Le Château Grand Callamand est, depuis 2004, la propriété de la famille Souzan-Delagrave. Actuellement, l’exploitation est dirigée par Nathalie Souzan. Sous sa supervision, le domaine familial poursuit sa double vocation : la production de vins et les séjours œnotouristiques. Pour ces derniers, il faut dire que le cadre s’y prête à merveille !
Respect de l’environnement
Ce vignoble de 22 ha est mené en lutte raisonnée avec un souci permanent pour l’environnement. L’utilisation de produits est donc limitée au strict minimum et la maison se sert exclusivement d’engrais organiques bio. En outre, la vie sauvage est ici préservée grâce à la présence d’une forêt entourant le domaine.
Un cadre enchanteur
Implanté au cœur du parc national du Luberon, le Château Grand Callamand profite pleinement du calme et de la quiétude de la campagne. Dans ce cadre privilégié, une belle bâtisse du XVIe siècle, construite par François Malherbes, accueille les visiteurs souhaitant séjourner dans le domaine. Des chambres d’hôtes confortables et spacieuses sont mises à leur disposition. Pour ceux qui désirent organiser des évènements privés ou professionnels, différents espaces du domaine sont privatisables.
La cuvée phare
Tandis que la beauté des lieux laisse rêveur, les vins qui y sont élaborés risquent de réserver quelques surprises. À commencer par la cuvée « Le Vin noir », qui est présentée comme une curiosité à même d’offrir une expérience sensorielle originale. Issue d’une vendange tardive, cette cuvée spéciale 100 % alicante a été élevée 6 ans en barrique de chêne français. Ce vin séduit par ses arômes de griotte, de menthe, de chocolat et d’épices. Il développe un palais ample et structuré, avec de la rondeur et de la sucrosité. Idéal pour accompagner un gibier ou un dessert au chocolat noir.
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La région de Provence-Alpes-Côte d’Azur est le terroir à forte inspiration gastronomique et viticole qui abritele Château Paradis. Poursuivant l’œuvre de leurs prédécesseurs, les nouveaux propriétaires,qui ont hérité de ce domaine, bénéficient d’un patrimoine d’exception et d’un savoir-faire particulier en termes de vinification.
Une agriculture viticole raisonnée
La famille Thieblin est installée et pratique la viticulture dans la commune de Puy-Sainte-Réparade depuis 2011. Bien avant, le domaine a été la propriété de Jacques Héon durant une vingtaine d'années. Par la suite, il est passé aux mains de la famille Deschamps en 2003. Xavier et Odile, exploitants de spiritueux à la Réunion, l'ont racheté ensuite et ont étendu le vignoble avec 50 hectares supplémentaires, passant de 30 à 80 hectares en 2012. Un soin particulier est apporté au travail des sols et une surveillance accrue de l’état des vignes permet un travail plus respectueux. De plus, l’ensoleillement et le Mistral sont naturellement propices à une culture raisonnée.
Les vins du domaine sont élaborés à partir de cépages de qualité, comme le Grenache, le Sauvignon, le Cabernet Sauvignon et la Syrah. Ils se déclinent en deux gammes différentes :"Terre des Anges" et "Château Paradis".
Une vinification dans les règles de l’art
« Terre des Anges rouge », à la robe pourpre profond, est ponctué en nez par son côté minéral. En bouche, il éveille les papilles par sa rondeur et sa finesse. Ce vin s’accorde bien avec une daube de sanglier. Pour une meilleure dégustation, il est conseillé de le servir entre 10 et 12 °C.
« Château Paradis blanc », très séduisant par ses reflets dorés à l’œil, d’un nez frais ponctué de notes d’agrumes, enchante les papilles avec ses arômes de grenache blanc. Il s’apprécie parfaitement avec une papillote de bar, citron confit et coriandre.
La douceur et la générosité de ces vins est la résultante d’une vinification faite dans les règles de l’art. Le processus de vinification bénéficie des conseils œnologiques de Michel Tardieu et de Philippe Cambie.
Le domaine s’est doté, en 2003, d’une cave par gravité et utilise des cuves tronconiques pour altérer le moins possible la qualité et la nature du raisin.
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Quatre Tours est une association de propriétaires composée d’hommes et de femmes réunis par une seule et même passion : celle du vin. Ayant vu le jour en 1924, elle était à l’origine formée de quatre vignerons de Venelles puis s’est agrandie au fil des années. Actuellement, la cave est dirigé par Thierry BLANCHARD Vigneron et président et Christian FAUCHER Directeur.
Un vignoble privilégié par la nature
Le vignoble des Quatre Tours s’étend sur une aire de culture de 300 hectares. « Il s’agit surtout d’un vignoble de coteaux où les vignes se trouvent en général entre 200 et 400 mètres d’altitude » explique Christian Faucher, directeur général de l’association. Le terroir est assez homogène, composé de marnes argilo-calcaires, sableuses ou recouvertes de cailloutis à certains endroits. Il est soumis à un climat de type continental, avec quelques parcelles qui disposent d’un microclimat qui leur est propre comme celui de Venelles ou Puyricard. Il est partagé entre AOC et Vin de Pays avec un encépagement majoritaire de Grenache, Syrah, Cabernet Sauvignon, Cinsault et Rolle. Ici et là, quelques hectares sont plantés de cépages plus atypiques comme le Marsellan, le Caladoc ou le Merlot pour l’appellation IGP.
La rigueur, gage de la qualité
Depuis toujours, la qualité est au centre des préoccupations de la coopérative Les Quatre Tours. « La qualité du raisin est pour nous un élément primordial, du fait qu’elle influe sur la qualité du vin » selon les précisions de Christian Faucher. Un cahier des charges très exigeant a été imposé aux membres vignerons garantissant une production de qualité. Il concerne entre autres un mode de taille sévère, la pratique de l’enherbement des parcelles et même des vendanges vertes au cas où la nature serait trop généreuse. Une équipe sillonne les vignes en cours d’année pour contrôler le respect de cette charte. Ces dernières années, les conditions climatiques ont conduit les responsables des Quatre Tours à généraliser les vendanges nocturnes sur l’ensemble du domaine dans un souci de préserver la qualité aromatique des raisins.
Une référence dans la région
Aux Quatre Tours, la vinification est menée sous les ordres de Valentine Vitali, rare femme dans le métier de maître de chai. « C’est une vraie vinificatrice » assure Christian Faucher. Sous sa conduite, la cave perpétue la tradition de produire des vins de qualité qui a fait des Quatre Tours une référence dans la région provençale. Les 1,6 million de bouteilles produites par la coopérative sont déclinées en plusieurs gammes en appellation AOP Coteaux d’Aix-en-Provence et Vins de Pays. La gamme Signature propose des vins élégants et harmonieux, qui expriment les fruits et les parfums de la Provence. Les vins de la gamme Prestige sont issus d’une rigoureuse sélection des meilleurs terroirs. Il s’agit surtout de vins gastronomiques qui s’accompagnent de mets raffinés. Quant à la gamme Classique, elle est composée de vins sympathiques issus de cépages usuels de la Provence à déguster entre amis ou en famille.
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Créé en 1880 et dédié à la production de truffes, le domaine de la Grande Séouve où est situé la Maison Saint Aix a été reconverti en vignoble dans les années 1900. Aujourd’hui, il est la propriété d’Eric Kurver, viticulteur d’origine hollandaise qui s’est installé dans la commune de Jouques avec sa famille dans les années 2000.
Le must de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence
Niché près de la commune de Jouques, au nord d’Aix-en-Provence, le domaine repose sur un terroir de caractère. La Provence est réputée pour son originalité bien présente. Essentiellement argilo-calcaire, « la terre force les pieds de vignes à puiser l’eau profondément, ce qui confère tout son caractère à la cuvée », explique Eric Kurver. Le domaine exposé plein sud culmine à une altitude de 400 mètres au gré d’un courant d’air chaud et sec idéal pour les cépages comme le grenache, le syrah et le cinsault. Vignoble en agriculture biologique, le domaine de la Grande Séouve s’oriente vers une culture en harmonie parfaite avec l’environnement. Ses vignes vieilles de quarante à cinquante ans procurent une maturité exceptionnelle aux raisins.
Un vin d’exception…
Avec sa fraîcheur et son fruité, AIX Rosé s’impose comme une référence auprès des œnophiles avertis. Le « Great Rosé @ Great Places » trouve sa place dans toutes les caves des plus grands établissements parisiens, aixois et lyonnais, et s’exporte dans une trentaine de pays dont les États-Unis, l’Angleterre et la Suisse. La distribution est « très sélective pour préserver cette authenticité qui nous est chère », souligne Eric Kurver. La robe rose saumon hypnotique d’AIX Rosé révèle la qualité et la fraîcheur des meilleurs rosés de Provence. Sa générosité, sa structure ainsi que sa longueur en bouche font d’AIX le rosé idéal à partager entre amis tout au long de la journée.
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Situé en région Provence, le domaine Les Beates propose un large choix de cuvées pour toutes les envies.
Les Beates : un terroir fabuleux qui favorise la création de boissons exceptionnelles
Acquis en 2002 par Pierre-François Terrat, le domaine Les Beates a considérablement évolué avec le temps. Profitant d’un terroir fabuleux à flanc de coteau de la Chaine des Côtes, son nouveau propriétaire a, en effet, décidé de travailler à sa manière les 40 hectares de vigne à sa disposition.
Tout en poursuivant une viticulture biologique (la conversion bio du domaine a été initiée en 1980), ce vigneron passionné réalise un véritable travail sur le végétal et fait son maximum pour mettre en avant la biodiversité. Ce respect du vivant se poursuit au chai avec le processus de vinification : les fermentations sont réalisées grâce aux levures indigènes et l'usage d'intrants est réduit au minimum.
L'objectif est clair : permettre à chacun de profiter d'un vin de qualité pour la bonne occasion et, surtout, le bon plat.
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De toutes les propriétés viticoles de l’aire d’appellation Luberon, le Château de Clapier se démarque pour être le seul et unique domaine à disposer du Pinot Noir qui, associé au Grenache et à la Syrah, apporte une touche d’originalité et d’élégance aux vins.
Un vigneron digne de son héritage
Ancienne propriété des Marquis de Mirabeau, le Château de Clapier a été acquis quelque temps après la Révolution par Théodore Barataud, aïeul de l’actuel propriétaire, Thomas Montagne. Loin de déroger à cet héritage familial, ce dernier le prolonge et même au-delà. En atteste Julie Bogenschütz, responsable commercial au sein du domaine, « Thomas Montagne est le président des Vignerons Indépendants au niveau national et au niveau européen. Il défend la cause vigneronne au parlement européen, notamment ». Comme il est aussi père d’une fratrie de six enfants, cette histoire de legs n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin.
Un domaine privilégié par mère Nature
Établis sur le lieu-dit du Clapier, les 35 hectares du vignoble du Château de Clapier sont installés sur un terrain argilo-calcaire et caillouteux. Bénéficiant d’un ensoleillement très favorable toute l’année, les vignes du domaine sont de plus soumises à l’effet bénéfique de l’air frais qui descend des Alpes par le goulot naturel des deux falaises qui encadrent la Durance. Résultat, les traitements en intrants y sont limités au strict nécessaire.
Du vin à l’Opéra, il n’y a qu’un pas
Grand amateur d’opéra, Thomas Montagne a décidé de nommer ses cuvées ambassadrices en référence à cet art lyrique. Ainsi, dans l’appellation Luberon, les cuvées du Château se déclinent en deux gammes baptisées Soprano et Vibrato, toutes disponibles dans les trois couleurs. « La gamme Vibrato, élevée en cuve inox, développe des notes de fruit et de la fraicheur, tandis que la gamme Soprano travaillée en barriques, sont des cuvées de gastronomie pour accompagner les repas », explique Julie Bogenschütz. Outre les AOP Luberon, le domaine produit également quelques vins atypiques en appellation IGP Méditerranée.
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Créé en 1880 et dédié à la production de truffes, le domaine de la Grande Séouve où est situé la Maison Saint Aix a été reconverti en vignoble dans les années 1900. Aujourd’hui, il est la propriété d’Eric Kurver, viticulteur d’origine hollandaise qui s’est installé en Provence avec sa famille dans les années 2000.
Le must de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence
Niché près de la commune de Jouques, au nord d’Aix-en-Provence, le domaine repose sur un terroir de caractère. La Provence est réputée pour son originalité bien présente. Essentiellement argilo-calcaire, « la terre force les pieds de vignes à puiser l’eau profondément, ce qui confère tout son caractère à la cuvée », explique Eric Kurver. Le domaine exposé plein sud culmine à une altitude de 400 mètres au gré d’un courant d’air chaud et sec idéal pour les cépages comme le grenache, la syrah et le cinsault. Vignoble en agriculture biologique, le domaine de la Grande Séouve s’oriente vers une culture en harmonie parfaite avec l’environnement. Ses vignes vieilles de quarante à cinquante ans procurent une maturité exceptionnelle aux raisins.
Un vin d’exception…
Avec son élégance et sa fraîcheur, AIX Rosé, certifié bio, s’impose comme une référence auprès des œnophiles avertis. Le « Great Rosé @ Great Places » trouve sa place dans toutes les caves des plus grands établissements parisiens, aixois et lyonnais, et s’exporte dans une trentaine de pays dont les États-Unis, l’Australie et la Suisse. La distribution est « très sélective pour préserver cette authenticité qui nous est chère », souligne Eric Kurver. La robe rose saumon hypnotique d’AIX Rosé révèle la qualité et la fraîcheur des meilleurs rosés de Provence. Sa générosité, sa structure ainsi que sa longueur en bouche font d’AIX le rosé idéal à partager le temps d’une soirée, d’un repas, d’un moment… Agréable à l’apéritif, il accompagnera également vos salades, poissons et viandes grillés.
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Le Château Pigoudet se trouve à la limite septentrionale de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence. Le terroir de Provence est connu pour la diversité de ses sols qui donnent une grande variété de saveurs aux vins, celui du Domaine Pigoudet est argilo-calcaire. Grâce au terroir, au climat et au savoir-faire de l’équipe, les vins du Château Pigoudet sont connus dans le monde entier. En France, en Europe et dans le monde, le Domaine Château Pigoudet travaille avec des grossistes pour les professionnels et des cavistes pour les particuliers.
Le Domaine
C’est en 1992 que l’entrepreneur Bernard Schmidt et sa femme Elke acquièrent le Château Pigoudet, une bastide située à l’extrême Nord-Est de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence. Château Pigoudet servait autrefois de résidence d’été à l’archevêché d’Aix-en-Provence. La superficie de la propriété est aujourd’hui évaluée à 110 hectares dont 40 plantés de vignes. Son sol argilo-calcaire accueille plusieurs cépages : Grenache, Cabernet, Syrah, Cinsault pour les vins rouge et rosé et Sauvignon blanc, Ugni blanc, Grenache blanc et Rolle pour les blancs. Le vignoble offre différentes gammes : Pigoudet Première, Château Pigoudet Classic, Château Pigoudet La Chapelle, Château Pigoudet Insolite! et Le Grand Pigoudet. Chaque vin a une typicité particulière et révèle le meilleur de ce terroir en présentant des vins puissants, frais et aromatiques.
Une équipe passionnée
Elke Schmidt y perpétue le rêve de son défunt mari avec sa fille Sabine Rabe et son beau-fils Hans-Ulrich Rabe. L’équipe qui les soutient dans cette aventure est composée de Daniel Laugier, un Chef de culture qui travaille pour le domaine depuis 29 ans. Il est aidé par son fils Benoît dans la culture du vignoble. Ivan Khougazian, Œnologue-Maitre de Chais, conduit les recherches d’arômes et qualités gustatives en visant l’excellence. L’export et la recherche de nouveaux marchés sont assurés par Sabrine Rabe grâce à ses compétences linguistiques et sa capacité relationnelle. Marcel Fritsch se charge de la France et de la Belgique. Enfin, l’administration du Domaine est l’affaire de Laurence Kazazian, elle organise, gère et crée l’osmose du Domaine.
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C’est pour rendre hommage à leur trisaïeule dénommée Angèle, une femme à fort caractère, que les deux frères Jacques et David Florent ont décidé d’attribuer son nom à ce domaine familial. En effet, c’est elle qui a commencé à planter les premières vignes à la fin du XIXe siècle et a su développer le vignoble au fil du temps.
Une viticulture raisonnée
Le vignoble, d’environ 30 ha, repose sur des sols argilo-calcaires profonds et limono-argileux. Depuis 25 ans, Jacques et David Florent, les propriétaires du Domaine de l’Angèle, y mènent une lutte raisonnée. La santé du sol et des vignes est au centre de leur préoccupation, avec une attention toute particulière accordée à la faune et à la flore. « Nous avons semé des enherbements dans les vignes afin de favoriser une activité microbienne au niveau du sol. Et nous utilisons uniquement des engrais organiques », souligne David Florent. Pour traiter leurs vignes, les deux frères multiplient les précautions afin d’effectuer des traitements les moins agressifs possibles.
La maison privilégie les vinifications en monocépage. La syrah, le grenache et le mourvèdre sont ainsi vinifiés séparément pour être ensuite assemblés. Le Domaine de l’Angèle se démarque également par ses longues macérations. « Pour les rouges, nous poussons les maturités le plus longtemps possible. En général, les fermentations durent 15 jours, puis nous procédons à 15 jours de macération sous marc, ce qui implique une durée de vinification de plus d’un mois », explique notre interlocuteur.
Les cuvées
La maison produit des vins en AOP (Ventoux et Luberon) et IGP (Vaucluse).
Dans la gamme des rouges, la cuvée « Ludivine » mérite une attention particulière. Ce vin 100 % syrah est élaboré à partir de vieilles vignes. Il a fait l’objet d’une longue macération (plus de 30 jours) en cuve béton et a vieilli en barrique entre 12 et 16 mois.
N'ayant rien à envier à cette dernière, la cuvée « Hippolyte » occupe tout aussi bien une place de choix parmi les vins du domaine. Un vin 100 % grenache noir qui a subi plus d’un mois de macération en cuve béton et a vieilli 12 à 16 mois en demi-muid.
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Le palmarès de la Cave des Vignerons de Pierrevert montre que leur union porte ses fruits. En 2016, elle est représentée sur tous les marchés du podium au Concours Général Agricole de Paris. En tout, elle a remporté cinq médailles dont deux médailles d’or pour l’AOP Pierrevert rosé 2015 et IGP bio rosé 2015, une médaille d’argent et deux bronzes. Au Concours des vins IGP de France VINALIES, trois médailles d’argent lui ont été décernées.
Une Coopérative
Ceci est l’histoire d’une centaine de viticulteurs qui décident de s’allier pour mieux produire et mieux vendre leurs vins. La coopérative « c'est d'abord un projet d'hommes et de femmes s'inscrivant dans une volonté commune de performance » selon Corinne Campana, responsable commercial. Auguste Bastide fonde en 1925 la Coopérative Vinicole Agricole des Coteaux de Pierrevert. C’est la seule coopérative vinicole des Alpes-de-Haute-Provence connue à ce jour, après la fusion avec les Coopératives de Villeneuve et de Quinson en 1992 et avec la Coopérative de Manosque en 1998. L’objectif du projet est de « proposer une large gamme de produits, adaptée au marché et capable d'évoluer rapidement en fonction de la demande des consommateurs » raconte Corinne. La structure composée de cent vingt viticulteurs produit donc des vins rouges, rosés et blancs en AOP Pierrevert, IGP des Alpes-de-Haute-Provence, IGP cépages Cabernet Sauvignon et Merlot et enfin Vin de France « rosé fruité ».
Petra Viridis
La Cave de la coopérative des vignerons de Pierrevert a atteint ses 90 ans en mars dernier, elle a beaucoup évolué depuis sa création. Le savoir-faire traditionnel des viticulteurs côtoie aujourd’hui les matériels modernes qui interviennent dans le processus de transformation du vin comme les pressoirs pneumatiques, cuves inox réfrigérées et groupe de froid. Cela permet à la Petra Viridis de produire « des vins qui portent la signature du terroir »
Le Terroir
Le terroir recouvre une surface de 400 hectares qui concerne une dizaine de communes autour de Pierrevert, sur les contreforts de la vallée de la Durance et sur le site de Quinson. La qualité du sol, le climat et surtout le travail des vignerons dévoilent à travers leurs vins les particularités de ce terroir. Les cépages prédominants sont le Grenache noir et la Syrah. Le reste inclut le Merlot, Cabernet Sauvignon, Muscat de Hambourg, Muscat petits grains, Vermentino et Grenache blanc.
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Le Château de la Galinière siège dans la commune de Châteauneuf-le-Rouge. Situé sur un lit de terres rouges argilo-sableux, le site figure parmi les 4 meilleurs terroirs de Provence pour la viniculture. Implantés sur le plateau du Cengle et sur le flanc de la Montagne Sainte-Victoire, ses vignobles bénéficient d'un sol très filtrant et diversifié alternant couches graveleuses et sablo-argilo-limoneuses. S'ajoutent à cela une contrainte de faible rendement associée à un micro-climat méditerranéen et septentrional, les vins issus de ce terroir ne peuvent qu'être riches et structurés. Un style affirmé et pleinement assumé justement par le Rosé Sainte-Victoire, une des cuvées emblématiques de la maison.
Entre histoire et terroirs
« C’est une propriété qui a un charme exceptionnel », déclare Cathy Stoffel, chef de produit au sein du domaine. Le nom du site est tiré de celui d’un ancien campement romain appelé « La Galinière ». Les premiers bâtiments sont construits vers l’an 1200. Mais ce n’est qu’en 1733 que le domaine prend officiellement le titre de Château de la Galinière.
La notoriété de ses vins produits en AOC Côtes-de-Provence ne repose pas uniquement sur la valeur historique du site, mais se fonde aussi et surtout sur la particularité des terroirs provençaux. À cela s’ajoute un microclimat continental forgé par le soleil et les reliefs de la région. « C’est une région et un climat qui se prêtent notamment très bien à l’agriculture biologique », confie notre interlocutrice. C’est ainsi tout naturellement que le domaine obtient la certification bio délivrée par Ecocert.
Des vins d’un style particulier
Les principaux cépages travaillés par la maison sont le grenache, le cinsault, la syrah, le rolle, le cabernet et le viognier. Blancs, rouges ou rosés…, les cuvées de la maison se distinguent par leur fraicheur et leur complexité. « La vendange se fait de nuit la plupart du temps pour récolter les raisins au plus frais et préserver leurs arômes. » L'oenologue du domaine Solange Dremière parle également d’un style de vinification pour transformer les cépages en vins très équilibrés et intensément aromatiques. « Nous procédons à une macération préfermentaire à froid, sur bourbes, pendant 2 à 3 semaines pour extraire au maximum les arômes des raisins. »
Actuellement, le millésime 2018, une nouveauté de la maison récemment en vente étonne par son côté aérien et facile à boire : une bouche franche marquée par une fraicheur intense, suivie d'une finale aussi tendue que suave. Bref, un verre en appelle un autre!
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Une nouvelle aventure au cœur de la Provence verte
Avec une branche de sa famille en Bourgogne, Harry avait déjà un pied dans le monde du vin. Il a pourtant fait toute sa carrière dans l’univers de la finance et de la programmation informatique. Tout juste sorti d’une société éditrice de solutions logicielles, qu'il avait créée à destination des traders sur les marchés financiers, il achète un domaine viticole en Provence. « Avant de me jeter corps et âme dans le monde du vin, j’ai travaillé une quinzaine d’années sur les marchés financiers entre Londres, Paris, New York et Bruxelles, puis une quinzaine d'années dans le monde des logiciels. Il y a de nombreux parallèles à faire entre ma première vie et la vigne. Par exemple, même si l'on ne maîtrise pas tous les paramètres, il faut réussir à mettre en place certaines méthodologies pour créer quelque chose qui soit nouveau et, dans le cadre du vin, séduisant pour le consommateur. »
Toute sa vie, il a cherché de nouveaux challenges, préférant la complexité à la facilité, explorant au cours de sa carrière des univers qui lui étaient inconnus. « Ce récent bouleversement vient d’une volonté de changer complètement de rythme de vie. Je voulais travailler avec Céline sur un projet concret, très local. » Au lieu de défendre l’économie numérique française, il s’emploie aujourd’hui avec son équipe à protéger le patrimoine agricole et viticole de sa région d’adoption.
« On ne touche que très peu nos vins »
Situées à flanc de coteau sur un sol principalement argilo-calcaire exposé plein nord, à l’exception de quelques parcelles plus limoneuses en pied de vallée, les vignes du jeune viticulteur jouissent d’une belle exposition au soleil tout en profitant de la fraîcheur du mistral qui balaie cette région du sud de la France.
L’ancien propriétaire avait, avant de se séparer de son domaine, replanté l’intégralité des cépages et travaillait depuis ses débuts la terre manuellement. Bien avant la certification Agriculture biologique ( AB ), que le domaine a obtenue en 2014, les syrah, grenache et sauvignon s’épanouissaient déjà sur une terre vierge de tout intrant chimique. La Mongestine travaille aujourd’hui avec une douzaine de cépages, principalement des AOP coteaux-d’aix, plantés à flanc de colline et à l’orée de la forêt qui domine la vallée. Harry a gardé les bonnes méthodes de son prédécesseur et la même équipe pour continuer à s’occuper des vignes. Cette conduite du plant très rigoureuse se note visuellement lors d’une visite du domaine : au lieu de pieds plus sauvages, une caractéristique des plantations biologiques classiques, les trente hectares plantés sur les 120 ha du domaine affichent des rangées bien droites, très alignées. En cave, Harry ne travaille qu’avec des levures indigènes, permettant à chaque cépage d’exprimer librement toute sa palette. Les jus sont très peu sulfités et du coup beaucoup plus ouverts, plus expressifs. Ces conditions donnent des vins aux degrés alcooliques stables, autour de 13°. Grâce à une fermentation poussée, ils gardent une très bonne tension et une jolie structure et, particulièrement sur les rosés, une rondeur presque soyeuse. « On essaie de travailler à la limite de ce que le terroir peut exprimer des cépages et sans prendre trop de risque en termes de transport et conservation. Par exemple, on arrive à avoir sur des rosés, qui font souvent moins variés que des rouges ou des blancs, des vins qui sont justement différents et qui peuvent exprimer pleinement ce terroir provençal. »
Une nouvelle cuvée surprenante
Le domaine de la Mongestine a récolté en 2017 sa première cuvée IGP coteaux-du-verdon. Vinifié en mono-cépage dans trois couleurs (roussanne, pinot noir, merlot) et destiné à être commercialisé en entrée de gamme, le millésime s’est montré particulièrement expressif et très aromatique, au-délà des espéran...
Fondée par Roger RAVOIRE en 1987, la maison familiale Ravoire et Fils n’a eu de cesse de se développer. Aujourd’hui, elle est présente sur deux vignobles français phares et emploie une quarantaine de salariés.
Un rayonnement en France et à l’international
Ravoire et Fils ne profite pas seulement de deux sites d’exception (Châteauneuf-du-Pape et Salon-de-Provence). L’entreprise a, en effet, basé ses valeurs sur l’humain et sur une modernisation continuelle de ses outils. Cette dynamique lui permet ainsi de créer des produits aux personnalités propres présents en France et dans le monde.
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Installée dans la région depuis des siècles, issue d’une lignée de chevaliers, la Maison Ravoire produit et distribue des vins sous les AOP Côtes de Provence et pour la Vallée du Rhône en appellations Côte-Rôtie, Crozes-Hermitage. Saint-Joseph, Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Vacqueyras, Cairanne, Sablet et Côtes du Rhône.
Vins Ravoire, un savoire-faire séculaire...
Son passé prestigieux, présent depuis 1593, a permis à la famille de produire son vin autour de valeurs fortes comme la passion, l’humain ainsi que le respect de la nature. Ces qualités se démarquant particulièrement à travers des marques phares comme Manon ou Maison Ravoire. Depuis quelques années, la famille s’est également engagée dans une démarche environnementale exigeante. Cette démarche leur a notamment permis d’obtenir un bilan carbone (GES) classé Scope 3.
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Lançon de Provence, la commune où s'étend le vignoble et l'oliveraie, située à quelques kilomètres de Salon-de-Provence et d'Aix en Provence. Cette exploitation, devenue l'un des porte-étendards du vin et de l'huile d'olive provençale, doit sa réussite à un travail de longue haleine et un savoir-faire qui se transmet de père en fils. La famille Cheylan a fait de la qualité, la différence et l'innovation, sa devise. Ce qui lui a valu des récompenses. Elle est primée au salon de l'Agriculture depuis 1996 pour son huile d'olive qui est la plus médaillée de France, et s'est distinguée par un prix d'excellence au concours français des œnologues pour ses vins.
Une vinification associant modernité et tradition
Robert et Noëlle Cheylan sont devenus propriétaires du Château Virant en 1974. Dès lors, ils ont entrepris une profonde remise en état des bâtiments et du vignoble, dans une optique d’amélioration qualitative du vin.
La démarche pour obtenir ce précieux sésame est la lutte raisonnée, elle empêche l'utilisation maximale des produits chimiques. Ici, le processus de vinification allie à souhait modernité et tradition. La récolte des fruits bien que mécanisée se fait aussi à la main. Une fois les récoltes effectuées, elles sont acheminées en cave pour un pressurage direct en vue de l'obtention des vins blancs et rosés. Par contre les rouges ont besoin d'une période de cuvaison, qui est l'élément déclencheur de leur fermentation. Le jus obtenu après pressurage est retravaillé dans une cuve en inox ou en barriques de chêne pour être mieux élevé.
Le domaine fait la différence prioritairement avec 12 types de vin et produit principalement du rosé. Le cœur de gamme est la cuvée Château Virant, à l'exemple du blanc qui est issu de l'assemblage des cépages nobles , à savoir le Chardonnay, le Sauvignon blanc et l’Ugni blanc. A l’œil ce vin est d'une robe claire et d'une minéralité particulière due à une touche d'agrumes et de fruits blancs.
Le rosé de la même cuvée est essentiellement composé de Grenache et de Cabernet Sauvignon. D'un visuel clair, en bouche il est assez vif, équilibré et ponctué par des notes de fruits rouges. Ce vin est vivement conseillé pour des repas méditerranéens et des apéritifs.
D'autres cuvées traduisent mieux l'identité du terroir et les vertus du climat de la région, en l'occurrence le rosé de la Cuvée Tradition. Plus haut de gamme, il est soutenu et à forte dominante de fruits rouges tels que les framboises et les cerises. Il s'accorde parfaitement avec des poissons grillés ou marinés.
Des particularités qui pèsent leur poids
Le vignoble et l'oliveraie sont implantés sur une zone géographique microclimatique aride et sèche où les surfaces des feuilles sont en permanence soumises à une forte canicule, aidant à l'épanouissement des cultures. Le terroir est bercé par un vent sec et froid, le Mistral, favorable à un bon état sanitaire des fruits. Le climat méditerranéen qui couvre la zone s'harmonise parfaitement avec la faible pluviométrie obligeant ainsi à des vendanges précoces, dès la première quinzaine du mois d'aout.
Château Virant est aussi un domaine à explorer de fond en comble pour mieux connaître la culture de la vigne et de l’olive. Les tenanciers promeuvent l'oenotourisme à travers des visites guidées en groupe ou individuelles , l'organisation de réceptions, séminaires et réunions au sein même du domaine, mais aussi des instants ludiques à l’instar de l’invitation de "Mado la Niçoise" dans le courant de l'été.
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Riche d’une histoire remontant à plus de deux millénaires, le Château Calissanne a su développer des gammes de produits de qualité avec la volonté de respecter autant l’environnement que son terroir.
Château Calissanne : histoire et évolution
On pourrait indiquer que l’histoire du Château Calissanne remonte à 2001, avec l’achat et la restructuration du domaine par Philippe Kessler. Pourtant, ce ne serait pas rendre hommage à ce territoire vieux de deux millénaires qui était, au temps jadis, la voie principale entre Rome et l’Espagne. Place forte au IVe siècle, c’est aussi à cette époque que les Romains commencèrent à y planter des vignes et des oliviers.
Il a fallu, ensuite, attendre le XVIIe siècle pour que le château actuel y soit construit (par M. de Leydet, parlementaire de la Cour d’Aix-en-Provence). Deux siècles plus tard, la propriété sera rachetée par Charles Auguste Verminck. À cette époque, on y cultivait, en plus du raisin et des olives, des cerises, des amandes et des asperges. Mais ces cultures seront peu à peu abandonnées pour se concentrer pleinement sur le vin et l’huile d’olive.
Depuis 2001, Philippe Kessler et son épouse Sophie sont les nouveaux propriétaires du domaine de Calissanne. Leur objectif : améliorer la qualité des vins en mettant en valeur le vignoble Château Calissanne (AOP Coteaux d’Aix-de-Provence) et Domaine de la Clef de Saint-Thomas (AOC Châteauneuf-du-Pape).
Viticulture et élevage des vins
Profitant d’un climat méditerranéen (caractérisé par un air chaud et sec) et d’une douce brise marine, la vigne est inondée de soleil pendant une majeure partie de l’année. Les sols, quant à eux, sont riches et aérés.
Ce qui permet d’y cultiver aisément de nombreux cépages :
- Syrah, cabernet sauvignon, mourvèdre, grenache, cinsault, rolle, clairette et sémillon au Château Calissanne (divisés en 4 ilots de plusieurs parcelles) ;
- Grenache, syrah, mourvèdre, cinsault, clairette, vaccarèse, bourboulenc, roussanne, counoise, muscardin, picpoul, picardan et terret noir à la Clef de St Thomas (3 terroirs divisés en 4 lieux-dits).
Sans oublier les olives, le miel, les céréales et, plus étonnant encore, la truffe qui se plait au sein de ce territoire.
Le Château Calissanne s’est engagé à pratiquer des méthodes de culture respectant les normes environnementales. Cela lui a permis d’obtenir une certification HVE de niveau 3 pour tous ses produits.
Des créations pour toutes les envies
Le Château Calissanne produit annuellement environ 50% de rosé, 40% de rouge et 10% de blanc en AOP Coteaux d’Aix-de-Provence.
Parmi ceux-ci, on trouve :
- Rocher Rouge (96% mourvèdre et 4% syrah) qui est un vin rouge mêlant arôme épicé et notes de framboise ;
- Clos Victoire en rouge (60% syrah et 40% cabernet sauvignon), rosé (90% syrah et 10% grenache) et blanc (50% sémillon et 50% rolle) pour accompagner tous vos repas ;
- Calisson de Calissanne (50% grenache, 40% cinsault et 10% rolle) qui est un vin rosé aux notes florales et d’agrumes ;
- Epidaure (60% syrah et 40% cabernet sauvignon) : un vin rouge boisé, élégant et équilibré ;
- Château Calissanne rouge (40% syrah, 40% cabernet sauvignon et 20% grenache), rosé (33% grenache, 33% mourvèdre et 33% syrah) et blanc (60% vermentino et 40% sémillon) qui feront le bonheur des amateurs de vins méditerranéens ;
- Les Terres de Provence rouge (40% syrah, 40% grenache et 20% cabernet sauvignon), rosé (25% grenache, 25% cinsault, 25% mourvèdre et 25% syrah) et blanc (20% sémillon, 20% grenache blanc, 20% clairette, 20% vermentino et 20% bourboulenc) ;
Le domaine de la Clef de Saint-Thomas propose quant à lui majoritairement du rouge mais aussi du blanc en AOC Châteauneuf-du-Pape :
- Clef de Saint Thomas rouge (50% grenache, 30% syrah et 20% mourvèdre) et blanc (50% roussanne, 20% clairette, 20% grenache et 10% bourboulenc) aussi complexe que charmant ;
- Pierre Troupel rouge (60% grenache et 40% syrah) et blanc (40% bourboulenc, 30% grenache et 30% clairette) qui est un vin jeune, mais puissant.
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Le domaine Terre de Mistral déploie une vue admirable sur le mont Aurélien et la montagne Sainte-Victoire. Son paysage de campagne, ses 55 hectares de vignes, son moulin à huile et sa cuisine bistronomique procurent un ressourcement inégalé. Les visites du lieu sont aussi ponctuées par des découvertes originales, des animations et des évènements culturels autour du vin qui vont ravir les épicuriens.
Vins et huiles aux parfums de la Provence
Conduit en lutte raisonnée, le vignoble du domaine Terre de Mistral accueille les cépages traditionnels de la Provence (grenache, syrah, rolle, cinsault et carignan) qui servent à l’élaboration des vins en AOP Côtes de Provence et AOP Côtes de Provence Sainte-Victoire. « En outre, le vignoble porte aussi d’autres variétés de cépages comme le muscat ou encore le sangiovese, que nous réservons exclusivement pour notre gamme IGP », fait savoir Laura Martin, responsable de communication du domaine. Rosé fruité à l’image de la cuvée Rosalie Collection, vin blanc plein d’élégance ou vin rouge charpenté de caractère... : la palette aromatique du terroir n’en finit pas de surprendre.
Ce terroir offre également la meilleure sélection d’oliviers que le domaine transforme en une gamme d’huiles d’olives vierges obtenues par première pression à froid. « Labellisée AOP Aix-en-Provence bio, notre huile Jeanne reflète fidèlement les typicités du terroir grâce à son arôme herbacé, relevé par une note piquante en fond de gorge », poursuit Laura Martin. L’huile Jeanne est à déguster sur une salade de saison pour un plaisir gustatif absolu.
Une halte gourmande bistronomique
Le voyage se poursuit dans le restaurant bistronomique du domaine Terre de Mistral. La chef a choisi de mettre la cuisine provençale à l’honneur. Cabillaud confit à l’huile d’olive Jeanne, ou encore ballotine de cochon du domaine en feuilles de brick, velours de pois chiches de Bras, carottes rôties au cumin, accompagnée de sa sauce de soja... « En tant que ferme-auberge, nous privilégions d’abord les produits de notre propre exploitation. Ce qui ne nous empêche pas pour autant de travailler avec les producteurs locaux », précise la chef.
Les épicuriens se délectent du jeu des saveurs, des textures et des couleurs qui habillent les plats, défiant presque les assiettes dignes des établissements étoilés. « En fait, notre restaurant se veut bistronomique, car l’ambiance y est plus décontractée et plus sympathique. » En guise d’apothéose, une belle carte des vins invite à goûter les créations de la maison.
Œnotourisme et évènements culturels
Ceux qui veulent prolonger l’expérience peuvent s’offrir une visite découverte du domaine, en parcourant les caves à vin, le moulin à huile et la salle de dégustation. Ici, les visiteurs vont s’initier à la dégustation des huiles et des vins de la maison, toujours placée sous le signe de la convivialité. En outre, les esprits curieux apprécieront les balades dans les vignes, déclinées en parcours nature et en parcours audioguidés, pour en connaitre davantage sur le domaine et ses alentours.
Des activités ludiques, telles qu’un atelier de création de cuvées et le casino des vins, font également partie du programme. Une vraie réussite pour une journée de détente en groupe, entre amis ou en famille. « Par ailleurs, le domaine organise beaucoup d’évènements culturels autour du vin, dans le but de démocratiser la passion de la vigne », souligne l’équipe. Parmi eux, le sentier Art et Vin, balade d'un kilomètre où les oeuvres d'art côtoient la nature environnante (vignes, potager...). Ou encore le festival Vinômusic, au mois de juillet, qui réunit les mélomanes autour d’une soirée musicale en plein air, au cœur même du domaine Terre de Mistral.
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Pour un domaine viticole, la Bergerie d’Aquino est un nom pour le moins insolite, n’est-ce-pas ? Ce nom tire en fait ses origines d’une légende née dans la région comme quoi le fameux Saint-Thomas d’Aquin aurait fait de cette bergerie à l’époque, une étape régulière durant ses nombreux voyages entre la France et l’Italie.
Un terroir qui se prête au bon développement des vignes
Composé d’un terroir à base d’argile, le vignoble du domaine est, selon les explications d’Eric Bompard, propice à la viticulture : « Nous avons un sol argilo-calcaire très caillouteux qui favorise le drainage ». Les parcelles de Grenache, Syrah, Cabernet Sauvignon et Rolle y sont exposées plein sud et bénéficient d’un ensoleillement exceptionnel toute l’année. En 2015, une nouvelle parcelle de Cinsault a été cultivée pour élargir les possibilités d’assemblage, notamment pour le rosé. Les premières vendanges de cette parcelle auront lieu dans deux ans.
En matière de viticulture, profiter d’un bon terroir n’est pas suffisant pour avoir des récoltes de qualité. La façon de le cultiver est également une étape primordiale. « Nous n’utilisons aucun pesticide, aucun engrais et évitons de traiter les vignes. En revanche, en cas de maladie prévisible, nous prenons la liberté d’éviter par traitement le risque d’une dégradation de la récolte » note Eric Bompard. Les rendements y sont rigoureusement maîtrisés et donnent une production de l’ordre de trente à trente-cinq hectolitres à l’hectare, garantissant une maturité et une concentration optimale des baies de raisins. Et pour finir, les vendanges se font exclusivement à la main dans des petites caissettes de 35 kilos.
Gastronomique ou plaisir immédiat, il y a le choix
Lorsqu’il a acquis ce domaine en 2014, Eric Bompard nourrissait fortement l’ambition de produire des vins de qualité. Nouveau venu dans la filière mais non moins passionné, il a fait appel à un œnologue spécialiste de ce terroir pour mener à bien la vinification. Ce dernier jongle entre les techniques modernes de contrôle des températures avec les méthodes traditionnelles de macérations et de fermentations pour élaborer ses vins. Il en résulte deux gammes de vins aussi différentes qu’exceptionnelles que sont les cuvées « Bergerie », vins de gastronomie déclinés en rouge et blanc d’une part et d’autre part la gamme « Etoiles d’Aquino », « une gamme destinée à une consommation plus immédiate, aux arômes puissants, fruités, qui correspondent au terroir de la Provence » explique Eric. Cette dernière gamme, en appellation protégée Coteaux Varois en Provence est composée de trois vins déclinés sur les trois couleurs.
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Situé au cœur de la Provence verte, le Château la Curnière est une propriété provençale digne de ce nom, qui couvre en tout 121 hectares du village de Tavernes. Ame du domaine, le château proprement dit est un grand bâtiment qui a su traverser les époques et les générations de propriétaires sans perdre de son faste. Autour de lui se trouve son vignoble et sa petite oliveraie. Le reste du domaine est constitué d’un parc et d’un immense jardin à la française, avec ses allées et ses massifs de buis, une chapelle consacrée datant du XVe siècle ainsi qu’une cave et un caveau dédiés à la fabrication des vins.
Une situation géographique privilégiée
Le vignoble du domaine accapare 17 hectares sur les 121. « Nous avons le domaine le plus haut dans l’appellation Coteaux Varois en Provence » explique Tomasz Pawlak, responsable du vignoble. « Nous sommes installés dans une cuvette, ce qui nous met à l’abri des grandes intempéries, en l’occurrence le gel et la grêle » poursuit-il. Sans compter que sa situation en coteaux et son type de sol drainant lui offrent une irrigation idéale des vignes tout au long de l’année.
Des procédés garants de la qualité
Depuis les vignes jusqu’à la mise en bouteille, le Château la Curnière s’est imposé une méthode de travail garantissant la qualité de ses produits. Dans les champs, le domaine a fait le choix d’une agriculture raisonnée, sans aucune utilisation d’intrants chimiques. Au chai et à la cave, la vinification est menée selon les techniques traditionnelles. « Nous procédons à des analyses de nos vins qui montrent 0% de pesticides, comme quoi nos vins sont bons pour la santé, mais à boire avec modération bien entendu » explique Tomasz sur le ton de la plaisanterie.
Quatre cuvées plusieurs fois récompensées
Chaque année, le Château la Curnière produit dans les 450 hectolitres de vins qui se répartissent en quatre cuvées : « Château La Curnière » AOC Coteaux Varois de Provence en rouge, blanc et rosé ; « Château La Curnière Les 3 Croix » AOC Coteaux Varois de Provence ; « Domaine La Curnière Chardonnay » IGP Var-Coteaux du Verdon et « Château La Curnière Cuvée V » IGP Var-Coteaux du Verdon en rouge, blanc et rosé. Parmi tous les millésimes, le « Château La Curnière Rouge 2010 » mérite particulièrement d’être mis en avant, notamment en raison de ses multiples récompenses : une étoile au Guide Hachette 2012, trois étoiles au Guide des vins de Provence 2013 et une médaille d’or au Concours Interrégional des Vins de Brignoles 2001. Pour autant, les autres cuvées n’ont rien à lui envier, la majorité ayant également raflé des médailles lors des concours auxquels ils ont participé et font l’objet de citations régulières au sein des guides spécialisés.
Un domaine ouvert aux amateurs de vins et de verdure
Toute l’année, le Château la Curnière est ouvert à la visite sur rendez-vous, du mardi au samedi. Cette activité inclut un tour du domaine, la découverte des cuves des templiers, une balade dans le jardin et le parc ainsi que la découverte de la chapelle. Elle se termine autour de verres de vins et d’huile d’olive élaborés par le domaine. « Ponctuellement, nous organisons également des pique-niques chez le vigneron, avec des châteaux gonflables, des animaux de la ferme, des tirs à l’arc » conclut Tomasz Pawlak.
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Ancienne propriété des Ribas, le Domaine Vintur appartient aujourd’hui à Graham Shore, un Britannique aussi passionné par les vins que par la Provence. Depuis 2010, l’œnophile s’est engagé dans une exploitation respectueuse de l’environnement, un travail désormais reconnu et certifié Ecocert.
Des élixirs divinement inspirés
En hommage à Vintur, le dieu provençal de la lumière et des montagnes, les cuvées phares sont baptisées « Bélénos » (dieu de la lumière) et « Séléné » (déesse de la lune). Ces vins sont issus des meilleures sélections de cépages du domaine et sont vieillis en fûts de chêne pour un gain optimal de saveurs. Les cuvées « Tradition » révèlent tout un savoir-faire à travers leur judicieux équilibre.
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L’univers de la boisson est une affaire de longue date à la Distillerie Janot. Cette expérience a permis à la famille de connaitre toutes les subtilités du secteur et lui a appris à exploiter l’arôme des produits. Racheté en 2007 à la famille Maunier par Serge Girardot, l’établissement fait aujourd’hui raisonner son nom au-delà des frontières hexagonales.
Distillerie Janot : le N°1 des fabricants de boissons avec ou sans alcool
C’est l'histoire d’une exploitation familiale qui a débuté en 1928. A l’époque, Alfred MAUNIER tenait les rênes de l’entreprise. Sa longue carrière de négociant en vins et spiritueux le pousse plus tard à lancer sa propre affaire en composant sa gamme de produits. De là naît la Distillerie Janot dont le principal objectif sera de transmettre l’intensité et la richesse des arômes issus des boissons créées. En adoptant pour le Pastis une technique de fabrication peu commune, il réussit à offrir une qualité exceptionnelle à son produit phare. Celui-ci macère le plus longtemps possible afin qu’il libère sagement et en douceur ses arômes, sans trop de contraintes. La maison veut perpétuer la tradition et l’esprit de la Distillerie Janot. A l’heure actuelle, elle fait partie des rares fabricants du pays à encore produire du Pastis.
Pastis, liqueur et crèmes : des boissons alcoolisées de grande qualité
L’arôme dégagé par les boissons de la Distillerie fait la réputation de l’entreprise. Dans la gamme des Pastis, qui est d’ailleurs la fierté de l’établissement, il existe quelques produits phares à commencer par le Pastis Tradition 45°. Assemblage d'armoise, d'épices et de réglisse, il est macéré pour une durée minimum de trois semaines. Autre incontournable : le Pastis Bleu se distingue davantage par sa couleur unique et son goût désaltérant. Adouci en réglisse, il a une bonne longueur en bouche. Quant au Pastis Alfred Maunier d’une teneur en alcool de 45°, ses saveurs en Cardamone et épices contribuent à son succès. Dans la catégorie des boissons sans alcool, la Distillerie Janot doit sa notoriété à la production du fameux sirop Gambetta. Issue de la macération de différents produits (plantes, fruits, écorces d’une cinquantaine de plantes, etc…), cette boisson emblématique qui, à l’origine se dégustait normalement en apéritif, dévoile un goût caramel sucré légèrement acidulé. Aujourd’hui, elle est surtout considérée comme un sirop. Parmi les ambassadrices de cette gamme de boissons d’origine provençale ancienne figurent le Gambetta classique et le Gambetta Bitter.
La gamme Bio pour encore plus de saveurs
La Distillerie Janot propose depuis sept ans une gamme Bio. Cette catégorie renferme un large choix de bouteilles telles que le Whisky Main Fields Bio 40° 70cl, un produit très recherché grâce à la présence du malt d’orge biologique. Apprécié pour son goût unique relevé par le zeste d’orange, de vanille et de grains torréfiés, il se distingue par son intensité, son parfum et sa complexité.
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Ce sont Jean-Paul et Nancy Bignon, les heureux propriétaires du Château Talbot, grand cru classé Saint-Julien dans le Médoc, qui ont découvert ce trésor niché au cœur de la petite commune de Correns (Var). Il a fallu quinze années de travaux de restructuration pour hisser à l’international le domaine Saint Andrieu au rang des meilleurs ambassadeurs de l’appellation côtes-de-provence et de coteaux-varois-en-provence. Immersion dans cet univers exceptionnel.
Une démarche respectueuse de l’environnement
« Le domaine Saint Andrieu est immense. Nous sommes sur 650 hectares de terrain, isolés au milieu d’une Nature immaculée, entourés de collines, de champs d’oliviers et de quelques vieilles fermes », décrit Jean-Pierre Marty, directeur général du Château Talbot.
Le vignoble fait 29 hectares, où sont plantés grenache, syrah, cinsault, mourvèdre et rolle pour faire honneur à la région. Il est morcelé en plusieurs parcelles. Une partie située au nord-ouest accueille l’aire d’appellation coteaux-varois sur un terroir agréablement exposé au mistral. Une seconde partie est consacrée à l’appellation AOC côtes-de-provence, essentiellement en sol argilo-calcaire favorable au drainage naturel. « En haut plateau, nous pouvons avoir jusqu’à 400 m d’altitude. La rencontre du climat méditerranéen avec la douceur continentale procure une belle fraicheur aux vignes. »
Labellisé HVE (haute valeur environnementale), le domaine Saint Andrieu s’est engagé dans une démarche respectueuse de l’environnement en conduisant l’ensemble de son vignoble en lutte raisonnée. Cette philosophie s’applique essentiellement dans le travail du sol qui se fait mécaniquement mais également dans le traitement des vignes, bénéficiant d’un soin ciblé, grappe par grappe. « Quand vous êtes à Saint Andrieu, c’est la Nature qui s’impose à vous et pas autrement », déclare avec conviction Jean-Pierre Marty.
Les cuvées de la maison
Provence oblige, le rosé domine près de 85 % de la production annuelle de la maison. Celle-ci gravite autour de 150 000 bouteilles. La gamme se décline en 6 cuvées, 3 couleurs en AOC côtes-de-provence et 3 couleurs en AOC coteaux-varois-en-provence, avec une cuvée confidentielle baptisée Lily Rose.
Le Domaine Saint Andrieu Rosé 2017, en appellation côtes-de-provence, se distingue par son assemblage issu des plus belles récoltes de grenache (44 %), cinsault (38 %) et syrah (18 %). Un nez exquis aux notes de fruits exotiques accompagne une bouche ronde et voluptueuse, agrémentée par une pointe d’agrumes. Sa belle vivacité se termine sur une finale élégante. Il se déguste idéalement avec la cuisine du terroir, en accompagnement avec des petits farcis de Provence ou des Saint-Jacques grillées à la provençale.
Toujours en rosé, la maison fait découvrir sa cuvée ambassadrice signée Cuvée confidentielle Lily Rose AOC côtes-de-provence. Celle-ci est confectionnée essentiellement à partir de mourvèdre et de rolle, vendangés en septembre 2005. « Cette cuvée est réservée aux restaurants gastronomiques et aux cavistes qui cherchent du rosé de haut de gamme », nous souffle-t-on. D’une grande pureté, Lily Rose est un vin riche, tendu avec une belle minéralité et une agréable longueur en bouche. Une collection rare et limitée à 1 800 bouteilles.
En raison de leur singularité, les vins du domaine Saint Andrieu sont très prisés par les restaurants gastronomiques ou étoilés. La Potinière du Palais, à Cannes, L’Hôtel Cheval Blanc, à Courchevel, ou encore le Bacon, à Antibes, ont ainsi choisi d'inclure les cuvées du domaine Saint Andrieu dans leurs caves à vins.
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Ces hommes de prière, qui vivent dans le silence et la solitude, ont perçu l’impérieuse nécessité de travailler main dans la main avec les vignerons de cet écrin de nature sauvage qui s’étend de la crête orientale du cirque des Dentelles de Montmirail aux contreforts nord-ouest du mont Ventoux. Le vin a toujours été symbole de partage et d’amour. Tout naturellement, les moines se sont sentis liés à leurs voisins vignerons. Cette amitié partagée dans le travail s’est épanouie progressivement jusqu’à donner naissance à de nouvelles cuvées au grand cœur : les vins Caritas.
Histoire des abbayes du Barroux
En 1970, Dom Gérard Calvet s’installe à Bédoin dans la chapelle de la Madeleine pour vivre la Règle de saint Benoît : « Ora et Labora » (« prière et travail »). Il est rejoint par de nombreux jeunes désirant découvrir la vie monastique. La communauté grandissant, en 1980, la construction d’un monastère de style roman provençal débute au Barroux. Il sera achevé en 1988. Des vignes anciennes et nouvelles s’étalent sur les flancs de la colline silencieuse.
En 1986, un groupe de moniales s’installe à proximité, sur une propriété viticole, « La Font de Pertus ». La construction de l’abbaye Notre-Dame-de-l’Annonciation débute alors, tandis que les jeunes sœurs s’engagent à cultiver les vignes.
Depuis 1986, les deux communautés (aujourd’hui 57 moines et 30 moniales) s’entraident pour faire prospérer cet héritage spirituel et viticole.
Le vignoble des Abbayes
Les 9 hectares en terrasses des deux abbayes sont complantés de cépages variés. Pour les rouges et les rosés : grenache noir, syrah, carignan et cinsault. Pour les blancs : roussanne et clairette. Situé entre 350 et 400 mètres d’altitude, le domaine des Abbayes est adossé aux célèbres terroirs de Beaumes-de-Venise et de Gigondas.
Ses sols et ses expositions variés permettent l’élaboration de vins complexes où fraîcheur et puissante structure entrent en symphonie.
Les vins Caritas
À la suite de la rencontre avec Jean-Dominique Artaud, en 2010, moines et moniales adoptent de nouvelles méthodes de culture pour faire progresser la qualité des vins. Avec leurs amis vignerons, ils retrouvent des procédés ancestraux comme la haute densité (7 500 pieds par hectare), ou le palissage haut sur piquets de bois. Le travail effectué à la main – taille, ébourgeonnage, épamprage, écimage, effeuillage et vendanges – ressemble bien à de la haute couture vigneronne. Les moines utilisent des engrais organiques et travaillent les vignes avec des moyens mécaniques.
En 2016, les moines commencent un projet commun avec les vignerons Lux Montis. Son nom : CARITAS. Son but : une valorisation plus juste des vins de caractère produits sur ce terroir de montagne classé dans les « vignobles héroïques ». Pour le bien des vignerons courageux du Barroux, de Beaumont-de-Ventoux, de Malaucène et d’Entrechaux regroupés sous la bannière Lux Montis. L’objectif avoué est de permettre à ces montagnards de maintenir leur activité, aujourd’hui et dans les générations à venir. Le territoire tout entier devrait bénéficier de cette belle aventure solidaire. La beauté de ce terroir aux paysages époustouflants et l’équilibre socio-économique de la région sont en jeu : pour ces moines, la vie agricole est l’un des principaux facteurs structurants de cette Provence des papes. Ils veulent donc mettre leur dynamisme à son service.
Pour assurer l’excellence recherchée, les nouveaux pieds de vigne sont sélectionnés selon les profils géologiques des terres. La vigne est cultivée avec beaucoup de cœur pour obtenir des raisins généreux. L’élaboration des vins se fait sous la houlette d’un jeune œnologue de talent, Daniel Haïlé, épaulé par Philippe Cambie, œnologue mondialement reconnu qui apporte son génie pour affiner les assemblages et sublimer le travail vigneron.
Cette nouvelle aventure a permis de proposer les premières cuvées haut de gamme en ...
Les premières vignes du Domaine de Coyeux ont été plantées dans les années 1950. En 2013, Hugues de Feraudy, séduit par la beauté et la potentialité des lieux, décide de faire l’acquisition de l’exploitation. Cet industriel à la retraite est épaulé dans ses tâches par son frère Jean.
Actuellement, la maison travaille sur un vignoble s’étendant en totalité sur 112 ha d’un seul tenant, chose assez rare dans le domaine viticole.
Un terroir très particulier
Nichées à 300m d’altitude, les vignes profitent des échanges d’air et des écarts de températures qui sont propices à leur santé. « Après les pluies, le mistral contribue à assécher les vignes empêchant de cette manière le développement de maladies », explique Nathalie Fuselier, la responsable œnotourisme.
Ici, les cépages muscat petits grains, grenache, syrah et mourvèdre s’épanouissent sur des sols de type Trias. Ce dernier a la particularité de retenir l’eau durant les périodes de pluie pour la restituer ensuite aux vignes lors des grandes chaleurs. En outre, les terres du Trias procurent les minéraux indispensables au développement aromatique des raisins. « Cette typicité apporte à nos vins une fraicheur aromatique incomparable », nous indique-t-on.
Respect de la Nature
Afin de maintenir le vignoble en parfaite santé, l’exploitation privilégie des méthodes culturales respectueuses de l’environnement. Ainsi, la viticulture y est menée en lutte raisonnée, avec une utilisation minimale de produits de synthèse. À cela s’ajoutent un enherbement naturel et des soins particuliers apportés au niveau du sol. « Nous avons recours à des amendements organiques, afin de favoriser la vie microbienne et d’avoir à cet effet des sols sains et vivants », rapporte notre interlocutrice. Dans ses efforts pour préserver la Nature, le domaine envisage pour les années à venir de s’engager sur la voie de l’agriculture biologique.
La qualité comme seul mot d’ordre
Comme tout le monde le sait, un bon vin se fait à la vigne ! Le Domaine de Coyeux chouchoute donc particulièrement ses vignes à tous les stades de leur développement. Dans le but de mieux maitriser le rendement, la maison pratique l’ébourgeonnage. Grâce à cette technique, le nombre de grappes par souche est volontairement réduit, de façon à concentrer plus encore les sucres et arômes contenus dans les baies. Au printemps, le domaine procède également à l’épamprage. Une opération visant à aérer les souches et à favoriser la maturation des branches fruitières porteuses de raisin.
Dans les semaines qui précèdent les vendanges, chaque parcelle fait l’objet d’un suivi rigoureux en vue d’une sélection parcellaire. Les vendanges ne commencent finalement que lorsque les raisins atteignent leur maturité optimale. « Nous réalisons des vendanges manuelles et nous sélectionnons les meilleures grappes », souligne la responsable. Pour éviter tout écrasement des baies, celles-ci sont placées dans des petites caisses qui seront ensuite vidées une à une. Les grappes passent ensuite sur deux tables de tri successives pour ne conserver que les meilleures.
Une vinification maitrisée de bout en bout
En matière de vinification, le Domaine de Coyeux dispose d’équipements et de matériels de pointe lui permettant de réaliser des techniques spécifiques. En effet, grâce à ses cuves en acier inoxydable thermorégulées, la maison opère une macération pré fermentaire à froid, qui lui permet d’extraire le maximum d’arômes. Tout au long de la fermentation, les jus sont soumis à un suivi quotidien assuré conjointement par le maitre de chais, et l’œnologue du domaine. « L’objectif est d’évaluer l’évolution du vin et son degré d’aboutissement », nous confie-t-on.
Pendant la fermentation, la maison veille à ce que les mouts ne puissent pas entrer en contact avec l’oxygène. En agissant ainsi, elle limite consid&eacut...