Construit en 1750, le Château de La Dauphine rayonne aujourd’hui de par son histoire, sa philosophie de travail, la qualité de ses vins et son dynamisme en matière d’œnotourisme. Incontestablement, cette culture de l’excellence placée à tous les niveaux fait de ce domaine un des fleurons de l’appellation Fronsac.
Le respect de la Nature
Implanté sur les coteaux de Fronsac, le vignoble de 53 ha se compose majoritairement de merlot (85 %) et de cabernet franc (15 %). Le domaine, certifié bio depuis 2015, prône une méthode culturale respectueuse de l’environnement à travers la pratique de la biodynamie. Un choix justifié par le souci de replacer la vigne dans un milieu où elle puisse se développer en parfaite symbiose avec la Nature environnante.
Afin de favoriser cet « échange », un projet ambitieux a été mené consistant à reconstituer la biodiversité autour des vignes. Plantation d’arbres et de haies, mise en place de ruches et de nichoirs à oiseaux, conception de points d’eau, réinsertion d’animaux… Tout est fait pour créer un équilibre naturel dans lequel la vigne ne sera qu’un élément d’un vaste ensemble végétal.
Côté vinification, le domaine se dote d’outils modernes à la pointe de la technologie tels que les cuviers circulaires à gestion gravitaire. Ceux-ci permettent d’avoir une totale maitrise de la vinification parcellaire.
Un vin à l’image d’un grand cru classé
Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Château de La Dauphine 2015 » sort du lot. « Il s’agit de notre premier millésime certifié bio à la suite de 3 années de conversion », souligne Marion Merker, responsable œnotourisme et Brand Ambassador. Issu d’un assemblage de merlot et de cabernet franc, ce vin présente un nez très élégant avec des notes de fruits rouges mûrs associées à quelques touches d’épices. En bouche, rondeur et souplesse caractérisent ce grand millésime doté d'un excellent potentiel de garde. Le 15 avril 2019, à l’occasion de la réouverture des appartements du dauphin et de la dauphine de France au château de Versailles, le Château de La Dauphine a été l’unique vin autorisé à être servi pendant la soirée de l’inauguration. Preuve que cette cuvée est à classer dans les hautes sphères des vins d’exception.
Un domaine qui excelle dans l’œnotourisme
Étant un des acteurs les plus dynamiques de l’œnotourisme dans la région, le Château de La Dauphine multiplie les offres de qualité qui sont régulièrement récompensées. « Au concours Best of Wine Tourism, nous avons obtenu 3 Best Of d’or dans différentes catégories », précise la responsable. En 2018, le domaine s’est, par exemple, illustré dans la catégorie « Valorisation œnotouristique des pratiques environnementales » grâce à son offre « Visite nature ». Un riche parcours proposant une balade écologique à la découverte des actions éthiques et environnementales de la propriété.
L’exploration commence dans les vignes. « Nous expliquons aux visiteurs les typicités de notre terroir, le cycle végétatif de la vigne et certaines de nos pratiques environnementales », nous dévoile-t-on. La visite s’enchaine ensuite à l’atelier biodynamique, véritable « sanctuaire » dédié à ce mode cultural qui repose avant tout sur le respect du vivant. Là, les visiteurs sont initiés à la biodynamie et découvrent les ustensiles, les plantes et différentes préparations. « Tous les ingrédients de la biodynamie y sont présents, les gens peuvent toucher, sentir », rapporte Marion Merker. La promenade se poursuit au rucher, qui se compose d’une dizaine de ruches, une autre manière pour le domaine de contribuer au biotope étant donné le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation. Puis le parcours mène les promeneurs dans un potager planté sur le principe de la permaculture (forme d’agriculture ayant pour but de développer des modes de vie qui...
Le Clos Saint-André est l’une d’entre elles. Depuis 2004, Jean-Claude Desmarty a repris cette micropropriété d’à peine 1 hectare, fondée par son arrière-grand-mère. Il en assure seul l’activité complète, du travail du sol à la commercialisation. Il produit 1 vin par an, en très petite quantité, véritable reflet de sa personnalité, de sa conception du travail de la vigne et du vin. Chaque millésime est différent, mais chacun possède un niveau qualitatif élevé.
Un travail de précision, artisanal et réfléchi
Les vignes du Clos Saint-André sont vieilles. Elles sont composées de Merlot (70%) et de Cabernet (30%). Jean-Claude Desmarty travaille l’intégralité de ses sols avec un cheval. Il veut favoriser au maximum la qualité de sa terre en développant sa biodiversité et en évitant tout tassement. Il attache beaucoup d’importance à la gestion de la surface foliaire de ses plantes, qu’il modifie en fonction du cycle et des besoins exprimés par la vigne. Il adapte son travail aux conditions météorologiques différentes d’une année sur l’autre, en se posant mille questions sur la manière d’améliorer encore ses interventions. Persuadé qu’il est important d’avoir des vignes vivantes, Il recherche en permanence des équilibres naturels qui vont faire la qualité de ses raisins.
Jean-Claude Desmarty vinifie son vin de manière artisanale, avec un degré d’exigence rare concernant la qualité et la précision du travail effectué. Il s’attache à ramasser des raisins bien mûrs, à effectuer un tri extrêmement sélectif, et à travailler ses raisins de manière adaptée pour extraire au mieux les matières contenues dans les baies. Toujours en recherche d’équilibre dans le vin et de contact avec la matière, il privilégie une vinification naturelle, basée sur le brassage des raisins dans ses cuves, sous forme de pigeages, remontages et délestages.
Le vin du Clos Saint-André est intégralement élevé en barriques dont les bois à grains fins et serrés sont issus de forêts du centre de la France. Elles sont fabriquées par un seul tonnelier, sélectionné pour sa capacité à proposer des barriques permettant de trouver chaque année le meilleur équilibre possible entre le vin et la barrique. C’est un élément essentiel pour préserver l’authenticité et le caractère fruité du vin. L’élevage dure environ 20 mois.
Un vin de plaisir, alliant élégance et générosité
Chaque millésime du Clos Saint-André est différent. Néanmoins, le plaisir qu’il procure aux privilégiés qui y ont accès est toujours élevé. S’il fallait décrire les caractéristiques propres au Clos Saint-André, on pourrait évoquer les arômes de fruits, l’élégance, le velouté et la richesse du vin, sa finale longue et gourmande….. Mais peut-être vaudrait-il mieux vous laisser le découvrir !!!
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Le château se situe à Villegouge, au milieu de 23 ha de vignes et de verdure. À la tête de l’exploitation : Nathalie Escuredo, spécialiste en œnotourisme, et son mari Jérôme Depoizier, œnologue averti.
La magie du merlot
Sur 10ha de sol argilo-calcaire, le merlot règne en exclusivité. Un fait exceptionnel pour des vins en appellation Bordeaux. Parmi les gammes du domaine, certaines cuvées retiendront particulièrement l'attention. Dans l'appellation Bordeaux Supérieur en l'occurence, le « Château Boutinet », à la robe rouge intense et brillante, subjugue par un fruité très prononcé. Élevé en cuve, ses tanins sont souples et soyeux à la dégustation. Le millésime 2014 de la même gamme étonne par sa finale légèrement épicée mettant en valeur toute l'expression du merlot bien mûr.
Vient ensuite le « Clairet », une production confidentielle et caractéristique de la région bordelaise. Celle-ci se reconnait par la couleur de sa robe, illustrant un métissage parfait entre rouge et rosé. Que du plaisir !
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Le Mas Janeil
Le Mas Janeil est une propriété située dans la vallée de l’Agly, dans les Pyrénées-Orientales, avec des parcelles sises entre les communes de Maury et de Tautavel. Son terroir, à cheval sur une faille géologique, présente une très grande diversité. Ses vignes sont constamment soumises aux souffles de la tramontane et du marin. Les vieilles vignes de grenache, de mourvèdre et de syrah ne sont vendangées qu’à leur pleine maturité, ce qui confère aux cuvées une belle maturité aromatique. Les vins qui y sont produits sont déclinés sous le nom de « Mas Janeil », en appellation AOP Côtes-du-Roussillon et Côtes-du-Roussillon Village et « Les Hauts de Janeil » en IGP Pays d’Oc.
Le Château des Erles
François Lurton a acquis avec son frère ce vignoble situé aux confins des Corbières en 2001. Les 18 hectares, composés de sols schisteux mélangés à du grès noir, sont plantés de carignan, de grenache et de syrah, en faible densité de 3000 pieds par hectare. Il est soumis à un climat méditerranéen typique et une pluviométrie faible qui sont à l’origine de la fraicheur prononcée de ses vins. Les herbes de Provence qui entourent le vignoble donnent à ses cuvées des notes d’herbes. Le domaine produit deux vins en appellation Fitou : le « Grand Vin du Château des Erles » et la « Cuvée des Ardoises ».
Le Domaine du Ministre
Le Domaine du Ministre, situé sur la commune de Murviel-lès-Béziers, se trouve en plein cœur de l’appellation Saint-Chinian. Ses cépages de syrah, de grenache et de mourvèdre grandissent sur un sol calcaire contenant de la marne. L’exploitation produit le vin du même nom, le « Domaine du Ministre », qui bénéficie d’une couleur rouge rubis profond, avec un nez complexe et intense,tout en offrant un bel équilibre en bouche avec des tanins suaves et des arômes concentrés.
Le Domaine des Salices
Le Domaine des Salices est un vignoble situé dans le Minervois, entre la Montagne noire et la Méditerranée. Ses vignes bénéficient d’un excellent ensoleillement toute l’année, qui garantit un murissement parfait des raisins. Le terroir produit quatre cuvées en appellation IGP de Pays d’Oc.
Les Fumées Blanches
« Les Fumées Blanches »constitue la cuvée de référence qui fait la renommée mondiale de François Lurton. Celle-ci tire son nom de la brume matinale qui couvre les vignes de sauvignon blanc, au pied de la Montagne noire, entre l’Atlantique et les Pyrénées. Ce vin de cépage monovariétal est un assemblage de sauvignon blanc issu de plusieurs terroirs différents dans cette région du Gers, à 150 km de Bordeaux. Créée il y a 18 ans, la gamme de vins s’est dotée d’une nouvelle venue, plus pétillante grâce à l’ajout d’une légère dose de dioxyde de carbone qui révèle la délicatesse des arômes du cépage.
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Le cabernet franc et le merlot, de par l’exposition idéale des deux hectares de vignoble, révèlent tous leurs arômes et leur rondeur au travers des cuvées emblématiques du Domaine les Chagnasses. Au milieu des vignes de quarante ans d’âge, les membres de la famille Abecassis, nous entraînent au cœur de ce patrimoine authentique.
Le goût de la tradition
Après Jean Seynat, qui créait le domaine au début des années 60, Christine et son mari Georges Abecassis reprennent les rênes de l’exploitation en 1992. Ils perpétuent ainsi la tradition du vin bordelais en restant attachés aux valeurs familiales qui ont forgées l’identité de leur maison. Aujourd'hui ce sont leurs enfants qui reprennent l’exploitation. La quête de la qualité, faisant figure de valeur phare, s’illustre par « une maîtrise parfaite du processus d’élaboration du vin et par un contrôle complet de la chaîne », affirme Christine.
L’appellation Lalande-de-Pomerol : une fierté et une réussite
Situé au cœur de la région viticole bordelaise, les vignes ont une situation privilégiée au croisement des communes de Néac, Lalande de Pomerol et Pomerol. Le Domaine les Chagnasses conçoit du bon vin rouge à souhait répondant aux critères de l’appellation Lalande-de-Pomerol. Les vins bénéficiant de cette appellation sont, en effet, dotés d’une puissance en bouche et d’un bouquet gourmand en longueur, ce qui est le cas de la Douceur, millésime 2009, un vin du domaine élaboré à 100 % de merlot. Outre ce vin exquis, le Domaine les Chagnassess est fier de ses vieux millésimes riches d’une mosaïque de saveurs et d’un potentiel aromatique affirmé. Toute cette typicité gustative est mise en valeur par « une viticulture raisonnée conduite dans le respect du terroir ».
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Clos Beauregard : appellation Pomerol
Les vins de Pomerol sont produits dans le vignoble bordelais, le plus grand vignoble d’AOC français avec ses 119 000 ha de vignes, ses 60 appellations et son climat tempéré.
L’appellation Pomerol possède le label européen AOP (Appellation d'Origine Protégée) et le label français AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).
Le vignoble Pomerol est relativement petit, il s’étend sur environ 800 ha et produit de très grands crus. Il est limité au nord par le ruisseau de la Barbanne, à l’est par Saint-Emilion, au sud et à l’ouest par Libourne. Planté à majorité de merlot, le vignoble évolue sur des sols argilo-sableux, graveleux et bénéficie d’un climat océanique à caractère tempéré.
Ces vins sont connus pour leur reflet éclatant. Au nez, ils sont élégants et ont des notes de fruits mûrs. En bouche, on constate leur finesse aromatique et leur longueur. On peut les boire jeune ou attendre qu’ils vieillissent pour être davantage structurés. Ils peuvent être conservés pendant plus de 30 ans.
Clos Beauregard,
Les points forts de la propriété
Clos Beauregard était rattaché au Château Beauregard jusqu’en 1930. Les Grands Chais de France (GCF) gèrent ce vignoble depuis 2011 avec une équipe de grande compétence. La propriété couvre six hectares dans le vignoble de Pomerol, entre le Château Pomeaux et le Château Beauregard. Planté à majorité de Merlot, qui favorisent l’élaboration de vins de très grande finesse. L’âge moyen des pieds de vigne est d’environ vingt ans.
Mode de production traditionnelle
Les différentes étapes d'élaboration d'un grand vin, de la culture de la vigne à l'élevage en barriques, respectent les méthodes de vinification traditionnelles bordelaise. Le respect de l’environnement et la volonté d’avoir des pieds de vigne et des produits de qualité font partie de la philosophie de la propriété. « Notre philosophie, c’est la viticulture raisonnée. Nous respectons le plus possible l’environnement et la nature. Nous étudions l’environnement et nous prenons des décisions pour utiliser au minimum les produits extérieurs afin de protéger le vignoble. Le but étant de ne pas remettre en cause la qualité de la récolte ». nous explique M. J.M. Dulong.
La vinification dure environ 3 semaines dans des cuves avant de déclencher le processus d’élevage qui se fera pendant 12 à 14 mois en barriques de chêne français. Nous travaillons par exemple avec les tonneliers Gourguignon, Ermitage et Taransaud.
Clos Beauregard, un vin élégant et complexe
Le millésime 2012 se distingue à l’œil par sa belle robe brillante et une couleur rouge profond. Au nez, il est fruité, assez puissant, complexe et épicé. En bouche, il est équilibré, charnu et a une attaque longue avec des arômes de confiture, de myrtille et de fruits rouges mûrs.
Ce vin accompagnera parfaitement une viande rouge, du gibier, un plateau de fromage ou encore des desserts aux fruits rouges.
Le millésime 2014 est caractérisé à l’œil par une belle robe pourpre, profonde, soutenue et brillante. Au nez, il est fruité, complexe et élégant. Souple en bouche, il est bien structuré avec une bonne teneur en tanins.
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Le Mas Janeil
Le Mas Janeil est une propriété située dans la vallée de l’Agly, dans les Pyrénées-Orientales, avec des parcelles sises entre les communes de Maury et de Tautavel. Son terroir, à cheval sur une faille géologique, présente une très grande diversité. Ses vignes sont constamment soumises aux souffles de la tramontane et du marin. Les vieilles vignes de grenache, de mourvèdre et de syrah ne sont vendangées qu’à leur pleine maturité, ce qui confère aux cuvées une belle maturité aromatique.
Les vins qui y sont produits sont déclinés sous le nom de « Mas Janeil », en appellation AOP Côtes-du-Roussillon et Côtes-du-Roussillon Village et « Les Hauts de Janeil » en IGP Pays d’Oc.
Le Château des Erles
François Lurton a acquis avec son frère ce vignoble situé aux confins des Corbières en 2001. Les 18 hectares, composés de sols schisteux mélangés à du grès noir, sont plantés de carignan, de grenache et de syrah, en faible densité de 3000 pieds par hectare. Il est soumis à un climat méditerranéen typique et une pluviométrie faible qui sont à l’origine de la fraicheur prononcée de ses vins. Les herbes de Provence qui entourent le vignoble donnent à ses cuvées des notes d’herbes.
Le domaine produit deux vins en appellation Fitou : le « Grand Vin du Château des Erles » et la « Cuvée des Ardoises ».
Le Domaine du Ministre
Le Domaine du Ministre, situé sur la commune de Murviel-lès-Béziers, se trouve en plein cœur de l’appellation Saint-Chinian. Ses cépages de syrah, de grenache et de mourvèdre grandissent sur un sol calcaire contenant de la marne.
L’exploitation produit le vin du même nom, le « Domaine du Ministre », qui bénéficie d’une couleur rouge rubis profond, avec un nez complexe et intense,tout en offrant un bel équilibre en bouche avec des tanins suaves et des arômes concentrés.
Le Domaine des Salices
Le Domaine des Salices est un vignoble situé dans le Minervois, entre la Montagne noire et la Méditerranée. Ses vignes bénéficient d’un excellent ensoleillement toute l’année, qui garantit un murissement parfait des raisins.
Le terroir produit quatre cuvées en appellation IGP de Pays d’Oc.
Les Fumées Blanches et Domaine Les Fumées Blanches
« Les Fumées Blanches » constitue la cuvée de référence qui fait la renommée mondiale de François Lurton. Celle-ci tire son nom de la brume matinale qui couvre les vignes de sauvignon blanc, au pied de la Montagne noire, entre l’Atlantique et les Pyrénées.
Ce vin de cépage monovariétal est un assemblage de sauvignon blanc issu de plusieurs terroirs différents dans cette région du Gers, à 150 km de Bordeaux. Créée il y a 18 ans, la gamme de vins s’est dotée d’une nouvelle venue, plus pétillante grâce à l’ajout d’une légère dose de dioxyde de carbone qui révèle la délicatesse des arômes du cépage.
Depuis bientôt trois décennies, François Lurton parcourt la France du nord au sud pour sélectionner les raisins de sa fameuse cuvée « Les Fumées Blanches ».
Si les raisins vinifiés et assemblés pour Les Fumées Blanches sont récoltés dans différentes régions françaises, il en est une qui reste majoritaire et particulièrement chère à François : le Gers. C’est donc sur une terre argileuse plantée sur une roche mère calcaire, en plein pays gascon, que François Lurton va implanter son domaine; le Domaine Les Fumées Blanches. Plus précisément au cœur de la Ténarèze, terre de contraste qui relie l’Armagnac Noir Atlantique à l’Armagnac Blanc méditerranéen.
La volonté de François au sein du domaine n’est plus tant d’exprimer toute la complexité du sauvignon blanc mais plutôt à présent, son incroyable délicatesse et sa capacité à exprimer son terroir.
Le Domaine Les Fumées Blanches est devenu le fruit de près de trente années d’expériences et d’innovations autour de la culture et d...
Propriété familiale depuis 1906, le Château Croque-Michotte, situé à Saint-Émilion, petit village médiéval du Libournais, s’est transmis de génération en génération. Aujourd’hui, c’est Pierre Carle qui tient les rênes du domaine. Esprit de famille oblige, celui-ci assure la gestion de l’exploitation avec l’aide de sa fille Lucile.
Un terroir de qualité
Ce vignoble d’environ 13 ha se trouve sur le plateau de Saint-Émilion. Les vignes poussent sur des sols de graves anciennes, qui donnent aux vins finesse et élégance. S’agissant de l’encépagement, on retrouve les cépages typiques de l’appellation, avec 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc. Tandis que le premier apporte de la rondeur et de la souplesse aux vins, le second amène structure et capacité de vieillissement.
Vingt ans en agriculture bio
Conscient de l’importance de préserver à la fois l’environnement et la santé de ses ouvriers agricoles, le domaine est passé en agriculture biologique en 1999 suivant le cahier des charges légal de l'Agriculture biologique. Ici, le gros du travail se fait à la main, tout en privilégiant des méthodes culturales traditionnelles.
Un seul mot d’ordre : la qualité ! Pour tirer le meilleur des vendanges et avoir une qualité de tri optimale, la maison se sert d’une machine à tri optique. Côté vinification, celle-ci se fait sans sulfites et les vins sont ensuite vinifiés au minimum 15 mois dans des barriques de chêne français.
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Un savoir-faire transmis de père en fils couplé aux expertises d’œnologues renommés tels que Michel Rolland, Stéphane Derenoncourt ou Pascal Poussevin. C’est ainsi que le Château La Croix Saint André élabore de grands vins, parmi les meilleurs du vignoble de Bordeaux.
Un terroir qui suscite l’admiration
Intrigué par la particularité de son terroir, dont une partie reste inébranlable durant la période des grandes chaleurs, Francis Carayon, vigneron propriétaire du domaine, n’a pu s’empêcher de mener son enquête. « Des analyses de fosses, conduites avec des spécialistes, révèlent la présence d’argiles smectites dans mes sous-sols », explique-t-il.
Cette typicité est connue pour favoriser le drainage durant une pluviosité importante et restituer l’humidité durant les sécheresses. L’équilibre du sol reste ainsi maintenu, afin de permettre aux raisins d’exprimer leur pleine potentialité. Près de la Barbanne, la rivière qui charrie des pierres et autres sédiments, propices pour la vigne. « C’est de cette partie-là du terroir que sont issus mes premiers vins », fait valoir le vigneron.
Des vins issus des cépages emblématiques du Bordelais
Bien que les Lalande-de-Pomerol présentent de nombreuses personnalités, ils sont d’emblée reconnaissa-bles à leur robe d’un rouge profond, promesse d’un vin puissant et bouqueté. C’est le merlot, cépage roi du terroir travaillé à 80 % par le domaine, qui marque profondément leurs personnalités. De même, il apporte aussi la rondeur et le côté charpenté aux cuvées. Ici, il est complété par le cabernet franc et le sauvignon pour un bouquet complexe et dense, pouvant évoluer vers des notes de truffe et de cuir avec l’aération. De ce fait, l’on ne s’étonne que de peu de la capacité de ces vins à s’accorder avec la gastronomie mondiale. Le cabernet, quant à lui, confère une belle capacité de conservation aux vins Lalande-de-Pomerol.
Comme la majorité des châteaux bordelais, Château La Croix Saint André propose un premier et un second vin. Qualité oblige, les mêmes soins sont apportés tant aux premiers qu’aux seconds. D’autant plus que « l’obtention de ces deux catégories de vins ne se fait qu’en bout d’élevage et représente la plus belle part de notre métier », renchérit Francis Carayon.
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Au cœur de l’appellation Lalande-de-Pomerol, cette propriété de 27 ha se compose aujourd’hui de deux châteaux : Château Moncets et Château de Chambrun. Un troisième existe également, château la Bastidette en AOP montagne Saint Emilion, 1ha
À partir de 2015, les vignobles se dotent de nouveaux chais compétitifs avec des matériels à la pointe. Objectif affiché : adapter le vignoble au changement climatique, tout en favorisant l’expression du terroir.
Un terroir diversifié
Avec une superficie de 18 ha d’un seul tenant, le vignoble du Château Moncets est formé de 20 parcelles reposant chacune sur un terroir spécifique. « L’appellation est connue pour ses terroirs très diversifiés et rien que pour le Château Moncets, nous avons la chance d’avoir des sols à dominance d’argile avec des variances de sable de graves », annonce Julien Noël, directeur commercial. Cette diversité des terroirs permet au domaine d’élaborer des vins plus complexes.
Dans un rayon de 2km plus au nord, les vignes du Château de Chambrun s’épanouissent sur des plateaux à forte teneur d’argile et présentant des graves en surface. « Sur ces terroirs combinés au climat d'aujourd'hui, les vignes parviennent facilement à maturité et nous confectionnons des vins plus fins et délicats. »
Faire face au changement climatique
Depuis 2017, le domaine est en cours de conversion vers l’agriculture biologique. Aucun produit de synthèse n’est donc toléré ! Par ailleurs, de nombreuses expérimentations sont menées à la fois au chai et au niveau du vignoble, notamment en ce qui concerne le changement climatique. Pour superviser la transition de ces opérations, la maison est maintenant suivie par Thomas Duclos, oenologue associé du laboratoire Oenoteam. Le laboratoire Michel Rolland ayant suivi les millésimes 2012 à 2017.
L’introduction récente du cépage malbec est l’un des résultats notables issus de ces expérimentations. En effet, le malbec semble bien réagir aux effets du réchauffement climatique, compte tenu du fait que celui-ci a tendance à perdre de son acidité.
Un système parcellaire
Afin de s’adapter aux typicités propres à chaque parcelle, le domaine a mis en place un travail fondé justement sur un système parcellaire. « Non seulement nous avons des processus de culture spécifiques à chaque parcelle, mais également nous réalisons des vinifications adaptées grâce à notre cuvier parcellaire », indique Julien Noël.
En plus de ses cuves sur mesure, le domaine utilise aussi un système gravitationnel pour placer les raisins dans les cuves. Résultat, les baies restent intactes et évitent par la même occasion l’oxydation.
Mais ce qui démarque véritablement le domaine, c’est le recours à la technique de vinification intégrale, au cours de laquelle les meilleures parcelles sont vinifiées directement en barrique.
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La famille Chatonnet a toujours été active dans le monde du vin. Dès 1750, celle-ci produisait déjà des vins de grande qualité. En 1967, André et Jeanine Chatonnet, les parents de Pascal, l’actuel gérant, décident de racheter la propriété, le Château Haut-Chaigneau.
Durant près de 40 ans, le couple s’attèle à y cultiver les meilleurs cépages tout en s’efforçant de développer le vignoble au fil des années. Aujourd’hui, leur fils Pascal continue fièrement de poursuivre la voie tracée du succès. Celui-ci suit de près les évolutions en matière de vin, sans pour autant renier ce que ses parents ont accompli avant lui.
Un singulier terroir
Ce vignoble de 30 ha se répartit sur 3 zones différentes. La majorité des vignes est localisée sur Lalande-de-Pomerol ; 1,2 hectare est implanté sur Saint-Émilion et un demi-hectare sur la Montagne-Saint-Émilion. L’encépagement est dominé par le merlot, suivi par le cabernet franc et le malbec, en toute petite quantité. Sur ces terres, les vignes bénéficient d’un terroir particulier avec des sols composés de mélanges d’argiles et de graves. « Cette particularité au niveau de Lalande-de-Pomerol procure aux vins beaucoup de rondeur et un potentiel de garde important », souligne Céline Cassat, responsable commercial.
Zéro résidu
Respectueux à la fois de l’environnement et des consommateurs, le domaine pratique une agriculture conventionnelle avec une utilisation très limitée des produits chimiques. Par ailleurs, dans le but de proposer des vins exempts de tous résidus de pesticides, Pascal Chatonnet a créé, à travers ses laboratoires, le label « Phytocheck ». « Ce label certifie que les vins ne contiennent aucune trace de pesticide », indique-t-il.
Côté vinification, la maison privilégie de longues macérations pouvant s’étaler sur 3 ou 4 semaines en fonction des cépages. Selon les parcelles, une partie du jus est ensuite vinifiée dans des cuves en bois tandis qu’une autre partie poursuit sa vinification dans des cuves en inox. Quotidiennement, un remontage est réalisé en vue d’extraire le maximum de tanins, d’arômes et de couleurs. « Sous la supervision de notre maitre de chai, nous procédons tous les jours à des dégustations tout en surveillant le bon déroulement des fermentations », nous explique-t-on.
Des vins régulièrement primés
La maison produit en tout 7 cuvées, dont la qualité est toujours reconnue à sa juste valeur. À l’exemple des cuvées « La Sergue » et « Le Château Haut-Chaigneau », les fleurons du domaine.
« La Sergue » a reçu, en 2011, une médaille d’or au concours national des vins de Mâcon pour le millésime 2008 et, en 2014, une médaille d’or au concours Aquitaine de Bordeaux pour le millésime 2011. Issu de l’assemblage de 85 % de merlot, 12 % de cabernet franc et 3 % de malbec, ce vin reste LA référence incontournable de l’appellation Lalande-de-Pomerol. S’habillant d’une robe à la couleur dense, cette cuvée présente une bouche grasse et soyeuse par excellence.
Quant à la cuvée « Le Château Haut-Chaigneau », les millésimes 2013 et 2016 ont respectivement gagné la médaille d’or au concours mondial de Bruxelles et la médaille d’argent au concours national des vins de Mâcon. Ce vin a fait l’objet d’une vinification particulièrement soignée et d’un élevage en barrique extrêmement précis. Il illustre le savoir-faire unique de la famille Chatonnet dans la production de grands vins.
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Les vins d’appellation AOC Saint-Émilion sont produits dans l’une des 9 communes que comporte l’appellation. Le vignoble couvre une surface de 5 400 ha encépagé de 60% de Merlot, de 30% de Cabernet Francs et de 10 % de Cabernet Sauvignon.
Les terroirs sont diversifiés, le climat est doux, tempéré, la pluviométrie moyenne annuelle est de 800mm/an.
Mis en place depuis 1955, le classement regroupe les Grands Crus classés A et B, sa plus haute distinction et les Grands Crus classés, sa seconde.
L’AOC Saint-Émilion Grand Cru est un vin rouge produit sur 4030 ha de sols principalement argilo-calcaire et sablo-argileux.
Comparativement aux vins de l’appellation AOC Saint-Émilion, la production des Grands Crus respecte des conditions de production plus rigoureuses. Son élevage en barrique, par exemple, doit durer plus d’un an et sa production ne doit pas excéder 40 hl/ha.
Les vins de Saint-Émilion, d’une robe rubis et aux arômes fruités allient puissance et élégance.
Le Château Cadet-Bon, une belle histoire
Jadis orthographié Cadet-Pinaud-Bon, le domaine Cadet-Bon fut fondé au XIVe siècle par Jacques Bon dit le Cadet, descendant d’une famille bourgeoise de Saint-Émilion.
Le domaine est devenu depuis 2001 la propriété de Guy Richard, un passionné de vin, qui y a effectué d’énormes travaux pour améliorer en permanence la qualité des vins. Ses efforts ont été récompensés en 2012 par le classement officiel du domaine comme Grand Cru Classé.
Le Château Cadet-Bon et ses cuvées
Le vignoble se répartit entre 80% de Merlot et 20% de Cabernet Franc. Il se situe sur la butte dite du Cadet, au Nord du village, avec un terroir argilo-calcaire. Il bénéficie d’un climat doux et tempéré. Pour le respect de la nature et pour la qualité des raisins, le domaine pratique une agriculture raisonnée avec comme objectif une future conversion en agriculture biologique. La culture de la vigne et la vinification se font sous le conseil avisé de Stéphane Derenoncourt, un consultant mondialement connu.
Concernant la production, les vendanges sont réalisées manuellement. Elles commencent quand les raisins atteignent leur maturité optimale. « On accorde une grande importance aux dates de vendanges, nous attendons la parfaite maturité pour chacune de nos parcelles. » insiste Guy Richard, le propriétaire.
La vinification se fait de façon traditionnelle, dans de petites cuves thermorégulées. L’élevage se fait en barriques de chêne français pendant 13 à 15 mois.
Le domaine élabore deux vins différents : Le Château Cadet-Bon Grand Cru Classé et le Château vin Moulin du Cadet, Grand Cru.
Le Château Cadet-Bon, un vin ample et généreux
C’est le premier vin du domaine. A l’œil, le vin se présente sous une couleur intense et profonde,puis au nez, le Château Cadet-Bon se caractérise par des arômes complexes où se mêlent à la fois des notes de fruits noirs et quelques touches florales. Il se distingue par une bouche veloutée en attaque et qui laisse place à une magnifique fraîcheur et une belle longueur, ce qui en fait un grand vin de garde.
Guy Richard nous confie qu’il s’accorde parfaitement avec une viande rouge ou même du gibier.
Le Château Vieux Moulin du Cadet est un vin sur le fruit.
D’une robe rubis et brillante, le Château Vieux Moulin du Cadet nous offre des notes de petits fruits acidulés. En bouche, il charme par son côté gourmand et croquant qui accompagne parfaitement des viandes rouges ou même un plateau de charcuterie.
Les clients peuvent acheter directement en ligne ou physiquement au château. De plus, les vins sont disponibles dans plusieurs restaurants de Saint-Émilion.
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Au cœur de Saint Emilion, place du Marché au Bois, une jolie bâtisse abrite Le Logis de la Cadène. Pour les familles du village et des environs, c’est une véritable institution qui a trouvé un nouveau souffle depuis que Stéphanie de Boüard-Rivoal a décidé d’en faire l’acquisition en 2013 au nom d’Angélus, la propriété familiale qu’elle dirige.
Logis de la Cadène : une adresse historique
Le choix de ce lieu, fondé en 1848, ne doit rien au hasard. Lorsque Stéphanie de Boüard-Rivoal l’évoque c’est en convoquant ses souvenirs d’enfance. Ici, elle venait en famille déguster la viande cuite aux sarments, dans la plus pure tradition locale. De cette histoire, Le Logis de la Cadène a conservé la convivialité et l’ancrage dans le terroir mais, depuis 2013, l’établissement a aussi considérablement évolué pour devenir une adresse prisée des gourmets et des gourmands, le prolongement idéal d’une visite dans les vignobles voisins.
Le Logis de la Cadène a été entièrement rénové pour qu’on s’y sente comme dans une maison de famille. Le décor épuré à l'esprit « rustique-chic », dans les deux salles à manger, le petit salon de lecture et les cinq chambres toutes uniques et très cosy où dominent les matières nobles et brutes, crée une atmosphère à la fois chaleureuse et élégante propice à l’éveil de tous les sens.
Une cuisine inventive et raffinée
En coulisses, le jeune chef Alexandre Baumard,disciple de Paul Bocuse qui poursuivit ses « classes » auprès d’autres grands noms de la gastronomie tels Christophe Bacquié à l’Hôtel du Castellet (***) ou encore Laurent Saudeau au Manoir de la Boulaie (**), allie une grande maîtrise technique à un style personnel déjà bien affirmé. Son credo : la créativité au service des produits du terroir et de la tradition culinaire française qu’il prend plaisir à revisiter et à réinterpréter, selon les codes actuels mais toujours avec un infini respect pour les fondamentaux.
Une approche et un engagement passionné très vite salués par une première étoile au Michelin et une clientèle d’habitués et de voyageurs du monde entier, propulsent ce jeune talent parmi les grands.
Récemment, Alexandre Baumard a décidé d’innover en ne proposant plus de carte mais seulement quatre menus. Une manière sans doute de pousser encore plus loin son goût pour la précision et une forme d'ajouter de la simplicité dans la sophistication. Le Menu du Marché, le Menu Découverte de Terroirs et le Menu Inspirations proposent, crescendo, un voyage dans les propositions du Chef et la dégustation de vins issus de la cave du restaurant, riche de plus de mille références. Dans le Menu Signatures, l’un des plats emblématiques de l’Auberge du Pont de Collonges -le célèbre Rouget Barbet en écailles de pommes de terre croustillantes du mentor et maître Paul Bocuse- côtoie deux créations d’Alexandre Baumard : Les truffes « Melanosporum » de Guillaume Ge en risotto lié au parmesan et Le tourteau de nos côtes, en deux services, quinoa à l’huile d’agrumes, légères touches de combawa, sorbet carottes gingembre, caviar d’aquitaine « Perlita » de la Maison l’Esturgeonnière dans un dialogue original où la tradition et la modernité se conjuguent au présent.
Avec ce choix de menus, Alexandre Baumard, chef enthousiaste et exigeant, entend partager encore davantage son amour des beaux produits dénichés auprès de producteurs locaux et son plaisir à les travailler en déclinant textures et cuissons. C’est toujours ultra précis, parfaitement maîtrisé et immanquablement délicieux !
La description ne serait pas complète sans évoquer le jeune et talentueux chef-pâtissier Damien Amilien, qui fait fondre de plaisir tous les amateurs de douceurs.
Le duo harmonieux que forment les deux jeunes Chefs trouve dans Le Logis de la Cadène l’écrin idéal pour exprimer sa créativité et déployer son talent. Entre ces murs, l&rsquo...
Le vignoble Saint-Émilion couvre environ 5 400 hectares de terrains et est encépagé de 60 % de merlot, de 30 % de cabernet franc et de 10 % de cabernet sauvignon. Il se trouve sur des terroirs calcaires, argilo-limoneux, sableux et bénéficie d’un climat doux et tempéré.
L’AOC Saint-Émilion, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est une subdivision du Libournais. Elle comprend les appellations Saint-Émilion simple et Saint-Émilion Grand Cru, cette dernière regroupe elle-même les grands crus classés A et B, sa plus haute distinction, et les grands crus classés, sa seconde.
Le classement Saint-Émilion Grand Cru existe depuis 1955 et se renouvèle tous les 10 ans. Ces vins sont complexes, charpentés avec une bonne longueur aromatique en bouche. Leur production demande une plus grande attention et des conditions plus rigoureuses par rapport aux vins d’AOC Saint-Émilion simple.
Le Château La Gaffelière, un vinificateur de vins fins et élégants
Ce vignoble est encépagé majoritairement de merlot, à coté duquel on trouve du cabernet franc.
Depuis la création du Château La Gaffelière jusqu’à nos jours, la famille Malet Roquefort y accorde une attention particulière. Pour cela, elle y vit afin de contrôler en permanence son système de production.
La famille Malet Roquefort, respectueuse de l’environnement, est une fervente défenseuse de l’agriculture raisonnée. Tout le travail de la vigne se fait selon des méthodes traditionnelles, en utilisant des produits bio. « On travaille des parcelles avec un cheval et on exige des produits bio pour le traitement des vignes », explique Françoise Morice, une représentante du Château.
Le Château La Gaffelière, un vin fruité avec un boisé harmonieux
Le Château La Gaffelière est un premier Grand Cru classé de Saint-Émilion qui a une capacité de garde de plus de 25 ans. Il est connu pour sa longueur en bouche et pour s’accorder parfaitement avec des côtes de bœuf et des mets à base de gibier, de fromage et de viande rouge.
Millésime 2009 : à l’œil, il est de couleur violette profonde. Au nez, il est intense et on sent ses arômes fruités. En bouche, il est complexe, rond, suave, avec un boisé harmonieux.
Millésime 2010 : il charme à l’œil par sa couleur grenat et au nez par ses expressions de fruits mûrs. En bouche, il est moyennement complexe, sec et très léger, avec une touche boisée.
Millésime 2014 : il a une belle robe rouge rubis. Au nez, il est élégant et a des expressions florales et fruitées. En bouche, il est puissant avec une bonne longueur.
Clos La Gaffelière, un vin jeune, élégant et soyeux
C’est un jeune vin d’appellation Saint-Émilion Grand Cru qui a une capacité de garde de 5 à 7 ans. Il s’associe bien avec une pièce de bœuf et les mets à base de viande rouge et de fromage.
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Le Clos des Abbesses : une appellation AOC Saint-Emilion
Saint-Emilion est un des vins les plus connus au monde. C’est une Appellation d’Origine Contrôlée qui compte plus de 800 viticulteurs, des terroirs différents et une qualité mondialement reconnue. Les neuf communes de l’appellation Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999 au titre des « Paysages culturels ».
Les vignobles couvrent 5 400 ha, soit 67,5% de la superficie de la commune et produisent environ 275 000 hl de vin par an. Ils bénéficient d’un climat tempéré de type océanique, d’une humidité moyenne de 75 % et d’une pluviométrie moyenne de 800 mm/an.
Les propriétés sont en général assez petites, 5 ha en moyenne et gérées plutôt de manière artisanale. Saint-Emillion est la “colline aux mille châteaux” qui produit des vins de qualité assez disparate, du grand cru aux vins de table.
Les terroirs sont diversifiés, ce qui fait que chaque propriété a des caractéristiques qui lui sont uniques. Les sols argilo-calcaires donnent des vins bien corsés, puissants, charpentés, colorés, riches en alcool, en tanins et de très longue garde.
Le Merlot, le Cabernet franc et le Cabernet Sauvignon sont les trois principaux cépages des vignobles de Saint-Emilion.
Le Clos des Abbesses, un vin au fumet fruité
« Nous avons un vrai point fort », nous explique Agnès Chariol « nos vins sont authentiques et artisanaux, ils nous ressemblent, il n’y a pas d’artifices, car on laisse avant tout parler la nature. Nous sommes des fervents défenseurs d’une agriculture raisonnée ».
Le terroir se situe dans la plaine de Saint-Emillion, il est composé de graves sablonneuses. Le climat y est doux et tempéré.
C’est un petit domaine de 5,2 hectares, ce qui permet une agriculture raisonnée, avec une attention toute particulière donnée aux vieux pieds de vigne. En effet, ce sont eux qui produisent le grand cru du domaine.
La vinification est traditionnelle et artisanale, elle se fait dans des cuves en ciment.La durée de cuvaison varie selon les années entre 3 et 5 semaines, puis le vin est élevé de longs mois dans des barriques de chêne français. Bien évidemment, le jus est gouté régulièrement pour connaître le moment précis où on doit le sortir des barriques.
Le Merlot constitue 80 % des parcelles plantées du domaine, le Cabernet franc les 20% restants.
Le Clos des Abbesses produit deux types de vin : le Clos de Abbesses sous l’appellation Saint-Emilion simple et la Grande Abbesse sous l’appellation Saint-Emilion grand cru.
Le Clos des Abbesses a une teinte assez brillante, de couleur rubis. Au nez, il est assez fruité, frais et élégant. En bouche il est délicat, souple et gourmand. C’est un vin à boire rapidement pour qu’il garde tout son gout fruité. Il peut être consommé avec toutes sortes de mets.
La Grande Abbesse, un vin complexe et onctueux
C’est le grand cru du domaine, vinifié à partir des raisins issus des vieux pieds de vigne.
La Grande Abbesse est beaucoup plus complexe que le Clos. A l’œil, il est foncé. Au nez, les notes sont vanillées et il a une bonne longueur en bouche. C’est un vin délicat qui demande à vieillir pour le déguster à sa juste valeur. Il doit être débouché au moins une heure avant de le consommer pour que ses arômes se libèrent. « Pour s’exprimer, il a besoin d’air », nous explique Agnès Chariol.
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Vingt ans après sa toute première acquisition, l’investisseur chinois Peter Kwok est actuellement à la tête de sept vignobles bordelais : le Château Bellefont-Belcier en Grand Cru classé, le Château Haut-Brisson et le Château Tour Saint Christophe en Saint-Émilion Grand Cru, le Château La Patache et Enclos Tourmaline en Pomerol, Enclos de Viaud en Lalande-de-Pomerol, et le château Le Rey en Castillon Côtes de bordeaux. Ces propriétés s’épanouissent en parfait équilibre avec leur environnement et représentent dignement les typicités de leurs terroirs. Trois d’entre elles se distinguent et constituent aujourd’hui un pôle majeur d’attractivité touristique en Saint-Émilion.
Château Tour Saint Christophe : un univers fascinant à préserver
Le Château Tour Saint Christophe, en appellation Saint-Émilion Grand Cru, a rejoint le groupe Vignobles K en 2012 et devient par la suite son quartier général. Traversée par une histoire ancestrale, cette propriété se fait remarquer par son impressionnante mosaïque de terrasses viticoles. Parce qu’elles bénéficient d’une exposition optimale et jouissent du drainage naturel du terroir argilo-calcaire, elles laissent exprimer librement la complexité des vins. Pour conserver cet héritage, des travaux de restauration d’environ 1,5 km de murs en pierres sèches ont été engagés, avec l’objectif de faire renaître la configuration originelle de ce micro-paysage. Les vignes, dont l’âge moyen est estimé à trente ans, se composent essentiellement de merlot et de cabernet franc. Le Château Tour Saint Christophe Saint-Émilion Grand Cru est le fruit de cette combinaison en symbiose parfaite, élaborée selon une « vinification intégrale ». D’ailleurs, la propriété ouvre ses portes à tous ceux qui veulent découvrir son secret de vinification. Les visiteurs peuvent explorer les champs de vignes, le chai principal entièrement rénové ainsi que son caveau historique. Pour s’immerger encore plus au cœur du travail de la vigne, ils sont conviés à un atelier d’assemblage suivi d’une initiation à la dégustation des cépages et des vins. Le Château Tour Saint Christophe étoffe son offre œnotouristique par un service de restauration autour d’un menu gastronomique et traditionnel pour mettre à l’honneur les vins de la maison. Ceux qui préfèrent plutôt se promener dans le vignoble peuvent opter pour la formule pique-nique/déjeuner. En outre, la propriété se prête à la réception d’événements type séminaire ou réunion professionnelle, dans un cadre idyllique avec vue imprenable sur le parc paysager. Enfin, un appartement privé avec deux suites spacieuses est à disposition des visiteurs qui souhaitent prolonger l’expérience de plusieurs jours.
Enclos Tourmaline : antre des grands millésimes
Cette propriété est la plus sincère expression de l’appellation Pomerol. Elle est à l’image de la « pierre aux mille couleurs » et conjugue à merveille la diversité et la complémentarité de ses trois parcelles d’exception. Déployées sur un terroir d’argile bleue et de graves crasses de fer, ses vignes profitent d’un soin particulier, grappe par grappe. La cuvée emblématique de la maison, Enclos Tourmaline Pomerol, en monocépage merlot, s’élabore exclusivement lors des grands millésimes. À maturité optimale, les raisins vendangés à la main passent par une vinification intégrale incluant une macération pré-fermentaire à froid et une fermentation alcoolique. L’élevage se poursuit dans les mêmes barriques, pour une durée comprise entre 18 et 36 mois. La série de l’année 2015 était au nombre restreint de 3 000 bouteilles, une production rare et limitée. Vin à la robe intense, nez de confiture de fraise et de fruits noirs, l’Enclos Tourmaline Pomerol 2015 a une personnalité puissante et captivante. À la dégustation, la cuvée dévoile une attaque fraîche et complexe sur une finale plus généreuse et onctueuse. Elle allie harmonie et élégance, intensité et s...
Situé au sud-est de Saint-Émilion, le Château La Croix du Merle est né de la passion de Marien Negre, un amoureux de ses terres et un vigneron expert qui décide de reprendre les rênes du domaine en 2006. Son objectif est de faire de ce terroir une référence dans la production de vins authentiques.
Un domaine prestigieux
Le domaine possède un vignoble de 2 hectares, composé de plusieurs petites parcelles. Les vignes ont chacune leurs particularités et bénéficient d’un sol argilo-sableux au pied des coteaux. Ce type de sol est souvent sec, et très drainant, ce qui permet de limiter l’excès d’eau. Le terroir est cultivé en monocépage 100 % merlot. Il s’agit d’un cépage utilisé pour la réalisation d’un vin concentré et fruité (notes de cassis, fruits rouges bien mûrs), dans le but de le rendre plus souple et plus aromatique.
Un vignoble récompensé
« Le Saint-Émilion Grand Cru 2010 a gagné 2 étoiles au Guide Hachette des vins 2013. Il est issu d’un vignoble de 2 hectares établi sur un sol argilo-sableux qui permet de produire des vins colorés et corsés », explique Marien Negre.
La fabrication de cet excellent vin commence avant tout par un tri sélectif et des vendanges manuelles. Après le broyage pour obtenir le moût, les raisins subissent ensuite une vinification en cuve bois tronconique inversée. Enfin, pendant environ 12 mois, ils sont élevés dans des barriques de chêne français neuf. « C’est un vin né d’un seul merlot, il est encore très jeune et a besoin de mûrir trois ou quatre années avant d’être dégusté », conseille Marien.
Le Saint-Émilion Grand Cru charme l’œil par une robe d’un rubis brillant à reflet grenat dans sa jeunesse. Le nez est dominé par des notes de petits fruits rouges très concentrés et ce bouquet dégage un délicat arôme de vanille, de figue, de crème de griottes, de pruneau cuit et d’amande grillée. En bouche, la richesse aromatique du bouquet se retrouve au palais, les tanins sont très présents, les saveurs de cerise, de cassis et de sureau envahissent les papilles.
Avec sa force et son élégance, ce vin peut être servi avec des viandes rouges ou blanches et légumes (secs, verts ou grillés), du gibier et champignons, des gratins jambon et fromage.
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Malgré sa relative petite superficie (8 hectares), le vignoble de ce château est composé de plusieurs terroirs : argilo-limoneux sur sous-sols de graves, graves sur argiles profondes et argilo-calcaires. Olivier Cazenave, à la fois propriétaire et vigneron, met à profit cette différence pour produire une grande variété des vins dont les traits communs sont le croquant et la même aptitude de vieillissement.
La passion peut réaliser le rêve
Depuis toujours, Olivier Cazenave est un grand passionné de vins et encore plus de la région bordelaise. Il a démarré sa carrière professionnelle en tant que négociant de vins (il l’est toujours), mais son rêve le plus cher était de posséder son propre vignoble et de produire son propre nectar. En 2003, l’occasion se présente à lui avec le Château de Bel qui était alors à céder. Olivier saute le pas et achète le domaine sans aucune hésitation. Cependant être vigneron ne s’improvise pas du jour au lendemain, qui plus est, il fait le choix de tout faire tout seul. Il prend alors des cours du soir, retrousse ses manches et s’attelle à la tâche. Et pour sa première année, son courage et son abnégation ont été récompensés par une météo favorable et une absence de maladie. Depuis, il a traversé des hauts et des bas qui ont forgé son caractère et celui des vins qu’il élabore. « Je fonctionne par passion », assure-t-il.
Un vignoble en biodynamie
Installé près de Libourne en bordure de la Dordogne sur la rive droite, le vignoble du Château de Bel fait en tout 8 hectares dont 0,7 hectares situé en Pomerol. L’encépagement est composé de Merlot, de Cabernet Franc, de Malbec, de Sauvignon Blanc et de Muscadelle. « J’aime beaucoup le Cabernet Franc et les cépages pas forcément répandus comme la Muscadelle » précise Olivier Cazenave. Depuis cette année, le domaine a œuvré en biodynamie. « Nous travaillons dans le respect des sols et des vignes, en fonction du climat aussi. La biodynamie, c’est une compréhension, un échange entre le vigneron et son terroir » explique-t-il.
Des vins de plaisir, toujours gourmands
Chaque année, le Château de Bel produit environ quarante-mille bouteilles. Ils sont répartis en onze cuvées différentes avec la particularité d’être des vins gourmands, fruités et ronds. « Je fais des vins plus selon mes gouts personnels que liés au marché » assure Olivier. Le « Château de Bel La Capitane » AOC Bordeaux Supérieur est une des cuvées les plus notoires du domaine. Issue de Merlot à 100%, elle est vinifiée en cuve de bois et élevée dix-huit mois en barriques avant d’être embouteillée. Au nez, elle propose des notes de cassis et framboises ainsi que des arômes de vanille. Son attaque en bouche est souple, ample et friande avec des tanins serrés qui vont s’arrondir en cave. A table, elle est parfaite pour accompagner un canard rôti. Le château dispose également d’une cuvée volontairement atypique de Bordeaux, d’où sa dénomination d’« Echappée Bel ». Le croquant et la rondeur se retrouvent toujours dans ce vin. Toutefois, elle se différencie des autres cuvées par une présence prononcée de tanins.
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Le domaine de Chelivette est un lieu chargé d’Histoire. En témoignent son château médiéval datant du XIIIe siècle, sa chapelle construite en 1620 ou encore son télégraphe Chappe de 1793. Dès les années 1600, les jésuites y ont travaillé la vigne, faisant ainsi de ce domaine un des plus anciens de la Gironde.
Séduits à la fois par l’aspect patrimonial et par la beauté et les potentialités viticoles des lieux, Florence et Jacques Borel n’ont pas hésité à en faire l’acquisition en 2014. Depuis, ces derniers ont procédé à la restructuration du vignoble, tout en s’engageant sur la voie de la démarche biologique.
Préserver la biodiversité
La propriété couvre une superficie de 30 ha, dont 12 dédiés à la viticulture. Implantées à flanc de coteaux, les vignes profitent d’une bonne exposition. Ici, l’encépagement est dominé par le merlot, suivi du cabernet sauvignon, du cabernet franc, du malbec, du sémillon, etc.... Dans le but de préserver le patrimoine naturel, une approche biologique est adoptée. « Nous pulvérisons des tisanes et des décoctions de plantes pour traiter les vignes. Aucun produit de synthèse n’est toléré », nous indique-t-on.
Au-delà de cette démarche, les propriétaires s’efforcent de mettre en place un véritable écosystème complet, où chaque élément a son rôle à jouer. « Nous reposons notre réflexion sur la notion de biodiversité, puisque c’est la Nature elle-même qui protège le mieux la vigne », explique Florence Borel. Création de couloirs forestiers, production de céréales bio utilisées comme engrais, mise en place de nichoirs à oiseaux et introduction d’animaux dans la propriété… Tout est fait pour constituer un ensemble harmonieux et autosuffisant !
Sur cette lancée, le domaine de Chelivette a amorcé sa conversion vers l’agriculture biodynamique. Les labellisations Bio et Demeter sont ainsi attendues pour 2019.
Les trésors de la maison
Le Château de Chelivette produit 4 cuvées exceptionnelles : Château de Chelivette (bordeaux supérieur), Château de Chelivette (bordeaux rosé), le Clairet de Chelivette et le Domaine du Télégraphe (bordeaux supérieur). Obtenue à partir d’un assemblage de merlot et de cabernet sauvignon, la première cuvée s’habille d’une robe pourpre profond. Au nez, ce vin dévoile des notes de cerises noires bien mûres. Idéal pour accompagner fromages, viandes et poissons grillés.
Pour le rosé, issu de l’assemblage de merlot et de cabernet franc, il séduit par sa rondeur et sa souplesse. En bouche se révèlent des arômes de fruits des bois.
La cuvée « Clairet de Chelivette », quant à elle, allie fraicheur et intensité. Très fruité, ce vin est à déguster avec des grillades, des crustacés et de la charcuterie.
Enfin, la cuvée « Domaine du Télégraphe » présente un bel équilibre entre légèreté et intensité. Elle se démarque par ses parfums de fruits exotiques et mettra en valeur viandes blanches, poissons ou fromages.
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L’histoire du vignoble remonte au temps de l’Empire romain, lorsque Lucius y cultiva les premières vignes et laissa son nom à la commune. Des moines bénédictins s’en occupèrent et firent sa renommée auprès de la cour d’Angleterre. À la fin du XVIe siècle, le père prieur de l’abbaye de Faize le légua à un des ancêtres de la famille Vauthier en récompense des services rendus. Ainsi, depuis 20 ans, Frédéric Vauthier perpétue au Château Lucas un savoir-faire transmis depuis 18 générations pour produire des vins de Lussac-saint-émilion authentiques.
Une agriculture respectueuse de l’environnement
Le vignoble du Château Lucas occupe 20 hectares sur le plateau de Lussac-Saint-Émilion. Il est installé sur une terre spécifique aux grands crus de Saint-Émilion, faite de sol argilo-limoneux sur roche mère calcaire. « Ce type de sol permet une belle maturité des raisins », explique Frédéric Vauthier. En outre, la présence de l’argile bleue appelée montmorillonite favorise une irrigation du sol et une redistribution d'eau règulière durant toute la vie de la vigne.
Soucieux de s’adapter au fonctionnement des mécanismes de régulation biologique et de l’écosystème local, Frédéric et Anne Vauthier ont fait le choix d’une agriculture raisonnée au sein de leur vignoble. Le sol est labouré à plusieurs reprises dans l’année pour éviter l’usage des herbicides, et les traitements chimiques sont réduits au strict minimum. Par ces procédés, la plante réagit par elle-même et accroit sa résistance naturelle.
Spécialiste des vins de bordeaux
Au Château Lucas, la production de vins de bordeaux est un savoir-faire transmis de génération en génération. Frédéric Vauthier n’a pas dérogé à cette tradition dans l’élaboration de trois cuvées exceptionnelles : le « Château Lucas », le « Grand de Lucas » et l’« Esprit de Lucas ». Ces cuvées ont la particularité de garder leurs caractères aromatiques, amples, ronds, équilibrés, généreux et consistants à travers les millésimes. Vins fruités, floraux et tanniques, ils accompagnent les viandes rouges et blanches ou des fromages à pâte molle et les fromages de chèvre.
Le « Château de Lucas » est un vin d’assemblage en parts égales de merlot et de cabernet franc, des cépages vendangés à la main en partie et à la machine. Une portion de 20 % de ce vin est vieilli en barriques afin d’apporter plus de richesse au reste de la cuvée. Sa production s’élève à 70 000 bouteilles environ par an.
L'Esprit de Lucas n'est vignifié que sur les grands millésimes.
La marque Tant d’Aime
« Couple dans la vie de tous les jours, nous formons aussi un couple dans le travail », déclarent les maitres des lieux. De cette union est née la marque Tant d’Aime, une gamme de vins originale. « Au départ, chacun produit sa propre cuvée, qu’on assemble pour obtenir au final un couple de vins complémentaires en vin d’homme et en vin de femme, à déguster ensemble. On veut transmettre l’image du couple, le travail du couple à travers cette marque », décrypte Anne Vauthier. « Ce sont des cuvées intimes, avec de petits volumes, mais qui sont très appliquées », complète Frédéric Vauthier. Cette marque, lancée en 2014, varie de couleur selon les millésimes. Pour cette année, le tandem a choisi d’élaborer un rosé et un blanc.
Le « Blanc de Anne et Fred » 2015 en AOP Bordeaux est une cuvée d’exception, dont la production est limitée à 6 000 bouteilles. Celle-ci est le fruit de l’assemblage de la cuvée d’Anne, fraiche, élégante et fine, et celui de Frédéric, plus aromatique et minérale, fermentée en barriques neuves. Elle a été couronnée d’une médaille d’or lors du dernier Concours mondial du sauvignon.
Le Tant d’Aime « Rosé de Anne et Fred » 2015 AOP Bord...
Cet ancien pavillon de chasse est repris par Félix et Élisabeth Milhard en 1870, qui décident de créer une exploitation viticole sur la propriété et de produire leur propre vin. Après la succession de quatre générations, c’est aujourd’hui Jérémie qui reprend le flambeau. Outre la production de vins, la famille Milhard-Bessard ouvre ses portes pour une visite classique, une visite prestige et une visite atelier. Le domaine bénéficie de nombreux labels qui garantissent la qualité de ses services touristiques. Il est, par exemple, reconnu par le « Best of Wine Tourisme » en 2014.
Le domaine
La propriété se trouve dans la commune de Petit-Palais-et-Cornemps, à 50 km de Bordeaux et à 12 km du village de Saint-Émilion. Plus précisément, elle est située à la limite de l’appellation Lussac-Saint-Émilion. Les caractéristiques du climat océanique, doux et pluvieux en hiver et frais et humide en été, s’allient avec le sol limoneux-argileux pour un développement optimal des vignes. Les cépages ont en moyenne 45 ans. Ils sont cultivés sur 10 hectares, dont 9 en rouge, composés de 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc et 1 en blanc, exclusivement du sémillon. Le respect de l’environnement et des saisons font partie des valeurs de la famille Milhard-Bessard depuis 1870. Les méthodes ancestrales encore utilisées aujourd’hui ne nécessitent aucun produit et désherbant chimique. De simples gestes comme la taille bordelaise avec ébourgeonnage et l’effeuillage manuel à la fin de la floraison et avant les vendanges permettent à la famille Milhard-Bessard de conduire à maturité des raisins naturellement sains Et dans un souci de valoriser l’expression du terroir et de préserver la biodiversité et l’écologie, le Château Vieux Mougnac produit en bio et bénéficie d’une certification Agriculture biologique (AB) depuis 2012.
La vinification
Les vins sont vinifiés dans des cuves en béton, dont les volumes correspondent aux parcelles. Les températures de fermentation sont contrôlées attentivement lors de l’extraction des arômes et des composants phénoliques naturels. Le pressurage est toujours effectué avec le vieux pressoir hydraulique vertical des années 1940. Les vins vieillissent pendant 2 ans en cuves en béton, sauf les cuvées qui sont élevées 1 an en cuve et ensuite 12 mois en barriques neuves de chêne français. Les vins, quant à eux, sont mis en bouteille au château après clarification et stockés dans leur chai avant d'être commercialisés.
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La Colline aux Orchidées
Les parcelles du château Bourdicotte sont adossées à une colline qui domine l'Entre Deux Mers. Le Museum d'Histoire Naturel décrit cette butte comme un affleurement calcaire remarquable pour sa diversité en orchidées de plus de 15 espèces.
Ces orchidées sauvages ont besoin pour se développer d'espaces ouverts non boisés où la végétation est basse et peu dense.
C'est sur cette butte que coexistent harmonieusement orchidées sauvages et les parcelles de vigne conduites en agriculture biologique du château Bourdicotte.
Petite ferme et Grand terroir
Bourdicotte signifie "petite ferme" et même "très petite ferme" en Gascon.
La présence d'orchidées autour des parcelles de notre petite ferme confirme ce que nous savions déjà de notre terroir : un horizon cultural peu fertile propice à une production alliant faible rendement et grande qualité.
L'affleurement calcaire draine l'eau de pluie mais maintien une légère humidité même lors de grande sècheresse, assurant un état de stress hydrique modéré à la vigne, garant d'une production de raisins aromatiques, sucrés et colorés et de vins subtils et équilibrés.
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Des Côtes d’exception
Dans tous les grands vignobles français les vins de côtes ont une place à part : qu’elles soient de Beaune, de Provence ou du Rhône les côtes ont très tôt été colonisées par des viticulteurs produisant des vins de qualité supérieure à ceux de plaine.
Ce n’est d’ailleurs pas surprenant si la première AOC vinicole au monde est née sur des coteaux. La vigne y jouit d’un drainage naturel et d’une exposition au soleil favorables à la production de vins concentrés, tanniques colorés et aromatiques.
Balayés par les vents, l’air y est plus sain et nécessite moins l’intervention de l’homme.
Chez nous, les côtes sont doublement consacrées : elles ont le caractère de ces vins d’élévation et l’élégance noble de leur tradition bordelaise.
Un vignoble idéalement situé
Situées sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, les Côtes de Bordeaux bénéficient de la douce proximité de la Dordogne et ses vins furent décrit par les plus grands auteurs, d’Ausone à Emile Peynaud, comme des terres productrices des meilleurs vins.
Le Château Rocher Bellevue produit des vins de côtes racés, puissants et élégants.
Les vignes s'étendent sur une superficie de 24 hectares divisée sur deux communes : celle de Saint Magne de Castillon avec des sols argilo-calcaires et celle de Saint Genès de Castillon avec des sols argilo-limoneux.
Ces deux terroirs très différents produisent des vins avec un caractère unique : les vignes des coteaux donnent des vins puissants et structurés, celles en pied de côtes des vins frais, souples et aromatiques.
Soucieux de l’impact de son activité sur son environnement, le domaine est aujourd’hui engagé dans une démarche environnementale à travers un mode de production raisonné et la mise en place de la certification ISO 14001.
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Champignon Capricieux et ruisseau nonchalant
Si l'homme cultive la vigne aux quatre coins du Globe, il est un phénomène unique au Monde qu'il ne peut domestiquer : le développement sur les raisins du champignon Botrytis Cinerea responsable de la Pourriture Noble des vins liquoreux de Sauternes.
Pour que ce champignon capricieux se développe harmonieusement sur des raisins mûrs, il lui faut une alternance de matinées automnales humides et d'après-midi ensoleillés. Sans la présence de la première, le champignon ne se déploie pas et il se transforme en vulgaire pourriture grise sans l'assistance du second.
A Sauternes, les conditions de développement du Botrytis Cinerea sont assurées par le Ciron, un affluent nonchalant de la Garonne qui enveloppe, à l'approche des vendanges, le vignoble de brumes matinales.
Le champignon s'accroit alors et crée de nombreuses microfissures dans la paroi de la baie : cette dernière devient le siège de processus enzymatiques qui vont baisser l'acidité du moût et élaborer des arômes propres à la Pourriture Noble. En fin de matinée le brouillard cède sa place au soleil qui sèche les raisins et interrompt le développement du champignon. Les microfissures laissent s'évaporer l'eau contenue dans le raisin dont le volume diminue et la concentration en sucre et en arômes augmentent naturellement. Le lendemain le soleil succèdera à nouveau aux brumes matinales...
La Pourriture Noble au Château Grillon
Pour que l'alchimie soit parfaite, il convient non seulement que les raisins soient parfaitement mûrs avant que ne se développe le Botrytis mais aussi que les brouillards matinaux soient le plus intenses possible à l'approche des vendanges.
Or, le château Grillon est idéalement situé au faîte du plateau Calcaire de Barsac en son extrémité Nord : cette élévation et la texture du sol assurent un drainage naturel idéal pour la maturation des raisins.
De Plus, c'est au Nord du plateau que circule le Ciron, à moins de 200 m des premières parcelles du château.
A Grillon, la Pourriture Noble a trouvé sa terre promise !
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