Le Mas Janeil
Le Mas Janeil est une propriété située dans la vallée de l’Agly, dans les Pyrénées-Orientales, avec des parcelles sises entre les communes de Maury et de Tautavel. Son terroir, à cheval sur une faille géologique, présente une très grande diversité. Ses vignes sont constamment soumises aux souffles de la tramontane et du marin. Les vieilles vignes de grenache, de mourvèdre et de syrah ne sont vendangées qu’à leur pleine maturité, ce qui confère aux cuvées une belle maturité aromatique. Les vins qui y sont produits sont déclinés sous le nom de « Mas Janeil », en appellation AOP Côtes-du-Roussillon et Côtes-du-Roussillon Village et « Les Hauts de Janeil » en IGP Pays d’Oc.
Le Château des Erles
François Lurton a acquis avec son frère ce vignoble situé aux confins des Corbières en 2001. Les 18 hectares, composés de sols schisteux mélangés à du grès noir, sont plantés de carignan, de grenache et de syrah, en faible densité de 3000 pieds par hectare. Il est soumis à un climat méditerranéen typique et une pluviométrie faible qui sont à l’origine de la fraicheur prononcée de ses vins. Les herbes de Provence qui entourent le vignoble donnent à ses cuvées des notes d’herbes. Le domaine produit deux vins en appellation Fitou : le « Grand Vin du Château des Erles » et la « Cuvée des Ardoises ».
Le Domaine du Ministre
Le Domaine du Ministre, situé sur la commune de Murviel-lès-Béziers, se trouve en plein cœur de l’appellation Saint-Chinian. Ses cépages de syrah, de grenache et de mourvèdre grandissent sur un sol calcaire contenant de la marne. L’exploitation produit le vin du même nom, le « Domaine du Ministre », qui bénéficie d’une couleur rouge rubis profond, avec un nez complexe et intense,tout en offrant un bel équilibre en bouche avec des tanins suaves et des arômes concentrés.
Le Domaine des Salices
Le Domaine des Salices est un vignoble situé dans le Minervois, entre la Montagne noire et la Méditerranée. Ses vignes bénéficient d’un excellent ensoleillement toute l’année, qui garantit un murissement parfait des raisins. Le terroir produit quatre cuvées en appellation IGP de Pays d’Oc.
Les Fumées Blanches
« Les Fumées Blanches »constitue la cuvée de référence qui fait la renommée mondiale de François Lurton. Celle-ci tire son nom de la brume matinale qui couvre les vignes de sauvignon blanc, au pied de la Montagne noire, entre l’Atlantique et les Pyrénées. Ce vin de cépage monovariétal est un assemblage de sauvignon blanc issu de plusieurs terroirs différents dans cette région du Gers, à 150 km de Bordeaux. Créée il y a 18 ans, la gamme de vins s’est dotée d’une nouvelle venue, plus pétillante grâce à l’ajout d’une légère dose de dioxyde de carbone qui révèle la délicatesse des arômes du cépage.
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À mi-chemin entre Bordeaux et Saint-Émilion, sur la commune de Saint Germain du Puch, Thomas Bonnefon et Maria Mercedes cultivent leurs 15 hectares de vignes dans le respect de la charte biologique depuis 2013. Aucun produit chimique n’a sa place sur les terres de ce couple de vignerons reconvertis. Depuis 2009, ils redonnent vie à cette propriété historique de l’Entre-Deux-Mers se distinguant par la qualité de leurs vins et un accueil œnotouristique innovant.
Des vins artisanaux à caractère unique
Ce terroir argilo calcaire d’exception bénéficie d’un très bon ensoleillement et drainage naturel, le domaine combine des techniques de vinification ancestrales associées aux technologies dernier cri pour élaborer ses cuvées. Le résultat de leur travail rigoureux et passionné sont des vins bio remarqués par les experts nationaux et internationaux.
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L’histoire du lien qui unit le Château La Dauphine et le Château de Versailles remonte au 17e siècle. En 1634, le Cardinal de Richelieu fait l’acquisition du duché de Fronsac. Puis, en 1750, la Dauphine de France (épouse du fils héritier de Louis XV) lui donne son titre de noblesse suite à son séjour à la propriété. Depuis cette époque, ces deux châteaux possèdent un lien très fort.
Un vin complexe apprécié pour ses « vertus thérapeutiques »
Depuis le 17e siècle, le Château de La Dauphine est l’une des boissons les plus appréciées des convives du Château de Versailles.
À noter : certains courriers de l’époque évoquent même le fait que ce vin pourrait calmer les maux d’estomac.
Pour obtenir ce nectar savoureux, le domaine revendique une véritable philosophie environnementale et s’emploie à moderniser sans cesse son processus de vinification. Preuve en est avec sa conversion à l’Agriculture biologique découlant sur l’obtention de la certification AB en 2015 et des labels HVE 3 et SME en 2018.
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Construit en 1750, le Château de La Dauphine rayonne aujourd’hui de par son histoire, sa philosophie de travail, la qualité de ses vins et son dynamisme en matière d’œnotourisme. Incontestablement, cette culture de l’excellence placée à tous les niveaux fait de ce domaine un des fleurons de l’appellation Fronsac.
Le respect de la Nature
Implanté sur les coteaux de Fronsac, le vignoble de 53 ha se compose majoritairement de merlot (85 %) et de cabernet franc (15 %). Le domaine, certifié bio depuis 2015, prône une méthode culturale respectueuse de l’environnement à travers la pratique de la biodynamie. Un choix justifié par le souci de replacer la vigne dans un milieu où elle puisse se développer en parfaite symbiose avec la Nature environnante.
Afin de favoriser cet « échange », un projet ambitieux a été mené consistant à reconstituer la biodiversité autour des vignes. Plantation d’arbres et de haies, mise en place de ruches et de nichoirs à oiseaux, conception de points d’eau, réinsertion d’animaux… Tout est fait pour créer un équilibre naturel dans lequel la vigne ne sera qu’un élément d’un vaste ensemble végétal.
Côté vinification, le domaine se dote d’outils modernes à la pointe de la technologie tels que les cuviers circulaires à gestion gravitaire. Ceux-ci permettent d’avoir une totale maitrise de la vinification parcellaire.
Un vin à l’image d’un grand cru classé
Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Château de La Dauphine 2015 » sort du lot. « Il s’agit de notre premier millésime certifié bio à la suite de 3 années de conversion », souligne Marion Merker, responsable œnotourisme et Brand Ambassador. Issu d’un assemblage de merlot et de cabernet franc, ce vin présente un nez très élégant avec des notes de fruits rouges mûrs associées à quelques touches d’épices. En bouche, rondeur et souplesse caractérisent ce grand millésime doté d'un excellent potentiel de garde. Le 15 avril 2019, à l’occasion de la réouverture des appartements du dauphin et de la dauphine de France au château de Versailles, le Château de La Dauphine a été l’unique vin autorisé à être servi pendant la soirée de l’inauguration. Preuve que cette cuvée est à classer dans les hautes sphères des vins d’exception.
Un domaine qui excelle dans l’œnotourisme
Étant un des acteurs les plus dynamiques de l’œnotourisme dans la région, le Château de La Dauphine multiplie les offres de qualité qui sont régulièrement récompensées. « Au concours Best of Wine Tourism, nous avons obtenu 3 Best Of d’or dans différentes catégories », précise la responsable. En 2018, le domaine s’est, par exemple, illustré dans la catégorie « Valorisation œnotouristique des pratiques environnementales » grâce à son offre « Visite nature ». Un riche parcours proposant une balade écologique à la découverte des actions éthiques et environnementales de la propriété.
L’exploration commence dans les vignes. « Nous expliquons aux visiteurs les typicités de notre terroir, le cycle végétatif de la vigne et certaines de nos pratiques environnementales », nous dévoile-t-on. La visite s’enchaine ensuite à l’atelier biodynamique, véritable « sanctuaire » dédié à ce mode cultural qui repose avant tout sur le respect du vivant. Là, les visiteurs sont initiés à la biodynamie et découvrent les ustensiles, les plantes et différentes préparations. « Tous les ingrédients de la biodynamie y sont présents, les gens peuvent toucher, sentir », rapporte Marion Merker. La promenade se poursuit au rucher, qui se compose d’une dizaine de ruches, une autre manière pour le domaine de contribuer au biotope étant donné le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation. Puis le parcours mène les promeneurs dans un potager planté sur le principe de la permaculture (forme d’agriculture ayant pour but de développer des modes de vie qui...
L’histoire de ce domaine familial démarre en 1936. À l’époque, Achille Noël opérant alors comme négociant en vins à Lille décide de faire acquisition d’une propriété dont les origines remontent au XVIIème siècle. Au fil du temps, le Château Barrabaque passe de génération en génération. Nicole Noël transmet le flambeau à sa fille en 2004. Désormais à la tête de l’exploitation, Caroline Noël-Barroux aspire à perpétuer ce précieux héritage en associant le savoir-faire familial séculaire à des techniques de production plus modernes selon une démarche tenant compte de la protection des écosystèmes.
Un terroir exceptionnel, gage de vins fins et fruités
Situé sur un terroir de beauté et d’authenticité, à cheval entre l’appellation Fronsac et Canon Fronsac, le Château Barrabaque possède un vignoble de 10 hectares exposé plein sud et majoritairement argilo-calcaire. « Sur ce terroir précoce, nous produisons des vins assez puissants », témoigne Caroline Noël-Barroux. Puissants certes, mais surtout, fruités. Car depuis la création du domaine, la famille a à cœur à produire des cuvées que « l’on a envie de boire et pas seulement de goûter ». D’une rigueur implacable sur la qualité de ses produits, la maison adopte une approche plus respectueuse de l’environnement dans son mode de travail. « Nous avons pris le virage de l’agriculture raisonnée depuis maintenant 30 ans », déclare la vigneronne. L’idée n’est pas d’opter pour une conduite écologique exclusivement sur le vignoble mais dans la filière dans sa globalité. Ainsi, à part la réduction des produits de traitement phytosanitaires, le domaine tient compte par exemple des émissions de gaz carbonique générées par le passage des tracteurs. Ces efforts ont été récompensés en 2019 par l’obtention de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE). À travers ce concept plus vertueux pour l’écosystème, le merlot, le cabernet franc, le cabernet sauvignon et le malbec peuvent ainsi se révéler dans leur plus belle expression.
Une ode aux terres de Fronsac
La « cuvée Prestige » et la « cuvée Tradition » s’inscrivent comme les best-sellers de la maison. Élaboré à base de 80% de merlot, 18% de cabernet et 2% de malbec, le rouge Prestige est issu de parcelles situées en haut de coteau ayant l’avantage d’être naturellement concentrées. Ce vin ample et équilibré s’illustre pour sa belle complexité aromatique. Le rouge Tradition est élaboré sur des parcelles sises en bas de côtes. Composé de 70% de merlot, de 20% de cabernet franc et de 10% de cabernet sauvignon, il distille une belle fraîcheur aromatique avec une jolie finesse et une agréable longueur.
Inhabituel dans le paysage viticole bordelais, le Château Barrabaque produit du vin blanc appelé « Caprice de Caroline » en l’honneur de la vigneronne qui est à l’initiative de sa création en 2008. Il propose également du vin rosé sobrement intitulé « Barrabaque rosé », conçu à l’origine pour la consommation familiale avant d’être commercialisé à destination du grand public.
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Caroline Barroux | Alors, j’ai repris l’exploitation familière en 2004, le château Barrabaque, qui est une propriété de 10hectares en appellation Fronsac-Canon-Fronsac.
Et l’histoire de ce domaine commence en 1936 avec monsieur Achille Noël qui cultivait une vigne exclusivement rouge. Comment votre domaine a évolué et quel type d’agriculture vous y pratiquez maintenant ?
C B | Alors, c’est une propriété qui appartenait à mon grand-père et ma mère a pris le relais jusqu’en 2004. C’est une exploitation avec principalement des rouges puisque l’appellation Fronsac-Canon-Fronsac ce sont des rouges, et dans les années 2000, j’ai diversifié en faisant du blanc et du rosé. Alors, on est en agriculture raisonnée maintenant depuis plus de 25 ans puisque c’est une démarche que ma mère avait démarrée fin des années 80, qui, ces dernières années ont permis de tenir la certification HVE Haute Valeur environnementale, mais cette certification n’a fait que mettre un mot, j’allais dire sur les pratiques éco responsables que l’on a depuis maintenant plus 25 ans.
Une agriculture raisonnée depuis très longtemps pour plusieurs types de cépages, un sauvignon et un sémillon blancs, un rouge merleau, cabernet franc, cabernet sauvignon et petite particularité pour le domaine Barrabaque du Malbec, alors comment est-ce qu’on assemble tout ça chez vous ?
C B | Alors, les vins de Barrabaque sont tous des vins d’assemblage, le prestige en est majoritairement merlot du cabernet franc et du malbec. Le château Barrabaque tradition, ce sont les trois cépages, j’allais dire majoritaire de notre appellation, merlot cabernet franc et cabernet sauvignon et puis ensuite la cuvée divins 50% malbec et 50% merlot. Les blancs c’est 2/3 sauvignon et 1/3 sémillon. Alors la particularité du caprice de Caroline c’est qu’il est vinifié en barrique, ça donne un vin un peu atypique dans la mesure où il y a à la fois beaucoup de fruits de fraîcheurs, et quand même une complexité qui est amenée par l’élevage en barrique. Et quant aux rosés, c’est un rosé de saignée, la méthode traditionnelle de production de rosé à Bordeaux et qui est un assemblage 50% merlot 50% cabernet.
Et avec tous ces assemblages, nous obtenons vos sept vins, vous nous en parlez ?
C B | Alors, nous avons d’abord le rosé qui s’appelle le rosé de Barrabaque, en blanc nous faisons deux blancs différents, le caprice de Caroline qui est vinifié en barrique et le gourmandise certaines années et en particulier les années où nous avons des jeunes vignes parce qu’une jeune vigne ne pourra pas faire l’objet du caprice de Caroline. Et ensuite sur les rouges, nous avons quatre rouges principaux la cuvée Hugo qui est, j’allais dire notre entrée de gamme sans vieillissement en barrique, ensuite nous avons le château Barrabaque tradition, le château Barrabaque prestige et pour finir, une cuvée atypique qui s’appelle le Barrabaque Divin.
Et pour parler un peu de votre grand-père grâce à qui tout ça a débuté, qu’est-ce qu’il disait sur les millésimes ?
C B | Mon grand-père dirait qu’on reconnaît les bons vignerons, les petits millésimes parce qu’un bon vigneron va faire un bon tous les ans. Les millésimes exceptionnels, on en a forcément, c’est 2015 ça va être 2016, ça va être 2018, 2019, mais des millésimes plus difficiles comme 2014, 2012, et bien quand on fait un grand vin, j’allais dire qu’on peut reconnaître si on a un bon vigneron en face de nous.
Une parole sage de votre grand-père. Alors, si moi cet été, pour encore mieux apprécier mes vacances je veux venir visiter votre domaine, comment ça se passe ?
C B | Alors nous, on peut s’adapter à toutes les possibilités, j’allais dire qu’on est une des rares propriétés ouvertes au public sept jours sur sept parce que nous habitons sur place. Pour les gens qui ne connaissent pas, on peut faire la visite des cuviers, des chais à barrique et terminer par une dégustation, bon les clients qui connaissent finalement ils viennent déguster les nouveautés et ensuite, on propose également des ateliers de dégustations depuis un an maintenant
Et je suis sûre que de déguster vos v...
Situé au sein de Canon-Fronsac, petite appellation de Bordeaux d’environ 300 hectares de vignes et qui réunit 46 producteurs, le Château Gaby, créé en 1660, est un vignoble emblématique de par sa situation et sa belle architecture. Celui-ci a été repris par David Curl en 2006, avec sous sa direction Damien Landouar.
Le domaine s’est donné dès lors pour objectif de promouvoir la qualité du vin de Fronsac, en prouvant que le haut du panier n’a rien à envier aux grands crus de Saint-Émilion. C’est donc un travail des plus méticuleux qui est exécuté par Damien Landouar et son équipe, qui ont vu décerner à leurs belles bouteilles de magnifiques récompenses.
Le travail minutieux de sols diversifiés
L’ensemble des vignes du domaine s’étend sur 16 hectares de sols à dominance calcaire, dont 80 % en jolie exposition sud, très favorable à la culture du merlot. Dans ce fameux paysage vallonné surplombant la Dordogne et faisant le charme de Fronsac, le plateau est argilo-calcaire, et la plaine argilo-sablonneuse. C’est un microclimat frais, et plus précisément maritime bordelais, qui couvre toute la propriété.
C’est une agriculture bio de grande exigence que met en avant le domaine, pour obtenir le meilleur des vignes. Ainsi, l’utilisation de produits certifiés bio, à l’instar de la bouillie bordelaise traditionnelle, est de rigueur, principalement pour traiter les vignes contre les maladies. L’élaboration des sols est faite à l’ancienne, et donc à cheval sur les meilleures parcelles. Le domaine sème ses propres engrais bio, et enlève tout ce qui est chimique, afin de prolonger la vie des sols. Les pesticides sont également prohibés et la présence des engrais biologique dans cette agriculture bio permet aux racines de s’enfoncer dans la terre et de chercher plus de richesses dans le sous-sol.
Entre autres, le domaine travaille selon 4 principes : Vendanger un raison mur, vinifications naturelles avec peu de souffre et levures indigènes, élevages en barriques en cherchant des tannins élégants, pas de filtrage ou de collage avant la mise en bouteille.
Des vins de caractère
L’expression de Fronsac regroupe 12 Châteaux des appellations Fronsac et Canon-Fronsac, des vins de garde de qualité et de précision. Pour le Château Gaby en particulier, c’est 3 vins différents et 3 sélections parcellaires différentes. Les pourcentages de cépages utilisés par le domaine sont à 80 % de merlot, 10 % de cabernet franc et 10 % de cabernet sauvignon.
Parmi les vins, la Cuvée Gaby, petite production confidentielle avec environ 1 800 bouteilles produites par an. Vinifié avec zéro soufre ajouté et des macérations froides pleines de particularités, c’est un vin complexe nécessitant beaucoup de carafage. Cette bouteille issue de la parcelle à dominance calcaire est reconnue à l’échelle mondiale pour son caractère atypique. La Cuvée Gaby s’est hissée en tête de classement des vins à l’aveugle, surpassant 600 bouteilles toutes appellations confondues, devant un grand jury en 2008.
Le Château Gaby est non seulement un grand vin de garde, mais également le grand vin de la propriété. Il est issu des parcelles argilo-calcaires et, pour ce vin, environ 40 000 bouteilles sont produites par an. Élégant et équilibré, il est reconnu pour sa richesse et sa finesse de bouche ronde. Ce délice est est régulièrement un coup de cœur du Guide Hachette.
Les Roches Gaby, c’est le vin issu de la plaine argilo-sablonneuse du domaine. Ce paramètre donne à cette belle bouteille un caractère souple, fruité et plein de richesse. Il est consommé plus jeune que le Château Gaby.
Ces vins sont servis dans de grands restaurants de Londres comme chez Marcus Wareing au Berkeley Hotel, ou encore au Goring Hotel. De plus, les vins sont en vente directe à la propriété ainsi qu’exportés dans un vingtaine de pays du monde.
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Malgré sa relative petite superficie (8 hectares), le vignoble de ce château est composé de plusieurs terroirs : argilo-limoneux sur sous-sols de graves, graves sur argiles profondes et argilo-calcaires. Olivier Cazenave, à la fois propriétaire et vigneron, met à profit cette différence pour produire une grande variété des vins dont les traits communs sont le croquant et la même aptitude de vieillissement.
La passion peut réaliser le rêve
Depuis toujours, Olivier Cazenave est un grand passionné de vins et encore plus de la région bordelaise. Il a démarré sa carrière professionnelle en tant que négociant de vins (il l’est toujours), mais son rêve le plus cher était de posséder son propre vignoble et de produire son propre nectar. En 2003, l’occasion se présente à lui avec le Château de Bel qui était alors à céder. Olivier saute le pas et achète le domaine sans aucune hésitation. Cependant être vigneron ne s’improvise pas du jour au lendemain, qui plus est, il fait le choix de tout faire tout seul. Il prend alors des cours du soir, retrousse ses manches et s’attelle à la tâche. Et pour sa première année, son courage et son abnégation ont été récompensés par une météo favorable et une absence de maladie. Depuis, il a traversé des hauts et des bas qui ont forgé son caractère et celui des vins qu’il élabore. « Je fonctionne par passion », assure-t-il.
Un vignoble en biodynamie
Installé près de Libourne en bordure de la Dordogne sur la rive droite, le vignoble du Château de Bel fait en tout 8 hectares dont 0,7 hectares situé en Pomerol. L’encépagement est composé de Merlot, de Cabernet Franc, de Malbec, de Sauvignon Blanc et de Muscadelle. « J’aime beaucoup le Cabernet Franc et les cépages pas forcément répandus comme la Muscadelle » précise Olivier Cazenave. Depuis cette année, le domaine a œuvré en biodynamie. « Nous travaillons dans le respect des sols et des vignes, en fonction du climat aussi. La biodynamie, c’est une compréhension, un échange entre le vigneron et son terroir » explique-t-il.
Des vins de plaisir, toujours gourmands
Chaque année, le Château de Bel produit environ quarante-mille bouteilles. Ils sont répartis en onze cuvées différentes avec la particularité d’être des vins gourmands, fruités et ronds. « Je fais des vins plus selon mes gouts personnels que liés au marché » assure Olivier. Le « Château de Bel La Capitane » AOC Bordeaux Supérieur est une des cuvées les plus notoires du domaine. Issue de Merlot à 100%, elle est vinifiée en cuve de bois et élevée dix-huit mois en barriques avant d’être embouteillée. Au nez, elle propose des notes de cassis et framboises ainsi que des arômes de vanille. Son attaque en bouche est souple, ample et friande avec des tanins serrés qui vont s’arrondir en cave. A table, elle est parfaite pour accompagner un canard rôti. Le château dispose également d’une cuvée volontairement atypique de Bordeaux, d’où sa dénomination d’« Echappée Bel ». Le croquant et la rondeur se retrouvent toujours dans ce vin. Toutefois, elle se différencie des autres cuvées par une présence prononcée de tanins.
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Réaliser son propre vin, trouver l’équilibre entre les arômes des cépages, décrire les émotions au nez, en bouche : Le Maitre de Chai entretien une relation subtile avec le temps et la nature. Son métier fascine, intrigue ou force l’admiration depuis des siècles. Aujourd’hui, l’occasion est donnée pour vivre en famille ou entre amis cette expérience sensorielle et ludique : celle de la conception d’un vin prestigieux.
L’idée naît dans l'esprit inventif de Christine de la Guéronnière. Issue d’une famille de vignerons et d’artistes, cette vinificatrice rejoint le domaine familial en 2015, après avoir excercé dans le commerce international. Inventive, animée par la dimension de partage et la passion d’un métier porté par les siens depuis 1928, elle joint l’art à l’artisanat dans ce jeu audacieux, olfactif et instructif.
Créer un grand vin de Bordeaux : mode d’emploi
écriVins parle des grands vins libournais. Dans le coffret, se présentent élégamment 3 bouteilles de vin monocépages (Merlot, Cabernet Franc, Cabarnet Sauvignon), 4 pipettes en verres, 4 supports de jeu, des cartes d’aides à la description sensorielle et une carte des règles du jeu. Celui-ci se déroule en trois parties, amenant les participants à reproduire de grands vins avant de concevoir le leur. Cinq AOC Pomerol, puis cinq AOC Saint-Emilion classés Grand Cru livrent ainsi leurs secrets, via une approche empirique. Une fois ces saveurs historiques assemblées, goûtées, notées, les joueurs (jusqu’à 4) s’adonnent aux derniers assemblages, ceux-là même qui définiront leur propre création.
L’expérience est complète mais ne s’arrête pas là. Le vin réalisé in fine peut être commandé sur Internet. écrivins vous en proposera une caisse de 6 bouteilles, habillées d’une étiquette à votre nom ou celui de votre choix. Le jeu est également rechargeable sur leur site et chez les cavistes partenaires.
Un écrin de bonnes idées au service des vins du terroir
S’il s’adresse aux particuliers, écriVins est aussi un support didactique et soutenant, tendu vers les viticulteurs Libournais. Vignobles, caves, bars à vins, peuvent ainsi disposer d’une animation oenologique "clé en main", originale et dynamique.
L’art de l’assemblage participe à dorer les notes de noblesse des grands vins de Bordeaux mais reste parfois méconnu à l’international, souvent plus sensible aux monocépages. Eclairer les richesses et la complexité de cette "cuisine des dieux" compte parmi les buts du jeu. Sa créatrice témoigne avec joie des réactions de ses auditeurs venus du monde entier, curieux et ravis de l’expérience.
Des coffrets à (s') offrir, sans modération
écriVins peut se commander sur le site dédié https://www.ecrivins.fr/. Ce jeu innovant, porté par le goût du vin et des autres, ravira les participants (de 1 à 4 joueurs), de 18 à 99 ans. Le coffret inclut convivialité et bonne humeur, à savourer en famille ou entre amis.
A l’approche des fêtes de fin d’année, à l’occasion d’un anniversaire, d’un événement, écriVins est l'occasion de surprendre, de faire plaisir et de savourer, en plus de bons vins, de précieux instants. Les curieux, les œnologues en herbe, les vignobles désirant développer leurs animations oenotouristiques seront servis et quelques vocations, pourquoi pas, pourraient se dessiner. Il n’y a plus qu’à céder à la tentation de ce jeu qui, en plus d’être ludique, signe un joli clin d'oeil aux artisans de la terre.
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Le château se situe à Villegouge, au milieu de 23 ha de vignes et de verdure. À la tête de l’exploitation : Nathalie Escuredo, spécialiste en œnotourisme, et son mari Jérôme Depoizier, œnologue averti.
La magie du merlot
Sur 10ha de sol argilo-calcaire, le merlot règne en exclusivité. Un fait exceptionnel pour des vins en appellation Bordeaux. Parmi les gammes du domaine, certaines cuvées retiendront particulièrement l'attention. Dans l'appellation Bordeaux Supérieur en l'occurence, le « Château Boutinet », à la robe rouge intense et brillante, subjugue par un fruité très prononcé. Élevé en cuve, ses tanins sont souples et soyeux à la dégustation. Le millésime 2014 de la même gamme étonne par sa finale légèrement épicée mettant en valeur toute l'expression du merlot bien mûr.
Vient ensuite le « Clairet », une production confidentielle et caractéristique de la région bordelaise. Celle-ci se reconnait par la couleur de sa robe, illustrant un métissage parfait entre rouge et rosé. Que du plaisir !
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Au Château le Tros, la première bouteille fût produite en 1974. Lancé par la première génération des Jabouin, le grand-père fera l’acquisition des premiers 2ha après une carrière dans la mécanique. Il mettra aussi en place les premiers chais et les cuves inox. Véritable histoire familiale, le domaine continue sur cette lancée. Aujourd’hui, le petit-fils, Mathieu a repris les rênes et, en près de 40 ans, le domaine a grandi. Il s’étend désormais sur plus de 60 hectares répartis sur trois communes : Tizac-de-Curton, Génissac, Naujan et Postiac. Situé à 8km de Saint-Émilion au sud de la rivière Dordogne et à 25km à l’Est de Bordeaux. On y produit plus de 250 000 bouteilles chaque année dont une partie est exportée vers des pays d'Europe ou encore la Chine.
Les vignobles du Château Le Tros
Les vignes des 60 hectares du domaine sont cultivées sur un sol argilo-calcaire et un sous-sol de carrières, spécificité de l’appellation Bordeaux. La région, elle, jouit d’un climat océanique porté par l'Atlantique qui se trouve à proximité. Un avantage pour produire un vin de qualité mais un inconvénient puisqu’il faut parfois subir l’instabilité des saisons due principalement au réchauffement climatique.
Soucieux de leur environement, la famille Jabouin a adapté depuis plusieurs années la culture dans le respect de la faune et de la flore. Ce qui leur permet aujourd'hui d'être labelisé Haute Valeur Environementale Niveau 3. On y retrouve les cépages les plus fameux de l’appellation dont notamment, le Sauvignon Blanc, le Sauvignon Gris et le Sémillon. Ces trois cépages occupent 8ha de parcelles sur le domaine. Le reste est composé pour les vins rouges de cépages en Merlot, Cabernet franc et en Cabernet Sauvignon. Les vignes sont vendangées mécaniquement. Exceptions faites de la Cuvée Dernier Carat et le Crémant de Bordeaux qui sont vendangées à la main. Ce dernier répondant aux normes du cahier des charges de l'appelation.
Du vin de Bordeaux dans l’air du temps
Producteur depuis 1978 avec le premier Château le Tros Rosé, le domaine embouteille aussi des vins rouges fruités et gourmands ainsi que des blancs frais et festifs. Des vins qui se veulent de qualité mais surtout accessibles à toutes les bourses. Parmi les vins qui se démarquent le plus, "Perles Noires" est un vin 100% Merlot issue de parcelles dont les sols sont composés de graves et de galets, un terroir très rare dans la région. A prendre en début ou fin de repas, ce vin présente un violacé profond. La cuvée "Perles Noires" est vinifiée en barriques de chêne français neuves et se boit au bout de 2 à 3 ans. Son niveau de qualité lui permet de tenir une garde de 10 ans minimum. Afin d’en apprécier toutes les subtilités, le vin atteint son apogée au bout de 4 à 5 ans.
Quant au rouge "Tradition," véritable vin de qualité à petit budget, il affiche un goût en bouche plus léger . Véritable vin Plaisir, on y retrouve le goût de fruits rouges, la fraîcheur d’un vin issu de jeunes plants. Ce vin "passe-partout" se déguste aussi bien avec de la charcuterie que de la viande blanche.
Les vins du domaine disposent d’une excellente réputation. La majorité des ventes se fait ainsi au bouche-à-oreille, la meilleure méthode marketing. La passion du producteur se ressent à travers chaque bouteille mais aussi le professionnalisme. Pour les assemblages, le domaine fait ainsi appel à Denis Galabert, un œnologue reconnu, qui fournit l’encadrement nécessaire pour la vinification et l’élevage.
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Le Clos Saint-André est l’une d’entre elles. Depuis 2004, Jean-Claude Desmarty a repris cette micropropriété d’à peine 1 hectare, fondée par son arrière-grand-mère. Il en assure seul l’activité complète, du travail du sol à la commercialisation. Il produit 1 vin par an, en très petite quantité, véritable reflet de sa personnalité, de sa conception du travail de la vigne et du vin. Chaque millésime est différent, mais chacun possède un niveau qualitatif élevé.
Un travail de précision, artisanal et réfléchi
Les vignes du Clos Saint-André sont vieilles. Elles sont composées de Merlot (70%) et de Cabernet (30%). Jean-Claude Desmarty travaille l’intégralité de ses sols avec un cheval. Il veut favoriser au maximum la qualité de sa terre en développant sa biodiversité et en évitant tout tassement. Il attache beaucoup d’importance à la gestion de la surface foliaire de ses plantes, qu’il modifie en fonction du cycle et des besoins exprimés par la vigne. Il adapte son travail aux conditions météorologiques différentes d’une année sur l’autre, en se posant mille questions sur la manière d’améliorer encore ses interventions. Persuadé qu’il est important d’avoir des vignes vivantes, Il recherche en permanence des équilibres naturels qui vont faire la qualité de ses raisins.
Jean-Claude Desmarty vinifie son vin de manière artisanale, avec un degré d’exigence rare concernant la qualité et la précision du travail effectué. Il s’attache à ramasser des raisins bien mûrs, à effectuer un tri extrêmement sélectif, et à travailler ses raisins de manière adaptée pour extraire au mieux les matières contenues dans les baies. Toujours en recherche d’équilibre dans le vin et de contact avec la matière, il privilégie une vinification naturelle, basée sur le brassage des raisins dans ses cuves, sous forme de pigeages, remontages et délestages.
Le vin du Clos Saint-André est intégralement élevé en barriques dont les bois à grains fins et serrés sont issus de forêts du centre de la France. Elles sont fabriquées par un seul tonnelier, sélectionné pour sa capacité à proposer des barriques permettant de trouver chaque année le meilleur équilibre possible entre le vin et la barrique. C’est un élément essentiel pour préserver l’authenticité et le caractère fruité du vin. L’élevage dure environ 20 mois.
Un vin de plaisir, alliant élégance et générosité
Chaque millésime du Clos Saint-André est différent. Néanmoins, le plaisir qu’il procure aux privilégiés qui y ont accès est toujours élevé. S’il fallait décrire les caractéristiques propres au Clos Saint-André, on pourrait évoquer les arômes de fruits, l’élégance, le velouté et la richesse du vin, sa finale longue et gourmande….. Mais peut-être vaudrait-il mieux vous laisser le découvrir !!!
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Le domaine de Chelivette est un lieu chargé d’Histoire. En témoignent son château médiéval datant du XIIIe siècle, sa chapelle construite en 1620 ou encore son télégraphe Chappe de 1793. Dès les années 1600, les jésuites y ont travaillé la vigne, faisant ainsi de ce domaine un des plus anciens de la Gironde.
Séduits à la fois par l’aspect patrimonial et par la beauté et les potentialités viticoles des lieux, Florence et Jacques Borel n’ont pas hésité à en faire l’acquisition en 2014. Depuis, ces derniers ont procédé à la restructuration du vignoble, tout en s’engageant sur la voie de la démarche biologique.
Préserver la biodiversité
La propriété couvre une superficie de 30 ha, dont 12 dédiés à la viticulture. Implantées à flanc de coteaux, les vignes profitent d’une bonne exposition. Ici, l’encépagement est dominé par le merlot, suivi du cabernet sauvignon, du cabernet franc, du malbec, du sémillon, etc.... Dans le but de préserver le patrimoine naturel, une approche biologique est adoptée. « Nous pulvérisons des tisanes et des décoctions de plantes pour traiter les vignes. Aucun produit de synthèse n’est toléré », nous indique-t-on.
Au-delà de cette démarche, les propriétaires s’efforcent de mettre en place un véritable écosystème complet, où chaque élément a son rôle à jouer. « Nous reposons notre réflexion sur la notion de biodiversité, puisque c’est la Nature elle-même qui protège le mieux la vigne », explique Florence Borel. Création de couloirs forestiers, production de céréales bio utilisées comme engrais, mise en place de nichoirs à oiseaux et introduction d’animaux dans la propriété… Tout est fait pour constituer un ensemble harmonieux et autosuffisant !
Sur cette lancée, le domaine de Chelivette a amorcé sa conversion vers l’agriculture biodynamique. Les labellisations Bio et Demeter sont ainsi attendues pour 2019.
Les trésors de la maison
Le Château de Chelivette produit 4 cuvées exceptionnelles : Château de Chelivette (bordeaux supérieur), Château de Chelivette (bordeaux rosé), le Clairet de Chelivette et le Domaine du Télégraphe (bordeaux supérieur). Obtenue à partir d’un assemblage de merlot et de cabernet sauvignon, la première cuvée s’habille d’une robe pourpre profond. Au nez, ce vin dévoile des notes de cerises noires bien mûres. Idéal pour accompagner fromages, viandes et poissons grillés.
Pour le rosé, issu de l’assemblage de merlot et de cabernet franc, il séduit par sa rondeur et sa souplesse. En bouche se révèlent des arômes de fruits des bois.
La cuvée « Clairet de Chelivette », quant à elle, allie fraicheur et intensité. Très fruité, ce vin est à déguster avec des grillades, des crustacés et de la charcuterie.
Enfin, la cuvée « Domaine du Télégraphe » présente un bel équilibre entre légèreté et intensité. Elle se démarque par ses parfums de fruits exotiques et mettra en valeur viandes blanches, poissons ou fromages.
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Clos Beauregard : appellation Pomerol
Les vins de Pomerol sont produits dans le vignoble bordelais, le plus grand vignoble d’AOC français avec ses 119 000 ha de vignes, ses 60 appellations et son climat tempéré.
L’appellation Pomerol possède le label européen AOP (Appellation d'Origine Protégée) et le label français AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).
Le vignoble Pomerol est relativement petit, il s’étend sur environ 800 ha et produit de très grands crus. Il est limité au nord par le ruisseau de la Barbanne, à l’est par Saint-Emilion, au sud et à l’ouest par Libourne. Planté à majorité de merlot, le vignoble évolue sur des sols argilo-sableux, graveleux et bénéficie d’un climat océanique à caractère tempéré.
Ces vins sont connus pour leur reflet éclatant. Au nez, ils sont élégants et ont des notes de fruits mûrs. En bouche, on constate leur finesse aromatique et leur longueur. On peut les boire jeune ou attendre qu’ils vieillissent pour être davantage structurés. Ils peuvent être conservés pendant plus de 30 ans.
Clos Beauregard,
Les points forts de la propriété
Clos Beauregard était rattaché au Château Beauregard jusqu’en 1930. Les Grands Chais de France (GCF) gèrent ce vignoble depuis 2011 avec une équipe de grande compétence. La propriété couvre six hectares dans le vignoble de Pomerol, entre le Château Pomeaux et le Château Beauregard. Planté à majorité de Merlot, qui favorisent l’élaboration de vins de très grande finesse. L’âge moyen des pieds de vigne est d’environ vingt ans.
Mode de production traditionnelle
Les différentes étapes d'élaboration d'un grand vin, de la culture de la vigne à l'élevage en barriques, respectent les méthodes de vinification traditionnelles bordelaise. Le respect de l’environnement et la volonté d’avoir des pieds de vigne et des produits de qualité font partie de la philosophie de la propriété. « Notre philosophie, c’est la viticulture raisonnée. Nous respectons le plus possible l’environnement et la nature. Nous étudions l’environnement et nous prenons des décisions pour utiliser au minimum les produits extérieurs afin de protéger le vignoble. Le but étant de ne pas remettre en cause la qualité de la récolte ». nous explique M. J.M. Dulong.
La vinification dure environ 3 semaines dans des cuves avant de déclencher le processus d’élevage qui se fera pendant 12 à 14 mois en barriques de chêne français. Nous travaillons par exemple avec les tonneliers Gourguignon, Ermitage et Taransaud.
Clos Beauregard, un vin élégant et complexe
Le millésime 2012 se distingue à l’œil par sa belle robe brillante et une couleur rouge profond. Au nez, il est fruité, assez puissant, complexe et épicé. En bouche, il est équilibré, charnu et a une attaque longue avec des arômes de confiture, de myrtille et de fruits rouges mûrs.
Ce vin accompagnera parfaitement une viande rouge, du gibier, un plateau de fromage ou encore des desserts aux fruits rouges.
Le millésime 2014 est caractérisé à l’œil par une belle robe pourpre, profonde, soutenue et brillante. Au nez, il est fruité, complexe et élégant. Souple en bouche, il est bien structuré avec une bonne teneur en tanins.
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Le cabernet franc et le merlot, de par l’exposition idéale des deux hectares de vignoble, révèlent tous leurs arômes et leur rondeur au travers des cuvées emblématiques du Domaine les Chagnasses. Au milieu des vignes de quarante ans d’âge, les membres de la famille Abecassis, nous entraînent au cœur de ce patrimoine authentique.
Le goût de la tradition
Après Jean Seynat, qui créait le domaine au début des années 60, Christine et son mari Georges Abecassis reprennent les rênes de l’exploitation en 1992. Ils perpétuent ainsi la tradition du vin bordelais en restant attachés aux valeurs familiales qui ont forgées l’identité de leur maison. Aujourd'hui ce sont leurs enfants qui reprennent l’exploitation. La quête de la qualité, faisant figure de valeur phare, s’illustre par « une maîtrise parfaite du processus d’élaboration du vin et par un contrôle complet de la chaîne », affirme Christine.
L’appellation Lalande-de-Pomerol : une fierté et une réussite
Situé au cœur de la région viticole bordelaise, les vignes ont une situation privilégiée au croisement des communes de Néac, Lalande de Pomerol et Pomerol. Le Domaine les Chagnasses conçoit du bon vin rouge à souhait répondant aux critères de l’appellation Lalande-de-Pomerol. Les vins bénéficiant de cette appellation sont, en effet, dotés d’une puissance en bouche et d’un bouquet gourmand en longueur, ce qui est le cas de la Douceur, millésime 2009, un vin du domaine élaboré à 100 % de merlot. Outre ce vin exquis, le Domaine les Chagnassess est fier de ses vieux millésimes riches d’une mosaïque de saveurs et d’un potentiel aromatique affirmé. Toute cette typicité gustative est mise en valeur par « une viticulture raisonnée conduite dans le respect du terroir ».
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Le Château des Annereaux, c’est l’histoire d’une famille installée dans la région depuis 1390. Fortement impliqués dans la production vinicole, les Annereaux ont participé entre autres à la lutte contre le phylloxera au XIXème siècle. Aujourd’hui, cette ferveur visant à améliorer la qualité des vignes et des vins perdure grâce au travail de Benjamin Hessel, représentant la dernière génération.
Le bio pour protéger les hommes et préserver la terre
À partir de 2007, l’ensemble du vignoble qui s’étend sur 25 hectares, dont 22,7 ha consacrés à l’appellation Lalande de Pomerol et 2,3 ha à l’appellation Bordeaux, est conduit en viticulture biologique. « Mon père, Dominique Hessel, a décidé de faire cette reconversion entre autres pour éviter que les employés travaillent dans des conditions dangereuses », confie Benjamin Hessel. Cette viticulture respectueuse de la terre combinée à un terroir favorisant la bonne maturité des raisins donne des vins harmonieux, fruités, à la belle expression aromatique.
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Le Clos des Abbesses : une appellation AOC Saint-Emilion
Saint-Emilion est un des vins les plus connus au monde. C’est une Appellation d’Origine Contrôlée qui compte plus de 800 viticulteurs, des terroirs différents et une qualité mondialement reconnue. Les neuf communes de l’appellation Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999 au titre des « Paysages culturels ».
Les vignobles couvrent 5 400 ha, soit 67,5% de la superficie de la commune et produisent environ 275 000 hl de vin par an. Ils bénéficient d’un climat tempéré de type océanique, d’une humidité moyenne de 75 % et d’une pluviométrie moyenne de 800 mm/an.
Les propriétés sont en général assez petites, 5 ha en moyenne et gérées plutôt de manière artisanale. Saint-Emillion est la “colline aux mille châteaux” qui produit des vins de qualité assez disparate, du grand cru aux vins de table.
Les terroirs sont diversifiés, ce qui fait que chaque propriété a des caractéristiques qui lui sont uniques. Les sols argilo-calcaires donnent des vins bien corsés, puissants, charpentés, colorés, riches en alcool, en tanins et de très longue garde.
Le Merlot, le Cabernet franc et le Cabernet Sauvignon sont les trois principaux cépages des vignobles de Saint-Emilion.
Le Clos des Abbesses, un vin au fumet fruité
« Nous avons un vrai point fort », nous explique Agnès Chariol « nos vins sont authentiques et artisanaux, ils nous ressemblent, il n’y a pas d’artifices, car on laisse avant tout parler la nature. Nous sommes des fervents défenseurs d’une agriculture raisonnée ».
Le terroir se situe dans la plaine de Saint-Emillion, il est composé de graves sablonneuses. Le climat y est doux et tempéré.
C’est un petit domaine de 5,2 hectares, ce qui permet une agriculture raisonnée, avec une attention toute particulière donnée aux vieux pieds de vigne. En effet, ce sont eux qui produisent le grand cru du domaine.
La vinification est traditionnelle et artisanale, elle se fait dans des cuves en ciment.La durée de cuvaison varie selon les années entre 3 et 5 semaines, puis le vin est élevé de longs mois dans des barriques de chêne français. Bien évidemment, le jus est gouté régulièrement pour connaître le moment précis où on doit le sortir des barriques.
Le Merlot constitue 80 % des parcelles plantées du domaine, le Cabernet franc les 20% restants.
Le Clos des Abbesses produit deux types de vin : le Clos de Abbesses sous l’appellation Saint-Emilion simple et la Grande Abbesse sous l’appellation Saint-Emilion grand cru.
Le Clos des Abbesses a une teinte assez brillante, de couleur rubis. Au nez, il est assez fruité, frais et élégant. En bouche il est délicat, souple et gourmand. C’est un vin à boire rapidement pour qu’il garde tout son gout fruité. Il peut être consommé avec toutes sortes de mets.
La Grande Abbesse, un vin complexe et onctueux
C’est le grand cru du domaine, vinifié à partir des raisins issus des vieux pieds de vigne.
La Grande Abbesse est beaucoup plus complexe que le Clos. A l’œil, il est foncé. Au nez, les notes sont vanillées et il a une bonne longueur en bouche. C’est un vin délicat qui demande à vieillir pour le déguster à sa juste valeur. Il doit être débouché au moins une heure avant de le consommer pour que ses arômes se libèrent. « Pour s’exprimer, il a besoin d’air », nous explique Agnès Chariol.
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Au nord-ouest de Saint-Émilion, le château Croque-Michotte et ses treize hectares de vignes dominent les vallées de la Dordogne et de L’Isle. C’est sur ce terroir d’exception, tout près de Pomerol, entre Cheval-Blanc et Petrus, que la famille GEOFFRION s’est installée en 1906. Depuis, sur cette petite exploitation, ils cultivent majoritairement du merlot, mais aussi du cabernet franc et du cabernet sauvignon. Afin de tirer le meilleur de ces cépages, Pierre Carle, le gérant du domaine et maître de chai depuis 1996, mène chaque aspect de la récolte et de la vinification. La taille courte des vignes se fait dès l’hiver pour maîtriser les rendements et ainsi obtenir un jus de raisin plus concentré qui sera la quintessence du Croque-Michotte. La vendange manuelle se fait sur plusieurs jours en fonction de la maturation des cépages pour cueillir les raisins exactement au bon moment. Il faut apprendre à jouer avec le temps pour profiter de la noblesse de la nature. Chaque grappe et chaque raisin seront triés par une table optique. Seuls les meilleurs seront sélectionnés pour aller dans les cuves. Le vin sera ensuite rapidement mis en barrique de chêne français à grain fin. Il y restera entre quinze mois et deux ans pour lui permettre de révéler tous ses arômes.
Un regard nouveau sur le vin
Avant d’être vigneron, Pierre Carle était ingénieur à Paris où il a travaillé pendant de longues années. Mais, dans les années 1990, il décide de retrouver son terroir et le domaine familial. Son expérience lui aura permis d’avoir un regard nouveau sur l’exploitation. À son retour, il se demande comment utiliser moins de produits chimiques sur les vignes. Puisqu’après tout, si le vin était bon en 1906 sans pesticides, il n’y a pas de raison qu’il le soit moins quelques années plus tard. Dès 1996, il défend une agriculture d’abord dite « raisonnée » afin de préserver ce terroir d'exception, et de protéger les artisans qui y travaillent. Cette démarche a permis au Château Croque-Michotte d’obtenir en 1999 la certification biologique. Aujourd’hui encore, Pierre Carle cherche sans cesse de nouvelles techniques pour améliorer sa production. Récemment, il a décidé d’utiliser des bactéries biologiques qui sont ajoutées au remplissage des cuves pour annihiler certaines bactéries néfastes. Ainsi les fermentations sont menées sans sulfites et les vins obtenus ont encore gagné en pureté.
L’humain et le savoir-faire
Choisir le bio, c’est aussi accepter de faire avec les caprices de la nature et des éléments. Et pour ça, il faut maîtriser un véritable savoir-faire. C’est tout le travail de Claudie et Éric, les deux ouvriers agricoles de l’exploitation. Bien plus que de simples exécutants, ce sont de véritables artisans vignerons. Ils connaissent les curiosités de chaque pied de vigne, leurs qualités, leurs caractères et chaque geste pour y répondre. Et parce qu’ils appréhendent les humeurs du domaine mieux que personne, leur avis est primordial quand il s’agit de prendre une décision. Claudie travaille plus particulièrement dans les chais où elle va prendre soin du vin dans les cuves et les barriques.
Mais ils ne sont pas la seule composante humaine du domaine. Lucile Carle, la fille du gérant, donne aussi beaucoup de son temps à la propriété. Elle aide son père dans la gestion et fait visiter le domaine sur rendez-vous. Un bon et beau moyen de découvrir ce grand vin dégusté sur des tables étoilées. Et exporté en Belgique, en Australie, en Allemagne et dans beaucoup d’autres pays.
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Propriété familiale depuis 1906, le Château Croque-Michotte, situé à Saint-Émilion, petit village médiéval du Libournais, s’est transmis de génération en génération. Aujourd’hui, c’est Pierre Carle qui tient les rênes du domaine. Esprit de famille oblige, celui-ci assure la gestion de l’exploitation avec l’aide de sa fille Lucile.
Un terroir de qualité
Ce vignoble d’environ 13 ha se trouve sur le plateau de Saint-Émilion. Les vignes poussent sur des sols de graves anciennes, qui donnent aux vins finesse et élégance. S’agissant de l’encépagement, on retrouve les cépages typiques de l’appellation, avec 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc. Tandis que le premier apporte de la rondeur et de la souplesse aux vins, le second amène structure et capacité de vieillissement.
Vingt ans en agriculture bio
Conscient de l’importance de préserver à la fois l’environnement et la santé de ses ouvriers agricoles, le domaine est passé en agriculture biologique en 1999 suivant le cahier des charges légal de l'Agriculture biologique. Ici, le gros du travail se fait à la main, tout en privilégiant des méthodes culturales traditionnelles.
Un seul mot d’ordre : la qualité ! Pour tirer le meilleur des vendanges et avoir une qualité de tri optimale, la maison se sert d’une machine à tri optique. Côté vinification, celle-ci se fait sans sulfites et les vins sont ensuite vinifiés au minimum 15 mois dans des barriques de chêne français.
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Situé sur le « plateau » commun de l’ouest de Saint-Emilion et de Pomerol, le Château Croque Michotte dispose de près de 14 hectares de vignes (cépages : merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon) et d’un terroir exceptionnel de sables anciens et de graves sur argiles ferrugineuses. Le programme de replantation en cours tend à augmenter la proportion de cabernet franc, compte-tenu des résultats exceptionnels obtenus ces dernières années avec ce cépage aux tanins serrés et au degré moins élevé, particulièrement bien adapté aux conditions météorologiques du climat aquitain.
Château Croque Michotte : historique
Samuel Geoffrion acquit le Château Croque Michotte en 1906. Sa fille Hélène, puis Robert Carle menèrent ce vignoble familial, qui est exploité aujourd’hui par Pierre Carle, arrière-petit-fils de Samuel Geoffrion. Lucile Carle, fille de Pierre Carle, complète l’équipe de direction. Les travaux dans les vignes et les chais sont menés par Claudie et Eric, travailleurs expérimentés.
Le Château Croque Michotte fut le premier des grands châteaux du bordelais à obtenir la certification d’État Bio, en 1999, avec quatorze ans d’avance sur les suivants.
Cette démarche environnementale fut motivée par la lecture des notices des produits phytosanitaires et le souci de la protection des employés agricoles. D’autres mesures environnementales sont prises, telles éclairages à LED dans les chais, véhicule au GPL, traitement des bouchons sans produit chimique, marquage au feu, désinfection des chais sans produits de synthèse ou chlorés, etc.
Depuis toujours les vendanges sont manuelles, les raisins, issus de petits rendements pour la mise en valeur du terroir, sont mis en cagettes par les vendangeurs et ne subissent aucune autre manipulation jusqu’au chai. Les grappes sont ensuite éraflées, les raisins sont triées sur une table optique automatique très performante, puis poussés par une pompe péristaltique et enfin foulés juste à l’entrée des cuves. Cette suite d’actions est la plus sûre pour éviter l’oxydation des raisins.
Les vinifications sont effectuées sans sulfites, le moût étant protégé par des méthodes microbiologiques. Puis vient l’élevage d’environ quinze mois en barriques de chêne français à grain fin, dont 60 % neuves.
Le millésime 2016 a reçu une médaille d’or et le Grand Prix des vins bio au Challenge International du Vin et une médaille d’or au Concours Mondial des vins Féminalise.
Vous apprécierez autant sa belle robe rouge rubis que son nez fruité et fumé, complété par des pointes d’épices douces, et son attaque en bouche veloutée et franche accompagnée de tanins savoureux. Sans oublier sa finale longue agrémentée d’arômes de cacao.
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Le Château Croque-Michotte est riche d’un passé qui remonte à 1906. À l’époque négociant en vins et en Cognac, Samuel Geoffrion s’intéresse au métier de vigneron. Il est séduit par le terroir de Saint-Émilion et décide de faire acquisition de quelques parcelles. À son décès, sa fille Hélène Geoffrion-Rigal reprend les rênes. Avec ses enfants et petits-enfants, elle crée un Groupement Foncier Agricole (GFA) qui est désormais propriétaire et exploitant. La gérance est assurée par Pierre Carle depuis 1992 qui s’est investi de la mission de sublimer ce terroir selon des pratiques éco-responsables.
Par amour de la terre
Dès son plus jeune âge, Pierre Carle savait qu’il voulait devenir vigneron. « À quatre ans, en me baladant dans les chais, je me souviens de cette odeur qui restera à jamais gravée dans mes mémoires. De là, j’ai su que je souhaitais travailler dans ce milieu », nous confie-t-il des souvenirs plein la tête. Le destin en a voulu autrement puisqu’il finit par suivre un cursus d’ingéniorat puis en architecture avant d’évoluer dans une entreprise spécialisée dans la pose de matériels de chemins de fer où il restera 14 ans. En dépit de ce changement de vocation, Pierre n’en oublie pas son rêve d’enfance. À la retraite de l’ancien maître de chai du Château Croque-Michotte, il s’engage dans une reconversion pour prendre la direction des cultures des vignes et de la vinification. Il agrandit le vignoble de 13,7 hectares situé à l’ouest de Saint-Émilion et faisant la frontière avec Pomerol. Bénéficiant d’une situation géographique privilégiée, le terroir se trouve à proximité de voisins prestigieux tels que Pétrus, l’Évangile, Gazin, Corbin Michotte, Cheval Blanc ou encore La Dominique.
Un cahier des charges en agriculture biologique
Le sol composé de graves et de sables sur socle argileux est propice au développement du merlot, du cabernet franc et du cabernet sauvignon. « Depuis plusieurs années, nous avons arraché les parcelles et replanté en cabernet franc pour augmenter la proportion, car ce cépage a plusieurs avantages : il est tardif et moins sensible aux gelées tardives, il est plus tannique ce qui permet d’avoir une bonne matière surtout lors d’élevages avec un gros pourcentage de barriques neuves pour masquer le goût de bois. Ce cépage peut se vendanger plus tard et supporte la surmaturité, ce qui donne plus de souplesse. L’acidité est plus élevée pour que les vins soient moins sensibles à l’oxydation et aux attaques bactériennes. » Le domaine s’évertue également à limiter au maximum les rendements pour permettre aux vignes d’être plus résistantes aux bactéries et pour gagner en concentration dans les vins. Grâce à des méthodes culturales respectueuses de l’environnement, il obtient la certification Ecocert dès 1999. « Soit 14 ans avant tous les crus classés de Bordeaux », fait savoir notre interlocuteur.
Un mode de production résolument innovant
Depuis qu’il gère le Château Croque-Michotte, Pierre Carle a apporté un vent d’innovation dans les méthodes de production. À l’issue des vendanges manuelles, les grappes sont transportées dans les chais pour être sélectionnées à l’aide d’un procédé ultramoderne par « tri optique ». Les graines vertes et les résidus végétaux sont ciblés par la machine puis refoulés vers l’extérieur. Seules les bonnes graines sont récupérées et véhiculées jusqu’aux cuves. « Notre signature est de produire des vins sans sulfites ajoutés au cours de la vinification et des premiers mois d'élevage. À la place, nous avons recours à des levures concurrentes qui empêchent les bactéries de saccager le mou ». Les vins sont ensuite élevés dans des barriques de chêne français à grain fin en provenance des meilleures forêts. L’élevage s’étend sur une période de douze mois.
De ce long processus naît la Cuvée Croqu...
Le Château Corbin Michotte et la famille Boidron
La famille Boidron vit le vin comme une évidence de génération en génération à partir de 1760. Jean-Noël Boidron (Membre de l’Académie Internationale du Vin et de l’Académie des Vins de France) est un viticulteur chevronné et un œnologue, dégustateur reconnu et propriétaire de plusieurs crus en Libournais. Il élabore ses vins avec rigueur et passion. Il est également un homme très attaché à la terre. Il a acquis le Château Corbin Michotte en 1959. Le château était à l’origine une des parties d’un grand domaine féodal propriété du Prince Noir, Edouard de Woodstock, sous l’occupation anglaise.
Remis en état par Jean-Noël Boidron, le domaine est devenu familial où il se fait assister par ses enfants Hubert Boidron (production), Emmanuel Boidron (commerce) et Isabelle Boidron (administratif). Dans les crus produits de la famille Boidron, il y a une philosophie qui exprime, comme dans les arts, un choix esthétique défini par cette devise : « Excellence, Harmonie, Humilité ».
Le Château Corbin Michotte Saint-Émilion Grand Cru Classé
En 1980, les chais ont été reconstruits pour respecter la qualité des raisins. Les vignes sont plantées sur les sols sablo-limoneux brun-gris reposant sur un sous-sol sablo argileux très ferrugineux avec des graves en surface. Ce sol est l’un des plus riches en oligo-éléments d’où la typicité de ce vin.
Prônant un retour aux sources pour un vin de qualité, le vignoble n’a jamais été traité avec de l’herbicide. Toujours dans l’esprit de démarche qualité, le processus est manuel de la vendange à la mise en cuve. La vinification se fait naturellement. La macération est longue, et elle est suivie d’une dégustation quotidienne. L’élevage se fait en fûts neufs et dure de18 à 24 mois. La répartition des cépages se décide chaque année selon la dégustation par les trois œnologues la famille. Conservés en cave, on y assemble que les lots de parfaites qualités atteignant la haute expression recherchée.
Au service, le vin fait ressortir une grande profondeur dans sa couleur avec des reflets bleu-violet. Légèrement boisée avec des tannins bien présents, mais d’une grande finesse, en bouche ce n’est que du plaisir. Ce vin est l’illustration même des plus grands crus qui ont fait la renommée de l’appellation Saint-Émilion Grand Cru.
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Le vignoble Saint-Émilion couvre environ 5 400 hectares de terrains et est encépagé de 60 % de merlot, de 30 % de cabernet franc et de 10 % de cabernet sauvignon. Il se trouve sur des terroirs calcaires, argilo-limoneux, sableux et bénéficie d’un climat doux et tempéré.
L’AOC Saint-Émilion, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est une subdivision du Libournais. Elle comprend les appellations Saint-Émilion simple et Saint-Émilion Grand Cru, cette dernière regroupe elle-même les grands crus classés A et B, sa plus haute distinction, et les grands crus classés, sa seconde.
Le classement Saint-Émilion Grand Cru existe depuis 1955 et se renouvèle tous les 10 ans. Ces vins sont complexes, charpentés avec une bonne longueur aromatique en bouche. Leur production demande une plus grande attention et des conditions plus rigoureuses par rapport aux vins d’AOC Saint-Émilion simple.
Le Château La Gaffelière, un vinificateur de vins fins et élégants
Ce vignoble est encépagé majoritairement de merlot, à coté duquel on trouve du cabernet franc.
Depuis la création du Château La Gaffelière jusqu’à nos jours, la famille Malet Roquefort y accorde une attention particulière. Pour cela, elle y vit afin de contrôler en permanence son système de production.
La famille Malet Roquefort, respectueuse de l’environnement, est une fervente défenseuse de l’agriculture raisonnée. Tout le travail de la vigne se fait selon des méthodes traditionnelles, en utilisant des produits bio. « On travaille des parcelles avec un cheval et on exige des produits bio pour le traitement des vignes », explique Françoise Morice, une représentante du Château.
Le Château La Gaffelière, un vin fruité avec un boisé harmonieux
Le Château La Gaffelière est un premier Grand Cru classé de Saint-Émilion qui a une capacité de garde de plus de 25 ans. Il est connu pour sa longueur en bouche et pour s’accorder parfaitement avec des côtes de bœuf et des mets à base de gibier, de fromage et de viande rouge.
Millésime 2009 : à l’œil, il est de couleur violette profonde. Au nez, il est intense et on sent ses arômes fruités. En bouche, il est complexe, rond, suave, avec un boisé harmonieux.
Millésime 2010 : il charme à l’œil par sa couleur grenat et au nez par ses expressions de fruits mûrs. En bouche, il est moyennement complexe, sec et très léger, avec une touche boisée.
Millésime 2014 : il a une belle robe rouge rubis. Au nez, il est élégant et a des expressions florales et fruitées. En bouche, il est puissant avec une bonne longueur.
Clos La Gaffelière, un vin jeune, élégant et soyeux
C’est un jeune vin d’appellation Saint-Émilion Grand Cru qui a une capacité de garde de 5 à 7 ans. Il s’associe bien avec une pièce de bœuf et les mets à base de viande rouge et de fromage.
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Un savoir-faire transmis de père en fils couplé aux expertises d’œnologues renommés tels que Michel Rolland, Stéphane Derenoncourt ou Pascal Poussevin. C’est ainsi que le Château La Croix Saint André élabore de grands vins, parmi les meilleurs du vignoble de Bordeaux.
Un terroir qui suscite l’admiration
Intrigué par la particularité de son terroir, dont une partie reste inébranlable durant la période des grandes chaleurs, Francis Carayon, vigneron propriétaire du domaine, n’a pu s’empêcher de mener son enquête. « Des analyses de fosses, conduites avec des spécialistes, révèlent la présence d’argiles smectites dans mes sous-sols », explique-t-il.
Cette typicité est connue pour favoriser le drainage durant une pluviosité importante et restituer l’humidité durant les sécheresses. L’équilibre du sol reste ainsi maintenu, afin de permettre aux raisins d’exprimer leur pleine potentialité. Près de la Barbanne, la rivière qui charrie des pierres et autres sédiments, propices pour la vigne. « C’est de cette partie-là du terroir que sont issus mes premiers vins », fait valoir le vigneron.
Des vins issus des cépages emblématiques du Bordelais
Bien que les Lalande-de-Pomerol présentent de nombreuses personnalités, ils sont d’emblée reconnaissa-bles à leur robe d’un rouge profond, promesse d’un vin puissant et bouqueté. C’est le merlot, cépage roi du terroir travaillé à 80 % par le domaine, qui marque profondément leurs personnalités. De même, il apporte aussi la rondeur et le côté charpenté aux cuvées. Ici, il est complété par le cabernet franc et le sauvignon pour un bouquet complexe et dense, pouvant évoluer vers des notes de truffe et de cuir avec l’aération. De ce fait, l’on ne s’étonne que de peu de la capacité de ces vins à s’accorder avec la gastronomie mondiale. Le cabernet, quant à lui, confère une belle capacité de conservation aux vins Lalande-de-Pomerol.
Comme la majorité des châteaux bordelais, Château La Croix Saint André propose un premier et un second vin. Qualité oblige, les mêmes soins sont apportés tant aux premiers qu’aux seconds. D’autant plus que « l’obtention de ces deux catégories de vins ne se fait qu’en bout d’élevage et représente la plus belle part de notre métier », renchérit Francis Carayon.
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