Sur ce vignoble de trois hectares, les vignes sises sur la commune de Meursault sont historiquement les plus anciennes. Vers les années 80, la famille décide d’agrandir le domaine et fait acquisition des parcelles à Pommard et Volnay. Aujourd’hui, l’exploitation produit des cuvées sous 7 appellations avec majoritairement des blancs.
Engager vers des techniques de viticulture durable
Au domaine du Cerberon, un mode de viticulture soucieux de l’écosystème est privilégié. L’usage de produits phytosanitaires est très rare. Priorité également aux vendanges manuelles. « Les vendanges mécaniques triturent les raisins et ne respectent pas la grappe qui doit arriver entière », justifie Marc Eicholz, gérant. De ces techniques rigoureuses naissent des vins d’exception comme le Blanc Meursault Premier Cru Les Cras ou le Rouge Volnay Premier Cru Clos des Chênes qui ont notamment évolué dans des caves datant du XIIIème siècle.
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150 ans d’existence au sein d’une même famille : c’est l’histoire incroyable du domaine de Cerberon qui s’est transmis de génération en génération.
Héritée en 1929 par la grand-mère des propriétaires actuels, l’ancienne production de moutarde du 19è siècle se transforme peu en peu en production de vin.
Domaine Cerberon : des vins pour toutes les occasions et toutes les envies
Aujourd’hui, le Domaine du Cerberon met tout en œuvre pour magnifier le terroir de la Côte de Beaune. Cela passe, entre autres, par des vendanges manuelles et des techniques de viticulture durables. Mais aussi par l’agrandissement du vignoble qui passe d’un hectare et demi à ses débuts à 3 hectares aujourd’hui.
Sans oublier les caves de vieillissement qui datent du 13e et 17e siècle.
Cela favorise la création de vins blancs et rouges extraordinaires dont quelques premiers crus qui font le succès de la région.
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Replongez au cœur de la période médiévale le temps d’une immersion ludique et conviviale au sein du château de Couches. Bâtie au XIIe siècle à la demande du duc de Chalon, cette forteresse a connu de nombreuses transformations architecturales entamées au XVe siècle sous l’impulsion de Claude de Montagu (1405-1471), chevalier de la Toison d’or et chambellan des deux derniers ducs de Bourgogne, donnant lieu à un magnifique musée à ciel ouvert constitué de bâtisses médiévales et historiques. À l’occasion d’escapades gourmandes, de séjours en terres viticoles ou d’événements d’entreprise, ce château se veut être un domaine d’accueil d’exception empli d’authenticité et bercé par la douce mélodie du vignoble de renom l’entourant.
Un riche patrimoine à découvrir
Ce château de charme, véritable témoin de l’ère médiévale, recèle une multitude de trésors architecturaux rigoureusement préservés. Ainsi, chaque visite est ici synonyme de voyage dans le temps ponctué de pauses gourmandes et festives. Allant du manoir gothique à la chapelle collégiale du XVe siècle, en passant par la tour de justice et sa collection d’armes ou la tour maîtresse du XIIe siècle, donjon d’antan, laissez-vous envoûter par le charme d’édifices séculaires ayant gardé toutes leurs singularités. Vestige de la lignée ducale bourgogne, ce joyau de l’architecture médiévale est également un ambassadeur de l’activité viticole de la région. Entre dégustations de vins, visites assurées par un guide vêtu des plus beaux habits du Moyen Âge ou festivals, chaque événement est placé sous le signe de l’identité gourmande de cette contrée aux mille facettes.
Une ode à la richesse vitivinicole de la Bourgogne
Outre les visites personnalisées organisées dans le but de découvrir le patrimoine archéologique et architectural du château des Couches, ce domaine est également le théâtre d’activités œnotouristiques uniques dédiées à la découverte de sa richesse viticole du terroir couchois. Appréciez ainsi la générosité de cette terre au sein du caveau de dégustation, aménagé pour permettre à chaque hôte de goûter en douceur des cuvées issues de cépages nobles tels que le chardonnay et le pinot noir. Les vins issus de la Côte du Couchois, une jeune appellation, invitent, par ailleurs, à la découverte du terroir de par la dégustation de quatre vins du domaine. Des cours d’œnologie sont, entre autres, prodigués au sein du château afin de faire connaître aux visiteurs les étapes de la dégustation et de la vinification, le vocabulaire œnologique, cinq vins typiques de la Bourgogne ainsi que les meilleurs accords mets-vins. Adonnez-vous également aux randonnées numériques « Par monts et par vins », et partez à la chasse aux mots-codes disséminés sur le vignoble, des codes qui feront office de pass pour accéder à une vidéo expliquant les richesses de ces terres de vignes. Une fois au château, vous bénéficierez d’une dégustation œnologique commentée et de réductions sur l’achat des vins du château, grâce aux codes que vous aurez collectés. Une activité ludique, conviviale et immersive à découvrir absolument.
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Cette jeune compagnie se veut être le pionnier de l’authentique en proposant une grande variété de rhums élaborée dans les distilleries parmi les plus prestigieuses. Affectionnés par les consommateurs, les rhums au caractère affirmé de la Compagnie des Indes sont soit le fruit d’assemblages harmonieux entre différentes cuvées de qualité soit de fûts uniques provenant de terroirs de renom tels que la Jamaïque ou la Guyane.
Des rhums complexes aux saveurs insoupçonnées
« Un rhum au goût de rhum ». Ces propos de Florent Beuchet, gérant et fondateur de cette société, rappellent la noble quête d’honnêteté et d’authenticité dans laquelle il s’est lancé à ses débuts en 2013. C’est en sillonnant les mers, à la manière d’un pirate, qu’il part débusquer sous les tropiques les meilleurs rhums. Sélectionnés par fût, ces derniers sont ensuite assemblés et embouteillés en France ou bien directement embouteillés en France en single cask sans ajout, sans colorant, sans arômes et sans produits chimiques afin de « mettre des vrais rhums représentatifs de leur terroir d’origine en avant », affirme Florent. Riche de son parcours estudiantin en commerce international et de ses expériences dans le domaine des spiritueux, il souhaite partager sa passion en proposant des « rhums authentiques et très aromatiques », continue-t-il.
Un plaisir gustatif sans égal
En conservant les typicités de chaque terroir, Florent Beuchet mise sur une expérience gustative unique, composée, selon lui, « d’un éventail d’arômes très vaste et distinct selon la distillerie et le pays d’origine ». Les single cask présentés sont ainsi « surprenants », reprend-il. Autre ambassadeur de cette compagnie se trouve le Jamaïca Navy Strength, un rhum puissant, 100% 5 ans d’âge et embouteillé à 57° d’alcool en hommage à l’histoire de la marine britannique. Découvrez, également, le Tricorne, un fort et goûteux rhum blanc issu d’un assemblage unique au monde de rhums provenant des quatre coins du globe.
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Le Cassissium est un site singulier et inspiré. Créé en 2001 à Nuits-Saint-Georges, à proximité des côtes viticoles, il ne tarit pas d’idées pour mettre en lumière un fruit aux nombreuses vertus parfois méconnues. Visite du musée, découverte de la liquoristerie, conception de cocktails et dégustation permettent une immersion totale dans le monde du cassis. Un parcours interactif étonnant, durant lequel les visiteurs deviennent acteurs, y compris les enfants.
Un musée gastronomique ludique
Implanté sur le domaine de la liquoristerie Védrenne, dont le savoir-faire opère depuis 1923, le Cassissium est composé d’une exposition permanente, d’une salle de projections, d’un espace de dégustation et d’une boutique. Ce sont ainsi 1 000 m2 qui sont dédiés à la petite baie noire. Histoire, utilisation, savoir-faire sont tour à tour présentés au public, invité à déguster les produits maison à la fin de la visite.
La muséographie fait alterner histoires ludiques et jeux. Des tiroirs à ouvrir, des quizz, des écrans tactiles, des animations mécaniques permettent aux grands comme aux petits de manipuler de nombreux objets. Un film est projeté dans une salle insolite habillée de pierres, à l’image des vignes en Côte-d’Or. La star de l’histoire, Supercassis, y raconte son ascension.
Trois thèmes ponctuent le parcours. Le premier consiste à découvrir le fruit via ses aspects historiques et agricoles. Le deuxième présente ses bienfaits médicaux et cosmétiques. Le troisième consiste à découvrir l’exploitation de la plante, en sollicitant les sens des visiteurs. Le tout est accessible en plusieurs langues.
De la liquoristerie Védrenne à la dégustation
La maison Védrenne, créée par Joseph Védrenne il y a près de 96 ans, a acquis sa notoriété grâce à son savoir-faire. Reconnue comme le plus grand chai d’eau-de-vie de Bourgogne, la liquoristerie détient tous les secrets de fabrication de la crème de cassis. Cette étape du parcours est un moment privilégié, à la rencontre d’un artisanat amoureux des arômes. La passion du fruit et l’ambiance particulière qui y règne révèlent une contribution inhérente à la renommée de la gastronomie bourguignonne.
Et toutes ces senteurs donnent soif ! La visite se poursuit au bar du Cassissium. Le public est invité à déguster les crèmes, les subtils mélanges à base de cassis et de liqueurs, les liqueurs elles-mêmes ou encore les sirops pour les plus petits. Des jeux de couleurs et de matières transforment les produits disposés sur le comptoir en véritable palette artistique.
Des ateliers cocktails imaginatifs
Le Cassissium aime son fruit et déborde d’idées pour partager sa passion avec les visiteurs. Tous les 10 du mois, un atelier est organisé, destiné à désacraliser le cocktail, avec ou sans alcool. Le but : apprendre aux curieux à marier les saveurs, à revisiter les classiques et à composer au feeling de jolies et savoureuses boissons.
Cassis et citron vert, gin et concombre, thé citron et sirop de rose, ces étonnantes associations sont infinies et se fardent de noms délicieux : Cocktail Soleil levant, Rose Mary, Crème brûlée Védrenne, etc. Les ateliers sont adaptés en fonction des saisons. L’été invite à réaliser des cocktails frais, tandis que l’hiver appelle à apprécier des cocktails plus chaleureux.
Ces moments créatifs sont aussi ouverts aux enfants, initiés à la conception de cocktails dont les sirops jouent avec les couleurs de l’arc-en-ciel.
Pour terminer la visite, 50 crèmes, liqueurs de fruits et sirops emplissent la boutique du Cassissium pour le bonheur des barmen et des amateurs de cocktails, d’ici ou d’ailleurs. Mojito, Blue lagoon ou encore Cosmopolitain n’ont, à ce stade, plus de secrets pour les visiteurs.
Des visites à la carte
Le site est ouvert à tous les publics. Mais il peut aussi être privatisé le temps d’un séminaire ou d’un évènement. Des déjeuners, des cocktails dinatoires et des visites privées sont organisés à la carte pour le to...
Origine - Qualité – AOC - maîtres mots chez Cartron
Judith Cartron, première femme à piloter l’entreprise a succédé à son père Xavieren 2011. Fière de ses racines, elle aime à rappeler l’héritage de la Bourgogne au travers du savoir-faire ancestral familial. Croquer dans le fruit est la promesse de la Maison.Aussi, pour y parvenir, le liquoriste sélectionne les meilleures variétés, assurance de puissance aromatique et d’excellence. Chaque fruit est alors récolté à pleine maturité, cassis Noir de Bourgogne, framboises Lloyd Georges, pêches de vigne, poires williams, abricots des Monts du Lyonnais, melon, mirabelles de Lorraine…, des fruits charnus et juteux.Cette exigence,Cartron l’applique à toute sa matière première, le gage d’un produit haut en goût qui réveille nos papilles.
Parmi les incontournables de sa gamme de liqueurs et eaux-de-vie de fruits, citonsla Crème de Cassis de Bourgogne Double Crème Joseph Cartron, fleuron de la maison dont sa grande puissance aromatique sculpturale nappe verre et palais. En 2015 elle a reçu comme sa Crème de Cassis de Bourgogne 15° l’appellation indication géographique Cassis de Bourgogne véritable gage de qualité pour les amateurs de crèmes de cassis haut de gamme. Cette IG souligne l’excellence et la territorialité du produit dont la recette est gardée secrète de père en fille. Mais il y a aussi le Marc et la Fine de Bourgogne et leurs AOC…. un héritage qui se partage avec plaisir.
Secrets de fabrication et trésor de goût
Cartron un savoir-faire ancestral qui innove
On connait Cartron par ses classiques, sa double crème de cassis, ses crèmes de fruits, ses eaux-de-vie de poire william, de vieille prune, son marc et sa fine de bourgogne et ses liqueurs de fruits bien ancrés sur notre territoire. Le distillateur aime aussi à se distinguer par son originalité. Il innove au travers de recettes uniques apportant un petit plus qu’il aime vous laisser découvrir. Ses dernières créations, ses liqueurs de thé rooibos, vert, fumé, sa crème de mirabelle, sa liqueur de sureau et la dernière-née, la liqueur de violette sont les muses des barmen.« Le consommateur comme les barmen aiment les nouveautés. L’innovation est primordiale, elle fait partie de notre ADN, de la marque Cartron qui aime surprendre et se positionne en véritable architecte du goût. » souligne Judith Cartron pour qui créativité est avant tout aussi synonyme de goût.
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L’exploitation est implantée dans le village de Nuits-Saint-Georges et s’étend sur la Côte de Nuits et la Côte de Beaune. Des appellations qui sont connues pour l’élaboration de vins rouges de qualité. Aujourd’hui, l’ensemble du domaine Moillard est conduit en viticulture raisonnée, sous l’œil avisé de Jacques Briday, chef de culture. De la vigne au vin, tout se fait dans le respect de la tradition bourguignonne.
Une famille, un domaine
La famille Moillard et le vin ne font qu’un. Bien avant la Révolution française, cette famille menait déjà une importante activité viticole à Nuits-Saint-Georges. Mais ce n’est qu’en 1850, sous l’impulsion de Symphorien Moillard, que la maison a connu un réel essor. « Il s’agit de l’une des plus anciennes maisons de Bourgogne, dont les valeurs sont l’authenticité, la qualité, l’héritage, la générosité et le savoir-faire », souligne Cathy Stoffel, cheffe de produit.
Un adepte de la viticulture raisonnée
Sur ce vignoble d’une dizaine d’hectares planté en pinot noir et en chardonnay, Jacques Briday et son équipe appliquent une viticulture raisonnée, tout en adoptant des pratiques culturales respectueuses de la Nature. Ici, chaque parcelle est travaillée selon ses propres besoins. Résultat, des raisins de qualité qui atteignent une maturité optimale et qui seront vendangés manuellement.
De longues cuvaisons
La maison Moillard se démarque par des techniques de vinification qui nécessitent très peu d’intervention humaine. « Une des particularités du domaine réside dans le fait que la réception en vendange et la vinification se font par système de gravité », explique Baptiste Corrot, œnologue au domaine.
Pour élaborer ses vins rouges, la maison procède d’abord à un tri rigoureux des baies avant de les acheminer vers les cuves grâce à des petits bacs. Les jus font l’objet d’une macération post-fermentaire durant plusieurs jours. Au niveau des blancs, les raisins sont délicatement pressés puis débourbés. Suivent une fermentation en cuve thermorégulée ou en fût de chêne (selon les appellations) et un bâtonnage régulier en vue d’apporter plus de complexité aromatique.
Des cuvées d’exception
Le domaine Moillard produit pas moins de 4 appellations, dont Bourgogne Hautes Côtes de Nuits, Côte de Nuits Villages, Savigny-lès-Beaune et Nuits-Saint-Georges Les Argillats.
Parmi les nombreuses cuvées de la maison, la cuvée « Nuits-Saint-Georges Les Argillats » est la plus représentative. Au nez, ce vin dévoile des arômes de fruits rouges mâtinés d'épices. En bouche, celui-ci se révèle riche, dense, rond et suave, porté par des tanins fins et soyeux.
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Situé à environ de 200 m d’altitude, le vignoble de l’Échelette s’étend sur une superficie de 14 ha et se trouve au nord du Mâconnais, sur la partie sud du vignoble bourguignon.
Des vins à l’image de leur terroir
La maison produit essentiellement des blancs issus du chardonnay. Les cépages sont cultivés sur un sol argilo-calcaire, conférant une belle minéralité aux vins. Pour mieux conserver sa terre et ses vignes, le Domaine de l’Échelette privilégie l’agriculture raisonnée.
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Reliant Dijon à Santenay, la route des grands crus de Bourgogne a été créée en 1937 par le conseil général de la Côte-d’Or. Traversant une mer de vignes qui forme un paysage atypique façonné par la nature et perfectionné par la main de l’homme, il s’agit là de la première route à avoir associé le développement du tourisme à la commercialisation des vins de Bourgogne. Ce concept visionnaire, auquel elle doit son incomparable succès, lui a ainsi permis d’acquérir une notoriété bien au-delà des limites de l’Hexagone.
La route des grands crus de Bourgogne, comme si on y était…
Sur un parcours de 60 kilomètres qui permet la traversée de 37 villages aux appellations légendaires ainsi que les villes de Dijon et de Beaune, particulièrement réputées pour leurs richesses patrimoniales, la route des grands crus est un itinéraire merveilleux au cœur du vignoble de la Bourgogne où sont répertoriés des centaines de climats aux noms intrigants pour ne citer que Le clos des ducs, Les amoureuses, La ruchotte, Creux de Tillet, Les pas de chat ou encore Climat du val… Loin de la signification originelle du terme « climat », il fait ici référence à une traduction typiquement bourguignonne du mot « terroir ». Ce qui confère à l’ensemble un caractère spécifique qui fait toute la différence. Partiellement aménagée en chemins pour les randonneurs et en véloroute pour les cyclistes, la route est une pure invitation à la découverte. Les paysages typiques, l’histoire du vignoble de Bourgogne et ses « climats » lui valent d’être, depuis l’été 2015, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
La Route des grands crus de Bourgogne : la vidéo
14 mai 1937 – 14 mai 2017 : 80 ans de succès
Première route viticole touristique de France, la Route des Grands Crus de Bourgogne fête aujourd’hui ses 80 ans d’existence ! Une célébration marquée notamment par l’exposition photographique Nature humaine du réalisateur Cédric Klapisch, qui a tourné son dernier film sur la route des grands crus, accueillie au cœur du Château du Clos de Vougeot du 14 mai au 14 juillet. L’occasion de découvrir la magnifique architecture style cistercien et Renaissance du berceau du vignoble bourguignon. A travers la découverte de ce site emblématique des climats du vignoble de bourgogne, c’est avant tout l’entrée dans le monde de la viticulture de terroir, inventée en bourgogne, que l’on comprend et que l’on ressent.
Berceau de nombreuses inspirations cinématographiques
Faisant désormais partie des sites de prédilection des réalisateurs, les villes et villages situés sur la Route des grands crus de Bourgogne ont toujours inspiré de nombreux films pour ne citer que les grands succès d’antan que furent La Grande Vadrouille, avec Bourvil et Louis de Funès, Les Amants, avec Jeanne Moreau, Le Repos du guerrier, avec Brigitte Bardot et Michel Serrault, sans oublier L’Étudiante de Claude Pinoteau tourné à Dijon avec Sophie Marceau et Vincent Lindon ou encore le fameux Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu. Claude Lelouch a récemment choisi Beaune pour le tournage de son film intitulé Chacun sa vie dont la sortie en salles a eu lieu en mars. Quant à Cédric Klapisch, il a choisi le cœur du vignoble pour tourner son nouvel opus Ce qui nous lie, dont la sortie est programmée le 14 juin, et qui relate l’histoire d’une lignée de frères et de sœurs qui reprend l’exploitation familiale en Bourgogne.
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Installée dans la région depuis près de 400 ans, la famille Maillet a toujours travaillé la terre ou la vigne. Afin de perpétuer la tradition, Pierre Maillet reprend en 2004 le domaine créé par son grand-père, pharmacien à Mâcon il y a une centaine d’années.
Une équipe passionnée
À l’origine, Pierre Maillet était membre d’une cave coopérative. Mais, en 2014, l’ancien radiologue reconverti en vigneron décide de voler de ses propres ailes et de gagner en indépendance en sortant de cette coopérative. Pour mener à bien son projet, il investit dans des cuves et des matériels de vinification de dernière génération. De là nait le Domaine de la Jobeline.
En bon dirigeant, Pierre Maillet s’occupe de la communication et du volet commercial. Caroline Maillet, l’épouse de Pierre, est responsable de l’administration. Le couple est épaulé par Laurent Alexandre, le chef d’exploitation chargé de la culture des vignes, de la vinification et de l’entretien de la cuverie. Grâce à la passion, à la volonté et à un travail acharné, cette équipe a permis au Domaine de la Jobeline de se faire un nom dans le paysage viticole de la région.
Une agriculture raisonnée
Orientées de l’est au sud, les vignes sont étagées de 300 à 400 m d’altitude. Leur excellente situation géographique leur procure un fort ensoleillement durant la journée, de l’air frais la nuit et une bonne ventilation. Plantées sur diverses parcelles, elles sont âgées de 25 ans en moyenne. Elles sont implantées sur un sol riche à composition argilo-calcaire et sont situées sur des coteaux bien drainés et modérément pentus.
Le domaine d’une superficie de 11 hectares, avec une densité de plantation de 8 000 pieds par hectare, produit environ 550 hectolitres par an. La culture est menée de façon raisonnée, avec maitrise des rendements. Cette démarche s’accompagne de l’usage limité des intrants chimiques, de la valorisation des engrais naturels, de l’aération du sol par des labours et du respect des cycles biologiques.
Les conditions climatiques favorables, les matériels de dernière génération comme les pompes péristaltiques, le pressoir pneumatique et les cuves thermorégulées en inox ont permis au Domaine de la Jobeline de produire des vins d’excellence.
Un important palmarès
Grâce aux efforts du trio Pierre-Caroline-Laurent, les vins du domaine ont acquis une belle réputation, s’illustrant au travers des nombreuses récompenses qu’ils ont obtenues.
Dernièrement, le Mâcon-Villages 2014 a obtenu une médaille d’or lors du Concours international Gilbert et Gaillard 2016. Avec sa robe or éclatant, ce vin possède un nez équilibré et expressif, avec des notes florales et minérales. En bouche, il est structuré et précis. Parfait pour accompagner les poissons, les volailles ou les fromages de chèvre.
Au même concours, le Mâcon Verzé blanc « en Prévisy » 2014 a également remporté une médaille d’or. Il a aussi été récompensé d'une médaille d'argent au Decanter World Wine Awards 2016. Ce vin de garde riche accompagne, quant à lui, les quenelles en sauce, les poissons, les viandes blanches et les fromages de type pâtes persillées ou le comté.
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Son propriétaire, Jérémy Thien, a passé les quinze premières années de sa vie active dans l’administration. Natif de la région beaujolaise, il sait apprécier les bons vins. Sa passion le pousse à se reconvertir dans le métier de vigneron, lorsqu’une occasion se présente à lui. « C’était un virage très important dans ma vie. C’est un métier qui ne s’improvise pas et il faut retourner à l’école » admet-il. Il a repris ce domaine fin 2012 et produit son premier millésime en 2013.
La qualité avant tout
Les 12 hectares de parcelles du Domaine des Frontières sont juchés à 350 mètres d’altitude sur un terroir de marnes bleues, qui confère au vin une belle concentration et des notes épicées et poivrées. Jérémy Thien met une rigueur particulière dans la culture de ses vignes, car pour lui : « tout part de la production du raisin ; la qualité du vin vient à 90% de la qualité du raisin ». Ses cuvées sont issues de vieilles vignes, vendangées entièrement à la main. La vinification se fait selon les procédés traditionnels du Beaujolais, avec macération semi-carbonique, poussée jusqu’à 14 jours de façon à obtenir des tanins soyeux et ronds. L’élevage est long afin qu’ils puissent être directement bus au moment où ils sont mise en bouteille.
Les vins du domaine
Le Domaine des Frontières produit deux cuvées en appellation « Juliénas » et une en appellation « Beaujolais ». Le « Domaine des Frontières Juliénas » est un vin issu à 100% de vieilles vignes Gamay Noir. Révélant une robe couleur rubis, il propose un bouquet floral et fruité au nez, avec des notes de cassis, cannelle et poivre. C’est un vin nerveux, charpenté avec une belle longueur en bouche. Il peut s’accompagner de côtes de veau, de poissons de rivière, de grillades de bœuf ou de desserts à base de fruits rouges. Le millésime 2013 a obtenu le deuxième prix de la Saint-Vincent des vignerons de Jullié.
Le « Domaine des Frontières Juliénas Cuvée réservée » pour sa part est une pure merveille issue de vieilles vignes de Gamay Noir. La robe est rubis intense, le nez floral et fruité, avec des notes de cuir et légèrement boisé ; la bouche est très longue, nerveuse et charpentée. Ce vin peut évoluer et se garder jusqu’à sept ou huit ans. Il se savoure accompagné d’une blanquette d’agneau, d’un magret de canard ou d’un potage au potiron.
Dernier et non des moindres : le « Domaine des Frontières AOC Beaujolais Villages » qui est issu de vieilles vignes de 60 ans de Gamay Noir à jus blanc. Sa robe est brillante, aux éclats violacés caractéristiques des vins jeunes. Au nez, on note des arômes de fruits rouges. En bouche, c’est un vin souple et frais. Pour un meilleur accord, il accompagne la charcuterie, la viande blanche, les escargots et les fromages. Le millésime 2014 a été récompensé de la meilleure note des Beaujolais Villages au Guide Rouge de la revue du Vin de France, tandis que le millésime 2015 a reçu une médaille d’argent au Concours des Grands Vins du Beaujolais.
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Tristan Larsen, vigneron, travaille 15 hectares de gamay noir plantés en coteau, en adoptant une pratique culturale saine.
Une vinification spécifique
Pour offrir des cuvées uniques, la maison opte pour une vinification parcellaire. Après égrappage, chaque sélection parcellaire est associée à un type de cuve adapté avant de subir un élevage prolongé. Le domaine vient de construire un nouveau cuvage. Il permet d'élaborer les vins du domaine en Morgon, tous vinifiés climat par climat, parcelle par parcelle.
Parmi les nectars proposés, « Les charmes » et « Le clos » sont incontournables. Le premier présente une harmonie et une belle palette aromatique ; le second est structuré et dévoile des tanins concentrés.
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Le Château des Vergers est la propriété de la famille Bassouls, qui l’a rachetée en 2002. Pierre Henri Bassouls, fondateur de l’entreprise Prismaflex international, se charge de la gérance du domaine et confie le soin de cultiver ses vignes à Frédéric Berne, vigneron passionné et expérimenté.
L’Homme et ses valeurs
Frédéric Berne est un vigneron de 31 ans originaire de la campagne Beaujolaise. Il a grandi au sein de la ferme familiale, ce qui a contribué à amplifier son amour pour la nature. Depuis ses 13 ans, il a toujours voulu être vigneron. Après quatre années passées dans une école de viticulture, il prend un poste d’ouvrier viticole auprès d’un maître vigneron. Quelques années plus tard, à la recherche d’un endroit pour accueillir son mariage, il rencontre le propriétaire du Château des Vergers, et leur discussion s’oriente naturellement vers la viticulture. Ce dernier, séduit par les arguments et la philosophie de Frédéric, lui confie en novembre 2013 la clé des champs de son domaine. Depuis quelques décennies, Frédéric constate que le domaine de l’agriculture en général est un ring où les paysans se battent pour produire plus et pour moins cher, et cela sans se soucier des ravages qu’ils font à la nature. Il fait partie de ces rares hommes qui se préoccupent et respectent encore réellement la nature et l’environnement. Il applique cette démarche depuis les vignes jusqu’à la cave. « Je pratique une vinification naturelle où il n’y pas de levurage. L’idée est de récolter la plus belle des vendanges, et derrière, d'intervenir le moins possible afin d’obtenir un vin vraiment authentique du terroir » explique-t-il. « Je suis dans une démarche de vins qualitatifs, pour des personnes vraiment amateurs de produits d’excellence ».
Lantignié, un terroir unique
Le Château des Vergers est installé dans la petite commune de Lantignié, sur le flanc de la montagne d’Avenas. « Le terroir est installé sur des granites, et c’est la combinaison entre le Gamay et cette roche qui donne la structure et le fruité de nos vins » explique Frédéric. De ce vignoble de 6 hectares, il produit annuellement 30000 bouteilles déclinées en cinq cuvées. L’AOP Beaujolais, vin peu tannique, fruité et léger ; L’AOP Morgon « Corcelette », très structuré, riche et puissant qui se bonifie avec le temps ; L’AOP Chiroubles « les terrasses », élevé en barrique un an qui lui confère sa finesse aux notes de fruits et d’épices ; L’AOP Beaujolais Village rouge « Terroirs de Lantignié », vin fruité avec une belle structure très fine et enfin le L’AOP Beaujolais rosé, issu à 100% de Gamay, vin frais et tendre qui se partage entre amis.
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En 2013, Mee Godard rachète un domaine de 5 ha implanté sur l’AOC Morgon. Cette œnologue de formation a su en très peu de temps tirer le meilleur du terroir pour produire des vins rouge d’exception.
Une affaire de patience
Au pied de la colline Côte du Py, ce vignoble planté en gamay fait maintenant 6,5 ha. Ici, de vieilles vignes sont cultivées sur trois parcelles différentes : Corcelette, Grands Cras et Côte du Py. La méthode de travail est résolument tournée vers le bio mais la reconversion se fera à son rythme.
En effet, pour Mee Godard, le travail du vin est surtout une question de patience. Pas étonnant que les 5 cuvées du domaine subissent une macération longue de 3 semaines.
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Avec ses 250 adhérents, les Vignerons de Bel Air figurent parmi les premiers producteurs de crus du Beaujolais de la région. Ceux-ci, avant-gardistes et décomplexés, travaillent artistiquement leurs vignes ; et la coopérative s’efforce de faire ressortir ce côté artistique dans ses vins déclinés en cuvées Mode, Classique et Chic.
La cave de 1929 à nos jours
L’histoire des Vignerons de BelAir commence en 1929, alors que l’économie est frappée par une crise sans précédent. Afin d’y résister, un petit groupe de viticulteurs du Beaujolais décident de se réunir en une coopérative. Au fil du temps, les rangs et la production de la cave ne cessent de monter en flèche. L’année 1984 correspond à l’ouverture du premier magasin, qui accueille les nombreux amateurs des vins de l’exploitation. Chemin faisant, la cave de Bel Air de Saint-Jean- d’Ardières fusionne avec celle de Chiroubles, située au cœur des crus du Beaujolais, en 2008. Entre temps, les adhérents de BelAir n’ont cessé de moderniser leurs outils et méthodes de travail. Actuellement, la cave compte près de 250 vignerons membres intervenant sur une surface totale de 700 hectares de vignes, qui couvrent les grands crus du Beaujolais à savoir Brouilly, Chénas, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-Vent, Régnié, Saint-Amour, Beaujolais-Villages et Beaujolais.
10 crus, 13 appellations, 30 vins
Sur les vignobles couvrant 13 appellations du Beaujolais incluant 10 crus, il est assez difficile d’obtenir une qualité de production uniforme. En conséquence, la cave effectue un tri très sélectif des raisins et une vinification séparée selon les différentes qualités pour l’élaboration de ses vins. Ceux-ci sont déclinés en une trentaine de produits sur les trois couleurs. La cuvée « Régnié Printemps Fleuri », à la robe cerise aux reflets violets, est l’un des joyaux que possèdent la cave. Ce vin puissant et élégant, aux tannins fins et harmonieux, livre des notes de groseilles, mûres et framboises au nez. Il se déguste avec une papillote de saumon aux épices, une poêlée de champignons ou encore un fromage de chèvre. Il en est de même pour le « Brouilly Château de Fouilloux ». De couleur rubis profond, il exhale des arômes intenses de myrtilles, cerises et cassis mêlés de café et réglisse en bouche. Au nez, il exprime des senteurs de fruits rouges, prune et pêche, avec des notes minérales. À table, ce vin accompagne parfaitement un civet de lapin, un rôti de porc aux pruneaux, des fromages ou des charcuteries. Dernier et non des moindres : le « Morgon Le Py » est un vin aux arômes floraux avec un noyau de cerise. Il est issu de vieilles vignes de 49 ans se développant sur un sol composé de schistes imprégné d’oxyde de fer et de manganèse. Ces particularités lui confèrent toute sa plénitude, avec une bouche marquée par des notes de kirsch, cerises, groseilles et mûres. Ce vin s’accorde avec les gibiers, un bœuf bourguignon ou des viandes rouges. Il est très structuré et peut vieillir.
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Viticulteur de formation, Romain Jambon reprend à l’âge de 24 ans les rênes d’un domaine viticole pour lequel il a été prestataire de services. Connaissant la qualité des cépages de Brouilly, ce passionné de vin a succombé au charme des roches bleues qui font toute la particularité du terroir. C’est donc en 2010 qu’il baptise l’exploitation par son nom et commence à produire ses propres nectars en AOC Brouilly et en AOC Beaujolais-Villages.
Des sols d’exception pour de bons vins
Le domaine viticole est érigé sur un ancien volcan, au pied du mont Brouilly. Le sol volcanique sur lequel s’étendent les 10 hectares de vignes est caractérisé par la présence de roches bleues connues sous le nom de diorites. À la suite d’anciennes éruptions volcaniques, la coulée de lave a donné naissance à un sol caillouteux, riche en silice. « Ce composant minéral a l’avantage de donner une sensation de fraicheur sur les vins », explique le propriétaire.
Amoureux de sa terre, ce viticulteur est soucieux de préserver la faune et la flore. Il a donc décidé de se lancer le défi de se convertir dans l’agriculture biologique. Ce processus reste un travail de longue haleine. Romain Jambon espère toutefois pouvoir concrétiser son projet d’ici à 3 ans. « Pour moi, la biodiversité a une importance capitale, c’est pourquoi je lutte en faveur d’une viticulture raisonnée », déclare-t-il.
Des cuvées emblématiques
Sans hésiter, Romain Jambon qualifie la cuvée « Les Éronnes » comme étant la plus représentative de la maison. Le viticulteur révèle que ce nectar est préparé uniquement en cuve. « Le fût apporte l’intérêt d’oxygéner le vin. Mais l’inconvénient est qu’il donne le gout de bois au vin, ce qui masque, selon moi, les saveurs que l’on veut faire ressortir du terroir. » La cuvée se démarque par son aspect rouge vif, issu d’un cépage de gamay noir macéré durant 13 jours.
Comme autre cuvée phare de la maison figure « Les Vieux Ceps ». Prenant soin de préserver la fraîcheur des baies, l’équipe de Romain Jambon élabore ce vin à partir de toutes les vieilles vignes du domaine. De là nait un vin grenat foncé, arborant de délicieux arômes de fruits rouges en bouche.
La cuvée « La Pointe des Einards », pour sa part, se démarque par sa texture rouge foncée, obtenue par la macération des raisins noirs du fameux « terroir caillouteux » de Brouilly.
La dernière gamme développée par l’enseigne est la cuvée « Y », qui est élaborée essentiellement par macération carbonique. Cette technique consiste, entre autres, à conserver la grappe entière durant la vinification.
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Entre Villefranche-sur-Saône et Mâcon, à 40 km au nord de Lyon, dans la commune d’Odenas, le Château de La Chaize se dresse majestueusement sur les flancs des monts du Beaujolais. A part le fait qu’il soit devenu le plus grand producteur en appellation Brouilly, ce domaine fait partie intégrante du patrimoine historique de la région.
Un château chargé d’histoire
La longue histoire du Château de La Chaize débute en 1670, lorsque François de La Chaize d’Aix s’approprie la terre de La Douze à Odenas. La construction du château commence en 1674 selon les plans établis par de grands architectes de l’époque, à savoir Jules-Hardouin Mansart et Thomas Blanchet. En 1735, par le biais du mariage de Françoise de La Chaize d’Aix et d’Antoine Marquis de Montaigu, le domaine alors passe entre les mains de la famille Montaigu. En 1967, la Marquise de Roussy de Sales hérite du domaine. « Ma mère a fait énormément de travaux de restauration et de restructuration, notamment en passant de l’agriculture traditionnelle à l’agriculture raisonnée » confie Caroline de Roussy de Sales. Ces efforts ont été récompensés. L’ensemble du château, du cuvage et des jardins a effectivement été inscrit au titre des Monuments Historiques en 1972. La notoriété de cette propriété est telle qu’en 1996 la marquise a reçu Bernadette Chirac et Hillary Clinton dans le cadre d’un sommet du G7.
Un vignoble d’exception
Le domaine de 99 hectares profite d’excellentes conditions favorisant le développement optimal des vignes. Le sol, assez homogène et composé de sable granitique ocre spécifique à l’appellation Brouilly, favorise un drainage naturel des eaux de pluie. De plus, l’exposition à mi-pente des vignes par sa situation au sein d’un cirque naturel permet une maturité optimale des raisins. L’encépagement est intégralement composé de Gamay noir à jus blanc. La moitié du vignoble est formée de vieilles vignes de 40 ans et plus avec des parcelles qui sont même âgées de 80 ans.
Un mode d’agriculture respectueux de l’environnement
Depuis des générations, la famille Roussy de Sales exploite ce domaine en association avec sept familles de métayers. Depuis que Caroline de Roussy de Sales tient les rênes, de nouveaux changements ont été apportés au sein du vignoble, notamment concernant les méthodes d’agriculture. « Nous avons transformé beaucoup de choses au niveau des traitements. Il y a dix ans, nous avons entammé une nouvelle forme de plantation moins dense avec de l’enherbement et des palissages qui permettent de structurer les vignes pour faciliter le passage des tracteurs. En 2008, le domaine a reçu le certificat Bureau Veritas pour l’agriculture raisonnée », confie-t-elle.
Terre du Brouilly
Depuis le XVIIe siècle, le Château de La Chaize a pour vocation de produire des Brouilly qui ont toujours été mondialement reconnus. Son catalogue de vins est composé de quatre cuvées, toutes issues d’assemblage. Le « Château de La Chaize Brouilly » est la cuvée ambassadrice du domaine. Il s’agit d’un vin de garde expressif et puissant. La « Cuvée Vieilles Vignes » est, comme son nom l’indique, issue des parcelles de vieilles vignes du domaine. C’est un vin gastronomique élevé dans d’authentiques pièces bourguignonnes. La « Réserve de la Marquise », est une cuvée d’exception destinée à la garde. Elle est issue d’une macération longue et est élevée 12 mois en futs de chêne français neufs. Quant au « Rosé du Château de La Chaize », nouvel arrivant au catalogue depuis 2008, il exprime l’élégance et le côté fruité du Gamay.
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L’histoire du Château de Lacarelle commence en 1750, au moment où la famille Lacarelle en fait acquisition lors d’une vente aux enchères à Paris. Depuis, neuf générations de la famille s’y sont succédé. Actuellement, trois générations de la famille, menées par le couple Elisabeth Durieu de Lacarelle et Xavier Marraud des Grottes, s’attellent avec passion à perpétuer cette tradition de produire des vins de garde bio et raffinés.
Adoption d’une agriculture durable
Le sol du domaine de Lacarelle est pauvre naturellement et aussi peu profond. Il s’est donc avéré nécessaire pour la famille de préserver et protéger ce milieu naturel afin de pérenniser le terroir. Pour ce faire, elle a développé une méthode de culture à la fois durable et raisonnée. Les parcelles du domaine sont issues de la décomposition lente du granit, qui est très sensible à l’érosion. Par conséquent, l’exploitation entame chaque année de lourds investissements pour lutter contre ce phénomène. L’utilisation de produits phytosanitaires est mûrement réfléchie, chaque année, afin de réduire les impacts sur l’environnement. Toujours dans cette démarche, le Château de Lacarelle travaille en étroite collaboration avec l’Agence de l’Eau du Rhône, Méditerranée, Corse et ne rejette dans le milieu naturel que de l’eau à la qualité irréprochable. Dans un futur proche, le domaine envisage de se reconvertir à l’agriculture biologique : « une vingtaine d’hectares sont en bio, et on compte agrandir petit à petit, avec une dizaine d’hectares en biodynamie. A terme, le but est de maintenir toute l’exploitation en bio » souligne Elisabeth Marraud des Grottes, gérante du domaine. Chaque année, deux hectares de vignes sont replantés pour assurer la persistance du potentiel du vignoble dans le temps.
Une belle sélection de vins
Le Château de Lacarelle exploite en tout 138 hectares de vignes sur des parcelles situées sur les coteaux de Saint-Etienne-des-Oullières, Saint-Etienne-de-la-Varenne et Arbuissonas, dans l'aire d'appellation Beaujolais- Villages. Il s’agit de la plus grande exploitation familiale du Beaujolais. Chaque année, elle produit environ un million de bouteilles destinées principalement à l’export vers la Chine ou les Etats-Unis. Depuis toujours, le domaine se voue à produire des vins jeunes mais de qualité. A l’image de son « Château de Lacarelle Rouge » AOC Beaujolais-Villages. Ce vin de garde est issu de Gamay à 100% de 31 ans. Frais, léger et fruité avec des tanins souples, il se déguste avec des charcuteries, des fromages ou du chocolat. La production annuelle de ce précieux nectar est particulièrement importante car elle s’élève à 800 000 bouteilles. Le vin propose aussi un blanc issu à 100% de Chardonnay, le « Château de Lacarelle Blanc » en AOC Beaujolais-Villages. Ce vin de garde sec, fruité aux notes de miel, vanille et fleurs accompagne les poissons ou viandes blanches, fromages ou desserts. Le « Rosé de Lacarelle » est composé de 100% de Gamay et élaboré de façon traditionnelle. Il présente une robe saumon clair avec des bulles fines. Ce vin de garde a été récompensé d’une médaille d’or au Concours International Gilbert et Gaillard en 2015. Le « Château de Lacarelle Crémant de Bourgogne » est quant à lui est un vin brut sec, à la robe or pâle avec des fines bulles. Il se boit dans l’année avec du foie gras, du caviar et tous les desserts sucrés. Souvent récompensé, il a été couronné d’une médaille d’or au Concours International Gilbert et Gaillard 2015.
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De précieux documents attestent que le Château de Pravins est un domaine viticole dès 1251. Aujourd’hui, c’est Isabelle Brossard qui en assure la gestion, aidée de Vladimir Vallat. Isabelle a repris l’exploitation en 2005 et s’attache, depuis, à mettre en avant une viticulture respectueuse de l’environnement.
Un terroir ancestral
Ce vignoble de 5 ha d’un seul tenant est implanté sur un terroir ancien présentant des sols argilo-limoneux. Sur ces terres fertiles s’épanouissent de très vieilles vignes de gamay et également de chardonnay. Depuis 2013, le domaine est mené en agriculture biologique. Pour favoriser la biodiversité, les vignes côtoient 4 ha d’arbres champêtres. Désherbage naturel, utilisation d’engrais organiques, travail du sol… font, entre autres, partie des efforts fournis en vue de préserver la Nature.
Côté vinification, les interventions sont limitées au minimum. En effet, celles-ci doivent se dérouler de la manière la plus naturelle possible.
Des cuvées uniques
Grâce à la richesse de son terroir, cet ancien domaine viticole propose des vins à part. En tout, la maison confectionne 3 gammes : La Grande Réserve, L’Argile ardente et Les Moraines.
Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Les Moraines 2015 » est la plus représentative. Issu de vieilles vignes de gamay, ce vin dévoile un nez sur les petits fruits rouges et noirs bien mûrs. En bouche, on retrouve toute la puissance des arômes. Il accompagnera parfaitement différents plats comme le gibier au gratin de légumes mais aussi, par exemple, le fromage de chèvre.
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Propriété de la famille Aubry, le Domaine du Mont Verrier a été légué en 1892 aux Hospices de Villefranche. Jusqu’en 1990, il a ainsi servi de lieu de villégiature aux sœurs hospitalières de la congrégation Sainte-Marthe de Beaune. Menacé de démantèlement, le domaine a été racheté en 2007 par Gérard Legrand, passionné de vin et d’Histoire.
Celui-ci réalise de gros travaux de rénovation permettant l'ouverture en 2009 d’une maison d’hôtes. Pendant 10 ans, Gérard Legrand s’est également attelé à restructurer et à diversifier le vignoble. Un travail de longue haleine qui porte aujourd’hui ses fruits.
Un conservatoire expérimental à ciel ouvert
Le terroir du lieu-dit de Mont-Verrier possède une étonnante singularité. « Nous disposons d’un terroir qui a la particularité de changer en l’espace de quelques mètres, ce qui nous permet d’avoir une belle diversité de cépages », souligne Céline Charrier, responsable promotion et export. Ici, on passe aisément d’un sol argilo-calcaire à des sols de roches volcaniques et granitiques.
C’est pour mettre en lumière cette diversité que Gérard Legrand a eu l’idée de planter en collaboration avec la SICAREX Beaujolais et le Conservatoire du Vignoble Charentais une importante collection ampélographique. Présentant plus de 200 cépages différents, il s’agit tout simplement de l’une des plus grandes collections ampélographiques privées de France : « C’est en quelque sorte un conservatoire expérimental à ciel ouvert pour voir comment ces différents cépages s’adaptent à ce terroir extrêmement diversifié ».
De vieilles vignes
Après restructuration, le vignoble s’étend aujourd’hui sur 40 hectares. Sur l’ensemble de l’exploitation, Gérard Legrand a pris soin de garder 50 % de vieilles vignes. L’encépagement se compose à majorité de gamay, cépage roi du Beaujolais. « Nous avons de très vieux gamay plantés sur une parcelle centenaire », confie Céline Charrier. Le chardonnay, dont certains pieds datent de 1950, et le pinot noir viennent compléter l’encépagement.
La biodiversité à l’honneur
Avec le label HVE en ligne de mire (au printemps 2019), le domaine a depuis longtemps concentré ses efforts sur la préservation et la valorisation de la biodiversité. Ainsi, un verger comptant plus de 60 variétés d’arbres fruitiers (pommiers, pruniers, pêchers...), un potager ainsi qu’un jardin de plantes vivaces côtoient harmonieusement les vignes.
En outre, le vignoble est mené intégralement en culture raisonnée sous l’œil avisé de Jean Louchet, chef de culture. « Il a l’expérience et la connaissance des pratiques en matière de lutte raisonnée en même temps que la maitrise des amendements naturels », rapporte notre interlocutrice. Sous l’impulsion de ce chef, une attention particulière est portée au niveau de l’enherbement. « Au printemps, les interrangs se remplissent de fleurs, qui seront ensuite fauchées et qui, par décomposition, donneront un engrais naturel. » En cas de besoin, le domaine réalise également son propre engrais organique préparé à base de fumure. Pour illustrer cet intérêt, le Domaine lance en 2019 (millésime 2018) sa première cuvée sans sulfites en Beaujolais Pierres Dorées vinifié selon la pure tradition beaujolaise, avec une macération semi-carbonique à partir des seules levures indigènes présentes sur la pruine des baies et surtout sans sulfites ajoutés.
La qualité avant tout
Toujours soucieux d’offrir le meilleur aux œnophiles, le Domaine du Mont Verrier ne néglige aucun détail dans le processus d’élaboration de ses vins. Et cela commence d’abord par la maitrise des rendements afin de préserver la complexité et la concentration des raisins; « Nous pratiquons l’ébourgeonnement. Par conséquent, nous gardons uniquement les rameaux qui vont apporter les meilleurs fruits avec tous les arômes et la sucrosité nécessaire &ra...
Associés depuis 5 ans, les deux hommes à la tête du Domaine des Joséphins travaillent sans relâche, pour faire changer le visage du beaujolais aux yeux des amateurs de vins. C’est un vin qui se veut désormais dédié aux grandes dégustations. Il peut aussi être conservé plus longtemps et se bonifier avec le temps. Le domaine propose 12 cuvées avec des gammes différentes.
L’évolution du Domaine
Défenseur de la viticulture beaujolaise, Gérard Presle s'est occupé seul de ses 21 hectares de vignes avant son association avec Jean-François Pluvinage. Une rencontre qui permet aux deux hommes de travailler sur la phase d'élevage du vin. Un choix peu courant en Beaujolais, qui consiste à travailler le vin en cuve sur lies ou en barriques de 6 mois jusqu'à 2 ans et demi. Une étape minutieuse qui permet au domaine de produire des vins d'exception, reconnus et au potentiel de garde allant jusqu'à plus de 10 ans.
La culture des raisins, sur un sol argilo-calcaire en pierres dorées, et sous un climat continental où règne une influence méditerranéenne comme dans ce domaine, est un gage de la qualité des vins.
La carte des vins des Joséphins
Des vins aussi riches que variés, c’est ce que propose le domaine à travers deux grandes familles: les vins Convivialité et les vins Contemplation.
Parmi les vins Convivialité, voici « La belle Joséphine ». C’est un vin rosé et effervescent. Il est fermenté à moitié, et son côté gazeux vient du fait que la fermentation n’est pas achevée. Pour les repas au bord de la piscine ou encore en famille, ce vin pétillant est tout approprié. C’est un vin frais, légèrement sucré en bouche et d’une fine bulle.
Un autre vin, composé avec un cépage originaire de suisse et acclimaté au terroir, il s’agit de la « Tête Noire 2014 ». C'est un vin aux accents du sud, corsé, fruité et épicé, il se marie bien avec la cuisine provençale.
Le seul vin en assemblage que propose le domaine est le « Coteaux Bourguignons 2012 ». C’est un assemblage de pinot noir, de gamay et une touche de Chardonnay. Il accompagnera volontiers les plats de volaille aux champignons.
Le cœur de millésime du domaine est un « Beaujolais rouge AOC 2014» élevé en cuve entre 6 et 9 mois selon les années. Ce classique qui compte parmi les têtes de cuvées peut être gardé 5 à 6 ans. Ce vin a remporté de nombreuses citations: 15/20 dans le Revue des Vins de France et 1 étoile au guide Hachette 2017. C’est le vin du beaujolais le plus simple avec sa robe grenade, son arôme fraise-cassis et une jolie longueur en bouche démarrant sur un soupçon de fraicheur apporté par la minéralité.
Au rayon des vins Contemplation, le « Gaamez 2012 Beaujolais des Pierres Dorées ». L’élevage de ce vin dure plus longtemps. 24 mois en fut, 6 mois en bouteille couchée en cave pour bien se reposer avant étiquetage et mise en circulation. Seule la cuvée 2012 est commercialisée actuellement, celle de 2013 est encore en phase repos en cave. C'est un vin rouge aux arômes de fruits rouges cuits, et accompagné d’une douce acidité en bouche libérant un peu de fraîcheur. Il se déguste avec des plats mijotés comme le bœuf bourguignon, et va se garder entre 10 et 12 ans.
En accompagnement de plats à base de truffes, le « Viognier des Joséphins ». C’est un vin qui a son berceau à Condrieu. Sa fermentation se fait directement en fut, et il en résulte un arôme pêche-abricot tout en finesse.
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Ils sont trois associés, Stéphane Vier, Yves Aubry et Timothée Béchonnet, à vivre cette aventure collective lancée en 1976.
Une pratique culturale saine
Certifié Ecocert, le domaine Le Bouc et la Treille, de 9 ha, est conduit en agriculture biologique. Ici, la majorité du travail se fait manuellement (travaux en vert, vendanges, fauchage,…).
Parmi ses particularités, la maison élabore des vins en amphores et en jarres de terre cuite. Autres spécificités : enherbement total des vignes, levain naturel, vendanges manuelles, macération très longue, vinification sans sulfite, vins orange...
Les cuvées phares
Les cuvées « Hircus » en Chardonnay et en Gamay sont les cuvées les plus représentatives. Vinifiée et élevée en fûts, la première présente des notes beurrées de noisette et de pain grillé. La seconde, après un long élevage en fût, dévoile une bouche gourmande de fruits confits, des tanins présents, soutenus par une finale épicée.
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Les vins et les produits du terroir en France
Le vin fait partie de la culture française. Le pays compte 16 grandes régions vinicoles qui couvrent une superficie totale de plus de 835 000 hectares, des terroirs diversifiés et produit plus de 3400 vins différents avec plus de 1400 dénominations.
Villette Œnologie & Gastronomie et les produits du terroir
A travers un salon, le club événementiel met en relation des consommateurs potentiels avec des vignerons et des producteurs du terroir comme l’escargot, le miel, le thé et les épices, pour ne citer que ceux-là.
Les saveurs proposées sont diverses et variées pour tous les goûts. Les exposants proposent des produits allant du plus salé au plus sucré. On trouve entre autres des produits italiens, corses, des escargots, de la charcuterie, du foie gras, des fromages, du chocolat, des confitures, des gâteaux….
Les prestations du club événementiel
Il vend des espaces sous forme de stands aux prestataires (vignerons, agriculteurs et producteurs) qui proposent directement leurs produits aux invités.
Comment participer au salon ?
Comme l’alcool est interdit aux mineurs, le public ciblé est donc la frange 18 à 99 ans.
Le salon ouvre le samedi 5 novembre 2016, de 14h00 à 20h00 et le 6 novembre 2016 de 10h00 à 19h00.
L’entrée est gratuite sur invitation que V.O.G. et les prestataires partagent. Dans le cas contraire, elle ne coûte qu’1 €. Pour des mesures d’hygiène, les organisateurs proposent aux visiteurs un verre sérigraphié, au prix de 2 €.
Pour sélectionner les exposants, V.O.G cherche à éviter les doublons. Ils sont choisis pour leur dynamisme et pour la qualité de leurs produits. « Nous voulons devenir un salon de référence à l’est de Lyon, nous souhaitons donc passer par la qualité » nous explique le secrétaire.
Pour cela, V.O.G. sélectionne des appellations qui permettent que le choix soit exhaustif et fournisse aux visiteurs une vision pertinente du vignoble et des terroirs français.
« On évite tout ce qui est revendeur et les produits vendus sur nos stands sont essentiellement artisanaux » selon les mots du coordinateur de l’événement. Les produits exposés sont uniquement des produits maison.
Pour permettre aux participants de mieux vendre, VOG ne privilégie pas un exposant plutôt qu’un autre, ni un produit par rapport à un autre, car pour lui ce serait pénaliser les autres.
V.O.G, une belle lucarne
La manifestation est ouverte à tous les fins gourmets, depuis ceux qui apprécient le foie gras, les escargots et le fromage jusqu’à ceux qui aiment la charcuterie et les douceurs, en passant par les amateurs de vins et autres nectars qui viendront déguster et découvrir le vignoble français.
Une ambiance festive et chaleureuse prévaut dans la salle d’exposition, car en novembre, les fêtes de Noel et du nouvel an approchent, c’est alors le moment idéal pour faire son marché.
Des chefs d’entreprise profitent de cette opportunité pour acheter des cadeaux pour leurs collaborateurs et clients, des cavistes font le plein de leurs caves, des dames achètent du thé, des épices. Bref, le moment est bien choisi pour se préparer à la fête.
Les exposants proposent des dégustations et d’autres animations. Par ailleurs, une tombola est organisée. Elle est caractérisée par des tirages au sort du billet d’entrée toutes les 20 minutes et le gagnant récupère directement son lot sur le salon.
Le bar à huitres rencontre tous les ans un vif succès sur les deux jours.
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Entre les Brocard et les vins se cachent une véritable histoire d’amour. La grande aventure familiale a commencé en 1973, lorsque Jean-Marc Brocard rencontre son épouse, descendante d’une lignée séculaire de vignerons de Saint-Bris-le-Vineux qui partage avec lui une passion effrénée pour le vin. Le destin de Jean-Marc change radicalement lorsqu’il se rapproche de Louis Petit, un grand virtuose des vins qui l’initie dans l’art de manipuler la vigne comme il se doit, avec patience et respect.
Ainsi motivé, Jean-Marc Brocard devient viticulteur et installe son domaine au cœur du vignoble, à Préhy (Yonne). Son fils Julien, ayant grandi au rythme de la vigne, se laisse séduire par le métier de vigneron à partir de 1995. Ce dernier étant passionné par la biodynamie, il décide d’insuffler un nouvel élan à la production en misant sur un mode cultural qui respecte la Nature.
Le terroir de prédilection du chardonnay
La maison Brocard a choisi de travailler en monocépage. L’heureux élu est le chardonnay, une variété tout à fait caractéristique de l’appellation Chablis. Aujourd’hui, ce cépage règne en maitre absolu sur 200 ha de sol argilo-calcaire. À noter que le chablis est un vignoble de bassin sédimentaire, c’est-à-dire une terre riche en matières et dont le sous-sol est constitué du fameux kimméridgien. Cet étage géologique datant du Jurassique supérieur est notamment composé de couches de marnes et de calcaires qui forgent tout le caractère des vins chablisiens.
Ainsi, le chablis fait partie des rares vignobles d’appellation à pouvoir vanter expressément son identité géologique. Et pour les Brocard, se trouver sur un tel terroir ne peut être qu’une fierté. Qui dit « terroir exceptionnel » dit « traitement exceptionnel ». Julien Brocard insiste sur la contribution de l’agriculture biologique et de la biodynamie dans la qualité de ses vins : « Ces méthodes culturales nous conduisent à pratiquer une vinification naturelle. Ainsi, nous n’utilisons que des levures indigènes et laissons place à une fermentation spontanée pour obtenir des vins d’une harmonie optimale. »
Les ambassadeurs de la maison
Précision, force et fraicheur… Ces trois mots résument le style de production de la maison. Soit, tout ce que représente la cuvée « Sainte Claire ». Au-delà de ses arômes et de ses notes fraiches, caractéristiques du terroir, ce vin raconte une histoire. Son nom rend hommage à l’église voisine du domaine, autour de laquelle se sont enracinées les premières vignes de Jean-Marc Brocard.
La cuvée « Montée de Tonnerre » quant à elle, est un emblème par excellence de l’AOC Chablis. « C’est un Premier Cru qui nous tient particulièrement à cœur et qui, d’autant plus, est très apprécié des amateurs de chablis », déclare fièrement notre interlocuteur. Idéal pour une longue garde, le vin en question séduit par ses arômes d’agrumes légèrement épicés et ses délicieuses notes toastées.
Enfin, il est impératif de faire mention de « La Boissonneuse », le premier chablis conduit en biodynamie. Cette cuvée symbolise 20 ans de travaux acharnés dans le respect de l’environnement. « Des pratiques culturales entièrement saines qui vont vitaliser la terre et la vigne, afin de donner naissance à un vin naturellement exquis. »
Découvrir le domaine
Le cadre a tout pour plaire : un domaine, des vignes et une église du XVe siècle qui offre un beau panorama sur l’ensemble du vignoble chablisien. Quand des visiteurs viennent au domaine, les Brocard et leur équipe professionnelle se font un plaisir de les accueillir le temps d’une halte œnotouristique. Au programme : tour du vignoble à pied ou en gyropode, dégustation et déjeuner au domaine… Les œnophiles peuvent également acquérir quelques produits dans les boutiques de vente.
Par ailleurs, une salle de réception est mise à disposition des clients désireux de fêter une occasion spéciale dans l’ambiance chablisienne. Les prof...