Pour trouver le domaine Varnier-Fannière, il faut se rendre en région Champagne, à quelques kilomètres d’Épernay, au coeur de la prestigieuse côte des Blancs, à Avize. Partons à la découverte de cette maison familiale qui a su développer, au fil du temps, une gamme de produits exceptionnels. Histoire du domaine Pour revenir aux origines de la création de champagne Varnier-Fannière, il faut remonter presque 2 siècles en arrière. En 1860 précisément. À cette époque, les viticulteurs en charge du domaine produisaient du raisin qu’ils vendaient ensuite aux grandes maisons de champagne (Moët et Chandon et Roederer, entre autres). Puis, en 1947, Jean Fannière décida de produire sa propre boisson effervescente. À ses débuts, il ne vendit que quelques milliers de bouteilles. Pourtant, son champagne connut rapidement un grand succès. Ainsi, en 1959, sa fille Josette et son mari Guy Varnier prirent les rênes du domaine et lui donnèrent son nom actuel. Le domaine s’agrandit alors (pour atteindre 4 hectares) et passa à une production annuelle de 10 000 bouteilles. En 1989, c’est au tour de Denis, le fils de Josette et Guy, de prendre en charge la direction du domaine et la production de champagne. En effet, après l’obtention d’un BTS d’œnologie, celui-ci souhaite perpétuer la tradition familiale et continuer à produire le nectar divin qui a fait le succès de son grand-père et de ses parents. Pourtant, en 2017, un terrible drame frappe la propriété, car Denis disparait brutalement. Sa femme Valérie décide de reprendre l’exploitation. Pour la soutenir dans ce défi, elle est solidement épaulée par l’équipe en place ainsi que par l’oenologue qui l’accompagne dans l’élaboration de l’ensemble des vins du domaine. Comme elle le dit elle-même : « C’est un challenge de chaque instant, il y a des moments de doute, mais aussi de grands moments de joie et de satisfaction, de ceux qui redonnent goût à la vie et foi en la noblesse de ce métier. » Tout est dit. Méthode de production des champagnes Varnier-Fannière Pour mettre en valeur le fabuleux terroir de la région, la maison Varnier-Fannière a mis en place une viticulture raisonnée en utilisant le moins possible de pesticide et herbicide. Ainsi, depuis 2019, un quart de la propriété est passée en agriculture bio. L’objectif étant de passer l’ensemble de la propriété en bio, à terme. Comme il est indiqué sur le site, de son vivant, Denis Varnier considérait chaque ceps comme ses enfants. Son objectif était donc de les accompagner jusqu’à la maturité plutôt que d’interférer. Sa femme a souhaité continuer sur cette voie afin de permettre au terroir de s’exprimer pleinement. Puis, et c’est là la plus grande fierté du domaine, après la récolte, le raisin passe dans un ancien pressoir manuel qui a été légué par Jean, le grand-père de Denis. À ce titre, ce pressoir a une place importante dans le procédé de fabrication des champagnes Varnier-Fannière, car, en plus d’être un objet rare et avec une véritable valeur sentimentale, il permet aussi de contrôler entièrement la production du jus qui deviendra, quelques années plus tard, le champagne que nous connaissons. L’art de la vinification champenoise et aussi de nombreuses années en cave pour une belle maturation seront finalement nécessaires pour lui apporter autant son élégance que sa pétillance. Mieux connaitre les champagnes Varier-Fannière S’il ne fallait parler que d’une cuvée en particulier, ce serait le champagne Saint-Denis qui est la cuvée emblématique de la maison (notée 17,5/20 par Gault&Millau 2019 et 93/100 par Robert Parker Wine Advocate 2019). Issue de vignes vieilles de 65 ans, profitant d’un sol de craie et d’une vinification en cuve en inox, cette cuvée 100% Chardonnay étonne à chaque millésime. En effet, en plus de ses bulles fines et légères et de sa belle robe dorée, ce champagne développe au nez des arômes de fleurs blanches et de litchi. Une fois en bouche, on apprécie ses arômes de brioche et de noisettes grillées ainsi que sa finale à la note minérale. Parfait pour l&rsqu...
Créée en 1962 par Serge Copin, l’exploitation familiale est reprise en 1992 par sa fille aînée, Jocelyne, et son époux, Jean-Marc Legouge. De là naît Champagne Legouge-Copin, situé sur les coteaux sud de la vallée de la Marne, à 20 km d’Épernay. Entre tradition et innovation, le domaine prône l’authenticité et la qualité de ses cuvées, qui promettent une expérience gustative hors du commun. Une perle de la vallée de la Marne Créatrice de style et d’émotions, la maison Legouge-Copin sait flatter les papilles des amoureux de champagne. En grands passionnés, Jean-Marc et Jocelyne s’attachent aux valeurs de convivialité, de simplicité et d’authenticité, qui rythment leurs activités, de la vigne aux vins. Le vignoble, situé à Vandières, s’étend sur cinq hectares et comprend les trois cépages champenois, à savoir 75 % de Pinot Meunier, 20 % de Pinot Noir et 5 % de Chardonnay. Dans une volonté de préserver la qualité et la typicité de leur terroir, ainsi que l’environnement et la biodiversité, les propriétaires ont opté pour une viticulture raisonnée. « Nous utilisons le moins possible de désherbants. Nous labourons nos parcelles de vignes et dans les coteaux, nous privilégions l’enherbement », confie Jocelyne. Le Rosé de saignée, un champagne d’exception La maison travaille en collaboration avec un groupement de vignerons pour la vinification et l’élaboration des bouteilles. Les sept cuvées ont été créées avec patience et savoir-faire, pour qu’elles puissent révéler leur propre personnalité et une qualité régulière. Parmi ces bijoux qui font la fierté de l’entreprise s’inscrit le Rosé de saignée Brut. Dans le respect de la tradition ancestrale, les raisins sont macérés dans leur jus durant environ une dizaine d’heures, jusqu’à obtenir une coloration naturelle et libérer une myriade d’arômes riches et puissants. Autre incontournable : le Brut millésime 2011 Inspirations, « un nom pour exprimer la passion qui lie le vigneron et l’amateur, à travers les créations et les sensations ». Ce champagne, synonyme de puissance et de maturité, assure une belle expérience sensorielle. Un 100 % Chardonnay, la cuvée À fleur de Note millésime 2008, quant à elle, est l’un des fleurons de la gamme. Ce champagne alliant délicatesse et musicalité aromatique offre un nez plein et gourmand, une bouche riche et charnue, le tout sublimé par des bulles fines garantes de fraîcheur. ...
Situé à Nevers, le restaurant Ô Puits fait partie intégrante du paysage de la gastronomie bourguignonne depuis plus de 30 ans. Il se démarque par son puits visible à l’entrée qui date du XIVème siècle. Selon la légende, les filles, y jetant une obole et faisant le vœu de trouver un mari dans l’année, se voient exhausser leur souhait. Dans ce lieu rempli d’histoire, le chef, qui a toujours voulu être cuisinier et avoir son propre restaurant au sein de sa ville natale, reprend l’établissement en 2009 dans l’unique objectif de partager une cuisine riche en saveurs. Cadre intimiste entouré d’un environnement généreux Ô Puits est disposé sur deux niveaux. A l’étage, la salle propose une vue imprenable sur l’Eglise Saint-Pierre. Dans un cadre intimiste, elle affiche un décor bourgeois et moderne aux couleurs claires et offre une capacité d’accueil de 40 places. A l’extérieur, la terrasse est entourée d’un grand jardin calme et se tient prête à accueillir une quarantaine de personnes lors de l’arrivée des beaux jours. Cuisine copieuse et inspirée Le chef Noël Lantier, sortant de l’école Hôtellerie de Château Chinon, a fait ses gammes dans des établissements étoilés. Ressentant l’envie de pouvoir créer librement ses plats, il décide d’ouvrir Ô Puits où il propose une cuisine de terroir mettant en avant son inventivité et son expérience. Effectivement, il revisite les plats traditionnels français préparés avec des produits frais et locaux. Sa cuisine est copieuse et conviviale. Jusqu’aux glaces et tuiles, tout est fait maison. Des plats nobles à volonté Il suggère une formule du jour avec au choix trois entrées, deux plats (poisson ou viande) et trois desserts. Dans sa carte, le Saumon mariné maison au chablis et la crème fouettée au citron est proposé en entrée. En plat de résistance, les noix de Saint-Jacques poêlées ou le ris de veau poêlé accompagné d’une sauce aux morilles reflètent noblesse et saveurs enivrantes. Le tout peut être suivi d’un plateau de fromages affinés et d’une salade ou d’un dessert tel que le moelleux au chocolat et glace Chococaramel et tuile au grué de Cacao. Les formules de 25 € et 32,50 € quant à elles mettent à l’honneur un filet de bœuf charollais, un filet de sandre et des brochettes de veau au romarin. N’oublions pas le menu « Ô Puits » qui fait voltiger les papilles des fins gourmets avec l’incontournable escalope de foie gras de canard poêlé ainsi que le pigeon en croute et au foie gras. Carte de vins qui donne l’embarras du choix La sélection des vins s’effectue directement chez les vignerons. De prime abord, la carte privilégie les vins de Loire et de Bourgogne mais elle dispose notamment des crus de la Nouvelle Zélande. Parmi les vins blancs de la Loire, le Menetou Salon 2014 du Domaine Clément amuse les papilles. Un autre vin blanc à ne pas écarter : le Bourgogne Mercurey 1er cru 2008 du domaine Maréchal qui peut accompagner les plats à la carte. Au rang des vins rouges, les convives peuvent trinquer avec un bon verre de Coteaux Giennois 2013 du domaine Langlois, médaillé d’or dans le concours agricole 2014 ou le Beaujolais Brouilly 2014 du Domaine A.Merle, récompensé par le guide Hachette. ...
Tout commence sur un coup de cœur ! Thomas Sananes, l’actuel propriétaire, se souviendra encore longtemps du jour où il a visité pour la première fois le domaine. L’atmosphère singulière qui y règne, la quiétude et la beauté du lieu l’ont tout de suite convaincu de se lancer dans l’aventure. Il décide en 2015 d’acheter la propriété et suit des études poussées afin d’acquérir les techniques ainsi que les connaissances exigées en viticulture. Le vignoble et ses cépages Le Domaine de Cantalauze travaille actuellement sur un vignoble en appellation Minervois d’une superficie de 50 ha. Les vignes y poussent et s’épanouissent idéalement sur un terroir argilo-calcaire. L’encépagement se compose à majorité de carignan. Celui-ci est complété par la syrah et le grenache, cépages utilisés pour la fabrication des vins rouges. Au niveau des blancs, le chardonnay et le sauvignon blanc sont à l’honneur. Les saveurs de la maison Afin de satisfaire les amoureux de bons vins, le domaine de Cantalauze est fier de dévoiler ses 3 cuvées : « Primum Vinum », « Le bec dans l’eau blanc » et « Le bec dans l’eau rosé ». Parmi elles, la cuvée « Primum Vinum » mérite une attention toute particulière. Comme son nom l’indique, il s’agit du premier vin produit par la maison. « C’est un vin mêlant fougue, insouciance et honnêteté », souligne Thomas Sananes. Sa particularité ? Un assemblage réalisé le jour des vendanges, et ce dans la même cuve. Ainsi, ce vin est obtenu à partir de 50 % de syrah, 40 % de grenache et 10 % de carignan. Il séduit par sa belle fraicheur et ses arômes de fruits noirs comme la mure et le cassis. Idéal en apéritif avec du jambon pata negra mais il peut également être servi avec un dessert. ...
Issue d’une lignée de viticulteurs de père en fils, le Domaine Jaume s’attache à accorder un soin particulier à sa terre et à ses vignes voilà maintenant plus d’un siècle. Animée par la même passion, elle s’efforce aujourd’hui de valoriser la typicité de son terroir dans le respect de l’environnement et de la tradition. Un vignoble, deux terroirs Vinsobres est le premier cru des côtes-du-rhône de la Drôme provençale. C’est là que le Domaine Jaume a choisi de cultiver ses vignes sur une superficie totale de 92 ha. Le vignoble repose sur deux terroirs : le coteau et les collines. Tandis que le premier est constitué d’un sol argilo-calcaire présentant des strates de calcaire assez profondes, le second est plutôt sablonneux avec une présence en quantité égale de limons et d’argiles. Sur ces différents sols poussent une belle palette de cépages composée de grenache, de syrah et de mourvèdre, utilisés pour l’élaboration des vins rouges, ainsi que des roussanne, marsanne, clairette, grenache blanc et viognier pour les vins blancs. Vinéa Natura, la charte écologique propre au Domaine Jaume Soucieuse de préserver l’équilibre naturel du sol, la famille Jaume privilégie depuis 20 ans une viticulture responsable et met en place des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. De génération en génération, le domaine a su préserver et perfectionner une méthode de travail qui lui est propre. Celle-ci est désormais inscrite dans une charte environnementale appelée Vinéa Natura. « À travers notre charte, nous souhaitons montrer aux gens notre façon de travailler et leur expliquer qu’il y a d’autres solutions alternatives qui fonctionnent très bien en dehors du bio », souligne Anthony Jaume, responsable commercial. Labour traditionnel, apport d’engrais organiques, désherbage naturel, enherbement avec des céréales et des légumineuses, confusion sexuelle pour protéger les vignes contre les insectes… Ici, tout est fait pour que la culture soit en harmonie avec la Nature. « Ce qui nous importe le plus, c’est que nos vins soient exempts de tous résidus», rapporte notre interlocuteur. Côté vinification, celle-ci se fait dans le plus pur respect de la tradition. « Nous faisons presque tout à la main », spécifie Anthony Jaume. Ainsi, le pigeage et le remontage sont réalisés manuellement. La maison accorde une importance particulière à la phase d’élevage et procède chaque année à de nombreuses expériences afin de déterminer le contenant le mieux adapté pour ses vins. Des vins exceptionnels Le domaine élabore des cuvées d’exception qui sauront, à coup sûr, ravir le palais des consommateurs, qu’ils soient amateurs ou avertis. Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Altitude 420 » est, à juste titre, la plus représentative. Elle est obtenue à partir de l’assemblage de 60 % de grenache et 40 % de syrah. Au nez, ce vin dévoile des notes de fruits rouges et une belle ampleur sur les fruits frais comme la groseille et le cassis. Afin de préserver les arômes et les tanins fondus, cette cuvée a été partiellement élevée en foudre. Au niveau des accords, elle est la complice idéale pour accompagner des viandes rouges grillées. ...
Cancale et la baie du mont Saint-Michel sont un merveilleux décor pour cette crêperie ouverte depuis 2008. À l’intérieur, bois brut, ardoise et granit évoquent bien entendu la Bretagne. La crêperie... Bertrand Larcher, propriétaire du restaurant, propose des galettes créatives de haut de gamme. Les crêpes et les galettes sont confectionnées à partir de farines de sarrasin ou de froment bio moulues à la pierre. Toutes les garnitures sont réalisées avec des produits locaux, sélectionnés avec attention et achetés à de petits producteurs, pour la grande majorité bio. Vous apprécierez particulièrement la pâte fine de la galette ainsi que son croustillant. Et, bien sûr, la garniture copieuse, aux saveurs incroyables. Vous trouverez des crêpes classiques mais aussi des associations plus originales qui raviront votre palais, comme la Cancalaise à base de hareng fumé ou la Charentaise mariant fromage de chèvre et miel. En dessert, vous serez sans doute conquis par la délicieuse crêpe sucrée au beurre yuzu ou par la crêpe avec sa boule de glace au thé vert. La carte est très régulièrement renouvelée, produits de saison obligent. Laissez-vous tentez par un des 60 cidres à la carte. Ou par un Breizh cola ! ... ou la table de Breizh Café Vous pouvez également choisir de vous restaurer à la table de Breizh Café au premier étage de l’établissement. Vous y découvrirez la cuisine du chef Fumio Kudaka, qui cuisinera sous vos yeux. Il marie à merveille produits locaux et inspiration japonaise. Vous pourrez savourer des huitres creuses avec une sauce tartare au yuzukoshõ ou du homard avec un condiment d’algues au kabosukoshõ et accompagné d’une salade de quinoa. Sans oublier les nouilles koba confectionnées avec du sarrasin. Vous pourrez accompagner votre repas d’un authentique saké. Et aussi des chambres. Pour profiter pleinement de la région, n'hésitez pas à réserver une des 5 chambres meublées situées au-dessus des restaurants. Chacune vous offre une vue exceptionnelle sur la baie de Cancale. ...
Le domaine de Chelivette est un lieu chargé d’Histoire. En témoignent son château médiéval datant du XIIIe siècle, sa chapelle construite en 1620 ou encore son télégraphe Chappe de 1793. Dès les années 1600, les jésuites y ont travaillé la vigne, faisant ainsi de ce domaine un des plus anciens de la Gironde. Séduits à la fois par l’aspect patrimonial et par la beauté et les potentialités viticoles des lieux, Florence et Jacques Borel n’ont pas hésité à en faire l’acquisition en 2014. Depuis, ces derniers ont procédé à la restructuration du vignoble, tout en s’engageant sur la voie de la démarche biologique. Préserver la biodiversité La propriété couvre une superficie de 30 ha, dont 12 dédiés à la viticulture. Implantées à flanc de coteaux, les vignes profitent d’une bonne exposition. Ici, l’encépagement est dominé par le merlot, suivi du cabernet sauvignon, du cabernet franc, du malbec, du sémillon, etc.... Dans le but de préserver le patrimoine naturel, une approche biologique est adoptée. « Nous pulvérisons des tisanes et des décoctions de plantes pour traiter les vignes. Aucun produit de synthèse n’est toléré », nous indique-t-on. Au-delà de cette démarche, les propriétaires s’efforcent de mettre en place un véritable écosystème complet, où chaque élément a son rôle à jouer. « Nous reposons notre réflexion sur la notion de biodiversité, puisque c’est la Nature elle-même qui protège le mieux la vigne », explique Florence Borel. Création de couloirs forestiers, production de céréales bio utilisées comme engrais, mise en place de nichoirs à oiseaux et introduction d’animaux dans la propriété… Tout est fait pour constituer un ensemble harmonieux et autosuffisant ! Sur cette lancée, le domaine de Chelivette a amorcé sa conversion vers l’agriculture biodynamique. Les labellisations Bio et Demeter sont ainsi attendues pour 2019. Les trésors de la maison Le Château de Chelivette produit 4 cuvées exceptionnelles : Château de Chelivette (bordeaux supérieur), Château de Chelivette (bordeaux rosé), le Clairet de Chelivette et le Domaine du Télégraphe (bordeaux supérieur). Obtenue à partir d’un assemblage de merlot et de cabernet sauvignon, la première cuvée s’habille d’une robe pourpre profond. Au nez, ce vin dévoile des notes de cerises noires bien mûres. Idéal pour accompagner fromages, viandes et poissons grillés. Pour le rosé, issu de l’assemblage de merlot et de cabernet franc, il séduit par sa rondeur et sa souplesse. En bouche se révèlent des arômes de fruits des bois. La cuvée « Clairet de Chelivette », quant à elle, allie fraicheur et intensité. Très fruité, ce vin est à déguster avec des grillades, des crustacés et de la charcuterie. Enfin, la cuvée « Domaine du Télégraphe » présente un bel équilibre entre légèreté et intensité. Elle se démarque par ses parfums de fruits exotiques et mettra en valeur viandes blanches, poissons ou fromages. ...
Valérie Forgues, vigneronne passionnée, a acquis ce domaine en 1997. Dans un souci de perfection, elle adhère aux principes de la charte des Vignerons Indépendants : respect du terroir, de la vigne et des traditions. En 2015, elle rejoint le réseau Bienvenue à la ferme de Loir-et-Cher. L’agriculture biologique, une conviction Les 7 cépages traditionnels de la Touraine sont tous présents au vignoble de la Méchinière : sauvignon, chenin, orbois, pineau d’Aunis, gamay, cabernet franc et côt. Certaines de ses parcelles sont composées de vieilles vignes comme ses côts centenaires, cultivés en provignage, et ses chenins et orbois, plantés en pineaux mêlés. Les vins du domaine sont dotés d’une exceptionnelle finesse aromatique, exprimant son terroir silico-argileux. En 2013, Valérie Forgues entame une conversion à l’agriculture biologique « par conviction, car c'est une nécessité pour notre environnement », raconte-t-elle. Avec l’aide précieuse de Didier Barouillet du domaine du Clos Blanche, elle s’applique à réapprendre le savoir-faire d’antan qui se perd. La vigneronne utilise uniquement les produits dits naturels. Le sol est travaillé au labour, en enherbement naturel. Des vins aux reflets de leur paysage Chaque cuvée reflète les caractéristiques du terroir et de son cépage en vins tranquilles et fines bulles. Régulièrement, les vins sont cités dans les guides et revues spécialisées. Valérie Forgues explique que « la meilleure des récompenses, c’est lorsqu’on est appelé par des amateurs de vins ou des organisateurs de salons ». Le Rouge Côt 2012, issu de ses plus vieilles vignes, est un de ses millésimes qui rencontrent le plus de succès. C’est une cuvée élevée 16 mois en cuve, à la robe sombre, aux reflets violines, qui offre des arômes de griottes et de petits fruits noirs au nez. La bouche est ronde et charnue, aux parfums croquants, qui dévoilent une belle finesse et harmonie. Ce vin a été mentionné par le Guide Hachette 2015. Parmi les cuvées phares du domaine figure aussi le Sauvignon 2014, à la robe jaune pâle. Cette cuvée livre au nez des notes fruitées et florales, avec une pointe d’arômes de confiserie. Sa structure agréable offre du volume et de la matière en bouche. Le Rosé Pineau d’Aunis 2014, quant à lui, est un petit bijou atypique devenu rare. Il présente une robe cuivrée œil-de-perdrix, avec une grande typicité aromatique, au nez frais et fruité avec des notes épicées au poivre vert. Sa structure soutenue lui permet d’accompagner les repas d’été et exotiques. Ce vin est présent dans le Guide Dussert-Gerber des vins 2015. ...
Situé à Saint-Ambroix, en Occitanie, le Clos La Roque est un domaine familial datant du XVIIe siècle. Un savoir-faire unique La philosophie de la maison : « Faire ressortir le goût du terroir. » Grâce à une belle diversité géologique et des pratiques culturales consciencieuses, les Simon produisent des vins exquis, appréciés des plus fins connaisseurs. ...
En 2006, François et Sylvie s'installent à Meursault. Le domaine familial est aujourd’hui géré par cette 5ème génération de vignerons, bientôt rejointe par Antoine la 6ème lignée. Il s’agit d’une entreprise à taille humaine et c’est peu de le dire ! La famille travaille seule et ne compte aucun ouvrier. « Nous faisons tout de A à Z, de la culture de la vigne, à la vinification en passant par la commercialisation », témoigne Sylvie. La simplicité et la convivialité font tout le charme de cet endroit blotti au cœur de la Bourgogne. Des vins à l’ancienne, une signature Comme il est de coutume en Bourgogne, le pinot noir et le chardonnay sont à l’honneur sur les 6,5 hectares du Domaine François et Sylvie Gerbeaut. La région étant connue pour ses lieux-dits très morcelés, l’exploitation dispose de plusieurs parcelles réparties sur les communes de Pommard, Beaune et de Volnay. « Nous travaillons à l’ancienne, en lutte raisonnée en collaboration avec la Chambre de l’agriculture pour être à la pointe de tout ce qui se fait de mieux au niveau des vignes », explique Sylvie Gerbeaut. Dans sa démarche respectueuse de l’environnement, la maison promeut une méthode de culture hors des sentiers battus. Lors des vendanges qui se font manuellement pour toutes les appellations villages, les raisins sont triés directement sur les parcelles pour que les grains qui arrivent dans les cuves soient les plus sains et les plus propres possible. La récolte s’effectue à maturité complète et ainsi, les cépages peuvent exprimer toute la typicité de leur terroir. « Lorsque le raisin est très mûr, nous n’avons pas besoin de chaptaliser ni d’ajouter des levures. Le but est de rester le plus naturel en utilisant ce que la terre peut offrir. » Le domaine aspire clairement à être le représentant de ses terroirs. « Nous ne changeons rien lors de la vinification car nous voulons que nos produits arborent leur identification de départ », insiste la vigneronne. Après un long passage en cuves bétons ou inox durant 20 à 30 jours, les vins passent par un élevage en fûts de chêne pendant 12 mois au minimum avec là encore, quelques particularités. « Nous n’utilisons que 10% de fûts neufs pour que le boisé dans le vin soit fondu et que les arômes fruités et floraux soient davantage mis en avant. » Le meilleur de la Bourgogne Produisant entre 15 000 à 20 000 bouteilles dans l’année, le Domaine François et Sylvie Gerbeaut propose un large éventail de cuvées en appellations Beaune 1er cru, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune, Pommard 1er cru et Volnay. Parmi les différents crus qui retiennent l’attention figurent ceux produits sur les parcelles de Pommard. Le 1er Cru « Les Charmots » 100% pinot noir par exemple plaît pour sa complexité et ses arômes de fruits rouges. Il s’accorde à merveille avec toutes sortes de viandes blanches, viandes rouges, gibiers, fromages ou volailles. Fierté de la maison, le Beaune 1er cru « Le Clos des Mouches » est issu du plus beau clos situé dans l’aire d’appellation. « C’est un vin authentique, puissant et magique qui est une belle représentation de notre travail », avoue notre interlocutrice. Révélant une couleur rubis intense, ce rouge au potentiel de garde est à la fois intense, complexe, il aiguise les palais avec ses arômes de fruits noirs et de fruits rouges. Un nectar subtil à accompagner d’une côte de bœuf, de viandes rouges en sauce ou de fromages affinés. ...
L’univers de la boisson est une affaire de longue date à la Distillerie Janot. Cette expérience a permis à la famille de connaitre toutes les subtilités du secteur et lui a appris à exploiter l’arôme des produits. Racheté en 2007 à la famille Maunier par Serge Girardot, l’établissement fait aujourd’hui raisonner son nom au-delà des frontières hexagonales. Distillerie Janot : le N°1 des fabricants de boissons avec ou sans alcool C’est l'histoire d’une exploitation familiale qui a débuté en 1928. A l’époque, Alfred MAUNIER tenait les rênes de l’entreprise. Sa longue carrière de négociant en vins et spiritueux le pousse plus tard à lancer sa propre affaire en composant sa gamme de produits. De là naît la Distillerie Janot dont le principal objectif sera de transmettre l’intensité et la richesse des arômes issus des boissons créées. En adoptant pour le Pastis une technique de fabrication peu commune, il réussit à offrir une qualité exceptionnelle à son produit phare. Celui-ci macère le plus longtemps possible afin qu’il libère sagement et en douceur ses arômes, sans trop de contraintes. La maison veut perpétuer la tradition et l’esprit de la Distillerie Janot. A l’heure actuelle, elle fait partie des rares fabricants du pays à encore produire du Pastis. Pastis, liqueur et crèmes : des boissons alcoolisées de grande qualité L’arôme dégagé par les boissons de la Distillerie fait la réputation de l’entreprise. Dans la gamme des Pastis, qui est d’ailleurs la fierté de l’établissement, il existe quelques produits phares à commencer par le Pastis Tradition 45°. Assemblage d'armoise, d'épices et de réglisse, il est macéré pour une durée minimum de trois semaines. Autre incontournable : le Pastis Bleu se distingue davantage par sa couleur unique et son goût désaltérant. Adouci en réglisse, il a une bonne longueur en bouche. Quant au Pastis Alfred Maunier d’une teneur en alcool de 45°, ses saveurs en Cardamone et épices contribuent à son succès. Dans la catégorie des boissons sans alcool, la Distillerie Janot doit sa notoriété à la production du fameux sirop Gambetta. Issue de la macération de différents produits (plantes, fruits, écorces d’une cinquantaine de plantes, etc…), cette boisson emblématique qui, à l’origine se dégustait normalement en apéritif, dévoile un goût caramel sucré légèrement acidulé. Aujourd’hui, elle est surtout considérée comme un sirop. Parmi les ambassadrices de cette gamme de boissons d’origine provençale ancienne figurent le Gambetta classique et le Gambetta Bitter. La gamme Bio pour encore plus de saveurs La Distillerie Janot propose depuis sept ans une gamme Bio. Cette catégorie renferme un large choix de bouteilles telles que le Whisky Main Fields Bio 40° 70cl, un produit très recherché grâce à la présence du malt d’orge biologique. Apprécié pour son goût unique relevé par le zeste d’orange, de vanille et de grains torréfiés, il se distingue par son intensité, son parfum et sa complexité. ...
L’hôtel a fait appel à Philippe Starck pour revisiter ses espaces imprégnés de surréalisme, ainsi qu’à Alain Ducasse, dont la cuisine nourrit l’âme des lieux depuis 2013. Restaurant le Meurice – Alain Ducasse : à la découverte de la « cuisine de l’essentiel » Le Restaurant le Meurice Alain Ducasse vous invite à découvrir la « cuisine de l’essentiel », orchestrée avec talent par le chef exécutif Jocelyn Herland. Une cuisine contemporaine, qui reste fidèle à la vérité du produit, et dont l’excellence, l’élégance et l’expérience sont les maîtres mots. Une fois passé la porte du restaurant, vous êtes immédiatement plongé dans un univers inspiré du Salon de la Paix du Château de Versailles. Récemment revisitée par Philippe Starck, la décoration sublime le classicisme des lustres en cristal, des fresques et des miroirs anciens par la modernité des fauteuils Knoll – réédition du célèbre modèle Tulip d’Eero Saarinen – revêtus de cuir blanc, de la sculpture originale en verre de Murano d’Aristide Najean, des chariots de service et des paravents en bronze et inox. Les grandes fenêtres laissent les regards se perdre rue de Rivoli et vers le jardin des Tuileries. Cet hiver, le chef Jocelyn Herland vous propose une superbe Courge butternut, châtaignes et truffes noires, aux couleurs chatoyantes, un Homard breton, salsifis braisés, hibiscus. Vous pourrez succomber à l’un des merveilleux desserts du chef pâtissier Cédric Grolet, comme le Vacherin contemporain aux agrumes, qui a remporté le prix du meilleur dessert aux Lebey de la gastronomie 2016. Le Dalí, la brasserie chic du Meurice Au restaurant Le Dalí, dans un décor chic et décontracté, avec des clins d’œil à l’univers surréaliste de l’illustre peintre, Alain Ducasse et Jocelyn Herland font dialoguer la grande tradition des brasseries parisiennes et les cuisines de la Méditerranée. Un voyage qui débute par la Catalogne, avec des spécialités comme les Patatas bravas ou le Riz nerone, calamar et potiron, et qui se poursuit en Italie avec le Culatello de porc noir de Massimo Spigaroli, tout droit venu d’Émilie-Romagne, ou encore la Caponata de légumes. Les « Intemporels », comme la Sole à la grenobloise, épinards sautés ; la Salade Dalí, composée de cœur d’artichaut, d’œuf de caille et de piquillos ; le burger Pop Art ; ou, pour les déjeuners sur le pouce, le délicieux Club sandwich au homard, ne sont pas oubliés. Le Tea-Time Au Dalí, tous les après-midi, passez à l’heure anglaise autour d’un délicieux Tea-Time composé des traditionnels scones et finger sandwiches, et des pâtisseries signature du talentueux chef Cédric Grolet, comme les incontournables Fruits sculptés ou le Paris-Brest Noisette, surprenant de légèreté, de douceur et d’intensité. Le bar 228 Le chef barman William Oliveri vous attend au 228 pour vous préparer d’excellents cocktails, comme le Bellini. Un lieu de rendez-vous incontournable, cosy et intimiste, dont l’atmosphère évoque celle des clubs anglais. ...
Une vie sauvée grâce au champagne. C’est l’histoire de Michel Gonet, qui, à cause d’une dysphasie, ne peut rien avaler. Il ingurgite alors quelques gorgées de ce précieux nectar, qui, par miracle, aident à soigner ses troubles. « Le champagne m’a sauvé… », s’exclame-t-il. De là commence une passion pour ce vin pétillant, qu’il partage avec toute sa lignée. Sophie et ses frères Frédéric et Charles-Henri Gonet forment les dignes héritiers de ce riche patrimoine. Une réflexion permanente sur la qualité Michel Gonet installe des outils de production plus modernes dans son domaine à partir de 1973. Depuis, la maison continue de viser l’excellence en perfectionnant constamment la qualité du travail en cave et dans les vignes. Elle mise sur la diversité de son terroir pour produire des champagnes purs, racés, au caractère unique. Originaire de la côte des Blancs, fief des grands crus, Champagne Michel Gonet a la chance d’être installé sur un terroir plein est, qui procure de la longueur, de la finesse et de l’élégance aux vins. Les vignes situées à Oger, à Mesnil-sur-Oger, à Vindey, à Mongueux et à Fravaux sont composées de 80 % de chardonnay et de 20 % de pinot noir. Si, pour la plupart des vignerons, les problèmes climatiques engendrent d’innombrables contraintes, Sophie Gonet reste optimiste : « Avec le phénomène de réchauffement climatique, les raisins atteignent plus facilement la maturité, sans le besoin de rajouter beaucoup de dosages. L’acidité due au manque de maturité est ainsi évitée. Nous obtenons des champagnes plus naturels. » Des champagnes monocépages au caractère affirmé Fleuron de la maison, le Blanc de blancs Grand Cru 2009 reflète parfaitement le terroir, puisqu’il s’agit d’un monocépage de chardonnay. Issu des grands crus de la côte des Blancs, il exprime un caractère racé avec des arômes minéraux et floraux, tout en délicatesse et en élégance. À 100 % de chardonnay également, la cuvée Authentique 2004, provenant de vieilles vignes du Mesnil sur Oger, fait la fierté de la famille Gonet. Distillant de puissants arômes de vanille avec une belle association de fruits exotiques et d’épices, cette cuvée sublime les mets sucrés et salés, et tous les plats exotiques. D’ailleurs, dans une optique d’initier les amateurs à la dégustation de ses divins nectars, la maison organise des repas associant mets et champagnes. Des visites de cave et des initiations à la dégustation sont également proposées tout au long de l’année, sur rendez-vous de préférence. ...
Acquis en 2006 par la famille Barbero, le domaine familial du Clos des Roses est un hommage à la fois à la mère du propriétaire, aux fleurs et à sa production axée sur les rosés. Lors de son acquisition, le domaine viticole a été entièrement réhabilité, de la vigne à la cave. Il possède un vignoble jeune qui a subi un réencépagement réfléchi dans le but de développer une gamme cohérente. Depuis, c'est sa fille, Laurence BARBERO, qui gère et coordonne les différentes animations du domaine, ainsi que l'activité commerciale. Un terroir singulier Bénéficiant de l’influence maritime, le domaine du Clos des Roses est blotti au cœur de la petite niche de l'Estérel, tout à l'Est. Ce terroir est très particulier, car il est l’un des rares en France où des vignobles sont exploités sur des terres d’origine volcanique. Cette particularité propice à la production de vins rosés est à l’origine des notes florales et fruitées singularisant ses cuvées. Sur les 36 hectares de la propriété, le vignoble couvre 10 hectares où sont cultivés 8 cépages différents : syrah, grenache, cinsault, mourvèdre et rolle pour l’appellation Côtes-de-Provence ; merlot, viognier et sauvignon blanc pour la dénomination Vins de Pays. Le traitement des vignes se fait uniquement avec des produits naturels comme le cuivre et le soufre pour lutter contre les maladies. Pour renforcer les défenses naturelles, certains produits comme la silice, la purée d’orties et la prêle sont mis à contribution. La vendange du domaine se fait exclusivement à la main, dans des caissettes de 15 kg, pour s’assurer de la qualité des raisins avant son arrivée à la cave. Côté vinification, le Clos des Roses fait appel au maitre de chai Nathalie Millo pour veiller au bon déroulement des différentes étapes. Le domaine utilise un équipement ultra-moderne tel qu’un fouloir-égrappoir, un échangeur ou un refroidisseur de vendange, un pressoir pneumatique et des cuves en inox mais n'en oublie pas moins les procédés de vinification traditionnels. En effet, « notre signature consiste à associer les méthodes traditionnelles du vigneron avec les nouvelles technologies mises à notre disposition », raconte Chloé Lourme, responsable des visites. Au final, le domaine viticole produit trois couleurs de vins comptant 75 % de rosé, 15 % de blanc et le reste en rouge. Les stars du domaine En contrepartie de son rendement limité oscillant entre 60 et 70 000 bouteilles par an, le Clos des Roses garantit des produits d’excellence sur le plan qualitatif. Trois cuvées exceptionnelles font figure de stars du domaine. La « Dame de Cœur 2015 » AOC Côtes-de-Provence est une cuvée de prestige, charnue, avec des arômes de fruits rouges en bouche, au nez floral, délicat et subtil. Elle se sert idéalement avec des plats frais comme un carpaccio de Saint-Jacques. À réserver pour les occasions spéciales. Le « Clos des Roses Côtes-de-Provence 2015 » AOC Côtes-de-Provence trône au panthéon des meilleures cuvées du domaine. Cette année encore, il a remporté une médaille d’argent lors du Concours général agricole de Paris, après ses médailles de bronze en 2014 et 2015. « Mademoiselle Rose » Vin de Pays des Maures IGP, quant à lui, est composé de cinsault et de mourvèdre à 60/40. Ce rosé plus éphémère, long en bouche, avec des notes fruitées, est idéal pour les apéritifs. ...
Restaurant au décor lumineux, moderne et agréable, Le Fanal est une adresse d’exception située en plein port de Banyuls-sur-Mer. Adresse reprise par Pascal Borell et sa compagne il y a plus de 3 ans. Le couple compose des plats inventifs, colorés et saisonniers, qui mettent en avant la cuisine du terroir catalan. Une cuisine qui leur a valu 1 étoile au célèbre Guide Michelin, et le certificat d’excellence Tripadvisor. Une cuisine coup de cœur Le restaurant Le Fanal tient sa renommée de sa cuisine créative, contemporaine et aux influences méditerranéennes, variant selon les saisons et portée sur la découverte de l’essentiel : « le beau produit ». Aux fourneaux, Pascal élabore des entrées et plats savoureux, tandis que sa compagne orchestre de magnifiques desserts et s’occupe du service en salle. Tous deux ont eu à faire leurs preuves auprès de grands restaurants étoilés tels que L’Arpège d’Alain Passard, à Paris, ou encore La Famille By Bardet de Jean Bardet, à Tours. Ici, la carte change régulièrement, et la cuisine est fonction des produits du jour. Dès l’entrée, le délicieux tartare de poisson issu de la pêche locale est accompagné d’une émulsion à base de lait de coco, de concombre et de jus de citron. C’est un plat préparé à partir de poissons découpés en petits morceaux et mélangés à un assaisonnement d’huile d’olive, de jus de citron, de ciboulette et d’un peu d’huître pour apporter une petite touche iodée. La petite crème émulsionnée est versée au-dessus du tartare pour donner plus de fraicheur au plat, sans oublier le caviar perle noir du Périgord en fin de présentation. Autre entrée signature, le cromesquis d’œuf à la truffe. C’est un beignet cuit à basse température et renfermant un œuf au jaune coulant. Croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur, il est servi avec une purée de champignons sur laquelle il est déposé. Les champignons utilisés pour cette préparation sont issus de la cueillette du jour. En guise de plat principal, le merlu de ligne. Ce plat cuit à basse température est un tronçon de merlu posé au centre d’une assiette, avec de la quenelle de risotto de fregola sarde. Au-dessus, une sauce accompagnée de fumé et de gingembre. Les desserts sont également élaborés en fonction des saisons. Des desserts comme la nage de pêche à la verveine, qui est une soupe froide à la pêche accompagnée de sirop à la verveine. Celui-ci est servi sur une coupe transparente légèrement givrée, et dans laquelle sont mis le sirop et la pêche découpée en petites billes. Le dessert est complété avec un sorbet au yuzu, et du romarin. Le restaurant sert également trois sortes de pain fait maison pour chaque service : un pain à l’épeautre bio, un aux céréales et un autre au maïs. Et les jolis dressages sont un appel sûr à l’appétit ! Harmonie entre cuisine et vins Les vins de la cave du restaurant Le Fanal se marient merveilleusement bien avec les plats élaborés en cuisine. À la carte, Signature millésime 2014 du Domaine du Mas Blanc. Ce vin blanc sec du terroir de la Côte Vermeille, constitué de quatre cépages, confère une fraicheur aux fines notes citronnées et iodées. Il est parfait pour accompagner le tartare de poisson. Également le Banyuls blanc, indiqué pour la nage de pêche à la verveine. Ce vin doux et naturel est consommé jeune, il se marie efficacement avec les desserts. Légèrement sucré avec des notes fraiches de fruits blancs et des nuances de poire, ce vin blanc peut être conservé longtemps pour mieux apprécier son côté aromatique. ...
Disponibles en grandes surfaces et dans les supermarchés – « là où les gens ont l’habitude de faire leurs courses », les Cafés Missègue revendiquent un caractère très particulier. Ils sont torréfiés dans une entreprise familiale au cœur du Périgord. À la clé, une extraction traditionnelle et lente des arômes qui permet de les sublimer et de conserver toute leur subtilité. Une multitude de variétés pures Chacun son café. Brésil, Costa Rica, Mexique, les Cafés Missègue travaillent une quinzaine d’origines différentes. Chaque variété fait l’objet d’une attention particulière lors de la torréfaction, histoire de conserver sa personnalité et ses spécificités gustatives. « Même quand on fait des mélanges, des assemblages de cafés, on le fait toujours après torréfaction », rassure Patrick Andreu. Si l’enseigne propose ses produits moulus et en grains, notre interlocuteur évoque d’ailleurs une préférence des consommateurs pour les derniers. Une tendance qui s’est installée avec l’évolution du marché des machines à café en grains. Différents conditionnements allant de 250 g à 5 kg sont disponibles via le site de la marque qui entretient une affinité particulière avec l’arabica. La clientèle s’est particulièrement attachée aux mélanges concoctés par la maison. Dans la gamme bio, la « Sélection du torréfacteur » rafle de nombreux suffrages. Il s’agit d’un assemblage de trio de cafés, tous bio, où l’équilibre est établi entre le fleuri de l’un, le corps de l’autre et la douceur d’un troisième. Au rayon des cafés plus conventionnels, ce sont les Premium qui enregistrent le plus de préférence, avec les cafés spécialement conçus pour les machines à grains. ...
Présente en France depuis déjà deux siècles, la maison familiale Cuperly est en perpétuel progrès en basant sa production sur la vitiviniculture traditionnelle et raisonnée avec une parfaite maîtrise des techniques de vinification modernes. Situé dans la montagne de Reims, son vignoble s’étend principalement au sein de trois grandes communes plébiscitées pour la qualité de leur sol et de leur climat à produire des vins d’exception, Verzy, Verzenay et Mailly-Champagne. La trentaine de parcelles est destinée à la culture du pinot noir et du chardonnay, les seuls cépages qui entrent dans l’élaboration des champagnes grand cru Cuperly. En tant qu’entreprise familiale, « une partie de nos raisins provient des achats familiaux », nous informe Anne-Sophie Cuperly, gérante. Une gamme éclectique de cuvées S’inscrivant dans une démarche de production durable et de qualité, la maison Cuperly exclut la fermentation malolactique (FML) dans son processus de fabrication afin de garder la fraîcheur de ses produits. En effet, « une partie de nos vins est élevée en fûts de chêne de 300 litres et nous faisons nos liqueurs nous-mêmes à partir des raisins de la production grand cru, pour sublimer nos champagnes et respecter le dosage traditionnel », ajoute notre interlocutrice en toute franchise. Quel que soit l’événement à célébrer, la large palette de cuvées grand cru et carte verte (grande réserve) de la marque raviront tous les palais à l’instar des champagnes grande réserve rosé, blanc de blancs et prestige Millésime 2009. À l’occasion de la Saint-Valentin par exemple, Cuperly propose les collections fleur grande réserve (bouteille rouge) et prestige (bouteille bleue) pour le bonheur des couples. La grande réserve joyeuses fêtes, quant à elle, se déguste volontiers lors des grandes fêtes : Noël, fin d’année, etc. Parmi ces produits, les cuvées prestige ( environ 30 % de chardonnay et 70 % de pinot noir) et le blanc de noirs (100 % pinot noir) constituent respectivement les champagnes emblématiques et typiques de la maison. Une expérience inédite au cœur de la Champagne Tout au long de l’année, des visites guidées au sein de sa propriété pour découvrir tous les processus de fabrication du champagne Cuperly, depuis le chai à la cave à millésimes sont organisées. Quant à la dégustation, la maison dispose d’un espace d’accueil éblouissant et convivial où l’initiale de la marque est mise en avant sur un mur en bouteille de verre éclairé. Par ailleurs, en partenariat avec les offices de tourisme de Châlons-en-Champagne, d’Épernay et de Reims, Champagne Cuperly développe actuellement une offre œnotouristique particulière afin de permettre aux visiteurs de profiter pleinement de leur séjour dans la région du Grand-Est. ...
A Blanquefort, à proximité de Bordeaux, aux portes du Médoc sur la Route des vins, l’Hôtel les Criquets *** réserve la meilleure qualité d’acceuil à ses convives au sein de ses chambres hautement confortables ou dans son appart’hôtel le 126. A côté de ses nombreuses activités de détente, l’établissement est connu pour son restaurant qui offre une cuisine aux bons goûts du terroir. Un chef créatif à l’infini Issu de l’école hôtelière de La Rochelle, le chef Jean-Luc Molle a fait ses armes dans un établissement étoilé du Guide Michelin, à La Rochelle. Il a ensuite pris la tête de l’établissement Les Criquets pour pouvoir pleinement s’affirmer. En collaboration étroite avec les producteurs locaux de la région, le chef met en avant une cuisine totalement improvisée où chaque jour est une occasion de mijoter une recette nouvelle et originale. Contrairement à certains restaurants, Jean-Luc Molle n’a pas de plat phare. À partir des différents produits qu’il a sous la main, il concocte ses recettes au gré des saisons, des marchés et de son inspiration du jour. D’ailleurs, le talent et la créativité du chef s’expriment à travers le menu surprise où seuls les ingrédients sont énoncés. Du reste, il faudra faire confiance au maestro en cuisine. Pour ceux qui ne sont pas trop adeptes des surprises, la carte du restaurant met en avant de succulentes suggestions. Le chef exprime une affinité particulière pour les saveurs asiatiques marquées par les goûts iodés, le sucré-salé et l’acidulé. En entrée, le choix s’effectuera entre le tartare de crevettes, la truffe noire de Brie ou le foie gras mi-cuit avec du chutney d’algues wakamé. En plat de résistance, le Filet de Dorade et Coquillages ou l’Aloyau de Veau Fèves et Petits Pois à la Française émoustillent les papilles. En guise de dessert, un Merveilleux Noisette et Praliné à la Passion ou une Sphère Chocolat Blanc Amande Framboises à l’Hibiscus apporteront un peu de fraicheur. Tous ses succulents plats peuvent se déguster dans la salle à l’ambiance cosy et à la décoration fine et élégante ou plutôt sur la terrasse, qui devient l’endroit incontournable avec l’arrivée des beaux-jours. Cet espace extérieur offre une agréable vue sur le parc arboré entourant l’établissement. Un restaurant vert En partenariat avec la chambre de commerce et de l’industrie de la ville de Bordeaux, le restaurant Les Criquets propose chaque dernier mardi du mois un « Menu (Re)Pas pour la planète ». 100% végétarien, celui-ci est constitué d’une entrée, d’un plat et d’un dessert et est uniquement cuisiné avec des légumes ou des algues. Jamais en manque d’imagination, le restaurant s’est associé avec la start-up Entomo Farm pour proposer une cuisine pour le moins innovante et originale. En effet, Jean-Luc Molle a présenté lors de manifestations, à titre expérimental pour promouvoir la protéine d’insectes, des plats comme des tartines de tapenade avec olives noires et vers de farines concassées, des burgers aux légumes de soleil avec des morceaux de criquets concassés ou encore des mélanges de chocolat blanc et de fourmis. Une cave à vins éclectique Comme tout restaurant de la région bordelaise qui se respecte, le restaurant possède une belle carte des vins. En effet, ses caves sont enrichies de près de 400 références. La majeure partie des crus est bordelaise. Toutefois, la maison a également d’autres références issues de Champagne, de la Loire et d’autres régions viticoles reconnues dans le pays. Et si le choix des accords s’avère délicat, le sommelier reste disponible pour vous conseiller. En outre, des soirées œnologiques sont régulièrement organisées, avec des thèmes précis autour des vins de Bourgogne, étrangers ou plus largement les vins de France. ...
Sise à Dangeau, dans le Perche-Gouët, cette ancienne halte pour pèlerins est installée dans une seigneurie du XIIIe siècle, une découverte où vous attendent de belles associations de couleurs et de saveurs gourmandes. À travers une cuisine française traditionnelle qui plait, faite de savoureuses recettes inventives et personnalisées, le Relais de poste Saint-Jacques surprend et séduit en misant sur la générosité et le gout. C’est une bonne adresse gastronomique qu’on recommanderait à nos familles et à nos proches, particulièrement adaptée aux repas festifs. Comme le précise le chef et propriétaire François Morgillo, saucier incontestable, « rien ne part nature, tout est accompagné d’une petite sauce ». Et c’est d’ailleurs ce qui fait la particularité de cet établissement chargé d’Histoire et au cadre d’époque, où la noblesse de la cuisine traditionnelle est mise à l’honneur. Une farandole de saveurs Laissez-vous surprendre par un plat de ses inventions : le poulet à la Dangeautine, un poulet fermier mariné dans du cidre avec des raisins secs. La région du Perche n’a rien à voir avec une région comme le Périgord ou la région lyonnaise, « il n’y a pas de terroir alimentaire, mais il existe plutôt un terroir d’élevage, de culture maraichère et de petit élevage », reconnait François Morgillo, avec, bien sûr, « du poulet local et de la viande de bœuf locale en vente directe ». Le filet est cependant acheté à d’autres abattoirs et bouchers spécialisés. Détente percheronne est un menu à 34 € hors boissons, comportant 4 entrées au choix, 4 plats au poisson au choix, des légumes de saison frais et assortis, auxquels viennent s’ajouter un plateau de 4 ou 5 sortes de fromages locaux de chèvre et de vaches ainsi que 5 ou 6 desserts au choix. Quant au menu du Vidame, il est proposé à 49 € du fait du prix de revient beaucoup plus élevé des produits qui le composent (filet, au lieu de faux-filet entre autres). Son magret de canard en délice du Perche est, par exemple, une belle découverte à ne pas rater. Les plats changent suivant les aspirations du moment. ...
C’est pour rendre hommage à leur trisaïeule dénommée Angèle, une femme à fort caractère, que les deux frères Jacques et David Florent ont décidé d’attribuer son nom à ce domaine familial. En effet, c’est elle qui a commencé à planter les premières vignes à la fin du XIXe siècle et a su développer le vignoble au fil du temps. Une viticulture raisonnée Le vignoble, d’environ 30 ha, repose sur des sols argilo-calcaires profonds et limono-argileux. Depuis 25 ans, Jacques et David Florent, les propriétaires du Domaine de l’Angèle, y mènent une lutte raisonnée. La santé du sol et des vignes est au centre de leur préoccupation, avec une attention toute particulière accordée à la faune et à la flore. « Nous avons semé des enherbements dans les vignes afin de favoriser une activité microbienne au niveau du sol. Et nous utilisons uniquement des engrais organiques », souligne David Florent. Pour traiter leurs vignes, les deux frères multiplient les précautions afin d’effectuer des traitements les moins agressifs possibles. La maison privilégie les vinifications en monocépage. La syrah, le grenache et le mourvèdre sont ainsi vinifiés séparément pour être ensuite assemblés. Le Domaine de l’Angèle se démarque également par ses longues macérations. « Pour les rouges, nous poussons les maturités le plus longtemps possible. En général, les fermentations durent 15 jours, puis nous procédons à 15 jours de macération sous marc, ce qui implique une durée de vinification de plus d’un mois », explique notre interlocuteur. Les cuvées La maison produit des vins en AOP (Ventoux et Luberon) et IGP (Vaucluse). Dans la gamme des rouges, la cuvée « Ludivine » mérite une attention particulière. Ce vin 100 % syrah est élaboré à partir de vieilles vignes. Il a fait l’objet d’une longue macération (plus de 30 jours) en cuve béton et a vieilli en barrique entre 12 et 16 mois. N'ayant rien à envier à cette dernière, la cuvée « Hippolyte » occupe tout aussi bien une place de choix parmi les vins du domaine. Un vin 100 % grenache noir qui a subi plus d’un mois de macération en cuve béton et a vieilli 12 à 16 mois en demi-muid. ...
Des petits plats français sentant bon le terroir. Une ambiance bistrot insufflée du pur esprit loft. Des recettes magnifiant le frais, relevées de sauces étonnantes. Ces trois ingrédients font le succès du Moustache, le plus new-yorkais des bistrots parisiens, classé dans le top 100 de la capitale. Escapade savoureuse dans une déco surprenante Un jeu de miroirs et de skateboards tapisse le mur de cet espace juste suffisant pour accueillir 45 convives. Dans ce décor pop art, on se retrouve pour des moments intimes autour de petits plats légers et frais mais pleins de surprises. Le secret de la maison : des produits de saison sélectionnés chez les producteurs locaux. Le chef les inscrit dans une partition de saveurs célébrant les fastes de la bistronomie française, dispersant ici et là des notes asiatiques. Viandes marinées et Bo bun titillent alors le palais qui se laisse surprendre, au détour, par une sauce au tamarin, juste à tomber. ...
Une viticulture aux conditions propices Etendu sur quelques 70 hectares de terre, le vignoble du Château Vaudois repose sur des coteaux de gneiss-schisteux. Le sol propice d’une grande qualité bénéficie du fort ensoleillement typique du climat méditerranéen qui règne sur la Côte d’Azur. Outre le souffle du mistral, le vent de l’Est balaie les terrains pour les préserver des maladies courantes des vignes. Le choix des cépages a donc été fait en fonction de tous ces paramètres pour offrir d’exceptionnels vins de Provence. L’exploitation cultive du Grenache, du Syrah, du Cinsault, du Tibouren, du Rolle, du Mourvedre ainsi que du Merlot et du Viognier, pour réaliser à ce jour 60.000 bouteilles par an et à partir de 2021, 120'000 bouteilles par an. Après une récolte exclusivement manuelle, les raisins sont recueillis dans de petites cassettes pour être conservés dans une chambre froide à une température de 6 à 7°C pendant 24 heures. Ils seront ensuite soigneusement éraflés afin d’éviter au vin d’avoir un arrière-gout herbacé. A l’issu de cette étape, les fruits subiront un traitement spécifique selon la cuvée pour laquelle ils seront destinés. Des vins de caractère Sous l’AOP Côte de Provence, le Château Vaudois Rosé 2015 est un vin limpide à la robe saumon clair. Ce précieux nectar se compose de 40 % de Grenache, 30 % de Cinsault, 20 % de Mourvèdre et 10 % de Tibouren. Il a un nez complexe et intense qui fait ressentir la fraicheur et la minéralité des fruits rouges dont il est composé. Une rondeur en bouche se ressent après la première dégustation. La finale quant à elle est persistante. Le Vaudois Rosé est un excellent apéritif et peut être servi en entrée avec de la charcuterie ou sur un poisson grillé. Sous IGP des Maures, la Cuvée Christelle Vaudois Prestige Blanc 2013 laisse transparaitre une robe brillante. Un mélange floral, de fruitsà noyau, une note briochée et vanillée donne au Vaudois Prestige une intensité et une complexité étonnante au nez. En bouche, la proportion bien étudiée des cépages fait ressentir la fusion bien équilibrée de l’alcool avec l’acide. Ce qui laisse échapper une attaque franche et veloutée. Son mode de fabrication est spécifique. Après éraflage, les cépages subissent un pressurage direct par pressoir pneumatique à cage fermée. Fermenté et élevé sur lies avec batonnage en barrique pendant huit mois, les fruits donnent naissance à ce vin jaune intense avec des reflets dorés. La cuvée Jonathan Vaudois Prestige Rouge 2013 dispose d’une robe profonde, intense sur des nuances pourpres. Un nez complexe et intense, avec une belle harmonie entre les notes de fruits noirs compotés, les épices et le boisé. En bouche, une attaque franche, un bon équilibre entre gras et acidité.Les tanins sont présents mais pas agressifs et déjà bien fondus : les caractéristiques d’un vrai vinde garde. Beaucoup de matière et de complexité dans les arômes. ...
Tombés amoureux de la montagne, Monique et Luc Debroux, des hôteliers lillois, décident de venir dans le Sud en 2004. Ils acquièrent l'hôtel Carlit*** et recrutent une équipe composée de natifs de Font-Romeu. L'hôtel, se trouvant sur le plateau de Cerdagne en pays catalan dispose d'une vue panoramique sur la chaîne des Pyrénées. Il possède un restaurant traditionnel qui accueille clients, locaux et touristes de passage. Trois en un Le restaurant de l'hôtel a trois salles dont les thèmes diffèrent les uns des autres. La première se nomme Foc. Elle reflète les couleurs de la Catalogne et œuvre dans un esprit de brasserie. Elle peut recevoir une trentaine de personnes. La seconde est dénommée Capcir. Avec une décoration inspirée de la montagne, la salle affiche une prépondérance de bois. Elle ouvre ses portes à une cinquantaine de personnes. La salle principale est appelée Cerdagne. Grâce à son importante capacité d’accueil pouvant aller jusqu’à 140 couverts, elle est surtout dédiée aux banquets, soirées dansantes et réunions de groupe. De succulents plats de terroir catalan Le restaurant propose une variété de choix de plats aussi succulents les uns des autres. Les plus petits ne sont pas en reste puisqu’un menu enfant leur est servi, ce qui tombe à pic pour les déjeuners en famille. Une cuisine gourmande et sans chichi privilégiant les spécialités montagnardes est à l’honneur. Le restaurant éveille ainsi la gourmandise avec certains classiques comme la fondue, la raclette, la tartiflette ainsi que le camembert rôti. Pour le plaisir des papilles, le Burger du Roussillon enrichi d’un émincé de veau local et de tomme catalane fera le bonheur des épicuriens. Ces derniers se laisseront également tenter par l’imposante entrecôte de bœuf servie avec une sauce roquefort ou une sauce au poivre qui fait près de 300 g. Amateurs de pâtes ? La « Pasta party » se compose de toute une sélection de linguine, spaghetti ou tagliatelle préparée de milles et une façon. Belle situation en haute montagne Le paradis pyrénéen, à 1800 mètres d’altitude, est constitué par des villages qui abritent les stations de ski les plus modernes. Dans la commune de Font-Romeu se trouve un domaine skiable composé de 40 pistes, s'étendant sur 58 km et détenant 500 canons à neige. Les pistes de skis sont naturelles et associées aux espaces panoramiques. Outre le ski, le relief favorise plusieurs activités telles que les sorties en motoneige et les balades en chiens de traineaux, randonnées, VTT, accrobranche… Et suite aux randonnées ou glissades sur la poudreuse, la salle de remise en forme est disponible et offre l'accès au sauna, hammam, et jacuzzi, sans oublier le massage bien-être. ...
Le Cassissium est un site singulier et inspiré. Créé en 2001 à Nuits-Saint-Georges, à proximité des côtes viticoles, il ne tarit pas d’idées pour mettre en lumière un fruit aux nombreuses vertus parfois méconnues. Visite du musée, découverte de la liquoristerie, conception de cocktails et dégustation permettent une immersion totale dans le monde du cassis. Un parcours interactif étonnant, durant lequel les visiteurs deviennent acteurs, y compris les enfants. Un musée gastronomique ludique Implanté sur le domaine de la liquoristerie Védrenne, dont le savoir-faire opère depuis 1923, le Cassissium est composé d’une exposition permanente, d’une salle de projections, d’un espace de dégustation et d’une boutique. Ce sont ainsi 1 000 m2 qui sont dédiés à la petite baie noire. Histoire, utilisation, savoir-faire sont tour à tour présentés au public, invité à déguster les produits maison à la fin de la visite. La muséographie fait alterner histoires ludiques et jeux. Des tiroirs à ouvrir, des quizz, des écrans tactiles, des animations mécaniques permettent aux grands comme aux petits de manipuler de nombreux objets. Un film est projeté dans une salle insolite habillée de pierres, à l’image des vignes en Côte-d’Or. La star de l’histoire, Supercassis, y raconte son ascension. Trois thèmes ponctuent le parcours. Le premier consiste à découvrir le fruit via ses aspects historiques et agricoles. Le deuxième présente ses bienfaits médicaux et cosmétiques. Le troisième consiste à découvrir l’exploitation de la plante, en sollicitant les sens des visiteurs. Le tout est accessible en plusieurs langues. De la liquoristerie Védrenne à la dégustation La maison Védrenne, créée par Joseph Védrenne il y a près de 96 ans, a acquis sa notoriété grâce à son savoir-faire. Reconnue comme le plus grand chai d’eau-de-vie de Bourgogne, la liquoristerie détient tous les secrets de fabrication de la crème de cassis. Cette étape du parcours est un moment privilégié, à la rencontre d’un artisanat amoureux des arômes. La passion du fruit et l’ambiance particulière qui y règne révèlent une contribution inhérente à la renommée de la gastronomie bourguignonne. Et toutes ces senteurs donnent soif ! La visite se poursuit au bar du Cassissium. Le public est invité à déguster les crèmes, les subtils mélanges à base de cassis et de liqueurs, les liqueurs elles-mêmes ou encore les sirops pour les plus petits. Des jeux de couleurs et de matières transforment les produits disposés sur le comptoir en véritable palette artistique. Des ateliers cocktails imaginatifs Le Cassissium aime son fruit et déborde d’idées pour partager sa passion avec les visiteurs. Tous les 10 du mois, un atelier est organisé, destiné à désacraliser le cocktail, avec ou sans alcool. Le but : apprendre aux curieux à marier les saveurs, à revisiter les classiques et à composer au feeling de jolies et savoureuses boissons. Cassis et citron vert, gin et concombre, thé citron et sirop de rose, ces étonnantes associations sont infinies et se fardent de noms délicieux : Cocktail Soleil levant, Rose Mary, Crème brûlée Védrenne, etc. Les ateliers sont adaptés en fonction des saisons. L’été invite à réaliser des cocktails frais, tandis que l’hiver appelle à apprécier des cocktails plus chaleureux. Ces moments créatifs sont aussi ouverts aux enfants, initiés à la conception de cocktails dont les sirops jouent avec les couleurs de l’arc-en-ciel. Pour terminer la visite, 50 crèmes, liqueurs de fruits et sirops emplissent la boutique du Cassissium pour le bonheur des barmen et des amateurs de cocktails, d’ici ou d’ailleurs. Mojito, Blue lagoon ou encore Cosmopolitain n’ont, à ce stade, plus de secrets pour les visiteurs. Des visites à la carte Le site est ouvert à tous les publics. Mais il peut aussi être privatisé le temps d’un séminaire ou d’un évènement. Des déjeuners, des cocktails dinatoires et des visites privées sont organisés à la carte pour le to...