Ancienne propriété d’Olivier de Serres (1539-1619), illustre agronome français connu pour sa contribution au développement des techniques agricoles, ce domaine viticole de 10 ha produit aujourd’hui des vins qui se hissent parmi les références de l’appellation IGP Coteaux-de-l’Ardèche.
Des pratiques respectueuses de la Nature
Ce vignoble en altitude, conduit en lutte raisonnée et bio-logique, est planté en coteaux sur des sols à dominante argilo-calcaire. L’encépagement se compose de syrah, de grenache et de merlot au niveau des rouges et de viognier pour les blancs. En favorisant la biodiversité, le domaine offre à ses vignes les conditions optimales à leur épanouissement. Résultat, des raisins de qualité qui seront plus tard délicatement vendangés à la main.
Des cuvées d’exception
Sur les cinq cuvées proposées par le domaine, deux peuvent prétendre au titre de « cuvée ambassadrice » : la cuvée « Olivier des Serres 2017 » et la cuvée « Viognier 2017 ».
100 % merlot, la première présente un nez intense avec des arômes de mûres. En bouche, on trouve une belle palette aromatique et des tanins structurés. La seconde est également un monocépage, un 100 % viognier qui séduit par ses arômes de fruits à chair blanche. En bouche, ce vin dévoile rondeur et complexité. Idéal pour l’apéritif, accompagné de brochettes de poulet mariné ou encore de foie gras.
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Situé à Saint-Ambroix, en Occitanie, le Clos La Roque est un domaine familial datant du XVIIe siècle.
Un savoir-faire unique
La philosophie de la maison : « Faire ressortir le goût du terroir. » Grâce à une belle diversité géologique et des pratiques culturales consciencieuses, les Simon produisent des vins exquis, appréciés des plus fins connaisseurs.
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Cette propriété existait déjà depuis 1800 mais elle n’a été exploitée par la famille Rosier que depuis 1956 par le biais du grand-père Paul. Après des études d’œnologie à Orange et Belleville-sur-Saône, Bruno Rosier débute au domaine en 1990 auprès de son père. Il commence par planter de nouveaux cépages et introduit du Viognier sur le domaine. A cette époque, la production était encore amenée à la coopérative La Suzienne.
Le domaine sous l’ère Bruno Rosier
Dès qu’il reprend en main l’exploitation en 2002, Bruno décide de vinifier lui-même sa production. Il travaille ses 30 hectares de vignes et 20 hectares de lavandin en agriculture raisonnée. Cette technique consiste à mettre des rangées de paille de lavandin distillé sous les vignes. Cette seule action permet à la fois d’étouffer les herbes, de lutter contre l’érosion et la sécheresse et de nourrir le sol. Il s’initie aussi à la production de vins blancs, une grande première pour le domaine. Il commence par 55 tonneaux de Bourguignon de 228 litres dans la vieille cave du domaine. Comme le résultat s’est révélé encourageant, il décide de passer à la vitesse supérieure en investissant dans une cave moderne avec des cuves en inox et des 94 futs de chêne européen.
Les vins du domaine
Comme Bruno Rosier aime à le répéter, il faut du bon raisin pour faire du bon vin. Il s’efforce toujours de travailler des vins ronds et souples en structure. Il propose à la vente du rouge, du blanc et du rosé, et sa touche personnelle consiste à introduire du Viognier, son cépage fétiche, dans toutes ses cuvées.
La cuvée « A l’Envol des Hirondelles » est un Vin de Pays de Méditerranée. Issu de coteaux sablo-argileux mêlés d’éboulis calcaires, ce moelleux 100% Viognier présente une robe jaune paille. Son nez est riche avec des notes de fruits mûrs et de fleurs blanches. En bouche, il est gras et doux avec une finale très longue aux arômes de fruits confits et de fruits exotiques. Il se déguste avec des toasts de tapenade, une tarte Tatin, une belle poire au chocolat ou au pain d’épices. La production de cette cuvée est limitée à seulement 3000 bouteilles.
Le « Rosé Plaisir » AOC Grignan les Adhémar, est un vin à la robe rose pâle aux reflets orangés. Son nez est très riche, avec des notes de fruits rouges, pêches et agrumes. La bouche propose des touches d’amandes grillées avec des fleurs blanches. Le millésime 2012 a été récompensé d’une étoile au Guide Hachette 2014. Il se caractérise par une belle rondeur et une fraîcheur qui est parfait pour accompagner la cuisine méditerranéenne, salade, grillade et tajines, et la cuisine asiatique très épicée.
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Art Mas, c’est le vignoble familial de Xavier Combe. Véritable hymne à la biodiversité, les thyms, les romarins, les sauges, les oliviers et autres senteurs colorent le paysage et le parfument d’une fragrance inoubliable.
Le viticulteur cultive 11 hectares de vieilles vignes à l’encépagement noble, localisées dans l’aire d’appellation Côtes-du-Rhône Villages Visan.
Sur ce sol argilo-calcaire, les vins, produits biologiquement, s’épanouissent sous le soleil méditerranéen, ce qui donne des breuvages fruités, équilibrés, concentrés, expressifs et d’une étonnante richesse aromatique. « Nous nous distinguons par de très faibles rendements », confie Xavier Combe. « Seulement 25 hl/hectare en moyenne, ce qui permet la parfaite expression d’un terroir unique, souvent qualifié comme l’un des plus beaux de Visan. »
Domaine viticole Art Mas : un terroir d'exception....
Exclusivement récolté à la main, le raisin ne subit aucun traitement par des intrants chimiques. La phytothérapie est adaptée à la vigne en utilisant des principes actifs naturels afin de renforcer la plante. « Nous exécutons des pratiques traditionnelles et des méthodes ancestrales ». Ce respect de la tradition n’empêche pas la modernité et l’originalité. Les étiquettes de la gamme ont été redessinées par le vigneron en 2016.
De quoi se faire et faire plaisir. D’ailleurs, de nombreuses tables étoilées dans toute la France le savent bien : elles ont du vin du Vignoble Art Mas à leur carte.
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Le Domaine Arvieux est situé à Saint-Victor-la-Coste et élabore des rouges, blancs et rosés sous l’appellation Côtes-du-Rhône.
La qualité avant tout
Vigneron de longue lignée, Nicolas Arvieux gère d’un bout à l’autre toute la chaine de production. Ici, tout se fait de façon artisanale pour que chaque cuvée créée soit vivante, unique et s’imprègne du caractère de celui qui travaille les vignes et au chai…
Le Domaine Arvieux se démarque ainsi par un faible rendement au profit de la qualité. « Mon objectif est de maintenir le rendement à 30 hl par hectare pour plus de complexité », fait valoir Nicolas Arvieux. Les vins rouges ne font pas l'objet d'un filtrage afin de conserver les macromolécules et conserver toute la densité du vin. Les dépôts naturels qui en résultent prouvent que les vins restent vivants et naturels.
Le coup de cœur est la cuvée Exception, qui porte bien son nom. « C’est uniquement quand la qualité du millésime est excellent que je réussis à sortir des vins comme cela », conclut le maitre des lieux.
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Ce mas, situé sur la commune de Tulette, est un héritage familial de Corinne Depeyre, venant de son père qui, lui-même, l’a hérité de son père Henri et de son grand-père Clément. Ainsi, après trois générations, Corinne est la première vigneronne de la famille à reprendre le flambeau. Un rôle qu’elle assure et assume pleinement avec passion.
L’agriculture biologique, une réelle conviction
Au sein du Domaine Corinne Depeyre, l’agriculture biologique est un véritable art de vivre. Pour la viticultrice, il s’agit d’un gage d’avenir. C’est pourquoi elle cultive ses 19 hectares de vignes suivant cette technique respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. Les vignes vivent ainsi au rythme des labours, selon les cycles naturels et grâce à des techniques ancestrales destinées à lutter contre les parasites et les maladies.
Corinne Depeyre cultive notamment la phacélie au milieu de son vignoble. Il s’agit d’une fleur qui a la propriété de régénérer les sols naturellement. Des rangées de rosiers ont été plantées au pied des vignes. En plus d’offrir un décor visuellement très attrayant, les rosiers préviennent de l’apparition de maladies comme l’oïdium provoqué par un champignon destructeur.
Les vins de Corinne
Le Domaine Corinne Depeyre commercialise trois gammes de vins bien distinctes. Parmi les plus connues figurent les cuvées Style, se déclinant en rouge, blanc et rosé. Le Style Rouge Côtes-du-Rhône est issu de vignes de 30 ans d’âge établies sur un terroir argilo-calcaire, recouvert de galets roulés. Il est élevé en cuve de béton souterraine. Le vin se pare d’une robe rouge grenat aux reflets pourpres, marqué par un nez intense, floral et fruité, avec des notes d’épices. En bouche, il développe beaucoup de fraicheur et de la souplesse. Le millésime 2015 a été primé d’une médaille d’or lors du Concours des vins d’Orange.
Le Style Blanc Côtes-du-Rhône est né d’un assemblage à 50 % de clairette, 25 % de viognier et de 25 % de roussanne. Il est élevé en cuve en inox et fermente en cuve inox thermorégulée. La robe est jaune pâle avec des reflets verts. Il s’agit d’un vin subtil avec un nez aux notes d’abricots et d’agrumes. Il se savoure en apéritif et accompagne un fromage de chèvre ou un poisson en sauce. La cuvée 2015 a été récompensée d’une médaille d’argent lors du Concours des vins d’Orange et de celui de Mâcon cette année.
La troisième cuvée est le Côtes-du-Rhône Rosé, un vin aux couleurs provençales, avec un nez d’agrumes et de petits fruits rouges.
La gamme intermédiaire est représentée par la cuvée Phacélies AOP Côtes-du-Rhône Rouge. Elle rend hommage aux fleurs présentes sur les parcelles pour attirer les abeilles. Le vin est issu de vieilles vignes de 50 ans. Le millésime 2014 a été primé d’une étoile au Guide Hachette.
Le haut de gamme se décline en deux cuvées rouge et blanc Âme du Chêne AOP Côtes-du- Rhône. La propriété possède également une cuvée dénommée Cuvée de l’Amitié, un vin de pays de Méditerranée encore très confidentiel.
La vigneronne travaille uniquement avec le circuit traditionnel (cavistes, restaurateurs) pour commercialiser sa production. « Je n’ai pas du tout l’intention de travailler avec la grande distribution », souligne-t-elle. Elle projette néanmoins de s’ouvrir à l’export.
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Pour découvrir le travail du domaine des Maravilhas, nous vous donnons rendez-vous à Saint-Laurent des Arbres, au carrefour des appellations Châteauneuf-du-Pape, Lirac et Laudun.
Un jeune domaine adepte d’agriculture biodynamique
Pour revenir aux origines du domaine des Maravilhas, il faut remonter à 1967. Déjà, à cette époque, le vigneron travaillait les vignes en prenant soin des sols et de l’équilibre géologique et organique. Certifié en agriculture biologique depuis 1992 et biodynamique depuis 2004, il sera repris en 2014 par Jean-Frédéric et Morgane Bistagne, les actuels propriétaires du domaine.
Ces derniers continuent le travail déjà engagé en biodynamie et viticulture durable. Membres de Biodyvin, ils font leur possible pour préserver au maximum ce fantastique terroir tout en le développant de façon durable. Cela passe par un véritable respect des sols et des vignes qui n’ont pas connu de produits chimiques de synthèse depuis plus de 50 ans. Sans oublier un procédé de vinification réfléchi pour mettre en valeur autant l’authenticité que la singularité du terroir.
À ce titre, les vins sont élevés dans des cuves béton qui font partie intégrante du bâtiment. Seules quelques cuvées sont élevées en barrique grand format pour les arrondir un peu.
C’est ce travail qui permet de créer des vins appréciés pour leur finesse et leur fraicheur, agréables à boire en toutes circonstances.
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Cette belle propriété de 24 hectares est située entre Valréas et Montbrison-sur-Lez. Elle appartient et est gérée par Patrice Mery, un passionné qui est dans le métier depuis 1976, succédant à son grand-père en 1981. Le Domaine des Treilles appartient à la famille depuis 8 générations c’est-à-dire 1772. En 1994, Patrice décide de s'engager dans la démarche de l'agriculture biologique, et obtient le label 3 ans après. Il plante 1000 pieds d'oliviers en 1999 et se lance dans la fabrication de l'huile d'olive, toujours en agriculture biologique. Aujourd'hui, ce vigneron de 57 ans en est à son 40e millésime de vins.
Les avantages de l'agriculture biologique
Depuis 1994, le Domaine des Treilles adopte une agriculture biologique avec deux labels. Le premier est celui attribué par l'organisme européen ECOCERT, qui délivre son agréement chaque année. Depuis 2011, le domaine est aussi certifié par le label de " Nature et Progrès ", encore plus sévère dans ses contrôles. " C'est une double garantie pour le consommateur " explique Patrice Mery. Dans les faits, cela implique des procédés de production drastiques à suivre. En premier lieu, tous les produits chimiques quels qu'ils soient et dédiés au traitement des cultures sont strictement interdits. Le sol est travaillé par labours et griffages et les vignes sont traitées avec des produits naturels comme le soufre ou le cuivre à faible dose. Ensuite, le processus de vinification s'effectue sans filtration ni enzymage avec une utilisation en quantité infime de sulfite ( - 25mg/ litre ) pour conserver le gout du terroir dans les cuvées.
Une belle sélection de vins
« Le Domaine des Treilles produit annuellement dans les 900 hectolitres de vins. Ils sont composés de quatre vins dont un blanc et trois rouges qui sont en appellation d'origine contrôlée Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Valréas » raconte Patrice. La " Cuvée de la Pierre Plantée " 2015 sans sulfite est issue d'une parcelle à cheval sur la Drôme et le Vaucluse. Elle est élaborée à partir de Syrah et de Grenache en parts égales. Son terroir argilo-limoneux confère à ce vin un nez très floral, avec des notes de fruits rouges, réglisse, vanille et épices en bouche. L’idéal est de le servir avec une côte de bœuf, un magret de canard ou un chapon farci.
Le " Côtes du Rhône Villages Valréas " est un vin de Syrah et Grenache noir. Il se caractérise par des notes de fruits rouges mûrs. Il est épicé et cacaoté en nez, avec une bouche charnue et des tanins puissants. Il se déguste en alliance avec du gibier, de la daube ou des desserts au chocolat. Avant de le savourer, il est conseillé de le carafer pour qu'il libère ses arômes.
Une huile d'olive bio
« Depuis 1999, le Domaine des Treilles s'est aussi lancé dans la production d'huile d'olive afin de diversifier son activité. Comme pour le vin, cette huile est produite suivant une démarche biologique. » précise le vigneron. Une partie de la production du domaine est élaborée au sein même du domaine avec le moulin itinérant " Le moulin de Marie ". L'autre partie est transformée dans le moulin de Mirabel-les Baronnies. Cette huile très fruitée, lactée et douce propose des arômes délicats de noisette et d'amande. Elle accompagne idéalement les poissons, salades, viandes blanches ou chèvre affiné.
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Le Domaine des Maravilhas travaille à la fois les AOP Lirac (un cru des côtes-du-rhône), le Laudun (un côte-du-rhône villages) et le Châteauneuf-du-Pape. Il est planté sur un sol argilo-calcaire en côteaux, avec des galets roulés en surface, qui ont la propriété de restituer aux vignes la chaleur emmagasinée durant la journée.
Une viticulture respectueuse de la Nature
Avant d’être un mode de culture, la biodynamie est un état d’esprit, une philosophie auxquels Jean-Frédéric Bistagne, vigneron passionné, adhère pleinement. « Depuis toujours, j’ai eu envie de faire une viticulture biodynamique, respectueuse de la terre et de la vigne. Et j’ai eu la chance de reprendre un domaine qui l’était déjà depuis plus de vingt ans », confie-t-il. Ce type de viticulture n’est pas étranger à la vivacité et à la bonne potentialité de garde des vins produits au sein du domaine.
En dehors des impératifs des appellations, « nous faisons le choix de minimiser le recours aux intrants et produits de défense pour la vigne et la cave, bien en-deçà des cahiers des charges de l'agriculture biologique », souligne Jean-Frédéric Bistagne.
Pour lui, l’équilibre organique des sols et des vignes est primordial. C’est pourquoi les intrants sont bannis au profit des préparations biodynamiques de prêle, d’ortie, de valériane... Il joue sur l’interconnexion entre animaux, terre et plantes, et fait même appel à un troupeau de moutons pour brouter dans ses vignes. « Nous faisons en sorte que la vigne soit la plus équilibrée possible pour que, dans son environnement, elle soit capable de se défendre seule avec le moins d’intrants possible. »
Des vins tout en élégance
À partir des cépages historiques des côtes-du-rhône (grenache, syrah, mourvèdre, cinsault et bourboulenc, clairette), le Domaine des Maravilhas élabore des vins élégants.
Quatre cuvées sont ainsi en AOP Laudun (Maestral blanc et rouge, Bessalena et Le Passage). Grâce aux contraintes de production, d'encépagement et de vinification, ces vins sont d'une qualité constante. Les arômes sont subtils et prononcés, et les tannins plus fins et profonds. Ceux qui cherchent un vin avec un meilleur potentiel de garde sont largement servis.
Du côté des Lirac, six cuvées font honneur à l’appellation : La Pierre de Josette, Pradau blanc, rosé et rouge, Antécédence et Canto-Bruno. Mention particulière pour cette dernière qui montre la qualité exceptionnelle du mourvèdre sur ce terroir.
Mais si une cuvée mérite tous les éloges, ne serait-ce que pour son côté atypique, c’est certainement l’Espirito en AOP Châteauneuf-du-Pape. En effet, cette appellation habituellement issue d'un assemblage à base de grenache, s’exprime à merveille avec la syrah.
La cuvée Alice, une pépite de cinsault en Vin de France, révèle, quant à elle, l’aptitude de ce cépage à produire un vin léger, fruité et gourmand, lorsqu'on ne le fait pas surproduire.
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Un vignoble, trois terroirs
Ce vignoble de 35 ha est réparti sur les communes de Cairanne, de Rasteau et de Violes. Sur ces trois terroirs différents sont plantés les cépages grenache, mourvèdre, syrah pour les rouges, suivis par la roussanne et la clairette pour les blancs.
Depuis plusieurs années, le domaine opte pour des pratiques culturales respectueuses de la Nature. Ici, aucun insecticide ni herbicides ne sont tolérés. Pour l’année 2019, Laure Couturier n’exclut pas une conversion en bio.
Des vins de qualité
Le Domaine Rabasse Charavin confectionne 13 cuvées différentes partagées entre rouges, blancs et rosé, allant du vin de soif, Ribouldingue, aux cuvées de garde comme les cuvées d'Estevenas et Abel Charavin élaborées avec les plus vieilles vignes.
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Propriété familiale depuis 1692, le domaine Alary s’est transmis de père en fils. Jean Étienne Alary, onzième génération, assure aujourd’hui la gestion de l’exploitation. Chaque année, ce dernier n’hésite pas à faire preuve d’audace, en expérimentant de nouvelles techniques, pour le plus grand plaisir des œnophiles.
Des terroirs d’exception
Ce vignoble de 29 ha mené en agriculture bio repose sur différents terroirs. Il bénéficie ainsi d’une grande diversité de sols : un plateau présentant un sous-sol d’argile blanche et rouge, des sols de garrigues et des demi-coteaux constitués d’argile blanche et rouge. « La combinaison de ces terroirs nous permet de produire des vins empreints à la fois d’élégance, de fraicheur et de finesse », souligne Jean Étienne Alary.
Sur ces sols propices à la vigne s’épanouissent une belle variété de cépages. En rouge, on trouve en cépages principaux le grenache, la syrah et le mourvèdre. Ceux-ci peuvent être complétés par du carignan, du cinsault ou du picpoul. En blanc, la clairette, la roussanne et le grenache blanc sont majoritaires, suivis des cépages accessoires tels que le viognier et le bourboulenc. « Grâce à cette diversité, nous pouvons élaborer des vins très différents », nous indique-t-on. À côté des classiques, le domaine Alary s’attache à faire revivre des cépages oubliés comme la counoise, le picpoul noir et le picpoul blanc. « Ils sont plus fins, moins riches en alcool et procurent une meilleure acidité », rapporte notre interlocuteur.
Innover encore et toujours
Afin d’améliorer la qualité de ses vins, le domaine Alary ne cesse d’expérimenter de nouvelles techniques. Pour 2019, la maison prévoit une vinification en chapeau immergé. « Le principe est de faire passer le jus par-dessus le chapeau de marc », explique Jean Étienne Alary. Ici, l’objectif est de procéder à une extraction plus fine dans le but d’éviter d’avoir des tanins grossiers. Enfin, pour préserver l’authenticité de ses vins, le domaine délaisse volontiers les cuves en bois au profit des cuves en inox et en béton.
Des vins reconnus
Parmi les spécialités de la maison, deux cuvées se démarquent nettement des autres : la cuvée Jean de Verde et l’Estevennas, toutes deux issues de sélection parcellaire.
Obtenue à partir de l’assemblage de grenache et de carignan, la cuvée Jean de Verde se démarque par une explosion de fruits noirs, de chocolat et d’épices douces. Ce nectar n’a rien à envier aux grands vins de la vallée du Rhône en termes de puissance, de finesse et d’élégance. Notée 96/100 par le Wine Advocate, il remporte la meilleure note jamais attribuée sur un cairanne.
Quant à l’Estevennas, il s’agit d’un vin complexe avec une sucrosité en bouche très intéressante. Il est doté d’une grande qualité de tanins qui lui confère toute sa puissance. Noté 95/100.
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Située à Lirac, une commune au cœur du Gard, cette très ancienne propriété de la famille de Régis de Gatimel a été reprise en 1995 par Henri de Lanzac. Le château du XVIIe siècle est aujourd’hui tenu par des passionnés : trois générations (le grand-père, les enfants et le petit-fils) travaillent de concert pour produire des vins en AOP Lirac mais aussi AOP Tavel et AOP Côtes-du-Rhône. Incursion au sein d’une exploitation unique…
Une diversité de terroirs
Le Château de Ségriès constitue une véritable vitrine pour la vallée du Rhône méridionale, en regroupant 3 AOP sur ses 58 hectares de vignobles notamment constitués de vieilles vignes. Les 43 hectares servent à la production du Lirac (rouge et blanc) tandis que les 11 hectares composés typiquement de galets roulés, de silice, d’argile, de sable et de lauzes sont dédiés au Tavel. Depuis 1995, la maison détient en fermage le Clos Jean Alesi, l'ancien pilote de F1, installé sur l’AOC Côtes-du-Rhône et qui représente environ 4 hectares.
Sur ces sols à dominance argilo-calcaire, le grenache, la syrah, le cinsault, le mourvèdre, l’ugni blanc, la clairette, le bourboulenc, le picpoul et la roussanne sont cultivés dans le respect de la tradition paysanne et selon une démarche raisonnée. « Nous avons fait le choix de ne prendre que ce que la Nature nous offre. Notre rendement est certes inférieur aux autres exploitations, mais cette philosophie nous permet de garantir une belle concentration à nos vins et donc une meilleure qualité », explique la famille de Ségriès.
Des vins typiques, comme autrefois
Lorsque la famille reprend le Château de Ségriès, elle décide de l’exploiter sans rien changer. Après des vendanges à la main, les raisins sont travaillés dans les mêmes installations qu’en 1925, notamment dans des cuves en ciment mais avec des techniques d'élaboration plus modernes. « Fermentation et macération se font alors plus naturellement, à l’origine d’une plus fine stabilité des vins », continue-t-elle. Ainsi, la majorité se conserve facilement une dizaine d’années (en dehors du Tavel qui se garde 4 ou 5 ans).
Dans la gamme des cuvées ambassadrices, le Lirac Rouge trône en tête, car il reflète le plus le terroir, selon les gérants de la SCEA. « Sur les 41 hectares utilisés pour la production de ce vin, 30 hectares sont d’un seul tenant, lovés au creux de collines. Les vignes bénéficient alors d’un bel ensoleillement et, durant la nuit, la chaleur emmagasinée pendant la journée est redistribuée. Cela aboutit à des raisins d’une maturité rare, faisant toute la particularité de nos Lirac rouges ».
Cette qualité est régulièrement reconnue lors des concours de vins. En 2016, une médaille d’or a été décernée au Lirac Rouge millésime 2015, à Orange, de même qu’en 2017, à Paris et à Mâcon. En 2018, le millésime 2016 a remporté deux médailles d’or. Entre autres exemples, le Tavel Rosé 2017 s’est vu attribuer 2 étoiles au Guide Hachette des Rosés 2018. Autant de preuves d’un vif succès !
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Les parents de Françoise, Paul et Marie-Élisabeth Joyet ont fait l’acquisition du Domaine des Girasols en 1974. Aujourd’hui, les deuxième et troisième génération entrent en scène pour veiller à la bonne marche de l’entreprise familiale.
« De bon terroir, bon vin »
S’étendant sur une superficie de 15 ha, le vignoble du Domaine des Girasols s’enracine sur un sol argileux riche en calcaire. La combinaison de ces deux matières est un véritable atout pour optimiser la qualité des vignes cultivées en côteaux. « L’argile maintient l’humidité dans le sol. C’est ce qui permet aux cépages, notamment les grenaches, de puiser dans le sol l’humidité nécessaire pour leur maturité », éclaire Françoise Larum, la gérante du domaine. Présente en grande quantité, cette matière permet de cultiver divers cépages de qualité. « Nous avons de très bons vins grâce au terroir que l’on a », clame fièrement la vigneronne. Une terre que la famille souhaite préserver en envisageant une conversion vers l’agriculture bio.
Des cuvées hautes en saveur
Le vignoble présente toute une variété de cépages. Les principaux cépages sont le grenache, la syrah et le mourvèdre. La maison vinifie précieusement ces raisins afin de produire des cuvées finement épicées et aromatiques. « Quand les vignes deviennent vieilles, elles nous donnent forcément le meilleur », déclare Françoise Larum.
Les autres cépages comme le carignan et le cinsault entrent en plus petite quantité dans certaines cuvées. Le rosé, en AOC Côtes-du-Rhône Villages est la cuvée phare de la maison, élaboré à partir de grenache et cinsault, selon une vinification traditionnelle par saignée et pressurage. La maison propose également des vins doux naturels, vinifiés selon les méthodes traditionnelles.
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Sous la dynamique de son équipe féminine à la cave, la maison élabore des vins qui reflètent avec finesse le savoir-faire familial.
Le bio à l'honneur
« Cela fait 10 ans que nous pratiquons l’agriculture biologique », déclare Hélène. Ce mode cultural est aujourd’hui à l’origine de l’élégance et de la saveur des vins. Parmi les cuvées phares : « Gigondas » et « Châteauneuf du Pape », deux grands crus qui se distinguent par leur forte personnalité.
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Les 21 villages qui composent le pays de Dieulefit-Bourdeaux s’épanouissent dans l’agriculture et l’élevage ainsi que dans la fabrication artisanale. Le fromage le picodon, les plantes aromatiques, les arbres fruitiers, les truffes, les vins, sont un aperçu de la richesse de ses terres, et invitent à l’explorer davantage. Ici, le bien-vivre au sein d’une nature généreuse rime avec plaisir gustatif authentique.
Le fromage picodon, un produit emblématique du terroir
Le picodon classé AOP est un fromage de chèvre, qui fait l’objet d’un véritable culte en Drôme Provençale. Gâtées par un paysage escarpé et un climat aride bercé sous le ciel de la Méditerranée, les chèvres donnent le meilleur de leur lait afin d’obtenir ce produit au goût corsé et sensiblement piquant. Quant à l’élaboration du picodon, Dieulefit a développé une méthode particulière inspirée par un savoir-faire ancestral qui remonte au XIVe siècle. Le lait de chèvre entier subit deux phases d’affinage prolongé avant de finir en emprésurage, d’une durée qui peut atteindre trois mois selon le goût recherché. Les exploitations caprines localisées à Pracoutel, à Bézaudun-sur-Bîne et à Vesc, produisent également d’autres fromages traditionnels, tels les tommes pressées, les crémeux et les faisselles. En outre, des visites pédagogiques s’articulant autour de l’élevage et de l’agriculture biologique se présentent à ceux qui veulent s’immerger dans ces fermes familiales, dont certaines sont labellisées « Secret de terroir ».
Terre de vignoble par excellence
Avec la Drôme 1er département bio de France, la Drôme Provençale est aussi le berceau de nombreux domaines viticoles. En 2014, sept prestataires sur le territoire Dieulefit-Bourdeaux ont été labellisés « Vignobles & Découvertes » grâce à la qualité d’accueil dans leur vignoble. La région travaille essentiellement en appellation AOC Grignan-les-Adhémar, obtenue à partir des cépages traditionnels du terroir : syrah, grenache viognier, marsanne et carignan. Déclinées en rouge, blanc et rosé, les cuvées présentent un contraste de personnalité, allant du rouge à fort caractère au blanc léger et fruité. En outre, l’Office du Tourisme de Dieulefit invite à découvrir son patrimoine viticole en proposant des visites guidées des domaines, accompagnées d’une dégustation de vins. Lors de ces séjours œnologiques, on peut ressentir la passion et l’attachement des vignerons à l’environnement, les poussant à évoluer vers une viticulture raisonnée et biologique.
Nul besoin aussi d'avoir un odorat bien aiguisé, entrez dans un bistrot discret, approchez-vous d'un étal de la place du marché, vous devinerez le parfum enivrant, subtil et sensuel de la truffe, autre produit phare du pays de Dieulefit-Bourdeaux.
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Issue d’une lignée de viticulteurs de père en fils, le Domaine Jaume s’attache à accorder un soin particulier à sa terre et à ses vignes voilà maintenant plus d’un siècle. Animée par la même passion, elle s’efforce aujourd’hui de valoriser la typicité de son terroir dans le respect de l’environnement et de la tradition.
Un vignoble, deux terroirs
Vinsobres est le premier cru des côtes-du-rhône de la Drôme provençale. C’est là que le Domaine Jaume a choisi de cultiver ses vignes sur une superficie totale de 92 ha. Le vignoble repose sur deux terroirs : le coteau et les collines. Tandis que le premier est constitué d’un sol argilo-calcaire présentant des strates de calcaire assez profondes, le second est plutôt sablonneux avec une présence en quantité égale de limons et d’argiles.
Sur ces différents sols poussent une belle palette de cépages composée de grenache, de syrah et de mourvèdre, utilisés pour l’élaboration des vins rouges, ainsi que des roussanne, marsanne, clairette, grenache blanc et viognier pour les vins blancs.
Vinéa Natura, la charte écologique propre au Domaine Jaume
Soucieuse de préserver l’équilibre naturel du sol, la famille Jaume privilégie depuis 20 ans une viticulture responsable et met en place des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. De génération en génération, le domaine a su préserver et perfectionner une méthode de travail qui lui est propre. Celle-ci est désormais inscrite dans une charte environnementale appelée Vinéa Natura. « À travers notre charte, nous souhaitons montrer aux gens notre façon de travailler et leur expliquer qu’il y a d’autres solutions alternatives qui fonctionnent très bien en dehors du bio », souligne Anthony Jaume, responsable commercial.
Labour traditionnel, apport d’engrais organiques, désherbage naturel, enherbement avec des céréales et des légumineuses, confusion sexuelle pour protéger les vignes contre les insectes… Ici, tout est fait pour que la culture soit en harmonie avec la Nature. « Ce qui nous importe le plus, c’est que nos vins soient exempts de tous résidus», rapporte notre interlocuteur.
Côté vinification, celle-ci se fait dans le plus pur respect de la tradition. « Nous faisons presque tout à la main », spécifie Anthony Jaume. Ainsi, le pigeage et le remontage sont réalisés manuellement. La maison accorde une importance particulière à la phase d’élevage et procède chaque année à de nombreuses expériences afin de déterminer le contenant le mieux adapté pour ses vins.
Des vins exceptionnels
Le domaine élabore des cuvées d’exception qui sauront, à coup sûr, ravir le palais des consommateurs, qu’ils soient amateurs ou avertis. Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Altitude 420 » est, à juste titre, la plus représentative. Elle est obtenue à partir de l’assemblage de 60 % de grenache et 40 % de syrah. Au nez, ce vin dévoile des notes de fruits rouges et une belle ampleur sur les fruits frais comme la groseille et le cassis. Afin de préserver les arômes et les tanins fondus, cette cuvée a été partiellement élevée en foudre. Au niveau des accords, elle est la complice idéale pour accompagner des viandes rouges grillées.
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Les grands-parents et arrière-grands-parents d’Olivier Tropet, l’actuel propriétaire, ont déjà cultivé les vignes au début du siècle. En grand passionné qu’il est, Olivier Tropet fut le premier de la famille à vinifier, puisque ses aïeuls se contentaient de vendre leurs raisins auprès des caves coopératives.
Aujourd’hui, le Domaine Pique-Basse produit 8 cuvées différentes, reflétant toute la typicité de l’appellation Roaix.
Roaix, une appellation qui reste à découvrir !
Ce vignoble de 12 ha, mené en agriculture bio, produit des vins en appellation Roaix Côtes-du-Rhône Villages et Rasteau. Encore méconnu du grand public, Roaix bénéficie d’une belle exposition orientée côté est, voire nord-est pour certaines parcelles. Cela apporte, au niveau des vins, beaucoup de fraicheur, de buvabilité mais également une belle acidité et moins d’alcool.
Ici, le terroir est argilo-calcaire et présente des sols soit très sableux, soit argileux. Cette composition du sol permet au grenache (noir et blanc), cépage dominant du vignoble, de s’exprimer pleinement.
Deux cuvées phares
Parmi les 8 cuvées proposées par la maison, 2 cuvées suscitent la curiosité : « L’As du pique » et « L’Atout du pique ».
« L’As du pique » est un assemblage de 75 % de grenache, 20 % de syrah et 5 % de mourvèdre. Au nez, ce vin s’ouvre sur des notes de liqueur de cassis, d’écorce d’orange confite, de griotte et se prolonge par un mélange d’épices grillées, voire fumées. En bouche, l’attaque suave, ronde et charnue des fruits rouges mûrs est relayée par des notes d’épices et de poivre, le tout en parfait équilibre avec une jolie structure aux tanins bien serrés.
Quant à « L’Atout du pique », cette cuvée est 100 % grenache blanc. Il s’agit d’un vin complet très fruité, qui se démarque par un équilibre parfait entre le côté moelleux et la fraicheur.
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Ciblant un public averti pour les visites du vignoble ou des caves souterraines voûtées en pierres destinées à l’élevage du vin, le Domaine du Moulin est un domaine familial qui tire son nom d’un quartier de la commune de Vinsobres où se trouvait un moulin à huile d’olive. Les cépages classiques des Côtes-du-Rhône : grenache, syrah et divers autres sont plantés sur un vignoble de vingt hectares en appellation d’origine contrôlée (AOC) Vinsobres. Sur ces sols argilo-calcaires, les propriétaires adoptent l’agriculture raisonnée depuis si longtemps que cela leur semble naturel. D’ailleurs, ils sont surpris que l’on prenne aujourd’hui cette démarche comme quelque chose d’extraordinaire.
Aujourd’hui encore, les vignerons ont su conserver le cep gobelet, un cep de vigne qui tient debout tout seul et dont la vendange ne peut être faite mécaniquement. « La vigne forme un petit arbuste comme il y a cent ans, et cela apporte une meilleure aération des grappes et une meilleure répartition du soleil », explique Denis Vinson. La famille veut rester dans la pure tradition du vignoble.
La cuvée ambassadrice
La Cuvée ++ est la plus représentative du Domaine du Moulin. Sa robe couleur rubis, nuancée de violet donne un avant-goût des notes de fruits mûrs, d’épices et de moka relevés par des notes de vanille qui se dévoilent au nez. En bouche, on sent toujours du fruit avec des notes boisées sur la fin. Denis Vinson persiste à dire que chaque vin est exceptionnel, mais il faut savoir l’accorder avec les bons mets.
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Aller vers l’autre, conjuguer les atouts pour aller plus loin tout en respectant un terroir aimé : c’est un peu le mantra qui fait avancer les hommes et les femmes de ce domaine authentique.
Une histoire de rencontre et de valeurs partagées
La famille de Corinne et Jean-Christophe Dumas – cultivateurs et récolteurs de vignes – est implantée dans le piémont cévenol depuis 5 générations. En 2017, la famille Dumas en association avec Sébastien Plagne, un jeune passionné de vinification et d’œnologie se lance dans l’élaboration d’une gamme de vins authentiques. Depuis, dans le chai, une petite équipe s’est formée, récoltant Cinsault, Grenache, Syrah, Carignan, Cabernet, Merlot ou encore Chardonnay, Viognier, Sauvignon pour produire des vins fruités et imaginer de délicats assemblages.
Un engagement dans le développement durable
Lorsqu’elle travaille sa vigne, la maison privilégie la recherche perpétuelle de la qualité, à travers la rigueur et l’innovation. L’alignement des pratiques aux exigences des labels illustre son engagement pour l’environnement. Titulaire du label Terra Vitis et de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), le domaine va plus loin encore dans sa démarche en entamant une conversion vers l’agriculture biologique. « En août 2020, nous nous sommes engagés en bio sur les cépages blancs et depuis août 2021, cette pratique soucieuse du respect des équilibres naturels s’applique sur l’ensemble de notre domaine », fait savoir Jean-Christophe Dumas. Pour signer ce renouveau, la maison a décidé de moderniser le packaging de l'ensemble de ses produits. Une cure de jouvence initiée par la 5ème génération...
Dans les caves du domaine…
L’adaptation des étapes de l’élevage pour aboutir à la réduction des sulfites, voire leur suppression, révèle un savoir-faire minutieux et la volonté de répondre aux attentes de chacun. La cuvée Obstiné débutée en 2018 est symbolique de cette démarche.
Si le maître des lieux évoque son domaine avec une certaine modestie, quelques-uns de ses vins ont déjà été récompensés. C’est le cas de Grand Pré, cuvées 2017 et 2018, un rouge Grenache - Syrah - Carignan, caressant et harmonieux en bouche et deux fois médaillés d’or au concours général agricole de 2019 puis 2020. La cave du domaine recèle d’autres pépites comme Viognier - 2 étoiles au guide Hachette des vins de 2020 ou le millésime 2019 de la cuvée Obstiné qui a reçu une médaille de bronze au Prix Plaisir Bettane+Desseauve en 2021.
Mais le coup de cœur de Jean-Christophe Dumas va à un certain Futé, un vin vinifié avec 100% de Carignan ayant fait un rapide passage en fût de chêne. Un cépage qui était largement répandu en Languedoc et qui de nos jours se fait beaucoup plus rare. Les références de vins du domaine de la Vaillère se retrouvent sur les bonnes tables de la région et au-delà.
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Aller vers l’autre, conjuguer les atouts pour aller plus loin tout en respectant un terroir aimé : c’est un peu le mantra qui fait avancer les hommes et les femmes de ce domaine authentique.
Une histoire de rencontre et de valeurs partagées
La famille de Jean-Christophe Dumas – cultivateurs et récolteurs de vignes – est implantée dans le piémont cévenol depuis plus de 5 générations. En 2017, le domaine de la Vaillère en association avec Sébastien Plagne, un jeune visionnaire passionné de vinification et d’œnologie se lance dans l’élaboration d’une gamme de vins plus complexes. Depuis, dans le chai, une petite équipe passionnée s’est formée, récoltant Cinsault, Grenache, Carignan, Cabernet, ou encore Chardonnay pour produire des vins fruités et imaginer de délicats assemblages.
Dans les caves du domaine…
Lorsqu’elle travaille sa vigne, la maison privilégie la recherche perpétuelle de la qualité, à travers la rigueur et l’innovation. L’alignement des pratiques aux exigences des labels illustre également son engagement pour l’environnement. « Depuis le début de l’année, on est en Terra Vitis », précise J.-C. Dumas. L’adaptation des étapes de l’élevage pour aboutir à la réduction des sulfites, voire leur suppression, révèle un savoir-faire minutieux et la volonté de s’engager dans le développement durable. Le rouge-merlot Obstiné 2018 et le blanc Chardonnay 2019 sont les premiers symboles de cette démarche. Les procédures de certification bio sont en cours depuis le 1er août.
Si le maître des lieux évoque son domaine avec une certaine modestie, quelques-uns de ses vins ont déjà été récompensés. C’est le cas de Grand Pré, cuvées 2018, 2019, un rouge grenache-syrah-carignan, caressant et harmonieux en bouche et deux fois médaillés d’or au concours général agricole de 2019 puis 2020. La cave du domaine recèle d’autres pépites comme Gabriel, également médaillé d’or en 2018 et 2019 et Viognier - 2 étoiles au guide Hachette des vins. Mais le coup de cœur de Jean-Christophe Dumas va à un certain Futé, un vin vinifié avec 100% de Carignan qui a fait un bref passage en fût. Un cépage qui était largement répandu en Languedoc et qui de nos jours se fait beaucoup plus rare. Les références de vins du domaine de la Vaillère se retrouvent sur les bonnes tables de la région.
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La maison a bâti sa notoriété autour de ses vins en appellation Côtes-du-Rhône Village Sablet. « C’est un terroir de haute expression, pleine de promesses : un sol débouilli, un sous-sol de safre, un climat provençal, des levures autochtones... Et notre caractère pour sublimer le tout ! », fait valoir la propriétaire des lieux, Cheli Alberca.
Un écosystème préservé
Le domaine du château Cohola vit au rythme de tout un écosystème : vignes, oliviers, chênes truffiers et ruches d’abeilles. Ici, place à la culture biologique et bientôt à la biodynamie.
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Depuis l’enseigne de négociant-vinificateur implantée par le fondateur éponyme à Gigondas en 1936, la Maison Gabriel Meffre n’a pas cessé un seul jour d’entretenir son amour pour le vin. Aujourd’hui, elle est propriétaire de 70 ha de vignes (Domaine de Longue Toque & Château Grand-Escalion) et travaille en étroite collaboration avec une trentaine de vignerons partenaires en vallée du Rhône et dans le sud de la France. La maison accueille au caveau et toute l'année les particuliers et les professionnels pour des dégustations, des visites, et des ateliers ludiques et enrichissants...
De Gigondas et d’ailleurs
C’est dans le petit village de Gigondas, dans le Vaucluse, que le père fondateur de la Maison lance son affaire avec son épouse Juliette. Nous sommes au milieu des années trente. Spécialisée dans la vinification et le négoce, cette enseigne va se déployer au fil des années, gagnant d’autres compétences pour s’imposer aujourd’hui comme une référence en tant que producteur et négociant-éleveur dans la vallée du Rhône méridionale. Forte du savoir-faire acquis le long de son parcours, la Maison élabore de nombreux crus recouvrant toutes les appellations de sa région d’implantation.
Gigondas du Domaine de Longue Toque : la cuvée emblématique de la Maison Meffre
L’on relèvera notamment le gigondas du Domaine de Longue Toque (28ha), cuvée emblématique de la Maison. Ce vin soyeux et élégant est issu d’un terroir d'éboulis calcaire et d’anciennes terrasses alluviales où grenache et syrah s’épanouissent pleinement. Le millésime 2015 de ce cru livre en bouche mille explosions de sensations, entre notes de réglisse et arômes d’épices grillées, fruits rouges mûrs et tanins veloutés.
Les 44 ha du Château Grand-Escalion, autre propriété de la Maison, lui valent une présence sur l’AOP costières-de-nîmes. Les œnologues de la Maison déclinent dans la cuvée « Safranée » tous les talents du grenache à relever le caractère de la syrah. L’expression la plus fine du savoir-faire de ces mêmes œnologues se retrouve pareillement dans la gamme de sélections parcellaires Laurus, rassemblant des vins de garde et de caractère développés avec des vignerons partenaires. L’élégance et l’harmonie du vacqueyras 2014 convaincront ceux qui découvrent, pour la première fois, les crus de cette gamme. Des notes de petits fruits noirs clôturent en beauté les arômes juteux de mûres et de framboises qu’enveloppent les senteurs parfumées de la vanille et de la lavande. Son grand caractère a d’ailleurs valu à cette référence de nombreuses distinctions.
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Le Domaine des Arches gère son exploitation avec tradition et respect de l’environnement via une agriculture raisonnée. Une belle façon de faire exprimer le terroir.
Une production multicolore
Les 26 hectares du domaine sont répartis entre les vignes (13 ha), les légumes (6 ha) et les arbres fruitiers (7 ha). Connu pour ses fruits et légumes, la maison produit aussi un Côtes-du-Rhône rouge et de l’huile d’olive en AOP Nyons de qualité.
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Avec ses 11 ha, ce terroir du Vaucluse situé entre Vacqueyras et Gigondas fait des envieux. Et pour cause, les ingrédients d’une vendange de qualité sont réunis grâce à son ensoleillement exceptionnel couplé au mistral.
Soucieux de faire perdurer les saveurs du terroir à travers le respect du sol et des vignes, le Domaine des Espiers est en viticulture biologique depuis 1999. « Nous avons été avant-gardistes dans notre style de vinification », explique Philippe Cartoux, propriétaire du domaine.
Des techniques innovantes entrainant une belle reconnaissance
Dans sa quête de la qualité, il a développé un système de thermorégulation pour ses cuves, étant électrotechnicien de formation. « Je réchauffe le jus pour relancer le début de fermentation ainsi que pour la rallonger, de sorte qu’elle soit plus complète. Cette technique, en plus de donner des vins souples, permet de mieux fixer les couleurs », ajoute-t-il.
Sur les appellations Gigondas, Sablet et Côtes-du-Rhône, le domaine produit des cuvées qui ont su conquérir des tables étoilées. Parmi les privilégiés : le Restaurant Pierre Gagnaire, Le Grand Restaurant, de Jean-François Piège ou Le Jules Verne.
Faisant l’objet de commentaires élogieux et bien mérités lors des dégustations, la réputation des vins du Domaine des Espiers n’est plus à faire.
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