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Patrimoine, culture

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Culture
Festival
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Certaines villes méritent indéniablement le détour. Dans le sud de la France, plus précisément dans le département de l’Hérault, une petite ville nommée Pézenas fait partie de ces villes qui ont tout pour plaire.

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Culture
Patrimoine-histoire
Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.

La ville d’Agde avait déjà le musée Agathois Jules Baudou qui était réservé aux arts et aux traditions populaires. Mais l’existence du musée de l’Ephèbe a augmenté la popularité de la ville, qui est la troisième ville la plus ancienne de France après Marseille et Béziers.

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Culture
Patrimoine-histoire
Cœur des Collines Cathares : le lieu rêvé pour une réelle bouffée d’oxygène

Découvrez les nombreux trésors que renferme le Cœur des Collines Cathares.

Culture
Patrimoine-histoire
Parc de Préhistoire de Bretagne : un vrai retour dans le temps

Avis aux petits et grands, amateurs d’histoire : le Parc de Préhistoire de Bretagne vous propose une visite hors du temps.

Culture
Patrimoine-histoire
Mairie de Linguizzetta : un village corse entre tradition et modernité au pied du mont Sant’Appianu

Avis aux amateurs de nature sauvage : le joli village de Linguizzetta possède de nombreux atouts.

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Le Cap d'Agde
Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Le musée de l’Ephèbe et d’Archéologie sous-marine, carrefour des civilisations.
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Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français
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Fanjeaux
Office de Tourisme Intercommunal au Coeur des Collines Cathares
Cœur des Collines Cathares : le lieu rêvé pour une réelle bouffée d’oxygène
Parc de préhistoire de bretagne
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Malansac
Parc de Préhistoire de Bretagne
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Mairie de Linguizzetta
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Verdun
Connaissance de la Meuse
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Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Cap d’Agde, le territoire de prédilection des vins de femmes
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Office de tourisme Cap d'Agde Méditerranée
Cap d’Agde : l’architecture contemporaine revendique sa place dans le paysage viticole
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Le Cap d'Agde
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Domaines Prestige : vitrine du territoire agathois
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Mairie d’Eppe-Sauvage
Découvrez « La Vie Sauvage » et les marchés nocturnes d’Eppe-Sauvage
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Fanjeaux
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Au cœur des collines cathares, Fanjeaux
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Abbaye de Valloires, venez voyager dans le temps en découvrant une abbaye cistercienne !

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Château de Monte-Cristo : une capsule hors du temps dans les Yvelines

Les façades entièrement sculptées de cette demeure du Port-Marly, dans les Yvelines, ne laissent personne indifférent. C’est même ce qui rend cette propriété, commandée par Alexandre Dumas en 1846, si particulière et si attachante. Cela, et également toutes les traces des moments que l’auteur a passés dans ce domaine que l’on évoque comme « son paradis terrestre ». Sauvé d’un destin qui aurait pu être dramatique par le syndicat intercommunal de Monte-Cristo, le château est un lieu d’intérêt et de connaissance qui vaut grandement le détour. Un paradis né dans l’imaginaire de l’auteur Alexandre Dumas est au sommet de sa gloire quand il brosse le portrait de la demeure qu’il voulait à un grand architecte de l’époque : Hippolyte Durand. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Parc à l’anglaise faisant se succéder rocailles, cascades et grottes, un château néo-Renaissance pour habiter et un castel à part pour travailler, l’auteur ne lésine sur aucun moyen pour concrétiser son souhait d’un endroit rien qu’à lui. Dépassé le premier enchantement suscité par l’ensemble sculpté des façades, l’on prend le temps de les saisir dans leur détail. L’on se rend compte alors que c’est le moi profond de l’homme de lettres qui se décline en ces ouvrages. Les visages surmontant les fenêtres du rez-de-chaussée sont ceux des écrivains qu’il affectionnait. Animaux fantastiques, personnages mi-anges, mi-végétaux et instruments de musique se succèdent, ailleurs, pour rappeler son univers. À l’intérieur, Dumas a fait aménager un authentique salon mauresque par des artisans ramenés de l’un de ses voyages en Orient. Le roi Hassan II du Maroc a tenu à financer personnellement la restauration de cette pièce en 1985. Un lieu de vie culturel dynamique Au-delà des visites du lieu, le château de Monte-Cristo s’explore également à travers ses offres éminemment culturelles. Les animations et les expositions se succèdent ici sans jamais se ressembler. Deux événements marquent notamment la vie du site dans l’année : la journée thématique de mai ou juin et le salon du livre jeunesse, en octobre. Pour ce dernier, le parc se fait le théâtre de présentation et de vente de livres ainsi que de prestations de comédiens sur le thème de la saison, en partenariat avec des librairies et des bibliothèques. Le programme annuel au Monte-Cristo, c’est également une exposition d’art contemporain présentée sur trois mois. Des expositions temporaires viennent éventuellement ponctuer ces programmations récurrentes. L’adresse participe activement aux journées des patrimoines et organise des animations à destination des plus jeunes durant les vacances de Pâques ainsi qu’en juillet. Des visites pour tous les goûts   Outre les formules libres, guidées ou de groupe, les explorations du château de Monte-Cristo peuvent prendre des allures autrement plus animées avec les visites théâtralisées et musicales. Proposée aux visiteurs individuels, cette déclinaison propose une découverte des lieux à travers la scénarisation de la vie au château du temps de son héros éponyme par des comédiens. Les familles, elles, peuvent toujours s’attendre à la compagnie surprise d’un personnage créé par l’auteur qui retrace, en toute intimité, les circonstances de sa rencontre avec celui-ci. Les romantiques invétérés, eux, se délecteront d’une exploration du parc de trois hectares lors d’une visite exclusive entre ses arcades, ses grottes et ses allées.   ...

Mont de Marsan, une ville gasconne au carrefour des arts et de la culture

À travers sa première édition «le-Musée-dans-la-rue » organisée en 1988, Mont de Marsan a permis de rendre accessibles au grand public les œuvres du musée Despiau-Wlerick, qui rappelons-le possède la plus grande collection de sculptures figuratives françaises du 20e siècle. Un événement novateur parrainé par le sculpteur César. Exposées sur un parcours piéton, les statues sont sorties de leur cadre habituel. Fort de ce succès, elles sont restées dans l'espace public et l’évènement s’est perpétué tous les 3 ans, d’où la raison d’être de la Triennale de sculptures. Celle-ci, à partir de choix thématiques, favorise le rapprochement et lance des passerelles entre la création contemporaine et les œuvres figuratives du musée montois. Pour la 10e édition de  Mont de Marsan Sculptures programmée du 8 octobre au 6 novembre 2016, le thème sera axé autour du visage, de l’émotion et des expressions. Une saison culturelle pluridisciplinaire Dans une volonté marquée de faire connaitre l’art au plus large public possible, la Ville de Mont de Marsan poursuit sa dynamique. Elle réunit désormais en un seul endroit les 3 lieux de diffusion de Spectacles vivants ayant existé à l’époque sur son territoire sous la bannière du Théâtre de Gascogne. L’idée étant de mettre en place une politique culturelle cohérente, de favoriser l’identification par le public et de gagner en visibilité dans le paysage culturel régional. Cette structure a pour mission de programmer des spectacles au sein d’une saison pluridisciplinaire, d’être acteur auprès des créateurs grâce à l’aide à la création et, enfin, d’être un outil de promotion de la culture locale. ...

A la découverte de l'Art Naïf

Le château médiéval sert d'écrin à ce musée d'exception qui présente le travail d'artistes autodidactes majeurs. Du Douanier Rousseau à Séraphine de Senlis, de Sanfourche à Alain Pauzié, la collection rassemblée fait découvrir des productions artistiques originales et inclassables se caractérisant par l’exubérance des formes et des couleurs, des rapports d’échelle et des perspectives inhabituelles, ou par l'utilisation de matériaux et supports inattendus.  Musée d'Art Naïf et des Arts Singuliers de Laval : hommage à des créateurs hors normes L'oeuvre Naïve ou Singulière est une production individuelle. Chaque créateur contourne les codes esthétiques et invente sa propre écriture plastique. Les œuvres - peintures, sculptures, dessins, collages, créations textiles et céramiques – invitent à un voyage immobile vers un univers fantasmé, plein d'émotion, de fantaisie, de tendresse et d'humour. ...

Association des Beaux-Arts : carrefour artistique en Bretagne

L’association est installée à la Halle aux Grains, place Chateaubriand à Dol, en Bretagne, à l’endroit même où se tenait l’ancien marché de Dol. La Halle est ouverte au public sept jours sur sept d’avril à fin octobre. La raison d’être de l’association « Le but véritable de l’association est de présenter les artisans, leur métier et leur savoir-faire au grand public. De les faire travailler devant les gens » explique Elisabeth Pellissier, trésorière de l’association et artisan verrier. Cela se fait par le biais d’ateliers temporaires, expositions et toute autre action culturelle et éducative. L’association Beaux-Arts, etc. ! donne aussi ponctuellement des initiations à la poterie, à l’illustration, en fonction de l’artiste qui présente ses œuvres à la Halle. Une association pluridisciplinaire Actuellement, elle dénombre 32 artistes adhérents qui sont dans des domaines artistiques aussi divers que variés. « Ces artistes peuvent travailler sous les Halles pour une période variant de trois jours à huit mois », toujours selon les explications d’Elisabeth Pellissier. A titre d’exemple, l’association compte dans ses rangs un potier et un maquettiste de bateaux qui ont résidé sous les Halles durant huit mois. Un tisserand s’est installé quinze jours durant pour montrer aux visiteurs son savoir-faire. Des peintres, des photographes, des couturières, des céramistes, des verriers, une feutrière, des mosaïstes, des brodeuses talentueuses ou une bijoutière qui travaille les graines de son pays natal, à savoir le Brésil, sont également déjà passés sous la Halle. La plupart des membres de l’association sont en général des artistes locaux même si sa porte reste grande ouverte pour les artistes de tous horizons. Une association qui se bouge A tout juste un an, l’entité bénéficie déjà d’une importante notoriété. Elle participe et organise de nombreux évènements culturels en Bretagne dans le but de promouvoir ses artistes. Ainsi du 1er au 3 avril dernier, ses adhérents ont participé aux JEMA ou Journées Européennes des Métiers d’Arts, avec trente-trois artisans d’arts et artistes qui exposèrent. Dans la même foulée, ils ont participé au mois de la photo, en mai, organisé au niveau de la Bretagne. « Lors de cette manifestation qui a été organisée à l’intérieur des Halles, on a fait une exposition off. On a invité et on a fait participer d’autres photographes, amateurs ou professionnels… Entre autres, des élèves qui sont encore à l’école ou qui sont en fin de parcours » déclare Elisabeth. Les artistes de l’association vont également être présents à la « Fête du Rouget de Dol », un évènement autour de la pomme durant lesquels ils vont réaliser des expositions. Pour les fêtes de fin d’année, du 14 au 31 décembre, l’association organisera une vente où les œuvres de ses adhérents seront à l’honneur. Fin décembre, une exposition-vente des artistes et des artisans est attendue. ...

Podcast | Cap d’Agde, une magnifique ville riche en histoire

Interview croisée de Christine Personnaz, guide-conférencière et responsable pôle promotion et développement à l’Office de tourisme de Cap d’Agde de Méditerranée et Arnaud Sanguy, guide-conférencier pour la mission patrimoine littoral de l’Office de Tourisme Cap d’Agde, Méditerranée. Ils connaissent tout ou presque de leur région. Pour commencer, pourriez-vous nous éclairer sur l’histoire du Cap d’Agde ? Arnaud Sanguy | Le Cap d’Agde est une station touristique, l’une des plus importantes d’Europe, née grâce au développement de la mission interministérielle Racine des années 60 – 70, qui avait pour but de développer une côte.  Cette mission a été mise en place pour concurrencer le développement de la côte espagnole. La ville d’Agde a été fondée par des colons grecs et phocéens de Marseille qui avaient pour but de créer un comptoir, une cité portuaire et de permettre un point de ravitaillement, de réparation de bateau et de commerce, pour ensuite rejoindre un port en Espagne. Ces grecs vont s’intéresser à la ville d’Agde et surtout à un élément unique sur les côtes qui n’est autre que le basalte. Ils en feront un produit célèbre, des ancres marines et des meules rotatives. Justement, le basalte est l’une des raisons pour laquelle nous appelons cette ville la perle noire. De cette cité antique, reste-t-il des vestiges ? A S | Ils sont rares, mais il en existe, comme le site d’Embonne qui se trouve sur le Cap d’Agde. Ce site est un domaine avec une partie viticole qui se concentre surtout sur l’exploitation de carrière en basalte. Actuellement, il est accessible au grand public. Il existe également deux panneaux explicatifs. Il vous suffit d’ailleurs de vous rendre derrière le musée de l’Ėphèbe en poursuivant votre chemin derrière l’église de Saint-Benoît et vous tomberez sur le site d’Embonne. Vous nous parlez du musée de l’Ėphèbe, un musée d’archéologie sous-marine qui a aussi sa petite histoire ? A S | C’est une grande aventure. L’aménagement et la construction de ce musée étaient l’une des raisons pour récupérer le fameux Bronze de l’Ėphèbe. Ce bronze avait été trouvé dans le fleuve d’Hérault, face à la cathédrale et était parti au Louvre. Pour pouvoir le récupérer et le présenter chez nous, d’où il était natif, il a fallu construire le musée de l’Ephèbe. Lors d’un séjour au Cap d’Agde, quels seraient les incontournables que vous pourriez nous conseiller ? A S | Dans le centre ancien d’Agde, il faudrait absolument visiter la cathédrale qui est un exemple de cathédrale romane fortifiée, construite à partir du IXe siècle et officiellement terminée au XIVe siècle. L’intérieur, quant à lui, est attrayant et accueillant, mais aussi très prisé avec ses décors de style classique du XVIIe siècle. Ensuite, il y a évidemment la station de Cap d’Agde en elle-même. Elle représente l’histoire de cette mission Racine avec l’architecture languedocienne. À cet effet, c’est une représentation de village languedocien, à taille XXL. La station, au même titre que la Grande-Motte, mérite un petit détour. Christine Personnaz | Pour la destination de Cap d’Agde Méditerranée Le troisième incontournable serait pour moi le Canal du Midi. Arnaud vous en parlera plus longuement. A S | Le Canal du Midi fait partie des incontournables de notre destination, issu de l’imagination d’un homme nommé Pierre-Paul Riquet. Il s’agit également de l’un des plus importants projets du XVIIe siècle, ayant pour but de relier l’océan à la Méditerranée. Sur Agde, nous avons aussi la chance que ce Canal du Midi passe au niveau d’un édifice remarquable et unique et une écluse ronde à trois niveaux. Comment pourrait-on découvrir la partie de la ville, notamment le Canal du Midi ? A S | Pour partir à la découverte du Canal du Midi, il existe trois possibilités :  à pied, à vélo et en bateau. Comme piéton, ...

Le Caveau de la Huchette : le meilleur club de jazz sur Paris

Depuis sa création, le Caveau de la Huchette propose une programmation qui fait le bonheur de tous les fans de jazz. Un club historique en plein cœur du Quartier latin L’histoire du Caveau de la Huchette remonte à 1946, date de création de ce rendez-vous des amoureux du jazz. Pourtant, bien avant cela, ce lieu mythique fut un lieu privilégié pour la tenue de nombreuses réunions secrètes. Si les pierres d’époques pouvaient parler, elles nous relateraient les entrevues des Rose-Croix, en 1551, des Templiers en 1772 et de grandes figures de la Révolution en 1789. Pour autant, c’est depuis que le jazz a été importé en France par les Américains que le club commence à prendre ses lettres de noblesse. Il a même été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films mythiques (dont le récent chef-d’œuvre La La Land). À l’époque où le jazz commence à s’intellectualiser, il est bon de se laisser aller à la fête et de danser jusqu’au bout de la nuit au sein du Caveau de la Huchette. Le Temple du Swing vous ouvre ses portes. Une programmation pour toutes les envies Ce qu’apprécient les amateurs de musique qui se rendent au Caveau de la Huchette, c’est autant son ambiance festive que ses nombreux concerts. C’est simple : les musiciens de jazz du monde entier se bousculent pour venir y présenter leurs créations au cours de sessions de jazz endiablées. Pour ces musiciens passionnés, c’est un véritable bonheur de voir le public se déhancher et s’amuser. À noter : depuis La La Land, la clientèle a tendance à se rajeunir. Ce qui permet à ce style musical de connaitre une nouvelle vie. À savoir : les prix varient entre 13 € la semaine et 15 € le week-end. Les étudiants, quant à eux, ont le privilège d’obtenir une réduction intéressante puisque l’entrée leur est facturée 10 €. Une bonne occasion de se laisser tenter et de découvrir de nouveaux orchestres, chaque soir. Pour connaitre toute la programmation, rendez-vous sans attendre sur le site. ...

Théâtre de l'Aquarium :
un théâtre de création et de partage

Le Théâtre de l’Aquarium est l’une des 5 structures culturelles (lire ci-contre) de ce lieu-dit « La Cartoucherie » (nom d’origine). Il jouit de cet espace culturel exceptionnel, lové à la lisière du bois de Vincennes, dans une ancienne enceinte militaire dédiée à la fabrication de cartouches et transformée en lieu culturel dans les années 70. Depuis, ce site unique au monde est définitivement consacré aux arts de la scène. Les fondateurs de l’Aquarium, Jean-Louis Benoit, Didier Bezace et Jacques Nichet, ont marqué les grandes heures d’un théâtre engagé, avec des créations collectives subversives marquant cette époque en pleine mutation sociale et culturelle. En 2002, Julie Brochen prend la succession et rompt avec cette pratique en privilégiant des œuvres d’auteurs classiques majeurs qu’elle affectionne. C’est en 2009 que François Rancillac, actuel directeur de l’Aquarium, auteur et metteur en scène, en prendra la tête. Il y défend la création et les écritures théâtrales, d’ici et d’ailleurs ; d’hier et d’aujourd’hui. Il invite des artistes en résidence, Aurélie Van Den Daele et La Revue Éclair. Ensemble, ils revendiquent un théâtre d’art de service public, ouvert et généreux, de plain-pied avec le réel, toujours en quête de nouveaux spectateurs (notamment les jeunes). Un théâtre en questions au plus proche des réalités Alors que ses 50 ans ont été fêtés en 2015 avec une pièce documentaire écrite par François Rancillac, L’Aquarium, d’hier à demain, le théâtre de l'Aquarium poursuit son aventure théâtrale avec des saisons rythmées par des fils rouges. Cette saison 2016/2017 s’intitule « Fictions réelles » et convoque l’imaginaire pour inventer, rêver, créer la société d’aujourd’hui et lutter contre ses démons. Place à l’imaginaire, seul apte à transformer humainement le monde ! En mars, avec Les Métamorphoses d’après Ovide et Les contes d’Ovide de Ted Hughes mis en scène par Aurélie Van Den Daele, les histoires humaines et bestiales, oniriques et réelles, se raconteront dans un espace festif, populaire et cathartique. L’humanité se révèle ainsi avec ses passions, sa cruauté, ses excès et ses folies meurtrières. Les habitants du bois, grande fresque bucolique et politique, présentée en avril, sera conçue par la Revue Éclair, qui a arpenté durant plusieurs mois le bois de Vincennes. Corine Miret et Stéphane Olry vous raconteront, en 7 la « révolte du bois de Vincennes », une des plus passionnante tentative d’une part de l’humanité d’inventer un autre monde: la transformation du bois de Vincennes en une sorte de ZAD (zone à défendre) ou forêt de Sherwood. Des chroniques dans lesquelles le spectateur pourra s’immiscer en chantant, dansant, mangeant… selon les envies. L’Aquarium musical La musique ponctue la saison théâtrale de rendez-vous classiques et contemporains. Le quatuor à cordes Leonis propose de (re)découvrir les grands chefs-d’œuvre classiques lors de brunches-concerts dominicaux. L’ensemble de musique contemporaine Aleph vous fera goûter les plaisirs de la musique des XXe et XXIe siècles, avec buffets et collations à l’appui ! Théâtre de partage À la mi-juin, le « Festival des écoles nationales du théâtre public », 8e édition, se déroule à La Cartoucherie, à l’initiative de l’Aquarium. À travers leurs « spectacles de sortie » conçus par de grands metteurs en scène, les comédiens en formation dans les écoles supérieures de théâtre (françaises et étrangères) feront leurs premiers pas de futurs professionnels devant le « milieu » et vous, spectateurs : l’entrée est libre ! Tout au long de l’année, des amateurs de théâtre, néophytes ou aguerris, et des apprentis-comédiens des conservatoires franciliens peuvent éprouver leurs talents de comédiens sur scène en réinventant...

L'Hôtel-Dieu à la croisée des Arts et des Patrimoines

Autrefois dévolu à l’accueil des pèlerins et aux soins des plus démunis, il abrite aujourd’hui un Espace Art et Patrimoines et des salles d’exposition qui permettent de découvrir au fil d’une scénographie constellée d’étoiles les patrimoines locaux et des artistes majeurs. Focus sur les principales expositions La saison 2017 débutera avec l’exposition photographique USINES IN/OUT,CONVERS(at)IONS ? inscrite au OFF de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne du 9 mars au 16 avril. Cet évènement établit un nouveau dialogue avec les collections du musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne et le patrimoine industriel trop méconnu de la cité ponote. A l’époque des grands départs pour Saint-Jacques de Compostelle, l’Hôtel-Dieu vous invite du 5 mai au 4 juin à découvrir le Laos pour le 17e Rendez-vous des Carnets de Voyage de Clermont-Ferrand, à travers le regard de l’illustratrice Solvia ROGINSKI. En accueillant cette exposition, l’Hôtel-Dieu s’ouvre aux patrimoines du monde. Enfin, l’exposition  PICASSO & LA MATERNITE sera le point d’orgue de cette saison 2017. Elle propose du 10 juillet au 11 octobre de parcourir les grandes périodes de la production du célèbre maître espagnol autour du thème de la maternité, motif insatiablement décliné par l'artiste. Une quarantaine de pièces rarement montrées apportent une vue d'ensemble sur la carrière de Pablo Picasso. Aux œuvres de l'artiste, s'ajoutent des photographies qui éclairent la vie quotidienne du peintre et de l'homme. ...

Musée de Millau et des Grandes Causses :
pérenniser la mémoire des hommes des Grandes Causses

Connu depuis le XIXe siècle, le site archéologique de Graufesenque situé au confluent des rivières Le Tarn et La Dourbie suscite l’intérêt de nombreux archéologues. Parmi eux figure l’abbé Hermet, qui entreprend des fouilles plus scientifiques au début du XXIe siècle, suivi de Louis Balsan et Alain Vernhet dans les années 60-70. Un sanctuaire gaulois s’y trouvait jusqu’au début du Ier siècle après J.-C., puis des Romains s’y sont installés. Ces derniers produisaient de la céramique Sigillée rouge, brillante et étanche qui était utilisée dans tout l’Empire romain. Ils l’ont même exportée tout autour du bassin méditerranéen, jusqu’en Afghanistan, en Inde et en Mauritanie. L’importance de cette céramique est au centre de certains événements importants organisés sur le site de la Graufesenque, comme les journées de l’Antique. Un musée de territoire Le musée regroupe des richesses patrimoniales qui ont été découvertes sur le territoire de Millau et des Grandes Causses. Il abrite des collections paléontologiques, dont "le plus emblématique est le plésiosaure de 200 millions d’années" selon le conservateur. Ensuite, les collections de la préhistoire : une série d’habitats et d’éléments de vie d’hommes préhistoriques qui ont élu domicile dans des grottes autour de Millau. Les collections de céramiques gallo-romaines fouillées sur le site de Graufesenque qui constituent le fond des collections d’archéologie classique y sont aussi conservées. L’autre moitié du musée est consacrée à une présentation de la ganterie du XVIII au XXe siècle : 5 000 paires de gants, des modèles, des catalogues et des instruments de fabrication. En effet, la ville de Millau a été la capitale de la ganterie pendant près de 150 ans. ...

Les Canuts, une histoire toujours d’actualité

Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon.     ...

Musée national Gustave Moreau :
plus qu’une visite, un voyage dans le temps

De crainte que ses œuvres ne soient dispersées, le maitre a voulu, à la fin de sa vie, que ses réalisations soient rassemblées en un seul lieu et exposées au public pour faire revivre tout un parcours de vie artistique. L’œuvre d'une vie Imaginé et conçu de son vivant par l’artiste en personne, le musée national Gustave Moreau trouve le plus naturellement du monde sa place et toute sa raison d’être dans cette maison où le peintre a vécu de beaux jours. Déjà très tôt, le maitre tenait à conserver les pièces du premier étage de sa maison pour en faire un petit musée où seraient réunis tous les souvenirs de personnes qui lui étaient chères.  Supervisant en personne le chantier, Gustave Moreau voit une grande partie de son projet mise sur les rails. Trois ans avant l’achèvement des travaux, il est malheureusement fauché par la mort. Le chantier continua sous l’instruction d’Henri Rupp, son exécuteur testamentaire et ancien élève, qui n’eut qu’à suivre à la lettre les instructions précises qu’avait consignées le peintre. Après douze mois de travaux laborieux, les lieux ouvrent leurs portes au public. Aujourd’hui encore, les visiteurs ont le bonheur de visiter un espace hors du temps où les fantômes du passé continuent leur épopée. Des centaines de peintures et aquarelles, des milliers de dessins ainsi que quinze sculptures en cire de la main du maître sont exposées sur quatre niveaux.  Et en réserve sont conservées près de 10 000 oeuvres d'art graphiques (dessins et photographies).  ...

Bacchus prêt à enivrer Toulon de festivités

Une cité tout entière aux couleurs du dieu de la vigne et du vin ? Cela se passe à Toulon. Et cela fait 24 ans que ça dure ! Si, au début des années 1990, les festivités se déroulaient essentiellement dans le centre-ville et sa place d’Armes, désormais la fête des Vins et de la Gastronomie a pris de l’ampleur : « Nous sommes présents dans de nombreux quartiers de la ville », décrit Laurent Jérôme, président de l’association organisatrice et adjoint au maire de Toulon. « Au pont du Las, sur le cours Lafayette, dans le centre-ville, au Mourillon, à Saint-Jean-du-Var, sur la place d’Armes, etc. »  Le principe de ces festivités? Célébrer le vin et la gastronomie. Ce sont 150 exposants qui sont invités le temps de la manifestation. On y trouve des vignerons venus de toute la France, et même de plus loin : cette année, on pourra déguster un vin bulgare. Même éclectisme du côté des gourmandises, avec des spécialités locales, provençales mais aussi du Sud-Ouest, de Bretagne ou même de Grèce. Pour déguster le vin, rien de plus facile : il suffit de se munir du verre millésimé vendu pour l’occasion au prix de 5 €. À vous ensuite d’en profiter… avec modération.   Un programme d’animations gourmandes Autour du vin et des dégustations, des animations gourmandes sont une nouvelle fois de la partie. Les visiteurs sont invités à se rendre dans la cinquantaine de restaurants participant à la manifestation avec des menus spécialement conçus pour l’occasion. Ils peuvent également embarquer dans le train gourmand. Celui-ci parcourra les marchés provençaux toulonnais, à la recherche de saveurs locales, accompagnées tantôt de vin blanc, de vin rosé ou de vin rouge. Original ! Une visite de la rade, dégustations à l’appui, est aussi au programme, tout comme des ateliers de cuisine. « L’objectif de cette manifestation, qui est la plus importante du département autour du vin et de la gastronomie, c’est vraiment de faire la fête durant trois jours », ajoute Laurent Jérôme. Le programme est, quant à lui, à consommer sans modération : défilé des confréries, fanfare bigophonique, musique déambulatoire, goguette moderne avec les Barbarians, les Carnoulettes (majorettes masculines), les Pulsabatouk, des musiciens percussionnistes, les lanceurs de drapeaux italiens, il va y en avoir pour tous… à tous les coins de rue ! L’ensemble des participants se retrouvera d’ailleurs lors du grand défilé du samedi après-midi, à partir de 14 h 30.  Et n’oublions pas la reconstitution d’un atelier où l’on pourra découvrir les étapes et les secrets de fabrication des tonneaux, des démonstrations autour du liège, ou encore des ateliers d’écriture autour du vin. Bref, encore une fois, les fêtes de Bacchus, qui devraient attirer 50 000 personnes en ce mois de mars 2016, s’affirment comme le rendez-vous incontournable autour des vins et de la gastronomie ! ...

Musée Despiau-Wlérick : hommage à la sculpture figurative française

L’endroit tire son appellation de la combinaison des patronymes des deux sculpteurs qui ont grandi dans cette ville landaise. Le premier, Charles Despiau. Le second, Robert Wlérick. Labellisé « Musée de France », l’établissement a bien des singularités à partager à ses visiteurs qu’il reçoit tout au long de l’année. Antre de la sculpture figurative française de 1880 à 2000 Sous son appellation actuelle, le musée Despiau-Wlérick a été créé et ouvert au public en 1968. L’endroit qui l’accueille, lui, nourrit une longue tradition muséographique, puisqu’un érudit originaire de Saint -Sever y a installé un établissement de conservation dès 1885. Pierre Eudoxe Dubalen a rassemblé une collection exceptionnelle par son éclectisme, recouvrant des branches variées. Archéologie, histoire naturelle, beaux-arts, tout était représenté avec, notamment, des objets d’art et des peintures. Un véritable « musée encyclopédique du XIXe siècle » pour reprendre les termes de Christophe Richard, conservateur en chef actuel. Plus tard, animée par le besoin de rendre hommage à deux sculpteurs du terroir, la ville de Mont-de-Marsan initie ce qui va devenir le musée Despiau-Wlérick. À l’instar de son pair, Robert Wlérick était une figure importante de la sculpture figurative française de l’entre-deux-guerres. L’on rénove ainsi les deux bâtiments médiévaux du centre de la ville pour accueillir le projet de conservation dédié à ces deux personnages. L'établissement s’est, à présent, constitué comme fer de lance de cette spécialité figurative à l’échelle nationale. Sa collection inclut des milliers de sculptures reproduisant la figure humaine dans les proportions les plus variées. Un lieu de culture fortement dynamique La collection permanente du musée rassemble un ensemble de sculptures figuratives, dont certaines vraiment exceptionnelles. Quelques-unes proviennent, effectivement, de l’Exposition internationale de Paris de 1937 et se distinguent en conséquence par leur taille. Parfois jusqu’à un imposant 4,60 m de haut. Imposante, l’évolution numérique des fonds du musée l’est aussi. « On est passé de quelques pièces, à l’époque du musée Dubalen, en sculpture à plus de 2 400 numéros à l’heure actuelle », évoque avec une fierté non dissimulée le conservateur en chef Christophe Richard. De fait, l’adresse abrite une collection « unique en France dans son domaine ». Au fil de la découverte de ces pièces, le visiteur accède également à une riche programmation d’expositions temporaires. Les monuments aux morts seront prochainement à l’honneur à travers les œuvres du fonds. Les éléments originaux du monument dédié à Charles Despiau feront d’ailleurs partie des pièces mises en exergue à cette occasion. Tout au long de l’année, l'établissement compose de nombreuses animations ciblant divers publics. Les jeunes peuvent bénéficier des visites scolaires organisées et tout le monde peut participer à divers ateliers. Taille de béton microcellulaire ou modelage de terre, les activités promettent des moments de partage à vivre en toute convivialité. En ce sens, le musée constitue un point de départ intéressant à d’autres explorations. Outre le jardin des sculptures, une occasion de découverte hors les murs unique, le donjon Lacataye, constitue un excellent prétexte pour des flâneries à travers remparts, chapelles et maisons romanes. ...

Le château de Pau et son domaine : une visite à ne manquer sous aucun prétexte

Si vous passez dans le Béarn, en Nouvelle-Aquitaine, faites une étape au château de Pau et son domaine. Vous serez émerveillé par sa situation et étonné par son histoire. Un château avec un environnement unique Implanté au cœur de la magnifique ville de Pau, vous pouvez vous rendre au château à pied. Pour cela, rendez-vous dans le centre-ville historique de Pau et rejoignez le domaine en déambulant dans les ruelles piétonnes ou passez par le célèbre Boulevard des Pyrénées planté de palmiers, véritable balcon sur les montagnes. Une fois sur place, vous découvrez une construction imposante aux pieds des Pyrénées. Bâti à l’origine comme une place défensive, il est devenu au fil du temps une résidence royale qui a vu séjourner plusieurs rois de Navarre puis de France (dont le célèbre et populaire Henri IV). Ainsi, il se décompose en 3 parties : le château et son jardin à la française, la Basse-Plante qui invite à la détente (avec vue sur la ville basse de Pau et les Pyrénées) et le parc : une grande forêt d’une vingtaine d’hectares (qui vous amène jusqu’au 1er golf de France). En plus d’être un des rares châteaux à pied de montagne, le château de Pau et son domaine vous proposent un gigantesque espace vert dans lequel vous pouvez vous promener à votre gré. Un château qui raconte une histoire Le château de Pau possède une histoire riche et passionnante qui commence au 10e siècle, lors de la pose des premières pierres. À cette époque, il possédait une fonction défensive et militaire. Puis, au fil du temps, d’illustres personnages le transformeront à leur guise. C’est le cas, entre autres, de Gaston III de Foix-Béarn (appelé aussi Gaston Fébus) qui y construisit un donjon en briques, des rois de Navarre qui le changeront en résidence royale, de Louis-Philippe qui le restaure dans un style évoquant la Renaissance (telle qu’on l’imaginait au 19e siècle) ou encore de Napoléon III qui y rajoutera une aile, une tour et un portique. Ceci étant dit, ce château est surtout célèbre parce qu’il a vu naître le roi Henri IV. Vous pouvez d’ailleurs y découvrir une statue du « bon roi » ainsi que son berceau (une carapace de tortue) qui est une pièce maîtresse à voir absolument. À savoir : aujourd’hui, la splendide salle des Cent couverts (à visiter également) est une salle de réception ouverte à des événements d'entreprise privés.  Tout au long de l’année, vous profitez de plusieurs expositions au sein du château ou de la maison Baylaucq (2 expositions temporaires par an pour le château et 4 pour la maison Baylaucq). D’une durée d’environ 3 mois, chacune est en lien avec le château et son historique. À savoir : les expositions plus tournées vers l’art contemporain ou présentations d’une « Œuvre choisie » sont gratuites à la maison Baylaucq. Les expositions au château, expositions palatiales dont le thème est très en lien avec l’histoire du château ou des collections, sont accessibles en s’acquittant du billet d’entrée du château (7 €) ou bien en s’acquittant d’un droit d’entrée spécifique à l’exposition (2 €) pour visiter l'exposition seule. ...

Cœur des Collines Cathares : le lieu rêvé pour une réelle bouffée d’oxygène

Alors que l’année 2020 est frappée par la crise du COVID-19, les vacances à l’étranger sont évidemment compromises. Heureusement, il existe de nombreux lieux en France qui ne demandent qu’à être découverts. Le Cœur des Collines Cathares est l’un d’entre eux. Un territoire qui fait le bonheur des amateurs de randonnées et de villages pittoresques Pour trouver le Cœur des Collines Cathares, il faut se rendre entre Castelnaudary et Carcassonne. Nous nous situons donc en région Occitanie, plus précisément à 45 minutes de Toulouse. La première chose qui nous frappe, c’est le magnifique paysage qui nous entoure. Celui-ci cache d’ailleurs de nombreux sentiers de promenades qui invitent à enfiler ses chaussures ou à enfourcher son vélo pour profiter des nombreuses boucles mises en avant par l’Office du Tourisme. Ces parcours sont d’ailleurs tous référencés au sein de l’application gratuite Au Cœur des Collines Cathares qui se révèle être votre meilleure alliée si vous souhaitez partir à la découverte de ce territoire préservé. En l’installant sur votre téléphone, vous pouvez choisir entre 5 parcours de 45 minutes à 2h. Plans, contenus audio et multimédias sont alors mis à votre disposition. Idéal pour visiter à votre rythme les petits villages pittoresques disséminés au sein de ce territoire sauvage et authentique (tel que Fanjeaux), pour suivre le Sentier historique et ornithologique de Laurac le Grand ou pour emprunter le Sentier des Crêtes à Hounoux. De nombreuses activités pour tous les âges Entre deux promenades, vous pouvez vous arrêter pour déguster les spécialités régionales. Fromages, charcuteries, miels, vins de l’IGP Côtes de Prouille ou de l’AOC Malepère… après une journée en pleine nature, rien de mieux qu’une assiette bien remplie pour reprendre des forces. Il ne faut d’ailleurs manquer sous aucun prétexte les marchés nocturnes de producteurs locaux et d’artisans de juillet/août.  À cela, il faut rajouter de nombreuses activités telles que des chasses au trésor pour petits et grands, du téléski nautique, une promenade en bateau ou du canoë-kayak. Tout le monde y trouve son compte le temps d’un séjour plus ou moins long. ...

Connaissance de la Meuse

Revivez en famille la bataille de Verdun grâce à l’événement-spectacle « Des Flammes à la Lumière » réalisé par Connaissance de la Meuse. De la bataille de Verdun à nos jours Créée en 1982, l’objectif de l’association Connaissance de la Meuse est de mettre en valeur l’histoire et le patrimoine meusien. Parmi ses actions les plus connues (et spectaculaires), « Des Flammes à la Lumière » se concentre sur la Première Guerre mondiale avec un focus sur la sanglante bataille de Verdun. Le public assiste donc à une évocation historique faisant la part belle aux affrontements entre soldats français et allemands, à la vie dans les tranchées ou encore au quotidien des civils des deux côtés du Rhin. Mais ce n’est pas tout ! Car, d’après son metteur en scène, Jean-Luc Demandre, les spectateurs sont invités à redécouvrir des événements depuis l’Armistice jusqu’à aujourd’hui, dont la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Un spectacle impressionnant pour toutes les générations Nul besoin d’être fervent amateur d’histoire pour apprécier à sa juste valeur cette création originale et particulièrement émouvante qui, depuis sa création, a enthousiasmé 530 000 spectateurs. Prenant place dans une grandiose carrière à ciel ouvert, l’association n’hésite pas à nous en mettre plein les yeux avec des effets spéciaux impressionnants, 250 acteurs-figurants, mais aussi un véritable travail avec le son à 360 degrés, les 1 000 projecteurs ou encore les décors. Le metteur en scène nous confie d’ailleurs que, ce qui touche les participants de la manifestation, c’est d’entendre des spectateurs de mêmes familles, mais de générations différentes, discuter entre eux des faits historiques qui leur ont été présentés. Ainsi, ce spectacle est aussi un lien intergénérationnel. Les modifications par rapport à la version 2019 Depuis sa création, le spectacle change et évolue afin d’inciter les spectateurs à revenir, année après année. Déjà, en 2019, les prouesses techniques avaient époustouflé les milliers de personnes venues assister au plus grand spectacle d’Europe consacré à la Grande Guerre. En 2020, Jean-Luc Demandre nous indique que le public doit se préparer à être surpris une nouvelle fois. Parmi les nouveautés de cette édition, une scène nous place dans une tranchée allemande lors d’une attaque française. De plus, un nouveau final a été créé cette année encore. Sans oublier des modifications au niveau de la mise en scène, des effets spéciaux, du mapping et des projections d’images. Une raison, s’il en fallait une, de revenir ou, si vous ne connaissez pas le travail impressionnant de cette association, de le découvrir. ...

La Maison de Brian :
« par l’art, s’ouvrir à l’autre, construire des amitiés »

Depuis 2005, Martine Cazin expose ses œuvres parmi celles d’autres artistes dans la Maison de Brian. Cette dernière lui a été léguée par Brian Featherstone, son compagnon. Outre ses métiers de traducteur aux Nations Unies, écrivain et berger, cet anglais amoureux de la France était connu au village de Simiane-la-Rotonde : il participait activement à la défense et au renouveau du village. Une galerie d’art atypique La Maison de Brian est une maison du 16ème siècle, très connue dans le village de Simiane-la-Rotonde grâce à la place que tenait Brian Featherstone dans la communauté. Les matériaux bruts tels que les poutres en bois et les murs de pierres reflètent l’authenticité de cette demeure, typique des villages de Haute-Provence. Une galerie d’art contemporain occupe la moitié de la maison. Elle reçoit de fin avril à fin août quatre expositions temporaires, soit une par mois.  L’esprit de la Maison de Brian s’écarte un peu des idées reçues sur les galeries d’art. Aucune description ne saurait être plus explicite que celle de la propriétaire : « le concept de départ consiste à montrer des œuvres dans une vraie maison habitée, dans les mêmes conditions que chez les gens qui vont les acheter. » Le fait d’être aménagée dans une maison habitée rend la galerie plus vivante et plus naturelle. L’art y fait partie du quotidien, les œuvres bénéficient simplement d’un éclairage adapté. L’exigence d’une artiste Au départ La Maison de Brian, qui est une association loi de 1901, privilégiait les artistes de la région. Mais avec douze années d’existence, elle s’est ouverte à d’autres régions et à Paris. Martine Cazin et ses amis restent toutefois à l’affut des nouveaux talents qui pourraient exposer dans sa galerie. Elle-même, plasticienne et ancienne céramiste aime faire découvrir de nouveaux artistes. Sa curiosité l’emmène souvent dans les expositions de groupe et salons. Sa galerie étant bien connue, beaucoup d’artistes lui adressent des dossiers de candidature. Tout en garantissant le professionnalisme des artistes qu’elle choisit, Martine Cazin agit généralement sur un coup de cœur : « mon choix reste extrêmement subjectif, je me fie à mon propre goût » déclare-t-elle. Trois facteurs peuvent influer son choix. D’abord, elle part du principe que l’art doit être accessible, ce qui met déjà au second plan les œuvres hors de prix. Elle se base ensuite sur sa sensibilité personnelle.  Enfin, Martine Cazin pense qu’un art a plus de sens en coexistant avec d’autres. Elle s’aventure donc à chaque fois à marier les œuvres de deux ou trois artistes qui pratiquent des disciplines différentes, par exemple un peintre et un sculpteur. Cela donne un sens à l’ensemble et provoque un sentiment supplémentaire chez le public. Programme 2016 La Maison de Brian a quatre expositions en perspective cette année. Martine Cazin met particulièrement en focus celle du 2 au 31 juillet associant Edmée Delsol et Alexandre Hollan. La première est une Parisienne qui a étudié la peinture et la sculpture aux Beaux-Arts de Paris, elle est connue pour l’association de la pâte de verre au raku. Le second, d'origine Hongroise, qui a développé une carrière de peintre en France : les arbres et les « vies silencieuses » sont ses thèmes de travail. ...

Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Des rues pittoresques, des bâtiments médiévaux, mais aussi une salle de théâtre, autant d’atours qui symbolisent aujourd’hui Pézenas. Cette salle de théâtre a été créée au XIXème siècle et a rouvert ses portes en 2012 après plusieurs rénovations. C’est dans cette salle de théâtre que l’académicien Marcel Pagnol avait alors déclaré « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! ». Aux origines de Molière, le plus grand dramaturge français Grand représentant de la culture française, Molière est connu pour son aisance dans la critique de la société. Né en 1622 à Paris, Jean-Baptiste Poquelin ou Molière est un comédien et un auteur de pièces de théâtre prolifique aussi emblématiques que L’Avare, le Bourgeois Gentilhomme ou encore Les Fourberies de Scapin. N’ayant pas voulu suivre les traces de son père qui était un fortuné tapissier, il a souhaité faire carrière dans le monde du théâtre. Il monte alors sa propre troupe nommée l’Illustre Théâtre. Avec une grande détermination, il fait le tour de la France pendant douze ans avec sa troupe et revient à Paris avec une pièce de théâtre qui a su charmer le roi Louis XIV. A sa mort, le roi lui dédie d’ailleurs la création de la Comédie française qui regroupe les troupes de théâtre de l’époque dont l’Illustre Théâtre. En 1653, Molière fait l’une des plus grandes rencontres de sa vie à Pézenas. C’est en effet dans cette ville qu’il rencontre le Prince de Conti à l’occasion des Etats Généraux du Languedoc. Il y retournera souvent avec sa troupe et ce sera dans cette ville que naîtront ses personnages les plus emblématiques. Molière s’illustrera également par ses diatribes humoristiques sur les conflits de pouvoir. On retiendra ainsi Tartuffe, une pièce révoltante qui révèle les mensonges de certains religieux. Ou encore Le Misanthrope, où Molière se moque des personnes fortunées et de leurs manières. Molière meurt quelques jours après s’être produit sur scène à 51 ans, en interprétant la pièce Le Malade Imaginaire. Pézenas, une ville authentique à découvrir Situé dans le département de l’Hérault, en région Occitanie, Pézénas est une ville dont les origines remontent au VIIè siècle avant notre ère. Située à 20 kilomètres de la mer Méditerranée, elle regorge d’incroyables trésors architecturaux avec plus d’une trentaine d’immeubles inscrits ou classés aux Monuments Historiques. On y retrouve notamment la Chapelle des Pénitents noirs, bâtie à la fin du XVIème siècle. Chapelle qui fut rénovée et transformée en salle de théâtre au XIXème siècle. Ou encore la chapelle du couvent des Ursulines qui contient des mobiliers éminents, ainsi que la collégiale Saint-Jean. Dans cette collégiale, on retrouve ainsi des orgues datant du XVIIème siècle mais aussi de nombreux objets sacrés. Le musée de Vulliod Saint-Germain renferme des souvenirs précieux, dont le fauteuil de Molière. C’est dans ce fauteuil, qui appartenait à son ami le barbier Gély, qu’il cherchait l’inspiration pour les caractères des personnages dans ses comédies. Le musée possède aussi un médaillon décrivant Molière en Saint Jean-Baptiste avec un exemplaire du « Don Juan » à la main. Hormis cela, on y trouve de merveilleuses tapisseries, des œuvres d’art et une collection de faïences. Les différents événements à ne pas rater Aujourd’hui, Molière vit toujours dans le cœur des Piscénois et différents évènements sont créés au nom de cet auteur. La ville de Pézenas organise chaque année en juin un festival nommé Molière, le théâtre dans tous ses éclats. Pour rendre hommage à L’Illustre Théâtre qui s’est produit deva...

La musique ancienne avec Ligeriana et Perceval.

En 2016, on va parler de Ligeriana ! Cet ensemble vocal et instrumental créé en 2000 autour de l’élaboration du programme Scala Dei et de son enregistrement (ffff de Télérama !), va enregistrer un disque compact "Abélard et Héloïse », fin mai en résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Il  sortira en octobre 2016 chez ADF Bayard. Le sujet est intégralement consacré aux œuvres que Pierre Abélard a écrit à l'intention du monastère d'Héloïse - le Paraclet. Ligeriana, dirigé par Katia Caré, s’attelle également à la création d’un nouveau programme consacré aux chants de pèlerinage. Perceval : recherche, diffusion et étude de la musique médiévale L’ensemble vocal fait partie des Productions Perceval, un groupe d'étude de recherche et de diffusion de la musique médiévale. Soutenue par la région des Pays de la Loire, la structure intervient dans le domaine de l’action artistique, des spectacles et animations scolaires, des expositions et des conférences. « L'action artistique est une part importante de notre diffusion surtout au niveau des écoles et des collèges avec une moyenne de 80 concerts et spectacles par an », précise son dirigeant, Guy Robert. ...

François Righi propose un nouveau livre original

Ce plasticien conçoit et crée des livres à exemplaire unique ou à tirage très limité. Ainsi son œuvre la plus récente, Heures dispersées, est-elle conçue dans la continuité de son travail de création qui tente d’inscrire l’un dans l’autre l’espace d’un lieu et celui d’un livre. La « matière travaillée du corps de ce livre » se trouve à Bourges, à l’hôtel Lallemant, une demeure de la Renaissance qui donne les références iconographiques du livre. Un texte en diptyque de Marie Grégoire encadre l’ouvrage. Quelle aventure impossible que celle de la conjonction du texte et de l’image ! William Blake, l’inspirateur Depuis son jeune âge, François Righi, qui a aussi parcouru le Mexique sur les traces d’Antonin Artaud, est fasciné par le livre, cette « machine à produire à la fois du sens et du mystère », et par ceux qui le fabriquent, typographes, imprimeurs en taille douce, sérigraphes, lithographes. Il aime, comme James Lee Byars, « les meubles pour livres, les coussins pour livres, les tables pour livres ».  Formé auprès de grands graveurs parisiens, François Righi imprime ses livres sur ses propres presses depuis plus de 40 ans. On trouve, parmi ses inspirateurs, la vie et l’œuvre du poète anglais William Blake, mais il cite également Clemens-Tobias Lange, Jean-Claude Mattrat, Veronika Schäpers… La disparition des grandes imprimeries qui assuraient l’édition des livres d’artistes et l’apparition des nouvelles techniques ont remis à l’honneur ces derniers. Ainsi, l’artiste-imprimeur est-il revalorisé dans sa fonction et son rôle. François Righi assure lui-même la commercialisation de ses œuvres auprès de collectionneurs particuliers, lors de salons et de rencontres avec des bibliothécaires.  Selon lui, un livre d’artiste ne révèle ses richesses que quand il est consulté, feuilleté, manipulé. Une relation avec son lecteur beaucoup plus profonde qu’une simple exposition dans la vitrine d’un musée. ...

Art brut : le monde fabuleux d’Alain Bourbonnais

Architecte et amateur d'art, Alain Bourbonnais se distingue par ses multiples activités, parmi lesquelles sa propre production artistique qui ne saurait être négligée. Dans une correspondance adressée à Jean Dubuffet, il exprime son désir de ne pas être considéré comme un artiste, mais plutôt comme un "fabricant fabuleux". Pour certains, l'œuvre de Bourbonnais ne relève pas tant du fantastique que du monstrueux. Selon son épouse Caroline, elle est caractérisée par un érotisme loufoque. Le monde de Bourbonnais est peuplé de personnages farfelus comme les "Turbulents" et les "Gratte-culs". A l’image de certains de ses personnages, une famille un peu décalée qui vit au rythme d'un carnaval quotidien et qui l’assiste même dans certaines de ses créations qui couvrent une multitude de domaines : dessin, peinture, gravure, assemblage, sculpture motorisée, costume, et même courts-métrages. En 1976, Alain Bourbonnais obtient une carte professionnelle de technicien de l'industrie cinématographique, délivrée par le Centre National du Cinéma avec le titre de "réalisateur". Il réalise alors son premier film expérimental, "Turbulent's Band", ainsi qu'un documentaire sur l'art hors-les-normes, intitulé "Les Articles de bois d'Émile Ratier". Considéré comme un "instantané de vie", ce film permet à Bourbonnais de présenter les artistes dans leur quotidien créatif. Par la suite, il produit d'autres courts-métrages sur des créateurs tels que Joseph Vignes, surnommé "Pépé Vignes", ou encore Simone Lecarré-Galimard. En parallèle, il lance une série de publications intitulée "La Fabuloserie. Petit cahier à grand spectacle", qui donne la parole aux créateurs pour qu'ils s'expriment "à travers leurs mots, leurs écrits, leurs œuvres, leur vie". François Monchâtre, Jano Pesset, Pascal Verbena et Michèle Burles participent à cette initiative au début des années 1980. Pendant ce temps, Bourbonnais œuvre activement à la création de son musée privé, "La Fabuloserie", situé dans l'Yonne. Contrairement à un simple collectionneur, Bourbonnais souhaite partager l'art hors-les-normes et le faire voyager en dehors de son musée, inauguré en 1983. Il écrit dans ses journaux de réflexion : "Ce MAGNIFIQUE MUSÉUM, bien que privé, sera un vivier permettant la circulation des œuvres pour des expositions en province ou à l'étranger." Ce vœu s’est réalisé à travers de nombreuses expositions et continue aujourd'hui à être honoré, reflétant ainsi ses trois vies parallèles. Une vie d’architecte visionnaire, de créateur délirant subversif mais aussi d’animateur de l'Atelier Jacob puis de La Fabuloserie qui regroupe plus d’une centaine de talents de l’art hors-les-normes dont il est le précurseur. Un parcours fait d’expérimentations Depuis l'âge de 12 ans, Alain Bourbonnais s'adonne à l'art du dessin. Ses premières esquisses de voyages, réalisées au crayon, à l'encre de Chine et avec des encres colorées, remontent à l'année 1945. À partir des années 1960, il se tourne vers la peinture. Après une première série de tableaux plutôt classiques, Alain Bourbonnais se lance dans des techniques mixtes de 1963 à 1975. Il associe d'abord des huiles aux pigments pour jouer sur les effets de dilution et obtenir un résultat aléatoire. Sa pratique picturale évolue progressivement pour envahir tous les supports. Les toiles sont remplacées par des portes, qu’il déniche lors d’excursions dans des décharges qu’il organise en famille, les pigments par des matériaux divers. Ces productions, qu'il qualifie de peintures-assemblages, annoncent les futures créations en volume des Turbulents. Mais il ne s'arrête pas là. Gravures, estampes, lithographies ? Non. Alain Bourbonnais préfère parler de "Décalcomanies Turbulées" qu'il tire sur sa presse. Il multiplie les expérimentations et crée une production singulière de multiples. Aucune de ses gravures ...

Découvrez de véritables peintures préhistoriques à la grotte du Pech Merle

Située sur la commune de Cabrerets dans le Lot, la grotte du Pech Merle a été découverte par trois enfants en 1922. L’abbé Amédée Lemozi, curé préhistorien du village, s’attelle rapidement à l’étude des peintures et gravures. Dès 1926, elle est ouverte au public. En 1952, elle est classée monument historique. La grotte du Pech Merle La grotte du Pech Merle recèle de remarquables œuvres préhistoriques, extrêmement bien conservées, dans un site naturel de toute beauté. Lors de la visite de cette grotte, vous parcourrez à partir d’une entrée artificielle une grande partie de la galerie inférieure. Vous serez alors plongés dans la même atmosphère et la même acoustique que nos ancêtres il y a 30.000 ans, à une température quasi constante de 12°C. Vous serez éblouis par les « Chevaux ponctués », cette magnifique représentation de deux silhouettes de chevaux, peinte il y a 29.000 ans. Mais aussi par la « Frise noire » et les nombreux dessins de bisons et de mammouths. Vous pourrez également observer des mains au pochoir, des empreintes de pas ou encore découvrir des ossements d’ours des cavernes et de hyènes. Au niveau géologique, vous pourrez admirer de belles et grandes salles dans un décor naturel de stalagmites et stalactites ainsi que des disques de calcite ou une toupie, des formations assez rares. Pour la préservation des peintures, le nombre de visiteurs est limité. Il est donc important de réserver ses places avant de se déplacer. Le musée de Préhistoire Le musée Amédée Lemozi est installé sur le site depuis 1981. Ici, vous aurez accès à deux salles d’exposition permanente : une consacrée à l’art pariétal du Quercy, l’autre à la préhistoire dans la région. Vous pourrez également visionner dans la salle de cinéma un film documentaire sur les peintures de la grotte, salle accessible aux personnes à mobilité réduite. ...

Yoran embanner, l’éditeur breton engagé

Pas de doute : Yoran Delacour, le gérant des Éditions Yoran embanner, est un homme engagé ! Le petit éditeur breton qui voit loin « dans le temps et dans l’espace géographique » défend en effet le projet de bâtir une démocratie bretonne ayant son propre gouvernement. « Et je m’intéresse à tous les peuples en situation similaire, qui n’ont pas eu de chance dans l’Histoire, les nations sans État, comme les Alsaciens, les Flamands, les Corses, les Catalans... En fait, à tous ces peuples qui veulent se réapproprier leur Histoire, leur culture, leur langue et leur destin. »  Éditions Yoran embanner : bâtir une démocratie bretonne Cet engagement transparait dans son catalogue. Une part est consacrée aux essais politiques et aux histoires des régions, « qui ne sont jamais neutres. On donne le point de vue des gens du cru ». Yoran embanner s’est aussi spécialisé dans la publication de dictionnaires de langues peu parlées ou peu connues. Français-roumain, français-lituanien, français-basque, français-gaëlique écossais, français-corse : « Environ 4 dictionnaires sont publiés chaque année en plus de 16 nouveaux livres. »  L’éditeur breton n’oublie pas non plus de rendre hommage à sa région, avec plusieurs livres sur le patrimoine, la nature et l’architecture, ou même des polars régionaux. À retrouver dans toutes les bonnes librairies ou sur son site Internet. ...

Street Art City, haut lieu de la création visuelle urbaine

En Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l’Allier, à Lurcy-Lévis se trouve Street Art City, un site unique et pérenne entièrement dédié à cette expression artistique strictement visuelle. Un haut lieu de création, pensé le 22 janvier 2015 et livré aux artistes du monde entier, s’étendant sur 10 hectares et disposant de 13 bâtiments dont 7 000 m2 construits et 22 500 m2 de murs et façades en perpétuelle évolution, garantissant l'éternelle résurrection d'un patrimoine unique à offrir aux générations futures. Peu à peu, une monumentesque œuvre collective métamorphose ce site orphelin assurant son éternelle résurrection en apportant au public, depuis 2017,  un nouveau regard sur cet art jusqu'ici urbain. Un ADN conforme à celui de la Villa Medicis La philosophie de Street Art City est de libérer l’esprit créatif en repoussant les limites matérielles. Ici, l’art est  un puissant vecteur d’enrichissement intellectuel et de lien humain. Véritable «résidence tremplin» Street Art City accueille les Artistes en leur offrant des conditions propices à l'expression de leur talent. L’Artiste bénéficie d’un accompagnement personnalisé lui permettant de se dépasser tout en préservant son identité et son unicité, ce qui apportera également une valorisation de ses créations et une reconnaissance sur le marché de l'Art et la vente de ses œuvres. La ligne artistique de Street Art City impose comme critères indispensables l’équilibre la diversité des œuvres, la qualité graphique et l’esthétisme des compositions. Street Art City se veut aussi un laboratoire expérientiel et une base de pérennisation proposant une immersion totale mais aussi un carrefour de rencontres et un lieu de ressources et de transmission. Hôtel 128, endroit désaffecté ou sévit la créativité L’Hôtel 128 est un bâtiment de 4 étages, abritant 128 chambres, comme son nom l’indique. Et un endroit où l'on ne dort pas mais où l'on rêve le street art, les yeux grand ouverts. Aujourd'hui désaffecté, il est entièrement livré aux Artistes du monde entier selon un cahier des charges bien précis. Ainsi, chaque année de mars à août, les Artistes interviennent en investissant une chambre afin d’y créer leur univers du sol au plafond en passant par les murs, et en intégrant leurs  toiles. Dès le 1er septembre le nombre de chambres réalisées au cours du printemps-été précédent est ouvert aux visiteurs. Expérience unique, l’Hôtel 128 donne l’occasion d'être immergé au cœur de l’œuvre. Et d’enrichir le visiteur du message, de l'histoire, du mystère et de l'étonnement provoqués par chaque ambiance. ...