Ouvert à la fin de l’année 2014, le restaurant bistronomique Eligo, dont le nom signifie en latin « faire un choix », propose une cuisine raffinée, goûteuse et généreuse, se basant exclusivement sur des produits frais et de saison, émanant pour la majorité d’une production locale. Les repas proposés sont aussi alimentés par un réservoir unique de vignobles, d’agriculture, d’élevage, de pêche et de tradition laitière fidèle au bassin lémanique mais aussi aux cultures et aux origines françaises et suisses. Une cuisine raffinée, créative et accessible Les prestigieux et exigeants inspecteurs du guide Michelin ne tarissent pas d’éloges sur la proposition culinaire du restaurant Eligo, la considérant comme « une cuisine d’une grande finesse ». Ces spécialistes reconnus ont constaté « des produits de première qualité et une finesse d’exécution évidente, des saveurs marquées et une constance dans la réalisation des plats ». Par contre, le menu varie chaque jour en fonction des arrivages et la carte prenant l’apparence d’une tablette tactile se renouvelle et dévoile des plats à prix abordables et des découvertes en quatre ou six séquences. La cuisine d’Eligo multiplie les saveurs et innove en mariant les pâtes maison de semoule de blé dur avec des écrevisses lémaniques, un merlan de ligne avec de la bière blonde de Savigny, ou encore un œuf fermier de Bremblens avec du lard du Val d’Aoste et de la truffe noire du Périgord. Un délicieux et authentique voyage gastronomique. La carte du restaurant change au rythme des saisons et des produits qui les accompagnent. Un design épuré et une ambiance chaleureuse et détendue L’ambiance d’Eligo allie l’élégance à la convivialité. Le design léché de l’établissement maintient un aspect urbain et industriel, dans le respect de l’architecture globale, mais également du passé historique du quartier du Rôtillon accueillant le restaurant. En effet, avec son design d’intérieur, Eligo délivre une touche artisanale, rappelant le temps des cordonniers et des tanneurs. L’établissement compte 45 places et une cuisine transparente, afin d’observer le chef mettre la main à la pâte tout en favorisant les échanges. L’ensemble donne un concept «bistronomique» : de la gastronomie dans l’assiette dans une ambiance détendue. Ainsi, l’endroit bénéficie de tout le confort et de l’esthétique nécessaires afin que les clients puissent se sentir comme chez eux. Ajoutons à cela un service soigné et un accueil toujours chaleureux, si l’on en juge d’après les avis recensés chez Trip Advisor et La Fourchette dans lesquels Eligo obtient respectivement les notes de 4,5/5 et 9,3/10. Une autre preuve de son excellence. ...
Cette propriété existait déjà depuis 1800 mais elle n’a été exploitée par la famille Rosier que depuis 1956 par le biais du grand-père Paul. Après des études d’œnologie à Orange et Belleville-sur-Saône, Bruno Rosier débute au domaine en 1990 auprès de son père. Il commence par planter de nouveaux cépages et introduit du Viognier sur le domaine. A cette époque, la production était encore amenée à la coopérative La Suzienne. Le domaine sous l’ère Bruno Rosier Dès qu’il reprend en main l’exploitation en 2002, Bruno décide de vinifier lui-même sa production. Il travaille ses 30 hectares de vignes et 20 hectares de lavandin en agriculture raisonnée. Cette technique consiste à mettre des rangées de paille de lavandin distillé sous les vignes. Cette seule action permet à la fois d’étouffer les herbes, de lutter contre l’érosion et la sécheresse et de nourrir le sol. Il s’initie aussi à la production de vins blancs, une grande première pour le domaine. Il commence par 55 tonneaux de Bourguignon de 228 litres dans la vieille cave du domaine. Comme le résultat s’est révélé encourageant, il décide de passer à la vitesse supérieure en investissant dans une cave moderne avec des cuves en inox et des 94 futs de chêne européen. Les vins du domaine Comme Bruno Rosier aime à le répéter, il faut du bon raisin pour faire du bon vin. Il s’efforce toujours de travailler des vins ronds et souples en structure. Il propose à la vente du rouge, du blanc et du rosé, et sa touche personnelle consiste à introduire du Viognier, son cépage fétiche, dans toutes ses cuvées. La cuvée « A l’Envol des Hirondelles » est un Vin de Pays de Méditerranée. Issu de coteaux sablo-argileux mêlés d’éboulis calcaires, ce moelleux 100% Viognier présente une robe jaune paille. Son nez est riche avec des notes de fruits mûrs et de fleurs blanches. En bouche, il est gras et doux avec une finale très longue aux arômes de fruits confits et de fruits exotiques. Il se déguste avec des toasts de tapenade, une tarte Tatin, une belle poire au chocolat ou au pain d’épices. La production de cette cuvée est limitée à seulement 3000 bouteilles. Le « Rosé Plaisir » AOC Grignan les Adhémar, est un vin à la robe rose pâle aux reflets orangés. Son nez est très riche, avec des notes de fruits rouges, pêches et agrumes. La bouche propose des touches d’amandes grillées avec des fleurs blanches. Le millésime 2012 a été récompensé d’une étoile au Guide Hachette 2014. Il se caractérise par une belle rondeur et une fraîcheur qui est parfait pour accompagner la cuisine méditerranéenne, salade, grillade et tajines, et la cuisine asiatique très épicée. ...
Le Château Kirwan, un Margaux authentique et élégant L’AOC Margaux est la seule appellation communale du Haut-Médoc à porter le nom d’un premier grand cru classé et une des plus prestigieuses et des plus vastes appellations du Médoc. Elle s’étend sur 1 400 ha et produit 21 crus classés sur 61 dans tout le Médoc. Le vignoble se trouve au sud du Médoc sur des terroirs sablonneux, graveleux et argileux. C’est un assemblage de 45 % de Cabernet-Sauvignon, 30 % de Merlot, 15 % de Cabernet franc et 10 % de Petit Verdot. Les Margaux se distinguent par leur élégance et leur finesse. En bouche, ils sont harmonieux, amples, soutenus par une fine trame de tanins délicats et savoureux. La finale est toute en harmonie et en élégance. Le Margaux est un vin "féminin", évolue et touche son apogée 15 à 20 ans plus tard selon les millésimes. Le Château Kirwan, une belle aventure Au 18ème siècle, Sir John Collingwood, important négociant britannique installé à Bordeaux pour le commerce avec l’Angleterre règne sur le Domaine de Lasalle. Son gendre Mark Kirwan hérite de ce prestigieux vignoble en l’agrandissant avec une parcelle voisine et en lui donnant son propre nom « Kirwan ». L’authenticité de ses terroirs et la qualité des vins ont permis au château d’être classé 3ème Grand Cru Classé du Médoc en 1855, avant de passer dans les mains de la famille Schyler en 1926. Château Kirwan, un Grand Cru Classé par excellence Il se distingue à l’œil par sa couleur rouge profonde et sa belle robe. Au nez, il est élégant et on sent ses arômes de fruits rouges mûrs. En bouche, il est savoureux, gourmand et a une longueur aromatique. « Il envoute votre palais avec des fruits superbes », nous explique Sophie Thierry. Il s’accorde parfaitement avec les mets à base de viande blanche, les charcuteries et bien d’autres choses. Charmes de Kirwan, un jeune vin plein de charme C’est la deuxième cuvée du château. Ce vin est issu des vignes qui ont moins de 8 ans. Le Millésime 2009 est de couleur rubis foncé. Au nez, il est élégant avec des notes de fruits mûrs et une attaque fraiche. En bouche, il est ample et a une saveur aromatique. La finale est longue et aromatique. ...
L’histoire du domaine remonte aux XVIème siècle. Il fut d’abord la propriété de la famille du Comte du Périer de Larsan qui y a véritablement forgé l’histoire du domaine. Puis a ensuite été la propriété de la famille de Montesquiou / David-Weill. La famille FLAGEUL rachète finalement la propriété en 1975 et l’agrandit en même temps. Quasiment historique dans la région, dès 1874, le Guide Féret sur Bordeaux et ses vins consacre déjà le vignoble comme l’un des meilleurs de l’appellation. Les vins du Château Brillette sont reconnus pour leur goût authentique, un mariage de fruits et d’épices. Avec un sol constitué d’un tiers d’argile, de galets et de graviers, le vignoble s’étend en partie sur des parcelles de « graves », spécificités géologiques de la région. En ce qui concerne les cépages, ils sont composés à 60% de Cabernet Sauvignon et le reste de Merlot et de Petit Verdot. Le vignoble n’utilise ni engrais chimique ni insecticides. La pratique de la culture y est raisonnée et manuelle. Le domaine garde un savoir-faire traditionnel héritage de son histoire glorieuse. C’est grâce à cette manière de travailler que depuis 2018, le château a acquis la plus haute labellisation en la matière puisqu’il est certifié HVE-3 (Haute Valeur Environnementale). L’utilisation de produits testés sur les animaux ou qui mettent les animaux en danger y est ainsi proscrite et une partie de la production est même certifiée végan. La vigne fonctionne dans un écosystème privilégié. Avec un climat bordelais océanique porté par l’Atlantique, les raisins obtiennent une belle maturité. L’élevage et les vendanges Les vendanges se font pendant trois semaines, précisément entre le 25 Septembre et le 15 Octobre de l’année. La vinification est toujours traditionnelle, et le vin est très peu travaillé pour lui donner un goût intense naturellement. Ce vin de terroir a une typicité qui se retrouve dans le même type de vin même s’ils changent de directeur ou de Maître de chais. Sur le domaine, ce sont 15 personnes qui travaillent en permanence et pendant les vendanges, cela peut aller jusqu’à 60 personnes. En ce qui concerne l’élevage, qui se fait en général sur une période de 12 mois, l’équipe fait la récolte, vinifie et procède à la macération post fermentaire. Pendant 10 jours, le vin est extrait, on sépare le marc du jus et tous les vins partent en barrique. Pour ne pas avoir un goût boisé dans le vin, les barriques sont peu chauffées. Le Maître de chais collabore étroitement avec l’œnologue reconnu Eric Boissenot dans l’assemblage de certaines cuvées. Des vins d’exception au cœur de l’appellation Parmi les vins produits sur le domaine qui se démarquent particulièrement, on retrouve la bouteille « Haut Brillette ». Un vin à base dominante de merlot assorti à du Cabernet Sauvignon et de Petit Verdot selon les années. C’est un vin frais et très fruité en bouche. Il est issu principalement de jeunes vignes et met en avant le terroir constitué de graves de Günz et d’argile. Autre vin à découvrir également, le Château Brillette qui jouit d’une palette typée de fruits noirs, d’épices et d’un boisé subtil. Composé de trois cépages, du Cabernet Sauvignon, du Merlot et selon les saisons du Petit Verdot, c’est un vin de couleur noire car les couleurs restent assez longtemps. Au niveau du nez, on ressent une note de fruit, avec un goût particulier mentholé et d’eucalyptus. A la dégustation, il accompagne les viandes, la charcuterie, le fromage ou encore les plats thaïlandais épicés. Les vins du Château Brillette se dégustent au bout de 5 ans et possèdent une bonne garde de 15 à 20 ans. On peut les retrouver sur de grandes tables comme Chez René, Fontaine de Mars, Chez André rue Marbeuf, Stella ou Sebillon. Ils sont aussi présents chez de grands cavistes reconnus comme La Vignery. Le domaine produit plus de 160.000 bouteilles par an principalement destinées au marché local mais aussi exportées vers la Martinique, la Guadeloupe...
Quand Luc Van Honsebrouck a repris la direction de la brasserie Kasteel dans les années 60, il a décidé de ne plus se consacrer uniquement aux pils, mais de produire désormais des bières spéciales. « Mon père était visionnaire », dit Xavier Van Honsebrouck, la septième génération de la brasserie familiale belge. « Dans les années 60, notre brasserie était avant-gardiste, et nous en récoltons encore les fruits aujourd’hui. » Bière spéciale blonde Filou : la dernière création belge de la brasserie Kasteel... Plus de 20 bières spéciales sont produites à la brasserie aujourd’hui. La dernière née est la « Filou », une bière blonde forte titrant à 8,5 %. C’est une bière qui oscille entre une triple et une Strong Golden Ale, brassée avec 100 % de malt de pils et du houblon de type Golding, Saphir et Saaz. « En tant que propriétaire de brasserie familiale, on se doit de créer une nouvelle bière fantastique », dit Xavier. « Je crois que la "Filou" est ma deuxième grande réalisation, après le lancement réussi de la Kasteel Rouge. » Sa recette a nécessité plus de huit mois pour être parfaitement aux goûts de Xavier Van Honsebrouck et du maître brasseur Hans Mehuys. La Filou se boit avec une facilité déconcertante, tout en étant suffisamment complexe pour tomber dans les bonnes grâces des amateurs de bières spéciales. Cette robuste blonde est un cas à part, dont le nom et le style rencontrent les faveurs d’un large public, en Belgique comme à l’étranger. Son nom est un clin d’œil, aussi bien à la bière elle-même qu’à celui qui la déguste. « Pratiquement personne ne peut en rester à un seul verre », affirme le brasseur en riant sous cape. « Mais qui est le plus grand filou dans cette histoire ? », demande Xavier Van Honsebrouck. « Le breuvage qui séduit le buveur, ou le buveur qui ne peut résister à en redemander un deuxième verre ? » Il y a de quoi s’interroger. ...
Afin de donner un nouvel élan au vignoble, les propriétaires des lieux ont fait appel à Jannick Utard. Issu d’une lignée de vignerons, ce dernier débarque au domaine en 2006. Assez rapidement, il s’attèle à mettre l’exploitation sur la voie de l’excellence à travers l’utilisation de méthodes de culture biologique et biodynamique. Un terroir propice aux grands vins rouges Le vignoble de 20 ha du Domaine de la Navicelle, situé entre mer et montagne, est implanté sur le terroir exceptionnel de la Colle Noire. Les vignes sont en restanque sur des sols d’argile lourde et un sous-sol rocailleux de calcaire, de grès et de schistes. « Cette typicité est très bénéfique pour la vigne puisque, en raison de la très grande capacité de rétention de l’argile, les raisins ne souffrent pas de la chaleur de l’été et atteignent facilement leur maturité optimale », explique Alice Euvrard, directrice commerciale. Une viticulture saine Certifié bio en 2014 et Demeter en 2017, le domaine met en avant des pratiques culturales saines en vue de préserver l’environnement. Ici, l’objectif est d’intensifier au maximum les échanges entre la vigne et le milieu dans lequel elle vit. De cette manière, la plante développe une vitalité et une résistance face aux maladies et autres agressions. « 90 % du vin se fait d’abord à la vigne. Avoir de beaux raisins d’une maturité optimale, c’est vraiment la base de notre travail. » Côté vinification, la maison se distingue par des techniques qui autorisent très peu d’intervention pour conserver un maximum de fruits et de fraicheur. En outre, elle se sert des levures indigènes présentes naturellement à la vigne et au chai. « Nous ne mettons pas de CO2 dans les cuves, ce qui fait que nos vins ne contiennent que très peu de sulfites », souligne Alice Euvrard. Au niveau des blancs, la vinification et l’élevage sur lies fines se font en fûts d’acacia, permettant d’obtenir des notes plus subtiles que ce que l’on obtient avec le chêne. Des vins qui reflètent le terroir Grâce aux différentes particularités du terroir de la Colle Noire, les vins de la maison sont riches, complexes et se dotent d’une belle fraicheur. Remises au goût du jour, les gammes du Domaine de la Navicelle célèbrent aujourd’hui l’esprit méditerranéen avec des étiquettes qui évoquent le monde marin. Parmi les spécialités proposées, « Indigo » représente le cœur de gamme de la maison. Il s’agit de 3 nectars (blanc, rouge, rosé) qui magnifient à la fois cépages et terroir. Le blanc, élaboré à partir de rolle, séduit par ses notes de pamplemousse, de fruits blancs et de fenouil. Le rouge, composé de grenache, de syrah et de mourvèdre, révèle des arômes de fruits noirs comme la cerise, de garrigue et de tabac blond. En bouche, ce vin très frais présente des tanins fins et veloutés. Enfin, le rosé, à base de tibouren, de grenache, de cinsault et de syrah, est un parfait équilibre entre matière et fraicheur. Un vrai rosé de gastronomie qui sublimera des mets exotiques et les poissons de la Méditerranée ...
Situé à quelques kilomètres de Nantes, la commune de Château-Thébaud, le " Jardin d'Edouard " est établi en plein cœur de l'appellation " Muscadet Sèvre-et-Maine ". Riche de cinq terroirs différenciés sur des îlots nommés Hucheloup, Fief de Brairon, l'Hermitage, Les Jaris ou Clos de la Vieille Chaussée. Le domaine est membre du réseau des Caves Touristiques du Val de Loire, promu au niveau " Excellence " grâce à la qualité de l'accueil et de ses locaux ainsi que de son professionnalisme. Des vins de plaisir S'étalant sur une superficie de 17 hectares, le Jardin d'Edouard produit les cépages blancs Melon de Bourgogne et Folle Blanche ; les rouges Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Gamay, sur un terroir du massif armoricain de la rive gauche nantaise. Il est à préciser que le cépage " Melon de Bourgogne " est cultivé essentiellement dans le Muscadet, seule appellation monocépage au monde produisant du ''Melon''. Pour préserver la spécificité du terroir et garder l’authenticité de ses vins, Edouard Massart associe les pratiques ancestrales avec les techniques modernes. La majorité des vins blancs bénéficie de l'appellation AOC et les rouges et rosés celui de l'IGP Val de Loire qui se déclinent en 17 cuvées différentes. Le haut de gamme « Trésor » est la pépite du domaine en blanc. Elevé durant 24 mois et voire plus, le Cru " Château-Thébaud " reste la référence dans les vins de terroir. Le " Clos de la Vieille Chaussée ", " l'Hermitage ", le rouge " Passion " ou les fines bulles " Délices " figurent aussi parmi les incontournables de la maison. L’adoption d’une viticulture raisonnée En vue d'une future reconversion vers une agriculture biologique, Edouard Massart pratique la viticulture raisonnée. Dans les faits, il limite au strict minimum les apports et traitements chimiques et respecte des doses minimisées et rigoureusement sélectionnées qui préservent au maximum le terroir et l’environnement. Le travail du sol s’effectue certes avec des engins mécaniques modernes mais continue de s’inspirer des méthodes traditionnelles. Côté palmarès Grâce à leur authenticité et à leur qualité, les vins du domaine ont été primés à plusieurs reprises dans différents concours locaux, nationaux et internationaux ainsi que dans plusieurs revues spécialisées. Pour cette année 2016, L'Hermitage 2014 a été encore récompensé par une médaile d'Or au Concours international Decanter, L'Hermitage 2015 a reçu la médaille d'Or au concours des Grands Vins de France de Mâcon. Le Cru Château-Thébaud 2012 a été couronné de la médaille d'or et de la médaille d'argent respectivement lors du Concours des vignerons indépendants de France et du Concours Général Agricole de Paris. En 2015, le guide Hachette des Vins a décerné deux étoiles à L'Hermitage 2012. Le Cru Château-Thébaud 2012 quant à lui a obtenu une note de 16/20 par la revue Le Point (Jacques Dupont). Cinq cuvées ont par ailleurs été médaillées aux concours des Vins de Loire d'Angers et celui des Vins du Val de Loire-Nantes. Un véritable florilège de prix qui récompensent la rigueur de travail au sein du domaine. ...
À mi-chemin entre Bordeaux et Saint-Émilion, sur la commune de Saint Germain du Puch, Thomas Bonnefon et Maria Mercedes cultivent leurs 15 hectares de vignes dans le respect de la charte biologique depuis 2013. Aucun produit chimique n’a sa place sur les terres de ce couple de vignerons reconvertis. Depuis 2009, ils redonnent vie à cette propriété historique de l’Entre-Deux-Mers se distinguant par la qualité de leurs vins et un accueil œnotouristique innovant. Des vins artisanaux à caractère unique Ce terroir argilo calcaire d’exception bénéficie d’un très bon ensoleillement et drainage naturel, le domaine combine des techniques de vinification ancestrales associées aux technologies dernier cri pour élaborer ses cuvées. Le résultat de leur travail rigoureux et passionné sont des vins bio remarqués par les experts nationaux et internationaux. ...
Tenu et géré par un groupe de producteurs associés, Saveurs De Nos Fermes propose une grande diversité de produits frais provenant directement des exploitations. Un réel bonheur pour les consommateurs à la recherche de produits à la fois sains et de qualité! Les débuts d’une belle aventure Tout a commencé lorsqu’un groupe de producteurs décide de vendre leurs produits autrement que sur les étals du marché local. Très vite, l’idée de créer un magasin en commun a séduit plus d’un. Après trois années de collaboration Saveurs De Nos Fermes ouvre pour la première fois ses portes en 2008. Aujourd’hui, ils ne sont pas moins de 10 producteurs-associés à œuvrer ensemble pour assurer la bonne marche du magasin. Une large gamme de produits variés Pour assurer l’approvisionnement du magasin, les producteurs livrent régulièrement des produits frais issus de leurs exploitations. Miels et confitures, compotes, vins, jus de fruits, charcuteries, viandes, volailles, fruits et légumes, escargots et poissons, produits laitiers… il y en a pour tous les goûts et les budgets ! Et pour offrir plus de choix, Saveurs De Nos Fermes peut compter également sur ses 30 dépôts vendeurs pour étoffer les produits proposés dans le magasin. Parmi tous ces produits, les fromages sont également très appréciés des consommateurs. Qu’il s’agisse de fromages de vache, de chèvre ou de brebis, Saveurs De Nos Fermes bénéficie du savoir-faire incomparable de ses fromagers au nombre de sept dont trois producteurs-associés et le reste opérant en tant que dépôts-vendeurs. Sept producteurs de fromage Le magasin propose à ses clients ce qui se fait de mieux en matière de fromage. Des produits avec une qualité exceptionnelle à l’instar des fromages affinés tels que le PrazVechin, d’excellents fromages blancs en faisselle, des tommettes natures ou au carvi. Ils proviennent d’une exploitation dans le Val d’Arly qui compte un cheptel d’une soixantaine d’animaux. Ces derniers pâturent de l’herbe en extérieur durant la majeure partie de l’année. Ce qui explique en partie la qualité des fromages obtenus. Aux Saveurs De Nos Fermes, les clients ont également l’occasion de déguster des produits rares. En effet grâce au savoir-faire de l’un des producteurs du magasin, les consommateurs ont la chance de trouver du bleu de Termignon au rayon fromagerie. Pour offrir davantage de choix, un autre producteur apporte du beaufort d’Alpage tandis qu’un autre propose d’excellents reblochons et de la raclette. Des tomes des Bauges et des tomes au marc sont aussi disponibles. Par ailleurs, le magasin propose à ses clients de délicieux fromages de chèvres. Ils viennent d’une exploitation située en montagne (à 600 m d’altitude). Là, une cinquantaine de chèvres de race alpine chamoisée profite d’une herbe fraiche et abondante. De leur lait naissent de délicieux fromages blancs, des crottins et briques crémeuses, différentes sortes de tomes, du sérac… Autant de plaisirs gustatifs que les consommateurs peuvent retrouver dans le magasin. Pour finir : le fromage de brebis qui vient d’une exploitation située sur la commune de Chamoux au creux du Val Gelon, à 350m d’altitude. Grâce à un procédé artisanal et un savoir-faire unique, les producteurs y élaborent de très bons fromages. ...
Ingénieur en génies des procédés, Hervé Grangeon a vécu une longue carrière dans le secteur de l’industrie. Fort de son background professionnel, ce fervent passionné de whisky décide alors de se mettre à son compte et de lancer son entreprise en 2015 après une formation au Centre International des Spiritueux à Segonzac. À la Distillerie Ergaster, il fabrique une sélection de whiskies et de gins, dont l’Herboriste, un nectar aux beaux reflets d’or qui incarne finesse et juste équilibre des arômes. Le gin Herboriste, comme une invitation au voyage 100 % bio, sans ajout de sucre, de colorant ni d'arôme et issu d’un procédé de fabrication artisanale, Herboriste est un dry distilled gin obtenu à partir de baies de genièvre très aromatiques, ramassées manuellement sur les hauts plateaux de Lozère, les Causses. Les baies sont associées à d’autres aromates très puissants tels que le cumin et la coriandre. Un processus de macération à base de citronnelle est ensuite réalisé pour apporter des saveurs inédites qui s’achèvent par un réglissé de gentiane. À l’œil, Herboriste dévoile une belle couleur aux reflets dorés obtenus grâce à cette association avec la citronnelle. Au nez, il se veut intense, expressif avec des arômes de fruits et d’épices. Toute la magie s’opère au moment de la dégustation. La bouche est à la fois suave, généreuse et capiteuse avec une longue persistance et une intensité marquée. À boire seul ou à sublimer en cocktail Herboriste apporte une touche de gourmandise à toutes les tablées. Il accompagne à merveille une cuisine méditerranéenne ou des spécialités orientales comme la Tajine de joue de bœuf aux pruneaux et amandes ou la Tajine d’agneau. Boisson apéritive et festive par excellence, Herboriste se déguste idéalement sous forme de cocktails. Pour préparer un rafraîchissement puissant et volumineux en bouche, rien de tel que de l’associer avec une Ginger beer, quelques zestes de Pomelo et quatre à cinq glaçons. ...
Thiron-Gardais est une commune française située en région Centre-Val de Loire, connue pour son abbaye et l'ancien collège militaire Royal de Stéphane Bern. C’est dans ce cadre préservé que les deux frères Rémi et Simon ont ouvert l’Auberge de l’Abbaye qui fait à la fois office d’hôtel et de table gourmande. Côté Cuisine : Le chef propose une carte de saison, faite maison dans un savoureux mélange entre simplicité et créativité. Deux menus vous sont proposées tout au long de l’année ainsi qu'une formule midi en semaine. Les boissons sont également à l’honneur avec une carte des vins offrant une belle sélection de vignerons indépendants et producteurs bio. Côté hébergement : Cette belle auberge entièrement restaurée propose sept chambres trois étoiles et tout confort. Une région à découvrir : Situé sur le territoire du parc naturel régional du perche, Thiron-Gardais et ses environs vous propose de vous mettre au « vert » en découvrant le charme des collines du Perche, ses manoirs, son patrimoine historique et culturel. ...
C’est sur un plateau à 1 000 mètres d’altitude, situé dans la commune de Fraïsse-sur-Agout, que la compagnie prévoit de mettre en service une distillerie qui portera le flambeau de la région en 2018. Un assemblage méticuleux En attendant de pouvoir distiller elle-même ses propres whiskies, l’entreprise fait des assemblages. Elle importe d’Écosse différentes qualités de whiskies, auxquelles elle ajoute l’eau d’une source de la montagne noire. Les whiskies sont ensuite affinés dans d’anciens fûts de spiritueux appartenant à un producteur d’Armagnac. « Cela donne aux whiskies un profil aromatique différent, une couleur locale », explique Cédric Leprette, le président. Les whiskies Black Mountain L’entreprise possède une gamme de trois whiskies. Le BM n° 2 premium est assez léger et très parfumé. Tout en gardant les caractéristiques d’un whisky, il est accessible à tout le monde au niveau gustatif. Il a obtenu la médaille d’argent à l’International Spirit Challenge 2014 et à l’International Wine and Spirit Competition 2016. Le BN n° 1 Excellence a une proportion importante de whisky plus âgé, avec une durée d’affinage plus longue. Il est plus complexe et plus riche au niveau aromatique, et est essentiellement conçu pour des amateurs avertis de whisky. Il a été élu meilleur blend whisky européen au World Whisky Awards 2015. Le plus récent est la Notes Fumées, contenant une proportion de whisky tourbé. Il est destiné à une clientèle qui recherche ce profil particulier. « On a voulu avoir une continuité dans le style aromatique des deux premiers whiskies », souligne Cédric Leprette. Ce breuvage est le gagnant de la catégorie Blend pour les whiskies de France au World Whisky Awards en 2017. ...
Établissement familial hérité de plusieurs générations successives, La Ferme Basque perpétue sa passion pour la cuisine du terroir depuis près de 2 siècles. Bénéficiant d’un emplacement plus qu’avantageux, ponctué d’une admirable vue panoramique, l’établissement est particulièrement apprécié pour son attachement aux valeurs traditionnelles et aux produits locaux. Un lieu chargé d’histoire Implantée dans un paysage à couper le souffle, La Ferme Basque est un bel héritage familial appartenant aux Poulot-Cazajous depuis 1911. Autrefois connu comme étant une halte occasionnelle pour les randonneurs de passage dans la vallée de Cauterets qui investissaient les lieux pour s’offrir un léger casse-croûte et une crêpe, l’établissement est devenu depuis 1928, un lieu de restauration incontournable où on aime délibérément se rendre pour retrouver des saveurs longtemps oubliées. En plus d’un emplacement privilégié, La Ferme Basque conserve à aujourd’hui, l’ultime avantage de constamment réveiller les papilles à travers une cuisine traditionnelle préparée à base de produits frais et bio, dans de belles associations de couleurs et d’authentiques saveurs du terroir. « Se rendre à La Ferme Basque est une belle expérience historique et culinaire qui mérite d’être vécue et où la cuisine vaut réellement le déplacement » raconte Sophie Mazerand, responsable de la partie communication. Un souffle nouveau C’est aujourd’hui à Aurélien, le fils de la maison, que revient la charge de diriger l’établissement et qui prend très au sérieux, la responsabilité de préparer des plats mijotés faits maison à la manière des Pyrénées. Depuis, La Ferme Basque bénéficie d’un nouveau souffle où la jeunesse prend son envol sans sacrifier aux traditions familiales. L’idée de proposer aux clients une gamme de salaisons et des produits atypiques des Pyrénées est un engagement sans précédent. D’après les explications de Sophie Mazerand, « tous nos plats sont proposés en conserve du terroir avec la possibilité de reproduire les recettes grâce à des produits achetés en boutique ». Une cuisine 100% terroir Fidèle à ses traditions familiales, l’équipe de La Ferme Basque est particulièrement attentive dans la façon de préparer ses plats. Elle prend soin de conserver ce cachet particulier dont elle peut s’enorgueillir en ne proposant aux clients qu’une cuisine 100% artisanale où les produits frais sont à l’honneur. Cette identité confère au lieu, la garantie d’une cuisine authentique et traditionnelle qui rappelle des souvenirs d’enfance et de bonnes recettes de grand-mère. La Ferme Basque s’appuie également sur son site internet pour vendre et faire connaître les produits de la ferme dans de belles associations. ...
La sobriété et l’élégance définissent instinctivement le cadre avenant et reposant du Bistrot de Fontcaude. Les habitués se retrouvent sur la terrasse pour une atmosphère décontractée à ciel ouvert. Un retour au calme et à l’apaisement est assuré à l’intérieur pour déguster autrement des produits frais du terroir du Languedoc-Roussillon sur des assiettes riches en goûts. Thierry Rousset enrichit ses plats en s’inspirant du patrimoine culinaire régional. La carte se veut fraîche, prônant les produits de saison et mettant en valeur les trésors cachés du terroir. Ses créations évoluent aussi au fil des rencontres et des découvertes qu’il réalise lors de ses voyages à l’étranger. Des plats revisités Au Bistrot de Fontcaude, de curieux gourmets, toujours à l’affût d’originalité, réclament, dès la mise en bouche, des plats revisités par les mains de Thierry Rousset, reconnu pour son don de marier les goûts et les textures. En entrée, rien de tel que l’os à moelle pour se délecter de saveurs authentiques. En plat, les cannellonis aux épinards et ricotta gratinée, noisettes grillées et cèpes sont un nouveau-né de sa carte fraîchement repensée. La présentation met l'accent sur les couleurs. Réservant le meilleur pour la fin, le chef suggère un mirliton aux zestes d’agrumes avec sa fine meringue aux pastilles de Vichy en guise de dessert. Des vins du Pays de l’Hérault Dès les premières bouchées, les plats prennent une autre volupté grâce aux vins de la région servis en accompagnement. C’est l’occasion de déguster des vins du Pays de l’Hérault. En vedette, les vins Pic Saint-Loup et Les terrasses du Larzac, des vins de terroir, produits de différentes associations de cépages languedociens. ...
Aménagée à cheval sur le Minervois et La Livinière, l’exploitation est dans la famille Mignard depuis les années 50. Le petit-fils Christian a repris une partie des parcelles en 2002, pour en faire un domaine répondant à la vision inspirée par l’un de ses mentors à l’école de viticulture : petit, autonome et prônant la qualité, celle du terroir en particulier. Minervois La Livinière, les singularités d’un terroir Tombé petit dans les traditions viticoles et ayant eu à cœur de parfaire ses connaissances via un parcours Viticulture –Œnologie, Christian Mignard gère son domaine de 22 hectares avec une remarquable précision. Il sait parfaitement tirer profit des variations pluviométriques et thermiques dont jouissent ses vignes, perchées entre 130 et 200 m sur les flancs de Siran. Ses cépages poussant sur des sols argilo-calcaires font, depuis 2012, l’objet d’un entretien respectant les exigences de l’agriculture biologique. Le vigneron distille des opus sur les créneaux AOC Minervois et Cru La Livinière et ce, à travers des processus de vinification bio. Les vins du Château Mignan : bio et attachés au terroir Dans le chai du Château Mignan, la sélection des cépages et la composition des gammes de vin constituent des affaires très sérieuses. « […] un blanc d’appellation est toujours constitué de trois à quatre cépages de blanc, si on veut faire quelque chose de bien, de bon, de régulier », précise d’emblée Christian Mignard. Le Minervois blanc produit sur son domaine est un mariage d’équilibre entre Marsanne, Roussane, Vermentino et Grenache blanc. La gamme inclut, de temps en temps du rosé, ainsi que la cuvée tradition Pech Quisou rouge à coté de laquelle on retrouve la cuvée Aurus, une édition de haut de gamme. En Cru La Livinière, L’Œil du Temps se révèle comme une interprétation unique de son terroir. Le mariage de Syrah et de Grenache s’entoure d’exceptionnels arômes de fruits rouges, de réglisse et d’aubépine. Cette grande cuvée persiste longuement en bouche avec son corps structuré fait de souplesse et de raffinement. Château Mignan, des vins à la carte de restaurants étoilés Michelin A Narbonne, le restaurant de Lionel Giraud, La Table de la Maison Saint-Crescent (2 étoiles Michelin) affiche fidèlement les crus de la Maison Mignard à sa carte des vins. Le Château Mignan fait également l’objet de sélections rigoureuses du Meilleur jeune sommelier de France, Albert Malongo. Ultime reconnaissance, à Fontjoncouse, à la table du 3 étoilés Michelin de Gilles Goujon, L'Auberge du Vieux Puits où l'on retrouve l'Oeil du Temps. Bref, des vins fortement appréciés dans les meilleurs restaurants de l'hexagone mais également en Suisse, Allemagne, Belgique, Chine, Japon, Thaïlande, Russie, Qatar et bientôt chez vous en commandant cette fois-ci sans intermédiare et en direct à la Propriété de Christian Mignard. ...
L’appellation Barsac Sauternes est réputée à l’échelle mondiale et figure parmi les liquoreux de Bordeaux les plus réputés. De cette appellation, le Château Piada œuvre à maintenir cette renommée, en produisant des vins d’envergure qui accompagnent foie gras, poulet rôti, fromages ou desserts sucrés… Château historique, exploitation viticole prestigieuse Le Clos du Roy et Le Hauret du Piada font partie du Château Piada. Célèbre pour ses vins liquoreux, ce site historique figure parmi les plus anciens vignobles de Barsac et Sauternes. Il est même cité dans l’ouvrage Les Hommages d’Aquitaine de 1274. Preuve de ce riche passé, certains de ses murs datent encore de l’époque. Racheté en 1940 par M. Lalande, le grand-père, le Château Piada fut repris par son fils en 1967. Et en 1999, Frédéric reprend la tête de l’exploitation familiale. La maison devient alors EARL Lalande et Fils. Grâce à l’investissement et au travail passionné de Frédéric Lalande, ses vins sont souvent récompensés par des notes et commentaires élogieux de guides et de sommeliers reconnus. En atteste une note de 89/100 attribuée par le fameux dégustateur Andréas Larsson. S’étendant sur une superficie de 8,22 ha, le Château Piada produit majoritairement en AOC Sauternes, mais fait aussi des vins Cérons et Graves. Le vignoble a la chance de bénéficier de dispositions naturelles avantageuses, avec le Ciron à seulement 100 m. La présence de cette rivière favorise en effet le Botrytis cinerea, facteur de la pourriture noble qui agit comme un véritable alchimiste sur les vins. « Il faut savoir que le Sauternes doit essentiellement sa particularité au sémillon botrytisé », déclare Frédéric Lalande en référence au cépage utilisé pour élaborer ce vin. « Ainsi surmûri, c’est le seul cépage au monde qui développe jusqu’à 50 arômes différents », révèle-t-il. Le sol argilo-silico-calcaire se prête favorablement à cette variété de vigne à l’origine des plus grands liquoreux du monde. Le sémillon se complète avec le sauvignon pour l’équilibre et la muscadelle pour la touche sauvage. Un savoir-faire immuable Comme le potentiel du vin relève du travail fait avant même les vendanges, Frédéric Lalande accorde une importance particulière aux soins du vignoble. Conscient de l'impact que peuvent avoir les méthodes chimiques sur la santé et l'environnement, il « ne traite que si c’est vraiment nécessaire », déclare-t-il. L’enherbement naturel permet ainsi à la vigne d’aller chercher plus en profondeur tous les nutriments dont elle a besoin pour donner des raisins sains. Afin de garder l’authenticité des vins Château Piada, Frédéric Lalande pratique la vendange par tri successif. Ensuite, « les vins font l’objet d’une fermentation lente en barrique ou en cuves inox thermorégulées », explique-t-il. Engagé dans une démarche qualité, Le Château Piada mise sur l'excellence plutôt que sur la quantité. La production peut ainsi sensiblement varier de 0 à 13 000 bouteilles dans l’année. « Je suis une des rares propriétés qui n’hésitent pas à sauter l’étape de la mise en bouteille quand je juge la qualité insuffisante », confie notre interlocuteur. Dans ce cas, la vente se fait en vrac au domaine. D’ailleurs, à défaut de vente en ligne, les vins Château Piada partent essentiellement à l’export et sont présents au Danemark, en Italie et aux États-Unis. En dehors de la vente directe, la clientèle avisée en France peut aussi compter sur Frédéric Lalande qui passe par un courtier de vin sis place de Bordeaux. ...
Une nouvelle aventure au cœur de la Provence verte Avec une branche de sa famille en Bourgogne, Harry avait déjà un pied dans le monde du vin. Il a pourtant fait toute sa carrière dans l’univers de la finance et de la programmation informatique. Tout juste sorti d’une société éditrice de solutions logicielles, qu'il avait créée à destination des traders sur les marchés financiers, il achète un domaine viticole en Provence. « Avant de me jeter corps et âme dans le monde du vin, j’ai travaillé une quinzaine d’années sur les marchés financiers entre Londres, Paris, New York et Bruxelles, puis une quinzaine d'années dans le monde des logiciels. Il y a de nombreux parallèles à faire entre ma première vie et la vigne. Par exemple, même si l'on ne maîtrise pas tous les paramètres, il faut réussir à mettre en place certaines méthodologies pour créer quelque chose qui soit nouveau et, dans le cadre du vin, séduisant pour le consommateur. » Toute sa vie, il a cherché de nouveaux challenges, préférant la complexité à la facilité, explorant au cours de sa carrière des univers qui lui étaient inconnus. « Ce récent bouleversement vient d’une volonté de changer complètement de rythme de vie. Je voulais travailler avec Céline sur un projet concret, très local. » Au lieu de défendre l’économie numérique française, il s’emploie aujourd’hui avec son équipe à protéger le patrimoine agricole et viticole de sa région d’adoption. « On ne touche que très peu nos vins » Situées à flanc de coteau sur un sol principalement argilo-calcaire exposé plein nord, à l’exception de quelques parcelles plus limoneuses en pied de vallée, les vignes du jeune viticulteur jouissent d’une belle exposition au soleil tout en profitant de la fraîcheur du mistral qui balaie cette région du sud de la France. L’ancien propriétaire avait, avant de se séparer de son domaine, replanté l’intégralité des cépages et travaillait depuis ses débuts la terre manuellement. Bien avant la certification Agriculture biologique ( AB ), que le domaine a obtenue en 2014, les syrah, grenache et sauvignon s’épanouissaient déjà sur une terre vierge de tout intrant chimique. La Mongestine travaille aujourd’hui avec une douzaine de cépages, principalement des AOP coteaux-d’aix, plantés à flanc de colline et à l’orée de la forêt qui domine la vallée. Harry a gardé les bonnes méthodes de son prédécesseur et la même équipe pour continuer à s’occuper des vignes. Cette conduite du plant très rigoureuse se note visuellement lors d’une visite du domaine : au lieu de pieds plus sauvages, une caractéristique des plantations biologiques classiques, les trente hectares plantés sur les 120 ha du domaine affichent des rangées bien droites, très alignées. En cave, Harry ne travaille qu’avec des levures indigènes, permettant à chaque cépage d’exprimer librement toute sa palette. Les jus sont très peu sulfités et du coup beaucoup plus ouverts, plus expressifs. Ces conditions donnent des vins aux degrés alcooliques stables, autour de 13°. Grâce à une fermentation poussée, ils gardent une très bonne tension et une jolie structure et, particulièrement sur les rosés, une rondeur presque soyeuse. « On essaie de travailler à la limite de ce que le terroir peut exprimer des cépages et sans prendre trop de risque en termes de transport et conservation. Par exemple, on arrive à avoir sur des rosés, qui font souvent moins variés que des rouges ou des blancs, des vins qui sont justement différents et qui peuvent exprimer pleinement ce terroir provençal. » Une nouvelle cuvée surprenante Le domaine de la Mongestine a récolté en 2017 sa première cuvée IGP coteaux-du-verdon. Vinifié en mono-cépage dans trois couleurs (roussanne, pinot noir, merlot) et destiné à être commercialisé en entrée de gamme, le millésime s’est montré particulièrement expressif et très aromatique, au-délà des espéran...
Aujourd’hui, le restaurant Les Santons est devenu une affaire familiale, depuis que Stéphanie Girard a décidé de rejoindre son père Claude Girard juste après ses études. C’est en 2001 qu’elle prend officiellement les rênes de l’établissement aux côtés de son mari Julien Allegre, qui est également chef en cuisine et détenteur du titre Maître cuisinier de France. Cinquante ans d’histoire et de goût La culture et la tradition culinaire méditerranéennes sont restées intactes dans la famille Girard depuis déjà cinquante ans. L’établissement faisant partie des meilleures tables de France, se démarque pour son charme, mais surtout pour sa carte bien complète. Maison provençale au cadre classique ancien, avec une terrasse qui offre une vue sur le golfe de Saint-Tropez, le restaurant Les Santons est l’adresse qu’il faut absolument connaître pour savourer le goût d’une authentique cuisine provençale à la touche moderne. Des grands classiques du Sud Le restaurant Les Santons puise dans la richesse des produits du terroir pour mettre en scène une belle carte rythmée par la saisonnalité. Le menu parfait y commence par une tarte fine de saint-jacques au caviar Baeri, suivi d’un ris de veau rôti au petit croûton. Un repas qui s’achève par un classique : le baba au rhum à la crème chantilly vanillée. Comme le spécifie si bien Stéphanie Girard, « nos suggestions de plats changent le plus régulièrement possible en fonction des arrivages du marché et de la saison ». Comprenez donc que vous ne trouverez pas tout le temps les mêmes plats à la carte. Et c’est tout ce qui fait la différence ! Côté vins, le restaurant flatte les palais exigeants en proposant ses trouvailles issues de petits producteurs, mais aussi de quelques grandes maisons. À l’honneur, les côtes-de-provence qui « marchent le plus et qui s’ajustent bien aux tonalités provençales de notre cuisine », signale Stéphanie. ...
Producteur laitier depuis 1988, Pascal reprend en 2003 la fromagerie de Nérondes afin de perpétuer un héritage gourmand faisant la renommée de la région du Cher. Cette dernière est, en effet, réputée pour la production du grand cru des fromages, le Crottin de Chavignol. « De nombreux critères exigeants, allant de la race des chèvres à leur alimentation, en passant par le processus d’élaboration, sont rigoureusement contrôlés afin de préserver la typicité de ce fromage d’exception », explique-t-il. Grâce à un savoir-faire et une structure d’élevage répondant à ce cahier des charges strict, la Fromagerie de Milly a obtenu cet AOP et produit aujourd’hui, avec le crottin, une large variété de fromages fermiers. Un savoir-faire au service de l’excellence Désireux de produire des mets de qualité pour sa clientèle exigeante, Pascal s’attèle à préserver un savoir-faire unique basé sur la production complète de tous ses fromages dans son exploitation. « 75 ha de terres sont ici cultivées pour l’alimentation de 200 chèvres laitières, [appartenant à la race alpine], rajoute notre interlocuteur. Nourries exclusivement avec des céréales et du fourrage provenant de ces terres, les chèvres produisent alors un lait de qualité propice à l’obtention de plusieurs variétés de fromages haut de gamme. La fabrication de ces dernières est entièrement assurée par la fromagerie qui, de l’emprésurage à l’affinage, garantit des étapes de production réalisées suivant une démarche éthique, dans le respect des traditions. Ainsi, outre le Crottin de Chavignol, appréciez lors de vos instants gourmands le Nérondais, un gros fromage de chèvre moulé à la louche, ou le Mini feuilletés, à déguster à l’apéritif. ...
Les Vignobles Jander s’épanouissent sur une exploitation de 17 ha, où le merlot (53 %) et le cabernet sauvignon (47 %) règnent en exclusivité. Le terroir est départagé entre deux types de sols : un terrain sablo-graveleux pour le Château Sémeillan-Mazeau et argilo-graveleux pour le Château Jander. Vinifier dans les règles du bio Depuis 2012, la maison conduit son exploitation selon les principes de l’agriculture biologique. Cette méthode assure que les vins gagnent en équilibre et expriment pleinement le terroir. Une réelle fierté, comme l’affirme Maxime Julliot, directeur du domaine : « Depuis 2015, nous sommes la seule propriété certifiée en agriculture biologique sur les appellations Moulis et Listrac-Médoc. » Dès lors, le traitement des vignes respecte un cahier des charges bien défini, qui allie judicieusement tradition et modernité. La vinification s’opère dans un chai « très pratique à travailler », selon les termes de notre interlocuteur. L’endroit est en effet équipé de matériels de pointe comme des cuves thermorégulées, donnant la possibilité de diversifier les modes de fermentation, et des cuves extrêmement larges, qui permettent l’extraction des tanins pendant la fermentation. La maison met de côté le foulage pour permettre des vinifications plus respectueuses de la matière première. Par ailleurs, le processus de vinification est réalisé avec patience et délicatesse. À titre illustratif, la période d'élaboration de la cuvée « Sémeillan-Mazeau » s’étend sur presque 30 mois. Dans un premier temps, les récoltes des vendanges parcellaires sont vinifiées et élevées séparément pendant un an. Au bout de cette période, chaque lot de vin est encore retravaillé pendant 12 mois afin de bien accentuer toutes les caractéristiques des raisins (structure, arômes…). Ce temps écoulé, l’équipe du domaine procède enfin à l’assemblage dans les cuves. « La séance d’assemblage n’est pas qu’une somme des caractéristiques. L’objectif est de créer un juste équilibre entre ces différents composants », révèle Maxime Julliot. Et pour un résultat impeccable, six mois de plus sont nécessaires pour stabiliser les vins et les préparer à la mise en bouteille. Un vin pour une appellation À chacune des deux appellations correspond une cuvée qui arbore idéalement tous les traits particuliers de son terroir. « Notre stratégie de produits consiste à rassembler tous les vins d’une appellation dans une bouteille. » Ainsi, l’appellation Moulis est représentée par la cuvée « Château Jander », qui est un millésime aussi élégant que complexe. « Le Château Jander est fait pour les gens qui aiment les ‘’vins sérieux’’», a voulu préciser avant tout notre interlocuteur. En effet, ce vin fait partie du haut de gamme, à en juger par la qualité de ses cépages issus de vieilles vignes (25 ans en moyenne), élevées sur terroir argilo-graveleux, et la façon dont ceux-là sont travaillés. Ainsi, contrairement au Château Sémeillan-Mazeau, l’assemblage des cuvées s’effectue dès que la vinification est terminée. Au bout de longs mois d’élevage en barrique naît un vin puissant avec des tanins aussi souples qu’élégants. Quant à l’appellation Listrac, elle se révèle à travers les bouteilles de « Château Sémeillan-Mazeau ». Ces cuvées sont caractérisées par leurs notes de fruits rouges et de bois très harmonieuses. Tandis que la fraicheur de leurs arômes crée un véritable moment d’émotion pour les papilles, la souplesse de leurs tanins ne fait qu’accentuer le plaisir à la dégustation. Ainsi, le Château Sémeillan-Mazeau est aussi idéal en apéritif qu’en accompagnement du repas, sans compter qu’il se marie quasi avec tous les types de plats. On distingue parmi les meilleures références de cette cuvée le mill...
Dans un cadre chic et cosy, le restaurant Le George est une invitation à savourer des plats à base de produits frais dans une ambiance prônant la convivialité. L’établissement redéfinit le concept de steak house en diversifiant ses plats. Un steak house en mode extensible Le restaurant Le George s’inscrit dans un style cosy, notamment à la suite d’une rénovation intégrale suivant un concept « urban design ». Le cadre se décrit comme une combinaison parfaite de chaleur et de modernité, garant d’une ambiance conviviale et intimiste. Si Le George se revendique comme étant un steak house de la première heure, il n’entend pas tourner le dos à une clientèle aspirant à d’autres mets. Ainsi, le restaurant propose des menus très variés, allant des plats de poisson jusqu’aux assiettes végétariennes, en passant par des plats sans gluten. Il puise notamment ses forces dans la qualité, en misant exclusivement sur les produits frais. La notion de « circuit court » constitue d’ailleurs l’un des leitmotive de l’établissement. Sa renommée s’est bâtie, entre autres, sur ce que Nathalie Amasse, directrice commerciale de l’établissement, qualifie de « belle sélection de viande » d’origine 100 % française (faux-filet, rumsteck, filet de bœuf, côte de bœuf avec os, tartare de bœuf...) accompagnée de la sauce secrète du Chef qui ravit les papilles des plus exigeants. En outre, le burger du George est aussi très apprécié de la clientèle, notamment depuis qu’il a été proposé en deux morceaux pour simplifier la dégustation. Un point de rendez-vous Le George est régulièrement le théâtre d’événements particuliers avec ou sans rapport direct avec le monde culinaire. Ainsi,mis à part les cours de cocktails récemment organisés, il est de coutume pour le restaurant de mettre en place des soirées musicales, durant lesquelles les convives peuvent se retrouver entre amis ou en famille. ...
Le restaurant se trouve dans un bel immeuble à l’architecture provençale. Dans sa salle voûtée au charme originel, une ambiance conviviale accompagnera les repas des familles ou des amis venus passer un moment d’intimité. Durant l'arrivée des beaux jours, la terrasse de seize places, quant à elle, permet de profiter des premiers rayons du soleil. Pour flatter les papilles des gourmands et des gourmets, le chef exécute une cuisine familiale et savoureuse élaborée à partir de produits du terroir. « Nous faisons appel à des petits producteurs locaux, car il est important pour nous de mettre en valeur les trésors régionaux », nous confie Baptiste. Son huile d’olive, il en fera acquisition au sein du domaine La Michelle. Pour les fromages, « je fais confiance depuis toujours au savoir-faire des fromages du Montaiguet », déclare-t-il. Grâce à cette relation de proximité avec ses producteurs et la sélection rigoureuse de ses produits, il peut suggérer des plats fleurant bon la Provence au fil des saisons. Quelques suggestions du chef Dans son restaurant, l’artichaut à la barigoule fait rage en entrée. Cette assiette typique de la Provence riche en couleurs et en saveurs titille les narines et les yeux. Les plats de résistance à base de poisson, dont le maigre rôti avec sa sauce au citron et ses légumes de saison, sont les plus prisés. Pour terminer en beauté, l’abricot poché au romarin, avec ses couleurs gaies et son parfum provençal, laisse un délicieux souvenir du passage à L'alcôve. La carte est renouvelée en fonction des produits sur le marché. Fraîcheur, originalité et créativité sont ainsi toujours au rendez-vous. Et pour valoriser ses succulents plats, L’alcôve vous réserve une sélection de vins provenant de producteurs locaux ainsi que quelques grands crus. La cave à vins visible depuis la salle met en scène quelques belles trouvailles issues des régions viticoles du pays. ...
Au Château le Tros, la première bouteille fût produite en 1974. Lancé par la première génération des Jabouin, le grand-père fera l’acquisition des premiers 2ha après une carrière dans la mécanique. Il mettra aussi en place les premiers chais et les cuves inox. Véritable histoire familiale, le domaine continue sur cette lancée. Aujourd’hui, le petit-fils, Mathieu a repris les rênes et, en près de 40 ans, le domaine a grandi. Il s’étend désormais sur plus de 60 hectares répartis sur trois communes : Tizac-de-Curton, Génissac, Naujan et Postiac. Situé à 8km de Saint-Émilion au sud de la rivière Dordogne et à 25km à l’Est de Bordeaux. On y produit plus de 250 000 bouteilles chaque année dont une partie est exportée vers des pays d'Europe ou encore la Chine. Les vignobles du Château Le Tros Les vignes des 60 hectares du domaine sont cultivées sur un sol argilo-calcaire et un sous-sol de carrières, spécificité de l’appellation Bordeaux. La région, elle, jouit d’un climat océanique porté par l'Atlantique qui se trouve à proximité. Un avantage pour produire un vin de qualité mais un inconvénient puisqu’il faut parfois subir l’instabilité des saisons due principalement au réchauffement climatique. Soucieux de leur environement, la famille Jabouin a adapté depuis plusieurs années la culture dans le respect de la faune et de la flore. Ce qui leur permet aujourd'hui d'être labelisé Haute Valeur Environementale Niveau 3. On y retrouve les cépages les plus fameux de l’appellation dont notamment, le Sauvignon Blanc, le Sauvignon Gris et le Sémillon. Ces trois cépages occupent 8ha de parcelles sur le domaine. Le reste est composé pour les vins rouges de cépages en Merlot, Cabernet franc et en Cabernet Sauvignon. Les vignes sont vendangées mécaniquement. Exceptions faites de la Cuvée Dernier Carat et le Crémant de Bordeaux qui sont vendangées à la main. Ce dernier répondant aux normes du cahier des charges de l'appelation. Du vin de Bordeaux dans l’air du temps Producteur depuis 1978 avec le premier Château le Tros Rosé, le domaine embouteille aussi des vins rouges fruités et gourmands ainsi que des blancs frais et festifs. Des vins qui se veulent de qualité mais surtout accessibles à toutes les bourses. Parmi les vins qui se démarquent le plus, "Perles Noires" est un vin 100% Merlot issue de parcelles dont les sols sont composés de graves et de galets, un terroir très rare dans la région. A prendre en début ou fin de repas, ce vin présente un violacé profond. La cuvée "Perles Noires" est vinifiée en barriques de chêne français neuves et se boit au bout de 2 à 3 ans. Son niveau de qualité lui permet de tenir une garde de 10 ans minimum. Afin d’en apprécier toutes les subtilités, le vin atteint son apogée au bout de 4 à 5 ans. Quant au rouge "Tradition," véritable vin de qualité à petit budget, il affiche un goût en bouche plus léger . Véritable vin Plaisir, on y retrouve le goût de fruits rouges, la fraîcheur d’un vin issu de jeunes plants. Ce vin "passe-partout" se déguste aussi bien avec de la charcuterie que de la viande blanche. Les vins du domaine disposent d’une excellente réputation. La majorité des ventes se fait ainsi au bouche-à-oreille, la meilleure méthode marketing. La passion du producteur se ressent à travers chaque bouteille mais aussi le professionnalisme. Pour les assemblages, le domaine fait ainsi appel à Denis Galabert, un œnologue reconnu, qui fournit l’encadrement nécessaire pour la vinification et l’élevage. ...
Installée dans la Côte des Bar, la partie la plus méridionale de la Champagne, la maison Devaux est tendrement blottie au cœur d’un parc longé par la Seine, dans un manoir du XVIIIe qui est une ode au luxe, au raffinement et à l’authenticité. Cette marque de prestige a été lancée en 1846 par les frères Jules et Auguste Devaux. Elle connaît un destin des plus atypiques puisqu’elle a été dirigée par trois veuves Devaux : Claude-Josephte, Augusta-Maria Herbin et Marguerite Marie-Louise, dont les deux fils en reprennent les rênes en 1985. Deux ans plus tard, l’avenir de la marque est mis entre les mains de Laurent Gillet, Président du Groupe Vinicole Champagne Devaux. Le meilleur de la Côte des Bar Sur les 7 800 hectares de vignoble dont dispose la Côte des Bar, l’exploitation est encépagée en majorité de pinot noir, à l’origine de la structure marquée et des arômes de fruits rouges des vins, avec bien sûr une présence de chardonnay. « La réputation de Devaux s’est construite grâce à l’élaboration de champagnes typiques du terroir, un 100 % pinot noir, Blanc de Noirs. C’est ce que le touriste recherche en premier quand il passe dans le domaine », confie Aurélie Langlait, la responsable du Manoir Champagne Devaux. Des visiteurs du monde entier viennent se délecter des champagnes riches, équilibrés, gourmands et élégants de la maison. Il faut dire que la notoriété de celle-ci a depuis bien longtemps dépassé les frontières de l’Hexagone. Les 700 000 bouteilles produites chaque année sont distribuées dans une trentaine de pays différents. Et les plus grands chefs étoilés sont nombreux à en faire l’éloge, allant de Pierre Gagnaire (Paris VIIIe) à Anne-Sophie Pic (La Dame de Pic, Paris Ier), en passant par Régis & Jacques Marcon (Saint-Bonnet-le-Froid, Haute-Loire). La Collection D, l’expression d’un luxe authentique et contemporain Dans une volonté ferme d’offrir le meilleur de son terroir, le Président du Groupe Vinicole Champagne Devaux et le Chef de Cave, Michel Parisot, entreprennent des sélections parcellaires pointilleuses, travaillées en viticulture durable. « Nous avons mis en place la Démarche Qualité Vignoble, à travers laquelle nos vignerons associés s’engagent à respecter une charte de viticulture exigeante allant au-delà de celle imposée par l’appellation ». Ce processus, qui constitue « une véritable avancée en Champagne », a contribué à la création de la Collection D. Véritable quintessence du savoir-faire de la maison, cette gamme réunit quelques trésors « cinq ans d’âge », qui font valser les sens de tous les œnophiles. Au rang des champagnes qui reflètent l’état d’esprit de la marque s’inscrit la Cuvée D, un champagne brut constitué de pinot noir et de chardonnay, et rassemblant plusieurs millésimes. Ses arômes briochés, de fleur blanche et de vanille le rendent exquis en accompagnement de foie gras, d’un ris de veau à la truffe ou de cuisses de grenouille. ...