Vous vivez à Paris et vous en avez marre de vous retrouver toujours au même bar ? Avec l’application mobile Toot Sweet, finie la routine ! Quand rien n’est prévu, tout est possible ! Souvent, trop de choix tue le choix. En tant que parisien, vous vous en rendez compte au quotidien. Vous avez tout à côté de chez vous, mais vous ne savez pas où donner de la tête. Et surtout : il est difficile de motiver vos amis à assister à un spectacle dans quelques jours. Toujours la même excuse : « je sais pas, je verrai sur le moment ». C’est en partant de ce constat et en se rendant compte que les meilleures soirées sont celles qui ne sont pas prévues que les créateurs de Toot Sweet ont imaginé cette nouvelle application. Sur le format, Toot Sweet s'est inspirée de Tinder, l’application de rencontres, sauf qu’à la place de liker « Manuela, 23 ans », vous pourrez liker un one man show, un concert ou un bal masqué disponible maintenant ou dans les prochaines heures à proximité. Finie la préparation ! Vous êtes entre amis et vous avez envie de sortir : consultez Toot Sweet et voyez ce qui se passe à côté de chez vous. En un instant, vous pouvez réserver des places ou vous inscrire sur une guest list. Facile, rapide et fun. Surtout que Toot Sweet fait son maximum pour vous proposer les meilleurs plans par catégorie (soirée, concert, restaurant, bar, théâtre…) et en fonction de vos envies. Car, cerise sur le gâteau : cette application est capable de mémoriser vos préférences pour vous annoncer seulement les lieux et événements qui vous intéressent. Pourquoi installer Toot Sweet ? Si vous résidez en Ile de France, Toot Sweet va vite devenir votre compagnon indispensable pour décrocher de votre agenda et vivre l’instant présent : quelle que soit l’humeur du moment, on se décide sans prise de tête, le jour même. Puis, c’est gratuit. Donc, ça ne vous coûte rien d’essayer. Les meilleures soirées sont celles qu’on n’avait pas prévues… alors on découvre « tout d’suite » ! ...
« Les Bretons autrefois », « Sainte-Hélène et Le Porge » dans le Médoc ou encore « Lyon en 14-18 » : voilà quelques titres tirés de la passionnante série « Mémoire en Images » des Éditions Sutton. Ce n’est pourtant qu’un infime échantillon puisque la collection compte aujourd’hui près de 2000 ouvrages ! Quelle que soit la ville recherchée, les passionnés d’Histoire comme les habitants curieux trouveront chaussure à leur pied : chaque recoin de la France possède un titre dédié. Les Éditions Sutton proposent également une collection sur des thématiques nationales comme la Grande Guerre ou encore Napoléon. Edition Sutton : voyagez au coeur de nos régions Depuis près de 20 ans, la maison d’édition Sutton sédimente la mémoire collective pour faire paraître des livres racontant la vie des régions d’autrefois. Pour chaque édition, des auteurs documentent et mettent à jour des centaines de documents pour mettre en perspective l’évolution économique et culturelle d’une ville ou d’une région qu’il connaît bien. À travers les cartes postales d’autrefois et les photographies anciennes mais aussi des gravures ou des plaques de verre, le quotidien de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle reprend vie. ...
De crainte que ses œuvres ne soient dispersées, le maitre a voulu, à la fin de sa vie, que ses réalisations soient rassemblées en un seul lieu et exposées au public pour faire revivre tout un parcours de vie artistique. L’œuvre d'une vie Imaginé et conçu de son vivant par l’artiste en personne, le musée national Gustave Moreau trouve le plus naturellement du monde sa place et toute sa raison d’être dans cette maison où le peintre a vécu de beaux jours. Déjà très tôt, le maitre tenait à conserver les pièces du premier étage de sa maison pour en faire un petit musée où seraient réunis tous les souvenirs de personnes qui lui étaient chères. Supervisant en personne le chantier, Gustave Moreau voit une grande partie de son projet mise sur les rails. Trois ans avant l’achèvement des travaux, il est malheureusement fauché par la mort. Le chantier continua sous l’instruction d’Henri Rupp, son exécuteur testamentaire et ancien élève, qui n’eut qu’à suivre à la lettre les instructions précises qu’avait consignées le peintre. Après douze mois de travaux laborieux, les lieux ouvrent leurs portes au public. Aujourd’hui encore, les visiteurs ont le bonheur de visiter un espace hors du temps où les fantômes du passé continuent leur épopée. Des centaines de peintures et aquarelles, des milliers de dessins ainsi que quinze sculptures en cire de la main du maître sont exposées sur quatre niveaux. Et en réserve sont conservées près de 10 000 oeuvres d'art graphiques (dessins et photographies). ...
L’association est installée à la Halle aux Grains, place Chateaubriand à Dol, en Bretagne, à l’endroit même où se tenait l’ancien marché de Dol. La Halle est ouverte au public sept jours sur sept d’avril à fin octobre. La raison d’être de l’association « Le but véritable de l’association est de présenter les artisans, leur métier et leur savoir-faire au grand public. De les faire travailler devant les gens » explique Elisabeth Pellissier, trésorière de l’association et artisan verrier. Cela se fait par le biais d’ateliers temporaires, expositions et toute autre action culturelle et éducative. L’association Beaux-Arts, etc. ! donne aussi ponctuellement des initiations à la poterie, à l’illustration, en fonction de l’artiste qui présente ses œuvres à la Halle. Une association pluridisciplinaire Actuellement, elle dénombre 32 artistes adhérents qui sont dans des domaines artistiques aussi divers que variés. « Ces artistes peuvent travailler sous les Halles pour une période variant de trois jours à huit mois », toujours selon les explications d’Elisabeth Pellissier. A titre d’exemple, l’association compte dans ses rangs un potier et un maquettiste de bateaux qui ont résidé sous les Halles durant huit mois. Un tisserand s’est installé quinze jours durant pour montrer aux visiteurs son savoir-faire. Des peintres, des photographes, des couturières, des céramistes, des verriers, une feutrière, des mosaïstes, des brodeuses talentueuses ou une bijoutière qui travaille les graines de son pays natal, à savoir le Brésil, sont également déjà passés sous la Halle. La plupart des membres de l’association sont en général des artistes locaux même si sa porte reste grande ouverte pour les artistes de tous horizons. Une association qui se bouge A tout juste un an, l’entité bénéficie déjà d’une importante notoriété. Elle participe et organise de nombreux évènements culturels en Bretagne dans le but de promouvoir ses artistes. Ainsi du 1er au 3 avril dernier, ses adhérents ont participé aux JEMA ou Journées Européennes des Métiers d’Arts, avec trente-trois artisans d’arts et artistes qui exposèrent. Dans la même foulée, ils ont participé au mois de la photo, en mai, organisé au niveau de la Bretagne. « Lors de cette manifestation qui a été organisée à l’intérieur des Halles, on a fait une exposition off. On a invité et on a fait participer d’autres photographes, amateurs ou professionnels… Entre autres, des élèves qui sont encore à l’école ou qui sont en fin de parcours » déclare Elisabeth. Les artistes de l’association vont également être présents à la « Fête du Rouget de Dol », un évènement autour de la pomme durant lesquels ils vont réaliser des expositions. Pour les fêtes de fin d’année, du 14 au 31 décembre, l’association organisera une vente où les œuvres de ses adhérents seront à l’honneur. Fin décembre, une exposition-vente des artistes et des artisans est attendue. ...
Des expositions hautes en couleur Son choix se porte pour les artistes strictement non-figuratifs, exception faite pour les photographes. Le choix des artistes et de leurs oeuvres est collégial, et intègre l'avis de Denise-Louise Samson, propriétaire des lieux et elle-même plasticienne, ainsi que de ses deux collaborateurs, Sylvie Langlois, et Jean-Pierre Giraud. Depuis deux ans, chaque exposition porte le titre de ONE (l'unique!) suivi d'un numéro correspondant à leur ordre d'exposition. Ainsi la derniere exposition de l'année 2017 porte le titre de ONE-VI, la sixième exposition depuis juin 2016. Elle était dédiée au photographe toulousain, Jacques MATALY, dont la renommée dépasse les frontières de l'Hexagone. Denise-Louise Samson-Dissès l'accompagnait de ses sculptures et installations. Elle évoquait le Trait ou la ligne d'horizon, véritable obsession pour tous les deux. " .... Derrière l'horizon il y a l'infini, il y a tout, tout ce que nous ne savons pas, tout ce qui nous échappe et nous inquiète... derrière, juste derrière , s'ouvrent les contrées de nos fantasmes, de nos peurs et de nos croyances... Toujours il y aura l'horizon infranchissable, car l'infini est une idée inhumaine, impossible à imaginer qui heurte l'enfant et contrarie l'adulte..." Alain MONNIER. La saison artistique 2018 commencera cette année le 9 Juin et se terminera le 15 septembre et présentera trois expositions individuelles. Un événement à ne pas manquer PHAART (Parcours Haut-Adour Art Rencontre et Territoire) qui se déroulera les 20-21-22 Avril 2018. Les Galeries et les ateliers de Bagneres et du Haut-Adour ouvriront à nouveau, comme chaque année, leurs portes (de 10h à 19h pour les 21 et 22) et accueilleront plus de 60 artistes qui viendront de tout l'Hexagone. ...
Pour Jef Aérosol, "Jef", comme il est affectueusement surnommé, cette exposition est une collection de souvenirs, de moments urbains et d'aventures. Elle raconte l'histoire d'un artiste originaire de Nantes qui, à partir des années 80, a conquis le monde avec ses créations murales. Ses œuvres, souvent marquées par une flèche rouge distinctive, sont devenues des éléments de "l'imagerie populaire" contemporaine, que ce soit l'iconique autoportrait "Chuuuttt !!!" à Paris ou la fresque "Waz' Up" à Lille. Cette exposition exceptionnelle explore la diversité et la richesse de son univers artistique. Une Exposition en deux actes En collaboration avec les galeristes Mathilde et Gautier Jourdain, experts en art urbain et commissaires de l'exposition, Jef Aérosol présente ses œuvres emblématiques dans l'ancienne salle des malades du musée de l'Hospice Comtesse. Pour l'artiste, cette exposition est un album de souvenirs qui offre aux visiteurs une immersion dans son univers, avec des dessins de jeunesse, des pochoirs, des photos, des vidéos, des objets personnels, des documents d'archives, des affiches, des flyers, des livres, et bien plus encore. De plus, un film réalisé dans sa maison et son atelier permet aux visiteurs de découvrir son quotidien créatif. La Chapelle attenante à la salle des malades abrite une installation unique avec près de 200 portraits réalisés au pochoir sur carton grandeur nature. Une fenêtre sur le Monde L'univers artistique de Jef Aérosol est une véritable fenêtre ouverte sur le monde. Au fil des ans, l'artiste a constitué une immense galerie d'hommes, de femmes et d'enfants, tous représentés avec élégance et bienveillance. Son style distinctif, caractérisé par des peintures en multi-couches, confère à ses œuvres un réalisme saisissant, parfois comparable à la photographie. Bien que son travail ait évolué vers une palette plus sobre, la couleur demeure discrètement présente dans ses créations, notamment dans les arrière-plans. Plus poétique que politique, le message de Jef Aérosol est profondément humaniste, reflétant un regard bienveillant sur l'humanité et son époque. ...
Comme de nombreuses grandes villes françaises, l’histoire de Reims s’est construite au fil des siècles. Ainsi, aujourd’hui, elle accueille de nombreux visiteurs, autant amateurs de patrimoines historiques que d’œnotourisme. Laissez-vous surprendre par une ville riche en histoire En arrivant à Reims, nous vous conseillons de vous rendre, tout d’abord, à l’Office de Tourisme. Ainsi, si l’envie vous en dit, vous pourrez participer à l’une des visites guidées proposées. Au cours de celles-ci, vous serez accompagné par un guide conférencier qui fera parler chaque pierre des principaux monuments de la ville. Laissez-le vous conter des histoires vieilles de plusieurs siècles et préparez-vous à vivre un voyage extraordinaire ; de la création de la ville (il y’a plus de 2000 ans) à aujourd’hui. À ce titre, parmi les monuments à voir absolument, nous vous recommandons la cathédrale Notre-Dame qui vous propose un statuaire magistral (plus de 2300 statues) ainsi que de splendides vitraux. Puis, rendez-vous au Palais de Tau, l’ancien lieu de séjour des rois de France pendant leur sacre (33 en tout) et jetez un œil aux gargouilles qui tirent la langue. Témoins d’un fait étonnant qui s’est déroulé lors de la Première Guerre mondiale, vous y ferez une découverte surprenante. La visite de la ville s’achève par l’abbaye Saint-Rémi (contenant le Musée Saint-Rémi et la basilique Saint-Rémi). Un lieu tout simplement immanquable si vous voulez tout savoir de l’histoire de Reims. Une fois cette journée de visite terminée, vous n’aurez qu’une envie : déguster une bonne coupe de champagne dans un des nombreux bars à vin de la ville. Le perching-bar : un concept unique qui vaut le détour Le perching-bar est, sans conteste, une des plus grandes attractions touristiques du Grand Reims. Situé en plein cœur du Parc Naturel de la Montagne de Reims, vous vous trouvez à 6 m de hauteur. Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas courant pour un bar à champagne. Pour l’atteindre, vous devrez passer par quelques passerelles qui vous permettront de profiter d’une vue imprenable sur le vignoble. Une fois installé à table, découvrez une carte donnant la part belle au champagne ainsi qu’une décoration originale proposant, entre autres, des seaux à champagne suspendus au plafond. À noter : c’est le rendez-vous des amoureux d’accrobranche qui viennent s’y détendre après s’être dépensé dans le parc Arboxygène, à proximité. Apprenez en plus sur les secrets du champagne Savez-vous que la ville de Reims est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO ? D’une part pour sa Cathédrale, le Palais de Tau et l’Abbaye Saint-Rémi. D’autre part pour ses Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. En sachant cela, vous avez compris que vous devez visiter les vignes de la région. Plusieurs circuits sont d’ailleurs disponibles pour répondre toutes les envies : à pied, en plein cœur du vignoble de la maison Pommery ou Taittinger, en petit train, pour une balade commentée ou encore avec un guide privé qui ponctue la visite des sites de l’UNESCO (Hautvillers, village de Dom Pérignon et Avenue de Champagne d’Épernay) par des dégustations et un déjeuner... Sans oublier le phare de Verzenay et son Musée de la Vigne qui vous offrent un panorama époustouflant (à faire au coucher du soleil). Ne repartez pas sans avoir testé ces quelques adresses Si vous venez en famille, vivez l’expérience unique d’oenogéologie en vous rendant à la cave aux coquillages. Vous y apprendrez des informations étonnantes, dont le fait que la Champagne était une plage tropicale il y a plusieurs millions d’années. Il était alors possible d’y croiser des escargots géants de 40 cm (Campaniles giganteum). En couple ou entre amis, il est impossible de ne pas visiter l’une des grandes maisons de la région. Canard-Duchène, Vranken-Pommery, G. H. Martel & co, Veuve Cliquot, Mumm ou Taittinger : toutes ont leurs spécificités. C’est un véritable plaisir de partir à la découverte de l’histoire et de la fabrication du champagne tout en se laissant émerveiller par les immenses cathédrales de craies et leur...
Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon. ...
Les Heures Musicales de Biot sont devenues un rendez-vous incontournable pour les artistes comme pour les amoureux de la musique classique. Créées en 1984, elles offrent chaque année une programmation originale et variée. Musique classique, musique de chambre, œuvre lyrique, interprétations authentiques, formations inédites s’y côtoient. De nombreux grands noms y ont déjà participé, pour en devenir des fidèles comme par exemple Renaud Capuçon et Natalie Dessay. En 2018, la 35e édition Cette année 2018, 6 concerts (18 et 27 mai, 8, 12, 17 et 20 juin) se dérouleront à l’église Sainte-Marie-Madeleine avec son acoustique exceptionnelle. Pour fêter cette 35e édition, une personnalité absente des précédents festivals fera l’honneur de sa présence. ...
Situé au cœur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la Basse Deûle et du port, l’Hospice Comtesse reste l’un des derniers témoignages lillois de l’action des comtes de Flandres. Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandres dans l’enceinte de son propre palais, l’Hôtel de la Salle, l’hôpital est placé sous la protection de la Vierge. Cette fondation lilloise s’inscrit naturellement dans ce large mouvement de création d’asiles hospitaliers qui se multiplient au cours des XIIe et XIIIe siècles, dans les comtés de Flandre et du Hainaut, à l’image des hôpitaux Saint-Jean de Bruges (1180), Notre-Dame de la Bijloke de Gand ou Notre-Dame à la Rose de Lessines (1260). Patrimone emblématique de l'Histoire de la ville Conformément aux vœux de la fondatrice, l’hôpital accueille des malades, des pauvres et des pèlerins. Régulièrement agrandi pour répondre aux besoins d’hébergement croissants des populations en errance, cette institution hospitalière a été richement dotée au fil des siècles. Ce qui lui permet de disposer de ressources suffisantes afin de faire face aux dépenses de fonctionnement et d’assumer pleinement son rôle charitable. En 1796, suite à la Révolution et aux évolutions de la médecine, l’autorité municipale remodèle l’assistance publique : toutes les fondations hospitalières lilloises sont réorganisées. L’Hospice Comtesse devient un hospice pour les vieillards - les «Vieux-Hommes» - et les orphelins dits «les Bleuets», tandis que les malades sont regroupés à l’hôpital Saint-Sauveur. Un lieu d'une grande richesse artistique Après avoir découvert l'ancienne salle des malades, la chapelle et le jardin médicinal, le visiteur entre dans la maison de la communauté des sœurs augustines qui avaient en charge l’accueil et le soin des malades. Plusieurs salles d’ambiance telles que la cuisine, le réfectoire ou la lingerie s’y succèdent et rappellent tout autant la vocation hospitalière que l’intimité d’une maison flamande des siècles passés. Si le réfectoire, avec son mobilier au décor opulent, restitue l’ambiance solennelle de l’ancien hôpital, la cuisine avec ses innombrables carreaux de faïence bleue – près de 4000 ! – fait revivre le quotidien des lieux. À l’étage, vous partez à la rencontre de l’histoire de Lille et de la vie lilloise. Les collections exposées dans l’ancien dortoir des religieuses tissent le portrait de Lille du XVIe siècle à la Révolution française. Sculptures sur bois, peintures et documents graphiques décrivent le paysage urbain lillois sur plusieurs centaines d’années ; les galeries de portraits des comtes de Flandre et des ducs de Bourgogne ou encore les clefs de la ville soulignent le contexte historique et politique de Lille au travers des siècles. Les importantes corporations de métiers, qui rappellent le passé marchand de la cité, sont racontées, par exemple, par des objets traditionnels comme les bannières ou encore par le tableau La Procession de Lille peinte par François Watteau. Les œuvres de cet artiste mais aussi de son père, Louis Watteau, sont de précieux témoignages de la ville et de la vie lilloise sous l’Ancien Régime. À la fin du parcours, les deux superbes globes, céleste et terrestre, du cartographe vénitien Vincenzo Coronelli, évoquent l’engouement pour les voyages et les découvertes scientifiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Ancré dans le paysage et l’histoire de Lille, le musée de l’Hospice Comtesse invite, chaque année, les visiteurs à découvrir, le temps d’une exposition, des artistes contemporains ayant un lien avec la ville mais aussi des grandes présentations thématiques dans lesquelles les collections du musée sont mises à l’honneur. Un musée en constante évolution Le rez-de-chaussée et le premier étage des collections permanentes du musée ont fait l’objet d’une remise en beauté durant l’année 2022, à l’occasion du 60e anniversaire du musée. Un parcours renouvelé, plus valorisant pour les œuvres dont certaines ont ét&eacu...
À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...
LAAC, un musée pas comme les autres La création de la collection a été lancée en 1974 sous l’impulsion de Gilbert Delaine, fondateur de l’Association l’Art Contemporain. Animé par une passion étonnante pour l’art contemporain, cet ingénieur souhaitait, à l’époque, doter Dunkerque d’un musée pouvant accueillir les formes les plus innovantes de créations artistiques. Pour parvenir à ses fins, il décide de tirer profit de la loi Malraux de 1961 en sollicitant un financement auprès de nombreuses entreprises et réussit à obtenir le soutien de soixante d’entre elles. Grâce à cet appui financier, un jardin de sculptures a été rapidement aménagé suivi quelque temps après par l’inauguration d’un musée en décembre 1982. Situé 302 avenue des Bordées, le musée fascine par son architecture imposante en céramique blanche. L’établissement qui s’est mué depuis en un véritable Lieu d’Art et Action Contemporaine abrite aujourd’hui une collection réunissant plus de 1 500 œuvres, miroir des années 1940-1980. Le LAAC présente deux espaces incontournables : le jardin de sculptures et le cabinet d’arts graphiques. Le jardin a été spécialement conçu pour servir d’espace de rencontre et de découverte. Les visiteurs peuvent y admirer dix-huit sculptures en métal, béton et pierre. De son côté, le cabinet d’arts graphiques constitue l'un des éléments phares du musée. Son originalité repose sur le fait que chaque visiteur a la possibilité de construire son propre parcours en manipulant tiroirs et autres meubles à coulisse. Une programmation variée La collaboration entre le Frac Grand Large et le LAAC de Dunkerque donne lieu cette année à une exposition avec une ouverture commune. « Ce sont deux expositions différentes qui gravitent autour d’une même question : le travail de l’artiste », explique Mme Anne Rivollet, du service communication des musées de Dunkerque. Cette double exposition qui se tiendra le 21 avril 2018 marque l’ouverture de la nouvelle saison FRAC/LAAC. Ainsi du 21 avril au 31 décembre 2018, le public est invité au FRAC pour y découvrir « Tubologie – Nos vies dans les tubes ». L’exposition propose notamment une lecture inédite des œuvres de la collection du Frac Grand Large – Hauts-de-France depuis 1960 à nos jours. Du 21 avril au 26 août 2018, le LAAC accueille quant à lui, « Enchanté », une exposition en cinq parties rassemblant des œuvres modernes et contemporaines qui proviennent de collections publiques et privées. Elle a pour ambition de poser les formes d’une réflexion autour du processus de la création artistique. Pour compléter le programme, une seconde exposition dénommée « Un œil à l’autre, d’Apollinaire à aujourd’hui » est également prévue le 22 septembre 2018. Celle-ci sera axée autour de la peinture et orchestrée par Daniel Abadie. ...
Site préhistorique et protohistorique du Camp de César – La Groutte (Cher) Il y a 5 000 ans, des populations migrant du sud de la France, suivant les vallées de l’Allier et de la Loire, s’installent sur ce promontoire en bordure du Cher. Ils y restent jusqu’à la période gallo-romaine et vont ensuite se fixer à Drevant. Au cours des 3 000 ans de leur présence, l’oppidum sera fortifié. Des murets de pierre encore très visibles et un rempart défensif de 250 m de long seront édifiés. Le visiteur peut y monter par le sentier balisé et y trouver les informations sur son édification. Une exposition « Le Camp de César », avec entrée libre, présente le site ainsi que la partie géologique et la partie botanique (orchidées et prairie calcicole). Site gallo-romain – Drevant (Cher) Le site de Drevant date du Ier siècle de notre ère. C’est à cette époque que le site du Camp de César, à La Groutte, est abandonné au profit d’un site de plaine plus facilement contrôlable. Afin de faciliter l'intégration de la population gauloise, le théâtre, les thermes et le sanctuaire sont édifiés et le bourg gallo-romain va se développer. Derventum, une des plus importantes agglomérations en région Centre, est peuplée par les Bituriges Cubi. L’exposition « Derventum, vicus gallo-romain », l’église et le prieuré du XIIe siècle ainsi que le canal de Berry complètent la visite du site de Drevant. ...
Depuis sa création, le Caveau de la Huchette propose une programmation qui fait le bonheur de tous les fans de jazz. Un club historique en plein cœur du Quartier latin L’histoire du Caveau de la Huchette remonte à 1946, date de création de ce rendez-vous des amoureux du jazz. Pourtant, bien avant cela, ce lieu mythique fut un lieu privilégié pour la tenue de nombreuses réunions secrètes. Si les pierres d’époques pouvaient parler, elles nous relateraient les entrevues des Rose-Croix, en 1551, des Templiers en 1772 et de grandes figures de la Révolution en 1789. Pour autant, c’est depuis que le jazz a été importé en France par les Américains que le club commence à prendre ses lettres de noblesse. Il a même été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films mythiques (dont le récent chef-d’œuvre La La Land). À l’époque où le jazz commence à s’intellectualiser, il est bon de se laisser aller à la fête et de danser jusqu’au bout de la nuit au sein du Caveau de la Huchette. Le Temple du Swing vous ouvre ses portes. Une programmation pour toutes les envies Ce qu’apprécient les amateurs de musique qui se rendent au Caveau de la Huchette, c’est autant son ambiance festive que ses nombreux concerts. C’est simple : les musiciens de jazz du monde entier se bousculent pour venir y présenter leurs créations au cours de sessions de jazz endiablées. Pour ces musiciens passionnés, c’est un véritable bonheur de voir le public se déhancher et s’amuser. À noter : depuis La La Land, la clientèle a tendance à se rajeunir. Ce qui permet à ce style musical de connaitre une nouvelle vie. À savoir : les prix varient entre 13 € la semaine et 15 € le week-end. Les étudiants, quant à eux, ont le privilège d’obtenir une réduction intéressante puisque l’entrée leur est facturée 10 €. Une bonne occasion de se laisser tenter et de découvrir de nouveaux orchestres, chaque soir. Pour connaitre toute la programmation, rendez-vous sans attendre sur le site. ...
Le Musée-Mémorial des enfants du Vel d‘Hiv accueille les visiteurs dans un espace muséographique articulé autour de milliers de documents, photographies, archives, actualités d’époque, témoignages audio et vidéo et des multimédia. Musée Mémorial des enfants Vel d’Hiv : un espace vivant consacré à la mémoire et au souvenir des déportés Juifs et Tsiganes Depuis plus de vingt-cinq ans, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv effectue des recherches sur l’histoire des camps d’internement de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et la déportation juive, ainsi que sur celui de Jargeau et l’internement des nomades. Entre le 14 mai 1941 et juillet 1943, plus de 16 000 Juifs, dont plus de 4 700 enfants, ont été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, avant d’être, quasiment tous, déportés et assassinés à Auschwitz-Birkenau. En 1942, huit convois partent directement des gares de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers pour Auschwitz, les autres internés vont transiter par le camp de Drancy. Entre mars 1941 et décembre 1945, 1 190 Tsiganes, dont 700 enfants, ont été internés dans le camp de Jargeau. La singularité de la structure repose sur le fait qu’il s’agit à la fois d’un centre de recherche et d’un lieu de transmission où sont accueillis familles, élèves, groupes venant de toute la France. Le pôle pédagogique composé de professeurs mis à disposition par l’Education nationale et de médiateurs, est un interlocuteur privilégié pour les enseignants. Le Cercil intervient également sur la formation initiale ou continue des enseignants, des médiateurs culturels, des animateurs, de tous ceux qui sont en situation de transmission des valeurs citoyennes. Il contribue également à la préservation des archives publiques et privées, ainsi que du patrimoine bâti de ces trois camps et donc de leur valorisation. ...
Les amateurs de musique ancienne ne vont pas manquer de cocher les dates dans leur agenda. Pour la trente-quatrième année, Les Riches Heures Musicales de la Rotonde sont au programme de l’été. L’occasion d’écouter de la musique ancienne, instrumentale et vocale, dans un cadre exceptionnel et avec l’acoustique si particulière de la Rotonde, le donjon du château. En trois décennies, l’événement estival de Simiane est devenu l’une des références pour les aficionados de musique d’antan. Edition 2016 au Château de Simiane-la-Rotonde Pour cette édition 2016, du 2 au 14 août, le festival a choisi le thème « Musiques pour les rois », rappelant le mécénat qu’ont pratiqué au fil des siècles les souverains européens dans les domaines de la culture, de l’architecture, de la littérature ou de la musique. Ainsi, Simiane proposera un voyage musical dans les cours européennes les plus brillantes du XIIIème au XVIIIème siècle, depuis Londres jusqu’à Amboise et Chambord pour François Ier et Versailles pour Louis XIV en passant par le Royaume de Naples et l’Espagne. Immanquable ! ...
Peintre de génie que ses contemporains adulaient ou jalousaient, Henri Matisse continue de susciter des passions. Devenue musée en 2008, la maison où il a fait ses premiers pas séduit par ses animations et ses parcours instructifs. Hommage à un artiste complet La maison familiale d’Henri Matisse est une étape culturelle incontournable du Nord de la France. L’adresse dispose d'une riche palette d’activités, à l’intention des grands et des plus jeunes. Que l’on ne s’étonne pas de découvrir des machines de la graineterie dans la collection permanente de la maison. Les parents de l’artiste vivaient effectivement de ce métier. Des objets – dont son lit – et des photographies offerts par les proches du peintre ont permis de reconstituer assez fidèlement son atelier et sa chambre. Les quatre expositions temporaires planifiées chaque année donnent accès à des expériences polychromes recouvrant des horizons variés. ...
Le Château d’Auvers remet l’impressionnisme sur un piédestal, mais quel piédestal ! Une scénographie puisant intelligemment dans les ressources de la technologie, une augmentation manifeste de la réalité des œuvres, tout participe à faire de ce nouveau parcours une expérience autrement plus immersive. Plus de sensations, plus d’émotions. Rendez-vous pour une vraie communion avec Cézanne, Pissarro et consorts. Instant d’immersion dans un vrai cadre de recueillement Le Château d’Auvers était un cadre tout indiqué pour abriter une scénographie de la trempe de « Vision impressionniste ». Ayant vu le jour au temps de Marie de Médicis, l’endroit a gardé une forte empreinte de ses inspirations italiennes, même s’il a ultérieurement fait l’objet de remaniements « à la française ». En témoigne le riche contraste, sur un parc de huit hectares, de ses jardins tantôt français, tantôt en terrasses. Inscrit à la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1993, le château n’est pas seulement un patrimoine architectural. Pendant plus de deux décennies, il s’est investi de la mission de transmission de l’héritage artistique impressionniste. Prenant parti des avancées technologiques, le parcours de relais autorise une véritable plongée dans les exemplaires de lithographies et de peintures exposées. L’héritage transmis par le courant aux visions qui lui ont succédé est également mis en exergue dans le choix d’œuvres données à voir. ...
Une cité tout entière aux couleurs du dieu de la vigne et du vin ? Cela se passe à Toulon. Et cela fait 24 ans que ça dure ! Si, au début des années 1990, les festivités se déroulaient essentiellement dans le centre-ville et sa place d’Armes, désormais la fête des Vins et de la Gastronomie a pris de l’ampleur : « Nous sommes présents dans de nombreux quartiers de la ville », décrit Laurent Jérôme, président de l’association organisatrice et adjoint au maire de Toulon. « Au pont du Las, sur le cours Lafayette, dans le centre-ville, au Mourillon, à Saint-Jean-du-Var, sur la place d’Armes, etc. » Le principe de ces festivités? Célébrer le vin et la gastronomie. Ce sont 150 exposants qui sont invités le temps de la manifestation. On y trouve des vignerons venus de toute la France, et même de plus loin : cette année, on pourra déguster un vin bulgare. Même éclectisme du côté des gourmandises, avec des spécialités locales, provençales mais aussi du Sud-Ouest, de Bretagne ou même de Grèce. Pour déguster le vin, rien de plus facile : il suffit de se munir du verre millésimé vendu pour l’occasion au prix de 5 €. À vous ensuite d’en profiter… avec modération. Un programme d’animations gourmandes Autour du vin et des dégustations, des animations gourmandes sont une nouvelle fois de la partie. Les visiteurs sont invités à se rendre dans la cinquantaine de restaurants participant à la manifestation avec des menus spécialement conçus pour l’occasion. Ils peuvent également embarquer dans le train gourmand. Celui-ci parcourra les marchés provençaux toulonnais, à la recherche de saveurs locales, accompagnées tantôt de vin blanc, de vin rosé ou de vin rouge. Original ! Une visite de la rade, dégustations à l’appui, est aussi au programme, tout comme des ateliers de cuisine. « L’objectif de cette manifestation, qui est la plus importante du département autour du vin et de la gastronomie, c’est vraiment de faire la fête durant trois jours », ajoute Laurent Jérôme. Le programme est, quant à lui, à consommer sans modération : défilé des confréries, fanfare bigophonique, musique déambulatoire, goguette moderne avec les Barbarians, les Carnoulettes (majorettes masculines), les Pulsabatouk, des musiciens percussionnistes, les lanceurs de drapeaux italiens, il va y en avoir pour tous… à tous les coins de rue ! L’ensemble des participants se retrouvera d’ailleurs lors du grand défilé du samedi après-midi, à partir de 14 h 30. Et n’oublions pas la reconstitution d’un atelier où l’on pourra découvrir les étapes et les secrets de fabrication des tonneaux, des démonstrations autour du liège, ou encore des ateliers d’écriture autour du vin. Bref, encore une fois, les fêtes de Bacchus, qui devraient attirer 50 000 personnes en ce mois de mars 2016, s’affirment comme le rendez-vous incontournable autour des vins et de la gastronomie ! ...
Ici, point de vitrine ni d’objet figé. Une fois les portes franchies, manèges historiques, cabinet de curiosités, gondoles vénitiennes ou montgolfière surréaliste prennent vie le temps d’une visite hors du temps. Redonner vie au patrimoine Baptisé Les Pavillons de Bercy depuis son installation dans les anciens chais Lheureux en 1996, on le connait aussi sous le nom de Musée des Arts Forains. Il est l’unique lieu en France qui présente des objets issus du patrimoine du spectacle et des arts forains de la Belle Époque. Construit sur un modèle économique indépendant, il est labellisé « Entreprise du patrimoine vivant » en 2009. Sa collection est celle de son maitre de cérémonie, l’ancien comédien et antiquaire, Jean-Paul Favand. Depuis 1972, l’homme réunit ces objets chargés d'Histoire et les restaure. Ce musée, entièrement scénographié, conserve un patrimoine tout en lui redonnant vie. Le site dispose d’ailleurs d’un atelier de restauration pour mener à bien sa mission. Le manège de vélocipèdes a ainsi demandé plus de 20 000 heures de travail et 18 corps de métiers différents pour revoir le jour. « Le rire et la fête n’avaient pas de musée, alors qu’il y a de nombreux musées qui montrent la guerre. J’ai créé un monde de rêve qui ne serait rien sans le public qui le fait vivre », avance Jean-Paul Favand. L’histoire d’un art désormais reconnu se lie à celle d’un homme qui a transformé ses recherches en musée vivant. Un monde réanimé par des visites participatives Au XIXe siècle, la fête foraine était un fait social. On y découvrait des nouveautés techniques telle que l’électricité, toutes les formes de spectacle vivant ou encore l’actualité. C’était un véritable média. Un monde artistique et artisanal dans lequel le musée plonge aujourd’hui ses visiteurs pour réveiller leurs âmes d’enfant. Chacun est invité à « jouer le jeu ». Comme dans un théâtre, le musée et ses acteurs s’animent. Impossible de laisser le visiteur déambuler seul. Ce sont les guides comédiens qui activent certains manèges centenaires et invitent le public à découvrir les différents espaces. Les Pavillons de Bercy se visitent sur réservation tout au long de l’année, plus particulièrement les mercredis, les weekends et durant les vacances scolaires. Pour que la magie opère auprès de tous les publics, il est aussi possible de s’y aventurer librement pendant les Journées du patrimoine ou lors du Festival du merveilleux, organisé chaque année pour les fêtes de fin d’année. Des espaces pensés pour l'évènementiel Cet univers onirique est aussi le théâtre d’évènements de prestige. Tous les espaces de ce musée spectacle peuvent se privatiser: les Salon Vénitiens, le Théâtre du Merveilleux, le Magic Mirror, le Musée des Arts Forains et sa rue privée en plein Paris nommée Théâtre de Verdure. Ces espaces de réception, tous de plain-pied et modulables, facilitent l’organisation de tout type d’évènements, du séminaire au dîner de gala. Les organisateurs professionnels et les particuliers en quête d'authenticité ont ainsi la possibilité de donner une dimension féérique, hors du temps, à leurs évènements. Un lieu rare, insolite et joyeux à découvrir comme on entre dans un conte. ...
La visite de ses nombreux monuments phares permet un retour sur 2 000 ans d’histoire, avec, notamment, la ville antique de Forum Julii, édifiée au bord d’une baie naturelle à l’initiative de Jules César au milieu du 1er siècle avant J.-C. Transformée en colonie romaine sous l’Empereur Auguste, la ville de Fréjus s’est développée et intensifiée avec la naissance du plus grand port romain de la Méditerranée, ainsi qu’avec l’édification de nombreux monuments représentatifs de l’époque romaine. Riche d’un important patrimoine culturel dans un cadre prestigieux, Fréjus porte bien son label de ville et pays d’art et d’histoire. Devenue aujourd’hui l'une des villes de France les plus riches en monuments historiques romains, elle dévoile plusieurs facettes de son architecture et de son paysage, qui, du temps de l’Antiquité, étaient loin d’être connus du littoral fréjusien. Remarquable cité médiévale Son musée d’archéologie abrite, entre autres, de rares pièces de collection, issues de diverses fouilles effectuées au sein de la ville depuis le XIXe siècle, comportant notamment le fameux Hermès bicéphale. La crypte archéologique du vivier romain renferme des vestiges emblématiques de la région. Au fil des rues, on peut aussi voir les magnifiques restes de l’aqueduc et son système hydraulique. Constitué d’une cathédrale encadrée de remarquables édifices, le groupe épiscopal de Fréjus est un ensemble médiéval d’une belle unité architecturale composé d’un ancien palais entouré de bâtiments médiévaux, d’un baptistère du Ve siècle et d’un cloître roman sur deux étages. Des plages à perte de vue Entre Fréjus-Plage et Saint-Aygulf s’étendent huit kilomètres de plages intégrant l’un des plus grands espaces sauvages de l’Est varois. Bordée par un cordon dunaire, cette plage abrite une zone protégée et réglementée. Les étangs de Villepey forment une des rares zones humides littorales de la région et constituent un site particulièrement intéressant pour sa flore, sa faune, ses paysages. Cet espace naturel protégé de 260 ha a été formé dans le delta de l'Argens, par les divagations du fleuve au fil des siècles et par les activités humaines d'extraction de sable. Aujourd'hui propriété du Conservatoire du littoral, ce site est un lieu de préservation et de découverte de la richesse et de la fragilité de notre environnement. Chaque année, la Ville s'associe aux "Journées Mondiales des Zones Humides" qui se déroulent traditionnellement le premier week-end du mois de février. Entre Saint-Aygulf et les Issambres, les calanques s'étirent sur plus de trois kilomètres, en bordure du célèbre Sentier des douaniers. Une belle flopée de parcs et jardins Fréjus possède également de nombreux et luxuriants espaces verts, dont une belle sélection de parcs et jardins. Situé en bordure de mer, à Saint-Aygulf, le parc Areca en est un bel exemple. Étendu sur 3,5 hectares, il offre un espace exotique de toute beauté. De même pour le Parc Aurélien, un lieu boisé de 23 hectares à la végétation exubérante, qui constitue un remarquable patrimoine historique et emblématique de la région, où l'on peut admirer les vestiges de l’aqueduc romain au pied de la superbe Villa Aurélienne. La Villa-Marie, située dans un jardin à la française de deux hectares, offre un espace parsemé de statues de style classique, un bassin et une aire de jeu. Adossée à la plate-forme romaine bordant anciennement le port antique, elle abrite aujourd’hui la médiathèque de la ville. Terre d’accueil aux nombreux plaisirs balnéaires À moitié recouvert par une forêt aux essences méditerranéennes, à laquelle viennent s’ajouter six kilomètres de bande littorale, le territoire communal de Fréjus constitue une destination touristique et estivale très prisée. Offrant de nombreuses activités et un grand nombre de sites balnéaires, ...
Issu d’une famille de papetiers, Aristide Bergès installe son usine à Lancey (Isère), en 1869. Afin d’alimenter ses défibreurs, il met en place un système hydraulique permettant de produire de l’énergie. Il couple alors une dynamo à la « houille blanche » (hautes chutes) pour produire de l’électricité. C’est ainsi que l’ingénieur contribue au développement de sa région et grave son nom dans l’histoire industrielle de Grenoble. Dès son installation à Lancey, il achète l’humble maison d’un meunier. Avec la contribution de ses enfants, il agrandit l’habitation et peaufine le décor à leur goût. Ainsi nait un style raffiné, conjuguant sublimement éclectisme et Art nouveau. Un décor qui reflète toute une histoire « La maison est très caractéristique de la fin du XIXe siècle », décrit Sylvie Vincent. L’extérieur interpelle déjà avec sa porte sculptée, ses linteaux décorés... L'intérieur, en lien avec l’éclectisme et l’Art nouveau, révèle, quant à lui, un style tout à fait distingué. Les Bergès avaient d’ailleurs un goût prononcé pour les arts décoratifs, l'affche et le papier peint. Il était donc évident pour la famille d’imposer cette matière comme élément majeur de la décoration intérieure. Les créations de Maurice, fils d’Aristide Bergès, apportent une autre touche à la personnalité du décor. En effet, Maurice Bergès, bien qu’il ait essayé de suivre les pas de son père en tant qu’ingénieur, finit par se familiariser beaucoup plus avec les pinceaux et les crayons. Il devient un artiste incurable. Une collection riche et exceptionnelle À l’évidence, les papiers peints de la maison et plusieurs oeuvres d'Alfons Mucha, grand maître de l'Art Nouveau font partie des collections phares du musée. « Nous avons conservé cinq ensembles de papiers peints que l’historien spécialiste, Jérémie Cerman, a qualifié d’“assez exceptionnels” », confie notre interlocutrice. La collection Maurice Bergès, quant à elle, regroupe non seulement des arts graphiques (gravures, dessins, peintures…) mais aussi des meubles et des bijoux. Et il ne faut oublier en aucun cas les prouesses techniques d’Aristide Bergès. Dans la liste des patrimoines figurent notamment les archives de l’ingénieur innovateur : cahiers, dessins, brevets d’invention, etc. Le musée a conservé des éléments techniques qui se rapportent à l’hydroélectricité, une belle collection ancienne d’ampoules et un certain nombre de turbines qui sont exposées à l’extérieur. ...
Perpétué par des artisans de Langres venus s’installer à Nogent entre le 17e et le 18e siècle, le savoir-faire coutelier de la Haute-Marne a son musée dédié depuis 1991. La noblesse des matériaux, comme la diversité des objets réalisés, constitue la marque de fabrique de la coutellerie de Nogent. Couteaux, limes, etc. Place Charles de Gaulle, le musée abrite une collection rassemblant tout le patrimoine coutelier nogentais. Celui-ci se caractérise par une remarquable diversité quant aux savoir-faire et aux matériaux exploités. Proposées dans un cadre moderne, avec sonorisation, les expositions permanentes révèlent des répertoires recouvrant des usages très variés. Ici, le bois précieux, l’écaille ou la nacre rehaussent le manche des couteaux de table et autres couteaux fermants. Ailleurs, les métiers – boucherie, charcuterie – se révèlent dans la singularité des couteaux qui leur sont dédiés. Les pendules sont vite remises à l’heure quand se déploient les pièces chirurgicales telles que burins, gouges, pinces et bistouris. La coutellerie d’origine a effectivement ouvert la porte à de nouvelles applications contemporaines autour du métal. Les outillages (enclumes, marteaux, martinets, matrices…), ainsi que les instruments de toilette comme le cure-oreille ou la pince à ongles trouvent alors naturellement leur place. Des expositions temporaires à thème La vie du musée est aussi ponctuée par les expositions temporaires qu’il organise, à l’instar des « outils de jardin », au programme des saisons 2017 et 2018. Cette institution met l'accent sur le savoir-faire sans second développé par les couteliers du bassin nogentais dans la fabrique d’outillages à main, dont les outils de jardins font partie. Les actes quotidiens de l’horticulture sont à l’honneur à travers les catégories d’outils déclinés, à savoir la coupe, la greffe et le multifonctionnel. ...
Au sein d’un château construit en 1860, bordé d’un parc aux arbres centenaires, au sommet de la colline de Lormont, le musée national de l’Assurance Maladie propose un véritable voyage pédagogique au travers d’archives, de mobiliers ou encore d’iconographies, témoins du chemin parcouru en matière sociale. Neuf salles permettent de remonter jusqu’à l’Antiquité et les premières manifestations de solidarité, prémices très lointaines de la sécurité sociale, qui sera mise en place en 1945. Un Musée militant Le musée, qui existe depuis 1989 et a pris la suite d’une maison de convalescence de la CPAM de la Gironde, retrace le parcours de ces hommes et de ces femmes qui ont inventé la sécurité sociale, ont défendu un accès aux soins pour tous et des valeurs fortes telles que la solidarité, la justice, la responsabilité… Musée militant, il vise notamment à sensibiliser les jeunes générations aux questions touchant à la protection sociale et à développer leur esprit citoyen. Accessible en visite libre avec un livret (1h) ou un audioguide (1h30), le musée propose aussi gratuitement une visite guidée (2h) pour les groupes à partir de 8 personnes et sur réservation. ...