Jean-François Réaud se lance dans l’aventure de la vitiviniculture en 1985. Passionné et déterminé, il agrandit progressivement l’exploitation familiale qui était à la base un vignoble de 7 ha, hérité de son arrière-arrière-grand-père Gabriel Bruneteau. À la fin des années 1990, Jean-François Réaud développe un partenariat avec des domaines voisins, afin de faciliter la commercialisation et la valorisation des vins de la Rive droite. Cette « entraide viticole » se structure et devient Vignobles Gabriel & Co, un collectif qui compte désormais 34 vignerons. Cet effectif représente plus de 1 000 ha de vignes situées majoritairement sur l’appellation Côtes de Bordeaux. Une activité fondée sur trois modèles spécifiques Dans un premier temps, il s’agit de regrouper vignerons récoltants, vignerons indépendants, producteurs et commerçants afin de faciliter la commercialisation des vins. Ce mode de coopération crée également des avantages collectifs fondés sur des échanges de services ou l’acquisition de biens en commun. Le deuxième modèle ayant inspiré Vignobles Gabriel & Co est celui du système des coopératives. Il sert notamment à « défendre les valeurs des vignerons et promouvoir la qualité de leur travail », selon les termes de Jean-François Réaud. Quant au dernier modèle, il s’approprie les principes du négoce. « Vignobles Gabriel & Co a une position de négociant dans la mesure où le collectif achète des vins pour les revendre. C’est une façon de préserver un juste rapport qualité-prix, sachant que, jusqu’alors, à Bordeaux, le prix, qui doit être relié à la qualité du produit, dépendait plutôt du marché, de la spéculation ainsi que de l’offre et de la demande », souligne fermement notre interlocuteur. Une quête d’excellence Le vigneron défend ardemment les principes d’une démarche respectueuse de l’environnement. « J’essaie de convaincre les partenaires d’aller dans ce modèle qui fera la viticulture et les vins de demain. D’ici à quelques années, je souhaite que notre collectif soit à 50 % bio ou HVE, c’est-à-dire produisant et commercialisant des vins qui respectent à la fois l’environnement et la santé du consommateur. » Par ailleurs, le collectif Vignobles Gabriel & Co tient à encourager particulièrement les vignerons ayant tout le potentiel nécessaire à la production de cuvées premium. Cette stratégie a été pensée pour promouvoir l’identité de la structure et donner ainsi aux vins des appellations de la Rive droite le pouvoir de concurrencer équitablement sur le marché. Enfin, le groupement compte faire adhérer tous ses membres à la Charte des vignerons indépendants, de manière à ce que sa notoriété s’étende à plus grande échelle. ...
Le domaine est actuellement dirigé par la quatrième génération de vignerons chez les Peyruse. Avec Laure, aux commandes de la gestion et de l'oenotourisme, et son frère Sébastien, habile dans la manipulation des raisins, l’entreprise familiale ne peut qu’être honorée. Le terroir Le vignoble s’enracine sur un sol graveleux, dont les particularités se révèlent à travers la qualité des vins de la maison. Riche et drainant, ce terroir de graves se prête parfaitement à la culture des cépages phares du Médoc, qui sont le merlot et le cabernet. La maison travaille également sur d’autres cépages, dont le cabernet franc, le petit verdot et le carménère. « C’est l’assemblage de ces cinq cépages qui donne naissance à nos vins classés crus bourgeois », explique Laure Peyruse, responsable de l’œnotourisme au sein du domaine. En matière de vinification, la maison s’appuie notamment sur un cahier des charges strict et rigoureux, tout en préservant l’empreinte familiale qui a toujours démarqué les cuvées du Château Tour Castillon. Des cuvées nobles L’emblème du domaine est « La Révélation de Castillon », le mariage parfait entre merlot (50 %) et cabernet sauvignon (50 %). « Cette cuvée représente idéalement Médoc et ses terroirs », nous indique-t-on. Elle est issue des meilleures sélections du vignoble du Château Tour Castillon. L’élevage du millésime pendant 2 ans en fût de chêne ne joue qu’en faveur de son élégance et de l’intensité de ses arômes. Les autres cuvées n’ont absolument rien à envier à cette dernière. Les médailles de bronze attribuées récemment aux millésimes « Château Tour Castillon 2017 » et « Château Moulin de Taffard 2017 » au Concours agricole de Paris sont la preuve que chaque élixir a sa spécificité. Par ailleurs, les Peyruse se concentrent actuellement sur une nouvelle expérience : l’immersion de bouteilles de vins rouge dans la baie de Paimpol, en Bretagne. Une dégustation plutôt prometteuse ! ...
Le Domaine d’Ognoas est une propriété publique gérée par le Département des Landes couvrant près de 650 hectares. Il englobe le vignoble de 50 hectares destiné à la production de son eau-de-vie. Il inclut également plusieurs bâtiments et espaces verts qui font partie intégrante du patrimoine historique de la région landaise, à savoir la Seigneurie d’Ognoas, la Maison Forte de Tampouy, l’alambic bicentenaire, le Moulin de la Gaube et ses métairies, le chai antique et le chai des anges, les champs céréaliers et finalement la forêt de 300 hectares et quelques plans d’eau. « Notre essence-même, la raison de notre existence est d’être un musée vivant, une vitrine du terroir landais et du Bas-Armagnac landais » explique Myriam Biarnes, agent d’accueil relations publiques et promotion commerciale. Une histoire datant du Moyen Âge Depuis ses débuts au XIIe siècle, le Domaine d’Ognoas est passé tour à tour aux mains de seigneurs féodaux, de bourgeois, de l’Eglise puis finalement de l’Etat. Propriété de la famille Bosquet pendant des siècles, il est racheté en 1770 par la famille bourgeoise Lormand. En 1847, le dernier de cette famille, Jacques Taurin, n’ayant pas eu de descendance, lègue le domaine à l’Evêché d’Aire-sur-Adour. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 transfère ensuite la propriété à l’administration. Actuellement, le domaine est administré par le Conseil départemental des Landes. Des eaux-de-vie prestigieuses Le vignoble du Domaine d’Ognoas se consacre à la production de son eau-de-vie d’Armagnac essentiellement mais propose aussi du floc rouge et blanc. L’eau-de-vie est vinifiée, distillée et élevée en futs de chêne au sein même du domaine. Les boissons alcooliques ainsi obtenues sont ensuite classées selon le temps passé dans les futs : VSOP pour ceux âgés entre 4 et 6 ans, XO Hors d’âge pour les armagnacs millésimés entre 10 et 19 ans et XO Premium pour ceux qui ont plus de 20 ans. Les eaux-de-vies en AOC Armagnac élaborées par le Domaine d’Ognoas sont de véritables références et ont été récompensées à de multiples reprises lors de concours agricoles. « Nos Armagnacs millésimés ont eu trois médailles d’Or au Concours Agricole de Paris 2015 » raconte avec fierté Gérard Guignot, responsable au sein du Département des Landes. Preuve de cette qualité, les millésimes du domaine sont servis auprès de certaines tables étoilées comme « Le Relais de la Poste » dans les Landes, « La Grande Maison » à Bordeaux, ou encore « Le Patio » à Arcachon. Des visites pédagogiques La totalité du Domaine d’Ognoas, depuis la forêt jusqu’à ses bâtiments, est entièrement ouvert au public. « Pour le cas du vignoble plus particulièrement, nous proposons des visites guidées essentiellement, qui concernent la visite de nos chais, avec une approche pédagogique du domaine et de l’AOC Armagnac. Nous y expliquons les méthodes de production et de vieillissement de l’Armagnac. Cette activité est toujours suivie d’une dégustation, le tout gratuitement » spécifie Myriam. En outre, des chemins de randonnée et des voies vertes sillonnent tout le domaine, en passant notamment par les rives du Midou pour les passionnés de nature. Quant aux amateurs de pêche, ils seront entièrement comblés avec les quatre étangs pittoresques du canton de Villeneuve-de-Marsan et celui de la Gaube. ...
Nous sommes à Mesnil-sur-Oger dans la région de la côte des Blancs qui emprunte son nom au chardonnay, le cépage de prédilection des plus nobles champagnes. Le domaine exploite un vignoble d’une vingtaine d’hectares, classé intégralement en chardonnays grands crus et un autre vignoble situé à Sézanne dédié au cépage pinot noir. Ces terroirs installés sur un sous-sol à la fois crayeux et rocheux confèrent aux vignes les meilleures qualités aromatiques : finesse, fraîcheur et minéralité. Une maison fondée sur une philosophie Être récoltant-manipulant est un travail d’artisan où l’on ressent chaque jour le lien vivant entre la terre et les cuvées. Cette intimité a fait naître un engagement envers l’environnement à travers la démarche de viticulture raisonnée. « Nous prenons soin de l’environnement et faisons en sorte de la préserver au maximum », explique avec conviction Bernard Launois. Le travail du sol privilégie les actions de prévention afin de limiter au maximum l’intervention des produits phytosanitaires. De son côté, les vignes vendangées exigent une technique de vinification très pointilleuse. « 80% de la thermorégulation se fait dans des cuves en inox avec un fractionnement du pressage pour extraire les meilleurs jus de raisin.» L’élevage se poursuit dans des fûts de chêne jusqu’à obtenir un équilibre, et une plénitude parfaite. De grands champagnes et plus encore Au cœur du petit village Villers-aux-Bois, le domaine Champagne Launois nous emmène dans un autre univers inspiré du XVIe siècle. Au milieu d’un magnifique parc paysager trône majestueusement un château renaissance « Le Clos des Cépages » entouré d’arbres séculaires. Sous les yeux éblouis, cette belle demeure invite aussi à une découverte gustative des plus envoûtantes. « Nous y proposons une table gastronomique toute l’année où l’on élabore un menu spécial pour honorer les champagnes de la maison », raconte notre interlocuteur. Pendant les journées vendanges organisées le premier week-end du septembre, les hôtes peuvent poursuivre l’aventure dans les vignes en participant à la cueillette des raisins à la main, sous le signe d’un moment détente et de convivialité. En outre, le musée des artisans et des artistes du champagne est également ouvert aux visiteurs. L’on y retrace le métier passionnant des vignerons champenois et l’on y découvre une collection d’outils insolites utilisés dans le travail de la vigne : pompes, boucheuses, machine traditionnelle, pressoirs, pulvérisateurs, etc. ...
Le restaurant S’Zwilling Stuebel, établi depuis 1998 dans la rue Kuhn, dans le quartier de la Gare, à Strasbourg, est tenu par Joan et Maxime Bitzner. Un couple complice et polyglotte, qui se fait un plaisir à recevoir les convives venus de la région mais aussi de lointaines contrées. Ici, esprit de partage et valeurs culinaires traditionnelles sont à l’honneur. Le riche parcours du chef S’inspirant de ses voyages en Asie, notamment la Chine qu’il affectionne particulièrement, puisque son épouse en est originaire, Maxime Bitzner invite à la découverte d’une cuisine française revisitée qui se réserve quelques petites touches exotiques. C’est avec fierté qu’il nous confie : « Ma cuisine est influencée par les endroits que j’ai parcourus. » Il aime ainsi explorer les saveurs et les produits exotiques pour perfectionner ses créations culinaires. Sortant de l’école hôtelière de Strasbourg, ce chef passionné a effectué sa formation dans le Gers et a acquis ses premières expériences dans le Var, à Bordeaux, à Nancy et dans le nord de la France. Après avoir exercé un temps au Château de Pourtalès, il décide de poser ses valises à Strasbourg pour y ouvrir son propre restaurant. Fort de ses nombreuses années d’expérience, il propose une cuisine française, s’ouvrant au monde et préparée avec des produits frais. « Mon objectif est de ne jamais dénaturer le produit, de lui laisser sa plus belle expression », raconte-t-il. Une cuisine aux mille et une saveurs Pour les travailleurs pressés du midi, S’Zwilling Stuebel propose une formule à 10 € composée d’une entrée et d’un plat ou d’un plat et d’un dessert. Pour ceux qui souhaitent déguster les spécialités régionales, un menu à 26 € met à l’honneur les saveurs du terroir. Pour le printemps, la maison réserve à ses convives une carte gourmande et savoureuse. En entrée, la déclinaison de pommes de terre à l’huile de noisette égaye déjà les papilles des plus gourmands. Le repas se poursuit avec une gibelotte de lotte rôtie au basilic accompagnée de petits légumes. Au dessert : rien de tel qu’une mousse au chocolat et coulis de fruits rouges ou un tiramisu à l’italienne maison pour apporter de la douceur à ce repas mélodieux. Côté vins, la carte privilégie les grands millésimes d’Alsace comme le riesling grand cru et du pinot gris. Et pour accompagner les gibiers agrémentés de sauces légèrement corsées, rien de tel que les côtes-du-rhône et les bordeaux, qui prennent une place importante dans la gamme des vins. ...
En vrai visionnaire, André Deberdt était à l’origine de la création du label Bio équitable et était à la fois un acteur majeur au sein du réseau Biocoop. Il fonde KAOKA en 1993, et choisit de se concentrer sur le cacao et le chocolat afin de maîtriser toute la chaîne de valeur, depuis la plantation jusqu’à la commercialisation des produits finis. Un cacao éthique et de qualité Présente sur quatre filières, à savoir l’Équateur, Sao Tomé, le Pérou et la République Dominicaine, la société entre en relation directe avec les producteurs locaux et s’investit dans une stratégie de codéveloppement concertée pour pérenniser l’activité. L’une des valeurs éthiques véhiculées par KAOKA est le respect des hommes, qui se concrétise par la mise en place d’un cadre de travail optimal ainsi qu’une rémunération juste et honnête. Cet enrichissement mutuel se poursuit notamment dans la mise en place de coopératives regroupant les petits planteurs de cacao, qui bénéficient d'équipements performants utilisés dans les étapes de fermentation et du séchage. Ces investissements garantissent une meilleure qualité des récoltes tout en simplifiant les activités des producteurs. Dans sa vision d’un partenariat à long terme et pour faire face aux menaces de la pénurie de cacao, la société a également développé une technique agronomique basée sur la méthode du greffage comme solution viable pour les deux parties. Au-delà de l'augmentation de la production de cacao pour les producteurs, cette technique permet surtout d'encourager et favoriser la culture des variétés locales de cacao aux arômes originels et exceptionnels. Cette démarche reconnue a valu à KAOKA l'obtention de la certification FFL pour l'ensemble de ses produits, selon le référentiel pointu et exigeant BioPartenaire. Une palette bien gourmande Selon l’origine des fèves, les produits KAOKA révèlent une typologie aromatique bien spécifique et riche en saveurs. La gamme Noir Dégustation qui est l’ambassadrice de la maison se décline en plusieurs tablettes et s’adapte au goût de chacun : allant d’un mélange de saveurs plus délicates jusqu’au noir intense à 90 % pure pâte de cacao. Récemment, la marque a lancé deux nouveaux produits : l'un agrémenté de citron-gingembre et l'autre de noix de coco, pour apporter une note exotique plus soutenue. En outre, la gamme pâtissière (chocolat de couverture, pépites et poudres de cacao) est souvent appréciée par les fabricants chocolatiers et les artisans pâtissiers, de par sa qualité et conformité à leur exigence. ...
Pour trouver le domaine Varnier-Fannière, il faut se rendre en région Champagne, à quelques kilomètres d’Épernay, au coeur de la prestigieuse côte des Blancs, à Avize. Partons à la découverte de cette maison familiale qui a su développer, au fil du temps, une gamme de produits exceptionnels. Histoire du domaine Pour revenir aux origines de la création de champagne Varnier-Fannière, il faut remonter presque 2 siècles en arrière. En 1860 précisément. À cette époque, les viticulteurs en charge du domaine produisaient du raisin qu’ils vendaient ensuite aux grandes maisons de champagne (Moët et Chandon et Roederer, entre autres). Puis, en 1947, Jean Fannière décida de produire sa propre boisson effervescente. À ses débuts, il ne vendit que quelques milliers de bouteilles. Pourtant, son champagne connut rapidement un grand succès. Ainsi, en 1959, sa fille Josette et son mari Guy Varnier prirent les rênes du domaine et lui donnèrent son nom actuel. Le domaine s’agrandit alors (pour atteindre 4 hectares) et passa à une production annuelle de 10 000 bouteilles. En 1989, c’est au tour de Denis, le fils de Josette et Guy, de prendre en charge la direction du domaine et la production de champagne. En effet, après l’obtention d’un BTS d’œnologie, celui-ci souhaite perpétuer la tradition familiale et continuer à produire le nectar divin qui a fait le succès de son grand-père et de ses parents. Pourtant, en 2017, un terrible drame frappe la propriété, car Denis disparait brutalement. Sa femme Valérie décide de reprendre l’exploitation. Pour la soutenir dans ce défi, elle est solidement épaulée par l’équipe en place ainsi que par l’oenologue qui l’accompagne dans l’élaboration de l’ensemble des vins du domaine. Comme elle le dit elle-même : « C’est un challenge de chaque instant, il y a des moments de doute, mais aussi de grands moments de joie et de satisfaction, de ceux qui redonnent goût à la vie et foi en la noblesse de ce métier. » Tout est dit. Méthode de production des champagnes Varnier-Fannière Pour mettre en valeur le fabuleux terroir de la région, la maison Varnier-Fannière a mis en place une viticulture raisonnée en utilisant le moins possible de pesticide et herbicide. Ainsi, depuis 2019, un quart de la propriété est passée en agriculture bio. L’objectif étant de passer l’ensemble de la propriété en bio, à terme. Comme il est indiqué sur le site, de son vivant, Denis Varnier considérait chaque ceps comme ses enfants. Son objectif était donc de les accompagner jusqu’à la maturité plutôt que d’interférer. Sa femme a souhaité continuer sur cette voie afin de permettre au terroir de s’exprimer pleinement. Puis, et c’est là la plus grande fierté du domaine, après la récolte, le raisin passe dans un ancien pressoir manuel qui a été légué par Jean, le grand-père de Denis. À ce titre, ce pressoir a une place importante dans le procédé de fabrication des champagnes Varnier-Fannière, car, en plus d’être un objet rare et avec une véritable valeur sentimentale, il permet aussi de contrôler entièrement la production du jus qui deviendra, quelques années plus tard, le champagne que nous connaissons. L’art de la vinification champenoise et aussi de nombreuses années en cave pour une belle maturation seront finalement nécessaires pour lui apporter autant son élégance que sa pétillance. Mieux connaitre les champagnes Varier-Fannière S’il ne fallait parler que d’une cuvée en particulier, ce serait le champagne Saint-Denis qui est la cuvée emblématique de la maison (notée 17,5/20 par Gault&Millau 2019 et 93/100 par Robert Parker Wine Advocate 2019). Issue de vignes vieilles de 65 ans, profitant d’un sol de craie et d’une vinification en cuve en inox, cette cuvée 100% Chardonnay étonne à chaque millésime. En effet, en plus de ses bulles fines et légères et de sa belle robe dorée, ce champagne développe au nez des arômes de fleurs blanches et de litchi. Une fois en bouche, on apprécie ses arômes de brioche et de noisettes grillées ainsi que sa finale à la note minérale. Parfait pour l&rsqu...
Installée dans des bâtiments neufs à la sortie de l’autoroute à Chemillé-en-Anjou dans le département du Maine-et-Loire, l’herboristerie Cailleau bénéficie de 4.500 m² pour recevoir, transformer, conditionner et expédier en respectant les dernières normes de production. Elle regroupe 2 secteurs d’activité : la vente aux détaillants comme les herboristeries, les coiffeurs, les magasins diététiques ou les pharmaciens et la vente aux industriels comme les brasseurs de bières, les industries agroalimentaires et cosmétiques La société ayant reçu son agrément pharmaceutique depuis un an maintenant, elle peut désormais vendre les plantes du domaine pharmacopée aux pharmacies. Aujourd’hui, l’Herboristerie Cailleau emploie 30 salariés à temps plein. Un catalogue de plus de 800 références Son catalogue contient plus de 800 plantes déclinées sous différentes formes : feuilles, fleurs, sommités fleuries, racines, coupées, entières, poudre… L’Herboristerie mise sur l’excellence botanique de ses produits et sur le savoir-faire de ses fournisseurs, pour procurer des plantes de haute qualité à ses clients. Elle en garantit l’identité botanique. Avec son pharmacien, la société analyse et contrôle chaque réception pour garantir in fine la sécurité des consommateurs. Elle se fournit au plus proche, favorisant les circuits courts et les producteurs locaux. Mais certaines plantes ne sont pas cultivées dans la région. Ainsi par exemple la lavande arrive du sud, le génépi des Alpes. D’autres doivent être importées, particulièrement de Pologne, Hongrie, Lituanie, Espagne, Portugal, Maroc, Tunisie ou encore Brésil. Elle s’est également engagée dans une démarche bio pour répondre à une demande de plus en plus importante. Actuellement les plantes bio représentent 25% du catalogue. Les plantes sont préparées sous toute forme (coupée, pulvérisée), transformées (gélule, macérât aqueux, huile essentielle, infusette) et conditionnées (de 250 g à 2,5 T) dans les locaux de la société, suivant les besoins et les demandes des clients. Plus de 2000 clients lui font déjà confiance. La qualité de ses produits est également reconnue à l’étranger puisque l’Herboristerie Cailleau réalise 15% de son chiffre d’affaires à l’export. Depuis 1 an l’herboristerie a aussi ouvert un site de ventes en ligne dédié aux particuliers, répondant ainsi à l’ensemble des demandes de ses clients. ...
Pour trouver la maison de champagne Jean-Jacques Pessenet, il faut se rendre à Reuil, au sein de la vallée de la Marne et à proximité de la capitale du Champagne. Nous vous proposons d’en apprendre plus sur ce domaine pas comme les autres. Une exploitation familiale avec un seul objectif : créer d’excellents vins Pinot Meunier, Pinot Noir et Chardonnay : voici les 3 cépages champenois cultivés dans le domaine. Répartie en 55 parcelles sur 7 hectares, la culture se fait de façon raisonnée afin de préserver au maximum le fruit. Puis, les vendanges sont réalisées manuellement en respectant la typicité de chaque terroir. C’est cet amour de leur métier qui donne aux cuvées Jean-Jacques Pessenet leur formidable caractère. À ce titre, nous vous conseillons la cuvée Tradition ou la toute nouvelle Cuvée Nature. Idéal pour l’apéritif ou le dessert. ...
Située à environ 80 km de Paris, au milieu d’un vaste vignoble à perte de vue, la Maison Baron Albert continue de pérenniser un savoir-faire acquis depuis 1947. Elle exploite actuellement un terroir de 55 hectares, reparti sur sept villages autour de la Vallée de la Marne. Deux labels amplement mérités Le vignoble est composé des trois principaux cépages champenois : le pinot meunier, le chardonnay ainsi que le pinot noir. La Maison utilise plusieurs types de viticulture, selon le cépage travaillé, le soin apporté au sol et le type de champagne recherché. En adoptant progressivement des procédés mécaniques dans le traitement de son vignoble, les sœurs Baron ne se contentent pas de pratiquer une viticulture raisonnée mais aspirent à surpasser le concept. Certifiée Viticulture Durable en Champagne et Haute Valeur Environnementale, en 2016, la Maison Baron Albert témoigne d’un grand attachement à la préservation de la biodiversité. « On fait vraiment très attention à l’environnement, au sol, aux Hommes et au site, tout est scrupuleusement contrôlé quand il s’agit du traitement de nos vignes », explique avec fierté Claire Baron, petite-fille du fondateur de la Maison. L’art du champagne Les deux types de gamme élaborés par les Champagnes Baron Albert reflètent fidèlement le terroir et l’esprit des trois sœurs : les Ambassadrices, composées de quatre cuvées classiques, et les Coquettes, celles qui sont vinifiées différemment. Deux cuvées se distinguent du lot grâce à leur personnalité captivante et raffinée. D’abord, L’Universelle, élaborée avec 70 % de pinot meunier, le cépage phare de la Maison, et 30 % de chardonnay. Bien frais et fruité, cette Cuvée représente toute l’élégance du champagne. Elle se déguste idéalement à l’apéritif, avec des fruits de mer ou des sushis. La Symbolique de son côté, la dernière création, est composée exclusivement de pinot meunier. « Brut nature, c’est vraiment toute la pureté du pinot meunier qui est mise en lumière, c’est notre produit haut de gamme », décrit Claire Baron. Travaillée comme le faisait notre grand-père et dans les règles de l’art, cette cuvée est une édition exclusive et numérotée. ...
Petit village de montagne situé entre les Alpes du nord et la Provence, Montclar est établi aux pieds de Dormillouse à 1350 mètres d'altitude. On le décrit comme un coin de Suisse égaré sous le soleil de Provence. Dans la vallée de la Blanche entre Digne, Gap et Barcelonnette, Montclar est distant d'environ deux heures du littoral méditerranéen. La beauté du paysage y est impressionnante, avec une vue imprenable sur le lac de Serre-Ponçon. Sur ses deux versants s'étalent les pistes de ski longues d'environ cinquante kilomètres cernées par une forêt de feuillus de résineux et de mélèzes. C'est en plein cœur de ce domaine que se dresse le restaurant Le Clos Madarin de l’Hôtel Le Saint-Jean, offrant un panorama sur toute la région grâce à sa terrasse ouverte toute l'année, été comme hiver. Convivialité à l’honneur au restaurant Au Clos Madarin, rien n'a été laissé au hasard pour satisfaire les besoins des convives. Le décor, l'ambiance des lieux inspirent calme et zénitude. Dans la salle trône une cheminée imposante conférant un esprit traditionnel à l’établissement. Elle se marie bien avec le mobilier en bois qui procure une atmosphère apaisante. Le Clos Madarin fait la part belle à la cuisine provençale traditionnelle, toujours élaborée à partir de produits frais essentiellement issus du terroir. Promu Maître Restaurateur depuis août 2014, le chef du restaurant s’inspire du travail célébrissime « Auguste Escoffier » pour la création de ses plats. Rappelons que cet auteur culinaire français est à l’origine du concept de la brigade de cuisine. Le maestro des fourneaux propose une cuisine simple et maîtrisée où les produits sont majestueusement mis en valeur. En entrée, il suggère un tartare en duo de saumon Gravelax et Saint-Jacques. En plat de résistance, le Dos de lieu jaune et légumes croquants est proposé côté poisson. Côté viande, rien de tel qu’une Caillette d’agneau ail confit et jus léger. Un dessert maison achèvera ce mélodieux repas, duo de chocolat et caramel au beurre salé et son croquant de miel. Hôtel le Saint-Jean : familial par excellence A l'Hôtel le Saint-Jean, les prestations ont été faites pour satisfaire au mieux les besoins des convives (wi-fi, parking etc.). Les 25 chambres disponibles sont pourvues de toutes les commodités nécessaires au confort des clients. Les formules d’hébergement varient en fonction des besoins des clients. Ainsi, il est possible d’y séjourner en demi-pension, en pension complète par ailleurs, des tarifs préférentiels sont appliqués pour les enfants en bas-âge. Au sein de cet établissement, les familles seront décidément comblées. ...
Passionné très tôt par les vins, Marc Hennequière crée son vignoble à l’âge de 16 ans, en 1980. Vers les années 2000, lorsque sa femme s’installe sur le domaine, ils s’initient ensemble à la champagnisation. Le couple s’acquitte de toutes les tâches, avec l’aide d’un salarié à temps partiel et d’employés saisonniers lors des périodes de palissage et de vendange. Cette petite équipe soudée s’attelle à produire un champagne à l’esprit unique, qui reflète le terroir. Les secrets d’une viticulture durable en Champagne Le vignoble implanté sur la Côte des Bar s’étend sur une superficie de 3,5 hectares. Les cépages (principalement le pinot noir, le meunier et le chardonnay) sont cultivés sur un sol argilo-calcaire, « excellent pour élaborer le champagne », confie Marie-Nelly Hennequière. Le couple possède également quelques parcelles de terrain exposées plein sud, « ce qui permet d’avoir une bonne maturité des raisins ». Divers procédés sont mis en œuvre pour entretenir le sol et les vignes, comme l’usage de charrues, la faible application de produits phytosanitaires et la non-utilisation de désherbants. En effet, les méthodes durables ont spécialement été choisies et adoptées pour « laisser le sol respirer un peu », selon les précisions de la viticultrice. De la vigne au vin La maison Marc Hennequière joue la carte de l’originalité dans la production de ses champagnes en ayant recours à certaines techniques innovantes. « Dernièrement, nous avons décidé de changer un peu notre façon de produire, en lançant la cuvée Prémices qui subit un passage de 6 mois en fûts de chêne. Habituellement, nous ne travaillons qu’avec des cuves en inox », révèle notre interlocutrice. Parmi les 8 cuvées produites aujourd’hui, la cuvée Réserve Marie-Nelly endosse le rôle d’ambassadrice de la maison. « C’est un champagne qui nous définit. » Élaborée à partir de 25 % de chardonnay et le reste en pinot noir et meunier, la cuvée Réserve Marie-Nelly développe un nez complexe et expressif, avec une belle attaque en bouche. Idéale pour déguster une andouillette de Troyes ou une volaille rôtie. ...
Petite commune tranquille de l’Aveyron en région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Onet-le-château abrite une perle de la cuisine bourguignonne. Le restaurant d’Alex et Corinne est décidément réputé pour l’accueil agréable et courtois qu’il réserve à ses convives sans parler de sa cuisine fine et soignée où les produits frais et locaux sont à l’honneur. Etape gourmande en Aveyron Pour y aller, rendez-vous aux portes de Rodez, puis direction le rond-point Saint-Marc, route d’Espalion. A l’accueil, Corinne reçoit avec le sourire, histoire de détendre et mettre à l’aise ses convives. Une fois ceux-ci bien installés, les choses sérieuses commencent. Du mardi midi au vendredi midi, des menus entre 16 et 20 euros sont proposés avec au choix quatre entrées, quatre plats et quatre desserts. On choisit ses plats à la carte le jeudi et vendredi soir ainsi que le week-end. La carte comprend plusieurs entrées entre 6 à 10 euros, des plats entre 16 à 24 euros et des desserts entre 6 et 7 euros. « Chez nous pas de carte fixe, nous établissons un tableau qui change tous les jours, selon les saisons » raconte Corinne. Le chef prend plaisir à concocter de succulentes spécialités bourguignonnes qui sortent des sentiers battus. Avec sa maîtrise et sa rigueur, il sait satisfaire les palais les plus exigeants. Pour ses réalisations, il mise sur son amour du produit mais aussi sur son expérience. Le couple met désormais à profit leur talent et leur savoir-faire dans leur restaurant Chai Alex and Co. Des plats classiques mais revisités Les suggestions du chef sont aussi attrayantes les unes des autres. Elles sont tirées de recettes traditionnelles mais retravaillées selon son humeur et son inspiration. Parmi les plats signatures figurent les œufs meurettes, des incontournables quand on parle de cuisine bourguignonne. Cette recette à base d’œufs pochés est généralement accompagnée d’une sauce bourguignonne ou d’une sauce meurette faite traditionnellement avec du vin rouge, des oignons, des lardons, et des échalotes. Autre plat phare : le tablier du sapeur, une spécialité lyonnaise à base de bonnet nid d’abeille ou gras-double cuit au bouillon puis plongé dans une marinade à base de vin blanc. La viande est ensuite panée et frite puis servie avec des pommes de terre ou une sauce gribiche, selon les envies. Les succulentes propositions du chef ne s’arrêtent pas là. Ne manquez pas aussi les andouillettes en chemise grillées, couvertes de moutarde à l’ancienne, de jambon de pays et d’une crêpe. Une adresse décidément dédiée aux vins L’établissement fait honneur à l’univers du vin. Les couleurs choisies rappellent celles de ce précieux breuvage avec ses tons roses-mauves. Le parquet au sol donne une note conviviale à la salle ainsi que les larges banquettes qui sont synonymes de confort. En plus de la présence des nombreux luminaires incrustés au plafond, le restaurant est baigné par la lumière grâce aux immenses baies vitrées. La partie carrelée de la salle donnant sur l’espace extérieur offre une jolie vue. Elle est constituée d’une grande table pouvant accueillir 12 personnes. La pièce maîtresse du restaurant est certainement cette cave à vins vitrée trônant majestueusement au coin de la salle, définissant aussi l’expression « chai » en référence au nom de l’établissement. Pour compléter cette ambiance chic et ce décor épuré, une musique jazz en fond sonore. Que demander de plus ? ...
Thiron-Gardais est une commune française située en région Centre-Val de Loire, connue pour son abbaye et l'ancien collège militaire Royal de Stéphane Bern. C’est dans ce cadre préservé que les deux frères Rémi et Simon ont ouvert l’Auberge de l’Abbaye qui fait à la fois office d’hôtel et de table gourmande. Côté Cuisine : Le chef propose une carte de saison, faite maison dans un savoureux mélange entre simplicité et créativité. Deux menus vous sont proposées tout au long de l’année ainsi qu'une formule midi en semaine. Les boissons sont également à l’honneur avec une carte des vins offrant une belle sélection de vignerons indépendants et producteurs bio. Côté hébergement : Cette belle auberge entièrement restaurée propose sept chambres trois étoiles et tout confort. Une région à découvrir : Situé sur le territoire du parc naturel régional du perche, Thiron-Gardais et ses environs vous propose de vous mettre au « vert » en découvrant le charme des collines du Perche, ses manoirs, son patrimoine historique et culturel. ...
Bio et écologique. Le vignoble du Château de Lagarde est le seul en France à dégager un bilan énergétique positif. Le domaine dévoile en effet un splendide paysage forestier de 600 ha. En son cœur siège un parc photovoltaïque de 20 ha, qui alimente 5 000 foyers. L’excellence comme mot d’ordre Le terroir, quant à lui, se prête idéalement à la culture de 5 cépages : syrah, cabernet, grenache, rolle et pinot noir. Cet encépagement varié permet de produire différents types de vins. Côté vinification, la maison opte pour le pressurage direct pour les blancs et les rosés, et la réception gravitaire pour les rouges. Ainsi naissent d’excellentes cuvées, parmi lesquelles figurent les vins de haut de gamme « Prestige », produits phares de la maison. Depuis 2005, le Château de Lagarde a accumulé les récompenses lors de nombreux concours. ...
Le lac et l’auberge sont indissociables, comme si la nature voulait que cet établissement soit érigé à cet endroit. Le premier offre de multiples activités sportives et dépaysantes, la deuxième propose un hébergement et une succulente cuisine de terroir. Le restaurant se spécialise dans les grillades. Avis aux gourmands et aux gourmets. Le restaurant du lac Genin Le grand-père de Denis Godet a remis en état une ancienne ferme détruite par la guerre, sa gestion devient une affaire de famille depuis près d’une cinquantaine d’années. Transformée en auberge, elle accueille aujourd’hui les convives pour un repas en famille, une sortie en amoureux ou entre amis. Le bois, qui est omniprésent à l’extérieur comme à l’intérieur, se marie très bien à cet environnement bucolique et il en est de même pour les murs de pierres apparentes. Une cheminée majestueuse trône dans la salle à manger du restaurant. Les pièces de viande y sont grillées offrant un spectacle inédit. La maison suggère une cuisine traditionnelle et du terroir. Elle se spécialise dans la grillade au feu de bois. Le chef Godet prépare la côte de veau moutardée, le tournedos aux morilles, le contrefilet forestier ou la côte « Maitre Rôtisseur » devant les yeux attentifs des convives. La carte propose également du saucisson au vin braisé, de la croûstade d’escargots aux cèpes, du croûton aux morilles et un jambon cru « Chamois Blanc », des délices qui sont meilleurs lorsqu’ils sont accompagnés de salades. Les poissons ne sont pas en reste, les gourmets se délecteront des filets de perchettes au beurre ou des filets de truite rose aux échalotes. Enfin, le chef concocte délicieusement les plats régionaux que sont les fondues savoyarde et bourguignonne. Le « Petit Canada du Haut-Bugey » Le lac Genin est une étendue d’eau de 8 hectares, entourée d’une forêt de type jurassien. Il se partage entre les communes d’Oyonnax, d’Échallon et de Charix. L’endroit propose un dépaysement total pour les visiteurs qui s’offrent un séjour à l’Auberge du lac Genin. Plusieurs activités sont accessibles selon les saisons. En hiver, le paysage se couvre d’une épaisse couche de neige et la glace peut atteindre une épaisseur de 40 cm sur le lac lorsque la température est au plus bas. Celui-ci devient donc une vaste patinoire naturelle, sur laquelle on peut pratiquer du patin à glace ou de la plongée sous glace pour les initiés. Balades en raquettes et ski de fond et luges sont également sources de bonheur dans ces moyennes montagnes. Tous les matériels nécessaires sont disponibles à la location à l’Auberge du lac Genin. En été, le lac est ouvert à la pêche. On y trouve des brochets, perches, tanches, gardons, carpes et truites. De juillet à août, les visiteurs peuvent s’autoriser une baignade surveillée, avant de savourer les délicieux mets préparés par le chef Godet. Le circuit de randonnées commence au lycée Painlevé d’Oyonnax pour s’achever au lac, en passant en grande partie par la forêt. Ceux qui ont le goûu de l’effort et de la réussite bénéficient de trois circuits VTT praticables, un parcours facile de 8 km ou circuit vert, un parcours de 18 km avec une difficulté moyenne ou circuit bleu et un circuit assez difficile de 26 km. Il est également possible de grimper sur les arbres pour découvrir ce milieu naturel exceptionnel, sous l’encadrement d’une personne ayant un certificat de qualification professionnelle de grimpe encadrée dans les arbres. ...
Renouer avec le travail de la vigne L’histoire du domaine remonte au milieu du XVIIe siècle. « Dans le village, il y a toujours eu dans la famille un producteur de vin », explique la jeune chef d’exploitation avant d’ajouter en souriant : « Avant mon arrivée, c’était une transmission classique, de père en fils, mais les choses changent maintenant… » Jusqu’à récemment, la famille Martin, comme beaucoup de producteurs de cette époque, variait son activité agricole en produisant des céréales et en élevant un petit cheptel d’animaux. C’est le père de Cécile Lorentz qui a orienté la maison en la spécialisant dans le vin et dans sa commercialisation. Tombée dedans depuis toute petite, Cécile s’intéresse à la vigne mais aussi à la vinification. Après quelques années d’études dans le domaine de l’œnologie à Beaune, elle reprend le domaine de 10 hectares qui a pour particularité d’avoir toutes ses vignes à moins de 900 mètres de la cuvée. Très attachée à ses racines, elle revendique son appartenance à Wangen, ce vieux village fortifié délicatement posé sur la route des vins d’Alsace, dont le sous-sol marno-calcaire est propice à l’implantation de la vigne. Une petite production pour le plus grand plaisir des connaisseurs Si la production est confidentielle, on ne compte par exemple que 4 000 bouteilles de crémants, elle affiche un profil aromatique étonnant. On compte, par exemple, parmi les longs cols de la maison une cuvée d’exception Riesling 2015 qui est atypique à souhait. « Au moment de la vendange du riesling, on s’est retrouvés avec des raisins très sucrés. L’A.O.C Alsace imposant un riesling en vin sec, on ne peut pas vraiment l’appeler riesling. On a dû trouver une solution. » Dans cette cuvée rare, Cécile Lorentz a réussi à allier le côté mielleux aux notes sucrées et une touche d’agrumes des raisins de cette récolte avec la rigidité sèche caractéristique du cépage. En bouche, il se confond presque avec une vendange tardive, en faisant un vin parfait pour l’apéritif ou au moment du dessert. ...
L’histoire familiale commence en 1900, à l’époque où Louise Brison continue de travailler ses parcelles, et ce, malgré un contexte défavorable en viticulture. Sa ténacité a permis aux générations futures d’hériter d’un riche patrimoine devenu un emblème de qualité et d’originalité en Champagne. Aujourd’hui, Delphine Brulez succède à son père, Francis, et ambitionne de porter haut les couleurs de ses cuvées millésimées. Sublimer la nature et en faire une alliée Sur le terroir de l’Aube, dans la Côte des Bars, la famille Brulez s’emploie à travailler son vignoble de treize hectares dans le respect le plus strict de la plante et du sol. Le pinot noir, à l’origine de la charpente, de l’équilibre et du corps des vins, y est privilégié, bien que les exploitants aient aussi un faible pour le chardonnay, gage de finesse et de légèreté. Interrogée sur les techniques particulières de viticulture utilisées dans son domaine, Delphine Brulez évoque « une démarche raisonnée qui permet de maintenir et de développer l’activité biologique du sol, et d'assurer la santé et la bonne durée de vie des plants. » La vinification, pour sa part, s’effectue en fûts de chêne avec un élevage minimum de six mois « pour apporter sa complexité et ses bulles fines au champagne, bref, tout son potentiel aromatique », déclare-t-elle. Dans une région comme la Champagne, soumise aux vicissitudes du climat, cet important temps de garde contribue effectivement à la plénitude des qualités organoleptiques des vins. Des champagnes de plaisir pour des occasions rares « C’est avec les années que naissent les légendes. » Une belle entrée en matière qui définit la gamme « Légende » produite par la maison. La vinothèque regroupe tous les millésimes créés depuis la naissance de Louise Brison. Des conditions de garde particulièrement pointues ont été mises en place dans l’optique de laisser aux vins le temps d’évoluer selon leur rythme. La gamme « Les petites sœurs », quant à elle, est disponible en trois qualités différentes, à savoir un blanc de blancs, un assemblage de chardonnay et de pinot noir, et enfin un champagne rosé de macération. « Nous avons cette chance de produire des champagnes de repas qui accompagnent toutes les occasions, ainsi que des champagnes de garde », souligne Delphine. ...
Géré par Daniel Bouillard, 4e génération de « bouilleurs de cru », le Domaine du Puits Faucon perpétue un savoir-faire séculaire transmis de père en fils. De la vigne aux vins Vigneron indépendant, Daniel s’attache à mener son vignoble de 37 ha en lutte raisonnée. Enherbement, utilisation limitée de produits de synthèse, couverts végétaux pour limiter l’érosion et capter l’azote… Tout est fait pour assurer une production de qualité. Des produits primés Parmi les spécialités de la maison, le cognac X.O (20 ans d’âge), le vieux pineau (15 ans) et le pineau blanc (6 ans), tous vieillis en fût, sont les plus représentatifs. Gage de leur qualité, ces produits ont décroché respectivement une médaille d’or au Concours général de Paris (2014) et deux médailles de bronze au Concours des saveurs régionales (2015 et 2018). ...
La tradition a été bousculée ! La vitiviniculture n’est plus un travail exclusivement masculin. Cette activité peut aussi refléter une élégance féminine et c’est ce que les vigneronnes du territoire Capagathois tiennent à démontrer. Désormais, ce renouveau s’affiche comme l’une des plus grandes fiertés de ces vignobles ancestraux, chatoyants et variés, qui sont devenus de fervents promoteurs des vins de femmes. Dans l’atelier des vigneronnes Les femmes aiment le vin, mais elles aiment aussi faire du vin, et elles le font bien ! Elles répondent parfaitement aux nouvelles demandes qui s’articulent autour de la recherche du goût et du plaisir. Cette nouvelle perspective est issue d’une volonté profonde de respecter la nature et donne naissance à des vins plus légers, plus fruités et moins tanniques. Chez Sabine de Virieu (propriétaire du Domaine de la Conseillère, à Montagnac), la culture du vin, c’est aussi la culture de l’accueil des visiteurs et la transmission de la pédagogie du vin. La production en IGP lui permet une grande créativité, elle souhaite faire découvrir la large palette aromatique entre des merlots et de la syrah pour éveiller les sens, et la conscience du bon vin respectueux de la terre et de la nature. Au Domaine de Daurion, à Caux, Isabelle Cordoba-Collet s’appuie sur un savoir-faire traditionnel pour produire des vins exprimant le terroir volcanique typique de l’appellation Pézenas. Isabelle travaille en finesse et élégance, notamment ses blancs, sur des vignes en conversion pour un plus grand respect et une protection de ses terres. Bien d’autres domaines et produits sont encore à découvrir : la Chartreuse de Mougères et Gersende de Saint-Exupéry, Simone et Virginie Gaujal à Pinet, Sophie Palatsi au domaine de la Clapière à Montagnac… et bien d’autres. On peut dire que les femmes insufflent un avenir prometteur au paysage et aux productions viticoles du Languedoc. ...
C’est dans un terroir varois naturellement disposé en « amphithéâtre », bénéficiant d’un ensoleillement favorable et bercé par un microclimat frais, que les vignes en parcelles s’étendant sur 27ha de terrain s'enracinent dans un sol tantôt calcaire tantôt fait de pélites rouges ou de tufs. La générosité de cette terre est ici mise à profit dans le cadre d’une viticulture biologique et biodynamique. En découle ainsi des rouges, des rosés et des blancs complexes et équilibrés en AOP Coteaux-varois-en-provence et AOP Côtes-de-provence. La viticulture biodynamique au service d’un noble terroir Au sein de ce haut-lieu de la viticulture varoise, les cépages, allant du Grenache au Cabernet, en passant par la Syrah et le Vermentino, s’épanouissent dans un cadre bucolique, parsemé d’oliviers et abondamment irrigué par des rivières et de majestueuses chutes d’eau. Attachée à cette contrée aussi belle que généreuse, l’équipe de Fontainebleau priorise l’usage de la biodynamie appliquée à la viticulture, une aide naturelle afin de faire exprimer au mieux la nature environnante des cépages de chaque cuvée. Le travail de la vigne s’inscrit ainsi dans le respect de l’environnement en priorisant les lois de la nature ainsi que les procédés de traitement agricoles biologiques. Dans cette optique, le sol est travaillé modérément, les vendanges sont faites manuellement, les préparations biodynamiques forment des associations végétales propices à la fertilité et les engrais chimiques laissent place aux composts. Des tisanes utilisées suivant le calendrier astral viennent s’ajouter à ces méthodes naturelles pour produire des vins biodynamiques d’exception, véritables signatures et expressions du terroir. Des cuvées d’exception à l’image d’un terroir singulier Détentrices du label certifié « Agriculture Biologique », les cuvées du Château Fontainebleau se démarquent par leur large palette de saveurs obtenues de par la grande diversité des sols du domaine. Les cépages puisent ainsi les succulences caractéristiques d’une terre composite conférant complexité et structure au vin. Fidèle aux méthodes de vinification artisanales, le domaine s’affirme dans le monde sélect vitivinicole par une gamme élégante, équilibrée et toute en finesse. Parmi les fleurons de cette gamme figure le Louis Baptiste blanc, un vin raffiné, structuré et à la bouche onctueuse. Le rouge Jean-Max, un vin issu exclusivement de vieilles vignes du domaine, savoureusement expressif, viendra, quant à lui, révéler toute préparation de viande. Appréciez, enfin, un Château Fontainebleau rosé, un goûteux mélange de Grenache, de Cinsault et de Syrah s’accordant parfaitement à la fraîcheur d’une cuisine méditerranéenne ou exotique. Ces vins de caractère travaillés suivant le modèle bordelais et vinifiés en barriques de chêne français rigoureusement élaborées et sélectionnées, font la fierté de leur domaine-mère, un lieu de vie où la nature préservée confère toute sa richesse à chaque cuvée. ...
Basque d’origine, François Iraola fonde la Brasserie Akerbeltz en 1999. En 2012, il agrandit la petite Brasserie Akerbeltz en s’installant dans la zone artisanale Larre Lore d’Ascain, à quelques minutes de Saint-Jean-de-Luz. Tout y est fait sur place : réception des matières premières, brassage, fermentation, mise en bouteilles et en futs, étiquetage, dégustation, vente, expédition. Avec toute son équipe, il y fabrique les bières Akerbeltz , artisanales et naturelles, dans le respect de la tradition. Ici, pas d’OGM, pas d'additif, pas de colorant et pas de conservateur. Des bières basques à découvrir Les bières Akerbeltz sauront ravir celles et ceux qui les dégustent. Leurs saveurs sont authentiques, délicates et subtiles. Repas entre amis, déjeuner sur le pouce, au comptoir, pique-nique ou encore petit moment pour se désaltérer...Il y a une bière Akerbeltz pour chaque moment. La gamme historique La Blonde Horaila est une bière aux céréales avec une pointe d’amertume très discrète. Elle est savoureuse en accompagnement d’huitres, de poulet rôti ou de chèvre doux. La Blanche Xuria est une bière brassée avec des malts d’orge et de froment, très légèrement amérisée et dont l’aromatique a pour origine l’infusion d’un bouquet aromatique végétal dont vous devrez deviner la composition lors de votre venue. Ses arômes de sapin, de levure et de brioche agrémentent à merveille un tartare de langoustines ou un guacamole. Cette bière a reçu la médaille d’or au Concours général agricole 2015. L’Ambrée Gorrasta est une bière aux saveurs grillées multiples, dont des notes de caramel. Elle est délicieuse avec une piperade basque ou un fromage de brebis d’Ossau. La Brune Iluna est une bière aux 6 malts différents avec des arômes qui évoquent le chocolat noir et le café avec une pointe de caramel. Avec de la charcuterie, de la viande grillée, un brillat-savarin, une tarte tropézienne ou un pain perdu à la vanille, elle prend toute sa dimension. Les dernières créations La IEPA (Indar Euskal Pale Ale) est une bière blonde triple, forte et houblonnée, qui laisse apparaitre une amertume résineuse fort agréable. Elle s’accorde particulièrement avec la tortilla, la mouclade basque, la tomme de brebis ou le gâteau basque. La Megabeltz est la cousine triple de la brune Iluna, relativement forte : la technique de brassage très particulière qui caractérise sa fabrication exacerbe ses arômes de chocolat noir et de café avec toujours une pointe de caramel. Elle s’associe parfaitement avec un foie gras ou des huitres. Deux autres bières sont disponibles en saison, à savoir la bière de printemps Udaberri et la bière de Noël Olentzero. D’autres nouveautés sont en cours de conception. Boutique Toutes les bières de la Brasserie Akerbeltz sont en vente sur place à la fabrique. • De février à mars : du mercredi au samedi, de 14h00 à 19h00 • D’avril à juin et de septembre à décembre : du mardi au samedi, de 14h00 à 19h00 • Juillet et août : du lundi au samedi, de 14h00 à 19h00 • Janvier : fermé au public. Bar Une visite s'impose pour découvrir et déguster les bières de la Brasserie Akerbeltz ! La brasserie propose des visites guidées où vous découvrirez la fabrication traditionnelle de la bière étape par étape dans une ambiance chaleureuse et originale suivie d’une dégustation. Horaires d'ouverture • De février à mars : du mercredi au samedi, de 14h00 à 19h00. Bar le vendredi soir jusqu'à 21h00. • D'avril à juin et de septembre à décembre : du mardi au samedi de 14h00 à 19h00. Bar le vendredi soir jusqu'à 21h00. • De juillet et août : du lundi au samedi, de 14h00 à 19h00. Bar jusqu'à 20 h et le vendredi jusqu'à 21 h • Janvier : fermé au public. Visites • Juillet et août : vendredi à 17h00 (sur réservation - nombre de places limité). • Autres dates : minimum 10 personnes (consulter la brasserie). Tarif de la visite : 7 € par personne. Dégustation comprise. ...
Fondée en 2015 par Hervé Grangeon, maitre artisan distillateur, la distillerie Ergaster propose des spiritueux de grande qualité 100% français. Des produits biologiques qui font le bonheur des amateurs de spiritueux Lorsque l’on goûte un whisky single malt, un gin ou un pur malt de la distillerie Ergaster, on se rend compte immédiatement du savoir-faire du maître artisan. Ces spiritueux produits en France seront bientôt tous biologiques. Les gins sont produits à l'année tandis que les malts, eux, sont éphémères. Chaque étape des créations est patiemment travaillée pour donner ce résultat final qui explose en bouche. Hervé Grangeon nous explique que l’utilisation d’un alambics Stupfler, le fait de faire vieillir les malts en chais secs, le choix des fûts de maturation et l'assemblage en plusieurs étapes sont pour beaucoup dans ce résultat étonnant. ...
S’inscrivant dans une véritable tradition, les Confituriades sont aujourd’hui à leur 9e édition et continuent à alimenter les passions. Dans le cadre d’un concours international qui aura lieu les 19 et 20 août 2017, les Confituriades de Beaupuy auront l’insigne honneur de désigner le champion du monde de la confiture. Un championnat du monde dédié aux professionnels Le championnat du monde de confiture des Confituriades de Beaupuy met chaque année un fruit à l’honneur. Pour 2017, la cerise est la principale vedette. Sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture, l’événement sera marqué par la participation de chefs étoilés, de pâtissiers du territoire et de professionnels de la gastronomie, dans un kaléidoscope de couleurs et de saveurs gourmandes, où les fruits sont cuisinés à toutes les sauces. Un concours amateur aussi En marge du championnat du monde professionnel de confiture, les Confituriades de Beaupuy, c’est aussi, comme c’est le cas chaque année, un concours amateur de confiture et des olympiades de confiture pour enfants. Aucune préinscription n’étant requise, chaque participant a la possibilité de présenter au maximum trois pots de confiture de son choix sur un thème libre. Les inscriptions étant enregistrées sur place par des bénévoles à l’entrée du site, chacun peut venir sur les lieux avec ses propres confitures le jour de l’événement ou, à défaut, les expédier par colis à la mairie de Beaupuy avant la fin de la date limite déclarée. Les résultats du concours font l’objet d’une publication officielle par la mairie de Beaupuy avec les noms des participants ainsi que la note et le classement qu’ils ont obtenus pour chacun de leurs produits. ...