Maître Dapsens-Bauve et Maître Bouvier, experts judiciaires et commissaires-priseurs se relayent pour animer 90 ventes aux enchères par an (vente courante, vente classique, vente de prestige, vente thématique, vente volontaire ou judiciaire, vente caritative....) et réaliser vos expertises et estimations dans le cadre d’inventaires après successions, tutelles, déménagements… La vente aux enchères publiques est ouverte à tous. Vous pouvez tous venir acheter ou vendre aux enchères. Le conseil, l'expertise et la prisée sont un préalable indispensable pour valoriser vos biens. Depuis plus de 20 ans, l’Hôtel des Ventes de Coulommiers s’attache à démocratiser les ventes aux enchères et à présenter à la vente les trésors de vos greniers, objets d’un autre temps, du quotidien d’un autre siècle. Tout se vend, tout s’achète de 15 € à 100.000 € et plus. L'Hôtel des Ventes de Coulommiers accueille depuis 2012, l'équipe de l'Emission de télévision "Un Trésor dans votre Maison". Généralistes par vocation et spécialistes par passion Maître Dapsens-Bauve et Maître Bouvier se partagent l'ensemble des spécialités du marché avec le soutien d'experts spécialisés si nécessaire. Bijoux, orfèvrerie, horlogerie, céramiques, numismatique, philatélie, tableaux des XIXe et XXe siècles, Art Contemporain, vins et alcools, jouets, mobilier et objets d'art des XVIII, XIX et XXe siècles, ont déjà fait l'objet de jolies ventes. Les Trésors sont rares, il faut savoir les identifier et les mettre en valeur auprès d'un large public de collectionneurs ou amateurs. Les ventes domaniales Par ailleurs, Maître Bouvier anime 4 à 5 fois par an, les ventes domaniales de bijoux, montres et objets précieux à Saint Maurice (94) dans le cadre de sa mission de service public auprès de la Direction d’Interventions Domaniales (DNID). Toutes les grandes maisons telles Rolex, Audemars Piguet, Cartier, Breitling, Omega, Vacheron Constantin, Hermès… ont été largement représentées dans ces ventes d’exception à l’instar de la très rare et exceptionnelle montre bracelet Histoire de Tourbillon 5 en or rose signée Harry Winston adjugée à 134.000€ ou ces trois diamants (9 carats, 10 carats et 14 carats) adjugés à 261.000€. Les « Cavernes d’Ali Baba » ou les ventes « Collections Collectionneurs » Ces ventes sont l’occasion de découvrir à petits prix la richesse de notre patrimoine artistique, de notre savoir-faire et savoir-vivre à la Française. De 100 € à 1000 € vous repartez avec un objet de qualité, une œuvre d’un artiste de talent, un meuble atypique, un grand Cru Classé, une montre Vintage, un bijou signé….. Toutes les ventes aux enchères sont retransmises en Live pour permettre une plus grande diffusion et une meilleure publicité auprès d'un public ciblé. ...
En 2016, on va parler de Ligeriana ! Cet ensemble vocal et instrumental créé en 2000 autour de l’élaboration du programme Scala Dei et de son enregistrement (ffff de Télérama !), va enregistrer un disque compact "Abélard et Héloïse », fin mai en résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Il sortira en octobre 2016 chez ADF Bayard. Le sujet est intégralement consacré aux œuvres que Pierre Abélard a écrit à l'intention du monastère d'Héloïse - le Paraclet. Ligeriana, dirigé par Katia Caré, s’attelle également à la création d’un nouveau programme consacré aux chants de pèlerinage. Perceval : recherche, diffusion et étude de la musique médiévale L’ensemble vocal fait partie des Productions Perceval, un groupe d'étude de recherche et de diffusion de la musique médiévale. Soutenue par la région des Pays de la Loire, la structure intervient dans le domaine de l’action artistique, des spectacles et animations scolaires, des expositions et des conférences. « L'action artistique est une part importante de notre diffusion surtout au niveau des écoles et des collèges avec une moyenne de 80 concerts et spectacles par an », précise son dirigeant, Guy Robert. ...
En Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l’Allier, à Lurcy-Lévis se trouve Street Art City, un site unique et pérenne entièrement dédié à cette expression artistique strictement visuelle. Un haut lieu de création, pensé le 22 janvier 2015 et livré aux artistes du monde entier, s’étendant sur 10 hectares et disposant de 13 bâtiments dont 7 000 m2 construits et 22 500 m2 de murs et façades en perpétuelle évolution, garantissant l'éternelle résurrection d'un patrimoine unique à offrir aux générations futures. Peu à peu, une monumentesque œuvre collective métamorphose ce site orphelin assurant son éternelle résurrection en apportant au public, depuis 2017, un nouveau regard sur cet art jusqu'ici urbain. Un ADN conforme à celui de la Villa Medicis La philosophie de Street Art City est de libérer l’esprit créatif en repoussant les limites matérielles. Ici, l’art est un puissant vecteur d’enrichissement intellectuel et de lien humain. Véritable «résidence tremplin» Street Art City accueille les Artistes en leur offrant des conditions propices à l'expression de leur talent. L’Artiste bénéficie d’un accompagnement personnalisé lui permettant de se dépasser tout en préservant son identité et son unicité, ce qui apportera également une valorisation de ses créations et une reconnaissance sur le marché de l'Art et la vente de ses œuvres. La ligne artistique de Street Art City impose comme critères indispensables l’équilibre la diversité des œuvres, la qualité graphique et l’esthétisme des compositions. Street Art City se veut aussi un laboratoire expérientiel et une base de pérennisation proposant une immersion totale mais aussi un carrefour de rencontres et un lieu de ressources et de transmission. Hôtel 128, endroit désaffecté ou sévit la créativité L’Hôtel 128 est un bâtiment de 4 étages, abritant 128 chambres, comme son nom l’indique. Et un endroit où l'on ne dort pas mais où l'on rêve le street art, les yeux grand ouverts. Aujourd'hui désaffecté, il est entièrement livré aux Artistes du monde entier selon un cahier des charges bien précis. Ainsi, chaque année de mars à août, les Artistes interviennent en investissant une chambre afin d’y créer leur univers du sol au plafond en passant par les murs, et en intégrant leurs toiles. Dès le 1er septembre le nombre de chambres réalisées au cours du printemps-été précédent est ouvert aux visiteurs. Expérience unique, l’Hôtel 128 donne l’occasion d'être immergé au cœur de l’œuvre. Et d’enrichir le visiteur du message, de l'histoire, du mystère et de l'étonnement provoqués par chaque ambiance. ...
Le musée de l’Aventure Peugeot est l’un des sites incontournables de l’Est de la France, principal témoin de deux siècles de saga industrielle de la marque du Lion. Situé à Sochaux, il est volontairement enraciné dans le bastion historique des productions de la marque Peugeot de 1810 à nos jours. Il a ouvert ses portes au public en juillet 1988 et expose les collections d'automobiles, de cycles, d'outillage et d'articles ménagers de la marque organisées autour de quatre périodes successives, du début du XIXe siècle jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle. Il est possible de combiner la visite du musée avec celle de l’usine. En effet, le site de production PSA de Sochaux est un lieu qui attire du monde, tant les individus que les groupes. Situé à deux pas du musée, il permet de découvrir le lieu de fabrication des nouvelles Peugeot 3008 et 5008, de la DS5 et de la Peugeot 308. La visite se fait en semaine, sur réservation uniquement. Un service original Le musée de l’Aventure Peugeot met à la disposition des groupes et des individus un service de réception qui propose de la location de salles. Théâtre de nombreuses manifestations, le Musée dispose de différents espaces avec plusieurs types de salles ou salons ainsi qu’un espace entreprise où sont proposées des petites salles pour accueillir des réunions, une salle d’amphithéâtre pour les séminaires et/ou conférences et les présentations de produit ou de film. Un grand hall se prête volontiers aux pauses café et cocktails d’entreprise en plus d’ «une mezzanine qui donne sur le musée, qui peut être soit louée, soit privatisée pendant la journée ou le soir en dehors des heures d’ouverture », décrit la chargée de communication, Emmanuelle Flaccus. Toutes sortes de choix sont possibles, il suffit de demander, d’autant qu’un traiteur peut s’occuper de tous les repas allant du sur-mesure aux cocktails dinatoires ou déjeunatoires, en passant par les repas assis. Pour les visiteurs ou les personnes qui veulent juste déjeuner le midi, les portes de la brasserie leur sont ouvertes. Pour les amoureux de véhicules anciens, le service pièces de rechange Peugeot Classic se développe plutôt bien et s’ouvre également aux pièces Citroën. Avec l’appui de la Direction Services et Pièces de PSA, il refabrique « des pièces de rechange pour des véhicules anciens ou de collection ou des voitures des années 1980 qui ne sont pas encore entrées en collection mais pour lesquelles les gens recherchent des pièces », nous précise-t-on. ...
Connu depuis le XIXe siècle, le site archéologique de Graufesenque situé au confluent des rivières Le Tarn et La Dourbie suscite l’intérêt de nombreux archéologues. Parmi eux figure l’abbé Hermet, qui entreprend des fouilles plus scientifiques au début du XXIe siècle, suivi de Louis Balsan et Alain Vernhet dans les années 60-70. Un sanctuaire gaulois s’y trouvait jusqu’au début du Ier siècle après J.-C., puis des Romains s’y sont installés. Ces derniers produisaient de la céramique Sigillée rouge, brillante et étanche qui était utilisée dans tout l’Empire romain. Ils l’ont même exportée tout autour du bassin méditerranéen, jusqu’en Afghanistan, en Inde et en Mauritanie. L’importance de cette céramique est au centre de certains événements importants organisés sur le site de la Graufesenque, comme les journées de l’Antique. Un musée de territoire Le musée regroupe des richesses patrimoniales qui ont été découvertes sur le territoire de Millau et des Grandes Causses. Il abrite des collections paléontologiques, dont "le plus emblématique est le plésiosaure de 200 millions d’années" selon le conservateur. Ensuite, les collections de la préhistoire : une série d’habitats et d’éléments de vie d’hommes préhistoriques qui ont élu domicile dans des grottes autour de Millau. Les collections de céramiques gallo-romaines fouillées sur le site de Graufesenque qui constituent le fond des collections d’archéologie classique y sont aussi conservées. L’autre moitié du musée est consacrée à une présentation de la ganterie du XVIII au XXe siècle : 5 000 paires de gants, des modèles, des catalogues et des instruments de fabrication. En effet, la ville de Millau a été la capitale de la ganterie pendant près de 150 ans. ...
Le camp de Royallieu abrite depuis 2008 le Mémorial de l’internement et de la déportation qui propose au public de découvrir et de comprendre, le temps d’une visite, l’histoire tragique de ces milliers d’internés passés par ce lieu. Tout sur le camp de Royallieu Situé en périphérie de Compiègne dans le département de l’Oise, le camp de Royallieu était jadis une caserne militaire de l’armée française qui s’étendait sur une vingtaine d’hectares. Elle a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments. En 1940, le camp sert de lieu de détention à l’armée allemande. Cette dernière y emprisonne des soldats britanniques et français qui ont été capturés. En juin 1941, l’administration allemande transforme Royallieu en un camp d’internement et de transit qui fut baptisé « Frontstalag 122 ». C’est là que les ennemis du IIIe Reich (ressortissants de pays alliés, juifs, résistants, prisonniers politiques…) sont internés. Entre 1942 et 1944, environ 50 000 personnes, dont la plupart des résistants, ont été internées puis déportées vers les fameux camps de concentration. Il est également important de noter la présence d’un camp juif à l’intérieur de Royallieu où des milliers d’individus ont transité avant leur déportation. Un lieu d’histoire et de mémoire Créé par la ville de Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation propose un parcours historique à travers une dizaine de salles permanentes et une grande salle d’exposition. L’ensemble du site est porteur de mémoire. L'intégralité des matières, couleurs et décors utilisés depuis sa construction a été révélée à travers des procédés ingénieux. À l’intérieur des deux anciens bâtiments du camp, les visiteurs ont droit à une visite interactive et autoguidée grâce à l’appui de nouvelles technologies audiovisuelles. Ces derniers découvrent notamment l’histoire du camp par le biais de témoignages sonores qui se déclenchent automatiquement en présence d’un visiteur, de projections sur les murs, ou encore de vidéos. Les visiteurs ont également accès à des documents reproduits comprenant notamment des lettres manuscrites, des documents administratifs ou encore des dessins. À l’extérieur, le jardin est également un lieu d’exposition. Tout au long de leur parcours, les visiteurs retrouvent des témoignages écrits et sonores, des plans du camp ainsi qu’une photographie des gardiens placée dans le contexte. En outre, des stèles en verre, construites par l’architecte Jean-Jacques Raynaud, « jonchent » les chemins sensibles de la mémoire. La visite s’achève avec un tunnel d’évasion découvert fortuitement en 2007. Là encore, des témoignages écrits et audiovisuels viennent expliquer plus en détail les rares évasions réussies au sein du camp. Pour ceux qui souhaitent se recueillir, ils peuvent se rendre dans la chapelle œcuménique située le long de l’enceinte sud. Enfin, dans le but de faire vivre ce lieu chargé d’histoire, le mémorial se dote d’une programmation culturelle variée comprenant notamment des conférences, colloques, projections, expositions, rencontres avec des témoins ainsi que des événements nationaux. Depuis sa création en 2008, pas moins de 114 000 visiteurs ont déjà emprunté les chemins de la mémoire de Royallieu. Le mémorial du wagon de la déportation Pour que toutes les générations prennent conscience et se souviennent de la souffrance de ceux qui ont vécu sous la barbarie des nazis, et afin qu'un hommage soit rendu à ceux qui se sont battus pour la liberté, le général Gamache, Président des Amis de l’Armistice, a émis le souhait que la ville possède un wagon de la déportation en 2003. 10 ans plus tard, son vœu a été exaucé. Le Mémorial du Wagon de la Déportation fut inauguré en 2013. Il est ouv...
Rendez-vous dans le Pays de Fénelon en Périgord Noir pour l’exposition Doisneau et profitez-en pour découvrir la richesse de la région. La seule exposition permanente de Robert Doisneau au monde Les amateurs de belles photographies connaissent tous Robert Doisneau pour son travail. Savez-vous que l’Office de Tourisme du Pays de Fénelon en Périgord Noir a souhaité lui dédier une exposition permanente ? Tout commence en 1936, lorsque le gouvernement de Léon Blum crée les congés payés. Lors de ses premières vacances, Robert Doisneau en profite donc pour venir en Dordogne par le train, devenant par ce biais l’un des premiers touristes de la région. Puis, grand fan de canoë, il reviendra souvent dans la Dordogne afin d’immortaliser les sites les plus pittoresques (de Beaulieu-sur-Dordogne à Beynac). Ce sont ces photos que l’Office de Tourisme vous invite à découvrir. Entièrement gratuite, l’exposition a été mise en place en collaboration avec les filles du photographe français qui ont conservé plus de 450 000 clichés. Une bonne occasion de découvrir le Périgord vu par Doisneau à travers une sélection de 50 photos présentant, d’un côté, les plus beaux paysages de la Dordogne et, de l’autre, la vie rurale locale de l’époque. À savoir : en plus de cette exposition permanente, l’établissement veut aussi proposer plusieurs expositions temporaires de jeunes photographes contemporains afin de présenter ce qui se fait actuellement en termes de photographies. Une bonne raison de vous y arrêter pour vous renseigner sur les richesses du territoire du Pays de Fénelon tout en écrivant une carte postale et déguster une glace ou boire un café. Entre salon de thé, galerie d’art photographique et salle de réunion pour professionnels, vous découvrez un Office de Tourisme polyvalent. Les activités du Pays de Fénelon en Périgord Noir Si vous souhaitez visiter ce beau pays, le rendez-vous est donné dans cet Office de Tourisme pas comme les autres, situé dans une ancienne gare entièrement réaménagée et ouvert depuis le 30 avril. Véritable porte d’entrée de la Dordogne et du Périgord Noir, il est le point de départ de nombreux chemins qui vous mènent vers des lieux aussi charmants que typiques. En effet, tout d’abord, sachez que la voie ferrée a été transformée en piste cyclable. Puisque le train n’y passe plus depuis 1980, c’est une excellente façon de faire revivre ce trajet historique. Ainsi, 19 km de voie verte ont été créés par la Communauté de Communes et un projet d’itinérance douce est en pleine construction. Ce dernier permettra de relier Sarlat à Cazoulès par la voie de chemin de fer. De belles promenades en perspective puisqu’il se rajoute à 500 km de chemins de randonnée et 400 km de parcours de VTT. Mais ce n’est pas tout, car vous trouvez de magnifiques bourgades à proximité dont 3 plus beaux villages de France (Domme, Castelnaud-La-Chapelle, Beynac-et-Cazenac). L’occasion d’observer l’aspect architectural spécifique, à base de lauze, de la région. N’oublions pas non plus les châteaux de Salignac et de Fénelon qui valent le détour ainsi que les magnifiques jardins du manoir d’Eyrignac, les jardins d’eau de Carsac (spécialisés dans les lotus) et les jardins de Cadiot. De plus, 3 événements importants ponctuent la saison : la Ronde des Moulins (durant le week-end de Pâques), la Ronde des Villages (mi-octobre) ainsi que la semaine de la nuit (début août). Ne repartez pas sans avoir participé à un marché gourmand Tous les visiteurs le disent : il faut avoir pris le temps de vivre l’ambiance si particulière des marchés gourmands de la Dordogne (seulement durant la haute saison, en juillet/août). En effet, vous y trouvez évidemment les spécialités de la région (truffes, cèpes, magrets de canard, salade périgourdine, produits à base de noix, etc.). Pourtant, ce qui frappe le plus, c’est le fait que des tables et des bancs ont été installés par les communes pour déguster les plats gourmands directement sur place. Les rendez-vous à ne pas manquer : - Le marché sur le thème du poi...
À Fécamp, à 2h15 de Paris et à 1h de Deauville se dresse un majestueux palais du XIXe siècle. Derrière sa façade à l’allure irrésistible, œuvre de l’architecte Camille Albert, se cachent des espaces consacrés à l’art, à l’Abbaye de Fécamp et à Bénédictine ainsi que la distillerie et les caves dans lesquelles repose la célèbre liqueur. Composée de 27 plantes et épices, sa recette fut redécouverte par Alexandre Le Grand. Ce grand visionnaire donnera à Bénédictine une renommée mondiale. Tout commence par un vieux grimoire… Entre le XVIe et le XVIIIe siècles, des moines ont créé d’innombrables élixirs en usant de techniques spécifiques de distillation et en faisant appel à leurs connaissances autour des épices et des plantes. Les moines bénédictins de l’Abbaye de Fécamp n’ont pas dérogé à cette tradition. Au sein de ce monastère, un des moines répondant au nom de Dom Bernardo Vincelli s’illustre par son haut savoir. Adepte de l’alchimie et de l’herboristerie, le personnage s’intéresse de très près aux méthodes de distillation et aux plantes, ce qui l’amène à créer un élixir de santé naturel en 1510. Ce précieux breuvage fut produit jusqu’en 1789. La Révolution française a tout ravagé sur son passage et a entraîné dans son sillage la perte d’un savoir-faire. Quant au manuscrit contenant la recette originale, il a été, par chance, préservé par un des derniers moines de l’Abbaye qui l’a confié au grand-père d’Alexandre Le Grand. En 1863, au détour de sa bibliothèque, ce négociant en vins de Fécamp retrouve ce vieux grimoire, qui retient toute son attention. Il y découvre l’intrigante recette qu’il veut à tout prix reconstituer, et y parvient après plus d’une année de travail. De là renaît l’élixir, devenu liqueur, et baptisé Bénédictine. On sait que celle-ci est composée de 27 plantes et épices dont la myrrhe, l’hysope, l’angélique, le safran, la noix de muscade ou encore le clou de girofle, mais la recette complète est tenue secrète. Pour contenir Bénédictine, pas question pour Alexandre Le Grand de choisir une quelconque bouteille. Il crée ainsi un flacon résolument élégant aux proportions et à l’allure si parfaite qu’il inspire de nombreux artistes pour ne citer que Paul Gauguin, Douanier Rousseau, Wesley Webber… Haut lieu de l’art et de l’industrie Mais créer une bouteille unique ne suffit pas. Alexandre Le Grand voit plus grand encore pour sa précieuse liqueur et décide de construire en son honneur un palais-usine. Il mène ce projet aux côtés de l’architecte Camille Albert, spécialiste du néo-gothique, et de nombreux artisants d’art, dont Marrou, génie des ferronneries et des faîtages. D’inspiration gothique et Renaissance, ce chef-d’œuvre architectural devient le lieu de production de Bénédictine ainsi qu’un musée. Il abrite effectivement une impressionante collection d'art formée par Alexandre Le Grand et composée d’un riche ensemble de peintures, ferronneries, ivoires, émaux sans oublier la bibliothèque de plus d’un millier d’ouvrages dont la plupart rédigés par des moines bénédictins. Bien entendu, une grande partie de ce sanctuaire sera consacrée à Bénédictine et à ses 500 ans d’histoire. Une salle retraçant son historique est à découvrir, exposant, entre autres, une partie des 1000 contrefaçons de Bénédictine retrouvées dans le monde. Car, oui, la liqueur attise toutes les convoitises par sa renommée mondiale et ses saveurs subtiles. Une salle des épices exposant les ingrédients composant Bénédictine est également ouverte au public. La visite continue dans la distillerie où sont entreposés les alambics en cuivre martelé dont certains datent de la fin du XIXe siècle et qui servent encore aujourd’hui à élaborer la liqueur. À savoir que le Palais en est le seul et unique lieu de production au monde. Apr&egr...
« Mignonne, allons voir si la rose, Qui ce matin avoit desclose »… Des générations entières ont appris ce poème de Pierre Ronsard. Écrit en 1545, il évoque que la jeunesse passe comme les fleurs… Mais qui était donc ce « prince des poètes » ? Pour le savoir, direction La Possonnière, à Couture-sur-Loir, village situé à 50 km de Tours, son « Vendômois », souligne Ronsard dans ses poèmes. C’est là que Ronsard est né. C’est même là qu’il a passé une partie de sa jeunesse. Dans le manoir où Pierre Ronsard a grandi, le visiteur pourra s’immerger dans cette demeure familiale, un ancien fief troglodytique dont il subsiste encore les caves et le pigeonnier. La Possonnière s’est construite au rythme de l’ascension sociale de la famille du poète. Alors qu’ils étaient à l’origine gardes forestiers des comtes de Vendôme, le manoir gothique s’érige lorsque les Ronsard trouvent leur place à la cour du roi Louis XII. Intimité, charme et Histoire Le charme indéniable de la Possonnière émane très certainement des ajouts datant de la Renaissance. Le père de Pierre de Ronsard, Loys, participe aux guerres d’Italie et, comme son roi François Ier, il est conquis par l’art transalpin. Visiter le manoir de La Possonnière, c’est donc un peu entrer dans l’intime de la famille et du poète, à travers ce lieu chargé d’Histoire. Ici, la poésie ronsardienne est vue par le prisme de son rapport au pays vendômois, à commencer par la forêt de Gastines. Si le thème de la nature est indissociable de Pierre Ronsard, on connait un peu moins un autre de ses thèmes de prédilection : le vin. Depuis 2015, le manoir de la Possonnière est labellisé « Vignobles et découvertes », qui témoigne de la qualité de l’accueil touristique autour du vin dans cette vallée viticole du Loir. Le parc floral du domaine complète agréablement le thème à la belle saison, avec des jardins de création contemporaine où se mêlent rosiers anciens et rosiers modernes ainsi qu’un potager fleuri. « Mignonne, allons voir si la rose… » ...
Grâce à l’organisation d’événements culturels et de formations, la Maison des Cultures du Monde — CFPCI valorise et facilite l’accès au patrimoine immatériel de l’humanité. Missions et actions de la Maison des Cultures du Monde La Maison des Cultures du Monde doit sa fondation à Chérif Khaznadar, poète et metteur en scène syrien, et Françoise Gründ, écrivaine, artiste et ethnoscénologue. Depuis sa création en 1982, elle contribue à valoriser et enrichir la connaissance des diverses formes du patrimoine culturel immatériel à travers des publications, des colloques, des expositions et également un événement majeur, le Festival de l’Imaginaire. ONG accréditée auprès du Comité intergouvernemental de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), la Maison des Cultures du Monde s’est donné comme objectif d’explorer, de partager, de conseiller et de former. Missions de prospection en partenariat avec des professionnels et le monde universitaire, accompagnement d’acteurs du PCI, conception de formations sur-mesure, la Maison des Cultures du Monde est reconnue pour son savoir-faire unique en matière de recherche et de conseil sur le PCI. Le Centre français du patrimoine culturel immatériel En 2005, à Vitré, dans les Marches de Bretagne, la Maison des Cultures du Monde a inauguré un centre de ressources documentaires afin d’abriter les archives et les objets collectés lors des missions de terrain. Les 60 000 références de ce fonds alimentent une base de données accessible en ligne, certains objets, comme les instruments de musique, sont exposés de façon permanente tandis que d’autres sont prêtés ou montrés lors d’expositions temporaires. Ouvert au public toute l’année, le centre dispose d’une médiathèque consacrée au patrimoine culturel immatériel. En 2011, désigné « organisme compétent pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » par le ministère de la Culture, en application de la Convention adoptée par l’Unesco en 2003 et ratifiée par la France en 2006, celui-ci est devenu officiellement Centre français du patrimoine culturel immatériel. En 2016, le CFPCI a été labellisé ethnopôle et missionné pour être l’interface entre le ministère de la Culture et de Communication, le public et les acteurs du PCI. Le Festival de l’Imaginaire, un événement unique Réalisé avec l’appui de partenaires nationaux et internationaux, le Festival de l’Imaginaire offre une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain, dans l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des formes d’expression de l'humanité. Une rare occasion de découvrir grands maîtres de la tradition et jeunes artistes dans les domaines de la musique, de la danse et des performances rituelles. Rencontres et ateliers autour de la programmation permettent de s’adresser à tous les publics. Colloques, tables rondes et conférences interrogent nos repères et élargissent notre vision du monde. ...
Trois salles d’exposition vous proposent de découvrir le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts et de suivre l’évolution de cinq siècles de soierie lyonnaise. A 11h et à 15h30 vous pouvez suivre une visite commentée qui vous emmène dans l’atelier de tissage. Maison des Canuts : visite au Pays de la soierie lyonnaise et de l'invention de Jacquard... On vous explique l’invention de Jacquard illustrée par une démonstration de tissage sur métier à bras. Les articles de la boutique : foulards, écharpes, cravates sont 100% Made in Lyon. ...
L’Association Perceval a à cœur de promouvoir et d’entreprendre des recherches pointues sur la musique médiévale. Elle cherche notamment à porter à la connaissance du grand public le monde peu connu de ce grand art. Pour y parvenir, l’association s’appuie sur ses deux enseignes, à savoir Perceval dirigé par Guy Robertet dévoué à l'action artistique et l’Ensemble Ligeriana conduit par Katia Caréet qui propose concerts et enregistrements.Sous cette seconde enseigne, l’association a récemment entrepris des recherches sur les chants épiques de l'époque de Charlemagne, ainsi que sur les œuvres de Pierre Abélard. « Des travaux de grande envergure ayant impliqué une véritable recréation musicale et entraîné la commande de reconstitutions d'instruments ». Deux disques ont été enregistré et de nombreux concerts ont été donnés autour de ces œuvres. Le volet pédagogique de l’association L’Association Perceval organise aussi de nombreux évènements dédiés aux établissements scolaires. Sous la direction de Guy Robert, ces activités en direction des écoles élémentaires et des collèges se matérialisent notamment par des concerts et démonstrations de danses. Les tout-petits participent par ailleurs à toutes sortes d’ateliers-découverte. Des musiciens parisiens et ligériens apportent leur contribution pour donner vie à ces actions pédagogiques. Des expositions sous l’enseigne Perceval L’Association Perceval organise régulièrement des expositions sur les instruments de musique médiévaux. Une occasion pour les découvrir ou apprendre davantage sur des instruments primitifs comme les petits orgues, les harpes, l'organistrum, mais aussi des instruments d'origine arabe comme le luth ou la guitare sarrasine. Plus de 50 reconstitutions d’instruments avec des cartels explicatifs ont été mis en place afin de plonger les visiteurs dans le fascinant univers de la musique médiévale. ...
En ce moment, depuis le mois de mars, le musée laisse place à une exposition d'anciennes photographies qui s’étendent de 1907 à 1969. Des photographies capturées par l’atelier Pasquero, véritable témoin de père en fils. Cette initiative est l'une des plus belles initiées par le musée pour mettre en valeur cette époque du XXème siècle. L’atelier Pasquero, entre photos et témoins du quotidien Qui aurait cru que cet ancien militaire ferait encore parler de lui près d’un siècle plus tard. Car oui, Pasquero, c’est d’abord le père : Jean. Ancien militaire donc, qui profite de sa passion pour la photo et d’une retraite anticipée pour monter son atelier dans ce qui est aujourd’hui la salle Nouveau Siècle. Mais les Pasquero, c’est aussi le fils : René. Une passion intergénérationnelle qui s’enchaîne jusqu’en 1972 et la folie d’un promoteur immobilier qui décide de détruire le quartier et donc l’atelier pour y construire un Diplodocus ! L’histoire elle, commence en 1907 lorsque le père crée l’entreprise familiale. Passionné de photographie qu’il découvre en prenant des portraits de ses copains de régiment, Jean Pasquero devient l’une des figures emblématiques de Lille en matière de photographie. En 1908, celui-ci rachète le fonds d’atelier des Ferrand alors spécialisés dans le portrait de famille depuis 1870. Peu à peu, il devient une figure incontournable et s’imposera finalement dans le domaine des photographies industrielles. René Pasquero lui, reprend le flambeau à la mort de son père en 1948. Ce sera lui qui en 1972, à la demande de Philippe Jessu, conservateur du Musée de l’Hospice Comtesse, cèdera l’ensemble du fonds photographique établi sur près de 60 ans au musée. Lille, la métropole et leur histoire en photos Jusqu’en juillet 2023, le Musée de l’Hospice Comtesse accueille ainsi l’atelier Pasquero dans ses murs. A travers une sélection de 260 photographies et objets ayant appartenu aux deux photographes. Des débuts du père dans le milieu jusqu’à son évolution dans le métier, l’exposition permet de découvrir non seulement l’histoire riche de l’époque mais aussi l’évolution des différents procédés et techniques photographiques. L’exposition retrace ainsi une série de photos de 1907 à 1969. Le tout bien évidemment classé suivant un parcours chronologique mais aussi didactique. On y retrouve ainsi les débuts amateurs du père, puis durant sa carrière militaire, en tant que portraitiste de la classé aisée de l’époque et enfin dans son travail de commande. Entre portraits et scènes du quotidien, l’exposition retrace le parcours de l’un des photographes les plus emblématique de la ville. On y retrouve des séries de portraits mais aussi des éléments plus « industriels ». Comme par exemple, la construction de la coupole de la Banque générale du Nord, les voûtes de la Treille ou encore les anciennes façades de commerce du Vieux Lille. Sur la fin de son parcours, René Pasquero s’était spécialisé dans la photographie industrielle. Une expo à ne pas rater Aujourd’hui, évènement incontournable de la région, l’exposition Pasquero aurait d’abord dû se dérouler en 2021. Reportée pour cause de confinement, elle aura d’abord lieu mais uniquement en ligne à travers des visites virtuelles. Au-delà des photos et du travail effectué par le père et le fils, l’expo permettra également de se replonger dans le Lille de l’époque. Bien évidemment les photos viendront apporter cette ambiance dans un agencement judicieusement orchestré. Le visiteur pourra ainsi s’attarder dans l’atelier reconstitué du photographe. Le salon d’accueil et la salle de pose comme si on remontait le temps. Ensuite, pourquoi ne pas se rendre dans le laboratoire. On pourra s’y essayer aux différentes techniques de développement et de tirage de l’époque et leurs applications. L’exposition se tiendra jusqu’au 02 juillet prochain et sera accessible le lundi de 14h à 18h et les mercredis et dimanches de 10h &agrav...
Cette maison de maitre au style néoclassique attire irrémédiablement l’attention. Ancienne résidence de nombreuses familles dont l’histoire est liée à celle de Strasbourg, la villa Kayserguet prend un coup de jeune lorsqu’elle commence à abriter le Lieu d’Europe et se pare d’un espace vitré donnant sur le parc. Lieu d’Europe (Strasbourg) : un centre de partages et de rencontres sur l'importance des institutions européennes... À l’intérieur, la visite débute par l’exposition permanente qui « veut montrer le lien très fort entre la ville de Strasbourg, ville aux origines européennes anciennes, et la construction européenne », explique Anne Billaut, directrice. Dans la partie historique, elle déroule la construction chronologique des institutions européennes en démarrant avec le Conseil de l’Europe qui voit le jour en 1949. « Fait intéressant : ce sont les Anglais qui ont suggéré que Strasbourg soit la ville siège de cette organisation intergouvernementale européenne », souligne Anne Billaut. Cette première pierre angulaire a permis ensuite à Strasbourg d’accueillir les autres institutions. À l’étage, les visiteurs ont accès à un centre de ressources et d’informations sur les institutions européennes. « Documents et brochures en plusieurs langues sont en libre service. Une documentaliste est également présente et guide les visiteurs dans leurs recherches », indique la directrice de l’établissement. Lieu de débats, d’échanges, de partages et de rencontres, le Lieu d’Europe est également doté, au premier étage, d’une salle de réunion et de projection baptisée « Daniel Riot », en hommage à ce journaliste français spécialiste de l’Union européenne. ...
L’Ardèche est connue comme un territoire nature et sport, vous allez vite comprendre pourquoi, à travers la découverte des sites naturels et géologiques du territoire (randonnées, canyoning, trail, vélo…) et la visite des villages de caractère pour les amoureux d’histoire. Découvrez un patrimoine unique Si vous avez prévu de passer quelques jours en Ardèche, nous vous conseillons de noter dans votre agenda la visite des « villages de caractères » (label national créé en 1996 visant à mettre en avant des patrimoines préservés). Parmi eux, trois valent vraiment le coup d’œil. Jaujac qui possède le plus jeune volcan d’Ardèche. Ses visiteurs apprécient ses maisons fortes, ses châteaux tout autant que ses longues coulées basaltiques (site de l’Echelette à Fabras, classées Geopark mondial UNESCO et classées parmi les plus belles d’Europe…). Autre étape sur votre parcours : le village de Meyras. Si vous aimez les vieilles pierres et l’histoire, vous serez conquis. Au cœur des ruelles anciennes émaillées de fresques, ou en visitant les châteaux de Ventadour et d’Hautsegur, préparez-vous à faire un formidable voyage dans le temps. Dernière étape incontournable : Thueyts. C’est un village étonnant par son patrimoine, riche en histoire et ses points de vue : Pont du Diable, Chaussée des géants et la Gravenne. A proximité, témoignage du patrimoine industriel des vallées, nous vous conseillons l’écomusée du Moulinage à Chirols qui retrace l’épopée du fil de soie. La terre d’accueil des amoureux de randonnée Si vous aimez marcher, vous allez être aux anges. Des centaines de kilomètres de chemins naturels attendent les adeptes de marches, familiales ou sportives avec le Trail permanent de la Chaussée des Géants. Après l’effort, les Thermes de Neyrac vous attendent pour vous ressourcer et pour un moment de bien-être. Une bonne occasion de profiter de paysages sauvages et d’un patrimoine géologique hors du commun, mis en avant depuis les années 70 par de nombreux géologues. Parmi les panoramas remarquables, ce serait dommage de passer à côté de la cascade du Ray-Pic (à Péreyres), la plus belle chute d’eau de l’Ardèche (géosite Unesco). ...
Comment la musique vient aux instruments1 ? Le concept du musée répond à une double vocation. Le musée s’impose naturellement comme le lieu témoin de la ville, dont l’identité est fortement marquée par la production traditionnelle d’instruments de musique à cordes et la transmission des savoir-faire qui lui est associée. Parallèlement, il donne l’occasion de porter un regard nouveau sur l’ensemble du processus de fabrication de l’instrument de musique pris comme composant de la fabrication de la musique. Les luthiers et les archetiers, les savoir-faire qu’ils transmettent, les instruments qu’ils fabriquent, les musiciens qui les jouent, les compositeurs qui écrivent pour eux, les auditeurs et les critiques qui écoutent et jugent les musiques produites ainsi que les interactions entre ces différents acteurs sont au cœur du projet du musée. Ainsi, le visiteur, en fonction de sa culture, peut se reconnaître dans l’un ou l’autre rôle. Il n’est pas seulement « spectateur » du projet. 1 MABRU Lothaire. Comment la musique vient aux instruments : Ethnographie de l’activité de lutherie à Mirecourt. Sarreguemines – Metz : Editions Pierron, DRAC de Lorraine, 1998, pages 179 -192. ...
Véritable ode à la musique populaire, le MuPop nous fait redécouvrir cette musique que l’on écoute tous les jours. Lieu incontournable de l'Allier, le Musée de la musique populaire emporte le visiteur à la découverte de la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Le MuPop : la musique si elle nous était contée ! La cité médiévale de Montluçon accueille l’un des endroits les plus emblématiques de la région de l’Allier. Construit par l’architecte Philippe Tixier en lieu et place des anciens hôtels particuliers Méchain et Charnisay, le Musée de la Musique Populaire ou MuPop plonge le visiteur au cœur de l’univers de la musique. Dans une architecture entre modernité et renaissance, les concepteurs du musée ont voulu croiser les époques. L’hôtel Chamisay a ainsi été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale. Quant à l’hôtel Méchain, victime du temps, a lui pris un tournant plus contemporain. Pour accueillir le visiteur, cela commence avec un parcours musical immersif. Muni d’un casque et d’un capteur, le visiteur conçoit lui-même sa visite en pointant son capteur vers les 150 points d’écoute répartis à travers le musée. 8 heures d’instruments en tout genre qui permettent de redécouvrir la musique populaire du XVIIIème siècle à nos jours. Baptisé SEM ou système d’écoute mobile individuel, on passe des musiques traditionnelles d’il y a 400 ans à la fanfare, suivi du bal populaire avant de partir à la rencontre de la musique électrique, Elvis, Johnny et jusqu’au Hard-Rock et au Métal. Afin de rendre l’expérience toujours plus enrichissante, le MuPop propose également un parcours instrumental enrichi et un parcours numérique interactif. Dans ce dernier, cinq écrans tactiles invitent le visiteur à tester ses connaissances sur les instruments phares de la musique populaire. De la vielle à nos jours ! Le MuPop, c’est d’abord l’histoire d’un musée vieux de plus de 50 ans. Tout commence en 1959, lorsque le musée de Montluçon dans l’enceinte du château des Ducs de Bourbon, était alors dédié à l’histoire et l’ethnologie locale. Conçu par Jean Favier, le musée conservait en son sein des vielles. Instruments de musique atypique, les vielles étaient selon Jean Favier spécifiques à la région en matière de musique locale. Dans les années qui suivirent, face à une collection de plus en plus croissante le musée de Monluçon devient le Musée des vielles. Dans les années 90, la collection s’étend d’abord aux cornemuses de Jean-Michel Renard, puis viennent les rejoindre en 1997, des guitares électriques de toutes sortes. Au fil des années, d’expositions en expositions, le MuPop devient le véritable porte étendard de la musique populaire. Mais le Mupop, ce ne sont pas que ses instruments. C’est aussi un endroit où l’on peut voir comment à évoluer la musique au fil des années. Des posters, des instruments, des vidéos sont aussi présents dans chaque salle. Des machines électroniques comme le jukebox et le scopitone sont aussi exposées. Symboles de la musique rock, on se laisse emporter dans une autre époque. A la recherche d’un nouveau monde, on y retrouve aussi un local de répétition d’un groupe punk de la région parisienne. A l’intérieur tout y est du synthétiseur en passant par le violon ou encore la batterie. On y retrouve même des mégots de cigarette et des cannettes de bière ! Pourquoi visiter le MuPop Derrière son aspect formel, le MuPop est un véritable lieu d’échange. On y incite les visiteurs à expérimenter, à toucher. On peut tester les instruments de musique comme les guitares avec des amplis. On vit l’exposition. Le musée réserve toujours de nouvelles expositions à découvrir : sur différents thèmes comme les costumes des artistes, leurs albums. Le musée est aussi un lieu d’échange où on peut se faire de nouveaux amis. On peut y rencontrer des amateurs et des passionnés de musique et partager ses expériences. Les amateurs de danse sont aussi les bienve...
L’Institut culturel basque invite les associations à rejoindre le mouvement afin de bâtir des projets culturels autour de la culture basque. Présentation de l’Institut L’Institut culturel basque (ou ICB) a été créé en 1990 avec le soutien de l’Etat, du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, du Département des Pyrénées-Atlantiques et du Syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque (devenu aujourd’hui Communauté d’Agglomération du Pays Basque), et de ses 160 associations membres. Situé au Château Lota à Ustaritz, près de Bayonne, le but premier de l’ICB, depuis plus de 25 ans, est de favoriser la création de projets créatifs en lien avec la culture basque, de faciliter leur diffusion et de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel de cette culture si riche. Mais ce n’est pas tout. Car l’Institut est aussi un organe de recherches et d’échanges culturels travaillant sur la meilleure façon de transmettre la langue et la culture basques. À ce titre, l’ICB développe ses projets pluriannuels sur des thématiques comme le chant, la musique, ou encore la danse basque. Ainsi, en plus d’aider à mettre en œuvre de nombreux événements culturels, l’ICB possède un site portail qui évolue régulièrement et qui se transforme, au fil du temps, en un véritable espace multimédia dédié à la diffusion de la culture basque. L’Institut culturel basque : ethnopôle depuis 2017 L’année 2017 a été importante pour l’ICB, car c’est la date où il a été labellisé ethnopôle, en partenariat avec l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). 9e ethnopôle national et deuxième de la région Nouvelle-Aquitaine, à travers une convention signée avec le Ministère de la Culture et l’EHESS, l’ICB s’engage pour 4 ans à travailler sur le patrimoine et la création, sur l’oralité, sur la valorisation des ressources numériques liées à la culture basque et sur les pluralités linguistiques. Tout cela s’intégrant au sein d’un programme de recherche, de diffusion pluriannuelle et de formation. De ce fait, il s’occupe de collecter et sauvegarder tous documents vidéos et audios basques par le biais du programme Eleketa (collecte de plus de 300 témoignages filmés) tout en travaillant sur le traitement des fonds sonores et audiovisuels basques numérisés par le service Archives du département des Pyrénées-Atlantiques. Cela lui a permis de devenir une véritable référence dans le domaine du patrimoine oral de la culture basque. Autre sujet important pour l’ICB : faire le lien avec la création contemporaine. Le centre en vient ainsi à s’interroger sur les enjeux de la création culturelle au Pays basque. Pour cela, il engage des débats sur les réalisations traditionnelles et modernes des artistes actuels par le biais de journées associant travaux de groupe, témoignages, échanges et conférences. L’ICB est donc aussi un véritable laboratoire de la mémoire et de la création. ...
Stéphane Bern, pourquoi un tel attachement au patrimoine ? Comment vous est venue cette passion pour l’histoire et la sauvegarde du patrimoine ? Stéphane Bern | Écoutez, cela a commencé vraiment tout petit. Quand j'étais enfant, j'habitais Nancy, qui est une ville ô combien patrimoniale. Mon école était à côté de la Place Stanislas, pas très loin du Palais du Gouverneur et du Musée Lorrain. Enfin, j'habitais un appartement dans un immeuble moderne assez laid. Et j'avoue que j'ai découvert enfant, ce qu’était la beauté grâce au patrimoine ce qui a éveillé tout mon intérêt pour l'histoire. C’est vrai aussi que cette passion, cet intérêt naissant pour l'histoire et le patrimoine, m’a été encouragé dès l’enfance par mes parents et mes grands-parents luxembourgeois. Et au fond, j'ai très vite compris que le patrimoine était quelque chose qui réunissait les gens, les générations. Que c’était un vecteur d'identité. On naît du lieu qu'on a choisi. On s'intègre grâce aux bâtiments qu'on s'approprie. Et j'ai toujours pensé aussi que derrière les vieilles pierres, il y avait des aventures humaines incroyables. Des aventures humaines que j'aime raconter parce que c'est ça, l'histoire ! Ce n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est la vie de femmes et d'hommes qui ont fait des exploits ou parfois des choses désagréables. Cela peut arriver aussi mais la vie c’est avant tout des aventures humaines. Chaque année, la mission Bern inclut dans son « état des lieux national du patrimoine remarquable en péril » une proportion non négligeable de monuments industriels. Pouvez-vous nous en dire plus ? Stéphane Bern | Écoutez, pour moi, le patrimoine industriel a toujours été ma préoccupation. Je dirais même patrimoine industriel et ouvrier. Parce qu'il y avait beaucoup de bâtiments ou d'anciennes usines intéressantes du 18e, du 19e siècle qui sont à l'abandon et qui racontent la mémoire de femmes et d’hommes qui ont travaillé. Et, quand il n'y a plus d'emplois dans ces lieux, ces lieux se meurent. Et donc, il faut les réhabiliter pour leur rendre leur mémoire. On a aidé, par exemple, la Grande Forge de Buffon, c’était la première année, je me souviens aussi d’une remise aéronautique tout à fait impressionnante, une poterie aussi, une ancienne tannerie, des séchoirs à houblon. Et c'est vrai que la Grande Saline entre dans ce patrimoine industriel parce que c'est avec sa poêle à sel et toutes ses installations une mémoire ouvrière importante. C'est une typologie du patrimoine parmi les autres, châteaux, patrimoines religieux, maisons d’illustres, jardins, sites archéologiques, mais je n'oublie pas le patrimoine industriel et ouvrier. D'ailleurs, cette année, on a encore distingué, pour la mission Bern 2024, l'usine de la Grande Vapeur à Oyonnax dans l'Ain, qui est l’un des sites emblématiques de l'industrie locale dédié au savoir-faire du peigne et de la plasturgie. Ce sont des choses comme ça qui m'intéressent. Des bâtiments qui sont emblématiques dans une région parce que ça a été une industrie qui a fonctionné pendant des siècles. Et tout d'un coup, il n'y a plus rien. Le bâtiment est là, et quand les gens voient le bâtiment se dégrader, ils ont le sentiment qu'on les abandonne, qu'on a abandonné l'emploi et qu'on abandonne les gens. Et donc, c'est pour ça qu'en sauvant ce patrimoine, nous sauvons la mémoire de ceux qui y ont travaillé. D’où est venue cette idée géniale de « Loto du patrimoine » pour financer des restaurations ? Et quel apport financier la Fondation du patrimoine reçoit-elle chaque année de la Loterie nationale ? Stéphane Bern | Je n'ai pas eu à chercher bien loin. J'ai été piquer l'idée en Angleterre, où ce qui avait été fait pour le National Trust, qui est une sorte de consortium regroupant tous les monuments, privés ou publics, bénéficie chaque année de la Loterie, ...
Les choix affirmés d’une association Depuis 2005, les associations regroupées au sein de « l’Opéra au village » placent Pourrières au cœur de leurs projets. Théâtre de plusieurs manifestations culturelles, le village accueille tout aussi bien la promotion des jeunes artistes professionnels que la convivialité d’une harmonieuse trilogie entre spectateurs, artistes et habitants du village. Des valeurs qui priment au sein de l’association et qui sont tributaires de la qualité de l’ensemble de la production parmi lesquels figurent tous travaux de création et de production d’opéra courts et de concerts de qualité. Le Couvent des Minimes de Pourrières Classé monument historique depuis 1972, le Couvent des Minimes de Pourrières offre le double avantage d’une chapelle et d’un cloître qui accueillent régulièrement les différents concerts dans un bel écrin constitué de superbes décors architecturaux et d’une association réussie de notes sonores. Le lieu abrite régulièrement des manifestations musicales et artistiques où Jean de Gaspary offre le cadre somptueux d’un monument patiemment restauré pendant 40 ans par ses soins, avec à la fois, une hospitalité exemplaire et un grand sens artistique contribuant en majorité à la réussite des productions. Les secrets d’une réussite Une belle dose de talents, un lieu merveilleux, une programmation originale, des bénévoles dévoués et créatifs, des spectateurs fidèles et exigeants, la confiance et le soutien des collectivités territoriales contribuent à faire du lieu, une aventure musicale authentique et à la fois humaine pour laquelle le leitmotiv reste dans le ton de la qualité et de la convivialité. Des bénévoles solidaires En fonction du programme établi pour l’année, les bénévoles de Pourrières, réunis au sein de l’association « l’Opéra au Village », démontrent leur engagement à travers une forte implication pour chaque étape à franchir dans les différents préparatifs de la représentation. Dans un bel élan de solidarité et une ferveur exemplaire, répétition des textes, confection des costumes et réalisation des décors battent leur plein dans les différents ateliers, incluant dans son intégralité, la prise en charge du côté logistique, jusqu’au grand repas collectif à partager avant les représentations. Comme tous les ans, chaque spectacle est couronné de succès comme les opéras comiques « Les trois baisers du Diable » de Jacques Offenbach et « Faust en ménage » de Claude Terrasse qui, chacun à leur manière, mettent en exergue le fort pouvoir de séduction étrangement exercé par la gente féminine dans la société. La barrique à livres de Pourrières La barrique à livres figure parmi les curiosités de Pourrières qui attirent beaucoup de visiteurs. Confortablement installée au parking des Trente-Gouttes, la « barrique à livres » a été conçue dans l’esprit d’une bibliothèque ouverte à tous, à l’initiative de l’équipe de designers de l’association. Jouissant d’une grande liberté d’accès, l’interface permet à la fois la consultation, le partage et l’échange de livres. ...
Toulouse, ville des orgues Ville dynamique et chargée d’histoire Toulouse abrite un patrimoine organistique extraordinaire composé d’orgues de toute esthétique et de toute époque. Rien que dans le périmètre du centre-ville, il est possible d’entendre 5 siècles de musique sur différents instruments. De ce riche patrimoine est né le Festival international Toulouse les Orgues. « Cet événement original et inédit attire un public de passionnés ou de novices qui viennent du monde entier pour découvrir un concentré de talents, de concerts originaux et d’instruments aux sonorités très spécifiques » raconte Mélanie Daoulas, chargée de communication de l’Association Toulouse les Orgues. Dimension d'exploration et de confrontation permanente Premier temps fort de cette édition 2016 qui marque d’ailleurs les 20 ans du Festival, le week-end Dialogue des cultures, qui fera entendre des musiques balkanique, arabo-andalouse, anglaise et turque. Le festival proposera des duos tels que l'orgue avec le taïko, un tambour japonais ou le kannel estonien. Mais le "dialogue des cultures", c’est aussi la rencontre de cultures musicales différentes, à l’image de « Rock the Organ », un concert orgue, percussions et guitare électrique autour d’oeuvres de Zappa, Pink Floyd ou Gavin Bryars. C’est aussi des récitals où les oeuvres jouées évoqueront le voyage, l’exil, l’ailleurs. Pour un anniversaire sans fausse note, le dernier week-end sera consacré aux fondateurs du festival et aux créateurs et interprètes d’aujourd’hui. Parmi les autres temps forts du Festival, la restitution d’un projet d’éducation artistique ambitieux : Souffle sur l’étang. Ce spectacle qui se tiendra à l’église-musée des Augustins est le fruit d’un travail mené tout au long de l’année par des élèves de deux classes primaires d’horizons géographiques, culturels et sociaux différents avec leurs enseignants, un intervenant organiste et un danseur chorégraphe. De l'orgue pour tous! ...
Ce plasticien conçoit et crée des livres à exemplaire unique ou à tirage très limité. Ainsi son œuvre la plus récente, Heures dispersées, est-elle conçue dans la continuité de son travail de création qui tente d’inscrire l’un dans l’autre l’espace d’un lieu et celui d’un livre. La « matière travaillée du corps de ce livre » se trouve à Bourges, à l’hôtel Lallemant, une demeure de la Renaissance qui donne les références iconographiques du livre. Un texte en diptyque de Marie Grégoire encadre l’ouvrage. Quelle aventure impossible que celle de la conjonction du texte et de l’image ! William Blake, l’inspirateur Depuis son jeune âge, François Righi, qui a aussi parcouru le Mexique sur les traces d’Antonin Artaud, est fasciné par le livre, cette « machine à produire à la fois du sens et du mystère », et par ceux qui le fabriquent, typographes, imprimeurs en taille douce, sérigraphes, lithographes. Il aime, comme James Lee Byars, « les meubles pour livres, les coussins pour livres, les tables pour livres ». Formé auprès de grands graveurs parisiens, François Righi imprime ses livres sur ses propres presses depuis plus de 40 ans. On trouve, parmi ses inspirateurs, la vie et l’œuvre du poète anglais William Blake, mais il cite également Clemens-Tobias Lange, Jean-Claude Mattrat, Veronika Schäpers… La disparition des grandes imprimeries qui assuraient l’édition des livres d’artistes et l’apparition des nouvelles techniques ont remis à l’honneur ces derniers. Ainsi, l’artiste-imprimeur est-il revalorisé dans sa fonction et son rôle. François Righi assure lui-même la commercialisation de ses œuvres auprès de collectionneurs particuliers, lors de salons et de rencontres avec des bibliothécaires. Selon lui, un livre d’artiste ne révèle ses richesses que quand il est consulté, feuilleté, manipulé. Une relation avec son lecteur beaucoup plus profonde qu’une simple exposition dans la vitrine d’un musée. ...
Comme chaque année, un programme musical varié rythme la saison estivale des Hautes-Alpes. Cet été, le Label L’Accordée présente 13 festivals, reconnus pour leur haute qualité. Sur les scènes se côtoient plusieurs répertoires : jazz, musique de chambre, grand orchestre, chanson et classique. Les incontournables au programme : le Festival Messiaen au pays de la Meije, Le Festival de Chaillol et Les Musicales Guil Durance à Mont-Dauphin. Label L’Accordée : musique pour tous et performances d'artistes au programme... À chaque manifestation, le public découvre des performances musicales interprétées par des artistes talentueux dans des lieux d’exception. Grâce aux tarifs accessibles, les passionnés ne manqueront sous aucun prétexte les rendez-vous. ...
Faire connaitre l’histoire particulière de la diaspora arménienne. Telle était la vocation première du Centre du patrimoine arménien (CPA). Mais au lieu de privilégier une approche communautaire, le centre a tout de suite misé sur l’ouverture. « Nous essayons toujours d’établir un lien entre l’histoire arménienne et les problématiques actuelles », souligne Chrystele Roveda, Responsable du service des Publics et de la communication du CPA. Créé en 2005 sous l’impulsion de la ville de Valence, Le Cpa est aujourd’hui géré par Valence Romans Agglo. « La présence d’une communauté assez importante de personnes d’origine arménienne sur le territoire est l’une des raisons qui a impulsé la création de ce centre », explique Chrystele Roveda pour revenir sur les origines du lieu. Après deux ans de travaux, cet équipement culturel majeur de Valence Romans Agglo a rouvert ses portes au public le 15 septembre 2018. L’occasion de découvrir ses infrastructures mais également les innovations apportées, sans oublier les nouvelles activités construites autour d’une programmation qui se veut ambitieuse. Avec pour leitmotiv d’être un lieu citoyen ouvert sur le XXIe siècle. Le Cpa fait peau neuve À la suite d’importants travaux, la surface dont dispose le centre est passée de 450 m2 à 1 100 m2. De nouveaux espaces ont ainsi été créés afin d’apporter une atmosphère plus conviviale à ce lieu de mémoire. Désormais, le public va bénéficier d’un nouvel espace d’accueil qui s’ouvre sur un patio, d’un auditorium d’une capacité de 100 personnes, d’une belle terrasse pouvant recevoir une centaine de personnes pour différents évènements et d’une salle pédagogique. Quant à l’espace consacré à l’exposition permanente, celle-ci a fait l’objet d’une rénovation. « Nous avons actualisé les contenus et enrichi le parcours de dispositifs multimédias innovants », rapporte notre interlocutrice. De nouvelles offres à destination des familles et du jeune public Concernant la programmation, Le Cpa s’attache à mettre en place une offre culturelle adaptée et accessible à tous. « Jusqu’à présent, nous avions organisé beaucoup d’animations pour le public scolaire. Actuellement, nous sommes en train de déployer de nouvelles offres à destination des familles et du jeune public », spécifie Chrystele Roveda. Des ateliers ludiques, des animations ou encore des visites guidées interactives sont proposés en ce sens. Et grâce au label Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » obtenu en 2018, le centre sera en mesure, dans les années à venir, de développer des projets plus ambitieux portant sur la problématique des migrations. ...