La bordure ouest de l'Adrar est très habitée, le Sahara y est généreux. De multiples palmeraies et villages sédentaires jalonnent la rive des oueds.
La phéniciculture (culture du palmier) et le maraîchage sont les principales activités des tribus Maures vivant sur place. L'élevage de caprins est aussi très présent.
Vivant sous tente sur les austères plateaux environnants, les nomades, essentiellement de la confédération Ideïchilli, sont éleveurs de chameaux.
La complémentarité entre les groupes nomades et les sédentaires prend ici toute sa force.
Dans les périodes fastes, comme ces dernières années, les chameliers se déplacent très peu, le pâturage de la zone étant suffisant à la subsistance de leurs animaux.
Sur le plateau et vers le Levant, le petit massif montagneux de Zarga nous barre la piste. Les grès érodés nous offrent de belles balades. D’une histoire singulière est née cette montagne longiligne. Une histoire qui, entre autre, rendrons passionnantes nos soirées sous la voûte étoilée.
Peu à peu, en cheminant dans les sables, nous atteignons les premiers palmiers puis la vielle cité de Chinguetti. La vielle ville est blotti dans son écrin de sable blond. Durant des Siècles, Chinguetti, comme d’autres cités, a été le lieu de rassemblement des caravanes de pèlerins qui partaient vers l’Est, vers les lieux Saints.
Toujours à l'est, El Kheouiya et le campement semi-nomade pour la belle Tanouchert se découvrent pour les voyageurs.
Puis Wadâne, l'unique. Wadâne, (Ouadâne) qui a été fondée, dit-on, la même année que Tichîtt (1141), tiendrait son nom du mot arabe signifiant «deux lits de rivières» (wadân). Les précisions selon lesquelles ces deux oueds seraient « l’oued des dattes » et « l’oued des sciences » sont tout à l’honneur de cette cité merveilleusement restaurée.