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Théâtres, cabarets : agenda Spectacles sur votre ville et votre région

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Culture
Exposition
Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

Bastion du tourisme jurassien avec chaque année 80 000 entrées, la Grande Saline est le pilier incontournable de la région à visiter. Pour les touristes avisés, Salins-les-Bains réserve même un voyage insolite à travers des monuments millénaires, invitant à une immersion captivante d’un passé prestigieux à la rencontre de l’or blanc, le sel de la Grande Saline, fleuron jadis d...

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Culture
Patrimoine-histoire
Fondation du patrimoine : sauvegarde et appel urgent aux dons pour la Grande Saline

« Entretenir le souvenir des principales productions et reconvertir les éléments notoires du patrimoine régional à des fins culturelles et touristiques : voilà l’une des ambitions de la Mission Patrimoine » confiée à Stéphane Bern par la Fondation du patrimoine en partenariat avec le Ministère de la Culture et la Française des Jeux. L’homme de télé, l’animateur radio, le journa...

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Culture
Festival
Pézenas, ou la ville de Molière : à la découverte de l’un des plus grands auteurs français

Certaines villes méritent indéniablement le détour. Dans le sud de la France, plus précisément dans le département de l’Hérault, une petite ville nommée Pézenas fait partie de ces villes qui ont tout pour plaire.

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Culture
Patrimoine-histoire
Au cœur des collines cathares, Fanjeaux allie patrimoine historique et innovation numérique

En plein Pays cathare, la cité médiévale de Fanjeaux accueille un nouveau parcours artistique, accompagné d’un dispositif de visite numérique et innovant.

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Culture
Théâtre
Festival Bellevue en scène : dix ans de théâtre amateur

Événement culturel phare de la communauté de communes des Coteaux Bellevue, le Festival Bellevue en scène souffle cette année ses dix bougies. Du 4 au 7 octobre 2018, cette dixième édition s’invite à Montberon avec à la clé une programmation fort alléchante.

Théâtre, Cinéma : les événements à découvrir sur votre ville et région

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Montberon
Association DIAM
Festival Bellevue en scène : dix ans de théâtre amateur
Les subsistances
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Lyon
LES SUBSISTANCES
Les Subsistances : le spectacle vivant sous toutes ses coutures
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Paris
Le Bal Blomet
Un cabaret d’art et club de jazz légendaire
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Nantes
Théâtre Beaulieu
Théâtre Beaulieu, un succès constamment grandissant
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Versailles
Reminisens Restaurant Théâtre
Ticket moyen
120 €
ReminiSens : éveiller ses sens au cœur de Versailles, la royale
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Beauvais
Le Quadrilatère
Le Quadrilatère : un haut lieu de la culture beauvaisienne
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Courbevoie
SPL Centre événementiel et culturel - Courbevoie-Event
Centre événementiel de Courbevoie : des espaces à la mesure de vos événements 
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Bordeaux
Théâtre du Pont Tournant
Théâtre du Pont Tournant : pour la promotion d’une culture de proximité
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Paris
Théâtre de l’Aquarium
Théâtre de l'Aquarium :
un théâtre de création et de partage
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Avignon
Le Théâtre du Chêne Noir
Le Théâtre du Chêne Noir : une maison d’artistes
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Montreuil
Compagnie Boogie Lockers
COMPAGNIE BOOGIE LOCKERS

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Musée national des douanes : 35 ans au service de l’Histoire et de la valorisation de l’administration des douanes

Le Musée national des douanes (MND) a fait son nid dans la halle de l’Hôtel des fermes du roi, un des plus précieux vestiges architecturaux de Bordeaux. Dédié exclusivement à l’Histoire et à la valorisation de l’administration des douanes, le musée regroupe actuellement plus de 13 000 objets, dont 600 sont exposés dans le parcours permanent. Le reste est dévoilé occasionnellement, lors d’expositions temporaires qui sont, le plus souvent, associées à un thème spécifique. L’exposition permanente, un parcours riche de découvertes « Nous avons des collections très variées et assez intrigantes pour nos visiteurs », introduit Aurélie Guichemerre, conservatrice et chargée de communication au MND. « Très variées », en effet, car, entre les œuvres d’art, les équipements et toute une panoplie de documents d’archives, il y a beaucoup à découvrir. Le parcours permanent du MND se décline en trois temps. Une première section retrace brillamment les moments clés de l’Histoire en abordant notamment l’Ancien Régime, la Révolution française, l’époque napoléonienne ou encore l’ère contemporaine. La deuxième section met en avant l’évolution du métier d’agent douanier. Y sont présentés toute une collection d’uniformes et d’accessoires, mais aussi un vaste panel d’outils et de matériels de travail dont l’utilisation remonte au XIXe et au XXe siècle. Quant à la dernière section (inaugurée récemment), elle dévoile un aspect plus contemporain. En ce lieu sont exposées les missions actuelles de la douane (perception des taxes, régulation des marchés, protection des citoyens, des espèces menacées, du patrimoine culturel…) et les différentes fonctions exercées par ses 16 800 agents (employés de bureau, maîtres-chiens, pilotes…). Se plonger dans la documentation historique Le centre de documentation historique (CDH) est accessible uniquement sur rendez-vous. Doté d’une bibliothèque et d’une médiathèque, cet espace est surtout dédié à la recherche. « Nous accueillons souvent des chercheurs, des journalistes souhaitant recueillir des éléments pour alimenter leurs articles ou même des personnes qui sont à la recherche d’une piste généalogique. Dans ce dernier cas, nous regroupons les informations trouvées dans les registres du personnel », explique Aurélie Guichemerre. Le CDH est dirigé par une documentaliste qui se charge d’aider les visiteurs à mieux s’orienter dans leurs recherches. Le centre propose également différentes prestations afin de répondre aux demandes les plus spécifiques. Parmi les éléments de documentation mis à disposition figurent des ouvrages, des photographies et des documents d’archives, tous en lien avec l’histoire et les différents services de la douane. ...

Entretien avec Jean-Pierre Rousseau, Directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier

Quel est le concept du festival Radio France Occitanie Montpellier ? Sa vocation, ses origines, son histoire ? Les initiateurs de l’évènement sont Georges Frêche, le maire de la ville de Montpellier en 1985, et Jean-Noël Jeanneney, PDG de Radio France à l’époque. L’idée de départ était de créer un festival dans le sud de la France, essentiellement de musique classique et de jazz qui servirait aussi de vitrine aux antennes et aux formations musicales de Radio France. On parle beaucoup de démocratisation culturelle aujourd’hui, mais le Festival a été un véritable précurseur. Et cela n’a pas changé depuis. Nous ouvrons la voie aux jeunes talents, aux œuvres rares, aux répertoires et partitions inconnus ou laissés dans l’ombre, aux nouveaux langages musicaux. Tout tourne autour de la découverte et de la création. Le Festival Radio France est accessible au plus grand nombre étant donné que 85% des manifestations organisées sont gratuites. Je suis directeur du festival depuis maintenant quatre ans et je m'inscris complètement dans cette continuité. On ne change pas une formule qui gagne ! Pourquoi la ville de Montpellier et la région Occitanie ? Le Festival est né à Montpellier mais assez vite s'est développé d'abord dans les communes alentour (qui forment aujourd'hui la Métropole) et la région Languedoc-Roussillon. Depuis 2016, le Festival s'est étendu à toute la grande région Occitanie - qui est le premier et principal soutien du Festival -. Mais le Festival reste bien ancré à Montpellier et le restera, pour des raisons historiques… et d’ordre technique. Il faut en réalité une grosse infrastructure pour organiser 180 concerts et accueillir plus de 100 000 spectateurs en moins de 3 semaines. Montpellier possède, plus qu'aucune autre ville de la région, les lieux, les salles de concerts, le domaine d'O maintenant, nécessaires à la réalisation du Festival. Ainsi sur 180 événements cet été, une centaine a lieu à Montpellier et dans sa métropole. Pour cette édition 2018 qui a lieu du 9 au 27 juillet 2018, quels sont les temps forts de la programmation ? « Douce France » constitue le générique de cette saison 2018. Beaucoup de moments forts et de nouveautés vont marquer l’évènement dont la recréation de trois ouvrages du passé, issus d’un répertoire datant du 18e et du 19esiècle. L’une d’elles intitulée Les Cris de Paris  revivra grâce à la participation de l’Orchestre Symphonique et l’Harmonie de la Garde Républicaine. C'est vraiment une œuvre inédite, signée de Jean-Georges Kastner, un contemporain de Berlioz et Sous-titrée "grande symphonie humoristique". La direction du projet est assurée par Hervé Niquet, ça promet d’être mémorable. Je mentionnerai aussi notre contribution au 20ème anniversaire de l'inscription des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle au patrimoine mondial : le 25 juillet 2018, nous proposons simultanément six concerts dans six hauts-lieux différents qui se trouvent sur l’itinéraire des Chemins de Saint-Jacques en Occitanie. L’année 2018 marque également deux centenaires la naissance de Leonard Bernstein le 25 aout 1918 et la mort de Debussy le 25 mars 1918. À Montpellier, ce centenaire sera commémoré notamment par la projection de documentaires exceptionnels sur Bernstein chef, pédagogue, inventeur des "Young People's Concerts". En outre, nous aurons un spectacle orchestré autour des grands classiques de la chanson française, intitulé Douce France avec Isabelle Georges, Roland Romanelli - l'accordéoniste mythique de Barbara, l'orchestre de Pau, etc. Vous programmez une première mondiale avec l'intégrale des 555 de Domenico Scarlatti en 35 concerts du 14 au 23 juillet. Pouvez-vous nous en parler ? C’est un défi qui est parti d’un rêve partagé avec Marc Voinchet, le directeur de France Musique. Scott Ross a été le premier et le seul à avoir enregistré l’intégrale au disque de ces sonates de Scarlatti. Il a achevé cette colossale entreprise en 1988, il y a 30 ans, au château d'Assas, près de Montpellier. Cette fois, c'est une première mondiale, 30 c...

L’Institut culturel basque encourage le développement de la culture basque.

L’Institut culturel basque invite les associations à rejoindre le mouvement afin de bâtir des projets culturels autour de la culture basque. Présentation de l’Institut L’Institut culturel basque (ou ICB) a été créé en 1990 avec le soutien de l’Etat, du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, du Département des Pyrénées-Atlantiques et du Syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque (devenu aujourd’hui Communauté d’Agglomération du Pays Basque), et de ses 160 associations membres. Situé au Château Lota à Ustaritz, près de Bayonne, le but premier de l’ICB, depuis plus de 25 ans, est de favoriser la création de projets créatifs en lien avec la culture basque, de faciliter leur diffusion et de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel de cette culture si riche. Mais ce n’est pas tout. Car l’Institut est aussi un organe de recherches et d’échanges culturels travaillant sur la meilleure façon de transmettre la langue et la culture basques. À ce titre, l’ICB développe ses projets pluriannuels sur des thématiques comme le chant, la musique, ou encore la danse basque. Ainsi, en plus d’aider à mettre en œuvre de nombreux événements culturels, l’ICB possède un site portail qui évolue régulièrement et qui se transforme, au fil du temps, en un véritable espace multimédia dédié à la diffusion de la culture basque. L’Institut culturel basque : ethnopôle depuis 2017 L’année 2017 a été importante pour l’ICB, car c’est la date où il a été labellisé ethnopôle, en partenariat avec l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). 9e ethnopôle national et deuxième de la région Nouvelle-Aquitaine, à travers une convention signée avec le Ministère de la Culture et l’EHESS, l’ICB s’engage pour 4 ans à travailler sur le patrimoine et la création, sur l’oralité, sur la valorisation des ressources numériques liées à la culture basque et sur les pluralités linguistiques. Tout cela s’intégrant au sein d’un programme de recherche, de diffusion pluriannuelle et de formation.  De ce fait, il s’occupe de collecter et sauvegarder tous documents vidéos et audios basques par le biais du programme Eleketa (collecte de plus de 300 témoignages filmés) tout en travaillant sur le traitement des fonds sonores et audiovisuels basques numérisés par le service Archives du département des Pyrénées-Atlantiques. Cela lui a permis de devenir une véritable référence dans le domaine du patrimoine oral de la culture basque. Autre sujet important pour l’ICB : faire le lien avec la création contemporaine. Le centre en vient ainsi à s’interroger sur les enjeux de la création culturelle au Pays basque. Pour cela, il engage des débats sur les réalisations traditionnelles et modernes des artistes actuels par le biais de journées associant travaux de groupe, témoignages, échanges et conférences. L’ICB est donc aussi un véritable laboratoire de la mémoire et de la création. ...

Le Broc, un village pittoresque, une commune dynamique

C’est au cœur du Moyen Pays Niçois, que cette commune dominant les vallées du Var et de l’Esteron, ne cesse de nous étonner par sa richesse culturelle. Tout le charme du Broc réside dans ses charmantes petites rues, bordées de maisons anciennes en pierres qui sont regroupées autour d’une pittoresque place à arcades. D’un point de vue économique, le pôle Carros – Le Broc, est la première zone industrielle du département, ouvrant au Broc de grandes perspectives et permettant de générer quelques 7500 emplois. La salle de spectacles Les Arts d’Azur « L’exception culturelle » Inaugurée en 2012, la salle Les Arts d’Azur a accueilli, depuis son ouverture, une programmation très diversifiée avec de nombreux concerts. Des artistes de renom sont déjà passés par cette salle tels qu’Oxmo Puccino, La Rue Ketanou, Tryo, La Grande Sophie et Delphine de Vigan, Jeanne CHERHAL , Jean François Zygel, Renan LUCE, Enzo Enzo, Cali, Nicole Ferroni, Sanseverino, Aldebert … Tous enchantés par le cadre convivial et l’accueil chaleureux. Le projet du Pôle Culturel sur la commune du Broc a été conçu autour de 2 objectifs ambitieusement environnementaux, diminuer les consommations d’énergie de 50 % par rapport aux consommations réglementaires et réaliser un bâtiment confortable, écologique et durable. La saison passée, la salle Les Arts d’Azur a enregistré la venue de près de 4000 spectateurs, dans une commune qui aime tant « vivre culture ». Pour cette sixième année, l’enceinte propose une saison 2017 - 2018 toujours aussi riche et variée et offre une programmation diversifiée. Des structures culturelles proposant activités diverses Les Arts d’Azur, ce sont aussi un ensemble de structures culturelles rayonnant dans le département. L’Ecole de Musique, créée en 1997 par la municipalité du Broc, avec 4 classes (piano, harpe, guitare, flûte traversière), compte aujourd’hui plus de 220 élèves et 15 professeurs, tous musiciens solistes ou en orchestre. La médiathèque Emile Tornatore propose un fond riche de documents (livres jeunesse et adultes, revues, Cd, DVD, livres audio, partitions) mais aussi un fond spécifique de jeux donnant accès à un espace ludothèque. De nombreux évènements sont proposés à l’année. L’Atelier André Quiron, dans lequel se déroule des cours de peinture, d’aquarelle, de dessin ou de sculpture sur terre. Le fruit du travail des élèves de tous âges est régulièrement montré au public lors d’expositions temporaires. L’Atelier Théâtre, proposée depuis septembre 2014, regroupe deux catégories d’âges. Les élèves peuvent découvrir ou se perfectionner à l’art vivant. Les représentations de fin d’année qui ont lieu à la salle et ont déjà remporté un franc succès ! ...

Visite guidée à La Grande Saline de Salins-les-Bains

En apparence, vue de l’extérieur, tout semble banal, mais en ce lieu insolite tout se passe sous terre. Dès les premiers pas franchis à la Grande Saline de Salins-les-Bains, les visiteurs sont conviés à une exploration fascinante de la galerie souterraine médiévale, une immersion dans les méandres du temps. Ici, on la surnomme « la cathédrale ». Une cathédrale par ses dimensions plus grande que Notre-Dame de Paris ! Inscrite aux Monuments Historiques depuis 1971, cette galerie dévoile les secrets de l'exploitation du sel à travers les siècles. Un parcours initiatique en visite guidée montrant ainsi les différentes étapes de la production de sel et offrant au public un aperçu concret du travail des sauniers, une mémoire ouvrière, à travers des artefacts historiques et des outils anciens exposés. Un travail pénible malgré des avancées techniques et industrielles importantes.    La Grande Saline au fil des siècles Aux prémices de son exploitation, au VIIIe siècle, la Grande Saline tirait profit des sources naturelles salées en surface. Recueillies à l'aide d'un système de perche à balancier, les eaux salées révélaient après évaporation une concentration similaire à celle de l'eau de mer, soit environ 40 grammes de sel par litre. À partir du Xe siècle, ces eaux furent canalisées vers deux puits creusés à une profondeur de 13 mètres. Le puits d’Aval, le puits d’Amont et le couloir souterrain qui les reliaient furent sécurisés au XIe siècle par une imposante voûte de pierre, évoquant une cathédrale souterraine, s'étirant sur 165 mètres de long et s'élevant à 10 mètres de hauteur. Grâce à ces nouvelles installations souterraines, la concentration en sel doubla, atteignant environ 80 grammes de sel par litre, et la production annuelle passa de 4 000 à 14 000 tonnes par an ! Au milieu du XVIIIe siècle, des pompes hydrauliques, actionnées par des roues à augets animées uniquement par la force de la rivière salinoise, la Furieuse, furent installées dans ces puits. Ce système fut en partie préservé lorsqu'au XIXe siècle, des forages permirent d'atteindre la couche de sel gemme à une profondeur de 246 mètres. La saumure obtenue était alors chargée à 330 grammes de sel par litre d'eau, dépassant la salinité de la Mer Morte. Passant à l'étape de l'évaporation, la saumure était acheminée en surface dans les bâtiments spécialement dédiés à cette opération. Il s'agissait de la production de sel ignigène, à partir du feu issu d’une utilisation importante de bois provenant de forêts avoisinantes et occupant au travail plus de 4000 sous-traitants dont en grande partie des forestiers. Après plusieurs heures de cuisson dans d'immenses cuves métalliques nommées "poêles", le sel était récolté manuellement par les sauniers dans des conditions extrêmes de chaleur, avec des températures atteignant près de 50°C et un taux d'humidité variant entre 70 et 80%. Le labeur était si intense que les ouvriers pouvaient perdre jusqu'à 20 kilos en deux mois. Une fois récolté, le sel était ensuite entreposé dans les greniers où il était stocké et conditionné en grains dans des tonneaux, ou plus couramment sous forme de pains de sel appelés salignons. Le site de la Grande Saline préserve l’ensemble des installations et outils illustrant chaque étape de la production de sel : sa galerie du Xie siècle, sa grande roue et sa pompe du XIXe siècle, et la dernière poêle à sel de France. Bien plus qu'un simple musée, la Grande Saline incarne aujourd’hui la mémoire d’un savoir-faire unique au cœur du Jura, plongeant les visiteurs au cœur même de l'Histoire. Une richesse faites d’hommes, d’ingéniosités techniques au service de cette industrie pour défier la Nature mais aussi d’Art, de culture et de religion avec par exemple au Ve siècle, le Miracle de l'eau par Saint Anatoile. (Lire notre article). Ici, chaque élément raconte une histoire impressionnante et émo...

La photographie au cœur des Bretons

De 3… à plus de 77 ans ! Il y en a pour tous les âges avec le Centre Atlantique de la Photographie (Cap), qui propose des ateliers photos aux scolaires comme aux adultes. « Dans le cadre scolaire, nous allons de la maternelle jusqu’au lycée, avec 10 à 15 heures d’intervention en lien avec le professeur », présente François-Nicolas L’Hardy, directeur de la structure. « C’est vraiment un projet pédagogique de classe qui s’adapte aux volontés des enseignants. Nous proposons également des workshops photo pour pros et amateurs », précise-t-il. Centre Atlantique de la Photographie : expositions et projets pédagogiques Le Cap, c’est aussi une galerie d'exposition, située au Quartz, scène nationale de Brest. Ses 250 mètres carrés et 90 mètres linéaires d’affichage permettent de produire ou de coproduire cinq ou six expositions par an. Cette année, du 11 mars au 14 mai, « La Vague#3 » met en avant sept jeunes photographes en lien avec Brest et la Bretagne. « L’idée est de faire émerger les nouveaux noms de la photographie qui ont des manières de travailler différentes », est-il annoncé. En automne, c’est un professionnel confirmé, membre de l’agence Magnum, qui occupera les murs de la galerie : Guy Le Querrec photographie depuis 1970 la Bretagne au gré de ses pérégrinations.  Des visites commentées ouvertes à tous sont possibles pour ces expositions. ...

La Maison des Cultures du Monde  — Centre français du patrimoine culturel immatériel

Grâce à l’organisation d’événements culturels et de formations, la Maison des Cultures du Monde — CFPCI valorise et facilite l’accès au patrimoine immatériel de l’humanité. Missions et actions de la Maison des Cultures du Monde La Maison des Cultures du Monde doit sa fondation à Chérif Khaznadar, poète et metteur en scène syrien, et Françoise Gründ, écrivaine, artiste et ethnoscénologue. Depuis sa création en 1982, elle contribue à valoriser et enrichir la connaissance des diverses formes du patrimoine culturel immatériel à travers des publications, des colloques, des expositions et également un événement majeur, le Festival de l’Imaginaire. ONG accréditée auprès du Comité intergouvernemental de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Maison des Cultures du Monde s’est donné comme objectif d’explorer, de partager, de conseiller et de former. Missions de prospection en partenariat avec des professionnels et le monde universitaire, accompagnement d’acteurs du PCI, conception de formations sur-mesure, la Maison des Cultures du Monde est reconnue pour son savoir-faire unique en matière de recherche et de conseil sur le PCI. Le Centre français du patrimoine culturel immatériel En 2005, à Vitré, dans les Marches de Bretagne, la Maison des Cultures du Monde a inauguré un centre de ressources documentaires afin d’abriter les archives et les objets collectés lors des missions de terrain. Les 60 000 références de ce fonds alimentent une base de données accessible en ligne, certains objets, comme les instruments de musique, sont exposés de façon permanente tandis que d’autres sont prêtés ou montrés lors d’expositions temporaires. Ouvert au public toute l’année, le centre dispose d’une médiathèque consacrée au patrimoine culturel immatériel. En 2011, désigné « organisme compétent pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » par le ministère de la Culture, en application de la Convention  adoptée par l’Unesco en 2003 et ratifiée par la France en 2006, celui-ci est devenu officiellement Centre français du patrimoine culturel immatériel. En 2016, le CFPCI a été labellisé ethnopôle et missionné pour être l’interface entre le ministère de la Culture et de Communication, le public et les acteurs du PCI. Le Festival de l’Imaginaire, un événement unique Réalisé avec l’appui de partenaires nationaux et internationaux, le Festival de l’Imaginaire offre une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain, dans l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des formes d’expression de l'humanité. Une rare occasion de découvrir grands maîtres de la tradition et jeunes artistes dans les domaines de la musique, de la danse et des performances rituelles. Rencontres et ateliers autour de la programmation permettent de s’adresser à tous les publics. Colloques, tables rondes et conférences interrogent nos repères et élargissent notre vision du monde. ...

Exposition Courbet-Lansyer : l’élève reçoit le maître à Loches

Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire...  Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...

2 lieux porteurs d'histoire, où le devoir de mémoire prend tout son sens

Le camp de Royallieu abrite depuis 2008 le Mémorial de l’internement et de la déportation qui propose au public de découvrir et de comprendre, le temps d’une visite, l’histoire tragique de ces milliers d’internés passés par ce lieu. Tout sur le camp de Royallieu Situé en périphérie de Compiègne dans le département de l’Oise, le camp de Royallieu était jadis une caserne militaire de l’armée française qui s’étendait sur une vingtaine d’hectares. Elle a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments.  En 1940, le camp sert de lieu de détention à l’armée allemande. Cette dernière y emprisonne des soldats britanniques et français qui ont été capturés. En juin 1941, l’administration allemande transforme Royallieu en un camp d’internement et de transit qui fut baptisé « Frontstalag 122 ». C’est là que les ennemis du IIIe Reich (ressortissants de pays alliés, juifs, résistants, prisonniers politiques…) sont internés. Entre 1942 et 1944, environ 50 000 personnes, dont la plupart des résistants, ont été internées puis déportées vers les fameux camps de concentration. Il est également important de noter la présence d’un camp juif à l’intérieur de Royallieu où des milliers d’individus ont transité avant leur déportation.  Un lieu d’histoire et de mémoire Créé par la ville de Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation propose un parcours historique à travers une dizaine de salles permanentes et une grande salle d’exposition. L’ensemble du site est porteur de mémoire. L'intégralité des matières, couleurs et décors utilisés depuis sa construction a été révélée à travers des procédés ingénieux. À l’intérieur des deux anciens bâtiments du camp,  les visiteurs ont droit à une visite interactive et autoguidée grâce à l’appui de nouvelles technologies audiovisuelles. Ces derniers découvrent notamment l’histoire du camp par le biais de témoignages sonores qui se déclenchent automatiquement en présence d’un visiteur, de projections sur les murs, ou encore de vidéos. Les visiteurs ont également accès à des documents reproduits comprenant notamment des lettres manuscrites, des documents administratifs ou encore des dessins. À l’extérieur, le jardin est également un lieu d’exposition. Tout au long de leur parcours, les visiteurs retrouvent des témoignages écrits et sonores, des plans du camp ainsi qu’une photographie des gardiens placée dans le contexte. En outre, des stèles en verre, construites par l’architecte Jean-Jacques Raynaud, « jonchent » les chemins sensibles de la mémoire.  La visite s’achève avec un tunnel d’évasion découvert fortuitement en 2007. Là encore, des témoignages écrits et audiovisuels viennent expliquer plus en détail les rares évasions réussies au sein du camp. Pour ceux qui souhaitent se recueillir, ils peuvent se rendre dans la chapelle œcuménique située le long de l’enceinte sud. Enfin, dans le but de faire vivre ce lieu chargé d’histoire, le mémorial se dote d’une programmation culturelle variée comprenant notamment des conférences, colloques, projections, expositions, rencontres avec des témoins ainsi que des événements nationaux. Depuis sa création en 2008, pas moins de 114 000 visiteurs ont déjà emprunté les chemins de la mémoire de Royallieu.        Le mémorial du wagon de la déportation Pour que toutes les générations prennent conscience et se souviennent de la souffrance de ceux qui ont vécu sous la barbarie des nazis, et afin qu'un hommage soit rendu à ceux qui se sont battus pour la liberté, le général Gamache, Président des Amis de l’Armistice, a émis le souhait que la ville possède un wagon de la déportation en 2003. 10 ans plus tard, son vœu a été exaucé. Le Mémorial du Wagon de la Déportation fut inauguré en 2013. Il est ouv...

La Vienne, pays du Futuroscope, vous réserve de nombreuses surprises !

Pour un week-end ou des vacances prolongées, vous avez mille choses à faire dans la Vienne, pays du Futuroscope. Nous vous donnons toutes les raisons d’en apprendre plus sur cette destination offrant une grande diversité touristique, à seulement 1h18 de Paris et 1h17 de Bordeaux grâce à la LGV. Des nouveautés 2018 pour vous en mettre plein les yeux Chaque année, le département de la Vienne fait le nécessaire pour donner envie aux touristes français et étrangers de s’y aventurer un peu plus longtemps. Ainsi, en premier lieu, que vous soyez déjà venu au Futuroscope ou non, nous vous recommandons de participer, à partir d’avril, à une nouvelle expérience unique en son genre : celle de devenir le copilote de Sébastien Loeb (à l’aide d’un casque de réalité virtuelle et d’un siège baquet dynamique) ! Profitez-en aussi pour embarquer dans un voyage en direction des étoiles avec Thomas Pesquet qui vous invite à le suivre dans cette aventure incroyable. Vous aurez aussi la possibilité de séjourner au château de Dissay (ouverture en juin du magnifique hôtel avec spa, restaurant gastronomique et brasserie haut de gamme), d’en apprendre plus sur le génie de Léonard de Vinci grâce à la Tour-Forteresse de Monthoiron (avec un parcours d’énigmes pour petits et grands où vous serez guidés par le célèbre personnage de bande dessinée Léonard®) et de profiter des multiples activités du parc de Saint-Cyr, de sa structure gonflable sur le lac et de ses nouveaux toboggans (en juin)... Sans oublier l’épique chasse au trésor Tèrra Aventura qui arrive dans le département pour le plaisir de tous les géocacheurs. Bref, un programme qui donne envie ! Des sites insolites qui raviront les curieux de tout âge La Vienne abrite bien des richesses… Découvrez-en un rapide aperçu ! Amoureux du patrimoine, visitez Poitiers, la Ville aux cent clochers ; Angles-sur-l’Anglin, l’un des Plus Beaux Villages de France ; Châtellerault l’industrielle ; Chauvigny avec son VéloRail et ses Géants du Ciel qui s’illustrent à travers un spectacle de fauconnerie ; et bien sûr l’Abbaye de Saint-Savin, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les familles se tourneront peut-être davantage vers la Cité de l’Écrit et des Métiers du Livre de Montmorillon, le Game Parc et ses nombreuses activités indoor, Planète Crocodiles avec sa faune exotique et sa flore tropicale, le Parc de la Belle avec son aventure game, ou encore le Cormenier, qui vous fera découvrir le 20e siècle comme vous ne l’avez jamais vu. Sans oublier bien sûr le Center Parcs – Domaine du Bois aux Daims, qui peut vous accueillir dans ses cottages spacieux ou seulement à la journée afin que vous profitiez de son Cœur animalier unique et de son Aqua Mundo avec une eau à 29 degrés toute l’année. Et cette année, un site incontournable de la Vienne fête ses 20 ans : la Vallée des Singes ! Dans ce parc incroyable, vous serez entouré de plus de 450 singes de toutes espèces (du gorille au bonobo) en totale liberté, sans barrière ni cage. De quoi passer des vacances mémorables ! Et parmi tous les sites du département, un est bien sûr incontournable : le Futuroscope. Le Futuroscope vous ouvre ses portes Prenons un peu de temps pour nous arrêter sur le Futuroscope, qui reste l'une des principales attractions de la Vienne. En effet, depuis son ouverture en 1987, le parc a su évoluer pour donner envie aux curieux de franchir ses portes d’entrée. À ce jour, le Futuroscope offre une trentaine d’attractions pour les petits et grands. Que vous soyez amateur de sensations fortes ou avides de nouvelles expériences, vous repartirez avec des souvenirs plein la tête. Avec L’Extraordinaire Voyage (nouveauté 2017 élue Meilleure attraction européenne de l’année dernière), vous prendrez votre envol pour parcourir tous les continents de la planète en volant ! Pour les grands frissons, nous vous recommandons Danse avec les robots, Arthur, l’Aventure 4D et La Machine à voyager dans le temps des Lapins Crétins, toutes deux élus Meilleures attractions au monde, ou le classique (mais culte) La Vienne Dynamique. Avec Chocs Cosm...

Théâtre Beaulieu, un succès constamment grandissant

Après avoir fondé la compagnie Même Pas Cap, à Nantes, en 2001, le comédien Olivier Collin dépose le nom du Théâtre Beaulieu. Cette dénomination remplace celle de la salle Sémaphore lorsque la troupe la loue afin d’assurer ses représentations. Un concept intelligent et porteur Le concept de Même Pas Cap est de monter des pièces de théâtre de boulevard et des comédies, ayant eu un écho ou un grand succès à Paris, comme c’est le cas pour « Toc Toc » de Laurent Baffie, « Le père noël est une ordure » du Splendid ou encore « Oscar » incarné autrefois par Louis de Funès. L’idée est d’augmenter la période des représentations, chaque pièce étant jouée 60 fois, soit deux pièces par saison. La salle contient 280 places et a enregistré pour toute la durée de production du grand succès « Le Noir te va si bien » plus de 16 000 entrées (40 guichets fermés sur 60). L’an passé, « Thé à la menthe ou t’es citron » comédie primé aux Molières  en 2011 a été mise en scène par son auteur Patrick Haudecoeur au théâtre Beaulieu. La fréquentation du théâtre Beaulieu s’accentue de saison en saison, passant de 5000 à 16 000 spectateurs (par pièce) de ses débuts en 2009 à aujourd’hui, dans la salle Sémaphore. De plus, la troupe nantaise a rarement vu son affluence baissé la barre des 30 000 spectateurs par saison. La construction d’un nouveau théâtre en 2019 En septembre 2019, sera construit le théâtre Beaulieu, d’une capacité de 320 places à 800 mètres de la salle Sémaphore, lieu ou se produit actuellement la compagnie Même Pas Cap. Et ce, en raison d’une réussite progressive dépassant les limites de l’enceinte qu’occupe actuellement la troupe nantaise. D’ailleurs, le projet sera financé par la billetterie, sans la moindre subvention. ...

2013 – 2023 : les 10 ans du MUPOP célébrés en grande pompe !

En 2023, le MUPOP ponctue l’année de grandes expositions et évènements festifs. En effet, à l’occasion de son dixième anniversaire, le Musée revient sur son histoire et son parcours entièrement dédié à la musique populaire. Situé au cœur de Montluçon, avec sa collection de plus de 3500 instruments et objets musicaux, le MUPOP est l’un des rares musées consacrés à la musique populaire. De la vielle en passant par la cornemuse et les guitares électriques, on y trouve des collections autour de la musique pop du XVIIIè siècle aux années 90. Une rétrospective de ces dix dernières années Le 21 juin 2013, au cœur de la cité montluçonnaise, le MUPOP ouvrait ses portes. S’étalant sur une surface de 3300m², le Musée était implanté dans les hôtels historiques du centre-ville, les hôtels Charnisay et Méchain. Et la date n’avait évidemment rien d’anodin : quoi de mieux que la Fête de la musique pour inaugurer un tel musée. 10 ans plus tard, toute une série d’évènements et de sorties commemorera cette date. Ces dix dernières années, particulièrement riches, trouvent ainsi leur place à travers le livre évènement du MUPOP. Intitulé « Montluçon MUPOP Collections ». Sur 128 pages, il propose au lecteur de retracer l’histoire des collections du musée. L’occasion d’y découvrir les objets de la collection et les acquisitions récentes mais aussi la scénographie du MUPOP. Conservant toujours son aspect interactif, le MUPOP propose également, à partir du mois de Juin, une exposition d’affiches thématiques des évènements et expositions que le musée a reçu ces 10 dernières années. Polnareff, les Tubes de l’Eté, les LEGO… autant d’expositions qui en ont fait son succès. Pour les visiteurs et jusqu’à la fin de l’année, une série d’affiches s’exposent dans le hall d’entrée. Afin de plonger dans l’ambiance, un QR code permet également d’écouter directement une musique emblématique du thème représenté. A noter que la visite de l’expo est gratuite ! La musique à l’honneur à Montluçon ! Le MUPOP, ce n’est pas seulement un musée. C’est aussi un endroit qui se veut être le fer de lance de la culture à Montluçon. Pour cette occasion, les organisateurs n’ont pas hésité à mettre à contribution toute la ville. Le 3 juin dernier, sur la place Jean Jaurès, un évènement mêlant musique et danse a été proposé au cœur de la ville. Ce dernier a réuni plus de 110 danseurs professionnels issus de plusieurs écoles (Isadora, Françoise-Bourdin, Dida, Rock’n Star Center, Pole Stars, Grâce, Rythm’Attitude, Centro espagnol, Pascal Perlier). Le public à ainsi été invité à un grand flashmob en fin de spectacle. Pour la fête de la musique, le MUPOP a célébré celle-ci différemment. Habillées et personnalisées aux couleurs du MUPOP, ce sont des hôtesses spécialement dédiées qui ont distribué dans toute la ville des goodies à l’effigie du musée. L’occasion de mettre sous les projecteurs ce lieu mythique et surtout de séduite et d’attirer les jeunes. Enfin, jusqu’à la fin de l’année, hors de ses murs et en collaboration avec l’Ecole d’Art La Fontaine et de graphistes locaux, le Musée part à la conquête des vitrines de la ville. Les commerces inoccupés vont en effet pouvoir bénéficier d’un « ravalement de façade » à coup de visuels basés sur le thème de la musique populaire. Avec la possibilité pour chaque auteur d’imposer son style et pour que la musique populaire se découvre différemment ! Rock et iconique, « Du Son à Montluçon » Afin de marquer son anniversaire, le MUPOP s’est feint d’un visuel totalement original. Sur la thématique rock, le visuel reprend les codes de la pop des années 70 avec le visage d’une jeune femme qui tire la langue. Qui aurait oublié, en effet, la fameuse bouche roug...

Ferme-musée de la Soyotte : art de vivre à la vosgienne

Il était une fois un groupe d’éclaireurs menés par Jean BERNARD ; lassés des feux de camp et autres réjouissances du genre ils décidèrent de se mettre à la danse. Folklorique s’entend, car nous sommes en 1955. La Soyotte venait de naître avec, devant elle, une décennie d’histoire d’amour exclusive avec la danse éponyme. Chansons et musiques traditionnelles ont ensuite enrichi les activités de l’association jusqu’à ce qu’elle acquière, dans les années 70, la ferme vite tournée en musée. Faire revivre la vie des ruraux d’antan La demeure du XVIIIe dont l’association fait l’acquisition en 1976 abrite, aujourd’hui, une collection très enviable. Ayant à cœur de sauvegarder le patrimoine vosgien, en promouvant la recherche et le développement des us et coutumes régionaux, cette adresse intime près de Saint-Dié-des-Vosges étonne par la richesse de son répertoire. Démarrée avec les outils et les instruments utilisés pour les besoins des spectacles du groupe, cette collection compte maintenant presque 9000 objets. Les vieux métiers de la région et l’habitat sont notamment tout particulièrement représentés dans la maison que les membres de l’association loi de 1901 ont pris soin de remettre entièrement en état. « […] en regardant soigneusement comment c’était au départ, […] dans la cuisine, j’ai gratté le revêtement (pour savoir !), Claudine et son mari ont ôté le faux plafond et refait à l’identique», se rappelle Marie-Thérèse Bernard, la présidente. Une (re)mise en scène d’une étonnante précision Aujourd’hui, les visiteurs auront plaisir à découvrir les « petits travaux d’hiver » à travers les collections de matériels entreposés dans l’ancien grenier à foin. Balais, fagots, paniers et sabots ont été replacés comme si leurs usagers n’étaient pas bien loin. La schlitte rappelle combien les fermiers d’antan ont su faire preuve de génie pour déplacer leurs charges d’un endroit à l’autre. Tous les travaux agricoles sont revisités et expliqués à travers la collection d’outillages : charrettes, chariots, brouettes, vans… Les femmes racontent leurs dures conditions d’existence métiers à tisser, carreaux de dentellières et costumes. « Elles travaillaient pour des marchands de Lunéville et Nancy. Tout était commandé en automne, avec des échantillonnages, était fabriqué durant l’hiver et était redonné aux vendeurs réels pour Pâques… » ...

Le MuPop, un musée intergénérationnel à Montluçon

Véritable ode à la musique populaire, le MuPop nous fait redécouvrir cette musique que l’on écoute tous les jours. Lieu incontournable de l'Allier, le Musée de la musique populaire emporte le visiteur à la découverte de la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Le MuPop : la musique si elle nous était contée ! La cité médiévale de Montluçon accueille l’un des endroits les plus emblématiques de la région de l’Allier. Construit par l’architecte Philippe Tixier en lieu et place des anciens hôtels particuliers Méchain et Charnisay, le Musée de la Musique Populaire ou MuPop plonge le visiteur au cœur de l’univers de la musique. Dans une architecture entre modernité et renaissance, les concepteurs du musée ont voulu croiser les époques. L’hôtel Chamisay a ainsi été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale. Quant à l’hôtel Méchain, victime du temps, a lui pris un tournant plus contemporain. Pour accueillir le visiteur, cela commence avec un parcours musical immersif. Muni d’un casque et d’un capteur, le visiteur conçoit lui-même sa visite en pointant son capteur vers les 150 points d’écoute répartis à travers le musée. 8 heures d’instruments en tout genre qui permettent de redécouvrir la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Baptisé SEM ou système d’écoute mobile individuel, on passe des musiques traditionnelles d’il y a 400 ans à la fanfare, suivi du bal populaire avant de partir à la rencontre de la musique électrique, Elvis, Johnny et jusqu’au Hard-Rock et au Métal. Afin de rendre l’expérience toujours plus enrichissante, le MuPop propose également un parcours instrumental enrichi et un parcours numérique interactif. Dans ce dernier, cinq écrans tactiles invitent le visiteur à tester ses connaissances sur les instruments phares de la musique populaire. De la vielle à nos jours ! Le MuPop, c’est d’abord l’histoire d’un musée vieux de plus de 50 ans. Tout commence en 1959, lorsque le musée de Montluçon dans l’enceinte du château des Ducs de Bourbon, était alors dédié à l’histoire et l’ethnologie locale. Conçu par Jean Favier, le musée conservait en son sein des vielles. Instruments de musique atypique, les vielles étaient selon Jean Favier spécifiques à la région en matière de musique locale. Dans les années qui suivirent, face à une collection de plus en plus croissante le musée de Monluçon devient le Musée des vielles. Dans les années 90, la collection s’étend d’abord aux cornemuses de Jean-Michel Renard, puis viennent les rejoindre en 1997, des guitares électriques de toutes sortes. Au fil des années, d’expositions en expositions, le MuPop devient le véritable porte étendard de la musique populaire. Mais le Mupop, ce ne sont pas que ses instruments. C’est aussi un endroit où l’on peut voir comment à évoluer la musique au fil des années. Des posters, des instruments, des vidéos sont aussi présents dans chaque salle. Des machines électroniques comme le jukebox et le scopitone sont aussi exposées. Symboles de la musique rock, on se laisse emporter dans une autre époque. A la recherche d’un nouveau monde, on y retrouve aussi un local de répétition d’un groupe punk de la région parisienne. A l’intérieur tout y est du synthétiseur en passant par le violon ou encore la batterie. On y retrouve même des mégots de cigarette et des cannettes de bière ! Pourquoi visiter le MuPop Derrière son aspect formel, le MuPop est un véritable lieu d’échange. On y incite les visiteurs à expérimenter, à toucher. On peut tester les instruments de musique comme les guitares avec des amplis. On vit l’exposition. Le musée réserve toujours de nouvelles expositions à découvrir : sur différents thèmes comme les costumes des artistes, leurs albums. Le musée est aussi un lieu d’échange où on peut se faire de nouveaux amis. On peut y rencontrer des amateurs et des passionnés de musique et partager ses expériences. Les amateurs de danse sont aussi les bienve...

Abbaye de Pontigny : symbole de l’esprit d’innovation cistercien

Considérée comme la plus grande église cistercienne d'Europe, cet exceptionnel patrimoine des XIIe et XIIIe siècles, témoigne de la transition entre art roman et art gothique (première utilisation de la voûte d'ogive en Bourgogne). Un prestigieux patrimoine Après la Révolution, seuls l'église et le dortoir des Convers ont été préservés. L'ensemble du domaine, acquis en 1910 par Paul Desjardins -professeur à l'Ecole Normale Supérieure- a accueilli jusqu'en 1939 un grand nombre d'intellectuels internationaux, dans le cadre des "Décades de Pontigny". A découvrir, entre autres témoins de l'innovation cistercienne, le prestigieux vignoble de Chablis, dont la réputation doit beaucoup aux moines et convers de Pontigny. ...

Ecouter Mozart ou Bernstein en plein cœur du Pays Basque

C’est l’histoire d’un heureux baptême, initié par une volonté politique forte, d’apporter la musique au plus près des habitants du Pays Basque nord. C’est également celle d’un orchestre qui sévit sur la côte Basque depuis 1975, tant sur le plan de la diffusion que dans une dimension éducative, faisant face aux difficultés inhérentes au monde culturel. Originellement programmé de Biarritz à Hendaye, celui qu’on appelait Orchestre régional Bayonne Côte Basque se voit rebaptisé d’un nom bilingue, prenant en compte le rayonnement de ses actions. En effet, l’élargissement de l’agglomération ne pouvait pas ne pas avoir de conséquences et lors de la saison 18-19, ce ne sont plus dix mais vingt concerts qui seront donnés sur le territoire, en passant par l’intérieur de celui-ci : Ustaritz, Cambo, Hasparren ou Mauléon. De Ravel à la création contemporaine Au programme de l'OSPB, la musique russe de Borodine, Tchaikovski, les sonorités jazz de Bernstein, Gershwin, l’exaltation hispanique de Ravel, d’Albeniz, mais aussi de la musique de chambre dont les correspondances de Mozart traduites en langue basque ou une création électroacoustique et multimédia avec la Scène nationale Sud-Aquitain. Les concerts symphoniques seront dirigés par le chef Victorien Vanoosten, présent pour l’orchestre depuis 2017, avec la particularité qu’il dirigera depuis son piano deux séries à la virtuosité attendue, dont le concert du Nouvel an, attirant chaque année pas moins de 3000 spectateurs. Soutenir les jeunes talents De par sa vocation éducative, l’orchestre étant formé principalement des enseignants du conservatoire régional Maurice Ravel, des élèves du PESMD de Bordeaux et de l’école supérieure de musique Musikene (Espagne), se joindront aux musiciens lors de deux concerts. ...

Exposition Jef Aérosol Stories du 19 octobre au 21 janvier 2024 au Musée Hospice de Lille

Pour Jef Aérosol, "Jef", comme il est affectueusement surnommé, cette exposition est une collection de souvenirs, de moments urbains et d'aventures. Elle raconte l'histoire d'un artiste originaire de Nantes qui, à partir des années 80, a conquis le monde avec ses créations murales. Ses œuvres, souvent marquées par une flèche rouge distinctive, sont devenues des éléments de "l'imagerie populaire" contemporaine, que ce soit l'iconique autoportrait "Chuuuttt !!!" à Paris ou la fresque "Waz' Up" à Lille. Cette exposition exceptionnelle explore la diversité et la richesse de son univers artistique. Une Exposition en deux actes En collaboration avec les galeristes Mathilde et Gautier Jourdain, experts en art urbain et commissaires de l'exposition, Jef Aérosol présente ses œuvres emblématiques dans l'ancienne salle des malades du musée de l'Hospice Comtesse. Pour l'artiste, cette exposition est un album de souvenirs qui offre aux visiteurs une immersion dans son univers, avec des dessins de jeunesse, des pochoirs, des photos, des vidéos, des objets personnels, des documents d'archives, des affiches, des flyers, des livres, et bien plus encore. De plus, un film réalisé dans sa maison et son atelier permet aux visiteurs de découvrir son quotidien créatif. La Chapelle attenante à la salle des malades abrite une installation unique avec près de 200 portraits réalisés au pochoir sur carton grandeur nature. Une fenêtre sur le Monde L'univers artistique de Jef Aérosol est une véritable fenêtre ouverte sur le monde. Au fil des ans, l'artiste a constitué une immense galerie d'hommes, de femmes et d'enfants, tous représentés avec élégance et bienveillance. Son style distinctif, caractérisé par des peintures en multi-couches, confère à ses œuvres un réalisme saisissant, parfois comparable à la photographie. Bien que son travail ait évolué vers une palette plus sobre, la couleur demeure discrètement présente dans ses créations, notamment dans les arrière-plans. Plus poétique que politique, le message de Jef Aérosol est profondément humaniste, reflétant un regard bienveillant sur l'humanité et son époque. ...

La citéCirque de Bègles : un projet unique mettant le cirque contemporain à l’honneur.

La citéCirque est le nom donné à tout le volet de la politique culturelle de la ville de Bègles en faveur du spectacle vivant et du cirque. Le projet s’appuie sur le CREAC, association conventionnée avec la ville. La citéCirque est à la fois un équipement et un établissement culturel dont les principes et le périmètre d’intervention sont en évolution constante, notamment dans le cadre de la métropole. L’équipement cirque est constitué de l’Esplanade des Terres Neuves qui accueille les chapiteaux et du Bâtiment 7, du chapiteau et du matériel roulant. Il convient d’y ajouter les locaux administratifs et logistiques ainsi que la Chapelle de Mussonville. La notion d’équipement du projet la citéCirque fait encore appel à d’autres lieux et d’autres espaces qui ne sont pas spécifiquement localisés à Bègles. Depuis des années, en effet, et à l’occasion de partenariats avec d’autres opérateurs et communes, la programmation cirque du projet béglais s’installe, réside, se co-organise, se co-produit dans d’autres lieux de l’agglomération girondine : le Théâtre des 4 Saisons à Gradignan, la M270 à Floirac, la Manufacture Atlantique, le parc des Angéliques à Bordeaux entre autres. Les salles et les espaces publics de plusieurs communes constituent autant de lieux d’appui pour les projets actuels ou en devenir, notamment dans le cadre de « l’Été métropolitain » porté par l’Agglomération. HISTORIQUE Le projet cirque se développe à Bègles depuis 2006. Il se déploie dans un quartier en pleine mutation urbaine, au nord de la ville à l’endroit des anciens terrains militaires et jusqu’au boulevard faisant la jonction avec la ville de Bordeaux. Grâce à une importante opération de réaménagement urbain, les murs de l’ancienne friche militaire ont laissé la place aux « Terres Neuves ». À l’image du cirque et de son nomadisme, le projet la citéCirque se déploie sur la ville vers la métropole et plus récemment sur l’ensemble de la Grande Région sur des principes d’itinérances et de mutualisations avec des partenaires et des opérateurs, des artistes et des compagnies. Pour s’approprier ce territoire et faire sens, le projet cirque est rapidement apparu comme un acteur culturel susceptible d’accompagner la transformation de la ville et la mixité des populations. La croissance démographique notable à cet endroit, comme le développement d’activités économiques et de formation, d’une vie étudiante, se mêlent à un habitat populaire et ancré dans une tradition ouvrière. SES EQUIPEMENTS Pour développer son projet cirque et accompagner la citéCirque, la Ville de Bègles s’est dotée en 2013 de son propre chapiteau. Des éléments de régie, une piste et des gradins ont été conçus sur mesure de sorte à compléter la structure. Le chapiteau constitue tout à la fois un lieu de diffusion pour les compagnies ne disposant pas de leur propre chapiteau, une salle de spectacle modulable dans l’esprit du cirque (le cercle, la verticalité), un lieu de résidence et de production, un outil d’accompagnement des compagnies locales, un levier pour l’itinérance et le développement du territoire dans l’idée de la citéCirque. Dans cette continuité a été inaugurée fin 2013 l’Esplanade des Terres Neuves. Imaginée par l’architecte Christophe Gautié du cabinet Flint, elle est à la fois une place urbaine et un espace chapiteau en centre-ville. Cet espace permet l’accueil de chapiteaux de différentes tailles avec un sol adapté et modulable, le stationnement des convois, et prévoit les réseaux d’alimentation et d’évacuation nécessaires à la vie en caravanes. En 2019, la Ville de Bègles prévoit l’ouverture d’un nouvel espace culturel de 300 m2 : Le chapitÔ. Ce dernier a été imaginé comme un lieu de vie et d’activités en direction de tous les habitants et usagers de ce territoire : les jeunes, les étudiants, les travailleurs, les habitants. Il est le lieu du service culturel de la Vill...

Appréciez la visite de la Cité du Train – Patrimoine SNCF en famille.

Direction Mulhouse pour vivre une formidable aventure familiale au cœur de la Cité du Train – Patrimoine SNCF. Histoire de la Cité du Train – Patrimoine SNCF Bien que l’idée de création d’un musée du chemin de fer remonte au début du 20e siècle, il a fallu attendre 1971 pour voir inaugurer le tout premier musée à Mulhouse Nord. C’était en attendant de construire le véritable musée à Mulhouse Dornach, 5 ans plus tard. Depuis son ouverture, en 1976, l’établissement s’est agrandi et a vu arriver de nouvelles collections. En effet, une seconde partie a été ouverte au public en 1983. Puis, d’importants travaux de modernisation ont été réalisés en 2005, 2011 et 2013 (lui permettant de devenir la Cité du Train – Patrimoine SNCF que nous connaissons aujourd’hui). Actuellement, à travers ses 3 espaces d’exposition (Le Parcours Spectacle, Les Quais de l’Histoire et Le Panorama Ferroviaire), la Cité du Train – Patrimoine SNCF propose une superficie totale de 60 000 m² et la collection la plus complète présentée dans un musée, de 1844 à nos jours. C’est d’ailleurs le plus grand musée ferroviaire d’Europe. Un musée vivant proposant des animations pour petits et grands Tout au long de l’année, les visiteurs ont la joie de découvrir diverses animations ponctuelles ou régulières. Ainsi, tous les jours de la semaine, vous profitez d’un petit train sur pneus. D’avril à octobre, il est aussi possible de monter à bord du mini express d’Alsace (circuit extérieur de 500m sur rails) et de découvrir la plaque tournante orientant les trains dans la bonne direction. Sans oublier les baptêmes du rail durant les week-ends et jours fériés de la haute saison. À ceci s’ajoutent des séries d’événements propres au musée. Nous pensons à la « Murder Party », un Cluedo géant animé par de véritables acteurs, ou l’accueil de festivals et concerts. À savoir : vous pouvez préparer et personnaliser votre visite en téléchargeant l’application mobile ludique SAM ! De plus, cette saison voit arriver une nouvelle création originale prenant la forme d’une visite théâtralisée. Baptisée « En voiture Simone ! », vous y suivez des acteurs qui vous embarquent dans des histoires rocambolesques à bord de 5 trains légendaires (dont la célèbre voiture-restaurant de l’Orient-Express de 1928). Sans oublier la possibilité de privatiser plusieurs espaces de la Cité du Train – Patrimoine SNCF pour des mariages, des diners d’entreprise ou des soirées de gala. ...

Musée Bernard d’Agesci : cabinet de curiosités et lieu de vie

Né de la centralisation des anciens musées thématiques de la ville de Niort, le Musée Bernard d’Agesci réunit dans une infrastructure remarquable plusieurs typologies de collections. Vers la compréhension de nos histoires Au sein du Musée Bernard d’Agesci, des éminentes collections de tous types (ethnographie, beaux-arts, arts décoratifs, Histoire naturelle, etc.) sont à découvrir tout au long de l’année, dont 700 peintures du XVIe au XXe siècle, des dessins, et des sculptures. Plusieurs expositions temporaires par an, un accrochage mensuel et un service de médiation (visite guidée, animations, conférences) viennent enrichir l’exposition permanente. La mission du musée ne se limite pas uniquement à la conservation de ces trésors ; il s’agit aussi d’en assurer la diffusion. « Nous avons une démarche de service public très marquée. Chez nous, l’ouverture à la démocratisation culturelle n’est pas une utopie », déclare Laurence Lamy, directrice du musée. « Nous essayons d’apporter à toutes et à tous les clés et la lecture des œuvres d’art afin d’en faciliter l’accès. » Un musée étroitement lié à la pédagogie « Le Musée Bernard d’Agesci met la pédagogie au cœur du système. »  Dans ce cadre, il invite les scolaires à une visite libre accompagnée d’enseignants disposant d’une connaissance approfondie des œuvres exposées. Des livrets pédagogiques destinés à chaque niveau (primaire, collège, lycée) sont proposés ainsi que des plaquettes pédagogiques pour les enseignants. Le musée figure aussi parmi les rares structures où l’école du Louvre décentralise ses cours. ...

Musée de La Fabuloserie : quand l’Art Brut est Poésie

Créée en 1979 et ouverte au public en 1983, La Fabuloserie est un lieu où Nature et Art Brut se rencontrent. Le jardin est parsemé de sculptures réalisées par des autodidactes, telles que le Manège de Petit Pierre, les girouettes de Jean Bertholle, la Petite Afrique de Jules Damloup ou encore les personnages de Camille Vidal. Mais La Fabuloserie est aussi un musée, riche d'un millier de pièces d'art brut qui retrace tout le parcours passionné depuis les années 70 de Caroline et Alain Bourbonnais. Au musée, on y retrouve les dessins de Yanko Domsic, Scottie Wilson et Aloïse, les bourrages de Francis Marshall, les boîtes à cachettes de Pascal Verbena (exposées en 2023 à la Halle Saint Pierre à Paris), ou encore la salle à manger de Giovanni Podestà en sont quelques exemples. La Fabuloserie, une Histoire d’Amour et d’Art Ils s'étaient unis en 1955, lui étant architecte en chef des palais nationaux. Il disait : "Je veux être un fabricant fabuleux". C'est ainsi qu'est né au fil du temps l’âme de collectionneur artiste d’Alain Bourbonnais, dépassant peu à peu son vrai métier d’architecte au point même d’ouvrir en 1972 et en réaction au départ de la collection privée de Jean Dubuffet à Lausanne en Suisse une galerie à Paris, l’Atelier Jacob. Une initiative plébiscitée par Jean Dubuffet lui-même qui, malgré des réserves sur l'emploi du terme d’art brut, apporta son soutien dès l’ouverture de la galerie avec de nombreux échanges d’artistes enrichissant ainsi la collection de la rue Jacob et celle de La Fabuloserie. Passionnés par l’art brut qu'il définit comme "l'art des fous, des marginaux, des enfants, des prisonniers, des malades mentaux, des sauvages, des primitifs, des voyants, des solitaires, des autodidactes", le couple Caroline et Alain Bourbonnais dévoilaient aussi les trésors de leur collection "d’art hors-les-normes" dans un musée lui-même hors norme : La Fabuloserie. Un musée qui n’est pas vraiment un musée, mais plutôt un cabinet de curiosités, qualifié par Michel Ragon, écrivain et critique d’art au parcours étonnant, de "caverne d’Ali-Baba" ou "Tout est insolite. Tout vous agresse. Tout vous enchante". Ici, on cultive l’imaginaire, le génie de l’enfance retrouvée en partant à la rencontre de créateurs qui ne sortent pas des écoles d’art, mais plutôt des usines et des champs. Des artistes qui ont su transcender leur quotidien, s’évader pour trouver une forme de liberté en réalisant leurs rêves les plus fous avec de simples objets cassés, vieux jouets, laine, fil de fer, bois flottés... La Fabuloserie, un écrin dédié à l’art brut Alain Bourbonnais voulait que La Fabuloserie soit un "temple du rêve, de l’imagination, de l’émotion", un lieu avec une mise en scène onirique, parfois organique à la Gaudi, où tout est surprenant, insolite, étrange et authentique. C’est ainsi que l'architecte artiste Alain Bourbonnais décida de réaliser son univers fait de fables en aménageant au fil des années un parcours initiatique, un labyrinthe avec des chambres à surprises, des escaliers de meunier, des murs à traverser. Le parc prolonge cette expérience, offrant une dernière demeure aux bâtisseurs de l’imaginaire et aux créateurs inspirés du bord des routes, qui ont passé leur vie à transfigurer leur environnement quotidien en un paradis personnel. Des œuvres d'art singulières, créées par des artistes dépourvus de soucis esthétiques, qui souvent ne se considèrent ni ne se revendiquent d’ailleurs du monde de l’art. Des outsiders de l’art en marge de la culture officielle avec des œuvres souvent fragiles faites de bric et de broc qui échappent parfois à la destruction, à l’instar en 1987 du transfert du Manège de Petit Pierre à la Fabuloserie ou de sa rénovation en 2021 avec le concours de généreux donateurs. Au programme de ce lieu atypique, une collection étonnante d’artistes à la croisée de l’art brut, de l'art naïf, de l'art populaire, mais également ouverte aux influences ...

Mairie de Linguizzetta : un village corse entre tradition et modernité au pied du mont Sant’Appianu

Toutes les personnes qui sont déjà venues en Corse apprécient la beauté de cette île qui porte bien son nom. Certains préfèrent la Corse-du-Sud tandis que d’autres ne parlent que de la Haute-Corse. Souvent, la Corse orientale est laissée de côté… à tort. Car certains villages tels que celui de Linguizzetta offrent toutes les clés pour un séjour réussi. Linguizzetta : un village Corse typique aux mille activités Pour trouver Linguizzetta, il faut se rendre dans la partie orientale de l’île de beauté. Vous vous trouvez alors au pied du mont Sant’Appianu qui vous contemple de toute sa grandeur. Les plus courageux désireux de tenter l’aventure en empruntant les différents sentiers qui permettent de partir à flanc de montagne sont alors récompensés par les magnifiques points de vue qui leur sont offerts tout au long du parcours. De plus, en se promenant à travers les forêts de pierriers ou de chênes, il est possible de découvrir de charmants petits villages ainsi que des vestiges de patrimoines architecturaux de monuments antiques. Quant aux amateurs de mer turquoise et de plage de sable fin, ils ne sont pas en reste, car Linguizzetta propose près de 12 kilomètres de plages pour toutes les envies (5 plages de la commune sont prêtes à recevoir les personnes à mobilité réduite). Certains en profiteront pour se reposer et parfaire leur bronzage. D’autres pour s’adonner à différentes activités nautiques. Tandis que les adeptes de naturisme y trouveront aussi leur compte grâce à quelques espaces dédiés. Finalement, les adeptes de trail ne doivent pas manquer le trail Sant’Appianu. Rendez-vous sur les flancs du mont Sant’Appianu, un chemin balisé dont la vue panoramique est à couper le souffle ; un trail s’y déroule en semi-nocturne couru par les meilleurs spécialistes tant sa technicité est reconnue. Linguizzetta : le village où nature et modernité se marient à la perfection En prenant de la hauteur et en observant Linguizzetta de loin, on se rend compte que la ville a su parfaitement s’intégrer dans son milieu sans dénaturer l’extraordinaire paysage qui l’entoure. En effet, Mr Medori, le maire de la ville, souhaite servir du PLU pour faire de Linguizzetta une ville d’urbanisme écologique. Ainsi, tout le développement social et environnemental de la ville s’accorde autour d’un seul objectif : conserver un espace favorisant le lien entre les hommes tout en préservant au maximum la nature environnante. Cela afin de décrocher le label tant convoité « Habitat et qualité de vie ». De ce fait, un Pôle Nature est d’ores et déjà en construction et permettra à des arbustes mellifères de côtoyer de magnifiques jardins. De plus, un hameau résidentiel de maisons pour les primo-accédants est aussi en train de sortir de terre. ...

Be Art, un concept store où se mêlent objets de créateurs et œuvres d'art

C'est un lieu unique en son genre. A 100 m de la cathédrale, en plein cœur de ville, se niche un concept store totalement novateur : s’y mêlent des objets de créateurs uniques mais aussi des œuvres d'art, le tout dans un style résolument contemporain. Un tiers de du Concept Store - la micro galerie - accueille chaque mois une exposition d'art. L’autre partie de la galerie met en valeur une multitude d'objets comme par exemple,  des bijoux de créateurs. « Des pièces uniques que l'on peut acheter à des prix abordables à partir de 15 ou 20 €  », explique Emma Lataste, elle-même artiste-peintre. Matériaux bio ou recyclés, verre de Murano ou encore patchwork de textile : le visiteur ne pourra qu'être surpris par la richesse des styles proposés. Ailleurs dans ce concept store, on navigue de surprise en surprise. Là, des montres en bambou d'un designer italien réalisées en toute petite série. Ici un amplificateur de son pour Smartphone ultra tendance. Plus loin, des lampes magiques imaginées  par une créatrice turque. « Ces objets sont proposés chez-nous en avant–première », renchérit Bruno Lataste, également peintre. « Nous sommes parfois les distributeurs exclusifs en France. Be Art, un concept store pour collectionner les nouvelles idées C'est tout l'esprit du concept store : défricher les tendances, dénicher les créateurs de talent et collectionner les nouvelles idées ». D'ailleurs, la sculpture d'une petite fille accoudée à un mur nous interpelle : « C’est fabriqué avec une technique de papier de soie très particulière », souligne Bruno Lataste. ...

« Préparer le Baccalauréat » : de précieux outils pédagogiques pour les professeurs d’enseignement artistique… Mais pas que !

Une approche originale et pragmatique de l’éducation artistique et culturelle Richement illustrés, chacun de ces livres aborde un thème, une œuvre ou un artiste pour en livrer une analyse certes complète mais aussi – et surtout – accessible à tous. Et pour cause, l’objectif des auteurs n’est autre que de mettre à la disposition du plus grand nombre (enseignants, lycéens, amateurs d’art en général) l’éducation artistique sous une autre forme. Plus simple. Moins austère. Bref, de vulgariser tout en gardant un niveau d’exigence élevé. Étape par étape, au moyen d’explications et d’exemples, un sujet qui aurait pu sembler, de prime abord, compliqué fera donc l’objet d’une clarification. Et sa compréhension par le lecteur s’en trouvera considérablement facilitée ! Libre à chacun de venir chiner, à sa propre convenance, des informations au fil des pages (sans risquer de s’y noyer !) ou de tout lire d’une traite. Des publications innovantes et en phase avec leur époque Dans un souci d’innovation et de renouvellement, ces publications (qui, rappelons-le, ne sont en aucune façon la chasse gardée des professeurs d’enseignement artistique ni des élèves de terminale) ont parfaitement intégré la révolution numérique. C’est pourquoi elles se déclinent en différents supports allant du livre imprimé au webdocumentaire en passant par le web. Si l’analyse des  Lumières de la ville (pour le cinéma), le chef-d’œuvre de Charlie Chaplin, ou encore celle de l’univers de  Rodin (pour les arts plastiques) font l’objet de livres imprimés, il est également possible de les télécharger au format PDF. De même, des compléments numériques sont très souvent proposés. Par exemple, L’Affaire Tailleferre, l’une des œuvres au programme du baccalauréat Musique, prend la forme d’un webdocumentaire pédagogique et d’un DVD au menu duquel figurent films documentaires mais aussi documents audio, vidéos, PDF, etc. Pour toutes ces raisons, nul doute que Réseau Canopé mériterait de décrocher une mention pour la façon dont il est parvenu à conjuguer innovation et pédagogie. ...