Origine - Qualité – AOC - maîtres mots chez Cartron
Judith Cartron, première femme à piloter l’entreprise a succédé à son père Xavieren 2011. Fière de ses racines, elle aime à rappeler l’héritage de la Bourgogne au travers du savoir-faire ancestral familial. Croquer dans le fruit est la promesse de la Maison.Aussi, pour y parvenir, le liquoriste sélectionne les meilleures variétés, assurance de puissance aromatique et d’excellence. Chaque fruit est alors récolté à pleine maturité, cassis Noir de Bourgogne, framboises Lloyd Georges, pêches de vigne, poires williams, abricots des Monts du Lyonnais, melon, mirabelles de Lorraine…, des fruits charnus et juteux.Cette exigence,Cartron l’applique à toute sa matière première, le gage d’un produit haut en goût qui réveille nos papilles.
Parmi les incontournables de sa gamme de liqueurs et eaux-de-vie de fruits, citonsla Crème de Cassis de Bourgogne Double Crème Joseph Cartron, fleuron de la maison dont sa grande puissance aromatique sculpturale nappe verre et palais. En 2015 elle a reçu comme sa Crème de Cassis de Bourgogne 15° l’appellation indication géographique Cassis de Bourgogne véritable gage de qualité pour les amateurs de crèmes de cassis haut de gamme. Cette IG souligne l’excellence et la territorialité du produit dont la recette est gardée secrète de père en fille. Mais il y a aussi le Marc et la Fine de Bourgogne et leurs AOC…. un héritage qui se partage avec plaisir.
Secrets de fabrication et trésor de goût
Cartron un savoir-faire ancestral qui innove
On connait Cartron par ses classiques, sa double crème de cassis, ses crèmes de fruits, ses eaux-de-vie de poire william, de vieille prune, son marc et sa fine de bourgogne et ses liqueurs de fruits bien ancrés sur notre territoire. Le distillateur aime aussi à se distinguer par son originalité. Il innove au travers de recettes uniques apportant un petit plus qu’il aime vous laisser découvrir. Ses dernières créations, ses liqueurs de thé rooibos, vert, fumé, sa crème de mirabelle, sa liqueur de sureau et la dernière-née, la liqueur de violette sont les muses des barmen.« Le consommateur comme les barmen aiment les nouveautés. L’innovation est primordiale, elle fait partie de notre ADN, de la marque Cartron qui aime surprendre et se positionne en véritable architecte du goût. » souligne Judith Cartron pour qui créativité est avant tout aussi synonyme de goût.
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Le Cassissium est un site singulier et inspiré. Créé en 2001 à Nuits-Saint-Georges, à proximité des côtes viticoles, il ne tarit pas d’idées pour mettre en lumière un fruit aux nombreuses vertus parfois méconnues. Visite du musée, découverte de la liquoristerie, conception de cocktails et dégustation permettent une immersion totale dans le monde du cassis. Un parcours interactif étonnant, durant lequel les visiteurs deviennent acteurs, y compris les enfants.
Un musée gastronomique ludique
Implanté sur le domaine de la liquoristerie Védrenne, dont le savoir-faire opère depuis 1923, le Cassissium est composé d’une exposition permanente, d’une salle de projections, d’un espace de dégustation et d’une boutique. Ce sont ainsi 1 000 m2 qui sont dédiés à la petite baie noire. Histoire, utilisation, savoir-faire sont tour à tour présentés au public, invité à déguster les produits maison à la fin de la visite.
La muséographie fait alterner histoires ludiques et jeux. Des tiroirs à ouvrir, des quizz, des écrans tactiles, des animations mécaniques permettent aux grands comme aux petits de manipuler de nombreux objets. Un film est projeté dans une salle insolite habillée de pierres, à l’image des vignes en Côte-d’Or. La star de l’histoire, Supercassis, y raconte son ascension.
Trois thèmes ponctuent le parcours. Le premier consiste à découvrir le fruit via ses aspects historiques et agricoles. Le deuxième présente ses bienfaits médicaux et cosmétiques. Le troisième consiste à découvrir l’exploitation de la plante, en sollicitant les sens des visiteurs. Le tout est accessible en plusieurs langues.
De la liquoristerie Védrenne à la dégustation
La maison Védrenne, créée par Joseph Védrenne il y a près de 96 ans, a acquis sa notoriété grâce à son savoir-faire. Reconnue comme le plus grand chai d’eau-de-vie de Bourgogne, la liquoristerie détient tous les secrets de fabrication de la crème de cassis. Cette étape du parcours est un moment privilégié, à la rencontre d’un artisanat amoureux des arômes. La passion du fruit et l’ambiance particulière qui y règne révèlent une contribution inhérente à la renommée de la gastronomie bourguignonne.
Et toutes ces senteurs donnent soif ! La visite se poursuit au bar du Cassissium. Le public est invité à déguster les crèmes, les subtils mélanges à base de cassis et de liqueurs, les liqueurs elles-mêmes ou encore les sirops pour les plus petits. Des jeux de couleurs et de matières transforment les produits disposés sur le comptoir en véritable palette artistique.
Des ateliers cocktails imaginatifs
Le Cassissium aime son fruit et déborde d’idées pour partager sa passion avec les visiteurs. Tous les 10 du mois, un atelier est organisé, destiné à désacraliser le cocktail, avec ou sans alcool. Le but : apprendre aux curieux à marier les saveurs, à revisiter les classiques et à composer au feeling de jolies et savoureuses boissons.
Cassis et citron vert, gin et concombre, thé citron et sirop de rose, ces étonnantes associations sont infinies et se fardent de noms délicieux : Cocktail Soleil levant, Rose Mary, Crème brûlée Védrenne, etc. Les ateliers sont adaptés en fonction des saisons. L’été invite à réaliser des cocktails frais, tandis que l’hiver appelle à apprécier des cocktails plus chaleureux.
Ces moments créatifs sont aussi ouverts aux enfants, initiés à la conception de cocktails dont les sirops jouent avec les couleurs de l’arc-en-ciel.
Pour terminer la visite, 50 crèmes, liqueurs de fruits et sirops emplissent la boutique du Cassissium pour le bonheur des barmen et des amateurs de cocktails, d’ici ou d’ailleurs. Mojito, Blue lagoon ou encore Cosmopolitain n’ont, à ce stade, plus de secrets pour les visiteurs.
Des visites à la carte
Le site est ouvert à tous les publics. Mais il peut aussi être privatisé le temps d’un séminaire ou d’un évènement. Des déjeuners, des cocktails dinatoires et des visites privées sont organisés à la carte pour le to...
La propriété familiale existe depuis 5 générations. En 2015, Laurent reprend les rênes avec l’objectif de « réaliser les plus grands vins possibles », nous confie-t-il. Le vigneron profite de la localisation géographique privilégiée de son terroir pour signer des Grands Crus d’exception issus de l’appellation Gevrey-Chambertin et des cuvées de finesse et d’élégance de l’appellation Bourgogne. Le vignoble se trouve effectivement au cœur des Côtes de Nuits, sur les hauteurs du village de Gevrey-Chambertin et s’étend sur une superficie de 6,5 hectares. Ces hauts-lieux bourguignons sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui constitue une preuve irréfutable de leur richesse et de leur singularité.
Un vigneron responsable et passionné
Dans son travail, Laurent s’évertue toujours à prendre en considération l’héritage à laisser aux générations futures. C’est pourquoi le domaine opère dans le strict respect de l’environnement. L’adoption d’une démarche raisonnée dans la gestion des vignes est antérieure à l’obtention de la certification Haute Valeur Environnementale niveau 3 (HVE 3). Depuis toujours, la maison exploite ses terres dans un souci d’instaurer l’harmonie entre l’homme et la nature. Elle a aussi fait le choix d’opter pour des rendements faibles dans une volonté d’obtenir des vins plus concentrés capables d’exprimer la quintessence de leur terroir. Les récoltes s’effectuent à maturité optimale. « Nous attendons notamment que les raisins atteignent un niveau de sucre adapté afin d’arriver à un meilleur équilibre possible », explique le vigneron.
Des vins de parfums et de matières
À l’issue des vendanges manuelles, le pinot noir, le chardonnay et l’aligoté subissent un processus de vinification en cuve inox d’une durée de 15 jours puis un élevage en fûts de chêne entre 12 et 18 mois en fonction des appellations travaillées.
De ces méthodes prônant un savoir-faire séculaire naissent des cuvées authentiques et généreuses qui tiennent toutes leurs promesses. Parmi les best-sellers de la maison figurent les cuvées Les Carougeots et Vieilles Vignes, du 100 % pinot noir qui se veut charmeur et expressif.
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Cette jeune compagnie se veut être le pionnier de l’authentique en proposant une grande variété de rhums élaborée dans les distilleries parmi les plus prestigieuses. Affectionnés par les consommateurs, les rhums au caractère affirmé de la Compagnie des Indes sont soit le fruit d’assemblages harmonieux entre différentes cuvées de qualité soit de fûts uniques provenant de terroirs de renom tels que la Jamaïque ou la Guyane.
Des rhums complexes aux saveurs insoupçonnées
« Un rhum au goût de rhum ». Ces propos de Florent Beuchet, gérant et fondateur de cette société, rappellent la noble quête d’honnêteté et d’authenticité dans laquelle il s’est lancé à ses débuts en 2013. C’est en sillonnant les mers, à la manière d’un pirate, qu’il part débusquer sous les tropiques les meilleurs rhums. Sélectionnés par fût, ces derniers sont ensuite assemblés et embouteillés en France ou bien directement embouteillés en France en single cask sans ajout, sans colorant, sans arômes et sans produits chimiques afin de « mettre des vrais rhums représentatifs de leur terroir d’origine en avant », affirme Florent. Riche de son parcours estudiantin en commerce international et de ses expériences dans le domaine des spiritueux, il souhaite partager sa passion en proposant des « rhums authentiques et très aromatiques », continue-t-il.
Un plaisir gustatif sans égal
En conservant les typicités de chaque terroir, Florent Beuchet mise sur une expérience gustative unique, composée, selon lui, « d’un éventail d’arômes très vaste et distinct selon la distillerie et le pays d’origine ». Les single cask présentés sont ainsi « surprenants », reprend-il. Autre ambassadeur de cette compagnie se trouve le Jamaïca Navy Strength, un rhum puissant, 100% 5 ans d’âge et embouteillé à 57° d’alcool en hommage à l’histoire de la marine britannique. Découvrez, également, le Tricorne, un fort et goûteux rhum blanc issu d’un assemblage unique au monde de rhums provenant des quatre coins du globe.
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Reliant Dijon à Santenay, la route des grands crus de Bourgogne a été créée en 1937 par le conseil général de la Côte-d’Or. Traversant une mer de vignes qui forme un paysage atypique façonné par la nature et perfectionné par la main de l’homme, il s’agit là de la première route à avoir associé le développement du tourisme à la commercialisation des vins de Bourgogne. Ce concept visionnaire, auquel elle doit son incomparable succès, lui a ainsi permis d’acquérir une notoriété bien au-delà des limites de l’Hexagone.
La route des grands crus de Bourgogne, comme si on y était…
Sur un parcours de 60 kilomètres qui permet la traversée de 37 villages aux appellations légendaires ainsi que les villes de Dijon et de Beaune, particulièrement réputées pour leurs richesses patrimoniales, la route des grands crus est un itinéraire merveilleux au cœur du vignoble de la Bourgogne où sont répertoriés des centaines de climats aux noms intrigants pour ne citer que Le clos des ducs, Les amoureuses, La ruchotte, Creux de Tillet, Les pas de chat ou encore Climat du val… Loin de la signification originelle du terme « climat », il fait ici référence à une traduction typiquement bourguignonne du mot « terroir ». Ce qui confère à l’ensemble un caractère spécifique qui fait toute la différence. Partiellement aménagée en chemins pour les randonneurs et en véloroute pour les cyclistes, la route est une pure invitation à la découverte. Les paysages typiques, l’histoire du vignoble de Bourgogne et ses « climats » lui valent d’être, depuis l’été 2015, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
La Route des grands crus de Bourgogne : la vidéo
14 mai 1937 – 14 mai 2017 : 80 ans de succès
Première route viticole touristique de France, la Route des Grands Crus de Bourgogne fête aujourd’hui ses 80 ans d’existence ! Une célébration marquée notamment par l’exposition photographique Nature humaine du réalisateur Cédric Klapisch, qui a tourné son dernier film sur la route des grands crus, accueillie au cœur du Château du Clos de Vougeot du 14 mai au 14 juillet. L’occasion de découvrir la magnifique architecture style cistercien et Renaissance du berceau du vignoble bourguignon. A travers la découverte de ce site emblématique des climats du vignoble de bourgogne, c’est avant tout l’entrée dans le monde de la viticulture de terroir, inventée en bourgogne, que l’on comprend et que l’on ressent.
Berceau de nombreuses inspirations cinématographiques
Faisant désormais partie des sites de prédilection des réalisateurs, les villes et villages situés sur la Route des grands crus de Bourgogne ont toujours inspiré de nombreux films pour ne citer que les grands succès d’antan que furent La Grande Vadrouille, avec Bourvil et Louis de Funès, Les Amants, avec Jeanne Moreau, Le Repos du guerrier, avec Brigitte Bardot et Michel Serrault, sans oublier L’Étudiante de Claude Pinoteau tourné à Dijon avec Sophie Marceau et Vincent Lindon ou encore le fameux Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu. Claude Lelouch a récemment choisi Beaune pour le tournage de son film intitulé Chacun sa vie dont la sortie en salles a eu lieu en mars. Quant à Cédric Klapisch, il a choisi le cœur du vignoble pour tourner son nouvel opus Ce qui nous lie, dont la sortie est programmée le 14 juin, et qui relate l’histoire d’une lignée de frères et de sœurs qui reprend l’exploitation familiale en Bourgogne.
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Sur ce vignoble de trois hectares, les vignes sises sur la commune de Meursault sont historiquement les plus anciennes. Vers les années 80, la famille décide d’agrandir le domaine et fait acquisition des parcelles à Pommard et Volnay. Aujourd’hui, l’exploitation produit des cuvées sous 7 appellations avec majoritairement des blancs.
Engager vers des techniques de viticulture durable
Au domaine du Cerberon, un mode de viticulture soucieux de l’écosystème est privilégié. L’usage de produits phytosanitaires est très rare. Priorité également aux vendanges manuelles. « Les vendanges mécaniques triturent les raisins et ne respectent pas la grappe qui doit arriver entière », justifie Marc Eicholz, gérant. De ces techniques rigoureuses naissent des vins d’exception comme le Blanc Meursault Premier Cru Les Cras ou le Rouge Volnay Premier Cru Clos des Chênes qui ont notamment évolué dans des caves datant du XIIIème siècle.
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150 ans d’existence au sein d’une même famille : c’est l’histoire incroyable du domaine de Cerberon qui s’est transmis de génération en génération.
Héritée en 1929 par la grand-mère des propriétaires actuels, l’ancienne production de moutarde du 19è siècle se transforme peu en peu en production de vin.
Domaine Cerberon : des vins pour toutes les occasions et toutes les envies
Aujourd’hui, le Domaine du Cerberon met tout en œuvre pour magnifier le terroir de la Côte de Beaune. Cela passe, entre autres, par des vendanges manuelles et des techniques de viticulture durables. Mais aussi par l’agrandissement du vignoble qui passe d’un hectare et demi à ses débuts à 3 hectares aujourd’hui.
Sans oublier les caves de vieillissement qui datent du 13e et 17e siècle.
Cela favorise la création de vins blancs et rouges extraordinaires dont quelques premiers crus qui font le succès de la région.
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En 2006, François et Sylvie s'installent à Meursault. Le domaine familial est aujourd’hui géré par cette 5ème génération de vignerons, bientôt rejointe par Antoine la 6ème lignée. Il s’agit d’une entreprise à taille humaine et c’est peu de le dire ! La famille travaille seule et ne compte aucun ouvrier. « Nous faisons tout de A à Z, de la culture de la vigne, à la vinification en passant par la commercialisation », témoigne Sylvie. La simplicité et la convivialité font tout le charme de cet endroit blotti au cœur de la Bourgogne.
Des vins à l’ancienne, une signature
Comme il est de coutume en Bourgogne, le pinot noir et le chardonnay sont à l’honneur sur les 6,5 hectares du Domaine François et Sylvie Gerbeaut. La région étant connue pour ses lieux-dits très morcelés, l’exploitation dispose de plusieurs parcelles réparties sur les communes de Pommard, Beaune et de Volnay. « Nous travaillons à l’ancienne, en lutte raisonnée en collaboration avec la Chambre de l’agriculture pour être à la pointe de tout ce qui se fait de mieux au niveau des vignes », explique Sylvie Gerbeaut.
Dans sa démarche respectueuse de l’environnement, la maison promeut une méthode de culture hors des sentiers battus. Lors des vendanges qui se font manuellement pour toutes les appellations villages, les raisins sont triés directement sur les parcelles pour que les grains qui arrivent dans les cuves soient les plus sains et les plus propres possible. La récolte s’effectue à maturité complète et ainsi, les cépages peuvent exprimer toute la typicité de leur terroir. « Lorsque le raisin est très mûr, nous n’avons pas besoin de chaptaliser ni d’ajouter des levures. Le but est de rester le plus naturel en utilisant ce que la terre peut offrir. » Le domaine aspire clairement à être le représentant de ses terroirs. « Nous ne changeons rien lors de la vinification car nous voulons que nos produits arborent leur identification de départ », insiste la vigneronne.
Après un long passage en cuves bétons ou inox durant 20 à 30 jours, les vins passent par un élevage en fûts de chêne pendant 12 mois au minimum avec là encore, quelques particularités. « Nous n’utilisons que 10% de fûts neufs pour que le boisé dans le vin soit fondu et que les arômes fruités et floraux soient davantage mis en avant. »
Le meilleur de la Bourgogne
Produisant entre 15 000 à 20 000 bouteilles dans l’année, le Domaine François et Sylvie Gerbeaut propose un large éventail de cuvées en appellations Beaune 1er cru, Bourgogne Hautes Côtes de Beaune, Pommard 1er cru et Volnay.
Parmi les différents crus qui retiennent l’attention figurent ceux produits sur les parcelles de Pommard. Le 1er Cru « Les Charmots » 100% pinot noir par exemple plaît pour sa complexité et ses arômes de fruits rouges. Il s’accorde à merveille avec toutes sortes de viandes blanches, viandes rouges, gibiers, fromages ou volailles.
Fierté de la maison, le Beaune 1er cru « Le Clos des Mouches » est issu du plus beau clos situé dans l’aire d’appellation. « C’est un vin authentique, puissant et magique qui est une belle représentation de notre travail », avoue notre interlocutrice. Révélant une couleur rubis intense, ce rouge au potentiel de garde est à la fois intense, complexe, il aiguise les palais avec ses arômes de fruits noirs et de fruits rouges. Un nectar subtil à accompagner d’une côte de bœuf, de viandes rouges en sauce ou de fromages affinés.
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Créée en 1951 par ses fondateurs M. Lucien Vitteaut et son épouse Maria, née Alberti, la maison Vitteaut-Alberti ne cesse de s’agrandir au fil des années afin de maintenir la qualité et la richesse de ses cuvées. Elle exploite aujourd’hui 23 hectares de vignes réparties sur la côte de Beaune et les hautes-côtes de Beaune ainsi que sur la côte chalonnaise entre les villages de Rully et Mercurey. L’ensemble de ses vignes est cultivé selon le principe d’une lutte raisonnée, dans le plus grand respect du sol et de l’environnement. Par ailleurs, depuis trois générations, le domaine familial travaille le crémant de Bourgogne suivant la méthode traditionnelle, une technique presque similaire à la méthode champenoise sauf que 100 % du cépage utilisé doit provenir du sol bourguignon et que l’élevage se fait sur 12 mois et non sur 15 mois.
Crémant de Bourgogne : la combinaison parfaite
Chardonnay, pinot noir, aligoté sont les cépages de prédilection de la Maison Vitteaut Alberti. « Ce sont des cépages qui permettent d’obtenir des produits très frais, très subtils en termes d’arômes », souligne Sandie Deboissy, la responsable commerciale et marketing du domaine. Pour élaborer un crémant de Bourgogne, 80 % de chardonnay et 20 % d’aligoté en provenance de la côte chalonnaise et de la côte de Beaune sont nécessaires. À la clé : un produit frais et raffiné qui séduit de plus en plus de monde. « Aujourd’hui le crémant de Bourgogne connaît une croissance incroyable. Les gens ne le consomment pas uniquement lors d’occasions particulières mais, à tout moment, en apéritif, durant les repas », tient à préciser notre interlocutrice.
Sa vinification se fait par « méthode traditionnelle » et c’est tout un art dont la maison Vitteaut-Alberti est fière d’en être la gardienne. Ce savoir-faire particulier lui a permis de rafler des récompenses dans des concours régionaux et nationaux : 1er prix au concours de vin de la côte chalonnaise 2017, coup de cœur Guide Hachette des vins 2014, sélection dans Cuisine et Vins de France Décembre 2013.
Un nouveau style, le même esprit
Le domaine propose une gamme de produits bien fournie : des crémants, des mousseux et récemment des cuvées spéciales. Parmi ses produits phares figure la cuvée Agnès. Elle a été introduite en 2006 et rend hommage à l’arrivée de la 3e génération, Agnès Vitteaut, qui a repris le domaine. La cuvée est élaborée uniquement à partir de la meilleure sélection de chardonnay de la côte chalonnaise et de la côte de Beaune. Elle est ensuite élevée jusqu’à 36 mois pour obtenir une complexité aromatique incroyable : côté vineux, une belle longueur en bouche, finesse de bulles.
Désireux de parfaire sa collection, et surtout de raconter son histoire, le domaine prévoit de lancer chaque année une marque de cuvée spéciale. Pour cette année, il a concocté la cuvée Dentelle: « Un packaging original, fait main et tout peint sur la bouteille, 100 % chardonnay, cuvée très élégante, beaucoup de finesse, de légèreté, dans laquelle on ne prend que les premiers jus de presse, les plus fins », célèbre Sandie Deboissy. Elle ne sera commercialisée qu’au nombre de 4 200 bouteilles et sera spécialement réservée aux clients restreints du caveau. Car même si la production de la maison Vitteaut-Alberti atteint les 500 000 bouteilles par an, elle est avant tout un domaine familial qui souhaite préserver son intimité avec ses clients. Elle insiste pour offrir un accueil chaleureux et personnalisé à chacun de ses convives.
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Replongez au cœur de la période médiévale le temps d’une immersion ludique et conviviale au sein du château de Couches. Bâtie au XIIe siècle à la demande du duc de Chalon, cette forteresse a connu de nombreuses transformations architecturales entamées au XVe siècle sous l’impulsion de Claude de Montagu (1405-1471), chevalier de la Toison d’or et chambellan des deux derniers ducs de Bourgogne, donnant lieu à un magnifique musée à ciel ouvert constitué de bâtisses médiévales et historiques. À l’occasion d’escapades gourmandes, de séjours en terres viticoles ou d’événements d’entreprise, ce château se veut être un domaine d’accueil d’exception empli d’authenticité et bercé par la douce mélodie du vignoble de renom l’entourant.
Un riche patrimoine à découvrir
Ce château de charme, véritable témoin de l’ère médiévale, recèle une multitude de trésors architecturaux rigoureusement préservés. Ainsi, chaque visite est ici synonyme de voyage dans le temps ponctué de pauses gourmandes et festives. Allant du manoir gothique à la chapelle collégiale du XVe siècle, en passant par la tour de justice et sa collection d’armes ou la tour maîtresse du XIIe siècle, donjon d’antan, laissez-vous envoûter par le charme d’édifices séculaires ayant gardé toutes leurs singularités. Vestige de la lignée ducale bourgogne, ce joyau de l’architecture médiévale est également un ambassadeur de l’activité viticole de la région. Entre dégustations de vins, visites assurées par un guide vêtu des plus beaux habits du Moyen Âge ou festivals, chaque événement est placé sous le signe de l’identité gourmande de cette contrée aux mille facettes.
Une ode à la richesse vitivinicole de la Bourgogne
Outre les visites personnalisées organisées dans le but de découvrir le patrimoine archéologique et architectural du château des Couches, ce domaine est également le théâtre d’activités œnotouristiques uniques dédiées à la découverte de sa richesse viticole du terroir couchois. Appréciez ainsi la générosité de cette terre au sein du caveau de dégustation, aménagé pour permettre à chaque hôte de goûter en douceur des cuvées issues de cépages nobles tels que le chardonnay et le pinot noir. Les vins issus de la Côte du Couchois, une jeune appellation, invitent, par ailleurs, à la découverte du terroir de par la dégustation de quatre vins du domaine. Des cours d’œnologie sont, entre autres, prodigués au sein du château afin de faire connaître aux visiteurs les étapes de la dégustation et de la vinification, le vocabulaire œnologique, cinq vins typiques de la Bourgogne ainsi que les meilleurs accords mets-vins. Adonnez-vous également aux randonnées numériques « Par monts et par vins », et partez à la chasse aux mots-codes disséminés sur le vignoble, des codes qui feront office de pass pour accéder à une vidéo expliquant les richesses de ces terres de vignes. Une fois au château, vous bénéficierez d’une dégustation œnologique commentée et de réductions sur l’achat des vins du château, grâce aux codes que vous aurez collectés. Une activité ludique, conviviale et immersive à découvrir absolument.
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Situé à environ de 200 m d’altitude, le vignoble de l’Échelette s’étend sur une superficie de 14 ha et se trouve au nord du Mâconnais, sur la partie sud du vignoble bourguignon.
Des vins à l’image de leur terroir
La maison produit essentiellement des blancs issus du chardonnay. Les cépages sont cultivés sur un sol argilo-calcaire, conférant une belle minéralité aux vins. Pour mieux conserver sa terre et ses vignes, le Domaine de l’Échelette privilégie l’agriculture raisonnée.
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Installant ses vignes en cave coopérative en 2003, Stéphane GUILLEMIN donne un tournant à son activité viticole à partir de 2007 en créant sa propre exploitation avec l’aide de sa femme Lucie. Il fait acquisition d’un vignoble de 25 hectares répartis sur les communes de Clessé, Viré, Péronne et Verzé. La grande diversité de son terroir lui offre toutes les latitudes pour travailler plusieurs appellations telles que Viré-Clessé, Mâcon-Péronne, Mâcon-Verzé, Mâcon-Villages, Crémant de Bourgogne et Bourgogne rouge.
L’appellation Viré-Clessé sous les feux des projecteurs
L’AOC Viré-Clessé est reconnue à partir de 1998 et s’étend sur les terroirs de l’AOC Mâcon Villages. Vifs et frais aux arômes de fruits, les vins blancs issus de cette appellation font partie des fleurons produits par le Domaine Guillemin Stéphane et Lucie. Parmi ces pépites figure ainsi la cuvée éponyme, un chardonnay généreux dévoilant de belles notes de fruits mûrs, d’agrumes et de fleurs. En bouche, elle se veut harmonieuse, suave, ronde et minérale sur fond de saveurs épicées et fruitées. Un superbe cru qui donne relief et consistance aux fruits de mer, aux poissons, aux crustacés, au fromage de chèvre ou aux viandes blanches grillées.
Une alliance entre tradition et modernité
Pour produire ses vins raffinés et expressifs, le domaine a fait le choix d’adopter une viticulture raisonnée. Aujourd’hui certifié Haute Valeur Environnementale (HVE), il signe sa différence en mettant en avant un savoir-faire traditionnel associé à l’utilisation de technique moderne qui réduit au maximum l’usage d’intrants phytosanitaires.
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Installée dans la région depuis près de 400 ans, la famille Maillet a toujours travaillé la terre ou la vigne. Afin de perpétuer la tradition, Pierre Maillet reprend en 2004 le domaine créé par son grand-père, pharmacien à Mâcon il y a une centaine d’années.
Une équipe passionnée
À l’origine, Pierre Maillet était membre d’une cave coopérative. Mais, en 2014, l’ancien radiologue reconverti en vigneron décide de voler de ses propres ailes et de gagner en indépendance en sortant de cette coopérative. Pour mener à bien son projet, il investit dans des cuves et des matériels de vinification de dernière génération. De là nait le Domaine de la Jobeline.
En bon dirigeant, Pierre Maillet s’occupe de la communication et du volet commercial. Caroline Maillet, l’épouse de Pierre, est responsable de l’administration. Le couple est épaulé par Laurent Alexandre, le chef d’exploitation chargé de la culture des vignes, de la vinification et de l’entretien de la cuverie. Grâce à la passion, à la volonté et à un travail acharné, cette équipe a permis au Domaine de la Jobeline de se faire un nom dans le paysage viticole de la région.
Une agriculture raisonnée
Orientées de l’est au sud, les vignes sont étagées de 300 à 400 m d’altitude. Leur excellente situation géographique leur procure un fort ensoleillement durant la journée, de l’air frais la nuit et une bonne ventilation. Plantées sur diverses parcelles, elles sont âgées de 25 ans en moyenne. Elles sont implantées sur un sol riche à composition argilo-calcaire et sont situées sur des coteaux bien drainés et modérément pentus.
Le domaine d’une superficie de 11 hectares, avec une densité de plantation de 8 000 pieds par hectare, produit environ 550 hectolitres par an. La culture est menée de façon raisonnée, avec maitrise des rendements. Cette démarche s’accompagne de l’usage limité des intrants chimiques, de la valorisation des engrais naturels, de l’aération du sol par des labours et du respect des cycles biologiques.
Les conditions climatiques favorables, les matériels de dernière génération comme les pompes péristaltiques, le pressoir pneumatique et les cuves thermorégulées en inox ont permis au Domaine de la Jobeline de produire des vins d’excellence.
Un important palmarès
Grâce aux efforts du trio Pierre-Caroline-Laurent, les vins du domaine ont acquis une belle réputation, s’illustrant au travers des nombreuses récompenses qu’ils ont obtenues.
Dernièrement, le Mâcon-Villages 2014 a obtenu une médaille d’or lors du Concours international Gilbert et Gaillard 2016. Avec sa robe or éclatant, ce vin possède un nez équilibré et expressif, avec des notes florales et minérales. En bouche, il est structuré et précis. Parfait pour accompagner les poissons, les volailles ou les fromages de chèvre.
Au même concours, le Mâcon Verzé blanc « en Prévisy » 2014 a également remporté une médaille d’or. Il a aussi été récompensé d'une médaille d'argent au Decanter World Wine Awards 2016. Ce vin de garde riche accompagne, quant à lui, les quenelles en sauce, les poissons, les viandes blanches et les fromages de type pâtes persillées ou le comté.
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Du haut de ses 29 ans, Arthur Lotrous possède déjà un solide background dans le milieu de la viticulture. Après un BTS viticulture-œnologie au lycée de Davaye, il acquiert sa première expérience professionnelle au Château Bouscaut à Pessac-Léognan dans le Bordeaux puis au Domaine de la Pierre des Dames à Prissé. « J’ai voulu découvrir de nouveaux horizons et notamment voir ce qui se faisait dans la biodynamie, ce qui m’a amené à travailler au Domaine La Soufrandière/Bret Brothers à Vinzelles », raconte-t-il. Lorsqu’il apprend qu’une exploitation située à Saint-Amour Bellevue dans le Beaujolais était à reprendre, il saute sur l’opportunité en novembre 2018…
Passionnément vin
Le nom qu’il donne à son nouveau domaine viticole témoigne du profond attachement qu’il voue aux vignes et au vin. « Les sources » désignent la Rue des Sources sur laquelle se trouve le siège de l’entreprise tandis que « Agapé » est un mot grec qui signifie « amour inconditionnel ». Le respect qu’il manifeste à l’égard de ce métier et de la terre s’exprime à travers le choix d’une agriculture biologique sur l’ensemble de son vignoble composé de 6 hectares d’un seul tenant qui surplombe l’appellation Saint-Amour, sur les pentes du Mont-Besset.
Le gamay dans toute sa splendeur
Sur les sols de grès et d’argile qui se caractérisent par leur bonne rétention d’eau se développent des vignes plantées en gamay et âgées de 60 ans en moyenne. Le jeune vigneron a décidé de travailler son vignoble en « gobelet », une ancienne méthode qui date de l’époque romaine et qui s’applique sur des vignes non palissées. Ce procédé implique des travaux souvent complexes qui exigent de tout faire à la main. De cette démarche particulièrement méticuleuse naissent des cuvées pleines de promesses telles que Mont-Besset, un 100 % gamay aux arômes de fruits rouges et juteux qui révèlent des saveurs de cerise et de douces notes de sous-bois.
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Le Domaine des Frontières est situé à Jullié, non loin de Mâcon dans le Rhône, qui est considéré comme l’un des plus anciens villages du Beaujolais tirant son nom de Jules César et ses légions qui s’y établirent autrefois. Il y travaille essentiellement l’AOC Juliénas réputée pour ses vins printaniers aux notes de fruits rouges, de pêche et d’arômes floraux et l’AOC Beaujolais-Villages s’illustrant pour ses crus de caractère, charpentés et colorés exprimant finesse et souplesse.
Le gamay dans toute sa splendeur
Le lancement du Domaine des Frontières est un véritable projet de vie pour Jérémy Thien qui quitte sa carrière dans l’administration pour se reconvertir en vigneron. Il crée l’exploitation familiale de toute pièce en faisant progressivement acquisition de parcelles aujourd’hui d’une superficie totale de 6 hectares. Son vignoble composé de vieilles vignes de 60 à 80 ans met à l’honneur le gamay, cépage phare du beaujolais. Les raisins expriment leur plus belle intensité sur ce terroir constitué de roches volcaniques anciennes. Tout est fait pour leur épanouissement. « Nous faisons un véritable travail d’artisan avec très peu de mécanisation », confie Jérémy. La certification HVE atteste de ce soin apporté à la vigne qui ne subit aucun traitement chimique agressif.
Plusieurs cuvées pour les meilleurs moments de vie
Sous le label Juliénas, le Domaine des Frontières propose deux crus atypiques à savoir La Cuvée Classique et la Cuvée Réservée. La Classique se veut solaire avec des arômes de poivre, d’épices, de fruits noirs, de cacao et de cuir noble. Élégante et intense à la fois, elle se sert avec des gibiers à plume, des viandes rouges, du bœuf bourguignon ou du magret de canard.
La Cuvée Réservée est produite à partir d’une sélection parcellaire issue du lieu-dit Vayolette qui procure une finesse et une concentration exceptionnelles. Avec un potentiel de garde de 7 à 8 ans, ce 100 % gamay révèle un beau bouquet floral et fruité ainsi qu’une belle longueur en bouche. À accompagner avec des crustacés, du bœuf, de l’agneau ou du gibier.
Quant au Beaujolais-Villages Vers le Château, il se veut plus fruité, rond et charmeur. Parfait pour les barbecues estivaux ou en apéritif avec un plateau de fromages et de charcuteries.
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La marque Batisse Lancelot a été lancée dans les années 1970 au temps des parents de Guillaume Batisse, première génération de la famille à travailler les vignes et à élaborer du champagne.
Les cuvées phares
En quatre générations, la maison a su se démarquer à travers des cuvées comme « Prestige » et « Brut Rosé ». Tandis que l’une révèle l’équilibre parfait entre chardonnay et pinot noir, l’autre séduira les papilles avec ses arômes intensément fruités.
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Depuis quatre générations, la Maison Guy Lamoureux élève ses cuvées au cœur de la côte des Bar, dans le village des Riceys, le plus grand terroir de champagne et la seule commune aux trois AOC champenoises, dont le fameux Rosé des Riceys, un des vins préférés du Roi Soleil.
A l’écoute du terroir
Chez les Lamoureux, les vignes sont traitées de façon raisonnée, selon leurs besoins. « Nous labourons la terre en respectant l’écosystème, nous n’utilisons pas d’insecticides et nous limitons au maximum les désherbages chimiques », résume Stéphane Lamoureux, vigneron récoltant-manipulant et vigneron indépendant.
Honneur au Rosé des Riceys (vin tranquille)
« Nous sommes particulièrement attachés à cette petite et non moins célèbre appellation, dont l’originalité repose sur la macération du pinot noir » précise Stéphane Lamoureux, « les grappes sont encuvées entières et l’expérience détermine la durée de la cuvaison, entre 3 et 6 jours. Il faut déguster quotidiennement le moût en fermentation afin de saisir l’instant magique où apparaît le fameux goût du Rosé des Riceys. Sans attendre, le moût doit être alors pressé, en douceur. C’est un vin de passionnés » D’une technique codifiée mais maîtrisée naît un rosé atypique à la robe rouge garance et au goût de fruits rouges frais, finalisé par la note « réglissée » du pinot noir.
Ce procédé de macération étant maîtrisé et très satisfaisant, il sert de base de travail pour l’élaboration du Champagne Rosé. Le principe est similaire mais la macération est plus courte, d’où son nom, Champagne Rosé de Saignée qui fait référence à l’action de séparer le moût des peaux, « la saignée ».
D’autres cuvées gourmandes pour tous les goûts.
On ne saurait évoquer l’exploitation sans mentionner sa cuvée Tradition, issue du pinot noir, aux notes de pêche et de mirabelle, gourmande et généreuse. Cette cuvée est l’ambassadrice de la maison. A noter également le Coteaux Champenois, vin tranquille qui allie la force à la douceur du terroir, avec un nez structuré, charpenté ainsi qu’une bouche chaleureuse.
D’un heureux mariage du pinot noir et du chardonnay est née la cuvée millésimée Mademoiselle Bouquet, délicate et séductrice.
Quoique peu représentatif de la région, le chardonnay à lui seul a inspiré une nouvelle cuvée, l’Ermitage, un champagne extra-brut millésimé.
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Son propriétaire, Jérémy Thien, a passé les quinze premières années de sa vie active dans l’administration. Natif de la région beaujolaise, il sait apprécier les bons vins. Sa passion le pousse à se reconvertir dans le métier de vigneron, lorsqu’une occasion se présente à lui. « C’était un virage très important dans ma vie. C’est un métier qui ne s’improvise pas et il faut retourner à l’école » admet-il. Il a repris ce domaine fin 2012 et produit son premier millésime en 2013.
La qualité avant tout
Les 12 hectares de parcelles du Domaine des Frontières sont juchés à 350 mètres d’altitude sur un terroir de marnes bleues, qui confère au vin une belle concentration et des notes épicées et poivrées. Jérémy Thien met une rigueur particulière dans la culture de ses vignes, car pour lui : « tout part de la production du raisin ; la qualité du vin vient à 90% de la qualité du raisin ». Ses cuvées sont issues de vieilles vignes, vendangées entièrement à la main. La vinification se fait selon les procédés traditionnels du Beaujolais, avec macération semi-carbonique, poussée jusqu’à 14 jours de façon à obtenir des tanins soyeux et ronds. L’élevage est long afin qu’ils puissent être directement bus au moment où ils sont mise en bouteille.
Les vins du domaine
Le Domaine des Frontières produit deux cuvées en appellation « Juliénas » et une en appellation « Beaujolais ». Le « Domaine des Frontières Juliénas » est un vin issu à 100% de vieilles vignes Gamay Noir. Révélant une robe couleur rubis, il propose un bouquet floral et fruité au nez, avec des notes de cassis, cannelle et poivre. C’est un vin nerveux, charpenté avec une belle longueur en bouche. Il peut s’accompagner de côtes de veau, de poissons de rivière, de grillades de bœuf ou de desserts à base de fruits rouges. Le millésime 2013 a obtenu le deuxième prix de la Saint-Vincent des vignerons de Jullié.
Le « Domaine des Frontières Juliénas Cuvée réservée » pour sa part est une pure merveille issue de vieilles vignes de Gamay Noir. La robe est rubis intense, le nez floral et fruité, avec des notes de cuir et légèrement boisé ; la bouche est très longue, nerveuse et charpentée. Ce vin peut évoluer et se garder jusqu’à sept ou huit ans. Il se savoure accompagné d’une blanquette d’agneau, d’un magret de canard ou d’un potage au potiron.
Dernier et non des moindres : le « Domaine des Frontières AOC Beaujolais Villages » qui est issu de vieilles vignes de 60 ans de Gamay Noir à jus blanc. Sa robe est brillante, aux éclats violacés caractéristiques des vins jeunes. Au nez, on note des arômes de fruits rouges. En bouche, c’est un vin souple et frais. Pour un meilleur accord, il accompagne la charcuterie, la viande blanche, les escargots et les fromages. Le millésime 2014 a été récompensé de la meilleure note des Beaujolais Villages au Guide Rouge de la revue du Vin de France, tandis que le millésime 2015 a reçu une médaille d’argent au Concours des Grands Vins du Beaujolais.
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Nous sommes en 1982. Issu de la lignée des premiers vignerons de la famille Rollin, attachés à leur terre et produisant du vin pour les plus grandes maisons de champagne, Monsieur Rollin décide de créer sa propre marque en produisant des cuvées typiques du terroir au sol argilo-calcaire de la vallée de la Sarce. Sa fille, Sandrine Braux et son mari Eric Braux, ont repris le flambeau en 2010, et perpétuent cet héritage en mêlant tradition et modernité.
Des cuvées purement traditionnelles
D’emblée, nous nous retrouvons dans un vignoble de six hectares sur lequel sont cultivés les deux principaux cépages champenois, avec la prédominance du pinot noir. Une fois les vendanges manuelles effectuées, ces cépages subissent une transformation suivant un procédé de vinification artisanale. La maison tient à préserver les traditions, tout en accélérant le processus de modernisation. S’ensuit alors la production de 8 cuvées différentes de qualité aux goûts relevés rappelant la diversité des saveurs du terroir champenois.
Du champagne de qualité en préservant l’environnement
Parmi les cuvées d’exception de la gamme Rollin, la cuvée Grande Réserve sort du lot. Il s’agit d’un champagne élégant et mature à souhait, ponctué de notes trés fruitées. Pour un apéritif, optez pour l’Or Noir, un 100 % pinot noir équilibré et doté d’une finesse aromatique sans égal. Ce champagne de qualité est élaboré suivant des procédés respectueux de l’environnement, ce qui a valu à la maison Rollin l’octroi du label national de viticulture durable « Terra Vitis » en 2012.
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Plantées en coteaux, les vignes idéalement exposées bénéficient des qualités d’un sol argilo-calcaire conférant puissance et saveurs typées aux cépages. Les méthodes traditionnelles conjuguées à la modernité révèlent l’authenticité du champagne, valeur véhiculée par cette maison solidement ancrée entre l’Aube et la côte des Bar.
Une nature généreuse préservée
« Mes grands-parents et mon père Pascal étaient déjà sensibles à l’environnement », nous confie Adeline Bonnet, associée exploitante. Elle perpétue ainsi des gestes salvateurs pour la biodiversité de sa région en « excluant totalement l’usage d'insecticides et d’herbicides depuis maintenant vingt ans, en favorisant un enherbement contrôlé et en ayant pour objectif de fertiliser le sol avec des composts afin de réduire au maximum l’empreinte carbone et préserver l’écosystème ».
Des cuvées d’exception expressives du terroir
Les vendanges manuelles et la vinification traditionnelle sont autant de gages de qualité pour les cuvées Camille Marcel. Parmi les cuvées phares de la maison, appréciez le Brut de Noirs, un 100 % pinot noir vieilli trois ans en cave et représentant fidèlement le terroir de la côte des Bar. Ses notes fruitées avec un peu de structure en font une « cuvée puissante aromatique mais élégante et ronde, à servir en repas ou avec du fromage du terroir », conseille Adeline. Appréciez également en cocktail ou en dessert une cuvée spéciale rendant hommage à une ancienne danseuse, courtisane et non moins espionne, Mata Hari. La touche suave et la volupté de ce champagne vous ramènent alors à l’univers envoûtant de cette femme de légende.
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Champagne GREMILLET compte parmi les plus belles réussites de son secteur. La maison ne revendique pas une longue histoire (1979) mais au contraire se veut contemporaine et innovante. Elle s’est construite vite et continue avec passion et optimisme son ascension au travers des 500 000 bouteilles annuelles exportées dans le monde.
Une viticulture respectueuse de l'environnement et une volonté constante de créer et favoriser la biodiversité.
Une terre bénie
Le domaine est planté à 85 % en pinot noir, cépage roi de la région et bénéficie d’approvisionnements en chardonnay issu des plus beaux terroirs de Champagne dont Crament en grand cru. Les assemblages qui en découlent donnent naissance à une gamme de 8 champagnes tous empreint de fraîcheur et d’élégance.
Des champagnes pétillants pour tous les goûts
Anne GREMILLET de la maison éponyme ( qui donne son nom à) fait l'éloge du « Blanc de noirs » de la collection « Les Purs » qui est composé à 100 % de pinot noir. La viticultrice le désigne comme « le fer de lance de la maison » et le plus représentatif du terroir aubois.
La fille du fondateur souligne également « la cuvée Évidence » de la collection « Les Uniques ». Depuis quelques semaines, cette cuvée se présente dans un luxueux flacon aux formes arrondies qui exprime la volonté de présenter des produits haut de gamme qui s’inscrivent parmi les plus grandes cuvées de Champagne. Une cuvée composée à 100 % de chardonnay dont un tiers est vinifié en fût de chêne. Un élevage minutieux qui optimise les qualités organoleptiques de ce nectar des dieux dont l'arôme grillé et bien toasté fait le bonheur des œnophiles et gastronomes.
Circuit aménagé pour l’œnologie
La maison propose un circuit-visite bien pensé pour les amateurs d’œnologie. Tout commence par la visite du Clos Rocher, l’un des rares en Champagne. Il s'agit d'une parcelle de 1,40 hectare plantée de pinot noir et close de murets et grille en fer forgé. La cuvée qui en est issue repose tranquillement en cave et sera commercialisée pour la 1ère fois en 2019. Elle devrait être le fleuron de la maison et en asseoir sa réputation.
S'ensuit la visite de l'Arboretum, jardin original où Jean-Michel Gremillet à planté 82 arbres de diverses origines en hommage aux pays qui consomment les champagnes de la maison.
Le circuit continue au cellier et permet la découverte au plus près du pressoir, des cuves, des ateliers de dégorgement et du musée de la vigne et du vin. La visite s'achève au showroom avec un splendide panorama sur le vignoble et la dégustation commentée de 3 cuvées maison.
« Tous vos succès méritent un Gremillet »
Un champagne pour tous ceux qui osent rêver et entreprendre…
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Installé sur les hauteurs de Chiroubles et dominant la Vallée de la Saône, au cœur des dix crus du Beaujolais, le Château de Javernand a pris ses quartiers dans une belle maison bourgeoise d’inspiration italienne datant de la fin du XVIIIème siècle où il fait bon vivre avec sa grande terrasse ombragée par un noyer centenaire. Blottie dans un environnement naturel et coloré donnant sur la vallée, elle est devenue le berceau de la production de vins d’exception exprimant toute la beauté de leur terroir.
Le meilleur du Beaujolais et de la Bourgogne
La famille Fourneau se passionne pour les vins depuis maintenant une centaine d’années. Un héritage qu’elle reçoit d’Auguste Faye en 1917. En 2011, la 5ème génération reprend les rênes du domaine. Arthur Fourneau, déjà actif depuis quelques années est rejoint par sa cousine Mathilde Pénicaud et son mari Pierre Prost. Ensemble, le trio donne une nouvelle dynamique au Château de Javernand.
Sur les 55 hectares d’un seul tenant, une vingtaine sont dédiés à la vigne. Le reste étant planté d’arbres et constitué de pâturages pour les vaches limousines et charolaises ainsi que les moutons. Le terroir de Javernand se distingue par ses coteaux granitiques et ses sols peu profonds sur « saprolite », du sable découlant du granite rose sur lequel le gamay noir s'exprime parfaitement. Grâce à une altitude entre 400 et 500 mètres, les vins révèlent plus de fraîcheur et d’équilibre. Depuis 2014, Javernand exploite aussi 3 hectares de vignes en Mâconnais composées de chardonnay et de pinot noir donnant des vins à la belle fraîcheur et minéralité. L'ensemble du domaine est en conversion progressive à l'Agriculture Biologique depuis 2018.
Travailler dans le respect du sol
Pour Javernand, l’objectif est d’aller au-delà du bio : via une démarche agroécologique, il vise un système de production équilibré, à la fois performant et durable, permettant d'améliorer la fertilité et la vie des sols, de renforcer la biodiversité déjà bien présente sur le domaine, mais aussi de mieux stocker/mobiliser l’eau et d'amortir les extrêmes climatiques…
L’utilisation des couverts végétaux est une technique plébiscitée au domaine pour son intérêt agronomique. Au cœur de l’agriculture de conservation des sols, cette méthode permet d’enrichir la terre en matière organique, de la protéger contre l’érosion, de fixer et restituer l'eau et les éléments fertilisants aux sols.
À Javernand, l’équilibre agroécologique passe aussi par l’agroforesterie. Ces deux dernières années, le domaine a planté plus de 1000 arbres sur ses terres : haies champêtres et arbres au coeur des parcelles (pratique appelée vitiforesterie). « Nous sommes un des domaines pionniers en Beaujolais [...]. Nous travaillons à la mise au point et au développement de ces pratiques au sein d'un collectif de vignerons », déclare Arthur Fourneau.
Une sélection de cuvées de haute volée
En plus de proposer 4 cuvées de Chiroubles aux profils variés, la maison produit également une grande diversité de vins : Mâcon-Villages et Bourgogne Blanc, Mâcon Pinot Noir, Rose de Gamay et un crémant de Bourgogne. Leur conception se fait de la manière la plus vertueuse possible. « Nous vinifions l'ensemble de nos cuvées avec pas ou très peu d'intrants (levures indigènes, aucun sulfite en vinification) afin d'obtenir des vins procurant un maximum de plaisir », fait savoir Pierre Prost.
Parmi ses best-sellers figure la cuvée Chiroubles Les Gatilles à la fois classique, gourmande et élégante qui révèle des notes florales et la fraîcheur des fruits.
La Cuvée Vieilles vignes est un vin d’exception d’une capacité de garde de 5 à 7 ans qui exprime une belle concentration de notes de fruits mûrs et de réglisse.
Le Château de Javernand possède aussi dans sa gamme la cuvée Chiroubles Climax, un vin riche et complexe élevé en fûts de chêne qui révèle la grandeur de son terroir.
Dernier et non des moindres : le Rose de Gamay, un Beaujolais-Village Rosé aux arômes ...
L’histoire familiale commence en 1900, à l’époque où Louise Brison continue de travailler ses parcelles, et ce, malgré un contexte défavorable en viticulture. Sa ténacité a permis aux générations futures d’hériter d’un riche patrimoine devenu un emblème de qualité et d’originalité en Champagne. Aujourd’hui, Delphine Brulez succède à son père, Francis, et ambitionne de porter haut les couleurs de ses cuvées millésimées.
Sublimer la nature et en faire une alliée
Sur le terroir de l’Aube, dans la Côte des Bars, la famille Brulez s’emploie à travailler son vignoble de treize hectares dans le respect le plus strict de la plante et du sol. Le pinot noir, à l’origine de la charpente, de l’équilibre et du corps des vins, y est privilégié, bien que les exploitants aient aussi un faible pour le chardonnay, gage de finesse et de légèreté. Interrogée sur les techniques particulières de viticulture utilisées dans son domaine, Delphine Brulez évoque « une démarche raisonnée qui permet de maintenir et de développer l’activité biologique du sol, et d'assurer la santé et la bonne durée de vie des plants. » La vinification, pour sa part, s’effectue en fûts de chêne avec un élevage minimum de six mois « pour apporter sa complexité et ses bulles fines au champagne, bref, tout son potentiel aromatique », déclare-t-elle. Dans une région comme la Champagne, soumise aux vicissitudes du climat, cet important temps de garde contribue effectivement à la plénitude des qualités organoleptiques des vins.
Des champagnes de plaisir pour des occasions rares
« C’est avec les années que naissent les légendes. » Une belle entrée en matière qui définit la gamme « Légende » produite par la maison. La vinothèque regroupe tous les millésimes créés depuis la naissance de Louise Brison. Des conditions de garde particulièrement pointues ont été mises en place dans l’optique de laisser aux vins le temps d’évoluer selon leur rythme.
La gamme « Les petites sœurs », quant à elle, est disponible en trois qualités différentes, à savoir un blanc de blancs, un assemblage de chardonnay et de pinot noir, et enfin un champagne rosé de macération. « Nous avons cette chance de produire des champagnes de repas qui accompagnent toutes les occasions, ainsi que des champagnes de garde », souligne Delphine.
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Tristan Larsen, vigneron, travaille 15 hectares de gamay noir plantés en coteau, en adoptant une pratique culturale saine.
Une vinification spécifique
Pour offrir des cuvées uniques, la maison opte pour une vinification parcellaire. Après égrappage, chaque sélection parcellaire est associée à un type de cuve adapté avant de subir un élevage prolongé. Le domaine vient de construire un nouveau cuvage. Il permet d'élaborer les vins du domaine en Morgon, tous vinifiés climat par climat, parcelle par parcelle.
Parmi les nectars proposés, « Les charmes » et « Le clos » sont incontournables. Le premier présente une harmonie et une belle palette aromatique ; le second est structuré et dévoile des tanins concentrés.
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