Au sein d’un château construit en 1860, bordé d’un parc aux arbres centenaires, au sommet de la colline de Lormont, le musée national de l’Assurance Maladie propose un véritable voyage pédagogique au travers d’archives, de mobiliers ou encore d’iconographies, témoins du chemin parcouru en matière sociale. Neuf salles permettent de remonter jusqu’à l’Antiquité et les premières manifestations de solidarité, prémices très lointaines de la sécurité sociale, qui sera mise en place en 1945. Un Musée militant Le musée, qui existe depuis 1989 et a pris la suite d’une maison de convalescence de la CPAM de la Gironde, retrace le parcours de ces hommes et de ces femmes qui ont inventé la sécurité sociale, ont défendu un accès aux soins pour tous et des valeurs fortes telles que la solidarité, la justice, la responsabilité… Musée militant, il vise notamment à sensibiliser les jeunes générations aux questions touchant à la protection sociale et à développer leur esprit citoyen. Accessible en visite libre avec un livret (1h) ou un audioguide (1h30), le musée propose aussi gratuitement une visite guidée (2h) pour les groupes à partir de 8 personnes et sur réservation. ...
L'expression "art hors-les-normes" lui fut suggérée par ce dernier, qui souhaitait que le terme « art brut » soit réservé à sa propre collection. Elle désigne des productions insolites, réalisées par des autodidactes, des « hommes du commun à l’ouvrage». A découvrir Dans la « maison-musée » sont exposées plus de mille créations aux médiums très divers (dessins, peintures, assemblages, sculptures…) et les étonnants Turbulents d’Alain Bourbonnais lui-même. Le « jardin habité » présente des sculptures d’habitants-paysagistes et l’émouvant Manège de Petit Pierre qui, en 2019 -2020, est à l‘honneur pour fêter les 30 ans de son installation à La Fabuloserie. En 2020 -2021 un éclairage particulier est donné sur les créations de Jano Pesset et de Jean Bordes. ...
A Lancey, petite commune située à 15 km de Grenoble au pied du massif de Belledonne, la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche vous accueille depuis 2011 pour vous faire découvrir la personnalité d’Aristide Bergès dont l’action va être décisive dans le développement industriel de la région au début du XXe siècle. Aristide Bergès, un industriel hors du commun … Cet entrepreneur a été un élément moteur du développement industriel dans la région. Au départ, pour faire fonctionner sa papeterie, il met en place des conduites forcées pour capter l’eau dans la montagne. Par la suite il produit de l’électricité et permet à toute la vallée du Grésivaudan de bénéficier de l’éclairage né de cette nouvelle énergie qu’il nomme lui-même la « houille blanche ». … mais aussi un collectionneur d’art Cette maison-musée est également très marquée par l’art. Papiers peints Art nouveau, programme ornemental empreint d’éclectisme, hall d’honneur garni de marbre et de mosaïques, tableaux et dessins de Maurice Bergès, fils cadet d’Aristide, ingénieur et artiste à ses heures perdues, peuvent y être observés. L’exposition temporaire « Alfons Mucha et les Bergès, une amitié » Sous le prisme de l’amitié, l’exposition temporaire sur Alfons Mucha complète toutes les œuvres déjà présentes de l’artiste dans cette maison, comme l’affiche « L’Automatique » créée à partir de « La Rêverie » pour la promotion du papier photographique fabriqué aux papeteries Bergès, des portraits d’Aristide Bergès, des dessus de portes, une série de verres peints, la chambre qu’il occupa pendant ses séjours, des peintures sur toile, des pastels, etc. Sur les 100 m² de l’exposition, vous pourrez découvrir en plus la correspondance entre ce célèbre affichiste tchèque et la famille Bergès, des cartes avec dédicaces, des évocations des œuvres disparues, une vingtaine d’affiches de la Bibliothèque Forney à Paris ainsi que des calendriers publicitaires. ...
Direction Mulhouse pour vivre une formidable aventure familiale au cœur de la Cité du Train – Patrimoine SNCF. Histoire de la Cité du Train – Patrimoine SNCF Bien que l’idée de création d’un musée du chemin de fer remonte au début du 20e siècle, il a fallu attendre 1971 pour voir inaugurer le tout premier musée à Mulhouse Nord. C’était en attendant de construire le véritable musée à Mulhouse Dornach, 5 ans plus tard. Depuis son ouverture, en 1976, l’établissement s’est agrandi et a vu arriver de nouvelles collections. En effet, une seconde partie a été ouverte au public en 1983. Puis, d’importants travaux de modernisation ont été réalisés en 2005, 2011 et 2013 (lui permettant de devenir la Cité du Train – Patrimoine SNCF que nous connaissons aujourd’hui). Actuellement, à travers ses 3 espaces d’exposition (Le Parcours Spectacle, Les Quais de l’Histoire et Le Panorama Ferroviaire), la Cité du Train – Patrimoine SNCF propose une superficie totale de 60 000 m² et la collection la plus complète présentée dans un musée, de 1844 à nos jours. C’est d’ailleurs le plus grand musée ferroviaire d’Europe. Un musée vivant proposant des animations pour petits et grands Tout au long de l’année, les visiteurs ont la joie de découvrir diverses animations ponctuelles ou régulières. Ainsi, tous les jours de la semaine, vous profitez d’un petit train sur pneus. D’avril à octobre, il est aussi possible de monter à bord du mini express d’Alsace (circuit extérieur de 500m sur rails) et de découvrir la plaque tournante orientant les trains dans la bonne direction. Sans oublier les baptêmes du rail durant les week-ends et jours fériés de la haute saison. À ceci s’ajoutent des séries d’événements propres au musée. Nous pensons à la « Murder Party », un Cluedo géant animé par de véritables acteurs, ou l’accueil de festivals et concerts. À savoir : vous pouvez préparer et personnaliser votre visite en téléchargeant l’application mobile ludique SAM ! De plus, cette saison voit arriver une nouvelle création originale prenant la forme d’une visite théâtralisée. Baptisée « En voiture Simone ! », vous y suivez des acteurs qui vous embarquent dans des histoires rocambolesques à bord de 5 trains légendaires (dont la célèbre voiture-restaurant de l’Orient-Express de 1928). Sans oublier la possibilité de privatiser plusieurs espaces de la Cité du Train – Patrimoine SNCF pour des mariages, des diners d’entreprise ou des soirées de gala. ...
Comme chaque année, un programme musical varié rythme la saison estivale des Hautes-Alpes. Cet été, le Label L’Accordée présente 13 festivals, reconnus pour leur haute qualité. Sur les scènes se côtoient plusieurs répertoires : jazz, musique de chambre, grand orchestre, chanson et classique. Les incontournables au programme : le Festival Messiaen au pays de la Meije, Le Festival de Chaillol et Les Musicales Guil Durance à Mont-Dauphin. Label L’Accordée : musique pour tous et performances d'artistes au programme... À chaque manifestation, le public découvre des performances musicales interprétées par des artistes talentueux dans des lieux d’exception. Grâce aux tarifs accessibles, les passionnés ne manqueront sous aucun prétexte les rendez-vous. ...
Au programme : expositions de photos, d’illustrations et performances artistiques. Festival « Empreintes d’artistes : une édition riche en programmation Parmi les artistes seront présents Corneille (Cobra), avec les Collections du Musée de l’Imprimerie de Nantes, Serg Gicquel, l’éditeur belge Daily Bul, et la photographe Marie-Louise Bréant. L’initiative vient de la maison d’édition Ligne de Légende, spécialisée dans la publication de livres d’art. ...
À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...
Sully-sur-Loire, Chamerolles, Gien : trois châteaux à découvrir au coeur du Loiret... Le château médiéval de Sully-sur-Loire fait revivre l’histoire des célèbres ducs de Sully. Classée monument historique depuis 1928, cette forteresse, bâtie à la fin du XIVe siècle, située au cœur de la ville, saura charmer les amateurs d’Histoire. D’importants travaux ont été entrepris afin d’aménager de nouvelles zones de visites (bureau du régisseur et appartement de Psyché), qui complètent à merveille les salles basses du donjon, la salle d’honneur ou encore la chambre du roi. Au total, ce sont 19 salles de visite mais également près de 400 œuvres d’art exposées. Surtout, visiter le château de Sully c’est aussi suivre les pas de personnage prestigieux comme Maximilien Ier de Béthune, proche et grand ministre du roi Henri IV, resté dans l’Histoire de France sous le nom de Sully. Le célèbre philosophe Voltaire, accusé en mai 1716 d’avoir écrit des vers tendancieux, sera « exilé » à Sully, qui, loin d’être une prison, devient un doux séjour. Il s’y plaisait déjà beaucoup. Alors, pourquoi pas vous ? Adresse : Chemin de la Salle-Verte – 45600 Sully-sur-Loire – 02 38 36 36 86 chateausully.fr Le château de Chamerolles est d’abord une demeure familiale. Bâti à l’aube de la Renaissance par un certain Lancelot Ier du Lac, le château s’ouvre aujourd’hui sur 47 hectares de magnifiques jardins façonnés comme à la Renaissance, avec un parc, un plan d’eau, des parterres… Découvrir ce château à taille humaine, c’est aussi découvrir son histoire mouvementée entre ses différents propriétaires : la famille Dulac, dont le fils se convertira au protestantisme, mais aussi Claude-Guillaume Lambert, conseiller général des finances de Louis XVI, traduit devant le tribunal révolutionnaire. Considéré comme l’un des châteaux de la Loire, classé monument historique depuis 1927, le domaine de Chamerolles ne se contente pas d’offrir la visite d’un château : une promenade des parfums fait découvrir l’histoire des senteurs et de la toilette à travers les siècles. Le visiteur va découvrir les différents usages du parfum, d’abord à visée médicinale avant de devenir emblématique de la séduction. Adresse : 45170 Chilleurs-aux-Bois – 02 38 39 84 66 chateauchamerolles.fr Le château-musée de Gien est l’un des tout premiers châteaux de la Loire. Construit à l’emplacement d’un rendez-vous de chasse plus ancien qui accueillit Jeanne d’Arc, le château de Gien appartient à la couronne dès le XIVe siècle. Le château-musée de Gien est en pleine évolution. Les travaux, débutés en 2012, se poursuivent mais, déjà, on devine les contours du site qui accueillera ses premiers visiteurs au printemps 2017. L’ampleur du projet a nécessité la fermeture du site en 2012. Le visiteur pourra profiter, à la réouverture du site, d’une nouvelle muséographie qui aura une approche différente, tournée davantage vers l’écologie et la découverte de la nature. Celle-ci mettra en scène les collections selon le nouvel axe de découverte : « chasse, Histoire et nature en Val de Loire ». Adresse : Rue de la Place du Château – 45500 Gien 02 38 67 69 69 ...
Dédié à l’histoire de la Butte et à ses artistes, de Steinlen à Satie, le Musée de Montmartre prend place dans l’ancien atelier d’Auguste Renoir (1875-1876). Il révèle de nombreuses œuvres (affiches, dessins, toiles, photos, sculptures) d’artistes reconnus tels que Toulouse-Lautrec, Modigliani, Steinlen, Utrillo, Dufy. Citons, par exemple, Le Chat noir, de Steinlen, Le Moulin de la Galette, d’Henri Toulouse-Lautrec, ou encore La Place Pigalle, de Maurice Utrillo. Lors de votre visite, vous pourrez plonger dans l’ambiance bohême de la Butte avec ses nombreux cabarets comme le Lapin Agile ou le Moulin Rouge, ses danseurs de french cancan et ses musiciens. Vos enfants et vous-même adoreront la salle entièrement dédiée au cabaret Le Chat noir et au mythique théâtre d’ombres d’Henri Rivière. Vous pourrez également découvrir une reconstitution émouvante de l’atelier de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo, restauré à l’identique et fidèle à ce qu’il était de 1912 à 1926, pendant leur vie au 12, rue Cortot. N’oubliez pas, lors de votre venue, de vous rendre à l’exposition temporaire proposée dans un des bâtiments du musée, l’Hôtel Demarne. Celle qui est en cours retrace l’œuvre de Bernard Buffet, qui vécut pendant 10 ans à deux pas du musée (« Bernard Buffet, intimement », du 18 octobre 2016 au 5 mars 2017). Profitez des Jardins Renoir Promenez-vous dans les Jardins Renoir qui entourent l’ensemble des bâtiments et descendez jusqu’aux vignes de Montmartre : un très agréable écrin de verdure vous permettra de vous ressourcer au milieu d’arbres fruitiers, de lilas, d’arbustes et de rosiers en fleurs. Participez aux ateliers Le Musée de Montmartre propose des activités aux enfants (5-12 ans), aux scolaires ainsi qu’aux adultes. Un vaste choix s’offre à vous : des thèmes liés à l’exposition temporaire, aux artistes exposés, à l’esprit de la Butte, et même des cours de jardinage. ...
Peintre de génie que ses contemporains adulaient ou jalousaient, Henri Matisse continue de susciter des passions. Devenue musée en 2008, la maison où il a fait ses premiers pas séduit par ses animations et ses parcours instructifs. Hommage à un artiste complet La maison familiale d’Henri Matisse est une étape culturelle incontournable du Nord de la France. L’adresse dispose d'une riche palette d’activités, à l’intention des grands et des plus jeunes. Que l’on ne s’étonne pas de découvrir des machines de la graineterie dans la collection permanente de la maison. Les parents de l’artiste vivaient effectivement de ce métier. Des objets – dont son lit – et des photographies offerts par les proches du peintre ont permis de reconstituer assez fidèlement son atelier et sa chambre. Les quatre expositions temporaires planifiées chaque année donnent accès à des expériences polychromes recouvrant des horizons variés. ...
Situé au cœur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la Basse Deûle et du port, l’Hospice Comtesse reste l’un des derniers témoignages lillois de l’action des comtes de Flandres. Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandres dans l’enceinte de son propre palais, l’Hôtel de la Salle, l’hôpital est placé sous la protection de la Vierge. Cette fondation lilloise s’inscrit naturellement dans ce large mouvement de création d’asiles hospitaliers qui se multiplient au cours des XIIe et XIIIe siècles, dans les comtés de Flandre et du Hainaut, à l’image des hôpitaux Saint-Jean de Bruges (1180), Notre-Dame de la Bijloke de Gand ou Notre-Dame à la Rose de Lessines (1260). Patrimone emblématique de l'Histoire de la ville Conformément aux vœux de la fondatrice, l’hôpital accueille des malades, des pauvres et des pèlerins. Régulièrement agrandi pour répondre aux besoins d’hébergement croissants des populations en errance, cette institution hospitalière a été richement dotée au fil des siècles. Ce qui lui permet de disposer de ressources suffisantes afin de faire face aux dépenses de fonctionnement et d’assumer pleinement son rôle charitable. En 1796, suite à la Révolution et aux évolutions de la médecine, l’autorité municipale remodèle l’assistance publique : toutes les fondations hospitalières lilloises sont réorganisées. L’Hospice Comtesse devient un hospice pour les vieillards - les «Vieux-Hommes» - et les orphelins dits «les Bleuets», tandis que les malades sont regroupés à l’hôpital Saint-Sauveur. Un lieu d'une grande richesse artistique Après avoir découvert l'ancienne salle des malades, la chapelle et le jardin médicinal, le visiteur entre dans la maison de la communauté des sœurs augustines qui avaient en charge l’accueil et le soin des malades. Plusieurs salles d’ambiance telles que la cuisine, le réfectoire ou la lingerie s’y succèdent et rappellent tout autant la vocation hospitalière que l’intimité d’une maison flamande des siècles passés. Si le réfectoire, avec son mobilier au décor opulent, restitue l’ambiance solennelle de l’ancien hôpital, la cuisine avec ses innombrables carreaux de faïence bleue – près de 4000 ! – fait revivre le quotidien des lieux. À l’étage, vous partez à la rencontre de l’histoire de Lille et de la vie lilloise. Les collections exposées dans l’ancien dortoir des religieuses tissent le portrait de Lille du XVIe siècle à la Révolution française. Sculptures sur bois, peintures et documents graphiques décrivent le paysage urbain lillois sur plusieurs centaines d’années ; les galeries de portraits des comtes de Flandre et des ducs de Bourgogne ou encore les clefs de la ville soulignent le contexte historique et politique de Lille au travers des siècles. Les importantes corporations de métiers, qui rappellent le passé marchand de la cité, sont racontées, par exemple, par des objets traditionnels comme les bannières ou encore par le tableau La Procession de Lille peinte par François Watteau. Les œuvres de cet artiste mais aussi de son père, Louis Watteau, sont de précieux témoignages de la ville et de la vie lilloise sous l’Ancien Régime. À la fin du parcours, les deux superbes globes, céleste et terrestre, du cartographe vénitien Vincenzo Coronelli, évoquent l’engouement pour les voyages et les découvertes scientifiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Ancré dans le paysage et l’histoire de Lille, le musée de l’Hospice Comtesse invite, chaque année, les visiteurs à découvrir, le temps d’une exposition, des artistes contemporains ayant un lien avec la ville mais aussi des grandes présentations thématiques dans lesquelles les collections du musée sont mises à l’honneur. Un musée en constante évolution Le rez-de-chaussée et le premier étage des collections permanentes du musée ont fait l’objet d’une remise en beauté durant l’année 2022, à l’occasion du 60e anniversaire du musée. Un parcours renouvelé, plus valorisant pour les œuvres dont certaines ont ét&eacu...
À travers sa première édition «le-Musée-dans-la-rue » organisée en 1988, Mont de Marsan a permis de rendre accessibles au grand public les œuvres du musée Despiau-Wlerick, qui rappelons-le possède la plus grande collection de sculptures figuratives françaises du 20e siècle. Un événement novateur parrainé par le sculpteur César. Exposées sur un parcours piéton, les statues sont sorties de leur cadre habituel. Fort de ce succès, elles sont restées dans l'espace public et l’évènement s’est perpétué tous les 3 ans, d’où la raison d’être de la Triennale de sculptures. Celle-ci, à partir de choix thématiques, favorise le rapprochement et lance des passerelles entre la création contemporaine et les œuvres figuratives du musée montois. Pour la 10e édition de Mont de Marsan Sculptures programmée du 8 octobre au 6 novembre 2016, le thème sera axé autour du visage, de l’émotion et des expressions. Une saison culturelle pluridisciplinaire Dans une volonté marquée de faire connaitre l’art au plus large public possible, la Ville de Mont de Marsan poursuit sa dynamique. Elle réunit désormais en un seul endroit les 3 lieux de diffusion de Spectacles vivants ayant existé à l’époque sur son territoire sous la bannière du Théâtre de Gascogne. L’idée étant de mettre en place une politique culturelle cohérente, de favoriser l’identification par le public et de gagner en visibilité dans le paysage culturel régional. Cette structure a pour mission de programmer des spectacles au sein d’une saison pluridisciplinaire, d’être acteur auprès des créateurs grâce à l’aide à la création et, enfin, d’être un outil de promotion de la culture locale. ...
L’Ardèche est connue comme un territoire nature et sport, vous allez vite comprendre pourquoi, à travers la découverte des sites naturels et géologiques du territoire (randonnées, canyoning, trail, vélo…) et la visite des villages de caractère pour les amoureux d’histoire. Découvrez un patrimoine unique Si vous avez prévu de passer quelques jours en Ardèche, nous vous conseillons de noter dans votre agenda la visite des « villages de caractères » (label national créé en 1996 visant à mettre en avant des patrimoines préservés). Parmi eux, trois valent vraiment le coup d’œil. Jaujac qui possède le plus jeune volcan d’Ardèche. Ses visiteurs apprécient ses maisons fortes, ses châteaux tout autant que ses longues coulées basaltiques (site de l’Echelette à Fabras, classées Geopark mondial UNESCO et classées parmi les plus belles d’Europe…). Autre étape sur votre parcours : le village de Meyras. Si vous aimez les vieilles pierres et l’histoire, vous serez conquis. Au cœur des ruelles anciennes émaillées de fresques, ou en visitant les châteaux de Ventadour et d’Hautsegur, préparez-vous à faire un formidable voyage dans le temps. Dernière étape incontournable : Thueyts. C’est un village étonnant par son patrimoine, riche en histoire et ses points de vue : Pont du Diable, Chaussée des géants et la Gravenne. A proximité, témoignage du patrimoine industriel des vallées, nous vous conseillons l’écomusée du Moulinage à Chirols qui retrace l’épopée du fil de soie. La terre d’accueil des amoureux de randonnée Si vous aimez marcher, vous allez être aux anges. Des centaines de kilomètres de chemins naturels attendent les adeptes de marches, familiales ou sportives avec le Trail permanent de la Chaussée des Géants. Après l’effort, les Thermes de Neyrac vous attendent pour vous ressourcer et pour un moment de bien-être. Une bonne occasion de profiter de paysages sauvages et d’un patrimoine géologique hors du commun, mis en avant depuis les années 70 par de nombreux géologues. Parmi les panoramas remarquables, ce serait dommage de passer à côté de la cascade du Ray-Pic (à Péreyres), la plus belle chute d’eau de l’Ardèche (géosite Unesco). ...
C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...
On ne présente plus le Festival de quatuors à cordes du Luberon ! Depuis 1976, l’évènement est devenu une institution musicale. Cette année, entre l’abbaye de Silvacane, les weekends, et des églises du Luberon, en semaine, neuf quatuors et quatre solistes se partagent 14 concerts, du 12 au 28 août. Festival de Quatuors à cordes du Luberon : programme et saison musicale Le thème musical retenu cette année explore, pour une partie du programme, le foisonnement artistique de l’Empire austro-hongrois entre 1867 et 1918. L’occasion de réentendre des grands chefs-d’œuvre du répertoire, tout en découvrant des compositeurs moins connus. Au programme également : deux créations mondiales en présence des compositeurs. Un rendez-vous de plus sur les terres provençales à ne pas manquer ! ...
Vous vivez à Paris et vous en avez marre de vous retrouver toujours au même bar ? Avec l’application mobile Toot Sweet, finie la routine ! Quand rien n’est prévu, tout est possible ! Souvent, trop de choix tue le choix. En tant que parisien, vous vous en rendez compte au quotidien. Vous avez tout à côté de chez vous, mais vous ne savez pas où donner de la tête. Et surtout : il est difficile de motiver vos amis à assister à un spectacle dans quelques jours. Toujours la même excuse : « je sais pas, je verrai sur le moment ». C’est en partant de ce constat et en se rendant compte que les meilleures soirées sont celles qui ne sont pas prévues que les créateurs de Toot Sweet ont imaginé cette nouvelle application. Sur le format, Toot Sweet s'est inspirée de Tinder, l’application de rencontres, sauf qu’à la place de liker « Manuela, 23 ans », vous pourrez liker un one man show, un concert ou un bal masqué disponible maintenant ou dans les prochaines heures à proximité. Finie la préparation ! Vous êtes entre amis et vous avez envie de sortir : consultez Toot Sweet et voyez ce qui se passe à côté de chez vous. En un instant, vous pouvez réserver des places ou vous inscrire sur une guest list. Facile, rapide et fun. Surtout que Toot Sweet fait son maximum pour vous proposer les meilleurs plans par catégorie (soirée, concert, restaurant, bar, théâtre…) et en fonction de vos envies. Car, cerise sur le gâteau : cette application est capable de mémoriser vos préférences pour vous annoncer seulement les lieux et événements qui vous intéressent. Pourquoi installer Toot Sweet ? Si vous résidez en Ile de France, Toot Sweet va vite devenir votre compagnon indispensable pour décrocher de votre agenda et vivre l’instant présent : quelle que soit l’humeur du moment, on se décide sans prise de tête, le jour même. Puis, c’est gratuit. Donc, ça ne vous coûte rien d’essayer. Les meilleures soirées sont celles qu’on n’avait pas prévues… alors on découvre « tout d’suite » ! ...
Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire... Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...
À Moustiers-Sainte-Marie, dans le Parc naturel régional du Verdon, on aime la terre. Ce joli village provençal, bâti au Ve siècle, profite de paysages bucoliques où l’eau s’allie à la pierre, entre aqueduc, remparts et fontaine. Fort de ses traditions et de son environnement, le village est devenu la capitale de la faïence. Une histoire tendue vers l’avenir et un site exceptionnel sont à y découvrir. Du Moyen Âge à aujourd’hui Abondant de bois et d’argile, la terre de Moustiers-Sainte-Marie est celle des potiers. Au XVIIe siècle, le célèbre artiste Pierre Clérissy, enfant du village, oriente son travail vers la faïence. Il transmet son méticuleux savoir-faire à sa descendance. Dans les cours d’Europe, les faïences de Moustiers acquièrent une grande notoriété. Douze fabriques font alors vivre le village et témoignent de son activité principale. En émail blanc à ses débuts, la faïence va peu à peu prendre des couleurs et s’orner de fresques somptueuses, de scènes mythologiques et de fleurs. Au XVIIIe siècle, elle est mise à mal par la guerre et la concurrence industrielle. Le dernier atelier de Moustiers ferme ses portes en 1874. Il faut attendre 50 ans et l’intérêt de Marcel Provence, ethnologue, écrivain et historien, pour relancer l’activité faïencière. Ce dernier crée le musée de la Faïence en 1928. Des ateliers s’installent à nouveau dans ses alentours. Aujourd’hui, onze d’entre eux sont en activité, dont sept forment l’Union des faïenciers de Moustiers-Sainte-Marie. Un musée plein d’Histoire Le Musée de la faïence donne à admirer des œuvres anciennes datant du XVIIe ou du XVIIIe siècle mais aussi des œuvres plus contemporaines. On peut y admirer le travail des maître-faïenciers qui ont fait l’histoire du village tels que Clérissy, Olérys et Ferrat. Toutes les étapes de fabrication sont expliquées via des panneaux et des projections. Le public découvre l’évolution des objets à travers les modes et les techniques utilisées. Le musée dispose d’une grande pièce bleue dans laquelle les badauds peuvent s’émerveiller devant des créations issues des illustres entreprises de Moustiers. Un lustre de 1900 trône au milieu du plafond, réfléchissant la lumière via un délicat verre de Murano serti de paillettes d’or pur. Un art vivant En sillonnant le village, le public peut pousser librement la porte des ateliers nichés dans les ruelles. Onze exercent aujourd’hui leurs activités, fabriquent et vendent leurs créations. Les maître-faïenciers prennent plaisir à expliquer leur art et invitent à assister aux étapes de décoration. L’environnement et le dynamisme de la ville ont de quoi séduire les touristes et les locaux. Son activité artisanale permet d’y vivre pleinement une véritable escale culturelle. Un moment hors du temps, à savourer en famille tout au long de l’année. ...
Installé dans les locaux d’un ancien cinéma des années trente, appelé « Le Familia », le Théâtre du Pont Tournant représente aujourd’hui un haut lieu de la culture bordelaise. Dans ce quartier populaire de Bacalan, cette structure est devenue l’un des lieux les plus réputés en Aquitaine dans la création et la diffusion de spectacle vivant. Le théâtre en quelques mots Dans les années soixante, l’arrivée des multiplex sonne le glas pour « Le Familia » qui se voit obligé de mettre les clés sous la porte. Quelque temps après, c’est au tour des papeteries La Couronne d’investir la salle de projection. C’est en recherchant un local pour la compagnie Pygmalions que Stéphane Alvarez et son épouse, Carole Pierret, découvrent par hasard ce bel endroit qui leur servira d’abri. Ils succombent instantanément aux charmes de la bâtisse. Nous sommes en 1998. Le couple et toute l’équipe ont depuis œuvré pour faire renaître l’âme culturelle des lieux. Si le quartier était autrefois déserté par les Bordelais, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le théâtre est devenu un rendez-vous privilégié des férus de culture dans lequel ils retrouvent une certaine mixité générationnelle et sociale. Une programmation riche et variée Misant sur la pluridisciplinarité, le Théâtre du Pont Tournant tient à cœur de proposer aux spectateurs une programmation de qualité. Le catalogue de la compagnie présente une programmation variée allant des pièces du répertoire classique comme Molière aux auteurs les plus contemporains à l’instar de Pierre Notte. Ce dernier va d’ailleurs débarquer dans les mois qui viennent sur les planches du Théâtre du Pont Tournant avec sa toute nouvelle pièce, La nostalgie des blattes. La compagnie a également réalisé quelques pièces reconnues comme Paroles de poilus qui a été tournée non seulement en France mais aussi à l’étranger. En outre, de nombreuses pièces de théâtre à succès ont été déjà présentées dont celles de Romain Bouteille, Pierret Étaix, Rufus, Daniel Mesguich, Dreyfus, Philippe Caubère, Jango Édouard... ...
Véritable ode à la musique populaire, le MuPop nous fait redécouvrir cette musique que l’on écoute tous les jours. Lieu incontournable de l'Allier, le Musée de la musique populaire emporte le visiteur à la découverte de la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Le MuPop : la musique si elle nous était contée ! La cité médiévale de Montluçon accueille l’un des endroits les plus emblématiques de la région de l’Allier. Construit par l’architecte Philippe Tixier en lieu et place des anciens hôtels particuliers Méchain et Charnisay, le Musée de la Musique Populaire ou MuPop plonge le visiteur au cœur de l’univers de la musique. Dans une architecture entre modernité et renaissance, les concepteurs du musée ont voulu croiser les époques. L’hôtel Chamisay a ainsi été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale. Quant à l’hôtel Méchain, victime du temps, a lui pris un tournant plus contemporain. Pour accueillir le visiteur, cela commence avec un parcours musical immersif. Muni d’un casque et d’un capteur, le visiteur conçoit lui-même sa visite en pointant son capteur vers les 150 points d’écoute répartis à travers le musée. 8 heures d’instruments en tout genre qui permettent de redécouvrir la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Baptisé SEM ou système d’écoute mobile individuel, on passe des musiques traditionnelles d’il y a 400 ans à la fanfare, suivi du bal populaire avant de partir à la rencontre de la musique électrique, Elvis, Johnny et jusqu’au Hard-Rock et au Métal. Afin de rendre l’expérience toujours plus enrichissante, le MuPop propose également un parcours instrumental enrichi et un parcours numérique interactif. Dans ce dernier, cinq écrans tactiles invitent le visiteur à tester ses connaissances sur les instruments phares de la musique populaire. De la vielle à nos jours ! Le MuPop, c’est d’abord l’histoire d’un musée vieux de plus de 50 ans. Tout commence en 1959, lorsque le musée de Montluçon dans l’enceinte du château des Ducs de Bourbon, était alors dédié à l’histoire et l’ethnologie locale. Conçu par Jean Favier, le musée conservait en son sein des vielles. Instruments de musique atypique, les vielles étaient selon Jean Favier spécifiques à la région en matière de musique locale. Dans les années qui suivirent, face à une collection de plus en plus croissante le musée de Monluçon devient le Musée des vielles. Dans les années 90, la collection s’étend d’abord aux cornemuses de Jean-Michel Renard, puis viennent les rejoindre en 1997, des guitares électriques de toutes sortes. Au fil des années, d’expositions en expositions, le MuPop devient le véritable porte étendard de la musique populaire. Mais le Mupop, ce ne sont pas que ses instruments. C’est aussi un endroit où l’on peut voir comment à évoluer la musique au fil des années. Des posters, des instruments, des vidéos sont aussi présents dans chaque salle. Des machines électroniques comme le jukebox et le scopitone sont aussi exposées. Symboles de la musique rock, on se laisse emporter dans une autre époque. A la recherche d’un nouveau monde, on y retrouve aussi un local de répétition d’un groupe punk de la région parisienne. A l’intérieur tout y est du synthétiseur en passant par le violon ou encore la batterie. On y retrouve même des mégots de cigarette et des cannettes de bière ! Pourquoi visiter le MuPop Derrière son aspect formel, le MuPop est un véritable lieu d’échange. On y incite les visiteurs à expérimenter, à toucher. On peut tester les instruments de musique comme les guitares avec des amplis. On vit l’exposition. Le musée réserve toujours de nouvelles expositions à découvrir : sur différents thèmes comme les costumes des artistes, leurs albums. Le musée est aussi un lieu d’échange où on peut se faire de nouveaux amis. On peut y rencontrer des amateurs et des passionnés de musique et partager ses expériences. Les amateurs de danse sont aussi les bienve...
Le Théâtre de l’Aquarium est l’une des 5 structures culturelles (lire ci-contre) de ce lieu-dit « La Cartoucherie » (nom d’origine). Il jouit de cet espace culturel exceptionnel, lové à la lisière du bois de Vincennes, dans une ancienne enceinte militaire dédiée à la fabrication de cartouches et transformée en lieu culturel dans les années 70. Depuis, ce site unique au monde est définitivement consacré aux arts de la scène. Les fondateurs de l’Aquarium, Jean-Louis Benoit, Didier Bezace et Jacques Nichet, ont marqué les grandes heures d’un théâtre engagé, avec des créations collectives subversives marquant cette époque en pleine mutation sociale et culturelle. En 2002, Julie Brochen prend la succession et rompt avec cette pratique en privilégiant des œuvres d’auteurs classiques majeurs qu’elle affectionne. C’est en 2009 que François Rancillac, actuel directeur de l’Aquarium, auteur et metteur en scène, en prendra la tête. Il y défend la création et les écritures théâtrales, d’ici et d’ailleurs ; d’hier et d’aujourd’hui. Il invite des artistes en résidence, Aurélie Van Den Daele et La Revue Éclair. Ensemble, ils revendiquent un théâtre d’art de service public, ouvert et généreux, de plain-pied avec le réel, toujours en quête de nouveaux spectateurs (notamment les jeunes). Un théâtre en questions au plus proche des réalités Alors que ses 50 ans ont été fêtés en 2015 avec une pièce documentaire écrite par François Rancillac, L’Aquarium, d’hier à demain, le théâtre de l'Aquarium poursuit son aventure théâtrale avec des saisons rythmées par des fils rouges. Cette saison 2016/2017 s’intitule « Fictions réelles » et convoque l’imaginaire pour inventer, rêver, créer la société d’aujourd’hui et lutter contre ses démons. Place à l’imaginaire, seul apte à transformer humainement le monde ! En mars, avec Les Métamorphoses d’après Ovide et Les contes d’Ovide de Ted Hughes mis en scène par Aurélie Van Den Daele, les histoires humaines et bestiales, oniriques et réelles, se raconteront dans un espace festif, populaire et cathartique. L’humanité se révèle ainsi avec ses passions, sa cruauté, ses excès et ses folies meurtrières. Les habitants du bois, grande fresque bucolique et politique, présentée en avril, sera conçue par la Revue Éclair, qui a arpenté durant plusieurs mois le bois de Vincennes. Corine Miret et Stéphane Olry vous raconteront, en 7 la « révolte du bois de Vincennes », une des plus passionnante tentative d’une part de l’humanité d’inventer un autre monde: la transformation du bois de Vincennes en une sorte de ZAD (zone à défendre) ou forêt de Sherwood. Des chroniques dans lesquelles le spectateur pourra s’immiscer en chantant, dansant, mangeant… selon les envies. L’Aquarium musical La musique ponctue la saison théâtrale de rendez-vous classiques et contemporains. Le quatuor à cordes Leonis propose de (re)découvrir les grands chefs-d’œuvre classiques lors de brunches-concerts dominicaux. L’ensemble de musique contemporaine Aleph vous fera goûter les plaisirs de la musique des XXe et XXIe siècles, avec buffets et collations à l’appui ! Théâtre de partage À la mi-juin, le « Festival des écoles nationales du théâtre public », 8e édition, se déroule à La Cartoucherie, à l’initiative de l’Aquarium. À travers leurs « spectacles de sortie » conçus par de grands metteurs en scène, les comédiens en formation dans les écoles supérieures de théâtre (françaises et étrangères) feront leurs premiers pas de futurs professionnels devant le « milieu » et vous, spectateurs : l’entrée est libre ! Tout au long de l’année, des amateurs de théâtre, néophytes ou aguerris, et des apprentis-comédiens des conservatoires franciliens peuvent éprouver leurs talents de comédiens sur scène en réinventant...
Le Crotoy est une ville portuaire de la baie de Somme dans les Hauts-de-France. Aujourd’hui station balnéaire, elle se fait connaître pour son port, sa plage, son site protégé, sa réserve naturelle ainsi que le parc de Marquenterre. La ville affiche également une importante dynamique autour de la culture dont la valorisation est assurée par Le Crotoy Animation Culture. Animations culturelles festives et rythmiques Chaque année, le Crotoy Animation Culture organise plusieurs grands événements culturels dont le Festival du jazz, le Salon du livre et le Festival du rock en Baie. « Les trois quarts des animations culturelles qui se déroulent au Crotoy sont mis en place par notre service », nous fait savoir Stéphanie Willmann, responsable de la structure. Véritable caisse de résonance de la musique de jazz, le Festival du jazz de Crotoy contribue à renforcer l’âme artistique et festive de cette ville. Au programme : des concerts animés par des artistes de renom. Pour cette année 2017, la 8e édition a vu la participation de Didier LOCKWOOD mais aussi de Red Fish and Chips qui s’inscrit dans des mélodies variées comme le blues, le swing et le latino a aussi fait honneur de sa présence. Idem pour Maxiswing, avec son style musical dixieland et New-Orléans, qui présente une ambiance jazzy des années 50 : Ellington, Basie et Hampton. Christian Escoudé Trio qui met à l’honneur un style de guitare jazz bop caractérisé par des tempos rapides et des phrases dynamiques a enflammé le public. D’autres artistes ont également répondu présents comme Thierry ELIEZ, Middle Access Quartet, Camille Berthault Quartet, French Flair Trio et Passport to Swing. La prochaine édition aura lieu du 10 au 13 mai 2018. Pour les amoureux de la lecture, les professionnels de l’édition et les particuliers, Crotoy Animation Culture a lancé pour l’année 2017 la première édition du festival « Lire en Baie » qui s’est déroulé en juin 2017. Cette fête du livre a été axée sur le thème « Picardie d’hier et d’aujourd’hui ». Un salon a été réservé aux auteurs ayant écrit sur la région Hauts-de-France, la Wallonie picarde ainsi qu’aux éditeurs du même territoire. Des animations pour petits et grands sur le même thème ont été proposées dont des ateliers d’écriture, de lecture, des séances de dédicace et des petits spectacles. Un nouveau concept local appelé Livres-service gratuit qui est une bourse d’échange de livres a aussi été mis en place. Une ville rattachée à son histoire Le Crotoy étant une station balnéaire, la ville n’a pas voulu faire l’impasse sur la création d’un événement sur le thème de la mer, d’où l’organisation de la « Fête de la mer ». « Le Crotoy est une ville très attachée à son ancienne activité qu’est la pêche », nous rappelle Stéphanie Willmann. Et les Crotellois portent un vif intérêt à leur port situé dans la baie de Somme. La fête de la mer rend ainsi hommage aux pêcheurs et marins disparus en mer. Des animations, des concerts et une procession en costumes traditionnels sont organisés à l'occasion avec un dépôt de gerbe et une bénédiction des bateaux de pêche et de plaisance. ...
La Grande Saline de Salins-les-Bains a une histoire riche. D'abord façonnée par les forces géologiques il y a des millions d'années, la région a été habitée par les hommes préhistoriques qui ont découvert et exploité le sel présent dans les sources naturelles. Au Moyen Âge, l'exploitation du sel est devenue une industrie prospère, faisant de Salins-les-Bains l'un des principaux centres de production de sel en Europe. Jusqu’en 1962, la Grande Saline a été le cœur de cette activité, utilisant des techniques innovantes pour extraire et produire le sel. Aujourd'hui, elle est un site historique majeur à sauvegarder, visitée chaque année par près de 80 000 personnes et inscrite depuis 2009 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. A l’origine, le sel… Au cœur même du Jura, un secret géologique se dissimule, rappelant une époque où une mer ancienne dans un climat tropical régnait sur ces terres. Il y a 210 millions d'années, cette mer préhistorique a laissé en héritage des gisements de sel dans le sous-sol de la Franche-Comté. Ici, se trouve une couche de sel gemme d'une épaisseur impressionnante d'environ 40 mètres, enfouie à plus de 240 mètres de profondeur. Protégée par des marnes, cette réserve de sel demeure à l'abri de toute pollution, préservant ainsi sa pureté et sa qualité exceptionnelle. Les eaux d'infiltration, lors de leur long périple souterrain, descendent jusqu'au gisement de sel de gemme avant de remonter vers la surface. En se chargeant de chlorure de sodium, elles atteignent une concentration proche de la saturation, surpassant même la teneur en sel des eaux de la Mer Morte. Cette concentration remarquable en sel fait de la Grande Saline un véritable joyau géologique, captivant et unique au monde. Un bien précieux depuis la nuit des temps Dès le Néolithique, les hommes ont exploité ce trésor, révélant la valeur inestimable de ce minéral. Pour l’homme, la saga de la découverte du sel remonte à 4 000 ans avant Jésus-Christ, quand des tribus sédentarisées ont observé les préférences des animaux pour certaines eaux de sources au goût salé. Employé comme moyen d'échange et base de rémunération, le sel de la Grande Saline a joué un rôle central dans l'économie jusqu'au XIXème siècle mais pas uniquement. Elle s'est également démarquée par ses progrès et innovations techniques mais aussi par ses avancées sociales. Dès le XVe siècle, une culture d'entreprise florissante, ressemblant à une forme de paternalisme, émerge. Les travailleurs prêtent serment à leur embauche, arborent un uniforme distinctif et bénéficient d'avantages sociaux révolutionnaires pour l'époque : salaires doublés, primes basées sur le travail et rémunération en sel, assurance familiale couvrant l'ensemble du foyer, pensions et retraites, assistance aux travailleurs malades ou handicapés, transmission des postes par héritage... De manière exceptionnelle, les femmes jouissaient également de ces avantages, se voyant même accorder des primes de naissance. Au XVIIe siècle sur 820 ouvriers, on comptabilisait 200 femmes à des postes à responsabilité tels que tireuses de sel ou gardes, métier dont la tâche consistait à contrôler la bonne marche de la phase de cuite de l’évaporation jusqu’à la récolte du sel. Pendant plus de 1200 ans, la Franche-Comté malgré de nombreuses convoitises a prospéré grâce à ses salines, exploitant ainsi la richesse souterraine de son or blanc. Sous la tutelle des ducs et comtes de Bourgogne, des rois de France et de diverses compagnies, cette industrie a connu un développement et une modernisation constante, avant de fermer ses portes en 1962. Aujourd’hui, cette Histoire est relatée au Musée du sel et de la Grande Saline, au cœur de la ville pittoresque de Salins-les-Bains. Un musée érigé dans un environnement séculaire, chargé de légendes et de mystères, où les sources salines et sa rivière "La Furieuse" servent de toile de fond à une aventure humaine jalon...
Des programmations culturelles autour de ces Maîtres flamands constitueront le clou des visites touristiques en Flandre, sur les trois prochaines années. De Bruxelles à Anvers, en passant par Gand, les villes d’Art redécouvriront le génie des trois grandes figures de la peinture flamande, à travers les années thématiques qui leur seront respectivement consacrées. Au menu, des expériences multisensorielles qui traversent les autres pans de la culture : gastronomie, musique et art de vivre. 2018 : explorer Anvers à travers les yeux de Rubens « Anvers Baroque 2018, Quand Rubens inspire » transportera les touristes au cœur d’expériences de haut vol. Trois jours de danse, de musique, de théâtre et de feux d’artifice inaugureront les réjouissances. L’impressionnant MAS (Museum aan de Stroom), situé dans le quartier en plein renouveau de l’Eilandje, célébrera le baroque au féminin par une rétrospective consacrée aux œuvres de Michaelina Woutiers. Au musée d’Art contemporain, rendez-vous pour un face à face entre le baroque d’hier et d’aujourd’hui. Les peintres du temps de Rubens verront leurs œuvres mises en présence de créations plus contemporaines, signées Ed Kienholz ou Luc Tuymans. Avec les installations sonores ou odorantes prévues pour la scénographie, tous les sens vont vibrer au rythme baroque. Ateliers créatifs, visites guidées par les habitants, inauguration de nouveaux ouvrages de l’espace public étofferont encore cette année de célébration. L’ouverture du centre de découverte Rubens marquera le point d’orgue des festivités. 2019 : Bruegel vous invite à plonger dans son monde Pieter Bruegel l’Ancien est un artiste dont on sait fort peu de choses. Durant l’année qui lui est consacrée, ses œuvres se chargeront de dévoiler sa personnalité. Ses méthodes de travail et l’ensemble de ses tableaux seront exposés au tout nouveau centre d’accueil portant son nom, à Bruxelles. Un rendez-vous convivial est également donné au château de Gasbeek, avec la « Fête des fous ». Les réinterprétations de Bruegel par les artistes du XXesiècle constitueront le clou de l’exposition. Elle sera clôturée par un pot de gueuze artisanale, comme on a pu en goûter du temps du peintre. Dès le printemps, « Bruegel en noir et blanc » lèvera le voile sur les travaux sur papier de l’artiste à la Bibliothèque royale de Belgique. À l’automne, Anvers se joindra également à ces hommages en accueillant au musée Mayer van der Bergh, une exposition retraçant ses dernières années dans la ville. 2020 : une année pour venir adorer l’Agneau mystique à Gand Jan van Eyck sera le centre de toutes les attentions en 2020. Son mythique retable Adoration de l’agneau mystique sera au cœur des festivités prévues en son honneur à Gand. Le très convoité retable en douze panneaux réalisé avec son frère Hubert est en phase de restauration. Une fois cette dernière achevée, cette œuvre époustouflante sera alors replacée dans la cathédrale Saint-Bavon pour laquelle elle était initialement commandée, en 1432. Dès fin 2019, le cloître des Carmes de la ville tiendra une exposition sur une œuvre singulière par bien des aspects. Elle a effectivement suscité de nombreuses passions à travers les six siècles qu’elle a traversé : copie, démontage, menace par le feu, dissimulation, vol ne sont que des exemples des péripéties par lesquelles le polyptyque est passé. « Jan van Eyck et la cour bourguignonne » promet, de son côté, d’être une expérience artistique immersive des plus marquantes. ...