Conscient de l’envergure des enjeux qu’impliquent le taux élevé du chômage, l’étendue de la demande sur le marché de l’emploi et la hausse de la reconversion professionnelle, le centre de GAP cadre l’intégralité de ses activités dans la formation pour l’emploi.

Pour une facilité d’accès

« Étant donné la précarité à laquelle notre société fait face aujourd’hui, on met en place des actions de formation qui visent à faciliter l’accès à l’emploi », explique Catherine Campagnoli, directrice du centre de GAP. Reposant sur des principes pédagogiques singuliers, ces formations sont axées sur un apprentissage en situation réelle de travail. Dispenser des connaissances de bases théoriques fait partie des démarches du centre. Mais c’est loin d’être la finalité espérée. Imprégner les stagiaires dans l’environnement professionnel de manière à ce qu’ils soient immédiatement opérationnels au sein des entreprises : tel est son objectif principal.
Animé par la volonté d’atteindre ce but et d’optimiser davantage la qualité des formations, le centre de GAP propose plusieurs types de formations dans les métiers du bâtiment (maçon et maçon du bâti ancien, tailleur de pierre, etc.), du second œuvre (électricien, carreleur, plaquiste, installateur en chauffage, etc.) et dans le métier du tourisme ou du commerce (vendeur en matériels de sports, etc.) ou du tertiaire.
Les conseillers de l’AFPA et les différents points d’information mis en place (journées portes ouvertes, catalogues, salons, etc.) sauront accompagner les intéressés dans leur choix : formation certifiante, qualifiante, préparatoire, compétences métiers ou solution entreprise.

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Une démarche d’insertion

Les actions du centre de GAP ne se limitent pas aux formations. Le centre intervient également dans l’insertion professionnelle de ses stagiaires à la fin des apprentissages.
Outre les périodes de stage en entreprise dont ils bénéficient systématiquement, les stagiaires peuvent effectivement compter sur tout un pôle d’accompagnement dans leur recherche de travail. « On met à leur disposition les outils nécessaires et un portefeuille d’entreprises avec lesquelles on collabore. Le but est de leur permettre d’élargir leurs propres réseaux et qu’ils démarchent auprès des entreprises avec des CV actualisés et orientés », continue Catherine Campagnoli. Et, cerise sur le gâteau, certaines entreprises viennent même recruter directement auprès du centre.

Un large public cible

Le centre de GAP s’adresse donc en tout premier lieu aux demandeurs d’emploi sans qualification professionnelle, en leur prodiguant une formation complète qui les prépare à leur futur métier. Même si nos publics sont demandeurs d'emploi, notre offre de formation s'adresse à toute personne souhaitant se former, artisans, entreprises, salariés, aux collectivités. ..Sachant que toutes les formations sont modulaires (Valider une partie de la formation en ne passant que certains modules), la possibilité d’acquérir des compléments de formation sur un domaine plus pointu s’offre aussi aux intéressés. C’est l’idéal pour ceux dont l’envie est de se reconvertir professionnellement. Ou encore pour ceux qui souhaitent acquérir un savoir-faire spécifique ou une technique particulière pour plusieurs raisons, dont la progression perpétuelle des technicités, des matières utilisés, des outils et du monde de l’entreprise en général.
En dehors des particuliers, le centre de GAP est également un levier majeur pour les entreprises. Il contractualise des plans de formation avec ces dernières, suivant les besoins et l’évolution de leur secteur d’activité, afin d’améliorer les compétences de leurs ressources humaines.

Les métiers du bois et l’éco-cité


Les formations au centre de GAP ont certes été développées dans le but de promouvoir l’ensemble des secteurs existants, mais on y favorise tout particulièrement le pôle bois.
La raison en est très simple : en plus de la filière bois qui est très active dans la région, le concept d’éco-cité est très tendance de nos jours. Ce qui explique le fait que certaines filières comme la charpenterie ou les techniques d’étude en construction bois sont plus prometteuses que d’autres. Pour ces filières, le recrutement se fait au niveau national et même au-delà. Ce qui n’empêche pas de travailler sur d’autres technicités complémentaires dans le métier du bâtiment : taille de pierre, maçonnerie, etc.
En la matière, le centre de GAP ne fait pas les choses à moitié. Il donne même une longueur d’avance à ses stagiaires en fondant les apprentissages sur les exigences de la règlementation thermique 2020 (alors que la majorité en est encore au RT 2012).
En prime, le centre traite les programmes des formations sous l’angle du développement durable et des énergies renouvelables, avec une approche des produits bio-sourcés (pailles, laines, etc.).