Viticulteur de formation, Romain Jambon reprend à l’âge de 24 ans les rênes d’un domaine viticole pour lequel il a été prestataire de services. Connaissant la qualité des cépages de Brouilly, ce passionné de vin a succombé au charme des roches bleues qui font toute la particularité du terroir. C’est donc en 2010 qu’il baptise l’exploitation par son nom et commence à produire ses propres nectars en AOC Brouilly et en AOC Beaujolais-Villages.
Des sols d’exception pour de bons vins
Le domaine viticole est érigé sur un ancien volcan, au pied du mont Brouilly. Le sol volcanique sur lequel s’étendent les 10 hectares de vignes est caractérisé par la présence de roches bleues connues sous le nom de diorites. À la suite d’anciennes éruptions volcaniques, la coulée de lave a donné naissance à un sol caillouteux, riche en silice. « Ce composant minéral a l’avantage de donner une sensation de fraicheur sur les vins », explique le propriétaire.
Amoureux de sa terre, ce viticulteur est soucieux de préserver la faune et la flore. Il a donc décidé de se lancer le défi de se convertir dans l’agriculture biologique. Ce processus reste un travail de longue haleine. Romain Jambon espère toutefois pouvoir concrétiser son projet d’ici à 3 ans. « Pour moi, la biodiversité a une importance capitale, c’est pourquoi je lutte en faveur d’une viticulture raisonnée », déclare-t-il.
Des cuvées emblématiques
Sans hésiter, Romain Jambon qualifie la cuvée « Les Éronnes » comme étant la plus représentative de la maison. Le viticulteur révèle que ce nectar est préparé uniquement en cuve. « Le fût apporte l’intérêt d’oxygéner le vin. Mais l’inconvénient est qu’il donne le gout de bois au vin, ce qui masque, selon moi, les saveurs que l’on veut faire ressortir du terroir. » La cuvée se démarque par son aspect rouge vif, issu d’un cépage de gamay noir macéré durant 13 jours.
Comme autre cuvée phare de la maison figure « Les Vieux Ceps ». Prenant soin de préserver la fraîcheur des baies, l’équipe de Romain Jambon élabore ce vin à partir de toutes les vieilles vignes du domaine. De là nait un vin grenat foncé, arborant de délicieux arômes de fruits rouges en bouche.
La cuvée « La Pointe des Einards », pour sa part, se démarque par sa texture rouge foncée, obtenue par la macération des raisins noirs du fameux « terroir caillouteux » de Brouilly.
La dernière gamme développée par l’enseigne est la cuvée « Y », qui est élaborée essentiellement par macération carbonique. Cette technique consiste, entre autres, à conserver la grappe entière durant la vinification.
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L’histoire du Château de Lacarelle commence en 1750, au moment où la famille Lacarelle en fait acquisition lors d’une vente aux enchères à Paris. Depuis, neuf générations de la famille s’y sont succédé. Actuellement, trois générations de la famille, menées par le couple Elisabeth Durieu de Lacarelle et Xavier Marraud des Grottes, s’attellent avec passion à perpétuer cette tradition de produire des vins de garde bio et raffinés.
Adoption d’une agriculture durable
Le sol du domaine de Lacarelle est pauvre naturellement et aussi peu profond. Il s’est donc avéré nécessaire pour la famille de préserver et protéger ce milieu naturel afin de pérenniser le terroir. Pour ce faire, elle a développé une méthode de culture à la fois durable et raisonnée. Les parcelles du domaine sont issues de la décomposition lente du granit, qui est très sensible à l’érosion. Par conséquent, l’exploitation entame chaque année de lourds investissements pour lutter contre ce phénomène. L’utilisation de produits phytosanitaires est mûrement réfléchie, chaque année, afin de réduire les impacts sur l’environnement. Toujours dans cette démarche, le Château de Lacarelle travaille en étroite collaboration avec l’Agence de l’Eau du Rhône, Méditerranée, Corse et ne rejette dans le milieu naturel que de l’eau à la qualité irréprochable. Dans un futur proche, le domaine envisage de se reconvertir à l’agriculture biologique : « une vingtaine d’hectares sont en bio, et on compte agrandir petit à petit, avec une dizaine d’hectares en biodynamie. A terme, le but est de maintenir toute l’exploitation en bio » souligne Elisabeth Marraud des Grottes, gérante du domaine. Chaque année, deux hectares de vignes sont replantés pour assurer la persistance du potentiel du vignoble dans le temps.
Une belle sélection de vins
Le Château de Lacarelle exploite en tout 138 hectares de vignes sur des parcelles situées sur les coteaux de Saint-Etienne-des-Oullières, Saint-Etienne-de-la-Varenne et Arbuissonas, dans l'aire d'appellation Beaujolais- Villages. Il s’agit de la plus grande exploitation familiale du Beaujolais. Chaque année, elle produit environ un million de bouteilles destinées principalement à l’export vers la Chine ou les Etats-Unis. Depuis toujours, le domaine se voue à produire des vins jeunes mais de qualité. A l’image de son « Château de Lacarelle Rouge » AOC Beaujolais-Villages. Ce vin de garde est issu de Gamay à 100% de 31 ans. Frais, léger et fruité avec des tanins souples, il se déguste avec des charcuteries, des fromages ou du chocolat. La production annuelle de ce précieux nectar est particulièrement importante car elle s’élève à 800 000 bouteilles. Le vin propose aussi un blanc issu à 100% de Chardonnay, le « Château de Lacarelle Blanc » en AOC Beaujolais-Villages. Ce vin de garde sec, fruité aux notes de miel, vanille et fleurs accompagne les poissons ou viandes blanches, fromages ou desserts. Le « Rosé de Lacarelle » est composé de 100% de Gamay et élaboré de façon traditionnelle. Il présente une robe saumon clair avec des bulles fines. Ce vin de garde a été récompensé d’une médaille d’or au Concours International Gilbert et Gaillard en 2015. Le « Château de Lacarelle Crémant de Bourgogne » est quant à lui est un vin brut sec, à la robe or pâle avec des fines bulles. Il se boit dans l’année avec du foie gras, du caviar et tous les desserts sucrés. Souvent récompensé, il a été couronné d’une médaille d’or au Concours International Gilbert et Gaillard 2015.
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De précieux documents attestent que le Château de Pravins est un domaine viticole dès 1251. Aujourd’hui, c’est Isabelle Brossard qui en assure la gestion, aidée de Vladimir Vallat. Isabelle a repris l’exploitation en 2005 et s’attache, depuis, à mettre en avant une viticulture respectueuse de l’environnement.
Un terroir ancestral
Ce vignoble de 5 ha d’un seul tenant est implanté sur un terroir ancien présentant des sols argilo-limoneux. Sur ces terres fertiles s’épanouissent de très vieilles vignes de gamay et également de chardonnay. Depuis 2013, le domaine est mené en agriculture biologique. Pour favoriser la biodiversité, les vignes côtoient 4 ha d’arbres champêtres. Désherbage naturel, utilisation d’engrais organiques, travail du sol… font, entre autres, partie des efforts fournis en vue de préserver la Nature.
Côté vinification, les interventions sont limitées au minimum. En effet, celles-ci doivent se dérouler de la manière la plus naturelle possible.
Des cuvées uniques
Grâce à la richesse de son terroir, cet ancien domaine viticole propose des vins à part. En tout, la maison confectionne 3 gammes : La Grande Réserve, L’Argile ardente et Les Moraines.
Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Les Moraines 2015 » est la plus représentative. Issu de vieilles vignes de gamay, ce vin dévoile un nez sur les petits fruits rouges et noirs bien mûrs. En bouche, on retrouve toute la puissance des arômes. Il accompagnera parfaitement différents plats comme le gibier au gratin de légumes mais aussi, par exemple, le fromage de chèvre.
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Avec ses 250 adhérents, les Vignerons de Bel Air figurent parmi les premiers producteurs de crus du Beaujolais de la région. Ceux-ci, avant-gardistes et décomplexés, travaillent artistiquement leurs vignes ; et la coopérative s’efforce de faire ressortir ce côté artistique dans ses vins déclinés en cuvées Mode, Classique et Chic.
La cave de 1929 à nos jours
L’histoire des Vignerons de BelAir commence en 1929, alors que l’économie est frappée par une crise sans précédent. Afin d’y résister, un petit groupe de viticulteurs du Beaujolais décident de se réunir en une coopérative. Au fil du temps, les rangs et la production de la cave ne cessent de monter en flèche. L’année 1984 correspond à l’ouverture du premier magasin, qui accueille les nombreux amateurs des vins de l’exploitation. Chemin faisant, la cave de Bel Air de Saint-Jean- d’Ardières fusionne avec celle de Chiroubles, située au cœur des crus du Beaujolais, en 2008. Entre temps, les adhérents de BelAir n’ont cessé de moderniser leurs outils et méthodes de travail. Actuellement, la cave compte près de 250 vignerons membres intervenant sur une surface totale de 700 hectares de vignes, qui couvrent les grands crus du Beaujolais à savoir Brouilly, Chénas, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-Vent, Régnié, Saint-Amour, Beaujolais-Villages et Beaujolais.
10 crus, 13 appellations, 30 vins
Sur les vignobles couvrant 13 appellations du Beaujolais incluant 10 crus, il est assez difficile d’obtenir une qualité de production uniforme. En conséquence, la cave effectue un tri très sélectif des raisins et une vinification séparée selon les différentes qualités pour l’élaboration de ses vins. Ceux-ci sont déclinés en une trentaine de produits sur les trois couleurs. La cuvée « Régnié Printemps Fleuri », à la robe cerise aux reflets violets, est l’un des joyaux que possèdent la cave. Ce vin puissant et élégant, aux tannins fins et harmonieux, livre des notes de groseilles, mûres et framboises au nez. Il se déguste avec une papillote de saumon aux épices, une poêlée de champignons ou encore un fromage de chèvre. Il en est de même pour le « Brouilly Château de Fouilloux ». De couleur rubis profond, il exhale des arômes intenses de myrtilles, cerises et cassis mêlés de café et réglisse en bouche. Au nez, il exprime des senteurs de fruits rouges, prune et pêche, avec des notes minérales. À table, ce vin accompagne parfaitement un civet de lapin, un rôti de porc aux pruneaux, des fromages ou des charcuteries. Dernier et non des moindres : le « Morgon Le Py » est un vin aux arômes floraux avec un noyau de cerise. Il est issu de vieilles vignes de 49 ans se développant sur un sol composé de schistes imprégné d’oxyde de fer et de manganèse. Ces particularités lui confèrent toute sa plénitude, avec une bouche marquée par des notes de kirsch, cerises, groseilles et mûres. Ce vin s’accorde avec les gibiers, un bœuf bourguignon ou des viandes rouges. Il est très structuré et peut vieillir.
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En 2013, Mee Godard rachète un domaine de 5 ha implanté sur l’AOC Morgon. Cette œnologue de formation a su en très peu de temps tirer le meilleur du terroir pour produire des vins rouge d’exception.
Une affaire de patience
Au pied de la colline Côte du Py, ce vignoble planté en gamay fait maintenant 6,5 ha. Ici, de vieilles vignes sont cultivées sur trois parcelles différentes : Corcelette, Grands Cras et Côte du Py. La méthode de travail est résolument tournée vers le bio mais la reconversion se fera à son rythme.
En effet, pour Mee Godard, le travail du vin est surtout une question de patience. Pas étonnant que les 5 cuvées du domaine subissent une macération longue de 3 semaines.
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Le Château des Vergers est la propriété de la famille Bassouls, qui l’a rachetée en 2002. Pierre Henri Bassouls, fondateur de l’entreprise Prismaflex international, se charge de la gérance du domaine et confie le soin de cultiver ses vignes à Frédéric Berne, vigneron passionné et expérimenté.
L’Homme et ses valeurs
Frédéric Berne est un vigneron de 31 ans originaire de la campagne Beaujolaise. Il a grandi au sein de la ferme familiale, ce qui a contribué à amplifier son amour pour la nature. Depuis ses 13 ans, il a toujours voulu être vigneron. Après quatre années passées dans une école de viticulture, il prend un poste d’ouvrier viticole auprès d’un maître vigneron. Quelques années plus tard, à la recherche d’un endroit pour accueillir son mariage, il rencontre le propriétaire du Château des Vergers, et leur discussion s’oriente naturellement vers la viticulture. Ce dernier, séduit par les arguments et la philosophie de Frédéric, lui confie en novembre 2013 la clé des champs de son domaine. Depuis quelques décennies, Frédéric constate que le domaine de l’agriculture en général est un ring où les paysans se battent pour produire plus et pour moins cher, et cela sans se soucier des ravages qu’ils font à la nature. Il fait partie de ces rares hommes qui se préoccupent et respectent encore réellement la nature et l’environnement. Il applique cette démarche depuis les vignes jusqu’à la cave. « Je pratique une vinification naturelle où il n’y pas de levurage. L’idée est de récolter la plus belle des vendanges, et derrière, d'intervenir le moins possible afin d’obtenir un vin vraiment authentique du terroir » explique-t-il. « Je suis dans une démarche de vins qualitatifs, pour des personnes vraiment amateurs de produits d’excellence ».
Lantignié, un terroir unique
Le Château des Vergers est installé dans la petite commune de Lantignié, sur le flanc de la montagne d’Avenas. « Le terroir est installé sur des granites, et c’est la combinaison entre le Gamay et cette roche qui donne la structure et le fruité de nos vins » explique Frédéric. De ce vignoble de 6 hectares, il produit annuellement 30000 bouteilles déclinées en cinq cuvées. L’AOP Beaujolais, vin peu tannique, fruité et léger ; L’AOP Morgon « Corcelette », très structuré, riche et puissant qui se bonifie avec le temps ; L’AOP Chiroubles « les terrasses », élevé en barrique un an qui lui confère sa finesse aux notes de fruits et d’épices ; L’AOP Beaujolais Village rouge « Terroirs de Lantignié », vin fruité avec une belle structure très fine et enfin le L’AOP Beaujolais rosé, issu à 100% de Gamay, vin frais et tendre qui se partage entre amis.
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Propriété de la famille Aubry, le Domaine du Mont Verrier a été légué en 1892 aux Hospices de Villefranche. Jusqu’en 1990, il a ainsi servi de lieu de villégiature aux sœurs hospitalières de la congrégation Sainte-Marthe de Beaune. Menacé de démantèlement, le domaine a été racheté en 2007 par Gérard Legrand, passionné de vin et d’Histoire.
Celui-ci réalise de gros travaux de rénovation permettant l'ouverture en 2009 d’une maison d’hôtes. Pendant 10 ans, Gérard Legrand s’est également attelé à restructurer et à diversifier le vignoble. Un travail de longue haleine qui porte aujourd’hui ses fruits.
Un conservatoire expérimental à ciel ouvert
Le terroir du lieu-dit de Mont-Verrier possède une étonnante singularité. « Nous disposons d’un terroir qui a la particularité de changer en l’espace de quelques mètres, ce qui nous permet d’avoir une belle diversité de cépages », souligne Céline Charrier, responsable promotion et export. Ici, on passe aisément d’un sol argilo-calcaire à des sols de roches volcaniques et granitiques.
C’est pour mettre en lumière cette diversité que Gérard Legrand a eu l’idée de planter en collaboration avec la SICAREX Beaujolais et le Conservatoire du Vignoble Charentais une importante collection ampélographique. Présentant plus de 200 cépages différents, il s’agit tout simplement de l’une des plus grandes collections ampélographiques privées de France : « C’est en quelque sorte un conservatoire expérimental à ciel ouvert pour voir comment ces différents cépages s’adaptent à ce terroir extrêmement diversifié ».
De vieilles vignes
Après restructuration, le vignoble s’étend aujourd’hui sur 40 hectares. Sur l’ensemble de l’exploitation, Gérard Legrand a pris soin de garder 50 % de vieilles vignes. L’encépagement se compose à majorité de gamay, cépage roi du Beaujolais. « Nous avons de très vieux gamay plantés sur une parcelle centenaire », confie Céline Charrier. Le chardonnay, dont certains pieds datent de 1950, et le pinot noir viennent compléter l’encépagement.
La biodiversité à l’honneur
Avec le label HVE en ligne de mire (au printemps 2019), le domaine a depuis longtemps concentré ses efforts sur la préservation et la valorisation de la biodiversité. Ainsi, un verger comptant plus de 60 variétés d’arbres fruitiers (pommiers, pruniers, pêchers...), un potager ainsi qu’un jardin de plantes vivaces côtoient harmonieusement les vignes.
En outre, le vignoble est mené intégralement en culture raisonnée sous l’œil avisé de Jean Louchet, chef de culture. « Il a l’expérience et la connaissance des pratiques en matière de lutte raisonnée en même temps que la maitrise des amendements naturels », rapporte notre interlocutrice. Sous l’impulsion de ce chef, une attention particulière est portée au niveau de l’enherbement. « Au printemps, les interrangs se remplissent de fleurs, qui seront ensuite fauchées et qui, par décomposition, donneront un engrais naturel. » En cas de besoin, le domaine réalise également son propre engrais organique préparé à base de fumure. Pour illustrer cet intérêt, le Domaine lance en 2019 (millésime 2018) sa première cuvée sans sulfites en Beaujolais Pierres Dorées vinifié selon la pure tradition beaujolaise, avec une macération semi-carbonique à partir des seules levures indigènes présentes sur la pruine des baies et surtout sans sulfites ajoutés.
La qualité avant tout
Toujours soucieux d’offrir le meilleur aux œnophiles, le Domaine du Mont Verrier ne néglige aucun détail dans le processus d’élaboration de ses vins. Et cela commence d’abord par la maitrise des rendements afin de préserver la complexité et la concentration des raisins; « Nous pratiquons l’ébourgeonnement. Par conséquent, nous gardons uniquement les rameaux qui vont apporter les meilleurs fruits avec tous les arômes et la sucrosité nécessaire &ra...
Tristan Larsen, vigneron, travaille 15 hectares de gamay noir plantés en coteau, en adoptant une pratique culturale saine.
Une vinification spécifique
Pour offrir des cuvées uniques, la maison opte pour une vinification parcellaire. Après égrappage, chaque sélection parcellaire est associée à un type de cuve adapté avant de subir un élevage prolongé. Le domaine vient de construire un nouveau cuvage. Il permet d'élaborer les vins du domaine en Morgon, tous vinifiés climat par climat, parcelle par parcelle.
Parmi les nectars proposés, « Les charmes » et « Le clos » sont incontournables. Le premier présente une harmonie et une belle palette aromatique ; le second est structuré et dévoile des tanins concentrés.
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Installé sur les hauteurs de Chiroubles et dominant la Vallée de la Saône, au cœur des dix crus du Beaujolais, le Château de Javernand a pris ses quartiers dans une belle maison bourgeoise d’inspiration italienne datant de la fin du XVIIIème siècle où il fait bon vivre avec sa grande terrasse ombragée par un noyer centenaire. Blottie dans un environnement naturel et coloré donnant sur la vallée, elle est devenue le berceau de la production de vins d’exception exprimant toute la beauté de leur terroir.
Le meilleur du Beaujolais et de la Bourgogne
La famille Fourneau se passionne pour les vins depuis maintenant une centaine d’années. Un héritage qu’elle reçoit d’Auguste Faye en 1917. En 2011, la 5ème génération reprend les rênes du domaine. Arthur Fourneau, déjà actif depuis quelques années est rejoint par sa cousine Mathilde Pénicaud et son mari Pierre Prost. Ensemble, le trio donne une nouvelle dynamique au Château de Javernand.
Sur les 55 hectares d’un seul tenant, une vingtaine sont dédiés à la vigne. Le reste étant planté d’arbres et constitué de pâturages pour les vaches limousines et charolaises ainsi que les moutons. Le terroir de Javernand se distingue par ses coteaux granitiques et ses sols peu profonds sur « saprolite », du sable découlant du granite rose sur lequel le gamay noir s'exprime parfaitement. Grâce à une altitude entre 400 et 500 mètres, les vins révèlent plus de fraîcheur et d’équilibre. Depuis 2014, Javernand exploite aussi 3 hectares de vignes en Mâconnais composées de chardonnay et de pinot noir donnant des vins à la belle fraîcheur et minéralité. L'ensemble du domaine est en conversion progressive à l'Agriculture Biologique depuis 2018.
Travailler dans le respect du sol
Pour Javernand, l’objectif est d’aller au-delà du bio : via une démarche agroécologique, il vise un système de production équilibré, à la fois performant et durable, permettant d'améliorer la fertilité et la vie des sols, de renforcer la biodiversité déjà bien présente sur le domaine, mais aussi de mieux stocker/mobiliser l’eau et d'amortir les extrêmes climatiques…
L’utilisation des couverts végétaux est une technique plébiscitée au domaine pour son intérêt agronomique. Au cœur de l’agriculture de conservation des sols, cette méthode permet d’enrichir la terre en matière organique, de la protéger contre l’érosion, de fixer et restituer l'eau et les éléments fertilisants aux sols.
À Javernand, l’équilibre agroécologique passe aussi par l’agroforesterie. Ces deux dernières années, le domaine a planté plus de 1000 arbres sur ses terres : haies champêtres et arbres au coeur des parcelles (pratique appelée vitiforesterie). « Nous sommes un des domaines pionniers en Beaujolais [...]. Nous travaillons à la mise au point et au développement de ces pratiques au sein d'un collectif de vignerons », déclare Arthur Fourneau.
Une sélection de cuvées de haute volée
En plus de proposer 4 cuvées de Chiroubles aux profils variés, la maison produit également une grande diversité de vins : Mâcon-Villages et Bourgogne Blanc, Mâcon Pinot Noir, Rose de Gamay et un crémant de Bourgogne. Leur conception se fait de la manière la plus vertueuse possible. « Nous vinifions l'ensemble de nos cuvées avec pas ou très peu d'intrants (levures indigènes, aucun sulfite en vinification) afin d'obtenir des vins procurant un maximum de plaisir », fait savoir Pierre Prost.
Parmi ses best-sellers figure la cuvée Chiroubles Les Gatilles à la fois classique, gourmande et élégante qui révèle des notes florales et la fraîcheur des fruits.
La Cuvée Vieilles vignes est un vin d’exception d’une capacité de garde de 5 à 7 ans qui exprime une belle concentration de notes de fruits mûrs et de réglisse.
Le Château de Javernand possède aussi dans sa gamme la cuvée Chiroubles Climax, un vin riche et complexe élevé en fûts de chêne qui révèle la grandeur de son terroir.
Dernier et non des moindres : le Rose de Gamay, un Beaujolais-Village Rosé aux arômes ...
Son propriétaire, Jérémy Thien, a passé les quinze premières années de sa vie active dans l’administration. Natif de la région beaujolaise, il sait apprécier les bons vins. Sa passion le pousse à se reconvertir dans le métier de vigneron, lorsqu’une occasion se présente à lui. « C’était un virage très important dans ma vie. C’est un métier qui ne s’improvise pas et il faut retourner à l’école » admet-il. Il a repris ce domaine fin 2012 et produit son premier millésime en 2013.
La qualité avant tout
Les 12 hectares de parcelles du Domaine des Frontières sont juchés à 350 mètres d’altitude sur un terroir de marnes bleues, qui confère au vin une belle concentration et des notes épicées et poivrées. Jérémy Thien met une rigueur particulière dans la culture de ses vignes, car pour lui : « tout part de la production du raisin ; la qualité du vin vient à 90% de la qualité du raisin ». Ses cuvées sont issues de vieilles vignes, vendangées entièrement à la main. La vinification se fait selon les procédés traditionnels du Beaujolais, avec macération semi-carbonique, poussée jusqu’à 14 jours de façon à obtenir des tanins soyeux et ronds. L’élevage est long afin qu’ils puissent être directement bus au moment où ils sont mise en bouteille.
Les vins du domaine
Le Domaine des Frontières produit deux cuvées en appellation « Juliénas » et une en appellation « Beaujolais ». Le « Domaine des Frontières Juliénas » est un vin issu à 100% de vieilles vignes Gamay Noir. Révélant une robe couleur rubis, il propose un bouquet floral et fruité au nez, avec des notes de cassis, cannelle et poivre. C’est un vin nerveux, charpenté avec une belle longueur en bouche. Il peut s’accompagner de côtes de veau, de poissons de rivière, de grillades de bœuf ou de desserts à base de fruits rouges. Le millésime 2013 a obtenu le deuxième prix de la Saint-Vincent des vignerons de Jullié.
Le « Domaine des Frontières Juliénas Cuvée réservée » pour sa part est une pure merveille issue de vieilles vignes de Gamay Noir. La robe est rubis intense, le nez floral et fruité, avec des notes de cuir et légèrement boisé ; la bouche est très longue, nerveuse et charpentée. Ce vin peut évoluer et se garder jusqu’à sept ou huit ans. Il se savoure accompagné d’une blanquette d’agneau, d’un magret de canard ou d’un potage au potiron.
Dernier et non des moindres : le « Domaine des Frontières AOC Beaujolais Villages » qui est issu de vieilles vignes de 60 ans de Gamay Noir à jus blanc. Sa robe est brillante, aux éclats violacés caractéristiques des vins jeunes. Au nez, on note des arômes de fruits rouges. En bouche, c’est un vin souple et frais. Pour un meilleur accord, il accompagne la charcuterie, la viande blanche, les escargots et les fromages. Le millésime 2014 a été récompensé de la meilleure note des Beaujolais Villages au Guide Rouge de la revue du Vin de France, tandis que le millésime 2015 a reçu une médaille d’argent au Concours des Grands Vins du Beaujolais.
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Le Domaine des Frontières est situé à Jullié, non loin de Mâcon dans le Rhône, qui est considéré comme l’un des plus anciens villages du Beaujolais tirant son nom de Jules César et ses légions qui s’y établirent autrefois. Il y travaille essentiellement l’AOC Juliénas réputée pour ses vins printaniers aux notes de fruits rouges, de pêche et d’arômes floraux et l’AOC Beaujolais-Villages s’illustrant pour ses crus de caractère, charpentés et colorés exprimant finesse et souplesse.
Le gamay dans toute sa splendeur
Le lancement du Domaine des Frontières est un véritable projet de vie pour Jérémy Thien qui quitte sa carrière dans l’administration pour se reconvertir en vigneron. Il crée l’exploitation familiale de toute pièce en faisant progressivement acquisition de parcelles aujourd’hui d’une superficie totale de 6 hectares. Son vignoble composé de vieilles vignes de 60 à 80 ans met à l’honneur le gamay, cépage phare du beaujolais. Les raisins expriment leur plus belle intensité sur ce terroir constitué de roches volcaniques anciennes. Tout est fait pour leur épanouissement. « Nous faisons un véritable travail d’artisan avec très peu de mécanisation », confie Jérémy. La certification HVE atteste de ce soin apporté à la vigne qui ne subit aucun traitement chimique agressif.
Plusieurs cuvées pour les meilleurs moments de vie
Sous le label Juliénas, le Domaine des Frontières propose deux crus atypiques à savoir La Cuvée Classique et la Cuvée Réservée. La Classique se veut solaire avec des arômes de poivre, d’épices, de fruits noirs, de cacao et de cuir noble. Élégante et intense à la fois, elle se sert avec des gibiers à plume, des viandes rouges, du bœuf bourguignon ou du magret de canard.
La Cuvée Réservée est produite à partir d’une sélection parcellaire issue du lieu-dit Vayolette qui procure une finesse et une concentration exceptionnelles. Avec un potentiel de garde de 7 à 8 ans, ce 100 % gamay révèle un beau bouquet floral et fruité ainsi qu’une belle longueur en bouche. À accompagner avec des crustacés, du bœuf, de l’agneau ou du gibier.
Quant au Beaujolais-Villages Vers le Château, il se veut plus fruité, rond et charmeur. Parfait pour les barbecues estivaux ou en apéritif avec un plateau de fromages et de charcuteries.
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Du haut de ses 29 ans, Arthur Lotrous possède déjà un solide background dans le milieu de la viticulture. Après un BTS viticulture-œnologie au lycée de Davaye, il acquiert sa première expérience professionnelle au Château Bouscaut à Pessac-Léognan dans le Bordeaux puis au Domaine de la Pierre des Dames à Prissé. « J’ai voulu découvrir de nouveaux horizons et notamment voir ce qui se faisait dans la biodynamie, ce qui m’a amené à travailler au Domaine La Soufrandière/Bret Brothers à Vinzelles », raconte-t-il. Lorsqu’il apprend qu’une exploitation située à Saint-Amour Bellevue dans le Beaujolais était à reprendre, il saute sur l’opportunité en novembre 2018…
Passionnément vin
Le nom qu’il donne à son nouveau domaine viticole témoigne du profond attachement qu’il voue aux vignes et au vin. « Les sources » désignent la Rue des Sources sur laquelle se trouve le siège de l’entreprise tandis que « Agapé » est un mot grec qui signifie « amour inconditionnel ». Le respect qu’il manifeste à l’égard de ce métier et de la terre s’exprime à travers le choix d’une agriculture biologique sur l’ensemble de son vignoble composé de 6 hectares d’un seul tenant qui surplombe l’appellation Saint-Amour, sur les pentes du Mont-Besset.
Le gamay dans toute sa splendeur
Sur les sols de grès et d’argile qui se caractérisent par leur bonne rétention d’eau se développent des vignes plantées en gamay et âgées de 60 ans en moyenne. Le jeune vigneron a décidé de travailler son vignoble en « gobelet », une ancienne méthode qui date de l’époque romaine et qui s’applique sur des vignes non palissées. Ce procédé implique des travaux souvent complexes qui exigent de tout faire à la main. De cette démarche particulièrement méticuleuse naissent des cuvées pleines de promesses telles que Mont-Besset, un 100 % gamay aux arômes de fruits rouges et juteux qui révèlent des saveurs de cerise et de douces notes de sous-bois.
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Associés depuis 5 ans, les deux hommes à la tête du Domaine des Joséphins travaillent sans relâche, pour faire changer le visage du beaujolais aux yeux des amateurs de vins. C’est un vin qui se veut désormais dédié aux grandes dégustations. Il peut aussi être conservé plus longtemps et se bonifier avec le temps. Le domaine propose 12 cuvées avec des gammes différentes.
L’évolution du Domaine
Défenseur de la viticulture beaujolaise, Gérard Presle s'est occupé seul de ses 21 hectares de vignes avant son association avec Jean-François Pluvinage. Une rencontre qui permet aux deux hommes de travailler sur la phase d'élevage du vin. Un choix peu courant en Beaujolais, qui consiste à travailler le vin en cuve sur lies ou en barriques de 6 mois jusqu'à 2 ans et demi. Une étape minutieuse qui permet au domaine de produire des vins d'exception, reconnus et au potentiel de garde allant jusqu'à plus de 10 ans.
La culture des raisins, sur un sol argilo-calcaire en pierres dorées, et sous un climat continental où règne une influence méditerranéenne comme dans ce domaine, est un gage de la qualité des vins.
La carte des vins des Joséphins
Des vins aussi riches que variés, c’est ce que propose le domaine à travers deux grandes familles: les vins Convivialité et les vins Contemplation.
Parmi les vins Convivialité, voici « La belle Joséphine ». C’est un vin rosé et effervescent. Il est fermenté à moitié, et son côté gazeux vient du fait que la fermentation n’est pas achevée. Pour les repas au bord de la piscine ou encore en famille, ce vin pétillant est tout approprié. C’est un vin frais, légèrement sucré en bouche et d’une fine bulle.
Un autre vin, composé avec un cépage originaire de suisse et acclimaté au terroir, il s’agit de la « Tête Noire 2014 ». C'est un vin aux accents du sud, corsé, fruité et épicé, il se marie bien avec la cuisine provençale.
Le seul vin en assemblage que propose le domaine est le « Coteaux Bourguignons 2012 ». C’est un assemblage de pinot noir, de gamay et une touche de Chardonnay. Il accompagnera volontiers les plats de volaille aux champignons.
Le cœur de millésime du domaine est un « Beaujolais rouge AOC 2014» élevé en cuve entre 6 et 9 mois selon les années. Ce classique qui compte parmi les têtes de cuvées peut être gardé 5 à 6 ans. Ce vin a remporté de nombreuses citations: 15/20 dans le Revue des Vins de France et 1 étoile au guide Hachette 2017. C’est le vin du beaujolais le plus simple avec sa robe grenade, son arôme fraise-cassis et une jolie longueur en bouche démarrant sur un soupçon de fraicheur apporté par la minéralité.
Au rayon des vins Contemplation, le « Gaamez 2012 Beaujolais des Pierres Dorées ». L’élevage de ce vin dure plus longtemps. 24 mois en fut, 6 mois en bouteille couchée en cave pour bien se reposer avant étiquetage et mise en circulation. Seule la cuvée 2012 est commercialisée actuellement, celle de 2013 est encore en phase repos en cave. C'est un vin rouge aux arômes de fruits rouges cuits, et accompagné d’une douce acidité en bouche libérant un peu de fraîcheur. Il se déguste avec des plats mijotés comme le bœuf bourguignon, et va se garder entre 10 et 12 ans.
En accompagnement de plats à base de truffes, le « Viognier des Joséphins ». C’est un vin qui a son berceau à Condrieu. Sa fermentation se fait directement en fut, et il en résulte un arôme pêche-abricot tout en finesse.
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Ils sont trois associés, Stéphane Vier, Yves Aubry et Timothée Béchonnet, à vivre cette aventure collective lancée en 1976.
Une pratique culturale saine
Certifié Ecocert, le domaine Le Bouc et la Treille, de 9 ha, est conduit en agriculture biologique. Ici, la majorité du travail se fait manuellement (travaux en vert, vendanges, fauchage,…).
Parmi ses particularités, la maison élabore des vins en amphores et en jarres de terre cuite. Autres spécificités : enherbement total des vignes, levain naturel, vendanges manuelles, macération très longue, vinification sans sulfite, vins orange...
Les cuvées phares
Les cuvées « Hircus » en Chardonnay et en Gamay sont les cuvées les plus représentatives. Vinifiée et élevée en fûts, la première présente des notes beurrées de noisette et de pain grillé. La seconde, après un long élevage en fût, dévoile une bouche gourmande de fruits confits, des tanins présents, soutenus par une finale épicée.
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Installée dans la région depuis près de 400 ans, la famille Maillet a toujours travaillé la terre ou la vigne. Afin de perpétuer la tradition, Pierre Maillet reprend en 2004 le domaine créé par son grand-père, pharmacien à Mâcon il y a une centaine d’années.
Une équipe passionnée
À l’origine, Pierre Maillet était membre d’une cave coopérative. Mais, en 2014, l’ancien radiologue reconverti en vigneron décide de voler de ses propres ailes et de gagner en indépendance en sortant de cette coopérative. Pour mener à bien son projet, il investit dans des cuves et des matériels de vinification de dernière génération. De là nait le Domaine de la Jobeline.
En bon dirigeant, Pierre Maillet s’occupe de la communication et du volet commercial. Caroline Maillet, l’épouse de Pierre, est responsable de l’administration. Le couple est épaulé par Laurent Alexandre, le chef d’exploitation chargé de la culture des vignes, de la vinification et de l’entretien de la cuverie. Grâce à la passion, à la volonté et à un travail acharné, cette équipe a permis au Domaine de la Jobeline de se faire un nom dans le paysage viticole de la région.
Une agriculture raisonnée
Orientées de l’est au sud, les vignes sont étagées de 300 à 400 m d’altitude. Leur excellente situation géographique leur procure un fort ensoleillement durant la journée, de l’air frais la nuit et une bonne ventilation. Plantées sur diverses parcelles, elles sont âgées de 25 ans en moyenne. Elles sont implantées sur un sol riche à composition argilo-calcaire et sont situées sur des coteaux bien drainés et modérément pentus.
Le domaine d’une superficie de 11 hectares, avec une densité de plantation de 8 000 pieds par hectare, produit environ 550 hectolitres par an. La culture est menée de façon raisonnée, avec maitrise des rendements. Cette démarche s’accompagne de l’usage limité des intrants chimiques, de la valorisation des engrais naturels, de l’aération du sol par des labours et du respect des cycles biologiques.
Les conditions climatiques favorables, les matériels de dernière génération comme les pompes péristaltiques, le pressoir pneumatique et les cuves thermorégulées en inox ont permis au Domaine de la Jobeline de produire des vins d’excellence.
Un important palmarès
Grâce aux efforts du trio Pierre-Caroline-Laurent, les vins du domaine ont acquis une belle réputation, s’illustrant au travers des nombreuses récompenses qu’ils ont obtenues.
Dernièrement, le Mâcon-Villages 2014 a obtenu une médaille d’or lors du Concours international Gilbert et Gaillard 2016. Avec sa robe or éclatant, ce vin possède un nez équilibré et expressif, avec des notes florales et minérales. En bouche, il est structuré et précis. Parfait pour accompagner les poissons, les volailles ou les fromages de chèvre.
Au même concours, le Mâcon Verzé blanc « en Prévisy » 2014 a également remporté une médaille d’or. Il a aussi été récompensé d'une médaille d'argent au Decanter World Wine Awards 2016. Ce vin de garde riche accompagne, quant à lui, les quenelles en sauce, les poissons, les viandes blanches et les fromages de type pâtes persillées ou le comté.
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Installant ses vignes en cave coopérative en 2003, Stéphane GUILLEMIN donne un tournant à son activité viticole à partir de 2007 en créant sa propre exploitation avec l’aide de sa femme Lucie. Il fait acquisition d’un vignoble de 25 hectares répartis sur les communes de Clessé, Viré, Péronne et Verzé. La grande diversité de son terroir lui offre toutes les latitudes pour travailler plusieurs appellations telles que Viré-Clessé, Mâcon-Péronne, Mâcon-Verzé, Mâcon-Villages, Crémant de Bourgogne et Bourgogne rouge.
L’appellation Viré-Clessé sous les feux des projecteurs
L’AOC Viré-Clessé est reconnue à partir de 1998 et s’étend sur les terroirs de l’AOC Mâcon Villages. Vifs et frais aux arômes de fruits, les vins blancs issus de cette appellation font partie des fleurons produits par le Domaine Guillemin Stéphane et Lucie. Parmi ces pépites figure ainsi la cuvée éponyme, un chardonnay généreux dévoilant de belles notes de fruits mûrs, d’agrumes et de fleurs. En bouche, elle se veut harmonieuse, suave, ronde et minérale sur fond de saveurs épicées et fruitées. Un superbe cru qui donne relief et consistance aux fruits de mer, aux poissons, aux crustacés, au fromage de chèvre ou aux viandes blanches grillées.
Une alliance entre tradition et modernité
Pour produire ses vins raffinés et expressifs, le domaine a fait le choix d’adopter une viticulture raisonnée. Aujourd’hui certifié Haute Valeur Environnementale (HVE), il signe sa différence en mettant en avant un savoir-faire traditionnel associé à l’utilisation de technique moderne qui réduit au maximum l’usage d’intrants phytosanitaires.
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Les vins et les produits du terroir en France
Le vin fait partie de la culture française. Le pays compte 16 grandes régions vinicoles qui couvrent une superficie totale de plus de 835 000 hectares, des terroirs diversifiés et produit plus de 3400 vins différents avec plus de 1400 dénominations.
Villette Œnologie & Gastronomie et les produits du terroir
A travers un salon, le club événementiel met en relation des consommateurs potentiels avec des vignerons et des producteurs du terroir comme l’escargot, le miel, le thé et les épices, pour ne citer que ceux-là.
Les saveurs proposées sont diverses et variées pour tous les goûts. Les exposants proposent des produits allant du plus salé au plus sucré. On trouve entre autres des produits italiens, corses, des escargots, de la charcuterie, du foie gras, des fromages, du chocolat, des confitures, des gâteaux….
Les prestations du club événementiel
Il vend des espaces sous forme de stands aux prestataires (vignerons, agriculteurs et producteurs) qui proposent directement leurs produits aux invités.
Comment participer au salon ?
Comme l’alcool est interdit aux mineurs, le public ciblé est donc la frange 18 à 99 ans.
Le salon ouvre le samedi 5 novembre 2016, de 14h00 à 20h00 et le 6 novembre 2016 de 10h00 à 19h00.
L’entrée est gratuite sur invitation que V.O.G. et les prestataires partagent. Dans le cas contraire, elle ne coûte qu’1 €. Pour des mesures d’hygiène, les organisateurs proposent aux visiteurs un verre sérigraphié, au prix de 2 €.
Pour sélectionner les exposants, V.O.G cherche à éviter les doublons. Ils sont choisis pour leur dynamisme et pour la qualité de leurs produits. « Nous voulons devenir un salon de référence à l’est de Lyon, nous souhaitons donc passer par la qualité » nous explique le secrétaire.
Pour cela, V.O.G. sélectionne des appellations qui permettent que le choix soit exhaustif et fournisse aux visiteurs une vision pertinente du vignoble et des terroirs français.
« On évite tout ce qui est revendeur et les produits vendus sur nos stands sont essentiellement artisanaux » selon les mots du coordinateur de l’événement. Les produits exposés sont uniquement des produits maison.
Pour permettre aux participants de mieux vendre, VOG ne privilégie pas un exposant plutôt qu’un autre, ni un produit par rapport à un autre, car pour lui ce serait pénaliser les autres.
V.O.G, une belle lucarne
La manifestation est ouverte à tous les fins gourmets, depuis ceux qui apprécient le foie gras, les escargots et le fromage jusqu’à ceux qui aiment la charcuterie et les douceurs, en passant par les amateurs de vins et autres nectars qui viendront déguster et découvrir le vignoble français.
Une ambiance festive et chaleureuse prévaut dans la salle d’exposition, car en novembre, les fêtes de Noel et du nouvel an approchent, c’est alors le moment idéal pour faire son marché.
Des chefs d’entreprise profitent de cette opportunité pour acheter des cadeaux pour leurs collaborateurs et clients, des cavistes font le plein de leurs caves, des dames achètent du thé, des épices. Bref, le moment est bien choisi pour se préparer à la fête.
Les exposants proposent des dégustations et d’autres animations. Par ailleurs, une tombola est organisée. Elle est caractérisée par des tirages au sort du billet d’entrée toutes les 20 minutes et le gagnant récupère directement son lot sur le salon.
Le bar à huitres rencontre tous les ans un vif succès sur les deux jours.
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Situé à environ de 200 m d’altitude, le vignoble de l’Échelette s’étend sur une superficie de 14 ha et se trouve au nord du Mâconnais, sur la partie sud du vignoble bourguignon.
Des vins à l’image de leur terroir
La maison produit essentiellement des blancs issus du chardonnay. Les cépages sont cultivés sur un sol argilo-calcaire, conférant une belle minéralité aux vins. Pour mieux conserver sa terre et ses vignes, le Domaine de l’Échelette privilégie l’agriculture raisonnée.
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Les sols anciens sont en galets roulés : des pierres déposées par la Durance, à l’époque où la rivière traversait les coteaux. Sur une couche supérieure, les sols sont composés de galets rouges décalcifiés. La combinaison des sols, et un climat aux influences maritimes et méditerranéennes, offrent des vins francs et généreux. A Saint-Christol, la culture de la vigne est une coutume qui remonte au XIIème siècle, initiée par l’Ordre des Hospitaliers de Malte. Depuis sa création en 1941, la cave coopérative de Saint-Christol cultive les vignes, en suivant une ligne de conduite où innovation et respect des traditions sont maître-mots.
Un peu d’histoire
L’héritage des vins de Saint-Christol est très ancien. Il y a plus de mille ans, les Hospitaliers de Malte sont les premiers à planter et faire fructifier des vignes du terroir. Le vin est exporté dans toute l’Europe grâce à leur vaste réseau international. Les cépages de Saint-Christol sont réputés pour conserver leurs qualités, même à travers de longs voyages. Ainsi les vins sont exportés jusqu’en Russie, et sont appréciés par la cour du Tsar Nicolas II. La maîtrise de l’art du vin a été transmise au fil des générations, et aujourd’hui encore les vignerons de Saint-Christol travaillent les vignes avec le savoir-faire traditionnel. Ils proposent une gamme étendue de vins. Les noms donnés aux crus évoquent avec élégance le patrimoine historique saint-cristolien : Péché de Bacchus, Ambrussum, Saint-Christophe, Feu Du Diable, Christovinum, L’Esprit de 9 Vignerons, Noce de Cana.
La coopérative : une alliance réussie de solidarité et savoir-faire
La cave de Saint-Christol est l’une des plus petites coopératives viticoles de France. Elle regroupe la production d’une vingtaine de producteurs, sur 450 hectares de l’appellation. Tous sont des passionnés de la vigne. Ils entendent privilégier la qualité plutôt que la quantité, dans la perspective de continuer la culture ancestrale des vignes. Les producteurs mettent en application une agriculture raisonnée pour préserver les richesses des sols. Les traitements des vignes sont évités au maximum afin de faire ressortir toutes les particularités du terroir dans le vin. Le résultat : un vin fin et racé en bouche.
Gamme des vins : Saint-Christophe, Ambrussum, Péché de Bacchus
Parmi la gamme de Saint-Christophe, le rouge est un assemblage de Syrah (50%), Grenache (30%) et Carignan (20%). Issu des terrasses villefranchiennes et coteaux sud, c’est un vin structuré avec des arômes d’épices et de fruits noirs. La robe est rouge vermillon, au nez, se ressentent les arômes intenses et complexes de fruits rouges. En bouche, le vin est concentré. D’excellente garde, le Saint-Christophe rouge se consomme en été, pour accompagner un barbecue.
L’Ambrussum tire son nom d’un site archéologique de la région. L’exposition ensoleillée des cépages sur les coteaux sud et le sol en galets roulés donnent un vin au charme discret. Elevé en barrique pendant un an, les connaisseurs reconnaîtront ses qualités. L’assemblage est à 50% de Syrah, 40% de Carignan et 10% de Grenache. A l’œil, une robe rouge éclatante. Au nez, les saveurs sont très expressives : une vivacité étayée d’une certaine douceur. En bouche des premières notes de fruits rouges, puis des notes d’arômes des bois vanillés. L’Ambrussum s’aère deux heures avant d’être servi. Le vin est idéal pour accompagner des viandes grillées.
Un autre vin reflète le caractère propre au terroir de Saint-Christol : le Péché de de Bacchus. A l’oeil, sa robe rouge vif tend vers le vermeil. En bouche, le vin exprime un fruit qui éclate, puis des arômes épicés vers la fin. Il se garde de 3 à 5 ans. Le Péché de Bacchus est idéal pour accompagner des viandes grillées et des salades. Quelques restaurants gastronomiques de la région le servent à leurs tables : Davino, L’Authentique et Valaise.
Les amateurs de vins sont invités à découvrir les richesses de l’appel...
L’histoire du Domaine Levet débute en 1929 avec Christophe Chambeyron. Celui-ci fait l’acquisition de vignes sises sur des côteaux escarpés de la Côte Blonde, difficilement accessibles. Son fils Marius perpétue son œuvre en plantant de nouvelles parcelles. Nicole Levet, fille de Marius Chambeyron et épouse de Bernard Levet héritent du domaine en 1983. Avec eux commence la commercialisation des vins du domaine en appellation Côte-Rôtie. Ils apportent leur pierre à l’édifice familial par le biais de l’acquisition de nouvelles parcelles ainsi que l’aménagement d’un nouveau chai et l’ouverture d’un caveau de dégustation. Actuellement, la relève est d’ores et déjà assurée depuis 2004 en la personne d’Agnès Levet, fille de Bernard et Nicole, qui représente la quatrième génération de cette lignée de vignerons.
Un vignoble très ancien
Les parcelles de vieilles vignes font la fierté du Domaine Levet et surtout d'Agnès: « ils sont âgés de trente et soixante ans » s’exclame-t-elle. Le vignoble est réparti sur neuf lieux-dits différents dans la commune d’Ampuis : la Côte Blonde, qui est la plus ancienne parcelle datant de 1929, la Côte Brune et ses terrasses, Landonne et son fort dénivelé, Chavaroche, Mollard, Baleyat, Truchet, Fongeant et Leyat. L’encépagement est composé de Syrah, dont une ancienne variété appelée « petite sérine », plus petite en grain et moins productive mais qui à la particularité de s’adapter mieux à ce terroir. Depuis plus de 20 ans, le domaine pratique la sélection massale pour perpétuer son patrimoine viticole.
Des vins puissants, particularité des Vignobles Levet
En moyenne, le Domaine Levet produit annuellement 12000 bouteilles de vin, déclinées en trois cuvées. La cuvée « Améthyste », assemblage de toutes les vignes du domaine, est un vin harmonieux et équilibré, très aromatique sur des notes d’épices. Son millésime 2012 se caractérise par des notes fumées et minérales avec des tanins souples et élégants. Noté 94/100 par le guide Gilbert et Gaillard, il peut se déguster dès cette année.
Tout comme le lieu-dit Landonne d’où il est tiré, la cuvée « Maestria » est une cuvée délicate et élégante, caractérisée par des arômes floraux et des tanins très fins. « La Péroline » est un grand vin de garde, racé et très riche en tanins, avec des notes minérales très marquées. En parfaite adéquation avec l’appellation Côte-Rôtie. « Nous procédons à un élevage de 24 mois en futs de chêne, ce qui donnent des vins puissants, tanniques et de garde, qui se dégustent entre 5 et 10 ans d’âge » explique Agnès Levet. Preuve de la qualité de la production du domaine, ses vins peuvent se retrouver sur quelques tables gastronomiques réputées de toute la France telles que "Chez Yvonne" et « Le Nouveau Cruchon » à Strasbourg, "La Table d'Antoine" à Vichy, « Hôtel de La Corniche » en Corse, « La Zygothèque » à Paris ou encore « Le Café Français » à Lyon.
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Les quatre hectares de vignes du domaine se trouvent sur un terrain aux conditions physiques extrêmes. Les vignes y sont installées en terrasse sur des pentes escarpées difficiles d’accès et constamment soumises au mistral. Et pourtant, la région était déjà convoitée depuis l’époque romaine pour la viticulture. En effet, les plants de Syrah, cépage central de l’appellation Côte Rôtie, se plaisent particulièrement sur ces sols schisteux et granitiques. De plus, la situation en coteaux des vignes favorisent un excellent ensoleillement tout au long de l'année, permettant une maturation optimale des raisins.
La gamme des vins
Chaque année, le Domaine du Corps de Loup produit douze-mille bouteilles réparties en quatre cuvées. « Notre classique est notre Côte Blonde sur le lieu-dit Corps de Loup. C’est un vin 100% Syrah sur du granit » explique Martin Daubrée. Cette cuvée, qui s’appelle évidemment « Corps de Loup » en AOP Côte-Rôtie, est un vin à dominante fruitée. Issue du même terroir, la cuvée « Marions-les » AOP Côte-Rôtie, est issue d’une sélection parcellaire, assemblage du Viognier et de la Syrah. « Le principe de cette cuvée est de vinifier ensemble les deux cépages, ce qui va donner une Côte-Rôtie plus aromatique, plus douce, avec une belle rondeur en bouche » précise Martin. La cuvée « Paradis » AOP Côte-Rôtie est quant à elle tirée du lieu-dit Janet, sur les hauteurs d’Ampuis, sur la Côte Brune. C’est un vin complexe et profond, doté d’une riche palette aromatique. Le domaine produit également une élégante de cuvée d'AOP Condrieu, élevée neuf mois en fûts.
Des formules adaptées pour la visite
Tout le long de l’année, le vignoble et le caveau du Domaine du Corps de Loup sont ouverts aux amateurs et passionnés de vins. « C’est quelque chose que nous avons beaucoup développé ces dernières années. Nous avons plusieurs formules qui s’adaptent à tous les goûts. On a la chance d’habiter un site avec les vignes et la cave qui se trouvent au même endroit » explique Martin Daubrée. Côté tarif, les prestations peuvent varier du gratuit à 25 euros selon la formule choisie. L’initiation, accessible sans rendez-vous au préalable, propose une dégustation commentée et gratuite de tous les vins du domaine. La formule visite, déclinée en mini-visite et visite complète, inclut une visite du domaine et de la cave, ainsi que la dégustation de la gamme complète du domaine. La formule complète s’accompagne de produits du terroir pour la dégustation. Pour cet été, le domaine a créé la formule spéciale « Prestige », proposant une visite complète du domaine, la dégustation de la gamme Côte-Rôtie sur fut et la dégustation de la gamme complète du domaine, le tout accompagné de produits du terroir. Il faut savoir également que le domaine fait partie du label « Vignobles et Découvertes » et travaille en relation étroite collaboration avec les offices du tourisme de la région.
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A déguster aussi bien sur les tables du restaurant Jules Vernes que ceux de Guy Savoie, les vins du vigneron Laurent Habrard se déclinent sous les appellations Crozes-Hermittage, Hermitage et Saint-Joseph. Cultivé sur des côteaux de granit, de LOESS et d’un peu d’argile, les vignes apportent des fruits qui font la particularité de la production. Pour la petite anecdote, l’une des parcelles du vignoble jouit d’un ascendant bien connu. En effet, la parcelle Hermitage a été achetée au gendre du général de Gaulle, Alain de Boissieu. Ces vignes vendangées à la main sont gérées par Laurent Habrard depuis 1998. Issu d’une famille de viticulteurs, il représente déjà la cinquième génération de la famille à travailler le vin. Ce vin dont certains sont vieillis en fûts quand d’autres sont vieillis dans des cuves de béton et d’inox.
Une démarche complète et globale pour l’environnement
Depuis 2008, les vins du domaine Laurent Habrard sont labellisés « Bio ». Une démarche soutenue depuis déjà longtemps en faveur de l’environnement associée à des méthodes de production sans sulfites notamment pour les vins rouges. Mais l’engagement du domaine ne s’arrête pas là. Afin d’adopter une démarche plus complète et globale, le domaine s’est associé à l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). A travers cette association, le domaine souhaite tel que l’explique Laurent « remercier la nature de donner des récoltes ». Et cela en faisant un don de 25 000€, récupéré sur l’ensemble des ventes des cuvées de vin rosé de l’année passée. Grâce à différents dons, l’ASPAS achète du foncier pour ensuite le mettre sous cloche et laisser la nature reprendre seule ses droits. Grâce au domaine Laurent Habrard et sa contribution, ce sont 16 ha de réserve de vie sauvage qui vont être établies.
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Replongez au cœur de la période médiévale le temps d’une immersion ludique et conviviale au sein du château de Couches. Bâtie au XIIe siècle à la demande du duc de Chalon, cette forteresse a connu de nombreuses transformations architecturales entamées au XVe siècle sous l’impulsion de Claude de Montagu (1405-1471), chevalier de la Toison d’or et chambellan des deux derniers ducs de Bourgogne, donnant lieu à un magnifique musée à ciel ouvert constitué de bâtisses médiévales et historiques. À l’occasion d’escapades gourmandes, de séjours en terres viticoles ou d’événements d’entreprise, ce château se veut être un domaine d’accueil d’exception empli d’authenticité et bercé par la douce mélodie du vignoble de renom l’entourant.
Un riche patrimoine à découvrir
Ce château de charme, véritable témoin de l’ère médiévale, recèle une multitude de trésors architecturaux rigoureusement préservés. Ainsi, chaque visite est ici synonyme de voyage dans le temps ponctué de pauses gourmandes et festives. Allant du manoir gothique à la chapelle collégiale du XVe siècle, en passant par la tour de justice et sa collection d’armes ou la tour maîtresse du XIIe siècle, donjon d’antan, laissez-vous envoûter par le charme d’édifices séculaires ayant gardé toutes leurs singularités. Vestige de la lignée ducale bourgogne, ce joyau de l’architecture médiévale est également un ambassadeur de l’activité viticole de la région. Entre dégustations de vins, visites assurées par un guide vêtu des plus beaux habits du Moyen Âge ou festivals, chaque événement est placé sous le signe de l’identité gourmande de cette contrée aux mille facettes.
Une ode à la richesse vitivinicole de la Bourgogne
Outre les visites personnalisées organisées dans le but de découvrir le patrimoine archéologique et architectural du château des Couches, ce domaine est également le théâtre d’activités œnotouristiques uniques dédiées à la découverte de sa richesse viticole du terroir couchois. Appréciez ainsi la générosité de cette terre au sein du caveau de dégustation, aménagé pour permettre à chaque hôte de goûter en douceur des cuvées issues de cépages nobles tels que le chardonnay et le pinot noir. Les vins issus de la Côte du Couchois, une jeune appellation, invitent, par ailleurs, à la découverte du terroir de par la dégustation de quatre vins du domaine. Des cours d’œnologie sont, entre autres, prodigués au sein du château afin de faire connaître aux visiteurs les étapes de la dégustation et de la vinification, le vocabulaire œnologique, cinq vins typiques de la Bourgogne ainsi que les meilleurs accords mets-vins. Adonnez-vous également aux randonnées numériques « Par monts et par vins », et partez à la chasse aux mots-codes disséminés sur le vignoble, des codes qui feront office de pass pour accéder à une vidéo expliquant les richesses de ces terres de vignes. Une fois au château, vous bénéficierez d’une dégustation œnologique commentée et de réductions sur l’achat des vins du château, grâce aux codes que vous aurez collectés. Une activité ludique, conviviale et immersive à découvrir absolument.
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Créée en 1951 par ses fondateurs M. Lucien Vitteaut et son épouse Maria, née Alberti, la maison Vitteaut-Alberti ne cesse de s’agrandir au fil des années afin de maintenir la qualité et la richesse de ses cuvées. Elle exploite aujourd’hui 23 hectares de vignes réparties sur la côte de Beaune et les hautes-côtes de Beaune ainsi que sur la côte chalonnaise entre les villages de Rully et Mercurey. L’ensemble de ses vignes est cultivé selon le principe d’une lutte raisonnée, dans le plus grand respect du sol et de l’environnement. Par ailleurs, depuis trois générations, le domaine familial travaille le crémant de Bourgogne suivant la méthode traditionnelle, une technique presque similaire à la méthode champenoise sauf que 100 % du cépage utilisé doit provenir du sol bourguignon et que l’élevage se fait sur 12 mois et non sur 15 mois.
Crémant de Bourgogne : la combinaison parfaite
Chardonnay, pinot noir, aligoté sont les cépages de prédilection de la Maison Vitteaut Alberti. « Ce sont des cépages qui permettent d’obtenir des produits très frais, très subtils en termes d’arômes », souligne Sandie Deboissy, la responsable commerciale et marketing du domaine. Pour élaborer un crémant de Bourgogne, 80 % de chardonnay et 20 % d’aligoté en provenance de la côte chalonnaise et de la côte de Beaune sont nécessaires. À la clé : un produit frais et raffiné qui séduit de plus en plus de monde. « Aujourd’hui le crémant de Bourgogne connaît une croissance incroyable. Les gens ne le consomment pas uniquement lors d’occasions particulières mais, à tout moment, en apéritif, durant les repas », tient à préciser notre interlocutrice.
Sa vinification se fait par « méthode traditionnelle » et c’est tout un art dont la maison Vitteaut-Alberti est fière d’en être la gardienne. Ce savoir-faire particulier lui a permis de rafler des récompenses dans des concours régionaux et nationaux : 1er prix au concours de vin de la côte chalonnaise 2017, coup de cœur Guide Hachette des vins 2014, sélection dans Cuisine et Vins de France Décembre 2013.
Un nouveau style, le même esprit
Le domaine propose une gamme de produits bien fournie : des crémants, des mousseux et récemment des cuvées spéciales. Parmi ses produits phares figure la cuvée Agnès. Elle a été introduite en 2006 et rend hommage à l’arrivée de la 3e génération, Agnès Vitteaut, qui a repris le domaine. La cuvée est élaborée uniquement à partir de la meilleure sélection de chardonnay de la côte chalonnaise et de la côte de Beaune. Elle est ensuite élevée jusqu’à 36 mois pour obtenir une complexité aromatique incroyable : côté vineux, une belle longueur en bouche, finesse de bulles.
Désireux de parfaire sa collection, et surtout de raconter son histoire, le domaine prévoit de lancer chaque année une marque de cuvée spéciale. Pour cette année, il a concocté la cuvée Dentelle: « Un packaging original, fait main et tout peint sur la bouteille, 100 % chardonnay, cuvée très élégante, beaucoup de finesse, de légèreté, dans laquelle on ne prend que les premiers jus de presse, les plus fins », célèbre Sandie Deboissy. Elle ne sera commercialisée qu’au nombre de 4 200 bouteilles et sera spécialement réservée aux clients restreints du caveau. Car même si la production de la maison Vitteaut-Alberti atteint les 500 000 bouteilles par an, elle est avant tout un domaine familial qui souhaite préserver son intimité avec ses clients. Elle insiste pour offrir un accueil chaleureux et personnalisé à chacun de ses convives.
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