L’aventure familiale a débuté dans les années 1860. Aujourd’hui, c’est la sixième génération, Pierre-Henry LAUGIER, qui est aux commandes. L’offre oenotouristique s’est développée au fil des années : restauration d’une Bastide pour l’accueil des hôtes, aménagement d’un Espace de réception au centre d’un parc ombragé pour recevoir évènements privés et professionnels, installation d’un vaste Musée des arts et des métiers du vin pour héberger une somptueuse collection d’objets relatifs à la vigne et au vin sous tous leurs aspects.
Des vins expressifs et de caractère
Notre vigneron porte haut les valeurs de la continuité familiale. « Nous sommes sur une vinification traditionnelle, nous écoutons la vigne », affirme-t-il, sans refuser les apports de la technologie. Parmi les cépages travaillés figurent en rouge et rosé la syrah et le grenache, en blanc la roussanne, le vermentino et le viognier. La vinification est orientée vers la recherche du fruit et de l’expression du terroir. Certaines cuvées sont vinifiées ou élevées en barriques afin d’obtenir des vins plus intenses en arômes destinés à une garde prolongée.
Les cuvées ambassadrices
3 vins, trois façons d’exprimer le terroir. En tête de liste, le « Château Turcan », en blanc, rouge et rosé, aromatique et sur le fruit, et faisant partie des meilleures ventes. Hommage au fondateur du domaine, la cuvée « Louis Turcan » outre des rouges et des blancs intenses et capiteux, se signale par une production rare : un rosé élevé en barrique, charnu et structuré. Enfin, « L’Agitateur » en rouge et en blanc constitue la cuvée phare du domaine. Classée haut de gamme, élaborée à partir de vieilles vignes vendangées à la main, vinifié en macération carbonique et élevé 18 mois en barrique de chêne. Un vin puissant, de très longue garde, superbe et étonnant dans l’appellation.
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Situé en région Provence, le domaine Les Beates propose un large choix de cuvées pour toutes les envies.
Les Beates : un terroir fabuleux qui favorise la création de boissons exceptionnelles
Acquis en 2002 par Pierre-François Terrat, le domaine Les Beates a considérablement évolué avec le temps. Profitant d’un terroir fabuleux à flanc de coteau de la Chaine des Côtes, son nouveau propriétaire a, en effet, décidé de travailler à sa manière les 40 hectares de vigne à sa disposition.
Tout en poursuivant une viticulture biologique (la conversion bio du domaine a été initiée en 1980), ce vigneron passionné réalise un véritable travail sur le végétal et fait son maximum pour mettre en avant la biodiversité. Ce respect du vivant se poursuit au chai avec le processus de vinification : les fermentations sont réalisées grâce aux levures indigènes et l'usage d'intrants est réduit au minimum.
L'objectif est clair : permettre à chacun de profiter d'un vin de qualité pour la bonne occasion et, surtout, le bon plat.
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Ancienne propriété des Ribas, le Domaine Vintur appartient aujourd’hui à Graham Shore, un Britannique aussi passionné par les vins que par la Provence. Depuis 2010, l’œnophile s’est engagé dans une exploitation respectueuse de l’environnement, un travail désormais reconnu et certifié Ecocert.
Des élixirs divinement inspirés
En hommage à Vintur, le dieu provençal de la lumière et des montagnes, les cuvées phares sont baptisées « Bélénos » (dieu de la lumière) et « Séléné » (déesse de la lune). Ces vins sont issus des meilleures sélections de cépages du domaine et sont vieillis en fûts de chêne pour un gain optimal de saveurs. Les cuvées « Tradition » révèlent tout un savoir-faire à travers leur judicieux équilibre.
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Fondée par Roger RAVOIRE en 1987, la maison familiale Ravoire et Fils n’a eu de cesse de se développer. Aujourd’hui, elle est présente sur deux vignobles français phares et emploie une quarantaine de salariés.
Un rayonnement en France et à l’international
Ravoire et Fils ne profite pas seulement de deux sites d’exception (Châteauneuf-du-Pape et Salon-de-Provence). L’entreprise a, en effet, basé ses valeurs sur l’humain et sur une modernisation continuelle de ses outils. Cette dynamique lui permet ainsi de créer des produits aux personnalités propres présents en France et dans le monde.
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Le Château Grand Callamand est, depuis 2004, la propriété de la famille Souzan-Delagrave. Actuellement, l’exploitation est dirigée par Nathalie Souzan. Sous sa supervision, le domaine familial poursuit sa double vocation : la production de vins et les séjours œnotouristiques. Pour ces derniers, il faut dire que le cadre s’y prête à merveille !
Respect de l’environnement
Ce vignoble de 22 ha est mené en lutte raisonnée avec un souci permanent pour l’environnement. L’utilisation de produits est donc limitée au strict minimum et la maison se sert exclusivement d’engrais organiques bio. En outre, la vie sauvage est ici préservée grâce à la présence d’une forêt entourant le domaine.
Un cadre enchanteur
Implanté au cœur du parc national du Luberon, le Château Grand Callamand profite pleinement du calme et de la quiétude de la campagne. Dans ce cadre privilégié, une belle bâtisse du XVIe siècle, construite par François Malherbes, accueille les visiteurs souhaitant séjourner dans le domaine. Des chambres d’hôtes confortables et spacieuses sont mises à leur disposition. Pour ceux qui désirent organiser des évènements privés ou professionnels, différents espaces du domaine sont privatisables.
La cuvée phare
Tandis que la beauté des lieux laisse rêveur, les vins qui y sont élaborés risquent de réserver quelques surprises. À commencer par la cuvée « Le Vin noir », qui est présentée comme une curiosité à même d’offrir une expérience sensorielle originale. Issue d’une vendange tardive, cette cuvée spéciale 100 % alicante a été élevée 6 ans en barrique de chêne français. Ce vin séduit par ses arômes de griotte, de menthe, de chocolat et d’épices. Il développe un palais ample et structuré, avec de la rondeur et de la sucrosité. Idéal pour accompagner un gibier ou un dessert au chocolat noir.
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Ces hommes de prière, qui vivent dans le silence et la solitude, ont perçu l’impérieuse nécessité de travailler main dans la main avec les vignerons de cet écrin de nature sauvage qui s’étend de la crête orientale du cirque des Dentelles de Montmirail aux contreforts nord-ouest du mont Ventoux. Le vin a toujours été symbole de partage et d’amour. Tout naturellement, les moines se sont sentis liés à leurs voisins vignerons. Cette amitié partagée dans le travail s’est épanouie progressivement jusqu’à donner naissance à de nouvelles cuvées au grand cœur : les vins Caritas.
Histoire des abbayes du Barroux
En 1970, Dom Gérard Calvet s’installe à Bédoin dans la chapelle de la Madeleine pour vivre la Règle de saint Benoît : « Ora et Labora » (« prière et travail »). Il est rejoint par de nombreux jeunes désirant découvrir la vie monastique. La communauté grandissant, en 1980, la construction d’un monastère de style roman provençal débute au Barroux. Il sera achevé en 1988. Des vignes anciennes et nouvelles s’étalent sur les flancs de la colline silencieuse.
En 1986, un groupe de moniales s’installe à proximité, sur une propriété viticole, « La Font de Pertus ». La construction de l’abbaye Notre-Dame-de-l’Annonciation débute alors, tandis que les jeunes sœurs s’engagent à cultiver les vignes.
Depuis 1986, les deux communautés (aujourd’hui 57 moines et 30 moniales) s’entraident pour faire prospérer cet héritage spirituel et viticole.
Le vignoble des Abbayes
Les 9 hectares en terrasses des deux abbayes sont complantés de cépages variés. Pour les rouges et les rosés : grenache noir, syrah, carignan et cinsault. Pour les blancs : roussanne et clairette. Situé entre 350 et 400 mètres d’altitude, le domaine des Abbayes est adossé aux célèbres terroirs de Beaumes-de-Venise et de Gigondas.
Ses sols et ses expositions variés permettent l’élaboration de vins complexes où fraîcheur et puissante structure entrent en symphonie.
Les vins Caritas
À la suite de la rencontre avec Jean-Dominique Artaud, en 2010, moines et moniales adoptent de nouvelles méthodes de culture pour faire progresser la qualité des vins. Avec leurs amis vignerons, ils retrouvent des procédés ancestraux comme la haute densité (7 500 pieds par hectare), ou le palissage haut sur piquets de bois. Le travail effectué à la main – taille, ébourgeonnage, épamprage, écimage, effeuillage et vendanges – ressemble bien à de la haute couture vigneronne. Les moines utilisent des engrais organiques et travaillent les vignes avec des moyens mécaniques.
En 2016, les moines commencent un projet commun avec les vignerons Lux Montis. Son nom : CARITAS. Son but : une valorisation plus juste des vins de caractère produits sur ce terroir de montagne classé dans les « vignobles héroïques ». Pour le bien des vignerons courageux du Barroux, de Beaumont-de-Ventoux, de Malaucène et d’Entrechaux regroupés sous la bannière Lux Montis. L’objectif avoué est de permettre à ces montagnards de maintenir leur activité, aujourd’hui et dans les générations à venir. Le territoire tout entier devrait bénéficier de cette belle aventure solidaire. La beauté de ce terroir aux paysages époustouflants et l’équilibre socio-économique de la région sont en jeu : pour ces moines, la vie agricole est l’un des principaux facteurs structurants de cette Provence des papes. Ils veulent donc mettre leur dynamisme à son service.
Pour assurer l’excellence recherchée, les nouveaux pieds de vigne sont sélectionnés selon les profils géologiques des terres. La vigne est cultivée avec beaucoup de cœur pour obtenir des raisins généreux. L’élaboration des vins se fait sous la houlette d’un jeune œnologue de talent, Daniel Haïlé, épaulé par Philippe Cambie, œnologue mondialement reconnu qui apporte son génie pour affiner les assemblages et sublimer le travail vigneron.
Cette nouvelle aventure a permis de proposer les premières cuvées haut de gamme en ...
La région de Provence-Alpes-Côte d’Azur est le terroir à forte inspiration gastronomique et viticole qui abritele Château Paradis. Poursuivant l’œuvre de leurs prédécesseurs, les nouveaux propriétaires,qui ont hérité de ce domaine, bénéficient d’un patrimoine d’exception et d’un savoir-faire particulier en termes de vinification.
Une agriculture viticole raisonnée
La famille Thieblin est installée et pratique la viticulture dans la commune de Puy-Sainte-Réparade depuis 2011. Bien avant, le domaine a été la propriété de Jacques Héon durant une vingtaine d'années. Par la suite, il est passé aux mains de la famille Deschamps en 2003. Xavier et Odile, exploitants de spiritueux à la Réunion, l'ont racheté ensuite et ont étendu le vignoble avec 50 hectares supplémentaires, passant de 30 à 80 hectares en 2012. Un soin particulier est apporté au travail des sols et une surveillance accrue de l’état des vignes permet un travail plus respectueux. De plus, l’ensoleillement et le Mistral sont naturellement propices à une culture raisonnée.
Les vins du domaine sont élaborés à partir de cépages de qualité, comme le Grenache, le Sauvignon, le Cabernet Sauvignon et la Syrah. Ils se déclinent en deux gammes différentes :"Terre des Anges" et "Château Paradis".
Une vinification dans les règles de l’art
« Terre des Anges rouge », à la robe pourpre profond, est ponctué en nez par son côté minéral. En bouche, il éveille les papilles par sa rondeur et sa finesse. Ce vin s’accorde bien avec une daube de sanglier. Pour une meilleure dégustation, il est conseillé de le servir entre 10 et 12 °C.
« Château Paradis blanc », très séduisant par ses reflets dorés à l’œil, d’un nez frais ponctué de notes d’agrumes, enchante les papilles avec ses arômes de grenache blanc. Il s’apprécie parfaitement avec une papillote de bar, citron confit et coriandre.
La douceur et la générosité de ces vins est la résultante d’une vinification faite dans les règles de l’art. Le processus de vinification bénéficie des conseils œnologiques de Michel Tardieu et de Philippe Cambie.
Le domaine s’est doté, en 2003, d’une cave par gravité et utilise des cuves tronconiques pour altérer le moins possible la qualité et la nature du raisin.
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Situées sur un plateau de garrigues argilo-calcaires dans le Vaucluse, les vignes du domaine de la Brunely plongent leurs racines loin dans la terre pour puiser l’eau. « Cette particularité du sol nous donne des vins qui sont assez puissants et assez riches », souligne Edouard Carichon, responsable commercial et fils de Charles Carichon, propriétaire. Le domaine s’étend sur 80 hectares, dont 35 en appellation Vacqueyras.
Concernant les cépages, les plus typiques de la vallée du Rhône sont privilégiés comme le grenache, la syrah, le mourvèdre ou encore le carignan.
La vinification, une philosophie
« On fait tout nous-mêmes. On s’attache à suivre tous les processus. C’est notre philosophie depuis le début pour offrir le meilleur du terroir et respecter la vigne et son environnement », explique Mr Carichon. Car, à défaut d’adopter une viticulture raisonnée, le domaine de la Brunely applique la méthode dite raisonnable. Pour preuve, il n’utilise aucun désherbant et va jusqu’à embaucher des saisonniers pour piocher les mauvaises herbes dans les cas extrêmes.
La vinification, quant à elle, se fait main dans la main avec un œnologue-conseil, selon les techniques traditionnelles : vendange à maturité optimale, utilisation de levure naturelle, etc. Modernité oblige, les vins sont élevés dans des cuves en inox et en béton.
Une cuvée, une appellation
Le domaine de la Brunely propose une gamme très variée des grands crus de la vallée du Rhône : Vacqueyras, Gigondas, Châteauneuf-du-Pape, Côtes-du-Rhône et Ventoux. Cependant, ici, on ne produit qu’une seule cuvée par appellation.
Régulièrement récompensée lors de divers concours, comme le Gigondas « Les Rocassières 2009 » coup de cœur du Guide Hachette 2012, la cuvée Châteauneuf-du-Pape est de celle qui fait la fierté du domaine : « C’est le seul vin qu’on élève en barriques. Il est très structuré, avec des tannins assez fins mais puissants. »
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Les premières vignes du Domaine de Coyeux ont été plantées dans les années 1950. En 2013, Hugues de Feraudy, séduit par la beauté et la potentialité des lieux, décide de faire l’acquisition de l’exploitation. Cet industriel à la retraite est épaulé dans ses tâches par son frère Jean.
Actuellement, la maison travaille sur un vignoble s’étendant en totalité sur 112 ha d’un seul tenant, chose assez rare dans le domaine viticole.
Un terroir très particulier
Nichées à 300m d’altitude, les vignes profitent des échanges d’air et des écarts de températures qui sont propices à leur santé. « Après les pluies, le mistral contribue à assécher les vignes empêchant de cette manière le développement de maladies », explique Nathalie Fuselier, la responsable œnotourisme.
Ici, les cépages muscat petits grains, grenache, syrah et mourvèdre s’épanouissent sur des sols de type Trias. Ce dernier a la particularité de retenir l’eau durant les périodes de pluie pour la restituer ensuite aux vignes lors des grandes chaleurs. En outre, les terres du Trias procurent les minéraux indispensables au développement aromatique des raisins. « Cette typicité apporte à nos vins une fraicheur aromatique incomparable », nous indique-t-on.
Respect de la Nature
Afin de maintenir le vignoble en parfaite santé, l’exploitation privilégie des méthodes culturales respectueuses de l’environnement. Ainsi, la viticulture y est menée en lutte raisonnée, avec une utilisation minimale de produits de synthèse. À cela s’ajoutent un enherbement naturel et des soins particuliers apportés au niveau du sol. « Nous avons recours à des amendements organiques, afin de favoriser la vie microbienne et d’avoir à cet effet des sols sains et vivants », rapporte notre interlocutrice. Dans ses efforts pour préserver la Nature, le domaine envisage pour les années à venir de s’engager sur la voie de l’agriculture biologique.
La qualité comme seul mot d’ordre
Comme tout le monde le sait, un bon vin se fait à la vigne ! Le Domaine de Coyeux chouchoute donc particulièrement ses vignes à tous les stades de leur développement. Dans le but de mieux maitriser le rendement, la maison pratique l’ébourgeonnage. Grâce à cette technique, le nombre de grappes par souche est volontairement réduit, de façon à concentrer plus encore les sucres et arômes contenus dans les baies. Au printemps, le domaine procède également à l’épamprage. Une opération visant à aérer les souches et à favoriser la maturation des branches fruitières porteuses de raisin.
Dans les semaines qui précèdent les vendanges, chaque parcelle fait l’objet d’un suivi rigoureux en vue d’une sélection parcellaire. Les vendanges ne commencent finalement que lorsque les raisins atteignent leur maturité optimale. « Nous réalisons des vendanges manuelles et nous sélectionnons les meilleures grappes », souligne la responsable. Pour éviter tout écrasement des baies, celles-ci sont placées dans des petites caisses qui seront ensuite vidées une à une. Les grappes passent ensuite sur deux tables de tri successives pour ne conserver que les meilleures.
Une vinification maitrisée de bout en bout
En matière de vinification, le Domaine de Coyeux dispose d’équipements et de matériels de pointe lui permettant de réaliser des techniques spécifiques. En effet, grâce à ses cuves en acier inoxydable thermorégulées, la maison opère une macération pré fermentaire à froid, qui lui permet d’extraire le maximum d’arômes. Tout au long de la fermentation, les jus sont soumis à un suivi quotidien assuré conjointement par le maitre de chais, et l’œnologue du domaine. « L’objectif est d’évaluer l’évolution du vin et son degré d’aboutissement », nous confie-t-on.
Pendant la fermentation, la maison veille à ce que les mouts ne puissent pas entrer en contact avec l’oxygène. En agissant ainsi, elle limite consid&eacut...
La renommée viticole du Vivarais remonte au XVIe siècle, lorsqu’Olivier de Serres loue les mérites de ses crus. Cette qualité, qui deviendra le maître-mot des vignerons de cette terre, sera rehaussée par un travail de rénovation marqué par l’introduction de cépages nobles produisant des cuvées gourmandes et rocailleuses. Un engagement envers l’excellence qui sera récompensé en 1999 lorsque les Côtes-du-Vivarais obtiennent l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), gage de l’authenticité des vins produits sur ces terres généreuses.
Terre de vie, terre de vins…
L’appellation Côtes-du-Vivarais est nourrie par un vignoble s’étendant sur 14 communes de part et d’autre des gorges de l’Ardèche. Ici les vignes côtoient chênes verts et oliviers en puisant tous les arômes et les saveurs typiques d’un terroir rustique. Les cuvées d’exception qui en découlent se caractérisent ainsi par leur fraîcheur, leur minéralité et leur robustesse. Côté gardois, vous pourrez visitez Aiguèze, classé parmi les plus beaux villages de France, et sa falaise abrupte sur la rivière Ardèche. De l’autre côté du pont, Saint Martin d’Ardèche est le pont d’arrivée des canoës achevant la descente des impressionnantes gorges.
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Avec ses 11 ha, ce terroir du Vaucluse situé entre Vacqueyras et Gigondas fait des envieux. Et pour cause, les ingrédients d’une vendange de qualité sont réunis grâce à son ensoleillement exceptionnel couplé au mistral.
Soucieux de faire perdurer les saveurs du terroir à travers le respect du sol et des vignes, le Domaine des Espiers est en viticulture biologique depuis 1999. « Nous avons été avant-gardistes dans notre style de vinification », explique Philippe Cartoux, propriétaire du domaine.
Des techniques innovantes entrainant une belle reconnaissance
Dans sa quête de la qualité, il a développé un système de thermorégulation pour ses cuves, étant électrotechnicien de formation. « Je réchauffe le jus pour relancer le début de fermentation ainsi que pour la rallonger, de sorte qu’elle soit plus complète. Cette technique, en plus de donner des vins souples, permet de mieux fixer les couleurs », ajoute-t-il.
Sur les appellations Gigondas, Sablet et Côtes-du-Rhône, le domaine produit des cuvées qui ont su conquérir des tables étoilées. Parmi les privilégiés : le Restaurant Pierre Gagnaire, Le Grand Restaurant, de Jean-François Piège ou Le Jules Verne.
Faisant l’objet de commentaires élogieux et bien mérités lors des dégustations, la réputation des vins du Domaine des Espiers n’est plus à faire.
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Quatre Tours est une association de propriétaires composée d’hommes et de femmes réunis par une seule et même passion : celle du vin. Ayant vu le jour en 1924, elle était à l’origine formée de quatre vignerons de Venelles puis s’est agrandie au fil des années. Actuellement, la cave est dirigé par Thierry BLANCHARD Vigneron et président et Christian FAUCHER Directeur.
Un vignoble privilégié par la nature
Le vignoble des Quatre Tours s’étend sur une aire de culture de 300 hectares. « Il s’agit surtout d’un vignoble de coteaux où les vignes se trouvent en général entre 200 et 400 mètres d’altitude » explique Christian Faucher, directeur général de l’association. Le terroir est assez homogène, composé de marnes argilo-calcaires, sableuses ou recouvertes de cailloutis à certains endroits. Il est soumis à un climat de type continental, avec quelques parcelles qui disposent d’un microclimat qui leur est propre comme celui de Venelles ou Puyricard. Il est partagé entre AOC et Vin de Pays avec un encépagement majoritaire de Grenache, Syrah, Cabernet Sauvignon, Cinsault et Rolle. Ici et là, quelques hectares sont plantés de cépages plus atypiques comme le Marsellan, le Caladoc ou le Merlot pour l’appellation IGP.
La rigueur, gage de la qualité
Depuis toujours, la qualité est au centre des préoccupations de la coopérative Les Quatre Tours. « La qualité du raisin est pour nous un élément primordial, du fait qu’elle influe sur la qualité du vin » selon les précisions de Christian Faucher. Un cahier des charges très exigeant a été imposé aux membres vignerons garantissant une production de qualité. Il concerne entre autres un mode de taille sévère, la pratique de l’enherbement des parcelles et même des vendanges vertes au cas où la nature serait trop généreuse. Une équipe sillonne les vignes en cours d’année pour contrôler le respect de cette charte. Ces dernières années, les conditions climatiques ont conduit les responsables des Quatre Tours à généraliser les vendanges nocturnes sur l’ensemble du domaine dans un souci de préserver la qualité aromatique des raisins.
Une référence dans la région
Aux Quatre Tours, la vinification est menée sous les ordres de Valentine Vitali, rare femme dans le métier de maître de chai. « C’est une vraie vinificatrice » assure Christian Faucher. Sous sa conduite, la cave perpétue la tradition de produire des vins de qualité qui a fait des Quatre Tours une référence dans la région provençale. Les 1,6 million de bouteilles produites par la coopérative sont déclinées en plusieurs gammes en appellation AOP Coteaux d’Aix-en-Provence et Vins de Pays. La gamme Signature propose des vins élégants et harmonieux, qui expriment les fruits et les parfums de la Provence. Les vins de la gamme Prestige sont issus d’une rigoureuse sélection des meilleurs terroirs. Il s’agit surtout de vins gastronomiques qui s’accompagnent de mets raffinés. Quant à la gamme Classique, elle est composée de vins sympathiques issus de cépages usuels de la Provence à déguster entre amis ou en famille.
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Lançon de Provence, la commune où s'étend le vignoble et l'oliveraie, située à quelques kilomètres de Salon-de-Provence et d'Aix en Provence. Cette exploitation, devenue l'un des porte-étendards du vin et de l'huile d'olive provençale, doit sa réussite à un travail de longue haleine et un savoir-faire qui se transmet de père en fils. La famille Cheylan a fait de la qualité, la différence et l'innovation, sa devise. Ce qui lui a valu des récompenses. Elle est primée au salon de l'Agriculture depuis 1996 pour son huile d'olive qui est la plus médaillée de France, et s'est distinguée par un prix d'excellence au concours français des œnologues pour ses vins.
Une vinification associant modernité et tradition
Robert et Noëlle Cheylan sont devenus propriétaires du Château Virant en 1974. Dès lors, ils ont entrepris une profonde remise en état des bâtiments et du vignoble, dans une optique d’amélioration qualitative du vin.
La démarche pour obtenir ce précieux sésame est la lutte raisonnée, elle empêche l'utilisation maximale des produits chimiques. Ici, le processus de vinification allie à souhait modernité et tradition. La récolte des fruits bien que mécanisée se fait aussi à la main. Une fois les récoltes effectuées, elles sont acheminées en cave pour un pressurage direct en vue de l'obtention des vins blancs et rosés. Par contre les rouges ont besoin d'une période de cuvaison, qui est l'élément déclencheur de leur fermentation. Le jus obtenu après pressurage est retravaillé dans une cuve en inox ou en barriques de chêne pour être mieux élevé.
Le domaine fait la différence prioritairement avec 12 types de vin et produit principalement du rosé. Le cœur de gamme est la cuvée Château Virant, à l'exemple du blanc qui est issu de l'assemblage des cépages nobles , à savoir le Chardonnay, le Sauvignon blanc et l’Ugni blanc. A l’œil ce vin est d'une robe claire et d'une minéralité particulière due à une touche d'agrumes et de fruits blancs.
Le rosé de la même cuvée est essentiellement composé de Grenache et de Cabernet Sauvignon. D'un visuel clair, en bouche il est assez vif, équilibré et ponctué par des notes de fruits rouges. Ce vin est vivement conseillé pour des repas méditerranéens et des apéritifs.
D'autres cuvées traduisent mieux l'identité du terroir et les vertus du climat de la région, en l'occurrence le rosé de la Cuvée Tradition. Plus haut de gamme, il est soutenu et à forte dominante de fruits rouges tels que les framboises et les cerises. Il s'accorde parfaitement avec des poissons grillés ou marinés.
Des particularités qui pèsent leur poids
Le vignoble et l'oliveraie sont implantés sur une zone géographique microclimatique aride et sèche où les surfaces des feuilles sont en permanence soumises à une forte canicule, aidant à l'épanouissement des cultures. Le terroir est bercé par un vent sec et froid, le Mistral, favorable à un bon état sanitaire des fruits. Le climat méditerranéen qui couvre la zone s'harmonise parfaitement avec la faible pluviométrie obligeant ainsi à des vendanges précoces, dès la première quinzaine du mois d'aout.
Château Virant est aussi un domaine à explorer de fond en comble pour mieux connaître la culture de la vigne et de l’olive. Les tenanciers promeuvent l'oenotourisme à travers des visites guidées en groupe ou individuelles , l'organisation de réceptions, séminaires et réunions au sein même du domaine, mais aussi des instants ludiques à l’instar de l’invitation de "Mado la Niçoise" dans le courant de l'été.
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Riche d’une histoire remontant à plus de deux millénaires, le Château Calissanne a su développer des gammes de produits de qualité avec la volonté de respecter autant l’environnement que son terroir.
Château Calissanne : histoire et évolution
On pourrait indiquer que l’histoire du Château Calissanne remonte à 2001, avec l’achat et la restructuration du domaine par Philippe Kessler. Pourtant, ce ne serait pas rendre hommage à ce territoire vieux de deux millénaires qui était, au temps jadis, la voie principale entre Rome et l’Espagne. Place forte au IVe siècle, c’est aussi à cette époque que les Romains commencèrent à y planter des vignes et des oliviers.
Il a fallu, ensuite, attendre le XVIIe siècle pour que le château actuel y soit construit (par M. de Leydet, parlementaire de la Cour d’Aix-en-Provence). Deux siècles plus tard, la propriété sera rachetée par Charles Auguste Verminck. À cette époque, on y cultivait, en plus du raisin et des olives, des cerises, des amandes et des asperges. Mais ces cultures seront peu à peu abandonnées pour se concentrer pleinement sur le vin et l’huile d’olive.
Depuis 2001, Philippe Kessler et son épouse Sophie sont les nouveaux propriétaires du domaine de Calissanne. Leur objectif : améliorer la qualité des vins en mettant en valeur le vignoble Château Calissanne (AOP Coteaux d’Aix-de-Provence) et Domaine de la Clef de Saint-Thomas (AOC Châteauneuf-du-Pape).
Viticulture et élevage des vins
Profitant d’un climat méditerranéen (caractérisé par un air chaud et sec) et d’une douce brise marine, la vigne est inondée de soleil pendant une majeure partie de l’année. Les sols, quant à eux, sont riches et aérés.
Ce qui permet d’y cultiver aisément de nombreux cépages :
- Syrah, cabernet sauvignon, mourvèdre, grenache, cinsault, rolle, clairette et sémillon au Château Calissanne (divisés en 4 ilots de plusieurs parcelles) ;
- Grenache, syrah, mourvèdre, cinsault, clairette, vaccarèse, bourboulenc, roussanne, counoise, muscardin, picpoul, picardan et terret noir à la Clef de St Thomas (3 terroirs divisés en 4 lieux-dits).
Sans oublier les olives, le miel, les céréales et, plus étonnant encore, la truffe qui se plait au sein de ce territoire.
Le Château Calissanne s’est engagé à pratiquer des méthodes de culture respectant les normes environnementales. Cela lui a permis d’obtenir une certification HVE de niveau 3 pour tous ses produits.
Des créations pour toutes les envies
Le Château Calissanne produit annuellement environ 50% de rosé, 40% de rouge et 10% de blanc en AOP Coteaux d’Aix-de-Provence.
Parmi ceux-ci, on trouve :
- Rocher Rouge (96% mourvèdre et 4% syrah) qui est un vin rouge mêlant arôme épicé et notes de framboise ;
- Clos Victoire en rouge (60% syrah et 40% cabernet sauvignon), rosé (90% syrah et 10% grenache) et blanc (50% sémillon et 50% rolle) pour accompagner tous vos repas ;
- Calisson de Calissanne (50% grenache, 40% cinsault et 10% rolle) qui est un vin rosé aux notes florales et d’agrumes ;
- Epidaure (60% syrah et 40% cabernet sauvignon) : un vin rouge boisé, élégant et équilibré ;
- Château Calissanne rouge (40% syrah, 40% cabernet sauvignon et 20% grenache), rosé (33% grenache, 33% mourvèdre et 33% syrah) et blanc (60% vermentino et 40% sémillon) qui feront le bonheur des amateurs de vins méditerranéens ;
- Les Terres de Provence rouge (40% syrah, 40% grenache et 20% cabernet sauvignon), rosé (25% grenache, 25% cinsault, 25% mourvèdre et 25% syrah) et blanc (20% sémillon, 20% grenache blanc, 20% clairette, 20% vermentino et 20% bourboulenc) ;
Le domaine de la Clef de Saint-Thomas propose quant à lui majoritairement du rouge mais aussi du blanc en AOC Châteauneuf-du-Pape :
- Clef de Saint Thomas rouge (50% grenache, 30% syrah et 20% mourvèdre) et blanc (50% roussanne, 20% clairette, 20% grenache et 10% bourboulenc) aussi complexe que charmant ;
- Pierre Troupel rouge (60% grenache et 40% syrah) et blanc (40% bourboulenc, 30% grenache et 30% clairette) qui est un vin jeune, mais puissant.
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Depuis l’enseigne de négociant-vinificateur implantée par le fondateur éponyme à Gigondas en 1936, la Maison Gabriel Meffre n’a pas cessé un seul jour d’entretenir son amour pour le vin. Aujourd’hui, elle est propriétaire de 70 ha de vignes (Domaine de Longue Toque & Château Grand-Escalion) et travaille en étroite collaboration avec une trentaine de vignerons partenaires en vallée du Rhône et dans le sud de la France. La maison accueille au caveau et toute l'année les particuliers et les professionnels pour des dégustations, des visites, et des ateliers ludiques et enrichissants...
De Gigondas et d’ailleurs
C’est dans le petit village de Gigondas, dans le Vaucluse, que le père fondateur de la Maison lance son affaire avec son épouse Juliette. Nous sommes au milieu des années trente. Spécialisée dans la vinification et le négoce, cette enseigne va se déployer au fil des années, gagnant d’autres compétences pour s’imposer aujourd’hui comme une référence en tant que producteur et négociant-éleveur dans la vallée du Rhône méridionale. Forte du savoir-faire acquis le long de son parcours, la Maison élabore de nombreux crus recouvrant toutes les appellations de sa région d’implantation.
Gigondas du Domaine de Longue Toque : la cuvée emblématique de la Maison Meffre
L’on relèvera notamment le gigondas du Domaine de Longue Toque (28ha), cuvée emblématique de la Maison. Ce vin soyeux et élégant est issu d’un terroir d'éboulis calcaire et d’anciennes terrasses alluviales où grenache et syrah s’épanouissent pleinement. Le millésime 2015 de ce cru livre en bouche mille explosions de sensations, entre notes de réglisse et arômes d’épices grillées, fruits rouges mûrs et tanins veloutés.
Les 44 ha du Château Grand-Escalion, autre propriété de la Maison, lui valent une présence sur l’AOP costières-de-nîmes. Les œnologues de la Maison déclinent dans la cuvée « Safranée » tous les talents du grenache à relever le caractère de la syrah. L’expression la plus fine du savoir-faire de ces mêmes œnologues se retrouve pareillement dans la gamme de sélections parcellaires Laurus, rassemblant des vins de garde et de caractère développés avec des vignerons partenaires. L’élégance et l’harmonie du vacqueyras 2014 convaincront ceux qui découvrent, pour la première fois, les crus de cette gamme. Des notes de petits fruits noirs clôturent en beauté les arômes juteux de mûres et de framboises qu’enveloppent les senteurs parfumées de la vanille et de la lavande. Son grand caractère a d’ailleurs valu à cette référence de nombreuses distinctions.
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Sous la dynamique de son équipe féminine à la cave, la maison élabore des vins qui reflètent avec finesse le savoir-faire familial.
Le bio à l'honneur
« Cela fait 10 ans que nous pratiquons l’agriculture biologique », déclare Hélène. Ce mode cultural est aujourd’hui à l’origine de l’élégance et de la saveur des vins. Parmi les cuvées phares : « Gigondas » et « Châteauneuf du Pape », deux grands crus qui se distinguent par leur forte personnalité.
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La maison a bâti sa notoriété autour de ses vins en appellation Côtes-du-Rhône Village Sablet. « C’est un terroir de haute expression, pleine de promesses : un sol débouilli, un sous-sol de safre, un climat provençal, des levures autochtones... Et notre caractère pour sublimer le tout ! », fait valoir la propriétaire des lieux, Cheli Alberca.
Un écosystème préservé
Le domaine du château Cohola vit au rythme de tout un écosystème : vignes, oliviers, chênes truffiers et ruches d’abeilles. Ici, place à la culture biologique et bientôt à la biodynamie.
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De toutes les propriétés viticoles de l’aire d’appellation Luberon, le Château de Clapier se démarque pour être le seul et unique domaine à disposer du Pinot Noir qui, associé au Grenache et à la Syrah, apporte une touche d’originalité et d’élégance aux vins.
Un vigneron digne de son héritage
Ancienne propriété des Marquis de Mirabeau, le Château de Clapier a été acquis quelque temps après la Révolution par Théodore Barataud, aïeul de l’actuel propriétaire, Thomas Montagne. Loin de déroger à cet héritage familial, ce dernier le prolonge et même au-delà. En atteste Julie Bogenschütz, responsable commercial au sein du domaine, « Thomas Montagne est le président des Vignerons Indépendants au niveau national et au niveau européen. Il défend la cause vigneronne au parlement européen, notamment ». Comme il est aussi père d’une fratrie de six enfants, cette histoire de legs n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin.
Un domaine privilégié par mère Nature
Établis sur le lieu-dit du Clapier, les 35 hectares du vignoble du Château de Clapier sont installés sur un terrain argilo-calcaire et caillouteux. Bénéficiant d’un ensoleillement très favorable toute l’année, les vignes du domaine sont de plus soumises à l’effet bénéfique de l’air frais qui descend des Alpes par le goulot naturel des deux falaises qui encadrent la Durance. Résultat, les traitements en intrants y sont limités au strict nécessaire.
Du vin à l’Opéra, il n’y a qu’un pas
Grand amateur d’opéra, Thomas Montagne a décidé de nommer ses cuvées ambassadrices en référence à cet art lyrique. Ainsi, dans l’appellation Luberon, les cuvées du Château se déclinent en deux gammes baptisées Soprano et Vibrato, toutes disponibles dans les trois couleurs. « La gamme Vibrato, élevée en cuve inox, développe des notes de fruit et de la fraicheur, tandis que la gamme Soprano travaillée en barriques, sont des cuvées de gastronomie pour accompagner les repas », explique Julie Bogenschütz. Outre les AOP Luberon, le domaine produit également quelques vins atypiques en appellation IGP Méditerranée.
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Créé en 1880 et dédié à la production de truffes, le domaine de la Grande Séouve où est situé la Maison Saint Aix a été reconverti en vignoble dans les années 1900. Aujourd’hui, il est la propriété d’Eric Kurver, viticulteur d’origine hollandaise qui s’est installé dans la commune de Jouques avec sa famille dans les années 2000.
Le must de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence
Niché près de la commune de Jouques, au nord d’Aix-en-Provence, le domaine repose sur un terroir de caractère. La Provence est réputée pour son originalité bien présente. Essentiellement argilo-calcaire, « la terre force les pieds de vignes à puiser l’eau profondément, ce qui confère tout son caractère à la cuvée », explique Eric Kurver. Le domaine exposé plein sud culmine à une altitude de 400 mètres au gré d’un courant d’air chaud et sec idéal pour les cépages comme le grenache, le syrah et le cinsault. Vignoble en agriculture biologique, le domaine de la Grande Séouve s’oriente vers une culture en harmonie parfaite avec l’environnement. Ses vignes vieilles de quarante à cinquante ans procurent une maturité exceptionnelle aux raisins.
Un vin d’exception…
Avec sa fraîcheur et son fruité, AIX Rosé s’impose comme une référence auprès des œnophiles avertis. Le « Great Rosé @ Great Places » trouve sa place dans toutes les caves des plus grands établissements parisiens, aixois et lyonnais, et s’exporte dans une trentaine de pays dont les États-Unis, l’Angleterre et la Suisse. La distribution est « très sélective pour préserver cette authenticité qui nous est chère », souligne Eric Kurver. La robe rose saumon hypnotique d’AIX Rosé révèle la qualité et la fraîcheur des meilleurs rosés de Provence. Sa générosité, sa structure ainsi que sa longueur en bouche font d’AIX le rosé idéal à partager entre amis tout au long de la journée.
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Le palmarès de la Cave des Vignerons de Pierrevert montre que leur union porte ses fruits. En 2016, elle est représentée sur tous les marchés du podium au Concours Général Agricole de Paris. En tout, elle a remporté cinq médailles dont deux médailles d’or pour l’AOP Pierrevert rosé 2015 et IGP bio rosé 2015, une médaille d’argent et deux bronzes. Au Concours des vins IGP de France VINALIES, trois médailles d’argent lui ont été décernées.
Une Coopérative
Ceci est l’histoire d’une centaine de viticulteurs qui décident de s’allier pour mieux produire et mieux vendre leurs vins. La coopérative « c'est d'abord un projet d'hommes et de femmes s'inscrivant dans une volonté commune de performance » selon Corinne Campana, responsable commercial. Auguste Bastide fonde en 1925 la Coopérative Vinicole Agricole des Coteaux de Pierrevert. C’est la seule coopérative vinicole des Alpes-de-Haute-Provence connue à ce jour, après la fusion avec les Coopératives de Villeneuve et de Quinson en 1992 et avec la Coopérative de Manosque en 1998. L’objectif du projet est de « proposer une large gamme de produits, adaptée au marché et capable d'évoluer rapidement en fonction de la demande des consommateurs » raconte Corinne. La structure composée de cent vingt viticulteurs produit donc des vins rouges, rosés et blancs en AOP Pierrevert, IGP des Alpes-de-Haute-Provence, IGP cépages Cabernet Sauvignon et Merlot et enfin Vin de France « rosé fruité ».
Petra Viridis
La Cave de la coopérative des vignerons de Pierrevert a atteint ses 90 ans en mars dernier, elle a beaucoup évolué depuis sa création. Le savoir-faire traditionnel des viticulteurs côtoie aujourd’hui les matériels modernes qui interviennent dans le processus de transformation du vin comme les pressoirs pneumatiques, cuves inox réfrigérées et groupe de froid. Cela permet à la Petra Viridis de produire « des vins qui portent la signature du terroir »
Le Terroir
Le terroir recouvre une surface de 400 hectares qui concerne une dizaine de communes autour de Pierrevert, sur les contreforts de la vallée de la Durance et sur le site de Quinson. La qualité du sol, le climat et surtout le travail des vignerons dévoilent à travers leurs vins les particularités de ce terroir. Les cépages prédominants sont le Grenache noir et la Syrah. Le reste inclut le Merlot, Cabernet Sauvignon, Muscat de Hambourg, Muscat petits grains, Vermentino et Grenache blanc.
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Créé en 1880 et dédié à la production de truffes, le domaine de la Grande Séouve où est situé la Maison Saint Aix a été reconverti en vignoble dans les années 1900. Aujourd’hui, il est la propriété d’Eric Kurver, viticulteur d’origine hollandaise qui s’est installé en Provence avec sa famille dans les années 2000.
Le must de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence
Niché près de la commune de Jouques, au nord d’Aix-en-Provence, le domaine repose sur un terroir de caractère. La Provence est réputée pour son originalité bien présente. Essentiellement argilo-calcaire, « la terre force les pieds de vignes à puiser l’eau profondément, ce qui confère tout son caractère à la cuvée », explique Eric Kurver. Le domaine exposé plein sud culmine à une altitude de 400 mètres au gré d’un courant d’air chaud et sec idéal pour les cépages comme le grenache, la syrah et le cinsault. Vignoble en agriculture biologique, le domaine de la Grande Séouve s’oriente vers une culture en harmonie parfaite avec l’environnement. Ses vignes vieilles de quarante à cinquante ans procurent une maturité exceptionnelle aux raisins.
Un vin d’exception…
Avec son élégance et sa fraîcheur, AIX Rosé, certifié bio, s’impose comme une référence auprès des œnophiles avertis. Le « Great Rosé @ Great Places » trouve sa place dans toutes les caves des plus grands établissements parisiens, aixois et lyonnais, et s’exporte dans une trentaine de pays dont les États-Unis, l’Australie et la Suisse. La distribution est « très sélective pour préserver cette authenticité qui nous est chère », souligne Eric Kurver. La robe rose saumon hypnotique d’AIX Rosé révèle la qualité et la fraîcheur des meilleurs rosés de Provence. Sa générosité, sa structure ainsi que sa longueur en bouche font d’AIX le rosé idéal à partager le temps d’une soirée, d’un repas, d’un moment… Agréable à l’apéritif, il accompagnera également vos salades, poissons et viandes grillés.
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Les parents de Françoise, Paul et Marie-Élisabeth Joyet ont fait l’acquisition du Domaine des Girasols en 1974. Aujourd’hui, les deuxième et troisième génération entrent en scène pour veiller à la bonne marche de l’entreprise familiale.
« De bon terroir, bon vin »
S’étendant sur une superficie de 15 ha, le vignoble du Domaine des Girasols s’enracine sur un sol argileux riche en calcaire. La combinaison de ces deux matières est un véritable atout pour optimiser la qualité des vignes cultivées en côteaux. « L’argile maintient l’humidité dans le sol. C’est ce qui permet aux cépages, notamment les grenaches, de puiser dans le sol l’humidité nécessaire pour leur maturité », éclaire Françoise Larum, la gérante du domaine. Présente en grande quantité, cette matière permet de cultiver divers cépages de qualité. « Nous avons de très bons vins grâce au terroir que l’on a », clame fièrement la vigneronne. Une terre que la famille souhaite préserver en envisageant une conversion vers l’agriculture bio.
Des cuvées hautes en saveur
Le vignoble présente toute une variété de cépages. Les principaux cépages sont le grenache, la syrah et le mourvèdre. La maison vinifie précieusement ces raisins afin de produire des cuvées finement épicées et aromatiques. « Quand les vignes deviennent vieilles, elles nous donnent forcément le meilleur », déclare Françoise Larum.
Les autres cépages comme le carignan et le cinsault entrent en plus petite quantité dans certaines cuvées. Le rosé, en AOC Côtes-du-Rhône Villages est la cuvée phare de la maison, élaboré à partir de grenache et cinsault, selon une vinification traditionnelle par saignée et pressurage. La maison propose également des vins doux naturels, vinifiés selon les méthodes traditionnelles.
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Les grands-parents et arrière-grands-parents d’Olivier Tropet, l’actuel propriétaire, ont déjà cultivé les vignes au début du siècle. En grand passionné qu’il est, Olivier Tropet fut le premier de la famille à vinifier, puisque ses aïeuls se contentaient de vendre leurs raisins auprès des caves coopératives.
Aujourd’hui, le Domaine Pique-Basse produit 8 cuvées différentes, reflétant toute la typicité de l’appellation Roaix.
Roaix, une appellation qui reste à découvrir !
Ce vignoble de 12 ha, mené en agriculture bio, produit des vins en appellation Roaix Côtes-du-Rhône Villages et Rasteau. Encore méconnu du grand public, Roaix bénéficie d’une belle exposition orientée côté est, voire nord-est pour certaines parcelles. Cela apporte, au niveau des vins, beaucoup de fraicheur, de buvabilité mais également une belle acidité et moins d’alcool.
Ici, le terroir est argilo-calcaire et présente des sols soit très sableux, soit argileux. Cette composition du sol permet au grenache (noir et blanc), cépage dominant du vignoble, de s’exprimer pleinement.
Deux cuvées phares
Parmi les 8 cuvées proposées par la maison, 2 cuvées suscitent la curiosité : « L’As du pique » et « L’Atout du pique ».
« L’As du pique » est un assemblage de 75 % de grenache, 20 % de syrah et 5 % de mourvèdre. Au nez, ce vin s’ouvre sur des notes de liqueur de cassis, d’écorce d’orange confite, de griotte et se prolonge par un mélange d’épices grillées, voire fumées. En bouche, l’attaque suave, ronde et charnue des fruits rouges mûrs est relayée par des notes d’épices et de poivre, le tout en parfait équilibre avec une jolie structure aux tanins bien serrés.
Quant à « L’Atout du pique », cette cuvée est 100 % grenache blanc. Il s’agit d’un vin complet très fruité, qui se démarque par un équilibre parfait entre le côté moelleux et la fraicheur.
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Attiré depuis toujours par le monde viticole, Julien Daumas, réalise en 2014 son rêve d'élaborer son propre vin. Il fait l’acquisition de 2,7 hectares à Saint-Laurent-des-Arbres et crée son domaine qu'il baptisera le Clos des Serènes.
Respect du sol et des vignes
Ce vignoble d’un seul tenant, composé de vieilles vignes, présente un encépagement formé par les cépages grenache, cinsault, carignan et mourvèdre. Ces derniers sont plantés sur un terroir sablonneux qui apporte aux vins finesse et élégance.
Pour travailler la vigne, Julien Daumas fait tout simplement appel à son bon sens paysan. Ici, aucun produit de synthèse n’est toléré et la vie du sol est respectée au maximum. Côté vinification, le domaine opte pour des vendanges manuelles et les raisins font l’objet d’un tri rigoureux. Après vinification en cuves thermorégulées, une partie des vins est élevée en barrique. Le domaine donne du temps au vin pour qu’il se clarifie et ne réalise aucune filtration.
Un vin de partage
Privilégiant la qualité à la quantité, le Clos des Serènes produit un vin rouge (en AOC Lirac) qui reflète toute la typicité du terroir. La cuvée éponyme allie donc délicatesse et longueur en bouche, dans un assemblage grenache (50 %), mourvèdre (10 %), carignan (20 %) et cinsault (20 %). Idéal pour accompagner des plats de viandes.
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