La complicité de son fondateur avec l’illustre Jean Dubuffet se ressent dans chaque recoin du musée La Fabuloserie. Agnès et Sophie Bourbonnais y perpétuent le concept imaginé par leur père architecte, créateur et collectionneur, dans les années 80. Celui d’un repaire pour des créations et des créateurs dont la singularité n’a d’égale que l’éclectisme. La Fabuloserie : l’histoire d’une passion C’est dans sa propre maison de campagne de Dicy, dans l’Yonne, qu’Alain Bourbonnais écrit les premières lignes des aventures de La Fabuloserie. On est en 1983. Une suite naturelle à l'Atelier Jacob, première galerie d'art-hors-les-normes ouverte à Paris de 1972 et 1982. À l’heure où le brut faisait encore figure de mouton noir dans l’univers ultra-codé de l’art, le père de l’art hors-les-normes voulait donner à celui-ci un espace d’expression qui lui est propre. Amoureusement conçu avec les compétences d’architecte de son instigateur, le musée La Fabuloserie est aujourd’hui un écrin de découvertes où foisonnent des créations hors réseaux d’une étonnante variété. Une collection hors-les-normes d’exception Franchir le seuil de La Fabuloserie n’est pas un acte anodin. Quasi initiatique, cette expérience lève le voile sur des formes et des couleurs qui explosent dans un joyeux et surprenant méli-mélo. Et pour cause, le lieu composé d'une maison-musée et d'un jardin habité expose en permanence une collection démarrée dès 1970 par le fondateur, et enrichie, au fil du temps. En 2017, les créations venant de Pologne rejoignent ainsi le patchwork déjà éclectique de la maison. Les expositions temporaires ponctuant la vie du musée sont autant d’occasions de voyager au centre de l’art en quittant les sentiers battus. ...
Le bâtiment qui abrite le Musée n’est autre que la maison natale de l’artiste lui-même avec un espace d’exposition s’étendant sur les deux niveaux que compte l’édifice. Un florilège d’œuvres à découvrir « La majorité des œuvres exposées au Musée Bartholdi sont celles de Bartholdi lui-même, composées de sculptures, de dessins, de peintures et de photographies » note Isabelle Bräutigam, conservateur du Musée. La société des Amis du Musée Bartholdi ou SAMBA, créée en 2003, ne cesse d’enrichir cette collection par de nouvelles œuvres de l’artiste ou de ses pairs. « En garde, l’art s’engage ! » Cette exposition temporaire qui a lieu actuellement au Musée « se fait en partenariat avec le FRAC Alsace, et présente des œuvres d’artistes contemporains mis au regard avec les œuvres d’Auguste Bartholdi » explique Isabelle. « Elle met en évidence le rôle politique que les artistes d’hier et d’aujourd’hui jouent dans notre société », car il ne faut pas oublier le fait que Bartholdi était un humaniste engagé. Et si l’exposition ne véhicule dans les faits pas de message, elle peut interpeller quelques-uns et peut-être bien leur changer leur vision du monde. ...
Pour l’histoire, le Festival de Lorient est né du championnat national des Bagadou (compétition musicale rassemblant les bagadoù), organisé grâce aux formations bretonnes, qui associent à l’époque les bombardes et les binious des instruments typiques écossais. C’est durant le XXème siècle, dans les années 1930, que la musique écossaise incorpore la formation musicale bretonne après des échanges entre les deux communautés. Vient ensuite le premier concours qui se déroule principalement à Brest, juste après la guerre. C’est seulement en 1971 que la Fédération des Sonneurs breton prend contact avec les comités des fêtes populaires de Lorient, qui décide alors d’accueillir les Championnats. Les Championnats nationaux des Bagadou voient dès leurs débuts, accueillir des invités venant de différents pays celtiques qui évoluent d’abord au Festival International de Cornemuse Lorient, qui devient ensuite le Festival Interceltique de Lorient en 1976. Le Festival sera rejoint en 1985 par huit régions de racine celtique comme l’Espagne, l’Ecosse, l’Irlande, la Bretagne, les Pays Bas, Cornouilles, Ile de Man et qui évoluent vers une amplitude d’échange musicale, artistique et social. Au début des années 1990, le Festival prône l’ouverture vers les grandes villes en emmenant avec lui ses musiques et ses traditions populaires, ce qui fait venir rapidement des groupes d’autres pays comme les Etats-Unis, les Amériques Latines, le Vietnam, l’Australie, la Nouvelle-Zélande... Dans les années 2000, le Festival est devenu planétaire et continue les échanges ainsi que l’ouverture au monde de la tradition celtique. Lorient, capitale celtique « Le Rendez-vous des expressions contemporaines des pays celtiques », telle est la définition du Festival Interceltique. Touchant toutes les formes musicales des pays celtiques ainsi que le jazz, le rock, le folk ou encore les œuvres symphoniques, cet évènement est une vitrine vivante s’ouvrant sur le monde et qui offre une place de choix aux créations et aux métissages. Il est aussi un carrefour où se rencontrent d’autres disciplines comme la littérature, la danse, l’art plastique, le cinéma ou la lutherie. Les 10 jours de festivité, seront l’occasion pour eux, de montrer et partager toute une culture. Des échanges et des débats se feront autour de leur histoire, suivi des ateliers de musique, des défilés, des concours de cornemuse, de gaita, d’accordéon, de harpe celtique, des concours de danse et de chant. Du sport comme les courses de voiles, du golf, du gouren ou des jeux athlétiques bretons sont également au programme. L’un des points d’orgue de l’évènement est la Grande Parade des Nations Celtes. A l’occasion, 3500 artistes vêtus de tenues traditionnelles défilent sur le thème « celtique » dans les rues de Lorient. Outre cette parade assistée par des dizaines de milliers de spectateurs, La Triomphe des sonneurs est aussi un immanquable. Ce défilé regroupant des centaines de musiciens se déroule le même jour à 19h. Autre incontournable : le Highlands Games, où tous les habitués attendent le fameux lancer de troncs et les face-à-face entre lutteurs. Hommes, femmes de tout âge participent à ces « olympiades » qui dureront plus d’une semaine. A noter que l’organisation de ce Festival Interceltique de Lorient se fait grâce à la bonne volonté des habitants, mais aussi des amateurs de la communauté celte venant d’autres pays. Le Festival aux mille histoires Pour l’année 2017, le Festival Interceltique de Lorient célèbre l’Année de l’Ecosse, avec comme slogan « Fort caractère, cœur battant, esprit universel ». Pilier de l’histoire celtique, l’Ecosse reste fidèle au festival depuis sa création à ce jour, et ne cesse d’émerveiller le monde à travers ses paysages époustouflants, son accueil chaleureux, son riche patrimoine et surtout sa scène culturelle constamment en évolution. L’Ecosse compte prendre les devants de la scène pour cette nouvelle édition du festival avec pas moins de 100 artistes à son actif. Des grands noms comme Capercaillie, mondialement connu pour sa mus...
Né à Ornans, Gustave Courbet, ce peintre maitre du réalisme, a souvent trouvé l’inspiration dans les paysages de sa région natale. « Le Pays de Courbet» vous permet de vivre une plongée au cœur de ce territoire si cher à l’artiste. Pour mieux comprendre l’œuvre de Gustave Courbet, vous pourrez parcourir les 8 sentiers de randonnée dans la vallée de la Loue ou vous rendre jusqu’à sa source, un site magnifique. Le musée Courbet à Ornans Créé en 2011, ce musée est totalement intégré dans l’architecture et l’environnement de la commune d’Ornans, à 25 kilomètres de Besançon. Dominant la Loue, il retrace la vie et le parcours du peintre à travers 46 œuvres. La ferme familiale Courbet à Flagey A une dizaine de kilomètres d’Ornans, la ferme familiale fut le lieu d’habitation de la famille Courbet. Aujourd’hui restaurée, elle est devenue un lieu de culture et d’échange. Ainsi de nombreuses expositions y ont lieu. ...
Dans le centre médiéval de Montluçon, dans les anciens hôtels Chanisay et Méchain, le MUPOP attire chaque année des milliers de visiteurs passionnés de musique. Pour sa collection d’instruments de musique bien sûr, l’une des plus grandes de France, mais aussi pour un évènement en passe de devenir incontournable : le Guitar Fest ! Le Guitar Fest, l’évènement phare de la musique populaire ! Le Guitar Fest serait-il en passe désormais de devenir incontournable dans le paysage musical ? En tout cas, c’est probablement l’évènement qui rassemble le plus d’amateurs de musique et d’artistes de renom venus célébrer la guitare et son rôle central dans la musique populaire lors de sa dernière édition en octobre 2022. Pour sa deuxième édition, en octobre, avec du rock au jazz en passant par le blues et le folk, le festival promet une expérience musicale immersive pour tous les amateurs de guitare. Les concerts, les master classes, les expositions et les rencontres avec les artistes font du festival un rendez-vous privilégié pour les mélomanes, les guitaristes et les passionnés de musique. Axel Bauer, artiste français emblématique sera à l’honneur pour cette deuxième édition. Il est en effet le parrain du Guitar Fest. Figure marquante de la musique populaire française, Axel Bauer se fait connaître en 1983 avec « Cargo de nuit ». En 1992, il revient dans les charts avec « Éteins la lumière », puis en 2001 en duo avec Zazie, il signe « A Ma Place » Axel Bauer partagera son expérience et sa passion avec les participants lors du festival. Une occasion unique pour les amateurs puisque le guitariste cumule déjà aujourd’hui plus de 3 millions de disques vendus, huit albums produits et plus de sept cent concerts. Sa présence illustre l'engagement du Guitar Fest à mettre en avant les artistes talentueux et à favoriser l'échange et le partage autour de la musique et de la guitare. Le Guitar Fest, cette année, promet une programmation captivante qui comblera les attentes des amateurs de musique et des passionnés de guitare. Des artistes de renom et des talents émergents se produiront sur scène, offrant une diversité musicale qui saura séduire un large public. En 2022 déjà, le Guitar Fest avait été un énorme succès. La première édition avait en effet réuni Yarol Poupaud, ancien guitariste de Johnny Halllyday, mais aussi Philippe Almosnino « guitariste de Louise attaque » et bien d’autres encore. Le tout à l’occasion de l’exposition « Les Paul - Le Son du rock a 70 ans » où les célèbres guitares Les Paul avaient été mises à l’honneur. Réservez vos dates pour le Guitar Fest Le Guitar Fest offre bien plus que des concerts exceptionnels. Le festival propose également des activités spéciales et des expositions dédiées à la guitare, permettant aux participants de plonger dans l'univers fascinant de cet instrument emblématique. Des ateliers de guitare seront animés par des professionnels chevronnés, offrant aux amateurs la possibilité d'améliorer leurs compétences et d'apprendre de nouvelles techniques. Des conférences et des tables rondes seront également organisées, abordant des sujets variés tels que l'histoire de la guitare, l'évolution des styles musicaux et l'innovation technologique dans la fabrication d'instruments. Parallèlement, des expositions mettront en valeur des guitares emblématiques appartenant à des artistes légendaires, ainsi que des photographies et des objets rares liés à l'histoire de la musique populaire. Avec sa collection de plus de 3000 instruments de musique, le MUPOP est le premier musée de France dans le genre. L'ambiance électrisante du Guitar Fest est l'une des attentes les plus fortes pour les festivaliers. La passion partagée pour la musique et la guitare crée une atmosphère unique, où les émotions se mêlent aux sons envoûtants. L'énergie des concerts, les applaudissements enthousiastes et la communion entre les artistes et le public font de cet événement un moment inoubliable. Parmi les moments forts attendus, Axel B...
Les origines d’une vision L’idée de la Fondation Clément trouve ses germes dans les années 80 suite au rachat par le groupe martiniquais GBH de l'entreprise les Héritiers H. Clément. Le groupe s’est investi dès le départ dans la restauration de la maison ancienne qui était sur le domaine, jetant là les bases d’une longue série de projets. Toute l’activité culturelle du site va débuter par la préservation du patrimoine bâti et l'ouverture au public. Des projets annexes sont développés, telles des restaurations de jardins. En 2005, GBH décide de développer des programmes culturels en créant in fine la Fondation Clément. Elle a pour but de valoriser l'art contemporain martiniquais, préserver le patrimoine bâti et conserver des fonds documentaires. Conserver pour diffuser auprès du public Trois axes de travail se dégagent rapidement pour mener à bien cette action. Premièrement, le patrimoine bâti avec la gestion et la préservation de trois sites de la Martinique : l’Habitation Clément, l’Habitation la Sucrerie et l’Habitation Pécoul. L'Habitation Clément est classée au titre des Monuments historiques de France depuis 1996. Elle est ouverte tous les jours de l'année de 9 h à 18 h 30. L'Habitation Pécoul et l'Habitation Sucrerie sont des lieux ouverts au public de façon ponctuelle pour les journées européennes du patrimoine en septembre chaque année. La deuxième action concerne le patrimoine documentaire. « Nous collectons et nous conservons des archives anciennes sur l’histoire de la Martinique et de la Caraïbe, plus généralement. Ce sont des archives privées que nous mettons à la disposition du public et des chercheurs. Les archives comprennent des textes anciens bien entendu, mais aussi toute une série de documents iconographiques comme des photographies, des cartes géographiques anciennes et même des cartes postales », nous explique Florent Plasse, en charge du patrimoine à la Fondation Clément. Cette bibliothèque est nourrie des acquisitions faites auprès de particuliers soucieux de garder l’esprit originel de leur collection, à l’intérêt pour le territoire hors du commun, mais aussi d’éviter le démantèlement hors de l’île de celles-ci. La bibliothèque compte aujourd’hui près de 10 000 ouvrages, 500 œuvres d’art et pas moins de 200 mètres linéaires. Le troisième volet, sûrement le plus visible, est l’action en direction de l’art contemporain. Une histoire qui se construit au fil du temps La Fondation Clément produit des expositions d’artistes en lien avec la Caraïbe depuis plus d’une dizaine d’années. Cette production trouve un écho particulier aujourd'hui grâce à l’accueil de ce programme d’exposition sur la commune du François, terre originelle des Rhums Clément, dans un bâtiment inauguré en janvier 2016 et signé de la main de l’architecte Bernard Reichen. « C’est une chance de pouvoir travailler sur un contexte aussi riche. On aurait pu fabriquer un musée complément autonome, sans lien avec l’histoire. Mais le défi a été de trouver la réponse juste par rapport à une situation déjà longue et à la place d’un site, installer des éléments contemporains dans une histoire qui s’est construite au fil du temps. », raconte l’architecte. Les conditions d’exposition répondant aux différentes normes internationales permettent d’accueillir chaque année un projet d’exposition en lien avec une grande institution nationale. Dernièrement, c’est le Centre Pompidou qui a vu son exposition « Le Geste et la matière », réalisée en partenariat avec la Fondation Clément et consacrée à la peinture parisienne allant des années 1945 à 1965, accueillie au sein des murs de la Fondation. À ce moment-là, nous ne sommes pas dans de l’art concernant la Caraïbe, mais dans l’idée de pouvoir permettre à un public martiniquais d’accéder aux mêmes expositions que celle de la métropole. On participe à la décentralisation de la culture, au désenc...
Une collection unique au monde Les premières maquettes furent réalisées dès 1668, sur ordre de Louvois pour Louis XIV. Présentée à Versailles puis dans la Grande Galerie du palais du Louvre, Louis XVI décide en 1777 d’installer la collection au 4e étage des Invalides où elle se trouve toujours aujourd’hui. Entre 1668 et 1870, ce sont environ 150 sites fortifiés qui vont être réalisés en maquettes. Nous conservons encore aujourd’hui 96 plans-reliefs dont 26 sont visibles au musée des Plans-Reliefs. Par ailleurs, un dépôt de 14 maquettes appartenant à la collection du musée sont également visibles au Palais des Beaux-Arts de Lille. Le musée des Plans-Reliefs permet de découvrir ces pièces historiques et de comprendre à travers elles la manière dont la France s’est construite, l’aménagement de son territoire et même l’urbanisme de ses villes. Elles ont aussi une vocation pédagogique pour toutes les personnes désireuses d’apprendre l’histoire de la France et de sa relation avec l’Europe. Trois siècles d’histoire conservée La collection sera enrichie par les différents rois et empereurs successifs de Louis XIV à Napoléon III. La création des plans-reliefs ne s’arrête qu’après la guerre de 1870 pendant laquelle les fortifications bastionnées se sont avérées inefficaces face à la nouvelle artillerie apparue en 1858. La cartographie ayant également évoluée car devenue plus précise en termes de relevés topographiques, la réalisation de maquettes en relief n’était plus nécessaire. La collection sera classée en 1927 au titre des monuments historiques, assurant ainsi sa protection et son intégrité. Techniques et maîtrise autour des plans-reliefs Etablis suivant des techniques précises et détaillées, la fabrication des plans-reliefs est codifiée l’ingénieur militaire Vauban afin d’en assurer une meilleure lecture. Topographes et menuisiers se relayaient alors tour à tour pour donner aux plans toute leur dimension. A partir de relevés effectués par les ingénieurs topographes, étaient établis les dessins et mises à l’échelle au 1/600, c’est-à-dire qu’1 cm sur la maquette correspond à 6 m dans la réalité. Dans un souci de réalisme, chaque détail avait son importance. Reliefs en caissons ou en lamelles de bois superposés, rochers en papiers mâchés, cours d’eau, océans et mers peints sur la maquette, champs, routes, sols en soie hachée et teintée ou en saupoudrant du sable, faisaient ainsi partie des détails qui venaient apporter tout son réalisme à la maquette. Autre particularité technique, l’ensemble était composé de plusieurs pièces, appelées tables, qui s’emboîtaient les unes dans les autres à la manière d’un puzzle géant. Une expérience de visite multiple La plus grande maquette exposée dans les espaces est actuellement celle de la ville de Bayonne, mesurant près de 56m2 ! D’autres maquettes, en réserve, peuvent atteindre 160m2 comme celle de Cherbourg. Sur 1200m2, vous pouvez admirer des villes situées de la Manche au littoral Atlantique et des Pyrénées à la Méditerranée. Outre les plans-reliefs de villes fortifiées françaises, le musée dispose également de plans-reliefs de villes étrangères, de plans-directeurs, de cartes en relief et de modèles théoriques de fortifications. Mise à part l’unicité de sa collection, le musée des Plans-Reliefs offre aussi de nouvelles expériences aux visiteurs grâce à plusieurs installations numériques. Un musée qui évolue avec le temps Le musée dispose notamment d’une réserve interne, d’une salle pédagogique et d’un espace d’exposition temporaire. Néanmoins, 1500m2 restent à aménager pour redéployer la collection et ainsi montrer toute l’étendue géographique des plans-reliefs et développer les thèmes qui y sont liés. Afin de valoriser les pièces exposées, le musée met également à la disposition du public des bornes numériques leur permettant de fa...
Site préhistorique et protohistorique du Camp de César – La Groutte (Cher) Il y a 5 000 ans, des populations migrant du sud de la France, suivant les vallées de l’Allier et de la Loire, s’installent sur ce promontoire en bordure du Cher. Ils y restent jusqu’à la période gallo-romaine et vont ensuite se fixer à Drevant. Au cours des 3 000 ans de leur présence, l’oppidum sera fortifié. Des murets de pierre encore très visibles et un rempart défensif de 250 m de long seront édifiés. Le visiteur peut y monter par le sentier balisé et y trouver les informations sur son édification. Une exposition « Le Camp de César », avec entrée libre, présente le site ainsi que la partie géologique et la partie botanique (orchidées et prairie calcicole). Site gallo-romain – Drevant (Cher) Le site de Drevant date du Ier siècle de notre ère. C’est à cette époque que le site du Camp de César, à La Groutte, est abandonné au profit d’un site de plaine plus facilement contrôlable. Afin de faciliter l'intégration de la population gauloise, le théâtre, les thermes et le sanctuaire sont édifiés et le bourg gallo-romain va se développer. Derventum, une des plus importantes agglomérations en région Centre, est peuplée par les Bituriges Cubi. L’exposition « Derventum, vicus gallo-romain », l’église et le prieuré du XIIe siècle ainsi que le canal de Berry complètent la visite du site de Drevant. ...
Nouvellement imaginé comme un parcours en trois espaces dédiés à différentes collections labellisées "Musée de France", le Musée des Ursulines donne à parcourir l’Art, de l’Antiquité à nos jours. Ouvert au public depuis 1968, le lieu se réinvente tout en préservant l’intégrité de ses pierres. Expositions permanentes ou temporaires, ateliers mais aussi restauration d’oeuvres battent en son cœur, en écho à ceux des oeuvres dont il assure l’existence hors du temps. Des collections exceptionnelles dans un environnement inspiré Découvrir l’histoire archéologique de Mâcon ou la vision qu’en eurent plusieurs peintres. Parcourir l’œuvre d’Alphonse de Lamartine, l’amitié entre Henry Havard et Claude Monet. Le Musée des Ursulines éclaire tour à tours les artistes du Bourguignon, rendant à la mémoire ceux qu’elle avait oubliés. Un autre de ses espaces révèle des œuvres occidentales du XVIème au XXème siècle, dont la collection Art déco d’Henry Havard, spécialiste de l’art hollandais. Néoclassicisme, orientalisme, cubisme. Les courants et les univers se succèdent, contés avec passion par l’équipe et la conservatrice Michèle Moyne-Charlet. Tous sont reliés par une muse commune : le voyage. Visites guidées, interdisciplinarité, conférences, ateliers de création dirigés vers tous les publics dont les scolaires : voilà un musée tout aussi inspiré que les artistes qu’il expose. A contempler, mais aussi à vivre, quel que soit l’âge des visiteurs. ...
Interview croisée de Christine Personnaz, guide-conférencière et responsable pôle promotion et développement à l’Office de tourisme de Cap d’Agde de Méditerranée et Arnaud Sanguy, guide-conférencier pour la mission patrimoine littoral de l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée. Ils connaissent tout ou presque de leur région. Pour commencer, pourriez-vous nous éclairer sur l’histoire du Cap d’Agde ? Arnaud Sanguy | Le Cap d’Agde est une station touristique, l’une des plus importantes d’Europe, née grâce au développement de la mission interministérielle Racine des années 60 – 70, qui avait pour but de développer une côte. Cette mission a été mise en place pour concurrencer le développement de la côte espagnole. La ville d’Agde a été fondée par des colons grecs et phocéens de Marseille qui avaient pour but de créer un comptoir, une cité portuaire et de permettre un point de ravitaillement, de réparation de bateau et de commerce, pour ensuite rejoindre un port en Espagne. Ces grecs vont s’intéresser à la ville d’Agde et surtout à un élément unique sur les côtes qui n’est autre que le basalte. Ils en feront un produit célèbre, des ancres marines et des meules rotatives. Justement, le basalte est l’une des raisons pour laquelle nous appelons cette ville la perle noire. De cette cité antique, reste-t-il des vestiges ? A S | Ils sont rares, mais il en existe, comme le site d’Embonne qui se trouve sur le Cap d’Agde. Ce site est un domaine avec une partie viticole qui se concentre surtout sur l’exploitation de carrière en basalte. Actuellement, il est accessible au grand public. Il existe également deux panneaux explicatifs. Il vous suffit d’ailleurs de vous rendre derrière le musée de l’Ėphèbe en poursuivant votre chemin derrière l’église de Saint-Benoît et vous tomberez sur le site d’Embonne. Vous nous parlez du musée de l’Ėphèbe, un musée d’archéologie sous-marine qui a aussi sa petite histoire ? A S | C’est une grande aventure. L’aménagement et la construction de ce musée étaient l’une des raisons pour récupérer le fameux Bronze de l’Ėphèbe. Ce bronze avait été trouvé dans le fleuve d’Hérault, face à la cathédrale et était parti au Louvre. Pour pouvoir le récupérer et le présenter chez nous, d’où il était natif, il a fallu construire le musée de l’Ephèbe. Lors d’un séjour au Cap d’Agde, quels seraient les incontournables que vous pourriez nous conseiller ? A S | Dans le centre ancien d’Agde, il faudrait absolument visiter la cathédrale qui est un exemple de cathédrale romane fortifiée, construite à partir du IXe siècle et officiellement terminée au XIVe siècle. L’intérieur, quant à lui, est attrayant et accueillant, mais aussi très prisé avec ses décors de style classique du XVIIe siècle. Ensuite, il y a évidemment la station de Cap d’Agde en elle-même. Elle représente l’histoire de cette mission Racine avec l’architecture languedocienne. À cet effet, c’est une représentation de village languedocien, à taille XXL. La station, au même titre que la Grande-Motte, mérite un petit détour. Christine Personnaz | Pour la destination de Cap d’Agde Méditerranée Le troisième incontournable serait pour moi le Canal du Midi. Arnaud vous en parlera plus longuement. A S | Le Canal du Midi fait partie des incontournables de notre destination, issu de l’imagination d’un homme nommé Pierre-Paul Riquet. Il s’agit également de l’un des plus importants projets du XVIIe siècle, ayant pour but de relier l’océan à la Méditerranée. Sur Agde, nous avons aussi la chance que ce Canal du Midi passe au niveau d’un édifice remarquable et unique et une écluse ronde à trois niveaux. Comment pourrait-on découvrir la partie de la ville, notamment le Canal du Midi ? A S | Pour partir à la découverte du Canal du Midi, il existe trois possibilités : à pied, à vélo et en bateau. Comme piét...
Le Crotoy est une ville portuaire de la baie de Somme dans les Hauts-de-France. Aujourd’hui station balnéaire, elle se fait connaître pour son port, sa plage, son site protégé, sa réserve naturelle ainsi que le parc de Marquenterre. La ville affiche également une importante dynamique autour de la culture dont la valorisation est assurée par Le Crotoy Animation Culture. Animations culturelles festives et rythmiques Chaque année, le Crotoy Animation Culture organise plusieurs grands événements culturels dont le Festival du jazz, le Salon du livre et le Festival du rock en Baie. « Les trois quarts des animations culturelles qui se déroulent au Crotoy sont mis en place par notre service », nous fait savoir Stéphanie Willmann, responsable de la structure. Véritable caisse de résonance de la musique de jazz, le Festival du jazz de Crotoy contribue à renforcer l’âme artistique et festive de cette ville. Au programme : des concerts animés par des artistes de renom. Pour cette année 2017, la 8e édition a vu la participation de Didier LOCKWOOD mais aussi de Red Fish and Chips qui s’inscrit dans des mélodies variées comme le blues, le swing et le latino a aussi fait honneur de sa présence. Idem pour Maxiswing, avec son style musical dixieland et New-Orléans, qui présente une ambiance jazzy des années 50 : Ellington, Basie et Hampton. Christian Escoudé Trio qui met à l’honneur un style de guitare jazz bop caractérisé par des tempos rapides et des phrases dynamiques a enflammé le public. D’autres artistes ont également répondu présents comme Thierry ELIEZ, Middle Access Quartet, Camille Berthault Quartet, French Flair Trio et Passport to Swing. La prochaine édition aura lieu du 10 au 13 mai 2018. Pour les amoureux de la lecture, les professionnels de l’édition et les particuliers, Crotoy Animation Culture a lancé pour l’année 2017 la première édition du festival « Lire en Baie » qui s’est déroulé en juin 2017. Cette fête du livre a été axée sur le thème « Picardie d’hier et d’aujourd’hui ». Un salon a été réservé aux auteurs ayant écrit sur la région Hauts-de-France, la Wallonie picarde ainsi qu’aux éditeurs du même territoire. Des animations pour petits et grands sur le même thème ont été proposées dont des ateliers d’écriture, de lecture, des séances de dédicace et des petits spectacles. Un nouveau concept local appelé Livres-service gratuit qui est une bourse d’échange de livres a aussi été mis en place. Une ville rattachée à son histoire Le Crotoy étant une station balnéaire, la ville n’a pas voulu faire l’impasse sur la création d’un événement sur le thème de la mer, d’où l’organisation de la « Fête de la mer ». « Le Crotoy est une ville très attachée à son ancienne activité qu’est la pêche », nous rappelle Stéphanie Willmann. Et les Crotellois portent un vif intérêt à leur port situé dans la baie de Somme. La fête de la mer rend ainsi hommage aux pêcheurs et marins disparus en mer. Des animations, des concerts et une procession en costumes traditionnels sont organisés à l'occasion avec un dépôt de gerbe et une bénédiction des bateaux de pêche et de plaisance. ...
En octobre 2016, Maitre Christelle Gouirand reprend l’étude de Maitre Holz, étude créée en 1984. En plus d’un apprentissage classique du métier en région parisienne et dans le sud de la France, Maître Gouirand travailla quelques temps pour le monde des enchères à la télévision. Toutes les ventes aux enchères organisées par cette étude ont lieu à l’hôtel des ventes d’Arles, à 5 minutes du centre-ville, et simultanément en live sur internet. Elles sont planifiées un samedi sur deux et sont ouvertes à tout public. Vous pourrez y découvrir et acheter de petits ou de gros trésors, comme par exemple des tableaux, des sculptures, des photographies, des livres, des bijoux dont provençaux, des jouets, des armes, vins, rubans et pièces de costumes d’Arlésiennes, livres, véhicules, matériels,… Maître Christelle Gouirand réalise également des estimations et des expertises, des estimations pour les assurances, des inventaires dans le cadre de successions. Elle est également formée pour authentifier les œuvres d’artistes reconnus. Elle se fait aider d’experts spécialisés pour les objets plus rares. Vous pouvez donc lui confier tout objet ou œuvre d’art dont vous souhaitez connaître la valeur. Pour ce faire, vous pouvez prendre rendez-vous ou lui envoyer un mail auquel seront jointes des photographies. Des pièces exceptionnelles Maitre Christelle Gouirand a eu l’occasion de vendre aux enchères des œuvres d’art d’exception. Citons par exemple « Nature morte à la poêle » un tableau de Bernard Buffet datant de 1949, vendu 13.500 euros en décembre 2017 ou encore un superbe lustre Lalique en cristal dont la valeur a atteint 18.200 euros. ...
En apparence, vue de l’extérieur, tout semble banal, mais en ce lieu insolite tout se passe sous terre. Dès les premiers pas franchis à la Grande Saline de Salins-les-Bains, les visiteurs sont conviés à une exploration fascinante de la galerie souterraine médiévale, une immersion dans les méandres du temps. Ici, on la surnomme « la cathédrale ». Une cathédrale par ses dimensions plus grande que Notre-Dame de Paris ! Inscrite aux Monuments Historiques depuis 1971, cette galerie dévoile les secrets de l'exploitation du sel à travers les siècles. Un parcours initiatique en visite guidée montrant ainsi les différentes étapes de la production de sel et offrant au public un aperçu concret du travail des sauniers, une mémoire ouvrière, à travers des artefacts historiques et des outils anciens exposés. Un travail pénible malgré des avancées techniques et industrielles importantes. La Grande Saline au fil des siècles Aux prémices de son exploitation, au VIIIe siècle, la Grande Saline tirait profit des sources naturelles salées en surface. Recueillies à l'aide d'un système de perche à balancier, les eaux salées révélaient après évaporation une concentration similaire à celle de l'eau de mer, soit environ 40 grammes de sel par litre. À partir du Xe siècle, ces eaux furent canalisées vers deux puits creusés à une profondeur de 13 mètres. Le puits d’Aval, le puits d’Amont et le couloir souterrain qui les reliaient furent sécurisés au XIe siècle par une imposante voûte de pierre, évoquant une cathédrale souterraine, s'étirant sur 165 mètres de long et s'élevant à 10 mètres de hauteur. Grâce à ces nouvelles installations souterraines, la concentration en sel doubla, atteignant environ 80 grammes de sel par litre, et la production annuelle passa de 4 000 à 14 000 tonnes par an ! Au milieu du XVIIIe siècle, des pompes hydrauliques, actionnées par des roues à augets animées uniquement par la force de la rivière salinoise, la Furieuse, furent installées dans ces puits. Ce système fut en partie préservé lorsqu'au XIXe siècle, des forages permirent d'atteindre la couche de sel gemme à une profondeur de 246 mètres. La saumure obtenue était alors chargée à 330 grammes de sel par litre d'eau, dépassant la salinité de la Mer Morte. Passant à l'étape de l'évaporation, la saumure était acheminée en surface dans les bâtiments spécialement dédiés à cette opération. Il s'agissait de la production de sel ignigène, à partir du feu issu d’une utilisation importante de bois provenant de forêts avoisinantes et occupant au travail plus de 4000 sous-traitants dont en grande partie des forestiers. Après plusieurs heures de cuisson dans d'immenses cuves métalliques nommées "poêles", le sel était récolté manuellement par les sauniers dans des conditions extrêmes de chaleur, avec des températures atteignant près de 50°C et un taux d'humidité variant entre 70 et 80%. Le labeur était si intense que les ouvriers pouvaient perdre jusqu'à 20 kilos en deux mois. Une fois récolté, le sel était ensuite entreposé dans les greniers où il était stocké et conditionné en grains dans des tonneaux, ou plus couramment sous forme de pains de sel appelés salignons. Le site de la Grande Saline préserve l’ensemble des installations et outils illustrant chaque étape de la production de sel : sa galerie du Xie siècle, sa grande roue et sa pompe du XIXe siècle, et la dernière poêle à sel de France. Bien plus qu'un simple musée, la Grande Saline incarne aujourd’hui la mémoire d’un savoir-faire unique au cœur du Jura, plongeant les visiteurs au cœur même de l'Histoire. Une richesse faites d’hommes, d’ingéniosités techniques au service de cette industrie pour défier la Nature mais aussi d’Art, de culture et de religion avec par exemple au Ve siècle, le Miracle de l'eau par Saint Anatoile. (Lire notre article). Ici, chaque élément raconte une histoire impressionnante et émo...
A partir de 1860, le petit village de Pont-Aven (56) attire de nombreux peintres. Ici, les sources d’inspiration sont multiples. Paul Gauguin a effectué six fois le voyage. Autour de Pont-Aven, se forme un collège d’artistes sensibilisés à la personnalité de Gauguin, et à la recherche d’une nouvelle manière de peindre. Galerie Doyen : spécialiste du postimpressionnisme et de l'Ecole de Pont-Aven à Vannes Yannick Doyen, expert en tableaux postimpressionnistes, présente dans sa galerie d’art à Vannes (56) des artistes qui ont travaillé dans cette proximité-là. Parmi les œuvres exposées, celles de Henry Moret, Paul Sérusier et Charles Filiger sont mises à l’honneur. En plein coeur de Vannes, la Galerie Doyen est située au rez-de-chaussée de l'ancien hôtel Sénan, datant du XVIIème siècle ...
Manque d’idées de sortie pour le weekend ? Pas de panique ! Avec Flâner Bouger, les internautes sont certains de trouver leur bonheur à travers un large éventail d’évènements au niveau aussi bien local que national. Une petite structure qui mise sur le local Créé en 2014, le site est né d’une envie de partager des informations concernant les marchés où Laurent Brunet, le fondateur, se rendait lors de ses vacances. Flâner Bouger donne certes les grands rendez-vous nationaux. Mais il se démarque aujourd’hui par sa volonté de promouvoir et de faire connaitre la spécificité des terroirs et coutumes des territoires de France. Un avenir prometteur Afin d’apporter davantage de satisfaction aux annonceurs et aux visiteurs, Laurent Brunet envisage de s’entourer d’une équipe tout en apportant de nouvelles fonctionnalités à son site. ...
Verdun, 21 février 1916. Le soleil se lève à peine que l’armée allemande déchaîne des tirs d’obus sur les lignes françaises. Cet assaut marque le début de 300 jours et de 300 nuits de combats terribles, sans discontinuité, qui sera l’affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre. La Bataille de Verdun emporte avec elle pas moins de 300 000 êtres chers. Depuis 1996, l’événement-spectacle Des flammes…à la lumière évoque cet épisode tragique de l’histoire avec émotions intenses, à travers un gigantesque spectacle de son et lumière à 360°. De la guerre… à la paix Ce projet ambitieux et sans pareil en Europe a été relevé haut la main par l’association Connaissance de la Meuse, fondée et présidée par Jean-Luc Demandre, qui n’est autre que le metteur en scène et coscénariste de l’événement. « Notre idée de départ était de rendre hommage à tous les combattants en revivifiant l’histoire dans la mémoire collective », explique-t-il. En recueillant les documents d’archives, les traces écrites, les divers ouvrages et les témoignages des anciens combattants, il décide d’approcher le sujet par un regard croisé à la fois sur les soldats au champ de bataille que sur les civils. D’un côté, le scénario se rapproche de l’expérience pénible que devaient vivre les hommes, les femmes et les familles déchirés par la guerre et obligés d’abandonner leur village dans les larmes. Le spectacle veut s’incruster dans le quotidien de ces gens lambda qui se retrouvent du jour au lendemain au milieu d’une guerre sans merci. Quelques kilomètres plus loin, les soldats des deux camps ennemis s’affrontent sans relâche, se blessent et se redressent, tombent et se relèvent en essayant de survivre dans le froid, dans la nuit, dans la boue, entourés de rats et des poux... Au cœur de ces moments ténébreux, l’histoire met en lumière le récit de deux jeunes soldats français et allemands qui vont croiser le chemin d’un Belge devenu volontaire pour soigner les blessés de guerre. Émotion, sacrifice, amitié, dévouement s’entremêlent dans leur histoire. Vers la fin du spectacle, « à l’évocation de l’armistice, nous avons deux soldats qui se donnent une poignée de main : Verdun est un haut lieu de la souffrance mais aussi un haut lieu de l’espoir. L’espoir que non seulement la paix est possible, mais que les ennemis d’hier peuvent vivre en amitié et en harmonie aujourd’hui », nous souffle Jean-Luc, une pointe d’émotion dans la voix. Un spectacle vivant Cet événement-spectacle de la guerre 14-18 représente la plus grande performance jamais réalisée en France. Il se déroule sur une scène de deux hectares à ciel ouvert avec une tribune de 2 500 places numérotées. Un panorama impressionnant éclairé sous le feu de 1 000 projecteurs et souligné par des jeux de lumière et des effets spéciaux exceptionnels pour une expérience mémorable. « Nous utilisons des techniques du théâtre et du cinéma pour réaliser le spectacle en s’appuyant sur un parc de matériel à la pointe, sans pour autant effacer l’humain qui est au cœur de la performance », souligne notre interlocuteur. Pour l’été 2018, marqué par le centenaire de la Grande Guerre, de nouvelles scènes s’ajouteront à l’événement, notamment la première bataille aérienne de l’histoire, une fête foraine dans une ville d’arrière-front et des confessions poignantes entre l’arrière et le front. En apothéose, des éléments de décor surgissent de part et d’autre au rythme du spectacle, créant ainsi des émotions et des surprises sans fin. Par ailleurs, près de 900 costumes sont confectionnés sur mesure pour les 250 acteurs français qui feront vivre l’histoire. Derrière, le spectacle Des flammes… à la lumière mobilise pas moins de 450 bénévoles passionnés, petits et grands. Ils prennent part à la scénographie, la logistique, les préparatifs tec...
La fête de la Coquille saint-Jacques revient en 2016, les 23 et 24 avril, pour la première fois sur le port de Paimpol. L’occasion d’assister à des concerts gratuits comme ceux de Bagad de Vannes, Outside Duo, Cali, PlaymoDj’s Final Set, The Dalann Fly Cats, Ramoneurs de Menhir et la Zmala. Danses et fêtes au programme... Danses, fanfares, chants marins, déambulations rythmeront également ces deux jours, sans oublier bien évidemment la pêche… autour de la coquille Saint-Jacques ! Un rendez-vous festif et gastronomique ! ...
Un siècle après ses premiers concerts dansants en 1924, le Bal Blomet, haut lieu des années folles fréquenté par une multitude d’artistes et de personnalités célèbres, a rouvert ses portes après une réhabilitation audacieuse et respectueuse de son histoire, et continue de ravir le public grâce à l’éclectisme de sa programmation. Un lieu historique Cabaret emblématique des années folles, Le Bal Blomet était réputé pour ses soirées dansantes sur fond de biguine et de jazz. Surnommé « Le Bal Nègre », il accueillait aussi bien le Paris bohème, le Paris ouvrier, les artistes de Montparnasse que le Tout-Paris. L’adresse était si célèbre qu’il suffisait de dire « 33 » au chauffeur de taxi pour se faire conduire rue Blomet. Fermé pendant la guerre, il est ensuite tombé dans l’oubli sans jamais retrouver son lustre d’antan. Une nouvelle salle rive gauche Un ambitieux projet de réhabilitation et trois années de travaux ont permis de redonner vie sous son nom d’origine, le Bal Blomet, à cette adresse mythique un temps menacée de disparition. Le cadre chaleureux, inspiré de l’univers des speakeasies de New-York et Chicago, de celui du Montparnasse historique, replonge le public et les artistes sur les traces des grandes figures qui ont fréquenté cet établissement, de la génération perdue d’Hemingway aux artistes du Paris des années 20, Kiki de Montparnasse, Miro, Joséphine Baker… Une programmation éclectique mais accessible Le Bal Blomet propose une programmation décloisonnée centrée sur le Jazz, le Music-Hall et la Musique Classique. Il a ainsi accueilli cette saison des artistes aussi divers que le pianiste cubain Omar Sosa, les jazzmen Daniel Humair, Raphaël Imbert dans le cycle emblématique des 1001 Nuits du Jazz ou le violoniste Didier Lockwood pour son dernier concert, les chanteuses Carla Bruni ou Isabelle Georges, l’artiste de cabaret Yanowski … ...
La Guerre des Gaules marque le début de l’histoire de la cité antique d’Elusa. En 56 av. J.-C., Publius Crassus a été envoyé par Jules César pour conquérir les peuples aquitains, dont les Élusates. Ainsi, vers le début de notre ère, le pouvoir romain et la civilisation romaine se sont imposés progressivement sur le territoire qu’est le Gers actuel. « Au fil des années, cette cité romaine va gagner en puissance, obtenant le statut de colonie romaine, jusqu’à devenir à la fin du IIIe siècle la capitale de la province de Novempopulanie », fait savoir Antoine Brunner, chargé de la communication du site. A la croisée de voies romaines importantes, la cité a une solide organisation municipale. L'agglomération abrite forum, temples, thermes et de nombreuses demeures de notables, les domus. Sur son territoire, prospèrent les villae, grandes exploitations agricoles avec leurs premiers vignobles. Si le déclin de la cité est sensible dès le Ve siècle, elle ne serait abandonnée que vers le VIIIe siècle. Les découvertes réalisées depuis le XVIIIe siècle et les recherches archéologiques plus récentes ont permis de retracer, de recréer et d’imaginer le mode de vie que menaient les aristocrates ayant vécu à Elusa. Une cité à multiples figures Déployée en trois sites archéologiques, ELUSA Capitale Antique, offre une découverte exceptionnelle de ce que devait être le quotidien d’une cité gallo-romaine. La visite commence par le centre d’interprétation d’Elusa, pour s’immerger dans la réalité de la vie urbaine et rurale de l’époque, à travers une scénographie virtuelle, réaliste et interactive. Elle se poursuit ensuite par l’exploration de la Domus de Cieutat. C'était une demeure urbaine, appartenant à une famille aisée comme le laissent supposer sa superficie de 2700 m², l’aménagement d’un espace thermal privé, d’une luxueuse salle de réception et le soin apporté à la décoration des sols et des murs. Établie dans un quartier aristocratique, cette domus a accueilli l’élite locale et a été conçue comme un véritable symbole du pouvoir et de la prospérité de ses propriétaires. La découverte en 1985 d'un trésor romain de 120 kg a mené à la création du Musée archéologique Le Trésor d’Eauze (Musée de France). Aujourd'hui exposé dans la chambre forte d'une ancienne banque, cet ensemble exceptionnel est composé de 28 003 pièces de monnaie d'argent, quelques-unes en or ou en bronze, d'objets précieux, de bijoux en or ornés de perles et de pierres rares. Ce trésor atteste de ce mode de vie luxueux adopté par certains occupants de la cité d’Elusa. En parallèle, les expositions permanentes sur la culture du peuple élusate présentent des collections remontant à la Préhistoire jusqu’aux collections de la période romaine évoquant la vie quotidienne à Elusa. La « nouvelle » villa de Séviac Classée monument historique, la Villa de Séviac constitue le troisième lieu de visite d'Elusa. Il s’agit d’un luxueux palais rural de 6 500 m² qui impressionne par sa configuration autour d'une cour à péristyle typique du IVe siècle, ses vastes thermes privés de 500 m², ses galeries et ses tapis de mosaïques polychromes s’étalant sur 625 m². Dans le cadre de la préservation de ce patrimoine historique exceptionnel, un programme de sauvegarde d’une grande ampleur a été engagé en septembre 2016. Ce programme se concentre sur l’art de la mosaïque antique, par la restauration manuelle, le retour de mosaïques anciennement prélevées et la restitution de la trame des motifs dans les lacunes des mosaïques. « La réalisation d'un projet architectural résolument contemporain, signé João Luís Carrilho da Graça, "Piranesi Prix de Rome" en 2010, a également permis d’offrir une nouvelle couverture quasi intégrale des vestiges de la Villa », explique notre interlocuteur. Enfin, un nouveau cheminement d’interprétation péd...
LAAC, un musée pas comme les autres La création de la collection a été lancée en 1974 sous l’impulsion de Gilbert Delaine, fondateur de l’Association l’Art Contemporain. Animé par une passion étonnante pour l’art contemporain, cet ingénieur souhaitait, à l’époque, doter Dunkerque d’un musée pouvant accueillir les formes les plus innovantes de créations artistiques. Pour parvenir à ses fins, il décide de tirer profit de la loi Malraux de 1961 en sollicitant un financement auprès de nombreuses entreprises et réussit à obtenir le soutien de soixante d’entre elles. Grâce à cet appui financier, un jardin de sculptures a été rapidement aménagé suivi quelque temps après par l’inauguration d’un musée en décembre 1982. Situé 302 avenue des Bordées, le musée fascine par son architecture imposante en céramique blanche. L’établissement qui s’est mué depuis en un véritable Lieu d’Art et Action Contemporaine abrite aujourd’hui une collection réunissant plus de 1 500 œuvres, miroir des années 1940-1980. Le LAAC présente deux espaces incontournables : le jardin de sculptures et le cabinet d’arts graphiques. Le jardin a été spécialement conçu pour servir d’espace de rencontre et de découverte. Les visiteurs peuvent y admirer dix-huit sculptures en métal, béton et pierre. De son côté, le cabinet d’arts graphiques constitue l'un des éléments phares du musée. Son originalité repose sur le fait que chaque visiteur a la possibilité de construire son propre parcours en manipulant tiroirs et autres meubles à coulisse. Une programmation variée La collaboration entre le Frac Grand Large et le LAAC de Dunkerque donne lieu cette année à une exposition avec une ouverture commune. « Ce sont deux expositions différentes qui gravitent autour d’une même question : le travail de l’artiste », explique Mme Anne Rivollet, du service communication des musées de Dunkerque. Cette double exposition qui se tiendra le 21 avril 2018 marque l’ouverture de la nouvelle saison FRAC/LAAC. Ainsi du 21 avril au 31 décembre 2018, le public est invité au FRAC pour y découvrir « Tubologie – Nos vies dans les tubes ». L’exposition propose notamment une lecture inédite des œuvres de la collection du Frac Grand Large – Hauts-de-France depuis 1960 à nos jours. Du 21 avril au 26 août 2018, le LAAC accueille quant à lui, « Enchanté », une exposition en cinq parties rassemblant des œuvres modernes et contemporaines qui proviennent de collections publiques et privées. Elle a pour ambition de poser les formes d’une réflexion autour du processus de la création artistique. Pour compléter le programme, une seconde exposition dénommée « Un œil à l’autre, d’Apollinaire à aujourd’hui » est également prévue le 22 septembre 2018. Celle-ci sera axée autour de la peinture et orchestrée par Daniel Abadie. ...
L’Ardèche est connue comme un territoire nature et sport, vous allez vite comprendre pourquoi, à travers la découverte des sites naturels et géologiques du territoire (randonnées, canyoning, trail, vélo…) et la visite des villages de caractère pour les amoureux d’histoire. Découvrez un patrimoine unique Si vous avez prévu de passer quelques jours en Ardèche, nous vous conseillons de noter dans votre agenda la visite des « villages de caractères » (label national créé en 1996 visant à mettre en avant des patrimoines préservés). Parmi eux, trois valent vraiment le coup d’œil. Jaujac qui possède le plus jeune volcan d’Ardèche. Ses visiteurs apprécient ses maisons fortes, ses châteaux tout autant que ses longues coulées basaltiques (site de l’Echelette à Fabras, classées Geopark mondial UNESCO et classées parmi les plus belles d’Europe…). Autre étape sur votre parcours : le village de Meyras. Si vous aimez les vieilles pierres et l’histoire, vous serez conquis. Au cœur des ruelles anciennes émaillées de fresques, ou en visitant les châteaux de Ventadour et d’Hautsegur, préparez-vous à faire un formidable voyage dans le temps. Dernière étape incontournable : Thueyts. C’est un village étonnant par son patrimoine, riche en histoire et ses points de vue : Pont du Diable, Chaussée des géants et la Gravenne. A proximité, témoignage du patrimoine industriel des vallées, nous vous conseillons l’écomusée du Moulinage à Chirols qui retrace l’épopée du fil de soie. La terre d’accueil des amoureux de randonnée Si vous aimez marcher, vous allez être aux anges. Des centaines de kilomètres de chemins naturels attendent les adeptes de marches, familiales ou sportives avec le Trail permanent de la Chaussée des Géants. Après l’effort, les Thermes de Neyrac vous attendent pour vous ressourcer et pour un moment de bien-être. Une bonne occasion de profiter de paysages sauvages et d’un patrimoine géologique hors du commun, mis en avant depuis les années 70 par de nombreux géologues. Parmi les panoramas remarquables, ce serait dommage de passer à côté de la cascade du Ray-Pic (à Péreyres), la plus belle chute d’eau de l’Ardèche (géosite Unesco). ...
Faire connaitre l’histoire particulière de la diaspora arménienne. Telle était la vocation première du Centre du patrimoine arménien (CPA). Mais au lieu de privilégier une approche communautaire, le centre a tout de suite misé sur l’ouverture. « Nous essayons toujours d’établir un lien entre l’histoire arménienne et les problématiques actuelles », souligne Chrystele Roveda, Responsable du service des Publics et de la communication du CPA. Créé en 2005 sous l’impulsion de la ville de Valence, Le Cpa est aujourd’hui géré par Valence Romans Agglo. « La présence d’une communauté assez importante de personnes d’origine arménienne sur le territoire est l’une des raisons qui a impulsé la création de ce centre », explique Chrystele Roveda pour revenir sur les origines du lieu. Après deux ans de travaux, cet équipement culturel majeur de Valence Romans Agglo a rouvert ses portes au public le 15 septembre 2018. L’occasion de découvrir ses infrastructures mais également les innovations apportées, sans oublier les nouvelles activités construites autour d’une programmation qui se veut ambitieuse. Avec pour leitmotiv d’être un lieu citoyen ouvert sur le XXIe siècle. Le Cpa fait peau neuve À la suite d’importants travaux, la surface dont dispose le centre est passée de 450 m2 à 1 100 m2. De nouveaux espaces ont ainsi été créés afin d’apporter une atmosphère plus conviviale à ce lieu de mémoire. Désormais, le public va bénéficier d’un nouvel espace d’accueil qui s’ouvre sur un patio, d’un auditorium d’une capacité de 100 personnes, d’une belle terrasse pouvant recevoir une centaine de personnes pour différents évènements et d’une salle pédagogique. Quant à l’espace consacré à l’exposition permanente, celle-ci a fait l’objet d’une rénovation. « Nous avons actualisé les contenus et enrichi le parcours de dispositifs multimédias innovants », rapporte notre interlocutrice. De nouvelles offres à destination des familles et du jeune public Concernant la programmation, Le Cpa s’attache à mettre en place une offre culturelle adaptée et accessible à tous. « Jusqu’à présent, nous avions organisé beaucoup d’animations pour le public scolaire. Actuellement, nous sommes en train de déployer de nouvelles offres à destination des familles et du jeune public », spécifie Chrystele Roveda. Des ateliers ludiques, des animations ou encore des visites guidées interactives sont proposés en ce sens. Et grâce au label Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » obtenu en 2018, le centre sera en mesure, dans les années à venir, de développer des projets plus ambitieux portant sur la problématique des migrations. ...
Le Musée-Mémorial des enfants du Vel d‘Hiv accueille les visiteurs dans un espace muséographique articulé autour de milliers de documents, photographies, archives, actualités d’époque, témoignages audio et vidéo et des multimédia. Musée Mémorial des enfants Vel d’Hiv : un espace vivant consacré à la mémoire et au souvenir des déportés Juifs et Tsiganes Depuis plus de vingt-cinq ans, le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv effectue des recherches sur l’histoire des camps d’internement de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et la déportation juive, ainsi que sur celui de Jargeau et l’internement des nomades. Entre le 14 mai 1941 et juillet 1943, plus de 16 000 Juifs, dont plus de 4 700 enfants, ont été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, avant d’être, quasiment tous, déportés et assassinés à Auschwitz-Birkenau. En 1942, huit convois partent directement des gares de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers pour Auschwitz, les autres internés vont transiter par le camp de Drancy. Entre mars 1941 et décembre 1945, 1 190 Tsiganes, dont 700 enfants, ont été internés dans le camp de Jargeau. La singularité de la structure repose sur le fait qu’il s’agit à la fois d’un centre de recherche et d’un lieu de transmission où sont accueillis familles, élèves, groupes venant de toute la France. Le pôle pédagogique composé de professeurs mis à disposition par l’Education nationale et de médiateurs, est un interlocuteur privilégié pour les enseignants. Le Cercil intervient également sur la formation initiale ou continue des enseignants, des médiateurs culturels, des animateurs, de tous ceux qui sont en situation de transmission des valeurs citoyennes. Il contribue également à la préservation des archives publiques et privées, ainsi que du patrimoine bâti de ces trois camps et donc de leur valorisation. ...
Une entrée sur l’histoire de la Ville L’établissement intègre un espace patrimonial situé au cœur du bâtiment, face à l’enceinte gallo-romaine. Produit et mise en oeuvre dans le cadre du label Ville d’art et d’histoire, l’espace patrimonial permet de découvrir la construction et l’évolution de la ville depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Pensé comme une expérience, cet espace offre différents outils ludiques à expérimenter en famille. Un lieu de médiation de l’art La programmation du Quadrilatère associe une politique d’expositions temporaires, un programme culturel et éducatif à destination d’un large public. Les expositions monographiques ou collectives présentent des oeuvres et recherches artistiques contemporaines et accompagnent l’évolution des pratiques artistiques. Proposée comme des temps de rencontre entre les oeuvres et le public, la programmation culturelle se construit autour de dispositifs de médiation et d’accompagnement à la découverte de l’art contemporain. Une équipe aux petits soins pour le public L’équipe du Quadrilatère utilise son imagination afin de proposer des actions de médiation innovantes. Le but étant de rendre accessible au plus grand nombre la découverte des arts et du patrimoine. Pour cela, les expositions et les médiations favorisent souvent l’expérience, qu’elle soit artistique, scénographique, chorégraphique, ou gustative et toujours conviviale! ...