Cette belle propriété de 24 hectares est située entre Valréas et Montbrison-sur-Lez. Elle appartient et est gérée par Patrice Mery, un passionné qui est dans le métier depuis 1976, succédant à son grand-père en 1981. Le Domaine des Treilles appartient à la famille depuis 8 générations c’est-à-dire 1772. En 1994, Patrice décide de s'engager dans la démarche de l'agriculture biologique, et obtient le label 3 ans après. Il plante 1000 pieds d'oliviers en 1999 et se lance dans la fabrication de l'huile d'olive, toujours en agriculture biologique. Aujourd'hui, ce vigneron de 57 ans en est à son 40e millésime de vins. Les avantages de l'agriculture biologique Depuis 1994, le Domaine des Treilles adopte une agriculture biologique avec deux labels. Le premier est celui attribué par l'organisme européen ECOCERT, qui délivre son agréement chaque année. Depuis 2011, le domaine est aussi certifié par le label de " Nature et Progrès ", encore plus sévère dans ses contrôles. " C'est une double garantie pour le consommateur " explique Patrice Mery. Dans les faits, cela implique des procédés de production drastiques à suivre. En premier lieu, tous les produits chimiques quels qu'ils soient et dédiés au traitement des cultures sont strictement interdits. Le sol est travaillé par labours et griffages et les vignes sont traitées avec des produits naturels comme le soufre ou le cuivre à faible dose. Ensuite, le processus de vinification s'effectue sans filtration ni enzymage avec une utilisation en quantité infime de sulfite ( - 25mg/ litre ) pour conserver le gout du terroir dans les cuvées. Une belle sélection de vins « Le Domaine des Treilles produit annuellement dans les 900 hectolitres de vins. Ils sont composés de quatre vins dont un blanc et trois rouges qui sont en appellation d'origine contrôlée Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Valréas » raconte Patrice. La " Cuvée de la Pierre Plantée " 2015 sans sulfite est issue d'une parcelle à cheval sur la Drôme et le Vaucluse. Elle est élaborée à partir de Syrah et de Grenache en parts égales. Son terroir argilo-limoneux confère à ce vin un nez très floral, avec des notes de fruits rouges, réglisse, vanille et épices en bouche. L’idéal est de le servir avec une côte de bœuf, un magret de canard ou un chapon farci. Le " Côtes du Rhône Villages Valréas " est un vin de Syrah et Grenache noir. Il se caractérise par des notes de fruits rouges mûrs. Il est épicé et cacaoté en nez, avec une bouche charnue et des tanins puissants. Il se déguste en alliance avec du gibier, de la daube ou des desserts au chocolat. Avant de le savourer, il est conseillé de le carafer pour qu'il libère ses arômes. Une huile d'olive bio « Depuis 1999, le Domaine des Treilles s'est aussi lancé dans la production d'huile d'olive afin de diversifier son activité. Comme pour le vin, cette huile est produite suivant une démarche biologique. » précise le vigneron. Une partie de la production du domaine est élaborée au sein même du domaine avec le moulin itinérant " Le moulin de Marie ". L'autre partie est transformée dans le moulin de Mirabel-les Baronnies. Cette huile très fruitée, lactée et douce propose des arômes délicats de noisette et d'amande. Elle accompagne idéalement les poissons, salades, viandes blanches ou chèvre affiné. ...
En partenariat avec des centres de recherche sur le cancer, à l’instar du Centre Oscar Lambret de Lille ou celui de Sainte-Catherine d’Avignon, ChromaLys a développé un dispositif efficace dans le traitement par radiothérapie des tumeurs mobiles. L’équipe de chimistes de la start-up en effet a créé un produit de contraste injectable afin d’identifier et de rendre facilement détectable les mouvements des cellules cancéreuses lors des séances de radiothérapie. Les tumeurs mobiles efficacement ciblées Les tumeurs mobiles sont des cellules tumorales mouvantes de par la respiration du patient. « Ces tumeurs sont la plupart du temps thoraciques et abdominales et se situent notamment dans le foie, les poumons ou le pancréas », explique Marc Verelst, directeur de ChromaLys Le traitement par radiothérapie de ces cellules mobiles pourrait causer des effets secondaires notables, car « le faisceau de rayons gamma curatifs pourrait endommager les tissus sains si la tumeur mobile n’est pas clairement ciblée ». C’est ainsi afin « d’éviter de détruire du tissu sain qu’il est nécessaire de marquer la tumeur et permettre au robot de viser la tumeur au millimètre près ». Cette technique de détection tumorale dynamique par un liquide injectable, en cours d’essais préliminaires, est alors baptisée Tumor-Track. Le Tumor-Track : un dispositif aux multiples avantages Outre le fait que les tumeurs soient ciblées grâce à la technologie Tumor-Track, facilitant ainsi le traitement curatif, cette révolution dans la lutte contre le cancer comporterait d’autres avantages. En effet, trente séances en moyenne sont nécessaires pour soigner une tumeur par radiothérapie. « Si on améliore le ciblage des cellules tumorales mobiles grâce à la technologie Tumor-Track, une méthode efficace mais peu coûteuse, nous pouvons réduire les séances de radiothérapie de trente à cinq », souligne le scientifique. « Cela représenterait un avantage conséquent en matière de coût et d’efficacité, notamment pour les hôpitaux qui pourront ainsi traiter à l’année six fois plus de patients, mais également pour les personnes âgées ou à mobilité réduite suivant ce type de traitement » conclut-il. ...
Dans le cadre élégant et design d’un hôtel 4 étoiles éponyme, le restaurant Lumen met dans ses plats un mélange de saveurs italiennes et japonaises qui plait aux foodies avides d’une cuisine aussi délicate que gourmande. Une belle localisation Sur une charmante petite place, entre la rue des Pyramides et l’église Saint-Roch, cette adresse parisienne a de quoi satisfaire les épicuriens. Ici, plaisir des pupilles avant celui des papilles. Les convives sont invités à s’installer dans la salle habillée d’immenses baies vitrées qui donnent directement sur cette jolie rue à l’abri du brouhaha de la capitale. Dans ce petit coin de dolce vita, « plusieurs formules modulables et variées qui s’adaptent aux goûts et aux préférences de la clientèle sont proposées », déclare Steven Bernot, Directeur du restaurant. Ode à la gourmandise Comme le restaurant Lumen travaille beaucoup les produits de saison, cette tendance laisse deviner de nombreuses variations dans les plats. Toutefois, quelques incontournables méritent d’être cités tels que son délicieux Carpaccio de poisson dressé à la japonaise, présenté avec des condiments japonais, ses étonnantes Linguine aux crabes et cèpes subtilement accompagnées de confiture de citron ou son incontournable Tiramisu au thé vert matcha qui reste le dessert favori de nombreux clients. Un poisson de ligne et une viande soigneusement choisie qui varient selon les arrivages du marché sont également toujours proposés à la carte. Une adresse prometteuse, déjà devenue culte chez les habitués. ...
Le domaine du Champagne Pierre Moncuit sublime sa terre depuis plus d’un siècle. Ses vignes courent sur 20 hectares, dont 15 en grand cru, où des pieds de Chardonnay d’une moyenne d’âge de 50 ans, s’épanouissent et s’expriment sous le regard bienveillant de leurs propriétaires. Vigneronnes de mère en fille Nicole Moncuit, fille de Pierre Moncuit, reprend le domaine dans les années 80 en tant que vinificatrice. Avec son frère, Yves, pour la partie commercialisation, elle dessine dès lors la renommée du domaine et de ses cuvées, devenues incontournables pour les amateurs de Champagne. Cet amour de la terre et du métier, elle le communique à sa fille, Valérie, aujourd’hui à la tête du vignoble. Toutes deux travaillent à la production, complices et habitée par les mêmes valeurs. Ici, la viticulture est certifiée Haute Valeur Environnementale. Le sol est chéri et confie toute son élégance aux champagnes du domaine. La production ne se fait jamais au détriment du temps ou de la nature. La sagesse et la précision révèlent des cuvées aux fruits sublimés, aux aromes complexes et à la longueur en bouche admirable. Si Valérie Charpentier parle avec ferveur des différentes cuvées, elle cite avec une tendresse toute particulière la cuvée du nom de sa maman, Nicole Moncuit. Réalisée à partir des plus vieux pieds du vignoble (90 ans d’âge), elle en révèle tout le caractère et la sagesse. Il n’y a plus qu’à sortir les coupes pour savourer la perfection d’un champagne délicat, aux bulles joyeuses et raffinées. ...
À la suite d’un voyage à l’étranger, les trois amis, Deborah, Nathaniel et Guillaume, décident de redonner vie au restaurant Les Philosophes, qui était anciennement une brasserie célèbre des années 60, et d’apporter un concept innovant : un bar où l’on peut se servir soi-même. Trois espaces pour trois ambiances Depuis sa reprise en 2017, Les Philosophes baigne ses visiteurs dans trois ambiances différentes à travers son bar, sa brasserie et ses salons dont la décoration revêt une touche « travaillée et recherchée », selon Ellie Makris, Responsable de la Communication et du marketing. La brasserie invite les clients dans un voyage temporel vers les années 20 avec les tables en marbre, en cuivre et en bois, les papiers peints et les objets décoratifs au ton anthracite. Au bar, le thème des années 20 est maintenu, mais avec un côté cosy très prononcé grâce aux tables hautes et les tabourets en rotin, les fauteuils en velours et le carrelage à l’ancien. À l’étage, c’est tout un univers doux et chaleureux avec ses murs framboise et ses parkas à l’ancienne, qui accueille des réunions, séminaires, événements et cocktails. En cuisine, les grands classiques revisités Les « plats de grand-mère revisités », telle est la description de la cuisine proposée à la Brasserie, selon les mots d'Ellie Makris. Le chef revisite les préparations traditionnelles françaises avec les produits locaux et de saison dans une carte qui change tous les 3 mois. La signature de la maison : les Tartares fait-maison, de viande ou de poissons, préparés devant les clients et accommodés aux condiments de leurs choix. La nouveauté du moment est représentée par les Tartares flambées qui promettent des saveurs à embraser le palais. Pour le déjeuner, le restaurant propose le menu du jour entrée-plat-dessert qui ravira les fins gourmets. Tous les dimanches, les gourmands invétérés viennent au Philosophes pour prendre le brunch dans une ambiance conviviale qui donne l’impression d’être chez soi ou chez des amis. Des vins et des champagnes Outre les boissons servies habituellement dans les restaurants, Mme Makris affirme avec fierté que Les Philosophes possède une « carte de vin très fournie ». Des bouteilles suisses, françaises et nature s’alignent aux côtés des 20 références de champagnes dans le bar où les clients choisissent leur breuvage à leur convenance, comme s’ils étaient « chez des amis ». Ils prennent eux-mêmes leurs verres, leurs bacs à glaçons et piquent à la planchette tapenade, fromage ou légumes, bref l’apéro qui leur fait envie avant de regagner leurs places. C'est ce concept de « se servir soi-même » dans une ambiance détendue et festive que les fondateurs veulent aussi faire profiter à la clientèle. ...
Attiré depuis toujours par le monde viticole, Julien Daumas, réalise en 2014 son rêve d'élaborer son propre vin. Il fait l’acquisition de 2,7 hectares à Saint-Laurent-des-Arbres et crée son domaine qu'il baptisera le Clos des Serènes. Respect du sol et des vignes Ce vignoble d’un seul tenant, composé de vieilles vignes, présente un encépagement formé par les cépages grenache, cinsault, carignan et mourvèdre. Ces derniers sont plantés sur un terroir sablonneux qui apporte aux vins finesse et élégance. Pour travailler la vigne, Julien Daumas fait tout simplement appel à son bon sens paysan. Ici, aucun produit de synthèse n’est toléré et la vie du sol est respectée au maximum. Côté vinification, le domaine opte pour des vendanges manuelles et les raisins font l’objet d’un tri rigoureux. Après vinification en cuves thermorégulées, une partie des vins est élevée en barrique. Le domaine donne du temps au vin pour qu’il se clarifie et ne réalise aucune filtration. Un vin de partage Privilégiant la qualité à la quantité, le Clos des Serènes produit un vin rouge (en AOC Lirac) qui reflète toute la typicité du terroir. La cuvée éponyme allie donc délicatesse et longueur en bouche, dans un assemblage grenache (50 %), mourvèdre (10 %), carignan (20 %) et cinsault (20 %). Idéal pour accompagner des plats de viandes. ...
Une grande partie des maladies cardiovasculaires est due à l'obstruction d'artères (athérothrombose). « Si le vaisseau qui se bouche irrigue le cœur, cela provoque un infarctus du myocarde ; s'il irrigue le cerveau, un accident vasculaire cérébral, avec une mortalité élevée et des séquelles souvent lourdes pour les survivants », explique le professeur Steg. Le projet iVASC a pour but de faire progresser la compréhension et le traitement de l’athérothrombose. Le professeur Nicoletti, responsable de l'une des équipes du RHU, précise : « Si l'on fait la somme des morts dues aux maladies cardiaques et aux maladies cérébrovasculaires, nous sommes face à la première cause de mortalité dans le monde. C’est un problème de santé publique majeur ». Un plafond de verre à dépasser Ces dernières décennies ont vu des progrès considérables dans le domaine de la pharmacologie et du traitement curatif des maladies cardiovasculaires. Pour ce type de maladie, la prise en charge est multiple : elle fait intervenir des médicaments, très efficaces, mais aussi souvent la pose de stents ou des pontages chirurgicaux. Elle implique surtout un changement de mode de vie pour contrôler les facteurs de risque de la maladie, qui sont bien identifiés (tabac, cholestérol élevé, diabète, hypertension, sédentarité, obésité, par exemple). Malgré tout, les progrès se ralentissent pour plusieurs raisons. Les pistes de recherche sur la genèse et la progression de la maladie sont assez stéréotypées et ont beaucoup porté sur le traitement de l'hypertension artérielle ou d'une élévation du cholestérol, ou sur le diabète. De nouvelles voies doivent désormais être explorées. L'industrie pharmaceutique, l'un des moteurs de ces progrès, s'éloigne de ce domaine car les investissements qui doivent être consentis deviennent énormes pour des rendements parfois modestes. Le coût de réalisation des essais cliniques cardiovasculaires, qui doivent souvent impliquer des dizaines de milliers de malades, devient prohibitif. Justement, le RHU iVASC propose de nouvelles pistes de recherche et de nouvelles modalités pour les études cliniques dans ce domaine. Des facteurs de risque qui peuvent sembler extravagants, mais ne le sont pas Le RHU iVASC a pris le parti de s'intéresser à des facteurs de risque qui, bien que très communs (jusqu'à 80 % des patients), sont restés relativement négligés. Il s'agit de facteurs de risque atypiques. Le premier, c’est la maladie parodontale, une maladie infectieuse de la bouche causée par une mauvaise hygiène buccodentaire. Il peut sembler curieux que la maladie parodontale puisse avoir un retentissement sur les artères. Or, des données expérimentales et cliniques suggèrent un lien. L'un des axes de ce RHU est précisément d'établir s'il existe un lien de cause à effet et si une meilleure hygiène buccodentaire peut prévenir les maladies cardiovasculaires. Le partenaire industriel du RHU iVASC sur cet aspect est Colgate-Palmolive. Un deuxième facteur de risque est à explorer par le RHU iVASC : les troubles respiratoires du sommeil. Ils sont fréquents et caractérisés par des respirations anormales ou des pauses dans la respiration, et par une ventilation insuffisante pendant le sommeil. Outre la fatigue qu'ils provoquent, ils sont soupçonnés de participer à la genèse des accidents cardio et cérébrovasculaires. Avec l'aide du leader industriel français du diagnostic et du traitement de ces troubles, ResMed, ce facteur de risque va être exploré sur le plan clinique dans le RHU iVASC. ...
Renouer avec le travail de la vigne L’histoire du domaine remonte au milieu du XVIIe siècle. « Dans le village, il y a toujours eu dans la famille un producteur de vin », explique la jeune chef d’exploitation avant d’ajouter en souriant : « Avant mon arrivée, c’était une transmission classique, de père en fils, mais les choses changent maintenant… » Jusqu’à récemment, la famille Martin, comme beaucoup de producteurs de cette époque, variait son activité agricole en produisant des céréales et en élevant un petit cheptel d’animaux. C’est le père de Cécile Lorentz qui a orienté la maison en la spécialisant dans le vin et dans sa commercialisation. Tombée dedans depuis toute petite, Cécile s’intéresse à la vigne mais aussi à la vinification. Après quelques années d’études dans le domaine de l’œnologie à Beaune, elle reprend le domaine de 10 hectares qui a pour particularité d’avoir toutes ses vignes à moins de 900 mètres de la cuvée. Très attachée à ses racines, elle revendique son appartenance à Wangen, ce vieux village fortifié délicatement posé sur la route des vins d’Alsace, dont le sous-sol marno-calcaire est propice à l’implantation de la vigne. Une petite production pour le plus grand plaisir des connaisseurs Si la production est confidentielle, on ne compte par exemple que 4 000 bouteilles de crémants, elle affiche un profil aromatique étonnant. On compte, par exemple, parmi les longs cols de la maison une cuvée d’exception Riesling 2015 qui est atypique à souhait. « Au moment de la vendange du riesling, on s’est retrouvés avec des raisins très sucrés. L’A.O.C Alsace imposant un riesling en vin sec, on ne peut pas vraiment l’appeler riesling. On a dû trouver une solution. » Dans cette cuvée rare, Cécile Lorentz a réussi à allier le côté mielleux aux notes sucrées et une touche d’agrumes des raisins de cette récolte avec la rigidité sèche caractéristique du cépage. En bouche, il se confond presque avec une vendange tardive, en faisant un vin parfait pour l’apéritif ou au moment du dessert. ...
À travers une cuisine à base de produits frais à l’ardoise et les remarquables talents du chef Sonia Martinez, l’Athanor est un lieu de restauration qui a tout pour plaire, même aux plus exigeants. Dans une belle découverte tournant autour d’une démarche de circuit court, les plats faits maison et de marché sont mis en avant et constituent les particularités de la maison. L’Athanor offre un cadre convivial à l’ambiance cosy qui est une véritable invitation aux plaisirs gustatifs. Une cuisine simple et gourmande aux saveurs de la Méditerranée À travers des plats traditionnels simples à base de produits du terroir et aux notes fraîches, Sonia Martinez se démarque par sa cuisine gourmande à l’authentique saveur de la Méditerranée, une cuisine chaleureuse aux couleurs de soleil qui fait le bonheur de tous ceux qui ont eu le privilège d’y goûter. Dynamique et talentueuse, Sonia Martinez use de petites touches personnelles dont elle seule a le secret, pour émerveiller nos papilles. La carte qu’elle partage avec un plaisir chaque fois renouvelé, privilégie aussi bien le poisson que la viande. Saint-Jacques poêlées au Cognac, filet de merlu, gigot d’agneau et andouillette grillée prennent une saveur particulière dans sa cuisine, sans parler de sa tartiflette et de son pot-au-feu, qui sont également de belles découvertes préparées avec le cœur. Un restaurant à l’ambiance familiale et au cadre entièrement revisité Pour la petite anecdote, l’Athanor est baptisé du nom du célèbre four bien connu des alchimistes ayant pour vocation de transformer le plomb en or. L’établissement rappelle notamment le décor feutré d’une maison familiale avec du mobilier en bois et des murs aux coloris jaune tendre. Dans une ambiance chaleureuse et bien affirmée au fort sens esthétique, le restaurant propose des plats au dressage raffiné et aux belles présentations, inscrits à la bonne franquette sur un grand tableau. Des produits faits maison Passée maître dans l’art de travailler la majorité des produits, Sonia Martinez accorde une attention particulière dans le choix de ses producteurs et fournisseurs locaux. « Certains sont des connaissances de longue date et d’autres, repérés sur le marché, mais je n’exclus pas le fait de travailler également des produits issus de l’extérieur selon le cas » explique-t-elle. À partir de produits coup de cœur et de saison, elle compose une cuisine faite maison à base d’ingrédients résolument frais. Une carte réduite avec des plats-signatures ou en suggestion L’Athanor est un restaurant qui se démarque par une carte particulièrement réduite sans menus fixes où « chacun prend ce qui l’envie » nous souffle la chef. L’établissement fait également partie des rares restaurants sans formules qui acceptent le fait que le client ne commande qu’une entrée ou qu’un dessert. Même si l’établissement n’a pas de carte fixe, certains plats reviennent assez souvent de par leur succès auprès des clients, notamment le foie gras au torchon maison qui en aucun cas ne peut être rayé de son tableau, ni d’ailleurs le pistou de saison ou encore la marinière de coquillages. ...
Le Domaine des Arches gère son exploitation avec tradition et respect de l’environnement via une agriculture raisonnée. Une belle façon de faire exprimer le terroir. Une production multicolore Les 26 hectares du domaine sont répartis entre les vignes (13 ha), les légumes (6 ha) et les arbres fruitiers (7 ha). Connu pour ses fruits et légumes, la maison produit aussi un Côtes-du-Rhône rouge et de l’huile d’olive en AOP Nyons de qualité. ...
Brasserie typique du Nord, Le Passage Rihour, tenu par Françoise et Philippe, est une halte gourmande incontournable à Lille. On se laisse volontiers tenter par ses plats régionaux et traditionnels, sans pour autant payer le prix fort. Dans un cadre agréable et décontracté mettant l’accent sur l’accueil et l’efficacité du service, ce restaurant sis en centre-ville propose une carte éclectique faite pour plaire aux plus gourmands. Des moules-frites et des produits frais Avec sa spécialité maison, les moules-frites, Le Passage Rihour sait combler les papilles de ses clients. Ce plat bien apprécié du Nord y est servi à toutes les sauces : crème d’ail, marinière, maroilles, curry et autres. Proposant une cuisine traditionnelle et régionale, l’établissement mise également sur les produits frais avec ses plats à base de poissons pêchés la veille au niveau des côtes bretonnes et servis en quantité généreuse (400 g la portion). Turbos, lottes, soles, coquilles Saint-Jacques et autres produits de la mer sont préparés nature ou rôtis, avec de la sauce. Ces produits frais, arrivés tôt depuis la criée, se retrouvent justement sur le plat emblématique de la brasserie lilloise, qui répond au nom de La marée du Matin. Accompagné d’un risotto et d’une sauce, le poisson y est rôti. Et pour que l’on apprécie mieux les saveurs de ce dernier, le restaurant choisit volontairement de le servir séparément de sa sauce. Des plats destinés aux adeptes de viande Le Passage Rihour, c’est aussi des plats à base de viande bouchère. On y retrouve alors une intéressante sélection de burgers, mais aussi une carte de viande permettant de déguster du jarret de porc en grande quantité, de la carbonade flamande typiquement régionale, du potjevleesch, cette fameuse spécialité flamande signifiant littéralement petit pot de viande, ou encore du welsh, spécialité galloise préparée avec du cheddar fondu, et tout cela, fait maison. Une brasserie classique à l’excellent rapport qualité-prix Dans une démarche économique, la brasserie propose aussi en option une formule complète comprenant entrée, plat et dessert. Par ailleurs, elle met logiquement à disposition de ses visiteurs une sélection de vins issus de toutes les régions viticoles du pays au meilleur prix mais accompagnant merveilleusement les plats proposés. Et évidemment, comme toute brasserie qui se respecte, la sélection de bières est à ne pas rater (à consommer toujours avec modération). ...
Faire connaitre l’histoire particulière de la diaspora arménienne. Telle était la vocation première du Centre du patrimoine arménien (CPA). Mais au lieu de privilégier une approche communautaire, le centre a tout de suite misé sur l’ouverture. « Nous essayons toujours d’établir un lien entre l’histoire arménienne et les problématiques actuelles », souligne Chrystele Roveda, Responsable du service des Publics et de la communication du CPA. Créé en 2005 sous l’impulsion de la ville de Valence, Le Cpa est aujourd’hui géré par Valence Romans Agglo. « La présence d’une communauté assez importante de personnes d’origine arménienne sur le territoire est l’une des raisons qui a impulsé la création de ce centre », explique Chrystele Roveda pour revenir sur les origines du lieu. Après deux ans de travaux, cet équipement culturel majeur de Valence Romans Agglo a rouvert ses portes au public le 15 septembre 2018. L’occasion de découvrir ses infrastructures mais également les innovations apportées, sans oublier les nouvelles activités construites autour d’une programmation qui se veut ambitieuse. Avec pour leitmotiv d’être un lieu citoyen ouvert sur le XXIe siècle. Le Cpa fait peau neuve À la suite d’importants travaux, la surface dont dispose le centre est passée de 450 m2 à 1 100 m2. De nouveaux espaces ont ainsi été créés afin d’apporter une atmosphère plus conviviale à ce lieu de mémoire. Désormais, le public va bénéficier d’un nouvel espace d’accueil qui s’ouvre sur un patio, d’un auditorium d’une capacité de 100 personnes, d’une belle terrasse pouvant recevoir une centaine de personnes pour différents évènements et d’une salle pédagogique. Quant à l’espace consacré à l’exposition permanente, celle-ci a fait l’objet d’une rénovation. « Nous avons actualisé les contenus et enrichi le parcours de dispositifs multimédias innovants », rapporte notre interlocutrice. De nouvelles offres à destination des familles et du jeune public Concernant la programmation, Le Cpa s’attache à mettre en place une offre culturelle adaptée et accessible à tous. « Jusqu’à présent, nous avions organisé beaucoup d’animations pour le public scolaire. Actuellement, nous sommes en train de déployer de nouvelles offres à destination des familles et du jeune public », spécifie Chrystele Roveda. Des ateliers ludiques, des animations ou encore des visites guidées interactives sont proposés en ce sens. Et grâce au label Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » obtenu en 2018, le centre sera en mesure, dans les années à venir, de développer des projets plus ambitieux portant sur la problématique des migrations. ...
De retour d’un tour du monde où ils ont parcouru l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, l’Afrique, le Proche-Orient et l’Asie, Karine et Jeff Marie s’installent dans le Gers, leur département d’origine, pour créer leurs premières conserves en verre. Leur entreprise Le Bonheur est dans le Pot séduit rapidement les magasins bio du Sud-Ouest. En 2002, ils déménagent à Toulouse. Aidés par une petite équipe, ils étoffent leur gamme pour proposer 132 recettes, toujours dans des bocaux en verre. En 2011, ils font construire un nouveau bâtiment à Revel avec une immense cuisine bénéficiant de la lumière du jour. Vingt personnes en interne et vingt personnes en externe accompagnent cette aventure aujourd’hui. Désormais rebaptisée Karine & Jeff, l’entreprise s’est fait un nom à l’international, que ce soit en Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, au Japon, au Qatar ou encore en Amérique du Nord. Karine & Jeff sont lauréats du prix spécial de l’innovation et de l’économie dans le cadre des Septuors 2017. Des ingrédients sains et naturels… Tous les ingrédients composant les recettes de Karine & Jeff sont sélectionnés avec beaucoup de soin. Ils sont tous issus de l’agriculture biologique. Ils proviennent essentiellement de producteurs régionaux, respectant les qualités gustatives et nutritives de leurs produits. Tous les ingrédients provenant d’autres parties du monde, comme les lentilles corail de Turquie, le quinoa de Bolivie ou les épices, sont également choisis pour leur excellence éthique. Située au pied de la montagne noire, l’entreprise peut aussi bénéficier de la pureté de l’eau du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Aucun épaississant, aucun arôme artificiel, aucun colorant, ni conservateur, que des produits sains et naturels pour une alimentation équilibrée. …pour des recettes créatives Hormis des soupes, des purées de légumes, des céréales et des légumes au naturel, vous trouverez dans la gamme Karine & Jeff de nombreuses recettes inspirées de leurs voyages. Par exemple vous pourrez vous régaler d’un tajine de lentilles et potimarron, d’une cocotte de tofu à la mangue ou accompagner votre plat d’un ketchup gastronomique. Tous les ans, une dizaine de nouvelles recettes viennent enrichir l’offre. ...
Aménagé pour votre confort, le restaurant La Fonderie offre un cadre agréable et convivial avec, le soir, le spectacle d’« un très beau coucher de soleil », comme le décrit si bien Laura Lesne, la propriétaire de l’établissement. Le nombre de places dans la salle a été volontairement limité pour mettre l’accent sur un décor aéré où la notion d’espace prend tout son sens. On aime s’y rendre pour un repas intimiste et chaleureux où une cuisine originale et raffinée vous met l’eau à la bouche et vous met de bonne humeur. Une belle mosaïque de saveurs Privilégiant la cuisine faite maison, le restaurant La Fonderie met les petits plats dans les grands pour vous faire découvrir des plats innovants et savoureux préparés à base de produits frais et de saison rigoureusement sélectionnés et issus de producteurs locaux. À travers des formules gourmandes ou un choix à la carte, les entrées, plats et desserts se conjuguent au présent et promettent gourmandise et satisfaction. À ne rater sous aucun prétexte : le fameux menu A Fundaria qui associe les meilleures spécialités corses à savoir le Miagliacci, différentes déclinaisons de charcuteries, le cannelloni au brocciu, fromage et le fiadone. Et grâce à un parfait accord mets/vins qui met à l’honneur des vins corses du Domaine de Coste Caserone dont la plupart sont médaillés, chaque bouchée offre une belle explosion de saveurs en bouche. La bonne cuisine combinée à un accueil chaleureux font de la Fonderie un lieu incontournable des gourmands et de gourmets qui y trouvent leur bonheur et prennent plaisir à recommander le restaurant à leurs amis et à leur entourage. ...
Le restaurant Pramil se trouve dans une rue calme près de la Place de la République. Derrière une façade bleu ciel se niche ce doux cocon. La lumière douce diffusée dans la salle, la teinte sobre de ses murs et les pierres apparentes forment un ensemble feutré imprégnant une ambiance paisible mais conviviale. Un petit nid discret pour passer des moments gourmands. Une cuisine française à la touche originale La cuisine française estampillée Alain Pramil se réinvente légèrement à cette adresse, pour sortir des mets comme nulle part ailleurs. Le secret ? Les ingrédients frais de saison sublimés par l’inspiration du chef. Qualité et originalité demeurent les maîtres mots de l’établissement. Rien de tel que son foie gras mi-cuit avec anguille fumée pour entamer le repas. Continuez ensuite par le ris de veau aux navets nouveaux, une des spécialités du chef, ou le Saint-Jacques avec girolles et somen de Shimabara. Des plats qui révéleront une fois de plus le talent de l’hôte. Ne pas terminer sur une note gourmande sucrée serait bien dommage. Pour cela, succombez aux charmes de la tarte framboise, pomme Granny-Smith, poivron et Chantilly, ou les millefeuilles aux marrons glacés. Afin d’accompagner toutes ces merveilles comme il se doit, le restaurant d'Alain Pramil propose une large palette de vins. Sa cave à vins se trouve être un point de rendez-vous des grandes appellations et des petits producteurs. Toutes des références appréciées pour leur qualité, dont certaines sont servies au verre. ...
Depuis huit ans déjà, l’équipe de trois professionnelles, diplômées en esthétique et habilitées pour les massages spécifiques, accueille avec enthousiasme et gentillesse renouvelée, toute personne désireuse de goûter au paroxysme de la détente. Un temple de bien-être à découvrir en solo ou à deux Au spa Osmose, homme et femme peuvent se délecter des mains expertes de l’équipe dans une séance de massage californien, thaïlandais ou, la particularité de la maison, le massage intuitif. Selon Ouiza Bourgey, membre de l’équipe spa Osmose, il s’agit d’un mélange de plusieurs types de massage basés « sur les émotions et l’état de la personne » le jour du soin. Pour accompagner ses séances de bien-être, les produits bio de Karithic, My Spa et le Charme d’Orient offrent tous les bienfaits des huiles et des ingrédients naturels sur le corps et l’esprit. La grossesse autrement avec spa Osmose Dès le troisième mois de grossesse, le spa Osmose se propose d’accompagner les futurs parents pendant ce moment unique. Si maman bénéficie de quelques soins particuliers, entre autres, pour la prise de poids, la correction de la vergeture, les soins du visage avec les produits dermocosmétiques de Ericson Laboratoire, papa ne sera pas en reste. En effet, Ouiza Bourgey explique que « les hommes sont souvent exclus de la grossesse ». Pour y remédier, le spa Osmose propose le massage papa-maman et par expérience, Mme Bourgey affirme qu’« ils aiment bien partager ce moment-là, tous les deux ». Dans la formule femme enceinte, les futures mamans ont le choix entre un massage détente, de la tête aux pieds, où l’on agit principalement sur le drainage, et le massage thaïlandais où drainage, souplesse et stretching sont au rendez-vous. Un corps et un visage requinqués Le spa Osmose suggère deux types de soins minceur à la machine ou à la main. L’appareil Cellu M6 fait des merveilles sur le corps en activant le déstockage des graisses accumulées et en travaillant les cellulites pour raffermir le corps. Pour un soin minceur manuel en profondeur, Mme Bourgey décrit le massage palper-rouler comme un véritable « drainage lymphatique qui favorise la circulation du sang, la souplesse de la peau et élimine la cellulite ». Pour le visage, ce centre de bien-être propose des soins endermologies avec LPG Alliance dernière génération ainsi que des soins demo- esthétique Ericson laboratoire visage. ...
La Turballe est située sur le littoral de la Loire-Atlantique, sur la presqu’ile guérandaise. Avant de devenir un port connu de l’ouest de la France, elle était d’abord un modeste hameau. Grâce à l’essor des conserveries de pêche, la commune s’est bâti une solide réputation dans le paysage aquacole. En outre, elle est reconnue pour ses nombreuses plages (Pen Bron, la Grande Falaise, la Croix de l’Anse et la plage des Bretons) et ses sites et monuments touristiques (église Sainte-Anne, église de Trescalan, château de Lauvergnac, moulin de Kerbroué…). Ce cadre balnéaire et historique a tellement séduit Sophie et Fabien qu’ils ont décidé de racheter un restaurant existant depuis 27 ans qu’ils ont rebaptisé Le Bistrot des Sarments, où une cuisine simple, un peu canaille, fait le bonheur des fins gourmets. Une excellente adresse Les propriétaires travaillent avec le chef Éric Gouyette depuis qu’ils se sont approprié les lieux. Ce chef passionné, adepte de cuisine traditionnelle, a suivi une formation classique en restauration. Il a gagné 15 ans d’expérience, en travaillant dans de nombreux établissements prestigieux comme à l’Hôtel Barrière Le Royal La Baule ou à l’Auberge du Calvaire, à Pontchateau. Aujourd’hui, à la tête des fourneaux du Bistrot des Sarments, il propose une cuisine d’inspiration qui fait la part belle au terroir. Le restaurant est implanté dans un bâtiment traditionnel en pierre sis en bord de mer. Il dispose d’une véranda aux baies vitrées ainsi que d’une terrasse extérieure offrant une vue imprenable sur le grand bleu. À l’intérieur, la salle est marquée par une prépondérance de rouge, une tonalité qui dégage à la fois dynamisme et glamour. La cheminée, les grandes banquettes très confortables et le grand bar en bois confèrent à la salle tout son charme. Le plaisir au déjeuner Le Bistrot des Sarments propose une cuisine traditionnelle valorisant les produits locaux. Les spécialités de la maison sont les grillades à la cheminée : vous aurez le choix entre un bœuf grillé ou un porc grillé accompagné de pomme de terre en robe des champs de type Samba au petit gout de noisette, que la seule touche de beurre demi-sel viendra aiguiser, ou encore un homard « bleu » breton grillé, à déguster sans chichis. Le fait maison est aussi à l’honneur. Les charcuteries, les poissons fumés salés, les foies gras : tout est préparé sur place. Côté menus, la maison sert une formule composée de deux plats à 15,90 € ainsi qu’une deuxième formule cette fois-ci composée de trois plats à 19,90€. Mais ce n’est pas tout. Désireux de satisfaire toutes les envies gourmandes, le bistrot propose un menu plus copieux de quatre plats avec une entrée, un plat, un fromage, un dessert à choisir dans la proposition de six entrées, six plats et tous les desserts. Quant à la carte, elle est saisonnière. Les fins gastronomes seront séduits par les spécialités de la maison, à l’instar de l’œuf cocotte façon Dédé servi en entrée. En plat de résistance, les papilles se délectent de la choucroute de la mer au beurre blanc maison, constituée notamment de Saint-Jacques, de filet de bar, de poisson du marché et de saumon. Pour finir, une note de douceur avec la tarte tatin tiède maison. ...
Gourmands et gourmets se plairont à côtoyer la table d’Abdel Barakat, chef en cuisine au sein du Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné. Ce locavore aime concocter des plats simples et savoureux qui transportent les convives dans un univers où se mêlent saveurs traditionnelles et exotiques. Les ravioles : un plat emblématique Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné, un nom qui n’a pas été choisi au hasard. Bien au contraire, il a été mûrement réfléchi pour correspondre parfaitement à l’esprit de la maison.Celle-ci se veut aujourd’hui être l’une des ambassadrices des ravioles artisanales, une spécialité romanaise et qui sont directement commandées auprès de Chez Hostache, à Montlaur-en-Diois ou bien au Grand Goulet, à La Chapelle-en-Vercors. Le chef Abdel Barakat aime travailler de mille et une façons ce produit romanais. Il est intéressant de savoir qu’à la base, celui-ci est constitué d’une pâte de farine de blé tendre, d’œuf et d’eau qui est garnie d’emmental ou de comté, de persil sauté au beurre. Mais au Bistroquet de l'hôtel du Dauphiné, vous ne le trouverez jamais préparé de la même manière. Laissez-vous séduire par les saveurs originales des ravioles à la crème de citron et ciboulette, des ravioles aux morilles, des ravioles au gingembre ou encore des ravioles en crumble de noix qui sont de nouvelles recettes développées par le chef. Un amour fort pour le terroir Bien entendu, la carte du restaurant ne se contente pas de proposer cet unique plat. Vos papilles seront forcément comblées par les nombreuses suggestions gourmandes élaborées avec passion et créativité par Abdel. Pour finir, place à des desserts plus classiques fait maison comme la tarte aux noix et caramel ou le vacherin. Vous l’aurez compris. Au Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné, la cuisine du terroir est à l’honneur. « J'essaie de mélanger un petit peu ma passion avec la cuisine méditerranéenne et traditionnelle » raconte le chef Barakat. Toujours dans le respect du produit, ses propositions culinaires mettent en avant sa créativité. Pour travailler, il puise dans la richesse du terroir et aime tout ce qui est « bio ». Véritable adepte du circuit court, il a tissé des relations privilégiées avec plusieurs producteurs locaux œuvrant aux alentours. Un restaurant chaleureux Le Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné est installé dans une bâtisse datant du XVIIIe siècle située en bord de route,dans le centre du village, à l’angle de la rue principale de Chatillon-en-Diois. Le propriétaire décide d’apporter un peu de fraîcheur et d’innovation dans l’établissement le transformant ainsi en un lieu cosy et chaleureux. Vous pouvez vous installer à l’intérieur pour profiter de plus d’intimité ou investir les deux terrasses lorsque le temps le permet avec en toile de fond, la superbe falaise du Vercors. Tout est fait pour que vous vous sentiez à l’aise. A l’accueil et au service, une équipe avenante et chaleureuse est à votre entière disposition et fait de votre passage un pur moment de plaisir. ...
Une histoire, deux familles L’histoire du domaine Grain d’Orient commence dans les années 1980, quand Jean-Marie Alary a l’idée un peu folle de planter les premières parcelles de chardonnay dans un département plutôt habitué à voir grandir des plants de muscat. Une vingtaine d’années plus tard, c’est une réussite et, au milieu des années 2000, il décide de passer les quelque dix hectares du domaine en agriculture biologique. Les premiers flacons arborant fièrement le logo AB sur fond vert sortent de cave en 2012. C’est deux ans plus tard qu’il décide de se séparer de son vignoble et de le transmettre à Aliette et Patrice Bourg, les actuels propriétaires. Atypicité des cépages et particularités du terroir Quand on visite un domaine viticole dans le Roussillon, on s’attend naturellement à voir mûrir les cépages traditionnels des coteaux de cette région. Les pieds de grenache, de carignan ou encore de macabeu, pour ne citer que les plus célèbres, se partagent les nombreux hectares cultivés qui s’offrent à la vue du marcheur qui emprunte les petites routes et chemins de ce joli coin de France. Contrairement à leurs voisins, Aliette et Patrice ont fait le pari de continuer l’histoire du domaine avec son esprit original. Ils entretiennent toujours avec autant de soin les cépages atypiques et le terroir exceptionnel qui leurs ont été légués. « Notre vignoble jouit de conditions vraiment particulières. On n’est pas du tout sur un climat méditerranéen mais d’avantage sous des influences océaniques. Du coup, on a beaucoup plus de pluviométrie qu’ailleurs dans le département et, en plus, on est en altitude. Ces conditions nous offrent une exception systématique dans nos arômes », nous explique Aliette Bourg, qui s’occupe du travail à la cave sur le domaine. Cet ensemble de facteurs fait que les parcelles du domaine Grain d’Orient sont réputées pour être de petites enclaves de fraîcheur. Ce microclimat convient particulièrement à la vivacité des chardonnays, qui ont rapidement fait la renommée du domaine dans la région, et de rouges comme les cabernets sauvignons, merlots ou autres syrahs dont s’occupent les Bourg. Nectars précieux, le domaine ne sort que 25 à 30 000 bouteilles chaque année, dont la moitié en chardonnay. Les vins très droits du domaine offrent une palette courte d’arômes fruitiers en bouche lors du passage à la dégustation. Il faut compter autours d’une dizaine d’euros pour chaque bouteille, avec une entrée de gamme, très abordable pour un vin bio de cette dimension, à moins de neuf euros. On se laissera surprendre par les chardonnays, particulièrement le « Grain de sel » et ses arrière-notes iodées qui sont accompagnées, au nez, de senteurs de pamplemousse et de citron vert. Il affiche une minéralité surprenante lors d’une dégustation de foie gras. Pour une viande braisée, on se penchera plutôt vers un cabernet sauvignon, Cab-Attitude selon l’appellation maison, plus rond et ample en bouche qu’il n’y paraît. Il faut préciser que les ceps sélectionnés pour cette cuvée ont plus de 25 ans. Balades en calèche et visite d’exploitation. La cave du domaine est ouverte tous les après-midi pour les visites et les dégustations. Depuis peu, on se voit aussi proposer des balades en calèche au milieu des parcelles. Les mardi, mercredi et jeudi, sur réservation, on s’embarque alors dans un voyage d’une heure à travers le vignoble où l’experte se mue en conteuse et nous présente la riche histoire viticole du secteur. On découvre le passé coopératif de la région à travers quelques anecdotes bien senties. Bavarde, Aliette nous raconte avec passion l’histoire de la vigne du pied jusqu’au produit final en bouteille. En cave, quelques découvertes surprennent l’amateur : peu de bois pour vinifier, à part une cuvée de blanc élevé à la façon bourguignonne, mais des amphores en terre. « Je préfère explorer ce médium qui, je trouve, respecte beaucoup plus les arômes. Les cépages ont été choisis car ils étaient très bien adaptés au terroi...
A déguster aussi bien sur les tables du restaurant Jules Vernes que ceux de Guy Savoie, les vins du vigneron Laurent Habrard se déclinent sous les appellations Crozes-Hermittage, Hermitage et Saint-Joseph. Cultivé sur des côteaux de granit, de LOESS et d’un peu d’argile, les vignes apportent des fruits qui font la particularité de la production. Pour la petite anecdote, l’une des parcelles du vignoble jouit d’un ascendant bien connu. En effet, la parcelle Hermitage a été achetée au gendre du général de Gaulle, Alain de Boissieu. Ces vignes vendangées à la main sont gérées par Laurent Habrard depuis 1998. Issu d’une famille de viticulteurs, il représente déjà la cinquième génération de la famille à travailler le vin. Ce vin dont certains sont vieillis en fûts quand d’autres sont vieillis dans des cuves de béton et d’inox. Une démarche complète et globale pour l’environnement Depuis 2008, les vins du domaine Laurent Habrard sont labellisés « Bio ». Une démarche soutenue depuis déjà longtemps en faveur de l’environnement associée à des méthodes de production sans sulfites notamment pour les vins rouges. Mais l’engagement du domaine ne s’arrête pas là. Afin d’adopter une démarche plus complète et globale, le domaine s’est associé à l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). A travers cette association, le domaine souhaite tel que l’explique Laurent « remercier la nature de donner des récoltes ». Et cela en faisant un don de 25 000€, récupéré sur l’ensemble des ventes des cuvées de vin rosé de l’année passée. Grâce à différents dons, l’ASPAS achète du foncier pour ensuite le mettre sous cloche et laisser la nature reprendre seule ses droits. Grâce au domaine Laurent Habrard et sa contribution, ce sont 16 ha de réserve de vie sauvage qui vont être établies. ...
Le parcours acrobatique est une activité sportive alliant plaisir et découverte. GRIMP A L'ARB, installé dans une zone préservée et calme, invite ses clients à vivre une expérience ludique et attractive à travers cette discipline. Neuf parcours dédiés à tous les niveaux et à tous les âges ( le parc reçoit les tout-petits à partir de 4 ans) ont été spécialement développés. Des sensations inédites en perspective ! Des formules pour toute la famille Composés de divers obstacles adaptés à leur physique, les parcours pour enfants intitulés « Petits Écureuils » et « Petits Aventuriers » vont éveiller leur goût pour l’aventure. Ils vont explorer la traversée du serpent, l’échelle de papou, les ponts de druides et passerelles. Avec la formule « Exploration et Évasion », les parents peuvent partager des moments de joie avec leurs enfants en traversant ensemble le parcours. Pour les adultes, deux options sont offertes : commencer par le circuit « Découverte » et ensuite s’attaquer au circuit « Confirmé ». Échelle, pont de moustique, passerelles, bascules, pont de murmure, et tyrolienne escapade sont à franchir dans le circuit « Découverte », avec un niveau de difficulté accessible aux jeunes ados. Ils peuvent ensuite continuer avec le circuit « Confirmé » avec des parcours plus en hauteur, et un niveau plus élevé. D’abord le parcours « Sensation » pour vivre une expérience palpitante sur les passages suspendus et la poutre de l’équilibriste. S’enchaînent ensuite les parcours « Émotion » et « Frisson » qui passent par le mur d’escalade et la grande tyrolienne. La hauteur peut atteindre jusqu’à 18 mètres pour le dernier parcours en boucle « No Limit », qui est composé d’une bonne douzaine d’obstacles. Des défis progressifs à relever, mettant à l'épreuve l’endurance du participant. Sur l’ensemble de ses parcours, le parc met à disposition des équipements de protection individuelle (EPI) ainsi qu'une surveillance au sol afin de garantir la sécurité de tous. Pour la prochaine saison 2018, le parc prévoit de revisiter ses parcours pour offrir encore plus de sensations intenses aux participants. Se divertir ensemble GRIMP A L'ARB peut accueillir tous types de public : familles, groupes scolaires, groupes d’amis, centres de loisirs, particuliers, entreprises et diverses associations. Le parc est aussi un très bon choix pour marquer un événement familial, tel qu’un anniversaire ou un enterrement de vie de célibataire. Chaque formule est proposée avec un tarif spécial pour les activités collectives. Entre sensation et plaisir, pratiquer des parcours acrobatiques favorise la cohésion de groupe, c’est pourquoi il reste idéal pour les entreprises qui veulent organiser des team building. L’accueil, les horaires, les services, le tarif sont flexibles afin de satisfaire chaque demande des clients. Il est donc vivement conseillé de faire une réservation en avance sur le site ou par téléphone. ...
Flashmatin | Bonjour M.Pinat. Bernard Pinat | Bonjour Madame. Je m'appelle Bernard Pinat. Je suis Directeur général du groupe ESPI, une école avec plusieurs implantations en France. À titre personnel, je suis arrivé au sein du groupe ESPI en 2013. Depuis 2013, on a développé le groupe de manière relativement soutenue puisque quand je suis arrivé, il y avait 760 apprenants à peu près et là à la rentrée, on en a un peu plus de 3800. Oui, je crois qu'on peut appeler cela une ascension fulgurante. Alors M. Pinat, est-ce que vous pouvez nous expliquer l'histoire de votre école ? BP | : Absolument ! Parce que c'est une belle histoire. 1972, deux ans après la loi Hoguet qui est venue encadrer l'activité immobilière et a créé une obligation d'avoir une carte professionnelle. À l'intérieur de cette obligation, il y avait également une obligation de formation. Étienne LE SIDANER qui est le père fondateur de l'ESPI, qui était un acteur de l'immobilier, s'est associé avec deux ou trois personnes. Il s'est dit, plutôt que suivre la formation à l'université ou dans des écoles publiques qui n'existent pas, on va créer nous-mêmes un parcours de formation pour aider les personnes qui veulent répondre aux exigences de cette loi Hoguet. Cette formation, ils l'ont voulu très professionnalisante. Une formation terrain. Tout cela s'est passé en 1970. Aujourd'hui, cet ADN est encore présent au sein de nos programmes. Depuis une vingtaine d'années, l'ensemble de l'offre de formation de l'ESPI s'inscrit dans le schéma LMD. Un bachelor puis des mastères avec des spécialisations. Vous avez ouvert votre première école à Paris, puis une autre antenne a été ouverte à Nantes, à Marseille, à Montpellier, à Bordeaux, à Lyon, et une future école s'ouvrira même à Lille en septembre 2022. Vous y proposez donc une licence et plusieurs bachelors. Pouvez-vous nous parler de ces différents cursus ? BP | : À Paris, il y a le Bachelor, car nous n'avons qu'un seul Bachelor, celui qui permet d'obtenir les trois cartes professionnelles. Donc c'est un Bachelor qui dessinerait au métier de l'agence. Celui-là, il est présent sur toutes les implantations. Nous avons un mastère qui est la continuité du Bachelor qui s'appelle le MAGI, le management administration et gestion de l'immobilier. Nous avons un deuxième mastère qui s'appelle le MAPI qui est un peu notre mastère phare parce que beaucoup d'étudiants viennent à l'ESPI pour devenir responsables de programmes, directeurs de projets immobiliers. Voilà ce à quoi prépare ce mastère. Ensuite nous avons un troisième mastère qui est le mastère audit expertise-conseil. Ensuite, nous avons un quatrième mastère qui est un mastère lié à l'ingénierie financière qu'on appelle le MIFIM. Ensuite, nous avons un nouveau mastère que nous venons de créer qui est le mastère MIDI pour préparer tous les étudiants au métier du développement durable. Enfin, le dernier mastère que nous avons, c'est le mastère MEPI. C'est un mastère en entrepreneuriat en projet immobilier. De quoi devenir un vrai professionnel de l'immobilier, les étudiants de votre école ont le choix. Ils peuvent soit suivre une formation à temps plein ou bien en alternance. Quelle est la différence ? BP | : On a effectivement des filières à temps plein et des filières en alternance. On a toujours cette fibre très professionnalisante. C'est la raison pour laquelle nous avons très largement développé l'alternance. Le contenu du programme est le même. A temps plein, on va plutôt s'adresser à des personnes qui ne se sentent pas toutes de suite à l’aise dans l'activité professionnelle. Elles vont d'abord suivre six mois de cours pour ensuite faire un stage pendant six mois. Puis l'alternance en apprentissage, nous avons un format et un rythme qui est d'une à trois semaines. C'est-à-dire une semaine de cours, trois semaines en entreprise. Rappelons d'ailleurs que tous les étudiants qui suivent une formation sur le terrain bénéficient d'un contrat de travail, d'un sa...
Aménagée à cheval sur le Minervois et La Livinière, l’exploitation est dans la famille Mignard depuis les années 50. Le petit-fils Christian a repris une partie des parcelles en 2002, pour en faire un domaine répondant à la vision inspirée par l’un de ses mentors à l’école de viticulture : petit, autonome et prônant la qualité, celle du terroir en particulier. Minervois La Livinière, les singularités d’un terroir Tombé petit dans les traditions viticoles et ayant eu à cœur de parfaire ses connaissances via un parcours Viticulture –Œnologie, Christian Mignard gère son domaine de 22 hectares avec une remarquable précision. Il sait parfaitement tirer profit des variations pluviométriques et thermiques dont jouissent ses vignes, perchées entre 130 et 200 m sur les flancs de Siran. Ses cépages poussant sur des sols argilo-calcaires font, depuis 2012, l’objet d’un entretien respectant les exigences de l’agriculture biologique. Le vigneron distille des opus sur les créneaux AOC Minervois et Cru La Livinière et ce, à travers des processus de vinification bio. Les vins du Château Mignan : bio et attachés au terroir Dans le chai du Château Mignan, la sélection des cépages et la composition des gammes de vin constituent des affaires très sérieuses. « […] un blanc d’appellation est toujours constitué de trois à quatre cépages de blanc, si on veut faire quelque chose de bien, de bon, de régulier », précise d’emblée Christian Mignard. Le Minervois blanc produit sur son domaine est un mariage d’équilibre entre Marsanne, Roussane, Vermentino et Grenache blanc. La gamme inclut, de temps en temps du rosé, ainsi que la cuvée tradition Pech Quisou rouge à coté de laquelle on retrouve la cuvée Aurus, une édition de haut de gamme. En Cru La Livinière, L’Œil du Temps se révèle comme une interprétation unique de son terroir. Le mariage de Syrah et de Grenache s’entoure d’exceptionnels arômes de fruits rouges, de réglisse et d’aubépine. Cette grande cuvée persiste longuement en bouche avec son corps structuré fait de souplesse et de raffinement. Château Mignan, des vins à la carte de restaurants étoilés Michelin A Narbonne, le restaurant de Lionel Giraud, La Table de la Maison Saint-Crescent (2 étoiles Michelin) affiche fidèlement les crus de la Maison Mignard à sa carte des vins. Le Château Mignan fait également l’objet de sélections rigoureuses du Meilleur jeune sommelier de France, Albert Malongo. Ultime reconnaissance, à Fontjoncouse, à la table du 3 étoilés Michelin de Gilles Goujon, L'Auberge du Vieux Puits où l'on retrouve l'Oeil du Temps. Bref, des vins fortement appréciés dans les meilleurs restaurants de l'hexagone mais également en Suisse, Allemagne, Belgique, Chine, Japon, Thaïlande, Russie, Qatar et bientôt chez vous en commandant cette fois-ci sans intermédiare et en direct à la Propriété de Christian Mignard. ...
S’inscrivant dans l’univers de la restauration française depuis vingt-neuf ans, Le Refuge des Gourmets est situé dans le petit village de Machilly, au pied du massif des Voirons, en campagne, à environ dix kilomètres d’Annemasse. Récemment primé d’une étoile par le Guide Michelin, cet établissement familial cossu collabore avec une équipe professionnelle et talentueuse. Un restaurant tout en convivialité Dans un souci de favoriser les relations humaines et le partage, Florence Chanove et son équipe de salle sont au petit soin pour leurs hôtes. Dans un cadre feutré et élégant, elles les accueillent chaleureusement et les invitent à se délecter d’une cuisine fine et surprenante. Avec ses deux salles séparées, dont l’une peut accueillir jusqu’à 30 personnes, le restaurant convient à toutes sortes d’occasions, du repas familial au déjeuner professionnel, en passant par un simple dîner occasionnel. Ode à la cuisine gastronomique de région Dans les coulisses du restaurant, les chefs Jean-Marie Chanove et son fils Hubert, épaulés par leur brigade, combinent leurs compétences et créativité pour concocter des plats toujours savoureux, gourmands, mais surtout authentiques. La particularité de leur cuisine réside sur « l’utilisation de produits locaux, mais notre restaurant se distingue aussi sur nos cartes qui se renouvellent constamment en fonction des saisons », s’accordent à dire les chefs. Le restaurant travaille principalement avec des fournisseurs locaux : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et cueilleurs de champignons, de fruits, d’herbes sauvages, fleurs, etc. « À partir des produits régionaux et saisonniers comme la framboise, nous proposons une déclinaison de cuisine gastronomique et traditionnelle, tout en inventivité et mélange des saveurs. », spécifient-ils. Au programme : un menu à la carte et un menu carte blanche appelé « Partition gourmande » qui se décline en sept ou huit partitions. Pour cette saison printanière par exemple, « nous travaillons sur des jeunes herbes mixées avec des infusions hivernales, que ce soit des infusions végétales, de légumes ou de plantes séchées », poursuivent nos interlocuteurs. Au déjeuner, l’omble chevalier est à l’honneur, qui, en cette saison, est un poisson très prisé à la fois par sa délicatesse et la justesse de ses accords. « La garniture, la sauce ou le mode de cuisson de l’omble vont surgir en fonction du temps présent, puisque nous travaillons dans un esprit de spontanéité du moment ». Pour accompagner ses plats, les chefs suggèrent des vins du terroir, notamment ceux de la Haute-Savoie et de la vallée du Rhône, sa région natale. ...