Se concentrer sur l’humain

La richesse d’une entreprise est faite des personnes qui composent ses effectifs. Accompagner les salariés vers un « mieux-être » améliorera donc également les performances de l’entreprise. « L’humain a toujours été ma priorité. C’est ce qui m’anime, ce qui me fait avancer » explique Gyslaine Gauthier, coach professionnelle et fondatrice de H Comme Humain. Ma vision du coaching consiste donc à bâtir une relation d’aide à la fois bienveillante et humaniste avec mon client et à l’accompagner vers un ‘’mieux-être’’. Concrètement, si j’interviens auprès d’un dirigeant, la plupart du temps, je travaille sur la notion de performance ou encore sur la gestion du stress. En revanche, si c’est une équipe que j’ai pour mission d’accompagner, j’adopte alors une vue d’ensemble des interactions existantes tout en m’intéressant aussi aux individualités dont elle est constituée. Par exemple, il n’est pas rare qu’un manager soit un salarié qui aura été promu et qui éprouvera des difficultés à assumer son nouveau statut. Notamment parce qu’auprès de ses équipes, il sera passé du stade de collègue, voire d’ami à celui de supérieur hiérarchique ». 

Bienveillante mais exigeante

Son passé d’infirmière libérale spécialisée en cancérologie et en soins palliatifs a permis à Gyslaine de développer une approche très emphatique du coaching tout en maintenant une juste distance avec les personnes qu’elle accompagne. « J’ai une écoute très humaniste et bienveillante que n’auront probablement pas un ancien manager qui se serait reconverti dans le coaching ». Mais tout en faisant monte de bienveillance, Gyslaine n’hésite pas à faire sortir le coaché de sa zone de confort si cela peut l’aider à trouver en lui les réponses aux questions qu’il se pose. « Un coach n’apporte jamais de réponses. C’est au coaché de les trouver lui-même » explique-t-elle. « Pour autant, au cours de mon accompagnement, je vais révéler à mon client des réalités qu’il n’avait pas forcément envie de voir. Mais au final, c’est lui qui décidera de la voie qu’il désire emprunter. Mon but, c’est de l’aider à s’autonomiser ». 

Seule une formation reconnue permet un accompagnement de qualité

Tout coach digne de ce nom doit avoir suivi une formation auprès d’un établissement reconnu. « Dans le contexte actuel, la formation constitue plus que jamais un critère essentiel dans le choix d’un coach » indique Gyslaine. « On assiste à une recrudescence des coachs. Mais alors que la profession est très encadrée, le terme de coach tend, quant à lui, à être galvaudé. On l’utilise partout, à tort et à travers. Et cela risque de décrédibiliser le métier ». Lorsque l’on choisit un coach, la première chose à faire, c’est donc de vérifier qu’il est bien certifié. « C’est un gage de qualité et de professionnalisme ». La mise en place d’un contrat de coaching est un autre point à scruter en priorité. « Je fais systématiquement signer à mon client un contrat dans lequel est précisé le cadre au sein duquel interviendra sa prise en charge : le lieu, les horaires, les objectifs à atteindre, la durée de l’accompagnement, etc. Si un coach reste vague quant au nombre de séances, méfiance… » précise Gyslaine.