On le surnomme le château de la démesure. 426 pièces, 156 mètres de façade, 282 cheminées, 77 escaliers, plus de 800 chapiteaux sculptés : ce colosse de pierre reflète l’ambition insatiable d’un grand homme du XVIe siècle imprégné des idées de la Renaissance. Sa passion pour l’architecture, l’art, la culture et la chasse se découvre tout au long des visites, des spectacles et des évènements organisés au Château de Chambord. Singulière construction, emblème de la monarchie française Œuvre d’art d’exception, Chambord nait d’un désir de François Ier de construire un édifice beau, grand et somptueux. En 1519, il concrétise son rêve en choisissant ces terres marécageuses, au cœur d’une forêt giboyeuse et près de la rivière Cosson. Ce pavillon de chasse s’inspire des châteaux forts médiévaux, tout en livrant une silhouette empruntée à la Renaissance italienne. « Avec son donjon composé de quatre tours massives à l’esprit médiéval, la forteresse s’articule autour d’un axe central : le fameux escalier à double révolution inspiré des travaux de Léonard de Vinci », décrit Pauline Savoyini, chargée de communication. Ce vieux génie polymathe de De Vinci, très proche du roi François Ier, qu’il appelle d’ailleurs « Mon père », a largement contribué à l’identité architecturale de la demeure. Les deux impressionnants escaliers menant jusqu’aux terrasses en haut ressemblent à une double hélice d’ADN et tournent dans la même direction sans jamais se croiser. Éveil à la nature Du haut de ces terrasses à l’italienne rehaussées de petits dômes, de clochetons, de lucarnes et de balustrades sculptées apparait une vue admirable sur le parc, qui représente le cœur même du projet royal de François Ier. « Il s’agit du plus grand parc forestier d’Europe qui s’étend sur une superficie de 5 440 hectares et qui se découvre grâce à des balades à vélo, en voiturette électrique ou même en calèche, via les sentiers qui couvrent 900 hectares depuis l’été 2016 », explique Pauline Savoyini. Cette réserve naturelle abrite une faune et une flore emblématiques, notamment une importante population de cervidés, faisant aujourd’hui l’objet d’un programme scientifique. Une étude intitulée « Chasse et dynamique des populations d’ongulés sauvages » est menée en collaboration avec la fondation François Sommer et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. L’objectif est de modéliser la démographie des cerfs et des sangliers et de mettre en place des outils cynégétiques destinés à assurer la gestion durable des écosystèmes. Une programmation culturelle à la hauteur des lieux Grand amateur de chasse, François Ier manifeste également une passion effrénée pour les arts. C’est d’ailleurs sous son règne que débute la collection d’œuvres d’art des rois de France présentée au Louvre. À l’époque, plusieurs artistes participent aux divertissements et fêtes de cour organisés par le monarque. Dans une volonté de pérenniser cette tradition artistique, Chambord a mis en place une riche programmation culturelle s’articulant autour de la musique, des beaux-arts, du texte, de la danse et du théâtre. Parmi les événements phares figure le Festival de Chambord qui se tient au mois de juillet et dont la programmation marie harmonieusement style musicaux et époques. Autre incontournable : le concert de trompes orchestré par les Sonneurs de l’École de trompe de Chambord partageant la scène avec l’un des meilleurs groupes du moment. Régulièrement, le domaine reçoit des artistes en résidence ayant pour mission de réaliser des créations originales et d’initier le public à l’expression artistique. Du 16 octobre 2016 au 12 février 2017, il présente l’exposition de fin de résidence de Kôichi Kurita Terre Loire dans laquelle le public peut d&...
« La capitale mondiale de la gastronomie » va, une fois encore, s’illustrer. Lyon accueille la nouvelle édition de ce concours mondial, en partenariat avec Les Toques blanches lyonnaises, l’Association des sommeliers lyonnais et Rhône-Alpes, ainsi que le fameux Metro et Global Wine and Spirits. L’objectif reste le même, mais avec un plus grand nombre de participants en vue : faire apprécier les meilleurs vins, bières et spiritueux représentatifs des pays du monde entier. Honneur aux bières et aux spiritueux Chaque édition apporte son lot d’innovation dans le concours, le rendant ainsi le plus prestigieux des concours de dégustation de vins français et internationaux. Mais pas seulement, car l’édition de 2018 veut mettre un accent sur les bières et les spiritueux. Douze nouvelles catégories de bières ont été introduites dans le concours et sont ouvertes à l’inscription pour les brasseurs et les producteurs de la filière. En parallèle, la sélection du jury a été repensée de façon à correspondre précisément aux 66 catégories de bières et les 156 familles de spiritueux que propose actuellement le concours. Seront donc au rendez-vous les whiskys, bourbons, gins, vodkas, eaux-de-vie, rhums et autres cocktails pour rendre l’ambiance en un festival des sens ! La grille de notation a été également renouvelée, selon les critères de choix des participants et des acheteurs, en mettant en avant la qualité et le mode de fabrication. Une gestion technique au point couronne le tout, pour assurer que la dégustation se fasse dans les conditions optimales possibles et selon une transparence irréprochable. ...
Le vin, cette identité nantaise et expression exquise des délices d’un terroir d’exception. Le musée du Vignoble nantais se veut être l’ambassadeur de toute cette richesse au travers d’une collection riche, rappelant chaque étape de cet art gourmand emblématique. Chaque objet exposé raconte une histoire, celle d’une culture émérite, d’un héritage précieux transmis de génération en génération et du patrimoine naturel des paysages de cet élixir des dieux… Un musée empreint d’émotions Situé en plein cœur du vignoble nantais, dans la commune du Pallet, ce musée, créé en 1980 par l’association culturelle Pierre Abélard, vous emmène dans un voyage passionnant à la découverte d’un terroir et du savoir-faire traditionnel unique de vignerons attachés à leur terre. D’emblée, les visiteurs pénètrent dans une bâtisse à l’architecture géométrique résolument moderne, un savant mélange de matières naturelles empli de couleurs et généreusement éclairé. De nombreux objets, de véritables œuvres d’art pour certains, dévoilent alors leurs secrets, leurs utilisations dans le processus vitivinicole ainsi que leur évolution au fil des siècles. Musée du Vignoble nantais : un lieu d'exposition sur 1 000 m2 Ces objets exposés sur 1 000 m2 sont présentés de manière originale, impliquant parfois l’usage de tous nos sens, gage du côté ludique de ce détour inédit. Découvrez, par exemple, le tracteur enjambeur de Marcel Brégeon, le vigneron à l’origine de ce prototype unique et sur mesure conçu pour s’adapter au vignoble nantais, un véritable chef-d’œuvre d’antan… Allant de cette exposition permanente aux mille facettes au laboratoire d’analyse entièrement dédié au vin, en passant par la boutique dédiée aux succulences du terroir, la visite, libre ou guidée, de ce musée vous réserve d’innombrables surprises savoureuses placées sous le signe de l’œnologie nantaise. ...
Lancé en juillet 2017 par Hugo Faivre, Background Paris est un projet de tourisme alternatif et expérientiel qui vise à interroger de nouveaux modes d’exposition, partager l’ADN artistique de cette culture et permettre l’échange entre un public international et les artistes locaux par le biais de 3 expériences indépendantes (graffiti, musique et danse). D’une durée de trois heures, chaque expérience peut accueillir 10 personnes et a un coût de 40€/pers. L’expérience « One Can » propose un street art tour ponctué par un live painting Les amateurs de graffiti et les curieux peuvent désormais participer à un street art tour, en petit comité et (re)découvrir un quartier de Paris (10ème, 11ème, 13ème, 18ème, 19ème et 20èmearrondissements) à travers son histoire commune avec les arts urbains. Cette balade urbaine se conclut par une rencontre avec un artiste graffiti dans son atelier ou directement dans la rue afin d’assister à la création en direct. La musique hip hop à travers deux formats : intime et live L’expérience « One Beat » consacrée à la musique donne l’occasion de découvrir l’univers d’un studio d’enregistrement pour une heure de masterclass aux côtés d’un musicien et ainsi de connaitre les dessous de la création musicale. Pour clore cette visite en beauté, les heureux spectateurs sont invités à un événement musical hip hop dans la capitale. Assistez à une session d’entrainement au contact des danseurs, et plongez en immersion dans l’univers d’un battle de danses hip hop Au niveau des danses hip hop, l’expérience « One Move » propose de partir à la rencontre d’un crew (collectif) de danseurs pour assister à leur session d’entrainement avant d’offrir une plongée en immersion dans l’ambiance d’un battle (compétition) où dépassement de soi et partage flottent dans l’air. Ainsi, ils dévoileront le « work in progress » de leur pratique artistique au sein de leur contexte créatif. ...
Le temps d’un week-end, découvrez en famille ou entre amis la Fête de la Morue à Bègles. Une 23ème édition qui s’annonce sous les meilleurs auspices. Fête de la Morue : historique C’est en 1996 que la 1ere édition de la Fête de la Morue a vu le jour grâce à Noël Mamère. Ce rendez-vous des amateurs de gastronomie a ensuite évolué au fil des années pour devenir un événement festif incontournable de la région Aquitaine. En effet, cette ville qui s’est fait connaitre comme le principal centre morutier de France dès le 19e siècle a voulu créer cet événement afin de permettre aux locaux et aux visiteurs de déguster différentes recettes de morue dans des stands et restaurants béglais. Puis, alors que la fête se développe de plus en plus, année après année (jusqu’à atteindre 60 000 visiteurs dans les années 2000), elle s’est diversifiée en proposant de nombreuses animations ainsi que des spectacles pour les petits et les grands. Ainsi, elle est passée d’un rendez-vous essentiellement gastronomique à une grande fête conviviale associant manifestations culturelles et plaisir de savourer de la bonne morue fraiche. Fête de la Morue : ce que vous y trouvez La Fête de la Morue offre, cette année encore, une programmation riche et variée. Peu importe vos envies, vous trouvez des ateliers, des expositions, des spectacles, des conférences et des concours au sein du Village de la Morue, en plein cœur de Bègles (de la place du 14 juillet au Stade A. Moga). Demandez dès à présent la programmation complète afin d’être sûr de ne rien rater. Sans oublier la volonté de vous permettre de revenir à La Belle Époque le temps de quelques jours. Mettez de côté les smartphones et les vêtements modernes et place aux longues robes et grands chapeaux. Chacun peut ainsi se déguiser et profiter de l’ambiance typique des années 1900 qui règne sur ce festival. Déconnexion garantie ! À noter : depuis sa création, la Fête de la Morue fait le nécessaire pour être une fête responsable. En d’autres termes, cela signifie qu’elle réalise des actions concrètes pour prendre soin de l’environnement. Cela passe par du recyclage, un tri des déchets et un partenariat avec l’association AREMACS afin de mettre en place des solutions éco-responsables tout en sensibilisant le public. De plus, les habitants de Bègles ont joué le jeu en ouvrant leur maison aux artistes. Un geste citoyen et généreux que nous nous devions de relayer. La Fête de la Morue en quelques chiffres Depuis sa création, la Fête de la Morue est devenue de plus en plus populaire, en attirant un public d’habitués auquel s’ajoutent toujours plus de curieux. Ainsi, durant les manifestations précédentes, plus de 60 000 personnes sont venues y déguster de la morue tout en s’émerveillant devant les spectacles proposés. À ce titre, sachez que 250 artistes seront présents. Une vingtaine de restaurateurs Beglais vous ouvrent les portes de leurs établissements et, sur le Village de la Morue, retrouvez les associations Bèglaises (40). Sans oublier que cette Fête est entièrement gratuite. Ce qui vous incite à venir vous rendre compte par vous-même de l’ambiance si particulière de cette manifestation gastronomique et culturelle. ...
Il était une fois un groupe d’éclaireurs menés par Jean BERNARD ; lassés des feux de camp et autres réjouissances du genre ils décidèrent de se mettre à la danse. Folklorique s’entend, car nous sommes en 1955. La Soyotte venait de naître avec, devant elle, une décennie d’histoire d’amour exclusive avec la danse éponyme. Chansons et musiques traditionnelles ont ensuite enrichi les activités de l’association jusqu’à ce qu’elle acquière, dans les années 70, la ferme vite tournée en musée. Faire revivre la vie des ruraux d’antan La demeure du XVIIIe dont l’association fait l’acquisition en 1976 abrite, aujourd’hui, une collection très enviable. Ayant à cœur de sauvegarder le patrimoine vosgien, en promouvant la recherche et le développement des us et coutumes régionaux, cette adresse intime près de Saint-Dié-des-Vosges étonne par la richesse de son répertoire. Démarrée avec les outils et les instruments utilisés pour les besoins des spectacles du groupe, cette collection compte maintenant presque 9000 objets. Les vieux métiers de la région et l’habitat sont notamment tout particulièrement représentés dans la maison que les membres de l’association loi de 1901 ont pris soin de remettre entièrement en état. « […] en regardant soigneusement comment c’était au départ, […] dans la cuisine, j’ai gratté le revêtement (pour savoir !), Claudine et son mari ont ôté le faux plafond et refait à l’identique», se rappelle Marie-Thérèse Bernard, la présidente. Une (re)mise en scène d’une étonnante précision Aujourd’hui, les visiteurs auront plaisir à découvrir les « petits travaux d’hiver » à travers les collections de matériels entreposés dans l’ancien grenier à foin. Balais, fagots, paniers et sabots ont été replacés comme si leurs usagers n’étaient pas bien loin. La schlitte rappelle combien les fermiers d’antan ont su faire preuve de génie pour déplacer leurs charges d’un endroit à l’autre. Tous les travaux agricoles sont revisités et expliqués à travers la collection d’outillages : charrettes, chariots, brouettes, vans… Les femmes racontent leurs dures conditions d’existence métiers à tisser, carreaux de dentellières et costumes. « Elles travaillaient pour des marchands de Lunéville et Nancy. Tout était commandé en automne, avec des échantillonnages, était fabriqué durant l’hiver et était redonné aux vendeurs réels pour Pâques… » ...
L’Association Perceval a à cœur de promouvoir et d’entreprendre des recherches pointues sur la musique médiévale. Elle cherche notamment à porter à la connaissance du grand public le monde peu connu de ce grand art. Pour y parvenir, l’association s’appuie sur ses deux enseignes, à savoir Perceval dirigé par Guy Robertet dévoué à l'action artistique et l’Ensemble Ligeriana conduit par Katia Caréet qui propose concerts et enregistrements.Sous cette seconde enseigne, l’association a récemment entrepris des recherches sur les chants épiques de l'époque de Charlemagne, ainsi que sur les œuvres de Pierre Abélard. « Des travaux de grande envergure ayant impliqué une véritable recréation musicale et entraîné la commande de reconstitutions d'instruments ». Deux disques ont été enregistré et de nombreux concerts ont été donnés autour de ces œuvres. Le volet pédagogique de l’association L’Association Perceval organise aussi de nombreux évènements dédiés aux établissements scolaires. Sous la direction de Guy Robert, ces activités en direction des écoles élémentaires et des collèges se matérialisent notamment par des concerts et démonstrations de danses. Les tout-petits participent par ailleurs à toutes sortes d’ateliers-découverte. Des musiciens parisiens et ligériens apportent leur contribution pour donner vie à ces actions pédagogiques. Des expositions sous l’enseigne Perceval L’Association Perceval organise régulièrement des expositions sur les instruments de musique médiévaux. Une occasion pour les découvrir ou apprendre davantage sur des instruments primitifs comme les petits orgues, les harpes, l'organistrum, mais aussi des instruments d'origine arabe comme le luth ou la guitare sarrasine. Plus de 50 reconstitutions d’instruments avec des cartels explicatifs ont été mis en place afin de plonger les visiteurs dans le fascinant univers de la musique médiévale. ...
Revivez en famille la bataille de Verdun grâce à l’événement-spectacle « Des Flammes à la Lumière » réalisé par Connaissance de la Meuse. De la bataille de Verdun à nos jours Créée en 1982, l’objectif de l’association Connaissance de la Meuse est de mettre en valeur l’histoire et le patrimoine meusien. Parmi ses actions les plus connues (et spectaculaires), « Des Flammes à la Lumière » se concentre sur la Première Guerre mondiale avec un focus sur la sanglante bataille de Verdun. Le public assiste donc à une évocation historique faisant la part belle aux affrontements entre soldats français et allemands, à la vie dans les tranchées ou encore au quotidien des civils des deux côtés du Rhin. Mais ce n’est pas tout ! Car, d’après son metteur en scène, Jean-Luc Demandre, les spectateurs sont invités à redécouvrir des événements depuis l’Armistice jusqu’à aujourd’hui, dont la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Un spectacle impressionnant pour toutes les générations Nul besoin d’être fervent amateur d’histoire pour apprécier à sa juste valeur cette création originale et particulièrement émouvante qui, depuis sa création, a enthousiasmé 530 000 spectateurs. Prenant place dans une grandiose carrière à ciel ouvert, l’association n’hésite pas à nous en mettre plein les yeux avec des effets spéciaux impressionnants, 250 acteurs-figurants, mais aussi un véritable travail avec le son à 360 degrés, les 1 000 projecteurs ou encore les décors. Le metteur en scène nous confie d’ailleurs que, ce qui touche les participants de la manifestation, c’est d’entendre des spectateurs de mêmes familles, mais de générations différentes, discuter entre eux des faits historiques qui leur ont été présentés. Ainsi, ce spectacle est aussi un lien intergénérationnel. Les modifications par rapport à la version 2019 Depuis sa création, le spectacle change et évolue afin d’inciter les spectateurs à revenir, année après année. Déjà, en 2019, les prouesses techniques avaient époustouflé les milliers de personnes venues assister au plus grand spectacle d’Europe consacré à la Grande Guerre. En 2020, Jean-Luc Demandre nous indique que le public doit se préparer à être surpris une nouvelle fois. Parmi les nouveautés de cette édition, une scène nous place dans une tranchée allemande lors d’une attaque française. De plus, un nouveau final a été créé cette année encore. Sans oublier des modifications au niveau de la mise en scène, des effets spéciaux, du mapping et des projections d’images. Une raison, s’il en fallait une, de revenir ou, si vous ne connaissez pas le travail impressionnant de cette association, de le découvrir. ...
Nous voilà dans le « jardin habité » de la maison-musée de La Fabuloserie à Dicy, dans l’Yonne. Un musée dédié à l’art hors-les-normes ou, selon l’expression réservée à Jean Dubuffet, à l’art brut. C’est là que se dresse le Manège ! Une incroyable création de Pierre Avezard, surnommé "Petit Pierre", un homme sourd-muet et borgne qui a consacré toute sa vie à une œuvre : son manège. Des avions, des trains, des personnages, une tour Eiffel en bois de plus 20 mètres… et au centre de tout cela, un manège. Tout est conçu de bric et de broc à partir de matériaux recyclés. Un véritable festival d’idées et d’ingéniosité, fruit d’une vie entière. Plus qu’une simple construction hétéroclite ou un simple divertissement, le "Manège de Petit Pierre" est une vision utopique d’un monde, semblable au "Palais idéal du Facteur Cheval". Elle reflète aussi et surtout la manifestation de la victoire du monde intérieur de cet homme contre une maladie et une réponse au regard souvent moqueur porté par les gens sur le handicap ou sur la différence. Petit Pierre ou quand la vie tourne comme un manège "Petit Pierre" est né en 1909 avec le syndrome de Treacher-Collins, une maladie congénitale rare. Il souffre d'une absence de palais et de pavillons d’oreilles, ce qui le rend presque sourd et muet. Ridiculisé, raillé par les autres enfants, il abandonne l’école et c’est sa grande sœur Thérèse qui lui enseigne à lire et à écrire. Heureusement, ses parents lui offrent un soutien affectif solide et lui donnent un surnom rassurant, "Petit Pierre". Après avoir quitté l’école, il devient alors garçon-vacher dans une ferme de son Loiret natal. Et là, encore une fois, ses collègues se moquent de lui. Il se réfugie alors dans le fenil de l'étable, où il dort sur le foin. Artiste sans le savoir, c’est là qu'il commence à préparer des jours meilleurs, un monde fait d’utopies où en autodidacte, "il invente, cherche, expérimente, joue, insulte" selon le précepte de l’art hors-les-normes. Un concept formulé dans les années 70 par Alain Bourbonnais, architecte talentueux, collectionneur avisé, ami de Jean Dubuffet avec qui il entretient de nombreuses correspondances, mais également artiste et fondateur de La Fabuloserie. Un manège pour se réinventer Là, pour pouvoir vivre sereinement dans un monde qui le rejette, "Petit Pierre" défit, se réinvente dans un univers fabuleux au point d’étonner et de surprendre son entourage. Ainsi, il crée un système ingénieux pour nourrir ses vaches préférées avec des betteraves. Son patron, impressionné par son ingéniosité, lui offre un lopin de terre en guise de récompense. C’est là que commence l'histoire de son manège. Il collecte des matériaux à la ferme : boîtes de conserve, pneus, fils de fer, et les transforme en objets tels que des moulins à vent ou des bouquets en métal. Il utilise également les débris d’un avion tombé dans le champ en face de la ferme pendant la guerre. Les voyages inspirent aussi le manège. Son frère Léon, ingénieur aéronautique, lui transmet ses connaissances en mécanique. Chaque année, ils partent en voyage ensemble, ils visitent des sites tels que la maquette du Concorde, la tour Eiffel, l’Atomium à Bruxelles, ou le chantier de l’aérotrain près d’Orléans… À son retour, "Petit Pierre" construit des modèles miniatures de ces structures. La tour Eiffel en acacia, au centre du manège, mesure plus de 20 mètres de haut. Dans ce jardin onirique et instable, "Petit Pierre" accueille les visiteurs les dimanches, qui le réclament et l’acclament. Une revanche sur la vie mais aussi une belle leçon de vie dans un monde chaotique, où l'art de "Petit Pierre" réside dans sa capacité à transformer ce qui est délaissé par la société en émotions convoitées par tous. Victime d’une crise d’hémiplégie, il doit se retirer en ...
Installée dans l’ancienne École d’art décoratif d’Aubusson entièrement réhabilitée et inaugurée le 10 juillet 2016 par le Président de la République, la Cité de la tapisserie a été créée dans le but de porter haut cet art pluriséculaire emblématique d’Aubusson : l’art de la « lisse ». La tapisserie : un monde en couleur Dans les collections, pas moins de 330 tapisseries murales, 15 000 œuvres graphiques et 50 pièces de mobilier… À travers un parcours d’exposition inédit sur plus de 1 200 m2, la Cité internationale de la tapisserie invite à découvrir l’univers de la tapisserie et de ses savoir-faire, du XVe siècle à nos jours. Le parcours d’exposition dévoile ce grand patrimoine en trois espaces. Avec des tissages du monde entier, les « Tapisseries du monde » montrent l’universalité de l’art de la tapisserie. L’espace « Les mains d’Aubusson » dédié aux métiers et savoir-faire de la tapisserie fait le lien avec la labellisation de l’UNESCO. Enfin, avec ses 7 m de hauteur, la « Nef des tentures » invite à une déambulation au fil des œuvres et de l’histoire de la tapisserie d’Aubusson dans des décors en trompe-l’œil. Une véritable « Cité » Pour prolonger la visite, des démonstrations de tissage et de restauration sont accessibles en groupe dans les espaces professionnels. Car plus qu’un musée, la Cité internationale de la tapisserie s’emploie au rayonnement de la tapisserie d’Aubusson notamment en renouant avec l’art contemporain, le design ou l’architecture (plateforme de création contemporaine, pépinière à destination de porteurs de projets textiles innovants, atelier de tissage mis à disposition des lissiers pour des commandes de grande envergure), mais aussi à travers la transmission et la conservation du savoir-faire (centre de ressources et bibliothèque de niveau européen sur la tapisserie et les arts textiles, espace de formation pour l’enseignement d’un Brevet des métiers d’art, ou encore l’Atelier de restauration de tapisseries du Mobilier national). ...
A St-Loubès, la salle de spectacles La Coupole est conçue pour accueillir concerts (chanson française, pop, rock, jazz, classique...), opéras, one man ou woman show, théâtre, music-hall, comédies musicales, danse, ainsi que des spectacles pour enfants ! Mais La Coupole, gérée directement par la commune, accueille bien d'autres évènements : manifestations municipales et associatives, journées scolaires, thés dansants, gala des ateliers artistiques d'ici et d’ailleurs, Festival du Jeu incontournable.. Cette salle organise également tous les ans au mois de mars une exposition exceptionnelle. La prochaine sera consacrée aux éventails anciens ainsi qu’aux sculptures de l’artiste bordelais Abram. La Coupole accueille en moyenne 20 spectacles par an, tous accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ils sont passés à La Coupole Slimane, Amir, Pietragalla, Michèle Torr, Lynda Lemay, Liane Foly, Chico et les Gypsies, Al Copley, Daniel Guichard, Dany Brillant, Les Ballets Classiques de Saint-Pétersbourg, Maurane, Michel Delpech, Marc Jolivet, Catherine Lara, Renaud, Pascal Obispo, Gilbert Bécaud, Raymond Devos, Claude Nougaro, Elie Kakou, Johnny Clegg, Juliette Gréco, Hubert-Félix Thiéfaine, Patrick Fiori, Manau, Hélène Ségara, Georges Moustaki, Jamel Debbouze, Sinclair, Raphaël, Laurent Voulzy, Julie Zenatti, Michel Boujenah, Hugues Aufray, Julien Doré, Calogero, Patrick Sébastien, Grand Corps Malade, Jeff Panacloc, Christophe Willem, Natacha St-Pier, Bernard Lavilliers, Anne Roumanoff et bien d'autres encore... N’hésitez pas à réserver dans votre billetterie habituelle ou directement sur http://lacoupole.org/ ...
Dans le centre médiéval de Montluçon, dans les anciens hôtels Chanisay et Méchain, le MUPOP attire chaque année des milliers de visiteurs passionnés de musique. Pour sa collection d’instruments de musique bien sûr, l’une des plus grandes de France, mais aussi pour un évènement en passe de devenir incontournable : le Guitar Fest ! Le Guitar Fest, l’évènement phare de la musique populaire ! Le Guitar Fest serait-il en passe désormais de devenir incontournable dans le paysage musical ? En tout cas, c’est probablement l’évènement qui rassemble le plus d’amateurs de musique et d’artistes de renom venus célébrer la guitare et son rôle central dans la musique populaire lors de sa dernière édition en octobre 2022. Pour sa deuxième édition, en octobre, avec du rock au jazz en passant par le blues et le folk, le festival promet une expérience musicale immersive pour tous les amateurs de guitare. Les concerts, les master classes, les expositions et les rencontres avec les artistes font du festival un rendez-vous privilégié pour les mélomanes, les guitaristes et les passionnés de musique. Axel Bauer, artiste français emblématique sera à l’honneur pour cette deuxième édition. Il est en effet le parrain du Guitar Fest. Figure marquante de la musique populaire française, Axel Bauer se fait connaître en 1983 avec « Cargo de nuit ». En 1992, il revient dans les charts avec « Éteins la lumière », puis en 2001 en duo avec Zazie, il signe « A Ma Place » Axel Bauer partagera son expérience et sa passion avec les participants lors du festival. Une occasion unique pour les amateurs puisque le guitariste cumule déjà aujourd’hui plus de 3 millions de disques vendus, huit albums produits et plus de sept cent concerts. Sa présence illustre l'engagement du Guitar Fest à mettre en avant les artistes talentueux et à favoriser l'échange et le partage autour de la musique et de la guitare. Le Guitar Fest, cette année, promet une programmation captivante qui comblera les attentes des amateurs de musique et des passionnés de guitare. Des artistes de renom et des talents émergents se produiront sur scène, offrant une diversité musicale qui saura séduire un large public. En 2022 déjà, le Guitar Fest avait été un énorme succès. La première édition avait en effet réuni Yarol Poupaud, ancien guitariste de Johnny Halllyday, mais aussi Philippe Almosnino « guitariste de Louise attaque » et bien d’autres encore. Le tout à l’occasion de l’exposition « Les Paul - Le Son du rock a 70 ans » où les célèbres guitares Les Paul avaient été mises à l’honneur. Réservez vos dates pour le Guitar Fest Le Guitar Fest offre bien plus que des concerts exceptionnels. Le festival propose également des activités spéciales et des expositions dédiées à la guitare, permettant aux participants de plonger dans l'univers fascinant de cet instrument emblématique. Des ateliers de guitare seront animés par des professionnels chevronnés, offrant aux amateurs la possibilité d'améliorer leurs compétences et d'apprendre de nouvelles techniques. Des conférences et des tables rondes seront également organisées, abordant des sujets variés tels que l'histoire de la guitare, l'évolution des styles musicaux et l'innovation technologique dans la fabrication d'instruments. Parallèlement, des expositions mettront en valeur des guitares emblématiques appartenant à des artistes légendaires, ainsi que des photographies et des objets rares liés à l'histoire de la musique populaire. Avec sa collection de plus de 3000 instruments de musique, le MUPOP est le premier musée de France dans le genre. L'ambiance électrisante du Guitar Fest est l'une des attentes les plus fortes pour les festivaliers. La passion partagée pour la musique et la guitare crée une atmosphère unique, où les émotions se mêlent aux sons envoûtants. L'énergie des concerts, les applaudissements enthousiastes et la communion entre les artistes et le public font de cet événement un moment inoubliable. Parmi les moments forts attendus, Axel B...
Le camp de Royallieu abrite depuis 2008 le Mémorial de l’internement et de la déportation qui propose au public de découvrir et de comprendre, le temps d’une visite, l’histoire tragique de ces milliers d’internés passés par ce lieu. Tout sur le camp de Royallieu Situé en périphérie de Compiègne dans le département de l’Oise, le camp de Royallieu était jadis une caserne militaire de l’armée française qui s’étendait sur une vingtaine d’hectares. Elle a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments. En 1940, le camp sert de lieu de détention à l’armée allemande. Cette dernière y emprisonne des soldats britanniques et français qui ont été capturés. En juin 1941, l’administration allemande transforme Royallieu en un camp d’internement et de transit qui fut baptisé « Frontstalag 122 ». C’est là que les ennemis du IIIe Reich (ressortissants de pays alliés, juifs, résistants, prisonniers politiques…) sont internés. Entre 1942 et 1944, environ 50 000 personnes, dont la plupart des résistants, ont été internées puis déportées vers les fameux camps de concentration. Il est également important de noter la présence d’un camp juif à l’intérieur de Royallieu où des milliers d’individus ont transité avant leur déportation. Un lieu d’histoire et de mémoire Créé par la ville de Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation propose un parcours historique à travers une dizaine de salles permanentes et une grande salle d’exposition. L’ensemble du site est porteur de mémoire. L'intégralité des matières, couleurs et décors utilisés depuis sa construction a été révélée à travers des procédés ingénieux. À l’intérieur des deux anciens bâtiments du camp, les visiteurs ont droit à une visite interactive et autoguidée grâce à l’appui de nouvelles technologies audiovisuelles. Ces derniers découvrent notamment l’histoire du camp par le biais de témoignages sonores qui se déclenchent automatiquement en présence d’un visiteur, de projections sur les murs, ou encore de vidéos. Les visiteurs ont également accès à des documents reproduits comprenant notamment des lettres manuscrites, des documents administratifs ou encore des dessins. À l’extérieur, le jardin est également un lieu d’exposition. Tout au long de leur parcours, les visiteurs retrouvent des témoignages écrits et sonores, des plans du camp ainsi qu’une photographie des gardiens placée dans le contexte. En outre, des stèles en verre, construites par l’architecte Jean-Jacques Raynaud, « jonchent » les chemins sensibles de la mémoire. La visite s’achève avec un tunnel d’évasion découvert fortuitement en 2007. Là encore, des témoignages écrits et audiovisuels viennent expliquer plus en détail les rares évasions réussies au sein du camp. Pour ceux qui souhaitent se recueillir, ils peuvent se rendre dans la chapelle œcuménique située le long de l’enceinte sud. Enfin, dans le but de faire vivre ce lieu chargé d’histoire, le mémorial se dote d’une programmation culturelle variée comprenant notamment des conférences, colloques, projections, expositions, rencontres avec des témoins ainsi que des événements nationaux. Depuis sa création en 2008, pas moins de 114 000 visiteurs ont déjà emprunté les chemins de la mémoire de Royallieu. Le mémorial du wagon de la déportation Pour que toutes les générations prennent conscience et se souviennent de la souffrance de ceux qui ont vécu sous la barbarie des nazis, et afin qu'un hommage soit rendu à ceux qui se sont battus pour la liberté, le général Gamache, Président des Amis de l’Armistice, a émis le souhait que la ville possède un wagon de la déportation en 2003. 10 ans plus tard, son vœu a été exaucé. Le Mémorial du Wagon de la Déportation fut inauguré en 2013. Il est ouv...
Un voyage dans l’Histoire de la Bretagne : voilà ce que vous propose le musée de la Carte postale, récemment installé au sein du Quatro, nouveau centre culturel de la ville de Baud, dans le Morbihan. Une visite qui vaut le détour, ne serait-ce que pour découvrir une collection de plusieurs milliers de cartes postales qui replonge le visiteur dans l’ambiance de la région à la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle. Musée de la Carte postale de Baud : entre passé et présent Sur 240 m2 d’exposition, le curieux pourra y admirer les images figées des paysages, des villes et villages mais aussi se pencher sur les correspondances échangées par nos aïeux avec ces petites écritures serrées… La nouvelle scénographie du « Carton voyageur », contemporaine et interactive, mêle à la fois photographies anciennes et diaporamas, films d’époque et dessins, objets et musique, tout en explorant les multiples facettes du quotidien des Bretons au siècle dernier. Le parcours permanent, baptisé « Bretagne recto-verso », propose un va-et-vient entre passé et présent et souligne une culture bretonne créative et vivante. Il se prolonge par une exposition temporaire consacrée en 2016 aux carnets de croquis de l’artiste peintre Charles Homualk. Que l’on soit seul ou en famille, plusieurs parcours de visite sont proposés pour suivre un thème particulier ou picorer selon ses envies. À ne surtout pas manquer : la 3D des années 1900 et le studio photo. ...
Nous sommes en 1946 lorsque Piet Moget intègre, à La Haye, l’école des Beaux-Arts. Là, il rencontre Mary Schallenberg, une artiste talentueuse qu’il épousera cinq ans plus tard. Marqué par l’impressionnisme de Claude Monet, Piet Moget commence, avec sa femme, un long et passionnant voyage à la recherche de leur identité artistique. Dans la foulée, Piet Moget organise, dès 1952, des expositions d’œuvres de confrères artistes. Cet engagement solidaire se concrétise par la création du Lieu d’Art Contemporain (LAC) en 1991. Ils ont l’art dans le sang Le lieu d'art privé de la famille Moget, c’est avant tout la vitrine d’une passion familiale commune transmise de génération en génération. Éduqué dans une école avant-gardiste, priorisant une approche pédagogique participative et créative, il est épaulé très tôt par le peintre hollandais Jan Blockpoel. De son côté, Mary Schallenberg, fille d’un peintre, est initiée très jeune à la peinture, et développera un talent peaufiné par ses séjours en académie d’arts plastiques et de peinture. Tous deux s’installent en France en 1953, à la Grande-Basse, enchaînant travail et voyages artistiques avant d’investir une ancienne bâtisse viticole abandonnée, qui deviendra le lieu d'art que nous connaissons aujourd’hui. C’est à leur fille, Layla Moget, élevée dans la passion de l’art, que reviendra cet héritage. Après des études en conservation de musée de l’école du Louvre, cette dernière se consacre à l’horticulture avant de se tourner pleinement vers la gestion du musée privé. Des expositions et des collections riches en émotion Au cœur du département de l’Aude, à mi-chemin entre l’Espagne, la région toulousaine et le Bordelais, ce lieu d’art accueille sa toute première exposition lors de son ouverture, en 1991. Il s’agit alors d’une exposition du plus grand ami de Piet Moget : le peintre hollandais Geer van Velde. Cet événement fut une réussite, et en découle alors le début d’une success-story. Chaque année, et grâce à l’appui de nombreux partenaires locaux et régionaux, le Lieu d’Art Contemporain (LAC) accueille en moyenne trois expositions mettant à l’honneur des artistes en herbe, mais aussi des peintres reconnus tels que Dado, un artiste yougoslave, en 1997, ou Ger van Elk, un spécialiste hollandais de l’illusion d’optique, en 2015. Outre les expositions, le musée privé s’étendant sur deux niveaux dans un bâtiment de 2 000 m2 possède une collection permanente qualifiée de « collection éclectique » par Layla Moget. Olivier Debré, Dado, Geer van Velde, Robert Morris, erró, Marlene Dumas, plusieurs hyperréalistes américains ou encore Matias Spescha sont les figures de proue de cette collection accessible, dans laquelle « tout le monde peut trouver son compte […], même les visiteurs arrivés par accident », toujours selon Layla. Cette mosaïque de genres, d’époques et de styles confère ainsi toute sa singularité au lieu d'art, qui ne fait pas dans « la muséologie traditionnelle », continue Layla. ...
Avec son patrimoine culturel exceptionnel et son ambiance chaleureuse, Douai donne envie aux visiteurs de s'y perdre le temps d'un séjour. Vous avez dit culture ? Une cité au si riche passé et aux traditions si bien ancrées ne peut qu’être une ville de culture. Les acteurs culturels, institutionnels ou non, y sont donc extrêmement nombreux. • Le Musée de la Chartreuse, installé depuis 1958 dans l’ancien couvent des Chartreux, détient l’une des plus belles collections de la région Hauts-de-France, du XVe siècle à nos jours. Depuis sa constitution à partir des saisies révolutionnaires, il s’est enrichi de dons (Bellegambe, Jean de Bologne…), d’achats (Véronèse, Greuze, Pissarro, Bonnard…) et de dépôts de l’État (Maître de la Manne, Corot). Douai a en outre vu naître de très nombreux artistes, dont Bellegambe, Bologne, Bra, Cross, Labisse… • Le conservatoire à rayonnement régional Victor Gallois. S’il dispense un enseignement de grande qualité aux amateurs, le CRR prépare également ses étudiants à l’entrée dans les meilleurs établissements supérieurs français et étrangers. Avec ses départements d’art dramatique et de danse, c’est un fleuron de la culture douaisienne. Son auditorium Henri Dutilleux, à l’acoustique remarquable, accueille les concerts de Musique à Douai et de l’Orchestre régional de Douai. • La bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore. Créée en 1767 pour accueillir la bibliothèque confisquée aux Jésuites, elle s’est ensuite notamment enrichie des saisies révolutionnaires. Ses 2 000 manuscrits, ses enluminures exceptionnelles, ses 4 600 lettres (1 600 autographes et 3 000 copies par son fils Hippolyte) de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, ses 300 incunables, dont la célèbre Bible dite de Douai, en font un établissement hors du commun. • Les archives communales. Elles sont réputées dans la région et se distinguent par leur richesse, l’importance de leurs fonds médiévaux et par leur collection de 35 000 chirographes, dont 6 000 contrats de mariage du XIIIe au XVIIe siècle, que de nombreux chercheurs étrangers étudient régulièrement. • Le théâtre à l’italienne. Sa création date de 1785. Il accueille dans un écrin entièrement rénové de nombreux spectacles, dont certaines pièces enregistrées pour la télévision. Il est aussi régulièrement le cadre de tournage de films. • Tandem Douai-Arras. Né du rapprochement de L’Hippodrome (scène nationale) de Douai et du Théâtre d’Arras, Tandem soutient la jeune création et favorise le croisement des arts. Par exemple lors de la manifestation Happy AnD qui investit, chaque année, différents lieux des deux villes avec concerts, théâtre, danse, arts du cirque, magie… • Musée-parc archéologique Arkéos. Le musée, dont les collections sont en grande partie constituées du résultat de fouilles préventives, retrace l’évolution du Douaisis et de l’Ostrevent depuis le Paléolithique, tandis que dans le parc, auquel on accède par une passerelle enjambant la Scarpe, seront progressivement restitués un portus, un ensemble carolingien avec église, cloître, jardin médiéval, une motte féodale et son donjon entouré d’un large fossé en eau. • La collégiale Saint-Pierre, quant à elle, a été construite au XVIIIe siècle et allie le style gothique flamand au classicisme des XVIIe et XVIIIe siècles. Cet écrin, monument historique, renferme de nombreuses œuvres d’art classées elles aussi. Depuis 2009 sont entrepris de gros travaux de restauration des toitures, façades et vitraux, dans le cadre d’une opération globale de 5 millions d’euros. Douai : une ville d'histoire En plus d'être l’un des rares territoires à posséder trois inscriptions au Patrimoine mondial de l’Humanité, la ville de Douai est riche d’un magnifique beffroi qui culmine à 61 mètres et renferme en son cœur l’un des plus grands carillons d’Europe avec 62 cloches. La cité...
Créé en 2013, Terre de Louis Pasteur est un Etablissement Public de Coopération culturelle (EPCC) dont la mission est de mettre en valeur l’image et le rôle de Pasteur dans le Jura. Pour se faire, l’organisme se fixe comme objectifs de développer l’attractivité touristique du Jura autour des pôles de Dole et d’Arbois, distantes de 40 kilomètres et classées monuments historiques en 2011, de prôner l’éducation aux sciences et à la méthode expérimentale, issues de l’héritage de Louis Pasteur, dans leur prolongement à travers la recherche contemporaine et de participer activement au rayonnement de Louis Pasteur bien au-delà des frontières du Jura. Maison natale de Dole, lieu perpétuel de questionnement scientifique A Dole, au bord du canal des tanneurs, se trouve la maison natale de Louis Pasteur. Inaugurée en 1883, par l’inventeur du vaccin contre la rage, elle est le premier musée en France, lui étant dédié. Lieu majeur de la construction symbolique de Louis Pasteur comme bienfaiteur de l’humanité, sa maison natale retrace, à travers un parcours ludique et attractif, son œuvre de scientifique en explorant tour à tour tous les champs de la connaissance que Pasteur a mis en avant, comme l’étude des cristaux, les maladies du ver à soie et l’étude des fermentations du vin et de la bière. Un perpétuel questionnement scientifique sur la figure du savant, associant des approches artistiques, sociales ou symboliques de la science, à partir de l’œuvre et de la postérité de Louis Pasteur. Maison d’Arbois, lieu de vie et de travail du savant Lieu patrimonial absolument unique, la maison de Louis Pasteur à Arbois est la seule que le chimiste ait possédée au cours de sa vie. Cette demeure semble encore habitée par la présence du scientifique, restant telle que Louis Pasteur l’a connue. Disposant d’un laboratoire privé, où le savant a mené ses travaux sur la fermentation et mis au point la pasteurisation, elle plonge le visiteur au sein du cadre de vie et de travail du plus illustre biologiste français. ...
À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...
Le musée des Troupes de montagne a été conçu pour raconter l’histoire hors du commun de ce corps de l’Armée de terre spécialisé dans le combat en montagne. Créé en 1988 dans l’hôtel du gouverneur à Grenoble, il fait partie des 15 musées de l’Armée de terre. Il est déplacé en 2009 dans les fortifications de la Bastille. Surplombant la ville, il est accessible par la route ou par le téléphérique, également appelé bulles. Lors de votre visite, vous pourrez déambuler dans le musée et découvrir toutes une série d’objets en lien avec ces soldats montagnards : uniformes, armes, objets sportifs, matériels de transmission, insignes, ouvrages et iconographie. Grâce à un audio guide multilingue, vous prendrez également connaissance de l’histoire fabuleuse d’hier à aujourd’hui de ce corps d’armée qui a pris part à de nombreuses opérations militaires. Tranchées de la Première Guerre mondiale, contribution à la résistance, participation à la guerre d’Algérie, opérations au Liban et en Afghanistan, autant de scènes représentatives de l’action des Troupes de montagne. Vous repartirez admiratif de l’esprit, de l’engagement et des valeurs exceptionnelles de ce corps d’armée. Ce musée vous accueille toute l’année sauf au mois de janvier. A proximité, un mémorial évoque le souvenir de ces spécialistes montagnards tombés pour la France depuis la création de ces unités. 2018, année anniversaire Le point d’orgue des festivités marquant le 130e anniversaire des Troupes de montagne aura lieu le 15 juin, jour de la Saint Bernard, patron des alpinistes. Tout commencera par une cérémonie militaire avec messe, prise d’armes et repas collectif place de Verdun. Une exposition sur l’Algérie intitulée « Les cimes d’Algérie, les Troupes de montagne 1954-1962 » se déroulera du 15 juin au 16 septembre au musée avec une inauguration sur invitation. En parallèle, le 1er salon des artistes des Troupes de montagne investira les locaux de l’hôtel des Troupes de montagne. Il est ouvert du 16 juin au 23 juin au public sur réservation au 04 38 37 44 06. A la mairie, vous pourrez assister à la conférence d’histoire sur les Troupes de montagne le 16 juin à 18h, ouverte à tous. Ou venir voir l’exposition sur les 130 ans des Troupes de montagne du 14 au 16 juin, une exposition panneaux avec de nombreuses anciennes cartes postales. Les plus sportifs pourront participer au trail de la Saint Bernard, sur un parcours de 20 kilomètres reliant la place de Verdun au parc Paul Mistral en passant par le mont Jalla. Le 17 juin, Journée de solidarité "Rencontre avec les Soldats de montagne", Parc Paul Mistral de 10h à 23 h, qui finira par un concert donné par la fanfare du 27e BCA et par un magnifique feu d’artifice. ...
Autrefois dévolu à l’accueil des pèlerins et aux soins des plus démunis, il abrite aujourd’hui un Espace Art et Patrimoines et des salles d’exposition qui permettent de découvrir au fil d’une scénographie constellée d’étoiles les patrimoines locaux et des artistes majeurs. Focus sur les principales expositions La saison 2017 débutera avec l’exposition photographique USINES IN/OUT,CONVERS(at)IONS ? inscrite au OFF de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne du 9 mars au 16 avril. Cet évènement établit un nouveau dialogue avec les collections du musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne et le patrimoine industriel trop méconnu de la cité ponote. A l’époque des grands départs pour Saint-Jacques de Compostelle, l’Hôtel-Dieu vous invite du 5 mai au 4 juin à découvrir le Laos pour le 17e Rendez-vous des Carnets de Voyage de Clermont-Ferrand, à travers le regard de l’illustratrice Solvia ROGINSKI. En accueillant cette exposition, l’Hôtel-Dieu s’ouvre aux patrimoines du monde. Enfin, l’exposition PICASSO & LA MATERNITE sera le point d’orgue de cette saison 2017. Elle propose du 10 juillet au 11 octobre de parcourir les grandes périodes de la production du célèbre maître espagnol autour du thème de la maternité, motif insatiablement décliné par l'artiste. Une quarantaine de pièces rarement montrées apportent une vue d'ensemble sur la carrière de Pablo Picasso. Aux œuvres de l'artiste, s'ajoutent des photographies qui éclairent la vie quotidienne du peintre et de l'homme. ...
Verdun, 21 février 1916. Le soleil se lève à peine que l’armée allemande déchaîne des tirs d’obus sur les lignes françaises. Cet assaut marque le début de 300 jours et de 300 nuits de combats terribles, sans discontinuité, qui sera l’affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre. La Bataille de Verdun emporte avec elle pas moins de 300 000 êtres chers. Depuis 1996, l’événement-spectacle Des flammes…à la lumière évoque cet épisode tragique de l’histoire avec émotions intenses, à travers un gigantesque spectacle de son et lumière à 360°. De la guerre… à la paix Ce projet ambitieux et sans pareil en Europe a été relevé haut la main par l’association Connaissance de la Meuse, fondée et présidée par Jean-Luc Demandre, qui n’est autre que le metteur en scène et coscénariste de l’événement. « Notre idée de départ était de rendre hommage à tous les combattants en revivifiant l’histoire dans la mémoire collective », explique-t-il. En recueillant les documents d’archives, les traces écrites, les divers ouvrages et les témoignages des anciens combattants, il décide d’approcher le sujet par un regard croisé à la fois sur les soldats au champ de bataille que sur les civils. D’un côté, le scénario se rapproche de l’expérience pénible que devaient vivre les hommes, les femmes et les familles déchirés par la guerre et obligés d’abandonner leur village dans les larmes. Le spectacle veut s’incruster dans le quotidien de ces gens lambda qui se retrouvent du jour au lendemain au milieu d’une guerre sans merci. Quelques kilomètres plus loin, les soldats des deux camps ennemis s’affrontent sans relâche, se blessent et se redressent, tombent et se relèvent en essayant de survivre dans le froid, dans la nuit, dans la boue, entourés de rats et des poux... Au cœur de ces moments ténébreux, l’histoire met en lumière le récit de deux jeunes soldats français et allemands qui vont croiser le chemin d’un Belge devenu volontaire pour soigner les blessés de guerre. Émotion, sacrifice, amitié, dévouement s’entremêlent dans leur histoire. Vers la fin du spectacle, « à l’évocation de l’armistice, nous avons deux soldats qui se donnent une poignée de main : Verdun est un haut lieu de la souffrance mais aussi un haut lieu de l’espoir. L’espoir que non seulement la paix est possible, mais que les ennemis d’hier peuvent vivre en amitié et en harmonie aujourd’hui », nous souffle Jean-Luc, une pointe d’émotion dans la voix. Un spectacle vivant Cet événement-spectacle de la guerre 14-18 représente la plus grande performance jamais réalisée en France. Il se déroule sur une scène de deux hectares à ciel ouvert avec une tribune de 2 500 places numérotées. Un panorama impressionnant éclairé sous le feu de 1 000 projecteurs et souligné par des jeux de lumière et des effets spéciaux exceptionnels pour une expérience mémorable. « Nous utilisons des techniques du théâtre et du cinéma pour réaliser le spectacle en s’appuyant sur un parc de matériel à la pointe, sans pour autant effacer l’humain qui est au cœur de la performance », souligne notre interlocuteur. Pour l’été 2018, marqué par le centenaire de la Grande Guerre, de nouvelles scènes s’ajouteront à l’événement, notamment la première bataille aérienne de l’histoire, une fête foraine dans une ville d’arrière-front et des confessions poignantes entre l’arrière et le front. En apothéose, des éléments de décor surgissent de part et d’autre au rythme du spectacle, créant ainsi des émotions et des surprises sans fin. Par ailleurs, près de 900 costumes sont confectionnés sur mesure pour les 250 acteurs français qui feront vivre l’histoire. Derrière, le spectacle Des flammes… à la lumière mobilise pas moins de 450 bénévoles passionnés, petits et grands. Ils prennent part à la scénographie, la logistique, les préparatifs tec...
Alors que l’année 2020 est frappée par la crise du COVID-19, les vacances à l’étranger sont évidemment compromises. Heureusement, il existe de nombreux lieux en France qui ne demandent qu’à être découverts. Le Cœur des Collines Cathares est l’un d’entre eux. Un territoire qui fait le bonheur des amateurs de randonnées et de villages pittoresques Pour trouver le Cœur des Collines Cathares, il faut se rendre entre Castelnaudary et Carcassonne. Nous nous situons donc en région Occitanie, plus précisément à 45 minutes de Toulouse. La première chose qui nous frappe, c’est le magnifique paysage qui nous entoure. Celui-ci cache d’ailleurs de nombreux sentiers de promenades qui invitent à enfiler ses chaussures ou à enfourcher son vélo pour profiter des nombreuses boucles mises en avant par l’Office du Tourisme. Ces parcours sont d’ailleurs tous référencés au sein de l’application gratuite Au Cœur des Collines Cathares qui se révèle être votre meilleure alliée si vous souhaitez partir à la découverte de ce territoire préservé. En l’installant sur votre téléphone, vous pouvez choisir entre 5 parcours de 45 minutes à 2h. Plans, contenus audio et multimédias sont alors mis à votre disposition. Idéal pour visiter à votre rythme les petits villages pittoresques disséminés au sein de ce territoire sauvage et authentique (tel que Fanjeaux), pour suivre le Sentier historique et ornithologique de Laurac le Grand ou pour emprunter le Sentier des Crêtes à Hounoux. De nombreuses activités pour tous les âges Entre deux promenades, vous pouvez vous arrêter pour déguster les spécialités régionales. Fromages, charcuteries, miels, vins de l’IGP Côtes de Prouille ou de l’AOC Malepère… après une journée en pleine nature, rien de mieux qu’une assiette bien remplie pour reprendre des forces. Il ne faut d’ailleurs manquer sous aucun prétexte les marchés nocturnes de producteurs locaux et d’artisans de juillet/août. À cela, il faut rajouter de nombreuses activités telles que des chasses au trésor pour petits et grands, du téléski nautique, une promenade en bateau ou du canoë-kayak. Tout le monde y trouve son compte le temps d’un séjour plus ou moins long. ...
Issu d’une famille de papetiers, Aristide Bergès installe son usine à Lancey (Isère), en 1869. Afin d’alimenter ses défibreurs, il met en place un système hydraulique permettant de produire de l’énergie. Il couple alors une dynamo à la « houille blanche » (hautes chutes) pour produire de l’électricité. C’est ainsi que l’ingénieur contribue au développement de sa région et grave son nom dans l’histoire industrielle de Grenoble. Dès son installation à Lancey, il achète l’humble maison d’un meunier. Avec la contribution de ses enfants, il agrandit l’habitation et peaufine le décor à leur goût. Ainsi nait un style raffiné, conjuguant sublimement éclectisme et Art nouveau. Un décor qui reflète toute une histoire « La maison est très caractéristique de la fin du XIXe siècle », décrit Sylvie Vincent. L’extérieur interpelle déjà avec sa porte sculptée, ses linteaux décorés... L'intérieur, en lien avec l’éclectisme et l’Art nouveau, révèle, quant à lui, un style tout à fait distingué. Les Bergès avaient d’ailleurs un goût prononcé pour les arts décoratifs, l'affche et le papier peint. Il était donc évident pour la famille d’imposer cette matière comme élément majeur de la décoration intérieure. Les créations de Maurice, fils d’Aristide Bergès, apportent une autre touche à la personnalité du décor. En effet, Maurice Bergès, bien qu’il ait essayé de suivre les pas de son père en tant qu’ingénieur, finit par se familiariser beaucoup plus avec les pinceaux et les crayons. Il devient un artiste incurable. Une collection riche et exceptionnelle À l’évidence, les papiers peints de la maison et plusieurs oeuvres d'Alfons Mucha, grand maître de l'Art Nouveau font partie des collections phares du musée. « Nous avons conservé cinq ensembles de papiers peints que l’historien spécialiste, Jérémie Cerman, a qualifié d’“assez exceptionnels” », confie notre interlocutrice. La collection Maurice Bergès, quant à elle, regroupe non seulement des arts graphiques (gravures, dessins, peintures…) mais aussi des meubles et des bijoux. Et il ne faut oublier en aucun cas les prouesses techniques d’Aristide Bergès. Dans la liste des patrimoines figurent notamment les archives de l’ingénieur innovateur : cahiers, dessins, brevets d’invention, etc. Le musée a conservé des éléments techniques qui se rapportent à l’hydroélectricité, une belle collection ancienne d’ampoules et un certain nombre de turbines qui sont exposées à l’extérieur. ...
A partir de 1860, le petit village de Pont-Aven (56) attire de nombreux peintres. Ici, les sources d’inspiration sont multiples. Paul Gauguin a effectué six fois le voyage. Autour de Pont-Aven, se forme un collège d’artistes sensibilisés à la personnalité de Gauguin, et à la recherche d’une nouvelle manière de peindre. Galerie Doyen : spécialiste du postimpressionnisme et de l'Ecole de Pont-Aven à Vannes Yannick Doyen, expert en tableaux postimpressionnistes, présente dans sa galerie d’art à Vannes (56) des artistes qui ont travaillé dans cette proximité-là. Parmi les œuvres exposées, celles de Henry Moret, Paul Sérusier et Charles Filiger sont mises à l’honneur. En plein coeur de Vannes, la Galerie Doyen est située au rez-de-chaussée de l'ancien hôtel Sénan, datant du XVIIème siècle ...