L’histoire commence en 1927, lorsque le domaine de Boursault, ancienne propriété de Madame Veuve Cliquot, est repris par un aïeul de Charlotte Le Gallais, en la personne d’Hachod Fringhian. Ce bel endroit, situé à quelques kilomètres d’Épernay, révèle un excellent potentiel dans l’élaboration des Champagnes. Ses pierres calcaires aux propriétés filtrantes associées à la fraîcheur de l’argile contribuent à l’équilibre du terroir, nécessaire dans la fabrication de vins fins et élégants. Des caractéristiques qu’Hervé Le Gallais et sa fille Charlotte entendent préserver, mais aussi partager. Entre qualité et respect de l’environnement S’étendant sur quatre hectares, le vignoble est planté de 45 % de Pinot Meunier, 45 % de Pinot Noir et 10 % de Chardonnay. Le domaine Le Gallais est l’un des rares en Champagne à posséder un clos. « Il n’en existe qu’une vingtaine sur les 320 villages d’appellation », précise Marine Zabarino, Wine Tourism Manager. Cette particularité permet d’être au plus près des installations et facilite tout le processus. « Être installé dans un clos nous assure une grande fraîcheur de nos raisins au moment du pressurage. Les vendanges en Champagne se font obligatoirement à la main, et ici le vignoble est suivi à la parcelle afin de mieux gérer la maturité des raisins. » Entretenir la qualité de ce terroir constitue la ligne de conduite de la maison Le Gallais, d’où l’adoption d’un mode de culture raisonnée avec une demande de certification courant 2018 en label HVE (Haute Valeur Environnementale). Depuis 1991, les insecticides ont été bannis du vignoble, et la biodiversité est très présente au sein de ce clos arboré et fleuri. Les sols sont qu’en à eux travaillés mécaniquement, sans aucune utilisation d’herbicides. Une cuvée, une histoire… Le domaine produit cinq cuvées qui ont leur propre identité, « long vieillement et très peu de dosage en sucre ». Le Rosé des Poètes, qui est un rosé de saignée brut, fait la fierté de l’entreprise. Cette technique de production de rosé en Champagne est de plus en plus rare. La couleur naturelle s’obtient par macération des raisins noirs dans le jus. Composé de Pinot Noir et de Pinot Meunier, ce vin révèle une robe intense avec des reflets ambrés, et un nez fruité et profond. Du côté des millésimes, si la législation en Champagne impose trois années de repos minimum en cave, la maison Le Gallais n’offre que des millésimes ayant reposé neuf à dix années. Cette technique laisse le temps aux vins d’évoluer profondément. Selon Marine Zabarino, « cet élevage est certes long, mais il apporte un grand développement des arômes pour des vins à la fois complexes, structurés et raffinés. Patience et passion sont les maîtres-mots de la maison. » ...
Dans un terroir au sol perméable et argilo-calcaire poussent des cépages typiques des Pays de la Loire. C’est au cœur de cette région historique qu’est situé le Domaine de l’Enchantoir, produisant des cuvées répondant à l’appellation unique « Saumur Puy-Notre-Dame », qualifiant le vin fait à un seuil minimum de 85 % de cabernet franc. Fiers de cette distinction, Jean-Michel et Fabienne Brunet, heureux propriétaires de cette exploitation séculaire, nous emmènent à la découverte de cette terre déjà viticole depuis le Moyen-Age. « Un milieu dédié aux vignes » Ces propos de Jean-Michel et Fabienne Brunet justifient la forte réputation vinicole de Puy-Notre-Dame, une notoriété datant du 19ème siècle. Grâce à son microclimat d’altitude propice à la culture vinicole, ce terroir est le lieu de prédilection de deux cépages caractéristiques, à savoir le cabernet franc, pour le vin rouge, et le chenin, pour le vin blanc. Afin de rendre hommage à cette terre généreuse, le Domaine de l’Enchantoir privilégie ces deux cépages, avec un peu de chardonnay, sur ses 17 hectares de vignobles. Par cette recherche de l’authenticité, cette maison produit des cuvées rouges, blanches, rosées et pétillantes riches en saveurs subtiles et voluptueuses, et fortes de la mosaïque d’arômes propres à ce « terroir qualitatif », précise nos interlocuteurs. L’agriculture bio mise à l’honneur Certifié « Agriculture biologique », le Domaine de l’Enchantoir se veut être la figure de proue de plusieurs générations de vignerons soucieux de l’environnement et prônant un processus de vinification traditionnelle. Les cuvées issues de cette culture raisonnée gardent ainsi toute la typicité gustative du terroir, à l’instar du « Terres pourpres », un saumur rouge au caractère affirmé et succulent en bouche. Toujours dans cet esprit, les trois vins blancs produits par la maison ont le mérite d’être certifiés 100 % bios afin de préserver ce riche patrimoine naturel de Puy-Notre-Dame. ...
Pour trouver le domaine du Château Les Chaumes, il faut se rendre à Fours. En effet, le château est localisé à quelques kilomètres de ce charmant petit village du sud-ouest de la France, au nord de Bordeaux. Château Les Chaumes : histoire d’un domaine d’exception Comme beaucoup d’autres domaines français, le Château Les Chaumes est une propriété familiale qui se transmet de génération en génération. En effet, achetée en 1965 par Robert Parmentier, ce dernier replanta le vignoble afin de lui redonner ses lettres de noblesse. Puis, il décida de confier les rênes de l’exploitation à son fils Pierre quelques années plus tard. À l’heure actuelle, et depuis 2014, ce sont Anne et Henri, les deux autres enfants de Robert, qui s’occupent du développement de l’exploitation. Pour information, bien que nous ayons peu de données précises sur l’historique du domaine, des livres de compte indiquent que l’on y produisait déjà du vin en 1833. De plus, son architecture ressemblant aux anciennes villas romaines avec bâtiment carré et vignoble en coteau semble indiquer que son histoire est bien plus vieille que l’on ne pense. Vignoble et viticulture du Château Les Chaumes Profitant d’une superficie de 23 hectares, le domaine du Château Les Chaumes propose 3 cépages différents. Le merlot, tout d’abord, qui est le cépage dominant. Puis, le cabernet et le malbec. À noter : Anne Parmentier nous raconte que nous avons affaire à un terroir très typé dû à la présence d’un sous-sol calcaire et argile quasiment pur. Ainsi, bien que la culture s’y fait difficilement, cela permet de produire des vins très concentrés et expressifs. Surtout que l’on pratique, sur le domaine, une viticulture raisonnée et des pratiques culturales respectant l’environnement. D’ailleurs, Anne Parmentier précise qu’elle n’a pas hésité à demander à deux ingénieurs agronomes d’apporter de précieux conseils pour cultiver la vigne tout en entretenant la bonne santé du sol et des fruits. Ainsi, l’usage de produits phytosanitaires est très limité sur le domaine. Ce qui fait le bonheur des amateurs de vins authentiques. Après des vendanges mécaniques, les raisins sont triés et seuls les meilleurs sont conservés. Puis, ils sont placés en cuve pour démarrer le processus de vinification sans manipulation ni filtrage. Ensuite, Anne Parmentier nous indique que le vin poursuit son vieillissement en fûts de chêne pendant 12 ou 20 mois supplémentaires. Les vins du Château Les Chaumes La particularité du domaine : le fait de produire 2 cuvées 100% fût neuf (merlot et malbec) et 2 cuvées 30% fût neuf (merlot et malbec). Parmi les vins à gouter absolument si vous vous intéressez aux créations du domaine, nous vous conseillons le Château Les Chaumes Malbec 2016 (98% malbec et 2% merlot). Les personnes qui l’ont testée apprécient le bel équilibre entre le fruité du vin et l’apport du bois (grâce au vieillissement en fût neuf). Idéal sur un gibier, un civet ou un fromage affiné, vous allez apprécier ses notes épicées et ses arômes de cèdre, violette et réglisse. Aussi puissant qu’élégant, il a d’ailleurs obtenu 1 étoile au Guide Hachette 2020 et 14,5 sur 20 dans le Guide Bettane et Desseauve. N’hésitez pas à consulter leur boutique en ligne pour trouver votre bonheur. Ou à vous rendre directement sur place si vous êtes dans le coin. Pour information, le millésime 2018 qui s’avère déjà être un magnifique millésime, aussi charmant que bien structuré, sera mis en bouteille au printemps. De plus, bien que le millésime 2019 ne sera mis en bouteille qu’en 2024, on sait d’ores et déjà qu’il va donner des vins très ronds et aromatiques. Anne Parmentier nous parle de « vins aimables » pour qualifier ce millésime que nous avons hâte de tester. Oenotourisme au Château Les Chaumes Évidemment, pour faire connaitre ses produits au public, Le Château Les Chaumes n’hésite pas à ouvrir ses portes aux curieux, novices ou spécialistes. D’ailleurs, de nombreuses portes ouvertes sont propos...
Situé face au Golfe de Saint-Tropez, à mi-chemin entre Sainte-Maxime et Grimaud, le Restaurant Villa Les Rosiers jouit d’un emplacement privilégié qui fait toute la différence. Animé par « la volonté de bien faire » comme le souligne si bien Marc Rosenbaum, propriétaire, l’ensemble des services de l’établissement s’articule autour d’un seul leitmotiv : la qualité ! Un environnement d’exception A travers une décoration à la hauteur de la vue et un service hors pair, la Villa Les Rosiers s’est toujours démarquée des autres établissements. Fidèle au rendez-vous, la qualité transparait dans les moindres détails avec toujours ce côté intriguant que les visiteurs apprécient dans leur soif de découverte. Aménagé pour votre confort et pour votre bien-être, l’établissement allie charme et plaisir pour vous accueillir et vous faire découvrir tous ses attraits, dont une vue sur mer des plus spectaculaires et une plage à perte de vue autour de la piscine sans parler de sa proximité avec le golf 18 trous de Beauvallon. Une cuisine de qualité gastronomique « fait maison » Ce souci pour la qualité se retrouve partout jusque dans vos assiettes et ce n’est pas le Chef Andrea Schläppi qui vous dira le contraire. Tous les jours, une cuisine de marché aux saveurs provençales et du monde fait le bonheur de nombreux gourmets avec le plaisir du « frais » à la carte. Une « cuisine à la minute et impérativement fait maison » a toujours été le point fort du restaurant. Les habitués aiment en parler autour d’eux surtout que les produits sont de première qualité et 100% français pour ne citer que le Charolais pour la viande de bœuf, le Sisteron pour l’agneau et la qualité Bresse pour la volaille. ...
À travers ses processus productifs calqués sur des écosystèmes naturels, Nutreets est à même de produire non seulement en quantité mais également en qualité. Cela dans le strict respect de l’environnement en évitant les pollutions liées aux intrants d’azote et de nitrates tout en préservant nos ressources qui ne sont pas infinies. Une production riche en qualité et en goût Dans un souci de préservation de l’environnement, Nutreets a développé des techniques de production inspirées de l’aquaponie. Cette dernière est connue comme étant une méthode de production biologique qui exploite la complémentarité entre pisciculture et autres cultures en hydroponie. Le principe est simple : l’eau provenant de l’aquarium est acheminée directement jusqu’au bac de culture. Une fois dans le bac, les plantes la purifient en assimilant les éléments nutritifs essentiels à leur développement. L’eau purifiée retourne à l’aquarium et le cycle peut reprendre, ce qui permet une importante économie d’eau. Jusqu’à maintenant, Nutreets s’est contentée de produire les grands classiques tels que les herbes aromatiques (basilic), les jeunes pousses (épinard, mâche, mizuna, roquette), les salades (batavia, feuille de chêne rouge, feuille de chêne blonde, laitue). En ce qui concerne les fruits, Nutreets produit des fraises, framboises, groseilles, melons. Enfin, des choux et des légumes variés tels que les aubergines ou les courgettes composent l’essentiel de la production. Celle-ci est naturelle et ne nécessite ni engrais ni pesticide. Côté pisciculture, anguille, black-bass, esturgeon, perche et Sendre constituent les principales espèces qui sortent de l’aquarium. Des systèmes de production innovants Que ce soit pour les particuliers ou pour les professionnels, Nutreets propose des systèmes de production qui sont adaptés à leurs activités. À commencer par le NutreetsGreenhouse System qui a été pensé pour les maraîchers en « serre verre ». Ce système est constitué de trois modules de production et permet d’atteindre des performances élevées qui se traduisent par une importante polyculture, une très bonne qualité gustative et nutritive, un rendement optimal et des cycles raccourcis. Les pisciculteurs ne sont pas en reste, effectivement, le NutreetsAquaclean System a été élaboré spécialement à leur égard. Ce système est basé sur un mécanisme de traitement des eaux combiné à des modules de production maraîchère. Le but étant de valoriser les effluents issus de la pisciculture. Résultat : une production totalement soutenable avec 0 % de rejet en azote sur l’activité piscicole, un système productif efficace entièrement écologique et une diversification des revenus. Le NutreetsEcoleaf System, quant à lui, est idéal pour la production de légumes feuilles et de poissons. Le point fort de ce système réside dans son adaptabilité à tout type de lieu. Il permet, entre autres, de réaliser 90 % d’économie en eau, de ne pas recourir aux intrants tout en bénéficiant de rendements très élevés. Enfin, conçu pour les particuliers, le Nutreets Free Garden se compose d’un bassin et d’un potager en réseau fermé. Avec ce système, plus besoin d’arroser, de désherber, d’utiliser des engrais et d’autres pesticides. Il suffit de nourrir les poissons et d'attendre que les fruits et légumes soient arrivés à maturité pour les cueillir. Si tous ces systèmes proposés par Nutreets connaissent aujourd’hui un franc succès, c’est en raison de leurs avantages qui peuvent se résumer en deux grands points, à savoir : d’un côté, la soutenabilité écologique (association favorable de cultures, renouvellement des terres, absence de produit chimique et une économie importante d’eau) et, de l’autre, l’efficacité agronomique (fraîcheur des produits, qualité gustative et nutritive, productivité continue et production locale). ...
Le Vignoble des 2 lunes est un domaine familial qui existe depuis 7 générations. Amélie et Cécile Buecher y ont passé leur enfance. Passionnées par le travail de leurs prédécesseurs, elles ont opté pour des études en œnologie. Amélie, l’ainée, a fait un bachelor en viticulture œnologie suivi d’un master en commerce international des vins et spiritueux. Quant à Cécile, elle a fait des études de commercialisation et de management en vin pour finir avec le même master. Le Vignoble des 2 lunes fait partie du vignoble d’Alsace couvrant une superficie de plus de 15 500 hectares de terrains plantés, entre autres, de riesling, de gewurztraminer, de sylvaner, de pinot et de muscat. Son terroir est composé de calcaire, de granite, de schistes, de gneiss et de grès. L’appellation Alsace produit des vins bio, des vins effervescents d’appellation Crémant d’Alsace, des vins blancs d’appellation Alsace et Alsace grand cru, des vins rouges et rosés d’appellation Alsace. Ce sont vins puissants, intenses et fruités. Agriculture bio et biodynamique Le Vignoble des 2 lunes comprend des vignes de coteaux très rares en Alsace. Celles-ci se trouvent sur des sols marno-calcaires, argilo-calcaires, granitiques et encépagés de riesling, de gewurztraminer, de muscat de pinot blanc et noir. Le domaine est certifié en agriculture bio et biodynamique. Amélie et Cécile Buecher sont de ferventes défenseuses des méthodes de culture artisanale. « On travaille avec les mouvements de la lune, on n’utilise pas de pesticides, on fait notre propre compost maison », nous explique Amélie Buecher. Le désherbage se fait à la main, mécaniquement ou avec des chevaux. Les vendanges, la vinification et l’élevage sont faits traditionnellement. Le Vignoble des 2 lunes, ce sont 25 références de vins élaborés, dont 4 crémants en brut nature zéro dosage, des cuvées tradition, des vins de terroir produits sur des parcelles situées à des endroits spécifiques, des vendanges tardives, des sélections de grains nobles, une liqueur élaborée à base de jus de raisin gewurztraminer, des schnaps, les grands crus Hengst et Hatschbourg. Le Crémant Clair de lune, un savoureux effervescent Le Crémant Clair de lune est un vin effervescent produit exclusivement avec du pinot noir, mais vinifié en blanc. Il a une belle couleur jaune dorée. En apéritif, il peut accompagner un tapas saumons crevettes, à table avec des Saint-Jacques aux agrumes, une dorade au four et un sorbet aux fruits rouges. Le Pinot gris Sélénite, une belle rondeur Le Pinot gris Sélénite est un vin de terroir élaboré avec du Pinot gris. Sa couleur est jaune pâle. Au nez, on sent du pain grillé ou des notes exotiques fumées. En bouche, il a une belle rondeur et un bel équilibre. Il va bien avec la charcuterie, la volaille, les tajines, les poissons gras en sauce, le porc et tous les mets à base de champignons. Le Crémant Clair de lune, un savoureux effervescent Le Crémant Clair de lune est un vin effervescent produit exclusivement avec du pinot noir, mais vinifié en blanc. Il a une belle couleur jaune dorée. En apéritif, il peut accompagner un tapas saumons crevettes, à table avec des Saint-Jacques aux agrumes, une dorade au four et un sorbet aux fruits rouges. Le Pinot gris Sélénite, une belle rondeur Le Pinot gris Sélénite est un vin de terroir élaboré avec du pinot gris. Sa couleur est jaune pâle. Au nez, on sent du pain grillé ou des notes exotiques fumées. En bouche, il a une belle rondeur et un bel équilibre. Il va bien avec la charcuterie, la volaille, les tajines, les poissons gras en sauce, le porc et tous les mets à base de champignons. Le Gewurztraminer Hengst, un vin puissant et concentré Le Gewurztraminer Hengst est un grand cru de couleur jaune or. Au nez, il a des notes de fruits exotiques, de pétales de rose et de litchi. En bouche, il est puissant et concentré avec un bel équilibre. En apéritif, Le Gewurztraminer Hengst s’accorde avec du foie gras, des mets exotiques, des fromages forts et des desserts chocolatés. On a aussi la Vendange tardive Riesling, un vin complexe en bouche pour l’apéritif et le spiritueux Schnaps (eau de vie de Marc Gewurztraminer), avec sa robe blanche cristalline et sa texture d’épice. ...
La société familiale compte à la fois un domaine viticole et une activité de négoce consistant à collaborer avec d’autres viticulteurs pour élargir sa liste d’appellations. Cuvée du Menhir : l’emblème de la maison Ce vin en appellation Bourgogne-Hautes-Côtes-de-Beaune se démarque par sa robe rouge élégamment foncée. Issu d’un élevage en fût en forme d’amphore, il laisse une belle longueur en bouche. ...
Situé au cœur du Beaujolais, ce moulin bicentenaire a repris vie par le plus grand des hasards. Fruit d’un heureux concours de circonstances, qui a pourtant permis le début d’une très belle aventure familiale, il est aujourd’hui à la tête de plusieurs variétés d’huiles qui se valent les unes autant que les autres. Il était une fois une quincaillerie… Loin d’être banale, l’histoire de l’Huilerie Beaujolaise a débuté en 1981, à l’époque où Nedda et Dario Montegottero (les parents de Jean-Marc) ont fait l’acquisition d’une ancienne quincaillerie dont l’arrière-boutique abritait les vestiges d’un moulin à huile datant du XIXe siècle. Se lançant un véritable défi, Jean-Marc a voulu insuffler une seconde jeunesse à cet atelier providentiel qui est resté près de sept ans dans son état originel. De la passion au savoir-faire Afin d’acquérir le savoir-faire indispensable à l’activité, Jean-Marc s’est formé auprès du célèbre huilier Gustave Pascal en Isère pour apprendre toutes les ficelles du métier et s’est animé d’une véritable passion. Il s’est ensuite lancé dans une première activité saisonnière articulée autour du travail à façon en 1982. Il faut dire qu’à cette époque, les habitants du Beaujolais avaient pour habitude de venir apporter les matières premières de leur choix pour ensuite repartir avec de l’huile, sous forme de produit fini. Avec l’aide de son père Dario, mécanicien de métier, la rénovation du matériel et des locaux n’ont jamais été entre d’aussi bonnes mains. En cinq ans, cette activité saisonnière locale a cédé sa place à une activité à plein-temps et a gagné progressivement du terrain à l’échelle internationale. Les best-sellers des huiles vierges Authentique producteur d’huiles vierges, l’Huilerie Beaujolaise propose trois gammes de produits. Dans la catégorie des huiles vierges de fruits secs et graines, l’huile vierge de noisette est une huile très prisée des clients ; dans la catégorie des huiles de macération, l’huile d’olive et de cèpes se distingue particulièrement du lot. Quant à la gamme des vinaigres de fruits, nul ne peut rester indifférent au vinaigre de calamansi. ...
Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore eu l’occasion de tester les combinaisons de saveurs venues d’Asie et d’Amérique du Sud, slalomant entre poisson cru & marinades, gourmandise crustacée & huitres bretonnes, flânant entre la place des Vosges et la Seine, faites illico une halte pour dîner chez Homies Del Mar. Au programme: ambiance cool, simple & feutrée, cocktails maison… et surtout, des tapas à se damner. Des saveurs Del Mar subtilement maîtrisées Ayant fait ses armes à l’Atelier de Robuchon et au Nobu à Londres, le chef Axel Brizard - à 4 mains au piano avec Adib Kaddoura - insuffle en cettegastro-tapasserie des saveurs de bord de mer & une créativité toute singulière. Venez entre copains ou en famille, en 1er rencard ou au comptoir seul pénard : mais venez-y avec vos papilles & la ferme intention de vous faire efficacement ioder l'bec! A la carte des réjouissances ces jours-ci (comme la marée, bien souvent, la carte elle aussi aime à changer & danser) : potimarron en tandori et Sainte Maure de Touraine, ceviche péruvien & un second décliné - façon surprise - sur les arrivages & l'esprit du moment, le lieu nippon caramélisé au miso, le Calmar frit juché sur sa mayonnaise maison à l’encre de seiche, les moules au Chorizo & à la Fourme d'Ambert ou, pour le pote viandard qui du poisson ne se satisfait pas, un tapas de magret de Canard. Post salé, les notes sucrées seront jouées ces jours-ci sur base de Remède au Chocolat - Ganache et Praliné ou en duo avec cette mystérieuse & évocatrice "Tarte au citron et Yuzu, mais pas vraiment". ...
Bruno Hertz reprend l’exploitation de son père en 1979, après obtention de son diplôme national d'œnologie (DNO), en 1976. Il est aujourd’hui propriétaire de plusieurs vignes, dont une située au Rangen-de-Thann, Grand-Cru réputé pour son sol d’origine volcanique. Un pari risqué à l’époque de son achat, puisque cette zone n’était pas très appréciée des travailleurs de la terre. Sa principale vigne, celle de la famille Hertz, s’étend sur six hectares et se trouve dans la commune d’Eguisheim, dont une partie dans le Grand-Cru Pfersigberg. Un vin de terroir Sur les hauteurs des collines d’Alsace, le climat favorable et l’air pur donnent aux vignes une noblesse et des cépages généreux. Grâce à un terroir de qualité, la maison peut produire une vaste sélection de cuvées, dont le Riesling Rangen 2009 cuvée Michaela, qui est un vin de garde (20 ans) blanc puissant en arôme, évoquant les agrumes très mûrs, avec une pointe de fraîcheur au goût. Il s’accorde bien avec les poissons fraîchement pêchés des lacs du terroir alsacien, ou tout simplement accompagné d’une assiette de fromage. Le vigneron Bruno Hertz nous parle également « d’un coup de cœur » pour le Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles 2007, issu d’une vendange sur mûrie. Les grains atteints de pourriture noble lui donnent toute sa richesse. Ample et souple en bouche, il révèle un doux parfum de fruit exotique. Un travail où le terroir est priorisé Respectueux et attentif dans la fabrication du vin, Bruno Hertz n’hésite pas à vanter des techniques particulières quant à la production de ce breuvage. Il priorise dans ses champs de vignes l’utilisation de fumier de cheval et s’aide d’un logiciel pour l’optimisation et l’évaluation des risques phytosanitaires. Les récoltes se font manuellement, et sont synonymes de fête chez les Hertz, où vendangeurs et producteurs se réunissent pourles repas et surtout celui de fin de vendanges. Après les vendanges, la garde dans les anciennes caves contribue à donner aux vins toutes leurs qualités organoleptiques. Des saveurs et des arômes qui se dégustent à l’occasion d’une visite au domaine, durant laquelle Bruno Hertz convie les touristes à faire un tour dans les vignobles avec sa 2CV. ...
Première information à retenir : le vignoble de Gaillac est le deuxième plus vieux vignoble de France. Les Romains ont choisi la région pour sa belle exposition au soleil et sa situation au croisement des influences méditerranéennes et océaniques, qui confère aux vins une belle concentration aromatique. L’héritage de la passion Lors de son rachat en 1997, le Domaine de la Chanade était tout juste un domaine fermier doté d’un petit caveau. Grâce à la passion de la viticulture qu’il a développée au contact de son grand-père, Christian Hollevoet va monter de toute pièce le domaine, et y mener une restructuration générale, depuis les vignes jusqu’à la cave. A son tour, il a transmis cette passion à son fils Julien qui, d’ores et déjà, commence à prendre les rênes du domaine. « La passion du vin m’a été transmise par mon père. J’ai commencé très tôt par des tâches au domaine, à apprendre petit à petit le métier, pour le suivre dans sa passion », raconte le viticulteur. Une équipe de choc « Le métier de vigneron est un métier vraiment rude, où il y a beaucoup de travail. Pour exercer cette profession, il faut avoir de la passion, du mordant. C’est aussi un métier très créatif et c’est ce qui m’a plu, il faut vraiment y croire » s’enflamme Julien Hollevoet à l’évocation de son métier. Aujourd’hui, ils sont quatre en tout et pour tout à s’occuper des quarante hectares de vignes du domaine. Damien Miralles, maître de chai, présent au sein de l’équipe depuis 2001, Jean-Luc Treilhes, le responsable de culture, dans le monde du vin depuis près d’une trentaine d’années et bien entendu Christian Hollevoet. Un contrat de confiance Au Domaine de la Chanade, une charte de travail rigoureuse est appliquée afin de produire dans le pur respect de l’homme et la nature : « Nous avons fait le choix de produire un vin naturel, c’est un contrat de confiance avec le client », explique Julien. « Nous travaillons comme les vignerons qui travaillent en agriculture biologique. Nous n’utilisons pas de pesticides et réalisons du travail mécanique. Même s’il faut faire des traitements à base de soufre et de cuivre, des doses très faibles sont utilisées » poursuit-il. Car n’oublions pas que le soufre est à l’origine de maux de tête s’il est dosé en trop grande quantité. Par ailleurs, aucune levure exogène n’est ajoutée pour la fermentation des vins, et spécifiquement pour les rouges, la mise en bouteille se fait sans filtration ni collage. La Griffe by Chanade Produire des vins simples à boire et surtout naturels, tel a toujours été le crédo du Domaine de la Chanade. La gamme de vins proposée par son équipe, dénommée « La Griffe by Chanade », suit bien évidemment cette ligne de conduite. Cette gamme est composée des trois cuvées suivantes : « Domaine de la Chanade » en blanc, blanc doux, rouge et rosé, les « Cuvées Galien » et la « Cuvée Ultime R&L ». Fleuron des vins du domaine, les « Cuvées Galien » déclinées en rouge et blanc AOC Gaillac, sont des vins élaborés de façon très méticuleuse. Ils sont issus de raisins de grande qualité, vinifiés avec les levures naturelles du fruit et finalement affinés en barriques de chêne français. Annuellement, le domaine produit en tout dans les environs de 120 000 bouteilles majoritairement vouées à l’exportation. Les vins du domaine peuvent notamment se trouver aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, en Grèce et même en Chine. ...
Avec leurs 16,5 hectares de terre, Alain et Dominique Duveau produisent pas moins de 20 000 bouteilles chaque année, principalement du Saumur-Champigny, qui représente 90 % de leur exploitation. Un vin que le duc de Berry exploitait jadis au pied du château de Saumur, dans les années 1440. Une tradition toujours respectée Sur les sols du bassin parisien, en Anjou, le Domaine des Sables Verts est reconnu pour son exploitation sur des terres argilocalcaires où le climat et la verdure donnent au vin traditionnel un goût et une noblesse que l’on ne peut trouver ailleurs. Le cabernet franc, le cépage de prédilection de la région, qui se distingue par sa finesse et son léger arôme épicé, est mis en bouteille durant l’hiver. Le Domaine produit également un saumur blanc, à base de chenin, sec et fruité, récolté à la main et élévé en barriques de chêne dans les caves de tuffeau. A partir de ce même cépage et lorsque la météo est favorable, les frères Duveau aiment à élaborer un vin liquoreux en vendanges tardives qu'il appellent "Nectar de Chenin" et qui accompagne généralement le foie gras. À chaque vin son histoire. Celui des frères Duveau prend vie en vieillissant dans les caves, attendant d’être travaillé et dégusté par les amateurs de bon terroir. En tout, cinq vins de différentes appellations sont produits chez eux, dont deux rouge d’excellence, un blanc sec, un blanc liquoreux, ainsi qu’un Crémant rosé en méthode traditionnelle à base de cabernet. Une région où le vin est roi Le Val de Loire possède 70 000 hectares de plantations, avec pas moins de 65 appellations différentes, faisant de cette région l'une des plus grandes exploitations de vins au monde. Avec son paysage et son climat, ou les fleuves et les rivières traversant les châteaux et autres domaines viticoles, le vin a su naturellement s’intégrer dans la culture traditionnelle. Elle est, depuis le 30 novembre 2000, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Respectant toutes les techniques, anciennes comme modernes, dans l’exploitation des vignes, l'Anjou est une contrée où la joie de vivre et le savoir-faire suivent chaque personne dans son quotidien. Pépinières et jardins sans oublier les habitations troglodytiques font d’elle une région d’exception. En hiver, pour ses veillées autour d'un feu de cheminée et de fouées garnies, ou l’été, pour les parties de grillades autour d’une bonne bouteille de blanc frais et sec ou rouge et fruité. Au cours d’un séjour dans la région, un passage au Domaine des Sables Verts est incontournable. Il vous propose chaque année une randonnée autour de l’exploitation, et organise des pique-niques et des visites de caves, tout cela au mois de juin, à l’occasion de « la fleur des vignes ». ...
Idéalement situé au centre de la baie de Saint-Jean-de-Luz et faisant face à la mer, cet hôtel cinq étoiles construit en 1909 ouvre de nouveau ses portes le 1er juin 2015, après un an et demi de travaux. Tout est retravaillé de façon à offrir une ambiance chic rehaussée d’un décor aux couleurs chaudes où un air de vacances plane en permanence. Au sein de l’établissement, chaque détail est un plaisir pour tous les sens et invite à la relaxation et à l’évasion, loin du train-train quotidien : les chambres de luxe promettent un séjour romantique à souhait et riche en découvertes, l’espace bien-être est propice à la détente et le restaurant gastronomique donne vue sur la mer. Avec sa cuisine ouverte agrémentée d’une coupole style Art déco, la salle du restaurant étoilé L'Océan plonge dans un décor très contemporain et stylé. Durant la belle saison, rien de tel que de profiter du soleil sur la terrasse tout en jouissant du panorama imprenable donnant sur la baie. Des plats qui éveillent les sens Aux fourneaux : le chef Christophe Grosjean qui propose une cuisine authentique, saine, raffinée, moderne et créative. Au sein du Grand Hôtel Thalasso & Spa, deux restaurants sont proposés. À midi, découvrez les délices du bistrot Badia et, au dîner, succombez à la cuisine gastronomique du restaurant L’Océan. Dans l’un ou dans l’autre, la carte change très régulièrement toute l’année selon la saisonnalité. À découvrir ou à redécouvrir au sein de l’établissement, les quelques plats signatures du chef. En entrée, les huîtres Gillardeau encapsulées dans leur eau promettent une explosion indescriptible de saveurs, tantôt acides, tantôt douces. Son chipiron déstructuré en texture fait également la réputation du chef en guise d’entrée. En plat de résistance, viandes ou poissons, il y en a pour tous les goûts. Dans la gamme des délices sucrés, le second pâtissier Mathieu Bernard fait le bonheur des gourmands en revisitant le meilleur du répertoire des desserts français. Sa sphère ganache chocolat noir, glace à la truffe noire est une véritable apothéose de saveurs nobles et subtiles. Chaque suggestion gourmande sera sublimée par une riche sélection de vins. Le chef sommelier Bérenger Carsana propose une carte composée de grands crus et de vins issus de petits producteurs. ...
La ferme est nichée dans un paysage de prairie naturelle, mais se distingue grâce à ses imposants bâtiments en pierre qui abritent la grange et l’étable réaménagée. La salle de traite ainsi que la fromagerie se dotent d’une installation et d’un équipement plus moderne, pour répondre aux exigences du cahier des charges adapté à la production et la transformation laitières. S’engager pour la qualité Idéalement situé à 900 mètres d’altitude, la Ferme la Grange de la Haute Vallée peut se permettre de gâter son cheptel de 40 vaches laitières. « En été, elles jouissent librement de l’herbe fraîche et du pâturage à fertilisation naturelle, et en hiver, elles bénéficient d’une alimentation à base de foin », explique Alain André, le gérant. Ce troupeau de race montbéliarde a été soigneusement sélectionné pour satisfaire les impératifs de qualité et les besoins économiques de l’exploitation. En moyenne, le cheptel bovin parvient à produire 260 000 litres de lait chaque année, dont 90 % sont destinées à la transformation. Afin d’offrir sa typicité propre à chaque fromage, une technologie spéciale ainsi qu'une méthode de fabrication spécifique doivent être observées de façon stricte. Ainsi, les paramètres de fabrication, incluant décaillage et durée d'affinage varient d'un fromage à l'autre. Par ailleurs, le lait cru étant indispensable pour conférer leur onctuosité aux fromages, les normes sanitaires liées à l'hygiène alimentaire et à la conservation sont rigoureusement respectées et contrôlées tout au long du processus. Une gamme de produits gourmands La Ferme la Grange de la Haute Vallée propose des fromages AOP, deux types de fromages fermiers, et du yaourt nature au lait entier. On cite le fromage AOP Salers : « Un fromage saisonnier qui se fabrique uniquement sur la période de pâturage, du mois d’avril jusqu’au mois de novembre, le lait est réceptionné directement dans une cuve en bois de chataignier qu'on appelle la gerle, obligatoire pour la fabrication du fromage Salers », fait savoir notre interlocuteur. À base de lait cru, ce fromage pressé a un goût corsé et volcanique, à l’image du terroir. L’AOP cantal de son côté se distingue par ses saveurs plus lactiques, qui se bonifient avec une légère note fruitée au fil du temps. Ce fromage se décline en cantal vieux, cantal entre-deux et cantal jeune, qui ont raflé de nombreuses fois la médaille d’or et la médaille d’argent au concours général agricole de Paris depuis l’année 2011. « On essaye de maîtriser la qualité des produits et de la maintenir », souligne le gérant. En outre, le fromage AOP bleu d'Auvergne a une texture à la fois fondante et corpulente, révélant le goût d’un fromage d’antan. Enfin, deux fromages fermiers viennent s’ajouter à l’assortiment, dont le saint-timothée, type tome de montagne et le Pignou, un petit bleu plus typé. ...
Située à Lirac, une commune au cœur du Gard, cette très ancienne propriété de la famille de Régis de Gatimel a été reprise en 1995 par Henri de Lanzac. Le château du XVIIe siècle est aujourd’hui tenu par des passionnés : trois générations (le grand-père, les enfants et le petit-fils) travaillent de concert pour produire des vins en AOP Lirac mais aussi AOP Tavel et AOP Côtes-du-Rhône. Incursion au sein d’une exploitation unique… Une diversité de terroirs Le Château de Ségriès constitue une véritable vitrine pour la vallée du Rhône méridionale, en regroupant 3 AOP sur ses 58 hectares de vignobles notamment constitués de vieilles vignes. Les 43 hectares servent à la production du Lirac (rouge et blanc) tandis que les 11 hectares composés typiquement de galets roulés, de silice, d’argile, de sable et de lauzes sont dédiés au Tavel. Depuis 1995, la maison détient en fermage le Clos Jean Alesi, l'ancien pilote de F1, installé sur l’AOC Côtes-du-Rhône et qui représente environ 4 hectares. Sur ces sols à dominance argilo-calcaire, le grenache, la syrah, le cinsault, le mourvèdre, l’ugni blanc, la clairette, le bourboulenc, le picpoul et la roussanne sont cultivés dans le respect de la tradition paysanne et selon une démarche raisonnée. « Nous avons fait le choix de ne prendre que ce que la Nature nous offre. Notre rendement est certes inférieur aux autres exploitations, mais cette philosophie nous permet de garantir une belle concentration à nos vins et donc une meilleure qualité », explique la famille de Ségriès. Des vins typiques, comme autrefois Lorsque la famille reprend le Château de Ségriès, elle décide de l’exploiter sans rien changer. Après des vendanges à la main, les raisins sont travaillés dans les mêmes installations qu’en 1925, notamment dans des cuves en ciment mais avec des techniques d'élaboration plus modernes. « Fermentation et macération se font alors plus naturellement, à l’origine d’une plus fine stabilité des vins », continue-t-elle. Ainsi, la majorité se conserve facilement une dizaine d’années (en dehors du Tavel qui se garde 4 ou 5 ans). Dans la gamme des cuvées ambassadrices, le Lirac Rouge trône en tête, car il reflète le plus le terroir, selon les gérants de la SCEA. « Sur les 41 hectares utilisés pour la production de ce vin, 30 hectares sont d’un seul tenant, lovés au creux de collines. Les vignes bénéficient alors d’un bel ensoleillement et, durant la nuit, la chaleur emmagasinée pendant la journée est redistribuée. Cela aboutit à des raisins d’une maturité rare, faisant toute la particularité de nos Lirac rouges ». Cette qualité est régulièrement reconnue lors des concours de vins. En 2016, une médaille d’or a été décernée au Lirac Rouge millésime 2015, à Orange, de même qu’en 2017, à Paris et à Mâcon. En 2018, le millésime 2016 a remporté deux médailles d’or. Entre autres exemples, le Tavel Rosé 2017 s’est vu attribuer 2 étoiles au Guide Hachette des Rosés 2018. Autant de preuves d’un vif succès ! ...
Petit déjeuner, pause déjeuner, plateaux repas, cocktail ou encore buffet... Tout & Bon, c’est avant tout de nombreuses formules au choix, élaborées exclusivement à partir de produits sains, sélectionnés pour leur qualité et leur fraicheur. Produits frais, réactivité, large choix L’enseigne a été créée en 2010 par Marc-Antoine Toulemonde. Celui-ci débute son aventure dans l’univers de la restauration en ouvrant un salad bar, implanté à Lille. Très vite, ce jeune entrepreneur se tourne vers la restauration d’entreprise et décide de se lancer dans la livraison de plateaux repas. Aujourd’hui, Tout & Bon se destine exclusivement à une clientèle B to B. L’enseigne se positionne en tant que premier réseau de restauration livrée en entreprise sur le marché de la livraison, avec plus d’une vingtaine d’établissements ouverts et en cours d’ouverture d’ici à fin 2018. Elle compte plus de 10 000 clients dans toute la France. Elle suggère une offre complète de produits frais directement préparés dans ses cuisines. Celle-ci inclut une gamme adaptée à des régimes alimentaires spécifiques (sans gluten, sans lactose ou végétarien). Ce qui fait surtout la force de l’enseigne, c’est sa capacité à apporter une réponse rapide et adaptée à toutes les demandes. « Nous avons su répondre à une demande grandissante d’un public de professionnels en quête de toujours plus de réactivité et de plus de choix dans leurs besoins de restauration. Ainsi, nous proposons la livraison de produits frais, commandés et livrés en un clic, même en dernière minute ! », fait valoir Marine Bolzan, chargée de communication de Tout & Bon. Un traiteur engagé En 2019, le traiteur national met l’accent sur le développement de packagings éco-conçus en intégrant des matières uniquement recyclées, recyclables ou biodégradables. Les coffrets de tous les plateaux repas Tout & Bon sont exclusivement fabriqués en France. L'enseigne propose également à ses clients un sourcing en faveur du « mieux manger » en incluant majoritairement des produits labélisés, respectant les divers régimes et contraintes alimentaires, en proposant une sélection de produits issus du commerce équitable, de l’agriculture biologique et des produits régionaux. Dans ce contexte, un partenariat avec l’association Reforest’Action a été établi pour compenser son empreinte carbone avec un objectif : 1 arbre planté tous les 100 repas servis ! ...
Henri et Françoise Lévêque nourrissaient un rêve en commun : celui de fabriquer des vins qui magnifieraient leur terroir. En 1966, le duo de choc, accessoirement philatéliste, met en marche le projet et décide de revendre une précieuse collection de timbres pour réinvestir les fonds dans l’achat d’une parcelle de deux hectares. Il était loin d’imaginer que cette petite aventure au départ allait donner naissance à l’une des plus importantes maisons viticoles des Graves, aussi membre de l’Union des Grands Crus de Bordeaux. Le Château de Chantegrive désormais établi sur une superficie de 92 hectares met à l’honneur des cuvées authentiques, symboles de gourmandise et de finesse. Le respect de la terre au centre de toutes les attentions Chantegrive se trouve sur un terroir d’exception constitué majoritairement de Graves, ces fameux galets rougets composés de silex du Périgord ainsi que de quartz, de quartzites, de la Lydienne issue des Pyrénées. Le rôle de ces gros cailloux est d’emmagasiner la chaleur durant la journée pour la restituer la nuit et ainsi tempérer les vignes. Par ailleurs, le vignoble est entouré par la Garonne à l’est qui apporte l’humidité et régule la température et à l’ouest par la forêt des Landes qui modère le climat océanique. Pour mieux sublimer ce terroir, la directrice Marie-Hélène Lévêque s’entoure des meilleurs spécialistes tels qu’Hubert de Boüard, œnologue et propriétaire du Château Angélus à Saint-émilion. Cuvée Caroline, porte-étendard de la maison Bien qu’attaché aux méthodes traditionnelles, Chantegrive n’en reste pas moins ouvert aux procédés modernes. Partant de cette envie d’innovation, le domaine utilise alors des techniques dites « bourguignonnes » pour fabriquer un vin blanc en barriques de chêne. L’initiative aboutit à la création de la Cuvée Caroline, devenue rapidement un best-seller adulé des plus éminents critiques et guides de vins. Composé de 50 % de sémillon, de 45 % de sauvignon blanc et 5 % de sauvignon gris, ce vin blanc frais et raffiné se singularise par sa richesse aromatique sur fond de chèvrefeuille, de pêche blanche et d’acacia. En bouche, il révèle une belle onctuosité et une touche de gourmandise. ...
Au ReminiSens, on ne réserve pas pour manger. On bloque un créneau pour se laisser emporter dans une gamme d’expériences culinaires et culturelles, empreintes de magie, de voyage dans le temps. L’esprit de la maison réside justement en cela. Le temps d’une soirée, remonter aux fastueuses époques où Versailles était ville royale. Se divertir comme on l’eût fait alors, se délectant des saveurs fines d’antan, se laissant bercer par l’heureux babillage des « nobles » acteurs recréant les intrigues et anecdotes d’époque. Une capsule « hors du temps » pour une soirée d’exception Tenant boutique rue Baillet Reviron, au numéro 20, ReminiSens peut vite devenir un incontournable pour les férus de programmes exceptionnels. Dans une ambiance baroque, reconstituant l’esprit des appartements privés du temps des rois de France, l’on pénètre dans une capsule – hors du temps – où les yeux reçoivent les premières décharges. Caroline Masselin, conceptrice et source de cette inspiration inattendue, n’a rien laissé au hasard. Rideaux, lustres, appliques murales, chandeliers, tout est là pour recréer une atmosphère qui donne envie de s’abandonner, faisant fi des contraintes du moment. Les costumes d’apparat du personnel – également d’époque – ajoutent la touche finale pour vraiment propulser le visiteur dans le Versailles d’alors. Ces courtisans-acteurs divertiront la galerie, tout au long du dîner, par des saynètes reprenant des détails croquants de la vie à la cour. D’avance, l’on trépigne de curiosité alors que les papilles n’ont encore aucune idée des plaisirs auxquels le chef de la maison va les initier. Honneur au bien manger de l’époque Les tables de ReminiSens rendent un hommage vibrant à la gastronomie du temps où le Roi Soleil et Louis XV régentaient la France. Les menus, concoctés avec de sérieuses références historiques, célèbrent le potager, la chasse et la pêche. Il faut se laisser guider par la fibre de la Chef Marie Bin pour initier ses papilles aux mystères des gibiers comme l’on peut en avoir goûté à l’époque. Le potager se fait mine de saveurs royales quand elle propose la « Découverte de M. Parmentier ». L’on redécouvre les notes perdues de légumes comme le topinambour. L’on garde longtemps en bouche les délicats effluves de sa « Truite au champagne ». ...
Tout a débuté en 1952, lorsque neuf viticulteurs originaires du Pays Basque, s’associent pour créer une coopérative dont le but est de reconstruire un vignoble détruit par le phylloxéra ainsi que par le passage de la Première Guerre mondiale. « Aujourd’hui, la Cave d’Irouleguy, qui compte 42 coopérateurs en AOC Irouléguy, a pour volonté de perpétuer la notoriété de ce bout de terroir du Pays Basque et de mettre en valeur son produit de prédilection qui est le vin », indique Nadine Gaztambide, Directrice de la cave coopérative. AOC Irouléguy : des vins de qualité Territoire de beauté, bordé par la mer, oasis de verdure et couvert par des montagnes et des collines, les Pyrénées-Atlantiques abritent quelques trésors en matière viticole dont l’AOC Irouléguy. Incontournable dans le patrimoine gastronomique du Pays Basque, le vin d’Irouleguy tient la deuxième place après le jambon de Bayonne et le fromage de brebis. Il se distingue par la richesse de son cépage, classé en deux catégories, qui sont : les cépages noirs ; le tannat, le cabernet franc et le cabernet sauvignon et les cépages blancs : le gros manseng, le petit manseng et le courbu. L’appellation regroupe 250 hectares de vignes plantées, dont 60 % du vignoble est représenté par la cave coopérative. Onze domaines indépendants se départagent, quant à eux, les 40 %. « Selon l’INAO (Institut national des appellations d'origine), 1000 hectares de parcelle sont encore disponibles à la plantation, ce qui amène la Coopérative à redoubler d’efforts même s’il n’est pas simple de planter la vigne, puisque la culture s’effectue en terrasse », nous explique notre interlocutrice. Et elle de continuer que « malgré ces difficultés, le nombre de plantations augmente d’environ 10 hectares chaque année. » Par rapport au terroir justement, ce dernier est assez diversifié avec beaucoup de grès rouge et un peu de schiste. L’authenticité d’Irouléguy Afin d’améliorer les techniques viticoles, la cave d’Irouleguy effectue depuis deux ans une étude sur l’impact du climat sur la croissance des plantes en partenariat avec l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et l’ISVV (Institut des sciences de la vigne et du vin) de Bordeaux pour une durée de trois ans. Pour ce faire, elle s’est dotée de trois stations météo, trente-trois capteurs et trois pluviomètres. Les premiers résultats montrent que l’altitude constituerait le facteur prépondérant formant le terroir, et non uniquement le sol ou le climat. Forte de ses innovations, la cave est aussi très impliquée dans la préservation de l’écosystème. L’agriculture raisonnée constitue un véritable réflexe pour tous les adhérents à la coopérative. Beaucoup s’engagent aussi dans une démarche bio. « Nous avons de nombreux viticulteurs entamant une phase de reconversion. D’ici cinq ans, 50 % de la cave sera en bio », se félicite notre interlocutrice. Un environnement sain et préservé qui permettra aux jeunes générations de travailler dans les meilleures conditions. En parallèle, la cave investit énormément dans des équipements performants pour garantir la parfaite qualité de ses produits : vendanges en cagettes, réception gravitaire des raisins, … Aujourd’hui, plusieurs gammes issues de la coopérative sont à découvrir comme le Lehia, une cuvée Unique en blanc produite en très faible quantité, les cuvées Prestiges (Omenaldi enrouge et Xuri en blanc), les Incontournables (Le Mignaberry en rouge, blanc, rosé et le Kattalingorri, vin bio, en rouge et rosé) et les cuvées Plaisirs (Gorri en rouge et Argi en rosé). Parmi les produits, une attention particulière est portée pour le Mignaberry de la gamme Incontournable, facile à boire, frais et sec pour le blanc 2016, « très charmeur » pour le rosé 2016, qui est d’ailleurs cité au guide Hachette des rosés 2017-2018 et riche et harmonieux pour le rouge. ...
Au cours de ces dernières années, la Vendée est devenue la nouvelle destination de la gastronomie. Et pour cause, le département abrite les meilleurs restaurants en Pays de la Loire, dont la Table du Boisniard, le restaurant gastronomique du Château du Boisniard. Une référence en Vendée Depuis son ouverture en 2011, la Table de Boisniard est un restaurant gastronomique de référence en Vendée. Titré « Maître Restaurateur » depuis 2012, il est aussi reconnu comme étant une « Valeur sûre » par le Bottin Gourmand. Et à son actif, il dispose de trois fourchettes et un couvert au guide rouge Michelin. Actuellement, l’établissement convoite l’étoile ! Ce qui ne devrait plus tarder, puisque toutes les cartes sont entre ses mains : un endroit unique et idyllique, alliant l’élégance de ses origines du XVe siècle à la modernité de la décoration contemporaine ; un personnel aussi sympathique que réactif, orchestré par Emmanuelle Gautier ; et un moment d’épicurisme assuré par le jeune et talentueux chef, Valentin Morice. De la gastronomie maîtrisée Selon leurs envies, les convives pourront choisir entre le menu Découverte et le menu Dégustation. À 42 euros, le premier propose une entrée, un plat et un dessert. Quant à la dégustation, un même menu est servi à l’ensemble de la table pour 72 euros. Pour les plus pressés, un menu Affaires à 33 euros est disponible le midi du mercredi au vendredi. Par ailleurs, le chef propose aussi une carte qui évolue au gré des saisons et des produits disponibles sur le marché. Il est à noter que tous les plats et menus proposés par l’établissement sont labellisés « fait maison », y compris le pain. Quant à sa carte de vins, elle met à l’honneur ceux des Pays de la Loire, sans négliger les autres régions. ...
Le domaine du Château Grézan crée ses vins à 20 km au nord de Béziers dans la commune de Laurens. Un domaine familial au sein duquel Jean-Louis Pujol arrive en 1988. Aujourd’hui dirigé par son fils Fabien, cinquième génération de vignerons depuis 1877, le vignoble profite d’un climat méditerranéen à tendance montagnarde. Ce climat se distingue par des hivers doux avec peu de gelées ainsi que des étés chauds et secs avec des précipitations rares mais concentrées. Une aubaine pour les AOP élevées sur place dont certaines se situent au-delà de 300m d’altitude. Cette situation géographique leur permet ainsi de profiter de nuits plus fraîches et d’une eau mieux drainée. Un vignoble et une histoire séculaires L’histoire du domaine remonte à plusieurs siècles. Grézan fut d’abord la villa d’un centurion de l’armée de Rome. Au moment des Croisades des XIIe et XIIIe siècles, Grézan devient une Commanderie de l’ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Quelques années après le début de la Révolution française Grézan va brûler presque intégralement. Finalement, le Château commence à prendre sa forme actuelle à partir de 1864 lorsque Gabriel Rozier de Mirepoix, un homme de loi du Narbonnais, reconstruit les bâtiments et y adjoint un rempart dans le style de ceux de Carcassonne. C’est à l’architecte Louis Garros que sera confiée la tâche, il sera conseillé par Eugène Viollet-le-Duc. En 1993, le Château sera inscrit à l’inventaire des monuments historiques français. Aujourd’hui, on y retrouve différents cépages en AOP Faugères comme la Syrah, le Grenache, le Cinsault, le Mourvèdre et le Carignan. Mais aussi des cépages en IGP Pays d’Oc avec le Chardonnay, le Sauvignon blanc, le Viognier, le Merlot, le Vermentino, et le Muscat. Un terroir spécifique La particularité des vins de l’Appellation Faugères est qu’ils sont cultivés sur une formation géologique particulière, le schiste. Ce dernier est issu de la compression des argiles de l’ère primaire. Cette composition géologique rare, seuls 10% du vignoble mondial est ainsi constitué, permet d’y produire des vins élégants, fins et profonds. Le schiste dispose aussi d’une forte capacité de rétention d’eau et de chaleur pour ensuite les restituer la nuit venue. Les baies de raisin peuvent ainsi continuer à mûrir même la nuit tombée. Il y a plus de 3000 ans, la région formait l’estuaire d’un fleuve, ce qui a permis de constituer plusieurs lithochromies, un mélange de plusieurs pierres. Des techniques éprouvées Au Château Grézan, les vignes sont spécifiquement traitées pour s’adapter à la région. L’hiver venu on taille la vigne comme partout ailleurs, pour la contenir tout d’abord mais surtout pour offrir vigueur et dynamisme aux bourgeons à venir. Le chef de culture analyse spécifiquement la richesse des sols pour effectuer cette taille qui vit au rythme des sols. Sur le site, plusieurs types de taille sont appliquées. On retrouve la taille en gobelet, qui est historiquement la plus ancienne, la taille en guyot ainsi que la taille de royat. Le domaine produit des vins majoritairement vendus en France mais qui alimentent aussi des caves de pays comme la Belgique, la Suède, la Suisse ou encore le Japon. Sur le vignoble, ce sont un peu moins de trente salariés qui s’occupent toute l’année des plantations ainsi que des vendanges qui sont à la fois manuelles et mécaniques. ...
Reliant Dijon à Santenay, la route des grands crus de Bourgogne a été créée en 1937 par le conseil général de la Côte-d’Or. Traversant une mer de vignes qui forme un paysage atypique façonné par la nature et perfectionné par la main de l’homme, il s’agit là de la première route à avoir associé le développement du tourisme à la commercialisation des vins de Bourgogne. Ce concept visionnaire, auquel elle doit son incomparable succès, lui a ainsi permis d’acquérir une notoriété bien au-delà des limites de l’Hexagone. La route des grands crus de Bourgogne, comme si on y était… Sur un parcours de 60 kilomètres qui permet la traversée de 37 villages aux appellations légendaires ainsi que les villes de Dijon et de Beaune, particulièrement réputées pour leurs richesses patrimoniales, la route des grands crus est un itinéraire merveilleux au cœur du vignoble de la Bourgogne où sont répertoriés des centaines de climats aux noms intrigants pour ne citer que Le clos des ducs, Les amoureuses, La ruchotte, Creux de Tillet, Les pas de chat ou encore Climat du val… Loin de la signification originelle du terme « climat », il fait ici référence à une traduction typiquement bourguignonne du mot « terroir ». Ce qui confère à l’ensemble un caractère spécifique qui fait toute la différence. Partiellement aménagée en chemins pour les randonneurs et en véloroute pour les cyclistes, la route est une pure invitation à la découverte. Les paysages typiques, l’histoire du vignoble de Bourgogne et ses « climats » lui valent d’être, depuis l’été 2015, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. La Route des grands crus de Bourgogne : la vidéo 14 mai 1937 – 14 mai 2017 : 80 ans de succès Première route viticole touristique de France, la Route des Grands Crus de Bourgogne fête aujourd’hui ses 80 ans d’existence ! Une célébration marquée notamment par l’exposition photographique Nature humaine du réalisateur Cédric Klapisch, qui a tourné son dernier film sur la route des grands crus, accueillie au cœur du Château du Clos de Vougeot du 14 mai au 14 juillet. L’occasion de découvrir la magnifique architecture style cistercien et Renaissance du berceau du vignoble bourguignon. A travers la découverte de ce site emblématique des climats du vignoble de bourgogne, c’est avant tout l’entrée dans le monde de la viticulture de terroir, inventée en bourgogne, que l’on comprend et que l’on ressent. Berceau de nombreuses inspirations cinématographiques Faisant désormais partie des sites de prédilection des réalisateurs, les villes et villages situés sur la Route des grands crus de Bourgogne ont toujours inspiré de nombreux films pour ne citer que les grands succès d’antan que furent La Grande Vadrouille, avec Bourvil et Louis de Funès, Les Amants, avec Jeanne Moreau, Le Repos du guerrier, avec Brigitte Bardot et Michel Serrault, sans oublier L’Étudiante de Claude Pinoteau tourné à Dijon avec Sophie Marceau et Vincent Lindon ou encore le fameux Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu. Claude Lelouch a récemment choisi Beaune pour le tournage de son film intitulé Chacun sa vie dont la sortie en salles a eu lieu en mars. Quant à Cédric Klapisch, il a choisi le cœur du vignoble pour tourner son nouvel opus Ce qui nous lie, dont la sortie est programmée le 14 juin, et qui relate l’histoire d’une lignée de frères et de sœurs qui reprend l’exploitation familiale en Bourgogne. ...
Vins de plaisir ! Une large sélection de vins natures et vivants, issue de viticulture biologique et biodynamique. Sans ajout de soufre, ces cuvées n’ont que la prétention d’être le reflet d’un terroir, d’un climat, d’un millésime et surtout le savoir-faire du vigneron se mettant en danger sans l’utilisation de produits chimiques pour devenir véritablement un artisan soucieux de délivrer de véritables « pur jus » sans artifices ni maquillages. Franck le sommelier et Yves le cuisinier partagent des moments conviviaux en dressage quatre mains. La fervente passion de ce duo depuis le premier mai 2017 où ce concept d’amitié est en vigueur, créatif, haut en couleur et aux saveurs surprenantes. Une carte courte bien maîtrisée, quatre entrées, cinq à six plats principaux, et trois à quatre desserts, qui varie selon l’humeur des deux compères, et surtout le réceptif de la clientèle. Elle fait honneur à une cuisine de fusion influencée par des notes terre-mer, asiatique ou méditerranéenne, et revisitée avec ingéniosité avec beaucoup de fantaisies. A bout de soufre remplace le concept « Chat Gourmand » où des Burgers artisanaux de première qualité étaient servis sur ardoise par le même exploitant Yves Jordan. Cette nouvelle enseigne à Plainpalais forme un duo avec Franck Heydens à la rue jean-violette 14 sur une cuisine raffinée et légère, aux saveurs affirmées, et dont le végétal se substitue dignement aux hydrates de carbone. Une ambiance conviviale et décontractée, associée à une très belle sélection de vins naturels sont les ingrédients indispensables pour passer d’agréables moments de partage, sur le thème de la gourmandise et du plaisir. ...
Le Cap : un restaurant incontournable Dans un cadre enchanteur, ce restaurant accueille ses convives avec une vue imprenable sur la Méditerranée. Proposant des plats faisant honneur aux spécialités du terroir, cette table reste une référence pour les amateurs de cuisine élégante. Elle privilégie des produits frais locaux et donne la priorité à des plats raffinés, à l’instar du rouget rôti précédé de Gamberonis accompagné d’un citron de Menton à l’huile d’olive. Le restaurant dispose, entre autres, d’une cave à vins forte d’une centaine de références nationales et internationales pouvant être dégustées dans un lieu privatif de l’établissement : le Salon des Collections. Le restaurant La Véranda : Raffinement culinaire et décontraction À mi-chemin entre le décontracté niçois et le luxe monégasque, cet établissement se démarque par son décor alliant sobriété et élégance. Propice aux instants gourmands en journée, en après-midi ou en soirée, cette table propose des plats rappelant les succulences méditerranéennes préparées avec les saveurs d’une nature généreuse. Pour un « afternoon tea » ou pour un brunch, les menus à la carte associent les meilleurs produits locaux, un savoir-faire traditionnels et une touche de l'Italie voisine, avec toujours la Méditerranée en toile de fond. Le Club Dauphin Ce restaurant situé en bord de mer est le lieu idéal pour se ressourcer autour d’un verre et de plats typiquement méditerranéens : Salades fraîches, viandes grillées, pêche du jour etc. Avec une cuisine à base de produits frais choisis pour leur qualité et pour leurs origines fidèles aux valeurs de l’établissement, le Club Dauphin, à l’ambiance agréable et conviviale, figure parmi les adresses incontournables sur la Côte d'Azur. ...