Cardio-métabolisme, pneumologie, oncologie, immunologie, système nerveux central (SNC), le champ ciblé par Boehringer Ingelheim, à travers ses recherches, est très vaste. Sur tous les fronts, la stratégie de la maison reste profondément ancrée dans la construction d’une valeur portée par l’innovation. A cet effet, l’entreprise ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de l’expansion de son département R&D. Entre 2016 et 2020, une enveloppe de plus de 11 milliards d’euros est investie à cet effet. Les champs d’action de ce groupe, pionnier par essence, incluent les domaines émergents de la recherche, à l’instar de la thérapie génique.

Auteur d’avancées thérapeutiques de premier plan

Cela fait maintenant 130 ans que Boehringer Ingelheim s’investit dans le projet d’apporter des solutions thérapeutiques satisfaisantes là où les besoins sont non couverts. Dans cette entreprise, l’histoire est jalonnée de succès que Michel Pairet, Responsable du pôle Innovation Unit au niveau du Directoire International, consacré à la R&D en Santé Humaine résume en quelques tournants marquants : « Un, notre entrée dans le domaine des maladies respiratoires. Deux, notre entrée dans celui des maladies cardio-métaboliques ». Et récemment, l’obtention de plusieurs autorisations de mise sur le marché pour des produits amenés à améliorer la prise en charge des patients fait également la fierté du pôle Innovation Unit. 

Impliqué dans le domaine des maladies respiratoires depuis près d'un siècle, le groupe figure aujourd’hui parmi les leaders mondiaux du secteur. En particulier, il fait figure de pionnier dans le traitement de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). La mise sur le marché de ses produits a effectivement ouvert la voie à la prise en charge thérapeutique de cette maladie longtemps méconnue. « Récemment, nous avons mis à disposition un traitement pour une maladie respiratoire particulièrement sévère, la fibrose pulmonaire idiopathique », se félicite Michel Pairet.

Les apports du groupe dans la prise en charge des maladies cardio-métaboliques ne sont pas de moindre portée. Entre autres, les victimes d’AVC thrombo-emboliques ont pu accéder à un traitement ciblé.

Les multiples autorisations de mise sur le marché obtenues par le groupe sur la période 2014/2016 démontrent sa capacité d’innovation dans ces différents domaines. Quatorze produits de la marque ont obtenu l’aval des Autorités de Santé rien que sur cette période.

Un succès bâti sur la recherche et le développement

Durant ses 130 années d’existence, Boehringer Ingelheim a fait de la recherche et du développement la pierre angulaire de sa stratégie d’expansion. Il suffit de constater qu’une moyenne de 19,6 % du chiffre d’affaires est réinjectée dans le budget de R&D pour saisir l’importance de ce chantier au sein du groupe.

Le groupe définit l’ancrage de son département R&D à travers une stratégie centrée sur le patient.« Nous choisissons nos thèmes de recherche sur la base d’un besoin médical élevé non couvert et de la possibilité, pour notre recherche, d’innover » précise le directeur de l’Innovation Unit. Cette unité d’innovation a justement été créée pour assurer la nécessaire liberté de recherche. Identification et validation au niveau moléculaire, cellulaire et en clinique, des mécanismes responsables des maladies, constituent la priorité de ce département. Trois principes fondent la stratégie d’innovation portée par la compagnie : « Nous nous appuyons sur nos points forts, nous créons des synergies scientifiques et nous explorons et intégrons les sciences émergentes ».

En termes de synergie, le groupe développe des collaborations à travers des plateformes scientifiques communes. « Un exemple est l´étude du phénomène de fibrose, qui nous permet d´aborder de nouvelles approches thérapeutiques dans de nombreuses maladies chroniques, fibrose pulmonaire, néphropathie chronique, stéatose hépatique non alcoolique »

Avec son programme Beyond Borders, le groupe ambitionne de repousser les limites de la recherche en explorant les avancées scientifiques et technologiques qui ont le potentiel de changer fondamentalement l’approche de la recherche. Etude du microbiome, médecine régénérative et thérapie génique sont des exemples de ces nouveaux univers dans lesquels l’entreprise s’implique pour apporter des réponses innovantes là où les approches traditionnelles ne fonctionnent pas.

Les quatre domaines d’expertise de Boehringer Ingelheim

C’est dans la perspective d’apporter des réponses là où les besoins sont les plus évidents que le groupe a circonscrit ses contributions aux domaines évoqués précédemment. En pneumologie, les recherches portent sur les maladies inflammatoires chroniques, à l’instar de la BPCO, l’asthme sévère, la fibrose pulmonaire et la mucoviscidose.

Du côté des maladies cardio-métaboliques, le choix des priorités de recherche reste dans la logique des innovations médicales délivrées par la marque. Elles se concentrent ainsi sur les complications cardiaques, rénales et rétiniennes du diabète de type 2 et sur d’autres maladies métaboliques telles que l’obésité et la stéatose hépatique non alcoolique.

En oncologie, le groupe innove « en associant deux approches complémentaires : la thérapie ciblée des cellules cancéreuses et l’immunothérapie ». Cette deuxième procédure consiste à rediriger et activer les défenses immunitaires du sujet contre sa tumeur. Concrètement, elle associe vaccins anti-cancéreux et virus oncolytiques aux inhibiteurs de point de contrôle immunitaire.

L’entreprise a également inscrit l’immunologie parmi ses domaines d’expertise essentiels. D’abord parce que de nombreuses maladies auto-immunes présentent des besoins non couverts. Ensuite, parce que les processus immunitaires jouent justement des rôles dans la survenue d’autres maladies déjà incluses dans ses priorités de recherche. Les résultats des travaux sont prometteurs avec la découverte de molécules à fort potentiel. La maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, le lupus et d’autres pathologies cutanées comme le psoriasis figurent dans les programmes d’études de cette catégorie.

Les maladies psychiatriques, enfin, ont été choisies comme cible prioritaire des recherches dans le domaine des maladies du SNC. La survenue précoce de ces maladies, la rareté des réponses médicamenteuses spécifiques et les récentes avancées scientifiques ont justifié ce choix. « Nos premières molécules sont étudiées dans le traitement des déficits cognitifs associés à la maladie d’Alzheimer et à la schizophrénie, ainsi que dans la prévention d’épisodes psychotiques » informe notre interlocuteur.

Destination partenariat

Créer de la valeur pour tous restera toujours un leitmotiv pour les femmes et les hommes qui font le succès de Boehringer Ingelheim. Le développement de partenariats de choix avec les acteurs partageant ses visions est une des formes prises par cet engagement. Pour s’adapter aux besoins de chaque projet, divers modèles de partenariats sont mis en place, tels que des partenariats public-privé, des accords bilatéraux avec des sociétés de biotechnologie ou des chercheurs universitaires. On citera en exemple les partenariats de l’entreprise avec la société française Inventiva dans la fibrose pulmonaire idiopathique ou encore ceux avec l’université de Pékin ou celle d’Harvard. Soucieux d’être dans le mouvement de son époque, Boehringer Ingelheim participe également à la tendance du crowdsourcing.  En prime, un Venture Fund au nom du groupe, brassant une enveloppe de 250 millions d’euros a également vu le jour en 2010. Les startups aux concepts innovants et les sociétés de biotechnologies sont notamment ciblés par cette source de financement qui souhaite encourager les travaux menés dans les technologies de rupture. Parmi les 18 sociétés qui constituent le portefeuille de l’entité, nous retrouvons l’entreprise marseillaise Imcheck Therapeutics, spécialisée dans l’immunité innée et adaptive.

 **17-1378 01/2018 Boehringer Ingelheim France SAS**