Depuis le 10 janvier, Le Repaire de Bacchus a pris ses quartiers sur les toits de Paris, au sein d’un univers dédié au meilleur de la gastronomie et de l’artisanat. Un défi passionnant pour l’enseigne qui intègre là une formidable vitrine internationale sans rien perdre des valeurs qui la caractérisent depuis sa création.Sur 200 mètres carrés, soit un espace quatre fois plus vaste que celui de ses boutiques habituelles, cette 40ème adresse propose la plus alléchante et prolifique route des vins hexagonale qui soit. 1500 références de vins, 350 références de spiritueux et 100 bières exclusivement françaises Dans un décor accueillant, sobre et chic, aux couleurs de l’enseigne, elles y sont savamment mises en scène. Dès l’entrée, un magnifique bar d’époque Napoléon III, ancien bar de l’Académie du Vin fondée par Steven Spurrier et Michel Dovaz, dédié aux champagnes donne le ton. On peut y savourer des références renouvelées régulièrement à partir de 10 € la coupe. Puis l’on parcourt toutes les régions de France : si l’on retrouve des références historiques de l’enseigne, cette nouvelle adresse a aussi adapté son offre à une demande qui ne sera pas celle d’une clientèle de quartier. -Plus de Bordeaux : c’est notamment le cas des grands crus classés, dont les 1er Grands Crus Classés que l’on peut dénicher dans 7/8 millésimes incontournables. -Une superbe sélection de Bourgogne : les climats les plus prestigieux de la côte de Beaune et de la Côte de Nuit ou du Chablisien sont présents à travers des vignerons ou des maisons emblématiques. Les Comtes Lafon, Domaine Leroy, Raveneau, Roumier, Dugat-Py, Dauvissat, Chevalier, la Romanée-Conti font rêver bien sûr, mais l’amoureux de bourgognes trouvera aussi largement son bonheur avec des pépites moins célèbres donc plus accessibles et judicieusement choisies. -Les autres régions telles que la Loire, la Vallée du Rhône, l’Alsace, la Champagne ou la Provence équilibrent leur offre entre quelques références emblématiques, découvertes et vignerons historiques de l’enseigne. Ainsi des cuvées Silex de Dagueneau, Château Rayas et Château Beaucastel dans plusieurs millésimes, la maison Trimbach côtoie une sélection de vins accessibles conçus pour un pur plaisir hédoniste bien dans l’ADN de l’enseigne. -Une gamme de prix très large pour tous les budgets : l’on déniche les bouteilles les plus accessibles à 5 euros et une grande partie de l’offre se situe entre 8 et 20 euros. Même si cette 40ème boutique intègre l’univers du luxe, elle n’en a pas perdu pour autant ce qui constitue l’âme de la chaîne : celui d’un caviste artisanal de rue proche de ses clients. -Une offre en magnum conséquente : chaque région s’assortit en moyenne d’une vingtaine de références proposées en magnum, un format très attractif et prestigieux. Et sans oublier les demi-bouteilles. De la rue des Acacias au Printemps du Goût Le Repaire de Bacchus, c’est 35 ans d’aventure humaine saupoudrée d’un grain de folie. Lorsque Dominique Fenouil créé son premier Repaire de Bacchus, en 1983, c’est un peu grâce à la coupe du monde de football 1982 ! Directeur de la promotion chez Radiola, il imagine de récompenser les meilleurs clients avec des caves à vin et part sillonner le vignoble, une passion chez lui. Budget : l’équivalent de 2 millions d’euros. Il prend goût à cette activité et créé donc l’année suivante une boutique, en réalité, plutôt un club d’amis épicuriens à la recherche de bons vins, pas forcément les moins chers du marché, puis s’installe rue des Acacias, dans le 17ème arrondissement de Paris. Rappelons qu’à cette époque, on prédisait la mort du caviste, laminé par l’émergence de la grande distribution. « Je me disais qu’il y avait un marché pour les amateurs. De fait, ça ne désemplissait pas : notre premier bénéfice, l’équivalent de 80 K€, représentait l’équivalent de 2 Porsche &agra...
Une viticulture aux conditions propices Etendu sur quelques 70 hectares de terre, le vignoble du Château Vaudois repose sur des coteaux de gneiss-schisteux. Le sol propice d’une grande qualité bénéficie du fort ensoleillement typique du climat méditerranéen qui règne sur la Côte d’Azur. Outre le souffle du mistral, le vent de l’Est balaie les terrains pour les préserver des maladies courantes des vignes. Le choix des cépages a donc été fait en fonction de tous ces paramètres pour offrir d’exceptionnels vins de Provence. L’exploitation cultive du Grenache, du Syrah, du Cinsault, du Tibouren, du Rolle, du Mourvedre ainsi que du Merlot et du Viognier, pour réaliser à ce jour 60.000 bouteilles par an et à partir de 2021, 120'000 bouteilles par an. Après une récolte exclusivement manuelle, les raisins sont recueillis dans de petites cassettes pour être conservés dans une chambre froide à une température de 6 à 7°C pendant 24 heures. Ils seront ensuite soigneusement éraflés afin d’éviter au vin d’avoir un arrière-gout herbacé. A l’issu de cette étape, les fruits subiront un traitement spécifique selon la cuvée pour laquelle ils seront destinés. Des vins de caractère Sous l’AOP Côte de Provence, le Château Vaudois Rosé 2015 est un vin limpide à la robe saumon clair. Ce précieux nectar se compose de 40 % de Grenache, 30 % de Cinsault, 20 % de Mourvèdre et 10 % de Tibouren. Il a un nez complexe et intense qui fait ressentir la fraicheur et la minéralité des fruits rouges dont il est composé. Une rondeur en bouche se ressent après la première dégustation. La finale quant à elle est persistante. Le Vaudois Rosé est un excellent apéritif et peut être servi en entrée avec de la charcuterie ou sur un poisson grillé. Sous IGP des Maures, la Cuvée Christelle Vaudois Prestige Blanc 2013 laisse transparaitre une robe brillante. Un mélange floral, de fruitsà noyau, une note briochée et vanillée donne au Vaudois Prestige une intensité et une complexité étonnante au nez. En bouche, la proportion bien étudiée des cépages fait ressentir la fusion bien équilibrée de l’alcool avec l’acide. Ce qui laisse échapper une attaque franche et veloutée. Son mode de fabrication est spécifique. Après éraflage, les cépages subissent un pressurage direct par pressoir pneumatique à cage fermée. Fermenté et élevé sur lies avec batonnage en barrique pendant huit mois, les fruits donnent naissance à ce vin jaune intense avec des reflets dorés. La cuvée Jonathan Vaudois Prestige Rouge 2013 dispose d’une robe profonde, intense sur des nuances pourpres. Un nez complexe et intense, avec une belle harmonie entre les notes de fruits noirs compotés, les épices et le boisé. En bouche, une attaque franche, un bon équilibre entre gras et acidité.Les tanins sont présents mais pas agressifs et déjà bien fondus : les caractéristiques d’un vrai vinde garde. Beaucoup de matière et de complexité dans les arômes. ...
Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore eu l’occasion de tester les combinaisons de saveurs venues d’Asie et d’Amérique du Sud, slalomant entre poisson cru & marinades, gourmandise crustacée & huitres bretonnes, flânant entre la place des Vosges et la Seine, faites illico une halte pour dîner chez Homies Del Mar. Au programme: ambiance cool, simple & feutrée, cocktails maison… et surtout, des tapas à se damner. Des saveurs Del Mar subtilement maîtrisées Ayant fait ses armes à l’Atelier de Robuchon et au Nobu à Londres, le chef Axel Brizard - à 4 mains au piano avec Adib Kaddoura - insuffle en cettegastro-tapasserie des saveurs de bord de mer & une créativité toute singulière. Venez entre copains ou en famille, en 1er rencard ou au comptoir seul pénard : mais venez-y avec vos papilles & la ferme intention de vous faire efficacement ioder l'bec! A la carte des réjouissances ces jours-ci (comme la marée, bien souvent, la carte elle aussi aime à changer & danser) : potimarron en tandori et Sainte Maure de Touraine, ceviche péruvien & un second décliné - façon surprise - sur les arrivages & l'esprit du moment, le lieu nippon caramélisé au miso, le Calmar frit juché sur sa mayonnaise maison à l’encre de seiche, les moules au Chorizo & à la Fourme d'Ambert ou, pour le pote viandard qui du poisson ne se satisfait pas, un tapas de magret de Canard. Post salé, les notes sucrées seront jouées ces jours-ci sur base de Remède au Chocolat - Ganache et Praliné ou en duo avec cette mystérieuse & évocatrice "Tarte au citron et Yuzu, mais pas vraiment". ...
Situé en région Midi-Pyrénées, Martel est une cité médiévale fondée au XIe siècle par les vicomtes de Turenne. Elle est aussi connue sous le nom de « la ville aux 7 tours » car, au XVe siècle, elle abritait pas moins d’une trentaine d’échauguettes, de tourelles et de tours. Un autre attrait de la commune est qu’elle se trouve sur la route de la noix du Périgord. Au XIIIe siècle, la noix était considérére comme un bien aussi précieux que l’or dans la région. Parmi ses dérivés les plus consommés figure l’huile de noix, un produit star à découvrir au sein de l’épicerie fine du Petit Moulin, qui abrite aussi un restaurant et un bar à vins. Un chef passionné par son métier Le Petit Moulin de Martel s’inscrit dans la lignée des restaurants bistronomiques. Il a été créé par Adrien Castagné, qui le dirige. Ce jeune manager, fils et petit-fils d’agriculteur et producteur d’huile de noix et d’agneaux, est diplômé en œnologie à Bordeaux. Il exprime une passion si forte pour l’univers de la cuisine qu’il a décidé de renforcer ses compétences dans ce milieu. Il débute sa carrière en tant que sommelier et barman dans un bar à vins nommé La Parcelle, situé aussi à Bordeaux. Aujourd’hui, grâce à la richesse de ses vies passées et de son expérience, il a ouvert sa propre entreprise dans sa ville natale, au sein de laquelle il est secondé par son amie, Emma Buquet. Celle-ci endosse le rôle de chargée de communication et assure également l’accueil des clients. Un restaurant très particulier Au sein du restaurant, les clients peuvent investir la salle qui se trouve dans le hall, un lieu très cosy et moderne. La pièce révèle un style scandinave, moderne et raffiné. Les meubles en bois sont un signe de douceur et de chaleur. À l’étage, une ancienne chambre à l’esprit vintage a été aménagée. Elle est notamment équipée d’un tourne-disque et de vinyles, qui plongent les convives dans une ambiance musicale. Pour profiter du grand air, la terrasse ombragée et blottie au coin d’une petite rue propose calme et détente. Le bar à vins, quant à lui, invite à passer des instants agréables entre amis ou en famille. C’est le jeune chef lui-même qui vient servir ses convives d’un bon vin en accord avec les mets proposés. À côté de ce bar, l’épicerie fine propose différents types de vins, de produits locaux comme le pâté de foie gras, les rillettes et le confit de canard… L’huile de noix constitue le produit phare de l’établissement. La gastronomie avec des produits du terroir Adrien Castagné propose des plats faits maison, élaborés avec des produits du terroir. Il aime concocter une cuisine traditionnelle revisitée avec gout, en utilisant des ingrédients typiques du Périgord. Les spécialités de la maison sont la raviole de canard et le filet mignon de porc. Côté menu, le chef propose une formule à 26,50 €, composée de deux entrées, de deux plats, de fromage et d’un dessert. Le restaurant dispose d’une carte courte, constituée de cinq entrées, de quatre plats et de quatre desserts au choix. En entrée, les fins gourmets seront séduits par l’assiette de foie gras de Marie-Claude. Le filet mignon de porc en croute de noix fait office de plat de résistance. Et, pour le dessert, la tarte diamant aux agrumes et crème café blanc procure une touche de douceur et de gourmandise. ...
Fondée par trois amis en 2014, Califrais s’attaque au challenge complexe de l’approvisionnement des restaurateurs en tout type de produits frais : boucherie, marée, fruits et légumes, crèmerie, épicerie ou encore produits d’entretien. L’idée : simplifier au maximum le processus global d’acquisition des denrées, qui constitue souvent la bête noire du restaurateur, pour lui permettre de se consacrer à son cœur de métier. Les clients partenaires ont alors accès à une interface web où chaque produit disponible est référencé avec un conditionnement, une origine et un prix mis à jour en temps réel. Les prix attractifs sont négociés par une équipe d’acheteurs spécialisée qui tire profit des volumes cumulés des clients Califrais pour obtenir le meilleur des produits frais aux meilleurs prix. La plateforme donne également accès à une large gamme de produits bio, ainsi qu’une gamme de produits issus des circuits courts qui s’étoffe. Un service 360° Une commande passée avant minuit assure au restaurateur une réception de la marchandise désirée le lendemain matin, à l’horaire souhaité et directement en cuisine. Toute la paperasse chronophage - bons de livraison ou factures par exemple - est simplifiée, dématérialisée et accessible instantanément depuis l’interface, avec en prime des outils de visualisation pour aider le Chef à maîtriser ses achats et comprendre ses dépenses, ou encore un accès spécialement conçu pour le comptable du restaurateur qui n’a plus à se soucier de ces aspects administratifs rébarbatifs. Côté service, celui-ci est personnalisé, avec une forte réactivité des commerciaux, spécialistes des produits. Disponibles pour conseiller l’élaboration des cartes, ils mettent en avant les produits de saison, les bons rapports qualité/prix ou encore les promotions du moment. Ces derniers assurent également les dépannages en cas de produits manquants. Ainsi, la start-up se veut novatrice en étant les yeux et les oreilles des Chefs. L’optimisation des approvisionnements Après une commande de produits effectuée en quelques clics, l’ensemble de la logistique est pris en charge par Califrais. Pour y parvenir, une équipe de nuit contrôle et trie la marchandise au sein d’un entrepôt de 250 m² au cœur de Rungis, guidée par un logiciel informatique développé sur mesure en interne. Celui-ci permet de limiter au maximum le risque d’erreur de livraison. Après une vérification rigoureuse de la qualité et du conditionnement des produits, les camions partent alors en direction des restaurants en suivant un itinéraire optimisé. Par ailleurs, la start-up se dote d’un arsenal technologique inédit dans ce secteur d’activité, en utilisant notamment les dernières avancées du Machine Learning pour prédire l’évolution des flux des marchandises à partir de nombreuses sources de données. Un des objectifs est par exemple d’optimiser sa gestion des stocks, ou encore d’assurer à ses clients un service toujours plus personnalisé. Leurs engagements Sensible aux enjeux environnementaux aux actuels, cette jeune équipe adopte une démarche écoresponsable et s’engage à réduire son impact sur l’environnement dans un secteur d’activité particulièrement concerné. Tout d’abord, la mutualisation optimisée des achats engendre une réduction importante du nombre quotidien de livraisons. De plus, la flotte des camions Califrais roulant au gaz naturel et l’ensemble des commerciaux en scooter électrique permet de réduire considérablement les émissions de polluants. Enfin, aucun document n’est imprimé sur papier. Savant mélange entre connaissance experte des produits, logistique et technologie, Califrais a ainsi mis au point un service sur mesure, et le nombre de restaurateurs conquis par ce dernier ne cesse de croître. ...
Saint-Graal est une création originale d’Alexis Briol, élu meilleur brasseur de l’année 2012 en Belgique. Elle est brassée par la brasserie Saint Feuillien, une référence et une icône en la matière en Belgique, réputée pour la qualité exceptionnelle de ses produits. Une bière blonde authentique La Saint-Graal est une bière blonde dite de triple fermentation conçue pour la dégustation. Sa robe est blond pâle, légèrement voilée. Ses bulles sont fines et sa mousse à flocons moyens tient bien, tout en offrant une légère texture crémeuse au centre. Au nez, elle propose des arômes donnant sur des fruits exotiques (pamplemousse et agrume) et floraux conférés par le houblon SAAZ. En bouche, elle est ronde, souple et maltée, avec des arômes orientés sur les épices. A la dégustation, elle offre une amertume fine et délicate qui se marie harmonieusement avec son goût très prononcé sur les fruits. Cette sublime complexité lui a valu une médaille de bronze France lors du dernier World Beer Awards. Un packaging pour sortir de l’ordinaire La bière Saint-Graal est conditionnée dans une bouteille classique de 33 centilitres, mais ce qui en fait sa particularité, à part ses saveurs spécifiques bien entendu, est son conditionnement très original. En effet, elle est présentée sous forme de coffret prestige « édition limitée » comprenant quatre bouteilles accompagnées d’un verre en bois du type calice, spécialement conçu pour sa dégustation. Elle est également disponible en cagette de bois composée de huit bouteilles. La bière Saint-Graal est disponible à la vente dans 120 points en France ainsi qu’en ligne sur le site minutevin.fr. ...
Pierre Petit et son épouse Béatrice (Pierrot et Béa), ont repris, il y a sept ans, cette bâtisse historique datant de 1650. De l’extérieur, l’on est attiré par le charme à l’ancienne du bâti, fait de pierres. Une fois à l’intérieur, accueilli par le très chaleureux Pierre Petit lui-même, l’on ressent un air de convivialité qui se répand dans toute la maison. Le soir d’hiver, le feu de la grande cheminée vient réchauffer l’ambiance intimiste du lieu. Les propositions de la maison Purement crêperie depuis 1938, Ty Gwechall suggère des crêpes salées et sucrées préparées à la commande, des plus classiques aux plus originales. Sur la carte figurent les traditionnelles crêpes jambon-fromage, crêpes au beurre-sucre, crêpes au chocolat, ou crêpes à la confiture. « Les spécialités de l’établissement sont composées de garnitures plus élaborées », explique Pierre Petit. La crêpe Kastel, par exemple, est à base de pommes de terre, accompagnées de fromage raclette, de lardons, d’une crème et d’une petite salade verte. L’équilibre des saveurs et la justesse des assaisonnements font de cette spécialité un vrai régal pour les clients. Au dessert, le propriétaire recommande la crêpe sucrée avec des pommes caramélisées au beurre salé agrémentée d’une boule de glace à la vanille et de crème chantilly, le tout fait maison. Côté boisson, la maison propose du cidre brut et du cidre fermier pour rehausser les saveurs de ses crêpes. Le cidre brut à la pression est particulièrement sympathique par son côté légèrement fruité. La crêperie possède également sa propre bière maison qui porte le nom de l’établissement, et est fabriquée par Les Fous, microbrasserie située à Carnoët. « Ce produit a déjà remporté la médaille d’argent au concours régional des bières de Bretagne en 2015 », nous souffle notre interlocuteur. Des produits frais et locaux « On est en 100 % local, on ne travaille qu’avec des producteurs locaux, souvent des petits producteurs, pour nous fournir en produits frais », reprend Pierre Petit. Il coopère notamment avec Les 4 Saisons à Huelgoat pour les confitures, la charcuterie d’Arzur d'Ahes primée pour ses saucisses, ou encore Les Saveurs d’HerOuet à Plouhinec pour les légumes. Certains sont bio, d’autres non, mais le propriétaire prend le soin de sélectionner les meilleurs ingrédients pour sa cuisine. ...
Bénéficiant du label Maitre restaurateur, Le Paname fait sensation par son brunch dominical à concept unique. Mais sa bonne cuisine de marché, faite maison, concoctée au quotidien à partir d’ingrédients frais est pareillement un pur bonheur pour les papilles. Plaisir des sens au Paname Dans un cadre calme, Le Paname reste l’endroit idéal des foodies adeptes de cuisine gourmande. La grande terrasse protégée par des parasols beiges et entourée de verdure invite à profiter du soleil durant l’arrivée des beaux jours. Plutôt en quête de tranquillité et d’intimité ? Investissez la salle intérieure offrant une atmosphère chaleureuse dans un décor agréable. Au quotidien, 2 formules déjeuners sont proposées à un prix des plus abordables si vous ne préférez pas piocher d’autres délices dans la carte. Rien de tel que les croustillants de gambas et leur mousse de poivron rouge ou l’une des salades (Paname, Caesar, Norvégienne, Landaise, etc.) pour entamer le repas. Laissez-vous ensuite tenter par un pavé de saumon mi-cuit accompagné d’un risotto crémeux ou par le Paname Burger, plat signature du restaurant. Une salade de fruits frais, une crème brûlée à la vanille ou des crêpes Suzette flambées au Grand Marnier vous attendent en guise de desserts. Côté boissons, Le Paname fait les choses en grand avec une large palette qui comble toutes les envies : vins, champagnes, cocktails, bières, apéritifs, digestifs, smoothies, milkshakes ou jus de fruits. Et cerise sur le gâteau : le happy hours commence dès 17 h, jusqu’au soir à 23 h. ...
L’exploitation est implantée dans le village de Nuits-Saint-Georges et s’étend sur la Côte de Nuits et la Côte de Beaune. Des appellations qui sont connues pour l’élaboration de vins rouges de qualité. Aujourd’hui, l’ensemble du domaine Moillard est conduit en viticulture raisonnée, sous l’œil avisé de Jacques Briday, chef de culture. De la vigne au vin, tout se fait dans le respect de la tradition bourguignonne. Une famille, un domaine La famille Moillard et le vin ne font qu’un. Bien avant la Révolution française, cette famille menait déjà une importante activité viticole à Nuits-Saint-Georges. Mais ce n’est qu’en 1850, sous l’impulsion de Symphorien Moillard, que la maison a connu un réel essor. « Il s’agit de l’une des plus anciennes maisons de Bourgogne, dont les valeurs sont l’authenticité, la qualité, l’héritage, la générosité et le savoir-faire », souligne Cathy Stoffel, cheffe de produit. Un adepte de la viticulture raisonnée Sur ce vignoble d’une dizaine d’hectares planté en pinot noir et en chardonnay, Jacques Briday et son équipe appliquent une viticulture raisonnée, tout en adoptant des pratiques culturales respectueuses de la Nature. Ici, chaque parcelle est travaillée selon ses propres besoins. Résultat, des raisins de qualité qui atteignent une maturité optimale et qui seront vendangés manuellement. De longues cuvaisons La maison Moillard se démarque par des techniques de vinification qui nécessitent très peu d’intervention humaine. « Une des particularités du domaine réside dans le fait que la réception en vendange et la vinification se font par système de gravité », explique Baptiste Corrot, œnologue au domaine. Pour élaborer ses vins rouges, la maison procède d’abord à un tri rigoureux des baies avant de les acheminer vers les cuves grâce à des petits bacs. Les jus font l’objet d’une macération post-fermentaire durant plusieurs jours. Au niveau des blancs, les raisins sont délicatement pressés puis débourbés. Suivent une fermentation en cuve thermorégulée ou en fût de chêne (selon les appellations) et un bâtonnage régulier en vue d’apporter plus de complexité aromatique. Des cuvées d’exception Le domaine Moillard produit pas moins de 4 appellations, dont Bourgogne Hautes Côtes de Nuits, Côte de Nuits Villages, Savigny-lès-Beaune et Nuits-Saint-Georges Les Argillats. Parmi les nombreuses cuvées de la maison, la cuvée « Nuits-Saint-Georges Les Argillats » est la plus représentative. Au nez, ce vin dévoile des arômes de fruits rouges mâtinés d'épices. En bouche, celui-ci se révèle riche, dense, rond et suave, porté par des tanins fins et soyeux. ...
Chi va piano va sano e lontano : Qui veut voyager loin, ménage sa monture. Depuis 15 ans, le restaurant italo-méditerranéen Vapiano a su faire d’un célèbre proverbe, sa propre devise. Ici, celui qui désire aller loin, doit aller sereinement et manger sainement. Le concept de Vapiano en découle, par la qualité et l’authenticité de ses plats, tout comme par la convivialité de son atmosphère. Un cuisine italienne faite maison et des produits frais La philosophie de Vapiano se caractérise par des plats « faits maison » préparés sous les yeux des clients avec des produits frais. Chaque bouchée est un voyage en Italie, chez la mamma ! Au menu, on retrouve toutes les spécialités qui font la grandeur de l’Italie :antipasti, pizza, pasta, risotto, insalata et dolci. De l’entrée au dessert, les ingrédients sont frais, la pâte à pizza et les sauces sont préparées au jour le jour et les recettes changent au fil des saisons. Vapiano met aussi à la disposition sur toutes les tables des plants de basilic, menthe, thym ou encore de romarin afin que chacun puisse sublimer son plat à sa façon. Enfin, pour accompagner ces précieux mets, rien de mieux qu’un choix large de vins, cafés et thés de grande qualité ainsi que de boissons non alcoolisées. Un design naturel et une atmosphère chaleureuse : un parfum de dolce vita Vapiano a pensé son design et créé son ambiance afin de rappeler visuellement et olfactivement l’Italie. Grace notamment au travail de l’architecte et designer d’intérieur milanais Matteo Thun, qui a su traduire dans l’aménagement des restaurants toute la fraîcheur et la qualité de la cuisine Vapiano. L’association des matériaux nobles du mobilier, des oliviers centenaires implantés dans chaque restaurant, de la verdure des murs végétaux, ainsi que de l’éclairage identique à la lumière du soleil téléporte la clientèle dans un authentique lieu méditerranéen où elle pourra boire un verre et déguster des antipasti dans les espaces bar et lounge avant d’apprécier un repas entre amis autour d’une grande table en chêne clair. De l’ambiance conviviale, à l’art de recevoir, en passant par le design, chez Vapiano tout est pensé pour s’accorder une parenthèse italienne le temps d’un repas. ...
Le mercato des grands chefs de la Gironde a accueilli il n’y a pas si longtemps une étoile de la gastronomie française. Vivien Durand, un chef dynamique et passionné se lie d’amour pour ce somptueux domaine, où il décide de s’installer. Au Prince Noir, les nombreux défis qui s’esquissent devant lui ne le font pas trembler. Parmi eux : proposer une cuisine qui fasse honneur à ce lieu chargé d’histoire, classé monument historique depuis 1991. Un château, un homme… L’histoire du Château du Prince Noir est liée à celle d’un homme : Edouard de Woodstock dit « Le Prince Noir », personnage mythique lors de la Guerre de Cent Ans, régnant à la principauté d’Aquitaine. On dit même que les négociations signant la fin de ce conflit opposant la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois ce seraient déroulées dans le prestigieux château. Détruit puis reconstruit, celui-ci ne connaîtra décidément pas un destin ordinaire. Depuis, une accalmie s’y est installée, sauf peut-être en cuisine où l’on entend Vivien Durand motivé sa brigade. Ce personnage pyrénéen d’origine a eu la chance d’évoluer au sein de l’écurie Ducasse à Monaco. Après avoir forgé ses armes auprès du chef Nicolas Masse au Grand Hôtel de Saint-Jean de Luz, il travaille sur un grand projet : l’ouverture de ses restaurants La Taverne Basque et Chez Claire et Vivien à Saint-Jean de Luz. En 2013, sa passion, son expérience et ses sacrifices seront récompensées par la distinction suprême décernée par le Guide Michelin. Son étoile en poche, il veut voguer vers de nouveaux cieux. La quête d’une nouvelle expérience le conduira en Aquitaine, au Château du Prince Noir dont il tiendra les rênes à partir de mars 2014. Une déco alliant tradition et modernité Bruno Grangé-Cossou s’est occupé de la décoration, de l’agencement et de l’identité visuelle du restaurant. On y découvre une belle dualité entre l’ancien et le moderne qui correspond tout à la fait à la personnalité du chef. Lui qui aime proposer une cuisine inventive basée sur du traditionnel. Le détail le plus frappant : cette véranda vitrée qui vous donne l’impression d’être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Entièrement métallisée, elle révèle une ambiance contemporaine aux couleurs sobres qui tranche avec le style d’époque de l’aile du château qui lui est attenante. La décoration sort des sentiers battus et dévoile une belle authenticité. Chaque meuble ou objet ornant les lieux est chargé d’histoire, à l’image de ces tasses à thé dépareillées, chinées probablement. Au Prince Noir, on cultive aussi un état d’esprit basé sur la convivialité. L’équipe chaleureuse et accueillante s’occupera de vous, non comme un client mais plutôt comme un convive. ...
Que vous soyez en famille, entre amis ou avec des collègues, Loire Vins Aventure vous propose une expérience inoubliable pour une promenade de quelques heures ou une croisière d’une journée. Au programme : découverte des villages riverains le long de la Loire et de leurs héritages architecturaux. Le tout agrémenté par des dégustations de grands vins de Loire à bord d’un bateau de pêche traditionnel. Une balade féerique Loire Vins Aventure a été lancé à l’initiative de Denis Retiveau. À l’âge de 30 ans, ce Turquantois, à la fois vigneron et marinier, est « tombé amoureux » de la Loire, après avoir fait du canoë sur le fleuve en compagnie de quelques amis. « L’expérience m’a tellement plu que j’ai acheté des bateaux pour emmener les amis et la famille. Et c’est là que m’est venue l’idée des balades fluviales avec des dégustations de vins », raconte-t-il. Depuis quelques années, Denis Retiveau embarque les visiteurs pour des excursions uniques à bord de L’Étoile qui rit. C’est sur cette « toue cabanée », une embarcation traditionnelle entièrement construite avec du bois massif, qu’il accompagne ses voyageurs à la rencontre des villages pittoresques. Parmi les destinations : Montsoreau et son château, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ou encore Candes-Saint-Martin et sa fameuse collégiale datant du Moyen Âge. Selon les envies, la balade peut durer de 2 à 4 heures ou prendre toute une journée avec, en prime, de splendides couchers de soleil sur le fleuve. Au cas où les passagers auraient un petit creux, Denis Retiveau a pensé à tout. « Ils peuvent apporter leur panier de pique-nique, faire des grillades ou un barbecue à bord » explique-t-il. En outre, grâce à un partenariat avec le restaurant Diane de Méridor, les fins gourmets ont largement de quoi satisfaire leur appétit. Au menu, des amuse-bouches et un repas gastronomique peuvent être servis. Côté vins, le maître à bord profite de ce moment de convivialité pour endosser son costume de vigneron, en suggérant à ses hôtes une dégustation des différentes cuvées issues de son domaine. Enfin, pour les amoureux, Loire Vins Aventure leur propose une nuit romantique à bord de L’Étoile qui rit. Le bateau sera amarré sur les bords d’une berge ou d’un îlot et aura une vue splendide sur les villages environnants. Des cuvées exceptionnelles Troisième génération à la tête du domaine des Champs fleuris, Denis Retiveau s’occupe d’un vignoble de 20 ha, dont la moitié se situe à Turquant et l’autre à Montsoreau. L’encépagement se compose de 90 % de cabernet franc et de 10 % de chenin. À partir de ces cépages, le domaine élabore 11 cuvées d’exception, dont 2 blancs, 1 rosé, 5 rouges et 3 crémants. « Je propose aux passagers de déguster entre 6 et 8 de mes cuvées », fait-il savoir. Parmi la sélection, les invités peuvent trouver à la dégustation : la cuvée « Audace », qui se distingue par sa légèreté, sa fraicheur et ses arômes de fruits rouges ; la cuvée « Crémant de Loire », un rosé élaboré à 100 % de cabernet franc et renfermant une très grande richesse aromatique ; ou encore « Les Roches », un vin élevé durant 18 mois en fûts de chêne neuf, idéal pour accompagner un rôti, un gibier ou un fromage. Gage de leur grande qualité, les vins du domaine des Champs fleuris ont été récemment primés lors de grands concours. À l’image de la cuvée « Vieilles Vignes », qui a obtenu la médaille de bronze et la médaille d’argent en 2016 et en 2017 au concours général agricole. La cuvée « Tufolies 2016 » a, quant à elle, décroché le premier prix du « Top 100 des meilleurs rapports qualité-prix » du Guide des vins Bettane + Desseauve 2018. ...
Ce domaine appartient à la famille Fabre depuis 1928. C’est un plaisir et un véritable challenge pour elle d’allier sa passion pour le vin avec des méthodes culturales veillant au respect de l’environnement. Un terroir privilégié Le vignoble se situe sur un sol argilo-calcaire recouvert de galets roulés produisant principalement les cépages syrah, grenache, roussanne et chardonnay. Pour préserver la qualité de ses sols, la maison mise sur l’agriculture biologique. « Nous avons officiellement décroché le label bio en 1978, même si nous avons pratiqué ce mode cultural bien avant », spécifie Jean-Baptiste, co-gérant du domaine. Tous les intrants chimiques sont bannis du cahier des charges « Agriculture biologique ». Les vignes du Château des Coccinelles bénéficient du chaleureux climat méditerranéen. « Nos vignes sont parfaitement exposées au soleil, mais notre arme secrète reste le mistral qui nous aide énormément à préserver la qualité des raisins jusqu’aux vendanges. » Vinification, entre tradition et modernité Après les vendanges en vert et les dernières analyses de maturité en laboratoire, c’est la dégustation des baies sur le terrain qui déclenchera les vendanges. Rendez-vous alors dans le chai pour y sublimer la récolte. Grâce aux rendements maitrisés et au savoir-faire de la maître de chai, il y sera produit des vins à la fois complexes, gourmands et élégants. Aujourd’hui comme par le passé, l’entreprise familiale vinifie de façon traditionnelle sans se priver d'outils modernes. Résultat : un enchantement de saveurs qui rend honorablement ses lettres de noblesse à l’appellation Côtes-du-Rhône et Signargues. La maison est particulièrement fière d’une cuvée (sans sulfites ajoutés) baptisée « Elytres », un Côtes du Rhône rouge spécialement élaboré en l’honneur du centenaire du domaine. Cette production tire son succès de ses arômes intensément fruités qui se marient idéalement avec la cuisine méditerranéenne. ...
L’idée de départ était d’améliorer les troupeaux français en les croisant avec des têtes issues du cheptel anglais. Le système d’exploitation appliqué en Anjou, à cette époque, a favorisé le succès de l’expérience. Aujourd’hui, ce croisement de taureaux Durham à la Mancelle génère des viandes de haute qualité bouchère, réclamées par les connaisseurs. La plus anglaise des races françaises Reconnaissable à son allure longiligne, son fort gabarit et la pie rouge foncé de sa robe, la Rouge des prés était d’abord baptisée de la désignation Maine-Anjou. Elle portera ce nom jusqu’en 2004. « Longtemps, cette race qui est née au XIXe siècle a été exploitée de façon mixte, avec une production laitière relativement importante », précise M. Albéric VALAIS, le DG du Domaine rouge des prés. Aujourd’hui, elle s’aligne exclusivement dans les troupeaux allaitants, étant plus volontiers recherchée pour les riches caractères gustatifs de ses viandes. Un savoir-faire pointu pour l’élevage Question de terroir, les Pays de la Loire sont demeurés le site d’élevage de prédilection de cette race. C’est en tout cas la zone de couverture de l’appellation d’origine protégée. Ensuite, quelques troupeaux sont retrouvés au nord des Deux-Sèvres et en bordure de l’Ille-et-Vilaine. Des contextes particuliers définissent naturellement cette répartition des zones d’élevage. La race s’adapte à des facteurs pédoclimatiques doux. « Cette douceur angevine, elle cadence un petit peu notre année. C’est-à-dire que l'on a la chance chez nous d’avoir un printemps plus précoce. Ça permet de sortir les animaux à l’herbe très tôt. Au mois de mars, une bonne partie des troupeaux sont déjà arrivés en pâture », se réjouit Albéric Valais. Dans ces conditions, les bêtes jouissent alors d’une période d’alimentation à l’herbe très faste. Celle-ci se poursuit jusqu’en juin, voire au-delà. La douceur de l’automne permet de rattraper la « disette estivale » et de reprendre de l’état en perspective de l’hiver. Cette spécificité climatique offre aux éleveurs la possibilité de valoriser leurs prairies de façon optimale, alternant le recours aux prairies de fond de vallée ou de bord de ruisseau à l’exploitation des prairies sèches, à bon escient. La viande d’appellation Maine-Anjou Attribuée en 2004, l’AOC Maine-Anjou marque la consécration de la viande issue des Rouges des prés. Celle-ci se reconnaît d’emblée par sa couleur rouge intense, se distinguant tout de suite lorsque confrontée à des morceaux coupés dans d’autres races. Côté goût, ce sont les notes persillées du gras qui signent son originalité. La jutosité et la saveur de la chair sont typiques et très recherchées par les gourmets. Les néophytes en la matière peuvent toujours essayer la technique de la « mastication prolongée ». Loin du rendu granuleux qui se produit avec d’autres viandes, celle-ci a « une attaque en bouche onctueuse qui va rester même si vous mâchez longtemps ». Principalement découpés dans les quartiers arrière, les morceaux se déclinent en bourguignon, côtes, faux-filets, entrecôtes et rosbifs. D’excellentes pièces destinées au pot-au-feu ou aux recettes de fondues sont également proposées. Pour en arriver à ces produits de qualité éminemment courus, il a fallu respecter un cahier des charges rigoureux. L’homogénéisation des systèmes de production – « une vache et sa suite pour 1 hectare d’herbe » – et les conditions de finition des animaux sont parmi les priorités des éleveurs de cette appellation. Pour les dernières, le mot d’ordre est « matières premières mélangées et non OGM ». ...
Les cuvées Claude Thuillier et Filles sont composées des valeurs familiales chères à une maison artisanale héritée de pères en filles. Priorisant les méthodes traditionnelles d’élaboration du champagne utilisées depuis des siècles, cette marque fêtant ses 41 ans cette année élabore ses champagnes avec attention et patience. Au programme : bulles fines, fraîcheurs et arômes ! « Faire dans la continuité des traditions » Ces propos de Claudette Thuillier, l’une des héritières de l’exploitation, rappellent le parcours authentique de cette maison. En véritables amazones du vin, les filles Thuillier se distinguent par leur maîtrise parfaite du processus d’élaboration et par leur attachement au côté artisanal. La famille Thuillier, tout en tenant à moderniser leur exploitation, a choisi de remettre à jour les méthodes de vinification en fûts tout en continuant à utiliser des procédés traditionnels comme le dégorgement à la volée ou encore le remuage en pupitre. Tout cela pour produire des cuvées de qualité à l’instar de la Cuvée Spéciale, un assemblage classique au goût affirmé et englobant toutes les saveurs du terroir. Accessibilité et convivialité sont au rendez-vous En matière d’activités œnotouristiques, le domaine des Thuillier accueille ses hôtes dans un cadre typiquement champenois. Au programme : visite des quelque six hectares de vignoble, dégustations, visite des caves... Claudette, toujours dans un souci d’hospitalité, propose par ailleurs de se loger sur place dans un gîte dans le village, cela afin de vous assurer une immersion totale dans le pays du bon vin. En pleine conversion en vue de l’obtention de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), la maison Thuillier priorise, entre autres, le respect de la nature, un engagement assurant la vérité du goût de ses cuvées. ...
Établi sur les vestiges d’une villa gallo-romaine et surplombant les collines éponymes, le Château Viranel doit son identité à son encépagement varié (plus de 14 cépages) et à la diversité de son Terroir. Les sols s’y déclinent en trois types : les galets roulés qui donnent des vins de plaisir et sur le fruit, les terrasses calcaires qui offrent plus de concentration, de finesse et de la complexité aux assemblages puis enfin les crès apportant minéralité et puissance pour des vins riches mais exprimant avec caractère la fraicheur de ce terroir d’altitude. Des vins mono-cépages, au goût unique, propices au plaisir Sur ces terres transmises de génération en génération depuis 1551, le vin est produit selon une démarche raisonnée. « Nous travaillons en circuit fermé en compostant nos propres marcs de raisins pour les réintroduire ensuite dans le sol », expliquent Nicolas et Arnaud Bergasse, propriétaires vignerons. Ce travail d’équilibre permet de rendre à la terre ce qu’elle a donné pour produire les raisins. Le domaine est certifié Haute Valeur Environnementale (HVE) ce qui signifie qu'il oeuvre dans le respect des écosystèmes et de la biodiversité. Le travail de vinification est réalisé dans des cuves semi-enterrées (- 2 mètres). Résultat : des vins harmonieux, fins et expressifs traduisant une belle personnalité. Mention spéciale pour les mono-cépages qui expriment toute la beauté de leur terroir à l’instar de la Cuvée Arômes Sauvages, un 100% Alicante Bouschet produit en IGP Cessenon et la Cuvée Pépite AOP Saint-Chinian, 100% Carignan. ...
Le Maître-sommelier Philippe Subira et sa femme Corinne sont enchantés de recevoir leur clientèle dans les deux charmantes salles à l’intérieur du restaurant La Table du sommelier faisant la part belle à la convivialité. Situé près du musée Jean-Jaurès, l’établissement embarque dans un voyage culinaire à destination des saveurs gourmandes et inédites. Des recettes inventives Dans la cuisine de La Table du sommelier, Corinne s’affaire et se plait à gâter les papilles avec des mets faits maison, fruits de ses inspirations. La carte qui change toutes les 5 semaines est une promesse de fraicheur optimale des ingrédients. Le tartare de thon blanc au citron vert et gingembre, suggéré en entrée, en dira long sur les talents de la cuisinière. En plat, on ne peut pas passer à côté du tajine d’agneau au citron confit et figue. C’est une spécialité de la maison empreinte de l’émotion d’une passionnée. Un tel repas ne peut se conclure que par un délicieux dessert. Afin d’offrir à celui-ci une note un peu particulière, n’hésitez pas à commander la fameuse poire pochée au vin rouge. Sinon, laissez-vous tenter par le classique fondant chocolat noir ou la savoureuse crème anglaise à l’orange. Les plaisirs du vin à l’honneur Côté vins, Philippe Subira est de bon conseil. Dans cet établissement au concept hors du commun, 200 références de vins de France et d’ailleurs feront le bonheur des amateurs. Amoureux des régions sud et sud-ouest de la France, notre Maître-sommelier a une prédilection pour les vins du Rhône. Au rendez-vous, les incontournables bouteilles issues des domaines de Marie Maria ou ceux de Michelas St Jemms. Et pour couronner le tout, quelques références de vins bio, biodynamiques et naturels ont été choisis pour satisfaire toutes les demandes. Afin de mieux mettre en valeur cette riche sélection, la maison a même élaboré des menus « Autour des vins » aussi gourmands que raffinés. L’expérience du maitre des lieux garantit la découverte des meilleurs accords. ...
Après une enfance passée loin de la métropole, plus précisément sur l’île de Madagascar, les frères Pire rejoignent l’Europe pour leurs études. En 1998, Adrien, Guillaume et leurs parents tombent sous le charme de ce vignoble. Mais c’est seulement en 2010 que toute la famille se retrouve à Fosse-Sèche. D’une superficie de 45 hectares d’un seul tenant, le domaine est constitué d’une quinzaine d’hectares de vignes plantées sur un sol jurassique associant silex et oxyde de fer. Dans une volonté de préserver ce terroir et d’offrir des vins les plus naturels possible, la maison pratique l’agriculture biologique depuis 2006 et biodynamique depuis 2012, et bénéficie des certifications Ecocert et Biodyvin. Sur le chemin des grandes cuvées L'une des particularités du Château de Fosse-Sèche se trouve dans sa cave, dans laquelle des cuves ressemblant étrangement à des œufs y sont entreposées. Il s’agit en fait de cuves ovoïdes fabriquées avec du béton d’argile permettant au vin d’exprimer au maximum le terroir et les cépages. De réputation noble, les cépages de la région sont répartis comme suit : 5 hectares de chenin, 9 hectares de cabernet blanc et, enfin, 1 hectare de cabernet sauvignon. Trois types de vins (AOC) - Saumur rouge, Saumur blanc et Saumur Puy-Notre-Dame - y sont produits. Nature et vin, duo mythique C’est grâce au dévouement de passionnés comme les frères Pire que l’âme du terroir de Fosse-Sèche renaît et offre aux vins toute sa splendeur. De leur cave sortent des cuvées produites à partir de vignes vieilles de plus de 60 ans, comme la Réserve du Pigeonnier 2014, un 100 % cabernet franc (rouge), complexe et fin, avec une finale longue et minérale, un vin de garde (20 ans) ; ou l’Arcane, 100 % chenin (blanc), fermenté neuf mois à basse température et élevé en cuve, dont le millésime 2015 est très ciselé. ...
Les mots ne seront jamais suffisants pour décrire toute la splendeur de cet endroit qui, ne serait-ce qu’au regard, vous aide à atteindre le « nirvana ». Imaginez un déjeuner sur une terrasse bordée par une rivière, la valse de ce ruissellement qui vous berce pendant que vous vous régalez de la truite au bleu du vivier. Une cuisine du terroir Il est de coutume chez les Arcé que l’homme soit aux fourneaux et la femme à la réception. Pascal et Christine travaillent donc de concert pour faire tourner cet établissement. Installée à la place de l’ancien trinquet, la table du restaurant présente des plats colorés et ce n’est pas qu’une simple façon de parler. Les cuisiniers aiment chouchouter les plats en soignant le visuel. La cuisine du chef s’inspire des saisons et met en valeur les produits du terroir. Ainsi, il se lie de partenariat avec les habitants de la vallée pour l’acquisition des truites. Lors d’une commande, cette dernière est capturée dans la Nive des Aldudes, devant le regard émerveillé du client. Moins spectaculaire mais aussi succulente, la truite de Banka commandée auprès de la célèbre pisciculture Goicoechea saura enchanter vos papilles. Elle est cuisinée sous plusieurs formes : en carpaccio, en tartare, cuite… Autre spécialité de la maison : « l’Agneau de lait en fricassée, artichauts violets à la barigoule, pomme de terre vitelotte, jus réduit au thym » qui fera le bonheur des gourmands et gourmets. Et en dessert, savourez le « Praliné Bayonne-Baïgorry, choux crème au praliné, glace et tuile aux amandes ». Ce menu est surement celui qui reflète le mieux la cuisine typique du terroir basque. Une nature paradisiaque qui offre mille et une activités Qui ne désire pas s’évader du rythme infernal des métropoles, de la pollution urbaine ? Vous avez longtemps cherché un endroit qui soit à la hauteur de vos attentes, celui-ci sort tout droit de vos rêves. Dans un décor de carte postale ou de fond d’écran pour les plus jeunes, la maison Arcé se présente comme un havre de paix. Le dépaysement est assuré, surtout si vous optez pour un séjour. Ce vaste espace est idéal pour une virée en amoureux, entre amis ou une réunion de famille. Plusieurs activités sont proposées à l’intérieur comme à l’extérieur du domaine Arcé. En plus de la piscine chauffée et du terrain de pétanque, cet environnement authentique de Saint-Étienne-de-Baïgorry offre différentes possibilités en matière d’activités ludiques et sportives. Le relief est particulièrement propice à la randonnée pédestre ou équestre et Christine Arcé aura le plaisir de vous expliquer les différentes balades pouvant s’enchainer entre le pic du Jara, le mont Hautza, l’Oilarandoy avec la chapelle Notre-Dame, le col d’Ispéguy et autres sites aussi extraordinaires les uns que les autres. Vous découvrirez lors de vos promenades les porcs pies noirs en montagne ou encore les pottoks, petits chevaux sauvages du Pays Basque. Pour les plus courageux, il est tout à fait possible de faire du VTT, de la trottinette tout terrain, du tandem mais également un baptême de parapente au Baïgura, à Hélette. Vous pouvez également faire une halte à Biarritz ou à Saint-Sébastian pour visiter leurs musées de la Mer. De nombreuses autres activités existent, comme le karting à Briscous, le spectacle de vaches landaises à Saint-Jean-le-Vieux, l’initiation à la pêche à la mouche... Bref, il y en a pour tous les âges et pour tous les gouts. Vous aurez donc une journée bien remplie, voire plus, et gagnerez en sérénité et en bien-être. ...
Auray est un bourg dynamique morbihannais dont le paysage change au gré des marées. La beauté et le calme du port de Saint-Goustan imprègnent les promeneurs venus sillonner les berges pour trouver un moment de sérénité. L'église de Saint-Gildas classée monument historique tout comme l'hôtel de ville datant du XVIIIème siècle, les maisons à colombage, le pont Saint-Goustan, le Vallon du Reclus, La Petite Forêt forment le riche patrimoine architectural, historique et naturel de la ville. Au-delà des sites et monuments, Auray a la chance d'abriter l'une des meilleures tables de la région. Au restaurant Terre Mer, on cultive l'excellence dans l'assiette mais aussi dans l'accueil. Anthony Jehanno, globe-trotter et artisan du goût Le goût pour la cuisine, Anthony Jehanno l’a acquis dès sa plus tendre enfance. Adolescent, il obtient son BEP à Sainte-Anne-d’Auray. Sa passion et ses talents le conduiront rapidement vers les plus hautes marches de ce métier d’exception où l’attend sa première place de chef à Montmartre, au sein de l’établissement Moulin de la Galette. Telle une locomotive, plus rien alors ne l’arrête. Il est sollicité par le groupe Ducasse pour l’ouverture d’un nouveau restaurant situé sur les Champs-Elysées. Après avoir sillonné Londres et les Etats-Unis où il a exercé comme consultant, ce globe-trotter choisit de déposer définitivement ses valises dans le Morbihan, sa terre d’origine. De là commence une merveilleuse et nouvelle aventure qu’il vivra aux côtés de son épouse, Anne-Sophie Jehanno. Ensemble, le duo complice façonnera leur nouvel établissement à leur image. Ici, rien de trop guindé. La charmante maison de granit livre une décoration chic et raffinée, juste ce qu’il faut. Premier détail qui focalise l’attention : les murs en pierre et les poutres apparentes qui confèrent tout son charme à la salle. Une cuisine actuelle Dans cette atmosphère élégante et cosy, Anthony Jehanno et sa brigade œuvrent pour flatter vos papilles. Les produits du terroir et de la mer de la région sont à l’honneur. Le jeune chef Morbihannais travaille en étroite collaboration avec plusieurs petits producteurs afin de sublimer à sa manière les trésors locaux et de saison. Le produit est en majesté. Cela débute par un foie gras poêlé qui se décline en de multiples accompagnements selon la saisonnalité. Mais cette fois-ci, vous le dégusterez bien avec du kiwi jaune et de l’ail noir. Enchaînez ensuite avec un dos de chevreuil amandes airelles ou un filet de Saint-Pierre salsifis champignons et « cazette ». Au dessert, laissez-vous tenter par les tartelettes du chef dont l’expérience en pâtisserie transparaît avec brio dans l’assiette. Les saveurs de cette cuisine actuelle, équilibrée et goûteuse sont sublimées par une puissante carte de vins. Bien que les propriétaires expriment une préférence pour les vins de Bourgogne, la cave se compose d’autres belles références issues de l’Alsace, de Bordeaux, de Gascogne, de la Loire, du Rhône. ...
Depuis 2007, le domaine La Grange est la propriété de Renate et Rolf Freund. Soucieuse de préserver l’environnement, la maison mène sur 65 ha de vignes une conduite raisonnée avec la certification Terra Vitis. Côté vinification, on trouve des équipements de pointe, indispensables pour poursuivre des objectifs qualitatifs. Une nouvelle cave, des cuves en inox et des cuves en béton à revêtement époxy ont ainsi permis des améliorations importantes, notamment sur la gamme classique, dont les cuvées ont été récompensées, entre autres, par le Guide Hachette. Une quête permanente de qualité Des notes épicées issues de la garrigue viennent s’ajouter aux arômes des vins, dues certainement au thym et au romarin entourant le vignoble. En dégustation, les tannins apportent structure et matière pour donner une bouche soyeuse tout en rondeur. ...
Le Château de la Galinière siège dans la commune de Châteauneuf-le-Rouge. Situé sur un lit de terres rouges argilo-sableux, le site figure parmi les 4 meilleurs terroirs de Provence pour la viniculture. Implantés sur le plateau du Cengle et sur le flanc de la Montagne Sainte-Victoire, ses vignobles bénéficient d'un sol très filtrant et diversifié alternant couches graveleuses et sablo-argilo-limoneuses. S'ajoutent à cela une contrainte de faible rendement associée à un micro-climat méditerranéen et septentrional, les vins issus de ce terroir ne peuvent qu'être riches et structurés. Un style affirmé et pleinement assumé justement par le Rosé Sainte-Victoire, une des cuvées emblématiques de la maison. Entre histoire et terroirs « C’est une propriété qui a un charme exceptionnel », déclare Cathy Stoffel, chef de produit au sein du domaine. Le nom du site est tiré de celui d’un ancien campement romain appelé « La Galinière ». Les premiers bâtiments sont construits vers l’an 1200. Mais ce n’est qu’en 1733 que le domaine prend officiellement le titre de Château de la Galinière. La notoriété de ses vins produits en AOC Côtes-de-Provence ne repose pas uniquement sur la valeur historique du site, mais se fonde aussi et surtout sur la particularité des terroirs provençaux. À cela s’ajoute un microclimat continental forgé par le soleil et les reliefs de la région. « C’est une région et un climat qui se prêtent notamment très bien à l’agriculture biologique », confie notre interlocutrice. C’est ainsi tout naturellement que le domaine obtient la certification bio délivrée par Ecocert. Des vins d’un style particulier Les principaux cépages travaillés par la maison sont le grenache, le cinsault, la syrah, le rolle, le cabernet et le viognier. Blancs, rouges ou rosés…, les cuvées de la maison se distinguent par leur fraicheur et leur complexité. « La vendange se fait de nuit la plupart du temps pour récolter les raisins au plus frais et préserver leurs arômes. » L'oenologue du domaine Solange Dremière parle également d’un style de vinification pour transformer les cépages en vins très équilibrés et intensément aromatiques. « Nous procédons à une macération préfermentaire à froid, sur bourbes, pendant 2 à 3 semaines pour extraire au maximum les arômes des raisins. » Actuellement, le millésime 2018, une nouveauté de la maison récemment en vente étonne par son côté aérien et facile à boire : une bouche franche marquée par une fraicheur intense, suivie d'une finale aussi tendue que suave. Bref, un verre en appelle un autre! ...
La Maison du Fromage et des Produits locaux a été initiée par la municipalité de Pouligny-Saint-Pierre à laquelle se sont ralliés la Communauté de communes Brenne Val de Creuse et le Parc naturel régional de la Brenne (PNRB). Première étape d’un projet ambitieux, l’enseigne précède la création future d’un espace destiné à la dégustation. Collaborant avec l’office du tourisme qui lui ramène régulièrement des groupes, elle compte parmi sa clientèle des particuliers et des associations notamment. Une vaste sélection de produits « Bien que nous commercialisions 5 autres fromages de la région Centre, le Pouligny-Saint-Pierre reste encore l’un des produits phares que les touristes, gens de passages, associations et particuliers viennent chercher dans notre boutique », raconte Jean-Pierre Darreau, président de l'association. La promotion des fromages fermiers n'est pourtant pas l'unique crédo de la boutique. Elle est une vitrine vivante pour les produits de la laiterie Eurial, mais aussi une belle représentation pour les produits locaux de la région tels que le miel, le jus de pomme, les gâteaux artisanaux, sans oublier les produits transformés de poissons d’eau douce de la société Fish Brenne ainsi que les confitures de la région et les vins de Reuilly. ...
Sur la Côte des Bars, Champagne Jacques Chaput bénéficie d’un terroir exceptionnel établi sur un sol composé de marnes calcaires du kimméridgien, sur lesquels les trois cépages champenois se développent dans d’excellentes conditions sur un vignoble de 13,50 hectares. Grâce à une rigoureuse sélection des raisins et des assemblages issus d’un travail précis, la maison parvient à produire une gamme de champagnes exhalant des arômes typiques qui ravissent les palais les plus exigeants. De la vigne aux vins L’élaboration de champagne est un art qui se transmet de génération en génération au sein de la famille Chaput. Dans les veines de ces vignerons passionnés, ce n’est plus du sang qui coule, mais du vin. Au fil des années, la famille a acquis un savoir-faire traditionnel qui lui permet de produire de grandes cuvées. Ces champagnes associant finesse et élégance ont acquis une réputation qui dépasse les frontières de la France. Sur 100 000 cols produits chaque année, une partie de la production est effectivement exportée vers l’international, notamment aux États-Unis, « qui constituent un nouveau marché », raconte Jacky Chaput, l’héritier de ce riche patrimoine. Cette notoriété, la maison l’a acquise grâce à un travail strict qui débute dans les vignes. « Nous pratiquons une viticulture raisonnée avec une approche la plus naturelle possible. Quoiqu’il en soit, tous les vignerons seront d’ici peu amenés à recourir à des pratiques plus respectueuses de l’environnement et de la biodiversité », tient-il à préciser. L’authenticité d’un terroir La création de ce domaine familial dans les années 50 par le père de Jacky a été un challenge. « Nous sommes sur un terroir qui n’était pas très connu dans les années 60, 70 ou 80. Cette partie de la Champagne a gagné rapidement ses lettres de noblesse, et dorénavant, de nombreux domaines de la Côte des Bars remportent d’innombrables médailles et récompenses et sont mis à l’honneur », se félicite Jacky. Aujourd’hui, le vigneron tient à offrir le meilleur de cette terre qui se reflète dans ses cuvées. Parmi les plus emblématiques de la maison, il cite la cuvée blanc de noirs, composée à 100 % de pinot noir et qui est le vin qui « a remporté le plus de récompenses ». Le vigneron, pour sa part, est plus attaché à sa Cuvée L’Authentic, « qui fait partie de celles que j’ai créées et lancées lorsque je suis revenu sur le domaine familial », indique-t-il. ...