Benjamin Kuentz imagine et écrits des whisky comme on compose une œuvre. Il s’inspire d’aromatiques dont il travaille les sensations mais aussi de ses rencontres, avec un vigneron, un céréalier, ou un maître de chai. A l’image d’un parfumeur, il cherche la note qui donnera toute sa singularité à sa création. Puis il la raconte, avec la poésie sensorielle propre aux amateurs de spiritueux. Afin d’affirmer les subtilités des terroirs rencontrés, il travaille avec plusieurs distilleries en France. Il s’entoure d’amateurs et d’artisans éclairés pour révéler ses gammes, de la réflexion à l’assemblage. Une approche littéraire et gastronomique Le whisky de la maison Benjamin Kuentz bouscule les codes pour accompagner une gourmandise bien française : "(D'un) Verre printanier" fruité, une "Fin de partie" aux notes boisées et pâtissières, un "Guip" à la robustesse des univers maritimes. Chaque édition révèle la fraîcheur et l’élégance consensuelle de cet alcool considéré jusque là comme chaud et puissant. A ce jour, six créations sont en distribution dans de nombreux restaurants gastronomiques et des caves indépendantes. Elles sont aussi commercialisées en ligne, sur le site officiel de la maison. Deux autres oeuvres ne sauraient tarder à voir le jour. Benjamin Kuentz en est convaincu : le whisky français à de belles pages à écrire. ...
Afin de donner un nouvel élan au vignoble, les propriétaires des lieux ont fait appel à Jannick Utard. Issu d’une lignée de vignerons, ce dernier débarque au domaine en 2006. Assez rapidement, il s’attèle à mettre l’exploitation sur la voie de l’excellence à travers l’utilisation de méthodes de culture biologique et biodynamique. Un terroir propice aux grands vins rouges Le vignoble de 20 ha du Domaine de la Navicelle, situé entre mer et montagne, est implanté sur le terroir exceptionnel de la Colle Noire. Les vignes sont en restanque sur des sols d’argile lourde et un sous-sol rocailleux de calcaire, de grès et de schistes. « Cette typicité est très bénéfique pour la vigne puisque, en raison de la très grande capacité de rétention de l’argile, les raisins ne souffrent pas de la chaleur de l’été et atteignent facilement leur maturité optimale », explique Alice Euvrard, directrice commerciale. Une viticulture saine Certifié bio en 2014 et Demeter en 2017, le domaine met en avant des pratiques culturales saines en vue de préserver l’environnement. Ici, l’objectif est d’intensifier au maximum les échanges entre la vigne et le milieu dans lequel elle vit. De cette manière, la plante développe une vitalité et une résistance face aux maladies et autres agressions. « 90 % du vin se fait d’abord à la vigne. Avoir de beaux raisins d’une maturité optimale, c’est vraiment la base de notre travail. » Côté vinification, la maison se distingue par des techniques qui autorisent très peu d’intervention pour conserver un maximum de fruits et de fraicheur. En outre, elle se sert des levures indigènes présentes naturellement à la vigne et au chai. « Nous ne mettons pas de CO2 dans les cuves, ce qui fait que nos vins ne contiennent que très peu de sulfites », souligne Alice Euvrard. Au niveau des blancs, la vinification et l’élevage sur lies fines se font en fûts d’acacia, permettant d’obtenir des notes plus subtiles que ce que l’on obtient avec le chêne. Des vins qui reflètent le terroir Grâce aux différentes particularités du terroir de la Colle Noire, les vins de la maison sont riches, complexes et se dotent d’une belle fraicheur. Remises au goût du jour, les gammes du Domaine de la Navicelle célèbrent aujourd’hui l’esprit méditerranéen avec des étiquettes qui évoquent le monde marin. Parmi les spécialités proposées, « Indigo » représente le cœur de gamme de la maison. Il s’agit de 3 nectars (blanc, rouge, rosé) qui magnifient à la fois cépages et terroir. Le blanc, élaboré à partir de rolle, séduit par ses notes de pamplemousse, de fruits blancs et de fenouil. Le rouge, composé de grenache, de syrah et de mourvèdre, révèle des arômes de fruits noirs comme la cerise, de garrigue et de tabac blond. En bouche, ce vin très frais présente des tanins fins et veloutés. Enfin, le rosé, à base de tibouren, de grenache, de cinsault et de syrah, est un parfait équilibre entre matière et fraicheur. Un vrai rosé de gastronomie qui sublimera des mets exotiques et les poissons de la Méditerranée ...
Si les Pays de la Loire sont considérés comme une des plus grandes régions gastronomiques françaises, c’est grâce à la qualité de ses produits régionaux, dont les plus célèbres sont les champignons de Paris, les pommes de terre nouvelles et la fleur de sel de Noirmoutier. La région Pays de la Loire : cuisine et produits du terroir Des célèbres pains cuits au four de Vendée aux rillauds d'Anjou, en passant par les rillettes de la Sarthe, le petit-beurre de Nantes et la brioche vendéenne, les spécialités culinaires régionales sont nombreuses, diversifiées et répondent aux gouts les plus divers. On y trouve aussi le vignoble du Muscadet, qui couvre une superficie de 13 000 hectares et qui produit plusieurs types de vins, dont le plus connu est un vin blanc sec d'appellation d'origine contrôlée depuis 1937. La région des Pays de la Loire élabore aussi la célèbre liqueur de Cointreau, qui sert à la préparation de cocktails. Elle est produite dans la banlieue d’Angers depuis 1849. La Bocalerie, un promoteur des produits du terroir français Créé en 2010, La Bocalerie est dirigé par Éric Piquet, pâtissier et cuisinier, qui, après avoir exercé ses talents culinaires à Nantes, travaille aujourd’hui dans son restaurant avec 3 personnes qui ont pour défi quotidien de satisfaire les clients. Objectif : allier la restauration traditionnelle aux tendances modernes de consommation. En effet, les Français n’ont plus assez de temps pour cuisiner et optent pour des plats rapides à préparer, déjà prêts ou à emporter. Ainsi, les clients du restaurant peuvent consommer sur place ou emporter les plats dans des bocaux. La Bocalerie à été le premier restaurant à proposer des plats à emporter dans des bocaux. Conscient du lien existant entre la bonne alimentation et le bien-être, Éric Piquet utilise à 99 % les meilleurs produits du terroir. « Nous créons les recettes au gré des saisons. Nous travaillons avec des produits bio comme les carottes, les pommes de terre, les poireaux et bien d’autres légumes. On teste et on goute les produits avant de les utiliser », nous explique-t-il. Le prix moyen d’un repas est de 12 €. Recettes phares et desserts savoureux En hors-d’œuvre, plusieurs choix possibles de salades avec notamment les betteraves aux échalotes, les carottes râpées au vinaigre de framboise, mais également le fameux tartare de tomates. En plat, la Rougaille saucisse, une des recettes trés appreciées à base de saucisses fumées cuites dans une sauce tomate relevée d'épices et servis avec un riz basmati. Un plat généreux qui ne coute que 6 €. Autre classique de la maison, le bœuf sauté aux poivrons confits, un plat à base de bœuf mijoté longuement et accompagné de pommes de terre au four et de poivrons frais. Le sauté de veau aux légumes provençaux, le poulet rôti façon César et le Coleslaw sont également de délicieuses spécialités du restaurant qui font le bonheur des convives. Bien sûr, le repas s’accorde parfaitement avec des vins rouges et rosés. Pour terminer sur une note sucrée, la Bocalerie propsose une sélection de desserts avec au programme ; tarte au citron meringuée, mousse au chocolat noir, tarte aux fraises, crème ivoire pistache ou encore le fameux smoothie à base d’ananas frais et de pousses d’épinards. Des desserts savoureux que l’on déguste avec plaisir. ...
Ce qui plait avec le champagne Pol Couronne : cette image moderne et décalée qui respecte les traditions liées à la fabrication des grands vins effervescents de la région. De la vigne familiale aux cuisines de l’Élysée L’histoire du champagne Pol Couronne débute en 2013. À cette date, Sixtine et Jean-Baptiste Prévost décident de reprendre la vigne familiale. L’objectif est clair : il faut moderniser l’image du champagne. Ainsi, un showroom est créé à proximité de la cathédrale de Reims pour accueillir les clients et mettre en place divers événements originaux et décalés. Puis, au fil du temps, de nombreux partenariats avec des restaurants gastronomiques et des artistes permettent de mettre en valeur les créations du couple de vignerons. Jusqu’à conquérir l’Élysée puisque 2 cuvées y sont retenues. ...
Situé dans le département du Calvados, sur le littoral de la Manche, Port-en-Bessin-Huppain est réputé pour son port de pêche. Chaque année, plus de 2000 tonnes de coquilles Saint-Jacques sont ramassées par les 150 marins pêcheurs de la commune. En 2004, Port-en-Bessin-Huppain crée une manifestation autour de la coquille Saint-Jacques baptisée le Gout du Large. Pendant un week-end de novembre, de nombreuses animations sont proposées aux visiteurs. Des animations tout au long du week-end Chaque matin, le retour de pêche est fêté en ouvrant la criée habituellement réservée aux professionnels à tous les visiteurs. Coquilles Saint-Jacques et autres produits de la mer peuvent être achetés pour un moment unique à vivre. Des cours de cuisine ainsi que des démonstrations culinaires vous dévoileront comment mettre la coquille Saint-Jacques à toutes les sauces, pour le plaisir des papilles des grands comme des plus petits. Vous pouvez également profiter de ce week-end pour découvrir le port de pêche grâce aux visites guidées. Au cours de celles-ci, vous en apprendrez plus sur les différentes techniques de pêches. Si vous êtes amateur de beaux gréements, vous pourrez en admirer quelques-uns comme la Jolie Brise. Démonstrations de sauvetage en mer, démonstration de savoir faire des ramendeurs ou comment réparer les filets de pêche, exposition de maquettes de bateaux, conférence sur l'histoire de l'activité portuaire et exposition de peintures viennent compléter les diverses activités présentées pendant le « Gout du Large ». En parallèle, le festival « Musique sous les embruns » Pour que la fête soit parfaite, les spectateurs pourront retrouver une ambiance festive autour de musiciens et de musiques évoquant l’océan et les voyages. ...
Quatrième génération d’une lignée de viticulteurs, Vincent Gobert allie à merveille savoir-faire, modernité et talent pour faire de son exploitation l'une des plus originales en Champagne. Des cuvées de haute voltige Détenant en tout et pour tout deux hectares de vignes, Vincent Gobert produit annuellement 10 000 bouteilles de ce précieux nectar. La maîtrise du rendement permet au viticulteur de concentrer sa production sur la qualité, dont les soins les plus méticuleux sont apportés depuis le vignoble jusqu’à la mise en bouteille. Il en est ainsi du classique « Brut Tradition », un assemblage des trois cépages champenois, idéal pour les apéritifs, tout comme de la « Cuvée de Réserve », vieillie quatre ans en cave sur lattes, ce qui lui confère son arôme distingué et sa mousse abondante et fine. Cette dernière a d’ailleurs permis au domaine d’être finaliste lors du Concours des jeunes talents de Champagne 2015. « Fûts n’en Bulles » « Fûts n’en Bulles » est une nouvelle cuvée de la maison Vincent Gobert, qui va sortir courant mai 2017. Outre son nom, ce champagne est original à tout point de vue, comme l’explique Vincent, le propriétaire : « Cette cuvée est particulière, car elle a été élaborée entièrement de façon manuelle, depuis le pressoir jusqu'à l’expédition. » Un champagne des plus naturels possible, avec pour unique ajout du sulfite à très faible dose. Avis aux amateurs ! ...
Depuis 5 générations, le domaine Espérou travaille avec passion son terroir où s’épanouissent des cépages de Carignan, de Syrah ou de Grenache. Cécile Bonnafous est aujourd’hui seule à sa tête, accompagnée par son époux, Eddy Bonnafous, pour la partie commerciale et quelques saisonniers occasionnels. L’attachement au sol familial, aux paysages alentours est à l’origine de cette vocation. Une production responsable pour un fruit sublimé Le vignoble, déjà engagé dans la culture raisonnée, tend aujourd’hui vers le bio. Un travail manuel est préservé, notamment par respect des vieux pieds de Carignan du terroir, âgés de 80 ans pour certains. Ce respect envers la nature, les deux belles cuvées du domaine le rendent bien. Corbière rouge ou Corbière Boutenac, l’un aux notes de fruits murs, l’autre aux notes de fruits cuits, allient finesse, profondeur et fraîcheur. Les précieuses bouteilles sont en vente directe au domaine mais se trouvent aussi dans des restaurants, chez des cavistes de plusieurs régions et dans les commerces de proximité. Savoir-faire, patience et passion figurent parmi les saveurs au rendez-vous. ...
Bénéficiant du label Maitre restaurateur, Le Paname fait sensation par son brunch dominical à concept unique. Mais sa bonne cuisine de marché, faite maison, concoctée au quotidien à partir d’ingrédients frais est pareillement un pur bonheur pour les papilles. Plaisir des sens au Paname Dans un cadre calme, Le Paname reste l’endroit idéal des foodies adeptes de cuisine gourmande. La grande terrasse protégée par des parasols beiges et entourée de verdure invite à profiter du soleil durant l’arrivée des beaux jours. Plutôt en quête de tranquillité et d’intimité ? Investissez la salle intérieure offrant une atmosphère chaleureuse dans un décor agréable. Au quotidien, 2 formules déjeuners sont proposées à un prix des plus abordables si vous ne préférez pas piocher d’autres délices dans la carte. Rien de tel que les croustillants de gambas et leur mousse de poivron rouge ou l’une des salades (Paname, Caesar, Norvégienne, Landaise, etc.) pour entamer le repas. Laissez-vous ensuite tenter par un pavé de saumon mi-cuit accompagné d’un risotto crémeux ou par le Paname Burger, plat signature du restaurant. Une salade de fruits frais, une crème brûlée à la vanille ou des crêpes Suzette flambées au Grand Marnier vous attendent en guise de desserts. Côté boissons, Le Paname fait les choses en grand avec une large palette qui comble toutes les envies : vins, champagnes, cocktails, bières, apéritifs, digestifs, smoothies, milkshakes ou jus de fruits. Et cerise sur le gâteau : le happy hours commence dès 17 h, jusqu’au soir à 23 h. ...
Reliant Dijon à Santenay, la route des grands crus de Bourgogne a été créée en 1937 par le conseil général de la Côte-d’Or. Traversant une mer de vignes qui forme un paysage atypique façonné par la nature et perfectionné par la main de l’homme, il s’agit là de la première route à avoir associé le développement du tourisme à la commercialisation des vins de Bourgogne. Ce concept visionnaire, auquel elle doit son incomparable succès, lui a ainsi permis d’acquérir une notoriété bien au-delà des limites de l’Hexagone. La route des grands crus de Bourgogne, comme si on y était… Sur un parcours de 60 kilomètres qui permet la traversée de 37 villages aux appellations légendaires ainsi que les villes de Dijon et de Beaune, particulièrement réputées pour leurs richesses patrimoniales, la route des grands crus est un itinéraire merveilleux au cœur du vignoble de la Bourgogne où sont répertoriés des centaines de climats aux noms intrigants pour ne citer que Le clos des ducs, Les amoureuses, La ruchotte, Creux de Tillet, Les pas de chat ou encore Climat du val… Loin de la signification originelle du terme « climat », il fait ici référence à une traduction typiquement bourguignonne du mot « terroir ». Ce qui confère à l’ensemble un caractère spécifique qui fait toute la différence. Partiellement aménagée en chemins pour les randonneurs et en véloroute pour les cyclistes, la route est une pure invitation à la découverte. Les paysages typiques, l’histoire du vignoble de Bourgogne et ses « climats » lui valent d’être, depuis l’été 2015, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. La Route des grands crus de Bourgogne : la vidéo 14 mai 1937 – 14 mai 2017 : 80 ans de succès Première route viticole touristique de France, la Route des Grands Crus de Bourgogne fête aujourd’hui ses 80 ans d’existence ! Une célébration marquée notamment par l’exposition photographique Nature humaine du réalisateur Cédric Klapisch, qui a tourné son dernier film sur la route des grands crus, accueillie au cœur du Château du Clos de Vougeot du 14 mai au 14 juillet. L’occasion de découvrir la magnifique architecture style cistercien et Renaissance du berceau du vignoble bourguignon. A travers la découverte de ce site emblématique des climats du vignoble de bourgogne, c’est avant tout l’entrée dans le monde de la viticulture de terroir, inventée en bourgogne, que l’on comprend et que l’on ressent. Berceau de nombreuses inspirations cinématographiques Faisant désormais partie des sites de prédilection des réalisateurs, les villes et villages situés sur la Route des grands crus de Bourgogne ont toujours inspiré de nombreux films pour ne citer que les grands succès d’antan que furent La Grande Vadrouille, avec Bourvil et Louis de Funès, Les Amants, avec Jeanne Moreau, Le Repos du guerrier, avec Brigitte Bardot et Michel Serrault, sans oublier L’Étudiante de Claude Pinoteau tourné à Dijon avec Sophie Marceau et Vincent Lindon ou encore le fameux Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu. Claude Lelouch a récemment choisi Beaune pour le tournage de son film intitulé Chacun sa vie dont la sortie en salles a eu lieu en mars. Quant à Cédric Klapisch, il a choisi le cœur du vignoble pour tourner son nouvel opus Ce qui nous lie, dont la sortie est programmée le 14 juin, et qui relate l’histoire d’une lignée de frères et de sœurs qui reprend l’exploitation familiale en Bourgogne. ...
Chaque bouteille de spiritueux produite sur le Domaine Castel-Sablons est un hommage à la qualité du terroir et au cru Fins Bois. C’est sur ce sol emblématique que l’ugni blanc, un cépage tardif, à faible teneur alcoolique, et au taux d’acidité élevé, confère tous ses arômes et ses particularités à l’eau-de-vie obtenue. Distillateurs de finesse : le meilleur du Cognac Afin d’offrir le meilleur du terroir et perpétuer ainsi un héritage riche en saveurs, le domaine Castel-Sablons privilégie l’usage des techniques traditionnelles dans le processus d’élaboration du cognac. L’eau-de-vie obtenue à l’issue de la distillation du vin blanc est, en effet, élaborée dans un alambic traditionnel charentais à repasse et sera ensuite entreposée dans des fûts de chêne. C’est au sein de ces derniers que l’eau-de-vie vieillit pendant deux ans au minimum pour les jeunes cognacs et plus de vingt ans pour le vieux cognac. Parmi les fiers ambassadeurs du domaine, s’inscrit le VS Duc des Sablons, un jeune Cognac aux saveurs délicates et au caractère affirmé, parfait en base de cocktails ou long drinks. Agrémentez également vos instants gourmands d’un vieux cognac XO Hors d’Age Très Rare, un élixir aromatique, fidèle à son terroir et témoin d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. Bien ancré en Charente, le domaine de la famille Roux perpétue une recette traditionnelle charentaise : le brûlot charentais. Ce dernier consiste à flamber du café avec du cognac dans de la vaisselle spéciale que le domaine fournit également. La recette a été rebaptisée « La Flamme des Anges » en hommage à la « Part des Anges », le cognac s’évaporant des fûts lors du vieillissement. À l’issue de cette flambée d’un bleu éclatant, ce cognac à 58 ° d’alcool confère tous ses arômes caractéristiques au café, donnant à ce dernier des notes fruitées et vanillées. Il en découle alors une préparation exquise très faiblement alcoolisée idéalement appréciable en fin de repas. Découvrez les secrets de la recette. ...
Située à Mont de Bonneil dans le département de l’Aisne, l’exploitation d’Emmanuel Boucant s’étend sur 7 hectares, plantés majoritairement en Pinot Meunier, mais aussi en Pinot noir et en Chardonnay. Ses vignes bénéficient d’une orientation plein sud pour un maximum d’ensoleillement et d’un sol argilo-calcaire qui apporte une belle minéralité aux vins. Champagne Emmanuel Boucant : une viticulture raisonnée Pour l’entretien de ses vignes, Emmanuel a adopté une viticulture raisonnée tout en respectant la tradition et l’environnement. Il espère que dans 3 ans il pourra se tourner vers des traitements entièrement bio avec l’utilisation de plantes ou d’huiles essentielles, dont il expérimente actuellement l’efficacité sur de petites parcelles. Des champagnes haut de gamme à découvrir Emmanuel Boucant travaille l’assemblage de ses différents cépages pour obtenir des champagnes représentatifs du terroir, avec des arômes délicatement fruités, une odeur toastée et une bonne longueur en bouche. C’est dans cet esprit qu’il a créé par exemple le champagne Bohême, un champagne rosé présentant des notes sucrées d’agrumes, ou le champagne Emmanuel Boucant, un champagne vieilli 5 ans en cave et qui se distingue par des arômes étonnants. Bientôt 2 nouvelles cuvées feront pétiller vos papilles : un champagne blanc issu d’un assemblage 100% Pinot Meunier ainsi qu’un Rosé de saignée, un champagne rosé 100% Pinot Meunier millésimé 2013, fruit d’un travail minutieux. Mais Emmanuel a également d’autres millésimes en stock qui vont venir compléter sa gamme de champagnes. Les champagnes Fantaisie sont tous conçus pour vous accompagner lors de vos événements festifs. ...
Que vous soyez en famille, entre amis ou avec des collègues, Loire Vins Aventure vous propose une expérience inoubliable pour une promenade de quelques heures ou une croisière d’une journée. Au programme : découverte des villages riverains le long de la Loire et de leurs héritages architecturaux. Le tout agrémenté par des dégustations de grands vins de Loire à bord d’un bateau de pêche traditionnel. Une balade féerique Loire Vins Aventure a été lancé à l’initiative de Denis Retiveau. À l’âge de 30 ans, ce Turquantois, à la fois vigneron et marinier, est « tombé amoureux » de la Loire, après avoir fait du canoë sur le fleuve en compagnie de quelques amis. « L’expérience m’a tellement plu que j’ai acheté des bateaux pour emmener les amis et la famille. Et c’est là que m’est venue l’idée des balades fluviales avec des dégustations de vins », raconte-t-il. Depuis quelques années, Denis Retiveau embarque les visiteurs pour des excursions uniques à bord de L’Étoile qui rit. C’est sur cette « toue cabanée », une embarcation traditionnelle entièrement construite avec du bois massif, qu’il accompagne ses voyageurs à la rencontre des villages pittoresques. Parmi les destinations : Montsoreau et son château, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ou encore Candes-Saint-Martin et sa fameuse collégiale datant du Moyen Âge. Selon les envies, la balade peut durer de 2 à 4 heures ou prendre toute une journée avec, en prime, de splendides couchers de soleil sur le fleuve. Au cas où les passagers auraient un petit creux, Denis Retiveau a pensé à tout. « Ils peuvent apporter leur panier de pique-nique, faire des grillades ou un barbecue à bord » explique-t-il. En outre, grâce à un partenariat avec le restaurant Diane de Méridor, les fins gourmets ont largement de quoi satisfaire leur appétit. Au menu, des amuse-bouches et un repas gastronomique peuvent être servis. Côté vins, le maître à bord profite de ce moment de convivialité pour endosser son costume de vigneron, en suggérant à ses hôtes une dégustation des différentes cuvées issues de son domaine. Enfin, pour les amoureux, Loire Vins Aventure leur propose une nuit romantique à bord de L’Étoile qui rit. Le bateau sera amarré sur les bords d’une berge ou d’un îlot et aura une vue splendide sur les villages environnants. Des cuvées exceptionnelles Troisième génération à la tête du domaine des Champs fleuris, Denis Retiveau s’occupe d’un vignoble de 20 ha, dont la moitié se situe à Turquant et l’autre à Montsoreau. L’encépagement se compose de 90 % de cabernet franc et de 10 % de chenin. À partir de ces cépages, le domaine élabore 11 cuvées d’exception, dont 2 blancs, 1 rosé, 5 rouges et 3 crémants. « Je propose aux passagers de déguster entre 6 et 8 de mes cuvées », fait-il savoir. Parmi la sélection, les invités peuvent trouver à la dégustation : la cuvée « Audace », qui se distingue par sa légèreté, sa fraicheur et ses arômes de fruits rouges ; la cuvée « Crémant de Loire », un rosé élaboré à 100 % de cabernet franc et renfermant une très grande richesse aromatique ; ou encore « Les Roches », un vin élevé durant 18 mois en fûts de chêne neuf, idéal pour accompagner un rôti, un gibier ou un fromage. Gage de leur grande qualité, les vins du domaine des Champs fleuris ont été récemment primés lors de grands concours. À l’image de la cuvée « Vieilles Vignes », qui a obtenu la médaille de bronze et la médaille d’argent en 2016 et en 2017 au concours général agricole. La cuvée « Tufolies 2016 » a, quant à elle, décroché le premier prix du « Top 100 des meilleurs rapports qualité-prix » du Guide des vins Bettane + Desseauve 2018. ...
Fondée en 1852, la Maison Georges Bruck est une unité de fabrication de foie gras de Strasbourg au sein de laquelle, toutes les opérations sont minutieusement orchestrées. Riche d’un savoir-faire artisanal particulier transmis de père en fils depuis plusieurs générations, elle conserve jalousement son titre de manufacture à caractère artisanal très éloigné du cadre industriel. Pour la petite histoire Rachetée autour de 1870 par l’aïeul de l’actuel président du groupe, la Maison Georges Bruck représente bien plus qu’une simple enseigne. N’ayant jamais quitté le giron familial depuis son acquisition, l’entreprise constitue un riche héritage qui a vu se succéder plusieurs générations à la suite, sans interruption. Aujourd’hui dirigée par Vincent Heusch de la 5e génération, elle continue de produire exclusivement du foie gras strasbourgeois « dans le respect des valeurs familiales, à travers une marque réputée qui a gagné ses lettres de noblesse : le foie gras Bruck », comme l’a si bien souligné l’actuel propriétaire-dirigeant. Le dernier des Mohicans… La Maison Georges Bruck est la dernière et l’unique entreprise familiale de foie gras qui existe encore à Strasbourg et en Alsace. Elle est pour ainsi dire, la seule Maison du genre à avoir su rester indépendante, eu égard à tous les liens financiers agro-alimentaires ou autre groupe financier. En plus d’être la seule rescapée d’une soixantaine de maisons de foie gras ayant existé dans la ville de Strasbourg pendant la période d’entre-deux-guerres, elle est la seule à avoir survécu aux affres de l’occupation allemande et la seule aussi à avoir réussi à mener une activité pérenne depuis sa création à ce jour. La fabrication artisanale à l’honneur L’entreprise s’apparente davantage à une grande cuisine où la majorité des opérations se fait manuellement par des cuisiniers de formation qui ont tous au minimum un CAP de pâtissier. Il faut effectivement savoir qu’à une époque, le foie gras de Strasbourg a été principalement élaboré par des professionnels de produits salés et en croûte, appelés pâtissiers… Fidèle à cette optique, la Maison est très centrée sur son cœur d’activité qui est la transformation du foie gras, et ce, en comparaison avec d’éventuels confrères qui se trouveraient également en Alsace ou dans le Sud-Ouest. Cette spécificité confère à l’enseigne, un savoir-faire manuel particulier allié à la chanson des gestes, à l’image de l’artisan qui maîtrise la surpiqûre dans le travail du cuir. ...
Aujourd’hui, modernité oblige le vignoble est certifié Haute valeur environnementale (HVE). Un label plus global de la culture raisonnée selon Fabien puisqu’elle englobe l’ensemble de la pratique vinicole et viticole. A travers cette certification sont mises en place des techniques novatrices ou bien encore diverses techniques de bio-contrôle comme la confusion sexuelle du ver de la grappe ou les écorces d’orange. Le domaine propose également une cuvée bio, depuis 2020. La vinification en amphore Parmi la vingtaine de cuvées produites, l’une se distingue plus particulièrement : le CG dont la première cuvée date de 2020. Déclinée en version blanc et rouge, il s’agit des premiers vins vinifiés en amphore. Un travail de plusieurs années débuté en 2013 avec le Séculaire qui lui est élevé en amphores et qui permet de profiter des capacités naturelles de l’argile dans lequel sont conçues des amphores modernes de 125 à 400 litres. L’argile permet ainsi d’oxygéner le fruit de manière très douce et régulière pendant les fermentations tout en préservant le vin de l’oxydation. Résultat, un vin qui peut se boire jeune, avec une intensité aromatique plus prononcée. Du gin sur le domaine du château Grézan La Famille Cros-Pujol n’est pas seulement vigneronne, elle produit aussi du gin. Une innovation pour le vignoble qui face à la crise du Covid s’est adapté. Fabien Pujol a sorti un vieux projet de ses cartons : celui de produire du gin. Pour cela, un alambic à vapeur et à double paroi est utilisé pour permettre une extraction plus douce et plus homogène, dans le respect du fruit. Composé majoritairement de genièvre, la liqueur est conditionnée en bouteille de 70cl. Avec une teneur en alcool de 42°, on y découvre un arôme méditerranéen entre la garrigue et les agrumes. ...
L’exploitation familiale se trouve à Meurville. Ici, Yoan Tapprest élabore des champagnes de vigneron, connus pour être parmi les plus représentatifs, cisélés et avec un caractère plus ancré. Mené en viticulture raisonnée, le domaine s’inscrit dans une démarche de qualité et de respect de la biodiversité. Des champagnes au style traditionnel Notre vigneron a opté pour la fermentation malolactique. « Cela adoucit les vins, en diminuant l’acidité et en leur conférant des arômes beurrés », affirme-t-il. Après une vinification en cuve, une partie des vins est élevée en fûts durant 12 à 18 mois, selon les caractéristiques des vins pour élaborer les assemblages propres au domaine. ...
Le domaine du Champagne Pierre Moncuit sublime sa terre depuis plus d’un siècle. Ses vignes courent sur 20 hectares, dont 15 en grand cru, où des pieds de Chardonnay d’une moyenne d’âge de 50 ans, s’épanouissent et s’expriment sous le regard bienveillant de leurs propriétaires. Vigneronnes de mère en fille Nicole Moncuit, fille de Pierre Moncuit, reprend le domaine dans les années 80 en tant que vinificatrice. Avec son frère, Yves, pour la partie commercialisation, elle dessine dès lors la renommée du domaine et de ses cuvées, devenues incontournables pour les amateurs de Champagne. Cet amour de la terre et du métier, elle le communique à sa fille, Valérie, aujourd’hui à la tête du vignoble. Toutes deux travaillent à la production, complices et habitée par les mêmes valeurs. Ici, la viticulture est certifiée Haute Valeur Environnementale. Le sol est chéri et confie toute son élégance aux champagnes du domaine. La production ne se fait jamais au détriment du temps ou de la nature. La sagesse et la précision révèlent des cuvées aux fruits sublimés, aux aromes complexes et à la longueur en bouche admirable. Si Valérie Charpentier parle avec ferveur des différentes cuvées, elle cite avec une tendresse toute particulière la cuvée du nom de sa maman, Nicole Moncuit. Réalisée à partir des plus vieux pieds du vignoble (90 ans d’âge), elle en révèle tout le caractère et la sagesse. Il n’y a plus qu’à sortir les coupes pour savourer la perfection d’un champagne délicat, aux bulles joyeuses et raffinées. ...
L’histoire de la maison C. Garnotel commence en 1899, quand Louis Adam a décidé d’exploiter le vignoble qu’il a hérité de son père. La passion de la vigne s’est transmise de père en fils et aujourd’hui c’est Christophe Garnotel, de la troisième génération, qui continue à préserver la notoriété de cette maison familiale. Tel un artisan, il façonne chaque cuvée en respectant fidèlement la tradition du métier et un savoir-faire ancestral. Un dévouement qui a valu à la propriété une réputation enviable, dépassant les frontières. Là où tout commence Avoir un vignoble en premier cru installé sur Rilly La Montagne est un symbole : celui de l’excellence. Car pour élaborer des champagnes d’exception, il faut un terroir d’exception. « Nous exploitons actuellement un vignoble d’une dizaine d’hectares, intégralement en premier cru, dont la moitié est dédiée au pinot meunier. » Le reste du vignoble est en chardonnay et en pinot noir. À Rilly La Montagne, le sous-sol a la spécificité d’être crayeux qui confère aux vignes une qualité rarement inégalée. Combiné à un ensoleillement équilibré, ce terroir permet aux raisins de développer pleinement leur typicité naturelle jusqu’à maturation optimale. Toutes les conditions sont réunies pour obtenir des cuvées plus saines et plus expressives, à l’image des caractéristiques du terroir. « En blanc, on va avoir des champagnes légers avec des fines bulles et des champagnes avec une puissance aromatique pour tout ce qui est assemblage », souligne Christophe Garnotel. En harmonie avec l’environnement Pour conserver la richesse de son terroir, la maison Champagne C. Garnotel évolue dans le sens de la viticulture raisonnée. La démarche mise sur la prévention afin de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur les vignes. Ici, le désherbage se fait mécaniquement et le traitement insecticide repose sur la méthode biotechnique de la confusion sexuelle. De la même manière, les actions de protection contre les maladies de la vigne sont renforcées avant même que celles-ci aient le temps de se développer. Christophe Garnotel soutient que « c’est un engagement qui demande un contrôle journalier de l’état des vignes pour apporter les soins adaptés au bon moment ». Une fois les récoltes vendangées manuellement, elles passeront par la vinification traditionnelle champenoise. Les cuvées de la maison Fruit d’une succession complexe de savoir-faire et d’assemblage, le Brut Grande Réserve incarne l’identité de la maison. Ce brut sans année est élaboré avec 40 % de pinot meunier, 30 % de pinot noir et 30 % de chardonnay. Sa belle robe dorée témoigne de son élégance. Son nez agréablement fruité suggère une bouche ample et une fraîcheur intense. En bouche, il est souple, gourmand, généreux et d’une rondeur tentatrice. Idéal pour accompagner les apéritifs et amuse-bouche. La note de 85/100 attribuée par le guide des vins Gilbert et Gaillard signe sa grandeur. « Il s’agit là de notre cuvée de référence, celle qui donne le ton sur notre maison de champagne. » Au même titre que cette cuvée emblématique, la cuvée Louis Adam en monocépage chardonnay premier cru se distingue par la symbiose parfaite de sa palette aromatique. Élaboré en hommage au fondateur de la maison, ce champagne est le lien vivant entre l’histoire de la propriété et les vignes. Son arôme de fruits à chair blanche est agrémenté d’une délicate note briochée. À la fois moelleuse et légère, la texture de ce champagne dévoile une fraîcheur finement parfumée. Il est coté à 89/100 par le guide Gilbert et Gaillard. Le Brut Blanc de Blancs est aussi sur du 100 % chardonnay. D’une robe jaune clair, il est apprécié pour sa bouche complexe, qui joue sur des notes tantôt crémeuses tantôt opulentes. Elle s’achève sur une belle vivacité et sur une finale subtilement saline. Le Brut Esprit Rosé est élaboré essentiellement en ...
Au Baron était au départ un petit bistrot dans lequel se donnaient rendez-vous des anciens ouvriers des marbreries de la commune de Gussignies. En 1973, Alain Bailleux fait acquisition de cet estaminet et débute une carrière de petit restaurateur avec son épouse Danielle. Plus tard, les Bailleux décident d’étendre leur entreprise en se lançant le défi de créer une brasserie artisanale. Brasseur de père en fils, un début prometteur Le travail de brasseur est une tradition familiale depuis 1900 chez les Bailleux. Mais pour cette génération-là, la grande aventure n’a réellement commencé qu’en 1989. « Jusqu’à mon père, nous n’avions jamais eu de brasserie qui nous appartenait. Nous avions toujours travaillé dans des brasseries », raconte Xavier Bailleux, actuel propriétaire des lieux. La brasserie Au Baron est la concrétisation d’un rêve et le résultat de longues années d’expériences pour cette grande famille de brasseurs. Alain Bailleux, fondateur de l’entreprise, a profité de la fermeture de l’industrie dans laquelle travaillait son père en tant que maitre brasseur pour rassembler les outils nécessaires à la création de leur propre brasserie. Aujourd’hui, en plus du restaurant acquis il y a 46 ans, la brasserie Au Baron est équipée d’une taverne mettant à l’honneur les produits locaux via les menus proposés. « Nous travaillons énormément avec les producteurs locaux, dans le but de mettre en avant la région et son savoir-faire » affirme Xavier Bailleux. Bières de garde, gages d’une notoriété internationale D’après les explications de Xavier Bailleux, « la bière de garde est le style de bière français le plus connu ». Chez lui, ce produit trouve sa spécificité dans la manière dont elle est élaborée : « La fabrication se fait de manière complètement traditionnelle, sans ajout d’arômes ni de quoi que ce soit », poursuit notre interlocuteur. La fermentation s’effectue en bouteille et la boisson n’est ni filtrée ni pasteurisée. La période de garde est réalisée à froid, ce qui permet d’apporter une belle robe à la bière. Parmi les ingrédients utilisés, le brasseur cite les houblons de Flandres, l’orge des Hauts-de-France et une souche de levure de haute fermentation exclusivement propre à la maison. En tête de liste des produits phares de la maison se trouve la Cuvée des Jonquilles. Première bière blonde élaborée par la maison, elle est sortie des cuves en l’honneur du printemps 1990. Médaillée d’or au Brussels Beer Challenge 2012, cette boisson rencontre actuellement un véritable succès au niveau international. « Nous en exportons notamment aux États-Unis, en Corée, en Norvège, aux Pays-Bas et au Québec », révèle Xavier Bailleux. Très prochainement, la maison envisage une nouveauté : une bière vieillie en barrique de Nuits-Saint-Georges pendant un an et élaborée avec un brasseur californien. « Cette cuvée est destinée à faire découvrir de nouveaux horizons à nos fidèles clients. » ...
C’est en 1644 que naît Pierre Couvreur, première génération de la famille Couvreur. Passant certainement sa vie dans les vignes, il transmet rapidement son savoir-faire à sa descendance. Vient alors une passion commune pour le champagne, qui, aujourd’hui, fait partie de l’histoire des grands crus de France. Une génération d’artisans et une affaire de famille C’est dans le village de Rilly-La-Montagne, situé dans la Montagne de Reims, que la Famille Couvreur travaille depuis déjà plusieurs siècles le champagne avec un vignoble 1er cru de 6,5 hectares, répartis dans trois villages, à savoir Rilly-La-Montagne, Montbré et Taissy. La maison Couvreur a cet avantage d’être bénéficiaire de la certification HVE (haute valeur environnementale). Une certification qui vaut tous les honneurs de par le fait que leur terrain agricole, tant dans sa biodiversité que dans son état sanitaire ainsi que sa fertilité, répond aux exigences réglementaires concernant l’environnement. L’exploitation produit annuellement environ 30 000 bouteilles de champagne, très appréciées par les Allemands, selon un membre de la famille. Un champagne généreux et raffiné Une exploitation bien traditionnelle, avec des cépages champenois repartis en pinot noir, chardonnay et pinot meunier. L'un des millésimes de la marque Yves Couvreur est le Prestige brut 2012, fruité et ample, complexe en bouche. Il se démarque par des arômes de feuille de sous-bois et un parfum d’épices. La cuvée la plus emblématique de la gamme Couvreur reste la Sélection, du 100 % chardonnay, équilibré et agréable en bouche pour les amateurs d’apéritif. Un champagne en hommage à un membre de la famille Couvreur, issu des récoltes de 2009 et mis en caves cinq années, est aussi mis en vente depuis 2015. Cette cuvée tradition ayant les trois cépages champenois répond au nom de François Héritage. ...
Avec son décor aux couleurs vives et son mobilier aux matériaux naturels, le restaurant Chez Nous est un havre de convivialité, idéal pour profiter d’un moment de détente et de gourmandise en famille ou entre amis. Une cuisine de « Chez Nous » avec un zeste de modernité Etoffé, c’est ainsi que l’on peut décrire le parcours du chef du restaurant « Chez Nous », Pierre Vincent. Après avoir fait l’école hôtelière, il fait ses classes aux Antilles, à Londres et au sein de tables de renommée comme le Poêlon D’or à Lyon. Riche de ces expériences, il reprend alors les fourneaux de l’hôtel-restaurant familial en 1990. « Ma cuisine est une cuisine régionale gastronomique, alliant modernité et tradition » explique-t-il. Côté produit, il privilégie toujours les produits locaux, garant de la fraîcheur et de la qualité, tels que le foie gras ou le poulet de Bresse de l’Ain. Une cuisine évolutive Au restaurant Chez Nous, la carte et les menus ne restent jamais longtemps « figés », comme l’explique le chef : « c’est une cuisine évolutive au gré des saisons ». Certaines spécialités régionales, entre autres la Volaille fermière de l’Ain rôtie avec son jus réduit à l’ail et sa ratatouille provençale ou encore l’incontournable Poêlée de grenouilles fraîches « comme en Dombes » font la réputation de la maison. Côté cave, le restaurant dispose d’un catalogue bien fourni avec pas moins de 500 références « qui fait un petit peu le tour des plus grandes régions viticoles du pays » nous souffle le chef. ...
Ancien expatrié spécialisé dans l’export, Fabien Bonabaud s’engage dans une reconversion professionnelle à partir de 2017 en rachetant le Château Gauthier. Ce changement de carrière a finalement été tout naturel pour ce néo-vigneron qui a grandi dans une famille amatrice de vins. « J’ai monté ce projet avec mon père, mais il est malheureusement décédé. Poursuivre ce rêve familial est une manière de lui rendre hommage », explique-t-il. Au cœur d’un domaine vallonné, les vignes s’épanouissent dans un environnement naturel et préservé entre forêts, ruisseaux et paturages pour les chevaux. Sur ce terroir à dominante de sables et de petites graves, le merlot, le cabernet sauvignon ainsi que le cabernet franc se révèlent dans leur plus belle expression. Le vigneron envisage également de replanter certains cépages rares bordelais à l’instar du malbec, du carmenere et du petit verdot, qui sont très présents au Chili et qui font écho à sa jeunesse passée dans le pays. Des vins fruités, aromatiques et accessibles À travers son projet, Fabien Bonabaud a tenu à adopter une démarche éco-responsable en bannissant les fongicides, pesticides et autres herbicides et en réduisant l’impact environnemental dans toute sa chaîne de valeur de la vigne au verre. Certifié HVE 3 en 2019, le domaine s’engage dans une conversion bio en 2021. Cette démarche écologiquement durable aboutit à des vins réputés pour leur élégance et leur buvabilité en appellation Blaye-côtes-de-bordeaux. Le Château Gauthier est l’une des fiertés de la maison. La cuvée historique issue d’un minutieux assemblage de merlot, de cabernet franc et de cabernet sauvignon s’illustre pour son caractère très aromatique, ses saveurs de petits fruits noirs et ses tanins présents, mais fondus. À déguster idéalement avec des plats en sauce, des pâtes, de la viande blanche, du pavé de thon ou du risotto. La cuvée Nézereau se veut quant à elle plus fraîche et expressive. Ample et fruité en bouche, ce vin rehausse à merveille les saveurs des viandes rôties, braisées ou barbecues, les poissons gras ainsi que les plats végétariens. ...
Issu d’une lignée de vignerons, Christian Belmon décide de perpétuer la tradition familiale en créant un domaine d’exception en 1993 : le Domaine Belmont. Afin de proposer des vins d’excellence, cet architecte de formation sait s’entourer des vrais professionnels pour l’aider à faire les bons choix. La quête de l’excellence Ce vignoble en conversion bio de 6 ha est réparti sur deux parcelles de 3 ha chacune. Tandis que le « Dolmen » reçoit un sol argileux, le « Montaigne » repose plutôt sur du calcaire. Grâce à des analyses du sol menées par Claude et Lydia Bourguignon, spécialistes reconnus, chaque cépage (chardonnay, syrah, cabernet franc) est planté exactement à l’endroit le mieux approprié à son épanouissement. Le vignoble est suivi et accompagné par Stéphane Derenoncourt et Simon Blanchard. Des vins de grande qualité Parmi les spécialités de la maison, deux cuvées sortent du lot : la cuvée « Belmont » et la cuvée grande syrah « S ». La première, issue d’un assemblage de cabernet franc et de syrah, dévoile un nez expressif de cassis, de mûres, de violette, avec des notes animales. Il s’agit d’un vin complexe qui se livrera au fil du temps. La deuxième est une cuvée 100 % syrah avec des raisins provenant des meilleures parcelles du domaine. Ce vin se démarque par ses arômes de fruits avec des notes de réglisse et de violette, qui se mêlent harmonieusement à une fraicheur, une finesse et une précision incomparable. ...
C’est dans à Condom, une petite commune située au sud-ouest de la France que Jean-Luc Mazur concrétise un projet de vie : l’ouverture de son restaurant. Dans un cadre pittoresque et authentique, Le Sarment exprime l’amour du chef pour les produits du terroir frais qu’il sublime avec créativité dans les assiettes. Mot d’ordre : convivialité ! Dès votre arrivée, vous ressentirez cette ambiance très détendue et conviviale qui fait la réputation de l’établissement. La générosité, une qualité attribuée aux propriétaires, transparaît aussi dans les assiettes soigneusement dressées et tellement gourmandes. « Ma cuisine est toujours ouverte, et donc je peux voir les clients pendant que je cuisine », explique Jean-Luc. Un concept qui souligne encore une fois cette convivialité qui est chère à la maison. « Chez nous, la carte est renouvelée tous les trois mois environ et fait honneur au terroir du Gers », poursuit-il. En collaboration avec les producteurs locaux, le chef propose des plats à base de produits sains et bio. Parmi ceux qu’il recommande fortement figurent les cuisses de grenouille en entrée, suivi d’un duo de rognon et ris de veau, en plat de résistance. Le repas s’achève sur une note plus douce et résolument gourmande avec le coulant au chocolat "fait maison". ...
Exploitation familiale depuis 4 générations, ce domaine a vinifié ses premières cuvées en 2017. Aujourd’hui, il produit des rouges, des blancs et surtout des rosés qui font sa fierté. Une palette de terroirs et de cépages Travaillant sur les 3 appellations, le domaine de Cabaudran bénéficie d’une diversité de terroirs où s’épanouissent le mourvèdre, cépage roi de l’AOP Bandol, mais aussi le grenache, le cinsault et le rolle. Côté vinification, la maison opte pour une vendange matinale pour préserver les arômes. Au niveau des rouges, ceux-ci font l’objet d’une macération de 3 ou 4 semaines en cuve inox. S’ensuit un décuvage avant la mise en barrique. Les rosés à l’honneur Les rosés AOP Bandol et Côtes-de-Provence constituent les cuvées phares du domaine. Le premier, un assemblage de mourvèdre (40 %), de cinsault (30 %) et de grenache (30 %), séduit par ses arômes de fleurs blanches, de fruits blancs et de pêche. Le second, issu de grenache (35 %), de cinsault (35 %), de syrah (10%), de rolle (10 %) et de mourvèdre (10 %), dévoile des arômes d’agrumes et d’abricots accompagnés de notes acidulées. ...