Fondée en 1972, la Cave du Tire-Bouchon a été dirigée par 3 générations de la famille Lepage. La dernière concerne Thierry, double diplômé en œnologie (Beaune, 1987) et en commerce des vins et sommellerie (Bordeaux, 1990), qui a repris les rènes de La Cave du Tire-Bouchon en 2005. Indépendant, puisqu’il travaille sans commerciaux, Thierry Lepage pratique aussi une activité de conseil dans le choix des alcools. Le premier grossiste de bières au sud de Paris La Cave du Tire-Bouchon propose aux particuliers et aux diverses brasseries, près de 1100 références de bières. 50% d’entres elles sont françaises, 35% sont belges, et le reste provient d’environ une quarantaine de pays. Ce qui fait de la Cave du Tire-Bouchon, le premier grossiste de bières au sud de Paris. Le vin n’est pas en reste puisque 150 appellations font partie de l’offre de Cave du Tire-Bouchon, directement achetés auprès des producteurs et donc sans la moindre intermédiation. Le choix des vins se fait sur les marque représentant au maximum leur AOC. Une offre alliant le classique et l’exotique Comme tout caviste digne de ce nom, la Cave du Tire-Bouchon vend plusieurs spiritueux. Parmi les classiques, on retrouve l’armagnac, le cognac, le rhum, le gin, la tequila et la vodka, pour ne citer qu’eux. Sans oublier, l’incontournable whisky importé notamment d’Ecosse et du Japon, les deux plus gros producteurs mondiaux de ce fort alcool brun. Dans un registre bien plus exotique, on note la présence du cachaça, une boisson distillée brésilienne obtenue aprés fermentation du vesou, le jus de canne à sucre. Le cachaça est l'ingrédient de base du cocktail caïpirinha. ...
Dans une perpétuelle quête d’excellence, la maison de champagne Gratiot-Delugny a su apporter à ses vins un caractère unique reflétant terroir, gestes ancestraux et authenticité familiale. Depuis 1946, chaque génération a participé à l’évolution des champagnes en misant sur la passion et le savoir-faire traditionnel. Un terroir de caractère D’une superficie totale de 10 hectares, le vignoble est réparti sur trois communes, à savoir Croûttes-sur-Marne, Nanteuil-sur-Marne et Charly-sur-Marne. S’y développent les trois cépages champenois, à savoir le Pinot Meunier, qui est à l’origine de caractéristiques fruitées et aromatiques avec une touche de vinosité ; le Chardonnay, offrant finesse et élégance aux vins ; et enfin le Pinot Noir, source de puissance et garant de vins à la structure solide. Soucieuse de préserver l’environnement et de laisser au terroir la possibilité de s’exprimer pleinement, la famille Gratiot-Delugny opte pour un mode de viticulture raisonnable. Ses terres aux sols argilo-calcaires font l’objet d’une vendange de 90 et 100 jours en septembre, après floraison. Un pressurage traditionnel des raisins est ensuite réalisé au domaine. Des champagnes alliant finesse et générosité La maison a développé six cuvées avec une production de 90 000 à 100 000 bouteilles par an. À découvrir : la cuvée Réserve à 80 % Meunier et 20 % Pinot Noir, le terroir authentique, qui est un champagne long en bouche, parfait pour l'apéritif sur de petites bouchées salées. La cuvée Sélection, issue d’un assemblage de 60 % Chardonnay et 40 % Pinot Noir, est un champagne vif et aux bulles fines, qui se déguste à tous les moments de la journée. La cuvée Millésime sera appréciée lors de vos soirées entre amis et accompagnera parfaitement les petites douceurs sucrées. La cuvée Histoire d'Hommes, quant à elle, est composée de 90 % Chardonnay et 10 % Pinot Noir. Elle est vinifiée en fûts de chêne et dévoile des petites notes briochées qui s'accorderont à merveille avec des mets de caractère, comme des terrines de gibier. ...
Dans ce cadre maritime et enchanteur niçois, le restaurant Indian Lounge a su bâtir sa notoriété grâce à une cuisine simple, qui respecte la tradition. Un restaurant haut en couleur L’établissement reflète à la fois la culture et la tradition indienne. Les couleurs rose, orange, violet et jaune dominent totalement les lieux. Les deux salles spacieuses se parent de meubles qui sont l’œuvre d’un designer connu « Olivier Papa ». Dans le prolongement de ce décor aux accents orientaux, des petits temples sont accrochés au mur avec des divinités hindoues connues comme Buddha et Ganesh qui procurent une ambiance dépaysant et qui bénissent les repas des hôtes. Au plafond des lustres multicolores procurent une touche d’illumination. Le rendu visuel est attrayant tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Sa terrasse accueille une vingtaine de couverts sous des parasols colorés et implantés à proximité d’un cyclo-pousse, le mode de locomotion traditionnel en Inde. Côté carte … Indian Lounge est l’ambassadeur de la saveur traditionnelle indienne. Une cuisine qui rassemble goûts, parfums, odeurs, épices et couleurs. Ces mélanges témoignent du mode de vie et de l’art de vivre oriental. Dans cet établissement, le chef propose de nombreux menus : « zen », « Tandoori », « Goa »… à prix et compositions différents. La maison suggère également une carte aussi gourmande que généreuse. En entrée, les convives seront séduits par le Raïta, une sauce en accompagnement à base de yaourt, de légumes frais et le Crevettes Bagi. En résistance, le Tandoori Chicken qui est composé de deux cuisses de poulet mariné en sauce rôties et accompagné du riz basmati à grain long originaire d'Inde séduit les palais. Pour le dessert, le Kulfi Jaipur, une glace indienne à base de lait de mangue et de safran fait le bonheur des gourmands. …et côté boisson Côtes-du-rhône, Vin du Var, Côtes-de-Provence, Bandol, Bordeaux, Bourgogne… à l’honneur, toutes les régions du pays dans cette carte de vins éclectique. Le chef prend plaisir à conseiller ses convives en fonction de leurs envies mais aussi des meilleurs accords. La cave est également constituée d’une sélection de vins originaires d’Inde, à déguster avec plaisir et volupté. A ne pas rater également : la large sélection de boissons typiques du pays. ...
La crêpe bretonne ne cesse de faire des émules dans l’Hexagone. Faite à base de froment ou de sarrasin, appelé aussi « blé noir », elle doit son succès à son côté gourmand et convivial. Aujourd’hui, les crêperies ne manquent pas d’imagination pour varier les accompagnements de leurs crêpes, qu’elles soient salées ou sucrées. À Chalon-sur-Saône, la crêperie la plus appétissante est certainement Au Bonheur Breton. Crêpes et galettes bretonnes La différence entre crêpe et galette suscite parfois des ambiguïtés chez la plupart des gourmands mais cela n’enlève en rien leurs saveurs exquises. Si certains évoquent une simple différence de sources étymologiques, d’autres parlent d’une différence d’ingrédients. Au Bonheur Breton, on adhère à cette deuxième hypothèse. La crêpe contient de la farine de froment, des œufs, du lait et du sucre. Il est d’usage de la manger en dessert, mais elle est parfois accompagnée de garnitures salées. La galette est en revanche faite de farine de sarrasin (sans gluten), d’eau et de sel. Elle accompagne généralement des plats salés, mais peut quelquefois se déguster sucrée. Comme il est de coutume dans les crêperies traditionnelles, la galette complète doit figurer tous les jours à la carte du Bonheur Breton. À la demande des clients, la galette chèvre frais avec sa fondue de poireaux et un concassé de noix ainsi que sa confiture de figue ou sa gelée de cidre y figure aussi régulièrement. Le chef se réserve donc la galette du moment pour mettre à l’épreuve sa créativité. Il le fait à la noix de Saint-Jacques, au pastis et au poivre de cassis. Toutes les galettes sont accompagnées de salades et il est possible d’obtenir des suppléments d’ingrédients. Pour se désaltérer, la maison suggère des apéritifs et vins, mais c’est le cidre fermier du domaine La Charloise qui fera l’unanimité autour des tables. Il est disponible en bouteille ou en bolée comme le veut la tradition bretonne. Un état d’esprit, une éthique La crêperie Au Bonheur Breton s’est donné pour mission de servir des produits bio. Une initiative qui favorise une agriculture saine et une façon de manger tout ce qu’il y a de vrai à Chalon-sur-Saône. La maison privilégie le circuit court en travaillant avec des artisans locaux. Ces derniers l’approvisionnent alors en cidre, farine, œufs, charcuterie, confiture et autres produits. Les relations du chef Jean-Jacques Rocheteau avec ses fournisseurs se sont construites au fil des rencontres ou par l’intermédiaire de connaissances ou même des clients. Un restaurant ouvert aux artistes Au moment de l’acquisition de la crêperie par Jean-Jacques Rocheteau, la décoration était toute neuve. Il a donc décidé de ne rien changer et de garder cette ambiance chic et cosy. La salle offre un cadre agréable et la cuisine ouverte permet de suivre le chef dans ses préparations de galettes et de crêpes. Pour donner du piment à cette atmosphère et surtout faire découvrir les délicieuses crêpes du Bonheur Breton, des expositions et vernissages sont fréquemment organisés. La maison favorise principalement les artistes locaux (peintres, photographes, céramistes ou sculpteurs). Le temps d’une soirée, Jean-Jacques Rocheteau réunit au mois d’octobre tous les artistes qui ont exposé dans sa crêperie durant l’année. ...
Le vignoble champenois est implanté sur des coteaux dont la plupart bénéficie d’une exposition idéale sud et sud-est. Le terroir de la Champagne présente un sous-sol à majorité calcaire. Sur ces terres fertiles soumises à un double climat (continental et océanique), trois cépages règnent en maitres : le pinot noir (38 %), le meunier (31 %) et le chardonnay (30 %). Par un jeu subtil d’assemblage, les vignerons champenois élaborent une grande variété de cuvées incluant le champagne millésimé, le blanc de noirs, la cuvée spéciale ou de prestige, le blanc de blancs, le rosé et le brut non millésimé ou brut sans année. Si l’appellation peut se vanter d’une telle variété, c’est surtout grâce à la diversité de ses terroirs. Le vignoble est en effet réparti dans quatre grandes régions, à savoir la montagne de Reims, la vallée de la Marne, la côte des Blancs et la Côte des Bar. La montagne de Reims Ici, il existe trois zones de terroirs. Au nord-ouest de Reims, une partie des vignes bénéficie des sols sableux tandis qu’une autre partie tire profit d’un sol à dominante argilo-calcaire. Au sud-ouest, on trouve un sol sablo-argileux sur lequel s’épanouissent les pinots noirs et les meuniers. Enfin, au sud-est, les vignes poussent sur des sols de craie très caillouteux. La montagne de Reims se distingue par deux types de champagne. Le premier, à dominante de pinot noir, est charpenté avec une minéralité crayeuse qui apporte de l’élégance et une résonance fruitée en fin de bouche. Idéal pour accompagner un jambon cru, un pigeonneau ou une perdrix. Le second, riche en chardonnay, dévoile des arômes d’agrumes, de fruits charnus ou de fleurs blanches. À déguster avec des fromages crémeux, des poissons et autres crustacés. La vallée de la Marne Ensuite, la vallée de la Marne possède des sols argileux, marneux et calcaires. Le cépage meunier, majoritaire dans la région, y trouve toutes les conditions idéales à son épanouissement. De leur côté, pinot noir et chardonnay affectionnent tout particulièrement les sols marneux et calcaires. Reflétant la typicité du terroir, les champagnes de la région dévoilent des odeurs gourmandes de fruits blancs à pépins, de fruits tropicaux et de fruits jaunes. On découvre également quelques notes d’épices douces. Risotto aux crevettes et au curry, salade de bœuf mariné, poulet en ratatouille, fromages à pâte molle, tiramisus aux fruits rouges… Ici, les champagnes peuvent accompagner idéalement toutes sortes de recettes estivales. La côte des Blancs Cette région est incontestablement dédiée au cépage chardonnay, qui occupe 95 % du vignoble. Ce dernier se délecte de nutritions minérales puisées dans les sols crayeux. La côte des Blancs produit un blanc de blancs se démarquant par des arômes d’agrumes, de fruits charnus à pépins associés à des notes de fleurs blanches et d’herbes aromatiques. En prenant de l’âge, ce vin exprime des notes de fruits secs, d’épices, de miel, de pêche tirant vers le curry ou encore de fruits secs grillés. Cette fois encore, de nombreux accords sont permis : volailles en sauce crémée aux champignons, fromages à pâte pressée et cuite, ris de veau, poissons en sauce… La Côte des Bar Le terroir de la Côte des Bar est marqué par une alternance de coteaux, de forêts et de cultures. Les reliefs escarpés dessinés par les rivières et cours d’eau façonnent également le paysage. Comptant 8 000 hectares de vignes, la Côte des Bar accapare un quart des surfaces en Champagne. Elle renferme des sols marneux, calcaires et argileux. Le vignoble de la région est dominé par le pinot noir suivi par le chardonnay et donne des champagnes dotés de finesse et d’une grande élégance. À souligner : sur les 62 communes classées implantées sur ce vignoble, celle des Riceys tire son épingle du jeu en disposant de trois appellations d’origine contrôlée : Champagne, Rosé des Riceys et Coteaux Champenois. ...
Véritables hommages aux traditions ancestrales françaises, la Capricieuse et la Philosophe sont le reflet d’une histoire, d’une passion et d’un dévouement à la perfection. Cette gamme de spiritueux de haute qualité qui se veut être l’ambassadrice de l’excellence à la française surprendra les papilles des plus exigeants. La Philosophe : une vodka à contre-courant Élégante et gourmande, la Philosophe fait fière figure de référence dans le domaine des vodkas françaises issues d'une conception typiquement artisanale. La dilution très lente, l’absence de sucre ajouté et un vieillissement optimal confèrent à cet élixir, travaillé à base de blé et fait à la main, une maturité digne des plus grands spiritueux de France. C’est d’ailleurs « pour rendre une image plus noble à la vodka que la Philosophe, [distillée à Cognac], s’éloigne de la tradition russe pour se rapprocher des eaux-de-vie à la française », nous confie Alexandre. Avec le blé pour la terre, l’alambic pour le feu, l’évaporation pour l’air et la source charentaise de distillation pour l’eau, la Philosophe nous rappelle l’étude quantique, une doctrine philosophique fondée sur ces quatre éléments qui contribuent à en faire une vodka d’exception. Équilibrée, ponctuée de notes tantôt suaves tantôt épicées et dotée d’une légère touche d’agrume, cette vodka est la promesse d’un voyage gustatif au cœur de la perfection. La Capricieuse : le terroir berrichon à l’honneur Afin de rendre hommage à sa province, le Berry, Alexandre - et son associé Nicolas - décident d'innover par la création d’une crème alcoolisée à base de lait de chèvre : la Capricieuse. S’inspirant du meilleur de son terroir, produit en partenariat avec des producteurs locaux et chéris des Berrichons, ce nectar, véritable fierté régionale, mérite amplement sa place dans le monde de la quintessence du spiritueux à la française. « Cette liqueur fidèle à la région s'apprécie pour sa touche lactée et gourmande et est idéale en digestif [ou en apéritif]» » précise Alexandre. Un Baileys Berrichon, décliné sous plusieurs versions dont les plantes, le miel ou la châtaigne. ...
Héritiers d’une tradition qui remonte au 16e siècle, les produits Isigny Sainte-Mère sont issus d’un lait collecté auprès d’éleveurs respectueux de leur terroir, dans une zone géographique de 35 km dans le Cotentin et le Bessin autour d’Isigny-sur-Mer, en Normandie. Le climat océanique tempéré assure une pousse de l’herbe exceptionnelle, et le sol d’argile et de limons riche en sédiments donne au lait des vaches une richesse en sels minéraux, oligo-éléments et acides gras oléiques unique. La Coopérative Isigny Sainte-Mère rassemble 630 producteurs de lait au sein de ce bocage normand qui offre une terre de pâture d’une qualité rare. Chaque ferme suit un cahier des charges exigeant, assurant une parfaite sécurité sanitaire et traçabilité pour le consommateur. L’excellence de ce lait fait des produits Isigny Sainte-Mère des incontournables de la gastronomie française, qui rayonnent dans le monde entier ! Des produits de grande qualité ... Tous les laits collectés ont moins de 48 heures et sont transformés de façon traditionnelle, dès réception, en beurre (Beurre doux, Beurre salé, Beurre de baratte, Beurre de tourage), en crème (Crème fraiche, Crème liquide, Crème fouettée), en fromage (Camembert, Pont-l’Evêque, Mimolette), en fromage frais ou lait écrémé. Au respect de la tradition s’ajoute un grand soin apporté tout au long du processus de fabrication pour répondre à de hauts standards de sécurité, de qualité et de traçabilité. ... et innovants Au cours de ces dernières années, la Coopérative a continué d'innover pour répondre aux nouvelles tendances des consommateurs. Lancée en 2016, la Fondue Normande est une fondue prête à l’emploi, composée de Camembert, Livarot et Pont-l’Evêque. De nombreuses récompenses La Coopérative Isigny Sainte-Mère a été distinguée par le label Entreprise du Patrimoine Vivant en juin 2015. Ce label d’Etat français distingue des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence, assurant le rayonnement, tant économique que culturel, du pays. La Coopérative est également la plus médaillée au Concours Général Agricole dans la catégorie « Produits Laitiers », avec plus de 300 médailles sur ces 25 dernières années. Chaque année, les produits Isigny Sainte-Mère figurent au palmarès. Gage de qualité, de savoir-faire et de traçabilité, l’obtention d’une médaille est un signe incontestable d’excellence reconnu en France et à l’international. Au-delà des produits, les médailles récompensent également l’exigence et le savoir-faire des producteurs et des salariés d’Isigny Sainte-Mère, dont le travail garantit l’excellence des beurres, crèmes et fromages qui font la renommée de la Coopérative. ...
« La promesse du Sud ». C’est avec ce slogan très ensoleillé que l’agence de voyages ES Wine se lance dans le domaine de la création de voyages à destination du plus grand vignoble du monde. Son concept : tailler des expériences sur mesure pour faire découvrir le Languedoc et ses alentours. Au travers de ses vins, bien entendu, mais aussi de toutes ces facettes qui font de l’Occitanie une mosaïque de sensations. Foison de circuits pour toutes les gammes d’envie Emmanuelle Robert le dit d’emblée : la force de ES Wine, « c’est son expertise sur la région, sa connaissance pointue du milieu de l’hôtellerie, son partenariat avec différents prestataires, les services sur mesure et surtout une expertise sur le vin ». Forte de ces arguments, l’enseigne décline des offres de circuits à la découverte du Languedoc où le vin sert de fil conducteur. Les promesses de découvertes, elles, jouent la carte de l’éclectisme. De la Camargue au bassin du Thau, en passant par le massif des Corbières, l’Occitanie est en effet une terre de contrastes. Pour ne pas passer à côté de l’essentiel et frayer avec les grandes particularités, ES Wine prend donc le parti de combiner les expériences en des formules d’une journée à une semaine de cinq ou sept jours, sur différentes thématiques. Une journée à une semaine pour saisir le meilleur de l'Occitanie La Côte Vermeille, formule d’accès aux singularités roussillonnaises, s’apprécie, par exemple, en un week-end de trois jours. De Collioure à Banyuls, ce sont les vins doux naturels des Pyrénées qui se laissent percer dans leur secret. Les charmes de la montagne succèdent au charme bon enfant des paysages maritimes. Le musée d’Art moderne de Céret constitue l’incursion culturelle de ce parcours. Pour les grands pressés, le pic Saint-Loup constitue un excellent prétexte de balade dont les étapes permettront d’entrer dans l’intimité de trois domaines. Dégustations de vins et déjeuner de plats du terroir au programme pour cette incursion d’une journée. Le culturel est au cœur des parcours des Corbières, des occasions à saisir pour goûter aux meilleurs crus du Languedoc. Du palais des Archevêques à l’abbaye de Fontfroide, de Carcassonne aux châteaux cathares les yeux ne se lassent pas des fastes de ces patrimoines occitans médiévaux. Incursions savoureuses et œnologiques L'Occitanie via ES Wine, c’est également la possibilité de confiner ses activités à d’exceptionnels instants gastronomiques. Les repas œnologiques constituent des occasions de partage autour du vin. Proposé à des groupes restreints, ce parcours sensoriel inclut une pédagogie autour de crus d’un terroir donné, dispensée par un sommelier. L’expérience s’enrichit ensuite d’initiations savoureuses autour de mets de choix, arrosés naturellement du vin qui sied à l’occasion. Cette formule, au même titre que les offres de circuit, est également accessible à titre exclusif aux membres du Wine Club. Ce groupe de partage ouvre la participation aux ateliers de dégustation programmés par la maison, sur différents thèmes. Cette activité interactive peut, de son côté, être privatisée pour une initiation sur mesure. Service d’experts pour satisfaction sur mesure Les circuits de base proposés par ES Wine incluent l’hébergement dans un hôtel cautionné par l’enseigne et son expertise de la destination. Les domaines viticoles et les sites patrimoniaux méritant un détour sont minutieusement sélectionnés pour assurer une expérience inoubliable. Il en va de même des activités supplémentaires, type balade en bateau. Cependant, l’enseigne prend à cœur de tenir compte des souhaits de sa clientèle qui peut naturellement accéder à une programmation déclinée selon ses aspirations personnelles. ...
Ici, le champagne se réinvente. Grâce à la richesse du terroir associée au talent et à la créativité des vignerons, les champagnes Xavier Loriot révèlent un style inimitable, une onctuosité enchanteresse qui sublime les plus beaux instants. Champagne Xavier Loriot : inventivité et avant-gardisme en héritage L’histoire de la maison Xavier Loriot remonte à 120 ans. L’arriere Grand pere de Xavier Loriot, un vigneron ambitieux, a commencé à cultiver une petite parcelle de vignes à Binson-et-Orquigny. La propriété et les savoir-faire furent ensuite transmis de fille en fils . Au fil des décennies, l’aspiration du fondateur a continué à inspirer et guider ses descendants. La maison a ainsi prospéré, les terres se sont élargies, les outils sont devenus de plus en plus modernes. Aujourd’hui, c’est Charlène Loriot qui est à la tête de cette exploitation familiale avec ses 10,5 ha de vignes. Première Femme de la maison a travailler le vin, et qui est toujours sous l’œil vigilant de son père Xavier, afin de préserver ce précieux héritage. L’objectif actuel est de préserver l’aspect environnemental et d'orienter ses méthodes vers l’agriculture raisonnée. Et Charlène soutient son père Xavier Loriot dans le travail des vignes. Authentiquement Loriot Au domaine Xavier Loriot, l’anticonformisme se reflète dans chacune des 8 cuvées : Collision Meunier, O Dosage, 100S- Sans Sulfites Ajoutés, Hypnotic Brut, Collision Meunier Rosé, Fragment de Noirs, Insaisissable Brut, Millésime Brut. La cuvée Collision Meunier illustre à merveille l’esprit de la maison. Contenant uniquement du pinot meunier, elle dévoile des arômes puissants. C’est la plus honnête expression de ce fabuleux terroir de champagne au sol crayeux. L’hypnotic Brut, lui, est un harmonieux assemblage entre 40 % de chardonnay, 30 % de pinot noir et 30 % de pinot meunier. Vin complexe et expressif, son intensité fait découvrir l’âme du champagne et conduit au cœur du terroir. Les cuvées 100 S- Sans Sulfites Ajoutés et 0 Dosage, quant à elles, sont les emblèmes suprêmes des pensées créatrices de la maison Xavier Loriot. Elles repoussent les normes, défient le classicisme champenois pour ne révéler que les plus précieux : des arômes et des saveurs dans leurs formes les plus pures et les plus nobles. ...
Le vignoble de six hectares de la maison Girardin, situé entre la côte des Blancs et la vallée de la Marne, se veut être une source d’inspiration pour Sandrine Girardin, vigneronne et musicienne dans l’âme. À la manière d’un chef d’orchestre, elle élabore des cuvées d’exception en complémentant les caractéristiques des quatre terroirs champenois sur lesquels sont réparties les vignes du domaine. Des cuvées traditionnelles à souhait Vigneron Indépendant, la maison Girardin est passée maître dans l’art de concevoir du champagne de qualité suivant les principes de la viticulture raisonnée. Cet engagement mêlé à une vinification traditionnelle donne naissance à des « cuvées uniques qui ont leurs propres caractéristiques et leurs propres parfums », affirme Sandrine. Ce champagne, qui apportera une élégance subtile en bouche et une touche accordée à vos instants gourmands et raffinés, est obtenu « en jouant [comme avec les notes de musique] sur différents terroirs au sous-sol complémentaire tout en gardant leurs propres particularités afin d’arriver à un assemblage sympathique et original », continue-t-elle. Du bon vin à l’oreille musicale Au travers des noms à la résonance musicale des cuvées B. Girardin, Sandrine manifeste son amour de la musique, « ce côté magique et transcendant » découvert dès son plus jeune âge au piano. « Tout au long de mon métier de vigneron, la musique me suivra », nous confie-t-elle. Le Rubato, le Point d’Orgue ou le Vibrato sont autant d’incarnations de cette note mélodieuse conférée à chaque spiritueux de la marque. La cuvée ambassadrice de la marque, l’Appoggiature, se distingue par ses délicates notes aromatiques et ses saveurs fruitées issues de l’assemblage harmonieux des trois cépages champenois, idéal pour accompagner un apéritif. ...
Afin de donner un nouvel élan au vignoble, les propriétaires des lieux ont fait appel à Jannick Utard. Issu d’une lignée de vignerons, ce dernier débarque au domaine en 2006. Assez rapidement, il s’attèle à mettre l’exploitation sur la voie de l’excellence à travers l’utilisation de méthodes de culture biologique et biodynamique. Un terroir propice aux grands vins rouges Le vignoble de 20 ha du Domaine de la Navicelle, situé entre mer et montagne, est implanté sur le terroir exceptionnel de la Colle Noire. Les vignes sont en restanque sur des sols d’argile lourde et un sous-sol rocailleux de calcaire, de grès et de schistes. « Cette typicité est très bénéfique pour la vigne puisque, en raison de la très grande capacité de rétention de l’argile, les raisins ne souffrent pas de la chaleur de l’été et atteignent facilement leur maturité optimale », explique Alice Euvrard, directrice commerciale. Une viticulture saine Certifié bio en 2014 et Demeter en 2017, le domaine met en avant des pratiques culturales saines en vue de préserver l’environnement. Ici, l’objectif est d’intensifier au maximum les échanges entre la vigne et le milieu dans lequel elle vit. De cette manière, la plante développe une vitalité et une résistance face aux maladies et autres agressions. « 90 % du vin se fait d’abord à la vigne. Avoir de beaux raisins d’une maturité optimale, c’est vraiment la base de notre travail. » Côté vinification, la maison se distingue par des techniques qui autorisent très peu d’intervention pour conserver un maximum de fruits et de fraicheur. En outre, elle se sert des levures indigènes présentes naturellement à la vigne et au chai. « Nous ne mettons pas de CO2 dans les cuves, ce qui fait que nos vins ne contiennent que très peu de sulfites », souligne Alice Euvrard. Au niveau des blancs, la vinification et l’élevage sur lies fines se font en fûts d’acacia, permettant d’obtenir des notes plus subtiles que ce que l’on obtient avec le chêne. Des vins qui reflètent le terroir Grâce aux différentes particularités du terroir de la Colle Noire, les vins de la maison sont riches, complexes et se dotent d’une belle fraicheur. Remises au goût du jour, les gammes du Domaine de la Navicelle célèbrent aujourd’hui l’esprit méditerranéen avec des étiquettes qui évoquent le monde marin. Parmi les spécialités proposées, « Indigo » représente le cœur de gamme de la maison. Il s’agit de 3 nectars (blanc, rouge, rosé) qui magnifient à la fois cépages et terroir. Le blanc, élaboré à partir de rolle, séduit par ses notes de pamplemousse, de fruits blancs et de fenouil. Le rouge, composé de grenache, de syrah et de mourvèdre, révèle des arômes de fruits noirs comme la cerise, de garrigue et de tabac blond. En bouche, ce vin très frais présente des tanins fins et veloutés. Enfin, le rosé, à base de tibouren, de grenache, de cinsault et de syrah, est un parfait équilibre entre matière et fraicheur. Un vrai rosé de gastronomie qui sublimera des mets exotiques et les poissons de la Méditerranée ...
Situé dans le quartier du Marais, à Paris, le restaurant L’Alivi nous emmène dans l’atmosphère d’une auberge traditionnelle corse. Ses pierres apparentes, ses poutres, son superbe carrelage de tommettes d’époque ainsi que ses belles bouteilles en font un espace convivial. Il est également doté d’une terrasse très agréable sur une venelle piétonne. Des chants polyphoniques vous accompagnent tout le long de votre repas et participent à cette chaleureuse ambiance. Saveriu Cacciari, le propriétaire du restaurant L’Alivi, et toute son équipe vous accueillent avec plaisir tous les jours, midi et soir. Des plats et des vins 100 % corses Ici, tout est fait maison à partir de produits frais de saison ou typiquement corses, sélectionnés avec soin. Le chef aime façonner des produits bruts pour les mettre en valeur et révéler toute leur saveur. En semaine, la formule déjeuner à 15 € se compose d’une entrée et d’un plat ou d’un plat et d’un dessert. Le soir, découvrez les formules 2 ou 3 plats, respectivement à 24 et 30 €. Ou choisissez dans la carte pour vous régaler de spécialités régionales corses. De nouvelles recettes sont mises à la carte régulièrement. Les gros mangeurs pourront savourer une côte fermière de cochon de 500 g, rôtie au four et accompagnée d’une purée maison parfumée à la nepita, une herbe typique du maquis corse dont le gout se rapproche de celui de la marjolaine. Quant aux autres, ils pourront se régaler avec un civet de sanglier ou un filet de loup corse à la plancha. En dessert, il faut absolument (re)découvrir le fiadone du chef et son limoncello, un gâteau traditionnel réalisé à partir de fromage frais de brebis, le brocciu. Bien sûr, vous pourrez également apprécier les charcuteries et les fromages corses. Pour accompagner votre repas, la carte des vins propose une belle sélection. Des vins 100 % corses issus de petits domaines, dont un tiers est en bio. Découvrez également la suggestion du mois : rouge, rosé et blanc. ...
Pour Frédéric Bourgoin, le temps est venu de dépoussiérer l’image désuète associée au cognac. Un phénomène qui – d’ailleurs - mérite amplement une réflexion. Dans son propre pays natal, ce spiritueux a été relégué au rang de digestif de vieux pépères. Une situation inadmissible pour ce jeune vigneron qui aspire à tellement mieux pour un si beau produit. Histoire de faire bouger les lignes du cognac, il s’est alors imposé une nouvelle vision directrice. L’idée ? « Proposer une approche viti-vinicole naturelle, de la transparence à outrance, et un soupçon d’innovation ». De la vigne au verre À côté des grandes marques de cognac, les faiseurs de petits volumes tentent de se tailler une place au soleil en adoptant une toute approche dans la production de leurs spiritueux. C’est le cas de Bourgoin Cognac. Cette maison implantée sur la commune de Saint-Saturnin, dans le village de Tarsac fait appel à l’expérience familiale, l’amour du terroir et l’innovation pour tirer son épingle du jeu. Constitué en 1930, le domaine a vu succéder quatre générations de vignerons et s'étend aujourd'hui sur les crus premiers bois (hautement revendiqué), petite champagne et fins bois. Frédéric est particulièrement admirateur du terroir des premiers bois. « C’est un minuscule cru oublié de la carte AOC cognac du 1er Mai 1909, doté de sous-sols calcaires du Crétacé (cénomanien moyen) », communique-t-il. Ce fort attachement à la terre s’illustre par des méthodes de fabrication typiques. « Je m’obstine à faire des cognacs « nature » qui expriment au mieux le terroir qui les a vus naître. Donc chez moi pas d’assemblages, pas de filtrations, pas de colorants, et pas de sucres ajoutés ». En clair, le produit et rien d’autre. Pour aller encore plus loin dans sa démarche, le vigneron-terroriste fait aussi tout lui-même, aidé de quelques membres de la famille. De la récolte des raisins, au pressurage, en passant par la distillation jusqu’au vieillissement, le domaine maîtrise l’ensemble de la chaîne de production. Quelques ambassadeurs de la maison L’innovation constitue l’une des marques de fabrique de Bourgoin Cognac. Une philosophie qui se découvre à travers le Micro-barrique 1998. Ce cognac XO est élevé dans des micro-barriques de 10 litres, ce qui lui donne plus de rondeur et de suavité. Ce n’est pas tout. « Ces contenants sont surchauffés à l’intérieur à l’aide de charbon actif qui va capter les éléments trop agressifs du cognac et le rendre plus doux en bouche. C’est ce qu’on appelle la méthode du bousinage crocodile », nous informe notre interlocuteur. L’objectif étant de redonner l’envie à certaines personnes qui boudaient le cognac de se remettre à en déguster. Pari gagné. Les produits Bourgoin Cognac commencent à imposer leur signature auprès du cercle très fermé des jeunes branchés parisiens. « Nous avons pour ambition de plaire notamment aux trentenaires qui ont envie de se différencier de la consommation de leur papa plus axé sur le whisky et qui redécouvrent cet alcool français oublié. Cette jeunesse qui aime déjeuner dans les restaurants gastronomiques, en quête de naturalité, de produits vrais et authentiques, de structures familiales et de produits en direct du producteur. Bref, ceux qui ont en marre d’acheter des marques déconnectées du terrain. » Message clair et limpide Monsieur Bourgoin ! ...
Brasserie typique du Nord, Le Passage Rihour, tenu par Françoise et Philippe, est une halte gourmande incontournable à Lille. On se laisse volontiers tenter par ses plats régionaux et traditionnels, sans pour autant payer le prix fort. Dans un cadre agréable et décontracté mettant l’accent sur l’accueil et l’efficacité du service, ce restaurant sis en centre-ville propose une carte éclectique faite pour plaire aux plus gourmands. Des moules-frites et des produits frais Avec sa spécialité maison, les moules-frites, Le Passage Rihour sait combler les papilles de ses clients. Ce plat bien apprécié du Nord y est servi à toutes les sauces : crème d’ail, marinière, maroilles, curry et autres. Proposant une cuisine traditionnelle et régionale, l’établissement mise également sur les produits frais avec ses plats à base de poissons pêchés la veille au niveau des côtes bretonnes et servis en quantité généreuse (400 g la portion). Turbos, lottes, soles, coquilles Saint-Jacques et autres produits de la mer sont préparés nature ou rôtis, avec de la sauce. Ces produits frais, arrivés tôt depuis la criée, se retrouvent justement sur le plat emblématique de la brasserie lilloise, qui répond au nom de La marée du Matin. Accompagné d’un risotto et d’une sauce, le poisson y est rôti. Et pour que l’on apprécie mieux les saveurs de ce dernier, le restaurant choisit volontairement de le servir séparément de sa sauce. Des plats destinés aux adeptes de viande Le Passage Rihour, c’est aussi des plats à base de viande bouchère. On y retrouve alors une intéressante sélection de burgers, mais aussi une carte de viande permettant de déguster du jarret de porc en grande quantité, de la carbonade flamande typiquement régionale, du potjevleesch, cette fameuse spécialité flamande signifiant littéralement petit pot de viande, ou encore du welsh, spécialité galloise préparée avec du cheddar fondu, et tout cela, fait maison. Une brasserie classique à l’excellent rapport qualité-prix Dans une démarche économique, la brasserie propose aussi en option une formule complète comprenant entrée, plat et dessert. Par ailleurs, elle met logiquement à disposition de ses visiteurs une sélection de vins issus de toutes les régions viticoles du pays au meilleur prix mais accompagnant merveilleusement les plats proposés. Et évidemment, comme toute brasserie qui se respecte, la sélection de bières est à ne pas rater (à consommer toujours avec modération). ...
Sébastien Labails | Bonjour, je m’appelle Sébastien Labails, je suis le gérant des vignobles de Maxime. Maxime est le propriétaire de nos trois propriétés en Graves et en Saint-Émilion ; il m'a confié les clés de ses vignobles pour gérer tous les aspects allant de la production à la commercialisation. La Une | Et comme tout vignoble, j'imagine que le vôtre a une jolie histoire à nous raconter ? S L | L'histoire du vignoble commence en 2001 pour Maxime, qui tombe littéralement amoureux du château Tourteau Chollet et de son pin de 250 ans ainsi que du château Grand Lartigue, puisqu'il fait l'acquisition de ces deux châteaux en 2001. Maxime est diplômé en expertise comptable, mais son rêve a toujours été de pouvoir faire du vin. Grâce à son diplôme et ses compétences techniques, il a pu acquérir ces deux châteaux après deux ans de recherches. C’est en 2018 que Maxime Bontoux m’a confié la gérance des deux châteaux pour pouvoir développer les activités à la fois au niveau de la production et de la commercialisation. Et pour pouvoir produire le mieux possible, chez vous, on cultive Bio non ? S L | Nous sommes engagés environnementalement : Terra Vitis depuis 2005, nous avons également été le premier vignoble des Graves, en 2012, à être certifié HVE (Haute Valeur Environnementale) à la suite du Grenelle de l'environnement. Également depuis 2019, nous sommes certifiés BEE FRIENDLY, les amis des abeilles : nous sommes très restrictifs en termes d'utilisation d'insecticides, puisque nous les avons tous bannis. Pour lutter contre les verres de grappes nous utilisons dorénavant la confusion sexuelle. Nous nous sommes également engagés dès 2021 en agriculture biologique. Nous avons donc franchi le pas, ce n'est pas facile puisque nous sommes quand même à Bordeaux qui connaît un climat avec des précipitations importantes. Ce qui est délicat c'est de pouvoir protéger les vignobles en agriculture biologique tout en maintenant une récolte saine et de qualité ainsi qu’avec une quantité satisfaisante. Une reconversion donc sur votre agriculture, mais toujours de grands vins, vous nous les présentez ? S L | Au niveau de la gamme des vins, nous avons construit celle-ci de la même façon à la fois sur Saint-Émilion et dans les Graves puisque nous avons en vin rouge : un rouge uniquement élevé en cuve, puis un rouge 50 % barrique et enfin un rouge 100 % barrique. En plus de cela, nous avons deux blancs : notre grand vin blanc « 1760 », 100 % élevé en barrique et ressemblant à s’y méprendre aux grands crus classés de Pessac Léognan ainsi que notre vin Tourteau Chollet blanc. En plus de cela, pour compléter cette gamme, nous avons un vin sans sulfite ajouté qui s'appelle « C’est pas G… » et dans lequel, nous avons réalisé un assemblage de 25 % de chacun de nos cépages rouge : merlot, cabernet sauvignon, petit verdot et Malbec. Il s’agit de notre porte-étendard pour dénoncer le réchauffement climatique. Alors une chose est sûre, c'est que la qualité de vos vins n'est plus à prouver. Entre autres, vous avez été médaillé d'or à Paris, à Bruxelles, cité maintes et maintes fois au guide Hachette et c'est pour ça que nous pouvons retrouver vos vins à certaines tables de grand restaurant. Quelle porte faut-il que je pousse pour pouvoir à la fois déguster un excellent plat avec un de vos excellents vins ? S L | Nous sommes mis en avant dans certains grands restaurants comme le restaurant « Saison » de l'institut Paul Bocuse à Lyon. Nos vins sont également référencés chez « Fauchon » à Paris avec le « 1760 » en rouge et en blanc qui est largement apprécié par l'ensemble des équipes de l'hôtel « Fauchon ». Et si l'on parlait maintenant un petit peu de millésime, millésime exceptionnel comme sur le Ferrand Lartigue par exemple en 2012, pour les autres vins, vous aurez peut-être un millésime à nous conseiller ? S L | Alors sur le Ferrand Lartigue c'est effectivement le millésime 2012 qui est exceptionnel, ma...
Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore eu l’occasion de tester les combinaisons de saveurs venues d’Asie et d’Amérique du Sud, slalomant entre poisson cru & marinades, gourmandise crustacée & huitres bretonnes, flânant entre la place des Vosges et la Seine, faites illico une halte pour dîner chez Homies Del Mar. Au programme: ambiance cool, simple & feutrée, cocktails maison… et surtout, des tapas à se damner. Des saveurs Del Mar subtilement maîtrisées Ayant fait ses armes à l’Atelier de Robuchon et au Nobu à Londres, le chef Axel Brizard - à 4 mains au piano avec Adib Kaddoura - insuffle en cettegastro-tapasserie des saveurs de bord de mer & une créativité toute singulière. Venez entre copains ou en famille, en 1er rencard ou au comptoir seul pénard : mais venez-y avec vos papilles & la ferme intention de vous faire efficacement ioder l'bec! A la carte des réjouissances ces jours-ci (comme la marée, bien souvent, la carte elle aussi aime à changer & danser) : potimarron en tandori et Sainte Maure de Touraine, ceviche péruvien & un second décliné - façon surprise - sur les arrivages & l'esprit du moment, le lieu nippon caramélisé au miso, le Calmar frit juché sur sa mayonnaise maison à l’encre de seiche, les moules au Chorizo & à la Fourme d'Ambert ou, pour le pote viandard qui du poisson ne se satisfait pas, un tapas de magret de Canard. Post salé, les notes sucrées seront jouées ces jours-ci sur base de Remède au Chocolat - Ganache et Praliné ou en duo avec cette mystérieuse & évocatrice "Tarte au citron et Yuzu, mais pas vraiment". ...
Suite au décès de son mari en 2003, Brigitte Beaufort décide de changer de vie et de quitter son métier de chef de projet informatique. Elle souhaite récupérer les terres champenoises que louait son époux. Mais au préalable, elle doit retourner sur les bancs de l’école pour obtenir son diplôme d’exploitant viticole. Ce n’est qu’en 2008 qu’elle devient propriétaire d’une exploitation de 4 hectares avec 14 parcelles sur les communes de Bouzy, d’Ambonnay et de Tours-sur-Marne. En 2012, elle acquiert un bâtiment à Bouzy qu’elle fait rénover et agrandir. Il lui reste encore à faire l’acquisition de cuves pour devenir totalement indépendante. Dès le départ, Brigitte Beaufort a choisi de soigner ces cépages de Pinot noir et Chardonnay dans un processus de viticulture raisonnée et durable en prohibant les pesticides, en minorant au maximum les intrants et en privilégiant les molécules certifiées bio. Pendant la vendange, en tant que récoltant-expéditeur, elle fait presser et vinifier ses raisins chez un autre viticulteur. Par contre c’est elle qui reste maitre de l’assemblage, de la mise en bouteille, du vieillissement et du dégorgement. Avec l’aide du Syndicat Général des Vignerons, elle fait connaitre ses champagnes lors de salons professionnels en France ou à l’étranger. Plusieurs cuvées sont déjà présentes sur les tables de l’hôtel Crillon et au relais Richelieu. Ses champagnes sont également disponibles chez des cavistes, comme à St-Etienne et Béziers. Des champagnes Grand Cru Depuis le début, Brigitte Beaufort a pris le parti de ne réaliser que de petites cuvées mono-année. Avec ses 80% de raisins Pinot noir et ses 20% de raisins Chardonnay, elle crée des champagnes Grand Cru peu dosés en sucre. Par exemple, le champagne Expression Grand Cru aux fines bulles et aux parfums délicats de quetsche, ananas, citron et menthe. ...
Le mot fourme vient du latin et signifie « mettre en forme le cailler ». En français moderne, ce mot signifie « fromage ». De là, est apparue la combinaison des mots « fourme d’Ambert », qui signifie « fromage d’Ambert en Auvergne ». Une histoire raconte qu’à l’époque napoléonienne, des écrits de dragon autrichien témoignent de l’achat du fromage à Ambert. Une denrée ensuite jetée dans la rivière parce qu’elle était moisie. Mode de fabrication Fromage à pâte persillée, la fourme d’Ambert se caractérise par sa forme verticale, ronde et haute. Elle est produite principalement en Auvergne, sur la montagne du Puy-de-Dôme (600-1 600 mètres d’altitude), dans 5 cantons du Cantal, mais également dans 8 communes de la Loire. La fabrication de la fourme d’Ambert se fait manuellement et naturellement, respectant ainsi les techniques ancestrales de fabrication et les valeurs même de son terroir d’origine. Le lait de vache est alors mélangé avec un champignon appelé le Penicillium Roqueforti, afin d’obtenir le persillage. Vient ensuite l’étape du caillage puis, le travail en cuve (découpage et brassage). La mise en moule se fait à l’aide d’un tapis afin de préserver les grains coiffés, pour aller directement à l’égouttage, où les fromages sont retournés durant 24-48 heures. Une des étapes les plus importantes est le salage qui se fait manuellement au sel sec, puis le piquage, qui consiste à créer des trous à l’aide de grandes aiguilles, pour permettre le développement du bleu. Pour finir : le passage dans les caves d’affinage, où la fourme d’Ambert repose durant vingt-huit jours. Un goût unique aux mille recettes De ce fromage bénéficiant de l’Appellation d’origine contrôlée (AOP) depuis 1972 naissent des milliers de recettes créées par des professionnels de la gastronomie, mais également par des amateurs de la cuisine. Facile d’utilisation, il rayonne aux quatre coins de la planète par son goût de champignon et sous-bois, à la nuance fruitée. En arôme, il dégage une odeur de cave. La fourme d’Ambert s’accorde avec tous types d’aliments, chauds, froids, ou sucrés, salés et même avec des boissons, comme le mélange du cappuccino de betterave et de la fourme d’Ambert. Elle sublime ainsi toutes les créations culinaires : tartelette de fourme d’Ambert aux brocolis et caramel de pommes, magret de canard, rillettes aux noix et à la fourme d’Ambert, crème brûlée à la fourme d’Ambert. ...
Néophytes, étudiants, salariés en reconversion et professionnels souhaitant monter en compétence se tournent vers l’École Supérieur du Vin pour devenir des experts dans le monde du vin. Une école ayant adopté un modèle économique collaboratif Fondée en 2015, l’École Supérieure du Vin est devenue en quelques années un passage incontournable pour de nombreux professionnels du secteur. Située au cœur de l’Occitanie, les étudiants qui y font leurs classes apprécient la possibilité d’en apprendre plus sur ce monde si riche et passionnant. Pour ce faire, cette école atypique est adepte de l’économie collaborative. En effet, en complément des salles fixes à la disposition des enseignants et apprenants, de nombreux cours sont réalisés en plein cœur des domaines de la région. Grâce au soutien de professionnels du monde viticole (sommeliers, œnologues, vignerons, cavistes, viticulteurs et spécialistes de l’œnotourisme), les étudiants peuvent ainsi appréhender les différentes facettes, de la fabrication à la commercialisation du vin. Cet apprentissage innovant favorise le partage, l’entraide et le collaboratif qui sont des valeurs chères à ce jeune établissement. Tout cela en restant au plus près de la réalité du marché. Un peu de théorie et beaucoup de pratique : la recette du succès de l’ESV. L’objectif de cet organisme de formation : former les futurs professionnels du secteur tout en valorisant le territoire et les vins d’Occitanie. Des formations répondant aux attentes de tous les étudiants Cette école inhabituelle accueille quatre grands types d’apprenants : - Le néophyte qui souhaite une formation complète afin de se spécialiser dans le domaine du vin ; - Le restaurateur qui veut se former aux accords mets et vins ; - Le propriétaire exploitant voulant obtenir les clés pour améliorer l’attractivité de son domaine ; - Le caviste qui souhaite monter en compétence. Ainsi, depuis sa création, elle a mis en place un large choix de formations, courtes ou longues, afin de répondre aux attentes de tous ces profils hétéroclites. Parmi les offres disponibles, le diplôme Bachelor Commercialisation Internationale des Vins spécialité œnotourisme est l’une des formations des plus appréciées. Ouverte aux étudiants de BTS et DUT, aux demandeurs d’emploi et aux salariés souhaitant utiliser leur CIF, elle propose 570 heures de cours dispensées sur 3 jours par semaine. À la fin de l’année (sous condition de réussir l’examen final), l’étudiant aura les clés pour devenir commercial, responsable export, communication ou encore chef de rayon, ou acheteur spécialisé en vin. Autre programme de formation plébiscité par les professionnels : le Master Level Sud de France. L’objectif est clair : pouvoir former des experts en vins du Languedoc-Roussillon. Au terme des 14 heures de formation, l’élève aura la capacité de maitriser la grande diversité des vins de la région. À savoir : chaque formation demande aux apprenants de travailler sur des cas concrets, avec le soutien et la participation de professionnels partenaires. Des projets impliquant les apprenants Ce qui plait aussi aux étudiants, c’est la possibilité de prendre part à différents événements au cours de leur formation. Ainsi, les étudiants de la promotion 2016-2017 ont pu créer une cuvée et ont réalisé un calendrier des dieux et déesses de la vigne. Les promos suivantes prennent le relais, et relance des cuvées et de nouvelles éditions. Le premier projet fut, pour eux, l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances. En utilisant une « vigne-école », ils furent capables de vinifier avec des méthodes artisanales et en Agriculture biologique. Cette cuvée a été baptisée Escola (embouteillée en 2017). La promo suivante a créé la cuvée Octopus et s’est chargée de tout commercialiser elle-même. Un grand succès puisque les ventes ont été soldées avant même la finalisation de la mise en bouteille. Le second, quant à lui, fut une bonne manière de valoriser le d&ea...
Située au cœur du 15e arrondissement de Paris, cette enseigne aux dehors innovants, en plus d’être populaire, tranquille et un rien bobo, met le quartier en ébullition. À travers une cuisine bistronomique à base de produits frais et de saison, l’établissement propose une carte évolutive intégrant trois entrées, trois plats et trois desserts qui changent tous les mois, avec, à côté, un menu du midi composé de deux entrées, deux plats et deux desserts, qui, chaque semaine, ne sont jamais les mêmes. Misant sur la fraîcheur et la qualité des produits, l’établissement met à l’honneur le « fait maison ». Son menu bistronomique séduit plus qu’il ne surprend avec ses cinq variétés de plats, à savoir un assortiment d’amuse-bouches, une entrée, un plat de poisson, un plat de viande et un dessert. Les ingrédients sont ingénieusement agencés dans les assiettes, dans une intéressante alliance de couleurs et de saveurs. Magret de canard, Saint-Jacques et autres matières premières d’exception sont délicieusement mis en scène. Une ambiance bistronomique La Table des Insolents, c’est un fond de cuisine un peu fusion aux tendances légèrement orientales. Avec un brin d’audace, comme le laisse supposer le nom de l’établissement, les classiques sont ici revisités avec des plats à l’image du restaurant. Dans un décor assez épuré aux tables d’une grande sobriété, l’accent est mis sur la qualité et la simplicité, pour une belle harmonie. ...
Bienvenue au restaurant Sur la Braise ! Alexandre Sanchez y concocte des mets sans équivalent. Sous les mains magiques de ce jeune chef, les ingrédients prennent des saveurs particulières. Un cadre design, une atmosphère chaleureuse Le temps d’un repas, Sur La Braise invite donc ses convives à un moment de délice, de découverte et d’expérience. Le tout dans un lieu glamour et épuré car côté déco, l’architecte Gill Bill a fait les choses en grand. Les banquettes en cuir et les tables en verre sont singulièrement mises en valeur par la couleur noire intense qui domine le lieu. Et on dirait que l’ambiance cosy qui règne dans la salle est diffusée par les murs de bouteilles illuminées. Une expérience gustative hors du commun Outre le charme de l’endroit, la cuisine sera aussi à la hauteur de vos espérances. Et en plus, vous aurez le choix : se laisser tenter par l’une des 3 formules proposées ou choisir directement à la carte. Dès l’entrée, le l'os à moëlle façon sur la braise ou les Moules braisées Josper sont un avant-goût de ce qui vous attend. Ceci fait, le tour du monde peut commencer à travers les viandes haut de gamme de chez Sur La Braise ! Le Picanha australienne Wagyu aus Farm vous conduira tout droit vers l’autre bout du monde. Sinon, commandez le Cœur de Rumsteak argentin angus ou la Noix d'entrecôte Brésil angus pour découvrir les subtilités de la viande latine. A moins que vous vouliez rester en Europe ? L’Entrecôte de Galice maturée ou le Faux-filet français Charolais sont faits pour vous. Toutes ces viandes sont tendres, savoureuses avec un goût que l’on retrouve nulle part ailleurs. Le secret ? Le talent du chef et le four à braise Josper qui trône dans la cuisine. « Car ce serait bien dommage de se fournir en prestigieuses viandes issues des 4 coins du monde si c’est pour les préparer n’importe comment » avoue Noam Rolnik. Au dessert, Alexandre Sanchez se plaît à vous concocter des douceurs rythmées par la disponibilité des fruits et produits de saison. La religieuse façon tiramisu ou les glaces et sorbets de chez Stéphane Vindret seront, entre autres, parfaits pour achever ce délicieux voyage. ...
Situé au cœur de la Provence verte, le Château la Curnière est une propriété provençale digne de ce nom, qui couvre en tout 121 hectares du village de Tavernes. Ame du domaine, le château proprement dit est un grand bâtiment qui a su traverser les époques et les générations de propriétaires sans perdre de son faste. Autour de lui se trouve son vignoble et sa petite oliveraie. Le reste du domaine est constitué d’un parc et d’un immense jardin à la française, avec ses allées et ses massifs de buis, une chapelle consacrée datant du XVe siècle ainsi qu’une cave et un caveau dédiés à la fabrication des vins. Une situation géographique privilégiée Le vignoble du domaine accapare 17 hectares sur les 121. « Nous avons le domaine le plus haut dans l’appellation Coteaux Varois en Provence » explique Tomasz Pawlak, responsable du vignoble. « Nous sommes installés dans une cuvette, ce qui nous met à l’abri des grandes intempéries, en l’occurrence le gel et la grêle » poursuit-il. Sans compter que sa situation en coteaux et son type de sol drainant lui offrent une irrigation idéale des vignes tout au long de l’année. Des procédés garants de la qualité Depuis les vignes jusqu’à la mise en bouteille, le Château la Curnière s’est imposé une méthode de travail garantissant la qualité de ses produits. Dans les champs, le domaine a fait le choix d’une agriculture raisonnée, sans aucune utilisation d’intrants chimiques. Au chai et à la cave, la vinification est menée selon les techniques traditionnelles. « Nous procédons à des analyses de nos vins qui montrent 0% de pesticides, comme quoi nos vins sont bons pour la santé, mais à boire avec modération bien entendu » explique Tomasz sur le ton de la plaisanterie. Quatre cuvées plusieurs fois récompensées Chaque année, le Château la Curnière produit dans les 450 hectolitres de vins qui se répartissent en quatre cuvées : « Château La Curnière » AOC Coteaux Varois de Provence en rouge, blanc et rosé ; « Château La Curnière Les 3 Croix » AOC Coteaux Varois de Provence ; « Domaine La Curnière Chardonnay » IGP Var-Coteaux du Verdon et « Château La Curnière Cuvée V » IGP Var-Coteaux du Verdon en rouge, blanc et rosé. Parmi tous les millésimes, le « Château La Curnière Rouge 2010 » mérite particulièrement d’être mis en avant, notamment en raison de ses multiples récompenses : une étoile au Guide Hachette 2012, trois étoiles au Guide des vins de Provence 2013 et une médaille d’or au Concours Interrégional des Vins de Brignoles 2001. Pour autant, les autres cuvées n’ont rien à lui envier, la majorité ayant également raflé des médailles lors des concours auxquels ils ont participé et font l’objet de citations régulières au sein des guides spécialisés. Un domaine ouvert aux amateurs de vins et de verdure Toute l’année, le Château la Curnière est ouvert à la visite sur rendez-vous, du mardi au samedi. Cette activité inclut un tour du domaine, la découverte des cuves des templiers, une balade dans le jardin et le parc ainsi que la découverte de la chapelle. Elle se termine autour de verres de vins et d’huile d’olive élaborés par le domaine. « Ponctuellement, nous organisons également des pique-niques chez le vigneron, avec des châteaux gonflables, des animaux de la ferme, des tirs à l’arc » conclut Tomasz Pawlak. ...
L’on peut faire attention à ce que l’on met dans ses plats, tout en goûtant aux fastes de la cuisine gastronomique. C’est notamment le cas quand on s’invite aux tables du Cheval blanc. Dans son cadre feutré et lumineux de la route de Wissembourg, à Lembach, cette adresse conjugue goût et bien-être autour de produits célébrant le local. Trois partitions pour un concerto de saveurs de saison Les plats que l’on sert aux tables du Cheval blanc célèbrent la tradition, tout en se parant de touches inventives et modernes. Au fil de ses trois menus riches en rebondissements, le chef joue la carte de la fraîcheur au rythme des saisons. Sélectionnant ses ingrédients chez les producteurs du voisinage, il les intègre dans des recettes que les papilles découvrent comme un parcours d’exploration. Instant savoureux garanti. Ceux qui préfèrent un guidage en douceur ne manqueront pas d’essayer le « Cannelloni de foie gras poêlé », l'un des incontournables de la maison. Truffe fraîche râpée et sauce aux truffes noires enveloppent le plat d’un grand zeste d’élégance. Dans le même menu, inutile de résister au mariage surprise « Fraise/huile d’olive » pour clore en douceur la fin des réjouissances. Pour les plus connaisseurs, le « Homard bleu rôti en deux services » mêle les notes marines à d’étonnantes touches toniques mariant gingembre, curry doux et poire Williams. Instant suprême de dégustation, réservé aux fins gourmets de souche quand se déploie le menu Épicure. Le filet de bœuf prend des tournures opulentes quand il est servi avec un condiment aux framboises et une légère béarnaise. Le « Grand dessert du Cheval blanc » clôturera en douceur et en grande pompe le service. ...
Cette petite boutique située dans le quartier Saint-Pierre est une halte obligatoire pour les riverains et les touristes de passage à Bordeaux. La fromagerie Deruelle est un antre de la gourmandise et des bons produits fermiers. Toutes les régions de la France y sont dignement représentées, mais Élodie DERUELLE a un coup de cœur pour les produits locaux, qu’elle fait découvrir passionnément à ses clients. De délicieux fromages et produits de terroir Sous la lumière tamisée, les fromages disposés dans les vitrines offrent une jolie palette de couleurs qui va de nuances grisâtres à dorées, jusqu’à un ton légèrement bleuté. Plus de 150 variétés de fromages y sont proposées. « Je m’investis plus dans les produits locaux pour mettre en avant notre savoir-faire et privilégier le circuit court », explique la gérante. Qu’elle soit à base de lait de vache, de chèvre ou de brebis, la gamme de fromages suggère des saveurs inattendues, à la fois affinées, aromatiques et typées. L’AOP saint-nectaire, le mont-d’or, le cabécou, le saint-félicien de chez Cellérier, le pouligny-saint-pierre ou encore le rocamadour figurent parmi la sélection. En outre, le rayon frais expose un vaste choix de yaourt, de crème fraîche, de beurre cru en motte du Pays Basque et d'œufs de la ferme. Quelques spécialités lyonnaises de chez Bobosse sont également à découvrir, telles que la cervelle de canut, les jambons ibériques, le pâté en croûte, les quenelles et un assortiment de saucisson. Pour sublimer le tout, un autre rayon propose du miel, de l’huile, des confitures, des vins ainsi que divers produits faits maison (cheese-cake façon Deruelle, tartiflettes, tiramisus, etc.). Un lieu de bonheur pour les gourmets ! « Du côté des producteurs » Pour Élodie DERUELLE, sa fromagerie est avant tout un lien entre les producteurs et les clients. « J’ai fait des études agricoles, j’ai eu ma première expérience dans les fermes à l’âge 14 ans, je suis naturellement du côté des producteurs, surtout des petits producteurs. » Cette sensibilité se traduit par une volonté de travailler étroitement avec eux à travers des visites régulières des fermes. À préciser que certaines exploitations en collaboration avec la fromagerie se sont reconverties vers la biodynamie. Une telle démarche ne peut que garantir des produits d’excellente qualité et une relation de confiance mutuelle. Déterminée jusqu’au bout, la gérante s’est également mobilisée pour soutenir « les producteurs engagés ». « Je travaille par exemple avec une jeune agricultrice qui s’appelle Jessika, elle a pour ambition de sauver la ferme de ses parents, et nous l’aidons à concrétiser son projet d’acquisition d’un troupeau de 25 Jersiaises. » ...