La Maison Huguenot-Tassin a été créée en 1984 par Benoît et Marie-Claire Huguenot. Établie sur la commune de Celles-sur-Ource, elle travaille un vignoble d’une superficie totale de six hectares. Avec un sol à dominance argilo-calcaire, son terroir bénéficie d’un climat favorable « rappelant celui de la région champenoise et de la Bourgogne », nous fait savoir Édouard Huguenot le gérant du domaine. S’épanouir dans la viticulture raisonnée Trouver le juste équilibre entre la qualité de ses récoltes et le respect de l’environnement, telle est la devise de la Maison. Au moment du traitement du sol et à chacune des étapes de la production, elle cherche à intégrer au maximum ce concept. Depuis sa création, Huguenot-Tassin tient à perpétuer des méthodes de travail qui prennent en compte les impératifs écologiques. « On raisonne la nutrition de la vigne, on soigne le choix des produits utilisés pour la protection des végétales », explique Édouard Huguenot. Ce concept va encore plus loin car la maison applique la méthode prophylactique dans l’exploitation de ses vignes. Cette approche préventive vise à empêcher les apparitions des bioagresseurs ou à en minimiser l’effet. Et les résultats sont là : « On obtient une meilleure qualité des raisins, avec une belle maturité précoce », reprend Édouard Huguenot. Se soucier de la nature lui permet d’avoir une récolte plus saine pour des vins plus expressifs et équilibrés. Les spécialités de la Maison La cuvée Noire Spéciale, les Fioles, et la cuvée Tradition sont les incontournables de la Maison Huguenot-Tassin. La cuvée Noire Spéciale est composée spécialement des meilleurs pinots noirs. C’est l’excellence en termes de qualité des raisins, de goût et de finesse. Elle est élevée en cave jusqu’à dix ans afin d’obtenir une belle maturité. Les Fioles, en revanche, sont élaborées à partir de chardonnay et de pinot blanc. « L’idée est d’avoir un produit qui photographie l’histoire du terroir sur une année », justifie Édouard Huguenot. Elle se décline en Fioles rosées brut, recommandées pour l’apéritif et au moment de repas. La cuvée Tradition pour sa part se définit comme un champagne de fraîcheur et de gaieté. Le mélange de pinot noir et pinot blanc donne au produit un arôme exaltant et à la fois léger. ...
Dans ce cadre maritime et enchanteur niçois, le restaurant Indian Lounge a su bâtir sa notoriété grâce à une cuisine simple, qui respecte la tradition. Un restaurant haut en couleur L’établissement reflète à la fois la culture et la tradition indienne. Les couleurs rose, orange, violet et jaune dominent totalement les lieux. Les deux salles spacieuses se parent de meubles qui sont l’œuvre d’un designer connu « Olivier Papa ». Dans le prolongement de ce décor aux accents orientaux, des petits temples sont accrochés au mur avec des divinités hindoues connues comme Buddha et Ganesh qui procurent une ambiance dépaysant et qui bénissent les repas des hôtes. Au plafond des lustres multicolores procurent une touche d’illumination. Le rendu visuel est attrayant tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Sa terrasse accueille une vingtaine de couverts sous des parasols colorés et implantés à proximité d’un cyclo-pousse, le mode de locomotion traditionnel en Inde. Côté carte … Indian Lounge est l’ambassadeur de la saveur traditionnelle indienne. Une cuisine qui rassemble goûts, parfums, odeurs, épices et couleurs. Ces mélanges témoignent du mode de vie et de l’art de vivre oriental. Dans cet établissement, le chef propose de nombreux menus : « zen », « Tandoori », « Goa »… à prix et compositions différents. La maison suggère également une carte aussi gourmande que généreuse. En entrée, les convives seront séduits par le Raïta, une sauce en accompagnement à base de yaourt, de légumes frais et le Crevettes Bagi. En résistance, le Tandoori Chicken qui est composé de deux cuisses de poulet mariné en sauce rôties et accompagné du riz basmati à grain long originaire d'Inde séduit les palais. Pour le dessert, le Kulfi Jaipur, une glace indienne à base de lait de mangue et de safran fait le bonheur des gourmands. …et côté boisson Côtes-du-rhône, Vin du Var, Côtes-de-Provence, Bandol, Bordeaux, Bourgogne… à l’honneur, toutes les régions du pays dans cette carte de vins éclectique. Le chef prend plaisir à conseiller ses convives en fonction de leurs envies mais aussi des meilleurs accords. La cave est également constituée d’une sélection de vins originaires d’Inde, à déguster avec plaisir et volupté. A ne pas rater également : la large sélection de boissons typiques du pays. ...
Propriété familiale depuis 4 générations, le domaine a été repris en 1994 par Pascal Perceval, l’actuel gérant. En perpétuelle quête de l’innovation, il élabore aujourd’hui 47 vins différents, dont son fameux vin des glaces. Un vigneron pas comme les autres Au sein de son domaine de 50 ha, Pascal Perceval fait dans l’exceptionnel. Tout en préservant les vins traditionnels comme la mondeuse, la roussette ou l’apremont, ce vigneron ne donne aucune limite à son imagination. Et il se livre à des expérimentations plutôt réussies. À en juger, par exemple, à son vin de glace, dont le moût a été congelé à 3 613 m d’altitude dans le massif du Mont-Blanc. Une fois dégelé, le précieux nectar devient plus concentré en arômes. La dernière trouvaille de Pascal Perceval est ce qu’il appelle les « vins des profondeurs ». Des vins vieillis une année dans le lac Léman, à 30 m de profondeur. Résultat : après un an de vieillissement, les vins en prennent 4 ! Une accélération naturelle qui donne ensuite des nectars plus gras et plus fruités. ...
« Le savoir n’est rien s’il ne se partage pas » La cuisine est souvent une histoire d’émotion et de passion, mais ce sont aussi les gestes techniques et le savoir-faire qui transforment un repas classique en un moment unique de partage. Parmi les valeurs exprimées par Alain Ducasse tout au long de sa carrière, la transmission du savoir-faire culinaire a toujours occupé une place importante. Cette idée particulière du partage a été rendue accessible à tous en mai 2009, quand le célèbre chef étoilé a finalement lancé son projet d’école pour les particuliers. C’est dans un espace contemporain de 500 m2 niché au cœur du prestigieux XVIe arrondissement de Paris que tous les cours sont regroupés pour offrir une expérience unique aux participants. Les cuisines sont spacieuses et aménagées avec les derniers équipements professionnels. Dans un décor réalisé par le designer Pierre-Yves Rochon (à qui l’on doit l’aménagement de célèbres établissements hôteliers à travers le monde, comme les Fours Seasons à New York ou le Ritz-Carlton à Bahreïn), les clients profitent d’un espace chaleureux et agréable où venir apprendre les meilleures techniques culinaires auprès des chefs de l'école. Une équipe de chefs formateurs Il faut saluer ici l’excellent travail effectué par Julian Mercier, chef exécutif de l’école. Il a ramené de ses expériences aux quatre coins du monde, toujours aux commandes des fourneaux les plus réputés, un goût exquis du partage et des rencontres qu’il met maintenant au service des particuliers. Accompagné d’une équipe composée de la fine fleur de la restauration gastronomique, il transmet son savoir et sa passion dans l’art du « geste juste, celui qui fait la différence ». Quand on lui demande quels sont les points forts de l’école, il répond modestement que : « Nous apportons la caution des chefs "Alain Ducasse" et tout leur savoir-faire. Les chefs sont accessibles et s’adaptent à tous les niveaux, débutants ou confirmés. Il est important que chacun puisse trouver son bonheur et les réponses à ses questions en venant ici. » Les cours sont regroupés sous forme de sessions d’une demi-journée au minimum qui permettent d’aborder différents aspects de la cuisine contemporaine. « Cuisine du quotidien », « Cuisine 3 étoiles » ou classes spécialement conçues pour les « Kids », les diverses formations proposées par l’École de Cuisine Alain Ducasse sont autant de portes d’entrée dans l’univers fascinant de la gastronomie. Les cours durent au moins quatre heures afin d’avoir le temps de détailler tous les points importants des recettes, étape par étape. Aussi, pour être certaine de répondre aux attentes particulières de tous les participants, chaque formation ne compte pas plus de dix élèves par session. Il n’est pas rare de croiser quelques jeunes étoiles montantes de la cuisine internationale qui viennent se glisser au programme de l’école. Fumiko Kono ou Beena Paradin, ces chefs invités viennent partager leurs talents et leurs techniques originales pour le plus grand bonheur des participants. Amenant avec eux leurs aspirations aux couleurs subtiles, ils ouvrent lors de ces worshops les horizons culinaires et sensoriels des élèves. En plus de ces initiations à la cuisine, l’École de Cuisine Alain Ducasse propose aux élèves de prendre part à des cours de pâtisserie et de dégustations oenologiques. Vous trouverez différrents thèmes pour appréhender ces deux autres activités qui font partie intégrante de la gastronomie. ...
Construit vers le XIVe siècle sur la commune de Bormes-les-Mimosas, dans le Var, l’imposant Château Léoube a été racheté en 1997 puis complètement restauré par l’industriel anglais Lord Anthony Bamford. Le domaine est situé sur l’un des plus beaux sites protégés d’Europe, au cap Bénat, près de Saint-Tropez, et s’étend sur quatre kilomètres de littoral sauvage. À lui seul, il couvre 560 hectares, dont 68 hectares dédiés à la culture de vignes et 23 hectares à l’olivier. Un domaine viticole exceptionnel Bénéficiant d’une situation géographique exceptionnelle, avec un ensoleillement optimal et une terre ocre-argileuse très généreuse, « le vignoble génère une production annuelle de 450 000 bouteilles de vins blancs, rouges et principalement des rosés, tous certifiés biologiques par le label Ecocert depuis 2011 », rapporte Jean Dubille - Directeur général du Château Léoube. Outre son terroir d'exception, le Château Léoube véhicule des valeurs humaines qui contribuent à son succès. Une équipe de 80 personnes assure le bon fonctionnement des activités de l'exploitation. Parmi elles, figure l’œnologue Romain Ott qui affirme son savoir-faire et sa passion du vin à travers ses cuvées aussi fruitées qu’équilibrées. Des vins rosés dignes des tables gastronomiques Romain Ott et son équipe élaborent une variété des meilleurs crus de Côtes de Provence grâce à un processus de fabrication rigoureux et respectueux de l’environnement. Le Château Léoube se distingue particulièrement par ses vins rosés qui se déclinent sous quatre gammes, à savoir le Rosé de Léoube, le Sparkling de Léoube (rosé pétillant), le Léoube La Londe et le Secret de Léoube, la cuvée emblématique du domaine. Ces deux derniers produits sont des « vins rosés de gastronomie », note Romain Ott. Par ailleurs, même si le vignoble est implanté sur la terre de prédilection de vins rosés qu’est la Provence, il produit merveilleusement des vins rouges structurés et puissants et aussi des vins blancs élégants à déguster avec délectation. Une offre œnotouristique séduisante en bord de mer Le château propose dans sa boutique des dégustations de vins toute l’année et des visites de caves. Cerise sur le gâteau : la plage naturelle du Pellegrin qui se trouve à quelques mètres du domaine est accessible à tous les visiteurs par un parking payant. Là, les parasols du Café de Léoube n’attendent que les vacanciers, avec au menu des produits biologiques locaux, sans oublier les vins de la maison servis sur place. ...
Confortablement installé dans le 11e arrondissement de Paris, l’établissement offre un cadre convivial et chaleureux qui rappelle familièrement une ambiance de maison de campagne. Dans un décor aux meubles patinés, l’établissement nous plonge dans une douce rêverie où se fondent des milliers de saveurs et de senteurs, un parfait équilibre entre cuisine corse et cuisine bretonne avec, notamment, beaucoup de salé et de sucré. Cuisine gourmande, ambiance familiale Repris à un couple de propriétaires corses, le restaurant garde aujourd’hui encore certains produits qui ont, dans le passé, bâti sa renommée, dont, notamment, le fromage corse, la charcuterie corse, auxquels est venue s’ajouter la vente d’eau minérale corse telle que l’Orezza. Chez Mamie Tevennec flotte en permanence cette atmosphère particulière qui nous fait sentir bien et détendu qu’on se croirait presque comme chez mamie, une métaphore qui explique bien son ambiance familiale. Le chef se plait à composer de belles assiettes avec, tous les jours, un menu du jour proposé à la carte et, le weekend, une formule brunch à volonté à 24 € avec sa flopée de viennoiseries, de saumon cru, de tartes, de charcuteries mais aussi des quiches. Les galettes font partie des spécialités emblématiques de l’établissement, notamment la croustillante avec sa crème de citron nappée de crème brulée, sans oublier le caramel au beurre salé. « Nous faisons tout nous-mêmes », nous indique-t-on et « la pâte des crêpes et des galettes est bio, préparée un peu à la provençale et cuisinée sur place ». Pour accompagner les plats, l’établissement propose plusieurs variétés de vins, des cidres bio ainsi que des cidres bretons de toutes sortes qui se déclinent en plusieurs versions : du doux, du brut, au pichet et en bouteille. Parmi ses meilleures références, on peut citer le Juilly d’Ys ou encore le Père Jules qui sont des cidres de très bonne qualité au même titre que le cidre bio rose. ...
Le métier de vigneron fait rêver. Et d’ailleurs, de nombreux candidats extérieurs au milieu viticole sont de plus en plus nombreux à vouloir troquer leur casquette de financier, marketeur, journaliste ou autres professions qui n’ont aucun lien avec le secteur agroalimentaire contre celle de vigneron. Sauf qu’une telle reconversion professionnelle n’est jamais évidente et en réalité, le quotidien d’un viticulteur est bien loin de l’ivresse épicurienne. Pour autant, faut-il faire une croix sur cette envie de posséder ses vignes et de produire ses propres vins ? Pas forcément. Avec Terre des Bosses, la production vinicole s’ouvre à de nouvelles perspectives. Ce projet collectif offre la possibilité à une personne lambda d’investir dans des plants de vigne et d’obtenir de belles cuvées sans avoir à gérer un domaine entier. Produire son propre vin en AOC Costières de Nîmes avec Terre des Bosses Le projet Terre des Bosses est né sous l’initiative d’Yvon Gentes. Ce vigneron ayant vécu de nombreuses années en Scandinavie débarque en France les idées plein la tête. Si d’une part, il crée le Domaine de Calet en 1999, d’autre part, il réfléchit à la manière de fidéliser sa clientèle en leur proposant un concept complètement innovant. Il décide alors de lancer le groupement collectif afin de donner l’opportunité aux amateurs de vins d’investir dans leurs propres rangées de vignes. « Les acheteurs ne peuvent pas être propriétaires des racines car c’est un droit uniquement accordé à un viticulteur. Ils sont tout simplement propriétaires du végétal », nous explique-t-il. L’acquisition des plants va permettre la production de vins de qualité classés AOC Costières-de-Nîmes, une appellation renommée dans la Vallée du Rhône. L’objectif du collectif est de faire connaître la marque commerciale et d’offrir la possibilité à tous les membres de personnaliser leurs bouteilles. Mode de fonctionnement du collectif En adhérant à Terre des Bosses, le membre peut acquérir jusqu’à 10 parts ou rangées. Une part équivaut à 200 plants de vigne. Le titre de propriété lui est ensuite remis avec éventuellement un acte notarial s’il en exprime la demande. La durée du contrat s’étend sur huit ans. Néanmoins, au bout de trois ans, la revente des parts est autorisée. Le coût de la part est réévalué tous les ans en fonction du prix du foncier en vigueur. La gestion de la vitiviniculture quant à elle est prise en charge par le propriétaire terrien, en l’occurrence Yvon Gentes. Néanmoins, le propriétaire végétal peut garder un œil sur le développement de ses plants. « Nous avons des caméras installées dans le domaine qui lui permet de suivre en temps réel le déroulement des travaux », confie le vigneron. L’élaboration des vins est conçue sur la base des cuvées phares du Domaine de Calet à savoir le Grand Mas et La Tournerie bien qu’il soit possible de réaliser des produits différents selon les souhaits de l’adhérent. Chaque part de vignes acquise donne droit annuellement à 300 bouteilles pouvant être estampillées d’une contre-étiquette personnalisée choisie par le membre. Comme les prix des bouteilles sont très avantageux, l’investissement est rentabilisé grâce à la revente. Dans la peau d’un vigneron le temps de quelques jours Les membres du collectif qui désirent vivre une aventure viticole ont la possibilité de participer à toutes les phases de production directement au domaine. Chaque année, des formations sont organisées pour les initier aux travaux de la vigne : la taille du 15 décembre au 1er avril, le travail du sol de novembre à février, l’effeuillage et les méthodes de traitement du 15 avril au 15 août, les vendanges en octobre et la vinification d’octobre à décembre. Ce passage au domaine est également une occasion à ne pas rater pour découvrir les environs du vignoble qui se trouve aux portes de la Camargue, entre Montpellier et Marseille, à 20 km au sud de Nîmes. À part les monumen...
Avec des caractéristiques de bière très spécifiques, la Brasserie artisanale du Sud a forgé sa réputation sur un mode de brassage très particulier qui la distingue des autres brasseries. « Nous faisons partie des rares brasseries artisanales à produire des bières de garde en France », affirme Fabienne Delorme, responsable commerciale. Ces bières de garde se distinguent surtout par leur finesse et leur fluidité, avec un processus de fermentation secondaire qui affine les arômes à froid (0 °C) durant 3 ou 4 semaines. Elles sont 100 % naturelles, sans aucun adjuvant, et sont principalement composées des matières premières fondamentales de la bière qui sont l’eau, les céréales, le houblon et les levures. Des bières aux noms évocateurs « C’est à partir des points caractéristiques qui lui sont propres que notre brasseries a développé une gamme de bières classées selon leurs moments de consommation et non selon leurs couleurs comme c’est souvent le cas dans le domaine de la bière », précise Fabienne Delorme. C’est ainsi que sont nées plusieurs familles de boissons aux noms évocateurs. Pour apaiser une grande soif, les bières de désaltération appelées aussi les Mange-Soif, déclinées en blonde et blanche, sont à l’honneur. En soirée ou lors d’un apéritif, les bières de convivialité appelées les Songe-Fête, avec des notes aromatiques marquées, sont idéales. Les bières de dégustation nommées Chante-Saveurs, des brunes, légères, sans sucre ajoutée, aux notes aromatiques de café et de caramel, font le bonheur des épicuriens. L’enseigne brasse également une deuxième bière de dégustation de 7° lancée à l’occasion de son 7e anniversaire, qui est d’inspiration abbaye. ...
L’amour du terroir et des valeurs transmises. Le goût des autres, aussi, et celui de l’authenticité. Christine et Hugues de la Guéronnière portent avec passion un héritage familial ancré dans l’histoire depuis 1928. Si le vignoble rencontre ses lettres de noblesses dans les années 50, il n’a pas cessé de les honorer depuis. Terroir et artisans oeuvrent ici conjointement à créer le meilleur. Un terroir et un savoir-faire complices derrière des vins d’exception Les vignes du Château Chatain, d’une moyenne d’âge de 50 ans, content les vallées, la Barbane, les sources d’eau qui les traversent et un sol graveleux -argilo-limoneux, dans lequel elles puisent minéralité et caractère. La hauteur des feuilles, l’ébourgeonnage, le labourage au tracteur : Christine de la Guéronnière perpétue un savoir-faire acquis de son père, Hugues tout en organisant le domaine dans un esprit d’agriculture raisonnée. Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Malbec sont cueillis à maturité par les mains attentives des vendangeurs. Puis vient l’assemblage, ces précieux instants où l’alchimie s’invente, à l’écoute des cépages et de leurs aromes. Les vins sont élevés en fûts de chêne, où ils révèleront leur quintessence au bout de douze mois ou plus. Le domaine utilise même un pressoir hydrolique de 1900, assurant un pressurage lent mais qualitatif. Ici, la productivité n’est pas le maître mot et ne se fait jamais au détriment du « très bon ». Dans leur robe rouge rubis, les vins Lalande de Pomerol du Château Chatain profitent aussi de label européen AOP. Médaillés, salués par les critiques, les opus libèrent leur tanin puissant et subtil. Rondeur et longueur en bouche révèlent une complexité à la profondeur tranquille et veloutée. Le fruit s’exprime dans toute sa primeur. Un domaine dynamique et inspiré La famille de la Guéronnière compte artisans, artistes et voyageurs depuis plusieurs générations : vigneron, ébéniste, pianiste polyglotte. Une ouverture d’esprit qui amène Christine de la Guéronnière à étudier dans le commerce international et à voyager elle-même, avant de rejoindre le domaine pour y semer son énergie solaire. Équipe, amis, famille, voisins prêtent main forte, fédérant une dynamique locale impliquée et unie. Marie de la Guéronnière, la sœur cadette de Christine, a rejoint cette année le vignoble, après une carrière en tant que comédienne, metteuse en scène et Directrice de théâtre en Irlande. Une heureuse présence promettant quelques rendez-vous artistique in situ. La solidarité avec les châteaux voisins est palpable, tout comme la convivialité que le domaine entretient avec les cavistes, les restaurateurs locaux, avec un goût prononcé pour les plus inventifs. Au Château Chatain, on aime le bon vin mais aussi les bonnes idées. Quand oenotourisme rime avec imagination Et côté idées, le Château n’est pas en reste. Des visites œnologiques donnent à découvrir terroir, savoir-faire et histoire. Des jeux d’assemblage permettent aux visiteurs de recevoir quelques secrets de cette « cuisine des dieux ». L’été, on y organise des barbecues champêtres où savourer produits du terroir mais aussi des apéritifs fluviaux à Libourne. Avec d’autres partenaires locaux, le domaine proposent des visites en calèche, en tuk-tuk, en vélo ou en side-car. Des moments joyeux qui pensent à toute la famille, toujours clos par une dégustation savoureuse. Le bonheur s’invente chaque jour au Château Chatain, qui le partage volontiers, de grands vins en bons moments. ...
Première information à retenir : le vignoble de Gaillac est le deuxième plus vieux vignoble de France. Les Romains ont choisi la région pour sa belle exposition au soleil et sa situation au croisement des influences méditerranéennes et océaniques, qui confère aux vins une belle concentration aromatique. L’héritage de la passion Lors de son rachat en 1997, le Domaine de la Chanade était tout juste un domaine fermier doté d’un petit caveau. Grâce à la passion de la viticulture qu’il a développée au contact de son grand-père, Christian Hollevoet va monter de toute pièce le domaine, et y mener une restructuration générale, depuis les vignes jusqu’à la cave. A son tour, il a transmis cette passion à son fils Julien qui, d’ores et déjà, commence à prendre les rênes du domaine. « La passion du vin m’a été transmise par mon père. J’ai commencé très tôt par des tâches au domaine, à apprendre petit à petit le métier, pour le suivre dans sa passion », raconte le viticulteur. Une équipe de choc « Le métier de vigneron est un métier vraiment rude, où il y a beaucoup de travail. Pour exercer cette profession, il faut avoir de la passion, du mordant. C’est aussi un métier très créatif et c’est ce qui m’a plu, il faut vraiment y croire » s’enflamme Julien Hollevoet à l’évocation de son métier. Aujourd’hui, ils sont quatre en tout et pour tout à s’occuper des quarante hectares de vignes du domaine. Damien Miralles, maître de chai, présent au sein de l’équipe depuis 2001, Jean-Luc Treilhes, le responsable de culture, dans le monde du vin depuis près d’une trentaine d’années et bien entendu Christian Hollevoet. Un contrat de confiance Au Domaine de la Chanade, une charte de travail rigoureuse est appliquée afin de produire dans le pur respect de l’homme et la nature : « Nous avons fait le choix de produire un vin naturel, c’est un contrat de confiance avec le client », explique Julien. « Nous travaillons comme les vignerons qui travaillent en agriculture biologique. Nous n’utilisons pas de pesticides et réalisons du travail mécanique. Même s’il faut faire des traitements à base de soufre et de cuivre, des doses très faibles sont utilisées » poursuit-il. Car n’oublions pas que le soufre est à l’origine de maux de tête s’il est dosé en trop grande quantité. Par ailleurs, aucune levure exogène n’est ajoutée pour la fermentation des vins, et spécifiquement pour les rouges, la mise en bouteille se fait sans filtration ni collage. La Griffe by Chanade Produire des vins simples à boire et surtout naturels, tel a toujours été le crédo du Domaine de la Chanade. La gamme de vins proposée par son équipe, dénommée « La Griffe by Chanade », suit bien évidemment cette ligne de conduite. Cette gamme est composée des trois cuvées suivantes : « Domaine de la Chanade » en blanc, blanc doux, rouge et rosé, les « Cuvées Galien » et la « Cuvée Ultime R&L ». Fleuron des vins du domaine, les « Cuvées Galien » déclinées en rouge et blanc AOC Gaillac, sont des vins élaborés de façon très méticuleuse. Ils sont issus de raisins de grande qualité, vinifiés avec les levures naturelles du fruit et finalement affinés en barriques de chêne français. Annuellement, le domaine produit en tout dans les environs de 120 000 bouteilles majoritairement vouées à l’exportation. Les vins du domaine peuvent notamment se trouver aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, en Grèce et même en Chine. ...
À arborer chez soi, dans un lieu de réception ou dans une soirée d’entreprise, la décoration de table est l’ambassadrice d’un style et d’une identité. Depuis 2002, Sables et Reflets a créé tout un univers fait de verres lustrés, élégants, épurés, contemporains ou encore colorés, adaptés au goût de tous. Des modèles variés, uniques, et personnalisables à souhait. Une entreprise à dimension humaine Elle se situe dans le sud de la France, et a bâti sa réputation sur la conception et la création sur verre soufflé et le travail de la pâte à verre. « Cette technique, de moins en moins appliquée, nous permet de réaliser plus de possibilités quant à la couleur, le relief, le polissage ou le motif sur les verres ou les vases », nous dévoile le gérant. Et même si les produits, notamment les vases, sont travaillés avec ce même savoir-faire artisanal, ils présentent chacun différentes caractéristiques et deviennent des pièces uniques. Les verres traditionnels, comme les verres à champagne et les carafes à whisky, quant à eux, sont façonnés à la main dans l’atelier de fabrication. Être une entreprise familiale permet à Sables et Reflets de se rapprocher un peu plus des clients pour mieux cerner leurs exigences : « Notre plus grande force est la qualité de notre service client », renchérit notre interlocuteur. D’ailleurs, pour réaliser les commandes spécifiques des clients, la société combine son savoir-faire avec ceux des artisans spécialistes pour parfaire chaque commande au détail près. Autant de particularités qui lui ont permis de développer un portefeuille de clients composé de café/hôtels/restaurants, mais aussi d’entreprises et de particuliers. Une sélection de produits Modèles classiques ou contemporains, pour une utilisation quotidienne ou pour les grandes occasions, à s’offrir ou en cadeau, la gamme très complète laisse défiler une centaine de produits. On distingue les verres pour servir du champagne, vin ou whisky, de formes et tailles différentes, qui sont commercialisés par lot de six pièces. Et l’enseigne vient de lancer une nouvelle série de verres à pied qui revêtent plusieurs coloris, et sont parfaits pour une dégustation de vins à l’aveugle, tout en apportant une touche plus punchy à la décoration. Pour des idées de cadeaux originaux, Sables et Reflets propose la carafe à whisky/vin Toupie, un produit fait main d’une capacité de 750 ml, ou encore le lot de quatre verres à mojito barman professionnels 32 cl. À préciser que les clients peuvent apposer leur logo, leur couleur ou leur slogan pour personnaliser les produits. ...
Le Rendez-Vous Saint-Germain entraîne depuis 2012 les gourmands et les gourmets dans un périple culinaire à la découverte de la cuisine de brasserie et de la bistronomie. Situé à quelques mètres seulement de Saint-Michel, l’établissement propose dès 7 h 30 une formule petit-déjeuner. Ici, liberté et détente accompagnent chaque assiette préparée avec amour et passion de la cuisine française. Un délice en plein Paris Paris, berceau mondial de la haute gastronomie. Mais que dire de sa cuisine typique de bistrot et de brasserie, qui occupe une grande place dans son patrimoine culturel ? Des plats généreusement concoctés pour le plaisir des papilles qui ne demandent qu’à livrer leurs secrets. Le Rendez-Vous Saint-Germain est l’endroit idéal pour déguster ce style de cuisine conviviale et généreuse. Y manger sainement, seul ou en groupe, ou tout simplement y boire un verre, il n’y a rien de mieux. Le chef revisite des recettes traditionnelles du bon terroir, tout en mettant en valeur ses propres créations. Un plus incontournable : tout est frais et tout est fait maison même le chocolat chaud et l'infusion. Une carte riche et équilibrée Difficile de ne pas succomber à la tentation, en voyant ces grandes bâtisses anciennes qui entourent le Rendez-Vous Saint-Germain. Sa terrasse offre une vue imprenable sur le Musée de Cluny, qui, en période d’été, redonne de la magie aux assiettes, à l’exemple de la Salade Auvergnate (jambon de pays, pommes de terre sautées, Cantal, œuf dur) ou encore de la Tarte à l'orange meringuée. Côté plats, les coups de cœur vont au velouté de fèves au lard croustillant, à l'Aïoli et ses légumes fondants ou encore au confit de canard et ses pommes de terre persillées, le tout accompagné d’un vin de propriété soigneusement sélectionné. En dessert, la maison suggère l’incontournable fondant au chocolat ou leur délicieuse crème brûlée. Différentes suggestions sont proposées chaque jour à l'ardoise ainsi qu'une formule à 15,90 euros. Le week-end, un brunch à 20 euros est servi sur réservation. ...
La madeleine est une gourmandise intemporelle. Dans la biscuiterie Jeannette, on révèle son goût raffiné depuis 1850. Dans la banlieue de Caen, elle est produite avec des ingrédients nobles : de beaux produits de la région, le savoir-faire d’un meilleur ouvrier de France, et surtout la détermination et la patience de son repreneur, Georges Viana et de ses équipes. L’excellence au service d’un beau produit. Une madeleine d’exception se confectionne tout d’abord avec de beaux produits : des oeufs de poule élevées en plein air, des farines normandes et du beurre AOP d’Isigny, l’un des deux seuls beurres AOP de France. Mais il faut aussi les idées et la maîtrise des gestes d’un meilleur ouvrier de France et champion du monde des desserts : Philippe Parc. Ce chef reconnu a également développé pour Jeannette la gamme J aux saveurs d’ailleurs. Des madeleines à la rose de Damas au parfum subtil et délicat. Les madeleines « soleil levant » un plaisir équilibré d’agrumes asiatiques et d’autres créations toute en finesse comme les madeleines à la vanille, au chocolat, ou à la noisette. Privilégier la qualité à la quantité : un véritable engagement Quelle que soit la recette, la biscuiterie Jeannette recherche avant tout la qualité. C’est aussi une démarche socio-économique. Pour Georges Viana, le repreneur, c’est un état d’esprit. Produire de beaux produits, est certes un peu plus cher, mais cela permet de créer des emplois en France, et de se faire réellement plaisir quand on les consomme. Et le pari est gagnant : la biscuiterie emploie aujourd’hui 30 salariés dans son usine. Et 40 salariés en situations de handicap en ESAT (établissement et service d’aide par le travail) qui mettent les madeleines dans les packagings. Une biscuiterie artisanale qui a su renaître de ses cendres. Il aura fallu beaucoup de ténacité et d’engagement pour faire revivre la marque Jeannette, la plus vieille biscuiterie de Normandie. Depuis 1850, elles confectionnait des biscuits secs, mais surtout des madeleines qu’elle vendait partout en France. Ses madeleines avaient même remporté la médaille d’argent au concours de Paris en 1900. A la belle époque, des années 70 à 80, la biscuiterie représentait 80% du marché français et avait jusqu’à 400 employés. Mais Jeannette n’a pas vu arriver les grandes surfaces et tous les changements qu’elles apportaient avec elle. La biscuiterie est donc vendue à une entreprise qui reprend la majorité de ses recettes et ne laisse à Caen que la fabrication des madeleines. Mais d’années en années, l’activité décline. Après plusieurs redressements judiciaires successifs, l’entreprise est finalement liquidée définitivement en décembre 2013. En 2014, le matériel est donc mis aux enchères. Mais de nombreux employés vont se battre pour essayer de le récupérer. Ils occupent l’usine et réussissent à empêcher la vente. La bataille aura aussi le mérite d’alerter les médias. C’est de cette façon que Georges Viana entendra parler de la biscuiterie Jeannette et surtout de ses salariés prêts à se battre pour elle. La situation était complexe, puisque juridiquement, l’entreprise n’existait plus. Georges Viana devait donc trouver, dans un premier temps, un moyen de récupérer la marque. Après avoir mis au point un plan d’action, il était temps de le faire financer. Mais les banques de la région ne voulaient plus avoir à faire avec la biscuiterie. Chacune avait eu à faire avec l’un des redressements judiciaires successifs. Le repreneur décide donc de se tourner vers le financement participatif. Aller là où on ne l’attend pas. Quand il contacte la plateforme de financement participatif pour fixer son objectif à 50 000€, ses interlocuteurs sont plutôt sceptiques. A l’époque, personne n’a jamais dépassé une levée de fond de plus de 20 000 euros sur leur site. Mais Georges Viana s’obstine. A raison. Puisqu’il obtiendra finalement plus de 100 000€ grâce à la mobilisation des internautes normands. Le tribunal de commerce lui attribut alors la marque « Biscuiterie Jeannette &raqu...
A tout le reste maudit, à la vigne ce terroir ravit D’origine médiévale, le Château La Salagre a hérité son nom d’une histoire tumultueuse entre un suzerain et son vassal. Selon la légende, du temps des guerres anglaises, le seigneur de Montcuq fut trahi par un de ses vassaux. En représailles et sous ordres du souverain, les terres de ce dernier furent recouvertes de sel et son manoir rasé. Si le nom de la Salagre (du latin saltunager) est resté, le sel a disparu, peut-être dans le ruisseau la Salègre qui traverse le domaine. Aujourd’hui, cette histoire des plus anecdotiques est le symbole de la force de ce terroir. La disparition du sel sur ces terres a permis l’expression des cépages merlots, cabernet-sauvignon, sauvignon et sémillon et la complexité des assemblages qu’ils composent. Conversion bio réussie dès 1999 Si la Salagre fut l’un des précurseurs de la viticulture bio à Bergerac, ce fut surtout le premier des châteaux de Bordeaux Vineam à se lancer dans l’aventure. Avec pas moins de 20 médailles récoltées en 16 ans, cette conversion sera une telle réussite, qu’elle mènera naturellement à celle des châteaux Bourdicotte et Grand-Ferrand en 2010 et Moulin à Vent, Grillon et Rocher Bellevue en 2015. Donnant naissance à l’un des producteurs bio incontournables de notre région. Une équipe enracinée depuis un quart de siècle Eric et Philippe chaperonnent la Salagre depuis plus d’un quart de siècle : ils ont été témoins des grandes gelées de 1991 et de 2013 et de la conversion des châteaux en bio. S’ils reconnaissent que le monde viticole a beaucoup évolué autour d’eux en 26 ans, Eric et Philippe en sont conscients, la qualité des vins qu’ils produisent, elle, demeure. ...
Si vous passez par le 7e arrondissement de Paris, cette adresse est une halte obligatoire. Avec sa petite terrasse extérieure, le restaurant T’U offre une vue sur le Grand Palais de l’autre côté de la Seine. Idéal pour savourer la salade King Crab, spécialité de la maison, ou siroter tranquillement un royal thaï tea avec des amis. À l’intérieur, on baigne dans un décor luxueux signé Pierre-Yves Rochon. Les lumières tamisées mettent joliment en valeur les matières nobles, conférant au lieu un cachet intimiste et sophistiqué. Des produits de premier choix et du fait-maison Le chef Khoï Vu propose une gastronomie d’inspiration franco-thaïlandaise. Il concocte une cuisine authentique, entièrement faite maison, élaborée avec les produits du marché et qui varie selon les saisons. Ici, le bonheur a un nom : brochettes de poulet sauce satay, tataki de thon « Albacore », tigre qui pleure ou cabillaud au galanga et feuille de lime. Et la carte n’a pas fini de surprendre. L’on cite les incontournables dimsum, raviolis et nems maison. Mais aussi le wok de bœuf au basilic ou encore le poulet fermier au curry vert, bambou et basilic thaï pour une explosion de saveurs en bouche. Sans oublier les douceurs sucrées comme la crème glacée au gingembre confit ou la tarte fine aux figues rôties. La consommation de thé étant un art de vivre en Thailande, le restaurant emmène également à la découverte des thés du pays. Thé bleu turquoise aux arômes floraux de lys et d’orchidée, thé vert de Chine aux fleurs de jasmin ou thé noir Yunnan impérial sont proposés par la maison. Une nouvelle carte À chaque saison, la carte se renouvelle. En guise d’entrée, les clients choisiront entre la soupe de crevettes à la citronnelle, un assortiment de dim sum et de raviolis (6 pièces) et un tartare de saumon aux herbes thaï. Côté plats, le chef invite à déguster les fameux calamars sautés, le Phad Thai Gai et le Black Cod accompagné de sa salade de wakamé. Si le choix est encore difficile, pourquoi ne pas se laisser séduire par une assiette dégustation à 26 € ? Bon à savoir : le chef choisit uniquement des viandes d’origine française ou issue de l’Union européenne, et des poissons sauvages ou labellisés « AB ». Pour finir en apothéose, les mini-nems de choco ou les glaces aux fruits de saison feront leur petit effet chez les gourmets. ...
Du bœuf de Kobe, à l’agneau d’Irlande en passant par le porc Genevois, le chef suisse doublement étoilé au Domaine de Châteauvieux Philippe Chevrier attise les braises dans son steak house à l’américaine. Cet authentique grill à l’américaine situé en plein cœur de Genève, sur la célèbre rue du Rhône est un repère idéal pour les fins gourmets. Célébrée dans un décor époustouflant, la viande est au centre des saveurs gastronomiques. Un peu de New York à Genève Pour Philippe Chevrier, cuisinier genevois doublement étoilé, c’est un vieux rêve qui s’est réalisé, avec l’ouverture de ce grill en fin 2015, à Genève. Le chef multi-restaurateur qui a bâti sa réputation au domaine mythique de Châteauvieux a toujours été fasciné par New-York. Preuve en est, il s’y rend régulièrement depuis 1984 pour participer au marathon. Plus qu’une inspiration, il a ramené du pays de l’oncle Sam de nouvelles façons de savourer la cuisine. Sur deux immenses étages boisés au chic incontestable tout de briques et de poutres, de matières brutes et de gros volumes, le décor de Chez Philippe semble tout droit sorti des quartiers de Brooklyn. Très fréquenté, l’établissement propose un dyptique au charme certain. Au rez-de-chaussée, le bar, lounge et décontracté propose à la carte burger, salades et viandes. Idéal pour un verre entre amis ou un repas sur le pouce. Le petit plus pour un moment after work : un pianiste qui accompagne les moments culinaires dans une ambiance conviviale. La brasserie est ouverte 7 jours sur 7 et prend les dernières commandes à 23h. A l’étage, c’est la partie grill-restaurant qui se dévoile. Plus intimiste, cultivant l’élégance et le raffinement cosy. Un immense loft au plafond haut et au décor vitré accueille le visiteur. Dans une ambiance tamisée et un design épuré, les chefs de Chez Philippe mettent sur le feu une gastronomie tendre et juteuse. Le succès du restaurant repose en effet sur la grande variété de viandes proposées sur le grill. A la carte, vous trouverez une vingtaine de pièces de viandes cuisinées et réputées pour leurs qualités gustatives. On y trouve, entre autres, de l’agneau d’Irlande, du porc Suisse, du boeuf d’Australie et du bœuf de Kobe (japonais). De quoi satisfaire toutes les envies des gourmets. Des tranches de rêve dans l’assiette Comme toujours dans les établissements signés Philippe Chevrier, les produits locaux restent à l’honneur avec des viandes suisses d’exception. Gourmandes, les recettes que l’on retrouve aux tables sont toutes réalisées avec maîtrise et savoir-faire sur le grill. Les plus belles races de bœuf, maturées sur l'os pendant 3 à 5 semaines sont travaillées par les chefs sur la base d’une cuisson au bois de hêtre dont les vertus sont reconnues pour une cuisine plus saine et diététique mais protéinée. Chez Philippe, la viande est aussi sélectionnée sur des marchés d’excellence incontournable, nous dit-on. En témoigne une collaboration fidèle depuis l’ouverture de l’établissement avec la grande boucherie du Molard, une institution Genevoise incontournable depuis 1921. Un boucher est d’ailleurs présent le midi pour découper la viande sous l’œil des clients dans les règles de l’art. Loin de se confiner à l’art terrien, la cuisine prend aussi le grand large. Homards, crevettes, noix de Saint Jacques snackées et autre mets de la mer connaissent également l’épreuve du feu avant de rejoindre le bois somptueux des tables et du bar. Le restaurant propose également un joli banc d’huitres d’Oleron. Du côté des desserts, les clins d’œil à New York se multiplient avec l’Empire State Building, ce gros gâteau meringué, servi aux fruits exotiques l’été et aux fruits rouges l’hiver. Le Genève-New-York est aussi à la carte, une sorte Paris Brest revisité et rebaptisé, véritable gourmandise agrémentée de chocolat et de café. ...
Dans cet établissement, la gastronomie française est à l’honneur. Benoît Hilaire et sa créativité étonnante vous feront découvrir des plats généreux et raffinés, dotés d’une petite touche personnelle à laquelle il est impossible de résister. Le décor À La Table du Huit, la décoration mise en scène par Maison Margiela inspire tradition et modernité, classicisme et avant-garde. Derrière cette façade haussmannienne créée en 1866 pour la duchesse de Rivoli, princesse d’Essling, se dévoile un univers heureux où luxe et sophistication riment parfaitement avec calme et intimité. Les portes en trompe-l’œil surdimensionnées, ainsi que les murs et le sol en béton ciré, qui tranchent avec le mobilier en lévitation et tout nappé de blanc, sont autant de détails qui rehaussent la beauté des lieux. La féerie continue dehors, dans le jardin, qui se transforme en été en une oasis de verdure et de fraîcheur. Une cuisine française inventive et généreuse Animée par le désir de rester parmi les meilleurs, l’équipe de La Table du Huit orchestre des mets généreux et raffinés suivant les quatre saisons. Présentés sur une carte courte, les plats célèbrent la cuisine française, témoignent des talents du chef Benoît Hilaire et saluent la saisonnalité des produits. Ravioles de gambas, bouillon de crevettes, lentilles du Puy en vinaigrette, croustillants de pied de cochon et terrine de canard, kumquats confits et mâche sont idéaux pour commencer votre escapade. Ensuite, il serait bien dommage de passer à côté des incontournables classiques du Huit, comme le César du Huit aux anchois ou le burger auvergnat au bacon, frites maison. La savoureuse tarte fine aux pommes, vanille de Bourbon, ou le délicieux cheese-cake aux fruits rouges n’attendent qu’à être dévorés en fin de repas. Une carte de vins des plus éclectiques En prime du décor royal et de la carte goûteuse, le sommelier de La Table du Huit a sélectionné les meilleures bouteilles, qui s’accorderont à merveille avec vos mets. Quelques grandes références issues des plus grandes régions sont au rendez-vous (Bordeaux, Loire, Jura, Bourgogne, Rhône…). La sélection de champagnes est aussi riche et variée : Dom Pérignon, Vintage, 2006, Moët & Chandon, Brut Impérial, Krug, Rosé… ...
L’histoire du domaine remonte aux XVIème siècle. Il fut d’abord la propriété de la famille du Comte du Périer de Larsan qui y a véritablement forgé l’histoire du domaine. Puis a ensuite été la propriété de la famille de Montesquiou / David-Weill. La famille FLAGEUL rachète finalement la propriété en 1975 et l’agrandit en même temps. Quasiment historique dans la région, dès 1874, le Guide Féret sur Bordeaux et ses vins consacre déjà le vignoble comme l’un des meilleurs de l’appellation. Les vins du Château Brillette sont reconnus pour leur goût authentique, un mariage de fruits et d’épices. Avec un sol constitué d’un tiers d’argile, de galets et de graviers, le vignoble s’étend en partie sur des parcelles de « graves », spécificités géologiques de la région. En ce qui concerne les cépages, ils sont composés à 60% de Cabernet Sauvignon et le reste de Merlot et de Petit Verdot. Le vignoble n’utilise ni engrais chimique ni insecticides. La pratique de la culture y est raisonnée et manuelle. Le domaine garde un savoir-faire traditionnel héritage de son histoire glorieuse. C’est grâce à cette manière de travailler que depuis 2018, le château a acquis la plus haute labellisation en la matière puisqu’il est certifié HVE-3 (Haute Valeur Environnementale). L’utilisation de produits testés sur les animaux ou qui mettent les animaux en danger y est ainsi proscrite et une partie de la production est même certifiée végan. La vigne fonctionne dans un écosystème privilégié. Avec un climat bordelais océanique porté par l’Atlantique, les raisins obtiennent une belle maturité. L’élevage et les vendanges Les vendanges se font pendant trois semaines, précisément entre le 25 Septembre et le 15 Octobre de l’année. La vinification est toujours traditionnelle, et le vin est très peu travaillé pour lui donner un goût intense naturellement. Ce vin de terroir a une typicité qui se retrouve dans le même type de vin même s’ils changent de directeur ou de Maître de chais. Sur le domaine, ce sont 15 personnes qui travaillent en permanence et pendant les vendanges, cela peut aller jusqu’à 60 personnes. En ce qui concerne l’élevage, qui se fait en général sur une période de 12 mois, l’équipe fait la récolte, vinifie et procède à la macération post fermentaire. Pendant 10 jours, le vin est extrait, on sépare le marc du jus et tous les vins partent en barrique. Pour ne pas avoir un goût boisé dans le vin, les barriques sont peu chauffées. Le Maître de chais collabore étroitement avec l’œnologue reconnu Eric Boissenot dans l’assemblage de certaines cuvées. Des vins d’exception au cœur de l’appellation Parmi les vins produits sur le domaine qui se démarquent particulièrement, on retrouve la bouteille « Haut Brillette ». Un vin à base dominante de merlot assorti à du Cabernet Sauvignon et de Petit Verdot selon les années. C’est un vin frais et très fruité en bouche. Il est issu principalement de jeunes vignes et met en avant le terroir constitué de graves de Günz et d’argile. Autre vin à découvrir également, le Château Brillette qui jouit d’une palette typée de fruits noirs, d’épices et d’un boisé subtil. Composé de trois cépages, du Cabernet Sauvignon, du Merlot et selon les saisons du Petit Verdot, c’est un vin de couleur noire car les couleurs restent assez longtemps. Au niveau du nez, on ressent une note de fruit, avec un goût particulier mentholé et d’eucalyptus. A la dégustation, il accompagne les viandes, la charcuterie, le fromage ou encore les plats thaïlandais épicés. Les vins du Château Brillette se dégustent au bout de 5 ans et possèdent une bonne garde de 15 à 20 ans. On peut les retrouver sur de grandes tables comme Chez René, Fontaine de Mars, Chez André rue Marbeuf, Stella ou Sebillon. Ils sont aussi présents chez de grands cavistes reconnus comme La Vignery. Le domaine produit plus de 160.000 bouteilles par an principalement destinées au marché local mais aussi exportées vers la Martinique, la Guadeloupe...
Le Petit Clou des Vents est un petit vignoble situé à Soumensac (Lot-et-Garonne). Il jouit de l’altitude, du vent et de la douceur climatique du Sud-Ouest. Sylvain Jougla et sa femme Lucile ont décidé de s’installer ici en 2011. Ils ont racheté des vignes de tout âge, entre 12 et 47 ans aujourd'hui et ont fait le choix de conduire leurs 3,5 hectares de vignes en agriculture bio et biodynamique, prenant le temps nécessaire pour travailler le sol et les pieds des vignes manuellement, grappe par grappe, avant de procéder à une vendange tardive. « Après les vendanges, 80 % des raisins subissent une fermentation par grappes entières à macération pour obtenir un style de vin particulier », fait savoir le propriétaire Sylvain Jougla, vigneron-artisan. Et ce style de vin séduit non seulement les cavistes et quelques tables gastronomiques de France, mais aussi les œnophiles étrangers. La marque est présente notamment au Japon, au Taïwan et dans les pays scandinaves. Les cuvées de la maison Le domaine Le Petit Clou des Vents élabore une gamme de six cuvées. « Elles sont différentes : chacune a ses propres caractéristiques et défend un terroir particulier », indique notre interlocuteur. Les blancs sont profonds, ronds et pleins de caractère à l’instar de la cuvée Claire. Les rouges, eux, sont pour la plupart d’une puissance enivrante avec une bouche longue et soyeuse. La cuvée Les Grenades quant à elle se veut tout en fluidité, légère et à boire frais. « Les Mayeuls », un trésor élevé en cuve, se distingue de la collection par son fort potentiel de garde. Ce rouge a beaucoup de fraicheur et dévoile des notes d’herbes aromatiques. Tous ces bijoux œnologiques se découvrent à l’occasion de visites-dégustations sur rendez-vous. ...
Ciblant un public averti pour les visites du vignoble ou des caves souterraines voûtées en pierres destinées à l’élevage du vin, le Domaine du Moulin est un domaine familial qui tire son nom d’un quartier de la commune de Vinsobres où se trouvait un moulin à huile d’olive. Les cépages classiques des Côtes-du-Rhône : grenache, syrah et divers autres sont plantés sur un vignoble de vingt hectares en appellation d’origine contrôlée (AOC) Vinsobres. Sur ces sols argilo-calcaires, les propriétaires adoptent l’agriculture raisonnée depuis si longtemps que cela leur semble naturel. D’ailleurs, ils sont surpris que l’on prenne aujourd’hui cette démarche comme quelque chose d’extraordinaire. Aujourd’hui encore, les vignerons ont su conserver le cep gobelet, un cep de vigne qui tient debout tout seul et dont la vendange ne peut être faite mécaniquement. « La vigne forme un petit arbuste comme il y a cent ans, et cela apporte une meilleure aération des grappes et une meilleure répartition du soleil », explique Denis Vinson. La famille veut rester dans la pure tradition du vignoble. La cuvée ambassadrice La Cuvée ++ est la plus représentative du Domaine du Moulin. Sa robe couleur rubis, nuancée de violet donne un avant-goût des notes de fruits mûrs, d’épices et de moka relevés par des notes de vanille qui se dévoilent au nez. En bouche, on sent toujours du fruit avec des notes boisées sur la fin. Denis Vinson persiste à dire que chaque vin est exceptionnel, mais il faut savoir l’accorder avec les bons mets. ...
Lancée en Mai 2017, Closer to the world compte déjà de nombreux adeptes. Si le site e-commerce ciblait essentiellement les Parisiens de 25 à 35 ans, les consommateurs viennent désormais des quatre coins du pays. Des gens qui rêvent de voyager et de découvrir d’autres richesses gastronomiques. Closer to the world exauce leur souhait en leur proposant des coffrets gourmands. Une expérience insolite pour apprécier la cuisine du monde « Closer to the world », derrière cette dénomination traduite littéralement par « plus proche du monde » se cache un concept innovant. Muriel Mechica, la gérante du site e-commerce dévoile la genèse de sa start-up : « L’idée est née de ma frustration de la disponibilité limitée en France des nombreux produits gastronomiques que j'avais découverts lors de mes nombreux séjours à l'étranger. Mon objectif est de faire vivre une parenthèse d’évasion pour découvrir une culture à travers des produits gourmets et de qualité, mais aussi d’apprendre un peu plus sur les traditions culinaires dans le monde». Pour garantir l’authenticité des produits qu’elle commercialise, l’entreprise s’approvisionne directement auprès des artisans locaux et des entreprises familiales. Cette démarche permet d’assurer la traçabilité et la qualité des produits. Une explosion de saveur et la découverte ludique d’une culture Les amateurs de la gastronomie peuvent s’offrir un voyage culinaire au Portugal grâce au coffret mis en avant par Closer to the world. Ce panier est composé, entre autres, de la sauce piri-piri, une épice qui haussera le goût du poulet à la portugaise. Les sardines à l’huile d’olive ou le thon en filet Cantara sont, de leur côté, des mets riches en goût pour le plaisir des papilles. Du thé vert des Açores ou encore des biscuits traditionnels viennent compléter le coffret. Afin de choisir les meilleurs produits, Closer to the world travaille en collaboration avec des chefs cuisiniers œuvrant un peu partout dans le monde. Une démarche garantissant la haute qualité et l’authenticité des produits. Outre les produits en question, « chaque coffret contient un guide de culture qui participe à l'immersion dans la culture du pays ainsi qu'une présentation du chef, ses recettes de cuisine exclusives pour utiliser certains produits du coffret et également l'histoire derrière chaque produit gourmet proposé », souligne le nº 1 de la plate-forme en ligne. Pour l’achat de ces produits, les consommateurs ont le choix entre différentes formules d’abonnement. Muriel précise que les prix sont dégressifs si la durée de l’abonnement s’étend sur plusieurs mois. ...
Tout commence sur un coup de cœur ! Thomas Sananes, l’actuel propriétaire, se souviendra encore longtemps du jour où il a visité pour la première fois le domaine. L’atmosphère singulière qui y règne, la quiétude et la beauté du lieu l’ont tout de suite convaincu de se lancer dans l’aventure. Il décide en 2015 d’acheter la propriété et suit des études poussées afin d’acquérir les techniques ainsi que les connaissances exigées en viticulture. Le vignoble et ses cépages Le Domaine de Cantalauze travaille actuellement sur un vignoble en appellation Minervois d’une superficie de 50 ha. Les vignes y poussent et s’épanouissent idéalement sur un terroir argilo-calcaire. L’encépagement se compose à majorité de carignan. Celui-ci est complété par la syrah et le grenache, cépages utilisés pour la fabrication des vins rouges. Au niveau des blancs, le chardonnay et le sauvignon blanc sont à l’honneur. Les saveurs de la maison Afin de satisfaire les amoureux de bons vins, le domaine de Cantalauze est fier de dévoiler ses 3 cuvées : « Primum Vinum », « Le bec dans l’eau blanc » et « Le bec dans l’eau rosé ». Parmi elles, la cuvée « Primum Vinum » mérite une attention toute particulière. Comme son nom l’indique, il s’agit du premier vin produit par la maison. « C’est un vin mêlant fougue, insouciance et honnêteté », souligne Thomas Sananes. Sa particularité ? Un assemblage réalisé le jour des vendanges, et ce dans la même cuve. Ainsi, ce vin est obtenu à partir de 50 % de syrah, 40 % de grenache et 10 % de carignan. Il séduit par sa belle fraicheur et ses arômes de fruits noirs comme la mure et le cassis. Idéal en apéritif avec du jambon pata negra mais il peut également être servi avec un dessert. ...
Les restanques sur lesquelles s’épanouissent les vignes de Pibarnon sont à, elles seules, un vrai délice pour les yeux. L’esthétique de ce haut lieu viticole, qui se confond avec un véritable Cirque antique naturel, n’est que l’une de ses singularités. Car au jeu des exceptions, le Domaine a bien plus qu’une carte en main. Une vocation tardive, un succès tout tracé La belle histoire du Château de Pibarnon berce le village de La Cadière d’Azur depuis quatre décennies. Ses débuts discrets, son envolée impressionnante, Eric De Saint-Victor, maitre des lieux, les raconte, porté par cette même flamme qui a inspirée l’aventure à ses parents, en 1977. Une année, c’est tout ce qu’il a fallu à ce couple de Parisiens atterri sur le tard dans l’univers viticole pour prendre ses marques et flirter avec le succès. « Dès les premiers vins 1978, ils ont fait un Grand Chelem de médailles d’or au Concours général de Paris ». Inspirés, visionnaires, ils transmettent leur passion à Éric de Saint-Victor, qui apporte aujourd’hui sa pierre à l’œuvre familiale. Un terroir singulier, des vins élégants Si le Château de Pibarnon s’impose aujourd'hui comme un fleuron de son appellation, il faut le mettre sur le compte de la persévérance et du sens de l’innovation de ses récoltants/exploitants. Un travail manuel est instauré, sans produit chimique, puisque biologique et même biodynamique, tout en limitant volontairement la production. Une nature complice dote le domaine d'un microclimat idéal et surtout d’un sol exceptionnel. Celui ci contient des marnes bleues du Santonien, alors même que les cépages sont plantés sur un sol triasique : un anachronisme géologique qui constitue une autre exception pour la propriété. Ici, le Mourvèdre règne en maître, « attachant, exubérant, aristocrate, libre-penseur » comme le décrit Éric de Saint-Victor. Il est omniprésent dans les cuvées de rouges et de rosés du domaine, tantôt assemblé à du Grenache ou du Cinsault, selon les personnalités recherchées. La cuvée de blanc mêle Clairette et Bourboulenc. La subtilité des arômes et la personnalité des vins du Pibarnon n’honorent pas seulement les tables françaises. Le nom s’exporte aussi loin qu’aux Maldives, au Canada, aux Etats-Unis, en Europe du nord, en Afrique du Sud ou en Australie. En ces jours chahutés par le Covid 19, le domaine souhaite particulièrement soutenir cavistes et restaurateurs. ...
A Aix-en-Provence, à une centaine de mètres au nord du centre-ville, le restaurant l'Esprit de la Violette vous accueille dans un cadre raffiné et agréable. Dès l'entrée, le grand jardin au design graphique et parfaitement entretenu donne le ton. Si vous préférez prendre votre déjeuner bercé par le chant des cigales, la terrasse extérieure n'attend plus que vous. Mais sachez que l'intérieur vous promet autant d'élégance. Ici, rien de trop pompeux. On reste dans un esprit sobre tout en raffinement avec de jolis jeux de lumière. Les nappes de tables noires ébène tendent à surprendre. Mais passée cette première impression, la décoration contemporaine et recherchée se révèle dans toute sa splendeur. Marc de Passorio, retour de l’étoile L'histoire de l'Esprit de la Violette commence en 2014. Alors que Jean-Marc Banzo décide de mettre en vente son établissement, Marc de Passorio saute sur l'occasion et reprend le restaurant sur un coup de cœur. Un projet qui lui tient terriblement à cœur puisqu'il choisit d'abandonner ses autres activités pour s'y consacrer exclusivement. Une passion et un dévouement qui seront rapidement récompensés. En 2014, il reçoit le prestigieux prix du Gault & Millau d’or en PACA puis en 2015, un rêve d'enfant se concrétise : le chef est consacré par une étoile Michelin. Un titre qui vient aussi récompenser sa cuisine inventive, généreuse et un brin décalé. Car il faut dire que ses créations culinaires savent amuser nos papilles. Entre émotion et éblouissement, découvrez le foie gras de canard cuit au torchon délicatement accompagné d'une pâte de calisson d'AIX " feuille de poire " . La carte des desserts est tout aussi mélodieuse. L' " After Eight " Millésime été 2015 Chocolat Samana Grand Cru République Dominicaine par exemple achèvera de vous convaincre. Toutes ces succulentes suggestions sont minutieusement préparées avec des produits de saison. Le chef puise sa source d'inspiration sur les étals des marchés d'Aix et travaille avec beaucoup de producteurs locaux. Une manière de rendre hommage à la richesse des produits du terroir. Au cours de ses innombrables périples aux quatre coins du monde, il a aussi rapporté des trésors qui viennent ajouter une note d'innovation à sa cuisine. Entre originalité, raffinement et générosité A l'Esprit de la Violette, il existe plusieurs manières originales de déguster votre repas. Investissez, pour un délicieux moment entre amis, l'impressionnante cathédrale des vins. Il s'agit d'une salle spécifique dédiée aux vins où de nombreuses bouteilles sont agencées façon " cathédrale ". A découvrir également, le carré VIP, un espace intimiste directement installé dans la cuisine qui est propice aux dégustations en tout genre. Vous y verrez le chef et sa brigade à pied d'œuvre. Une découverte et une expérience sous le signe du partage que vous n'oublierez pas de sitôt. Car pour Marc de Passorio, transmettre sa passion est essentiel. D'ailleurs, il organise aussi des cours de cuisine accueillant débutants ou amateurs éclairés. Décidément, ce chef dynamique est présent partout, même là où on l'attend le moins. En 2015, l'Esprit de la Violette accueille un événement pas comme les autres où gastronomie et haute couture forment un heureux mariage. A cette occasion, la maison de couture Sandrine Godin a présenté sa collection tandis qu'en cuisine, le chef a concocté un dîner digne de ce nom associant modernité, tradition, excellence et élégance. Mais ce n'est pas tout ! Il lui arrive aussi d'organiser des soirées littéraires avec des écrivains incluant bien sûr, un menu qui surpasse aisément toutes les exigences. ...