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Interview avec Frédéric Robert
Chef du restaurant La Grande Cascade



Restaurant
1 étoile au Guide Michelin
situé à Paris
Région Île-de-france

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Frédéric Robert Ma cuisine est classique, dans la lignée de ma formation dans les grandes maisons parisiennes. J'aime réinterpréter des grandes recettes et les affiner avec des techniques actuelles tout en tenant compte de l'évolution des attentes de la clientèle. En tant que cuisinier à Paris, je me permets plus de choses ! Je n'ai pas l'obligation de travailler avec des produits locaux. Ma préférence va sans nul doute aux produits sauvages : champignons, poissons, crustacés, coquillages et gibiers.
Mes Recettes signatures :
Le Cèpe cru et cuit (variation de 3 températures et 3 textures)
Le Ris de veau aux herbes à tortue (mélange d'épices et d'herbes fraîches savamment dosées)
Turbot de l'Atlantique, morilles, fins coquillages, ravigote au cresson de fontaine

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

FR Vous allez trouver ça drôle, mais en 35 ans de carrière, je n'ai jamais été récompensé personnellement. J'ai su conserver les étoiles déjà attribuées dans les différentes cuisines que j'ai fréquentées (3, 2 et 1 étoile). Mais comme j'aime dire : les gagner c'est bien, les conserver c'est mieux.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

FR Un apéritif au coin de la cheminée avec des petites pièces de foie gras, jambon ibérique, huîtres Gillardeau, croque-monsieur à la truffe, puis un plat à partager servi à table. Je pense par exemple à une volaille de la Cour d'Armoise au vin jaune ou un turbot cuit entier au four au champagne, un brie à la truffe avec du pain de campagne juste toasté et une bûche aux marrons comme faisait ma grand-mère !
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© Pauline Legoff

- Un repas de la nouvelle année ?

FR Je finis toujours l'année avec la même bande de copains. En entrée/apéritif, on mange un toast de pain de campagne, légèrement beurré de demi sel de chez Belvère et agrémenté de truffe noire en lamelle épaisse. A suivre, un grand plateau de fruits de mer, des fromages de la maison Quatrehomme, et on termine avec un St Honoré de Philippe Conticini et des chocolats de chez Patrick Roger. Tout cela accompagné d'un champagne Bolinger.
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- Un repas de la fête des mères ou des pères ?

FR Une grande table dans le jardin avec enfants et petits-enfants, des asperges vertes et blanches sauce ravigote à ma façon (c'était le plat préféré de ma mère), une côte de boeuf de Salers maturée 36 jours à la braise, des pommes de terre à la cendre avec de la crème épaisse de chez Belvère et de la ciboule.

Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

FR Céline et moi, nous nous sommes mariés en Normandie dans la demeure de mes beaux-parents. Déjà à l'époque, je ne pouvais pas concevoir de confier mon repas de mariage à un traiteur. C'est donc l'équipe du Grand Véfour qui est venue sur place pendant 2 jours, un moment exceptionnel, nous avons même fait la pièce montée ! En menu, on a mangé un homard breton rafraîchi au melon verveine, des morilles jumbo aux herbes poivrées, sauce soja, une côte de veau de Corrèze au grill avec des girolles et du vin jaune.
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© Pauline Legoff

Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

FR C'était il y a une vingtaine d'années, un dîner dans le Piémont en compagnie d'Alain Senderens, dans un petit restaurant au milieu de nulle part avec une grand-mère en cuisine. Des pâtes fraîches à la truffe d'Alba... Cette auberge dans la montagne, cette région magnifique en automne, le soyeux des pâtes et le parfum de la truffe blanche : la pureté même dans la simplicité.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

FR L'Ambroisie place des Vosges : la gastronomie française dans toute sa splendeur
Chez Georges, boulevard Péreire : le vrai bistrot parisien comme j'aime
Bon, rue de la Pompe : la cuisine thaï dans toute sa subtilité, le décor Starck
Mes producteurs préférés :
Poisson : les produits noirmoutrins, la mer à l'état pur
Viande : Boucherie de la Sablière, son boeuf de Salers, son veau de Dordogne, son agneau du Pays d'Oc
Champignons : Guillaume à la Compagnie du Bocage
Foie gras du Sud-Ouest : maison Laffite
Truffe noire : Jérôme Gallis

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

FR La tendance de demain a toujours été ma tendance, le produit à l'état pur et la main de l'homme pour le transcender. Si les cuisiniers n'avaient pas donné l'opportunité aux petits producteurs, cultivateurs, éleveurs de nous fournir et de pouvoir vivre décemment, le savoir faire de ces producteurs ce serait perdu. L'effervescence que nous connaissons aujourd'hui autour du bio et du retour au vrai n'existerait plus !
Le mariage d'un plat avec un vin, un jus de légumes ou fruits ou même un thé est tellement évident pour moi. 80% des fromages se marient avec un vin blanc et pourtant tout le monde a l'habitude de boire du vin rouge avec le fromage.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

FR L'aile ou la cuisse ! Le message du film est tout à fait d'actualité, la critique à travers les guides et internet n'a jamais été aussi puissante. Lorsque Coluche se fait passer pour le critique d'un célèbre guide et reçoit toutes les attentions du restaurateur et c'est Louis de Funès qui est au fond de la salle complètement délaissé en train d'écrire son rapport. C'est tellement vrai !
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© Alban Couturier
© Pauline Legoff

Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

FR Paul Bocuse a sorti le cuisinier de sa cuisine et l'a apporté à la lumière. Si la gastronomie française est si rayonnante aujourd'hui, c'est grâce à lui !
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-la-grande-cascade La Grande Cascade Carrefour de Longchamp, Bois de Boulogne
75016 Paris

Tél. : 01 45 27 33 51
Site Internet

Récompenses
1 étoile au Michelin

La Grande Cascade : les avis

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Pressoirs de Provence : des jus de fruits frais et authentiques qui réveillent vos papilles

Pressoirs de Provence a la passion du fruit. Entre ses créations classiques et ses mélanges exotiques, la société familiale fait le nécessaire pour garder l’authenticité du fruit dans la bouteille. D’ailleurs, pour Arnaud Redheuil, le dirigeant de l’entreprise, chaque jus doit donner l’impression aux consommateurs de croquer directement dans le fruit. L’occasion de voyager dans le cœur des vergers de Saint-Rémy-de-Provence, où tout a commencé. Pressoirs de Provence : une aventure familiale et humaine Nous sommes en 1982, date à laquelle la société Sojufel Provence Production commence à produire et à vendre des jus de fruits. Devant le succès de cette boisson naturelle et savoureuse, l’entreprise décide de créer la marque Pressoirs de Provence avec un seul objectif : proposer des produits authentiques tout en valorisant le travail des agriculteurs provençaux. À savoir : depuis le début, Sojufel – Pressoirs de Provence travaille avec un réseau de plus de 300 agriculteurs qui s’engagent, tout comme la société, à respecter aussi bien la qualité des fruits cueillis que l’environnement. En 2009, Arnaud Redheuil et son père reprennent l’activité afin de développer la marque tout en respectant sa philosophie. Quelques années plus tard, on peut dire que le pari est réussi puisque Pressoirs de Provence obtient de nombreuses médailles lors des dégustations à l’aveugle des différentes éditions du concours général agricole de Paris. Ainsi, la marque a su gagner, au fil du temps, la reconnaissance de ses pairs et des consommateurs. D’ailleurs, en 2015, Arnaud Redheuil sera intronisé par les disciples d’Escoffier (un réseau d’élite de professionnels de la gastronomie). Une technique de production maîtrisée prenant soin du fruit Chez Pressoirs de Provence, tout commence et finit par le fruit. Aucun ajout de conservateur, d’additif, de colorant et d’exhausteur de goût : une recette simple qui plaît aux consommateurs exigeants. Ainsi, après que la cueillette du producteur est livrée, les lots de fruits sont goûtés et analysés selon des critères précis et rigoureux (acidité, couleur, sucrosité, odeur, etc.). Puis, les fruits retenus sont lavés à l’eau claire, séchés et préparés pour le pressage. À cette étape, le jus viendra s’écouler naturellement grâce à une méthode traditionnelle et progressive. Le mélange sera même réalisé à la main. Nous en venons, ensuite, à l’étape de pasteurisation afin de débarrasser le nectar obtenu de bactéries, levures et moisissures et de bloquer, en même temps, l’oxydation. Cette phase est très importante puisque le jus ne peut être conservé à température ambiante que quelques heures seulement. Finalement, il est embouteillé sans attendre. Cela pour préserver la saveur et la fraîcheur des fruits pressés. Des jus et nectars primés livrés directement chez le consommateur À ses débuts, l’entreprise distribuait ses jus de fruits en circuit court. En effet, on ne pouvait les trouver qu’en épicerie fine, chez le primeur ou en hôtel-restaurant. Puis, la marque a voulu bousculer ses habitudes de vente en mettant en place des partenariats à long terme afin de consommer différemment le jus de fruits et le sortir de l’image classique du petit déjeuner. De plus, depuis quelques mois, il est possible de commander en ligne et de se faire expédier son jus ou nectar favori sur toute la France (à condition de commander trois bouteilles minimum). L’occasion pour les amateurs de jus de fruits frais de découvrir les spécialités de l’entreprise (telles que le jus de pomme, le nectar d’abricot ou le nectar de poire, tous les trois médaillés or). Mais aussi certains mélanges étonnants (jus pomme-cassis, pomme-orange-passion, multifruit ou encore exotique, tous médaillés or). Cela sans oublier les grands classiques qui font le bonheur des petits et des grands. Ainsi, au total, ce sont plus de 60 boissons médaillées qui attendent tous les fans de fruits sur le site. ...

Le restaurant des Fines Roches : la gastronomie provençale dans un cadre de caractère

Authentique château du 19ème surplombant des hectares de champs de vignes, les Fines Roches impressionnent de suite par son caractère. C’est sur cet établissement que Laurent et Martine Zennaro, ancien cadre dirigeant et ancien fonctionnaire, ont jeté leur dévolu pour se lancer dans l’hôtellerie. Une table célébrant les traditions gastronomiques de Provence Au restaurant du Château des Fines Roches, on cuisine local, on savoure provençal. Les ingrédients – rigoureusement sélectionnés par le chef chez des producteurs de proximité – sont travaillés pour réaliser une cuisine du marché à midi et gastronomique au dîner. Cette enseigne, consacrée Maître Restaurateur en 2013, puise son inspiration dans le frais et le local. Le chef décrit, non sans fierté, le savoir-faire respectif des fournisseurs avec qui la maison collabore : boucher qui apporte la viande maturée, fournisseur d’escargots qui les élève en personne, volailler particulier et fromagère MOF. Objectif : apporter au client les saveurs authentiques de plats fleurons comme le « Ris de veau aux cèpes ». En entrée, le vin doux naturel de Rasteau rehausse le caractère inné du foie gras. Le « Parfait chocolat – oranges amères » conclut le défilé de plats en toute finesse. Une carte de vins exceptionnelle Avec une situation privilégiée au cœur du vignoble de Châteauneuf, les Fines Roches déploient naturellement des références en cave d’une richesse exceptionnelle. A côté des appellations Châteauneuf-du-Pape, la carte affiche également quelques Côtes-du-Rhône et Bourgogne. Soit un total de quelque 800 références. ...

Hypno-coaching ou Explorer son monde intérieur pour changer le monde

Sur le chemin du changement, il y a de nombreuses approches et cela peut être un véritable défi de choisir celle qui libèrera votre potentiel. De plus, choisir le bon professionnel est une décision importante et personnelle. Elodie Parent, Rapid Transformational Coach, s’est personnellement formée auprès de Marisa Peer, élue thérapeute n°1 en Angleterre par le magazine Tatler et qui a gagné 5 prix internationaux dont récemment le fameux Stevie Awards. Elle peut vous accompagner pour des transformations individuelles et collectives. À travers son coaching vous pourrez libérer votre énergie au service d’une prise de décision éclairée et de la puissance de votre action. Pour un accompagnement en Rapid Transformational Coaching individuel, il faut compter environ 3 séances. La première va permettre de traiter les principaux blocages qui empêchent de libérer tout son potentiel. La seconde pourra être consacrée à se connecter à sa mission de vie, ce qui fait son unicité et ainsi permettra de prendre des décisions de manière plus éclairée et en sérénité. La troisième pourra se centrer sur les manières d’intégrer la nouvelle version de soi dans la réalité du quotidien. Rapid Transformational Coaching ? Rapid Transformational Coaching (RTC) et Thérapie (RTT) relèvent d’une seule approche particulièrement innovante et créée par Marisa Peer, auteure de plusieurs Best Sellers dont Ultimate Confidence et Hypnothérapeute de la famille royale, d’athlètes olympiques et de nombreuses stars. Cette approche est reconnue par les plus grands organismes professionnels dont le General Hypnotherapy Register et The American Board of Hypnotherapy. Après 30 ans de pratique, Marisa Peer a mis au point un protocole unique permettant entre autres de se connecter à des scènes passées et des émotions enfouies, à l’origine des blocages, et de les traiter. Cela afin d’enclencher une libération en profondeur et durable. L’incroyable CAPACITE de notre cerveau à être réceptif aux suggestions Pour que l’incroyable capacité du cerveau à être réceptif aux suggestions soit activée, il faut que la personne soit en état d’hypnose. À travers des suggestions, le Rapid Transformational Coach pourra alors faciliter un travail en profondeur du client. Il peut par exemple suggérer à la personne « qu’elle rayonne la confiance en soi ». Elle va alors se voir rayonnant vraiment la confiance et ce faisant elle active concrètement toutes les ressources qu’elle a en elle dans ce but. Ce qui n’est au début qu’une suggestion s’imprime pour devenir une réalité, une nouvelle habitude. Remonter aux sources du blocage Mais cela n’est pas suffisant, si un blocage inconscient est ancré en soi, il pourra empêcher la suggestion de fonctionner. C’est en cela que RTC/RTT est une approche incroyablement efficace car elle permet de remonter à l’origine du blocage inconscient et de le traiter. Les suggestions vont ensuite pouvoir fonctionner. La session comprend trois étapes : la première consiste à plonger au plus profond de soi même pour revisiter la source d’un blocage. Lors de la seconde étape le client pourra ensuite réaliser un travail de détective pour identifier les liens entre son interprétation des scènes « visitées » et son blocage actuel. Il va ainsi commencer à changer sa relation à son vécu pour se libérer. Il va également pouvoir désactiver des émotions inconscientes qui le bloquaient. La troisième partie de la session, où le patient va simplement écouter les suggestions du RT Coach, est enregistrée afin de permettre au client/patient de repartir avec un audio unique construit sur mesure en fonction de ce qu’il s’est passé pendant la séance. Cet audio lui permettra de se mettre en autohypnose afin d’imprimer les nouvelles « habitudes ». Le mental et le corps, en parfaite connexion, peuvent faire des miracles Cette approche conduit à des changements puissants et permanents. Elle permet au cerveau de dialoguer avec le reste du corps et réciproquement. Après avoir traité l’origine du blocage, cette communication « mental-corps » devient particuli&e...

Château des Coccinelles : une viticulture responsable depuis 1978

Ce domaine appartient à la famille Fabre depuis 1928. C’est un plaisir et un véritable challenge pour elle d’allier sa passion pour le vin avec des méthodes culturales veillant au respect de l’environnement. Un terroir privilégié Le vignoble se situe sur un sol argilo-calcaire recouvert de galets roulés produisant principalement les cépages syrah, grenache, roussanne et chardonnay. Pour préserver la qualité de ses sols, la maison mise sur l’agriculture biologique. « Nous avons officiellement décroché le label bio en 1978, même si nous avons pratiqué ce mode cultural bien avant », spécifie Jean-Baptiste, co-gérant du domaine. Tous les intrants chimiques sont bannis du cahier des charges « Agriculture biologique ». Les vignes du Château des Coccinelles bénéficient du chaleureux climat méditerranéen. « Nos vignes sont parfaitement exposées au soleil, mais notre arme secrète reste  le mistral qui nous aide énormément à préserver la qualité des raisins jusqu’aux vendanges. » Vinification, entre tradition et modernité Après les vendanges en vert et les dernières analyses de maturité en laboratoire, c’est la dégustation des baies sur le terrain qui déclenchera les vendanges. Rendez-vous alors dans le chai pour y sublimer la récolte. Grâce aux rendements maitrisés et au savoir-faire de la maître de chai, il y sera produit des vins à la fois complexes, gourmands et élégants. Aujourd’hui comme par le passé, l’entreprise familiale vinifie de façon traditionnelle sans se priver d'outils modernes. Résultat : un enchantement de saveurs qui rend honorablement ses lettres de noblesse à l’appellation Côtes-du-Rhône et Signargues. La maison est particulièrement fière d’une cuvée (sans sulfites ajoutés) baptisée « Elytres », un Côtes du Rhône rouge spécialement élaboré en l’honneur du centenaire du domaine. Cette production tire son succès de ses arômes intensément fruités qui se marient idéalement avec la cuisine méditerranéenne.  ...

Restaurant Seb'On, ou tout simplement chez Sébastien

« Que du frais et des produits de qualité ». Le restaurant Seb’on s’appuie sur ce concept pour séduire sa clientèle. Et ça marche ! « Nos clients viennent pour notre travail artisanal identitaire mettant à l’honneur le fait maison avec tendance gastronomique », raconte Sébastien Héloin, maître des lieux. Ainsi, pour préparer une glace au praliné, il préfère concocter sa propre praline lui-même, en caramélisant et en torréfiant les noisettes. Le plaisir de chaque convive étant la priorité de l’établissement, il s’efforce de changer ses menus toutes les semaines, en fonction des saisons et de la disponibilité des produits. « Néanmoins, grâce à un partenariat avec les fournisseurs de Rungis, il arrive que des changements s’opèrent en cours de semaine », annonce le propriétaire. Les spécialités de la maison Malgré la diversité de sa carte, l’établissement propose toujours son plat-signature depuis son ouverture, le 28 juillet 2014, à savoir le foie gras au vin rouge. Préparé avec des épices de vin chaud, de la cannelle ou des clous de girofle, ce mets est à faire précéder d’une entrée à base de poisson ou de viande. Il est très apprécié des « franchouillards », mais aussi des touristes venus visiter Montmartre, qui l’appellent parfois le « foie gras parisien ». Pour découvrir tout le savoir-faire du chef, les noix de Saint-Jacques snackées agrémentées de risotto noir et de jus de homard sont à déguster absolument. « Ce plat est préparé à base de riz noir riche en céréales, qui, autrefois, en Chine, était réservé à l’empereur », explique-t-il. Dans le registre du dessert, Monsieur Héloin fait preuve d’innovation en concoctant son diplomate au litchi, gâteau servi avec un crémeux de clémentine corse, le même que celui utilisé pour agrémenter les tartes au citron. Au coup de cœur… Pour accompagner les plats proposés par le restaurant Seb’On, le chef aime suggérer quelques accords à sa clientèle. Toutefois, toujours fidèle à son concept de diversification, il lui arrive de présenter d’autres vins choisis « au coup de cœur ». Ainsi, les convives pourront savourer des vins issus de la vallée du Rhône, de la Bourgogne ou des Hautes Côtes de Nuits, et notamment de chez Pierre Naigeon, un jeune passionné qu’il admire particulièrement. ...

une Approche Neuro-Sensorielle du coaching qui replace l'humain au centre de l'organisation

Apprendre à identifier (et à exploiter) nos sensations corporelles  Élaborée par Oliver Masselot et Samy Kallel et conceptualisée à travers le livre "Le Leadership du Coeur (éditions GERESO), l'Intelligence Neuro-Sensorielle s’appuie sur la mise en valeur d'une source d’informations d’une très grande richesse mais pourtant largement sous-exploitée. « Un nombre incalculable de messages nous parviennent par le corps, via le ressenti corporel » explique Olivier Masselot. Pour nous aider à identifier et à analyser efficacement toutes ces informations, l'Intelligence Neuro-Sensorielle combine, entre autres, des outils issus des neurosciences (entre autres l'ANC du Dr Jacques Fradin) et d’autres, liés à la sensorialité. « Cette approche dynamique de l’être humain, à la fois globale et holistique, permet d’en avoir une vision différente, plus lucide, de mettre en place rapidement les protocoles adéquats et de révéler des choses qui échappent généralement aux approches plus classiques » précise Olivier.  Mieux armé pour affronter l’inconnu et gérer les imprévus Partant du principe que « nous sommes responsables de notre façon d’interpréter et d'aborder les situations qui se présentent à nous », Olivier Masselot travaille sur la sensorialité afin de permettre aux personnes qui font appel à ses services - des leaders, des créatifs et des managers, pour la plupart - « d’être capables de gérer l’imprévu avec davantage de lucidité et d’agilité ». En effet, notre crainte de l’inconnu provient très souvent du fait que nous privilégions « notre cerveau ‘automatique’ qui ne réagit qu’en fonction de ce qu’il a appris, au détriment de notre cerveau ‘adaptatif’, lequel nous permet d’improviser et donc de mieux aborder l’inconnu. L’idée, c’est de passer d’une ‘dynamique de peur’ axée sur la résistance et le désir de tout contrôler à une ‘dynamique de coeur’, orientée sur l’ouverture ainsi que sur la connexion à l’autre et à l'environnement » fait remarquer Olivier. Appliquée au monde du travail, l’Approche Neuro-Sensorielle aide un manager, par exemple, à « mettre en place un management moins rigide qui favorise l'intelligence collective et les initiatives, à prendre les bonnes décisions au bon moment, à entretenir de bonnes relations avec chacun et à favoriser un consensus ‘gagnant-gagnant’ avec ses collaborateurs, ses fournisseurs et ses clients ».  Remettre l’humain au centre des stratégies « La philosophie de l’Approche Neuro-Sensorielle, c’est que plus l’humain s’épanouit, plus l’entreprise va s’épanouir également » explique Olivier. Mais il est fréquent qu’un management trop rigide débouche sur de mauvaises réponses. Ou encore que la culture d’une entreprise ne soit plus en phase avec ce que vivent et ce que ressentent ses salariés. Or une telle situation qui « créera plus de problèmes qu’elle n’enrésoudra » s’avère préjudiciable non seulement aux hommes et aux femmes qui composent ses effectifs mais aussi à l’entreprise elle-même. En proposant une autre vision du rapport manager-collaborateur-environnement, l’intervention d’Olivier peut conduire à une véritable refonte de la culture d’entreprise, plus résiliente, parce que davantage centrée sur une dynamique collaborative. Et pour permettre aux dirigeants d’intégrer parfaitement - et durablement - ce qu’il leur aura révélé au cours de son accompagnement, Olivier Masselot a mis en place au sein de l'Approche Neuro-Sensorielle une belle bibliothèque d’entraînement en e-learning.  ...

Vignobles Pierre Jean Larraqué : l’art de sublimer les terroirs dans le respect du vivant et du patrimoine

Natif du Médoc, Pierre Jean Larraqué a grandi avec des valeurs terriennes transmises par son père et son grand-père. Petit, il s’initiait déjà à l’univers viticole aux côtés de ces deux hommes qui lui ont inculqué l’amour des vignes et de la terre. Cette notion de transmission est désormais profondément ancrée dans sa démarche. En faisant acquisition de ses trois châteaux, il opte pour un mode de production qui tient compte de l’héritage à laisser aux prochaines générations. Tous ces vignobles certifiés HVE 3 (Haute Valeur Environnementale) sont façonnés dans le respect de l’homme et de l’environnement. Au-delà de leur terroir d’exception, ils ont été choisis pour leur riche passé qui s’exprime à travers un patrimoine historique réhabilité par Pierre Jean Larraqué. Château Vernous Le Château Vernous marque le début d’une grande aventure pour Pierre Jean Larraqué et sa famille. Cette propriété de 50 hectares située dans le Médoc entre l’estuaire de la Gironde et l’océan atlantique date du XVIIIème siècle. Transformé en lieu de rendez-vous de chasseurs puis en zone d’occupation allemande au cours de la Grande Guerre, il finit par devenir un domaine viticole. Le Château Vernous renait de ses cendres lorsque Pierre Jean Larraqué succombe à son charme. D’importants travaux de rénovation notamment au niveau des extérieurs et des chais ont été entrepris. Le plus gros chantier quant à lui s’est déroulé dans les vignes avec la replantation de cépages minoritaires comme le malbec et le petit verdot et surtout l’adoption de nouveaux procédés agraires exempts de CMR. Le domaine détenteur du label HVE 3 produit aujourd’hui un Médoc-Cru Bourgeois éponyme issu d’un assemblage de 60 % de Cabernet Sauvignon et de 40 % de Merlot qui séduit pour ses notes de fruits et d’épices avec une bouche charnue, concentrée et toute en rondeur. Plus de 46 médailles ont été remportées par ce vin depuis une vingtaine d’années, preuve de son excellence. Château Le Virou Fermement décidé à prouver que le vignoble de Bordeaux est en mesure de se réinventer, Pierre Jean Larraqué poursuit son projet en rachetant le Château le Virou qui abrite, avec ses 100 hectares, le plus grand clos viticole ceint de murs d'Europe. Cet ancien monastère des Carmes Déchaussés datant du XVIIème siècle était un point de ralliement pour de nombreux moines du pays. Les carmélites y ont notamment construit plusieurs souterrains conduisant vers des zones stratégiques de la région. Aujourd’hui, un souterrain et une chapelle transformés en chais d’élevage et de vinification constituent les vestiges qui témoignent de ce passé. Pierre Jean Larraqué continue la réhabilitation de ce prestigieux patrimoine pour que l’histoire ne s’arrête pas là. Il compte notamment sur ses vignes pour faire connaître le Château le Virou. Établi sur l’appellation Blaye-Côtes de Bordeaux, le domaine labellisé HVE 3 est à l’origine du « Sublimus », un vin rouge de haute volée ainsi que de la cuvée « Vieilles Vignes » disponible en rouge et en blanc. Ces vins issus d’un terroir argilo-calcaire d’exception sont une ode à la beauté du merlot, des cabernets et du sauvignon blanc. Château Barre Gentillot Troisième propriété des Vignobles Pierre Jean Larraqué, le Château Barre Gentillot date de 1750 et a la chance d’être implanté sur le terroir de Graves de Vayres, dans le Libournais et à quelques encablures de Saint-Émilion. Le domaine se dote d’un impressionnant chai de vinification d’une capacité de 12 000 hectolitres. Dans une volonté d’instaurer une biodiversité sur le site et de promouvoir son engagement dans le développement durable, Pierre Jean Larraqué y a fait installer plusieurs ruches d’abeilles. Les vignes de 42 hectares quant à elles s’épanouissent sur un sol limoneux argilo-calcaire donnant des vins gourmands et sur le fruit. Le Château Barre Gentillot produits plusieurs cuvées dont « Châ...

2019 : le CFA du Social, Médico-social et Sanitaire mise sur la formation des aides-soignants par l'apprentissage !

La formation par l'apprentissage constitue une voie d'accès à la qualification encore peu répandue dans le secteur sanitaire. Elle répond pourtant à un problème de précarité grandissante des stagiaires et étudiants, tout en contribuant à la fidélisation du personnel dans les établissements de santé. C'est une voie d'excellence ouverte à toutes et à tous jusqu'à l'âge de 29 ans révolus, sans limite d'âge pour les personnes reconnues travailleurs handicapés. Aide-soignante : rôles et missions L'aide-soignant(e) intervient en milieu hospitalier ou extra-hospitalier, le plus souvent dans une équipe pluri-professionnelle, sous la responsabilité de l'infirmier(ère), en réalisant des soins préventifs, curatifs ou palliatifs. Son rôle s'inscrit dans une approche globale de la personne soignée et prend en compte la dimension relationnelle des soins, qui ont pour objet de promouvoir, protéger, maintenir et restaurer la santé des personnes, dans le respect de leurs droits et de leur dignité. Devenir Aide-soignant(e) par l'apprentissage Pour suivre les études conduisant au diplôme d'État d'aide-soignant (DEAS, niveau V), les candidats doivent être âgés au moins de 17 ans au moment de leur entrée en formation, et réussir des épreuves d'admission écrites (avec possibilité de dispense) et orales. La signature d'un contrat d'apprentissage nécessite d'être recruté par un établissement du secteur sanitaire, au sein duquel s'effectuera la formation pratique. Le CFA SMS accompagne les candidat(e)s à réfléchir sur leur projet professionnel, à prospecter pour trouver un employeur et finaliser un contrat d'apprentissage. La durée de la formation est de 16 mois, partagée entre 595 heures à l'UFA et 1 645 heures sur le lieu d'emploi. ...

Linguizzetta : un petit coin de paradis en Haute-Corse

Linguizzetta est un village bâti sur les contreforts du mont Sant’Appianu, qui offre des panoramas fantastiques sur le littoral et sur l’ile d’Elbe. Pour séjourner à Linguizzetta, de nombreuses locations de vacances vous attendent ainsi que des hôtelleries de plein air. Patrimoine culturel et naturel Linguizzetta est une station balnéaire où s’alignent les plages de Chiosura, de Tropica, de Bagheera, de Linguizzetta, du Ranch, de Bravone, de Riva Bella et de Bravone sur plus de 8 kilomètres, autant d’étendues de sable fin très agréables à fréquenter pour des moments de farniente et pour des baignades dans une eau transparente. Bien sûr, tous les loisirs nautiques sont au rendez-vous. La commune a également équipé la plupart des plages pour qu’elles soient accessibles aux personnes handicapées. Même si Linguizzetta est surtout appréciée pour ses nombreuses plages dont certaines sont réservées aux naturistes, ce village recèle un patrimoine culturel à découvrir. Vous pourrez par exemple admirer la très belle fontaine des 5 canons avec son lavoir, la chapelle San Lurenzu, le baptistère romain ou l’église Saint-Pierre-Saint-Paul avec son clocher isolé et ses objets classés aux monuments historiques. Si vous aimez les randonnées, venez emprunter le sentier Linguizzetta - Canale-di-Verde pour contempler la nature sauvage et authentique de cette partie de l’ile de Beauté. Vous êtes à la recherche des produits typiquement corses ? Rendez-vous directement chez les producteurs locaux. Charcuterie, moutarde, confiture, fromage, huile d’olive, spiruline ; découvrez la diversité et la qualité des produits des artisans. ...

Le Musée Massey présente une collection unique sur les hussards

Le Musée Massey est installé dans un bâtiment datant de la fin du XIXe siècle, avec un corps de style Renaissance et une tour d’observation d’influence mauresque, sur les Pyrénées et notamment sur le pic du Midi. Il possède trois collections : la collection internationale des hussards, la collection beaux-arts et la collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées ». La collection internationale des hussards Au rez-de-chaussée, les différentes salles sont dédiées à l’élégance au combat. Ainsi, vous pourrez y admirer de très beaux uniformes, aux couleurs chamarrées, provenant de nombreux pays. Ils sont exposés suivant une scénographie chronologique, des origines jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vous pourrez aussi voir des armes comme des sabres courbés ou des armes à feu. Une nouvelle exposition temporaire ayant pour thème « L’influence du hussard sur la mode » est en préparation. De grands noms comme Hermès, Jean-Paul Gaultier ou encore Zara seront mis à l’honneur. Les autres collections La collection beaux-arts occupe deux salles de 200 m². Vous pourrez notamment y découvrir l’émouvant Christ aux liens, un portrait peint par Pontormo, un artiste de l’École italienne qui a travaillé dans l’atelier de Léonard de Vinci, et qui fut également le chef de file du mouvement maniériste. Le musée possède un magnifique tableau peint par Maurice Utrillo à Tarbes La Cathédrale et la préfecture des Hautes-Pyrénées​. La collection ethnographique « Bigorre et Quatre Vallées » fait exclusivement l’objet d’expositions temporaires. Elle est constituée de plus de 6 000 objets sur le mode de vie et le comportement des habitants de la région. Actuellement, l’exposition temporaire permet de contempler, entre autres, le Masque de Montsérié, une pièce remarquable en bronze datant du IIe siècle après J.-C. ...

Domaine de l’Enchantoir : quand des vins bio content histoire et terroir

Un vignoble inspiré et des vins enchanteurs Elevés sous l’appellation AOC et certifiés "Agriculture Biologique", les vins du domaine mûrissent dans l’intimité de caves troglodytes, caractéristiques de la région. Avant cette étape, les exploitants cultivent avec soin leurs cépages de Cabernet Franc, de Chardonnay et de Chenin. Travail manuel, traditionnel et technologies s’accordent naturellement sur une terre respectée, du sol aux fruits. Les caves du domaine abritent des cuvées de rouges ronds et affirmés (élevées en AOP Saumur-Puy-Notre-Dame), de blancs fruités et peuvent aussi tirer fierté de leurs "Pétillants naturels", dont les bulles fines se libèrent dans une expansion de fraîcheur et de notes fruitées. Les portes de l’Enchantoir se poussent sur rendez-vous, le temps d'une visite et d'une dégustation savoureuse. ...

Association Perceval : la référence en musique médiévale

L’Association Perceval a à cœur de promouvoir et d’entreprendre des recherches pointues sur la musique médiévale. Elle cherche notamment à porter à la connaissance du grand public le monde peu connu de ce grand art. Pour y parvenir, l’association s’appuie sur ses deux enseignes, à savoir Perceval dirigé par Guy Robertet dévoué à l'action artistique et l’Ensemble Ligeriana conduit par Katia Caréet qui propose concerts et enregistrements.Sous cette seconde enseigne, l’association a récemment entrepris des recherches sur les chants épiques de l'époque de Charlemagne, ainsi que sur les œuvres de Pierre Abélard. « Des travaux de grande envergure ayant impliqué une véritable recréation musicale et entraîné la commande de reconstitutions d'instruments ». Deux disques ont été enregistré et de nombreux concerts ont été donnés autour de ces œuvres. Le volet pédagogique de l’association L’Association Perceval organise aussi de nombreux évènements dédiés aux établissements scolaires. Sous la direction de Guy Robert, ces activités en direction des écoles élémentaires et des collèges se matérialisent notamment par des concerts et démonstrations de danses. Les tout-petits participent par ailleurs à toutes sortes d’ateliers-découverte. Des musiciens parisiens et ligériens apportent leur contribution pour donner vie à ces actions pédagogiques. Des expositions sous l’enseigne Perceval L’Association Perceval organise régulièrement des expositions sur les instruments de musique médiévaux. Une occasion pour les découvrir ou apprendre davantage sur des instruments primitifs comme les petits orgues, les harpes, l'organistrum, mais aussi des instruments d'origine arabe comme le luth ou la guitare sarrasine. Plus de 50 reconstitutions d’instruments avec des cartels explicatifs ont été mis en place afin de plonger les visiteurs dans le fascinant univers de la musique médiévale. ...

Exposition Courbet-Lansyer : l’élève reçoit le maître à Loches

Après avoir suivi des études en architecture, Emmanuel Lansyer nourrit l’ambition de devenir peintre. En 1861, il préfère s’inscrire dans l’atelier fraichement ouvert de Gustave Courbet plus éloigné de l’enseignement académique. Peintre impétueux et provocateur, considéré comme un artiste libre et indépendant, Courbet est à l’époque au sommet de son art. Le maître d’Ornans a eu une empreinte déterminante sur le jeune Lansyer qui, à ses côtés, explore la technique de la texture, de la couleur et de la peinture et s’imprègne de la démarche réaliste. Loches : expositions, ville d'art et d'Histoire...  Dans l’optique de faire découvrir l’œuvre de Courbet et de la mettre face à face avec celle de son disciple, la ville de Loches présente l'exposition « Courbet s’invite chez Lansyer », qui se tient dans l’ambiance intime de la maison d’Emmanuel Lansyer. La demeure bourgeoise, héritée de sa mère, est aujourd’hui classée « Maison des illustres » et « Musée de France ». La première étape de l’exposition retrace le parcours des deux artistes avant leur rencontre. Le deuxième volet dévoile l’influence du maître sur le travail de son disciple. La troisième étape relate la rencontre entre les deux hommes. Enfin, la quatrième partie propose un focus sur l’engagement de Courbet dans l’art et la politique. Plus d’une centaine d’œuvres et objets personnels des deux artistes sont ainsi exposés et invitent les visiteurs à s’imprégner de l’univers du Réalisme. Une exposition réalisée en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet ...

Restaurant Le Caroubier :
une belle surprise au cadre marocain

Que ce soit pour un dîner en amoureux, un repas en famille ou des retrouvailles entre amis, les lieux se prêtent merveilleusement à toutes les occasions de vie. Véritable invitation au voyage, Le Caroubier propose une cuisine gastronomique marocaine particulièrement ensoleillée, avec d’authentiques saveurs d’ailleurs. Ambiance orientale dans les assiettes comme dans la salle Difficile de résister à son savoureux pigeon sucré-salé aux amandes et au miel, servi dans des feuilles de brick au four, ou à son tajine d’agneau aux amandes, pruneaux, cannelle et quatre épices à tomber par terre ! Terminez avec une douceur andalouse aux figues, dattes et écorces d’oranges confites, qui constitue un véritable délice pour les papilles ! Le Caroubier, c’est aussi l’hospitalité et le service réunis, des qualités si chères aux Marocains, et qui règnent en permanence au sein du restaurant. Le personnel est accueillant et disponible, afin de vous faire vous sentir comme à la maison.  Le restaurant est privatisable pour accueillir des soirées à thèmes, selon vos préférences. Il suffit d’en formuler la demande. Pour accompagner chacun de vos repas, la maison vous invite à goûter à son excellent vin rouge marocain, le Riad Jamil de la région de Meknès, qui est élevé dans des vieux fûts en chêne… une très belle découverte.    ...

Restaurant L'Escapade :
un instant gustatif inoubliable

Installée dans une maison familiale dans l’Enclave des papes, à Richerenches, la table du chef Nicolas Pailhes propose une cuisine qui invite vraiment à L’Escapade. Ici, « les produits sont assemblés de manière instinctive », dit-il. Depuis l’ouverture de l’établissement, le plaisir de partager une passion et l’envie d’échanger des moments sont les valeurs qui animent L’Escapade. « Un restaurant n’est pas que la cuisine : le vin, le chef et le serveur, ce sont aussi des moments dont on se souvient », relate Nicolas Pailhes. Avec ce même esprit, il espère ouvrir plus tard un deuxième restaurant. Une cuisine d’inspiration Situé en Provence, le restaurant L’Escapade bénéficie d’un terroir riche et de vignobles d’exception. Parmi les produits de la région, la truffe noire (ou tuber melanosporum) inspire le plus Nicolas Pailhes, du moins lorsque la saison le permet. De l’entrée au dessert, le menu peut s’ouvrir par une assiette d’œufs brouillés aux truffes, suivie d’un demi-pigeonneau de la Lance braisé aux truffes et finir par une pomme Ariane à la truffe de Richerenches. La maison est approvisionnée par l’un des plus grands marchés aux truffes d’Europe, se trouvant à proximité. Le restaurant se métamorphose en été : la truffe cède la place aux asperges, fraises, gigot d’agneau, pied de cochon, volaille et terrine. Parfois, le chef Nicolas Pailhes navigue du côté de la cuisine méditerranéenne, en utilisant des poissons d’eau douce. Ces derniers sont travaillés de la même manière que les poissons d’eau de mer, c’est-à-dire avec des sauces fortes à base d’aïoli ou de bouillon de safran. Le menu de L’Escapade présente chaque semaine trois entrées, trois plats et trois desserts. Les suggestions changent en fonction des produits disponibles, ce qui garantit la fraicheur de la cuisine. Côté vins, la carte favorise à 90 % ceux qui sont issus du terroir. Les préférences de la maison vont aux domaines Art Mas et Famille Perrin. Les cuvées Parure d’Art Mas et Les Coudoulets de Beaucastel sont idéales pour accompagner la truffe.  ...

Château Mons Delaunay : des millésimes ouverts de passion et de rigueur à Bordeaux

L’histoire du Château Mons Delaunay remonte à loin, pour ainsi dire à l’époque gallo-romaine. Au cours de cette période, le commerce du vin est florissant grâce à la proximité avec l’estuaire de la Gironde qui favorise les échanges. Du XVème au XVIIème siècle, le Château de Mons a été agrandi et embelli et l’ajout d’un chai sur le site viticole a contribué à sa renommée. Tombé en désuétude au XIXème siècle puis renaissant de ses cendres à partir des années 60, il est à nouveau abandonné par ses propriétaires en 2006. Les lieux ne connaîtront décidément pas un destin ordinaire. L’arrivée de Philippe Delaunay à la tête du domaine en 2007 lui a redonné un nouveau souffle. Rebaptisée Château Mons Delaunay pour l’occasion, l’exploitation s’inscrit désormais comme l’une des perles du vignoble bordelais. À terroir exceptionnel, vin exceptionnel Situé à Blaye dans l’axe de la Gironde, le remarquable terroir fait la fierté de Philippe Delaunay. « Nous sommes établis sur des calcosols argilo-limoneux sur plateau calcaire à Astérie. Les vignes s’enracinent sur la roche qui se trouve à un mètre de profondeur. Cette barrière superficielle ne les empêche pas de se développer correctement grâce au sol calcaire qui garde l’eau et s’en sert pour les alimenter », nous fait part le vigneron. Le terroir présente des similitudes avec Fronsac et Saint-Émilion, ce qui explique son caractère exceptionnel. D’ailleurs, les terres de Mons sont considérées comme l’un des meilleurs vignobles de la rive droite. Sur ce terroir d’une belle singularité se développent principalement trois types de cépages à savoir le merlot, le cabernet sauvignon et le malbec. Les vignes établies sur 12 parcelles de 3,5 hectares sont âgées de 20 à 50 ans. Une pratique culturale respectueuse de la terre La maison s’est attribuée comme ligne de conduite de produire des vins naturels, intemporels, d’excellence et de passion. « Notre philosophie est de faire le maximum de travail dans la vigne pour tirer la substantifique moelle du terroir », déclare notre interlocuteur. Tout commence donc au vignoble dont le comportement est suivi avec la plus grande rigueur. Carences, vigueur, stress hydrique… rien n’échappe à Philippe Delaunay et son équipe. L’enherbement naturel ainsi que le travail mécanique des sols renforcent la résistance des vignes. Dans sa démarche, le domaine pratique une "agriculture raisonnée". Le domaine est dans une démarche de conversion bio. Les vendanges quant à elles s’organisent à maturité pour « essayer d’apporter le fruit le plus parfait possible au chai ». Au cours de la vinification, pas de filtration ni de collage et du So2 au strict minimum. Pour ce qui est de l’élevage qui dure entre 24 et 36 mois selon les millésimes, le Mons signe l’excellence de son vin en utilisant des barriques "Blend" de chez Radoux, joyau de la tonnellerie mondiale et d’autres de chez Remond. Des vins de garde et de prestige Le Château Mons Delaunay s’anime de cette volonté de faire découvrir des millésimes anciens et ouverts à un plus large public à travers ses grands vins de Bordeaux. La réserve normalement conservée pour la grande restauration est désormais accessible au plus grand nombre. Les millésimes âgés de plus de dix ans s’intitulent Château Mons Delaunay et Diane de Mons. Vin de « niche » à la fois élégant, pur et naturel, la cuvée Château Mons Delaunay fait le bonheur des connaisseurs en quête de l’introuvable. Ce vin de grande garde peut être conservé pendant encore 15 à 20 ans. La cuvée Diane de Mons est un second vin produit de façon exceptionnelle lorsque le millésime ne permet pas d’intégrer toutes les parcelles dans le Château Mons Delaunay. Exprimant la quintessence de son terroir, Diane de Mons subit le même processus de vinification avec toutefois un élevage plus court.   ...

Champagne Varnier-Fannière : artisans vignerons depuis 1860.

Pour trouver le domaine Varnier-Fannière, il faut se rendre en région Champagne, à quelques kilomètres d’Épernay, au coeur de la prestigieuse côte des Blancs, à Avize. Partons à la découverte de cette maison familiale qui a su développer, au fil du temps, une gamme de produits exceptionnels. Histoire du domaine Pour revenir aux origines de la création de champagne Varnier-Fannière, il faut remonter presque 2 siècles en arrière. En 1860 précisément. À cette époque, les viticulteurs en charge du domaine produisaient du raisin qu’ils vendaient ensuite aux grandes maisons de champagne (Moët et Chandon et Roederer, entre autres). Puis, en 1947, Jean Fannière décida de produire sa propre boisson effervescente. À ses débuts, il ne vendit que quelques milliers de bouteilles. Pourtant, son champagne connut rapidement un grand succès. Ainsi, en 1959, sa fille Josette et son mari Guy Varnier prirent les rênes du domaine et lui donnèrent son nom actuel. Le domaine s’agrandit alors (pour atteindre 4 hectares) et passa à une production annuelle de 10 000 bouteilles. En 1989, c’est au tour de Denis, le fils de Josette et Guy, de prendre en charge la direction du domaine et la production de champagne. En effet, après l’obtention d’un BTS d’œnologie, celui-ci souhaite perpétuer la tradition familiale et continuer à produire le nectar divin qui a fait le succès de son grand-père et de ses parents. Pourtant, en 2017, un terrible drame frappe la propriété, car Denis disparait brutalement. Sa femme Valérie décide de reprendre l’exploitation. Pour la soutenir dans ce défi, elle est solidement épaulée par l’équipe en place ainsi que par l’oenologue qui l’accompagne dans l’élaboration de l’ensemble des vins du domaine. Comme elle le dit elle-même : « C’est un challenge de chaque instant, il y a des moments de doute, mais aussi de grands moments de joie et de satisfaction, de ceux qui redonnent goût à la vie et foi en la noblesse de ce métier. » Tout est dit. Méthode de production des champagnes Varnier-Fannière Pour mettre en valeur le fabuleux terroir de la région, la maison Varnier-Fannière a mis en place une viticulture raisonnée en utilisant le moins possible de pesticide et herbicide. Ainsi, depuis 2019, un quart de la propriété est passée en agriculture bio. L’objectif étant de passer l’ensemble de la propriété en bio, à terme. Comme il est indiqué sur le site, de son vivant, Denis Varnier considérait chaque ceps comme ses enfants. Son objectif était donc de les accompagner jusqu’à la maturité plutôt que d’interférer. Sa femme a souhaité continuer sur cette voie afin de permettre au terroir de s’exprimer pleinement. Puis, et c’est là la plus grande fierté du domaine, après la récolte, le raisin passe dans un ancien pressoir manuel qui a été légué par Jean, le grand-père de Denis. À ce titre, ce pressoir a une place importante dans le procédé de fabrication des champagnes Varnier-Fannière, car, en plus d’être un objet rare et avec une véritable valeur sentimentale, il permet aussi de contrôler entièrement la production du jus qui deviendra, quelques années plus tard, le champagne que nous connaissons. L’art de la vinification champenoise et aussi de nombreuses années en cave pour une belle maturation seront finalement nécessaires pour lui apporter autant son élégance que sa pétillance. Mieux connaitre les champagnes Varier-Fannière S’il ne fallait parler que d’une cuvée en particulier, ce serait le champagne Saint-Denis qui est la cuvée emblématique de la maison (notée 17,5/20 par Gault&Millau 2019 et 93/100 par Robert Parker Wine Advocate 2019). Issue de vignes vieilles de 65 ans, profitant d’un sol de craie et d’une vinification en cuve en inox, cette cuvée 100% Chardonnay étonne à chaque millésime. En effet, en plus de ses bulles fines et légères et de sa belle robe dorée, ce champagne développe au nez des arômes de fleurs blanches et de litchi. Une fois en bouche, on apprécie ses arômes de brioche et de noisettes grillées ainsi que sa finale à la note minérale. Parfait pour l&rsqu...

Le PRISM, acteur de la santé

Sur le plan technologique, PRISM s’intéresse aux développements d’une technologie d’imagerie moléculaire permettant de déterminer la distribution des composés constituant les tissus biologiques sans ciblage préalable. Cette technologie permet, notamment, la recherche de nouveaux marqueurs diagnostics ou pronostics de pathologies, mais aussi d’accéder à une meilleure compréhension de leurs mécanismes. Dans le prolongement de ces recherches, le PRISM a créé un instrument permettant le diagnostic au bloc opératoire in vivo, en temps réel et non invasif. Le SpiderMass, nouvel instrument de chirurgie guidée des cancers, a obtenu le prix de l’« Innovation technologique » par l’organisme de valorisation MATWIN ! Il est soutenu par un programme de valorisation (SATT Nord) afin d’assurer son transfert vers un produit industriel. PRISM : laboratoire de recherche et d'innovation dans les domaines de la santé Sur le plan thérapeutique, PRISM se focalise sur la régulation de la réponse immunitaire au niveau du système nerveux. Cette réponse peut être inhibée dans le cas de tumeurs. La recherche de marqueurs précoces sécrétés dans le liquide céphalorachidien et la réactivation des cellules immunitaires au sein des tumeurs constituent les voies cliniques en cours d’exploration par l’unité. Le PRISM étudie notamment la production de vésicules extracellulaires microgliale (des cellules qui peuvent générer un processus inflammatoire intervenant dans les maladies neurodégénératives, par exemple) intervenant comme messagers naturels vers les neurones. Les résultats permettront d’identifier le contenu moléculaire des vésicules contrôlant la neuro-inflammation et constitueront un dispositif thérapeutique. ...

Domaine La Grange :
dégustez des grands vins du Languedoc !

Depuis 2007, le domaine La Grange est la propriété de Renate et Rolf Freund. Soucieuse de préserver l’environnement, la maison mène sur 65 ha de vignes une conduite raisonnée avec la certification Terra Vitis. Côté vinification, on trouve des équipements de pointe, indispensables pour poursuivre des objectifs qualitatifs. Une nouvelle cave, des cuves en inox et des cuves en béton à revêtement époxy ont ainsi permis des améliorations importantes, notamment sur la gamme classique, dont les cuvées ont été récompensées, entre autres, par le Guide Hachette. Une quête permanente de qualité Des notes épicées issues de la garrigue viennent s’ajouter aux arômes des vins, dues certainement au thym et au romarin entourant le vignoble. En dégustation, les tannins apportent structure et matière pour donner une bouche soyeuse tout en rondeur. ...

Domaine Perceval : des vins de l’extrême

Propriété familiale depuis 4 générations, le domaine a été repris en 1994 par Pascal Perceval, l’actuel gérant. En perpétuelle quête de l’innovation, il élabore aujourd’hui 47 vins différents, dont son fameux vin des glaces. Un vigneron pas comme les autres Au sein de son domaine de 50 ha, Pascal Perceval fait dans l’exceptionnel. Tout en préservant les vins traditionnels comme la mondeuse, la roussette ou l’apremont, ce vigneron ne donne aucune limite à son imagination. Et il se livre à des expérimentations plutôt réussies. À en juger, par exemple, à son vin de glace, dont le moût a été congelé à 3 613 m d’altitude dans le massif du Mont-Blanc. Une fois dégelé, le précieux nectar devient plus concentré en arômes. La dernière trouvaille de Pascal Perceval est ce qu’il appelle les « vins des profondeurs ». Des vins vieillis une année dans le lac Léman, à 30 m de profondeur. Résultat : après un an de vieillissement, les vins en prennent 4 ! Une accélération naturelle qui donne ensuite des nectars plus gras et plus fruités. ...

Le Château Volterra : des vins d’exception

Bâti au XIXe siècle, le Château Volterra met aujourd’hui en avant son terroir viticole par des labels incontestablement reconnus du milieu. Ayant pour ambition de réaliser d’excellents crus, le domaine se lance dans une exploitation manuelle et une culture raisonnée, écartant définitivement de ses pratiques l’utilisation des pesticides. Ce qui ne fait qu’accentuer le gout et la valeur du vin qui en résulte… Le vignoble de la Méditerranée Connu autrefois sous le nom de Château Camarat, le Château Volterra est l’héritage d’une histoire d’amour déchu entre un certain aristocrate anglais et sa belle Tropézienne. Racheté en 1926 par l’imprésario parisien Léon Volterra, il sert de lieu de tournage et accueille de nombreuses activités. A la fin des années 80, le Château et son domaine furent laissés à l’abandon jusqu’à son rachat en 1999, où ils retrouvèrent leur prestige grâce à une restauration complète par les nouveaux propriétaires. Replanté avec des cépages locaux, le vignoble reprend vie grâce à la douceur du climat maritime dont le domaine bénéficie. Le vent marin qui souffle sur les feuilles de vignes constitue d’ailleurs un élément fondamental pour la qualité des cépages et donc du vin. Dans cette zone, l’équilibre climatique occasionne une saison tempérée idéale pour la pratique viticole. Le domaine produit 50% de rouge, 25% de rosé et 25% de blanc. Des techniques de pointe pour un vin savoureux Non loin du Château, enfouie entre des murs épais du début du XXe siècle, la cave du Château Volterra renferme de grands crus. Cueillis à la main sous le souffle de la brise nocturne, les fruits font l’objet d’un tri sélectif strict en vue de collecter les meilleurs cépages qui seront destinés à la réalisation d’un vin d’exception, de qualité supérieure. Le choix d’une agriculture raisonnée et sans pesticides favorise la saveur du vin. En outre, la fermentation est obtenue par une parfaite maitrise de la température. Avant la mise en bouteille au Château, le vin est soumis à une analyse rigoureuse en laboratoire qui se trouve sur place. La particularité du rouge est qu’il est mis en bouteille sans filtration, après que les cépages aient été fermentés séparément dans de grandes cuves de bois, puis élevés dans une barrique sur une période de un à deux ans. Cette technique permet au vin d’acquérir plus de tanin et de couleur. Quant aux vins blancs, la vivacité et la fraicheur du Vermentino  (cépage blanc italien) sont dues à sa fermentation en cuve inox tandis que le Chardonnay doit sa complexité à la fermentation en barrique et à l’élevage sur lie. ...

Les familles qui viennent nous voir sont dans une grande solitude

Pouvez-vous nous présenter Association Microphtalmie France ? Reconnue d’intérêt général et agréée par le Ministère de la Santé, Association Microphtalmie France accompagne les personnes atteintes de microphtalmie, une malformation qui se manifeste par un oeil plus petit que la normale. Et dans son degré le plus sévère, le globe oculaire est absent. On parle alors d’anophtalmie. Ce sont des malformations rares mais très sévères et incurables de l’oeil. Elles touchent environ 1 naissance sur 10 000 dans le cas de la microphtalmie et 1 sur 100 000  pour l’anophtalmie. En dehors des ophtalmologues pédiatriques spécialisés dans les pathologies graves, la plupart des médecins ne connaissent pas cette maladie. Or, faute d’une prise en charge adaptée, une asymétrie de l’oeil risque d’entraîner une asymétrie du visage de l’enfant. Le temps est donc compté. Or les délais pour obtenir un rendez-vous d’ophtalmologie et démarrer une prise en charge adaptée sont longs. Et les spécialistes peu nombreux.  Dans quelles circonstances votre association a-t-elle vu le jour ? Ma fille est atteinte d’anophtalmie. Mais à l’époque, en 2011, c’était le désert. Pas de sites web, pas d’associations, pas de communauté… Alors que l’oeil joue un rôle majeur, aussi bien socialement que dans sa fonction visuelle, mon mari et moi nous heurtions quotidiennement à l’étonnement, voire à l’incompréhension des professionnels de santé. Nous manquions aussi cruellement d’informations sur la façon d’accompagner notre enfant et de lui prodiguer des soins adaptés. Avec d’autres parents que j’avais connus sur un forum de familles, de bébés et de jeunes adultes concernés par la microphtalmie, nous nous sommes alors regroupés. Et puisque rien n’existait, nous avons décidé de créer une structure. Association Microphtalmie France était née. D’un peu plus de 75 familles contactées la première année, nous sommes passés à 500 aujourd’hui.  Quel rôle joue-t-elle ? Association Microphtalmie France accompagne les enfants atteints de microphtalmie ainsi que leurs parents. On constate malheureusement une grande solitude des familles. Chacun « reste dans son coin », ce qui ne fait avancer ni l’état des connaissances ni les bonnes pratiques. Suite au diagnostic de leur enfant, les parents font face à de nombreuses difficultés : que faire ? Qui contacter ?  Quel avenir pour mon enfant ? C’est pourquoi il est essentiel d’accompagner les familles et d’être présents à leurs côtés. Non seulement au moment du diagnostic mais aussi tout au long de la prise en charge de la maladie. Nous les orientons dans le système de santé, nous les conseillons sur la prise en charge, nous leur facilitons certaines démarches administratives, par exemple en les aidant face à d’éventuels refus de prise en charge (soins, frais de transport ou d’hébergement). Les associations sont souvent un intermédiaire indispensable pour alerter sur les éventuelles anomalies que rencontrent les patients et leurs familles. Via les réseaux sociaux et nos espaces de discussion en ligne, nous facilitons également les échanges entre les familles d’enfants atteints de microphtalmie et les aidons ainsi à rompre leur isolement.  Pensez-vous que les maladies rares souffrent d’un défaut de visibilité ? Tout à fait. Une autre des missions de l’association consiste d’ailleurs à tout mettre en oeuvre pour faire connaître la microphtalmie. Il est indispensable de diffuser l’information auprès du grand public et des professionnels mais aussi de partager les retours d’expérience des parents/patients. Dans le cadre de cette démarche informative, nous avons récemment édité le Guide du Petit Oeil. Il s’agit d’un support d’accompagnement qui permet de rassurer les enfants en leur expliquant simplement la malformation dont ils sont atteints et les soins qu’on leur donne. Car même si c’est pour son bien, certains soins impliquent de devoir faire vivre des choses pas évidentes à son enfant… Il est donc essentiel de l’aider à grandir sereinement, à s’épanouir et &agra...

Château Léoube : le meilleur des vins bio en Provence

Si on devait retracer la genèse du Château Léoube, il faudrait remonter jusqu’à la période de la Renaissance. Le lieu serait probablement sorti de terre vers le XIVème siècle. Le halo de mystère entourant ses véritables origines n’a pas empêché le Château Léoube de dignement trouver sa place dans le cercle fermé de la viti-viniculture. En effet, il profite de son positionnement géographique privilégié pour imposer sa signature et asseoir sa réputation. Le domaine se trouve dans le Var, au sein de la commune de Bormes-les-Mimosas, face aux îles de Porquerolles et de Port-Cros. Il est blotti au cœur du Cap Bénat, un site protégé connu notamment pour abriter quelques demeures historiques, dont le Fort de Brégançon qui est le lieu officiel de villégiature du président de la République française. Le Château est l’une des perles de la Provence, une région hautement célèbre pour ses vins rosés. Éblouis par ce cadre et ce terroir, Lord et Lady Bamford décident en 1997 de faire l'acquisition de ce domaine de 560 hectares quelque peu délaissé pour lui redonner toutes ses lettres de noblesse. Place à la culture bio dans un cadre enchanteur L’objectif du couple britannique est de façonner des vins de caractère dévoilant la typicité de leur terroir et de développer la production d’huile d’olive. Pour mener à bien leur projet, il s’entoure d’une équipe de passionnés et du directeur de production, Romain Ott. Cet ingénieur agronome spécialisé en œnologie va veiller au renouveau du Château Léoube en engageant une agriculture biologique sur les 68 hectares de vignes et 23 hectares d’oliveraies. Un ouvrage de longue haleine qui aboutit en 2011 à l’obtention du label Ecocert puis en 2012, du label « Agriculture Biologique ». Les méthodes de culture traditionnelle et naturelle utilisées au domaine permettent au terroir provençal de se révéler dans sa plus belle expression. Cette terre profite d’un climat méditerranéen favorable : des étés tempérés par la brise marine et des hivers doux grâce à un rapprochement avec la Méditerranée. Ici, la diversité des sols (schisteux, argileux et sableux) facilite le développement du grenache, de la syrah, du cinsault, du cabernet sauvignon, du mourvèdre, du merlot ainsi que du cabernet franc. Des raisins qui sont vendangés uniquement à la main pour préserver entre autres la qualité des grains. Une riche gamme de vins La Provence étant la capitale mondiale des vins rosés, c’est tout naturellement que le Château Léoube s’oriente vers la production de ce nectar se déclinant en une variété de cuvées. À ne rater sous aucun prétexte : le Secret de Léoube, un vin de gastronomie complexe et opulent qui sublimera un carpaccio ou un tartare de viande de rouge. Dans la gamme des éditions limitées, la maison propose la cuvée Léoube la Londe qui est un rosé fruité et bio issu des meilleurs jus de 2 parcelles de vieilles vignes de Grenache et Cinsault. Délicat et précis, ce vin s’accorde avec des poissons ou crustacés à chair fine. Plus connu, le Rosé de Léoube est un vin de terroir au style aromatique qui fait honneur à la Provence. Il est apprécié des palais les plus exigeants grâce à sa subtilité et son exotisme. À part les rosés, la maison développe également une sélection de vins rouges agréables et séduisants issus des quatre grands cépages du midi (syrah, cinsault, grenache et mourvèdre) ainsi que de vins blancs frais, structurés et équilibrés. Pause gourmande dans une ambiance chaleureuse Le Château Léoube déploie un cadre digne des plus belles cartes postales. Au nord, les vignes et la garrigue. Au sud, d’autres vignes, une plage préservée, l’oliveraie et la pinède centenaire. Dans ce décor typiquement méditerranéen, un air d’exotisme s’échappe du côté de la plage du Pellegrin. C’est à proximité qu’a été implanté le Café Léoube, prolongement gastronomique du domaine. Ce cocon de charme est une invitation au bien-...

Domaine Courège-Longue :
des terroirs exceptionnels

Le nom du domaine « Courège-Longue » n'est autre que le nom d'anciennes vignes héritées de son grand-père et qui existaient bien avant mais qu'il a reprises seulement en 2012. Depuis, David conduit son vignoble en lutte biologique et s'emploie à perpetuer le savoir-faire vigneron de la famille.  À chaque cuvée, son terroir Les vins de la maison sont issus de 4 terroirs différents. On trouve un sol argilo-sableux au nord, un sol de style terrefort au sud, des graves rubéfiés et un sol argilo-ferreux. Cette diversité géologique donne naissance à des vins de caractère. ...