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Interview avec Alain Gousse
Sommelier au Restaurant L'Oustau de Baumanière



Restaurant deux étoiles aux Guide Michelin
situé aux Les Baux-de-Provence
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Pouvez-vous nous décrire votre parcours de sommelier ?

Alain Gousse Je suis sorti de l’école hôtelière de Dijon en juillet 1987 pour intégrer la plus grande brigade de sommeliers au monde au restaurant de La Tour d’Argent à Paris. J’ai été successivement commis sommelier, chef caviste et sommelier. Je suis allé ensuite à Chablis pour mon premier poste de Chef Sommelier ; une superbe expérience par le contact direct et permanent des vignerons. Un petit retour sur Paris à l’Hotel de Crillon pendant un an avant de descendre à Lyon au restaurant La Rotonde pendant 18 ans. En 2013 je pars pour l’Albert 1er à Chamonix, une station de ski dynamique été comme hiver, avant de rejoindre l’Oustau de Baumanière en mai dernier.

En tant que sommelier, quelles sont les différentes activités de votre métier ? Conseils auprès des clients, visites de domaines viticoles,...

AG Au restaurant, la gestion de la cave est à mon avis la partie la plus importante. La gestion des supports de ventes (cartes des vins, du bar…)
Le contact client, le service des boissons. A la cave les achats et les sorties de vins, mise en place des produits dans les logiciels (appellations, prix de vente, les services concernés, mise en avant au verre…), rangement de cave, propreté, suivi des ventes… En dehors du travail, dégustations, visites de vignerons, salons, journaux professionnels…


Quels conseils de sommelier donneriez-vous à nos lecteurs pour choisir un vin ?

AG Il est préférable de se servir des guides et notamment de la revue du vin de France qui est la référence en France. Et sinon, s’adresser à un bon professionnel, qu’il soit sommelier ou caviste.

En fonction des budgets de chacun, quelles seraient les domaines et vins à recommander, la cave idéale pour un amateur de vin à se constituer... Pour des vins de 3 à 5 €

AG Les vins du Bordelais dans les petites appellations :
- Bordeaux, Entre deux Mers.
- Les Côtes de Gascogne (Tariquet par exemple)
- Les vins d’Ardèche (Vignerons Ardéchois)

Pour des vins de 5 à 10 €

AG - Les vins de la Vallée du Rhône (Coteaux du Lyonnais, Côtes du Rhône, Ventoux)
- Les domaines Perrin et Fondrêche travaillent bien.

Pour des vins de plus de 10 €

AG La Loire avec Pouilly Fumé, Sancerre, Saumur Champigny, Chinon.
- Château de Tracy
- Domaine François Cotat
- Domaine Guiberteau
- Domaine Philippe Alliet

Pour des vins d’exception

AG La Bourgogne, la Vallée du Rhône, la Champagne, et le Bordelais.
- Domaines Arnoux Lachaud
- Domaine Christophe Curtat
- Domaine du Coulet Mathieu Barret
- Champagne Ulysse Colin
- Château Tertre Rotebœuf François Mitjaville
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-restaurant-l-oustau-de-baumaniere Restaurant L'Oustau de Baumanière Tél. : 04 90 54 33 07
Site Internet


Restaurant L'Oustau de Baumanière : les avis

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Manoir du Kerhuel : tout pour le plaisir

Au cœur de la campagne du Finistère, situé près de la mer, le Manoir du Kerhuel offre des chambres spacieuses et confortables, une restauration créative et raffinée ainsi que de multiples activités sportives et de loisirs. Un endroit de rêve pour un séjour dépaysant, des escapades en amoureux, des évènements familiaux et même des séminaires grâce à des équipements audio-vidéos up to date. Une cuisine gastronomique, inventive et raffinée Au cœur de cette verdure à perte de vue, le Manoir du Kerhuel propose une cuisine gastronomique dans son restaurant où les produits locaux issus de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sont à l’honneur. Le Chef Mathieu Menguy trouve ses fournisseurs dans un rayon de 35 km, ce qui garantit la fraîcheur de ses ingrédients. Les menus changent suivant les saisons et la cuisine est fait-maison : de l’entrée au dessert. La créativité et le raffinement des plats font la joie des yeux et des papilles. Le restaurant possède trois menus différents qui sont tout aussi tentants les uns que les autres. Le menu marché dépend des trouvailles du Chef. On peut alors y commander une interprétation de la « tartiflette, oignons de Roscoff », suivie d’un « Merlu de ligne rôti, chou-fleur grillé, coques et encre de seiche » et enfin de la « Crème de marrons et meringuettes, clémentine aux épices, sorbet impériale ». Dans le menu gourmand proposé en 5 notes, on retrouve le « Saint Jacques des Glénan, céleri rave aux amandes, jus au kari gosse », le « Lieu de ligne rôti, poireau grillé, crème d’héliantis, sabayon au citron » ou encore le remarquable « Filet de canette mi-fumé salsifis caramélisés et butternut, jus au miel de châtaignier ». Enfin, le menu dégustation se décline en 7 suggestions dont la « Langoustine Royale, effluve de sous- bois, émulsion d’agrumes », le « Foie gras grillé, gnocchi, bouillon de pomme de terre » ou les délicieuses « Nuances chocolatées, mandarine et Earl Grey ». Toutes ces saveurs sont rehaussées par un choix judicieux de vins. Pour établir sa carte, le Manoir travaille également avec une cinquantaine de vignerons. Un Manoir multi-activités Outre son environnement naturel, le Manoir du Kerhuel présente à l’intérieur de ses murs de pierres multi séculaires un style contemporain, avec une décoration sobre et élégante. Le restaurant Preti bénéficie d’une belle luminosité grâce à la grande baie vitrée qui ouvre sur la terrasse dotée d’une capacité d’accueil de 70 personnes. L’établissement est aussi constitué d’un service d’hôtellerie 3 étoiles. Il possède divers types de chambres dont la simple, la supérieure, le confort, la familiale et le cottage. Les couples en quête d’un lieu insolite pourront investir la chambre nommée le « pigeonnier » qui est située entre le Manoir et la piscine et qui bénéficie d’un cadre intimiste et calme avec notamment une baignoire ronde en pierre.            Outre son décor pittoresque et ses vocations principales d’hébergement et de restauration, le Manoir du Kerhuel offre un riche éventail d’activités. A côté de la salle du restaurant, un bar dans lequel s’entretient une ambiance chaleureuse est ouvert jusqu’à minuit. Deux salles de jeux sont également disponibles avec billard, baby-foot et flipper. Pour les soirées festives, la salle Orangerie offre une scène de Karaoké et une piste de danse. Un sauna est également à disposition pour un instant de détente et de bien-être. A l’extérieur, le Manoir est doté d’une grande piscine chauffée qui reste ouverte de 8 à 22 heures et un court de tennis pour les plus sportifs. ...

Champagne Lacroix : des cuvées d’exception en plein cœur de la vallée de la Marne

Champagne Lacroix est une exploitation viticole répartie sur un ensemble de terroirs autour de Montigny, formés de parcelles de vignes de 13 hectares. Sur ses coteaux donnant sur la vallée de la Marne, l’Aisne et la vallée de l’Ardre se développent les raisins cultivés dans le respect de la terre. Des champagnes à l’image de la région Vallée de la Marne Au centre des vallées champenoises, le terroir du Champagne Lacroix est propice à la culture du chardonnay, du pinot noir et du pinot meunier. D’où en ressortent des cuvées riches en arômes. Très présent sur le terroir, le pinot meunier domine dans les encépagements. Ce détail distingue les champagnes Lacroix et lui permet de produire des vins monocépages, à l’instar de la cuvée Anthony. Par sa robe aux reflets ambrés, son nez minéral associé à des arômes d’amandes fraîches et une bouche équilibrée, elle saura plaire aux épicuriens. La cuvée Brut Tradition fait office d’ambassadrice du terroir, car elle est constituée des trois cépages : 70 % de pinot Meunier, 15 % de pinot noir et 15 % de chardonnay. En apéritif, elle sera le compagnon idéal. Autre fer de lance de la marque : la cuvée Grande Réserve, exhalant un nez floral pour un palais généreux et épicé, qui rappelle la pomme et le pain d’épice. Une exploitation viticole exemplaire Anthony Lacroix est très à cheval sur l’entretien de la vigne et l’élaboration du champagne. Respectueux de l’écosystème, il s’attache à faire valoir la viticulture raisonnée qu’il aime faire découvrir aux touristes lors des visites. La balade, durant laquelle une explication détaillée sur la cueillette manuelle, l’élevage et la vinification de raisin est prodiguée, se déroule au cœur du terroir. Une visite qui s’achève dans le bâtiment viticole ouvert en 2010 et accueillant le centre de pressurage moderne, les caves ainsi qu’une nouvelle cuverie. À savoir que la maison innove toujours dans les moyens techniques, afin d’améliorer la qualité de ses cuvées. L’emploi de cuves en inox permet par exemple d’obtenir des champagnes plus expressifs en finesse et en minéralité. ...

Centre du patrimoine arménien (Le Cpa) :
un lieu d’Histoire et de mémoire
ouvert sur le monde

Faire connaitre l’histoire particulière de la diaspora arménienne. Telle était la vocation première du Centre du patrimoine arménien (CPA). Mais au lieu de privilégier une approche communautaire, le centre a tout de suite misé sur l’ouverture. « Nous essayons toujours d’établir un lien entre l’histoire arménienne et les problématiques actuelles », souligne Chrystele Roveda, Responsable du service des Publics et de la communication du CPA. Créé en 2005 sous l’impulsion de la ville de Valence, Le Cpa est aujourd’hui géré par Valence Romans Agglo. « La présence d’une communauté assez importante de personnes d’origine arménienne sur le territoire est l’une des raisons qui a impulsé la création de ce centre », explique Chrystele Roveda pour revenir sur les origines du lieu. Après deux ans de travaux, cet équipement culturel majeur de Valence Romans Agglo a rouvert ses portes au public le 15 septembre 2018. L’occasion de découvrir ses infrastructures mais également les innovations apportées, sans oublier les nouvelles activités construites autour d’une programmation qui se veut ambitieuse. Avec pour leitmotiv d’être un lieu citoyen ouvert sur le XXIe siècle. Le Cpa fait peau neuve À la suite d’importants travaux, la surface dont dispose le centre est passée de 450 m2 à 1 100 m2. De nouveaux espaces ont ainsi été créés afin d’apporter une atmosphère plus conviviale à ce lieu de mémoire. Désormais, le public va bénéficier d’un nouvel espace d’accueil qui s’ouvre sur un patio, d’un auditorium d’une capacité de 100 personnes, d’une belle terrasse pouvant recevoir une centaine de personnes pour différents évènements et d’une salle pédagogique. Quant à l’espace consacré à l’exposition permanente, celle-ci a fait l’objet d’une rénovation. « Nous avons actualisé les contenus et enrichi le parcours de dispositifs multimédias innovants », rapporte notre interlocutrice. De nouvelles offres à destination des familles et du jeune public Concernant la programmation, Le Cpa s’attache à mettre en place une offre culturelle adaptée et accessible à tous. « Jusqu’à présent, nous avions organisé beaucoup d’animations pour le public scolaire. Actuellement, nous sommes en train de déployer de nouvelles offres à destination des familles et du jeune public », spécifie Chrystele Roveda. Des ateliers ludiques, des animations ou encore des visites guidées interactives sont proposés en ce sens. Et grâce au label Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » obtenu en 2018, le centre sera en mesure, dans les années à venir, de développer des projets plus ambitieux portant sur la problématique des migrations. ...

Les Frères Teymen, coutellerie artisanale : 40 ans de savoir-faire au coeur d’une tradition ancestrale

La Coutellerie Artisanale Les Frères Teymen est située en plein cœur du bassin thiernois, à la Monnerie-Le Montel dans le département Puy de Dôme. Depuis 1982, 3 maitres couteliers, s’inscrivent dans la lignée des forgerons d’antan avec une volonté de perpétuer la tradition de 6 siècles de Coutellerie dont Thiers est la capitale, un secret de fabrication originaire d’Orient. Les Frères Teymen ont forgé un savoir-faire et une créativité uniques le long de la rivière de la Durolle en confectionnant les couteaux tels que le Laguiole, le Thiers et d’autres prototypes… Et aiguisé leurs compétences à l’instar de Navarro grand maître coutelier, référence et reconnu meilleur ouvrier de France. Les frères Teymen font preuve d’innovation en modernisant les formes et design de leurs couteaux. Fidèles à leurs origines En 1996, a lieu la naissance de la Coutellerie artisanale des Frères Teymen, fortement attachés aux lieux où les âmes des grands couteliers règnent depuis le Moyen âge. Les Frères Teymen créent leur propre atelier de fabrication au coeur d’un patrimoine culturel et d’une tradition ancestrale reconnus à travers le monde dont Thiers est la capitale. Bénéficiant d’un savoir-faire de 40 ans, l’atelier conçoit tous ses couteaux de manière artisanale. En véritables passionnés, les frères Teymen façonnent la matière selon leur imagination débordante. La collection Teymen En 2009, est lancé le Monnerie, un couteau avec design unique et moderne. Présenté à Coutellia, ce premier modèle connait un franc succès. En 2011, les frères Teymen intègrent la Confrérie leur permettant de produire le Thiers représentatif de la Capitale et de décliner différents modèles basés sur ce dernier: Le Thiers Cadran et Le Thiers par Teymen. En 2015, le Fuji est conçu et fabriqué, la toute dernière création inspirée d’une identité japonaise, le nom de ce couteau fait référence au volcan japonais qui est jumelé avec le volcan Puy de Dôme. Prochainement… Au printemps, la boutique en ligne sera revisitée et réinvestie présentant une meilleure configuration et accessibilité pour les passionnés. Cet été, les visiteurs pourront se plonger dans l’univers artisanal des 3 maîtres couteliers dans un nouvel atelier de 400 m². Cet espace accueillera une nouvelle boutique, des visites organisées d’ateliers, un espace ludique où le client pourra assembler les couteaux de la collection Teymen. Dans les 2 prochaines années, l’ouverture de boutiques Teymen est prévue sur le territoire français pour une meilleure proximité avec les collectionneurs. Oser créer, façonner, redonner vie à la coutellerie rustique. Les Teymen travaillent depuis 3 ans sur un couteau innovant qui sortira courant 2018... ...

Crion by Cristina : quand la tradition s'allie avec l'inventivité

C’est durant cet été 2016 que Cristina Derache, une cheffe d’origine roumaine, rachète un restaurant non loin de la mairie de Montreuil. Rebaptisé alors Crion by Cristina, l’établissement a chanté l’hymne du renouveau. Du concept au décor, sa jeune propriétaire en a fait un lieu qui lui ressemble. Crion by Cristina est donc devenu un endroit calme, ponctué de musique, où l’on propose une cuisine fusion généreuse et raffinée. Le témoin d’un mariage heureux entre la sophistication française et le cosmopolitisme roumain. Des mets signés Cristina Derache Cristina Derache est une passionnée qui n’accepte aucun compromis quand il s’agit de la qualité de ses ingrédients. « Que du frais, du fait maison, issus des régions de France en majeure partie et qui suivent obligatoirement le rythme des saisons », affirme-t-elle. Les couleurs de ses œuvres ravissent les pupilles et leur saveur séduit les papilles. Midis et soirs, elle les propose sur une ardoise qui change chaque semaine à des prix des plus corrects. Le velouté de moules fraiches avec une crème de menthe est chaudement recommandé en guise d’entrée. La découverte continue avec la crevette au lait de coco. Soigneusement décortiquées, légèrement sautées puis mélangées avec plusieurs condiments et épices (gingembre, citronnelle, oignon, ail...), mijotées ensuite dans le lait de coco et parsemées de coriandre fraiche pour couronner le tout, les crevettes deviennent un pur bonheur pour les gourmets. Le civet de sanglier, quant à lui, sera sauté au beurre et un peu d’huile d’olive jusqu’à devenir bien doré. Fidèle à son penchant pour les notes épicées et parfumées, notre cheffe y met du thym frais, des feuilles de laurier, des clous de girofle et du vin de qualité avant de laisser le tout mijoter 3 ou 4 heures. Au dessert, on termine avec le classique cheesecake fait maison. Côté vins, Crion by Cristina privilégie les bonnes choses des petits producteurs et particulièrement les vins bio. Le petit Chablis, l’Arsouille du domaine Saint-Vincent sont des références qui commencent à se tailler une place en or dans le cœur de ses convives. ...

StreamVision : un check-up médical en 7 minutes sur fauteuil intelligent

Propulsé par le Concours mondial de l’innovation 2014, StreamVision renforce son positionnement de spécialiste dans la conception et développement de solutions de stations d’aide au diagnostic non invasif. La société déploie son expertise sur plusieurs champs d’application, aussi bien dans les médias, l’hôtellerie de luxe, le résidentiel, l’éducation que dans la télémédecine. « Depuis 2010, nous avons engagé une réflexion sur un moyen de récupérer et de traiter des signaux sur un corps humain, et le projet de fauteuil d’aide au diagnostic médical rapide est né », explique Mohamed REBIAI, PDG de StreamVision. Des résultats fiables en temps réel Le Check@Flash a été conçu pour prévenir les maladies chroniques et assurer un suivi médical, à travers un bilan de santé complet et immédiat en 7 minutes chrono. « Ce fauteuil au design ergonomique est équipé de roulettes pour que ce soit l’appareil qui se déplace vers la personne et non l’inverse », nous indique le PDG. Celui-ci se dote d’une dizaine de capteurs dont le capteur de poids et taille, de température, d’électrocardiogramme, de maladies pulmonaires, de capacités respiratoires et de tension artérielle, qui s’activent une fois que le patient est assis ou allongé. Grâce à un connecteur wi-fi, une webcam et un lecteur clé USB intégrés, les informations affichées sur l’écran tactile de visualisation peuvent être transmises instantanément aux professionnels de la santé : médecin traitant ou hôpital le plus proche. « Notre logiciel de corrélation permet de fédérer et de synthétiser toutes les données captées pour obtenir un bilan plus précis et plus évolué. »En tout, ce fauteuil intelligent peut détecter jusqu’à une soixantaine de pathologies différentes (infarctus du myocarde, hypertrophie ventriculaire, maladies pulmonaires obstructives chroniques, obésité, surpoids, insuffisance pondérale, insuffisance rénale chronique…) en seulement quelques minutes d’évaluation, en exploitant les combinaisons de données collectées. Une diffusion multidimensionnelle Outre l’avantage de la mobilité et de la rapidité d’analyse, le Check@Flash se révèle être une solution de diagnostic accessible à tous : grand public, professionnels de la santé, collectivités et institutions de santé. « L’appareil a été pensé pour répondre à un certain nombre d’exigences, notamment au niveau de la facilité de manipulation pour attribuer une certaine autonomie à l’utilisateur. » Ainsi, cette solution signée StreamVision est déjà en phase d’expérimentation dans quatre EPHAD en France. Elle va permettre d’offrir un suivi médical régulier et personnalisé aux résidents, sans avoir besoin d’une assistance médicale en permanence. En outre, l’équipe s’intéresse également aux hôpitaux, aux lieux publics et complexes touristiques, aux centres médicaux des entreprises, aux médecins indépendants et aux dispensaires qui se situent dans les déserts médicaux. Le Check@Flash veut réduire considérablement le parcours patient et les frais d’urgence, tout en favorisant la continuité des soins et la qualité de la prise en charge sur toute la France. ...

Docndoc : premier réseau de remplacements médicaux par mise en relation directe des médecins

Depuis 2014, une solution digitale a réinventé la recherche de remplacements médicaux, de gardes et d’astreintes. Docndoc rapproche les professionnels de santé de toutes disciplines dont la médecine générale, la radiologie, la psychiatrie, la chirurgie, la neurologie ou la gériatrie autour d’un réseau fiable et réactif. Le défi était de réduire le temps nécessaire à la très engageante et laborieuse démarche pour trouver un remplaçant tout en favorisant la confraternité entre praticiens. Trouver le remplaçant idéal en quelques clics Docndoc est une plate-forme dédiée exclusivement à la recherche d’un remplaçant médical entre médecins et professionnels de santé exerçant en France métropolitaine et dans les DOM/TOM. Conçue pour faciliter et accélérer la mise en relation directe entre praticiens installés et médecins remplaçants, elle fonctionne selon un algorithme interne qui permet de « matcher » une demande à une offre. Une fois inscrit, chaque profil est filtré non seulement sur la base de ses compétences, mais aussi sur sa disponibilité et sur la localisation géographique souhaitée. La gestion de son espace membre est d’autant plus simplifiée en utilisant les outils proposés sur le site : tableau de bord, calendrier et agenda, consultation sans rendez-vous... Ainsi, pour chaque demande postée sur la plate-forme, Docndoc génère en temps réel une liste de médecins remplaçants préqualifiés qui ont répondu à la correspondance spécialité/date/lieu. « Le site ne s’intéresse pas uniquement aux médecins libéraux, mais aussi aux groupes de médecins, cliniques, établissements de santé et centres hospitaliers », explique Pascal Karila-Cohen, la présidente de la société. Il en résulte donc une grande liberté de choix dans la recherche d’un confrère intérimaire grâce à une sélection plus affinée et plus ciblée s’étendant sur le territoire national. Élargir les possibilités en partenariat avec les régions de France L’équipe de Docndoc a comme ambition de transformer la plate-forme en un véritable tremplin à la collaboration et à la succession des médecins. Elle a ainsi imaginé une approche innovante, basée sur des conditions de remplacement attrayantes, pour dynamiser les échanges entre les grandes villes et les zones plus éloignées. Cette stratégie consiste, entre autres, à offrir une formule spéciale au remplaçant lui permettant par exemple de découvrir des activités touristiques, sur le lieu qui lui est proposé par le site, à un prix préférentiel. « Nous avons pensé à une solution qui combine le déplacement à une attractivité territoriale pour inciter les médecins à partir plus loin et à casser le cloisonnement de certaines zones. » Le site incite surtout les jeunes médecins à explorer d’autres régions potentiellement favorables à l’activité médicale. ...

Les vins Hertz : de la pureté à l’élégance

Bruno Hertz reprend l’exploitation de son père en 1979, après obtention de son diplôme national d'œnologie (DNO), en 1976. Il est aujourd’hui propriétaire de plusieurs vignes, dont une située au Rangen-de-Thann, Grand-Cru réputé pour son sol d’origine volcanique. Un pari risqué à l’époque de son achat, puisque cette zone n’était pas très appréciée des travailleurs de la terre. Sa principale vigne, celle de la famille Hertz, s’étend sur six hectares et se trouve dans la commune d’Eguisheim, dont une partie dans le Grand-Cru Pfersigberg. Un vin de terroir Sur les hauteurs des collines d’Alsace, le climat favorable et l’air pur donnent aux vignes une noblesse et des cépages généreux. Grâce à un terroir de qualité, la maison peut produire une vaste sélection de cuvées, dont le Riesling Rangen 2009 cuvée Michaela, qui est un vin de garde (20 ans) blanc puissant en arôme, évoquant les agrumes très mûrs, avec une pointe de fraîcheur au goût. Il s’accorde bien avec les poissons fraîchement pêchés des lacs du terroir alsacien, ou tout simplement accompagné d’une assiette de fromage. Le vigneron Bruno Hertz nous parle également « d’un coup de cœur » pour le Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles 2007, issu d’une vendange sur mûrie. Les grains atteints de pourriture noble lui donnent toute sa richesse. Ample et souple en bouche, il révèle un doux parfum de fruit exotique. Un travail où le terroir est priorisé Respectueux et attentif dans la fabrication du vin, Bruno Hertz n’hésite pas à vanter des techniques particulières quant à la production de ce breuvage. Il priorise dans ses champs de vignes l’utilisation de fumier de cheval et s’aide d’un logiciel pour l’optimisation et l’évaluation des risques phytosanitaires. Les récoltes se font manuellement, et sont synonymes de fête chez les Hertz, où vendangeurs et producteurs se réunissent pourles repas et surtout celui de fin de vendanges. Après les vendanges, la garde dans les anciennes caves contribue à donner aux vins toutes leurs qualités organoleptiques. Des saveurs et des arômes qui se dégustent à l’occasion d’une visite au domaine, durant laquelle Bruno Hertz convie les touristes à faire un tour dans les vignobles avec sa 2CV. ...

Le laboratoire « Métabolisme du cholestérol et innovations thérapeutiques » en pointe contre le cancer

En 2013, les travaux de l’équipe de Marc Poirot et Sandrine Silvente-Poirot ont fait grand bruit : « Nous avons identifié le premier dérivé du cholestérol qui est suppresseur de tumeurs. Cette molécule, la Dendrogénine A, empêche la création d’un autre dérivé, l’OCDO, que nous avons récemment caractérisé, et qui lui, au contraire favorise la progression tumorale. La Dendrogénine A a donc un effet considérable » Bloquer la production du dérivé favorisant le cancer Depuis, les chercheurs toulousains vont beaucoup plus loin. En identifiant les enzymes et les cibles de ces molécules, ils en ont appris beaucoup plus sur leur fonctionnement, ce qui à terme devrait avoir une influence majeure dans le traitement de certains cancers et leur diagnostic. « Aujourd’hui, nous savons doser et bloquer le dérivé favorisant le cancer par différentes stratégies. Cela ouvre des perspectives thérapeutiques dans les cancers où elle est produite en grande quantité, comme les cancers du sein». Marc Poirot et Sandrine Silvente-Poirot ont pour objectif de faire bénéficier aux patients des avancées de leurs recherches. Voilà pourquoi ils collaborent étroitement avec les cliniciens de l’oncopole toulousain, Florence Dalenc, Fréderic Courbon et Christian Recher, et sont à l’origine de la création de la start-up Affichem, chargée de développer des molécules thérapeutiques innovantes et des biomarqueurs théranostics. «Avec cette start-up, nous développons plusieurs familles de molécules à fort potentiel thérapeutique» reprend Marc Poirot. Les tests précliniques avec la Dendrogénine A ont donné des résultats très prometteurs qui devraient déboucher sous peu sur des essais cliniques. La preuve que Toulouse est au cœur de la lutte contre le cancer. ...

Port-La Nouvelle, entre détente et nature

Avec 280 jours de soleil par an, autant dire qu’il fait presque toujours beau sur la plage de Port-La Nouvelle, au pied du phare, qui nous renvoie à l’époque des voiliers mythiques et des marins d’exception. Et quelle plage ! La station du littoral audois, animée tous les jours en saison (marchés, concerts, fêtes, etc.), possède 10 km de sable fin, ce qui permet de profiter d’un panel d’activités : beach-volley, beach soccer, stand-up paddle, planche à voile, etc. Sans oublier, le dimanche matin, les démonstrations de pêche à la traîne. Le tout dans un environnement irréprochable : les eaux de baignade sont estampillées « Pavillon bleu ».   Port-La nouvelle : une ville nature entre mer, flore et garrigue... La ville de Port-La nouvelle, pionnière dans la démarche de gestion de la qualité des eaux de baignade, a été une des premières en France à  obtenir le label "Démarche Qualité Eaux de Baignade". Port-La Nouvelle, ce n’est pas que du farniente. La station possède aussi une Réserve Naturelle Régionale, celle de Sainte-Lucie. Cette île de 250 hectares permet d’observer une riche flore entre garrigues et boisements de pins d’Alep et une faune diversifiée (cigales, chevreuils, chauves-souris, oiseaux rares comme la sterne naine ou le gravelot à collier interrompu). Ne manquez pas une balade du côté du canal de la Robine. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, cet ouvrage, mis en service par Vauban, rallie l’Aude à la Méditerranée en passant par Narbonne. Il offre aujourd’hui, à pied ou à VTT, 32 km de promenades exceptionnelles. ...

Domaine des Maravilhas : des vins stylés
et élégants qui expriment autrement le terroir

Le Domaine des Maravilhas travaille à la fois les AOP Lirac (un cru des côtes-du-rhône), le Laudun (un côte-du-rhône villages) et le Châteauneuf-du-Pape. Il est planté sur un sol argilo-calcaire en côteaux, avec des galets roulés en surface, qui ont la propriété de restituer aux vignes la chaleur emmagasinée durant la journée. Une viticulture respectueuse de la Nature Avant d’être un mode de culture, la biodynamie est un état d’esprit, une philosophie auxquels Jean-Frédéric Bistagne, vigneron passionné, adhère pleinement. « Depuis toujours, j’ai eu envie de faire une viticulture biodynamique, respectueuse de la terre et de la vigne. Et j’ai eu la chance de reprendre un domaine qui l’était déjà depuis plus de vingt ans », confie-t-il. Ce type de viticulture n’est pas étranger à la vivacité et à la bonne potentialité de garde des vins produits au sein du domaine. En dehors des impératifs des appellations, « nous faisons le choix de minimiser le recours aux intrants et produits de défense pour la vigne et la cave, bien en-deçà des cahiers des charges de l'agriculture biologique », souligne Jean-Frédéric Bistagne.  Pour lui, l’équilibre organique des sols et des vignes est primordial. C’est pourquoi les intrants sont bannis au profit des préparations biodynamiques de prêle, d’ortie, de valériane... Il joue sur l’interconnexion entre animaux, terre et plantes, et fait même appel à un troupeau de moutons pour brouter dans ses vignes. « Nous faisons en sorte que la vigne soit la plus équilibrée possible pour que, dans son environnement, elle soit capable de se défendre seule avec le moins d’intrants possible. » Des vins tout en élégance À partir des cépages historiques des côtes-du-rhône (grenache, syrah, mourvèdre, cinsault et bourboulenc, clairette), le Domaine des Maravilhas élabore des vins élégants. Quatre cuvées sont ainsi en AOP  Laudun (Maestral blanc et rouge, Bessalena et Le Passage). Grâce aux contraintes de production, d'encépagement et de vinification, ces vins sont d'une qualité constante. Les arômes sont subtils et prononcés, et les tannins plus fins et profonds. Ceux qui cherchent un vin avec un meilleur potentiel de garde sont largement servis. Du côté des Lirac, six cuvées font honneur à l’appellation : La Pierre de Josette, Pradau blanc, rosé et rouge, Antécédence et Canto-Bruno. Mention particulière pour cette dernière qui montre la qualité exceptionnelle du mourvèdre sur ce terroir. Mais si une cuvée mérite tous les éloges, ne serait-ce que pour son côté atypique, c’est certainement l’Espirito en AOP Châteauneuf-du-Pape. En effet, cette appellation habituellement issue d'un assemblage à base de grenache, s’exprime à merveille avec la syrah. La cuvée Alice, une pépite de cinsault en Vin de France, révèle, quant à elle, l’aptitude de ce cépage à produire un vin léger, fruité et gourmand, lorsqu'on ne le fait pas surproduire. ...

Coopérative laitière des Alpes du Sud : le bon goût du lait

Avec un savoir-faire incomparable, la coopérative laitière des Alpes du Sud propose des produits qui font ressortir le vrai goût du lait. Un lait à la fois naturel et authentique. Grâce à la qualité de ses produits, la coopérative laitière des Alpes du Sud offre une occasion de redécouvrir le plaisir de consommer cette boisson. À l’instar du lait frais entier pasteurisé qui se distingue par ses douces saveurs. Des produits uniques de par leurs goûts En matière de fromage blanc qui est l'un des produits phares de la coopérative qui en écoule 200 tonnes chaque année, deux choix s’offrent aux plus gourmands : battu et non battu. Sa texture légère et onctueuse en fait un dessert de premier choix. La crème fleurette avec ses 35 % de matières grasses est une crème fraîche liquide, idéale pour la chantilly ou les sauces. Ensuite, replongez en enfance grâce à la faisselle, élaborée à partir du bon lait des Hautes-Alpes. Enfin, pour les amateurs de lait demi-écrémé, la coopérative suggère le lait UHT demi-écrémé pour son goût unique. ...

Le Domaine de l’Enchantoir : la passion du vin depuis le 19ème siècle

Dans un terroir au sol perméable et argilo-calcaire poussent des cépages typiques des Pays de la Loire. C’est au cœur de cette région historique qu’est situé le Domaine de l’Enchantoir, produisant des cuvées répondant à l’appellation unique « Saumur Puy-Notre-Dame », qualifiant le vin fait à un seuil minimum de 85 % de cabernet franc. Fiers de cette distinction, Jean-Michel et Fabienne Brunet, heureux propriétaires de cette exploitation séculaire, nous emmènent à la découverte de cette terre déjà viticole depuis le Moyen-Age. « Un milieu dédié aux vignes » Ces propos de Jean-Michel et Fabienne Brunet justifient la forte réputation vinicole de Puy-Notre-Dame, une notoriété datant du 19ème siècle. Grâce à son microclimat d’altitude propice à la culture vinicole, ce terroir est le lieu de prédilection de deux cépages caractéristiques, à savoir le cabernet franc, pour le vin rouge, et le chenin, pour le vin blanc. Afin de rendre hommage à cette terre généreuse, le Domaine de l’Enchantoir privilégie ces deux cépages, avec un peu de chardonnay, sur ses 17 hectares de vignobles. Par cette recherche de l’authenticité, cette maison produit des cuvées rouges, blanches, rosées et pétillantes riches en saveurs subtiles et voluptueuses, et fortes de la mosaïque d’arômes propres à ce « terroir qualitatif », précise nos interlocuteurs. L’agriculture bio mise à l’honneur Certifié « Agriculture biologique », le Domaine de l’Enchantoir se veut être la figure de proue de plusieurs générations de vignerons soucieux de l’environnement et prônant un processus de vinification traditionnelle. Les cuvées issues de cette culture raisonnée gardent ainsi toute la typicité gustative du terroir, à l’instar du « Terres pourpres », un saumur rouge au caractère affirmé et succulent en bouche. Toujours dans cet esprit, les trois vins blancs produits par la maison ont le mérite d’être certifiés 100 % bios afin de préserver ce riche patrimoine naturel de Puy-Notre-Dame. ...

La 11ème édition de la Journée Internationale des Maladies Rares sera axée sur la recherche

Destinée au grand public, la 11ème Journée Internationale des Maladies Rares, qui sera célébrée dans pas moins de 94 pays le 28 février prochain, poursuit plusieurs objectifs. Des maladies rares mais des patients nombreux Si le règlement européen se fonde sur leur faible prévalence (un cas pour 2 000 naissances) pour définir les maladies rares, force est de constater que le nombre total de personnes qui en sont atteintes pose un réel problème de santé publique. En France, ce sont ainsi plus de 3 millions de personnes qui souffriraient d’une maladie rare. Soit peu ou prou autant que de malades du cancer (tous types confondus). Pour reprendre la devise d’Orphanet, le portail d’information de référence dans le domaine, « les maladies rares sont rares mais les malades nombreux ». L’un des objectifs de la Journée Internationale consiste donc à diffuser de l’information pour éviter la banalisation de ces pathologies certes peu fréquentes mais souvent très handicapantes. Et ainsi rappeler au public que les maladies rares, ça n’arrive pas qu’aux autres…  Un diagnostic et une prise en charge souvent compliqués La Journée Internationale vise également à sensibiliser l’opinion aux répercussions des maladies rares sur la vie quotidienne des personnes qui en sont atteintes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recense entre 6 000 et 7 000 maladies rares : syndrome de Lowe, maladie des os de verre, Progeria, maladie de Charcot-Marie-Tooth, syndrome de Gougerot-Sjogren, mucoviscidose, etc. Chaque semaine, ce sont, en moyenne, 5 nouvelles pathologies touchant moins de 0,2 % de la population mondiale qui sont identifiées. Dans 80 % des cas, elles sont d’origine génétique. Beaucoup de maladies rares sont graves et hautement handicapantes. Il arrive aussi qu’elles soient chroniques, c’est à dire que la pathologie dure longtemps et qu’elle évolue avec le temps, souvent en s’aggravant… Parce que les maladies rares sont difficiles à diagnostiquer, il n’est pas rare que leur cause médicale mette des années avant d’être identifiée. Et même si sa cause génétique a été identifiée, une maladie peut se révéler « orpheline ». Il n’existera alors aucun traitement pour en guérir. Dans ce cas, la prise en charge consistera à améliorer les conditions de vie du patient, à lui donner les meilleures chances d’insertion sociale et professionnelle, à l’accompagner psychologiquement ainsi que sa famille et à prévenir les éventuelles complications.  La recherche, plus importante que jamais Les progrès qui ont été réalisés dans le dépistage et la prise en charge des maladies rares sont considérables. Capable de décrypter notre ADN, le séquençage à très haut débit du génome humain est ainsi porteur d’espoir pour de nombreux patients souffrant de maladies rares. Aussi impressionnantes soient-elles, les récentes avancées technologiques ne sauraient toutefois masquer les difficultés de financement que connaît la recherche sur les maladies rares. Car même si la France fait figure de leader dans le domaine (nous sommes le 1er pays de l’union européenne à avoir élaboré et mis en œuvre des plans nationaux d’envergure), force est de constater que l’industrie pharmaceutique obéit bien souvent à une logique de profit. En conséquence de quoi, elle consacrerait des moyens insuffisants à ces maladies « rares » qui ne touchent qu’une (trop) faible proportion de la population. Dans son livre (« Malade d’exception, vivre avec une maladie orpheline », éd. A. Carrière), Jérôme Cheval donne d’ailleurs des maladies rares la définition suivante : « maladie dont la fréquence est tellement faible qu’elle n’est pas enseignée à la Faculté de Médecine ». Pour sa 11ème édition, la Journée Internationale des Maladies Rares entend donc mettre l’accent sur l’importance que revêt la recherche scientifique et médicale sur les maladies rares. Des manifestations sont prévues dans plusieurs pays Coordonnée par Eurordis, une alliance regroupant 686 associa...

Domaine Orenga de Gaffory : riche patrimoine viticole

L’origine du domaine remonte à 1967 lorsqu’après la cession de l’entreprise familiale Cap Corse Mattei, Pierre Orenga de Gaffory plante les premiers ceps de Niellucciu. En 1974, son fils, Henri Orenga de Gaffory, le rejoint dans l’aventure. Dans une volonté de pérenniser le domaine, ce dernier initie l’achat de nouvelles parcelles et la restructuration du vignoble pour développer un véritable domaine vitiviniculture à part entière. Le domaine est alors rapidement devenu l’une des références de l’aire d’Appellation de Patrimonio, contribuant ainsi à étendre la notoriété d’un site labellisé Grand Site de France en 2016. Des terroirs d’exception Le domaine Orenga de Gaffory s’étend aujourd’hui sur 56 hectares répartis sur cinq sites entre les communes de Patrimonio, Saint-Florent, Poggio d’Oletta, Barbaggio et Oletta. Bénéficiant d’un climat généreux, tempéré et ensoleillé, accompagné de vents marins rafraîchissants et doux, le vignoble produit des vins authentiques aux arômes et la structure complexes. Composés en partie de graves et de schistes, ses sols argilo-calcaires sont propices à la culture des cépages qui font l’originalité de la Corse. Des cépages emblématiques de la  Corse Le vignoble est composé des cépages recommandés par l'Appellation Patrimonio :  le Niellucciu, le Sciacarellu et le Vermentinu. Il est également constitué de Minustellu et d'Aleatico qui sont des cépages anciens, plantés après dégustation. Le grenache également présent dans la région de Patrimonio est limité à 10%, dans les assemblages. Des cuvées cultes bientôt toutes en bio Pour la famille Orenga de Gaffory, l'élaboration de vins repose essentiellement sur la valorisation d’un magnifique terroir appuyé par le savoir-faire ancestral de ses vignerons et l’utilisation d’outils modernes de vinification. La volonté de préserver ce terroir d'exception s'exprime notamment à travers l'entrée en conversion biologique de la totalité du vignoble en août 2016. Outre un entretien manuel et mécanique des sols, la préservation de l'équilibre biologique et des qualités du terroir sont poursuivis par l'application des grands principes de l'agriculture biologique : le maintien de la biodiversité, le contrôle des insectes et parasites, la fertilisation, le maintien de l'intégrité des sols, par des traitements d'origine minérale essentiellement. Le domaine produit des vins d’exception qui conjuguent grande finesse et arômes complexes. Dans sa collection, vous aurez plaisir à déguster notamment les Cuvées des Gouverneurs qui se déclinent en blanc, rouge et muscat, les Cuvées Felice disponibles en blanc, en rosé et en rouge, le Scala Santa rouge, la gamme de Muscat AOP du Cap , et le Rappo, un vin rouge naturellement doux dont l’élaboration est issue d’une tradition séculaire. ...

Le château de Montvillargenne : l’adresse à retenir pour un séjour inoubliable

Ancienne demeure de la famille de Rothschild qui le fait construire en 1914, le château de Montvillargenne est le témoin de grands tournants de l’histoire. L’armée allemande s’y installe durant la Seconde Guerre mondiale. Il fait par la suite office de noviciat pour les sœurs du Sacré-Cœur de Jésus avant de devenir en 1985 l’actuel hôtel de prestige quatre étoiles arborant une décoration contemporaine tout en gardant son architecture originelle, un mélange atypique qui fait tout son charme. Outre le château en lui-même, son parc de six hectares constitue une de ses valeurs ajoutées et offre une irrésistible invitation à des moments de farniente. La détente atteint ici son paroxysme grâce au centre de bien-être constitué d’une salle de fitness équipée, un sauna, une piscine et un hammam. Des chambres qui font rêver Les quelques 120 chambres de ce lieu de prestige sont, chacune à leur façon, un véritable havre de paix invitant à la détente et promettant des nuits dignes d’un conte de fées dans un véritable château. Deux catégories standard : l’une dans l’extension qui se trouve dans la partie qui jouxte le château, juste à côté de l’espace bien-être et de la piscine, conjugue confort avec modernité ; l’autre, au cœur du château, séduit par sa décoration tantôt traditionnelle, tantôt contemporaine accentuée par des couleurs rouge et beige ou marron glacé et fuchsia, couleurs de l’amour, du romantisme, de la sérénité et des… vacances. Un standing qui laisse bouche bée Les tons turquoise et chocolat qu’arborent les chambres supérieures sont reposants pour les yeux. Une décoration tout en fleurs, une ambiance moderne… Il y en a pour tous les goûts. Les univers originaux font voyager, avec un style qui va du baroque au marocain. Séjourner dans un château authentique tout en profitant d’un design très actuel, de toutes les commodités, d’une ambiance exotique et romantique, c’est ce que promettent les chambres de luxe. La chambre Prestige, quant à elle, vous plonge au cœur de l’Égypte dans une belle mise en scène où le sensationnel est au rendez-vous. La décoration est rehaussée d’un sphinx à l’entrée, d’un toit pyramidal, d’une statuette représentant le pharaon au niveau des tentures… Un véritable voyage dans le temps et l’espace faisant ressentir aux clients qu’ils sont vraiment « rois ». Cette suite offre un panorama sur le parc, comme les dieux d’antan qui, au réveil, se mettent à contempler leurs terres. Les saveurs du terroir autrement La salle du restaurant, quant à elle, baigne dans une ambiance douillette et offre une vue sur le jardin. Stéphane Gourault, l’artiste culinaire chargé d’élaborer la carte, revisite les recettes du terroir. De ses fourneaux en sortent des plats créatifs, riches en saveurs et hauts en couleurs. Le tout accompagné d’une carte de vins éclectique qui fait honneur aux plus grandes régions viticoles du pays et d’ailleurs… ...

Herboristerie François nature : nature et tradition depuis 1935

Tenue par la même famille et passée entre les mains de 4 générations, l’herboristerie François nature a été fondée en 1935 par Marius François. 83 ans plus tard, c’est l’arrière-petit-fils, Alexandre Pinot qui tient aujourd’hui la boutique. Au fil des années, l’entreprise familiale a acquis sa renommée dans le commerce des plantes médicinales. Mais au regard de l’évolution du marché et des comportements de sa clientèle, l’herboristerie a élargi ses gammes en développant une activité de fabricant de compléments alimentaires. Tous les produits sont maintenant disponibles dans 5 boutiques situées respectivement à Besançon, Belfort, Dijon, Lyon et Pontarlier. En outre, une boutique en ligne propose non seulement les produits de « François Nature » mais également des produits d’autres marques. Des produits 100% naturels La diversité des produits par la maison fait sa signature. Au rayon Aromathérapie, le bien être est au rendez-vous à travers des composés aromatiques déclinés sous forme d’huiles essentielles, huiles végétales vierges, élixirs floraux, bain… Des produits de phytothérapie comme les plantes aromatiques ou  tisanes ainsi que des extraits liquides complètent le panorama des produits dédiés au bien-être naturel. Pour faire le plein de vitamines et de minéraux, l’établissement propose des compléments alimentaires à base de plantes. Elaborés à partir du totum de la plante, ils se composent uniquement de poudre pure. François nature propose également un large choix de gélules de plantes 100% naturelles. Il s’agit notamment de gélules de poudre pure non-ionisées et ne contenant ni conservateurs ni excipients. Afin de garantir la qualité de ses produits, l’herboristerie dispose de son propre laboratoire. Tout est rigoureusement contrôlé. De leur sélection à leur composition, les poudres de plantes passent par des analyses microbiologiques assurant une qualité optimale. Résultat : des produits qui s’adaptent parfaitement aux besoins et attentes des clients. Parmi la gamme phare de la maison, l’harpagophytum rencontre actuellement un franc succès. Particulièrement apprécié par les sportifs, il aide à soulager efficacement les douleurs articulaires. ...

L’errance diagnostique est une souffrance

Pouvez-vous nous présenter l’association « Sans Diagnostic Et Unique » en quelques mots ? Il s’agit d’une association que j’ai fondée en mars 2016 avec Audrey Letellier. Sa création est étroitement liée à mon histoire personnelle. En effet, je suis maman d’une petite fille qui a été en errance diagnostique pendant cinq ans. Et comme c’est le cas pour beaucoup d’autres parents, ces cinq années ont été un véritable parcours du combattant. Notamment pour pouvoir obtenir un diagnostic via un séquençage à  haut débit. Mais j’ai pu rencontrer des gens formidables. Dont le professeur Laurence Faivre, généticienne à Dijon. Nous avons beaucoup échangé et un jour, elle m’a dit que si je créais une association, je pouvais compter sur son soutien sans faille. Et voilà, l’association « Sans Diagnostic Et Unique » venait de voir le jour. Très vite, nous avons également eu la chance de pouvoir nous appuyer sur des partenaires solides : la filière AnDDI-Rares et Maladies Rares Info Service.Quel rôle l’association « Sans Diagnostic Et Unique » joue-t-elle ? Avant tout, nous nous efforçons de rompre l’isolement des familles qui sont en errance diagnostique. Par le biais de notre site et de notre page Facebook, les proches d’enfants atteints d’une maladie rare peuvent, par exemple, échanger et même se rencontrer s’ils le souhaitent. Créer du lien, c’est essentiel. Nous facilitons également l’accès à l’information, notamment grâce à Maladies Rares Info Service et nous efforçons d’orienter - voire de réorienter - les familles vers les professionnels de santé adaptés. Le partenariat que nous avons mis en place avec la filière AnDDI-Rares nous permet ainsi d’orienter des patients et leurs familles vers les centres référents des anomalies du développement. Enfin, nous aidons les familles à effectuer certaines démarches administratives ou encore à exercer des recours contre des refus qui seraient injustifiés. Un mot sur le séquençage à haut débit et les espoirs qu’il fait naître ? C’est non seulement une vraie avancée technologique mais aussi une chance d’obtenir enfin un diagnostic. Il faut savoir que les familles qui sont en errance diagnostique se font bien souvent « balader » de service en service, de spécialiste en spécialiste… Rapide et efficace, le séquençage à haut débit coûte également moins cher que de devoir procéder à plusieurs analyses génétiques. En effet, effectuer une recherche syndrome par syndrome prend du temps. Beaucoup de temps. Alors que le séquençage à haut débit permet de séquencer beaucoup plus de gènes. Et donc de multiplier les chances de diagnostiquer les maladies rares. Le hic, c’est que le séquençage à haut débit, aussi efficace soit-il, ne rentre pas encore dans le parcours de soins… Certains médecins ont probablement peur du surcoût que peut représenter cet examen. Pour toutes ces raisons, le séquençage constitue un outil formidable mais il est sous-exploité. Au contraire, nous souhaitons qu’il soit proposé, de façon plus systématique, aux familles en errance diagnostique.Comment les personnes qui vous contactent vivent-elles leur triple peine (la maladie en elle-même mais aussi l’errance médicale et l’isolement) ? Il arrive très souvent que les mamans qui se présentent à l’association éprouvent un sentiment de culpabilité. Malgré de multiples examens, la cause du retard de développement de leur enfant reste une énigme. Et aucun mot n’est mis sur ses maux. C’est une véritable souffrance car ce besoin de diagnostic est viscéral. Identifier la cause de la maladie dont est atteint son enfant aidera sa maman à se libérer de son sentiment de culpabilité, certes infondé mais pourtant bien réel… Poser un diagnostic permet également de savoir contre quoi l’on se bat. Enfin, diagnostiquer la maladie permet de se projeter sur l’avenir de son enfant. Et s’il s’agit d’un accident génétique, une nouvelle grossesse de la maman pourra aussi être envisagée plus sereinement. Le traitement de la maladie mais aussi son mode de transmission font partie des questions que se posent les parents. Or, seul un diagnostic permet d’y répondre. Pourrait-on parler d’un véritable « droit au diagnostic » ? Tout à fait. Dans le cas de ma fille, avant d’obtenir un diagnostic, j’avais parfois l’impression qu’elle n’avait pas d’identité. D’autant qu’à l’époque, rien n’existait pour les « sans diag’ ». On avait vraiment le sentiment d’avoir été laissés sur le bord de la route, sans aucune reconnaissance… Quelle aide votre association peut-elle apporter aux professionnels de santé ? Nous essayons d’informer les professionnels de santé. Pour cela, nous avons d’ailleurs mis en place un tour de France des centres de référence des anomalies de développement. Cette démarche vise à sensibiliser les professionnels de santé ainsi que les acteurs médico-sociaux aux conséquences de l’errance diagnostique, à les mobiliser et à porter haut la voix des familles. Autant d’actions dont le but ultime reste de faire en sorte de réduire l’errance diagno...

Tastin’France : faire connaître les vins et spiritueux français dans le monde entier à travers des dégustations professionnelles 

Promouvoir efficacement les vins spiritueux français hors de nos frontières Cocorico ! À l’international, force est de constater que les  vins et spiritueux français ont la cote ! Jugez plutôt, pour l’année 2017, ce sont plus de 2 milliards (2 388 000 000, pour être précis !) de bouteilles de vins et spiritueux français qui ont été exportées. De l’avis des professionnels du secteur, les 12,9 milliards d’euros que toutes ces ventes auront générés constitue un record « historique ». Et quelque chose nous dit que Business France qui organise régulièrement des dégustations professionnelles de vins et spiritueux français hors de nos frontières n’est pas étranger aux excellents résultats enregistrés par la filière viti-vinicole. Car voilà, lorsque l’on est un producteur ou un négociant en vins et spiritueux, il peut se révéler difficile de commercialiser efficacement sa production en Europe et au-delà : comment s’y prendre pour communiquer sur ses produits ? Qui contacter ? Autant d’obstacles à surmonter… Et c’est là que Business France intervient. En organisant régulièrement des dégustations professionnelles Tastin’France auprès d’acteurs locaux (distributeurs, cavistes, importateurs, restaurateurs, négociants, etc.) triés sur le volet, Business France permet, en effet, aux producteurs, agents et négociants français de faire connaître leurs vins et spiritueux dans les meilleures conditions qui soient. « L’idée, c’est vraiment de leur donner les moyens d’aller à la rencontre des professionnels locaux et d’aider nos producteurs, agents et négociants à répondre à leurs besoins en termes de développement à l’international » explique Fabienne Le Goc, Responsable du Pôle Rencontres BtoB - Service Vins et Spiritueux chez Business France. Tout mettre en oeuvre pour déclencher les commandes à l’export  Pour faire découvrir les vins et spiritueux français et mettre en relation les producteurs et les négociants français avec les décideurs étrangers, Business France dispose de tout un arsenal. Tout d’abord, cette société dispose d’un solide savoir-faire. « Nous faisons profiter nos clients de notre expertise en leur fournissant des prestations de conseil pour améliorer leur démarche d’exportation » précise Fabienne Le Goc. Business France peut également s’appuyer sur son réseau : répartis dans 93 bureaux, 60 experts aident les producteurs et négociants français à exporter dans 73 pays du globe. Car sa parfaite connaissance des marchés locaux et de leurs spécificités constitue indéniablement l’un ses principaux atouts. De plus, la logistique que Business France est capable de déployer (organisation de dégustations ciblées, envois d’échantillons, organisation de voyages, rédaction de communiqués de presse, édition d’un catalogue de produits, réalisation d’études de marché, prêt de matériel de dégustation , etc.) pour accompagner les professionnels hexagonaux dans leur projet d’internationalisation participe clairement au succès de son action. Bref, autant de leviers que Business France ne manque pas d’actionner pour booster les commandes à l’export des acteurs du marché des vins et spiritueux qui font appel à leurs services. « Nous sommes un activateur d’affaires » indique Fabienne Le Goc. Pour l’année 2018, ce sont ainsi 57 dégustations qui ont été programmées : 19 d’entre elles auront pour cadre les principaux marchés européens (Belgique, Pays-Bas, Europe de l’Est, Scandinavie, etc. ). Et 38 porteront les couleurs de nos vins et spiritueux ailleurs dans le monde ! « En tout, cela représente une trentaine de ‘’tours’’ qui seront organisés dans plus de 50 pays ».    ...

Domaine Laurent Habrard : un vin reconnaissant envers la nature

A déguster aussi bien sur les tables du restaurant Jules Vernes que ceux de Guy Savoie, les vins du vigneron Laurent Habrard se déclinent sous les appellations Crozes-Hermittage, Hermitage et Saint-Joseph. Cultivé sur des côteaux de granit, de LOESS et d’un peu d’argile, les vignes apportent des fruits qui font la particularité de la production. Pour la petite anecdote, l’une des parcelles du vignoble jouit d’un ascendant bien connu. En effet, la parcelle Hermitage a été achetée au gendre du général de Gaulle, Alain de Boissieu. Ces vignes vendangées à la main sont gérées par Laurent Habrard depuis 1998. Issu d’une famille de viticulteurs, il représente déjà la cinquième génération de la famille à travailler le vin. Ce vin dont certains sont vieillis en fûts quand d’autres sont vieillis dans des cuves de béton et d’inox. Une démarche complète et globale pour l’environnement Depuis 2008, les vins du domaine Laurent Habrard sont labellisés « Bio ». Une démarche soutenue depuis déjà longtemps en faveur de l’environnement associée à des méthodes de production sans sulfites notamment pour les vins rouges. Mais l’engagement du domaine ne s’arrête pas là. Afin d’adopter une démarche plus complète et globale, le domaine s’est associé à l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). A travers cette association, le domaine souhaite tel que l’explique Laurent « remercier la nature de donner des récoltes ». Et cela en faisant un don de 25 000€, récupéré sur l’ensemble des ventes des cuvées de vin rosé de l’année passée. Grâce à différents dons, l’ASPAS achète du foncier pour ensuite le mettre sous cloche et laisser la nature reprendre seule ses droits. Grâce au domaine Laurent Habrard et sa contribution, ce sont 16 ha de réserve de vie sauvage qui vont être établies. ...

L'Origan, pour le plaisir des papilles

Le Jules-Verne - Tour Eiffel, Le Chiberta, près des Champs-Élysées, l’Hostellerie du Chapeau Rouge, à Dijon, l’Auberge des Templiers,en Sologne : Richard Prouteau a une longue expérience en cuisine. Un savoir-faire acquis depuis 1988 lorsqu’il commença son apprentissage en cuisine. Dès son arrivée en 2010, il dévoile ses talents au restaurant L’Origan, en respectant les fondamentaux de la cuisine française, par le prisme des produits régionaux. La cuisine de ce chef créatif mais précis est reconnue pour sa maîtrise et l’envie de faire plaisir. En témoignent quelques-unes de ses spécialités comme le lièvre à la royale, farci au foie gras et aux truffes. La fourchette des menus se situe entre 29 et 88 €. L’Origan dispose également, bien entendu, d’une carte des vins renfermant des références prestigieuses de toutes les régions, avec une priorité sur les vins de Loire. Cette carte est agencée et alimentée par Benoît Lefort, chef sommelier, qui met en valeur les produits de qualité en travaillant avec des producteurs engagés. Des animations régulières autour du restaurant • Les soirées musicales (une fois par mois) le samedi, de mi-octobre à fin mars. Soirée en trois temps : cocktail servi dans la Rotonde, concert dans le grand salon Régence, dîner au restaurant L’Origan et dans le salon Coty. À partir de 19h30. 40 € (cocktail - concert) - 120 € (cocktail - concert - dîner). Voir calendrier 2016 ci-dessous. • Les cours de cuisine Des initiations culinaires présentées par Richard Prouteau en personne sont dispensées dans la cuisine de la Cité des Parfums et clôturées par un repas. Ces « ateliers gourmands » ont lieu tous les premiers samedis de chaque mois en fonction des grands thèmes gastronomiques mensuels définis sur l’année. De 9 h à 14 h. 75 € par personne, sauf le menu de Noël à 100 €. Le prix comprend : l’initiation culinaire, la dégustation des plats confectionnés et l’accord mets et vins. (Supplément de 25 € sur les ateliers « Noël» et « Foie gras»). Voir calendrier des cours de cuisine 2016 ci-dessous. • Les ateliers œnologiques Le sommelier Benoît Lefort vous transmettra les clés pour choisir votre vin, les gestes pour le déguster et les mots pour en parler. Les cours d’œnologie s’adressent à tous les amateurs de vin : initiation à la dégustation, réussir ses accords mets et vins, exploration de cépages..., et ont lieu un samedi par mois. De 10 h à 12 h. Voir calendrier des ateliers œnologiques 2016 ci-dessous. • Les brunchs Un dimanche par mois, la formule brunch vous ouvre les portes d’un buffet à volonté avec des produits de qualité dans un cadre exceptionnel. De 11h30 à 14 h. 43 € par personne (boissons incluses), - 50% pour les enfants de moins de 12 ans. Voir calendrier des brunchs 2016 ci-dessous. ...

Parc Alpha, à la rencontre des loups

En plein cœur du Parc national du Mercantour et à quelques kilomètres de la commune de Saint-Martin-Vésubie, le Parc Alpha est situé au Boréon, c’est-à-dire à l’endroit même où le loup a fait son retour. L’engouement du grand public pour cet animal fascinant est tel que, depuis 2013, sous l’impulsion d’Éric Ciotti, président du Syndicat mixte pour le développement de la vallée de la Vésubie et du Valdeblore, le parc connait une affluence de 63 000 visiteurs par an. Actuellement, il héberge 24 loups de 2 sous-espèces différentes, réparties en 3 meutes, vivant en captivité dans de vastes espaces clos. Les objectifs du parc Depuis son retour en France, le loup est sujet d’une polémique au sein de la population locale, entre les éleveurs et les défenseurs des animaux. Le débat, qui s’est propagé au niveau national, est axé autour de la présence à l’état sauvage de ce prédateur dans la région. Le Parc Alpha a pour principal objectif de concilier les parties et de rétablir un dialogue constructif entre les différents protagonistes, en expliquant les enjeux et la problématique liés au retour de cet animal. Il sert aussi de terrain d’expérimentation grandeur nature pour développer la recherche scientifique autour du loup. Le parc animalier contribue, en outre, à redynamiser le pôle touristique de la région et à favoriser le développement économique local en utilisant l’image du loup. Sur les traces du loup S’étalant sur une surface de 12 hectares, le Parc Alpha est subdivisé en 3 secteurs bien distincts. Le chemin aménagé appelé le « Pas du loup » mène au pont de Cerise, situé à l’entrée du parc. L’accueil des visiteurs s’effectue au « Temps des hommes », où se trouve un espace de pique-nique en plein air et deux anciennes « vacheries ». Ces deux étables de l’époque de l’industrie laitière ont été restaurées et reconverties en salle de spectacles, boutique de souvenir et point de restauration. La visite commence dans la salle de spectacles avec la projection de 3 scénovisions, des récits vidéo réalisés grâce à un décor et à des effets spéciaux spécifiques. Ces vidéos racontent l’histoire des rapports entre l’homme et le loup au fil du temps et présentent quelques points de vue sur le retour du loup dans le Mercantour. Autre activité incontournable : la ferme pédagogique d’Auguste et de Marie, permettant aux enfants de découvrir les différents animaux de la ferme. L’observation effective des 3 meutes présentes au parc se fait, quant à elle, au « Temps du loup ». Cinq affûts de bois sont disséminés au sein de cet espace et ont été agencés de façon à ce que les visiteurs puissent découvrir les animaux sans empiéter sur leur lieu de vie. Vivre au plus près d’un prédateur Le Parc Alpha propose également d’aller au-devant de cet animal fabuleux au travers de certaines activités insolites. Les visiteurs sont conviés à vivre une véritable immersion au plus proche des loups, en accompagnant le personnel du parc et en devenant soigneur le temps d’une journée. Ils participent, notamment, à la préparation de la nourriture de la meute du Boréon. ...

Champagne Pierre Pinard : le reflet du terroir sézannais

L’histoire de la famille Pinard et la viticulture est intimement imbriquée. En effet, la chronique familiale remonte en 1610, lorsque Jacques Pinard s’installe à Sézanne pour s’adonner à cette activité. Depuis, son savoir-faire s’est transmis de génération en génération, jusqu’à Dominique, Brigitte et Olivier Pinard, actuels propriétaires et garants de cet héritage familial. Une viticulture du « bon sens » Pour la maison Pierre Pinard, la qualité d’un vin prend naissance au vignoble. Raison pour laquelle l’exploitation reste particulièrement rigoureuse lors des travaux dans les parcelles, comme l’atteste Brigitte Pinard : « Nous appliquons au domaine une culture dite "de bon sens". Nous travaillons avec la nature et sommes très vigilants ; avec un très gros travail de surveillance sur nos parcelles, ce qui nous permet de traiter uniquement lors des moments critiques. » Ensuite concernant la vinification, la famille applique son savoir-faire transmis depuis des générations pour tirer de sa terre ses neuf cuvées. Des cuvées à l’image du terroir Si toutes les cuvées Pierre Pinard sont imprégnées du terroir sézannais, la plus représentative de celui-ci et de l’exploitation est certainement le « Brut Tradition ». Issue d’un assemblage 70% Pinot Noir et 30 Chardonnay, cette cuvée vieillit en cave trois ans avant d’être mise en bouteille, ce qui lui confère une très belle effervescence et un cordon de mousse persistant, avec une rondeur et une longueur en bouche des plus agréables. ...

Préparer un CAP Cuisine avec l'École Christian Vabret Boulangerie - Pâtisserie - Cuisine et l'Institut Paul Bocuse

L’École de Boulangerie d’Aurillac a été créée en 1990 par Christian Vabret, désireux de promouvoir et de transmettre le savoir-faire des Meilleurs Ouvriers de France en boulangerie ou en pâtisserie. Aujourd’hui l’École Christian Vabret forme aux métiers de boulanger et de pâtissier, que ce soit par des formations initiales telles que le CAP ou par des stages professionnels. Tous les élèves préparant un CAP Boulanger, un CAP Pâtissier ou un CAP Boulanger-Pâtissier suivent des cours enseignés par des formateurs confirmés. Dans de spacieux locaux, ils peuvent acquérir les connaissances de base et bénéficier d’équipements modernes. Ces formations durent de 7 à 14 mois, elles sont complétées par des stages pratiques en entreprise. L’École Christian Vabret Boulangerie - Pâtisserie - Cuisine permet à 95% de ses élèves d’obtenir le CAP Boulangerie ou le CAP Pâtisserie. CAP Cuisine Deux nouvelles formations vont voir le jour à partir de janvier 2018 en collaboration avec l’Institut Paul Bocuse : le CAP Cuisine et le CAP cuisine-pâtisserie. Ces formations  s’adressent à des adultes âgés de plus de 21 ans, en reconversion professionnelle. La formation pour l’obtention du CAP Cuisine dure 7 mois avec 7 semaines de stage en entreprise. 14 élèves peuvent s’inscrire et participer à chaque session. Pour celle concernant le CAP cuisinier-pâtissier, elle s’étale sur 14 mois avec 15 semaines de stage en entreprise, et  accueille 14 participants à chaque session. Dans ce territoire où les produits du terroir tiennent une place importante, l’arrivée de professionnels de l’Institut Paul Bocuse et de leur expérience culinaire lyonnaise sera un plus pour les nouveaux élèves. Des formations courtes De nombreuses formations courtes de remises à niveau ou de perfectionnement sont dispensées tout au long de l’année. Elles s’adressent essentiellement aux professionnels mais aussi aux amateurs. Par exemple, en cette fin d’année le stage Galettes et bûches ou le stage Pains et Douceurs des fêtes sont proposés aux professionnels. Ils sont animés le plus souvent par des meilleurs ouvriers de France. Humanitaire Tous les trois ans, l’Ecole Christian Vabret, accueille 2 jeunes chinois  de l’association Shanghai Young Bakers, association visant à offrir un métier aux plus défavorisés. Lors de leur passage à l’École Christian Vabret, ces jeunes apprennent le métier de formateur en Boulangerie ou en Pâtisserie  et à leur retour en Chine, ils deviennent les formateurs de cette association. ...