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Ventes aux enchères par région, l'actualité des commissaires-priseurs

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HOTEL des VENTES de COULOMMIERS

Chaque semaine l’Hôtel des Ventes de Coulommiers, à 60 km de Paris, vous accueille autour de ventes riches et éclectiques, grand public ou de prestige.

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Maitre Christelle Gouirand vous invite à Arles-Enchères

En tant que commissaire-priseur, Maitre Christelle Gouirand organise des ventes volontaires ou judiciaires. Vous pouvez assister aux enchères qu’elle organise à Arles dans le département des Bouches-du-Rhône.

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Maîtres Goxe et Belaïsch vous invitent à l’Hôtel des Ventes d’Enghien

Situé à 15 km au nord de Paris, l’Hôtel des Ventes d’Enghien vous accueille tout au long de l’année pour des ventes d’objets d’art. Des ventes parfois vraiment exceptionnelles !

Enchères, commissaires-priseurs : le calendrier des ventes 2018...

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Coulommiers
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Maitre Christelle Gouirand vous invite à Arles-Enchères
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Maîtres Goxe et Belaïsch vous invitent à l’Hôtel des Ventes d’Enghien

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Des rues pittoresques, des bâtiments médiévaux, mais aussi une salle de théâtre, autant d’atours qui symbolisent aujourd’hui Pézenas. Cette salle de théâtre a été créée au XIXème siècle et a rouvert ses portes en 2012 après plusieurs rénovations. C’est dans cette salle de théâtre que l’académicien Marcel Pagnol avait alors déclaré « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! ». Aux origines de Molière, le plus grand dramaturge français Grand représentant de la culture française, Molière est connu pour son aisance dans la critique de la société. Né en 1622 à Paris, Jean-Baptiste Poquelin ou Molière est un comédien et un auteur de pièces de théâtre prolifique aussi emblématiques que L’Avare, le Bourgeois Gentilhomme ou encore Les Fourberies de Scapin. N’ayant pas voulu suivre les traces de son père qui était un fortuné tapissier, il a souhaité faire carrière dans le monde du théâtre. Il monte alors sa propre troupe nommée l’Illustre Théâtre. Avec une grande détermination, il fait le tour de la France pendant douze ans avec sa troupe et revient à Paris avec une pièce de théâtre qui a su charmer le roi Louis XIV. A sa mort, le roi lui dédie d’ailleurs la création de la Comédie française qui regroupe les troupes de théâtre de l’époque dont l’Illustre Théâtre. En 1653, Molière fait l’une des plus grandes rencontres de sa vie à Pézenas. C’est en effet dans cette ville qu’il rencontre le Prince de Conti à l’occasion des Etats Généraux du Languedoc. Il y retournera souvent avec sa troupe et ce sera dans cette ville que naîtront ses personnages les plus emblématiques. Molière s’illustrera également par ses diatribes humoristiques sur les conflits de pouvoir. On retiendra ainsi Tartuffe, une pièce révoltante qui révèle les mensonges de certains religieux. Ou encore Le Misanthrope, où Molière se moque des personnes fortunées et de leurs manières. Molière meurt quelques jours après s’être produit sur scène à 51 ans, en interprétant la pièce Le Malade Imaginaire. Pézenas, une ville authentique à découvrir Situé dans le département de l’Hérault, en région Occitanie, Pézénas est une ville dont les origines remontent au VIIè siècle avant notre ère. Située à 20 kilomètres de la mer Méditerranée, elle regorge d’incroyables trésors architecturaux avec plus d’une trentaine d’immeubles inscrits ou classés aux Monuments Historiques. On y retrouve notamment la Chapelle des Pénitents noirs, bâtie à la fin du XVIème siècle. Chapelle qui fut rénovée et transformée en salle de théâtre au XIXème siècle. Ou encore la chapelle du couvent des Ursulines qui contient des mobiliers éminents, ainsi que la collégiale Saint-Jean. Dans cette collégiale, on retrouve ainsi des orgues datant du XVIIème siècle mais aussi de nombreux objets sacrés. Le musée de Vulliod Saint-Germain renferme des souvenirs précieux, dont le fauteuil de Molière. C’est dans ce fauteuil, qui appartenait à son ami le barbier Gély, qu’il cherchait l’inspiration pour les caractères des personnages dans ses comédies. Le musée possède aussi un médaillon décrivant Molière en Saint Jean-Baptiste avec un exemplaire du « Don Juan » à la main. Hormis cela, on y trouve de merveilleuses tapisseries, des œuvres d’art et une collection de faïences. Les différents événements à ne pas rater Aujourd’hui, Molière vit toujours dans le cœur des Piscénois et différents évènements sont créés au nom de cet auteur. La ville de Pézenas organise chaque année en juin un festival nommé Molière, le théâtre dans tous ses éclats. Pour rendre hommage à L’Illustre Théâtre qui s’est produit deva...

Théâtre du Pont Tournant : pour la promotion d’une culture de proximité

Installé dans les locaux d’un ancien cinéma des années trente, appelé « Le Familia », le Théâtre du Pont Tournant représente aujourd’hui un haut lieu de la culture bordelaise. Dans ce quartier populaire de Bacalan, cette structure est devenue l’un des lieux les plus réputés en Aquitaine dans la création et la diffusion de spectacle vivant. Le théâtre en quelques mots Dans les années soixante, l’arrivée des multiplex sonne le glas pour « Le Familia » qui se voit obligé de mettre les clés sous la porte. Quelque temps après, c’est au tour des papeteries La Couronne d’investir la salle de projection. C’est en recherchant un local pour la compagnie Pygmalions que Stéphane Alvarez et son épouse, Carole Pierret, découvrent par hasard ce bel endroit qui leur servira d’abri. Ils succombent instantanément aux charmes de la bâtisse. Nous sommes en 1998. Le couple et toute l’équipe ont depuis œuvré pour faire renaître l’âme culturelle des lieux. Si le quartier était autrefois déserté par les Bordelais, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le théâtre est devenu un rendez-vous privilégié des férus de culture dans lequel ils retrouvent une certaine mixité générationnelle et sociale. Une programmation riche et variée                                       Misant sur la pluridisciplinarité, le Théâtre du Pont Tournant tient à cœur de proposer aux spectateurs une programmation de qualité. Le catalogue de la compagnie présente une programmation variée allant des pièces du répertoire classique comme Molière aux auteurs les plus contemporains à l’instar de Pierre Notte. Ce dernier va d’ailleurs débarquer dans les mois qui viennent sur les planches du Théâtre du Pont Tournant avec sa toute nouvelle pièce, La nostalgie des blattes. La compagnie a également réalisé quelques pièces reconnues comme Paroles de poilus qui a été tournée non seulement en France mais aussi à l’étranger. En outre, de nombreuses pièces de théâtre à succès ont été déjà présentées dont celles de Romain Bouteille, Pierret Étaix, Rufus, Daniel Mesguich, Dreyfus, Philippe Caubère, Jango Édouard...   ...

Découvrir la vie de château dans le Loiret

Sully-sur-Loire, Chamerolles, Gien : trois châteaux à découvrir au coeur du Loiret...  Le château médiéval de Sully-sur-Loire fait revivre l’histoire des célèbres ducs de Sully. Classée monument historique depuis 1928, cette forteresse, bâtie à la fin du XIVe siècle, située au cœur de la ville, saura charmer les amateurs d’Histoire. D’importants travaux ont été entrepris afin d’aménager de nouvelles zones de visites (bureau du régisseur et appartement de Psyché), qui complètent à merveille les salles basses du donjon, la salle d’honneur ou encore la chambre du roi. Au total, ce sont 19 salles de visite mais également près de 400 œuvres d’art exposées.  Surtout, visiter le château de Sully c’est aussi suivre les pas de personnage prestigieux comme Maximilien Ier de Béthune, proche et grand ministre du roi Henri IV, resté dans l’Histoire de France sous le nom de Sully. Le célèbre philosophe Voltaire, accusé en mai 1716 d’avoir écrit des vers tendancieux, sera « exilé » à Sully, qui, loin d’être une prison, devient un doux séjour. Il s’y plaisait déjà beaucoup. Alors, pourquoi pas vous ? Adresse : Chemin de la Salle-Verte – 45600 Sully-sur-Loire – 02 38 36 36 86 chateausully.fr Le château de Chamerolles est d’abord une demeure familiale. Bâti à l’aube de la Renaissance par un certain Lancelot Ier du Lac, le château s’ouvre aujourd’hui sur 47 hectares de magnifiques jardins façonnés comme à la Renaissance, avec un parc, un plan d’eau, des parterres… Découvrir ce château à taille humaine, c’est aussi découvrir son histoire mouvementée entre ses différents propriétaires : la famille Dulac, dont le fils se convertira au protestantisme, mais aussi Claude-Guillaume Lambert, conseiller général des finances de Louis XVI, traduit devant le tribunal révolutionnaire.  Considéré comme l’un des châteaux de la Loire, classé monument historique depuis 1927, le domaine de Chamerolles ne se contente pas d’offrir la visite d’un château : une promenade des parfums fait découvrir l’histoire des senteurs et de la toilette à travers les siècles. Le visiteur va découvrir les différents usages du parfum, d’abord à visée médicinale avant de devenir emblématique de la séduction. Adresse : 45170 Chilleurs-aux-Bois – 02 38 39 84 66 chateauchamerolles.fr Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un rendez-vous de chasse plus ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, le château de Gien appartient à la couronne dès le XIVe siècle. Le château-musée de Gien est en pleine évolution. Les travaux, débutés en 2012, se poursuivent mais, déjà, on devine les contours du site qui accueillera ses premiers visiteurs au printemps 2017. L’ampleur du projet a nécessité la fermeture du site en 2012. Le visiteur pourra profiter, à la réouverture du site, d’une nouvelle muséographie qui aura une approche différente, tournée davantage vers l’écologie et la découverte de la nature. Celle-ci mettra en scène les collections selon le nouvel axe de découverte : « chasse, Histoire et nature en Val de Loire ».  Adresse : Rue de la Place du Château – 45500 Gien 02 38 67 69 69 ...

Association des Beaux-Arts : carrefour artistique en Bretagne

L’association est installée à la Halle aux Grains, place Chateaubriand à Dol, en Bretagne, à l’endroit même où se tenait l’ancien marché de Dol. La Halle est ouverte au public sept jours sur sept d’avril à fin octobre. La raison d’être de l’association « Le but véritable de l’association est de présenter les artisans, leur métier et leur savoir-faire au grand public. De les faire travailler devant les gens » explique Elisabeth Pellissier, trésorière de l’association et artisan verrier. Cela se fait par le biais d’ateliers temporaires, expositions et toute autre action culturelle et éducative. L’association Beaux-Arts, etc. ! donne aussi ponctuellement des initiations à la poterie, à l’illustration, en fonction de l’artiste qui présente ses œuvres à la Halle. Une association pluridisciplinaire Actuellement, elle dénombre 32 artistes adhérents qui sont dans des domaines artistiques aussi divers que variés. « Ces artistes peuvent travailler sous les Halles pour une période variant de trois jours à huit mois », toujours selon les explications d’Elisabeth Pellissier. A titre d’exemple, l’association compte dans ses rangs un potier et un maquettiste de bateaux qui ont résidé sous les Halles durant huit mois. Un tisserand s’est installé quinze jours durant pour montrer aux visiteurs son savoir-faire. Des peintres, des photographes, des couturières, des céramistes, des verriers, une feutrière, des mosaïstes, des brodeuses talentueuses ou une bijoutière qui travaille les graines de son pays natal, à savoir le Brésil, sont également déjà passés sous la Halle. La plupart des membres de l’association sont en général des artistes locaux même si sa porte reste grande ouverte pour les artistes de tous horizons. Une association qui se bouge A tout juste un an, l’entité bénéficie déjà d’une importante notoriété. Elle participe et organise de nombreux évènements culturels en Bretagne dans le but de promouvoir ses artistes. Ainsi du 1er au 3 avril dernier, ses adhérents ont participé aux JEMA ou Journées Européennes des Métiers d’Arts, avec trente-trois artisans d’arts et artistes qui exposèrent. Dans la même foulée, ils ont participé au mois de la photo, en mai, organisé au niveau de la Bretagne. « Lors de cette manifestation qui a été organisée à l’intérieur des Halles, on a fait une exposition off. On a invité et on a fait participer d’autres photographes, amateurs ou professionnels… Entre autres, des élèves qui sont encore à l’école ou qui sont en fin de parcours » déclare Elisabeth. Les artistes de l’association vont également être présents à la « Fête du Rouget de Dol », un évènement autour de la pomme durant lesquels ils vont réaliser des expositions. Pour les fêtes de fin d’année, du 14 au 31 décembre, l’association organisera une vente où les œuvres de ses adhérents seront à l’honneur. Fin décembre, une exposition-vente des artistes et des artisans est attendue. ...

La Maison des Cultures du Monde  — Centre français du patrimoine culturel immatériel

Grâce à l’organisation d’événements culturels et de formations, la Maison des Cultures du Monde — CFPCI valorise et facilite l’accès au patrimoine immatériel de l’humanité. Missions et actions de la Maison des Cultures du Monde La Maison des Cultures du Monde doit sa fondation à Chérif Khaznadar, poète et metteur en scène syrien, et Françoise Gründ, écrivaine, artiste et ethnoscénologue. Depuis sa création en 1982, elle contribue à valoriser et enrichir la connaissance des diverses formes du patrimoine culturel immatériel à travers des publications, des colloques, des expositions et également un événement majeur, le Festival de l’Imaginaire. ONG accréditée auprès du Comité intergouvernemental de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Maison des Cultures du Monde s’est donné comme objectif d’explorer, de partager, de conseiller et de former. Missions de prospection en partenariat avec des professionnels et le monde universitaire, accompagnement d’acteurs du PCI, conception de formations sur-mesure, la Maison des Cultures du Monde est reconnue pour son savoir-faire unique en matière de recherche et de conseil sur le PCI. Le Centre français du patrimoine culturel immatériel En 2005, à Vitré, dans les Marches de Bretagne, la Maison des Cultures du Monde a inauguré un centre de ressources documentaires afin d’abriter les archives et les objets collectés lors des missions de terrain. Les 60 000 références de ce fonds alimentent une base de données accessible en ligne, certains objets, comme les instruments de musique, sont exposés de façon permanente tandis que d’autres sont prêtés ou montrés lors d’expositions temporaires. Ouvert au public toute l’année, le centre dispose d’une médiathèque consacrée au patrimoine culturel immatériel. En 2011, désigné « organisme compétent pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » par le ministère de la Culture, en application de la Convention  adoptée par l’Unesco en 2003 et ratifiée par la France en 2006, celui-ci est devenu officiellement Centre français du patrimoine culturel immatériel. En 2016, le CFPCI a été labellisé ethnopôle et missionné pour être l’interface entre le ministère de la Culture et de Communication, le public et les acteurs du PCI. Le Festival de l’Imaginaire, un événement unique Réalisé avec l’appui de partenaires nationaux et internationaux, le Festival de l’Imaginaire offre une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain, dans l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des formes d’expression de l'humanité. Une rare occasion de découvrir grands maîtres de la tradition et jeunes artistes dans les domaines de la musique, de la danse et des performances rituelles. Rencontres et ateliers autour de la programmation permettent de s’adresser à tous les publics. Colloques, tables rondes et conférences interrogent nos repères et élargissent notre vision du monde. ...

Flâner Bouger : retrouvez
tous les évènements autour de chez vous

Manque d’idées de sortie pour le weekend ? Pas de panique ! Avec Flâner Bouger, les internautes sont certains de trouver leur bonheur à travers un large éventail d’évènements au niveau aussi bien local que national. Une petite structure qui mise sur le local Créé en 2014, le site est né d’une envie de partager des informations concernant les marchés où Laurent Brunet, le fondateur, se rendait lors de ses vacances. Flâner Bouger donne certes les grands rendez-vous nationaux. Mais il se démarque aujourd’hui par sa volonté de promouvoir et de faire connaitre la spécificité des terroirs et coutumes des territoires de France. Un avenir prometteur Afin d’apporter davantage de satisfaction aux annonceurs et aux visiteurs, Laurent Brunet envisage de s’entourer d’une équipe tout en apportant de nouvelles fonctionnalités à son site. ...

Vous avez de nombreuses raisons de vous rendre dans le pays de Fénelon.

Rendez-vous dans le Pays de Fénelon en Périgord Noir pour l’exposition Doisneau et profitez-en pour découvrir la richesse de la région. La seule exposition permanente de Robert Doisneau au monde Les amateurs de belles photographies connaissent tous Robert Doisneau pour son travail. Savez-vous que l’Office de Tourisme du Pays de Fénelon en Périgord Noir a souhaité lui dédier une exposition permanente ? Tout commence en 1936, lorsque le gouvernement de Léon Blum crée les congés payés. Lors de ses premières vacances, Robert Doisneau en profite donc pour venir en Dordogne par le train, devenant par ce biais l’un des premiers touristes de la région. Puis, grand fan de canoë, il reviendra souvent dans la Dordogne afin d’immortaliser les sites les plus pittoresques (de Beaulieu-sur-Dordogne à Beynac). Ce sont ces photos que l’Office de Tourisme vous invite à découvrir. Entièrement gratuite, l’exposition a été mise en place en collaboration avec les filles du photographe français qui ont conservé plus de 450 000 clichés. Une bonne occasion de découvrir le Périgord vu par Doisneau à travers une sélection de 50 photos présentant, d’un côté, les plus beaux paysages de la Dordogne et, de l’autre, la vie rurale locale de l’époque. À savoir : en plus de cette exposition permanente, l’établissement veut aussi proposer plusieurs expositions temporaires de jeunes photographes contemporains afin de présenter ce qui se fait actuellement en termes de photographies. Une bonne raison de vous y arrêter pour vous renseigner sur les richesses du territoire du Pays de Fénelon tout en écrivant une carte postale et déguster une glace ou boire un café. Entre salon de thé, galerie d’art photographique et salle de réunion pour professionnels, vous découvrez un Office de Tourisme polyvalent. Les activités du Pays de Fénelon en Périgord Noir Si vous souhaitez visiter ce beau pays, le rendez-vous est donné dans cet Office de Tourisme pas comme les autres, situé dans une ancienne gare entièrement réaménagée et ouvert depuis le 30 avril. Véritable porte d’entrée de la Dordogne et du Périgord Noir, il est le point de départ de nombreux chemins qui vous mènent vers des lieux aussi charmants que typiques. En effet, tout d’abord, sachez que la voie ferrée a été transformée en piste cyclable. Puisque le train n’y passe plus depuis 1980, c’est une excellente façon de faire revivre ce trajet historique. Ainsi, 19 km de voie verte ont été créés par la Communauté de Communes et un projet d’itinérance douce est en pleine construction. Ce dernier permettra de relier Sarlat à Cazoulès par la voie de chemin de fer. De belles promenades en perspective puisqu’il se rajoute à 500 km de chemins de randonnée et 400 km de parcours de VTT. Mais ce n’est pas tout, car vous trouvez de magnifiques bourgades à proximité dont 3 plus beaux villages de France (Domme, Castelnaud-La-Chapelle, Beynac-et-Cazenac). L’occasion d’observer l’aspect architectural spécifique, à base de lauze, de la région. N’oublions pas non plus les châteaux de Salignac et de Fénelon qui valent le détour ainsi que les magnifiques jardins du manoir d’Eyrignac, les jardins d’eau de Carsac (spécialisés dans les lotus) et les jardins de Cadiot.  De plus, 3 événements importants ponctuent la saison : la Ronde des Moulins (durant le week-end de Pâques), la Ronde des Villages (mi-octobre) ainsi que la semaine de la nuit (début août). Ne repartez pas sans avoir participé à un marché gourmand Tous les visiteurs le disent : il faut avoir pris le temps de vivre l’ambiance si particulière des marchés gourmands de la Dordogne (seulement durant la haute saison, en juillet/août). En effet, vous y trouvez évidemment les spécialités de la région (truffes, cèpes, magrets de canard, salade périgourdine, produits à base de noix, etc.). Pourtant, ce qui frappe le plus, c’est le fait que des tables et des bancs ont été installés par les communes pour déguster les plats gourmands directement sur place. Les rendez-vous à ne pas manquer : - Le marché sur le thème du poi...

Fondation Clément : haut lieu culturel de la Martinique

Les origines d’une vision L’idée de la Fondation Clément trouve ses germes dans les années 80 suite au rachat par le groupe martiniquais GBH de l'entreprise les Héritiers H. Clément. Le groupe s’est investi dès le départ dans la restauration de la maison ancienne qui était sur le domaine, jetant là les bases d’une longue série de projets. Toute l’activité culturelle du site va débuter par la préservation du patrimoine bâti et l'ouverture au public. Des projets annexes sont développés, telles des restaurations de jardins. En 2005, GBH décide de développer des programmes culturels en créant in fine la Fondation Clément. Elle a pour but de valoriser l'art contemporain martiniquais, préserver le patrimoine bâti et conserver des fonds documentaires. Conserver pour diffuser auprès du public Trois axes de travail se dégagent rapidement pour mener à bien cette action. Premièrement, le patrimoine bâti avec la gestion et la préservation de trois sites de la Martinique : l’Habitation Clément, l’Habitation la Sucrerie et l’Habitation Pécoul. L'Habitation Clément est classée au titre des Monuments historiques de France depuis 1996. Elle est ouverte tous les jours de l'année de 9 h à 18 h 30. L'Habitation Pécoul et l'Habitation Sucrerie sont des lieux ouverts au public de façon ponctuelle pour les journées européennes du patrimoine en septembre chaque année. La deuxième action concerne le patrimoine documentaire. « Nous collectons et nous conservons des archives anciennes sur l’histoire de la Martinique et de la Caraïbe, plus généralement. Ce sont des archives privées que nous mettons à la disposition du public et des chercheurs. Les archives comprennent des textes anciens bien entendu, mais aussi toute une série de documents iconographiques comme des photographies, des cartes géographiques anciennes et même des cartes postales », nous explique Florent Plasse, en charge du patrimoine à la Fondation Clément. Cette bibliothèque est nourrie des acquisitions faites auprès de particuliers soucieux de garder l’esprit originel de leur collection, à l’intérêt pour le territoire hors du commun, mais aussi d’éviter le démantèlement hors de l’île de celles-ci. La bibliothèque compte aujourd’hui près de 10 000 ouvrages, 500 œuvres d’art et pas moins de 200 mètres linéaires. Le troisième volet, sûrement le plus visible, est l’action en direction de l’art contemporain. Une histoire qui se construit au fil du temps La Fondation Clément produit des expositions d’artistes en lien avec la Caraïbe depuis plus d’une dizaine d’années. Cette production trouve un écho particulier aujourd'hui grâce à l’accueil de ce programme d’exposition sur la commune du François, terre originelle des Rhums Clément, dans un bâtiment inauguré en janvier 2016 et signé de la main de l’architecte Bernard Reichen. « C’est une chance de pouvoir travailler sur un contexte aussi riche. On aurait pu fabriquer un musée complément autonome, sans lien avec l’histoire. Mais le défi a été de trouver la réponse juste par rapport à une situation déjà longue et à la place d’un site, installer des éléments contemporains dans une histoire qui s’est construite au fil du temps. », raconte l’architecte. Les conditions d’exposition répondant aux différentes normes internationales permettent d’accueillir chaque année un projet d’exposition en lien avec une grande institution nationale. Dernièrement, c’est le Centre Pompidou qui a vu son exposition « Le Geste et la matière », réalisée en partenariat avec la Fondation Clément et consacrée à la peinture parisienne allant des années 1945 à 1965, accueillie au sein des murs de la Fondation. À ce moment-là, nous ne sommes pas dans de l’art concernant la Caraïbe, mais dans l’idée de pouvoir permettre à un public martiniquais d’accéder aux mêmes expositions que celle de la métropole. On participe à la décentralisation de la culture, au désenc...

La Maison de La vache qui rit : incursion dans un siècle d’histoire

La Maison de La vache qui rit, créée en 2009, se situe à Lons-le-Saunier, sur le site même de la première usine de la marque à ses débuts en 1921. Elle s’étend sur une superficie d’environ 2 000 m², avec une surface extérieure de 1 300 m² transformée en un parcours en plein air comportant divers jeux et animations ludiques pour les enfants. Une mise en scène vivante Bien plus qu’un simple musée, La Maison de La vache qui rit est aujourd’hui un véritable lieu de vie qui offre une belle rétrospective de l’évolution de la marque. « Sur le projet, nous avons collaboré avec un collectif d’architectes qui s’appelle Encore Heureux, une équipe très engagée et pleine d’imagination », souligne Laurent Bourdereau, le directeur de la marque. Elle arbore désormais une nouvelle identité, plus artistique, plus innovante, et toujours aussi amusante ! Après ce bain de jouvence, La Maison de La vache qui rit offre une découverte encore plus enrichie, présentée sous divers angles allant du parcours historique de la marque jusqu’aux ateliers création, en passant par de nombreuses séquences audiovisuelles et objets publicitaires. C’est d’abord un espace très artistique et animé, grâce aux nombreuses affiches, illustrations, expositions à thème et expositions permanentes reprenant les anciens packagings, dont la fameuse première boîte commercialisée. En outre, un parcours multimédia explique en détail le mode de fabrication de ces délicieuses portions La vache qui rit, et les visiteurs peuvent même s’adonner à une séance de dégustation pendant les ateliers cuisine. « Les enfants sont ensuite conviés à l’étage pour participer à une session d’art manuel de transformation d’emballage, dans une ambiance très créative et interactive », continue notre interlocuteur. Bref, La vache qui rit est une marque à partager en famille ! ...

2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !

En 2023, le MUPOP ponctue l’année de grandes expositions et évènements festifs. En effet, à l’occasion de son dixième anniversaire, le Musée revient sur son histoire et son parcours entièrement dédié à la musique populaire. Situé au cœur de Montluçon, avec sa collection de plus de 3500 instruments et objets musicaux, le MUPOP est l’un des rares musées consacrés à la musique populaire. De la vielle en passant par la cornemuse et les guitares électriques, on y trouve des collections autour de la musique pop du XVIIIè siècle aux années 90. Une rétrospective de ces dix dernières années Le 21 juin 2013, au cœur de la cité montluçonnaise, le MUPOP ouvrait ses portes. S’étalant sur une surface de 3300m², le Musée était implanté dans les hôtels historiques du centre-ville, les hôtels Charnisay et Méchain. Et la date n’avait évidemment rien d’anodin : quoi de mieux que la Fête de la musique pour inaugurer un tel musée. 10 ans plus tard, toute une série d’évènements et de sorties commemorera cette date. Ces dix dernières années, particulièrement riches, trouvent ainsi leur place à travers le livre évènement du MUPOP. Intitulé « Montluçon MUPOP Collections ». Sur 128 pages, il propose au lecteur de retracer l’histoire des collections du musée. L’occasion d’y découvrir les objets de la collection et les acquisitions récentes mais aussi la scénographie du MUPOP. Conservant toujours son aspect interactif, le MUPOP propose également, à partir du mois de Juin, une exposition d’affiches thématiques des évènements et expositions que le musée a reçu ces 10 dernières années. Polnareff, les Tubes de l’Eté, les LEGO… autant d’expositions qui en ont fait son succès. Pour les visiteurs et jusqu’à la fin de l’année, une série d’affiches s’exposent dans le hall d’entrée. Afin de plonger dans l’ambiance, un QR code permet également d’écouter directement une musique emblématique du thème représenté. A noter que la visite de l’expo est gratuite ! La musique à l’honneur à Montluçon ! Le MUPOP, ce n’est pas seulement un musée. C’est aussi un endroit qui se veut être le fer de lance de la culture à Montluçon. Pour cette occasion, les organisateurs n’ont pas hésité à mettre à contribution toute la ville. Le 3 juin dernier, sur la place Jean Jaurès, un évènement mêlant musique et danse a été proposé au cœur de la ville. Ce dernier a réuni plus de 110 danseurs professionnels issus de plusieurs écoles (Isadora, Françoise-Bourdin, Dida, Rock’n Star Center, Pole Stars, Grâce, Rythm’Attitude, Centro espagnol, Pascal Perlier). Le public à ainsi été invité à un grand flashmob en fin de spectacle. Pour la fête de la musique, le MUPOP a célébré celle-ci différemment. Habillées et personnalisées aux couleurs du MUPOP, ce sont des hôtesses spécialement dédiées qui ont distribué dans toute la ville des goodies à l’effigie du musée. L’occasion de mettre sous les projecteurs ce lieu mythique et surtout de séduite et d’attirer les jeunes. Enfin, jusqu’à la fin de l’année, hors de ses murs et en collaboration avec l’Ecole d’Art La Fontaine et de graphistes locaux, le Musée part à la conquête des vitrines de la ville. Les commerces inoccupés vont en effet pouvoir bénéficier d’un « ravalement de façade » à coup de visuels basés sur le thème de la musique populaire. Avec la possibilité pour chaque auteur d’imposer son style et pour que la musique populaire se découvre différemment ! Rock et iconique, « Du Son à Montluçon » Afin de marquer son anniversaire, le MUPOP s’est feint d’un visuel totalement original. Sur la thématique rock, le visuel reprend les codes de la pop des années 70 avec le visage d’une jeune femme qui tire la langue. Qui aurait oublié, en effet, la fameuse bouche roug...

Avec Toot Sweet, vous allez adorer l’imprévu.

Vous vivez à Paris et vous en avez marre de vous retrouver toujours au même bar ? Avec l’application mobile Toot Sweet, finie la routine ! Quand rien n’est prévu, tout est possible ! Souvent, trop de choix tue le choix. En tant que parisien, vous vous en rendez compte au quotidien. Vous avez tout à côté de chez vous, mais vous ne savez pas où donner de la tête. Et surtout : il est difficile de motiver vos amis à assister à un spectacle dans quelques jours. Toujours la même excuse : « je sais pas, je verrai sur le moment ». C’est en partant de ce constat et en se rendant compte que les meilleures soirées sont celles qui ne sont pas prévues que les créateurs de Toot Sweet ont imaginé cette nouvelle application. Sur le format, Toot Sweet s'est inspirée de Tinder, l’application de rencontres, sauf qu’à la place de liker « Manuela, 23 ans », vous pourrez liker un one man show, un concert ou un bal masqué disponible maintenant ou dans les prochaines heures à proximité. Finie la préparation ! Vous êtes entre amis et vous avez envie de sortir : consultez Toot Sweet et voyez ce qui se passe à côté de chez vous. En un instant, vous pouvez réserver des places ou vous inscrire sur une guest list. Facile, rapide et fun. Surtout que Toot Sweet fait son maximum pour vous proposer les meilleurs plans par catégorie (soirée, concert, restaurant, bar, théâtre…) et en fonction de vos envies. Car, cerise sur le gâteau : cette application est capable de mémoriser vos préférences pour vous annoncer seulement les lieux et événements qui vous intéressent.  Pourquoi installer Toot Sweet ? Si vous résidez en Ile de France, Toot Sweet va vite devenir votre compagnon indispensable pour décrocher de votre agenda et vivre l’instant présent : quelle que soit l’humeur du moment, on se décide sans prise de tête, le jour même. Puis, c’est gratuit. Donc, ça ne vous coûte rien d’essayer. Les meilleures soirées sont celles qu’on n’avait pas prévues… alors on découvre « tout d’suite » ! ...

Background Paris : Immersion au cœur de la culture hip hop à Paris….

… A la rencontre de ceux qui font le Mouvement !

Lancé en juillet 2017 par Hugo Faivre, Background Paris est un projet de tourisme alternatif et expérientiel qui vise à interroger de nouveaux modes d’exposition, partager l’ADN artistique de cette culture et permettre l’échange entre un public international et les artistes locaux par le biais de 3 expériences indépendantes (graffiti, musique et danse). D’une durée de trois heures, chaque expérience peut accueillir 10 personnes et a un coût de 40€/pers. L’expérience « One Can » propose un street art tour ponctué par un live painting Les amateurs de graffiti et les curieux peuvent désormais participer à un street art tour, en petit comité et (re)découvrir un quartier de Paris (10ème, 11ème, 13ème, 18ème, 19ème et 20èmearrondissements) à travers son histoire commune avec les arts urbains. Cette balade urbaine se conclut par une rencontre avec un artiste graffiti dans son atelier ou directement dans la rue afin d’assister à la création en direct.  La musique hip hop à travers deux formats : intime et live L’expérience « One Beat » consacrée à la  musique donne l’occasion de découvrir l’univers d’un studio d’enregistrement pour une heure de masterclass aux côtés d’un musicien et ainsi de connaitre les dessous de la création musicale.  Pour clore cette visite en beauté, les heureux spectateurs sont invités à un événement musical hip hop dans la capitale.  Assistez à une session d’entrainement au contact des danseurs, et plongez en immersion dans l’univers d’un battle de danses hip hop Au niveau des danses hip hop, l’expérience « One Move » propose de partir à la rencontre d’un crew (collectif) de danseurs pour assister à leur session d’entrainement avant d’offrir une plongée en immersion dans l’ambiance d’un battle (compétition) où dépassement de soi et partage flottent dans l’air. Ainsi, ils dévoileront le « work in progress » de leur pratique artistique au sein de leur contexte créatif. ...

L’Ardèche des sources et volcans vous émerveille

L’Ardèche est connue comme un territoire nature et sport, vous allez vite comprendre pourquoi, à travers la découverte des sites naturels et géologiques du territoire (randonnées, canyoning, trail, vélo…) et la visite des villages de caractère pour les amoureux d’histoire. Découvrez un patrimoine unique Si vous avez prévu de passer quelques jours en Ardèche, nous vous conseillons de noter dans votre agenda la visite des « villages de caractères » (label national créé en 1996 visant à mettre en avant des patrimoines préservés). Parmi eux, trois valent vraiment le coup d’œil. Jaujac qui possède le plus jeune volcan d’Ardèche. Ses visiteurs apprécient ses maisons fortes, ses châteaux tout autant que ses longues coulées basaltiques (site de l’Echelette à Fabras, classées Geopark mondial UNESCO et classées parmi les plus belles d’Europe…). Autre étape sur votre parcours : le village de Meyras. Si vous aimez les vieilles pierres et l’histoire, vous serez conquis. Au cœur des ruelles anciennes émaillées de fresques, ou en visitant les châteaux de Ventadour et d’Hautsegur, préparez-vous à faire un formidable voyage dans le temps. Dernière étape incontournable : Thueyts. C’est un village étonnant par son patrimoine, riche en histoire et ses points de vue : Pont du Diable, Chaussée des géants et la Gravenne. A proximité, témoignage du patrimoine industriel des vallées, nous vous conseillons l’écomusée du Moulinage à Chirols qui retrace l’épopée du fil de soie. La terre d’accueil des amoureux de randonnée Si vous aimez marcher, vous allez être aux anges. Des centaines de kilomètres de chemins naturels attendent les adeptes de marches, familiales ou sportives avec le Trail permanent de la Chaussée des Géants. Après l’effort, les Thermes de Neyrac vous attendent pour vous ressourcer et pour un moment de bien-être. Une bonne occasion de profiter de paysages sauvages et d’un patrimoine géologique hors du commun, mis en avant depuis les années 70 par de nombreux géologues. Parmi les panoramas remarquables, ce serait dommage de passer à côté de la cascade du Ray-Pic (à Péreyres), la plus belle chute d’eau de l’Ardèche (géosite Unesco). ...

Musée de la coutellerie de Nogent : les couteaux sous toutes les coutures

Perpétué par des artisans de Langres venus s’installer à Nogent entre le 17e et le 18e siècle, le savoir-faire coutelier de la Haute-Marne a son musée dédié depuis 1991. La noblesse des matériaux, comme la diversité des objets réalisés, constitue la marque de fabrique de la coutellerie de Nogent. Couteaux, limes, etc. Place Charles de Gaulle, le musée abrite une collection rassemblant tout le patrimoine coutelier nogentais. Celui-ci se caractérise par une remarquable diversité quant aux savoir-faire et aux matériaux exploités. Proposées dans un cadre moderne, avec sonorisation, les expositions permanentes révèlent des répertoires recouvrant des usages très variés. Ici, le bois précieux, l’écaille ou la nacre rehaussent le manche des couteaux de table et autres couteaux fermants. Ailleurs, les métiers – boucherie, charcuterie – se révèlent dans la singularité des couteaux qui leur sont dédiés. Les pendules sont vite remises à l’heure quand se déploient les pièces chirurgicales telles que burins, gouges, pinces et bistouris. La coutellerie d’origine a effectivement ouvert la porte à de nouvelles applications contemporaines autour du métal. Les outillages (enclumes, marteaux, martinets, matrices…), ainsi que les instruments de toilette comme le cure-oreille ou la pince à ongles trouvent alors naturellement leur place. Des expositions temporaires à thème La vie du musée est aussi ponctuée par les expositions temporaires qu’il organise, à l’instar des « outils de jardin », au programme des saisons 2017 et 2018. Cette institution met l'accent sur le savoir-faire sans second développé par les couteliers du bassin nogentais dans la fabrique d’outillages à main, dont les outils de jardins font partie. Les actes quotidiens de l’horticulture sont à l’honneur à travers les catégories d’outils déclinés, à savoir la coupe, la greffe et le multifonctionnel.   ...

Entretien avec Jean-Pierre Rousseau, Directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier

Quel est le concept du festival Radio France Occitanie Montpellier ? Sa vocation, ses origines, son histoire ? Les initiateurs de l’évènement sont Georges Frêche, le maire de la ville de Montpellier en 1985, et Jean-Noël Jeanneney, PDG de Radio France à l’époque. L’idée de départ était de créer un festival dans le sud de la France, essentiellement de musique classique et de jazz qui servirait aussi de vitrine aux antennes et aux formations musicales de Radio France. On parle beaucoup de démocratisation culturelle aujourd’hui, mais le Festival a été un véritable précurseur. Et cela n’a pas changé depuis. Nous ouvrons la voie aux jeunes talents, aux œuvres rares, aux répertoires et partitions inconnus ou laissés dans l’ombre, aux nouveaux langages musicaux. Tout tourne autour de la découverte et de la création. Le Festival Radio France est accessible au plus grand nombre étant donné que 85% des manifestations organisées sont gratuites. Je suis directeur du festival depuis maintenant quatre ans et je m'inscris complètement dans cette continuité. On ne change pas une formule qui gagne ! Pourquoi la ville de Montpellier et la région Occitanie ? Le Festival est né à Montpellier mais assez vite s'est développé d'abord dans les communes alentour (qui forment aujourd'hui la Métropole) et la région Languedoc-Roussillon. Depuis 2016, le Festival s'est étendu à toute la grande région Occitanie - qui est le premier et principal soutien du Festival -. Mais le Festival reste bien ancré à Montpellier et le restera, pour des raisons historiques… et d’ordre technique. Il faut en réalité une grosse infrastructure pour organiser 180 concerts et accueillir plus de 100 000 spectateurs en moins de 3 semaines. Montpellier possède, plus qu'aucune autre ville de la région, les lieux, les salles de concerts, le domaine d'O maintenant, nécessaires à la réalisation du Festival. Ainsi sur 180 événements cet été, une centaine a lieu à Montpellier et dans sa métropole. Pour cette édition 2018 qui a lieu du 9 au 27 juillet 2018, quels sont les temps forts de la programmation ? « Douce France » constitue le générique de cette saison 2018. Beaucoup de moments forts et de nouveautés vont marquer l’évènement dont la recréation de trois ouvrages du passé, issus d’un répertoire datant du 18e et du 19esiècle. L’une d’elles intitulée Les Cris de Paris  revivra grâce à la participation de l’Orchestre Symphonique et l’Harmonie de la Garde Républicaine. C'est vraiment une œuvre inédite, signée de Jean-Georges Kastner, un contemporain de Berlioz et Sous-titrée "grande symphonie humoristique". La direction du projet est assurée par Hervé Niquet, ça promet d’être mémorable. Je mentionnerai aussi notre contribution au 20ème anniversaire de l'inscription des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle au patrimoine mondial : le 25 juillet 2018, nous proposons simultanément six concerts dans six hauts-lieux différents qui se trouvent sur l’itinéraire des Chemins de Saint-Jacques en Occitanie. L’année 2018 marque également deux centenaires la naissance de Leonard Bernstein le 25 aout 1918 et la mort de Debussy le 25 mars 1918. À Montpellier, ce centenaire sera commémoré notamment par la projection de documentaires exceptionnels sur Bernstein chef, pédagogue, inventeur des "Young People's Concerts". En outre, nous aurons un spectacle orchestré autour des grands classiques de la chanson française, intitulé Douce France avec Isabelle Georges, Roland Romanelli - l'accordéoniste mythique de Barbara, l'orchestre de Pau, etc. Vous programmez une première mondiale avec l'intégrale des 555 de Domenico Scarlatti en 35 concerts du 14 au 23 juillet. Pouvez-vous nous en parler ? C’est un défi qui est parti d’un rêve partagé avec Marc Voinchet, le directeur de France Musique. Scott Ross a été le premier et le seul à avoir enregistré l’intégrale au disque de ces sonates de Scarlatti. Il a achevé cette colossale entreprise en 1988, il y a 30 ans, au château d'Assas, près de Montpellier. Cette fois, c'est une première mondiale, 30 c...

Le musée-forum de l’Aurignacien : la préhistoire en Midi-Pyrénées dans une architecture contemporaine

Rendez-vous avec les Aurignaciens Le musée-forum de l’Aurignacien vise à valoriser le site éponyme découvert au XIXe siècle. Se trouvant dans un bâtiment à la pointe de la modernité, édifié selon une démarche de développement durable, il renferme des témoignages de l’existence des Aurignaciens, le tout premier groupe d’hommes modernes vivant en Europe, particulièrement dans les Pyrénées. Les premières découvertes sont signées Édouard Lartet, un célèbre paléontologue, en 1860. Tandis que le site d’Aurignac est inscrit dans les monuments historiques en 1921, le musée, lui, obtient le label « Musée de France » en 2003. À découvrir : plus de 300 objets archéologiques, dont des statuettes et des armes de chasse. Ce musée s’adresse au grand public et propose en l’occurrence des activités et des animations toute l’année : des expositions comme le « Walking Man », qui présente les œuvres du sculpteur sur bois anglais Guy Reid (du 23 juin au 31 août 2017), des ateliers qui s’adressent aux collégiens, aux lycéens et aux universitaires ou encore des conférences… ...

Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne

Une entrée sur l’histoire de la Ville L’établissement intègre un espace patrimonial situé au cœur du bâtiment, face à l’enceinte gallo-romaine.  Produit et mise en oeuvre dans le cadre du label Ville d’art et d’histoire, l’espace patrimonial permet de découvrir la construction et l’évolution de la ville depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Pensé comme une expérience, cet espace offre différents outils ludiques à expérimenter en famille. Un lieu de médiation de l’art La programmation du Quadrilatère associe une politique d’expositions temporaires, un programme culturel et éducatif à destination d’un large public. Les expositions monographiques ou collectives présentent des oeuvres et recherches artistiques contemporaines et accompagnent l’évolution des pratiques artistiques. Proposée comme des temps de rencontre entre les oeuvres et le public, la programmation culturelle se construit autour de dispositifs de médiation et d’accompagnement à la découverte de l’art contemporain. Une équipe aux petits soins pour le public L’équipe du Quadrilatère utilise son imagination afin de proposer des actions de médiation innovantes. Le but étant de rendre accessible au plus grand nombre la découverte des arts et du patrimoine. Pour cela, les expositions et les médiations favorisent souvent l’expérience, qu’elle soit artistique, scénographique, chorégraphique, ou gustative et toujours conviviale! ...

Les 130 ans des Troupes de montagne

Le musée des Troupes de montagne a été conçu pour raconter l’histoire hors du commun de ce corps de l’Armée de terre spécialisé dans le combat en montagne. Créé en 1988 dans l’hôtel du gouverneur à Grenoble, il fait partie des 15 musées de l’Armée de terre. Il est déplacé en 2009 dans les fortifications de la Bastille. Surplombant la ville, il est accessible par la route ou par le téléphérique, également appelé bulles. Lors de votre visite, vous pourrez déambuler dans le musée et découvrir toutes une série d’objets en lien avec ces soldats montagnards : uniformes, armes, objets sportifs, matériels de transmission, insignes, ouvrages et iconographie. Grâce à un audio guide multilingue, vous prendrez également connaissance de l’histoire fabuleuse d’hier à aujourd’hui de ce corps d’armée qui a pris part à de nombreuses opérations militaires. Tranchées de la Première Guerre mondiale, contribution à la résistance, participation à la guerre d’Algérie, opérations au Liban et en Afghanistan, autant de scènes représentatives de l’action des Troupes de montagne. Vous repartirez admiratif de l’esprit, de l’engagement et des valeurs exceptionnelles de ce corps d’armée. Ce musée vous accueille toute l’année sauf au mois de janvier. A proximité, un mémorial évoque le souvenir de ces spécialistes montagnards tombés pour la France depuis la création de ces unités.   2018, année anniversaire Le point d’orgue des festivités marquant le 130e anniversaire des Troupes de montagne aura lieu le 15 juin, jour de la Saint Bernard, patron des alpinistes. Tout commencera par une cérémonie militaire avec messe, prise d’armes et repas collectif place de Verdun. Une exposition sur l’Algérie intitulée « Les cimes d’Algérie, les Troupes de montagne 1954-1962 » se déroulera du 15 juin au 16 septembre au musée avec une inauguration sur invitation. En parallèle, le 1er salon des artistes des Troupes de montagne investira les locaux de l’hôtel des Troupes de montagne. Il est ouvert du 16 juin au 23 juin au public sur réservation au 04 38 37 44 06. A la mairie, vous pourrez assister à la conférence d’histoire sur les Troupes de montagne le 16 juin à 18h, ouverte à tous. Ou venir voir l’exposition sur les 130 ans des Troupes de montagne du 14 au 16 juin, une exposition panneaux avec de nombreuses anciennes cartes postales. Les plus sportifs pourront participer au trail de la Saint Bernard, sur un parcours de 20 kilomètres reliant la place de Verdun au parc Paul Mistral en passant par le mont Jalla. Le 17 juin, Journée de solidarité "Rencontre avec les Soldats de montagne", Parc Paul Mistral de 10h à 23 h, qui finira par un concert donné par la fanfare du 27e BCA et par un magnifique feu d’artifice. ...

Le Musée Massey présente une collection unique sur les hussards

Le Musée Massey est installé dans un bâtiment datant de la fin du XIXe siècle, avec un corps de style Renaissance et une tour d’observation d’influence mauresque, sur les Pyrénées et notamment sur le pic du Midi. Il possède trois collections : la collection internationale des hussards, la collection beaux-arts et la collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées ». La collection internationale des hussards Au rez-de-chaussée, les différentes salles sont dédiées à l’élégance au combat. Ainsi, vous pourrez y admirer de très beaux uniformes, aux couleurs chamarrées, provenant de nombreux pays. Ils sont exposés suivant une scénographie chronologique, des origines jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vous pourrez aussi voir des armes comme des sabres courbés ou des armes à feu. Une nouvelle exposition temporaire ayant pour thème « L’influence du hussard sur la mode » est en préparation. De grands noms comme Hermès, Jean-Paul Gaultier ou encore Zara seront mis à l’honneur. Les autres collections La collection beaux-arts occupe deux salles de 200 m². Vous pourrez notamment y découvrir l’émouvant Christ aux liens, un portrait peint par Pontormo, un artiste de l’École italienne qui a travaillé dans l’atelier de Léonard de Vinci, et qui fut également le chef de file du mouvement maniériste. Le musée possède un magnifique tableau peint par Maurice Utrillo à Tarbes La Cathédrale et la préfecture des Hautes-Pyrénées​. La collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées » fait exclusivement l’objet d’expositions temporaires. Elle est constituée de plus de 6 000 objets sur le mode de vie et le comportement des habitants de la région. Actuellement, l’exposition temporaire permet de contempler, entre autres, le Masque de Montsérié, une pièce remarquable en bronze datant du IIe siècle après J.-C. ...

Connaissance de la Meuse

Revivez en famille la bataille de Verdun grâce à l’événement-spectacle « Des Flammes à la Lumière » réalisé par Connaissance de la Meuse. De la bataille de Verdun à nos jours Créée en 1982, l’objectif de l’association Connaissance de la Meuse est de mettre en valeur l’histoire et le patrimoine meusien. Parmi ses actions les plus connues (et spectaculaires), « Des Flammes à la Lumière » se concentre sur la Première Guerre mondiale avec un focus sur la sanglante bataille de Verdun. Le public assiste donc à une évocation historique faisant la part belle aux affrontements entre soldats français et allemands, à la vie dans les tranchées ou encore au quotidien des civils des deux côtés du Rhin. Mais ce n’est pas tout ! Car, d’après son metteur en scène, Jean-Luc Demandre, les spectateurs sont invités à redécouvrir des événements depuis l’Armistice jusqu’à aujourd’hui, dont la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Un spectacle impressionnant pour toutes les générations Nul besoin d’être fervent amateur d’histoire pour apprécier à sa juste valeur cette création originale et particulièrement émouvante qui, depuis sa création, a enthousiasmé 530 000 spectateurs. Prenant place dans une grandiose carrière à ciel ouvert, l’association n’hésite pas à nous en mettre plein les yeux avec des effets spéciaux impressionnants, 250 acteurs-figurants, mais aussi un véritable travail avec le son à 360 degrés, les 1 000 projecteurs ou encore les décors. Le metteur en scène nous confie d’ailleurs que, ce qui touche les participants de la manifestation, c’est d’entendre des spectateurs de mêmes familles, mais de générations différentes, discuter entre eux des faits historiques qui leur ont été présentés. Ainsi, ce spectacle est aussi un lien intergénérationnel. Les modifications par rapport à la version 2019 Depuis sa création, le spectacle change et évolue afin d’inciter les spectateurs à revenir, année après année. Déjà, en 2019, les prouesses techniques avaient époustouflé les milliers de personnes venues assister au plus grand spectacle d’Europe consacré à la Grande Guerre. En 2020, Jean-Luc Demandre nous indique que le public doit se préparer à être surpris une nouvelle fois. Parmi les nouveautés de cette édition, une scène nous place dans une tranchée allemande lors d’une attaque française. De plus, un nouveau final a été créé cette année encore. Sans oublier des modifications au niveau de la mise en scène, des effets spéciaux, du mapping et des projections d’images. Une raison, s’il en fallait une, de revenir ou, si vous ne connaissez pas le travail impressionnant de cette association, de le découvrir. ...

Découvrir l’habitation du poète Ronsard

« Mignonne, allons voir si la rose, Qui ce matin avoit desclose »… Des générations entières ont appris ce poème de Pierre Ronsard. Écrit en 1545, il évoque que la jeunesse passe comme les fleurs… Mais qui était donc ce « prince des poètes » ? Pour le savoir, direction La Possonnière, à Couture-sur-Loir, village situé à 50 km de Tours, son « Vendômois », souligne Ronsard dans ses poèmes. C’est là que Ronsard est né. C’est même là qu’il a passé une partie de sa jeunesse. Dans le manoir où Pierre Ronsard a grandi, le visiteur pourra s’immerger dans cette demeure familiale, un ancien fief troglodytique dont il subsiste encore les caves et le pigeonnier. La Possonnière s’est construite au rythme de l’ascension sociale de la famille du poète. Alors qu’ils étaient à l’origine gardes forestiers des comtes de Vendôme, le manoir gothique s’érige lorsque les Ronsard trouvent leur place à la cour du roi Louis XII.  Intimité, charme et Histoire Le charme indéniable de la Possonnière émane très certainement des ajouts datant de la Renaissance. Le père de Pierre de Ronsard, Loys, participe aux guerres d’Italie et, comme son roi François Ier, il est conquis par l’art transalpin. Visiter le manoir de La Possonnière, c’est donc un peu entrer dans l’intime de la famille et du poète, à travers ce lieu chargé d’Histoire. Ici, la poésie ronsardienne est vue par le prisme de son rapport au pays vendômois, à commencer par la forêt de Gastines. Si le thème de la nature est indissociable de Pierre Ronsard, on connait un peu moins un autre de ses thèmes de prédilection : le vin. Depuis 2015, le manoir de la Possonnière est labellisé « Vignobles et découvertes », qui témoigne de la qualité de l’accueil touristique autour du vin dans cette vallée viticole du Loir.  Le parc floral du domaine complète agréablement le thème à la belle saison, avec des jardins de création contemporaine où se mêlent rosiers anciens et rosiers modernes ainsi qu’un potager fleuri. « Mignonne, allons voir si la rose… »   ...

Musée Bartholdi – Colmar :
hommage à l’un des plus grands artistes statuaires français

Le bâtiment qui abrite le Musée n’est autre que la maison natale de l’artiste lui-même avec un espace d’exposition s’étendant sur les deux niveaux que compte l’édifice. Un florilège d’œuvres à découvrir « La majorité des œuvres exposées au Musée Bartholdi sont celles de Bartholdi lui-même, composées de sculptures, de dessins, de peintures et de photographies » note Isabelle Bräutigam, conservateur du Musée. La société des Amis du Musée Bartholdi ou SAMBA, créée en 2003, ne cesse d’enrichir cette collection par de nouvelles œuvres de l’artiste ou de ses pairs.   « En garde, l’art s’engage ! » Cette exposition temporaire qui a lieu actuellement au Musée « se fait en partenariat avec le FRAC Alsace, et présente des œuvres d’artistes contemporains mis au regard avec les œuvres d’Auguste Bartholdi » explique Isabelle. « Elle met en évidence le rôle politique que les artistes d’hier et d’aujourd’hui jouent dans notre société », car il ne faut pas oublier le fait que Bartholdi était un humaniste engagé. Et si l’exposition ne véhicule dans les faits pas de message, elle peut interpeller quelques-uns et peut-être bien leur changer leur vision du monde. ...

Abbaye de Valloires, venez voyager dans le temps en découvrant une abbaye cistercienne !

Fondée en 1158 à Argoules, à quelques kilomètres de la Baie de Somme, l’Abbaye de Valloires a conservé son état du XVIIIème siècle. Elle a été détruite et reconstruite dans un style en parfaite contradiction avec l’autorité cistercienne. L’architecture de l’abbatiale est sobre et s’oppose à la décoration intérieure baroque, œuvre de l’autrichien Simon Pfaffenhoffen et du ferronnier Jean Baptiste Veyren. En 1922, Thérèse Papillon, infirmière de la Croix Rouge, y installa un préventorium, après avoir racheté l’Abbaye, pour lutter contre la tuberculose et créa l’Association de Valloires, reconnue d’utilité publique en 1925. En 1976, malgré la fin du préventorium, l’association (toujours propriétaire et gestionnaire des lieux) a poursuivi l’œuvre de Thérèse Papillon en y créant une Maison d’Enfants à Caractère Social, un Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, un SAMAD, un SSIAD ainsi que le service des Activités Culturelles et Hôtelières. De surprenantes visites guidées De mi-mars à mi novembre sont organisées des visites guidées. L’occasion de venir visiter la magnifique église accueillant un imposant orgue sculpté de 16 mètres de haut et des anges en papier mâché suspendus. A ne surtout pas rater également, la sacristie et son parquet Versailles, ses tableaux peints par Joseph-François Parrocel. Le grand salon, la salle capitulaire, le cloitre réservent également de belles surprises visuelles. En outre, la grande boutique propose des produits régionaux, monastiques et religieux ainsi qu’un grand choix de livres et d’objets souvenirs. Un hébergement confortable et lumineux Pour les visiteurs désirant prolonger leur séjour, l’abbaye dispose de 20 chambres de différentes catégories bénéficiant chacune d’une décoration personnalisée. La plupart d’entre elles ont une vue sur les Jardins de Valloires, classés Jardin Remarquable. A la fois simples, confortables et lumineuses, elles invitent au repos dans un environnement historique. Une belle et unique expérience à vivre en couple, en famille ou entre amis. ...

Le MuPop, un musée intergénérationnel à Montluçon

Véritable ode à la musique populaire, le MuPop nous fait redécouvrir cette musique que l’on écoute tous les jours. Lieu incontournable de l'Allier, le Musée de la musique populaire emporte le visiteur à la découverte de la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Le MuPop : la musique si elle nous était contée ! La cité médiévale de Montluçon accueille l’un des endroits les plus emblématiques de la région de l’Allier. Construit par l’architecte Philippe Tixier en lieu et place des anciens hôtels particuliers Méchain et Charnisay, le Musée de la Musique Populaire ou MuPop plonge le visiteur au cœur de l’univers de la musique. Dans une architecture entre modernité et renaissance, les concepteurs du musée ont voulu croiser les époques. L’hôtel Chamisay a ainsi été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale. Quant à l’hôtel Méchain, victime du temps, a lui pris un tournant plus contemporain. Pour accueillir le visiteur, cela commence avec un parcours musical immersif. Muni d’un casque et d’un capteur, le visiteur conçoit lui-même sa visite en pointant son capteur vers les 150 points d’écoute répartis à travers le musée. 8 heures d’instruments en tout genre qui permettent de redécouvrir la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Baptisé SEM ou système d’écoute mobile individuel, on passe des musiques traditionnelles d’il y a 400 ans à la fanfare, suivi du bal populaire avant de partir à la rencontre de la musique électrique, Elvis, Johnny et jusqu’au Hard-Rock et au Métal. Afin de rendre l’expérience toujours plus enrichissante, le MuPop propose également un parcours instrumental enrichi et un parcours numérique interactif. Dans ce dernier, cinq écrans tactiles invitent le visiteur à tester ses connaissances sur les instruments phares de la musique populaire. De la vielle à nos jours ! Le MuPop, c’est d’abord l’histoire d’un musée vieux de plus de 50 ans. Tout commence en 1959, lorsque le musée de Montluçon dans l’enceinte du château des Ducs de Bourbon, était alors dédié à l’histoire et l’ethnologie locale. Conçu par Jean Favier, le musée conservait en son sein des vielles. Instruments de musique atypique, les vielles étaient selon Jean Favier spécifiques à la région en matière de musique locale. Dans les années qui suivirent, face à une collection de plus en plus croissante le musée de Monluçon devient le Musée des vielles. Dans les années 90, la collection s’étend d’abord aux cornemuses de Jean-Michel Renard, puis viennent les rejoindre en 1997, des guitares électriques de toutes sortes. Au fil des années, d’expositions en expositions, le MuPop devient le véritable porte étendard de la musique populaire. Mais le Mupop, ce ne sont pas que ses instruments. C’est aussi un endroit où l’on peut voir comment à évoluer la musique au fil des années. Des posters, des instruments, des vidéos sont aussi présents dans chaque salle. Des machines électroniques comme le jukebox et le scopitone sont aussi exposées. Symboles de la musique rock, on se laisse emporter dans une autre époque. A la recherche d’un nouveau monde, on y retrouve aussi un local de répétition d’un groupe punk de la région parisienne. A l’intérieur tout y est du synthétiseur en passant par le violon ou encore la batterie. On y retrouve même des mégots de cigarette et des cannettes de bière ! Pourquoi visiter le MuPop Derrière son aspect formel, le MuPop est un véritable lieu d’échange. On y incite les visiteurs à expérimenter, à toucher. On peut tester les instruments de musique comme les guitares avec des amplis. On vit l’exposition. Le musée réserve toujours de nouvelles expositions à découvrir : sur différents thèmes comme les costumes des artistes, leurs albums. Le musée est aussi un lieu d’échange où on peut se faire de nouveaux amis. On peut y rencontrer des amateurs et des passionnés de musique et partager ses expériences. Les amateurs de danse sont aussi les bienve...