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Musées, galeries d'art : visites et expositions à ne pas manquer...

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Culture
Exposition
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie

Le Musée de la Fabuloserie, situé à Dicy en Bourgogne, non loin de Joigny est un lieu unique en son genre. Temple dédié au rêve, à l’imagination et à la créativité non conventionnelle, ce musée a été fondé par Alain Bourbonnais, architecte de métier, collectionneur averti et artiste qui découvre dès les années 70, l’Art brut cher à André Breton et Jean Dubuffet, alors également...

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Culture
Exposition
Art brut à La Fabuloserie : le Manège aux rêves de "Petit Pierre"

Raconter la vie de Petit Pierre, c'est aussi raconter les conditions de création de l'art brut. Cet artiste a puisé son inspiration dans son environnement immédiat, utilisant des matériaux de récupération et des objets du quotidien pour créer des sculptures et des installations uniques.

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Culture
Exposition
Art brut : le monde fabuleux d’Alain Bourbonnais

Alain Bourbonnais était architecte de métier mais pas uniquement. Collectionneur avisé, précurseur dans l’art hors-les-normes ou art brut cher à Jean Dubuffet qu’il a côtoyé, il était également artiste. Un artiste qui a laissé une œuvre qui surprend et que l’on retrouve aujourd’hui à La Fabuloserie, musée qu’il a créé pour accueillir ses rêves.

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Culture
Exposition
Aloïse Corbaz : une vie brisée, une œuvre resplendissante

Aloïse Corbaz, une figure incontournable de l'art brut, a vu le jour en 1886 à Lausanne et a passé plus de 45 ans de sa vie en asile psychiatrique. Décédée en 1964, sa vie a été marquée par la passion, l'amour interdit et la tragédie. Bref retour sur cette artiste atypique dont quelques œuvres sont exposées à La Fabuloserie.

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Culture
Exposition
Exposition Jef Aérosol Stories du 19 octobre au 21 janvier 2024 au Musée Hospice de Lille

Le Musée Hospice de Lille célèbre l'art urbain et l'une de ses figures emblématiques, Jef Aérosol, avec la première rétrospective dédiée à ce pionnier du Street Art. Cette exposition spéciale, intitulée "Jef Aérosol Stories", met en lumière le parcours fascinant de l'artiste, peintre, musicien, et lillois d'adoption depuis 1984.

Musée, théâtre, cinéma, expo, galerie, art : événements à découvrir...

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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie
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Dicy
Musée de La Fabuloserie
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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Art brut : le monde fabuleux d’Alain Bourbonnais
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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Aloïse Corbaz : une vie brisée, une œuvre resplendissante
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Lille
Musée de l'Hospice Comtesse
Exposition Jef Aérosol Stories du 19 octobre au 21 janvier 2024 au Musée Hospice de Lille
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Le Cap d'Agde
Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.
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Le Cap d'Agde
Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire
2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !
Guitar Fest 2023, une édition sous le signe du succès !
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Lille
Musée de l'Hospice Comtesse
Musée de l'Hospice Comtesse : un joyau architectural et patrimonial incontournable à Lille
Le MuPop, un musée intergénérationnel à Montluçon
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Lille
Musée de l'Hospice Comtesse
Lille et la famille Pasquero, des figures incontournables au cœur du Nord de la France
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Paris
Musée des Plans-Reliefs
Musée des Plans-Reliefs : comprendre l’histoire à travers des maquettes de villes frontières
Musée des ursulines
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Mâcon
Musée des Ursulines
Musée des Ursulines : un lieu emblématique pour conjuguer l’Art au présent
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Villeneuve-Loubet
Musée Escoffier de l'Art Culinaire 
Musée Escoffier de l'Art Culinaire : dans la maison natale de l’empereur des cuisines
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CAMBO LES BAINS
Villa Arnaga-Musée Edmond Rostand
Villa Arnaga : incursion dans l’intimité de la famille Rostand
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Bordeaux
Musée national des douanes
Musée national des douanes : 35 ans au service de l’Histoire et de la valorisation de l’administration des douanes
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Dicy
Musée de La Fabuloserie
Place à l'art hors-les-normes
Maison bergès
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Villard-Bonnot
Maison Bergès
Maison Bergès : quand l’art côtoie l’histoire industrielle
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Rennes
Fonds régional d’art contemporain Bretagne
Frac Bretagne :
un haut lieu de l’art contemporain
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Sète
Office de tourisme de Sète
Un art de vivre à la Sétoise
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Sète
Office de tourisme de Sète
Sète : un patrimoine de caractère
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Dunkerque
Office de tourisme et des Congrès de Dunkerque
Dunkerque : destination touristique vibrante à la riche histoire maritime
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Compiègne
Galerie de l’Est
Galerie de l’Est : l’art pour relier les cultures

LES ARTICLES LES PLUS LUS

La Vienne, pays du Futuroscope, vous réserve de nombreuses surprises !

Pour un week-end ou des vacances prolongées, vous avez mille choses à faire dans la Vienne, pays du Futuroscope. Nous vous donnons toutes les raisons d’en apprendre plus sur cette destination offrant une grande diversité touristique, à seulement 1h18 de Paris et 1h17 de Bordeaux grâce à la LGV. Des nouveautés 2018 pour vous en mettre plein les yeux Chaque année, le département de la Vienne fait le nécessaire pour donner envie aux touristes français et étrangers de s’y aventurer un peu plus longtemps. Ainsi, en premier lieu, que vous soyez déjà venu au Futuroscope ou non, nous vous recommandons de participer, à partir d’avril, à une nouvelle expérience unique en son genre : celle de devenir le copilote de Sébastien Loeb (à l’aide d’un casque de réalité virtuelle et d’un siège baquet dynamique) ! Profitez-en aussi pour embarquer dans un voyage en direction des étoiles avec Thomas Pesquet qui vous invite à le suivre dans cette aventure incroyable. Vous aurez aussi la possibilité de séjourner au château de Dissay (ouverture en juin du magnifique hôtel avec spa, restaurant gastronomique et brasserie haut de gamme), d’en apprendre plus sur le génie de Léonard de Vinci grâce à la Tour-Forteresse de Monthoiron (avec un parcours d’énigmes pour petits et grands où vous serez guidés par le célèbre personnage de bande dessinée Léonard®) et de profiter des multiples activités du parc de Saint-Cyr, de sa structure gonflable sur le lac et de ses nouveaux toboggans (en juin)... Sans oublier l’épique chasse au trésor Tèrra Aventura qui arrive dans le département pour le plaisir de tous les géocacheurs. Bref, un programme qui donne envie ! Des sites insolites qui raviront les curieux de tout âge La Vienne abrite bien des richesses… Découvrez-en un rapide aperçu ! Amoureux du patrimoine, visitez Poitiers, la Ville aux cent clochers ; Angles-sur-l’Anglin, l’un des Plus Beaux Villages de France ; Châtellerault l’industrielle ; Chauvigny avec son VéloRail et ses Géants du Ciel qui s’illustrent à travers un spectacle de fauconnerie ; et bien sûr l’Abbaye de Saint-Savin, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les familles se tourneront peut-être davantage vers la Cité de l’Écrit et des Métiers du Livre de Montmorillon, le Game Parc et ses nombreuses activités indoor, Planète Crocodiles avec sa faune exotique et sa flore tropicale, le Parc de la Belle avec son aventure game, ou encore le Cormenier, qui vous fera découvrir le 20e siècle comme vous ne l’avez jamais vu. Sans oublier bien sûr le Center Parcs – Domaine du Bois aux Daims, qui peut vous accueillir dans ses cottages spacieux ou seulement à la journée afin que vous profitiez de son Cœur animalier unique et de son Aqua Mundo avec une eau à 29 degrés toute l’année. Et cette année, un site incontournable de la Vienne fête ses 20 ans : la Vallée des Singes ! Dans ce parc incroyable, vous serez entouré de plus de 450 singes de toutes espèces (du gorille au bonobo) en totale liberté, sans barrière ni cage. De quoi passer des vacances mémorables ! Et parmi tous les sites du département, un est bien sûr incontournable : le Futuroscope. Le Futuroscope vous ouvre ses portes Prenons un peu de temps pour nous arrêter sur le Futuroscope, qui reste l'une des principales attractions de la Vienne. En effet, depuis son ouverture en 1987, le parc a su évoluer pour donner envie aux curieux de franchir ses portes d’entrée. À ce jour, le Futuroscope offre une trentaine d’attractions pour les petits et grands. Que vous soyez amateur de sensations fortes ou avides de nouvelles expériences, vous repartirez avec des souvenirs plein la tête. Avec L’Extraordinaire Voyage (nouveauté 2017 élue Meilleure attraction européenne de l’année dernière), vous prendrez votre envol pour parcourir tous les continents de la planète en volant ! Pour les grands frissons, nous vous recommandons Danse avec les robots, Arthur, l’Aventure 4D et La Machine à voyager dans le temps des Lapins Crétins, toutes deux élus Meilleures attractions au monde, ou le classique (mais culte) La Vienne Dynamique. Avec Chocs Cosm...

Be Art, un concept store où se mêlent objets de créateurs et œuvres d'art

C'est un lieu unique en son genre. A 100 m de la cathédrale, en plein cœur de ville, se niche un concept store totalement novateur : s’y mêlent des objets de créateurs uniques mais aussi des œuvres d'art, le tout dans un style résolument contemporain. Un tiers de du Concept Store - la micro galerie - accueille chaque mois une exposition d'art. L’autre partie de la galerie met en valeur une multitude d'objets comme par exemple,  des bijoux de créateurs. « Des pièces uniques que l'on peut acheter à des prix abordables à partir de 15 ou 20 €  », explique Emma Lataste, elle-même artiste-peintre. Matériaux bio ou recyclés, verre de Murano ou encore patchwork de textile : le visiteur ne pourra qu'être surpris par la richesse des styles proposés. Ailleurs dans ce concept store, on navigue de surprise en surprise. Là, des montres en bambou d'un designer italien réalisées en toute petite série. Ici un amplificateur de son pour Smartphone ultra tendance. Plus loin, des lampes magiques imaginées  par une créatrice turque. « Ces objets sont proposés chez-nous en avant–première », renchérit Bruno Lataste, également peintre. « Nous sommes parfois les distributeurs exclusifs en France. Be Art, un concept store pour collectionner les nouvelles idées C'est tout l'esprit du concept store : défricher les tendances, dénicher les créateurs de talent et collectionner les nouvelles idées ». D'ailleurs, la sculpture d'une petite fille accoudée à un mur nous interpelle : « C’est fabriqué avec une technique de papier de soie très particulière », souligne Bruno Lataste. ...

Au cœur des collines cathares, Fanjeaux
allie patrimoine historique
et innovation numérique

Idéalement situé entre Toulouse et Carcassonne, le village de Fanjeaux est étreint par une Nature vallonnée. Il domine 360 mètres de plaine. Paisible et joyeux, c’est aussi un site hors des sentiers battus, idéal pour les sports de plein air, les randonnées et les découvertes historiques. Afin de partager ses secrets, il propose au public d’emprunter un nouveau et surprenant parcours. Une innovation en termes de médiation culturelle et de création numérique qui pense à tous les publics, notamment aux enfants. Un parcours artistique dans le village Parsemées tout au long de la promenade, de drôles de sculptures métalliques racontent une histoire cathare. Ces dix figures imposantes et contemporaines sont l’œuvre de l’artiste Loïc Tellier. L’idée : que chacun puisse sauter à pieds joints dans un livre d’histoires. Méticuleusement mises en scène, ces sculptures convient le visiteur à découvrir autrement le village. A titre d’exemple, au Seignadou, cinq personnages vous invitent à vous asseoir près d’eux et à assister à leur disputation. Une interaction narrative possible grâce au superbe dispositif qui accompagne la promenade : maquette numérique, application mobile, livret-jeu et audioguide sont autant d’outils qui enrichissent le programme. Une application ludique Disponible à l’office de tourisme, l’application gratuite permet d’emprunter le parcours en bénéficiant d’un contenu oralisé. Les sculptures se mettent à parler entre elles, l’artiste explique ses créations et le village de Fanjeaux conte ainsi son histoire et ses secrets. Le Moyen Âge est mis en lumière : la disputation, les croisades, l’Inquisition et plus encore. Chaque scène a un contenu associé, qu’il suffit de déclencher en temps voulu sur son smartphone. Afin d’attiser la curiosité des enfants, un livret-jeu à 3 €, intitulé « Fanjeaux et le mystérieux sortilège », leur permet de résoudre des énigmes et de rencontrer les légendes occitanes : celle de la sorcière Saurimonde qui transforme les habitants en statues, celle des chevaliers ou encore celle des troubadours. Pour récompenser les aventuriers en herbe, un petit cadeau est à récupérer à l’office de tourisme après la balade. Collines et cités médiévales En sus de cette proposition, un nouveau sentier d’interprétation est également possible à Laurac-Le-Grand. Des chroniques historiques accompagnent un environnement grandiose et bucolique. Le Pays Cathare est à découvrir sans modération. Rendez-vous est pris donc avec ses paysages panoramiques, ses champs de colza, ses vallons et ses villages chargés d’Histoire, mais bien ancrés dans le monde actuel. Office de tourisme Au cœur des collines cathares Horaires d’ouverture : De septembre à juin : du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h Juillet et août : tous les jours, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30 ...

Association Perceval : la référence en musique médiévale

L’Association Perceval a à cœur de promouvoir et d’entreprendre des recherches pointues sur la musique médiévale. Elle cherche notamment à porter à la connaissance du grand public le monde peu connu de ce grand art. Pour y parvenir, l’association s’appuie sur ses deux enseignes, à savoir Perceval dirigé par Guy Robertet dévoué à l'action artistique et l’Ensemble Ligeriana conduit par Katia Caréet qui propose concerts et enregistrements.Sous cette seconde enseigne, l’association a récemment entrepris des recherches sur les chants épiques de l'époque de Charlemagne, ainsi que sur les œuvres de Pierre Abélard. « Des travaux de grande envergure ayant impliqué une véritable recréation musicale et entraîné la commande de reconstitutions d'instruments ». Deux disques ont été enregistré et de nombreux concerts ont été donnés autour de ces œuvres. Le volet pédagogique de l’association L’Association Perceval organise aussi de nombreux évènements dédiés aux établissements scolaires. Sous la direction de Guy Robert, ces activités en direction des écoles élémentaires et des collèges se matérialisent notamment par des concerts et démonstrations de danses. Les tout-petits participent par ailleurs à toutes sortes d’ateliers-découverte. Des musiciens parisiens et ligériens apportent leur contribution pour donner vie à ces actions pédagogiques. Des expositions sous l’enseigne Perceval L’Association Perceval organise régulièrement des expositions sur les instruments de musique médiévaux. Une occasion pour les découvrir ou apprendre davantage sur des instruments primitifs comme les petits orgues, les harpes, l'organistrum, mais aussi des instruments d'origine arabe comme le luth ou la guitare sarrasine. Plus de 50 reconstitutions d’instruments avec des cartels explicatifs ont été mis en place afin de plonger les visiteurs dans le fascinant univers de la musique médiévale. ...

Vous avez de nombreuses raisons de vous rendre dans le pays de Fénelon.

Rendez-vous dans le Pays de Fénelon en Périgord Noir pour l’exposition Doisneau et profitez-en pour découvrir la richesse de la région. La seule exposition permanente de Robert Doisneau au monde Les amateurs de belles photographies connaissent tous Robert Doisneau pour son travail. Savez-vous que l’Office de Tourisme du Pays de Fénelon en Périgord Noir a souhaité lui dédier une exposition permanente ? Tout commence en 1936, lorsque le gouvernement de Léon Blum crée les congés payés. Lors de ses premières vacances, Robert Doisneau en profite donc pour venir en Dordogne par le train, devenant par ce biais l’un des premiers touristes de la région. Puis, grand fan de canoë, il reviendra souvent dans la Dordogne afin d’immortaliser les sites les plus pittoresques (de Beaulieu-sur-Dordogne à Beynac). Ce sont ces photos que l’Office de Tourisme vous invite à découvrir. Entièrement gratuite, l’exposition a été mise en place en collaboration avec les filles du photographe français qui ont conservé plus de 450 000 clichés. Une bonne occasion de découvrir le Périgord vu par Doisneau à travers une sélection de 50 photos présentant, d’un côté, les plus beaux paysages de la Dordogne et, de l’autre, la vie rurale locale de l’époque. À savoir : en plus de cette exposition permanente, l’établissement veut aussi proposer plusieurs expositions temporaires de jeunes photographes contemporains afin de présenter ce qui se fait actuellement en termes de photographies. Une bonne raison de vous y arrêter pour vous renseigner sur les richesses du territoire du Pays de Fénelon tout en écrivant une carte postale et déguster une glace ou boire un café. Entre salon de thé, galerie d’art photographique et salle de réunion pour professionnels, vous découvrez un Office de Tourisme polyvalent. Les activités du Pays de Fénelon en Périgord Noir Si vous souhaitez visiter ce beau pays, le rendez-vous est donné dans cet Office de Tourisme pas comme les autres, situé dans une ancienne gare entièrement réaménagée et ouvert depuis le 30 avril. Véritable porte d’entrée de la Dordogne et du Périgord Noir, il est le point de départ de nombreux chemins qui vous mènent vers des lieux aussi charmants que typiques. En effet, tout d’abord, sachez que la voie ferrée a été transformée en piste cyclable. Puisque le train n’y passe plus depuis 1980, c’est une excellente façon de faire revivre ce trajet historique. Ainsi, 19 km de voie verte ont été créés par la Communauté de Communes et un projet d’itinérance douce est en pleine construction. Ce dernier permettra de relier Sarlat à Cazoulès par la voie de chemin de fer. De belles promenades en perspective puisqu’il se rajoute à 500 km de chemins de randonnée et 400 km de parcours de VTT. Mais ce n’est pas tout, car vous trouvez de magnifiques bourgades à proximité dont 3 plus beaux villages de France (Domme, Castelnaud-La-Chapelle, Beynac-et-Cazenac). L’occasion d’observer l’aspect architectural spécifique, à base de lauze, de la région. N’oublions pas non plus les châteaux de Salignac et de Fénelon qui valent le détour ainsi que les magnifiques jardins du manoir d’Eyrignac, les jardins d’eau de Carsac (spécialisés dans les lotus) et les jardins de Cadiot.  De plus, 3 événements importants ponctuent la saison : la Ronde des Moulins (durant le week-end de Pâques), la Ronde des Villages (mi-octobre) ainsi que la semaine de la nuit (début août). Ne repartez pas sans avoir participé à un marché gourmand Tous les visiteurs le disent : il faut avoir pris le temps de vivre l’ambiance si particulière des marchés gourmands de la Dordogne (seulement durant la haute saison, en juillet/août). En effet, vous y trouvez évidemment les spécialités de la région (truffes, cèpes, magrets de canard, salade périgourdine, produits à base de noix, etc.). Pourtant, ce qui frappe le plus, c’est le fait que des tables et des bancs ont été installés par les communes pour déguster les plats gourmands directement sur place. Les rendez-vous à ne pas manquer : - Le marché sur le thème du poi...

Le musée de la lutherie et de l’archèterie françaises

Comment la musique vient aux instruments1 ? Le concept du musée répond à une double vocation. Le musée s’impose naturellement comme le lieu témoin de la ville, dont l’identité est fortement marquée par la production traditionnelle d’instruments de musique à cordes et la transmission des savoir-faire qui lui est associée. Parallèlement, il donne l’occasion de porter un regard nouveau sur l’ensemble du processus de fabrication de l’instrument de musique pris comme composant de la fabrication de la musique. Les luthiers et les archetiers, les savoir-faire qu’ils transmettent, les instruments qu’ils fabriquent, les musiciens qui les jouent, les compositeurs qui écrivent pour eux, les auditeurs et les critiques qui écoutent et jugent les musiques produites ainsi que les interactions entre ces différents acteurs sont au cœur du projet du musée. Ainsi, le visiteur, en fonction de sa culture, peut se reconnaître dans l’un ou l’autre rôle. Il n’est pas seulement « spectateur » du projet.  1 MABRU Lothaire. Comment la musique vient aux instruments : Ethnographie de l’activité de lutherie à Mirecourt. Sarreguemines – Metz : Editions Pierron, DRAC de Lorraine, 1998, pages 179 -192. ...

Moustiers-Sainte-Marie : une capitale
de la faïence en pleine nature

À Moustiers-Sainte-Marie, dans le Parc naturel régional du Verdon, on aime la terre. Ce joli village provençal, bâti au Ve siècle, profite de paysages bucoliques où l’eau s’allie à la pierre, entre aqueduc, remparts et fontaine. Fort de ses traditions et de son environnement, le village est devenu la capitale de la faïence. Une histoire tendue vers l’avenir et un site exceptionnel sont à y découvrir. Du Moyen Âge à aujourd’hui Abondant de bois et d’argile, la terre de Moustiers-Sainte-Marie est celle des potiers. Au XVIIe siècle, le célèbre artiste Pierre Clérissy, enfant du village, oriente son travail vers la faïence. Il transmet son méticuleux savoir-faire à sa descendance. Dans les cours d’Europe, les faïences de Moustiers acquièrent une grande notoriété. Douze fabriques font alors vivre le village et témoignent de son activité principale. En émail blanc à ses débuts, la faïence va peu à peu prendre des couleurs et s’orner de fresques somptueuses, de scènes mythologiques et de fleurs. Au XVIIIe siècle, elle est mise à mal par la guerre et la concurrence industrielle. Le dernier atelier de Moustiers ferme ses portes en 1874. Il faut attendre 50 ans et l’intérêt de Marcel Provence, ethnologue, écrivain et historien, pour relancer l’activité faïencière. Ce dernier crée le musée de la Faïence en 1928. Des ateliers s’installent à nouveau dans ses alentours. Aujourd’hui, onze d’entre eux sont en activité, dont sept forment l’Union des faïenciers de Moustiers-Sainte-Marie. Un musée plein d’Histoire Le Musée de la faïence donne à admirer des œuvres anciennes datant du XVIIe ou du XVIIIe siècle mais aussi des œuvres plus contemporaines. On peut y admirer le travail des maître-faïenciers qui ont fait l’histoire du village tels que Clérissy, Olérys et Ferrat. Toutes les étapes de fabrication sont expliquées via des panneaux et des projections. Le public découvre l’évolution des objets à travers les modes et les techniques utilisées. Le musée dispose d’une grande pièce bleue dans laquelle les badauds peuvent s’émerveiller devant des créations issues des illustres entreprises de Moustiers. Un lustre de 1900 trône au milieu du plafond, réfléchissant la lumière via un délicat verre de Murano serti de paillettes d’or pur. Un art vivant En sillonnant le village, le public peut pousser librement la porte des ateliers nichés dans les ruelles. Onze exercent aujourd’hui leurs activités, fabriquent et vendent leurs créations. Les maître-faïenciers prennent plaisir à expliquer leur art et invitent à assister aux étapes de décoration.  L’environnement et le dynamisme de la ville ont de quoi séduire les touristes et les locaux. Son activité artisanale permet d’y vivre pleinement une véritable escale culturelle. Un moment hors du temps, à savourer en famille tout au long de l’année. ...

Un musée-spectacle dédié à l’évènementiel

Ici, point de vitrine ni d’objet figé. Une fois les portes franchies, manèges historiques, cabinet de curiosités, gondoles vénitiennes ou montgolfière surréaliste prennent vie le temps d’une visite hors du temps. Redonner vie au patrimoine Baptisé Les Pavillons de Bercy depuis son installation dans les anciens chais Lheureux en 1996, on le connait aussi sous le nom de Musée des Arts Forains. Il est l’unique lieu en France qui présente des objets issus du patrimoine du spectacle et des arts forains de la Belle Époque. Construit sur un modèle économique indépendant, il est labellisé « Entreprise du patrimoine vivant » en 2009. Sa collection est celle de son maitre de cérémonie, l’ancien comédien et antiquaire, Jean-Paul Favand. Depuis 1972, l’homme réunit ces objets chargés d'Histoire et les restaure. Ce musée, entièrement scénographié, conserve un patrimoine tout en lui redonnant vie. Le site dispose d’ailleurs d’un atelier de restauration pour mener à bien sa mission. Le manège de vélocipèdes a ainsi demandé plus de 20 000 heures de travail et 18 corps de métiers différents pour revoir le jour. « Le rire et la fête n’avaient pas de musée, alors qu’il y a de nombreux musées qui montrent la guerre. J’ai créé un monde de rêve qui ne serait rien sans le public qui le fait vivre », avance Jean-Paul Favand. L’histoire d’un art désormais reconnu se lie à celle d’un homme qui a transformé ses recherches en musée vivant. Un monde réanimé par des visites participatives Au XIXe siècle, la fête foraine était un fait social. On y découvrait des nouveautés techniques telle que l’électricité, toutes les formes de spectacle vivant ou encore l’actualité. C’était un véritable média. Un monde artistique et artisanal dans lequel le musée plonge aujourd’hui ses visiteurs pour réveiller leurs âmes d’enfant. Chacun est invité à « jouer le jeu ». Comme dans un théâtre, le musée et ses acteurs s’animent. Impossible de laisser le visiteur déambuler seul. Ce sont les guides comédiens qui activent certains manèges centenaires et invitent le public à découvrir les différents espaces. Les Pavillons de Bercy se visitent sur réservation tout au long de l’année, plus particulièrement les mercredis, les weekends et durant les vacances scolaires. Pour que la magie opère auprès de tous les publics, il est aussi possible de s’y aventurer librement pendant les Journées du patrimoine ou lors du Festival du merveilleux, organisé chaque année pour les fêtes de fin d’année. Des espaces pensés pour l'évènementiel Cet univers onirique est aussi le théâtre d’évènements de prestige. Tous les espaces de ce musée spectacle peuvent se privatiser: les Salon Vénitiens, le Théâtre du Merveilleux, le Magic Mirror, le Musée des Arts Forains et sa rue privée en plein Paris nommée Théâtre de Verdure. Ces espaces de réception, tous de plain-pied et modulables, facilitent l’organisation de tout type d’évènements, du séminaire au dîner de gala. Les organisateurs professionnels et les particuliers en quête d'authenticité ont ainsi la possibilité de donner une dimension féérique, hors du temps, à leurs évènements. Un lieu rare, insolite et joyeux à découvrir comme on entre dans un conte. ...

12e Biennale d’Issy : « Paysages, pas si sages »

Quel regard portent les artistes sur le paysage qui nous entoure ? Contrairement à leurs aînés des grands courants picturaux (classique, baroque, romantique, réaliste, impressionniste…) qui se sont passionnés pour le paysage, les plasticiens contemporains ne l’abordent plus seulement pour l’idéaliser ou le traduire. Les artistes de la Biennale d’Issy nous livrent leur vision du monde à travers la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin et la vidéo. La puissance de la nature au cœur du réchauffement climatique Les artistes s’attachent aussi bien aux aspects les plus alarmants de l’intervention humaine sur Terre qu’à l’évocation de la majesté et de la beauté de la nature. Ainsi, Nils-Udo traduit la force créatrice de la nature dans sa peinture tandis que François Bard représente des rocs inamovibles. Frédéric Oudrix nous offre une végétation exubérante, Stéphane Erouane Dumas des forêts de bouleaux figés par le givre se reflètant dans un lac gelé. Traqueur d’orages, Basile Ducournau parcourt le Nouveau-Mexique pour capter le moment précis où la foudre tombe parfaitement dans l’axe d’une route qui s’éloigne en direction de l’horizon. Madame Briot, un arbre sculptural à l’élégance féminine, semble être renversé. Mais il est bien réel et révèle la richesse méconnue de la nature. Dans les autres œuvres d’Emma Tandy, la végétation y apparaît luxuriante, tout comme dans les friches que photographie Yann Monel. Le paysage soulève de nombreuses questions, notamment celle de l’environnement. Avec ses Paysages nucléaires présentés en diptyques, Jean-Pierre Attal met en perspective un avenir nucléaire incertain, avec une usine implantée dans son environnement naturel d’un côté, le même site dépourvu d’installation humaine de l’autre. Brigitte Sillard aborde la question du changement climatique avec son image d’un palétuvier qui dépérit à Madagascar dans une mangrove disparue. Régis Rizzo peint des lycaons de la savane africaine sur fond de paysage industriel pour illustrer le retour des animaux sauvages dans les villes. Cristina Ruiz Guiňazǔ présente un ange assoupi sur le sol d’un désert s’étendant à l’infini, et Pierre Monestier d’étranges quadrupèdes à gueule de canon décimant une armée sans armes. Quant à Rubén Fuentes, il peint des étendues montagneuses dont les cimes prennent la forme de silhouettes d’anciennes déesses précolombiennes, dénonçant la disparition des forêts primaires. Le paysage, terrain d’expression des artistes engagés Les artistes présentent aussi leur vision de l’évolution du paysage, avec lucidité, de manière parfois engagée. Ainsi, Caroline Secq dénonce l’apparition d’un 8e (in)continent avec une installation d’objets et de sacs plastiques rejetés par la mer qu’elle récolte sur les plages. Christophe Dalecki détourne nos objets du quotidien en plastique et donne naissance à de grands bouquets d’ombres et de lumière verte.  Certains artistes révèlent l’empreinte de l’homme sur le paysage, comme Justin Weiler avec ses dessins semblables à des partitions dont les notes s’avèrent être des impacts de balles ; une musique douloureuse, témoin du lourd passé de la guerre civile au Liban. A Beyrouth, les anfractuosités provoquées par les tirs deviennent des nids d’oiseaux dans les fresques réalisées et photographiées par le street artiste Anoy. D’autres, comme Barthélémy Toguo, sensible aux situations de détresse en Afrique et dans le monde, nous livrent des œuvres engagées : ainsi, Jugement dernier est composé de deux mains levées, comme en joue face à l’obstination de l’humanité à s’autodétruire. Avec ambivalence, les aquarelles de Jean-Michel Alberola inspirent la quiétude de scènes champêtres, alors que nous sommes face à la désolation du camp de Birkenau où la nature finit par recouvrir la voie ferrée et ronger les baraquements. Dans une architecture sans vie, Anselm Kiefer mêle ses ...

Lieu d’Art Contemporain de Sigean : admirer l’art dans toute sa splendeur

Nous sommes en 1946 lorsque Piet Moget intègre, à La Haye, l’école des Beaux-Arts. Là, il rencontre Mary Schallenberg, une artiste talentueuse qu’il épousera cinq ans plus tard. Marqué par l’impressionnisme de Claude Monet, Piet Moget commence, avec sa femme, un long et passionnant voyage à la recherche de leur identité artistique. Dans la foulée, Piet Moget organise, dès 1952, des expositions d’œuvres de confrères artistes. Cet engagement solidaire se concrétise par la création du Lieu d’Art Contemporain (LAC) en 1991. Ils ont l’art dans le sang Le lieu d'art privé de la famille Moget, c’est avant tout la vitrine d’une passion familiale commune transmise de génération en génération. Éduqué dans une école avant-gardiste, priorisant une approche pédagogique participative et créative, il est épaulé très tôt par le peintre hollandais Jan Blockpoel. De son côté, Mary Schallenberg, fille d’un peintre, est initiée très jeune à la peinture, et développera un talent peaufiné par ses séjours en académie d’arts plastiques et de peinture. Tous deux s’installent en France en 1953, à la Grande-Basse, enchaînant travail et voyages artistiques avant d’investir une ancienne bâtisse viticole abandonnée, qui deviendra le lieu d'art que nous connaissons aujourd’hui. C’est à leur fille, Layla Moget, élevée dans la  passion de l’art, que reviendra cet héritage. Après des études en conservation de musée de l’école du Louvre, cette dernière se consacre à l’horticulture avant de se tourner pleinement vers la gestion du musée privé. Des expositions et des collections riches en émotion Au cœur du département de l’Aude, à mi-chemin entre l’Espagne, la région toulousaine et le Bordelais, ce lieu d’art accueille sa toute première exposition lors de son ouverture, en 1991. Il s’agit alors d’une exposition du plus grand ami de Piet Moget : le peintre hollandais Geer van Velde. Cet événement fut une réussite, et en découle alors le début d’une success-story. Chaque année, et grâce à l’appui de nombreux partenaires locaux et régionaux, le Lieu d’Art Contemporain (LAC) accueille en moyenne trois expositions mettant à l’honneur des artistes en herbe, mais aussi des peintres reconnus tels que Dado, un artiste yougoslave, en 1997, ou Ger van Elk, un spécialiste hollandais de l’illusion d’optique, en 2015. Outre les expositions, le musée privé s’étendant sur deux niveaux dans un bâtiment de 2 000 m2 possède une collection permanente qualifiée de « collection éclectique » par Layla Moget. Olivier Debré, Dado, Geer van Velde, Robert Morris, erró, Marlene Dumas,  plusieurs hyperréalistes américains ou encore Matias Spescha sont les figures de proue de cette collection accessible, dans laquelle « tout le monde peut trouver son compte […], même les visiteurs arrivés par accident », toujours selon Layla. Cette mosaïque de genres, d’époques et de styles confère ainsi toute sa singularité au lieu d'art, qui ne fait pas dans « la muséologie traditionnelle », continue Layla. ...

Découvrir la vie de château dans le Loiret

Sully-sur-Loire, Chamerolles, Gien : trois châteaux à découvrir au coeur du Loiret...  Le château médiéval de Sully-sur-Loire fait revivre l’histoire des célèbres ducs de Sully. Classée monument historique depuis 1928, cette forteresse, bâtie à la fin du XIVe siècle, située au cœur de la ville, saura charmer les amateurs d’Histoire. D’importants travaux ont été entrepris afin d’aménager de nouvelles zones de visites (bureau du régisseur et appartement de Psyché), qui complètent à merveille les salles basses du donjon, la salle d’honneur ou encore la chambre du roi. Au total, ce sont 19 salles de visite mais également près de 400 œuvres d’art exposées.  Surtout, visiter le château de Sully c’est aussi suivre les pas de personnage prestigieux comme Maximilien Ier de Béthune, proche et grand ministre du roi Henri IV, resté dans l’Histoire de France sous le nom de Sully. Le célèbre philosophe Voltaire, accusé en mai 1716 d’avoir écrit des vers tendancieux, sera « exilé » à Sully, qui, loin d’être une prison, devient un doux séjour. Il s’y plaisait déjà beaucoup. Alors, pourquoi pas vous ? Adresse : Chemin de la Salle-Verte – 45600 Sully-sur-Loire – 02 38 36 36 86 chateausully.fr Le château de Chamerolles est d’abord une demeure familiale. Bâti à l’aube de la Renaissance par un certain Lancelot Ier du Lac, le château s’ouvre aujourd’hui sur 47 hectares de magnifiques jardins façonnés comme à la Renaissance, avec un parc, un plan d’eau, des parterres… Découvrir ce château à taille humaine, c’est aussi découvrir son histoire mouvementée entre ses différents propriétaires : la famille Dulac, dont le fils se convertira au protestantisme, mais aussi Claude-Guillaume Lambert, conseiller général des finances de Louis XVI, traduit devant le tribunal révolutionnaire.  Considéré comme l’un des châteaux de la Loire, classé monument historique depuis 1927, le domaine de Chamerolles ne se contente pas d’offrir la visite d’un château : une promenade des parfums fait découvrir l’histoire des senteurs et de la toilette à travers les siècles. Le visiteur va découvrir les différents usages du parfum, d’abord à visée médicinale avant de devenir emblématique de la séduction. Adresse : 45170 Chilleurs-aux-Bois – 02 38 39 84 66 chateauchamerolles.fr Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un rendez-vous de chasse plus ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, le château de Gien appartient à la couronne dès le XIVe siècle. Le château-musée de Gien est en pleine évolution. Les travaux, débutés en 2012, se poursuivent mais, déjà, on devine les contours du site qui accueillera ses premiers visiteurs au printemps 2017. L’ampleur du projet a nécessité la fermeture du site en 2012. Le visiteur pourra profiter, à la réouverture du site, d’une nouvelle muséographie qui aura une approche différente, tournée davantage vers l’écologie et la découverte de la nature. Celle-ci mettra en scène les collections selon le nouvel axe de découverte : « chasse, Histoire et nature en Val de Loire ».  Adresse : Rue de la Place du Château – 45500 Gien 02 38 67 69 69 ...

Le musée-forum de l’Aurignacien : la préhistoire en Midi-Pyrénées dans une architecture contemporaine

Rendez-vous avec les Aurignaciens Le musée-forum de l’Aurignacien vise à valoriser le site éponyme découvert au XIXe siècle. Se trouvant dans un bâtiment à la pointe de la modernité, édifié selon une démarche de développement durable, il renferme des témoignages de l’existence des Aurignaciens, le tout premier groupe d’hommes modernes vivant en Europe, particulièrement dans les Pyrénées. Les premières découvertes sont signées Édouard Lartet, un célèbre paléontologue, en 1860. Tandis que le site d’Aurignac est inscrit dans les monuments historiques en 1921, le musée, lui, obtient le label « Musée de France » en 2003. À découvrir : plus de 300 objets archéologiques, dont des statuettes et des armes de chasse. Ce musée s’adresse au grand public et propose en l’occurrence des activités et des animations toute l’année : des expositions comme le « Walking Man », qui présente les œuvres du sculpteur sur bois anglais Guy Reid (du 23 juin au 31 août 2017), des ateliers qui s’adressent aux collégiens, aux lycéens et aux universitaires ou encore des conférences… ...

Les 130 ans des Troupes de montagne

Le musée des Troupes de montagne a été conçu pour raconter l’histoire hors du commun de ce corps de l’Armée de terre spécialisé dans le combat en montagne. Créé en 1988 dans l’hôtel du gouverneur à Grenoble, il fait partie des 15 musées de l’Armée de terre. Il est déplacé en 2009 dans les fortifications de la Bastille. Surplombant la ville, il est accessible par la route ou par le téléphérique, également appelé bulles. Lors de votre visite, vous pourrez déambuler dans le musée et découvrir toutes une série d’objets en lien avec ces soldats montagnards : uniformes, armes, objets sportifs, matériels de transmission, insignes, ouvrages et iconographie. Grâce à un audio guide multilingue, vous prendrez également connaissance de l’histoire fabuleuse d’hier à aujourd’hui de ce corps d’armée qui a pris part à de nombreuses opérations militaires. Tranchées de la Première Guerre mondiale, contribution à la résistance, participation à la guerre d’Algérie, opérations au Liban et en Afghanistan, autant de scènes représentatives de l’action des Troupes de montagne. Vous repartirez admiratif de l’esprit, de l’engagement et des valeurs exceptionnelles de ce corps d’armée. Ce musée vous accueille toute l’année sauf au mois de janvier. A proximité, un mémorial évoque le souvenir de ces spécialistes montagnards tombés pour la France depuis la création de ces unités.   2018, année anniversaire Le point d’orgue des festivités marquant le 130e anniversaire des Troupes de montagne aura lieu le 15 juin, jour de la Saint Bernard, patron des alpinistes. Tout commencera par une cérémonie militaire avec messe, prise d’armes et repas collectif place de Verdun. Une exposition sur l’Algérie intitulée « Les cimes d’Algérie, les Troupes de montagne 1954-1962 » se déroulera du 15 juin au 16 septembre au musée avec une inauguration sur invitation. En parallèle, le 1er salon des artistes des Troupes de montagne investira les locaux de l’hôtel des Troupes de montagne. Il est ouvert du 16 juin au 23 juin au public sur réservation au 04 38 37 44 06. A la mairie, vous pourrez assister à la conférence d’histoire sur les Troupes de montagne le 16 juin à 18h, ouverte à tous. Ou venir voir l’exposition sur les 130 ans des Troupes de montagne du 14 au 16 juin, une exposition panneaux avec de nombreuses anciennes cartes postales. Les plus sportifs pourront participer au trail de la Saint Bernard, sur un parcours de 20 kilomètres reliant la place de Verdun au parc Paul Mistral en passant par le mont Jalla. Le 17 juin, Journée de solidarité "Rencontre avec les Soldats de montagne", Parc Paul Mistral de 10h à 23 h, qui finira par un concert donné par la fanfare du 27e BCA et par un magnifique feu d’artifice. ...

L’Atelier du cuivre : l’art et la passion de travailler le cuivre

Fondé par une lignée d’artisans du cuivre à l’aube du XIXe siècle, l’établissement a été repris par Étienne Dulin en 1985. Il a continué à défendre la réputation de l’Atelier du cuivre, en transmettant un savoir-faire traditionnel basé sur la technique de repoussage et d’emboutissage pour réaliser des œuvres rares et d’une qualité exceptionnelle. C’est donc sans surprise que l’établissement a pu développer un portefeuille de clients prestigieux, composé de restaurants étoilés, d’hôtels de luxe, d’architectes et de designers à l’instar de l’illustre Philippe Starck, ou encore de diverses institutions en France comme à l’étranger. Une fabrication traditionnelle en héritage Spécialiste dans l’art de la dinanderie et du cuivre décoratif, l’Atelier du cuivre conjugue passion et compétence pour réaliser les commandes sur mesure de ses clients. Tout commence par le découpage en disque des planches de cuivre laminées avant de procéder au repoussage au tour manuel. Cette étape consiste à déformer le métal, soit du cuivre soit du laiton, suivant une forme particulière que l’on veut obtenir. Le métal passe ensuite par une cuisson au chalumeau réchauffé à 500 degrés afin de le rendre plus malléable. Le processus s’enchaîne sur l’opération de martelage, une étape délicate qui nécessite une certaine précision pour endurcir le métal. Autrement, « certaines œuvres décoratives ou artistiques sont réalisées entièrement à la main  par la technique de la dinanderie », nous fait savoir aussi le propriétaire. Enfin, c’est la partie polissage qui confère aux pièces une finition parfaitement lisse et brillante, avec un sens du détail remarquable. Une gamme de produits premium Allant des ustensiles de cuisine et d’accessoires pour la salle de bains, jusqu’aux créations décoratives et pièces d’ornement, les pièces réalisées sont différentes les unes des autres suivant les exigences des clients. L’Atelier du cuivre se dote d’un show-room pour exposer sa série de produits classiques, comme les casseroles en cuivre, les sauteuses, les poêles, ou les entonnoirs à confiture, que les clients peuvent acheter sur place. En outre, l’établissement a aussi créé l’Atelier des arts culinaires, un atelier-boutique situé sous le viaduc des Arts à Paris, qui s’adresse plutôt aux professionnels de la cuisine ainsi qu’aux écoles de cuisine : « Nous y créons des pièces uniques pour des restaurants, des pâtissiers, des chocolatiers haut de gamme et des grands hôtels parisiens. Ces derniers peuvent y passer des commandes de pièces qui leur font envie », déclare fièrement Étienne Dulin. Avec une réputation qui n’est plus à faire, l’Atelier du cuivre reçoit régulièrement des demandes spéciales des églises, des décorateurs d’intérieur, des résidences privées, des producteurs cinématographiques et même des hôpitaux, que ce soit pour un alambic en cuivre, un seau à champagne, une baignoire, une statue ou des trophées. À préciser que l’établissement réalise environ 30 % de son chiffre d’affaires annuel sur le marché à l’export, aux États-Unis et en Russie. ...

HOTEL des VENTES de COULOMMIERS

Maître Dapsens-Bauve et Maître Bouvier, experts judiciaires et commissaires-priseurs se relayent pour animer 90 ventes aux enchères par an (vente courante, vente classique, vente de prestige, vente thématique, vente volontaire ou judiciaire, vente caritative....) et réaliser vos expertises et estimations dans le cadre d’inventaires après successions, tutelles, déménagements… La vente aux enchères publiques est ouverte à tous. Vous pouvez  tous venir  acheter ou vendre aux enchères. Le conseil, l'expertise et la prisée sont un préalable indispensable pour valoriser vos biens. Depuis plus de 20 ans, l’Hôtel des Ventes de Coulommiers s’attache à démocratiser les ventes aux enchères et à présenter à la vente les trésors de vos greniers, objets d’un autre temps, du quotidien d’un autre siècle. Tout se vend, tout s’achète de 15 € à 100.000 € et plus. L'Hôtel des Ventes de Coulommiers accueille depuis 2012, l'équipe de l'Emission de télévision "Un Trésor dans votre Maison". Généralistes par vocation et spécialistes par passion Maître Dapsens-Bauve et Maître Bouvier se partagent l'ensemble des spécialités du marché avec le soutien d'experts spécialisés si nécessaire. Bijoux, orfèvrerie, horlogerie, céramiques, numismatique, philatélie, tableaux des XIXe et XXe siècles, Art Contemporain, vins et alcools, jouets, mobilier et objets d'art des XVIII, XIX et XXe siècles, ont déjà fait l'objet de jolies ventes. Les Trésors sont rares, il faut savoir les identifier et les mettre en valeur auprès d'un large public de collectionneurs ou amateurs. Les ventes domaniales Par ailleurs, Maître Bouvier anime 4 à 5 fois par an, les ventes domaniales de bijoux, montres et objets précieux à Saint Maurice (94) dans le cadre de sa mission de service public auprès de la Direction d’Interventions Domaniales (DNID). Toutes les grandes maisons telles Rolex, Audemars Piguet, Cartier, Breitling, Omega, Vacheron Constantin, Hermès… ont été largement représentées dans ces ventes d’exception à l’instar de la très rare et exceptionnelle montre bracelet Histoire de Tourbillon 5 en or rose signée Harry Winston adjugée à 134.000€ ou ces trois diamants (9 carats, 10 carats et 14 carats)  adjugés à 261.000€. Les « Cavernes d’Ali Baba » ou les ventes « Collections Collectionneurs » Ces ventes sont l’occasion de découvrir à petits prix la richesse de notre patrimoine artistique, de notre savoir-faire et savoir-vivre à la Française. De 100 € à 1000 € vous repartez avec un objet de qualité, une œuvre d’un artiste de talent, un meuble atypique, un grand Cru Classé, une montre Vintage, un bijou signé….. Toutes les ventes aux enchères sont retransmises en Live pour permettre une plus grande diffusion et une meilleure publicité auprès d'un public ciblé. ...

Élusa, la cité gallo-romaine : dans le sillage de son histoire

La Guerre des Gaules marque le début de l’histoire de la cité antique d’Elusa. En 56 av. J.-C., Publius Crassus a été envoyé par Jules César pour conquérir les peuples aquitains, dont les Élusates. Ainsi, vers le début de notre ère, le pouvoir romain et la civilisation romaine se sont imposés progressivement sur le territoire qu’est le Gers actuel. « Au fil des années, cette cité romaine va gagner en puissance, obtenant le statut de colonie romaine, jusqu’à devenir à la fin du IIIe siècle la capitale de la province de Novempopulanie », fait savoir Antoine Brunner, chargé de la communication du site. A la croisée de voies romaines importantes, la cité a une solide organisation municipale. L'agglomération abrite forum, temples, thermes et de nombreuses demeures de notables, les domus. Sur son territoire, prospèrent les villae, grandes exploitations agricoles avec leurs premiers vignobles. Si le déclin de la cité est sensible dès le Ve siècle, elle ne serait abandonnée que vers le VIIIe siècle. Les découvertes réalisées depuis le XVIIIe siècle et les recherches archéologiques plus récentes ont permis de retracer, de recréer et d’imaginer le mode de vie que menaient les aristocrates ayant vécu à Elusa. Une cité à multiples figures Déployée en trois sites archéologiques, ELUSA Capitale Antique, offre une découverte exceptionnelle de ce que devait être le quotidien d’une cité gallo-romaine. La visite commence par le centre d’interprétation d’Elusa, pour s’immerger dans la réalité de la vie urbaine et rurale de l’époque, à travers une scénographie virtuelle, réaliste et interactive. Elle se poursuit ensuite par l’exploration de la Domus de Cieutat. C'était une demeure urbaine, appartenant à une famille aisée comme le laissent supposer sa superficie de 2700 m², l’aménagement d’un espace thermal privé, d’une luxueuse salle de réception et le soin apporté à la décoration des sols et des murs. Établie dans un quartier aristocratique, cette domus a accueilli l’élite locale et a été conçue comme un véritable symbole du pouvoir et de la prospérité de ses propriétaires. La découverte en 1985 d'un trésor romain de 120 kg a mené à la création du Musée archéologique Le Trésor d’Eauze (Musée de France). Aujourd'hui exposé dans la chambre forte d'une ancienne banque, cet ensemble exceptionnel est composé de 28 003 pièces de monnaie d'argent, quelques-unes en or ou en bronze, d'objets précieux, de bijoux en or ornés de perles et de pierres rares. Ce trésor atteste de ce mode de vie luxueux adopté par certains occupants de la cité d’Elusa. En parallèle, les expositions permanentes sur la culture du peuple élusate présentent des collections remontant à la Préhistoire jusqu’aux collections de la période romaine évoquant la vie quotidienne à Elusa. La « nouvelle » villa de Séviac  Classée monument historique, la Villa de Séviac constitue le troisième lieu de visite d'Elusa. Il s’agit d’un luxueux palais rural de 6 500 m² qui impressionne par sa configuration autour d'une cour à péristyle typique du IVe siècle, ses vastes thermes privés de 500 m², ses galeries et ses tapis de mosaïques polychromes s’étalant sur 625 m². Dans le cadre de la préservation de ce patrimoine historique exceptionnel, un programme de sauvegarde d’une grande ampleur a été engagé en septembre 2016. Ce programme se concentre sur l’art de la mosaïque antique, par la restauration manuelle, le retour de mosaïques anciennement prélevées et la restitution de la trame des motifs dans les lacunes des mosaïques. « La réalisation d'un projet architectural résolument contemporain, signé João Luís Carrilho da Graça, "Piranesi Prix de Rome" en 2010, a également permis d’offrir une nouvelle couverture quasi intégrale des vestiges de la Villa », explique notre interlocuteur. Enfin, un nouveau cheminement d’interprétation péd...

Dans l’intimité de l’impressionnisme au Château d’Auvers-sur-Oise

Le Château d’Auvers remet l’impressionnisme sur un piédestal, mais quel piédestal ! Une scénographie puisant intelligemment dans les ressources de la technologie, une augmentation manifeste de la réalité des œuvres, tout participe à faire de ce nouveau parcours une expérience autrement plus immersive. Plus de sensations, plus d’émotions. Rendez-vous pour une vraie communion avec Cézanne, Pissarro et consorts. Instant d’immersion dans un vrai cadre de recueillement Le Château d’Auvers était un cadre tout indiqué pour abriter une scénographie de la trempe de « Vision impressionniste ». Ayant vu le jour au temps de Marie de Médicis, l’endroit a gardé une forte empreinte de ses inspirations italiennes, même s’il a ultérieurement fait l’objet de remaniements « à la française ». En témoigne le riche contraste, sur un parc de huit hectares, de ses jardins tantôt français, tantôt en terrasses. Inscrit à la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1993, le château n’est pas seulement un patrimoine architectural. Pendant plus de deux décennies, il s’est investi de la mission de transmission de l’héritage artistique impressionniste. Prenant parti des avancées technologiques, le parcours de relais autorise une véritable plongée dans les exemplaires de lithographies et de peintures exposées. L’héritage transmis par le courant aux visions qui lui ont succédé est également mis en exergue dans le choix d’œuvres données à voir. ...

Un hymne à la paix pour le centenaire de la guerre

Verdun, 21 février 1916. Le soleil se lève à peine que l’armée allemande déchaîne des tirs d’obus sur les lignes françaises. Cet assaut marque le début de 300 jours et de 300 nuits de combats terribles, sans discontinuité, qui sera l’affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre. La Bataille de Verdun emporte avec elle pas moins de 300 000 êtres chers. Depuis 1996, l’événement-spectacle Des flammes…à la lumière évoque cet épisode tragique de l’histoire avec émotions intenses, à travers un gigantesque spectacle de son et lumière à 360°. De la guerre… à la paix Ce projet ambitieux et sans pareil en Europe a été relevé haut la main par l’association Connaissance de la Meuse, fondée et présidée par Jean-Luc Demandre, qui n’est autre que le metteur en scène et coscénariste de l’événement. « Notre idée de départ était de rendre hommage à tous les combattants en revivifiant l’histoire dans la mémoire collective », explique-t-il. En recueillant les documents d’archives, les traces écrites, les divers ouvrages et les témoignages des anciens combattants, il décide d’approcher le sujet par un regard croisé à la fois sur les soldats au champ de bataille que sur les civils. D’un côté, le scénario se rapproche de l’expérience pénible que devaient vivre les hommes, les femmes et les familles déchirés par la guerre et obligés d’abandonner leur village dans les larmes. Le spectacle veut s’incruster dans le quotidien de ces gens lambda qui se retrouvent du jour au lendemain au milieu d’une guerre sans merci. Quelques kilomètres plus loin, les soldats des deux camps ennemis s’affrontent sans relâche, se blessent et se redressent, tombent et se relèvent en essayant de survivre dans le froid, dans la nuit, dans la boue, entourés de rats et des poux... Au cœur de ces moments ténébreux, l’histoire met en lumière le récit de deux jeunes soldats français et allemands qui vont croiser le chemin d’un Belge devenu volontaire pour soigner les blessés de guerre. Émotion, sacrifice, amitié, dévouement s’entremêlent dans leur histoire. Vers la fin du spectacle, « à l’évocation de l’armistice, nous avons deux soldats qui se donnent une poignée de main : Verdun est un haut lieu de la souffrance mais aussi un haut lieu de l’espoir. L’espoir que non seulement la paix est possible, mais que les ennemis d’hier peuvent vivre en amitié et en harmonie aujourd’hui », nous souffle Jean-Luc, une pointe d’émotion dans la voix. Un spectacle vivant Cet événement-spectacle de la guerre 14-18 représente la plus grande performance jamais réalisée en France. Il se déroule sur une scène de deux hectares à ciel ouvert avec une tribune de 2 500 places numérotées. Un panorama impressionnant éclairé sous le feu de 1 000 projecteurs et souligné par des jeux de lumière et des effets spéciaux exceptionnels pour une expérience mémorable. « Nous utilisons des techniques du théâtre et du cinéma pour réaliser le spectacle en s’appuyant sur un parc de matériel à la pointe, sans pour autant effacer l’humain qui est au cœur de la performance », souligne notre interlocuteur. Pour l’été 2018, marqué par le centenaire de la Grande Guerre, de nouvelles scènes s’ajouteront à l’événement, notamment la première bataille aérienne de l’histoire, une fête foraine dans une ville d’arrière-front et des confessions poignantes entre l’arrière et le front. En apothéose, des éléments de décor surgissent de part et d’autre au rythme du spectacle, créant ainsi des émotions et des surprises sans fin. Par ailleurs, près de 900 costumes sont confectionnés sur mesure pour les 250 acteurs français qui feront vivre l’histoire. Derrière, le spectacle Des flammes… à la lumière mobilise pas moins de 450 bénévoles passionnés, petits et grands. Ils prennent part à la scénographie, la logistique, les préparatifs tec...

Reims et sa région : le paradis des amateurs d'oenotourisme

Comme de nombreuses grandes villes françaises, l’histoire de Reims s’est construite au fil des siècles. Ainsi, aujourd’hui, elle accueille de nombreux visiteurs, autant amateurs de patrimoines historiques que d’œnotourisme. Laissez-vous surprendre par une ville riche en histoire En arrivant à Reims, nous vous conseillons de vous rendre, tout d’abord, à l’Office de Tourisme. Ainsi, si l’envie vous en dit, vous pourrez participer à l’une des visites guidées proposées. Au cours de celles-ci, vous serez accompagné par un guide conférencier qui fera parler chaque pierre des principaux monuments de la ville. Laissez-le vous conter des histoires vieilles de plusieurs siècles et préparez-vous à vivre un voyage extraordinaire ; de la création de la ville (il y’a plus de 2000 ans) à aujourd’hui. À ce titre, parmi les monuments à voir absolument, nous vous recommandons la cathédrale Notre-Dame qui vous propose un statuaire magistral (plus de 2300 statues) ainsi que de splendides vitraux. Puis, rendez-vous au Palais de Tau, l’ancien lieu de séjour des rois de France pendant leur sacre (33 en tout) et jetez un œil aux gargouilles qui tirent la langue. Témoins d’un fait étonnant qui s’est déroulé lors de la Première Guerre mondiale, vous y ferez une découverte surprenante. La visite de la ville s’achève par l’abbaye Saint-Rémi (contenant le Musée Saint-Rémi et la basilique Saint-Rémi). Un lieu tout simplement immanquable si vous voulez tout savoir de l’histoire de Reims. Une fois cette journée de visite terminée, vous n’aurez qu’une envie : déguster une bonne coupe de champagne dans un des nombreux bars à vin de la ville. Le perching-bar : un concept unique qui vaut le détour Le perching-bar est, sans conteste, une des plus grandes attractions touristiques du Grand Reims. Situé en plein cœur du Parc Naturel de la Montagne de Reims, vous vous trouvez à 6 m de hauteur. Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas courant pour un bar à champagne. Pour l’atteindre, vous devrez passer par quelques passerelles qui vous permettront de profiter d’une vue imprenable sur le vignoble. Une fois installé à table, découvrez une carte donnant la part belle au champagne ainsi qu’une décoration originale proposant, entre autres, des seaux à champagne suspendus au plafond. À noter : c’est le rendez-vous des amoureux d’accrobranche qui viennent s’y détendre après s’être dépensé dans le parc Arboxygène, à proximité. Apprenez en plus sur les secrets du champagne Savez-vous que la ville de Reims est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO ? D’une part pour sa Cathédrale, le Palais de Tau et l’Abbaye Saint-Rémi. D’autre part pour ses Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. En sachant cela, vous avez compris que vous devez visiter les vignes de la région. Plusieurs circuits sont d’ailleurs disponibles pour répondre toutes les envies : à pied, en plein cœur du vignoble de la maison Pommery ou Taittinger, en petit train, pour une balade commentée ou encore avec un guide privé qui ponctue la visite des sites de l’UNESCO (Hautvillers, village de Dom Pérignon et Avenue de Champagne d’Épernay) par des dégustations et un déjeuner...   Sans oublier le phare de Verzenay et son Musée de la Vigne qui vous offrent un panorama époustouflant (à faire au coucher du soleil). Ne repartez pas sans avoir testé ces quelques adresses Si vous venez en famille, vivez l’expérience unique d’oenogéologie en vous rendant à la cave aux coquillages. Vous y apprendrez des informations étonnantes, dont le fait que la Champagne était une plage tropicale il y a plusieurs millions d’années. Il était alors possible d’y croiser des escargots géants de 40 cm (Campaniles giganteum). En couple ou entre amis, il est impossible de ne pas visiter l’une des grandes maisons de la région. Canard-Duchène, Vranken-Pommery, G. H. Martel & co, Veuve Cliquot, Mumm ou Taittinger : toutes ont leurs spécificités. C’est un véritable plaisir de partir à la découverte de l’histoire et de la fabrication du champagne tout en se laissant émerveiller par les immenses cathédrales de craies et leur...

Le Crotoy Animation Culture : organisateur d’événements et d’animations culturels au Crotoy

Le Crotoy est une ville portuaire de la baie de Somme dans les Hauts-de-France. Aujourd’hui station balnéaire, elle se fait connaître pour son port, sa plage, son site protégé, sa réserve naturelle ainsi que le parc de Marquenterre. La ville affiche également une importante dynamique autour de la culture dont la valorisation est assurée par Le Crotoy Animation Culture. Animations culturelles festives et rythmiques Chaque année, le Crotoy Animation Culture organise plusieurs grands événements culturels dont le Festival du jazz, le Salon du livre et le Festival du rock en Baie. « Les trois quarts des animations culturelles qui se déroulent au Crotoy sont mis en place par notre service », nous fait savoir Stéphanie Willmann, responsable de la structure. Véritable caisse de résonance de la musique de jazz, le Festival du jazz de Crotoy contribue à renforcer l’âme artistique et festive de cette ville.  Au programme : des concerts animés par des artistes de renom. Pour cette année 2017, la 8e édition a vu la participation de Didier LOCKWOOD mais aussi de Red Fish and Chips qui s’inscrit dans des mélodies variées comme le blues, le swing et le latino a aussi fait honneur de sa présence. Idem pour Maxiswing, avec son style musical dixieland et New-Orléans, qui présente une ambiance jazzy des années 50 : Ellington, Basie et Hampton. Christian Escoudé Trio qui met à l’honneur un style de guitare jazz bop caractérisé par des tempos rapides et des phrases dynamiques a enflammé le public. D’autres artistes ont également répondu présents comme Thierry ELIEZ, Middle Access Quartet, Camille Berthault Quartet, French Flair Trio et Passport to Swing. La prochaine édition aura lieu du 10 au 13 mai 2018. Pour les amoureux de la lecture, les professionnels de l’édition et les particuliers, Crotoy Animation Culture a lancé pour l’année 2017 la première édition du festival « Lire en Baie » qui s’est déroulé en juin 2017. Cette fête du livre a été axée sur le thème « Picardie d’hier et d’aujourd’hui ». Un salon a été réservé aux auteurs ayant écrit sur la région Hauts-de-France, la Wallonie picarde ainsi qu’aux éditeurs du même territoire. Des animations pour petits et grands sur le même thème ont été proposées dont des ateliers d’écriture, de lecture, des séances de dédicace et des petits spectacles. Un nouveau concept local appelé Livres-service gratuit qui est une bourse d’échange de livres a aussi été mis en place. Une ville rattachée à son histoire Le Crotoy étant une station balnéaire, la ville n’a pas voulu faire l’impasse sur la création d’un événement sur le thème de la mer, d’où l’organisation de la « Fête de la mer ». « Le Crotoy est une ville très attachée à son ancienne activité qu’est la pêche », nous rappelle Stéphanie Willmann. Et les Crotellois portent un vif intérêt à leur port situé dans la baie de Somme. La fête de la mer rend ainsi hommage aux pêcheurs et marins disparus en mer. Des animations, des concerts et une procession en costumes traditionnels sont organisés à l'occasion avec un dépôt de gerbe et une bénédiction des bateaux de pêche et de plaisance. ...

Musée de la Fabuloserie : au cœur de l’art, autrement

La complicité de son fondateur avec l’illustre Jean Dubuffet se ressent dans chaque recoin du musée La Fabuloserie. Agnès et Sophie Bourbonnais y perpétuent le concept imaginé par leur père architecte, créateur et collectionneur, dans les années 80. Celui d’un repaire pour des créations et des créateurs dont la singularité n’a d’égale que l’éclectisme. La Fabuloserie : l’histoire d’une passion C’est dans sa propre maison de campagne de Dicy, dans l’Yonne, qu’Alain Bourbonnais écrit les premières lignes des aventures de La Fabuloserie. On est en 1983. Une suite naturelle à l'Atelier Jacob, première galerie d'art-hors-les-normes ouverte à Paris de 1972 et 1982. À l’heure où le brut faisait encore figure de mouton noir dans l’univers ultra-codé de l’art, le père de l’art hors-les-normes voulait donner à celui-ci un espace d’expression qui lui est propre. Amoureusement conçu avec les compétences d’architecte de son instigateur, le musée La Fabuloserie est aujourd’hui un écrin de découvertes où foisonnent des créations hors réseaux d’une étonnante variété. Une collection hors-les-normes d’exception Franchir le seuil de La Fabuloserie n’est pas un acte anodin. Quasi initiatique, cette expérience lève le voile sur des formes et des couleurs qui explosent dans un joyeux et surprenant méli-mélo. Et pour cause, le lieu composé d'une maison-musée et d'un jardin habité expose en permanence une collection démarrée dès 1970 par le fondateur, et enrichie, au fil du temps. En 2017, les créations venant de Pologne rejoignent ainsi le patchwork déjà éclectique de la maison. Les expositions temporaires ponctuant la vie du musée sont autant d’occasions de voyager au centre de l’art en quittant les sentiers battus. ...

Moustiers-Sainte-Marie : des sensations fortes accessibles à tous

Situé dans les Alpes-de-Haute-Provence et ancré dans le Parc naturel régional du Verdon, Moustiers-Sainte-Marie est l'un des plus beaux villages de France. Il bénéficie d’un riche patrimoine naturel, propice aux sensations extrêmes et aux randonnées familiales. Au programme : sports nautiques, aériens, équestres, pédestres mais aussi escalade ou parapente... Nature et adrénaline Moustiers-Sainte-Marie regorge d’activités en plein air. De nombreuses associations sportives proposent des expériences uniques, entre ciel et terre. Les amoureux de l’eau ou les simples curieux peuvent y pratiquer le canoë, le paddle, le pédalo ou le bateau électrique. Les deux bases nautiques locales, La Cadeno et L’Étoile, vous mènent sur l’eau douce du lac Sainte-Croix, troisième plus grand lac de France. L’association Des guides pour l’aventure propose de découvrir notamment le « floating », consistant ici à descendre à la nage le grand canyon de Verdon. Celui-ci est le plus profond d’Europe. Pour savourer des paysages à couper le souffle, Verdon Passion, Roc N Vol, Verdon pro Climb vous conduisent au sommet des falaises et dans les gorges du Verdon. De l’escalade ou du parapente sont proposés à ceux qui veulent prendre de la hauteur. Pour ceux qui préfèrent la vitesse, des parcours en VTT sont organisés dans les champs de lavande du plateau de Valensole. Ces moments d’aventures conviennent aux grands sportifs comme aux débutants. Les accompagnements sont sur mesure. Des émotions sportives pour tous les âges Les randonnées pédestres ou équestres de Moustiers-Sainte-Marie sont un ravissement pour les sens. Sur des sentiers bordés de lavande, en haut du lac Sainte-Croix ou devant un coucher de soleil, elles s’adressent à toute la famille. Des promenades en poney sont organisées pour les enfants. Des associations proposent notamment des promenades équestres en fin de journée, afin de pouvoir admirer le coucher du soleil. Les nombreux sites géologiques permettent de découvrir les derniers 300 millions d’années d’histoire de la Terre. La diversité des écosystèmes confère au lieu une faune variée (chamois, chevreuils, vautours...) et une flore endémique splendide. Les émotions font partie intégrante d’un séjour à Moustiers-Sainte-Marie. Chaque âge y trouve son sport, chaque sensibilité y repousse ses limites. Le cadre invite au dépassement de soi. L’amour de la Nature se conjugue à l’intensité des sensations vécues. Un lieu à éprouver de tout son cœur et de tout son corps. ...

Background Paris : Immersion au cœur de la culture hip hop à Paris….

… A la rencontre de ceux qui font le Mouvement !

Lancé en juillet 2017 par Hugo Faivre, Background Paris est un projet de tourisme alternatif et expérientiel qui vise à interroger de nouveaux modes d’exposition, partager l’ADN artistique de cette culture et permettre l’échange entre un public international et les artistes locaux par le biais de 3 expériences indépendantes (graffiti, musique et danse). D’une durée de trois heures, chaque expérience peut accueillir 10 personnes et a un coût de 40€/pers. L’expérience « One Can » propose un street art tour ponctué par un live painting Les amateurs de graffiti et les curieux peuvent désormais participer à un street art tour, en petit comité et (re)découvrir un quartier de Paris (10ème, 11ème, 13ème, 18ème, 19ème et 20èmearrondissements) à travers son histoire commune avec les arts urbains. Cette balade urbaine se conclut par une rencontre avec un artiste graffiti dans son atelier ou directement dans la rue afin d’assister à la création en direct.  La musique hip hop à travers deux formats : intime et live L’expérience « One Beat » consacrée à la  musique donne l’occasion de découvrir l’univers d’un studio d’enregistrement pour une heure de masterclass aux côtés d’un musicien et ainsi de connaitre les dessous de la création musicale.  Pour clore cette visite en beauté, les heureux spectateurs sont invités à un événement musical hip hop dans la capitale.  Assistez à une session d’entrainement au contact des danseurs, et plongez en immersion dans l’univers d’un battle de danses hip hop Au niveau des danses hip hop, l’expérience « One Move » propose de partir à la rencontre d’un crew (collectif) de danseurs pour assister à leur session d’entrainement avant d’offrir une plongée en immersion dans l’ambiance d’un battle (compétition) où dépassement de soi et partage flottent dans l’air. Ainsi, ils dévoileront le « work in progress » de leur pratique artistique au sein de leur contexte créatif. ...

La photographie au cœur des Bretons

De 3… à plus de 77 ans ! Il y en a pour tous les âges avec le Centre Atlantique de la Photographie (Cap), qui propose des ateliers photos aux scolaires comme aux adultes. « Dans le cadre scolaire, nous allons de la maternelle jusqu’au lycée, avec 10 à 15 heures d’intervention en lien avec le professeur », présente François-Nicolas L’Hardy, directeur de la structure. « C’est vraiment un projet pédagogique de classe qui s’adapte aux volontés des enseignants. Nous proposons également des workshops photo pour pros et amateurs », précise-t-il. Centre Atlantique de la Photographie : expositions et projets pédagogiques Le Cap, c’est aussi une galerie d'exposition, située au Quartz, scène nationale de Brest. Ses 250 mètres carrés et 90 mètres linéaires d’affichage permettent de produire ou de coproduire cinq ou six expositions par an. Cette année, du 11 mars au 14 mai, « La Vague#3 » met en avant sept jeunes photographes en lien avec Brest et la Bretagne. « L’idée est de faire émerger les nouveaux noms de la photographie qui ont des manières de travailler différentes », est-il annoncé. En automne, c’est un professionnel confirmé, membre de l’agence Magnum, qui occupera les murs de la galerie : Guy Le Querrec photographie depuis 1970 la Bretagne au gré de ses pérégrinations.  Des visites commentées ouvertes à tous sont possibles pour ces expositions. ...