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Produit du terroir : le guide gourmand des plus belles appellations

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Gastronomie
Vins-Alcools-Domaine
La Champagne : une diversité de microterroirs

Située à environ 150 km à l’est de Paris et s’étalant sur une superficie d’environ 34 000 hectares, la Champagne compte une mosaïque de microterroirs présentant des spécificités uniques. Aujourd’hui, près de 4 300 vignerons fédérés sous la bannière collective Champagne de Vignerons rivalisent de savoir-faire afin de tirer le meilleur de cette diversité. Focus sur cette appellat...

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Gastronomie
Evenements-actualites-gourmandes
Care Eat : valoriser les engagements antigaspillage alimentaire

En décembre 2017, deux entrepreneurs engagés décident de lancer une solution globale pour relever le défi du zéro déchet. Une aventure entrepreneuriale, mais surtout un projet écoresponsable qui vise à récompenser les efforts du commerce de bouche dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire.

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Gastronomie
Produits-gourmands
Cueillette Urbaine: Des potagers productifs et écologiques en pleine ville

La mission de Cueillette Urbaine est simple : aider les entreprises et collectivités à installer des fermes urbaines sur les toits des immeubles.

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Gastronomie
Produits-gourmands
Nutreets : vers une agriculture efficiente et soucieuse de l’environnement

Face aux multiples enjeux auxquels l’agriculture est aujourd’hui confrontée, Nutreets propose des systèmes de production innovants qui s’inspirent de la nature.

Gastronomie
Produits-gourmands
Domaine Rouge des Prés : pour la défense d’une qualité de viande centenaire

En tournedos, pot-au-feu ou fondue, la note persillée de la Rouge des prés fait toute la différence. Cette race centenaire est apparue au XIXe siècle, lorsque l’« anglomanie » ambiante dans l’élevage français a occasionné l’arrivée de races d’outre-Manche.

Gastronomie AOC, AOP, Label Rouge : Spécial belles et bonnes choses

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Épernay
Champagne de Vignerons
La Champagne :
une diversité de microterroirs
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Chenillé-Changé
SICA Domaine Rouge des prés
Domaine Rouge des Prés : pour la défense d’une qualité de viande centenaire
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Uzès
Syndicat des Vignerons du Duché d'Uzès
Appellation Duché d’Uzès : de la passion à l’excellence viticole
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Prauthoy
Syndicat Interprofessionnel du Fromage de Langres
Fromage de Langres : le goût unique d’un fromage de terroir
Afidol : dans l’intimité des huiles d’olive du Midi de la France
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Chaource
Syndicat de Défense du Fromage de Chaource
Fromage de Chaource : un important patrimoine gastronomique
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Lempdes
Syndicat Interprofessionnel de la Fourme d’Ambert
La fourme d’Ambert : toute la douceur d’un fromage bleu
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Mazan
Muscat du Ventoux
Muscat du Ventoux : votre raisin de table depuis le XIXe siècle
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Monthelon
Champagne Dérouillat
Champagne Dérouillat : variété et originalité
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Limoges
Agneau du Limousin IGP
Agneau du Limousin IGP : une viande de qualité certifiée
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Selles-sur-Cher
Syndicat de défense et de promotion du fromage en AOP Selles-sur-Cher
AOP Selles-sur-Cher :
un fromage de chèvre au goût du terroir
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Besançon
Comité de Promotion des Produits Régionaux (CPPR)
Le culte de la qualité en région Bourgogne-Franche-Comté
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Lumio
Syndicat AOC Oliu di Corsica
La filière oléicole de Corse : des hommes attachés à la sauvegarde de leur patrimoine et à la valorisation de l’Oliu di Corsica
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Limoges
Limousin Promotion
La qualité exceptionnelle du veau fermier du Limousin
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Limoges
Limousin Promotion
Bœuf Limousin : fleuron de l’élevage bovin
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Limoges
Limousin Promotion
Le porc du Limousin ou l’authenticité du goût
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Saint-Pol de Léon
Syndicat de l'AOP Oignon de Roscoff
Oignon de Roscoff :
douceur et qualités gustatives
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Saint-Brieuc
La baie à croquer
Baie de Saint‐Brieuc Paimpol ‐ Les Caps, la destination gourmande par excellence
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Puy-l'Évêque
Office de Tourisme Lot - Vignoble
Excursion dans la vallée du Lot et du Vignoble
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Saint-Laurent-Blangy
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Saveurs en’Or :
la gastronomie made in Nord-Pas de Calais

LES ARTICLES LES PLUS LUS

AIX Rosé : une belle expression de la Provence

Créé en 1880 et dédié à la production de truffes, le domaine de la Grande Séouve où est situé la Maison Saint Aix a été reconverti en vignoble dans les années 1900. Aujourd’hui, il est la propriété d’Eric Kurver, viticulteur d’origine hollandaise qui s’est installé dans la commune de Jouques avec sa famille dans les années 2000. Le must de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence Niché près de la commune de Jouques, au nord d’Aix-en-Provence, le domaine repose sur un terroir de caractère. La Provence est réputée pour son originalité bien présente. Essentiellement argilo-calcaire, « la terre force les pieds de vignes à puiser l’eau profondément, ce qui confère tout son caractère à la cuvée », explique Eric Kurver. Le domaine exposé plein sud culmine à une altitude de 400 mètres au gré d’un courant d’air chaud et sec idéal pour les cépages comme le grenache, le syrah et le cinsault. Vignoble en agriculture biologique, le domaine de la Grande Séouve s’oriente vers une culture en harmonie parfaite avec l’environnement. Ses vignes vieilles de quarante à cinquante ans procurent une maturité exceptionnelle aux raisins. Un vin d’exception… Avec sa fraîcheur et son fruité, AIX Rosé s’impose comme une référence auprès des œnophiles avertis. Le « Great Rosé @ Great Places​ » trouve sa place dans toutes les caves des plus grands établissements parisiens, aixois et lyonnais, et s’exporte dans une trentaine de pays dont les États-Unis, l’Angleterre et la Suisse. La distribution est « très sélective pour préserver cette authenticité qui nous est chère », souligne Eric Kurver. La robe rose saumon hypnotique d’AIX Rosé révèle la qualité et la fraîcheur des meilleurs rosés de Provence. Sa générosité, sa structure ainsi que sa longueur en bouche font d’AIX  le rosé idéal à partager entre amis tout au long de la journée. ...

Les Vignobles Jander : première propriété certifiée en agriculture biologique sur les appellations Listrac-Médoc et Moulis.

Quand on apprécie les vins de la région bordelaise, il y a certains grands noms immanquables tels que les appellations Listrac et Moulis. Que vous soyez déjà amateur de ces types de vin ou que vous souhaitiez les découvrir, nous vous conseillons de visiter le domaine Les Vignobles Jander, première propriété certifiée en agriculture biologique sur ces deux appellations. Histoire du domaine Bien que l’on ait peu de données sur la véritable origine du domaine, les premières traces semblent indiquer la date de 1775. À cette époque, une carte de « Guienne » le mentionne et évoque le château de Semeillan. Puis, le domaine n’a cessé de changer de propriétaires, siècle après siècle. Parmi ceux-ci, il est difficile d’oublier la Vicomtesse du Pavillon. En effet, en tant que propriétaire du château de Semeillan avant 1925, celle qui fut la descendante de la famille du Cheyron du Pavillon est citée dans de nombreux textes. En 1925, le château et le domaine sont vendus à la famille Hostein qui partagea la propriété en trois (une part pour chacune des trois filles de la famille). C’est à cette date et grâce à l’union de Mademoiselle Hostein et M. Mazeau, créateur de l’appellation Listrac, que sera créé le château Semeillan-Mazeau. Faisons un bond dans le temps et intéressons-nous précisément à 1998. C’est, en effet, l’année où M. Jander et sa femme décident d’acheter, tout d’abord, le château au Crédit Lyonnais qui en avait fait l’acquisition au préalable. Puis, parce que le château et le vignoble avaient été revendus précédemment par les descendants Hostein, ils s’intéressèrent aussi aux vignes. Les propriétaires décident alors de restaurer le château construit en 1810 et la propriété viticole avec toujours cette volonté de marier modernité et charme d’antan. Un domaine qui se concentre sur l’agriculture biologique Il est intéressant de noter que le domaine Les Vignobles Jander a toujours souhaité rester fidèle aux us et coutumes de la vinification. L’objectif du vigneron : proposer de délicieuses boissons tout en respectant le raisin. Ainsi, depuis 2012, le domaine est devenu beaucoup plus strict au niveau du traitement des vignes afin de respecter le cahier des charges définissant l’agriculture biologique. D’ailleurs, Maxime Julliot, le directeur du domaine, nous explique avec fierté que, depuis 2015, le domaine Les Vignobles Jander est la première propriété à être certifiée en agriculture biologique sur les appellations Listrac-Médoc et Moulis. En visitant les vignes, on peut d’ailleurs se rendre compte que le chai du domaine est un savant mélange de matériel moderne (les cuves thermorégulées en sont la preuve flagrante) et de méthodes de travail plus traditionnelles. D’ailleurs, on nous explique que l’on attend patiemment pendant plusieurs dizaines de mois que le processus de vinification se fasse. Puis, chaque vin est travaillé et assemblé pendant quelques mois de plus avant d’être mis en bouteille. Cela permet de les stabiliser et de les équilibrer tout en respectant la matière première. C’est ce qui donne ce côté unique aux créations de la propriété. À savoir : l’exploitation de 17 hectares se partage entre cabernet sauvignon et merlot (avec respectivement 47% du premier et 53% du second). De plus, le domaine profite de sols propices à d’excellentes cultures (argilo-graveleux pour le Château Jander et sablo-graveleux pour le Château Sémeillan-Mazeau). Des vins sérieux, puissants et élégants Évidemment, pour mieux connaitre les créations de la propriété, il faut les goûter. Dans ce cas, nous vous conseillons de vous rendre sur place si vous êtes de passage dans la région. En plus d’être constamment ouvert au public, de nombreux événements sont proposés. Surtout en été où il est possible de se balader dans le vignoble tout en profitant d’un bon repas. Idéal pour en apprendre plus sur le domaine et sur la façon de travailler le fruit en appréciant à sa juste valeur chaque création unique. Et, pourquoi pas, apprendre à marier vins et...

Zicatela : du pur mexicain

Le chef Pepe Iglesias a commencé sa carrière au Mexique, dans l’État d’Oaxaca. En avril 2003, il s’est installé rue Geoffroy-Marie, dans le 9e arrondissement de Paris, à deux pas des Folies Bergère. Ici, il confectionne des plats de la gastronomie mexicaine dans sa cuisine ouverte sur la salle. Le restaurant Zicatela peut accueillir jusqu’à 34 convives, qui s’installeront sur les deux étages. Un petit espace, des poutres apparentes, une décoration résolument sobre pour une ambiance chaleureuse. Une carte 100 % mexicaine À côté des célèbres burritos et fajitas, vous trouverez des plats typiquement mexicains. En entrée, les plus curieux commenceront par un pozole, cette soupe traditionnelle mexicaine légèrement piquante, à base de gros grains de maïs soufflé et de poulet, les autres savoureront un guacamole ou des nachos. En plat, privilégiez l’enchilada, cette tortilla enroulée garnie de fromage et de poulet, recouverte d’une sauce et de fromage fondu. Pour une version sucrée-salée légèrement piquante, optez pour la negra et sa sauce mole (cacao et épices). Si vous aimez une version plus piquante, choisissez plutôt l’enchilada roja, servie avec une sauce rouge à base de chipotle (piment mexicain), ou l’enchilada verde, avec une sauce verte à base de piment vert et de tomates vertes. Toutes sont accompagnées de guacamole, de haricots rouges, de riz et de crème. Si vous raffolez des haricots rouges, vous serez conquis par le frijoles charros. Vous pouvez également déguster un mole, une marmite avec des morceaux de poulet et une sauce mole, ou des tingas. En dessert, savourez un tamal, cette pâte de maïs cuite à la vapeur dans une feuille de maïs parfumée à la crème de coco et à l’ananas. De nombreux plats sont également déclinés pour les végétariens. Côté boissons, vous avez le choix entre vins mexicains, argentins ou chiliens, mais aussi des bières mexicaines ou des aguas frescas. Sans oublier la tequila, le mezcal ou la piña colada pour un apéritif dans la pure tradition. Une clientèle mexicaine aime se retrouver dans ce lieu où elle peut venir savourer les plats emblématiques de son pays. ...

Bœuf Limousin : fleuron de l’élevage bovin

Une race de prestige  La Limousine est une race à vocation bouchère originaire de la région du Massif Central, à la robe froment vif. Son excellent rendement en viande et sa facilité d’élevage ont fait d’elle la deuxième race à viande en France avec plus d’un million de têtes pour plus de cinq-mille éleveurs dans tout l’Hexagone. Un mode de production spécifique La production de Bœuf Limousin est encadrée depuis 1988 par un cahier des charges Label Rouge qui garantit de bonnes pratiques d’élevage (élevage au près, densité à l’hectare et en bâtiment limitées, …) mais aussi les bonnes pratiques de transport et d’abattage (conditions de transport maîtrisées, abattage dans le respect des bonnes pratiques et de la règlementation). Avec une alimentation à base d’herbe, (87% au minimum consommée au pré ou en fourrage), complémentée avec des céréales. Une viande haut de gamme et de qualité supérieure La qualité supérieure de la viande est ce qui fait sans le moindre doute sa renommée : « elle a la particularité d’être peu grasse, tendre et savoureuse. Il est possible de tirer parti de tous les morceaux. Toutes les pièces sont utilisées mais les plus fameuses sont certainement l’entrecôte, le faux filet et le rumsteck souligne Jean Marc Escure. Sa qualité est garantie par des tests organoleptiques menés en laboratoire » conclut-il. ...

Dans la bulle de la famille Loriot

Ici, le champagne se réinvente. Grâce à la richesse du terroir associée au talent et à la créativité des vignerons, les champagnes Xavier Loriot révèlent un style inimitable, une onctuosité enchanteresse qui sublime les plus beaux instants. Champagne Xavier Loriot : inventivité et avant-gardisme en héritage L’histoire de la maison Xavier Loriot remonte à 120 ans quand George Jobert, un vigneron ambitieux, a commencé à cultiver une petite parcelle de vignes à Binson-et-Orquigny. La propriété et les savoir-faire furent ensuite transmis de père en fille, de fille en fille, de fille en fils et de fils en filles. Au fil des décennies, l’aspiration du fondateur a continué à inspirer et guider ses descendants. La maison a ainsi prospéré, les terres se sont élargies, les outils sont devenus de plus en plus modernes. Aujourd’hui, ce sont les sœurs Charlène et Marine Loriot qui sont à la tête de cette exploitation familiale avec ses 10,5ha de vignes. Afin de préserver ce précieux héritage, Marine Loriot s’occupe de l’aspect environnemental des activités et oriente ses méthodes vers l’agriculture raisonnée. Et Charlène soutient leur père Xavier Loriot dans le travail des vignes. Authentiquement Loriot Au domaine Xavier Loriot, l’anticonformisme se reflète dans chacune des 8 cuvées : Collision Brut, O Dosage, 100S- Sans Sulfites Ajoutés, Hypnotic Brut, Collision Rosé, Fragment Brut, Insaisissable Brut, Millésime Brut. La cuvée Collision Brut illustre à merveille l’esprit de la maison. Contenant uniquement du pinot meunier, elle dévoile des arômes puissants. C’est la plus honnête expression de ce fabuleux terroir de champagne  au sol crayeux. L’hypnotic Brut, lui, est un harmonieux assemblage entre 40 % de chardonnay, 30 % de pinot noir et 30 % de pinot meunier. Vin complexe et expressif, son intensité fait découvrir l’âme du champagne et conduit au cœur du terroir.   Les cuvées 100 S- Sans Sulfites Ajoutés et  0 Dosage, quant à elles, sont les emblèmes suprêmes des pensées créatrices de la maison Xavier Loriot. Elles repoussent les normes, défient le classicisme champenois pour ne révéler que les plus précieux : des arômes et des saveurs dans leurs formes les plus pures et les plus nobles. ...

César Losfeld : affineur de fromage depuis 1871

Véritable patrimoine gastronomique français, le fromage traverse les siècles et se redécouvre ici au travers d’une large gamme de produits affinés de manière artisanale. C’est en 1871 que l’épopée familiale commence pour se perpétuer jusqu’à aujourd’hui grâce à un attachement à des valeurs telles que l’authenticité, la rigueur et l’excellence. Pionnier de l’affinage effectué dans le respect de la tradition, avec un brin de modernité, la Maison Losfeld se veut être la fière ambassadrice de la richesse gourmande de sa région. Une identité séculaire… Nous sommes au XIXe siècle. « Alors ouvrier, César Losfeld décide de se reconvertir, sous les conseils bienveillants de sa femme, Sophie-Adélaïde, dans le commerce de fromage. En vendant leurs produits en faisant du porte à porte auprès de la bourgeoisie d’antan, César Losfeld se découvre une passion qui va grandir au fur et à mesure à l’image de son petit commerce. Ainsi naquit la maison César Losfeld », nous raconte Monsieur Losfeld, quatrième génération de cette famille animée par le désir de partager les bonnes choses. Avec le temps, les fromages, en pâte dure ou en pâte pressée, seront affinés par la petite entreprise qui, pour répondre à l’essor du marché, décide d’acquérir de nouvelles caves plus spacieuses et dotées de la température idéale pour un affinage réussi. Ces nouvelles caves seront situées dans une ancienne usine textile sise à Roubaix dans laquelle l’affinage continue de se faire jusqu’à aujourd’hui. Ce patrimoine très bien conservé s’est doté d’un équipement moderne afin de faciliter l’acheminement du fromage, son affinage, son entreposage et sa distribution tant auprès des particuliers qu’auprès des crémiers. Afin de garantir, par ailleurs, la qualité et l’origine des précieuses meules, l’entreprise a pris, à partir des années 90, une nouvelle orientation marquée par un partenariat avec les fromagers et les fermiers locaux. De plus, l’affinage des fromages se fait sur des planches en bois de sapin avec un retournement et un brossage manuel qui favorisent le goût corsé et typé de chaque fromage, succulence rehaussée par une maturation longue de deux à vingt-quatre mois. Ces soins artisanaux et ces origines à la traçabilité fiable font ainsi l’identité et la renommée de la Maison Losfeld dont la réputation dépasse désormais les frontières françaises grâce à l’exportation de ses produits vers l’extérieur, notamment vers les États-Unis et le Japon. L’affinage… Ce savoir-faire, permettant aux cirons et aux acariens de grignoter la croûte du fromage et de faire ressortir l’humidité de chaque meule, est transmis de génération en génération et fait la fierté de la famille Losfeld, qui s’est donnée pour mission de valoriser les fromages locaux et régionaux. « Fondées sur l’affinage et la sélection du fromage, allant du négoce à l’achat, les activités de l’entreprise sont désormais axées sur l’affinage de pâte pressée à l’instar de la mimolette, produit phare de la maison, ou du pavé du Nord, un fromage en forme de pavé et doté d’une pâte pressée, spécialité créée il y a de cela vingt-cinq ans », reprend notre interlocuteur. Affinant également des fromages à pâte orangée tels que le géant des Flandres ou le gouda, Losfeld propose tout un éventail de produits inclus dans la gamme La Reine du Nord. ...

Château de Gensac : le haut de gamme
sort des caves !

Le domaine du Château de Gensac est localisé à Condom-en-Armagnac, dans le Gers, et s’étend sur 20 ha. Un savoir-faire inégalable La magie s’opère dans un chai ultramoderne, équipé de cuves en inox thermorégulées. La vinification terminée, les cuvées vont être élevées assez longtemps en barrique pour obtenir finalement des vins et des armagnacs de très haute qualité. ...

Rhums Clément : entre tradition et modernité...

La Martinique, une terre de Rhum et de saveurs L’histoire de l’île est intimement liée à celle de la boisson alcoolisée, dont la marque de rhums Clément est depuis plus d’un siècle un des principaux ambassadeurs de prestige. Contrairement aux rhums industriels, qui sont produits à partir de résidus de l’industrie sucrière, les rhums agricoles Cléments sont eux issus d’un processus de fermentation et de distillation de pur jus de cannes. L’attention particulière apportée à ces processus lents et méticuleux donnent à tous les produits de la gamme un galbe en bouche très particulier. On retrouve dans chaque gorgée le profil sec et parfumé des cannes qui entourent le Domaine. Se suivent ensuite les bouquets fleuris de fruits tropicaux grillés ainsi que cette saveur épicée caractéristique du terroir. Cette magie se découvre particulièrement dans les produits comme le Single Cask, un rhum non filtré vieilli 8 ans, qui, avec une attaque franche et complexe au palais s’ouvre sur des arômes boisés de fruits secs et d’amandes. Plus classique mais incontournable dans tous les bars du monde, le Rhum Blanc Agricole Clément est le compagnon indispensable dans la création du célèbre Ti-Punch et de nombreux autres cocktails. Ses puissants arômes, aux notes fraîches et florales, lui ont permis de décrocher la médaille d’or au concours général agricole du Salon de l’agriculture en 2009. Quand on cherche un rhum plus rond, allongé, on se retrouve rapidement à regarder du côté du Clément Vieux Agricole. Bénéficiant du climat exempt de période froide de la Martinique, il est le résultat d’un vieillissement de seulement 3 ans dans deux types de fûts différents qui lui permettent d’hériter des tanins des bois lui offrant cette couleur ambrée naturelle. Perpétuer la tradition avec modernité Depuis ses débuts comme une aventure familiale jusqu’à l’entreprise qui est aujourd’hui présente dans plus de 60 pays différents, l’innovation a toujours été un marqueur important des rhums Clément. La marque historique de la Martinique se renouvelle en proposant une gamme de produits plus larges et aux charmes nouveaux. En plus des rhums souvent primés lors des concours internationaux les plus importants, des liqueurs traditionnelles particulièrement appréciées pendant les fêtes de fin d’année viennent rejoindre une palette de saveurs déjà large. Comme la déjà fameuse liqueur d’orange Créole Schrubb, médaille d’Or du Salon de l’agriculture, qui figure en bonne place dans de nombreux cocktails sur les cartes des bars les plus courus de la planète. Ajoutez à quelques centilitres de liqueur un peu de rhum, arrosez de jus de citron frais et vous retrouverez avec un « Clément Side Car », un des mélanges les plus demandé actuellement. ...

Domaine La Tourraque : une affaire de famille 

Situé dans le Golfe de Saint-Tropez, le Domaine La Tourraque arpente la colline jusqu’à la Méditerranée. La viticulture est une affaire de famille chez les Brun-Craveris. La répartition des tâches pour la bonne marche du domaine se fait donc en ce sens : l’oncle s’occupe des vignes, le père et le frère sont affectés à la vinification, la mère assure l’administration et Sébastien Craveris prend en main le côté commercial et le tourisme. Ce dernier affirme que le site protégé des Trois Caps, au-dessus duquel ils se trouvent, « sera bientôt intégré au Parc national de Port-Cros ». En accord avec ce contexte, le domaine se convertit au bio en 2013.   Le domaine Au domaine La Tourraque, la famille Brun-Craveris s’occupe de 30 ha de vignes. Les qualités argilo-siclicieuse du terroir et ainsi que la fraicheur du climat, emmenée par les vents de la Méditerranée, protègent la qualité des raisins. Les cépages Grenache, Cinsault et Tibouren sont utilisés pour le Rosé qui occupe 70% de la production. Pour le Rouge, la famille utilise le Grenache, la Syrah et le Mourvèdre et pour le Blanc, ce sont le Rolle, l’Ugni­-blanc et le sémillon. Ce qui donne 3 cuvées principales : Joseph brun, Classic et Harmonie. Les 2 hectares restants sont dédiés aux oliviers, puisque le domaine produit aussi de l’huile d’olive. La vinification La collaboration familiale constitue un atout pour les Brun-Craveris. Tout en respectant les traditions et en maîtrisant les caractéristiques de leur terroir, ils utilisent des techniques modernes de vinification. (…) Le moût est fermenté avec des levures indigènes, puis est vinifié dans des cuves en inox thermorégulées avant la mise en bouteilles. Toutefois, le domaine utilise quelques barriques de chêne pour l’élevage. Seules 10% d’entre elles sont renouvelées chaque année pour préserver le côté fruité du vin. L’agriculture biologique Situé sur le Site Classé des Trois Caps qui est un espace protégé, La Tourraque se devait bien de s’accommoder à cet environnement naturel. Ainsi, le domaine a passé trois longues années de conversion avant de voir le label « AB » apposé sur les bouteilles du millésime 2013. Depuis, le rendement a diminué jusqu’à près de 50% au profit d’une meilleure qualité. L’agriculture biologique préserve la diversité. Tous les types de vins de toutes les textures peuvent en être issus. Ces produits sont d’une qualité qui rafle les récompenses des concours régionaux, nationaux, internationaux et mondiaux. Enfin, les vins bio révèlent une authenticité particulière. Le meilleur Sommelier au monde en 1989, Serge Dubs, le résume assez bien en disant que « le bio permet au terroir de s’exprimer pleinement ».   ...

Champagne Lignier-Moreau : du champagne digne de vos plus heureux moments de vie

Établi sur un sol argilo-calcaire, le vignoble s’étend sur un peu plus de huit hectares. Ce sol a la particularité de souligner l’acidité naturelle des champagnes et leur permet d’exprimer une belle fraîcheur. « Nous, notre spécialité, c’est le naturel », décrit modestement Jean-Marc Lignier, le gérant du domaine. Le vignoble accueille les trois cépages traditionnels champenois : pinot noir à 70 %, chardonnay à 25 % et 5 % de meunier. Un engagement envers l’environnement Jean-Marc Lignier s’investit corps et âme dans son métier, comme en témoigne sa maîtrise totale des étapes de l’élaboration depuis la préparation du sol. Et ici, la qualité qui s’exprime si bien dans les champagnes est le résultat d’une démarche strictement régie par un cahier des charges, combiné avec un savoir-faire traditionnel. Certifié « haute valeur environnementale niveau 3 », le domaine travaille dans un respect quasi sacré de l’environnement. Un organisme certificateur réalise le relevé des indicateurs de résultats pour les comparer au degré exigé par le cahier des charges. « Notre manière à nous de préserver la biodiversité, c’est de respecter le sol dans la façon de le travailler et dans la manière de raisonner l’utilisation des produits phytosanitaires, tout en observant un calendrier bien précis », explique-t-il fièrement. Une initiative qui n’altère pas la méthode champenoise classique de l’élaboration de champagne, à savoir la vendange manuelle, le pressoir traditionnel, suivi d’une vinification en chais et deux fermentations, comme le veut la tradition. Du champagne brut zéro au champagne doux La gamme de champagnes Lignier-Moreau compte actuellement une dizaine de produits haut de gamme, dont du brut, du demi-sec, du blanc et du rosé. Une belle sélection pour parfaire les accords mets-champagnes en toutes occasions festives. Le champagne blanc de blancs est un produit élaboré uniquement avec du chardonnay. Sa robe d’un jaune or translucide suggère un nez très marqué par une senteur de fruits blancs agrémentée d’une touche florale. Il se distingue par une attaque bien soutenue, suivie d’une complexité aromatique en bouche, relevée par des notes d’agrumes, de zeste de pamplemousse et de citron. Idéal pour être servi en apéritif et en accompagnement avec des fruits de mer. L’on s’intéresse aussi au champagne ½ brut rosé, un assemblage prestigieux de pinot noir et de chardonnay. Des bulles fines pétillantes se joignent à l’élégante robe rose cuivré. Au nez, il dégage un arôme bien intense de fruits rouges mûrs en faisant un petit rappel à celui des oranges et mandarines. Un tourbillon de fraîcheur et de saveurs de fruits à noyau s’enchaîne après une attaque ronde en bouche, pour finir sur une belle persistance. Ces deux produits sont notés respectivement à 90 et 85 sur 100 par le select magazine Flavours From France. ...

Le Bistrot de nos terroirs :
l'authenticité, il n'y a que ça de vrai

La devanture annonce d’ores et déjà la couleur. Trois inscriptions attirent irrémédiablement l’attention : « cuisine authentique », « Plat bistrot à 9,90 € » et « Agriculture biologique ». En réalité, il s’agit là des trois piliers fondamentaux du restaurant : proposer une cuisine simple, savoureuse et accessible. Vous pourrez ainsi retrouver des plats bistrots mais aussi une sélection des recettes régionales. Les gourmands n’ont qu’à bien se tenir. Destination : les plus grandes régions de France Une fois que vous aurez poussé les portes de l’établissement, un sentiment de dépaysement vous envahira. Les choses n’ont pas été faites à moitié dans ce bistrot-bar. Ainsi, divers espaces ont été aménagés de façon à vous faire voyager à travers toute la France. Au sein de la salle dédiée au Sud-Ouest, vous vous installez dans une sorte de cave à vins constituée de casiers à bouteilles et d’un plafond vouté au charme naturel. Dans la partie Normandie, la présence de pots à lait donne le ton. Honneur également à la Provence, avec une décoration ensoleillée aux accents du Sud. Des recettes simples et savoureuses Ici, le bio et la saisonnalité sont privilégiés. Adepte du circuit court, Le Bistrot de nos terroirs travaille également en partenariat avec des producteurs locaux pour s’approvisionner en produits certifiés AB, Label Rouge, AOC… Pour le plaisir des sens, il propose une palette de suggestions gourmandes. Des recettes de grand-mère sont servies dans le restaurant ouvert 7 jours sur 7. Burger façon terroir, tartines, viandes françaises et, au fil des saisons, des plats régionaux tels que la blanquette de veau, le bœuf bourguignon, le pot-au-feu… Autant de plats qui nous font vivre la nostalgie de notre enfance, lorsque grand-maman concoctait des mets succulents pour nous réchauffer le cœur. Une des spécificités du restaurant porte sur ses tarifs particulièrement abordables, avec un plat Bistrot à 9,90 € et un menu entrée + plat ou plat + dessert à 13,90 €. Pour accompagner tous ces plats gourmands, rien de tel qu’une bonne bouteille. La cave est composée de plus de 20 références de vins AOC et bio. Le restaurant travaille avec un caviste qui se charge de trouver les meilleurs produits en fonction des terroirs. En résumé, Le Bistrot de nos terroirs est un véritable lieu de vie pour se restaurer, déguster une boisson chaude l’après-midi ou même encore profiter des beaux jours en terrasse pour découvrir un vin accompagné d’une planche à partager. ...

Château de Trémouriès :
qualité et originalité des vins avant tout

Le Château de Trémouriès tire son nom de l'élevage des vers à soie pratiqué dans le passé, car les vers à soie se nourrissaient des feuilles de mûrier d'ou le nom château des trois mûriers ou Castéu di Trémouriès en Provençal. Un site d’exception chargé d’histoire Situé à l'entrée du village de Cogolin, le Château de Trémouriès datant de l'époque médiévale, détruit et reconstruit plusieurs fois, au cours des siècles est un des plus ancien château du village, ayant appartenu entres autres à l'Ordre du Temple. Un emblème Templier représentant une croix a d'ailleurs été retrouvé par les actuels propriétaires et figure désormais, tel un logo, sur les étiquettes de bouteilles et autres supports publicitaires du domaine. Actuellement les bâtiments se composent d'une magnanerie du XVII éme siècle et d'un château construit en 1836 dans le style d'une bastide provençale. Un vignoble spécifique Avec ses six hectares tout en coteaux, le vignoble du château  dispose d’un terroir assez spécifique : « sur cette terre un petit peu aride, nous cultivons principalement cinq cépages » explique le responsable. Cette spécificité vient du fait que les cinq cépages (Cinsault, Mourvèdre, Syrah, Grenache et Rolle) disposent chacun de leurs parcelles avec une exposition, une pente et une terre qui leur sont propres. A titre d’exemple, les clos de vieux grenaches et de syrah, pourtant installés côte à côte, se distinguent par la présence abondante de mica dans le premier et son quasi-absence dans le second. En outre, les vignes du château sont soumises à un microclimat distinct des terroirs avoisinants. La pluie et la grêle sont ainsi plus rares qu’à Grimaud pourtant installé à seulement cinq kilomètres, et par rapport à la Môle située à deux kilomètres à l’ouest, la température est en moyenne plus élevée. Le Château met à profit les spécificités de ce terroir pour produire des vins différents en comparaison à ceux de ses voisins. Par souci de raffinement et d’esthétique, mais aussi pour la prévention des maladies, s'inspirant en cela de la tradition des anciens, des rosiers rouges et blancs ont été plantés en alternance entre les rangées de vignes. Des cuvées basées sur la qualité et l’originalité Le catalogue de vins du Château Trémouriès est composé de trois cuvées déclinées sur les trois couleurs et élaborées selon deux principes simples : « nous faisons des produits qui sortent de l’ordinaire, basés sur la qualité et l’originalité » selon les précisions du responsable. D’une complexité rare pour son terroir, la Cuvée des Templiers Rouge AOP Côtes de Provence est un vin issu d’un long vieillissement en futs de chêne qui lui confère une singulière élégance. Particularité qui lui a valu une médaille au Salon Agricole de Paris pour son millésime 2013. D’ores et déjà, les amateurs de bons vins trépignent d’impatience en vue des millésimes 2014 et 2015, qui sont en train d’être affinés en cave.  Fer de lance de la Provence au sein du milieu viticole français, le vin rosé figure également dans la palette des vins du Château Trémouriès. « Notre production s’articule principalement autour du rosé » explique le responsable de la cave, le rosé Château de Trémouriès AOP Côtes de Provence. Issu d’une vinification des plus attentives, celui-ci apporte de la fraicheur aux mets qu’il accompagne. Tout récemment, le domaine a élargi son catalogue avec une nouvelle cuvée de blanc, très appréciée des connaisseurs.  ...

La Forge de Laguiole :
30 ans au service du couteau bicentenaire

Créée en 1987, la manufacture Forge de Laguiole résulte d’un projet de passionnés qui a depuis relancé la production de son célèbre couteau, connu et reconnu depuis 1829. Toutes les étapes de fabrication sont à nouveau réalisées sur son lieu d’origine : Laguiole (se prononce « laïole »), village aveyronnais de 1200 habitants.  Le design de l’établissement est confié à Philippe Starck qui traduit parfaitement la philosophie de l’entreprise : l’alliance de la création et de la tradition. Une architecture de verre et d’aluminium d’où s’élance une lame de 18 mètres de haut, symbole de l’activité et du dynamisme de l’entreprise. Une production entièrement maitrisée Chaque couteau laguiole demande plusieurs heures, voire plusieurs jours de fabrication. La qualité de sa finition, la résistance de sa lame et de son ressort, l'épaisseur de ses mitres et platines, ainsi que la précision de son ajustage sont les éléments qui contribuent à sa durée de vie.  La manufacture intègre toutes ces étapes de fabrication. Elle forge et trempe les lames sur le site de Laguiole. Le dessin de chaque couteau doit respecter le profil général déterminé par les couteliers du XIXème siècle ; la ligne des couteaux de la Forge de Laguiole inspire aujourd’hui de nombreux designers. Plusieurs types d’aciers forgés sont proposés pour satisfaire les amateurs de modèles traditionnels comme ceux de couteaux modernes. L’acier au carbone est le plus ancien. Apprécié des collectionneurs, il possède un fil irréprochable et « vit » en s’usant et changeant de couleur. Le nouvel acier T12 est, pour sa part, inaltérable, il conserve son éclat et son tranchant au fil des ans. Un savoir-faire unique Une centaine de salariés hautement qualifiés opère, chacun selon sa spécialité. C'est un véritable voyage dans le temps que propose Forge de Laguiole, pas de course inutile à la technologie, ni de cadences infernales. Ici, on travaille à l'ancienne, selon des techniques éprouvées. C'est le lieu du toucher, de l'odeur des matières, de l'œil qui guide le travail millimétré des mains, des bruissements des frottes en lin ou du choc des rivets.  Fabriquer un couteau pliant ou un couteau de table laguiole comprend de nombreuses étapes essentielles telles que l'estampage, la découpe, l'ébavurage, le blanchissage, le guillochage, le perçage, le façonnage, le détourage, le polissage et le lustrage… Assembler un couteau réclame entre 40 à 180 opérations.  Toutes sont réalisées sur place. A commencer par les lames dont les aciers différents sont forgés trempés et finissent par se parer de toutes les variantes du rouge. Ici, on aime à dire que le Laguiole épouse le rouge-cerise, sa robe favorite. Celle-ci suivra ensuite le même circuit, le même rite. Elle croisera dans les couloirs ou dans les bacs les manches sculptés dans d'innombrables matières. Elle sera frappée du précieux logo, elle se dévoilera, sertie du ressort guilloché et la célèbre abeille lui sera apposée...  Les mains du coutelier et les matériaux utilisés font de chaque couteau une pièce unique. Qu’il s’agisse de pliants aux manches façonnés en corne, en bois, en aluminium, en os ou en carbone, avec une lame de 7 à 21 cm, un tire-bouchon et un poinçon ou des couteaux de table : Tout se passe à l'œil, au jugé, au ressenti, au touché. Fabriquer un vrai couteau Laguiole est un processus complexe qui témoigne d'un authentique savoir-faire, c’est celui-ci qui fait la renommée de La Forge de Laguiole à travers le monde.  ...

Les 3 Épiciers : ambassadeur du meilleur de la gastronomie française

Les 3 Épiciers entend rendre hommage au savoir-faire des artisans, des producteurs et des fermiers de France. « Nous avons voulu représenter les petits artisans qui viennent des quatre coins de la France afin de les regrouper sous notre marque d’épicerie fine », déclare Jean-Marc Annaloro, l'un des fondateurs de la marque. La boutique « Les 3 Épiciers », sise à Lourmarin, propose donc une large gamme de produits sélectionnés suivant une charte-qualité exigeante élaborée par les fondateurs eux-mêmes. Objectif : proposer des produits authentiques, 100 % français. Allant des spiritueux aux épices, en passant par la confiserie, « ici, tout est exclusivement fait à la main par un producteur français », continue notre interlocuteur. De quoi satisfaire les épicuriens en quête de saveurs authentiques, gourmandes et célébrant toutes les bonnes choses que la gastronomie française a à offrir.      « Retrouver le goût des bons produits » C’est en ces termes que Jean-Marc Annaloro définit la motivation qui l’a poussé, avec ses associés, à créer cette marque placée sous le signe de l’authenticité. Dans cette optique, la charte-qualité très stricte qui guide la sélection repose sur des critères exigeants. « Nous avons nous-mêmes sélectionné le meilleur de chaque produit en allant à la rencontre des artisans, des producteurs et des fermiers dans leur propre domaine. Nous avons alors découvert des histoires, des savoir-faire ainsi que des méthodes de fabrication qui répondent aux exigences de notre charte », reprend notre interlocuteur. En conformité avec cette charte-qualité, les ingrédients sont rigoureusement contrôlés afin de proposer uniquement des mets, des condiments et des spiritueux sains, fidèles à leurs origines.  Dans cette logique, « nous sélectionnons uniquement des produits français de haute qualité, faits à la main et ne contenant ni colorants, ni arômes artificiels, ni conservateurs », rajoute-t-il. C’est ce noble engagement envers la qualité qui fait ainsi la particularité des chocolats, des liqueurs, des épices, des confiseries, des biscuits et des spiritueux commercialisés par l’enseigne « Les 3 Épiciers ».  À chaque produit son histoire Les méthodes de fabrication de certains artisans et producteurs ont été transmises de génération en génération et constituent un patrimoine gastronomique à valoriser. C’est, par exemple, le cas des calissons élaborés par un maître confiseur aixois. Le calisson est fabriqué à partir de fruits confits (citron, melon et orange) et d'amandes. C'est une douceur typique d'Aix-en-Provence. L’épicerie propose, entre autres, du miel de garrigue et du miel de lavande, récoltés et conditionnés à la main dans le village de La Roque-d'Anthéron. Des sirops bio garantis sans arômes artificiels ni colorants avec des recettes originales telles que le sirop méditerranée à base d'anis vert, de menthe poivrée et de verveine, font également partie des produits phares de l’enseigne. Ceux-ci incluent, en outre, une gamme de crèmes de fruits et de liqueurs faites à base de plantes et de fruits directement récoltés et distillés de manière artisanale dans les Alpes du Sud. Dans cette catégorie, la liqueur de thym sauvage de Provence accroche de nombreux adeptes. Découvrez, par ailleurs, une cave composée des meilleurs spiritueux de France. Le blanc du domaine Moreau-Naudet, cuvée Valmur 2014 (appellation chablis grand cru) ainsi que le rosé du Château d'Esclans, cuvée Garrus 2015 (appellation côtes-de-provence), élu meilleur rosé du monde. Whisky breton, caviar, produits truffés et champagne haut de gamme viennent s’ajouter à ce répertoire pointu, 100 % français. ...

Oignon de Roscoff :
douceur et qualités gustatives

L’oignon de Roscoff est une appellation d’origine contrôlée depuis 2009 et protégée depuis 2013, délimitée dans la zone littorale nord du Finistère, gérée et contrôlée par le « syndicat oignon de Roscoff » qui a son siège au sein de la ville de Saint-Pol-de-Léon. Dans le respect des traditions Cette variété d’oignon issue de l’espèce Allium Cepa a été apportée pour la première fois au XVIIe par des moines capucins portugais. Son nom fait référence à son berceau historique qu’est la ville de Roscoff. Cru, cuit, en salade ou tout simplement confit, cette plante à bulbe se démarque des autres par son gout unique. « Doux, juteux et croquant, avec des arômes fruités, elle porte énormément d’atouts gustatifs » explique Robert Jézéquel, le président du syndicat de l'AOP oignon de Roscoff. Un temps délaissé car supportant mal la culture intensive, cet oignon rosé a joui de la ferveur et de la passion d’un groupe d’irréductibles producteurs qui veulent en assurer la valorisation. Ils s'attachent à fournir aux amateurs de nourriture de qualité les quantités nécessaires au marché devenu porteur. Le cahier des charges de cette appellation impose un calibre compris entre trente et quatre-vingt millimètres de diamètre et un conditionnement laissant au moins 5 cm de queue pour favoriser la conservation naturelle permettant d’éviter le traitement antigerminatif. La conservation « est naturelle, ceci afin de ne pas dénaturer son gout » toujours selon Robert. La Fête de l’Oignon de Roscoff Tous les ans durant l'avant-dernier week-end du mois d’août, a lieu dans la ville de Roscoff la Fête de l’Oignon. Drainant près de trente-mille personnes, « il est possible de s’y approprier et déguster les premiers oignons de la saison » note Robert Jézéquel. A ne pas manquer également : la découverte de « La maison des Johnnies et de l’oignon de Roscoff » qui relate l’histoire de cette culture et des Johnnies, ces marchands qui vendaient leurs produits en Grande-Bretagne. ...

Expérience multisensorielle
au Château Les Chaumes 

Le Château Les Chaumes revêt une belle histoire. Un livre de comptes datant de 1833 atteste que la propriété produisait déjà du vin à cette époque. Son architecture typique des anciennes villas romaines, ses bâtiments en carré et son vignoble en coteau ont d’emblée séduit Robert Parmentier, qui en a fait l’acquisition en 1965. Après avoir replanté le vignoble, celui-ci confia le développement de l’exploitation à son fils Pierre. En 2014, Henri et Anne, deux autres enfants de Robert, décident à leur tour de reprendre la propriété.  Un terroir propice à la culture de la vigne Le vignoble, d’une superficie totale de 23 ha, repose en grande partie sur un terroir présentant des sols argilo-calcaires. « C’est un terroir un peu difficile à cultiver, mais qui donne des vins très concentrés », explique Anne Parmentier, la gérante de l’exploitation. Ici, le merlot y trouve toutes les conditions favorables à son épanouissement. Il n’est donc pas surprenant de constater qu’il compose 60 % de l’encépagement. Viennent ensuite le cabernet (30 %) et le malbec (10 %). Ce dernier est planté sur deux parcelles de 1,60 ha, sur lesquelles il peut s’exprimer comme nulle part ailleurs. « Le malbec a beaucoup de caractère, ce qui permet d’avoir des vins très expressifs », nous indique notre interlocutrice. Une viticulture raisonnée Quand elle a repris l’exploitation, Anne Parmentier n’a pas hésité à recourir aux services de deux ingénieurs agronomes, qui lui ont apporté de précieux conseils, notamment sur la conduite de la vigne. Soucieux de préserver la terre et les vignes, le domaine opte pour des pratiques culturales qui respectent l’environnement. L’utilisation des produits phytosanitaires est limitée au strict minimum. « Je ne traite que lorsque c’est vraiment nécessaire », clame notre interlocutrice. Outre le travail du sol, l’enherbement alterné est aussi privilégié dans le but d’apporter des engrais naturels aux vignes. Tous ces efforts ont contribué à entretenir la bonne santé du sol. D’ailleurs, la gérante constate : « Quand je replante, je m’aperçois avec joie que mes sols sont vivants. » La recherche de la qualité Depuis une vingtaine d’années, le Château Les Chaumes réalise des vendanges mécaniques. La machine permettant de ramasser chaque parcelle à maturité et de rapporter les raisins plus rapidement au cuvier. Ceci évite l'oxydation et leur permet d'exprimer tous leurs arômes. Avant leur arrivée en cuve, ils font l’objet d’un tri manuel au cours duquel seuls les raisins présentant une qualité optimale sont sélectionnés. Côté vinification, la maison s’en tient à des schémas classiques. « Durant la vinification, j’évite autant que possible les manipulations et je n’effectue pas de filtrage après la fermentation malolactique » confie Anne Parmentier. Les vins reçoivent ensuite un élevage en fûts de chêne français et vieillissent entre 12 et 20 mois. Les vins du domaine Le Château Les Chaumes produit quatre cuvées d’exception qui sauront surprendre tous les palais. Deux d’entre elles se distinguent du lot, à savoir le Château Les Chaumes Malbec et le Château Les Chaumes Vieilles Vignes. Pour le premier, il s’agit d’un vin concentré, produit avec de petits rendements et dans lequel on retrouve toute la puissance du malbec. « Ce vin est atypique et possède pas mal de caractère », souligne la gérante. Par ailleurs, cette cuvée a la particularité de présenter un bouquet épicé, des arômes de violette et de réglisse. Un élevage en fût de chêne, avec 25 % de bois neuf, lui confère beaucoup d’élégance. Quant à la cuvée Château les Chaumes Vieilles Vignes, elle séduit par ses arômes de cerise noire et de framboise. En bouche, on note des arômes de violette et de réglisse. À la fois équilibré et concentré, ce vin a subi un élevage en fûts de chêne et dévoile des tanins fins. Enfin, gage...

Château de Cabidos :
six siècles de tradition viticole

Les origines du château remontent au XVe siècle, plus précisément en 1419. En ce temps-là, le baron de Trubessé, Arnauton Guilhem du Vignau, découvre pour la première fois Cabidos et tombe sous le charme de ce lieu féérique. Il décide de s’établir sur ces terres et transforme une demeure modeste en château digne de son rang. Très vite, les premières vignes sont plantées et vont donner naissance à un vin blanc de qualité. Au cours de nombreux siècles, les générations qui se sont succédé tenteront de préserver cette tradition viticole. Aujourd’hui, le château et ses vignes font le bonheur de la famille Alday, qui s’est rendue propriétaire des lieux en 2015. Sous l’impulsion de Robert Alday, le domaine Château de Cabidos a acquis assez rapidement une belle réputation, grâce à la qualité et à la finesse de ses vins. Il est vrai que, pour magnifier ses nectars, le maitre des lieux a su s’entourer de spécialistes reconnus dans l’univers du vin comme Jean-Claude Berrouet (éminent œnologue) et Jean Brana (un pilier fort de l’AOC Irouléguy). Un terroir propice au petit manseng Le domaine travaille actuellement sur un vignoble de 9 ha, situé entre le vignoble de Jurançon et le vignoble de Madiran. Là, les vignes sont plantées sur des coteaux bénéficiant d’une exposition sud-est. Elles s’épanouissent sur un terroir argilo-calcaire caillouteux et profitent à cet effet d’un excellent drainage naturel. « Cela permet d’avoir une densité de plantation élevée qui dépasse 5 000 pieds de vigne à l’hectare », souligne Pilla Laborde, directeur administratif et financier du Groupe Alday, détaché au suivi de l’exploitation du Domaine de Cabidos. L’encépagement du domaine Château de Cabidos est composé à 77 % de petit manseng. Il s’agit d’un cépage autochtone des Pyrénées qui se distingue par une forte concentration en sucre ainsi que par une capacité à développer des arômes subtils de fruits confits. « C’est le cépage emblématique de notre vignoble.​ S’il est généralement utilisé en assemblage et pour faire des vins blancs doux, nous l’utilisons pour élaborer des vins blancs monocépages, y compris des blancs secs 100% petit manseng qui sont très appréciés», nous indique-t-on. Le reste de l’encépagement est complété par du chardonnay, du sauvignon et de la syrah. Cette dernière a été récemment introduite dans le vignoble afin de permettre l’élaboration de vin rouge. En route vers le bio La maison opte pour une culture raisonnée et rejette tout apport d’engrais. En outre, l’utilisation de produits chimiques reste limitée. Mais le domaine souhaite aller encore plus loin et a décidé d’entamer sa reconversion vers la viticulture biologique dès 2019. « Une phase de conversion d’un vignoble dure au minimum 3 ans, ce qui veut dire que nos cuvées 2022 seront entièrement biologiques », précise notre interlocuteur. Il est clair que cette reconversion sonne comme une évidence au vu des techniques culturales qui se pratiquent ici de génération en génération. En effet, dans ce vignoble, le gros du travail se fait encore manuellement. À commencer par l’effeuillage ! Une étape cruciale qui vise deux objectifs : diminuer la possibilité de pourriture et permettre aux grappes de bénéficier d’un maximum d’ensoleillement, essentiel pour assurer une bonne maturation. Ensuite, au domaine Château de Cabidos, on continue fièrement de pratiquer les vendanges à l’ancienne.  Celles-ci se font en plusieurs étapes. La première vendange, qui a lieu la dernière semaine de septembre, porte sur le chardonnay, le sauvignon et la syrah. La deuxième étape concerne les vendanges tardives du petit manseng, qui se déroulent vers fin octobre-début novembre. S’enchainent ensuite une succession de vendanges tardives portant sur les jeunes et les vieilles vignes. Bref, toutes les opérations ne prennent fin que début décembre. Côté vinification, le domaine s’est doté d’un chai climatisé ainsi que des ...

Château au Grand Paris : une pépite du vignoble bordelais à découvrir

Bordeaux s’inscrit comme l’une des principales voies du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Le Château au Grand Paris faisait partie des relais accueillant autrefois les pèlerins. Édifié au XVIIème siècle, il était géré par des moines qui y cultivaient un petit vignoble. L’ancien bâtiment garde encore les traces de ce riche passé à travers la présence de quelques éléments décoratifs et architecturaux. « La maison est constituée de grandes ouvertures et d’un très haut plafond. Sur la cheminée, la fameuse coquille Saint-Jacques est encore visible », nous confie Isabelle Castenet, aujourd’hui à la tête du domaine avec son frère Christophe Langel. Un mode de production traditionnelle Le domaine Château au Grand Paris est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est-sud-est de Bordeaux. Il est établi sur un terroir relativement abrupt composé de coteaux avec des sols argilo-calcaires ainsi que des terres plus limoneuses à certains endroits qui jouent sur la diversification de la production. « Sur la même exploitation, nous avons plusieurs variétés de raisins qui nous permettent d’avoir des vins plus complexes », plaide notre interlocutrice. Bordeaux étant une région d’assemblage par excellence, la maison fait honneur à la tradition en réalisant également plusieurs associations. « Nos assemblages s’effectuent selon la typicité de chaque cuve et sont souvent différents pour que nous puissions toujours avoir un même produit au fil des années ». Un vin blanc aromatique et fruité pour des instants de gourmandise En travaillant de nombreuses appellations telles que l’AOC Bordeaux, l’AOC Bordeaux Supérieur et l’AOC Entre-deux-mers, le Château au Grand Paris parvient à proposer une riche gamme de cuvées aromatiques et fruitées. Et bien que le vignoble bordelais soit réputé pour ses illustres vins rouges, la maison désormais certifiée HVE a bâti sa notoriété sur son vin blanc à l’instar de la cuvée Entre-Deux-Mers. Ce vin blanc sec composé de sauvignon, de muscadelle et de sémillon plaît pour ses arômes de fleurs blanches et ses saveurs fruitées sur fond de notes de pêche et de pamplemousse. A vocation apéritive, il accompagne à merveille les fruits de mer, les coquillages, les poissons, les huîtres et les crustacés. Preuve de son excellence : ce produit est régulièrement primé par de grands guides tels que Gilbert & Gaillard. ...

Vin & Marée : le plaisir de la gastronomie n'est que douceur et tendresse

Situés au cœur de Paris, à deux pas de la Comédie-Française, du Louvre, des jardins du Palais-Royal et des Tuileries, les restaurants Vin & Marée Saint-Honoré et Saint-Lazare vous accueillent pour un déjeuner ou un dîner après un spectacle à l’Opéra. Les restaurants ouvrent leurs portes tous les jours dès 11 h 30. Il est possible de venir s’y restaurer jusqu’à 00 h 30. Une cuisine raffinée Les restaurants Vin & Marée sont des restaurants gastronomiques spécialisés en fruits de mer et poissons nobles. Vous pourrez y déguster une grande variété de poissons : sole, turbot, homard bleu, saint-pierre, bar ou daurade royale, tous accompagnés d’une authentique purée de rattes à l’huile d’olive. Mais les amateurs de viande ne sont pas oubliés. Ils pourront par exemple savourer un succulent carré d’agneau parfumé au thym. Les plus gourmands ne manqueront pas l’incontournable baba au rhum en dessert. Ces belles adresses sont reconnues par la fraîcheur de leurs produits et la générosité de leurs plats. Des restaurants et des chefs qui vous assurent une table appétissante dans un décor raffiné sans être pour autant guindé. Une belle palette de vins Pour accompagner votre repas, dégustez des champagnes Grands crus, blancs de Blancs millésimés et des vins de Loire, Bourgogne, Grands bordeaux. Vous pourrez également vous laisser surprendre par les suggestions. ...

Corail de Bonifacio : une gourmandise savoureusement terroir

En entendant le nom, l’on peut être sujet à quelques confusions. Partons du bon pied et disons tout de suite qu’ici, nous choisissons la voie de la saveur. Car c’est bien de cette signature sucrée du Rocca Serra dont il est question. Préparé amoureusement dans l’intimité du 17, quai Comparetti, le Corail de Bonifacio est confectionné exclusivement à partir d’ingrédients locaux. Une douceur positivement du terroir Une fabrication artisanale à partir d’ingrédients de sélection faisant honneur au savoir-faire des producteurs locaux. C’est dans cette particularité que le Corail de Bonifacio tire tout son cachet. Pour ceux qui n’en ont jamais goûté, il s’agit d’une sorte de palet à base d’amandes. Le confiseur s’en approvisionne auprès d’un producteur de San Giuliano. Pour donner du punch à ce péché mignon, un mélange de miel de châtaigneraie et d’agrumes confits. Le miel est préparé à 100 % à Bonifacio même tandis que les citrons et les oranges achetés sur le marché local sont confits par la maison elle-même. Quelques touches d’épices et de noisette parachèvent la recette de ce concentré de plaisir qui fond en bouche. Les uns le préfèrent tel quel pour saisir la volupté de ses arômes, mais le Corail est également parfait à l’heure du digestif. Il se marie bien avec une liqueur de châtaigne ou de myrte. Chauffé très rapidement au micro-ondes, il raflera bien des suffrages avec juste du thé ou un petit café. ...

Champagne Lacuisse : premier cru du terroir de Sermiers

Plus qu’une passion et une tradition, la viticulture est un véritable héritage familial chez les Lacuisse depuis des générations, puisque « notre grand-père, Julien Lacuisse, exploitait déjà des vignes avant les années 60 », souligne Christian Lacuisse, actuel Président de la SAS. L’entreprise familiale commence l’exploitation du champagne à partir de 1966 suite à l’initiative de deux descendants de Julien Lacuisse. « Nos cuvées sont actuellement classées premier cru et sont élaborées selon les normes de la viticulture raisonnée pour limiter les impacts sur l’environnement », poursuit notre interlocuteur. Pour le plaisir des amateurs de grands crus, la maison propose sept variétés de cuvées, à déguster au sein du domaine dans un cadre convivial et chaleureux. Un domaine coopérateur en plein essor Installé dans le village de Sermiers, à quelques minutes de Reims et d’Épernay, le domaine Lacuisse fait partie intégrante du terroir champenois. Il dispose d’un vaste vignoble qui s’étend sur 17 hectares où trois types de cépages sont cultivés, dont 70 % de pinot meunier, 15 % de pinot noir et 15 % de chardonnay. Le sous-sol de celui-ci, riche en calcaire, est essentiellement composé d’argile, de sables siliceux et de marnes, permettant ainsi aux cépages d’exprimer nettement leurs arômes et saveurs. La maison a une capacité de production annuelle de 150 000 bouteilles, dont 45 000 vendues en étiquette terminée. Pour obtenir ce résultat, le processus de fabrication se déroule en deux temps : le pressurage, la vinification, l'assemblage et la mise en bouteille des cuvées s’effectuent avec des coopérateurs locaux, tandis que les travaux comme le remuage, le dégorgement et l’ajout de la liqueur finale s’effectuent au sein de la propriété, « ce qui fait de nous un domaine coopérateur », explique le propriétaire. Une gamme de cuvées à la hauteur de toutes les attentes Qu’il s’agisse de célébrer un grand événement ou une simple réception, la maison Lacuisse propose sept variétés de cuvées qui ravissent les papilles. Dans la catégorie des entrées de gamme figure la cuvée Tradition qui a obtenu la médaille d'argent au dernier concours International des vins de Lyon, composée de 70 % de pinot meunier, 20 % de pinot noir et 10 % de chardonnay. Intense et aromatique en bouche, elle se déguste à l’apéritif ou en accompagnement de fruits secs exotiques et « représente l’encépagement de notre propriété enregistrant une vente annuelle de 20 000 bouteilles », nous fait savoir Christian. Parmi les cuvées emblématiques du domaine se démarquent la cuvée spéciale, la cuvée millésime, mais surtout « la cuvée du cosson qui a obtenu la médaille d’argent au concours agricole de Paris cette année », précise notre interlocuteur. Cette dernière est obtenue par assemblage de 70 % de chardonnay et 30 % de pinot noir uniquement, contrairement aux cuvées demi-sec (encépagement identique à la cuvée tradition) et grande réserve qui, elle, est constituée de 50 % de chardonnay, 25 % de pinot noir et 25 % de pinot meunier. ...

Les Partisans du Goût, un marché d’exception où il fait bon goûter et partager

Marché couvert, véritable symbole dans la ville de Marquette-lez-Lille, les Partisans du Goût a pensé un concept nouveau de produits frais pour mieux satisfaire la demande des consommateurs. L’enseigne laisse découvrir une série de comptoirs tenus par des professionnels des métiers de bouche, qui proposent des produits de saison et du terroir tout en prodiguant des conseils de conservation ou de préparation culinaire. Les Partisans du Goût, c’est aussi le lieu de rendez-vous de tous ceux qui sont à la recherche de la qualité, de l’originalité et de l’authenticité. Ici, les commerçants collaborent directement avec les petits fournisseurs locaux en vue d’un engagement à long terme, afin de pérenniser les gammes de produits. Des produits frais aux plats cuisinés À la boucherie-charcuterie, les viandes, uniquement françaises, sont belles et joliment présentées. Parmi les variétés au choix, le porc Ch’ti, l’agneau du Quercy et le veau de France, le bœuf rouge des prés et Blanc-Bleu, mais aussi des races exceptionnelles comme la limousine, la salers ou l’Angus de France. Les préparations bouchères sont faites dans les règles de l’art : pâtés, saucisses, rôtis, farcis, brochettes, carpaccio et hamburgers sont réalisés sur place. La poissonnerie accorde la priorité aux arrivages de la Côte d’Opale et reste fidèle à la tradition française de pêche. Dans ce comptoir, le saumon fumé, les crustacés et les huitres partagent le banc avec de beaux poissons frais filetés sous vos yeux. L’œil est attiré par un vivier rempli de tourteaux et de homards, qui peuvent être cuits à la minute. Le traiteur de la mer met en valeur une gamme de produits réalisés sur place. Comme plats signatures : blanquette de lotte, filet de sandre, tartares, risottos de saumon ou encore soupe à base de poissons frais réalisée chaque jour. Le maraicher propose toute une gamme de fruits et de légumes sélectionnés sur le marché national de Lomme, via de petits producteurs mais également chez des fournisseurs locaux. Dans l’atelier fraicheur sont transformés fruits et légumes en jus aux différents parfums, desserts gourmands, légumes vapeur, confitures, compotes, plateaux apéritifs, sans oublier une trentaine de soupes… toujours élaborés sur place à base de produits frais. Le crémier-fromager-charcutier n’est pas en reste, avec une des plus belles offres de la région comptant près de 300 à 400 variétés de France et d’Europe, des prestations maison comme les plateaux affinés et une gamme qui fait la part belle aux saisons. Les charcuteries viennent essentiellement d’Espagne, de Corse, d’Italie et bien évidemment de différentes régions françaises. La boulangerie réalise chaque jour du pain frais, élaboré avec des farines françaises, mais aussi des tartes, des brioches, et des fougasses. Elle ouvre un espace snacking pour le midi. Pour le service traiteur, une équipe de professionnels propose des prestations de qualité et sur mesure, le tout encadré par un vrai chef qui, chaque jour, avec sa brigade, travaille de nouvelles recettes en fonction des saisons. Gratin dauphinois, blanquette de dinde, poulet à la bière, welsh, jardinière de légumes, tartes et pizzas font partie de l’offre faite maison repensée chaque saison.   Cave à vins et épicerie Les Partisans du Goût ne saurait oublier les accords mets-vins. La cave à vins, forte de 150 à 180 références, offre une gamme variée de vins d’origine française et étrangère, entièrement dédiée aux plats traiteurs. La cave se compose de vins de restaurant, de petits vignerons, de vins médaillés et de vins d’exception pour les grandes occasions. En bonne place : des whiskys japonais, à l’instar du Nikka, et un corner réservé aux spiritueux français comme la vodka Lactalium ou le whisky Lascaux. Quant à l’épicerie riche de 3 000 références, elle fait la part belle aux produits locaux, à tous les besoins du quotidien, de l’entrée au dessert, mais aussi aux produits d’exception comme les épices de Madagascar, le chocolat normand Cluizel et les pâtes Fabre. Concept r&ea...

Château de Ségriès : vins, terroirs
et traditions

Située à Lirac, une commune au cœur du Gard, cette très ancienne propriété de la famille de Régis de Gatimel a été reprise en 1995 par Henri de Lanzac. Le château du XVIIe siècle est aujourd’hui tenu par des passionnés : trois générations (le grand-père, les enfants et le petit-fils) travaillent de concert pour produire des vins en AOP Lirac mais aussi AOP Tavel et AOP Côtes-du-Rhône. Incursion au sein d’une exploitation unique… Une diversité de terroirs Le Château de Ségriès constitue une véritable vitrine pour la vallée du Rhône méridionale, en regroupant 3 AOP sur ses 58 hectares de vignobles notamment constitués de vieilles vignes. Les 43 hectares servent à la production du Lirac (rouge et blanc) tandis que les 11 hectares composés typiquement de galets roulés, de silice, d’argile, de sable et de lauzes sont dédiés au Tavel. Depuis 1995, la maison détient en fermage le Clos Jean Alesi, l'ancien pilote de F1, installé sur l’AOC Côtes-du-Rhône et qui représente environ 4 hectares. Sur ces sols à dominance argilo-calcaire, le grenache, la syrah, le cinsault, le mourvèdre, l’ugni blanc, la clairette, le bourboulenc, le picpoul et la roussanne sont cultivés dans le respect de la tradition paysanne et selon une démarche raisonnée. « Nous avons fait le choix de ne prendre que ce que la Nature nous offre. Notre rendement est certes inférieur aux autres exploitations, mais cette philosophie nous permet de garantir une belle concentration à nos vins et donc une meilleure qualité », explique la famille de Ségriès. Des vins typiques, comme autrefois Lorsque la famille reprend le Château de Ségriès, elle décide de l’exploiter sans rien changer. Après des vendanges à la main, les raisins sont travaillés dans les mêmes installations qu’en 1925, notamment dans des cuves en ciment mais avec des techniques d'élaboration plus modernes. « Fermentation et macération se font alors plus naturellement, à l’origine d’une plus fine stabilité des vins », continue-t-elle. Ainsi, la majorité se conserve facilement une dizaine d’années (en dehors du Tavel qui se garde 4 ou 5 ans). Dans la gamme des cuvées ambassadrices, le Lirac Rouge trône en tête, car il reflète le plus le terroir, selon les gérants de la SCEA. « Sur les 41 hectares utilisés pour la production de ce vin, 30 hectares sont d’un seul tenant, lovés au creux de collines. Les vignes bénéficient alors d’un bel ensoleillement et, durant la nuit, la chaleur emmagasinée pendant la journée est redistribuée. Cela aboutit à des raisins d’une maturité rare, faisant toute la particularité de nos Lirac rouges ». Cette qualité est régulièrement reconnue lors des concours de vins. En 2016, une médaille d’or a été décernée au Lirac Rouge millésime 2015, à Orange, de même qu’en 2017, à Paris et à Mâcon. En 2018, le millésime 2016 a remporté deux médailles d’or. Entre autres exemples, le Tavel Rosé 2017 s’est vu attribuer 2 étoiles au Guide Hachette des Rosés 2018. Autant de preuves d’un vif succès ! ...

Restaurant Le Jardin Gourmand :
une cuisine de fusion toujours un peu différente chaque fois

Avec une carte qui change tous les trois mois, Le Jardin Gourmand, peut s’enorgueillir de travailler majoritairement des produits locaux, où le surgelé n’a nullement sa place. Soucieux des goûts et préférences de la clientèle, le restaurant propose une carte du jour tous les midis, avec une option de quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, ce qui permet de varier les plaisirs des habitués et des clients de passage. Le Jardin Gourmand, c’est aussi un restaurant pour les  végétariens, les végétaliens et les intolérants au gluten, mais aussi un excellent service traiteur. Les suggestions du chef En entrée, une délicieuse salade de langoustines reçues fraîches, qui vont être décortiquées et équeutées avant d’être poêlées aux échalotes, ail et persil, et servies avec un petit mesclun de salade de mâche et un tout petit peu de frisée d’hiver, avec, à côté, un petit jardinet de légumes sur lequel sont piqués des bâtonnets de betterave pour apporter un peu de croquant et de fraîcheur à l’ensemble. Pour continuer, un tajine de souris d’agneau au kaki confit et coriandre avec un couscous de fruits secs. La souris d’agneau est saisie au four à 180 ° pendant une petite demi-heure, avant d’être cuite pendant 1 h 20 à 90 °. Une fois qu’il a récupéré tout le jus de cuisson, le chef élabore la sauce au miel et à la coriandre avec du ras el hanout jaune. Quatre-épices, ras el hanout rouge, miel et coriandre sont rajoutés à la toute dernière minute. Les souris d’agneau vont ensuite servir de base à du couscous légèrement safrané à la brunoise de pruneaux, figues et abricots. Et pour terminer ce voyage de saveurs, une terrine de chocolat, une crème brûlée au carambar, un millefeuille mandarine et spéculos ou encore un clafoutis de mangue au citron vert. ...