Les origines de Léovillle remontent à 1638, l’année où Jean de Moytié a élaboré les premiers crus de l’histoire du Médoc. Suite à plusieurs successions et partages, Léoville Poyferré nait en 1840 lorsque le Baron de Poyferré et sa femme héritent d’une partie du vignoble et accolent leur nom à Léoville. 15 ans plus tard il figurera au rang de 2nd Grand Cru Classé du Médoc lors du Classement de 1855. Négociants en vins depuis 1804 à Lille, berceau de la famille, les Cuvelier acquièrent tout d’abord le Château Le Crock (Cru bourgeois à St Estèphe) en 1903, puis les Châteaux Léoville Poyferré et Moulin Riche en 1920.
Le Grand Cru dans les règles de l’art
Le Château Léoville Poyferré se trouve en AOC Saint-Julien, une appellation de 920 ha nichée sur la rive gauche de l’estuaire de la Gironde. « Ici, nous retrouvons à la fois le côté féminin des margaux au sud et le côté masculin des pauillac au nord. Finesse, équilibre et élégance qualifient nos vins aux tanins veloutés, soyeux», nous raconte Anne Cuvelier, en charge de l’oenotourisme. Le vignoble couvre 80 ha, établi sur une terrasse graveleuse et un sous-sol sableux, une configuration géologique favorisant le drainage naturel. L’obsession de la famille Cuvelier pour l’excellence l’a obligée à restructurer plusieurs fois le vignoble et la plantation jusqu’à ce qu’elle trouve l’encépagement idéal : 61 % de cabernet sauvignon, 27 % de merlot, 8 % de petit verdot et 4 % de cabernet franc. Aujourd’hui, l’ensemble du vignoble est mené en lutte raisonnée en vue d’une conversion vers la viticulture biologique. En parallèle, la propriété s’est dotée d’équipements de pointe et de technologies innovantes pour assurer la meilleure qualité des vins. En 2010 le domaine a investi dans de nouvelles cuves tronconiques à double paroi qui permettent une macération pré-fermentaire à froid et de travailler la pureté du fruit et des arômes, la souplesse de l’extraction et l’intensité de la couleur. Puis 2011 a vu l’achat d’une trieuse optique pour un contrôle précis de la maturité des raisins. « Cela permet d’apprécier les vins dès leur jeunesse car les raisins et leurs pellicules et pépins sont vendangés à maturité optimale, puis triés par fluorescence et infrarouge pour éliminer tous débris végétaux et raisins pas assez mûrs », explique-t-elle. La propriété élabore trois vins : Château Léoville Poyferré, Château Moulin Riche et Pavillon de Léoville Poyferré.
Visites et dégustations
Au-delà d’une découverte, il s’agit d’une immersion dans l’univers du Château Léoville Poyferré et sa légende façonnée par les hommes et les générations qui s’y sont succédé. Pour comprendre comment les raisins se transforment en des cuvées cultes, il faudra reprendre là où tout commence : le vignoble. Les visites se poursuivent dans les installations techniques jusqu’à l’élaboration des vins. Les visiteurs, qu’ils soient amateurs néophytes ou œnophiles avertis, peuvent par la suite choisir entre les trois formules de dégustation proposées par la maison. La Dégustation Panoramique est idéale pour découvrir les grandes cuvées ambassadrices du terroir. Les Dégustations Eclairée et Finesse, s’adressent plutôt aux connaisseurs et aux épicuriens séduits par un mariage de saveurs inattendues : 3 millésimes soigneusement sélectionnés pour accompagner au mieux soit des chocolats grands crus de différentes origines pour l’Eclairée, soit des fromages affinés pour la Finesse. Par ailleurs, le château complète son offre œnotouristique par une magnifique salle de réception d’une capacité de 180 personnes idéale pour des diners de gala, d’une salle de réunion, d’un petit salon et d’une salle à manger pour recevoir les rendez-vous d’affaires.
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Jacques Chardat, épaulé de sa femme Sabrina et d’un confrère œnologue en la personne d’Eric Delacroix, ne cesse de développer son domaine depuis qu’il l’a acquis en 1991. Il l’a notamment agrandi en s’appropriant de nouvelles parcelles et s’est auto-imposé une rigueur de travail pour améliorer constamment la qualité de ses produits.
Le parcours de Jacques Chardat
Dans un milieu viticole encore dominé par les traditions, le parcours de Jacques Chardat peut être qualifié d’assez atypique. Il ne fait pas partie de ces hommes issus d’une lignée historique de vignerons, sa famille n’ayant jamais travaillé dans ce domaine d’activité. Œnologue de formation, il a découvert ce milieu au travers de son parcours universitaire et professionnel. « J’ai approché l’univers de l’œnologie un peu par hasard, quand j’étais à l’université de Bordeaux. J’ai travaillé dans différentes structures de négoces, des laboratoires d’œnologie. Et puis en 1991, j’ai eu l’occasion d’acheter la propriété et depuis, je me suis passionné » raconte-t-il.
Un terroir favorisé
Les soixante hectares du vignoble du Château Labrousse sont situés sur un terrain particulièrement propice à la viticulture. « Mes vignes sont sur des coteaux orientés sud-ouest qui dominent l’estuaire de la Gironde, sur la rive droite » explique Jacques. De par cette exposition, elles bénéficient d’un ensoleillement optimal tout au long de l’année, permettant ainsi d’obtenir des vendanges exceptionnelles en termes de maturation. De plus, la situation en hauteur du vignoble évite aux baies de souffrir de l’humidité qui leur est préjudiciable en temps de pluie. En outre, grâce au sol calcaire surmonté d’une fine couche d’argile, les vignes ne sont pas victimes de stress hydrique. « Le calcaire absorbe l’eau quand il y en a trop et le restitue quand il n’y en a pas assez, donc le terroir ne souffre ni d’excès d’eau ni de sécheresse » précise le vigneron.
Certificat SME
Concernant le mode d’agriculture et les démarches environnementales, le Château Labrousse est extrêmement pointilleux sur ces sujets. « Nous faisons tout ce qu’il faut pour préserver le terroir et respecter la réglementation et tout ce qui concerne l’environnement » rapporte Jacques. Dans ce sens, le domaine est certifié ISO 14001 en SME du vin de Bordeaux. Le SME, ou Système de Management Environnemental, est un outil de gestion permettant à la fois de réduire les impacts sur l’environnement et d'augmenter les performances de production. Il est initié avec le CIVB, l’interprofession bordelaise.
Les vins du Château Labrousse
Depuis qu’il est entré en possession du Château Labrousse, Jacques Chardat ambitionne de faire de ses vins une référence dans la région. Doucement mais sûrement, il se rapproche de cet objectif avec notamment une médaille d’or au Concours International Gilbert & Gaillard pour son millésime 2014 du « Château Labrousse Blanc » AOC Blaye Côtes de Bordeaux. Ce vin au potentiel de garde exceptionnel, est très apprécié de Jacques pour sa grande complexité : « ce vin est très gras, et ce gras se marie harmonieusement à la minéralité et la fraîcheur qu’il tire de son terroir ». Excellente en apéritif, cette cuvée peut également accompagner foie gras, Saint-Jacques et poisson en sauce. Son autre cuvée : le « Château Labrousse Rouge » AOC Blaye Côtes de Bordeaux, également récompensée à de multiples reprises, prouve la qualité des vins du château. Entre autres récompenses, son millésime 2015 a reçu une médaille d’or au Challenge International du Vin à Bourg et au Concours Prix Plaisir de Bettane & Desseauve et un Prix d’Excellence aux Vinalies.
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Quand on apprécie les vins de la région bordelaise, il y a certains grands noms immanquables tels que les appellations Listrac et Moulis. Que vous soyez déjà amateur de ces types de vin ou que vous souhaitiez les découvrir, nous vous conseillons de visiter le domaine Les Vignobles Jander, première propriété certifiée en agriculture biologique sur ces deux appellations.
Histoire du domaine
Bien que l’on ait peu de données sur la véritable origine du domaine, les premières traces semblent indiquer la date de 1775. À cette époque, une carte de « Guienne » le mentionne et évoque le château de Semeillan.
Puis, le domaine n’a cessé de changer de propriétaires, siècle après siècle. Parmi ceux-ci, il est difficile d’oublier la Vicomtesse du Pavillon. En effet, en tant que propriétaire du château de Semeillan avant 1925, celle qui fut la descendante de la famille du Cheyron du Pavillon est citée dans de nombreux textes.
En 1925, le château et le domaine sont vendus à la famille Hostein qui partagea la propriété en trois (une part pour chacune des trois filles de la famille). C’est à cette date et grâce à l’union de Mademoiselle Hostein et M. Mazeau, créateur de l’appellation Listrac, que sera créé le château Semeillan-Mazeau.
Faisons un bond dans le temps et intéressons-nous précisément à 1998. C’est, en effet, l’année où M. Jander et sa femme décident d’acheter, tout d’abord, le château au Crédit Lyonnais qui en avait fait l’acquisition au préalable. Puis, parce que le château et le vignoble avaient été revendus précédemment par les descendants Hostein, ils s’intéressèrent aussi aux vignes.
Les propriétaires décident alors de restaurer le château construit en 1810 et la propriété viticole avec toujours cette volonté de marier modernité et charme d’antan.
Un domaine qui se concentre sur l’agriculture biologique
Il est intéressant de noter que le domaine Les Vignobles Jander a toujours souhaité rester fidèle aux us et coutumes de la vinification. L’objectif du vigneron : proposer de délicieuses boissons tout en respectant le raisin.
Ainsi, depuis 2012, le domaine est devenu beaucoup plus strict au niveau du traitement des vignes afin de respecter le cahier des charges définissant l’agriculture biologique. D’ailleurs, Maxime Julliot, le directeur du domaine, nous explique avec fierté que, depuis 2015, le domaine Les Vignobles Jander est la première propriété à être certifiée en agriculture biologique sur les appellations Listrac-Médoc et Moulis.
En visitant les vignes, on peut d’ailleurs se rendre compte que le chai du domaine est un savant mélange de matériel moderne (les cuves thermorégulées en sont la preuve flagrante) et de méthodes de travail plus traditionnelles. D’ailleurs, on nous explique que l’on attend patiemment pendant plusieurs dizaines de mois que le processus de vinification se fasse. Puis, chaque vin est travaillé et assemblé pendant quelques mois de plus avant d’être mis en bouteille. Cela permet de les stabiliser et de les équilibrer tout en respectant la matière première.
C’est ce qui donne ce côté unique aux créations de la propriété.
À savoir : l’exploitation de 17 hectares se partage entre cabernet sauvignon et merlot (avec respectivement 47% du premier et 53% du second). De plus, le domaine profite de sols propices à d’excellentes cultures (argilo-graveleux pour le Château Jander et sablo-graveleux pour le Château Sémeillan-Mazeau).
Des vins sérieux, puissants et élégants
Évidemment, pour mieux connaitre les créations de la propriété, il faut les goûter. Dans ce cas, nous vous conseillons de vous rendre sur place si vous êtes de passage dans la région. En plus d’être constamment ouvert au public, de nombreux événements sont proposés. Surtout en été où il est possible de se balader dans le vignoble tout en profitant d’un bon repas. Idéal pour en apprendre plus sur le domaine et sur la façon de travailler le fruit en appréciant à sa juste valeur chaque création unique. Et, pourquoi pas, apprendre à marier vins et...
Les Vignobles Jander s’épanouissent sur une exploitation de 17 ha, où le merlot (53 %) et le cabernet sauvignon (47 %) règnent en exclusivité. Le terroir est départagé entre deux types de sols : un terrain sablo-graveleux pour le Château Sémeillan-Mazeau et argilo-graveleux pour le Château Jander.
Vinifier dans les règles du bio
Depuis 2012, la maison conduit son exploitation selon les principes de l’agriculture biologique. Cette méthode assure que les vins gagnent en équilibre et expriment pleinement le terroir. Une réelle fierté, comme l’affirme Maxime Julliot, directeur du domaine : « Depuis 2015, nous sommes la seule propriété certifiée en agriculture biologique sur les appellations Moulis et Listrac-Médoc. » Dès lors, le traitement des vignes respecte un cahier des charges bien défini, qui allie judicieusement tradition et modernité.
La vinification s’opère dans un chai « très pratique à travailler », selon les termes de notre interlocuteur. L’endroit est en effet équipé de matériels de pointe comme des cuves thermorégulées, donnant la possibilité de diversifier les modes de fermentation, et des cuves extrêmement larges, qui permettent l’extraction des tanins pendant la fermentation. La maison met de côté le foulage pour permettre des vinifications plus respectueuses de la matière première.
Par ailleurs, le processus de vinification est réalisé avec patience et délicatesse. À titre illustratif, la période d'élaboration de la cuvée « Sémeillan-Mazeau » s’étend sur presque 30 mois. Dans un premier temps, les récoltes des vendanges parcellaires sont vinifiées et élevées séparément pendant un an. Au bout de cette période, chaque lot de vin est encore retravaillé pendant 12 mois afin de bien accentuer toutes les caractéristiques des raisins (structure, arômes…). Ce temps écoulé, l’équipe du domaine procède enfin à l’assemblage dans les cuves. « La séance d’assemblage n’est pas qu’une somme des caractéristiques. L’objectif est de créer un juste équilibre entre ces différents composants », révèle Maxime Julliot. Et pour un résultat impeccable, six mois de plus sont nécessaires pour stabiliser les vins et les préparer à la mise en bouteille.
Un vin pour une appellation
À chacune des deux appellations correspond une cuvée qui arbore idéalement tous les traits particuliers de son terroir. « Notre stratégie de produits consiste à rassembler tous les vins d’une appellation dans une bouteille. »
Ainsi, l’appellation Moulis est représentée par la cuvée « Château Jander », qui est un millésime aussi élégant que complexe. « Le Château Jander est fait pour les gens qui aiment les ‘’vins sérieux’’», a voulu préciser avant tout notre interlocuteur. En effet, ce vin fait partie du haut de gamme, à en juger par la qualité de ses cépages issus de vieilles vignes (25 ans en moyenne), élevées sur terroir argilo-graveleux, et la façon dont ceux-là sont travaillés. Ainsi, contrairement au Château Sémeillan-Mazeau, l’assemblage des cuvées s’effectue dès que la vinification est terminée. Au bout de longs mois d’élevage en barrique naît un vin puissant avec des tanins aussi souples qu’élégants.
Quant à l’appellation Listrac, elle se révèle à travers les bouteilles de « Château Sémeillan-Mazeau ». Ces cuvées sont caractérisées par leurs notes de fruits rouges et de bois très harmonieuses. Tandis que la fraicheur de leurs arômes crée un véritable moment d’émotion pour les papilles, la souplesse de leurs tanins ne fait qu’accentuer le plaisir à la dégustation. Ainsi, le Château Sémeillan-Mazeau est aussi idéal en apéritif qu’en accompagnement du repas, sans compter qu’il se marie quasi avec tous les types de plats. On distingue parmi les meilleures références de cette cuvée le mill...
En 1992, Corinne Chevrier-Loriaud, 4e génération de vignerons, fait l’acquisition du domaine Château Bel-Air La Royère. Entourée par une équipe à 90 % féminine, celle-ci s’est fixé une mission : redonner au cépage malbec ses lettres de noblesse.
Une palette de terroirs
En conversion biologique depuis 2016, ce vignoble de 12 ha est réparti sur diverses parcelles avec chacune un terroir spécifique. Ici, les cépages merlot (60 %), malbec (39 %) et cabernet sauvignon (1 %) poussent soit sur des sols sablo-graveleux, soit sur des sols argilo-calcaires. Grâce à cette diversité, le domaine a la possibilité de réaliser d’intéressants mélanges et de produire des vins complètements différents.
Des vins devenus une référence
La maison produit aujourd’hui 5 vins rouges et 1 vin blanc. Parmi eux, 2 cuvées partagent le titre de « cuvée ambassadrice » : le « Château Bel-Air La Royère » et « L’Esprit de Bel-Air La Royère ».
Élaborée à partir de très vieilles vignes, le « Château Bel-Air La Royère » est un assemblage de merlot (65 %) et de malbec (35 %). Ce vin puissant et structuré a bénéficié de 20 à 22 mois d’élevage en barrique. En bouche, on trouve une explosion de fruits rouges associée à des notes vanillées. Ce vin sublimera des plats de viandes rouges ou du fromage.
« L’Esprit de Bel-Air La Royère », quant à lui, est obtenu à partir de merlot (90 %), de malbec (5 %) et de cabernet-sauvignon (5 %). Présentant des tanins souples et soyeux, il séduit également par ses notes de fruits noirs et un boisé élégant.
Les vins du domaine Château Bel-Air La Royère sont régulièrement cités par Bettanne & Desseauve, le Guide Hachette ou encore La Revue du vin de France.
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Pour trouver le domaine du Château Les Chaumes, il faut se rendre à Fours. En effet, le château est localisé à quelques kilomètres de ce charmant petit village du sud-ouest de la France, au nord de Bordeaux.
Château Les Chaumes : histoire d’un domaine d’exception
Comme beaucoup d’autres domaines français, le Château Les Chaumes est une propriété familiale qui se transmet de génération en génération. En effet, achetée en 1965 par Robert Parmentier, ce dernier replanta le vignoble afin de lui redonner ses lettres de noblesse. Puis, il décida de confier les rênes de l’exploitation à son fils Pierre quelques années plus tard.
À l’heure actuelle, et depuis 2014, ce sont Anne et Henri, les deux autres enfants de Robert, qui s’occupent du développement de l’exploitation.
Pour information, bien que nous ayons peu de données précises sur l’historique du domaine, des livres de compte indiquent que l’on y produisait déjà du vin en 1833. De plus, son architecture ressemblant aux anciennes villas romaines avec bâtiment carré et vignoble en coteau semble indiquer que son histoire est bien plus vieille que l’on ne pense.
Vignoble et viticulture du Château Les Chaumes
Profitant d’une superficie de 23 hectares, le domaine du Château Les Chaumes propose 3 cépages différents. Le merlot, tout d’abord, qui est le cépage dominant. Puis, le cabernet et le malbec.
À noter : Anne Parmentier nous raconte que nous avons affaire à un terroir très typé dû à la présence d’un sous-sol calcaire et argile quasiment pur. Ainsi, bien que la culture s’y fait difficilement, cela permet de produire des vins très concentrés et expressifs. Surtout que l’on pratique, sur le domaine, une viticulture raisonnée et des pratiques culturales respectant l’environnement. D’ailleurs, Anne Parmentier précise qu’elle n’a pas hésité à demander à deux ingénieurs agronomes d’apporter de précieux conseils pour cultiver la vigne tout en entretenant la bonne santé du sol et des fruits. Ainsi, l’usage de produits phytosanitaires est très limité sur le domaine. Ce qui fait le bonheur des amateurs de vins authentiques.
Après des vendanges mécaniques, les raisins sont triés et seuls les meilleurs sont conservés. Puis, ils sont placés en cuve pour démarrer le processus de vinification sans manipulation ni filtrage. Ensuite, Anne Parmentier nous indique que le vin poursuit son vieillissement en fûts de chêne pendant 12 ou 20 mois supplémentaires.
Les vins du Château Les Chaumes
La particularité du domaine : le fait de produire 2 cuvées 100% fût neuf (merlot et malbec) et 2 cuvées 30% fût neuf (merlot et malbec).
Parmi les vins à gouter absolument si vous vous intéressez aux créations du domaine, nous vous conseillons le Château Les Chaumes Malbec 2016 (98% malbec et 2% merlot). Les personnes qui l’ont testée apprécient le bel équilibre entre le fruité du vin et l’apport du bois (grâce au vieillissement en fût neuf). Idéal sur un gibier, un civet ou un fromage affiné, vous allez apprécier ses notes épicées et ses arômes de cèdre, violette et réglisse. Aussi puissant qu’élégant, il a d’ailleurs obtenu 1 étoile au Guide Hachette 2020 et 14,5 sur 20 dans le Guide Bettane et Desseauve.
N’hésitez pas à consulter leur boutique en ligne pour trouver votre bonheur. Ou à vous rendre directement sur place si vous êtes dans le coin.
Pour information, le millésime 2018 qui s’avère déjà être un magnifique millésime, aussi charmant que bien structuré, sera mis en bouteille au printemps. De plus, bien que le millésime 2019 ne sera mis en bouteille qu’en 2024, on sait d’ores et déjà qu’il va donner des vins très ronds et aromatiques. Anne Parmentier nous parle de « vins aimables » pour qualifier ce millésime que nous avons hâte de tester.
Oenotourisme au Château Les Chaumes
Évidemment, pour faire connaitre ses produits au public, Le Château Les Chaumes n’hésite pas à ouvrir ses portes aux curieux, novices ou spécialistes. D’ailleurs, de nombreuses portes ouvertes sont propos...
Le Château Les Chaumes revêt une belle histoire. Un livre de comptes datant de 1833 atteste que la propriété produisait déjà du vin à cette époque. Son architecture typique des anciennes villas romaines, ses bâtiments en carré et son vignoble en coteau ont d’emblée séduit Robert Parmentier, qui en a fait l’acquisition en 1965.
Après avoir replanté le vignoble, celui-ci confia le développement de l’exploitation à son fils Pierre. En 2014, Henri et Anne, deux autres enfants de Robert, décident à leur tour de reprendre la propriété.
Un terroir propice à la culture de la vigne
Le vignoble, d’une superficie totale de 23 ha, repose en grande partie sur un terroir présentant des sols argilo-calcaires. « C’est un terroir un peu difficile à cultiver, mais qui donne des vins très concentrés », explique Anne Parmentier, la gérante de l’exploitation. Ici, le merlot y trouve toutes les conditions favorables à son épanouissement. Il n’est donc pas surprenant de constater qu’il compose 60 % de l’encépagement. Viennent ensuite le cabernet (30 %) et le malbec (10 %). Ce dernier est planté sur deux parcelles de 1,60 ha, sur lesquelles il peut s’exprimer comme nulle part ailleurs. « Le malbec a beaucoup de caractère, ce qui permet d’avoir des vins très expressifs », nous indique notre interlocutrice.
Une viticulture raisonnée
Quand elle a repris l’exploitation, Anne Parmentier n’a pas hésité à recourir aux services de deux ingénieurs agronomes, qui lui ont apporté de précieux conseils, notamment sur la conduite de la vigne. Soucieux de préserver la terre et les vignes, le domaine opte pour des pratiques culturales qui respectent l’environnement. L’utilisation des produits phytosanitaires est limitée au strict minimum. « Je ne traite que lorsque c’est vraiment nécessaire », clame notre interlocutrice. Outre le travail du sol, l’enherbement alterné est aussi privilégié dans le but d’apporter des engrais naturels aux vignes.
Tous ces efforts ont contribué à entretenir la bonne santé du sol. D’ailleurs, la gérante constate : « Quand je replante, je m’aperçois avec joie que mes sols sont vivants. »
La recherche de la qualité
Depuis une vingtaine d’années, le Château Les Chaumes réalise des vendanges mécaniques. La machine permettant de ramasser chaque parcelle à maturité et de rapporter les raisins plus rapidement au cuvier. Ceci évite l'oxydation et leur permet d'exprimer tous leurs arômes. Avant leur arrivée en cuve, ils font l’objet d’un tri manuel au cours duquel seuls les raisins présentant une qualité optimale sont sélectionnés.
Côté vinification, la maison s’en tient à des schémas classiques. « Durant la vinification, j’évite autant que possible les manipulations et je n’effectue pas de filtrage après la fermentation malolactique » confie Anne Parmentier. Les vins reçoivent ensuite un élevage en fûts de chêne français et vieillissent entre 12 et 20 mois.
Les vins du domaine
Le Château Les Chaumes produit quatre cuvées d’exception qui sauront surprendre tous les palais. Deux d’entre elles se distinguent du lot, à savoir le Château Les Chaumes Malbec et le Château Les Chaumes Vieilles Vignes.
Pour le premier, il s’agit d’un vin concentré, produit avec de petits rendements et dans lequel on retrouve toute la puissance du malbec. « Ce vin est atypique et possède pas mal de caractère », souligne la gérante. Par ailleurs, cette cuvée a la particularité de présenter un bouquet épicé, des arômes de violette et de réglisse. Un élevage en fût de chêne, avec 25 % de bois neuf, lui confère beaucoup d’élégance.
Quant à la cuvée Château les Chaumes Vieilles Vignes, elle séduit par ses arômes de cerise noire et de framboise. En bouche, on note des arômes de violette et de réglisse. À la fois équilibré et concentré, ce vin a subi un élevage en fûts de chêne et dévoile des tanins fins.
Enfin, gage...
Le Château Hourtin-Ducasse tire son nom de ses deux anciens propriétaires, ayant vécu au XVIIIe et au XIXe siècle. Ce domaine situé à Pauillac, sur la rive gauche de l’estuaire de la Gironde, a été repris par la famille Marengo en 1976, qui, aujourd’hui, élabore des vins élégants et équilibrés. Le but du domaine : laisser la vigne livrer sa plus belle expression.
L’agriculture de conservation
Le Château Hourtin-Ducasse s’étend sur 25 hectares, dont 23 hectares de vignes. Une démarche d’agriculture de conservation sert de ligne de conduite dans le travail du vignoble. Cela consiste à préserver la richesse du terroir et sa biodiversité et à garantir ainsi la qualité des vins. L’agriculture de conservation s’inspire des techniques utilisées dans l’agriculture biologique et dans la biodynamie. Le peu d’intervention humaine dans le développement des plantes n’use que d’éléments naturels tels que des huiles essentielles ou une infusion à base de plantes. Les sept enfants de Michel et de Marie-Noël Marengo font incontestablement partie de leurs motivations dans cette conservation de la qualité de leur terre.Les 70 récompenses reçues par le domaine durant les 27 millésimes prouvent que le succès ne dépend pas toujours du suivi des règles. L’essentiel, c’est d’avoir des valeurs. « L’élément qui nous tient à cœur, c’est de faire parler la nature, de chercher le caractère et le talent du millésime. C’est ce qui fait que chaque millésime est unique », explique Marie-Noëlle Marengo. Le domaine a donc une méthode peu ordinaire dans l’assemblage des cépages.
Assemblage de cépages à l’aveugle
Chez les Marengo, cet assemblage destiné à la construction de chaque millésime se fait à l’aveugle. Il n’y a pas de proportions précises sur les différents cépages, mais il existe une quinzaine d’échantillons grâce auxquels le caractère du vin va être forgé puis valorisé. C’est une manière de laisser la vigne et son fruit s’exprimer et les millésimes de « raconter ce qui s’est réellement passé dans la nature à travers ses forces et ses faiblesses », selon Marie-Noëlle Marengo.Le pourcentage de renouvellement de barrique se fait en fonction de cet assemblage et dépend des attributs du fruit. Les décisions doivent accompagner, voire pousser, ces potentiels. En 2008, par exemple, le fruit a été très expressif et généreux, son encadrement et son accompagnement ont nécessité un renouvellement de 60 % des barriques. En revanche, il n’y a eu que 32 % de barrique en bois neuf en 2011 pour ne pas risquer d’ajouter des arômes qui s’écartent de ceux qui sont naturels au fruit. Ce dernier a été délicat pendant ce millésime.
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Situé à Saint-Sauveur, une commune limitrophe de Pauillac, le Château Hourtin-Ducasse possède 25 hectares de vignes où sont présents 4 cépages : cabernet-sauvignon, cabernet franc, merlot et petit verdot.
Une démarche résolument écologique
Pour cultiver leurs vignes, Michel Marengo et son épouse privilégient depuis plus de 15 ans des méthodes respectueuses de l’environnement, en s’inspirant de l’agriculture biologique et de la biodynamie. Ils excluent d’utiliser du cuivre dans le traitement des sols ainsi que tout produit de synthèse. Ils se sont tournés vers l’utilisation d’huiles essentielles pour traiter les vignes, principalement celles d’auge, ortie, lavande, agrumes ou algue. Mais leur engagement écologique va plus loin puisqu’ils produisent de l’électricité via des panneaux photovoltaïques et qu’ils mettent à disposition deux bornes pour le rechargement des voitures électriques.
De plus, ils accueillent sur leur domaine chauve-souris et mésanges bleues dans des maisonnettes. Ces 2 espèces se gavent d’insectes et de parasites et participent au « nettoyage » de leurs vignes.
Leurs vins
Le Château Hourtin-Ducasse ne produit qu’une cuvée de vin rouge chaque année pour ne conserver que le meilleur du millésime.
Pour être sûrs de proposer le meilleur vin, accompagnés par un œnologue et par le responsable du chai, ils dégustent à l’aveugle plusieurs lots pour ne retenir que le meilleur assemblage, le plus représentatif de leur terroir et du millésime.
Le vin est alors élevé dans des barriques en chêne afin de mettre le fruit en valeur et d’obtenir équilibre, finesse et élégance.
Chaque année, le millésime raconte une histoire différente. Par exemple le millésime 2015 révélera un nez jeune, fermé, de fruits noirs compotés, légèrement mentholé. A la différence du millésime 2017 qui, lui, aura un nez fruité, charnu, soyeux, tendre, gourmand, typé cabernet-sauvignon avec une finale métallique typée.
Le Château Hourtin-Ducasse produit également un excellent vin rosé. Travaillé comme un Côtes-de-Provence, il est le résultat d’un parfait équilibre entre cabernet franc et cabernet-sauvignon. L’objectif est de proposer un vin d’une agréable fraîcheur, pour partager des moments de plaisir.
Toutes leurs étiquettes portent les principales informations également en braille. Ainsi la marque, l’appellation et le millésime sont lisibles par tous.
Visite du Château
Toue l’année, vous pouvez participer à des visites-dégustations du domaine. Après la présentation de la culture des vignes et une visite des chais, vous dégusterez plusieurs millésimes pour vous permettre de déceler les différentes expressions révélées par la magie de ce terroir. Autour d'une assiette de produits locaux (saucisson, fromage, cannelé, ...), vous serez peut-être séduits par la rondeur du 2007, la fraîcheur du 2008 ou la longueur du 2010, la minéralité du 2011, le fruit du 2013 ou la richesse du 2014.
Pour la visite dite « Apéro », vous goûterez 3 millésimes. Pour celle « de 7 à 17 », vous survolerez 10 années de Château Hourtin-Ducasse, du 2007 au 2017, avec 4 millésimes dont le vin en primeur prélevé en barriques. Si vous choisissez « l’Ampélo », vous aurez l’occasion de découvrir en plus un échantillon du jus de chaque cépage utilisé, accompagné de sa baie.
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Le Château Kirwan, un Margaux authentique et élégant
L’AOC Margaux est la seule appellation communale du Haut-Médoc à porter le nom d’un premier grand cru classé et une des plus prestigieuses et des plus vastes appellations du Médoc. Elle s’étend sur 1 400 ha et produit 21 crus classés sur 61 dans tout le Médoc.
Le vignoble se trouve au sud du Médoc sur des terroirs sablonneux, graveleux et argileux. C’est un assemblage de 45 % de Cabernet-Sauvignon, 30 % de Merlot, 15 % de Cabernet franc et 10 % de Petit Verdot.
Les Margaux se distinguent par leur élégance et leur finesse. En bouche, ils sont harmonieux, amples, soutenus par une fine trame de tanins délicats et savoureux. La finale est toute en harmonie et en élégance. Le Margaux est un vin "féminin", évolue et touche son apogée 15 à 20 ans plus tard selon les millésimes.
Le Château Kirwan, une belle aventure
Au 18ème siècle, Sir John Collingwood, important négociant britannique installé à Bordeaux pour le commerce avec l’Angleterre règne sur le Domaine de Lasalle. Son gendre Mark Kirwan hérite de ce prestigieux vignoble en l’agrandissant avec une parcelle voisine et en lui donnant son propre nom « Kirwan ».
L’authenticité de ses terroirs et la qualité des vins ont permis au château d’être classé 3ème Grand Cru Classé du Médoc en 1855, avant de passer dans les mains de la famille Schyler en 1926.
Château Kirwan, un Grand Cru Classé par excellence
Il se distingue à l’œil par sa couleur rouge profonde et sa belle robe. Au nez, il est élégant et on sent ses arômes de fruits rouges mûrs. En bouche, il est savoureux, gourmand et a une longueur aromatique. « Il envoute votre palais avec des fruits superbes », nous explique Sophie Thierry.
Il s’accorde parfaitement avec les mets à base de viande blanche, les charcuteries et bien d’autres choses.
Charmes de Kirwan, un jeune vin plein de charme
C’est la deuxième cuvée du château. Ce vin est issu des vignes qui ont moins de 8 ans. Le Millésime 2009 est de couleur rubis foncé. Au nez, il est élégant avec des notes de fruits mûrs et une attaque fraiche. En bouche, il est ample et a une saveur aromatique. La finale est longue et aromatique.
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L’histoire des Vignobles Briolais commence en 1976, avec l’acquisition, par Dominique Briolais et sa femme, d’une parcelle de 3 hectares de vignes. Aujourd’hui, la gestion se fait en famille et le domaine s’étend sur près de 44 hectares.
Les domaines en Médoc et Côtes-de-Bourg
L’exploitation familiale dispose de trois domaines bien distincts répartis sur les deux rives du vignoble bordelais.
Sur l’appellation Médoc, les parcelles de Jau-Dignac-et-Loirac sont situées sur d’anciennes croupes de graves d’origine günzienne. La propriété se trouve idéalement entre océan et estuaire, constamment balayée par un vent marin qui garantit aux raisins une perpétuelle santé. Les cuvées Le Château Pontac Gadet, élevé en barriques, avec des notes vanillées et toastées, et Optimus Le Grand Vin du Château Pontac Gadet, microcuvée vinifiée à la mode ancestrale, mettent en relief ce terroir de 11 hectares.
Sur l’appellation Côtes-de-Bourg, le Château Terrefort Bellegrave est une petite parcelle de merlot au sein de la commune de Monbrier, sur un terrain très pentu avec un terroir rocheux. Il donne naissance à des vins rouges virils et puissants, qui font la fierté des Côtes-de-Bourg.
Le Château Haut Mousseau, quant à lui, est le cru originel du domaine familial. La terre y est travaillée suivant une méthode d’agriculture raisonnée, qui mêle savoir-faire traditionnel à l’ancienne et techniques modernes. Respectueuse de l’environnement, cette démarche participe à la diversité biologique de l’écosystème viticole.
Récompenses et reconnaissances
Médailles d’or ou d’argent aux concours régionaux et nationaux, étoiles, citations dans des revues et guides, prix spécial, les vins des vignobles Briolais ont reçu des récompenses aussi nombreuses que prestigieuses.
Le Château Pontac Gadet AOC Médoc illustre ce succès. Il obtient régulièrement une étoile au Guide Hachette depuis l’an 2000 ainsi que plusieurs médailles d’or lors de différents concours, notamment en 2009, lors du Concours des vignerons indépendants. Récemment, le millésime 2013 a raflé la médaille d’or au Concours Féminalise et le millésime 2014 a reçu la médaille d’or au concours de Bordeaux Vins d’Aquitaine. Ce vin, composé de 65 % de cabernet et de 35 % de merlot, révèle des parfums élégants et puissants. Il offre une belle ampleur et une finale persistante et se déguste avec une côte de bœuf, un confit de canard, une dinde aux girolles ou un magret.
De même, le Château Haut Mousseau Cuvée Prestige, qui figure, lui aussi, au panthéon des Côtes-de-Bourg, a été étoilé au Guide Hachette depuis 1998 et a décroché d’innombrables médailles lors des concours auxquels il a participé, notamment la médaille d’or au Concours des vignerons indépendants en 2014. Composé de cépages issus des vieilles vignes et des sélections des meilleures parcelles, ce vin est né d’un assemblage de 60 % de merlot et de 40 % de cabernet sauvignon. Il possède une robe soutenue, un nez épicé, aux tanins fondus.
Les gites
Les Vignobles Briolais ont développé une offre œnotouristique, notamment via l’ouverture des deux gites répartis sur les deux rives du vignoble bordelais. Deux hébergements sont situés à Teuillac, entre Bourg-sur-Gironde et Blaye, et se trouvent à l’étage. Ils peuvent accueillir jusqu'à 4 personnes chacun, avec une vue sur le vignoble.
Sur le site de Château Pontac Gadet, deux gites sont exceptionnellement situés, entre mer et estuaire, au cœur de l’exploitation, avec vue dégagée et jardin privatif. Le premier gite peut accueillir 4 personnes, tandis que le second offre une capacité d’accueil de 6 personnes. Ils disposent de tous les équipements nécessaires au confort des convives. Sur les deux rives, une dégustation conclut la visite des chais.
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Existant depuis 1850, le domaine ne commence à vinifier qu’en 1994. En 2010, Philippe Betschart apportera sa touche personnelle, en s’appropriant l’approche biodynamique dans le mode cultural et les techniques de vinification. La personnalité de chaque cuvée est marquée par un élevage qui diffère d'un millésime à l'autre. 2014 signe une démarche innovante puisqu'en décidant d'exclure les apports d'origine animale à la vigne et à l'élaboration du vin, le château débouche sur une certification VEGAN (EVE01), permettant à tout un chacun, dont les végétariens, de goûter à des vins faciles à boire qui ont de la personnalité. Un atout de taille qui lui permet de conquérir des tables prestigieuses aussi bien locales (le Prince Noir à Bordeaux) qu'à l'internationale (au Japon entre autres).
Vinification : entre tradition et modernité
Le domaine des Graves de Viaud a élu le merlot, le cabernet franc et le cabernet sauvignon comme principaux cépages. Les vignes bénéficient des meilleurs soins conformes aux exigences du label Demeter, dont le cahier des charges impose une vinification sans aucun intrant chimique, excepté le soufre. Les levures indigènes sont donc privilégiées pour les fermentations, tandis que les cuvaisons durent de 25 à 35 jours. « Notre mode de vinification tient à rester le plus naturel possible », souligne Philippe Betschart, propriétaire-gérant du domaine.
Ainsi, les Côtes-de-Bourg du Château Les Graves de Viaud arborent finesse et élégance. « Nous produisons des cuvées modernes et classiques de bordeaux, prisées pour leur fraicheur, leur souplesse ainsi que leurs saveurs fruitées », nous indique-t-on.
Le fruit avant tout
Les vins de la maison sont répartis en deux gammes. D’une part, on trouve la gamme des cabernets où s’inscrivent des cuvées résolument modernes telles que « Les Cadets » et « Terroir ». « Les Cadets » est appréciée pour sa simplicité et ses délicieuses notes florales tandis que « Terroir » est privilégiée pour sa délicatesse et sa complexité issues d’un long élevage en barrique.
D’autre part, on distingue la gamme des merlots qui regroupe des cuvées, certes plus classiques, mais absolument exquises. Parmi la liste figure la cuvée « Origine », qui est un assemblage à 90 % de merlot. Connaissant un succès certain à l’export, ce vin est un véritable enchantement pour les papilles. La cuvée « Réserve » fait également partie de la gamme des merlots. Ici, place à une sélection de vieilles vignes de plus de 60 ans qui sont élevées en barriques neuves durant 18 à 24 mois. Le résultat garantit un plaisir optimal à la dégustation !
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Vigneronne depuis 1678, la famille Anney s’est éprise d’une grande passion pour la vigne et le vin. C’est à Saint-Corbian, au cœur de l’appellation Saint-Estèphe, que ces œnophiles ont décidé de bâtir leur entreprise. Pierre Anney sera l’instigateur de cette grande aventure. Ayant succombé au charme de la vieille Tour des Termes, ce dernier acquiert la propriété en 1939, et en a fait un haut lieu de savoir-faire en matière de vins. « Aujourd’hui, nos cuvées se dévoilent parmi les meilleures références en Cru Bourgeois et reçoivent très souvent de bonnes notes ainsi que des commentaires élogieux de la presse », témoigne Aurélie Anney, celle qui reprendra bientôt les rênes du domaine familial.
Des pratiques responsables et durables
Le vignoble du Château Tour des Termes s’étend sur un sol argilo-calcaire et de graves. Merlot, cabernets et petit verdot dominent élégamment cette surface qui est désormais certifiée Terra Vitis. Dès lors, ni herbicides ni pesticides ne sont tolérés dans les pratiques culturales afin de préserver soigneusement l’environnement, la santé du personnel et du consommateur.
En matière de vinification, la maison tient à affirmer son savoir-faire à travers deux techniques différentes. Après les vendanges manuelles, merlots et petits verdots rejoignent directement des barriques de 225 litres pour subir une vinification intégrale. Les autres récoltes sont dédiées à une vinification parcellaire qui sera réalisée dans des cuves inox thermorégulées compartimentées. Au bout de trois ou quatre semaines, les cuvées sont prêtes à franchir l’étape suivante qui est l’élevage en fûts de chêne.
Des vins à forte identité
Aurélie Anney nous explique que la cuvée ambassadrice de la maison pour découvrir un vin de l’appellation dans toute sa splendeur n’est autre que « Château Tour des Termes ». Un rouge aussi puissant que raffiné. Cette cuvée est notamment caractérisée par ses notes fruitées qui font de sa dégustation un réel moment de plaisir. « Ce vin est plus charmeur à la dégustation du fait de notre majorité en merlot, ce qui n'est pas commun sur l'appellation Saint-Estèphe où on trouve habituellement des vins racés et taniques en majorité carbernet sauvignon », spécifie notre interlocutrice.
Notons que la maison produit annuellement près de 100 000 bouteilles de Château Tour des Termes, dont 40 % se vendent à l’export et 60% en France uniquement sur le circuit traditionnel (CHR, caviste, restaurant).
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Jean-François Réaud se lance dans l’aventure de la vitiviniculture en 1985. Passionné et déterminé, il agrandit progressivement l’exploitation familiale qui était à la base un vignoble de 7 ha, hérité de son arrière-arrière-grand-père Gabriel Bruneteau. À la fin des années 1990, Jean-François Réaud développe un partenariat avec des domaines voisins, afin de faciliter la commercialisation et la valorisation des vins de la Rive droite.
Cette « entraide viticole » se structure et devient Vignobles Gabriel & Co, un collectif qui compte désormais 34 vignerons. Cet effectif représente plus de 1 000 ha de vignes situées majoritairement sur l’appellation Côtes de Bordeaux.
Une activité fondée sur trois modèles spécifiques
Dans un premier temps, il s’agit de regrouper vignerons récoltants, vignerons indépendants, producteurs et commerçants afin de faciliter la commercialisation des vins. Ce mode de coopération crée également des avantages collectifs fondés sur des échanges de services ou l’acquisition de biens en commun.
Le deuxième modèle ayant inspiré Vignobles Gabriel & Co est celui du système des coopératives. Il sert notamment à « défendre les valeurs des vignerons et promouvoir la qualité de leur travail », selon les termes de Jean-François Réaud.
Quant au dernier modèle, il s’approprie les principes du négoce. « Vignobles Gabriel & Co a une position de négociant dans la mesure où le collectif achète des vins pour les revendre. C’est une façon de préserver un juste rapport qualité-prix, sachant que, jusqu’alors, à Bordeaux, le prix, qui doit être relié à la qualité du produit, dépendait plutôt du marché, de la spéculation ainsi que de l’offre et de la demande », souligne fermement notre interlocuteur.
Une quête d’excellence
Le vigneron défend ardemment les principes d’une démarche respectueuse de l’environnement. « J’essaie de convaincre les partenaires d’aller dans ce modèle qui fera la viticulture et les vins de demain. D’ici à quelques années, je souhaite que notre collectif soit à 50 % bio ou HVE, c’est-à-dire produisant et commercialisant des vins qui respectent à la fois l’environnement et la santé du consommateur. »
Par ailleurs, le collectif Vignobles Gabriel & Co tient à encourager particulièrement les vignerons ayant tout le potentiel nécessaire à la production de cuvées premium. Cette stratégie a été pensée pour promouvoir l’identité de la structure et donner ainsi aux vins des appellations de la Rive droite le pouvoir de concurrencer équitablement sur le marché.
Enfin, le groupement compte faire adhérer tous ses membres à la Charte des vignerons indépendants, de manière à ce que sa notoriété s’étende à plus grande échelle.
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Une équipe passionnée
« L'acquisition de ce domaine est parti d’un coup de cœur, d’une histoire complexe et assez exceptionnelle. C’est vraiment une belle aventure que nous vivons avec cette propriété depuis trois ans » raconte Edwige Lurton-Michon, propriétaire du domaine avec son mari Olivier Michon. La propriété avait été achetée par un investisseur russe, qui malheureusement n’a pas réussi à mettre en valeur son terroir. Avec l’appui d’une équipe aussi professionnelle que passionnée, les époux Michon ont commencé à la remettre sur pied, petit à petit. Avec Patrick Turani, régisseur ,Sandra Desgroppes, assistance administrative, Evelyne, John, Loïc, Sylvie et Dominique qui se partagent entre vigne et chai, chacun apporte tout le soin nécessaire à l'épanouissement de ce patrimoine végétal et architectural. La propriété est suivie par les oenologues Eric Boissenot et Marco Balsimelli.
Des ressources sous-estimées
Depuis quelques décennies, le Château Livran avait quelque peu disparu des écrans radars de la place de Bordeaux. Cependant, grâce à l’importante restructuration menée par l’équipe actuelle, le domaine est en pleine renaissance. « La propriété était en sommeil, nous nous employons à la remettre dans son énergie. De nouveaux chais et cuvier innovants dans le respect de l’environnement (climatisation naturelle grâce aux puits canadiens, nettoyage des eaux usées par compostage des sarments...) sont en cours de construction au cœur du domaine» affirme Edwige. Le vignoble dispose pour le moment de 27 hectares de vignes. Toutefois, 10 autres hectares sont en train d’être replantés, en Merlot majoritairement. Ce cépage est en effet complémentaire avec le Cabernet Sauvignon, leur assemblage permet d’obtenir des vins fins et structurés. Concernant la politique culturale, le vignoble introduit doucement mais sûrement une agriculture en biodynamie « afin de préserver et faire fructifier de manière harmonieuse ce site naturel» précise la vigneronne. Plus aucun herbicide n’y est employé, et les doses de produits chimiques ont été réduites de façon drastique. Le domaine use à présent de tisanes et d’engrais organiques pour amender et protéger les vignes.
Deux cuvées distinctes
Aujourd’hui, le Château Livran produit 50 hectolitres à l’hectare de vins, soit 150 000 bouteilles réparties en parts égales de « Château Livran » cru bourgeois et « Les sources de Livran ». « Le terroir, composé de marnes et de calcaire qui se chevauchent, est assez atypique pour le Médoc et ressemble plus au Saint-Emilionnais » selon Edwige. Vinifiés à partir de méthodes traditionnelles en cuves béton, les raisins issus de ce terroir donnent des vins fins et fruités.
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Créée en 1974, la coopérative des Vignerons de Tutiac est aujourd’hui le premier producteur de vin d’Appellation d’Origine Contrôlée en France et le leader des Côtes de Bordeaux. « Développer notre expertise à tous les niveaux de la filière, de la vigne au verre, afin de pérenniser nos exploitations est au coeur de nos priorités. Nous mettons tout en oeuvre pour garantir à nos vignerons un avenir durable, en développant une viticulture plus respectueuse de l’environnement et économiquement viable. Notre entreprise est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus dynamiques de Bordeaux. » Stéphane Héraud, président des Vignerons de Tutiac.
Terroirs
Situé en Nord Gironde, le vignoble des Vignerons de Tutiac s’étale sur 4 000 hectares sur les coteaux qui bordent la rive droite de la Dordogne et de l’estuaire de la Gironde. Sa situation en coteau lui permet de bénéficier d’un ensoleillement optimal pour la bonne maturation du raisin.
Au fil des générations, Les Vignerons de Tutiac sont devenus de véritables experts de leurs terroirs, qui s’étendent sur les appellations Bordeaux, Blaye Côtes de Bordeaux et Côtes de Bourg. Chaque parcelle de vigne a été étudiée, ce qui permet de travailler chaque cuvée avec une grande précision.
Pour les vins rouges, le cépage majoritaire est le merlot, que l’on assemble souvent avec du cabernet sauvignon, du cabernet franc, du malbec et du petit verdot.
Les vins en appellation Blaye Côtes de Bordeaux sont souples, élégants et accessibles dès leur jeunesse. Les vins en appellation Côtes de Bourg sont reconnus pour leur caractère épicé en raison d’une plus grande proportion de malbec dans les assemblages.
Les vins blancs, à base de sauvignon, sont très aromatiques avec une belle vivacité.
Un vignoble expérimental
Suite à un appel à projet du ministère de l’Agriculture, Les Vignerons de Tutiac ont planté un vignoble expérimental sur une surface de 1 hectare, afin d’expérimenter diverses méthodes pour développer une viticulture respectueuse de l’environnement et économiquement viable.
Ils réalisent actuellement des tests sur les cépages résistants et sur des cépages originaires d’autres régions afin de voir comment ils s’adaptent aux terroirs bordelais. Le vignoble ayant été planté en 2014, les premiers essais de vinification auront lieu aux prochaines vendanges.
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Le domaine est actuellement dirigé par la quatrième génération de vignerons chez les Peyruse. Avec Laure, aux commandes de la gestion et de l'oenotourisme, et son frère Sébastien, habile dans la manipulation des raisins, l’entreprise familiale ne peut qu’être honorée.
Le terroir
Le vignoble s’enracine sur un sol graveleux, dont les particularités se révèlent à travers la qualité des vins de la maison. Riche et drainant, ce terroir de graves se prête parfaitement à la culture des cépages phares du Médoc, qui sont le merlot et le cabernet. La maison travaille également sur d’autres cépages, dont le cabernet franc, le petit verdot et le carménère. « C’est l’assemblage de ces cinq cépages qui donne naissance à nos vins classés crus bourgeois », explique Laure Peyruse, responsable de l’œnotourisme au sein du domaine.
En matière de vinification, la maison s’appuie notamment sur un cahier des charges strict et rigoureux, tout en préservant l’empreinte familiale qui a toujours démarqué les cuvées du Château Tour Castillon.
Des cuvées nobles
L’emblème du domaine est « La Révélation de Castillon », le mariage parfait entre merlot (50 %) et cabernet sauvignon (50 %). « Cette cuvée représente idéalement Médoc et ses terroirs », nous indique-t-on. Elle est issue des meilleures sélections du vignoble du Château Tour Castillon. L’élevage du millésime pendant 2 ans en fût de chêne ne joue qu’en faveur de son élégance et de l’intensité de ses arômes.
Les autres cuvées n’ont absolument rien à envier à cette dernière. Les médailles de bronze attribuées récemment aux millésimes « Château Tour Castillon 2017 » et « Château Moulin de Taffard 2017 » au Concours agricole de Paris sont la preuve que chaque élixir a sa spécificité.
Par ailleurs, les Peyruse se concentrent actuellement sur une nouvelle expérience : l’immersion de bouteilles de vins rouge dans la baie de Paimpol, en Bretagne. Une dégustation plutôt prometteuse !
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Le Château Tour Castillon ouvre les portes de son domaine à tous les amateurs de vins du Médoc. L’occasion de découvrir les créations uniques et originales de cette famille de vignerons depuis plusieurs générations.
Château Tour Castillon : le domaine
L’histoire du vignoble Peyruse remonte à 1914. À cette date, Théobal Peyruse acheta la propriété de Castillon, située à 60 km au nord de Bordeaux. Classée en appellation Médoc, la vigne s’étend sur 40 hectares.
Puis, dans les années 90, ce fut au tour de Pierre Peyruse de prendre les rênes de la propriété avant de les laisser à ses enfants, Sébastien et Laure, en 2019. Ces derniers représentent la quatrième génération en charge du domaine et de l’élaboration du vin.
Aujourd’hui, le vignoble est réputé pour ses cuvées nobles, issues de l’assemblage de 5 cépages : merlot, cabernet sauvignon, cabernet franc, petit verdot et carménère.
Régulièrement récompensées, les créations de la propriété profitent d’un élevage en fût de chêne pendant 2 ans. Ce qui leur permet de révéler une grande élégance ainsi qu’une grande intensité aromatique.
L’oenotourisme au château Tour Castillon
Pour apprendre à découvrir les vins du vignoble Peyruse, plusieurs événements sont organisés tout au long de l’année.
Ainsi, il est possible de visiter le domaine et de déguster les vins du vignoble du lundi au vendredi. Si vous passez dans le coin, sachez que la visite est gratuite. À savoir : il n’y a qu’en juillet/août qu’elle est sans rendez-vous. Le reste de l’année, il est préférable d’annoncer sa venue.
En complément, vous pouvez aussi réserver une balade commentée qui est un moment privilégié pour en apprendre plus sur le vignoble tout en profitant de paysages d’exceptionnels. Cette promenade qui peut se faire en famille débute directement dans la vigne et se termine dans les chais. Commentée par un membre de la famille Peyruse, c’est l’occasion unique de parfaire votre connaissance des vins de la région et de la viticulture en général.
Il ne faut pas oublier non plus l’apéro estuaire qui vous invite à déguster du bon vin et apprécier une bonne planche de charcuterie dans une montgolfière ou sur un carrelet de pêche tous les mardis et vendredis de juillet et août.
Finalement, si vous aimez la musique, vous devez noter dans vos agendas les dates des différentes soirées Music and Wine qui se déroulent au bord de l’Estuaire tout au long du mois d’août. Un groupe différent se produit sur scène à chaque fois. De quoi ravir les épicuriens à la recherche d’expériences de dégustation uniques mêlant musique, tapas et vins du Médoc.
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Le domaine de Chelivette est un lieu chargé d’Histoire. En témoignent son château médiéval datant du XIIIe siècle, sa chapelle construite en 1620 ou encore son télégraphe Chappe de 1793. Dès les années 1600, les jésuites y ont travaillé la vigne, faisant ainsi de ce domaine un des plus anciens de la Gironde.
Séduits à la fois par l’aspect patrimonial et par la beauté et les potentialités viticoles des lieux, Florence et Jacques Borel n’ont pas hésité à en faire l’acquisition en 2014. Depuis, ces derniers ont procédé à la restructuration du vignoble, tout en s’engageant sur la voie de la démarche biologique.
Préserver la biodiversité
La propriété couvre une superficie de 30 ha, dont 12 dédiés à la viticulture. Implantées à flanc de coteaux, les vignes profitent d’une bonne exposition. Ici, l’encépagement est dominé par le merlot, suivi du cabernet sauvignon, du cabernet franc, du malbec, du sémillon, etc.... Dans le but de préserver le patrimoine naturel, une approche biologique est adoptée. « Nous pulvérisons des tisanes et des décoctions de plantes pour traiter les vignes. Aucun produit de synthèse n’est toléré », nous indique-t-on.
Au-delà de cette démarche, les propriétaires s’efforcent de mettre en place un véritable écosystème complet, où chaque élément a son rôle à jouer. « Nous reposons notre réflexion sur la notion de biodiversité, puisque c’est la Nature elle-même qui protège le mieux la vigne », explique Florence Borel. Création de couloirs forestiers, production de céréales bio utilisées comme engrais, mise en place de nichoirs à oiseaux et introduction d’animaux dans la propriété… Tout est fait pour constituer un ensemble harmonieux et autosuffisant !
Sur cette lancée, le domaine de Chelivette a amorcé sa conversion vers l’agriculture biodynamique. Les labellisations Bio et Demeter sont ainsi attendues pour 2019.
Les trésors de la maison
Le Château de Chelivette produit 4 cuvées exceptionnelles : Château de Chelivette (bordeaux supérieur), Château de Chelivette (bordeaux rosé), le Clairet de Chelivette et le Domaine du Télégraphe (bordeaux supérieur). Obtenue à partir d’un assemblage de merlot et de cabernet sauvignon, la première cuvée s’habille d’une robe pourpre profond. Au nez, ce vin dévoile des notes de cerises noires bien mûres. Idéal pour accompagner fromages, viandes et poissons grillés.
Pour le rosé, issu de l’assemblage de merlot et de cabernet franc, il séduit par sa rondeur et sa souplesse. En bouche se révèlent des arômes de fruits des bois.
La cuvée « Clairet de Chelivette », quant à elle, allie fraicheur et intensité. Très fruité, ce vin est à déguster avec des grillades, des crustacés et de la charcuterie.
Enfin, la cuvée « Domaine du Télégraphe » présente un bel équilibre entre légèreté et intensité. Elle se démarque par ses parfums de fruits exotiques et mettra en valeur viandes blanches, poissons ou fromages.
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Depuis 2006, ce domaine familial de quatre-vingt-dix hectares dont cinquante plantés est géré par les époux Georges et Corinne Leveilley Dadda dont la passion pour les vignes se reflète à travers la qualité de leurs vins.
Un terroir favorable au développement des vignes
Si les vins de Bordeaux connaissent un succès si spectaculaire dans le monde entier, c’est avant tout grâce à la combinaison de plusieurs facteurs plus que favorables à la viticulture. Installé à Civrac-en-Médoc, le Château de Panigon est en plein cœur de ce territoire et profite des largesses de Mère Nature pour obtenir des vins de grande qualité. En effet, le terroir argilo-calcaire recouvert de graves et de cailloux charriés par la Garonne est plus que propice au bon développement des vignes. « Le climat tempéré de la région permet aussi d’obtenir une maturité constante des raisins au fil des années et ainsi avoir des vins quasiment immuables en qualité » précise Georges Dadda. L’encépagement est composé de Merlot à 50%, de Cabernet Sauvignon à 45% et le reste en Petit Verdot. L’âge moyen des vignes quant à lui est de vingt-cinq ans.
Entre tradition et modernité
Toutefois, avoir des conditions aussi favorables soient-elles ne suffit pas pour autant à garantir au final la qualité des vins. Il est également important d’appliquer les bonnes techniques de vinification. Et c’est justement ce que Georges et Corinne s’évertuent à faire depuis qu’ils sont à la tête de l’exploitation. « À ce niveau, nous adoptons des méthodes modernes tout en respectant les traditions médocaines » note Georges. Les traitements sont menés toujours selon l’état sanitaire des parcelles, la fertilisation n’est jamais systématique et le désherbage est mécanique. Toutes les cuvées y sont élevées douze à dix-huit mois en barriques de chêne français avant d’être embouteillées.
L’élégance pour le Château Panigon
Cette cuvée, issue de l’assemblage des trois cépages du domaine et fermentée en cuves inox thermo-régulées, est produite à cent-soixante-seize-mille bouteilles en moyenne par an. D’une robe rouge grenat, elle marie harmonieusement des arômes de fruits rouges (mûres et cassis) et des fines nuances toastées au nez. En bouche, elle dévoile du gras et des tanins mûrs avec une longue finale donnant sur du fruité. Viandes rouges grillées, carré d’agneau et magret de canard sont les plats parfaits pour dévoiler tout son potentiel.
La passion pour le Château Amour
Vin d’assemblage entre le Merlot et le Cabernet Sauvignon en parts égales, le Château Amour présente une robe pourpre qui laisse présager de sa qualité. Au nez, il est délicatement parfumé aux olives noires de par la présence du Cabernet Sauvignon. Le vin est doux, aérien et juteux aux notes de pâtisserie en bouche. Cette cuvée s’accorde avec des fromages puissants, une poularde aux cèpes ou un carré d’agneau tout simplement grillé. En moyenne, le domaine en produit dans les cent-quatre-vingt-mille bouteilles par an.
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La fille et le gendre des propriétaires, Corinne Leveilley Dadda et Georges Dadda ont repris en 2006 le domaine familial Château de Panigon. Le couple mise sur la production raisonnée et les techniques modernes pour produire des vins de renom.
Médoc et le Château de Panigon
Médoc est situé au Nord-Ouest de Bordeaux, sur la rive gauche de l’Estuaire de la Gironde, le plus large d’Europe. Le terroir argilo-calcaire est recouvert de graves, des cailloux charriés par la Garonne depuis des siècles. Le climat tempéré subit des variations particulières propices au développement des vignes. Ces conditions météorologiques et géographiques conduisent les propriétaires du domaine Château de Panigon à adopter une démarche raisonnée par souci de protéger l’environnement.
Le domaine Château de Panigon est depuis toujours une exploitation familiale. En 2006, Corinne et Georges prennent en main l’avenir du Château. En respectant la tradition Médocaine, les propriétaires utilisent les techniques modernes pour le Château de Panigon et le Château Amour Rouge en AOC Médoc. La propriété de la famille Dadda s’étend sur 90 hectares dont 50 plantés à 45 % de Cabernet Sauvignon, un cépage dominant dans l’AOC Médoc. Ce premier cépage assure la finesse, la complexité et la structure tannin des vins. Le Merlot couvre la moitié de l’exploitation. Frais et rond, il donne le côté fruité. Les 5 % restant sont destinés au Petit-Verdot, un cépage qui apporte une pointe d’acidité. Le désherbage se fait avec des outils mécaniques et chaque parcelle est suivie hebdomadairement par des techniciens de la Chambre d’Agriculture de Gironde pour assurer le développement des plantes.
Vinification
Le moût est vinifié par parcelle dans des cuves inox thermorégulées. Des délestages quotidiens aident à extraire délicatement la matière colorante. Le vin est ensuite élevé dans des barriques de chêne qui lui donneront des notes boisées. Ils y logeront pendant une période allant de 12 à 18 mois.
Le palmarès du Château de Panigon
A part leurs parutions dans divers guides tels que Hachette, Bettane & Desseauve, Parker, Dussert Gerber et Decanter, les vins du domaine Château de Panigon participent et gagnent plusieurs concours régionaux, nationaux et internationaux. Depuis le millésime 2009, le Château de Panigon, Cru Bourgeois, remporte quatre médailles d’or au Guide Gilbert & Gaillard. Il rafle également deux médailles d’or et une médaille argent au Concours de Bordeaux. Il finit deuxième au WinEvent de Hong Kong en 2011.
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Les spécialistes de grands vins de Bordeaux connaissent bien les créations du domaine Château de Panigon. En effet, le Château de Panigon, Cru Bourgeois et le Château Amour, Cru Bourgeois ont obtenu de nombreuses récompenses prestigieuses. Au tour de L’Amour Cuvée Cupidon 2016 AOP MEDOC de venir réveiller nos papilles. Un article pour mieux appréhender cette nouvelle référence qui a déjà impressionné de nombreux spécialistes dont le célèbre sommelier Paolo Basso.
Château de Panigon : historique du domaine
Pour trouver le domaine du Château de Panigon, il faut se rendre à plusieurs dizaines de kilomètres au nord de Bordeaux, vers la commune de Civrac-en-Médoc. Aujourd’hui géré par Corinne Leveilley-Dadda et Georges Dadda (respectivement fille et gendre des anciens propriétaires du domaine), il faut revenir quelques siècles en arrière pour en apprendre plus sur les origines du Château.
En effet, bien qu’il soit difficile de dater précisément les origines du domaine, on peut voir apparaitre des mentions de Panigon dans les romans Pantagruel et Gargantua de Rabelais. Puis, quelques siècles plus tard (en 1850) dans le premier guide Cocks, Bordeaux et ses vins.
À noter : c’est aussi à cette époque que sont plantés les platanes du château venant protéger de la chaleur le chai à barriques et le cuvier. Encore présents de nos jours, ces arbres centenaires nous proposent, sans aucun doute, une histoire riche, mais, malheureusement, méconnue.
Une façon de travailler qui favorise un véritable respect de l’environnement
Ce qui caractérise cette exploitation, c’est avant tout son aspect familial. Mais aussi la volonté des propriétaires, depuis 2006, de favoriser des méthodes de travail et une production à la fois moderne et respectant l’environnement.
Ainsi, en 2016, le Château de Panigon a reçu le label Haute Valeur Environnementale de niveau 3 (HVE). Gage de la volonté de mettre tout en œuvre pour proposer à leurs clients un vin de grande qualité.
Il faut dire que le domaine bénéficie d’un terroir exceptionnel. En effet, en plus de profiter des influences de l’Estuaire de la Gironde et de l’Océan Atlantique, le domaine qui s’étend sur 90 hectares dispose de sols 65% graveleux et 35% argilo-calcaire. Idéal pour un vignoble 50% Merlot, 45% Cabernet-Sauvignon et 5% Petit-Verdot. Ce qui permet de créer des vins à la fois souples et élégants, connus pour leurs tannins soyeux.
Il faut aussi savoir que des vendanges vertes sont effectuées et que le vin est ensuite élevé entre 12 et 18 mois en fût afin de développer sa complexité et ses agréables notes fruitées en finale.
À ce titre, les deux créations que sont Le Château de Panigon, Cru Bourgeois et Le Château Amour, Cru Bourgeois jusqu’en 2015 ont obtenu plusieurs récompenses :
- Médaille d'Or au Women's Wine & Spirits Awards 2018 et au Guide Gilbert&Gaillard 2018 ainsi que Médaille d'argent au Concours de Bordeaux 2016 et au Concours Général Agricole Paris 2016 pour le Château de Panigon ;
- Médaille d'or au Guide Gilbert&Gaillard 2018 et au Sakura Japan Women's Wine Award ainsi que Médaille d'Argent au Concours international de Lyon 2018 et au Concours Mundus Vini 2018.
Sans oublier une une Médaille d’argent au Concours de Bordeaux 2018 et un Trophée « Coup de Cœur » du Festival des vins de Bordeaux en Chine 2019.
L’Amour Cuvée Cupidon 2016 AOP MEDOC en détails
Ceci étant dit, ce qui nous intéresse dans cet article est l’arrivée d’un nouveau vin : L’Amour Cuvée Cupidon 2016 AOP MEDOC. Assemblé à partir d’un vignoble 50% Merlot et 50% Cabernet Sauvignon (un cépage typiquement « Médocain ») et produit sur un des meilleurs terroirs de la région constitué de 65 % de graves (dépôt alluvionnaire de la Garonne au quaternaire), il est ensuite élevé 100% en barriques (dont 33% en barriques neuves) pendant 6 mois.
Pourquoi ce vin nous intéresse-t-il ? Parce qu’avant tout, d’après Georges Dadda, L’amour Cuvée Cupidon 2016 AOP MEDOC est un vin ...
La région bordelaise est connue dans le monde entier principalement grâce à son vignoble. Mais ce territoire possède également un patrimoine architectural et culturel important.
Pour découvrir toutes les richesses viticoles, patrimoniales ou gastronomiques de Bordeaux et ainsi la visiter de façon différente, vous pouvez faire confiance à ce label présent dans les 10 villes du réseau Great Wine Capitals et qui vous garantit un accueil de grande qualité dans des lieux remarquables.
Grâce à ce label, vous pourrez préparer facilement votre séjour selon vos centres d’intérêt.
Une offre singulière dans de nombreux domaines
Pour découvrir les vignobles et les spécificités de l’appellation Margaux, le Château Marquis de Terme sera idéal avec son circuit découverte des vignes à vélo.
Pour les amateurs de Slow Tourism qui veulent se reconnecter avec la nature, séjourner quelques jours et se reposer, le Château Feely (aux portes de la Dordogne) vous propose 2 éco-gites pleins de charme.
Si vous appréciez particulièrement les paysages exceptionnels, vous pourrez vous rendre au Château de Ferrand (Saint-Emilion) et admirer un superbe panorama sur la Vallée de la Dordogne ou visiter ses grottes déjà célèbres sous Louis XIV.
Si vous souhaitez mettre l’art au cœur de votre séjour, vous pourrez opter pour le Château Siran (Margaux) et ainsi contempler sa collection familiale d’objets ayant trait au vin et aux arts du feu.
Vous serez assurément enchanté par la découverte du Château Fourcas Hosten (Listrac Médoc), impliqué dans la protection de la Nature. Ici, une démarche éco-responsable a été mise en place, avec par exemple les vignes travaillées en viticulture biologique et les matières premières recyclées. Une visite vraiment unique vous attend dans un cadre privilégié.
Peut-être préférerez-vous déguster une cuisine de gourmet ? Rendez-vous alors au Château d’Agassac, aux portes du Médoc. Son restaurant La Table d’Agassac et son chef Giovanni Curcio seront heureux de vous accueillir pour une cuisine bistronomique servie dans les salons historiques du château ou sur la terrasse.
Quant au Château Soutard, à Saint-Emilion il vous propose un programme à la carte sous forme d’ateliers ou de visites thématiques avec pour décor une architecture mêlant histoire et modernité.
Une fois à Saint-Emilion, arrêtez-vous au Château Cantenac où vous attend une visite passionnante et intimiste, et qui propose ponctuellement des expositions ou des concerts : une offre large pour satisfaire le plus grand nombre de visiteurs.
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Malgré sa relative petite superficie (8 hectares), le vignoble de ce château est composé de plusieurs terroirs : argilo-limoneux sur sous-sols de graves, graves sur argiles profondes et argilo-calcaires. Olivier Cazenave, à la fois propriétaire et vigneron, met à profit cette différence pour produire une grande variété des vins dont les traits communs sont le croquant et la même aptitude de vieillissement.
La passion peut réaliser le rêve
Depuis toujours, Olivier Cazenave est un grand passionné de vins et encore plus de la région bordelaise. Il a démarré sa carrière professionnelle en tant que négociant de vins (il l’est toujours), mais son rêve le plus cher était de posséder son propre vignoble et de produire son propre nectar. En 2003, l’occasion se présente à lui avec le Château de Bel qui était alors à céder. Olivier saute le pas et achète le domaine sans aucune hésitation. Cependant être vigneron ne s’improvise pas du jour au lendemain, qui plus est, il fait le choix de tout faire tout seul. Il prend alors des cours du soir, retrousse ses manches et s’attelle à la tâche. Et pour sa première année, son courage et son abnégation ont été récompensés par une météo favorable et une absence de maladie. Depuis, il a traversé des hauts et des bas qui ont forgé son caractère et celui des vins qu’il élabore. « Je fonctionne par passion », assure-t-il.
Un vignoble en biodynamie
Installé près de Libourne en bordure de la Dordogne sur la rive droite, le vignoble du Château de Bel fait en tout 8 hectares dont 0,7 hectares situé en Pomerol. L’encépagement est composé de Merlot, de Cabernet Franc, de Malbec, de Sauvignon Blanc et de Muscadelle. « J’aime beaucoup le Cabernet Franc et les cépages pas forcément répandus comme la Muscadelle » précise Olivier Cazenave. Depuis cette année, le domaine a œuvré en biodynamie. « Nous travaillons dans le respect des sols et des vignes, en fonction du climat aussi. La biodynamie, c’est une compréhension, un échange entre le vigneron et son terroir » explique-t-il.
Des vins de plaisir, toujours gourmands
Chaque année, le Château de Bel produit environ quarante-mille bouteilles. Ils sont répartis en onze cuvées différentes avec la particularité d’être des vins gourmands, fruités et ronds. « Je fais des vins plus selon mes gouts personnels que liés au marché » assure Olivier. Le « Château de Bel La Capitane » AOC Bordeaux Supérieur est une des cuvées les plus notoires du domaine. Issue de Merlot à 100%, elle est vinifiée en cuve de bois et élevée dix-huit mois en barriques avant d’être embouteillée. Au nez, elle propose des notes de cassis et framboises ainsi que des arômes de vanille. Son attaque en bouche est souple, ample et friande avec des tanins serrés qui vont s’arrondir en cave. A table, elle est parfaite pour accompagner un canard rôti. Le château dispose également d’une cuvée volontairement atypique de Bordeaux, d’où sa dénomination d’« Echappée Bel ». Le croquant et la rondeur se retrouvent toujours dans ce vin. Toutefois, elle se différencie des autres cuvées par une présence prononcée de tanins.
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