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Festivals : découvrez les événements de la saison culturelle en France

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Culture
Exposition
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

Bastion du tourisme jurassien avec chaque année 80 000 entrées, la Grande Saline est le pilier incontournable de la région à visiter. Pour les touristes avisés, Salins-les-Bains réserve même un voyage insolite à travers des monuments millénaires, invitant à une immersion captivante d’un passé prestigieux à la rencontre de l’or blanc, le sel de la Grande Saline, fleuron jadis d...

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Culture
Patrimoine-histoire
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

« Entretenir le souvenir des principales productions et reconvertir les éléments notoires du patrimoine régional à des fins culturelles et touristiques : voilà l’une des ambitions de la Mission Patrimoine » confiée à Stéphane Bern par la Fondation du patrimoine en partenariat avec le Ministère de la Culture et la Française des Jeux. L’homme de télé, l’animateur radio, le journa...

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Culture
Exposition
La Grande Saline, un voyage au centre de la terre

Au cœur du vignoble du Jura, à 10 kms d'Arbois, pays de Louis Pasteur, se cache à 246 mètres de profondeur un trésor qui faisait naguère l’attractivité, la prospérité et la richesse d’une région. Ce trésor, c’est le sel de la Grande Saline. Témoin au fil des siècles d'une industrie insolite dans une contrée pourtant si éloignée de la mer, le sel de Salins-les-Bains a été l'ingr...

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Culture
Festival
Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition de notre podcast « On en parle ». Aujourd’hui, nous mettons les voiles vers le sud, une région splendide, le Cap d’Agde et ses alentours. Si vous êtes en quête d’un site estival pour vos vacances ou d’un nouveau lieu de résidence, on vous dévoile tout sur cette magnifique ville et sa région. Et quoi de mieux que deux guides-confé...

Culture
Exposition
2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !

Un livre, des expositions, des vitrines créatives, des spectacles de danse mais aussi le Guitar Fest, pour fêter ses 10 ans. Le Musée de la Musique populaire (MUPOP) joue le grand jeu.

Guide des Festivals et animations sur votre région et en France

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Pézenas
Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français
Mupop
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Montluçon
MuPop
2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !
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Le Cap d'Agde
Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire
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Dunkerque
Office de tourisme et des Congrès de Dunkerque
Dunkerque : destination touristique vibrante à la riche histoire maritime
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La Gaude
Flâner Bouger
Flâner Bouger : retrouvez
tous les évènements autour de chez vous
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Valence
Centre du patrimoine arménien de Valence (Le Cpa)
Centre du patrimoine arménien (Le Cpa) :
un lieu d’Histoire et de mémoire
ouvert sur le monde
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Saint-Loubès
Salle de Spectacle - La Coupole
La Coupole : une salle dédiée à la culture
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BOURBON LANCY
Mairie de Bourbon-Lancy
Bourbon-Lancy : l’art et la culture célébrés sous toutes les coutures
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Ustaritz
Institut Culturel Basque
L’Institut culturel basque encourage le développement de la culture basque.
Des flammes à la lumière, le plus grand spectacle d'europe sur 14-18
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Verdun
Des Flammes à la Lumière, Le plus grand spectacle d'Europe sur 14-18
Un hymne à la paix pour le centenaire de la guerre
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Vitré
Maison des Cultures du Monde - Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel
La Maison des Cultures du Monde  — Centre français du patrimoine culturel immatériel
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Paris
La Java
Le QG des noctambules parisiens
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Saint-Claude
Office de valorisation et d'animation du patrimoine de Saint-Claude
Transmettre une identité culturelle par la valorisation du patrimoine de la Guadeloupe
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La Roche-sur-Yon
Office de Tourisme de la Roche-sur-Yon
Venez découvrir le patrimoine historique et culturel de La Roche-sur-Yon
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Bastia
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Choisissez l'agence de voyages Altri Orizonti pour des expériences uniques
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Paris
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Association d'Artagnan chez d'Artagnan
Festival D'Artagnan Chez D'Artagnan à Lupiac, dans le Gers
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Douai
Mairie de Douai
Douai… cité des géants 
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Élusa, la cité gallo-romaine : dans le sillage de son histoire
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Beauvais
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Les Heures Musicales de Biot : une fête pour les mélomanes

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Un musée-spectacle dédié à l’évènementiel

Ici, point de vitrine ni d’objet figé. Une fois les portes franchies, manèges historiques, cabinet de curiosités, gondoles vénitiennes ou montgolfière surréaliste prennent vie le temps d’une visite hors du temps. Redonner vie au patrimoine Baptisé Les Pavillons de Bercy depuis son installation dans les anciens chais Lheureux en 1996, on le connait aussi sous le nom de Musée des Arts Forains. Il est l’unique lieu en France qui présente des objets issus du patrimoine du spectacle et des arts forains de la Belle Époque. Construit sur un modèle économique indépendant, il est labellisé « Entreprise du patrimoine vivant » en 2009. Sa collection est celle de son maitre de cérémonie, l’ancien comédien et antiquaire, Jean-Paul Favand. Depuis 1972, l’homme réunit ces objets chargés d'Histoire et les restaure. Ce musée, entièrement scénographié, conserve un patrimoine tout en lui redonnant vie. Le site dispose d’ailleurs d’un atelier de restauration pour mener à bien sa mission. Le manège de vélocipèdes a ainsi demandé plus de 20 000 heures de travail et 18 corps de métiers différents pour revoir le jour. « Le rire et la fête n’avaient pas de musée, alors qu’il y a de nombreux musées qui montrent la guerre. J’ai créé un monde de rêve qui ne serait rien sans le public qui le fait vivre », avance Jean-Paul Favand. L’histoire d’un art désormais reconnu se lie à celle d’un homme qui a transformé ses recherches en musée vivant. Un monde réanimé par des visites participatives Au XIXe siècle, la fête foraine était un fait social. On y découvrait des nouveautés techniques telle que l’électricité, toutes les formes de spectacle vivant ou encore l’actualité. C’était un véritable média. Un monde artistique et artisanal dans lequel le musée plonge aujourd’hui ses visiteurs pour réveiller leurs âmes d’enfant. Chacun est invité à « jouer le jeu ». Comme dans un théâtre, le musée et ses acteurs s’animent. Impossible de laisser le visiteur déambuler seul. Ce sont les guides comédiens qui activent certains manèges centenaires et invitent le public à découvrir les différents espaces. Les Pavillons de Bercy se visitent sur réservation tout au long de l’année, plus particulièrement les mercredis, les weekends et durant les vacances scolaires. Pour que la magie opère auprès de tous les publics, il est aussi possible de s’y aventurer librement pendant les Journées du patrimoine ou lors du Festival du merveilleux, organisé chaque année pour les fêtes de fin d’année. Des espaces pensés pour l'évènementiel Cet univers onirique est aussi le théâtre d’évènements de prestige. Tous les espaces de ce musée spectacle peuvent se privatiser: les Salon Vénitiens, le Théâtre du Merveilleux, le Magic Mirror, le Musée des Arts Forains et sa rue privée en plein Paris nommée Théâtre de Verdure. Ces espaces de réception, tous de plain-pied et modulables, facilitent l’organisation de tout type d’évènements, du séminaire au dîner de gala. Les organisateurs professionnels et les particuliers en quête d'authenticité ont ainsi la possibilité de donner une dimension féérique, hors du temps, à leurs évènements. Un lieu rare, insolite et joyeux à découvrir comme on entre dans un conte. ...

Musée Escoffier de l'Art Culinaire : dans la maison natale de l’empereur des cuisines

À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...

Abbaye de Valloires, venez voyager dans le temps en découvrant une abbaye cistercienne !

Fondée en 1158 à Argoules, à quelques kilomètres de la Baie de Somme, l’Abbaye de Valloires a conservé son état du XVIIIème siècle. Elle a été détruite et reconstruite dans un style en parfaite contradiction avec l’autorité cistercienne. L’architecture de l’abbatiale est sobre et s’oppose à la décoration intérieure baroque, œuvre de l’autrichien Simon Pfaffenhoffen et du ferronnier Jean Baptiste Veyren. En 1922, Thérèse Papillon, infirmière de la Croix Rouge, y installa un préventorium, après avoir racheté l’Abbaye, pour lutter contre la tuberculose et créa l’Association de Valloires, reconnue d’utilité publique en 1925. En 1976, malgré la fin du préventorium, l’association (toujours propriétaire et gestionnaire des lieux) a poursuivi l’œuvre de Thérèse Papillon en y créant une Maison d’Enfants à Caractère Social, un Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, un SAMAD, un SSIAD ainsi que le service des Activités Culturelles et Hôtelières. De surprenantes visites guidées De mi-mars à mi novembre sont organisées des visites guidées. L’occasion de venir visiter la magnifique église accueillant un imposant orgue sculpté de 16 mètres de haut et des anges en papier mâché suspendus. A ne surtout pas rater également, la sacristie et son parquet Versailles, ses tableaux peints par Joseph-François Parrocel. Le grand salon, la salle capitulaire, le cloitre réservent également de belles surprises visuelles. En outre, la grande boutique propose des produits régionaux, monastiques et religieux ainsi qu’un grand choix de livres et d’objets souvenirs. Un hébergement confortable et lumineux Pour les visiteurs désirant prolonger leur séjour, l’abbaye dispose de 20 chambres de différentes catégories bénéficiant chacune d’une décoration personnalisée. La plupart d’entre elles ont une vue sur les Jardins de Valloires, classés Jardin Remarquable. A la fois simples, confortables et lumineuses, elles invitent au repos dans un environnement historique. Une belle et unique expérience à vivre en couple, en famille ou entre amis. ...

Moustiers-Sainte-Marie : des sensations fortes accessibles à tous

Situé dans les Alpes-de-Haute-Provence et ancré dans le Parc naturel régional du Verdon, Moustiers-Sainte-Marie est l'un des plus beaux villages de France. Il bénéficie d’un riche patrimoine naturel, propice aux sensations extrêmes et aux randonnées familiales. Au programme : sports nautiques, aériens, équestres, pédestres mais aussi escalade ou parapente... Nature et adrénaline Moustiers-Sainte-Marie regorge d’activités en plein air. De nombreuses associations sportives proposent des expériences uniques, entre ciel et terre. Les amoureux de l’eau ou les simples curieux peuvent y pratiquer le canoë, le paddle, le pédalo ou le bateau électrique. Les deux bases nautiques locales, La Cadeno et L’Étoile, vous mènent sur l’eau douce du lac Sainte-Croix, troisième plus grand lac de France. L’association Des guides pour l’aventure propose de découvrir notamment le « floating », consistant ici à descendre à la nage le grand canyon de Verdon. Celui-ci est le plus profond d’Europe. Pour savourer des paysages à couper le souffle, Verdon Passion, Roc N Vol, Verdon pro Climb vous conduisent au sommet des falaises et dans les gorges du Verdon. De l’escalade ou du parapente sont proposés à ceux qui veulent prendre de la hauteur. Pour ceux qui préfèrent la vitesse, des parcours en VTT sont organisés dans les champs de lavande du plateau de Valensole. Ces moments d’aventures conviennent aux grands sportifs comme aux débutants. Les accompagnements sont sur mesure. Des émotions sportives pour tous les âges Les randonnées pédestres ou équestres de Moustiers-Sainte-Marie sont un ravissement pour les sens. Sur des sentiers bordés de lavande, en haut du lac Sainte-Croix ou devant un coucher de soleil, elles s’adressent à toute la famille. Des promenades en poney sont organisées pour les enfants. Des associations proposent notamment des promenades équestres en fin de journée, afin de pouvoir admirer le coucher du soleil. Les nombreux sites géologiques permettent de découvrir les derniers 300 millions d’années d’histoire de la Terre. La diversité des écosystèmes confère au lieu une faune variée (chamois, chevreuils, vautours...) et une flore endémique splendide. Les émotions font partie intégrante d’un séjour à Moustiers-Sainte-Marie. Chaque âge y trouve son sport, chaque sensibilité y repousse ses limites. Le cadre invite au dépassement de soi. L’amour de la Nature se conjugue à l’intensité des sensations vécues. Un lieu à éprouver de tout son cœur et de tout son corps. ...

Maison familiale d’Henri Matisse : sur les traces créatives du maître

Peintre de génie que ses contemporains adulaient ou jalousaient, Henri Matisse continue de susciter des passions. Devenue musée en 2008, la maison où il a fait ses premiers pas séduit par ses animations et ses parcours instructifs.    Hommage à un artiste complet La maison familiale d’Henri Matisse est une étape culturelle incontournable du Nord de la France. L’adresse dispose d'une riche  palette d’activités, à l’intention des grands et des plus jeunes. Que l’on ne s’étonne pas de découvrir des machines de la graineterie dans la collection permanente de la maison. Les parents de l’artiste vivaient effectivement de ce métier. Des objets – dont son lit – et des photographies offerts par les proches du peintre ont permis de reconstituer assez fidèlement son atelier et sa chambre. Les quatre expositions temporaires planifiées chaque année donnent accès à des expériences polychromes recouvrant des horizons variés. ...

Musée du Vignoble nantais : immersion au cœur d’un patrimoine 

Le vin, cette identité nantaise et expression exquise des délices d’un terroir d’exception. Le musée du Vignoble nantais se veut être l’ambassadeur de toute cette richesse au travers d’une collection riche, rappelant chaque étape de cet art gourmand emblématique. Chaque objet exposé raconte une histoire, celle d’une culture émérite, d’un héritage précieux transmis de génération en génération et du patrimoine naturel des paysages de cet élixir des dieux… Un musée empreint d’émotions Situé en plein cœur du vignoble nantais, dans la commune du Pallet, ce musée, créé en 1980 par l’association culturelle Pierre Abélard, vous emmène dans un voyage passionnant à la découverte d’un terroir et du savoir-faire traditionnel unique de vignerons attachés à leur terre. D’emblée, les visiteurs pénètrent dans une bâtisse à l’architecture géométrique résolument moderne, un savant mélange de matières naturelles empli de couleurs et généreusement éclairé. De nombreux objets, de véritables œuvres d’art pour certains, dévoilent alors leurs secrets, leurs utilisations dans le processus vitivinicole ainsi que leur évolution au fil des siècles. Musée du Vignoble nantais : un lieu d'exposition  sur  1 000 m2 Ces objets exposés sur 1 000 m2 sont présentés de manière originale, impliquant parfois l’usage de tous nos sens, gage du côté ludique de ce détour inédit. Découvrez, par exemple, le tracteur enjambeur de Marcel Brégeon, le vigneron à l’origine de ce prototype unique et sur mesure conçu pour s’adapter au vignoble nantais, un véritable chef-d’œuvre d’antan… Allant de cette exposition permanente aux mille facettes au laboratoire d’analyse entièrement dédié au vin, en passant par la boutique dédiée aux succulences du terroir, la visite, libre ou guidée, de ce musée vous réserve d’innombrables surprises savoureuses placées sous le signe de l’œnologie nantaise. ...

Douai… cité des géants 

Avec son patrimoine culturel exceptionnel et son ambiance chaleureuse, Douai donne envie aux visiteurs de s'y perdre le temps d'un séjour.  Vous avez dit culture ? Une cité au si riche passé et aux traditions si bien ancrées ne peut qu’être une ville de culture. Les acteurs culturels, institutionnels ou non, y sont donc extrêmement nombreux. • Le Musée de la Chartreuse, installé depuis 1958 dans l’ancien couvent des Chartreux, détient l’une des plus belles collections de la région Hauts-de-France, du XVe siècle à nos jours. Depuis sa constitution à partir des saisies révolutionnaires, il s’est enrichi de dons (Bellegambe, Jean de Bologne…), d’achats (Véronèse, Greuze, Pissarro, Bonnard…) et de dépôts de l’État (Maître de la Manne, Corot). Douai a en outre vu naître de très nombreux artistes, dont Bellegambe, Bologne, Bra, Cross, Labisse… • Le conservatoire à rayonnement régional Victor Gallois. S’il dispense un enseignement de grande qualité aux amateurs, le CRR prépare également ses étudiants à l’entrée dans les meilleurs établissements supérieurs français et étrangers. Avec ses départements d’art dramatique et de danse, c’est un fleuron de la culture douaisienne. Son auditorium Henri Dutilleux, à l’acoustique remarquable, accueille les concerts de Musique à Douai et de l’Orchestre régional de Douai. • La bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore. Créée en 1767 pour accueillir la bibliothèque confisquée aux Jésuites, elle s’est ensuite notamment enrichie des saisies révolutionnaires. Ses 2 000 manuscrits, ses enluminures exceptionnelles, ses 4 600 lettres (1 600 autographes et 3 000 copies par son fils Hippolyte) de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, ses 300 incunables, dont la célèbre Bible dite de Douai, en font un établissement hors du commun. • Les archives communales. Elles sont réputées dans la région et se distinguent par leur richesse, l’importance de leurs fonds médiévaux et par leur collection de 35 000 chirographes, dont 6 000 contrats de mariage du XIIIe au XVIIe siècle, que de nombreux chercheurs étrangers étudient régulièrement. • Le théâtre à l’italienne. Sa création date de 1785. Il accueille dans un écrin entièrement rénové de nombreux spectacles, dont certaines pièces enregistrées pour la télévision. Il est aussi régulièrement le cadre de tournage de films. • Tandem Douai-Arras. Né du rapprochement de L’Hippodrome (scène nationale) de Douai et du Théâtre d’Arras, Tandem soutient la jeune création et favorise le croisement des arts. Par exemple lors de la manifestation Happy AnD qui investit, chaque année, différents lieux des deux villes avec concerts, théâtre, danse, arts du cirque, magie… • Musée-parc archéologique Arkéos. Le musée, dont les collections sont en grande partie constituées du résultat de fouilles préventives, retrace l’évolution du Douaisis et de l’Ostrevent depuis le Paléolithique, tandis que dans le parc, auquel on accède par une passerelle enjambant la Scarpe, seront progressivement restitués un portus, un ensemble carolingien avec église, cloître, jardin médiéval, une motte féodale et son donjon entouré d’un large fossé en eau. • La collégiale Saint-Pierre, quant à elle, a été construite au XVIIIe siècle et allie le style gothique flamand au classicisme des XVIIe et XVIIIe siècles. Cet écrin, monument historique, renferme de nombreuses œuvres d’art classées elles aussi. Depuis 2009 sont entrepris de gros travaux de restauration des toitures, façades et vitraux, dans le cadre d’une opération globale de 5 millions d’euros. Douai : une ville d'histoire En plus d'être l’un des rares territoires à posséder trois inscriptions au Patrimoine mondial de l’Humanité, la ville de Douai est riche d’un magnifique beffroi qui culmine à 61 mètres et renferme en son cœur l’un des plus grands carillons d’Europe avec 62 cloches. La cité...

Moustiers-Sainte-Marie : une capitale
de la faïence en pleine nature

À Moustiers-Sainte-Marie, dans le Parc naturel régional du Verdon, on aime la terre. Ce joli village provençal, bâti au Ve siècle, profite de paysages bucoliques où l’eau s’allie à la pierre, entre aqueduc, remparts et fontaine. Fort de ses traditions et de son environnement, le village est devenu la capitale de la faïence. Une histoire tendue vers l’avenir et un site exceptionnel sont à y découvrir. Du Moyen Âge à aujourd’hui Abondant de bois et d’argile, la terre de Moustiers-Sainte-Marie est celle des potiers. Au XVIIe siècle, le célèbre artiste Pierre Clérissy, enfant du village, oriente son travail vers la faïence. Il transmet son méticuleux savoir-faire à sa descendance. Dans les cours d’Europe, les faïences de Moustiers acquièrent une grande notoriété. Douze fabriques font alors vivre le village et témoignent de son activité principale. En émail blanc à ses débuts, la faïence va peu à peu prendre des couleurs et s’orner de fresques somptueuses, de scènes mythologiques et de fleurs. Au XVIIIe siècle, elle est mise à mal par la guerre et la concurrence industrielle. Le dernier atelier de Moustiers ferme ses portes en 1874. Il faut attendre 50 ans et l’intérêt de Marcel Provence, ethnologue, écrivain et historien, pour relancer l’activité faïencière. Ce dernier crée le musée de la Faïence en 1928. Des ateliers s’installent à nouveau dans ses alentours. Aujourd’hui, onze d’entre eux sont en activité, dont sept forment l’Union des faïenciers de Moustiers-Sainte-Marie. Un musée plein d’Histoire Le Musée de la faïence donne à admirer des œuvres anciennes datant du XVIIe ou du XVIIIe siècle mais aussi des œuvres plus contemporaines. On peut y admirer le travail des maître-faïenciers qui ont fait l’histoire du village tels que Clérissy, Olérys et Ferrat. Toutes les étapes de fabrication sont expliquées via des panneaux et des projections. Le public découvre l’évolution des objets à travers les modes et les techniques utilisées. Le musée dispose d’une grande pièce bleue dans laquelle les badauds peuvent s’émerveiller devant des créations issues des illustres entreprises de Moustiers. Un lustre de 1900 trône au milieu du plafond, réfléchissant la lumière via un délicat verre de Murano serti de paillettes d’or pur. Un art vivant En sillonnant le village, le public peut pousser librement la porte des ateliers nichés dans les ruelles. Onze exercent aujourd’hui leurs activités, fabriquent et vendent leurs créations. Les maître-faïenciers prennent plaisir à expliquer leur art et invitent à assister aux étapes de décoration.  L’environnement et le dynamisme de la ville ont de quoi séduire les touristes et les locaux. Son activité artisanale permet d’y vivre pleinement une véritable escale culturelle. Un moment hors du temps, à savourer en famille tout au long de l’année. ...

Galerie 88 : l’art dans tous ses états

Des expositions hautes en couleur Son choix se porte pour les artistes strictement non-figuratifs, exception faite pour les photographes. Le choix des artistes et de leurs oeuvres est collégial, et intègre l'avis de  Denise-Louise Samson, propriétaire des lieux et elle-même plasticienne, ainsi que de ses deux collaborateurs, Sylvie Langlois, et Jean-Pierre Giraud. Depuis deux ans, chaque exposition porte le titre de ONE (l'unique!)  suivi d'un numéro correspondant à leur ordre d'exposition. Ainsi la derniere exposition de l'année 2017 porte le titre de ONE-VI, la sixième exposition depuis juin 2016. Elle était dédiée au photographe toulousain, Jacques MATALY, dont la renommée dépasse les frontières de l'Hexagone. Denise-Louise Samson-Dissès l'accompagnait de ses sculptures et installations. Elle évoquait le Trait ou  la ligne d'horizon, véritable obsession pour tous les deux. " .... Derrière l'horizon il y a l'infini, il y a tout, tout ce que nous ne savons pas, tout ce qui nous échappe et nous inquiète... derrière, juste derrière , s'ouvrent les contrées de nos fantasmes, de nos peurs et de nos croyances... Toujours il y aura l'horizon infranchissable, car l'infini est une idée inhumaine, impossible à imaginer qui heurte l'enfant et contrarie l'adulte..." Alain MONNIER. La saison artistique 2018 commencera cette année le  9 Juin et se terminera le 15 septembre et présentera trois expositions individuelles. Un événement à ne pas manquer  PHAART (Parcours Haut-Adour Art Rencontre et Territoire) qui se déroulera les 20-21-22 Avril 2018. Les Galeries et les ateliers de Bagneres et du Haut-Adour ouvriront à nouveau, comme chaque année, leurs portes (de 10h à 19h pour les 21 et 22) et accueilleront plus de 60 artistes qui viendront de tout l'Hexagone. ...

L’Institut culturel basque encourage le développement de la culture basque.

L’Institut culturel basque invite les associations à rejoindre le mouvement afin de bâtir des projets culturels autour de la culture basque. Présentation de l’Institut L’Institut culturel basque (ou ICB) a été créé en 1990 avec le soutien de l’Etat, du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, du Département des Pyrénées-Atlantiques et du Syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque (devenu aujourd’hui Communauté d’Agglomération du Pays Basque), et de ses 160 associations membres. Situé au Château Lota à Ustaritz, près de Bayonne, le but premier de l’ICB, depuis plus de 25 ans, est de favoriser la création de projets créatifs en lien avec la culture basque, de faciliter leur diffusion et de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel de cette culture si riche. Mais ce n’est pas tout. Car l’Institut est aussi un organe de recherches et d’échanges culturels travaillant sur la meilleure façon de transmettre la langue et la culture basques. À ce titre, l’ICB développe ses projets pluriannuels sur des thématiques comme le chant, la musique, ou encore la danse basque. Ainsi, en plus d’aider à mettre en œuvre de nombreux événements culturels, l’ICB possède un site portail qui évolue régulièrement et qui se transforme, au fil du temps, en un véritable espace multimédia dédié à la diffusion de la culture basque. L’Institut culturel basque : ethnopôle depuis 2017 L’année 2017 a été importante pour l’ICB, car c’est la date où il a été labellisé ethnopôle, en partenariat avec l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). 9e ethnopôle national et deuxième de la région Nouvelle-Aquitaine, à travers une convention signée avec le Ministère de la Culture et l’EHESS, l’ICB s’engage pour 4 ans à travailler sur le patrimoine et la création, sur l’oralité, sur la valorisation des ressources numériques liées à la culture basque et sur les pluralités linguistiques. Tout cela s’intégrant au sein d’un programme de recherche, de diffusion pluriannuelle et de formation.  De ce fait, il s’occupe de collecter et sauvegarder tous documents vidéos et audios basques par le biais du programme Eleketa (collecte de plus de 300 témoignages filmés) tout en travaillant sur le traitement des fonds sonores et audiovisuels basques numérisés par le service Archives du département des Pyrénées-Atlantiques. Cela lui a permis de devenir une véritable référence dans le domaine du patrimoine oral de la culture basque. Autre sujet important pour l’ICB : faire le lien avec la création contemporaine. Le centre en vient ainsi à s’interroger sur les enjeux de la création culturelle au Pays basque. Pour cela, il engage des débats sur les réalisations traditionnelles et modernes des artistes actuels par le biais de journées associant travaux de groupe, témoignages, échanges et conférences. L’ICB est donc aussi un véritable laboratoire de la mémoire et de la création. ...

Association Perceval : la référence en musique médiévale

L’Association Perceval a à cœur de promouvoir et d’entreprendre des recherches pointues sur la musique médiévale. Elle cherche notamment à porter à la connaissance du grand public le monde peu connu de ce grand art. Pour y parvenir, l’association s’appuie sur ses deux enseignes, à savoir Perceval dirigé par Guy Robertet dévoué à l'action artistique et l’Ensemble Ligeriana conduit par Katia Caréet qui propose concerts et enregistrements.Sous cette seconde enseigne, l’association a récemment entrepris des recherches sur les chants épiques de l'époque de Charlemagne, ainsi que sur les œuvres de Pierre Abélard. « Des travaux de grande envergure ayant impliqué une véritable recréation musicale et entraîné la commande de reconstitutions d'instruments ». Deux disques ont été enregistré et de nombreux concerts ont été donnés autour de ces œuvres. Le volet pédagogique de l’association L’Association Perceval organise aussi de nombreux évènements dédiés aux établissements scolaires. Sous la direction de Guy Robert, ces activités en direction des écoles élémentaires et des collèges se matérialisent notamment par des concerts et démonstrations de danses. Les tout-petits participent par ailleurs à toutes sortes d’ateliers-découverte. Des musiciens parisiens et ligériens apportent leur contribution pour donner vie à ces actions pédagogiques. Des expositions sous l’enseigne Perceval L’Association Perceval organise régulièrement des expositions sur les instruments de musique médiévaux. Une occasion pour les découvrir ou apprendre davantage sur des instruments primitifs comme les petits orgues, les harpes, l'organistrum, mais aussi des instruments d'origine arabe comme le luth ou la guitare sarrasine. Plus de 50 reconstitutions d’instruments avec des cartels explicatifs ont été mis en place afin de plonger les visiteurs dans le fascinant univers de la musique médiévale. ...

Fréjus, une ville au glorieux passé, tournée vers l’avenir

La visite de ses nombreux monuments phares permet un retour sur 2 000 ans d’histoire, avec, notamment, la ville antique de Forum Julii, édifiée au bord d’une baie naturelle à l’initiative de Jules César au milieu du 1er siècle avant J.-C. Transformée en colonie romaine sous l’Empereur Auguste, la ville de Fréjus s’est développée et intensifiée avec la naissance du plus grand port romain de la Méditerranée, ainsi qu’avec l’édification de nombreux monuments représentatifs de l’époque romaine. Riche d’un important patrimoine culturel dans un cadre prestigieux, Fréjus porte bien son label de ville et pays d’art et d’histoire. Devenue aujourd’hui l'une des villes de France les plus riches en monuments historiques romains, elle dévoile plusieurs facettes de son architecture et de son paysage, qui, du temps de l’Antiquité, étaient loin d’être connus du littoral fréjusien.    Remarquable cité médiévale Son musée d’archéologie abrite, entre autres, de rares pièces de collection, issues de diverses fouilles effectuées au sein de la ville depuis le XIXe siècle, comportant notamment le fameux Hermès bicéphale. La crypte archéologique du vivier romain renferme des vestiges emblématiques de la région. Au fil des rues, on peut aussi voir les magnifiques restes de l’aqueduc et son système hydraulique. Constitué d’une cathédrale encadrée de remarquables édifices, le groupe épiscopal de Fréjus est un ensemble médiéval d’une belle unité architecturale composé d’un ancien palais entouré de bâtiments médiévaux, d’un baptistère du Ve siècle et d’un cloître roman sur deux étages. Des plages à perte de vue Entre Fréjus-Plage et Saint-Aygulf s’étendent huit kilomètres de plages intégrant l’un des plus grands espaces sauvages de l’Est varois. Bordée par un cordon dunaire, cette plage abrite une zone protégée et réglementée. Les étangs de Villepey forment une des rares zones humides littorales de la région et constituent un site particulièrement intéressant pour sa flore, sa faune, ses paysages. Cet espace naturel protégé de 260 ha a été formé dans le delta de l'Argens, par les divagations du fleuve au fil des siècles et par les activités humaines d'extraction de sable. Aujourd'hui propriété du Conservatoire du littoral, ce site est un lieu de préservation et de découverte de la richesse et de la fragilité de notre environnement. Chaque année, la Ville s'associe aux "Journées Mondiales des Zones Humides" qui se déroulent traditionnellement le premier week-end du mois de février. Entre Saint-Aygulf et les Issambres, les calanques s'étirent sur plus de trois kilomètres, en bordure du célèbre Sentier des douaniers. Une belle flopée de parcs et jardins Fréjus possède également de nombreux et luxuriants espaces verts, dont une belle sélection de parcs et jardins. Situé en bordure de mer, à Saint-Aygulf, le parc Areca en est un bel exemple. Étendu sur 3,5 hectares, il offre un espace exotique de toute beauté. De même pour le Parc Aurélien, un lieu boisé de 23 hectares à la végétation exubérante, qui constitue un remarquable patrimoine historique et emblématique de la région, où l'on peut admirer les vestiges de l’aqueduc romain au pied de la superbe Villa Aurélienne. La Villa-Marie, située dans un jardin à la française de deux hectares, offre un espace parsemé de statues de style classique, un bassin et une aire de jeu. Adossée à la plate-forme romaine bordant anciennement le port antique, elle abrite aujourd’hui la médiathèque de la ville. Terre d’accueil aux nombreux plaisirs balnéaires À moitié recouvert par une forêt aux essences méditerranéennes, à laquelle viennent s’ajouter six kilomètres de bande littorale,  le territoire communal de Fréjus constitue une destination touristique et estivale très prisée. Offrant de nombreuses activités et un grand nombre de sites balnéaires, ...

Musée Bartholdi – Colmar :
hommage à l’un des plus grands artistes statuaires français

Le bâtiment qui abrite le Musée n’est autre que la maison natale de l’artiste lui-même avec un espace d’exposition s’étendant sur les deux niveaux que compte l’édifice. Un florilège d’œuvres à découvrir « La majorité des œuvres exposées au Musée Bartholdi sont celles de Bartholdi lui-même, composées de sculptures, de dessins, de peintures et de photographies » note Isabelle Bräutigam, conservateur du Musée. La société des Amis du Musée Bartholdi ou SAMBA, créée en 2003, ne cesse d’enrichir cette collection par de nouvelles œuvres de l’artiste ou de ses pairs.   « En garde, l’art s’engage ! » Cette exposition temporaire qui a lieu actuellement au Musée « se fait en partenariat avec le FRAC Alsace, et présente des œuvres d’artistes contemporains mis au regard avec les œuvres d’Auguste Bartholdi » explique Isabelle. « Elle met en évidence le rôle politique que les artistes d’hier et d’aujourd’hui jouent dans notre société », car il ne faut pas oublier le fait que Bartholdi était un humaniste engagé. Et si l’exposition ne véhicule dans les faits pas de message, elle peut interpeller quelques-uns et peut-être bien leur changer leur vision du monde. ...

Lieu d’Art Contemporain de Sigean : admirer l’art dans toute sa splendeur

Nous sommes en 1946 lorsque Piet Moget intègre, à La Haye, l’école des Beaux-Arts. Là, il rencontre Mary Schallenberg, une artiste talentueuse qu’il épousera cinq ans plus tard. Marqué par l’impressionnisme de Claude Monet, Piet Moget commence, avec sa femme, un long et passionnant voyage à la recherche de leur identité artistique. Dans la foulée, Piet Moget organise, dès 1952, des expositions d’œuvres de confrères artistes. Cet engagement solidaire se concrétise par la création du Lieu d’Art Contemporain (LAC) en 1991. Ils ont l’art dans le sang Le lieu d'art privé de la famille Moget, c’est avant tout la vitrine d’une passion familiale commune transmise de génération en génération. Éduqué dans une école avant-gardiste, priorisant une approche pédagogique participative et créative, il est épaulé très tôt par le peintre hollandais Jan Blockpoel. De son côté, Mary Schallenberg, fille d’un peintre, est initiée très jeune à la peinture, et développera un talent peaufiné par ses séjours en académie d’arts plastiques et de peinture. Tous deux s’installent en France en 1953, à la Grande-Basse, enchaînant travail et voyages artistiques avant d’investir une ancienne bâtisse viticole abandonnée, qui deviendra le lieu d'art que nous connaissons aujourd’hui. C’est à leur fille, Layla Moget, élevée dans la  passion de l’art, que reviendra cet héritage. Après des études en conservation de musée de l’école du Louvre, cette dernière se consacre à l’horticulture avant de se tourner pleinement vers la gestion du musée privé. Des expositions et des collections riches en émotion Au cœur du département de l’Aude, à mi-chemin entre l’Espagne, la région toulousaine et le Bordelais, ce lieu d’art accueille sa toute première exposition lors de son ouverture, en 1991. Il s’agit alors d’une exposition du plus grand ami de Piet Moget : le peintre hollandais Geer van Velde. Cet événement fut une réussite, et en découle alors le début d’une success-story. Chaque année, et grâce à l’appui de nombreux partenaires locaux et régionaux, le Lieu d’Art Contemporain (LAC) accueille en moyenne trois expositions mettant à l’honneur des artistes en herbe, mais aussi des peintres reconnus tels que Dado, un artiste yougoslave, en 1997, ou Ger van Elk, un spécialiste hollandais de l’illusion d’optique, en 2015. Outre les expositions, le musée privé s’étendant sur deux niveaux dans un bâtiment de 2 000 m2 possède une collection permanente qualifiée de « collection éclectique » par Layla Moget. Olivier Debré, Dado, Geer van Velde, Robert Morris, erró, Marlene Dumas,  plusieurs hyperréalistes américains ou encore Matias Spescha sont les figures de proue de cette collection accessible, dans laquelle « tout le monde peut trouver son compte […], même les visiteurs arrivés par accident », toujours selon Layla. Cette mosaïque de genres, d’époques et de styles confère ainsi toute sa singularité au lieu d'art, qui ne fait pas dans « la muséologie traditionnelle », continue Layla. ...

Château de Chambord, à l’image du roi de tous les excès

On le surnomme le château de la démesure. 426 pièces, 156 mètres de façade, 282 cheminées, 77 escaliers, plus de 800 chapiteaux sculptés : ce colosse de pierre reflète l’ambition insatiable d’un grand homme du XVIe siècle imprégné des idées de la Renaissance. Sa passion pour l’architecture, l’art, la culture et la chasse se découvre tout au long des visites, des spectacles et des évènements organisés au Château de Chambord. Singulière construction, emblème de la monarchie française Œuvre d’art d’exception, Chambord nait d’un désir de François Ier de construire un édifice beau, grand et somptueux. En 1519, il concrétise son rêve en choisissant ces terres marécageuses, au cœur d’une forêt giboyeuse et près de la rivière Cosson. Ce pavillon de chasse s’inspire des châteaux forts médiévaux, tout en livrant une silhouette empruntée à la Renaissance italienne. « Avec son donjon composé de quatre tours massives à l’esprit médiéval, la forteresse s’articule autour d’un axe central : le fameux escalier à double révolution inspiré des travaux de Léonard de Vinci », décrit Pauline Savoyini, chargée de communication. Ce vieux génie polymathe de De Vinci, très proche du roi François Ier, qu’il appelle d’ailleurs « Mon père », a largement contribué à l’identité architecturale de la demeure. Les deux impressionnants escaliers menant jusqu’aux terrasses en haut ressemblent à une double hélice d’ADN et tournent dans la même direction sans jamais se croiser. Éveil à la nature Du haut de ces terrasses à l’italienne rehaussées de petits dômes, de clochetons, de lucarnes et de balustrades sculptées apparait une vue admirable sur le parc, qui représente le cœur même du projet royal de François Ier. « Il s’agit du plus grand parc forestier d’Europe qui s’étend sur une superficie de 5 440 hectares et qui se découvre grâce à des balades à vélo, en voiturette électrique ou même en calèche, via les sentiers qui couvrent 900 hectares depuis l’été 2016 », explique Pauline Savoyini.   Cette réserve naturelle abrite une faune et une flore emblématiques, notamment une importante population de cervidés, faisant aujourd’hui l’objet d’un programme scientifique. Une étude intitulée « Chasse et dynamique des populations d’ongulés  sauvages » est menée en collaboration avec la fondation François Sommer et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. L’objectif est de modéliser la démographie des cerfs et des sangliers et de mettre en place des outils cynégétiques destinés à assurer la gestion durable des écosystèmes. Une programmation culturelle à la hauteur des lieux Grand amateur de chasse, François Ier manifeste également une passion effrénée pour les arts. C’est d’ailleurs sous son règne que débute la collection d’œuvres d’art des rois de France présentée au Louvre. À l’époque, plusieurs artistes participent aux divertissements et fêtes de cour organisés par le monarque. Dans une volonté de pérenniser cette tradition artistique, Chambord a mis en place une riche programmation culturelle s’articulant autour de la musique, des beaux-arts, du texte, de la danse et du théâtre. Parmi les événements phares figure le Festival de Chambord qui se tient au mois de juillet et dont la programmation marie harmonieusement style musicaux et époques. Autre incontournable : le concert de trompes orchestré par les Sonneurs de l’École de trompe de Chambord partageant la scène avec l’un des meilleurs groupes du moment. Régulièrement, le domaine reçoit des artistes en résidence ayant pour mission de réaliser des créations originales et d’initier le public à l’expression artistique. Du 16 octobre 2016 au 12 février 2017, il présente l’exposition de fin de résidence de Kôichi Kurita Terre Loire dans laquelle le public peut d&...

La citéCirque de Bègles : un projet unique mettant le cirque contemporain à l’honneur.

La citéCirque est le nom donné à tout le volet de la politique culturelle de la ville de Bègles en faveur du spectacle vivant et du cirque. Le projet s’appuie sur le CREAC, association conventionnée avec la ville. La citéCirque est à la fois un équipement et un établissement culturel dont les principes et le périmètre d’intervention sont en évolution constante, notamment dans le cadre de la métropole. L’équipement cirque est constitué de l’Esplanade des Terres Neuves qui accueille les chapiteaux et du Bâtiment 7, du chapiteau et du matériel roulant. Il convient d’y ajouter les locaux administratifs et logistiques ainsi que la Chapelle de Mussonville. La notion d’équipement du projet la citéCirque fait encore appel à d’autres lieux et d’autres espaces qui ne sont pas spécifiquement localisés à Bègles. Depuis des années, en effet, et à l’occasion de partenariats avec d’autres opérateurs et communes, la programmation cirque du projet béglais s’installe, réside, se co-organise, se co-produit dans d’autres lieux de l’agglomération girondine : le Théâtre des 4 Saisons à Gradignan, la M270 à Floirac, la Manufacture Atlantique, le parc des Angéliques à Bordeaux entre autres. Les salles et les espaces publics de plusieurs communes constituent autant de lieux d’appui pour les projets actuels ou en devenir, notamment dans le cadre de « l’Été métropolitain » porté par l’Agglomération. HISTORIQUE Le projet cirque se développe à Bègles depuis 2006. Il se déploie dans un quartier en pleine mutation urbaine, au nord de la ville à l’endroit des anciens terrains militaires et jusqu’au boulevard faisant la jonction avec la ville de Bordeaux. Grâce à une importante opération de réaménagement urbain, les murs de l’ancienne friche militaire ont laissé la place aux « Terres Neuves ». À l’image du cirque et de son nomadisme, le projet la citéCirque se déploie sur la ville vers la métropole et plus récemment sur l’ensemble de la Grande Région sur des principes d’itinérances et de mutualisations avec des partenaires et des opérateurs, des artistes et des compagnies. Pour s’approprier ce territoire et faire sens, le projet cirque est rapidement apparu comme un acteur culturel susceptible d’accompagner la transformation de la ville et la mixité des populations. La croissance démographique notable à cet endroit, comme le développement d’activités économiques et de formation, d’une vie étudiante, se mêlent à un habitat populaire et ancré dans une tradition ouvrière. SES EQUIPEMENTS Pour développer son projet cirque et accompagner la citéCirque, la Ville de Bègles s’est dotée en 2013 de son propre chapiteau. Des éléments de régie, une piste et des gradins ont été conçus sur mesure de sorte à compléter la structure. Le chapiteau constitue tout à la fois un lieu de diffusion pour les compagnies ne disposant pas de leur propre chapiteau, une salle de spectacle modulable dans l’esprit du cirque (le cercle, la verticalité), un lieu de résidence et de production, un outil d’accompagnement des compagnies locales, un levier pour l’itinérance et le développement du territoire dans l’idée de la citéCirque. Dans cette continuité a été inaugurée fin 2013 l’Esplanade des Terres Neuves. Imaginée par l’architecte Christophe Gautié du cabinet Flint, elle est à la fois une place urbaine et un espace chapiteau en centre-ville. Cet espace permet l’accueil de chapiteaux de différentes tailles avec un sol adapté et modulable, le stationnement des convois, et prévoit les réseaux d’alimentation et d’évacuation nécessaires à la vie en caravanes. En 2019, la Ville de Bègles prévoit l’ouverture d’un nouvel espace culturel de 300 m2 : Le chapitÔ. Ce dernier a été imaginé comme un lieu de vie et d’activités en direction de tous les habitants et usagers de ce territoire : les jeunes, les étudiants, les travailleurs, les habitants. Il est le lieu du service culturel de la Vill...

Simiane fête la musique ancienne

Les amateurs de musique ancienne ne vont pas manquer de cocher les dates dans leur agenda. Pour la trente-quatrième année, Les Riches Heures Musicales de la Rotonde sont au programme de l’été. L’occasion d’écouter de la musique ancienne, instrumentale et vocale, dans un cadre exceptionnel et avec l’acoustique si particulière de la Rotonde, le donjon du château. En trois décennies, l’événement estival de Simiane est devenu l’une des références pour les aficionados de musique d’antan. Edition 2016 au Château de Simiane-la-Rotonde Pour cette édition 2016, du 2 au 14 août, le festival a choisi le thème « Musiques pour les rois », rappelant le mécénat qu’ont pratiqué au fil des siècles les souverains européens dans les domaines de la culture, de l’architecture, de la littérature ou de la musique. Ainsi, Simiane proposera un voyage musical dans les cours européennes les plus brillantes du XIIIème au XVIIIème siècle, depuis Londres jusqu’à Amboise et Chambord pour François Ier et Versailles pour Louis XIV en passant par le Royaume de Naples et l’Espagne. Immanquable ! ...

Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.

Unique musée dédié à l’archéologie sous-marine et subaquatique en France, le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine est situé à proximité du site archéologique d’Embonne. On y trouvait autrefois un important domaine grec. Le musée abrite une collection unique d'artefacts archéologiques, en particulier une remarquable statue en bronze « l'Ephèbe d'Agde », qui est l'une des principales attractions du musée. Une statue et un musée Construit en 1984 par l’architecte Jean Le Couteur dans une ancienne ferme du XVIIIème siècle, le Musée de l’Ephèbe fut initié par la découverte de la statue emblématique d’Alexandre le Grand dit l’Ephèbe d’Agde qui était exposée au musée du Louvre. La statue a été déménagée à Agde après une demande au Ministère de la culture par la ville. Cela, sous la condition que la ville construise un nouveau musée. Ce dernier a ouvert ses portes en 1985 et n’a reçu la statue qu’en 1987. Le musée de L’Ephèbe a ensuite été inauguré en 1989 et a mis en valeur la statue de bronze ainsi que d'autres découvertes archéologiques liées à l'histoire d'Agde et de sa région. L’histoire d’Alexandre l’Ephèbe Au Musée de l’Ephèbe, on peut retrouver un grand bronze antique. Ce bronze représente un jeune homme dans la « nudité héroïque ». Représentatif de l’époque d’Alexandre, c’est tout naturellement que la statue a pris le nom d’Alexandre, l’éphèbe d’Agde. Il pourrait s’agir selon toute vraisemblance d’un portrait d’Alexandre le Grand. La statue en bronze fut retrouvée en 1964 dans le lit de l’Hérault face à la cathédrale d’Agde. C’est Jacky Fanjaud, un plongeur du GRASPA (Groupe de Recherches Archéologiques Sous-marines et de Plongée d’Agde) qui fera la découverte. Après avoir été restaurée à Marseille et en Lorraine, la statue restera au Louvre plus de 20 ans avant de retrouver Agde. Pièce maîtresse du musée mais aussi véritable symbole de la ville, on ignore encore aujourd’hui comment ce bronze est arrivé dans l’Hérault.   Grand roi de l’Antiquité grecque, Alexandre le grand ou Alexandre III fut roi de Macédoine de 336 à 323 avant JC. Fils de Philippe II, Alexandre était l’un des élèves d’Aristote, le célèbre philosophe grec. Il se distinguera notamment pour avoir été l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il a en effet réussi à prendre possession de l’immense Empire Perse étendant sa domination jusqu’aux rives de l’Indus. L’identification de la statue comme correspondant à Alexandre le Grand sera confirmée par des études comparatives avec les autres portraits d’Alexandre. Notamment basée sur les sculptures de Lysippe de Sicyone, qui fut le portraitiste officiel de la famille royale de Macédoine. D’ailleurs, ce sera ce sculpteur qui sera aussi à l’origine de ce bronze retrouvé puisqu’on y distingue clairement son style. Une distinction basée sur un texte de Plutarque qui expliquait comment Lysippe sculptait les portraits d’Alexandre. Les différentes expositions du musée La création du musée avec le retour de l’Ephèbe a été une grande opportunité pour exposer d’autres objets qui ont été enfouis dans des salles ou dans des entrepôts. Toutes les richesses du patrimoine agathois sont désormais exposées dans le musée d’archéologie sous-marine de l’Ephèbe. Le musée présente des trésors inestimables découverts en mer, dans le fleuve de l’Hérault et dans l’étang de Thau. Le musée est divisé en trois départements. Le département des bronzes constitué des cargaisons de vaisselles, bijoux, lingots de plomb et cuivre, et des statues comme le célèbre Ephèbe d’Agde. Le département moderne présente des céramiques médiévales, des armements comme des canons...

Palais Bénédictine : l’extraordinaire histoire de Bénédictine

À Fécamp, à 2h15 de Paris et à 1h de Deauville se dresse un majestueux palais du XIXe siècle. Derrière sa façade à l’allure irrésistible, œuvre de l’architecte Camille Albert, se cachent des espaces consacrés à l’art, à l’Abbaye de Fécamp et à Bénédictine ainsi que la distillerie et les caves dans lesquelles repose la célèbre liqueur. Composée de 27 plantes et épices, sa recette fut redécouverte par Alexandre Le Grand. Ce grand visionnaire donnera à Bénédictine une renommée mondiale. Tout commence par un vieux grimoire… Entre le XVIe et le XVIIIe siècles, des moines ont créé d’innombrables élixirs en usant de techniques spécifiques de distillation et en faisant appel à leurs connaissances autour des épices et des plantes. Les moines bénédictins de l’Abbaye de Fécamp n’ont pas dérogé à cette tradition. Au sein de ce monastère, un des moines répondant au nom de Dom Bernardo Vincelli s’illustre par son haut savoir. Adepte de l’alchimie et de l’herboristerie, le personnage s’intéresse de très près aux méthodes de distillation et aux plantes, ce qui l’amène à créer un élixir de santé naturel en 1510. Ce précieux breuvage fut produit jusqu’en 1789. La Révolution française a tout ravagé sur son passage et a entraîné dans son sillage la perte d’un savoir-faire. Quant au manuscrit contenant la recette originale, il a été, par chance, préservé par un des derniers moines de l’Abbaye qui l’a confié au grand-père d’Alexandre Le Grand. En 1863, au détour de sa bibliothèque, ce négociant en vins de Fécamp retrouve ce vieux grimoire, qui retient toute son attention. Il y découvre l’intrigante recette qu’il veut à tout prix reconstituer, et y parvient après plus d’une année de travail. De là renaît l’élixir, devenu liqueur, et baptisé Bénédictine. On sait que celle-ci est composée de 27 plantes et épices dont la myrrhe, l’hysope, l’angélique, le safran, la noix de muscade ou encore le clou de girofle, mais la recette complète est tenue secrète. Pour contenir Bénédictine, pas question pour Alexandre Le Grand de choisir une quelconque bouteille. Il crée ainsi un flacon résolument élégant aux proportions et à l’allure si parfaite qu’il inspire de nombreux artistes pour ne citer que Paul Gauguin, Douanier Rousseau, Wesley Webber… Haut lieu de l’art et de l’industrie Mais créer une bouteille unique ne suffit pas. Alexandre Le Grand voit plus grand encore pour sa précieuse liqueur et décide de construire en son honneur un palais-usine. Il mène ce projet aux côtés de l’architecte Camille Albert, spécialiste du néo-gothique, et de nombreux artisants d’art, dont Marrou, génie des ferronneries et des faîtages. D’inspiration gothique et Renaissance, ce chef-d’œuvre architectural devient le lieu de production de Bénédictine ainsi qu’un musée. Il abrite effectivement une impressionante collection d'art formée par Alexandre Le Grand et composée d’un riche ensemble de peintures, ferronneries, ivoires, émaux sans oublier la bibliothèque de plus d’un millier d’ouvrages dont la plupart rédigés par des moines bénédictins. Bien entendu, une grande partie de ce sanctuaire sera consacrée à Bénédictine et à ses 500 ans d’histoire. Une salle retraçant son historique est à découvrir, exposant, entre autres, une partie des 1000 contrefaçons de Bénédictine retrouvées dans le monde. Car, oui, la liqueur attise toutes les convoitises par sa renommée mondiale et ses saveurs subtiles. Une salle des épices exposant les ingrédients composant Bénédictine est également ouverte au public. La visite continue dans la distillerie où sont entreposés les alambics en cuivre martelé dont certains datent de la fin du XIXe siècle et qui servent encore aujourd’hui à élaborer la liqueur. À savoir que le Palais en est le seul et unique lieu de production au monde. Apr&egr...

« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !

Une approche originale et pragmatique de l’éducation artistique et culturelle Richement illustrés, chacun de ces livres aborde un thème, une œuvre ou un artiste pour en livrer une analyse certes complète mais aussi – et surtout – accessible à tous. Et pour cause, l’objectif des auteurs n’est autre que de mettre à la disposition du plus grand nombre (enseignants, lycéens, amateurs d’art en général) l’éducation artistique sous une autre forme. Plus simple. Moins austère. Bref, de vulgariser tout en gardant un niveau d’exigence élevé. Étape par étape, au moyen d’explications et d’exemples, un sujet qui aurait pu sembler, de prime abord, compliqué fera donc l’objet d’une clarification. Et sa compréhension par le lecteur s’en trouvera considérablement facilitée ! Libre à chacun de venir chiner, à sa propre convenance, des informations au fil des pages (sans risquer de s’y noyer !) ou de tout lire d’une traite. Des publications innovantes et en phase avec leur époque Dans un souci d’innovation et de renouvellement, ces publications (qui, rappelons-le, ne sont en aucune façon la chasse gardée des professeurs d’enseignement artistique ni des élèves de terminale) ont parfaitement intégré la révolution numérique. C’est pourquoi elles se déclinent en différents supports allant du livre imprimé au webdocumentaire en passant par le web. Si l’analyse des  Lumières de la ville (pour le cinéma), le chef-d’œuvre de Charlie Chaplin, ou encore celle de l’univers de  Rodin (pour les arts plastiques) font l’objet de livres imprimés, il est également possible de les télécharger au format PDF. De même, des compléments numériques sont très souvent proposés. Par exemple, L’Affaire Tailleferre, l’une des œuvres au programme du baccalauréat Musique, prend la forme d’un webdocumentaire pédagogique et d’un DVD au menu duquel figurent films documentaires mais aussi documents audio, vidéos, PDF, etc. Pour toutes ces raisons, nul doute que Réseau Canopé mériterait de décrocher une mention pour la façon dont il est parvenu à conjuguer innovation et pédagogie. ...

Musée Peugeot - Conservatoire Citroën : une aventure à ne pas rater

Le musée de l’Aventure Peugeot est l’un des sites incontournables de l’Est de la France, principal témoin de deux siècles de saga industrielle de la marque du Lion. Situé à Sochaux, il est volontairement enraciné dans le bastion historique des productions de la marque Peugeot de 1810 à nos jours. Il a ouvert ses portes au public en juillet 1988 et expose les collections d'automobiles, de cycles, d'outillage et d'articles ménagers de la marque organisées autour de quatre périodes successives, du début du XIXe siècle jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle. Il est possible de combiner la visite du musée avec celle de l’usine. En effet, le site de production PSA de Sochaux est un lieu qui attire du monde, tant les individus que les groupes. Situé à deux pas du musée, il permet de découvrir le lieu de fabrication des nouvelles Peugeot 3008 et 5008, de la DS5 et de la Peugeot 308. La visite se fait en semaine, sur réservation uniquement. Un service original Le musée de l’Aventure Peugeot met à la disposition des groupes et des individus un service de réception qui propose de la location de salles. Théâtre de nombreuses manifestations, le Musée dispose de différents espaces avec plusieurs types de salles ou salons ainsi qu’un espace entreprise où sont proposées des petites salles pour accueillir des réunions, une salle d’amphithéâtre pour les séminaires et/ou conférences et les présentations de produit ou de film. Un grand hall se prête volontiers aux pauses café et cocktails d’entreprise en plus d’ «une mezzanine qui donne sur le musée, qui peut être soit louée, soit privatisée pendant la journée ou le soir en dehors des heures d’ouverture », décrit la chargée de communication, Emmanuelle Flaccus. Toutes sortes de choix sont possibles, il suffit de demander, d’autant qu’un traiteur peut s’occuper de tous les repas allant du sur-mesure aux cocktails dinatoires ou déjeunatoires, en passant par les repas assis. Pour les visiteurs ou les personnes qui veulent juste déjeuner le midi, les portes de la brasserie leur sont ouvertes. Pour les amoureux de véhicules anciens, le service pièces de rechange Peugeot Classic se développe plutôt bien et s’ouvre également aux pièces Citroën. Avec l’appui de la Direction Services et Pièces de PSA, il refabrique « des pièces de rechange pour des véhicules anciens ou de collection ou des voitures des années 1980 qui ne sont pas encore entrées en collection mais pour lesquelles les gens recherchent des pièces », nous précise-t-on. ...

Musée Mémorial des enfants Vel d’Hiv :
un lieu de mémoire et de réflexion

Le Musée-Mémorial des enfants du Vel d‘Hiv accueille les visiteurs dans un espace muséographique articulé autour de milliers de documents, photographies, archives, actualités d’époque, témoignages audio et vidéo et des multimédia. Musée Mémorial des enfants Vel d’Hiv : un espace vivant consacré à la mémoire et au souvenir des déportés Juifs et Tsiganes   Depuis plus de vingt-cinq ans, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv effectue des recherches sur l’histoire des camps d’internement de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et la déportation juive, ainsi que sur celui de Jargeau et l’internement des nomades. Entre le 14 mai 1941 et juillet 1943, plus de 16 000 Juifs, dont plus de 4 700 enfants, ont été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, avant d’être, quasiment tous, déportés et assassinés à Auschwitz-Birkenau. En 1942, huit convois partent directement des gares de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers pour Auschwitz, les autres internés vont transiter par le camp de Drancy. Entre mars 1941 et décembre 1945, 1 190 Tsiganes, dont 700 enfants, ont été internés dans le camp de Jargeau. La singularité de la structure repose sur le fait qu’il s’agit à la fois d’un centre de recherche et d’un lieu de transmission où sont accueillis familles, élèves, groupes venant de toute la France. Le pôle pédagogique composé de professeurs mis à disposition par l’Education nationale et de médiateurs, est un interlocuteur privilégié pour les enseignants. Le Cercil intervient également sur la formation initiale ou continue des enseignants, des médiateurs culturels, des animateurs, de tous ceux qui sont en situation de transmission des valeurs citoyennes. Il contribue également à la préservation des archives publiques et privées, ainsi que du patrimoine bâti de ces trois camps et donc de leur valorisation. ...

Un haut lieu de la culture hip-hop

Cette scène de musiques actuelles, reconnue de « mission Service public », est à la fois une salle de concert d’une capacité de 380 places et également une plate-forme de soutien aux artistes locaux. En 22 ans, il en a vu naître des talents, comme Soprano, Abd Al Malik ou Kery James, des grands noms du rap français qui jouissent d’un succès aujourd’hui planétaire.Démocratiser la philosophie de la culture hip-hopLa programmation de concerts, showcase et spectacles variés pour promouvoir les groupes et jeunes artistes émergents est la principale activité de l’Affranchi. « Ici, ils peuvent faire leur première scène, et nous allons les accompagner dans le développement de leur carrière », explique Miloud Arab, directeur de la salle de concert. Si le rap et le hip-hop sont en tête de liste, la salle s’intéresse également à la musique électro, au rock et au reggae. Dans son approche, l’Affranchi met à disposition Les Résidences, un espace artistique qui concentre des ateliers de répétition, studio d’enregistrement et résidence scénique. « Ainsi est né le projet Rookie Session, qui réunit une dizaine d’artistes autour d’un projet d’album commun.» Il accueille également l’école de DJ Akademix Marseille qui propose un stage d’initiation et de perfectionnement en DJing.Pour 2018, l’Affranchi annonce un calendrier très dynamique, où concerts, showcase, festivals de musique, contest, danse urbaine et projet multiculturel seront au rendez-vous. La nouvelle finale de Buzz Booster est l’un des événements les plus attendus. Ce concours national de la discipline hip-hop a pour vocation de dénicher les futures relèves de la musique rap en France....

Le Musée Massey présente une collection unique sur les hussards

Le Musée Massey est installé dans un bâtiment datant de la fin du XIXe siècle, avec un corps de style Renaissance et une tour d’observation d’influence mauresque, sur les Pyrénées et notamment sur le pic du Midi. Il possède trois collections : la collection internationale des hussards, la collection beaux-arts et la collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées ». La collection internationale des hussards Au rez-de-chaussée, les différentes salles sont dédiées à l’élégance au combat. Ainsi, vous pourrez y admirer de très beaux uniformes, aux couleurs chamarrées, provenant de nombreux pays. Ils sont exposés suivant une scénographie chronologique, des origines jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vous pourrez aussi voir des armes comme des sabres courbés ou des armes à feu. Une nouvelle exposition temporaire ayant pour thème « L’influence du hussard sur la mode » est en préparation. De grands noms comme Hermès, Jean-Paul Gaultier ou encore Zara seront mis à l’honneur. Les autres collections La collection beaux-arts occupe deux salles de 200 m². Vous pourrez notamment y découvrir l’émouvant Christ aux liens, un portrait peint par Pontormo, un artiste de l’École italienne qui a travaillé dans l’atelier de Léonard de Vinci, et qui fut également le chef de file du mouvement maniériste. Le musée possède un magnifique tableau peint par Maurice Utrillo à Tarbes La Cathédrale et la préfecture des Hautes-Pyrénées​. La collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées » fait exclusivement l’objet d’expositions temporaires. Elle est constituée de plus de 6 000 objets sur le mode de vie et le comportement des habitants de la région. Actuellement, l’exposition temporaire permet de contempler, entre autres, le Masque de Montsérié, une pièce remarquable en bronze datant du IIe siècle après J.-C. ...