribuer le titre de « Restaurant de Qualité » à l’établissement, ou quand le guide Best Restaurants Paris continue de présenter La Casa dell’Estelle deux années de suite dans sa sélection, cela aiguise notre curiosité. La Casa dell’Estelle ne se contente pas de proposer une délicieuse cuisine transalpine, mais réinvente sa cuisine pour offrir une expérience gustative exclusive à ses clients. Un pari réussi pour les propriétaires Jacques Younes et sa fille Anne-Laure, qui sont tombés « par hasard » dans ce métier…  Des combinaisons de saveurs Ici règne une atmosphère zen et décontractée, dans un cadre à la fois cosy et raffiné. L’accueil est sympathique, bercé par un fond de musique jazzy. Cette ambiance agréable invite à un voyage culinaire à travers l’Italie, ponctué par une inspiration française. La carte offre un bel éventail de choix : salades, spécialités italiennes, plats végétariens, pizzas, desserts. En entrée, elle suggère du foie gras de canard servi avec une compotée de figues et pain d’épices, et de la salade Romana au saumon fumé d’Écosse ou à la Bresaola. En plat, les linguine aux cèpes et au foie gras ou encore le sauté de gambas et de noix de Saint-Jacques accompagné de linguine déclenchent à chaque fois des émotions. En outre, « à la Casa, les escalopes sont dans la noix de veau origine France, et les poissons et fruits de mer sont frais de la marée », explique le gérant. Aux desserts faits maison, les clients succombent facilement au tiramisù sans alcool, au fraisier, à la merveille et au café gourmand avec sa glace artisanale au basilic. Mais que serait La Casa dell’Estelle sans leurs incontournables pizzas revisitées qui font mouche auprès de la clientèle. Les pizzas à base de mascarpone se déclinent en plusieurs variétés : pizza salmone au saumon fumé d’Écosse au sel sec, pizza au jambon de Parme, pizza à la bresaola assaisonnée à l’huile de truffe et pizza au foie gras. « Notre cuisine est évolutive, nous recherchons en permanence de nouveaux thèmes et de nouvelles propositions à présenter à nos clients », raconte le gérant. La carte est donc renouvelée, non seulement au gré des saisons, mais également en fonction de nouveautés. Apprécier un bon moment ensemble À La Casa dell’Estelle, les clients viennent en amoureux, en famille, entre amis ou entre collaborateurs pour passer un moment convivial. La formule entrée-plat/plat-dessert à 28 € ou le menu complet à  34 € fonctionnent parfaitement pour les groupes. « Pour une meilleure gestion du temps, nous proposons, en entrée, l’assiette conviviale à partager qui se présente comme un assortiment de salades, d’entrées variées et de l’authentique foccacia, et ce concept est une idée originale pour mettre l’accent sur la convivialité, le partage et la communication entre les convives. » La salle est entièrement modulable pour être privatisée en toute occasion : une réunion de travail en petit groupe, une fête intimiste en famille ou une réception debout autour d’un buffet. La maison élabore avec les clients un menu spécial pour satisfaire au mieux leurs exigences. ...

By Emmanuel Hernandez

Dans un cadre sobre, enchanteur et élégant, Emmanuel Hernandez, chef et propriétaire du Musigny, propose des plats concoctés dans le respect de la tradition et des valeurs culinaires typiques de la région. Les saveurs typées et harmonieuses des mets et l’ambiance chaleureuse qui règne au sein même du restaurant sont la promesse d’un voyage gustatif au cœur de la gastronomie française. Le classique mêlé à la modernité Selon Emmanuel, c’est la cuisine « traditionnelle gastronomique française aux accents méditerranéens », proposée à la table du Musigny, qui fait toute sa singularité. La décoration avant-gardiste, à laquelle s’ajoute de la bonne cuisine à base de produits locaux, reste l’une des particularités de cette table étoilée dans le Guide Michelin. Avec une carte évolutive suivant les saisons, le Musigny chante le répertoire de la cuisine gastronomique avec élégance, tradition et modernité. Une carte riche en goûts Avec plusieurs menus proposés, dont un menu "affaire", un menu "dégustation" ou le menu "les écoliers", le restaurant le Musigny se démarque par la variété des saveurs proposées à table. Le homard bleu rôti au beurre d’agrumes, précédé d’une assiette autour de la Lucullus en guise d’entrée, figure parmi les plats phares de la carte de l’établissement. Cette dernière sera accompagnée d’une carte à vins éclectique et riche. En effet, la cave représentant tous les terroirs de la France est composée de 250 références. ...