Tout d’abord installé en plein centre du bourg de Sorges, l’écomusée de la Truffe a déménagé en juillet 2010 dans une ancienne ferme rénovée datant du XIXe siècle, à l’entrée du bourg. Sur environ 300 m², il se situe au 1er étage du bâtiment, au-dessus de l’office de tourisme et à côté du centre de documentation pour les passionnés de truffe. Ici, vous allez pouvoir découvrir tous les secrets de ce champignon. Caractéristiques de la truffe noire du Périgord La truffe est un champignon se développant sous terre, entre 5 et 20 cm de profondeur, au pied d’un arbre tel que chêne ou noisetier. Elle préfère les sols calcaires. On compte jusqu’à 40 espèces de truffe. D’un diamètre entre 2 et 7 cm, la truffe noire du Périgord est en forme de tubercule de couleur brun noirâtre avec une surface bosselée. Elle est récoltée en hiver, de novembre à février. Sa chair est ferme. Elle a une odeur forte, très aromatique. Grâce à son goût subtil, elle est très appréciée pour sublimer de nombreuses préparations culinaires. Environ six à dix tonnes sont produites chaque année dans le Périgord. Visite de l’écomusée de la Truffe Lors de votre visite de l’écomusée de la Truffe de Sorges, vous traverserez plusieurs salles avec vitrines et panneaux explicatifs, vous découvrirez dessins et schémas qui vous éclaireront sur les différentes espèces, vous comprendrez l’association de l’arbre et du champignon, vous apprendrez comment s’effectue le cavage, c’est-à-dire la récolte des truffes. Mais aussi vous pourrez apprécier le matériel du parfait trufficulteur et visionner une vidéo sur son savoir-faire. À la sortie, place à la gastronomie avec des vidéos de recettes de cuisine, puis avec la boutique où vous pourrez trouver une belle palette de produits régionaux. Des tablettes sont disponibles pour accompagner votre visite : des visites adultes, des visites enfants et traduites en plusieurs langues. Ou vous pourrez opter en été pour une visite guidée. L’écomusée est accessible aux handicapés. Le sentier des truffières Si vous souhaitez approfondir votre découverte de la truffe, vous pouvez emprunter le sentier des truffières, long de 3,5 kilomètres, qui vous permettra de vous immerger dans la faune et la flore spécifiques des truffières. Grâce aux différents panneaux explicatifs, vous constaterez la diversité des lieux de production de ce champignon (le plan est disponible au musée). Des visites guidées sont organisées en juillet et août les mardis et jeudis après-midi. ...
Depuis sa création, le Caveau de la Huchette propose une programmation qui fait le bonheur de tous les fans de jazz. Un club historique en plein cœur du Quartier latin L’histoire du Caveau de la Huchette remonte à 1946, date de création de ce rendez-vous des amoureux du jazz. Pourtant, bien avant cela, ce lieu mythique fut un lieu privilégié pour la tenue de nombreuses réunions secrètes. Si les pierres d’époques pouvaient parler, elles nous relateraient les entrevues des Rose-Croix, en 1551, des Templiers en 1772 et de grandes figures de la Révolution en 1789. Pour autant, c’est depuis que le jazz a été importé en France par les Américains que le club commence à prendre ses lettres de noblesse. Il a même été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films mythiques (dont le récent chef-d’œuvre La La Land). À l’époque où le jazz commence à s’intellectualiser, il est bon de se laisser aller à la fête et de danser jusqu’au bout de la nuit au sein du Caveau de la Huchette. Le Temple du Swing vous ouvre ses portes. Une programmation pour toutes les envies Ce qu’apprécient les amateurs de musique qui se rendent au Caveau de la Huchette, c’est autant son ambiance festive que ses nombreux concerts. C’est simple : les musiciens de jazz du monde entier se bousculent pour venir y présenter leurs créations au cours de sessions de jazz endiablées. Pour ces musiciens passionnés, c’est un véritable bonheur de voir le public se déhancher et s’amuser. À noter : depuis La La Land, la clientèle a tendance à se rajeunir. Ce qui permet à ce style musical de connaitre une nouvelle vie. À savoir : les prix varient entre 13 € la semaine et 15 € le week-end. Les étudiants, quant à eux, ont le privilège d’obtenir une réduction intéressante puisque l’entrée leur est facturée 10 €. Une bonne occasion de se laisser tenter et de découvrir de nouveaux orchestres, chaque soir. Pour connaitre toute la programmation, rendez-vous sans attendre sur le site. ...
Pour Jef Aérosol, "Jef", comme il est affectueusement surnommé, cette exposition est une collection de souvenirs, de moments urbains et d'aventures. Elle raconte l'histoire d'un artiste originaire de Nantes qui, à partir des années 80, a conquis le monde avec ses créations murales. Ses œuvres, souvent marquées par une flèche rouge distinctive, sont devenues des éléments de "l'imagerie populaire" contemporaine, que ce soit l'iconique autoportrait "Chuuuttt !!!" à Paris ou la fresque "Waz' Up" à Lille. Cette exposition exceptionnelle explore la diversité et la richesse de son univers artistique. Une Exposition en deux actes En collaboration avec les galeristes Mathilde et Gautier Jourdain, experts en art urbain et commissaires de l'exposition, Jef Aérosol présente ses œuvres emblématiques dans l'ancienne salle des malades du musée de l'Hospice Comtesse. Pour l'artiste, cette exposition est un album de souvenirs qui offre aux visiteurs une immersion dans son univers, avec des dessins de jeunesse, des pochoirs, des photos, des vidéos, des objets personnels, des documents d'archives, des affiches, des flyers, des livres, et bien plus encore. De plus, un film réalisé dans sa maison et son atelier permet aux visiteurs de découvrir son quotidien créatif. La Chapelle attenante à la salle des malades abrite une installation unique avec près de 200 portraits réalisés au pochoir sur carton grandeur nature. Une fenêtre sur le Monde L'univers artistique de Jef Aérosol est une véritable fenêtre ouverte sur le monde. Au fil des ans, l'artiste a constitué une immense galerie d'hommes, de femmes et d'enfants, tous représentés avec élégance et bienveillance. Son style distinctif, caractérisé par des peintures en multi-couches, confère à ses œuvres un réalisme saisissant, parfois comparable à la photographie. Bien que son travail ait évolué vers une palette plus sobre, la couleur demeure discrètement présente dans ses créations, notamment dans les arrière-plans. Plus poétique que politique, le message de Jef Aérosol est profondément humaniste, reflétant un regard bienveillant sur l'humanité et son époque. ...
Nous voilà dans le « jardin habité » de la maison-musée de La Fabuloserie à Dicy, dans l’Yonne. Un musée dédié à l’art hors-les-normes ou, selon l’expression réservée à Jean Dubuffet, à l’art brut. C’est là que se dresse le Manège ! Une incroyable création de Pierre Avezard, surnommé "Petit Pierre", un homme sourd-muet et borgne qui a consacré toute sa vie à une œuvre : son manège. Des avions, des trains, des personnages, une tour Eiffel en bois de plus 20 mètres… et au centre de tout cela, un manège. Tout est conçu de bric et de broc à partir de matériaux recyclés. Un véritable festival d’idées et d’ingéniosité, fruit d’une vie entière. Plus qu’une simple construction hétéroclite ou un simple divertissement, le "Manège de Petit Pierre" est une vision utopique d’un monde, semblable au "Palais idéal du Facteur Cheval". Elle reflète aussi et surtout la manifestation de la victoire du monde intérieur de cet homme contre une maladie et une réponse au regard souvent moqueur porté par les gens sur le handicap ou sur la différence. Petit Pierre ou quand la vie tourne comme un manège "Petit Pierre" est né en 1909 avec le syndrome de Treacher-Collins, une maladie congénitale rare. Il souffre d'une absence de palais et de pavillons d’oreilles, ce qui le rend presque sourd et muet. Ridiculisé, raillé par les autres enfants, il abandonne l’école et c’est sa grande sœur Thérèse qui lui enseigne à lire et à écrire. Heureusement, ses parents lui offrent un soutien affectif solide et lui donnent un surnom rassurant, "Petit Pierre". Après avoir quitté l’école, il devient alors garçon-vacher dans une ferme de son Loiret natal. Et là, encore une fois, ses collègues se moquent de lui. Il se réfugie alors dans le fenil de l'étable, où il dort sur le foin. Artiste sans le savoir, c’est là qu'il commence à préparer des jours meilleurs, un monde fait d’utopies où en autodidacte, "il invente, cherche, expérimente, joue, insulte" selon le précepte de l’art hors-les-normes. Un concept formulé dans les années 70 par Alain Bourbonnais, architecte talentueux, collectionneur avisé, ami de Jean Dubuffet avec qui il entretient de nombreuses correspondances, mais également artiste et fondateur de La Fabuloserie. Un manège pour se réinventer Là, pour pouvoir vivre sereinement dans un monde qui le rejette, "Petit Pierre" défit, se réinvente dans un univers fabuleux au point d’étonner et de surprendre son entourage. Ainsi, il crée un système ingénieux pour nourrir ses vaches préférées avec des betteraves. Son patron, impressionné par son ingéniosité, lui offre un lopin de terre en guise de récompense. C’est là que commence l'histoire de son manège. Il collecte des matériaux à la ferme : boîtes de conserve, pneus, fils de fer, et les transforme en objets tels que des moulins à vent ou des bouquets en métal. Il utilise également les débris d’un avion tombé dans le champ en face de la ferme pendant la guerre. Les voyages inspirent aussi le manège. Son frère Léon, ingénieur aéronautique, lui transmet ses connaissances en mécanique. Chaque année, ils partent en voyage ensemble, ils visitent des sites tels que la maquette du Concorde, la tour Eiffel, l’Atomium à Bruxelles, ou le chantier de l’aérotrain près d’Orléans… À son retour, "Petit Pierre" construit des modèles miniatures de ces structures. La tour Eiffel en acacia, au centre du manège, mesure plus de 20 mètres de haut. Dans ce jardin onirique et instable, "Petit Pierre" accueille les visiteurs les dimanches, qui le réclament et l’acclament. Une revanche sur la vie mais aussi une belle leçon de vie dans un monde chaotique, où l'art de "Petit Pierre" réside dans sa capacité à transformer ce qui est délaissé par la société en émotions convoitées par tous. Victime d’une crise d’hémiplégie, il doit se retirer en ...
Le camp de Royallieu abrite depuis 2008 le Mémorial de l’internement et de la déportation qui propose au public de découvrir et de comprendre, le temps d’une visite, l’histoire tragique de ces milliers d’internés passés par ce lieu. Tout sur le camp de Royallieu Situé en périphérie de Compiègne dans le département de l’Oise, le camp de Royallieu était jadis une caserne militaire de l’armée française qui s’étendait sur une vingtaine d’hectares. Elle a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments. En 1940, le camp sert de lieu de détention à l’armée allemande. Cette dernière y emprisonne des soldats britanniques et français qui ont été capturés. En juin 1941, l’administration allemande transforme Royallieu en un camp d’internement et de transit qui fut baptisé « Frontstalag 122 ». C’est là que les ennemis du IIIe Reich (ressortissants de pays alliés, juifs, résistants, prisonniers politiques…) sont internés. Entre 1942 et 1944, environ 50 000 personnes, dont la plupart des résistants, ont été internées puis déportées vers les fameux camps de concentration. Il est également important de noter la présence d’un camp juif à l’intérieur de Royallieu où des milliers d’individus ont transité avant leur déportation. Un lieu d’histoire et de mémoire Créé par la ville de Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation propose un parcours historique à travers une dizaine de salles permanentes et une grande salle d’exposition. L’ensemble du site est porteur de mémoire. L'intégralité des matières, couleurs et décors utilisés depuis sa construction a été révélée à travers des procédés ingénieux. À l’intérieur des deux anciens bâtiments du camp, les visiteurs ont droit à une visite interactive et autoguidée grâce à l’appui de nouvelles technologies audiovisuelles. Ces derniers découvrent notamment l’histoire du camp par le biais de témoignages sonores qui se déclenchent automatiquement en présence d’un visiteur, de projections sur les murs, ou encore de vidéos. Les visiteurs ont également accès à des documents reproduits comprenant notamment des lettres manuscrites, des documents administratifs ou encore des dessins. À l’extérieur, le jardin est également un lieu d’exposition. Tout au long de leur parcours, les visiteurs retrouvent des témoignages écrits et sonores, des plans du camp ainsi qu’une photographie des gardiens placée dans le contexte. En outre, des stèles en verre, construites par l’architecte Jean-Jacques Raynaud, « jonchent » les chemins sensibles de la mémoire. La visite s’achève avec un tunnel d’évasion découvert fortuitement en 2007. Là encore, des témoignages écrits et audiovisuels viennent expliquer plus en détail les rares évasions réussies au sein du camp. Pour ceux qui souhaitent se recueillir, ils peuvent se rendre dans la chapelle œcuménique située le long de l’enceinte sud. Enfin, dans le but de faire vivre ce lieu chargé d’histoire, le mémorial se dote d’une programmation culturelle variée comprenant notamment des conférences, colloques, projections, expositions, rencontres avec des témoins ainsi que des événements nationaux. Depuis sa création en 2008, pas moins de 114 000 visiteurs ont déjà emprunté les chemins de la mémoire de Royallieu. Le mémorial du wagon de la déportation Pour que toutes les générations prennent conscience et se souviennent de la souffrance de ceux qui ont vécu sous la barbarie des nazis, et afin qu'un hommage soit rendu à ceux qui se sont battus pour la liberté, le général Gamache, Président des Amis de l’Armistice, a émis le souhait que la ville possède un wagon de la déportation en 2003. 10 ans plus tard, son vœu a été exaucé. Le Mémorial du Wagon de la Déportation fut inauguré en 2013. Il est ouv...
Né de la centralisation des anciens musées thématiques de la ville de Niort, le Musée Bernard d’Agesci réunit dans une infrastructure remarquable plusieurs typologies de collections. Vers la compréhension de nos histoires Au sein du Musée Bernard d’Agesci, des éminentes collections de tous types (ethnographie, beaux-arts, arts décoratifs, Histoire naturelle, etc.) sont à découvrir tout au long de l’année, dont 700 peintures du XVIe au XXe siècle, des dessins, et des sculptures. Plusieurs expositions temporaires par an, un accrochage mensuel et un service de médiation (visite guidée, animations, conférences) viennent enrichir l’exposition permanente. La mission du musée ne se limite pas uniquement à la conservation de ces trésors ; il s’agit aussi d’en assurer la diffusion. « Nous avons une démarche de service public très marquée. Chez nous, l’ouverture à la démocratisation culturelle n’est pas une utopie », déclare Laurence Lamy, directrice du musée. « Nous essayons d’apporter à toutes et à tous les clés et la lecture des œuvres d’art afin d’en faciliter l’accès. » Un musée étroitement lié à la pédagogie « Le Musée Bernard d’Agesci met la pédagogie au cœur du système. » Dans ce cadre, il invite les scolaires à une visite libre accompagnée d’enseignants disposant d’une connaissance approfondie des œuvres exposées. Des livrets pédagogiques destinés à chaque niveau (primaire, collège, lycée) sont proposés ainsi que des plaquettes pédagogiques pour les enseignants. Le musée figure aussi parmi les rares structures où l’école du Louvre décentralise ses cours. ...
À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...
Nouvellement imaginé comme un parcours en trois espaces dédiés à différentes collections labellisées "Musée de France", le Musée des Ursulines donne à parcourir l’Art, de l’Antiquité à nos jours. Ouvert au public depuis 1968, le lieu se réinvente tout en préservant l’intégrité de ses pierres. Expositions permanentes ou temporaires, ateliers mais aussi restauration d’oeuvres battent en son cœur, en écho à ceux des oeuvres dont il assure l’existence hors du temps. Des collections exceptionnelles dans un environnement inspiré Découvrir l’histoire archéologique de Mâcon ou la vision qu’en eurent plusieurs peintres. Parcourir l’œuvre d’Alphonse de Lamartine, l’amitié entre Henry Havard et Claude Monet. Le Musée des Ursulines éclaire tour à tours les artistes du Bourguignon, rendant à la mémoire ceux qu’elle avait oubliés. Un autre de ses espaces révèle des œuvres occidentales du XVIème au XXème siècle, dont la collection Art déco d’Henry Havard, spécialiste de l’art hollandais. Néoclassicisme, orientalisme, cubisme. Les courants et les univers se succèdent, contés avec passion par l’équipe et la conservatrice Michèle Moyne-Charlet. Tous sont reliés par une muse commune : le voyage. Visites guidées, interdisciplinarité, conférences, ateliers de création dirigés vers tous les publics dont les scolaires : voilà un musée tout aussi inspiré que les artistes qu’il expose. A contempler, mais aussi à vivre, quel que soit l’âge des visiteurs. ...
LAAC, un musée pas comme les autres La création de la collection a été lancée en 1974 sous l’impulsion de Gilbert Delaine, fondateur de l’Association l’Art Contemporain. Animé par une passion étonnante pour l’art contemporain, cet ingénieur souhaitait, à l’époque, doter Dunkerque d’un musée pouvant accueillir les formes les plus innovantes de créations artistiques. Pour parvenir à ses fins, il décide de tirer profit de la loi Malraux de 1961 en sollicitant un financement auprès de nombreuses entreprises et réussit à obtenir le soutien de soixante d’entre elles. Grâce à cet appui financier, un jardin de sculptures a été rapidement aménagé suivi quelque temps après par l’inauguration d’un musée en décembre 1982. Situé 302 avenue des Bordées, le musée fascine par son architecture imposante en céramique blanche. L’établissement qui s’est mué depuis en un véritable Lieu d’Art et Action Contemporaine abrite aujourd’hui une collection réunissant plus de 1 500 œuvres, miroir des années 1940-1980. Le LAAC présente deux espaces incontournables : le jardin de sculptures et le cabinet d’arts graphiques. Le jardin a été spécialement conçu pour servir d’espace de rencontre et de découverte. Les visiteurs peuvent y admirer dix-huit sculptures en métal, béton et pierre. De son côté, le cabinet d’arts graphiques constitue l'un des éléments phares du musée. Son originalité repose sur le fait que chaque visiteur a la possibilité de construire son propre parcours en manipulant tiroirs et autres meubles à coulisse. Une programmation variée La collaboration entre le Frac Grand Large et le LAAC de Dunkerque donne lieu cette année à une exposition avec une ouverture commune. « Ce sont deux expositions différentes qui gravitent autour d’une même question : le travail de l’artiste », explique Mme Anne Rivollet, du service communication des musées de Dunkerque. Cette double exposition qui se tiendra le 21 avril 2018 marque l’ouverture de la nouvelle saison FRAC/LAAC. Ainsi du 21 avril au 31 décembre 2018, le public est invité au FRAC pour y découvrir « Tubologie – Nos vies dans les tubes ». L’exposition propose notamment une lecture inédite des œuvres de la collection du Frac Grand Large – Hauts-de-France depuis 1960 à nos jours. Du 21 avril au 26 août 2018, le LAAC accueille quant à lui, « Enchanté », une exposition en cinq parties rassemblant des œuvres modernes et contemporaines qui proviennent de collections publiques et privées. Elle a pour ambition de poser les formes d’une réflexion autour du processus de la création artistique. Pour compléter le programme, une seconde exposition dénommée « Un œil à l’autre, d’Apollinaire à aujourd’hui » est également prévue le 22 septembre 2018. Celle-ci sera axée autour de la peinture et orchestrée par Daniel Abadie. ...
En place depuis 2015, la nouvelle équipe de La Java entend en faire un lieu à la fois engagé et accessible à tous les passionnés de musique alternative. La programmation 2018 est déjà des plus bouillonnantes. Tout sur La Java Établie dans le sous-sol du Palais du Commerce, La Java est un club emblématique du quartier de Belleville qui a ouvert pour la première fois ses portes en 1923. « C’est le premier dancing de Paris où se sont produits des artistes historiques tels qu’Édith Piaf, Fréhel ou Django Reinhardt », nous explique Louis Dubresson, chargé de communication. À ses débuts, la Java était connue pour être un dancing de jazz puis, dans les années 80, elle a accueilli de nombreux concerts de rock’n’roll et soirées afro. Au cours des années 90, la salle a servi durant un certain temps de temple à la salsa. Aujourd’hui, elle présente une programmation éclectique avec une large part consacrée à la musique électronique. « La programmation de La Java a toujours été soit avant-gardiste, soit ancrée dans l’évolution culturelle », confie notre interlocuteur. Un établissement engagé Tout en faisant venir des artistes de renom, La Java veut mettre l’accent sur le développement de la scène locale et émergente. Ce positionnement a pour objectif de propulser de jeunes artistes auprès d’un large public. Parmi ses engagements, l’établissement s’efforce également de faciliter l’accès à la culture au plus grand nombre. Pour cela, il a revu sa politique tarifaire. « Nous pratiquons des tarifs qui sont nettement en dessous de ce que proposent les autres clubs parisiens », nous indique-t-on. Par ailleurs, le fait qu’il se situe dans un quartier historique est essentiel. Fréquenté depuis ses débuts par la population locale, l’endroit est devenu un vecteur de rencontre et d’expression entre différents publics. En effet, La Java c’est également des espaces accessibles à tous où chacun peut s’exprimer librement sans craindre d’être jugé pour ce qu’il est. C’est le cas lors des soirée Queer accueillies par la maison et autour desquelles se retrouve la communauté LGBTQI (lesbien, gay, bi, trans, queer, intersexe). Manifestant son appui à un public parfois marginalisé, ce club mythique n'oublie pas également ses engagements pour la santé et la sécurité des publics. « Nous mettons en place des stands de prévention pour informer les participants sur les conduites à risque, il est primordial que les gens apprennent à faire la fête de manière responsable », précise Louis Dubresson. ...
Créée en 1979 et ouverte au public en 1983, La Fabuloserie est un lieu où Nature et Art Brut se rencontrent. Le jardin est parsemé de sculptures réalisées par des autodidactes, telles que le Manège de Petit Pierre, les girouettes de Jean Bertholle, la Petite Afrique de Jules Damloup ou encore les personnages de Camille Vidal. Mais La Fabuloserie est aussi un musée, riche d'un millier de pièces d'art brut qui retrace tout le parcours passionné depuis les années 70 de Caroline et Alain Bourbonnais. Au musée, on y retrouve les dessins de Yanko Domsic, Scottie Wilson et Aloïse, les bourrages de Francis Marshall, les boîtes à cachettes de Pascal Verbena (exposées en 2023 à la Halle Saint Pierre à Paris), ou encore la salle à manger de Giovanni Podestà en sont quelques exemples. La Fabuloserie, une Histoire d’Amour et d’Art Ils s'étaient unis en 1955, lui étant architecte en chef des palais nationaux. Il disait : "Je veux être un fabricant fabuleux". C'est ainsi qu'est né au fil du temps l’âme de collectionneur artiste d’Alain Bourbonnais, dépassant peu à peu son vrai métier d’architecte au point même d’ouvrir en 1972 et en réaction au départ de la collection privée de Jean Dubuffet à Lausanne en Suisse une galerie à Paris, l’Atelier Jacob. Une initiative plébiscitée par Jean Dubuffet lui-même qui, malgré des réserves sur l'emploi du terme d’art brut, apporta son soutien dès l’ouverture de la galerie avec de nombreux échanges d’artistes enrichissant ainsi la collection de la rue Jacob et celle de La Fabuloserie. Passionnés par l’art brut qu'il définit comme "l'art des fous, des marginaux, des enfants, des prisonniers, des malades mentaux, des sauvages, des primitifs, des voyants, des solitaires, des autodidactes", le couple Caroline et Alain Bourbonnais dévoilaient aussi les trésors de leur collection "d’art hors-les-normes" dans un musée lui-même hors norme : La Fabuloserie. Un musée qui n’est pas vraiment un musée, mais plutôt un cabinet de curiosités, qualifié par Michel Ragon, écrivain et critique d’art au parcours étonnant, de "caverne d’Ali-Baba" ou "Tout est insolite. Tout vous agresse. Tout vous enchante". Ici, on cultive l’imaginaire, le génie de l’enfance retrouvée en partant à la rencontre de créateurs qui ne sortent pas des écoles d’art, mais plutôt des usines et des champs. Des artistes qui ont su transcender leur quotidien, s’évader pour trouver une forme de liberté en réalisant leurs rêves les plus fous avec de simples objets cassés, vieux jouets, laine, fil de fer, bois flottés... La Fabuloserie, un écrin dédié à l’art brut Alain Bourbonnais voulait que La Fabuloserie soit un "temple du rêve, de l’imagination, de l’émotion", un lieu avec une mise en scène onirique, parfois organique à la Gaudi, où tout est surprenant, insolite, étrange et authentique. C’est ainsi que l'architecte artiste Alain Bourbonnais décida de réaliser son univers fait de fables en aménageant au fil des années un parcours initiatique, un labyrinthe avec des chambres à surprises, des escaliers de meunier, des murs à traverser. Le parc prolonge cette expérience, offrant une dernière demeure aux bâtisseurs de l’imaginaire et aux créateurs inspirés du bord des routes, qui ont passé leur vie à transfigurer leur environnement quotidien en un paradis personnel. Des œuvres d'art singulières, créées par des artistes dépourvus de soucis esthétiques, qui souvent ne se considèrent ni ne se revendiquent d’ailleurs du monde de l’art. Des outsiders de l’art en marge de la culture officielle avec des œuvres souvent fragiles faites de bric et de broc qui échappent parfois à la destruction, à l’instar en 1987 du transfert du Manège de Petit Pierre à la Fabuloserie ou de sa rénovation en 2021 avec le concours de généreux donateurs. Au programme de ce lieu atypique, une collection étonnante d’artistes à la croisée de l’art brut, de l'art naïf, de l'art populaire, mais également ouverte aux influences ...
Sully-sur-Loire, Chamerolles, Gien : trois châteaux à découvrir au coeur du Loiret... Le château médiéval de Sully-sur-Loire fait revivre l’histoire des célèbres ducs de Sully. Classée monument historique depuis 1928, cette forteresse, bâtie à la fin du XIVe siècle, située au cœur de la ville, saura charmer les amateurs d’Histoire. D’importants travaux ont été entrepris afin d’aménager de nouvelles zones de visites (bureau du régisseur et appartement de Psyché), qui complètent à merveille les salles basses du donjon, la salle d’honneur ou encore la chambre du roi. Au total, ce sont 19 salles de visite mais également près de 400 œuvres d’art exposées. Surtout, visiter le château de Sully c’est aussi suivre les pas de personnage prestigieux comme Maximilien Ier de Béthune, proche et grand ministre du roi Henri IV, resté dans l’Histoire de France sous le nom de Sully. Le célèbre philosophe Voltaire, accusé en mai 1716 d’avoir écrit des vers tendancieux, sera « exilé » à Sully, qui, loin d’être une prison, devient un doux séjour. Il s’y plaisait déjà beaucoup. Alors, pourquoi pas vous ? Adresse : Chemin de la Salle-Verte – 45600 Sully-sur-Loire – 02 38 36 36 86 chateausully.fr Le château de Chamerolles est d’abord une demeure familiale. Bâti à l’aube de la Renaissance par un certain Lancelot Ier du Lac, le château s’ouvre aujourd’hui sur 47 hectares de magnifiques jardins façonnés comme à la Renaissance, avec un parc, un plan d’eau, des parterres… Découvrir ce château à taille humaine, c’est aussi découvrir son histoire mouvementée entre ses différents propriétaires : la famille Dulac, dont le fils se convertira au protestantisme, mais aussi Claude-Guillaume Lambert, conseiller général des finances de Louis XVI, traduit devant le tribunal révolutionnaire. Considéré comme l’un des châteaux de la Loire, classé monument historique depuis 1927, le domaine de Chamerolles ne se contente pas d’offrir la visite d’un château : une promenade des parfums fait découvrir l’histoire des senteurs et de la toilette à travers les siècles. Le visiteur va découvrir les différents usages du parfum, d’abord à visée médicinale avant de devenir emblématique de la séduction. Adresse : 45170 Chilleurs-aux-Bois – 02 38 39 84 66 chateauchamerolles.fr Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un rendez-vous de chasse plus ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, le château de Gien appartient à la couronne dès le XIVe siècle. Le château-musée de Gien est en pleine évolution. Les travaux, débutés en 2012, se poursuivent mais, déjà, on devine les contours du site qui accueillera ses premiers visiteurs au printemps 2017. L’ampleur du projet a nécessité la fermeture du site en 2012. Le visiteur pourra profiter, à la réouverture du site, d’une nouvelle muséographie qui aura une approche différente, tournée davantage vers l’écologie et la découverte de la nature. Celle-ci mettra en scène les collections selon le nouvel axe de découverte : « chasse, Histoire et nature en Val de Loire ». Adresse : Rue de la Place du Château – 45500 Gien 02 38 67 69 69 ...
De 3… à plus de 77 ans ! Il y en a pour tous les âges avec le Centre Atlantique de la Photographie (Cap), qui propose des ateliers photos aux scolaires comme aux adultes. « Dans le cadre scolaire, nous allons de la maternelle jusqu’au lycée, avec 10 à 15 heures d’intervention en lien avec le professeur », présente François-Nicolas L’Hardy, directeur de la structure. « C’est vraiment un projet pédagogique de classe qui s’adapte aux volontés des enseignants. Nous proposons également des workshops photo pour pros et amateurs », précise-t-il. Centre Atlantique de la Photographie : expositions et projets pédagogiques Le Cap, c’est aussi une galerie d'exposition, située au Quartz, scène nationale de Brest. Ses 250 mètres carrés et 90 mètres linéaires d’affichage permettent de produire ou de coproduire cinq ou six expositions par an. Cette année, du 11 mars au 14 mai, « La Vague#3 » met en avant sept jeunes photographes en lien avec Brest et la Bretagne. « L’idée est de faire émerger les nouveaux noms de la photographie qui ont des manières de travailler différentes », est-il annoncé. En automne, c’est un professionnel confirmé, membre de l’agence Magnum, qui occupera les murs de la galerie : Guy Le Querrec photographie depuis 1970 la Bretagne au gré de ses pérégrinations. Des visites commentées ouvertes à tous sont possibles pour ces expositions. ...
La Maison de La vache qui rit, créée en 2009, se situe à Lons-le-Saunier, sur le site même de la première usine de la marque à ses débuts en 1921. Elle s’étend sur une superficie d’environ 2 000 m², avec une surface extérieure de 1 300 m² transformée en un parcours en plein air comportant divers jeux et animations ludiques pour les enfants. Une mise en scène vivante Bien plus qu’un simple musée, La Maison de La vache qui rit est aujourd’hui un véritable lieu de vie qui offre une belle rétrospective de l’évolution de la marque. « Sur le projet, nous avons collaboré avec un collectif d’architectes qui s’appelle Encore Heureux, une équipe très engagée et pleine d’imagination », souligne Laurent Bourdereau, le directeur de la marque. Elle arbore désormais une nouvelle identité, plus artistique, plus innovante, et toujours aussi amusante ! Après ce bain de jouvence, La Maison de La vache qui rit offre une découverte encore plus enrichie, présentée sous divers angles allant du parcours historique de la marque jusqu’aux ateliers création, en passant par de nombreuses séquences audiovisuelles et objets publicitaires. C’est d’abord un espace très artistique et animé, grâce aux nombreuses affiches, illustrations, expositions à thème et expositions permanentes reprenant les anciens packagings, dont la fameuse première boîte commercialisée. En outre, un parcours multimédia explique en détail le mode de fabrication de ces délicieuses portions La vache qui rit, et les visiteurs peuvent même s’adonner à une séance de dégustation pendant les ateliers cuisine. « Les enfants sont ensuite conviés à l’étage pour participer à une session d’art manuel de transformation d’emballage, dans une ambiance très créative et interactive », continue notre interlocuteur. Bref, La vache qui rit est une marque à partager en famille ! ...
Dans le centre médiéval de Montluçon, dans les anciens hôtels Chanisay et Méchain, le MUPOP attire chaque année des milliers de visiteurs passionnés de musique. Pour sa collection d’instruments de musique bien sûr, l’une des plus grandes de France, mais aussi pour un évènement en passe de devenir incontournable : le Guitar Fest ! Le Guitar Fest, l’évènement phare de la musique populaire ! Le Guitar Fest serait-il en passe désormais de devenir incontournable dans le paysage musical ? En tout cas, c’est probablement l’évènement qui rassemble le plus d’amateurs de musique et d’artistes de renom venus célébrer la guitare et son rôle central dans la musique populaire lors de sa dernière édition en octobre 2022. Pour sa deuxième édition, en octobre, avec du rock au jazz en passant par le blues et le folk, le festival promet une expérience musicale immersive pour tous les amateurs de guitare. Les concerts, les master classes, les expositions et les rencontres avec les artistes font du festival un rendez-vous privilégié pour les mélomanes, les guitaristes et les passionnés de musique. Axel Bauer, artiste français emblématique sera à l’honneur pour cette deuxième édition. Il est en effet le parrain du Guitar Fest. Figure marquante de la musique populaire française, Axel Bauer se fait connaître en 1983 avec « Cargo de nuit ». En 1992, il revient dans les charts avec « Éteins la lumière », puis en 2001 en duo avec Zazie, il signe « A Ma Place » Axel Bauer partagera son expérience et sa passion avec les participants lors du festival. Une occasion unique pour les amateurs puisque le guitariste cumule déjà aujourd’hui plus de 3 millions de disques vendus, huit albums produits et plus de sept cent concerts. Sa présence illustre l'engagement du Guitar Fest à mettre en avant les artistes talentueux et à favoriser l'échange et le partage autour de la musique et de la guitare. Le Guitar Fest, cette année, promet une programmation captivante qui comblera les attentes des amateurs de musique et des passionnés de guitare. Des artistes de renom et des talents émergents se produiront sur scène, offrant une diversité musicale qui saura séduire un large public. En 2022 déjà, le Guitar Fest avait été un énorme succès. La première édition avait en effet réuni Yarol Poupaud, ancien guitariste de Johnny Halllyday, mais aussi Philippe Almosnino « guitariste de Louise attaque » et bien d’autres encore. Le tout à l’occasion de l’exposition « Les Paul - Le Son du rock a 70 ans » où les célèbres guitares Les Paul avaient été mises à l’honneur. Réservez vos dates pour le Guitar Fest Le Guitar Fest offre bien plus que des concerts exceptionnels. Le festival propose également des activités spéciales et des expositions dédiées à la guitare, permettant aux participants de plonger dans l'univers fascinant de cet instrument emblématique. Des ateliers de guitare seront animés par des professionnels chevronnés, offrant aux amateurs la possibilité d'améliorer leurs compétences et d'apprendre de nouvelles techniques. Des conférences et des tables rondes seront également organisées, abordant des sujets variés tels que l'histoire de la guitare, l'évolution des styles musicaux et l'innovation technologique dans la fabrication d'instruments. Parallèlement, des expositions mettront en valeur des guitares emblématiques appartenant à des artistes légendaires, ainsi que des photographies et des objets rares liés à l'histoire de la musique populaire. Avec sa collection de plus de 3000 instruments de musique, le MUPOP est le premier musée de France dans le genre. L'ambiance électrisante du Guitar Fest est l'une des attentes les plus fortes pour les festivaliers. La passion partagée pour la musique et la guitare crée une atmosphère unique, où les émotions se mêlent aux sons envoûtants. L'énergie des concerts, les applaudissements enthousiastes et la communion entre les artistes et le public font de cet événement un moment inoubliable. Parmi les moments forts attendus, Axel B...
Dédié à l’histoire de la Butte et à ses artistes, de Steinlen à Satie, le Musée de Montmartre prend place dans l’ancien atelier d’Auguste Renoir (1875-1876). Il révèle de nombreuses œuvres (affiches, dessins, toiles, photos, sculptures) d’artistes reconnus tels que Toulouse-Lautrec, Modigliani, Steinlen, Utrillo, Dufy. Citons, par exemple, Le Chat noir, de Steinlen, Le Moulin de la Galette, d’Henri Toulouse-Lautrec, ou encore La Place Pigalle, de Maurice Utrillo. Lors de votre visite, vous pourrez plonger dans l’ambiance bohême de la Butte avec ses nombreux cabarets comme le Lapin Agile ou le Moulin Rouge, ses danseurs de french cancan et ses musiciens. Vos enfants et vous-même adoreront la salle entièrement dédiée au cabaret Le Chat noir et au mythique théâtre d’ombres d’Henri Rivière. Vous pourrez également découvrir une reconstitution émouvante de l’atelier de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo, restauré à l’identique et fidèle à ce qu’il était de 1912 à 1926, pendant leur vie au 12, rue Cortot. N’oubliez pas, lors de votre venue, de vous rendre à l’exposition temporaire proposée dans un des bâtiments du musée, l’Hôtel Demarne. Celle qui est en cours retrace l’œuvre de Bernard Buffet, qui vécut pendant 10 ans à deux pas du musée (« Bernard Buffet, intimement », du 18 octobre 2016 au 5 mars 2017). Profitez des Jardins Renoir Promenez-vous dans les Jardins Renoir qui entourent l’ensemble des bâtiments et descendez jusqu’aux vignes de Montmartre : un très agréable écrin de verdure vous permettra de vous ressourcer au milieu d’arbres fruitiers, de lilas, d’arbustes et de rosiers en fleurs. Participez aux ateliers Le Musée de Montmartre propose des activités aux enfants (5-12 ans), aux scolaires ainsi qu’aux adultes. Un vaste choix s’offre à vous : des thèmes liés à l’exposition temporaire, aux artistes exposés, à l’esprit de la Butte, et même des cours de jardinage. ...
Unique musée dédié à l’archéologie sous-marine et subaquatique en France, le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine est situé à proximité du site archéologique d’Embonne. On y trouvait autrefois un important domaine grec. Le musée abrite une collection unique d'artefacts archéologiques, en particulier une remarquable statue en bronze « l'Ephèbe d'Agde », qui est l'une des principales attractions du musée. Une statue et un musée Construit en 1984 par l’architecte Jean Le Couteur dans une ancienne ferme du XVIIIème siècle, le Musée de l’Ephèbe fut initié par la découverte de la statue emblématique d’Alexandre le Grand dit l’Ephèbe d’Agde qui était exposée au musée du Louvre. La statue a été déménagée à Agde après une demande au Ministère de la culture par la ville. Cela, sous la condition que la ville construise un nouveau musée. Ce dernier a ouvert ses portes en 1985 et n’a reçu la statue qu’en 1987. Le musée de L’Ephèbe a ensuite été inauguré en 1989 et a mis en valeur la statue de bronze ainsi que d'autres découvertes archéologiques liées à l'histoire d'Agde et de sa région. L’histoire d’Alexandre l’Ephèbe Au Musée de l’Ephèbe, on peut retrouver un grand bronze antique. Ce bronze représente un jeune homme dans la « nudité héroïque ». Représentatif de l’époque d’Alexandre, c’est tout naturellement que la statue a pris le nom d’Alexandre, l’éphèbe d’Agde. Il pourrait s’agir selon toute vraisemblance d’un portrait d’Alexandre le Grand. La statue en bronze fut retrouvée en 1964 dans le lit de l’Hérault face à la cathédrale d’Agde. C’est Jacky Fanjaud, un plongeur du GRASPA (Groupe de Recherches Archéologiques Sous-marines et de Plongée d’Agde) qui fera la découverte. Après avoir été restaurée à Marseille et en Lorraine, la statue restera au Louvre plus de 20 ans avant de retrouver Agde. Pièce maîtresse du musée mais aussi véritable symbole de la ville, on ignore encore aujourd’hui comment ce bronze est arrivé dans l’Hérault. Grand roi de l’Antiquité grecque, Alexandre le grand ou Alexandre III fut roi de Macédoine de 336 à 323 avant JC. Fils de Philippe II, Alexandre était l’un des élèves d’Aristote, le célèbre philosophe grec. Il se distinguera notamment pour avoir été l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il a en effet réussi à prendre possession de l’immense Empire Perse étendant sa domination jusqu’aux rives de l’Indus. L’identification de la statue comme correspondant à Alexandre le Grand sera confirmée par des études comparatives avec les autres portraits d’Alexandre. Notamment basée sur les sculptures de Lysippe de Sicyone, qui fut le portraitiste officiel de la famille royale de Macédoine. D’ailleurs, ce sera ce sculpteur qui sera aussi à l’origine de ce bronze retrouvé puisqu’on y distingue clairement son style. Une distinction basée sur un texte de Plutarque qui expliquait comment Lysippe sculptait les portraits d’Alexandre. Les différentes expositions du musée La création du musée avec le retour de l’Ephèbe a été une grande opportunité pour exposer d’autres objets qui ont été enfouis dans des salles ou dans des entrepôts. Toutes les richesses du patrimoine agathois sont désormais exposées dans le musée d’archéologie sous-marine de l’Ephèbe. Le musée présente des trésors inestimables découverts en mer, dans le fleuve de l’Hérault et dans l’étang de Thau. Le musée est divisé en trois départements. Le département des bronzes constitué des cargaisons de vaisselles, bijoux, lingots de plomb et cuivre, et des statues comme le célèbre Ephèbe d’Agde. Le département moderne présente des céramiques médiévales, des armements comme des canons...
Quel regard portent les artistes sur le paysage qui nous entoure ? Contrairement à leurs aînés des grands courants picturaux (classique, baroque, romantique, réaliste, impressionniste…) qui se sont passionnés pour le paysage, les plasticiens contemporains ne l’abordent plus seulement pour l’idéaliser ou le traduire. Les artistes de la Biennale d’Issy nous livrent leur vision du monde à travers la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin et la vidéo. La puissance de la nature au cœur du réchauffement climatique Les artistes s’attachent aussi bien aux aspects les plus alarmants de l’intervention humaine sur Terre qu’à l’évocation de la majesté et de la beauté de la nature. Ainsi, Nils-Udo traduit la force créatrice de la nature dans sa peinture tandis que François Bard représente des rocs inamovibles. Frédéric Oudrix nous offre une végétation exubérante, Stéphane Erouane Dumas des forêts de bouleaux figés par le givre se reflètant dans un lac gelé. Traqueur d’orages, Basile Ducournau parcourt le Nouveau-Mexique pour capter le moment précis où la foudre tombe parfaitement dans l’axe d’une route qui s’éloigne en direction de l’horizon. Madame Briot, un arbre sculptural à l’élégance féminine, semble être renversé. Mais il est bien réel et révèle la richesse méconnue de la nature. Dans les autres œuvres d’Emma Tandy, la végétation y apparaît luxuriante, tout comme dans les friches que photographie Yann Monel. Le paysage soulève de nombreuses questions, notamment celle de l’environnement. Avec ses Paysages nucléaires présentés en diptyques, Jean-Pierre Attal met en perspective un avenir nucléaire incertain, avec une usine implantée dans son environnement naturel d’un côté, le même site dépourvu d’installation humaine de l’autre. Brigitte Sillard aborde la question du changement climatique avec son image d’un palétuvier qui dépérit à Madagascar dans une mangrove disparue. Régis Rizzo peint des lycaons de la savane africaine sur fond de paysage industriel pour illustrer le retour des animaux sauvages dans les villes. Cristina Ruiz Guiňazǔ présente un ange assoupi sur le sol d’un désert s’étendant à l’infini, et Pierre Monestier d’étranges quadrupèdes à gueule de canon décimant une armée sans armes. Quant à Rubén Fuentes, il peint des étendues montagneuses dont les cimes prennent la forme de silhouettes d’anciennes déesses précolombiennes, dénonçant la disparition des forêts primaires. Le paysage, terrain d’expression des artistes engagés Les artistes présentent aussi leur vision de l’évolution du paysage, avec lucidité, de manière parfois engagée. Ainsi, Caroline Secq dénonce l’apparition d’un 8e (in)continent avec une installation d’objets et de sacs plastiques rejetés par la mer qu’elle récolte sur les plages. Christophe Dalecki détourne nos objets du quotidien en plastique et donne naissance à de grands bouquets d’ombres et de lumière verte. Certains artistes révèlent l’empreinte de l’homme sur le paysage, comme Justin Weiler avec ses dessins semblables à des partitions dont les notes s’avèrent être des impacts de balles ; une musique douloureuse, témoin du lourd passé de la guerre civile au Liban. A Beyrouth, les anfractuosités provoquées par les tirs deviennent des nids d’oiseaux dans les fresques réalisées et photographiées par le street artiste Anoy. D’autres, comme Barthélémy Toguo, sensible aux situations de détresse en Afrique et dans le monde, nous livrent des œuvres engagées : ainsi, Jugement dernier est composé de deux mains levées, comme en joue face à l’obstination de l’humanité à s’autodétruire. Avec ambivalence, les aquarelles de Jean-Michel Alberola inspirent la quiétude de scènes champêtres, alors que nous sommes face à la désolation du camp de Birkenau où la nature finit par recouvrir la voie ferrée et ronger les baraquements. Dans une architecture sans vie, Anselm Kiefer mêle ses ...
Site préhistorique et protohistorique du Camp de César – La Groutte (Cher) Il y a 5 000 ans, des populations migrant du sud de la France, suivant les vallées de l’Allier et de la Loire, s’installent sur ce promontoire en bordure du Cher. Ils y restent jusqu’à la période gallo-romaine et vont ensuite se fixer à Drevant. Au cours des 3 000 ans de leur présence, l’oppidum sera fortifié. Des murets de pierre encore très visibles et un rempart défensif de 250 m de long seront édifiés. Le visiteur peut y monter par le sentier balisé et y trouver les informations sur son édification. Une exposition « Le Camp de César », avec entrée libre, présente le site ainsi que la partie géologique et la partie botanique (orchidées et prairie calcicole). Site gallo-romain – Drevant (Cher) Le site de Drevant date du Ier siècle de notre ère. C’est à cette époque que le site du Camp de César, à La Groutte, est abandonné au profit d’un site de plaine plus facilement contrôlable. Afin de faciliter l'intégration de la population gauloise, le théâtre, les thermes et le sanctuaire sont édifiés et le bourg gallo-romain va se développer. Derventum, une des plus importantes agglomérations en région Centre, est peuplée par les Bituriges Cubi. L’exposition « Derventum, vicus gallo-romain », l’église et le prieuré du XIIe siècle ainsi que le canal de Berry complètent la visite du site de Drevant. ...
On le surnomme le château de la démesure. 426 pièces, 156 mètres de façade, 282 cheminées, 77 escaliers, plus de 800 chapiteaux sculptés : ce colosse de pierre reflète l’ambition insatiable d’un grand homme du XVIe siècle imprégné des idées de la Renaissance. Sa passion pour l’architecture, l’art, la culture et la chasse se découvre tout au long des visites, des spectacles et des évènements organisés au Château de Chambord. Singulière construction, emblème de la monarchie française Œuvre d’art d’exception, Chambord nait d’un désir de François Ier de construire un édifice beau, grand et somptueux. En 1519, il concrétise son rêve en choisissant ces terres marécageuses, au cœur d’une forêt giboyeuse et près de la rivière Cosson. Ce pavillon de chasse s’inspire des châteaux forts médiévaux, tout en livrant une silhouette empruntée à la Renaissance italienne. « Avec son donjon composé de quatre tours massives à l’esprit médiéval, la forteresse s’articule autour d’un axe central : le fameux escalier à double révolution inspiré des travaux de Léonard de Vinci », décrit Pauline Savoyini, chargée de communication. Ce vieux génie polymathe de De Vinci, très proche du roi François Ier, qu’il appelle d’ailleurs « Mon père », a largement contribué à l’identité architecturale de la demeure. Les deux impressionnants escaliers menant jusqu’aux terrasses en haut ressemblent à une double hélice d’ADN et tournent dans la même direction sans jamais se croiser. Éveil à la nature Du haut de ces terrasses à l’italienne rehaussées de petits dômes, de clochetons, de lucarnes et de balustrades sculptées apparait une vue admirable sur le parc, qui représente le cœur même du projet royal de François Ier. « Il s’agit du plus grand parc forestier d’Europe qui s’étend sur une superficie de 5 440 hectares et qui se découvre grâce à des balades à vélo, en voiturette électrique ou même en calèche, via les sentiers qui couvrent 900 hectares depuis l’été 2016 », explique Pauline Savoyini. Cette réserve naturelle abrite une faune et une flore emblématiques, notamment une importante population de cervidés, faisant aujourd’hui l’objet d’un programme scientifique. Une étude intitulée « Chasse et dynamique des populations d’ongulés sauvages » est menée en collaboration avec la fondation François Sommer et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. L’objectif est de modéliser la démographie des cerfs et des sangliers et de mettre en place des outils cynégétiques destinés à assurer la gestion durable des écosystèmes. Une programmation culturelle à la hauteur des lieux Grand amateur de chasse, François Ier manifeste également une passion effrénée pour les arts. C’est d’ailleurs sous son règne que débute la collection d’œuvres d’art des rois de France présentée au Louvre. À l’époque, plusieurs artistes participent aux divertissements et fêtes de cour organisés par le monarque. Dans une volonté de pérenniser cette tradition artistique, Chambord a mis en place une riche programmation culturelle s’articulant autour de la musique, des beaux-arts, du texte, de la danse et du théâtre. Parmi les événements phares figure le Festival de Chambord qui se tient au mois de juillet et dont la programmation marie harmonieusement style musicaux et époques. Autre incontournable : le concert de trompes orchestré par les Sonneurs de l’École de trompe de Chambord partageant la scène avec l’un des meilleurs groupes du moment. Régulièrement, le domaine reçoit des artistes en résidence ayant pour mission de réaliser des créations originales et d’initier le public à l’expression artistique. Du 16 octobre 2016 au 12 février 2017, il présente l’exposition de fin de résidence de Kôichi Kurita Terre Loire dans laquelle le public peut d&...
Idéalement situé entre Toulouse et Carcassonne, le village de Fanjeaux est étreint par une Nature vallonnée. Il domine 360 mètres de plaine. Paisible et joyeux, c’est aussi un site hors des sentiers battus, idéal pour les sports de plein air, les randonnées et les découvertes historiques. Afin de partager ses secrets, il propose au public d’emprunter un nouveau et surprenant parcours. Une innovation en termes de médiation culturelle et de création numérique qui pense à tous les publics, notamment aux enfants. Un parcours artistique dans le village Parsemées tout au long de la promenade, de drôles de sculptures métalliques racontent une histoire cathare. Ces dix figures imposantes et contemporaines sont l’œuvre de l’artiste Loïc Tellier. L’idée : que chacun puisse sauter à pieds joints dans un livre d’histoires. Méticuleusement mises en scène, ces sculptures convient le visiteur à découvrir autrement le village. A titre d’exemple, au Seignadou, cinq personnages vous invitent à vous asseoir près d’eux et à assister à leur disputation. Une interaction narrative possible grâce au superbe dispositif qui accompagne la promenade : maquette numérique, application mobile, livret-jeu et audioguide sont autant d’outils qui enrichissent le programme. Une application ludique Disponible à l’office de tourisme, l’application gratuite permet d’emprunter le parcours en bénéficiant d’un contenu oralisé. Les sculptures se mettent à parler entre elles, l’artiste explique ses créations et le village de Fanjeaux conte ainsi son histoire et ses secrets. Le Moyen Âge est mis en lumière : la disputation, les croisades, l’Inquisition et plus encore. Chaque scène a un contenu associé, qu’il suffit de déclencher en temps voulu sur son smartphone. Afin d’attiser la curiosité des enfants, un livret-jeu à 3 €, intitulé « Fanjeaux et le mystérieux sortilège », leur permet de résoudre des énigmes et de rencontrer les légendes occitanes : celle de la sorcière Saurimonde qui transforme les habitants en statues, celle des chevaliers ou encore celle des troubadours. Pour récompenser les aventuriers en herbe, un petit cadeau est à récupérer à l’office de tourisme après la balade. Collines et cités médiévales En sus de cette proposition, un nouveau sentier d’interprétation est également possible à Laurac-Le-Grand. Des chroniques historiques accompagnent un environnement grandiose et bucolique. Le Pays Cathare est à découvrir sans modération. Rendez-vous est pris donc avec ses paysages panoramiques, ses champs de colza, ses vallons et ses villages chargés d’Histoire, mais bien ancrés dans le monde actuel. Office de tourisme Au cœur des collines cathares Horaires d’ouverture : De septembre à juin : du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h Juillet et août : tous les jours, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30 ...
Le Musée national des douanes (MND) a fait son nid dans la halle de l’Hôtel des fermes du roi, un des plus précieux vestiges architecturaux de Bordeaux. Dédié exclusivement à l’Histoire et à la valorisation de l’administration des douanes, le musée regroupe actuellement plus de 13 000 objets, dont 600 sont exposés dans le parcours permanent. Le reste est dévoilé occasionnellement, lors d’expositions temporaires qui sont, le plus souvent, associées à un thème spécifique. L’exposition permanente, un parcours riche de découvertes « Nous avons des collections très variées et assez intrigantes pour nos visiteurs », introduit Aurélie Guichemerre, conservatrice et chargée de communication au MND. « Très variées », en effet, car, entre les œuvres d’art, les équipements et toute une panoplie de documents d’archives, il y a beaucoup à découvrir. Le parcours permanent du MND se décline en trois temps. Une première section retrace brillamment les moments clés de l’Histoire en abordant notamment l’Ancien Régime, la Révolution française, l’époque napoléonienne ou encore l’ère contemporaine. La deuxième section met en avant l’évolution du métier d’agent douanier. Y sont présentés toute une collection d’uniformes et d’accessoires, mais aussi un vaste panel d’outils et de matériels de travail dont l’utilisation remonte au XIXe et au XXe siècle. Quant à la dernière section (inaugurée récemment), elle dévoile un aspect plus contemporain. En ce lieu sont exposées les missions actuelles de la douane (perception des taxes, régulation des marchés, protection des citoyens, des espèces menacées, du patrimoine culturel…) et les différentes fonctions exercées par ses 16 800 agents (employés de bureau, maîtres-chiens, pilotes…). Se plonger dans la documentation historique Le centre de documentation historique (CDH) est accessible uniquement sur rendez-vous. Doté d’une bibliothèque et d’une médiathèque, cet espace est surtout dédié à la recherche. « Nous accueillons souvent des chercheurs, des journalistes souhaitant recueillir des éléments pour alimenter leurs articles ou même des personnes qui sont à la recherche d’une piste généalogique. Dans ce dernier cas, nous regroupons les informations trouvées dans les registres du personnel », explique Aurélie Guichemerre. Le CDH est dirigé par une documentaliste qui se charge d’aider les visiteurs à mieux s’orienter dans leurs recherches. Le centre propose également différentes prestations afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. Parmi les éléments de documentation mis à disposition figurent des ouvrages, des photographies et des documents d’archives, tous en lien avec l’histoire et les différents services de la douane. ...
La fête de la Coquille saint-Jacques revient en 2016, les 23 et 24 avril, pour la première fois sur le port de Paimpol. L’occasion d’assister à des concerts gratuits comme ceux de Bagad de Vannes, Outside Duo, Cali, PlaymoDj’s Final Set, The Dalann Fly Cats, Ramoneurs de Menhir et la Zmala. Danses et fêtes au programme... Danses, fanfares, chants marins, déambulations rythmeront également ces deux jours, sans oublier bien évidemment la pêche… autour de la coquille Saint-Jacques ! Un rendez-vous festif et gastronomique ! ...
Fondé par une lignée d’artisans du cuivre à l’aube du XIXe siècle, l’établissement a été repris par Étienne Dulin en 1985. Il a continué à défendre la réputation de l’Atelier du cuivre, en transmettant un savoir-faire traditionnel basé sur la technique de repoussage et d’emboutissage pour réaliser des œuvres rares et d’une qualité exceptionnelle. C’est donc sans surprise que l’établissement a pu développer un portefeuille de clients prestigieux, composé de restaurants étoilés, d’hôtels de luxe, d’architectes et de designers à l’instar de l’illustre Philippe Starck, ou encore de diverses institutions en France comme à l’étranger. Une fabrication traditionnelle en héritage Spécialiste dans l’art de la dinanderie et du cuivre décoratif, l’Atelier du cuivre conjugue passion et compétence pour réaliser les commandes sur mesure de ses clients. Tout commence par le découpage en disque des planches de cuivre laminées avant de procéder au repoussage au tour manuel. Cette étape consiste à déformer le métal, soit du cuivre soit du laiton, suivant une forme particulière que l’on veut obtenir. Le métal passe ensuite par une cuisson au chalumeau réchauffé à 500 degrés afin de le rendre plus malléable. Le processus s’enchaîne sur l’opération de martelage, une étape délicate qui nécessite une certaine précision pour endurcir le métal. Autrement, « certaines œuvres décoratives ou artistiques sont réalisées entièrement à la main par la technique de la dinanderie », nous fait savoir aussi le propriétaire. Enfin, c’est la partie polissage qui confère aux pièces une finition parfaitement lisse et brillante, avec un sens du détail remarquable. Une gamme de produits premium Allant des ustensiles de cuisine et d’accessoires pour la salle de bains, jusqu’aux créations décoratives et pièces d’ornement, les pièces réalisées sont différentes les unes des autres suivant les exigences des clients. L’Atelier du cuivre se dote d’un show-room pour exposer sa série de produits classiques, comme les casseroles en cuivre, les sauteuses, les poêles, ou les entonnoirs à confiture, que les clients peuvent acheter sur place. En outre, l’établissement a aussi créé l’Atelier des arts culinaires, un atelier-boutique situé sous le viaduc des Arts à Paris, qui s’adresse plutôt aux professionnels de la cuisine ainsi qu’aux écoles de cuisine : « Nous y créons des pièces uniques pour des restaurants, des pâtissiers, des chocolatiers haut de gamme et des grands hôtels parisiens. Ces derniers peuvent y passer des commandes de pièces qui leur font envie », déclare fièrement Étienne Dulin. Avec une réputation qui n’est plus à faire, l’Atelier du cuivre reçoit régulièrement des demandes spéciales des églises, des décorateurs d’intérieur, des résidences privées, des producteurs cinématographiques et même des hôpitaux, que ce soit pour un alambic en cuivre, un seau à champagne, une baignoire, une statue ou des trophées. À préciser que l’établissement réalise environ 30 % de son chiffre d’affaires annuel sur le marché à l’export, aux États-Unis et en Russie. ...