Depuis quelle ville peut-on accéder en un rien de temps à la forêt de l’Illwald, classée réserve naturelle régionale, aux grandes prairies du Ried ou encore aux montagnes des Vosges ? Sélestat, bien évidemment.
Ville d’Art et d’Histoire depuis 2016
Idéalement située, à mi-chemin entre Strasbourg et Mulhouse, la cité a bien des atouts à faire valoir et le ministère de la Culture vient de le reconnaître : Sélestat fait désormais partie du prestigieux label Ville d’Art et d’Histoire. Cette distinction récompense un patrimoine bâti remarquable : église Sainte-Foy (dont la première fondation est attribuée à Hildegarde de Buren), inquiétante Tour des Sorcières, maisons à pans de bois des Tanneurs, qui datent du Moyen-Age, hôpital Bourgeois, bel exemple d’architecture du dix-huitième siècle, etc.
Sélestat est aussi une ville qui se conjugue au présent. La preuve avec les oeuvres d’art contemporain disséminées dans l’espace public. Sakis, Marc Couturier, Camille Claus et Gaël Davrinche s’exposent ainsi dans les rues, reflétant une politique culturelle tournée vers les arts plastiques. La Bibliothèque Humaniste est, elle, en pleine restructuration : il faudra attendre 2018 pour accéder de nouveau à ses rayonnages qui abritent l’une des plus remarquables collections traduisant l’effervescence intellectuelle du Rhin supérieur à la Renaissance.
Un Noël pour la ville du premier sapin
En attendant, ne manquez pas les nombreuses animations qui rythment la vie de la ville tout au long de l’année (voir l’agenda). L’un des temps forts est bien entendu Noël, avec notamment son célèbre marché. Rien de plus logique de célébrer le mois de décembre en grande pompe : le premier sapin de Noël de l’histoire a été mentionné à Sélestat le 21 décembre 1521 !
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Du charme médiéval de Flavigny-sur-Ozerain aux vestiges gallo-romains d’Alésia, la Côte-d’Or a plus d’une corde à son arc pour séduire les amoureux de parcours patrimoniaux. L’agenda culturel de la destination sera particulièrement festif à la perspective du triple anniversaire célébré en 2018 sous la signature #EpiquesEpoques2018 : les 900 ans de l’abbaye de Fontenay, le 450èmeanniversaire de la naissance du comte de Bussy-Rabutin et les 250 ans de la forge de Buffon. A vos marques. Prêts. Explorez.
L’abbaye de Fontenay : 900 ans déjà
Premier monument français répertorié au patrimoine de l’Unesco, l’Abbaye de Fontenay fait partie de ces ouvrages qui forcent le respect. Respect pour le génie des hommes – Saint Bernard de Clairvaux et comparses – qui l’ont construit. Respect pour le caractère de sa structure, sans ostentation mais d’une imparable précision. Du cloître à la salle capitulaire, en passant par l’église abbatiale – parmi les composantes ouvertes aux visites – on plonge dans l’essence originelle de l’architecture cistercienne. Arcades, bas côtés, voûtes et nef sont d’ailleurs dans un impressionnant état de conservation, 900 ans plus tard !
Château de Bussy-Rabutin : authentique Maison des Illustres
Impossible de faire l’impasse sur ce château qui a abrité l’exil de l’un des sujets les plus importants de Louis XIV. Roger de Bussy-Rabutin, dont l’extravagance n’avait, que peu de limites, y a vécu entre 1659 et 1666. Un séjour qui fut loin de manquer de piquant pour cet académicien, général du roi, libertin, pamphlétaire, philosophe et courtisan de son époque. De ce château Renaissance implanté à Bussy-le-Grand, l’on retiendra naturellement la richesse de la décoration intérieure : les 25 portraits des dames de la cour du roi, la galerie des ducs de Bourgogne et des rois de France, la salle des devises, le salon de la tour dorée… Les 34 hectares de parc alentour constituent, de leur côté, le prétexte à une exploration à part entre le labyrinthe de charmille, les parterres de rosiers anciens, les fontaines et autres buis richement aménagés par Le Nôtre.
Dijon, la belle endormie
La capitale de la Bourgogne, ville d’Art et d’Histoire offre un secteur patrimonial sauvegardé exceptionnel. Si la cité est gentiment surnommée la Belle endormie, le lieu bouillonne de vie et déploie des offres de découvertes passionnantes et souvent gratuites ! Palais des ducs de bourgogne, Musée des beaux-arts – un des plus beaux de France – et hôtels particuliers construits entre les XV et XVIIIe (plus de 70 au centre ville) sont naturellement des symboles que le berceau du patrimoine viticole de Bourgogne entretient fièrement.
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Le château de la Roche est une étonnante bâtisse qui se dresse au bord de la Loire, sur la commune de Saint-Priest-la-Roche. Une maison fortifiée dont les premières pierres ont été posées dans la seconde moitié du XIIIe siècle, à une époque tourmentée. Le château a été construit au milieu des gorges pour être protégé des éventuels envahisseurs. Il servit de point de péage et de surveillance pour les voyageurs et les commerçants qui circulaient le long du fleuve en direction de Roanne.
Pendant plus de six siècles, les propriétaires successifs vont être confrontés aux violentes crues de la Loire. Le bâtiment n’y résistera pas et devra être reconstruit à plusieurs reprises, mais le plus grand bouleversement va être celui subi par le paysage il y a une trentaine d’années. En 1982, EDF va construire le barrage de Villerest, qui se trouve à une vingtaine de kilomètres. Le lac de retenue, créé simultanément, va inonder les gorges où se trouve le château. Depuis, il semble être posé sur l’eau. Pendant ces travaux, le château reste à l’abandon et va être pillé de nombreuses fois. Il était voué à la destruction. Mais grâce à une association de défense du site créée par les habitants locaux, le château va retrouver son apparence d’autrefois, à partir d’iconographies du XVIe siècle.
Des visites théâtralisées …
Des guides en tenue d’époque font découvrir à tous les visiteurs l’histoire de ce château, ainsi que tous ses coins et ses recoins. Ils sont secondés par plusieurs fantômes des anciens occupants, qui font revivre les grandes heures du château, mais aussi les plus sombres.
… ou libres
À l’aide d’un audioguide, le visiteur peut parcourir librement et à son propre rythme les différentes salles du château. Là aussi, d’anciens habitants viennent chuchoter quelques histoires pour agrémenter la visite.
Un anniversaire au château
Les enfants seront ravis de fêter leur anniversaire entourés de leurs copains au château de la Roche, le mercredi ou le samedi. Avec Dame Perrine, ils vivront des aventures exceptionnelles, comme les princesses ou les chevaliers de l’époque.
De nombreuses animations
Tout au long de l’année, de nombreuses animations sont organisées : chasse aux œufs pour Pâques, nuit des musées le 20 mai, journées du patrimoine en septembre et Halloween pendant les vacances de la Toussaint. Mais aussi des apéro-concerts les vendredis et certains samedis soirs en juillet et août.
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Installé en face de la gare Rive Gauche à Versailles, l’agence Guidatours a pour objectif de vous accompagner lors de votre visite du château de Versailles et de vous faire découvrir toute la richesse du domaine.
Le château de Versailles est l’un des monuments français les plus visités puisqu’environ 6 millions de personnes s’y rendent chaque année. En raison de cette affluence, choisir Guidatours c’est profiter d’une visite agréable en évitant les files d’attente.
Les formules proposées
Guidatours propose plusieurs formules de visite aux individuels ou aux groupes. Vous trouverez forcément celle qui vous convient.
Vous avez par exemple la possibilité de profiter d’une visite avec un guide expérimenté. Il vous fera visiter le château, en particulier les grands appartements royaux et la célèbre Galerie des glaces. Cette visite pourra être faite en français, anglais, allemand, espagnol ou italien pour un groupe d’environ 25 personnes. Puis vous pourrez à loisir vous balader dans les jardins. Vous pourrez également consacrer toute une journée sur ce fabuleux domaine pour y découvrir, entre autres, les Trianons et le Domaine de Marie-Antoinette.
Si vous préférez visiter à votre rythme en toute liberté, vous choisirez le billet coupe-file avec audioguide. A part le français, 9 langues sont disponibles (anglais, allemand, espagnol, italien, chinois, japonais, coréen, russe et portugais). La demi-journée vous permettra de visiter château et jardin. La totalité du domaine vous sera accessible en optant pour la journée complète.
Pour faciliter votre venue, Guidatours a également mis en place un système de bus depuis le centre de Paris, ou un trajet plus écologique en RER accompagné d’une hôtesse.
Si vous désirez gouter aux charmes inépuisables de ce lieu, vous pourrez séjourner un week-end dans un hôtel de prestige et assister aux grandes eaux nocturnes ou au spectacle équestre chorégraphié par Bartabas.
Pour les CE ou les associations, Guidatours se tient à votre disposition pour préparer des visites sur mesure à Paris ou à Versailles, comme par exemple les lieux cachés de Versailles ou les passages couverts de Paris, avec déjeuner inclus.
Quelques chiffres
En 2017 Guidatours a permis a plus de 75.000 personnes de visiter le château de Versailles dans de bonnes conditions et sans file d'attente.
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Située sur la côte méditerranéenne, la ville de Menton a su préserver un patrimoine architectural de toute beauté. Les villas et les palaces de styles Belle Époque et contemporain se côtoient dans une parfaite harmonie, et offrent à cette cité balnéaire un charme incontestable. De plus, Menton peut être visitée toute l’année grâce à son microclimat à tendance subtropicale.
Fort de tous ces atouts, Menton a su développer une offre exceptionnelle et variée pour tous les événements professionnels. Ainsi des salons, des congrès, des séminaires, mais aussi des activités sportives s’y déroulent pour le plus grand plaisir des participants (jusqu’à 500 personnes).
Plusieurs sites exceptionnels pour organiser vos événements
L’ancien casino de la ville a été rénové et réaménagé. Aujourd’hui rebaptisé Palais de l’Europe, il offre huit salles de 40 à 700 places, répartis sur deux niveaux. Parmi ces salles, un théâtre à l’italienne est disponible. Le palais est idéal pour l’organisation de congrès, de salons ou de séminaires.
Si vous souhaitez un cadre plus original pour vos séminaires, choisissez le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman à proximité de la mer. Ce lieu à l’architecture avant-gardiste met à votre disposition une salle privatisable pouvant accueillir 250 personnes debout et 150 assises.
Quant à la salle Saint-Exupéry, ancienne église écossaise, elle est dotée d’une salle de 180 fauteuils et d’une scène de 33 m².
Vous pouvez aussi surprendre vos collaborateurs en les invitant dans le sublime jardin Maria Serena à l’ombre de sa palmeraie ou dans le jardin Serre de la Madone qui dispose de salles pour de petits séminaires, mais aussi des lieux pour des réceptions.
Mais la ville dispose également d’autres espaces privatifs proposés par les partenaires du bureau du tourisme d’affaires dotés d’espaces business dont cinq hôtels et un casino face à la mer.
Dans tous les cas, une équipe de professionnels vous aide à mettre en place la solution la plus adaptée à votre projet.
Un environnement idéal pour les affaires et la détente
Dans cet environnement entre mer et montagne, vos rencontres professionnelles se dérouleront dans des conditions de travail apaisées. Le cadre naturel de la ville de Menton permet des réunions plus productives et détendues. Et pourquoi ne pas profiter également de cette superbe situation pour pratiquer une activité sportive puisqu’un large éventail a été mis en place.
Un accès facile
Le cœur de la ville de Menton est facilement accessible puisqu’il se situe à seulement trente minutes de l’aéroport de Nice. Il est également proche de la sortie de l’autoroute A8, et à proximité de Monaco et de l’Italie.
Si vous devez séjourner plusieurs jours, la trentaine d’hôtels trois et quatre étoiles de la ville seront ravis de vous accueillir dans l'une de leurs chambres, mille au total.
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Meung-sur-Loire est une petite commune abritant 6 000 âmes, rattachée au département du Loiret, qui lui-même se trouve dans la région Centre-Val de Loire. Elle est localisée à une vingtaine de kilomètres d’Orléans et à 145 km de Paris.
De Magdunum à Meung-sur-Loire
Les origines de Meung-sur-Loire remontent à l’époque gallo-romaine, où Magdunum n’était alors qu’un village perdu dans une région marécageuse. Vers 520, Saint-Liphard, cousin du roi Clovis, s’y installa et assécha les marais en canalisant les cours d’eau. Il y fit construire une chapelle, qui devint par la suite un monastère. Un peu plus tard, au XVe siècle, Jeanne d’Arc vint s’y recueillir. La ville fut également marquée par le passage des réfugiés espagnols en 1939. Meung-sur-Loire accueillit femmes et enfants fuyant la répression des troupes du régime de Franco.
Un patrimoine historique pléthorique
Malgré sa modeste superficie, Meung-sur-Loire est une ville qui regorge de sites historiques qui ont marqué l’histoire de la région et de la France au fil des siècles. Son histoire est intimement liée à deux bâtisses que sont le château et la collégiale Saint-Liphard. Âgée de plus de 1 000 ans, cette dernière a été le témoin privilégié de l’histoire de la ville. Cet édifice religieux abrite en son sein un clocher et un orgue de 18 jeux, tous deux très anciens.
La ville abrite également un Musée municipal dédié à Gaston Couté et à François Quatrehomme qui lui a légué sa fabuleuse collection archéologique et paléontologique, l’arboretum des Prés des Culands et les jardins de Roquelin labellisés « Jardin remarquable » et, bien évidemment, les mauves, ces cours d’eau et leurs moulins (au nombre de 29) qui sillonnent leurs rives.
Même le dédale de ses vieilles rues aux maisons ornées de sculptures délicates ou aux jardins fleuris possède un charme extraordinaire. Un petit tour par la Porte d’Amont s’impose également aux visiteurs qui font un tour dans la cité. Il s’agit de l’unique vestige encore debout des anciennes fortifications qui ont jadis entouré la ville. Datant de 1629, la Porte d’Amont comporte une horloge pour le moins surprenante car dotée d’un cadran qui compte 61 minutes.
Alexandre Dumas et Georges Simenon ne s’y sont pas trompés en citant Meung-sur-Loire dans leurs romans respectifs Les Trois Mousquetaires et le cultissime Commissaire Maigret. Depuis le 30 novembre 2000, la ville est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme paysage naturel, au même titre que la région du Val de Loire dans son ensemble.
Une ville dynamique
Toute l’année, la vie des Magdunois et des Magdunoises est rythmée par de nombreuses manifestations culturelles et festivités qu’offrent les théâtres, les expositions, les cinémas, les musées, les concerts ou encore les spectacles organisés au château. Le « Printemps des poètes » ouvre le calendrier des festivités en mars, suivi de Festicolor en mai. L’été est ponctué par les « Contes au jardin » en juillet et la « Fête du pont » et les « Échappées de la Loire à vélo » fin août. En septembre, « Ciné nuits d’automne » est un festival de films musicaux. Novembre est un mois chargé avec la traditionnelle « Foire de la Saint Martin », qui transforme la ville en vide-grenier le temps d’une journée, et le « Festival Petites Formes mouvantes et émouvantes », des spectacles de marionnettes présentés par des compagnies des quatre coins de la France et du monde. Tout cela sans compter les nombreuses animations culturelles et sportives organisées par les différentes associations de la ville.
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C’est près de Saumur que Robert d’Arbrissel, un prédicateur itinérant, fonde l’Abbaye Royale de Fontevraud en 1101. Elle est alors constituée de quatre entités.
Le monastère Sainte-Marie est le plus grand. Il est réservé aux femmes de l’aristocratie qui dédient leur vie à la prière et aux travaux de broderie. Le monastère Marie-Madeleine est destiné aux femmes du peuple. Des fouilles archéologiques sont en cours, avant d’éventuels travaux de rénovation. Le prieuré Saint-Jean de l’Habit est réservé aux moines. II est vendu à la suite de la Révolution comme carrière de pierres pour construire des maisons. Aujourd’hui, il n’existe plus. Quant au prieuré Saint-Lazare, il est à l’origine une léproserie, puis un hospice de religieuses, avant d’être l’hôpital de la prison. Aujourd’hui, l’hôtel quatre étoiles ainsi que le restaurant ont pris possession de ce lieu.
Un peu d’histoire
Robert d’Arbrissel, fils et petit-fils de curés, a une préoccupation forte du devenir de la femme. Il décide de créer une « cité idéale », où chacun a sa place et son rôle ; hommes comme femmes ; aristocrates comme gens du peuple. Pour installer sa communauté, il bénéficie de plusieurs soutiens dans la région. Il décide de donner les pouvoirs de cette abbaye à une femme, une position révolutionnaire au Moyen-Âge. Ainsi, 36 abbesses vont se succéder à sa tête, dont la première est Pétronille de Chemillé. La communauté s’inspire des règles établies par saint Benoît (travail, prières et silence).
Henri Plantagenêt, époux d’Aliénor d’Aquitaine, devenu Henri II d’Angleterre, va donner beaucoup d’argent à Fontevraud pour son développement et son rayonnement. Sa femme décidera de le faire enterrer dans l’église abbatiale. Quelques années après, Richard Cœur de Lion, mortellement blessé dans le Poitou, demandera à sa mère d’être réconcilié avec son père dans la mort en y étant lui aussi enterré. Fontevraud devient ainsi la nécropole d’une dynastie royale britannique.
Sous François 1er, ce sont des abbesses de la famille royale de Bourbon qui vont relancer d’énormes travaux de restauration de l’Abbaye à la suite de la Guerre de cent ans. Quant à Marie-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart, dite la reine des abbesses, elle fera rénover les jardins et construire une orangerie.
Quand la révolution arrive, une partie des religieuses partent. En 1792, les dernières sont chassées. L’Abbaye est abandonnée et entièrement vide.
En 1804, Napoléon décide d’en faire une prison, qui voit le jour après dix ans de travaux. Y sont emprisonnés des hommes, des femmes et même des enfants, dès l’âge de huit ans. Elle ferme officiellement en 1963, bien que des prisonniers de droit commun y séjournent jusqu’en 1980 au monastère Marie-Madeleine et participent aux premières restaurations.
Un patrimoine à découvrir
C’est en 1975 que le site est ouvert aux visites et aux rencontres culturelles. Au cœur de ce domaine de 14 hectares, vous pourrez admirer le patrimoine architectural des différents bâtiments, mais aussi vous recueillir devant les gisants d’Henri II, d’Aliénor d’Aquitaine, de Richard Cœur de Lion et d’Isabelle d’Angoulême, exposés dans l’église.
Vous pourrez déambuler dans les jardins en terrasse, les petits potagers déclinés en thématiques et les grands espaces herbeux, ou encore vous diriger vers l’est et remonter à flanc de colline pour une vue panoramique magnifique sur l’ensemble du domaine.
Prévoyez au minimum 2 h 30 pour découvrir les différentes facettes du site. Une vingtaine d’écrans plasma proposent des films d’animation, avec images d’archives et textes synthétiques. Audioguides et visites guidées sont également à votre disposition.
Dans la crypte archéologique, un film d'animation explique les origines de Fontevraud et les richesses de cet espace.
Une visite ludique pour les enfants
Vos enfants (de 7 &agra...
Une première pour la Communauté de communes des Olonnes (CCO). De juin 2016 à mars 2017, à Olonne-sur-mer, face à l’esplanade du Vendée Globe, l’exposition « Les aventuriers de l’océan, du Moyen Âge au Vendée Globe » promet de belles découvertes. Selon Cécile Lataste, directrice de l’action culturelle à la Communauté de communes des Olonnes, l’objectif est de « présenter l’ancrage historique des Sables-d’Olonnes et des communes des alentours sur leur identité maritime ».
Le Vendée Globe, à l’origine du concept
Célèbre course à voile autour du monde sans escale ni assistance, le Vendée Globe contribue à faire connaitre les Sables-d’Olonne. Durant les quatre années qui séparent chaque nouvelle édition, l’esprit de la course doit être préservé. Or, une fois les dernières tentes démontées, l’engouement autour du Vendée Globe se perd. « Entre chaque édition, il n‘existe pas de dynamique de valorisation du patrimoine historique et culturel des Olonnes. Il faut s’approprier cet évènement pour pouvoir rebondir et mettre en lumière ce patrimoine », affirme Cécile Lataste. Pour la CCO et ses partenaires, alimenter l’intérêt suscité par cette course mythique permettra de promouvoir l’énergie entourant le Vendée Globe, tout en développant l’image positive qu’il apporte aux Olonnes et à la Vendée. D’où l’idée de cette exposition.
Une exposition bien pensée
« Cette exposition a été conçue pour présenter la naissance géographique du port des Sables-d’Olonnes, qui a évolué au cours de l’Histoire, et pour révéler les motivations qui ont conduit les hommes à partir du port des Sables-d’Olonnes et à y revenir », explique Cécile Lataste. Le projet novateur met principalement l’accent sur 5 ilots s’articulant autour de l’espace central, qui sont une invitation à voyager dans le temps et dans l’espace.
À l’entrée, direction le premier ilot qui retrace la navigation commerciale au Moyen Âge et à la Renaissance. Les visiteurs y croiseront le routier et pilote maritime Garcie Ferrande, pionnier du routage maritime.
Dans le deuxième ilot, le thème de la piraterie est mis en avant : l’occasion de plonger au cœur même de la vie de ces flibustiers, dont François l’Olonnais est le personnage le plus représentatif.
Place ensuite à la pêche routière au sein du troisième opus qui « retrace également l’histoire des hommes partis très loin pour pouvoir pêcher et rapporter un poisson spécifique : la morue ». À l’honneur : Collinet l’armateur, marin expérimenté qui explore les bancs de Terre-Neuve dès l’âge de 13 ans.
Le quatrième volet, dont la figure représentative est le marin-pêcheur et navigateur Philippe Thesson, raconte l’aventure des marins d’État, embarqués dans les grands voyages.
Le cinquième ilot est, quant à lui, dédié aux skippers du Vendée Globe qui n’ont qu’un seul objectif : revoir les Sables-d’Olonne, en vainqueurs de préférence !
Petits et grands, néophytes ou inités, tout le monde pourra vivre cette invitation au voyage.
Bonne navigation !
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