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© Hubert Taillard / GPO Photos
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Interview avec Patrick Jeffroy
Chef du restaurant Patrick Jeffroy



Restaurant
2 étoiles au Guide Michelin
situé à Carantec
Région Bretagne

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Patrick Jeffroy Je fais une cuisine d’identité régionale et voyageuse en accord avec les saisons.

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

PJ C'est toujours un moment particulier pour nous qui donnons vie à ce beau métier. Cette année, j'ai ressenti différentes émotions. Déjà, je n'ai pas été surpris par le nombre de Japonais étoilés (il se passe vraiment quelque chose). On voit que la passion, le respect du produit et la rigueur ont été récompensés. C'était très fort d'émotion ! On a vu des chefs comme Bruno Cirino qui retrouve ses étoiles, et le sacre de Christophe Bacquié porté en triomphe.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

PJ Des huîtres, du foie gras, une volaille exceptionnelle, des beaux légumes d'hiver, un fromage mais surtout du très bon chocolat.

- Un repas de la nouvelle année ?

PJ Un bon tartare de Saint-Jacques et caviar d'Aquitaine en entrée ; un chevreuil avec ses légumes racines pour continuer ; du roquefort aux fruits secs et pour finir une mangue sabot à la cuillère.

- Un repas de Saint-Valentin ?

PJ C'est bien entendu la fête des amoureux. Il faut donc faire un plat avec des cœurs de légumes, pâte cuite, gelée fine : pourvu qu'il y ait des cœurs partout !

- Un repas de la fête des mères ou des pères ?

PJ Pour les Mamans : des fleurs sur les tables, des fleurs dans l'assiette, des fleurs à l'entrée de la maison, des fleurs en partant de la maison.
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Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

PJ C'était moi, mais j'ai oublié ce que j'ai cuisiné !

Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

PJ Mon moment inoubliable de découverte dans tous les sens du terme, a été dans le restaurant Ultraviolet de Paul Pairet à Shanghai : l'émotion à fleur de peau.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

PJ J'ai bien entendu mes petites adresses de produits :
- Chez Cadoret, des Ostréiculteurs à Riec sur Bellon
- La Charcuterie Hélibert à Bourg-Blanc
- Le beurre du Ponclet
- Le Meursault du domaine Roulot

J'aime bien manger chez Yves Camdeborde au Comptoir du Relais à Paris et au Malthazar à Marseille.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

PJ Tous les repas des films de Claude Chabrol, les cailles au foie gras de Stéphane Audran dans "Le Festin de Babette" ou encore la pâtisserie de Catherine Deneuve dans "Peau d'Âne".
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Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

PJ Merci Monsieur Paul pour votre humour toujours sérieux et précis.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-patrick-jeffroy Patrick Jeffroy 20 Rue du Kelenn
29660 Carantec

Tél. : 02 98 67 00 47
Site Internet

Récompenses
2 étoiles au Michelin

Patrick Jeffroy : les avis

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Un planificateur de voyage vidéo pour découvrir autrement une destination

La start-up utilise une technologie de géolocalisation et un explorateur vidéo pour suggérer aux utilisateurs une nouvelle expérience à essayer dans les endroits où ils se trouvent. L’approche ? Offrir une idée de visite en une minute chrono. Plus besoin de consulter d’innombrables sites ou guides avec cette solution. Des contenus plus interactifs et plus engageants sont générés instantanément sur les smartphones pour un voyage virtuel court mais intense. La vidéo comme force d’attractivité Hôtels et restaurants, parcs de loisirs, sites naturels, monuments historiques, musées, offices du tourisme, et même les cités et collectivités peuvent s’abonner sur la plate-forme et transmettre leur vidéo de présentation. Une vidéo qui doit respecter la charte qualité de l’application, et en s'efforçant de respecter la durée d’une minute, le chiffre clé. « D’après notre étude préalable, ce délai est suffisamment long pour éveiller la curiosité et suffisamment court pour ne pas lasser le public », explique Johann Prod'homme, le cofondateur de la start-up. En outre, MyMinuteTrip propose un service de mise en relation avec des vidéastes professionnels dans le cas où le prestataire souhaite produire une nouvelle vidéo. Toutes les vidéos sont alors catégorisées par rubrique : sites naturels, restauration et hébergement, culture, histoire, sport et divertissement, villes et cités. Elles sont présentées sans commentaires, sans publicité afin de garantir la meilleure objectivité possible. Par la suite, un algorithme se chargera d’identifier un public, des voyageurs ou des touristes d’affaires selon leurs préférences, pour proposer les meilleures activités possibles et les aider à concevoir leur voyage idéal. Bien plus qu’une application MyMinuteTrip pousse encore plus loin son modèle économique en apportant une solution pertinente aux professionnels. « Notre offre ne se limite pas à la diffusion de la vidéo, nous développons derrière une plateforme de services pour faciliter la mise en relation et l'information des voyageurs en temps réel.» L’objectif est d’aider ces derniers à être plus efficaces dans leurs échanges et leur communication et d'avoir une connaissance approfondie des attentes de leurs visiteurs en termes d'expérience de voyage. Les voyageurs utilisateurs peuvent partager leurs vidéos coups de coeur avec leurs proches, et pourront prochainement préparer leur voyage dans un espace dédié. En effet, MyMinuteTrip veut devenir un modèle de road-trip collaboratif et construire une communauté de globe-trotters, de passionnés de voyage et d’aventuriers autour de son concept. Si la start-up est en bonne voie pour conquérir le marché français, elle projette aussi de s’exporter en Europe et jusqu’à l’international dans un futur proche. ...

Brasserie des Alpes :
entre cuisine française et italienne !

Dirigée par Julien Berranger, la Brasserie des Alpes propose des plats originaux et gourmands pour tous les budgets. Les fourneaux sont gérés par Naddei Felice, grand maestro de la cuisine italienne, et Marion Pierre, spécialiste des plats français. Cette belle dualité entre ces deux spécialités culinaires est à découvrir absolument. D’un côté la France… La Brasserie des Alpes ouvre ses portes pour ceux qui veulent vivre un voyage culinaire dans un cadre cosy et montagnard. En effet, sa capacité à offrir des plats typiquement italiens et français lui a permis de se bâtir une solide réputation dans la région. La cuisine est orchestrée par deux épicuriens. Le premier est un Français qui aime surprendre ses invités et qui propose des plats concoctés avec les produits du terroir. La cuisine traditionnelle forte en caractère et en gout est élaborée par Marion Pierre avec passion et inventivité. De quoi ravir les papilles des gourmands. Très variée, sa cuisine évoque les saveurs du terroir avec le magret de canard ou les brochettes du boucher. La maison a aussi construit sa réputation sur les grillades faites à base de viande. Il y a également la possibilité de déguster de succulents plats à base de poissons. De l’autre, l’Italie… Le maestro Naddei Felice propose une cuisine toute aussi gourmande insistant sur les ingrédients qui façonnent l’identité de la cuisine italienne. Ses origines mais aussi cette forte envie de défendre la cuisine de son pays se ressentent au travers des plats savoureux qu’il propose. Parmi les spécialités de la maison figurent les pâtes servies dans une meule de parmesan. Ce plat gourmand peut parfois être servi avec de la truffe et du speck, un jambon cru typique d’Italie se caractérisant par sa chair maigre et son arôme légèrement fumet. A ne pas manquer également : les sélections de pizzas préparées dans le plus grand respect de la tradition italienne, ce qui n’empêche pas le chef de sortir parfois des sentiers battus en proposant des pizzas originales comme la Fedora composée de crème de truffes, de roquette et de parmesan. Que ce soit Naddei ou Marion, la particularité des deux chefs réside dans le fait qu’ils accordent beaucoup d’importance à la qualité des produits. Ils collaborent, en effet, avec les producteurs locaux qui leur fournissent les meilleures matières premières. Une pause gourmande dans les Hautes-Alpes Blotti dans les Hautes-Alpes, le restaurant Brasserie des Alpes est l’endroit idéal pour une pause gourmande tout en admirant la vue panoramique. En famille, entre amis ou collègues, il assure un service de qualité et un cadre convivial. En effet, la salle de couleur vive dotée d’un décor très authentique et sobre offre une ambiance chaleureuse. Lorsque le temps n’est pas trop capricieux, la terrasse quant à elle permet d’apprécier l’air montagnard. A découvrir à Chorges Après un moment gourmet passé à la Brasserie des Alpes, il est temps de partir à la découverte de la richesse historique et touristique de Chorges. Ce village construit en fond de vallée possède de nombreux monuments façonnant son identité comme la fameuse église paroissiale Saint-Victor datant du XIIe siècle et aujourd’hui classée monument historique. La commune est également entourée de plusieurs sites naturels et un paysage atypique comme le lac de Serre-Ponçon situé à 7 km et les magnifiques baies Saint-Michel et de Chanteloube avec leurs eaux turquoise propices au nautisme et loisirs en plein air.   ...

O de Mer :
une cuisine qui met l'O à la bouche

Situé non loin de la magnifique église d’Ars-en-Ré, le restaurant O de Mer offre une cuisine gourmande et raffinée, qui fait plaisir aux fins palais. Faire plaisir, justement, est l’une des valeurs qui animent cet établissement, au sein duquel vous vous sentirez comme à la maison. Un maitre restaurateur aux fourneaux Ayant débuté sa carrière en Europe dans le domaine de la restauration, Thierry Hainaut a forgé son expérience, longue de 25 ans, en Australie. Poussés par leur volonté et leur passion, Thierry et sa femme ont trouvé un coin de paradis à Ars où ils ont décidé de poser définitivement leurs valises. « Il y a 7 ans, nous avons rouvert ce petit restaurant avec Corinne pour retravailler à deux les produits qui nous font plaisir. Mais aussi pour retrouver la compagnie de nos clients, qui sont d’ailleurs devenus des amis très proches », explique Thierry Hainaut. Depuis 2014, le chef a été gratifié du titre de « maitre restaurateur », un statut délivré par l’État pour les restaurants traditionnels français. Ce label engage les restaurateurs à propose runiquement des plats faits maison, notamment avec des produits bruts et frais issus du circuit court.En 2016, Thierry Hainaut devient membre fondateur du Collège Culinaire de France, ce qui a permis à son bistrot de figurer parmi les « Tables gourmandes Poitou-Charentes ». Un cadre intimiste et agréable Le restaurant O de Mer est doté d’une belle salle, où le plancher en bois ancien confère tout son charme au lieu et les tables, couvertes de nappes blanches et entourées de chaises en cuir, renforcent l’aspect élégant du restaurant. Durant la période hivernale, un petit coin feu apporte chaleur et réconfort, tandis que, en été, la terrasse offre une vue imprenable sur le clocher d’Ars. Implanté dans la rue piétonne, ce restaurant intime de 22 couverts est idéal pour les rendez-vous romantiques. Une adresse gourmande au pied du célèbre clocher d’Ars-en-Ré Le chef élabore avec soin et créativité une cuisine gastronomique revisitée selon ses humeurs et la saisonnalité. Sa spécialité est la truffe fraiche. D’ailleurs, la maison a développé une carte, où les mets peuvent être accompagnés de truffe fraiche râpée selon les choix et les envies. En entrée, les convives se laisseront séduire par les saveurs du foie gras des Landes mi-cuit aux algues de Roscoff, salade de mer en tartare et brioche moelleuse. En plat de résistance, ils se laisseront tenter par la bouillabaisse de bar, Saint-Jacques et homard façon « Ô de mer », parfums d’orange et anisette, pommes grenailles et mousseline de rouille. Au dessert, les gourmands seront satisfaits par un petit bonbon chaud de chabichou du Poitou, cœur de miel et truffe, sirop pom’poires. Quant au menu, la maison propose en entrée une Ile flottante au délicat parfum de Tuber Albidum sur un velouté de cèpes de Dordogne. Vient ensuite, en plat de résistance, le bœuf Wagyu australien confit 8 heures et pâtes fraiches réduction de vieux pomerol aux perles du Japon et truffe. Le mélodieux repas s’achève avec le minestrone glacé de fruits de saison d’ici et d’ailleurs, glace à la truffe. ...

Hôtel-restaurant Le Rhul : le charme de la tradition marseillaise

Le Rhul en est aujourd’hui à sa quatrième génération. À sa tête : Gabrielle Galligani et sa sœur Christine Fabre, petites-filles de monsieur Galligani. Passionnée par la restauration, la famille Galligani a su marquer l’histoire de la cuisine en participant à la création de la charte de la bouillabaisse, cette dernière étant le plat traditionnel marseillais à ne surtout pas manquer ! Un cadre idyllique Hôtel trois étoiles entièrement rénové en 2016, Le Rhul possède des chambres au grand confort dotées de terrasses et de balcons, qui donnent vue sur la mer, où se dévoile toute la beauté du sud de la France. « Un lieu propice pour les amoureux, les familles ou les professionnels en déplacement, en quête d’un havre de paix », déclare Gabrielle Galligani. Le Rhul, c’est ensuite une salle de réception, qui donne vue sur la mer face aux îles du Frioul et qui peut accueillir jusqu’à 30 personnes, avec, bien sûr, un menu personnalisé selon les besoins de chacun. Le Rhul, c’est enfin et surtout, un restaurant de qualité au charme atypique dont l’intérieur « ressemble vaguement aux restaurants présents dans les bateaux de croisière ». Très calme et très soignée, la maison propose un cadre épuré et élégant dans lequel chaque convive pourra apprécier un repas avec, pour toile de fond, ce magnifique panorama. La gastronomie méditerranéenne Fort de sa notoriété, Le Rhul est présent dans le guide Michelin. Et ce n’est pas uniquement grâce à la gentillesse de ses employés « dont certains sont là depuis plus d’une vingtaine d’années », nous souffle-t-on. La maison doit sa réputation à sa cuisine ensoleillée. Une carte complète où la haute gastronomie du Sud se présente sous différents aspects, sans oublier la carte des vins qui, représentant les grandes régions de France, contribue à faire la différence. Le menu parfait commence par une assiette de supions frits à la provençale, avant de continuer sur la fameuse bouillabaisse, spécialité de la maison, et finir par le chariot de pâtisseries maison (baba au rhum, mille-feuille maison, gâteau au chocolat blanc et spéculos…). ...

Le Cordon Bleu Paris : un nouveau Diplôme de Gastronomie, Nutrition et Tendances Alimentaires

Le programme, organisé sur trois mois, propose aux professionnels de la gastronomie, de l’hôtellerie et des arts culinaires, d’acquérir les fondamentaux de la nutrition afin de les appliquer dans différents secteurs : restaurants, hôtels, pâtisseries, mais aussi les restaurations collectives des écoles, des hôpitaux, des clubs sportifs, entre autres. Des clés pour maîtriser les nouvelles tendances alimentaires Conçue par les chefs et les experts de l’Institut Le Cordon Bleu, cette formation très complète aborde tous les aspects de la nutrition, de la biologie des aliments aux techniques de développement durable, de la cuisine traditionnelle aux innovations culinaires. Les cours francophones sont traduits en anglais et dispensé par les chefs de l’Institut. La formation, ponctuée de conférences et de visites dans différentes structures, veut permettre en sus un lien concret avec les professionnels de la diététique et de l’alimentation. Les étudiants seront amenés à créer leurs propres concepts via des travaux pratiques. Le jardin potager de l’institut (800m2) sera notamment utilisé au profit de la pédagogie via une initiation à la permaculture et la création d’un potager urbain. Deux promotions par an La première session aura lieu en janvier 2021 et la seconde en juillet 2021, avec un nombre de place limité. Les candidats intéressés devront témoigner de leur passion et de leur projet professionnel dans la nutrition et la gastronomie pour être sélectionné. Pour plus d’information sur cette formation pointue, éclairante et diplômante, rendez-vous sur le site du Cordon Bleu Paris. ...

Respect de la tradition et de l’environnement pour les Champagne Delavenne

Transmis de génération en génération depuis la fin du XIXe siècle, le savoir-faire familial et l’amour du champagne perdurent encore aujourd’hui avec Maelle & Jean-Christophe Delavenne, représentant la 4e génération de ces Récoltants-Manipulants. Les 10 hectares de vignes sont plantés en Pinot noir et Chardonnay sur les communes de Bouzy, Ambonnay et Cramant, pour une production d’environ 70.000 bouteilles par an. Une démarche respectueuse de l’environnement Jean-Christophe Delavenne pratique une agriculture raisonnée depuis de nombreuses années, sans aucune utilisation d’herbicide. Il s’inscrit dans un processus de culture durable, respectueuse de l’environnement et garantissant une biodiversité maximale. La majorité des travaux que nécessite la vigne, comme la taille ou le palissage, est réalisée manuellement, le sol est travaillé au moyen d’une charrue hydraulique. Leurs Champagnes et Bouzy rouge Tous les raisins sont récoltés uniquement sur la soixantaine de parcelles du vignoble. Ils sont ensuite pressurés sur place, cépage par cépage. Puis les jus sont mis en cuves. Aucune fermentation malolactique n’est effectuée afin de conserver la fraicheur des fruits et offrir une longueur en bouche plus intense.  A cela s’ajoute une vinification naturelle longue puisque le tirage n’a lieu qu’au mois de juillet. Ainsi naissent les Champagnes Grand Cru Delavenne, que ce soit le Millésimé 2012, la Cuvée Réserve, La Cuvée Rosée, la Cuvée Blanc de Blancs ou la Cuvée Tradition, tous vieillissent pendant 3 ans minimum dans des caves creusées dans la craie. En hommage à leur première fille, ils ont récemment créé « Amour de Louise », une cuvée prestige mariant 70 % de Chardonnay et 30% de 8 Millésimes (2004-2011) et produite à 3048 bouteilles. Les Delavenne produisent également un Bouzy rouge, un vin non pétillant spécifique de cette région champenoise.  Sur des notes de cerises griottes, c’est un vin léger qui s’apprécie légèrement frais. Quelques adresses pour déguster Hormis lors de votre visite dans la nouvelle salle de dégustation du domaine, vous pourrez gouter aux champagnes Delavenne dans différents restaurants étoilés comme Le Grand Cerf (Villers-Allerand), et même désormais au restaurant Kokkeriet à Copenhague. ...

La Roumanière : une confiturerie  et une biscuiterie un peu particulière…

Lancée en 1981, La Roumanière est un Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) implanté dans le département du Vaucluse. Elle fait partie des établissements fondés par l’Association Vauclusienne d’Entraide aux Personnes Handicapées (www.aveph-asso.com). Un établissement en plein essor Établie sur le village de Robion, une localité située au cœur du verger provençal, La Roumanière se spécialise dès son origine dans la fabrication de confitures, qu’elle complète par celles de biscuits et de miels. Ses activités se sont tournées principalement vers les marchés du domaine de l’agroalimentaire. « On a continué à développer l’activité avec une biscuiterie en 2009 et, depuis 2012, nous avons développé un site de production à Avignon », précise Norbert Guillarme, le directeur de l’établissement. L’enseigne compte actuellement plus de 600 clients actifs. Ces fidèles consommateurs sont composés de maisons d’hôte, de commerces de proximité « et même de compagnies aériennes », nous souffle-t-on. Insertion sociale et professionnelle Fidèle à ses valeurs et à ses engagements, La Roumanière favorise l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Son personnel est constitué de quatre-vingt-trois personnes « extraordinaires ». « J’ai trente-huit personnes sur le site originel de production situé à Robion, cinq autres personnes assurent la logistique et la préparation des commandes en expédition dans le monde entier, et quarante personnes sur le site de production d’Avignon », précise notre interlocuteur. «Ces personnes bénéficient d’un accompagnement socio-professionnel permanent. » Des produits prestigieux Grâce à leur saveur exquise, les confitures sont des douceurs indétrônables de la gastronomie française. Afin d’être à la hauteur des besoins des consommateurs, La Roumanière propose une quarantaine de variétés de confitures avec des conditionnements variés, allant du pot en verre de 25 g à 1 kg. « Les best-sellers, ce sont les confitures très classiques à base d’abricots, de fraises ou de figues. Nous avons aussi une dizaine de variétés qu’on appelle "la confiture de prestige" », fait savoir Norbert. Catégorisées dans les produits haut de gamme, les confitures de prestige sont confectionnées à partir d’un cocktail de fruits et d’alcool. Conçu à partir d’une recette traditionnelle, le confit de figue au nougat est un autre incontournable qui fait des ravages surtout en période de fin d’année. Ce produit gourmand au goût authentique accompagne parfaitement un plat de foie gras. Attestant de la qualité des produits, ces derniers sont référencés dans les meilleurs guides comme Le Guide du Routard ou Le Petit Futé et cela, depuis plus d'une dizaine d'années. ...

Champagne E. Jamart : une histoire millésime

Comment est née l'aventure E. Jamart ? Karine : Dans les années 30, Émilien Jamart, boulanger, a acquis un bâtiment. C’était une ancienne exploitation viticole, qui avait gardé toute sa configuration, notamment son pressoir. De grandes récoltes se sont succédé. Les vignerons du village ne pouvaient plus monnayer  les prestations de pressureur. Ils ont  laissé le vin à Émilien Jamart, mon arrière-grand-père, qui s’est retrouvé en possession du stock. Nourri de sa passion du vin, transmise par son beau-père, caviste chez Moët & Chandon, il a vinifié, puis est devenu marchand de vin. Au fur et à mesure, il a acquis des vignes. Et il a créé la société en 1936. Comment se déroule la vinification ? Karine : La vinification se fait en cuve béton carrelé. S’ensuit la fermentation alcoolique et malolactique naturelle, sans passage au froid, pour conserver tous les arômes. À la propriété, nous réalisons toutes les étapes, de l’embouteillage à la conservation dans nos caves. Concernant les cuvées, trois gammes sont disponibles. D’abord, les Intemporelles ! Ces assemblages font la signature de la maison. Ils la caractérisent depuis son origine. Ils vieillissent sur lies au minimum deux ans. Ensuite, nous avons une gamme de vins de prestige, appelés les Exceptionnelles, des millésimes qui sont conservés au minimum cinq ans sur lies. Ils ont le temps de développer tous leurs arômes et toute leur complexité. Trois types de vins dans cette gamme : le blanc de blancs, le blanc de noirs, et également une cuvée, qui est notre cuvée premium, appelée la trilogie, avec un assemblage des trois cépages champenois. Des événements prévus pour cette année 2017 ? Karine : Cette année, nous participons à des salons partout en France. Nous organisons aussi au domaine un week-end portes ouvertes, avec une bourse aux capsules. ...

Restaurant Seb'On, ou tout simplement chez Sébastien

« Que du frais et des produits de qualité ». Le restaurant Seb’on s’appuie sur ce concept pour séduire sa clientèle. Et ça marche ! « Nos clients viennent pour notre travail artisanal identitaire mettant à l’honneur le fait maison avec tendance gastronomique », raconte Sébastien Héloin, maître des lieux. Ainsi, pour préparer une glace au praliné, il préfère concocter sa propre praline lui-même, en caramélisant et en torréfiant les noisettes. Le plaisir de chaque convive étant la priorité de l’établissement, il s’efforce de changer ses menus toutes les semaines, en fonction des saisons et de la disponibilité des produits. « Néanmoins, grâce à un partenariat avec les fournisseurs de Rungis, il arrive que des changements s’opèrent en cours de semaine », annonce le propriétaire. Les spécialités de la maison Malgré la diversité de sa carte, l’établissement propose toujours son plat-signature depuis son ouverture, le 28 juillet 2014, à savoir le foie gras au vin rouge. Préparé avec des épices de vin chaud, de la cannelle ou des clous de girofle, ce mets est à faire précéder d’une entrée à base de poisson ou de viande. Il est très apprécié des « franchouillards », mais aussi des touristes venus visiter Montmartre, qui l’appellent parfois le « foie gras parisien ». Pour découvrir tout le savoir-faire du chef, les noix de Saint-Jacques snackées agrémentées de risotto noir et de jus de homard sont à déguster absolument. « Ce plat est préparé à base de riz noir riche en céréales, qui, autrefois, en Chine, était réservé à l’empereur », explique-t-il. Dans le registre du dessert, Monsieur Héloin fait preuve d’innovation en concoctant son diplomate au litchi, gâteau servi avec un crémeux de clémentine corse, le même que celui utilisé pour agrémenter les tartes au citron. Au coup de cœur… Pour accompagner les plats proposés par le restaurant Seb’On, le chef aime suggérer quelques accords à sa clientèle. Toutefois, toujours fidèle à son concept de diversification, il lui arrive de présenter d’autres vins choisis « au coup de cœur ». Ainsi, les convives pourront savourer des vins issus de la vallée du Rhône, de la Bourgogne ou des Hautes Côtes de Nuits, et notamment de chez Pierre Naigeon, un jeune passionné qu’il admire particulièrement. ...

TIRAWA : créateur de voyages et d'émotions 

Les trois fondateurs de TIRAWA se sont concentrés sur cette façon de voyager. Passionnés d’aventure, et ici on parle d’aventure dans son sens originel : destinations confidentielles, immersion dans la réalité locale, sites remarquables et parfois même nuit à la belle étoile. La promesse d’une découverte plus authentique, plus spontanée, et au plus proche des hommes et de la nature. Une expertise fondée sur une culture « de terrain ». Avoir une parfaite connaissance du terrain est la première condition requise pour concevoir un itinéraire et proposer un voyage qui soit, en 2 ou 3 semaines, l’exact reflet d’une destination. « Chaque créateur de voyages part sur le terrain et prend le temps d’explorer lui-même le pays pour saisir les particularités à mettre en avant », explique Rose Policastro, la responsable marketing et communication chez TIRAWA. Se rendre sur place s’impose régulièrement pour améliorier sans cesse notre offre et innover. Cette initiative part aussi d’une volonté de maîtriser chaque étape du voyage pour offrir les meilleures expériences aux voyageurs, que ce soit au niveau des hébergements, souvent de charme, des sites et points d’attraits visités, etc. L’agence, indépendante et à taille humaine, se concentre donc sur une quarantaine de destinations reparties sur les cinq continents. Le Bhoutan reste la destination qui fait la signature de l’agence depuis sa création en 1999. Si ce petit royaume himalayen vous attire, Tirawa est sans conteste le spécialiste reconnu de la profession. Du trekking engagé au voyage de découvertes, les voyageurs bénéficient d’un large choix d’itinéraires selon leurs envies, leurs budgets, leurs objectifs et temps passé sur place. Le trekking est dans l’ADN de Tirawa qui vous emmène parcourir à pied les plus beaux sentiers du Népal, du Ladakh, du Tibet, du Pérou, de Patagonie ou de Kirghizie. L’Éthiopie, la Norvège ou Oman viennent compléter la liste non exhaustive des destinations trekking et destinations «trekking et randonnées». On ne le soupçonne pas mais ces destinations peuvent aussi être abordées en voyages « découverte » avec des marches faciles et des rencontres avec les populations. «Voyager sans rencontrer l’autre, ce n’est pas voyager, c’est se déplacer.» Cette citation d’Alexandra David Neel correspond bien à Tirawa. Les voyageurs auront de quoi combler largement leurs soifs de connaissance grâce aux 74 voyages proposés de l’Inde au Japon, de la Colombie à la Nouvelle-Zélande, de la Bolivie au Vietnam en passant par la Mongolie. Actuellement, les destinations « Safari » comme la Namibie, le Botswana ou l’observation des grands singes en Ouganda plaisent beaucoup et on le comprend aisément. Assister au bain des éléphants dans les rivières de l’Okavango ou admirer le « port de tête » de girafes élégantes ne sera peut-être plus d’actualité dans 30 ans… Des offres « tout inclus » La qualité passe par le sens du détail. TIRAWA s’engage à proposer des voyages avec le plus de prestations comprises : hébergement, restauration, déplacement sur place, entrées de site, pour offrir le maximum de confort aux clients. Pour chaque périple, l’agence privilégie les vols internationaux directs avec les compagnies aériennes reconnues. Une fois sur place, le client est chaleureusement accueilli par un guide local et francophone qui va l’accompagner tout au long du séjour. Quant à l’hébergement, « On  privilégie aussi souvent que l’on peut les petites structures, les hôtels de charme que l’on a déjà testés, plutôt que les hôtels de chaîne souvent impersonnels » pour garantir une expérience plus vivante et authentique. Côté circuits et visites, ils sont organisés de manière précise et détaillée sans pour autant effacer l’effet de surprise et de spontanéité qui vient enrichir les découvertes. ...

Le Château Volterra : des vins d’exception

Bâti au XIXe siècle, le Château Volterra met aujourd’hui en avant son terroir viticole par des labels incontestablement reconnus du milieu. Ayant pour ambition de réaliser d’excellents crus, le domaine se lance dans une exploitation manuelle et une culture raisonnée, écartant définitivement de ses pratiques l’utilisation des pesticides. Ce qui ne fait qu’accentuer le gout et la valeur du vin qui en résulte… Le vignoble de la Méditerranée Connu autrefois sous le nom de Château Camarat, le Château Volterra est l’héritage d’une histoire d’amour déchu entre un certain aristocrate anglais et sa belle Tropézienne. Racheté en 1926 par l’imprésario parisien Léon Volterra, il sert de lieu de tournage et accueille de nombreuses activités. A la fin des années 80, le Château et son domaine furent laissés à l’abandon jusqu’à son rachat en 1999, où ils retrouvèrent leur prestige grâce à une restauration complète par les nouveaux propriétaires. Replanté avec des cépages locaux, le vignoble reprend vie grâce à la douceur du climat maritime dont le domaine bénéficie. Le vent marin qui souffle sur les feuilles de vignes constitue d’ailleurs un élément fondamental pour la qualité des cépages et donc du vin. Dans cette zone, l’équilibre climatique occasionne une saison tempérée idéale pour la pratique viticole. Le domaine produit 50% de rouge, 25% de rosé et 25% de blanc. Des techniques de pointe pour un vin savoureux Non loin du Château, enfouie entre des murs épais du début du XXe siècle, la cave du Château Volterra renferme de grands crus. Cueillis à la main sous le souffle de la brise nocturne, les fruits font l’objet d’un tri sélectif strict en vue de collecter les meilleurs cépages qui seront destinés à la réalisation d’un vin d’exception, de qualité supérieure. Le choix d’une agriculture raisonnée et sans pesticides favorise la saveur du vin. En outre, la fermentation est obtenue par une parfaite maitrise de la température. Avant la mise en bouteille au Château, le vin est soumis à une analyse rigoureuse en laboratoire qui se trouve sur place. La particularité du rouge est qu’il est mis en bouteille sans filtration, après que les cépages aient été fermentés séparément dans de grandes cuves de bois, puis élevés dans une barrique sur une période de un à deux ans. Cette technique permet au vin d’acquérir plus de tanin et de couleur. Quant aux vins blancs, la vivacité et la fraicheur du Vermentino  (cépage blanc italien) sont dues à sa fermentation en cuve inox tandis que le Chardonnay doit sa complexité à la fermentation en barrique et à l’élevage sur lie. ...

Vignobles de Saint-Tropez : témoin immémorial de l’excellence vinicole

Volupté, extase des sens et subtiles saveurs méditerranéennes se retrouvent dans chaque cuvée du terroir tropézien. Les vignes s’épanouissent sur une terre de gneiss métamorphique bénéficiant d’un ensoleillement idéal, et d’une légère brise marine conférant toute sa typicité au vin. Symbole de l’art de vivre à la tropézienne, cette cave figure parmi les plus grandes références dans le monde vinicole. Un terroir d’expression singulier Ce sont 180 hectares de vignobles perdus entre terre et mer, traités dans le respect de l’environnement, qui produisent un vin caractéristique rendant hommage à une terre bénie. Les particularités géologiques et climatologiques riches de ce terroir favorisent l’obtention de cuvées riches en saveurs, matures et complexes. « Ce vignoble au cœur du village de Saint-Tropez se veut [ainsi] être le fier représentant de l’identité tropézienne », nous confie Alain Guichet, directeur de la cave. Les vignobles de Saint-Tropez se font aujourd’hui les défenseurs zélés de cet héritage vinicole précieux. Chevalier Torpez : une ode au village Parmi les gammes emblématiques de la cave, la gamme provençale Chevalier Torpez fait fière figure d’ambassadrice de l’excellence vinicole tropézienne. Décliné en rosées, en domaines ou en bruts tradition, Chevalier Torpez est « un mélange d’histoire et de traditions », continue notre interlocuteur. En effet, en s’inspirant de l’histoire du chevalier Torpez, régisseur du temps de l’empereur romain Néron et élevé au rang de saint après être mort en martyr au nom de sa foi, l’origine de cette gamme ambassadrice est intimement liée à celle du village. Appréciez ainsi, lors de vos instants gourmands, les cuvées de cette gamme incluant le vin Château la Moutte, « produit dans un domaine ambassadeur de 4 hectares, dont le vignoble en coteaux, établi sur la pointe de Salin, fait face à la mer », reprend Alain.   ...

École supérieure des Arts Saint-Luc :
l’excellence depuis 1960

La première école Saint-Luc voit le jour en 1878, à Tournai, en Belgique, près de la frontière française. À l’époque, la gestion est assurée par quatre frères prônant l’idéal des frères des écoles chrétiennes. Depuis sa création, l'établissement ne cesse de se développer au fil des années. C'est en 1960, lors du déménagement de l'école dans ses locaux actuels, que fut créé l'enseignement supérieur des Arts.  Former les étudiants aux métiers de l’art L’école Saint-Luc propose à tous les étudiants, qu’ils soient du secondaire ou du supérieur, de suivre leur formation dans le même esprit humaniste initié par les frères fondateurs. Au sein de l’école supérieure des Arts, les formations dispensées s’étalent sur 3 ans et débouchent sur un diplôme de bachelor. Entre le domaine des Arts Plastiques, des Arts des visuels et Arts de l'espace, les étudiants ont  le choix entre 6 formations : Graphisme, Photographie, Publicité, Création d’intérieurs, Stylisme de Mode et Stylisme de l’Objet. Chaque discipline étant enseignée par des professionnels en activité. Mieux préparer les étudiants au monde professionnel Le but étant de préparer les étudiants à l'insertion professionnelle, l'école mise sur 2 piliers indispensables pour appuyer les formations. Les cours théoriques consistent à les aider à acquérir des bases fondamentales, tandis que la pratique développe leur langage plastique. ESA Saint-Luc Tournai s'emploie ainsi à prodiguer une formation approfondie aux élèves afin de développer leur sens critique tout en respectant la démarche et la singularité de chacun. La formation est ponctuée de conférences, visites culturelles, voyages d’études, workshops, de participation à des concours internationaux et des stages allant de 15 jours à 2 mois. Elle révèle des artistes capables de développer une démarche de création authentique et autonome.  « Ces stages sont réalisés avec des enseignants qui sont tous des professionnels dans le domaine », souligne Pierre-Henri Leman, enseignant. Par ailleurs, l’école est le théâtre d’une effervescence artistique emprunte d’innovations pédagogiques. Une attention toute particulière est apportée à la mobilité internationale et à la recherche artistique. Durant les voyages pédagogiques, les étudiants visitent pendant une semaine une grande ville culturelle. « En ce moment, les étudiants en option publicité sont à New York pour rencontrer les agences publicitaires sur place », précise notre interlocuteur. Autre particularité d'ESA Saint-Luc Tournai est son ouverture aux étudiants de toutes origines. C'est dans ce sens que le Pensionnat Passy-Troyennes accueille plus de 300 élèves issus d’horizons divers et désireux de suivre un parcours artistique. A cette structure s’ajoutent 50 chambres réservées aux étudiants du Supérieur. En pleine mutation, elle ambitionne de créer de nouveaux partenariats pédagogiques et culturelles qui fassent sens pour consolider des liens, créer des ponts utiles et amplifier les synergies artistiques. ...

Le Martingo : la brasserie chic de Bourron-Marlotte

À quelques kilomètres de Fontainebleau, à deux pas du château de Bourron, Le Martingo est le lieu de rendez-vous incontournable des gourmets de la région. À l’extérieur, le restaurant séduit par son édifice en briques, à l’image de l’architecture locale. Une fois la porte franchie, la salle dégage une ambiance à la fois chaleureuse, chic et intimiste. La décoration y a été minutieusement repensée pour être au goût du jour tout en préservant l’esprit d’antan de la bâtisse. Et, durant les beaux jours, la terrasse ombragée est une véritable invitation à la détente et au plaisir. Une bonne table ! À l’image de l’établissement, la cuisine s’inspire du terroir avec une petite touche de fraîcheur. Grâce à des produits frais issus du marché local, le chef Nicolas Guillebeaux propose des plats authentiques, savoureux et gourmands. Tous les midis, une formule « déjeuner » propose deux entrées, deux plats et un dessert ou un fromage au choix. La proposition est renouvelée chaque semaine selon la disponibilité des produits sur le marché. Au gré des saisons, la carte propose des plats gastronomiques à base d’ingrédients nobles. L’occasion pour les convives de déguster le fameux foie gras à la truffe ou le succulent confit de canard, des plats estampillés « fait maison ». Pour accompagner cette bonne cuisine, la carte des vins met en avant les grands classiques ainsi que des révélations du paysage viticole français. Parmi les plus prisés figurent le vin rouge Irancy, un Bourgogne, et le vin blanc ou rosé Sancerre, de la vallée de la Loire. ...

Champagne Jean Michel :
un riche héritage respectueux de l’environnement

Vignerons depuis 1847, le travail de la vigne est un savoir qui se transmet depuis 5 générations. C’est en 1912 que le Grand-Père MICHEL décide de gérer la production de ses propres bouteilles jusqu’à la commercialisation. Aujourd’hui « Vigneron Indépendant », cette reconnaissance est gage d’authenticité, de qualité et de traçabilité de tout le travail. Le domaine viticole s’étend sur 12 hectares et ses cuvées sont distribuées dans le monde entier. Fidèle à ses valeurs, la Maison se démarque par la vinification douce et précise de ses vins à la « méthode champenoise » et par une culture biologique de ses vignes. Une aventure, assemblage de curiosité et de passion Situé dans les Coteaux Sud d’Epernay réparti sur 7 communes, le vignoble est planté en Pinot Meunier, Chardonnay et Pinot Noir. Ses différents terroirs révèlent des cuvées bien distinctes et riches d’une diversité de saveurs singulières : Brut Réserve, Blanc de Chardonnay et Millésimes de la Maison. Un 100% Pinot Meunier (Blanc de Noirs) figure parmi les cuvées ambassadrices de la marque depuis plus d’un siècle. Toutes ces cuvées millésimées ou mono-cépages Champagne Jean MICHEL, dont certaines vinifiées en fûts de chêne champenois, sont caractérisées par une explosion de fraîcheur et par une palette aromatique sans limite. Remettre la nature au centre de la viticulture Outre le fait que les cuvées soient vinifiées traditionnellement dans des caves datant du XVIIIe siècle, le Champagne Jean MICHEL se caractérise également par son engagement envers la nature. Certifié Haute Valeur Environnementale (HVE) depuis 2013, et aujourd’hui en conversion biologique, le Champagne Jean MICHEL met au coeur de son processus de production le respect de la biodiversité en contribuant à la préservation de la beauté des paysages viticoles. Dans un respect total de ses vins, de ses vignobles et du consommateur, la Maison révèle dans ses Champagnes les subtilités propres du terroir. ...

Randonades : le spécialiste des randonnées dans les Pyrénées 

Entre lacs, cascades, falaises, montagnes enneigées ou verdoyantes… autant prévenir tout de suite, les randonneurs n’auront que l’embarras du choix face aux multiples possibilités qu’offrent les Pyrénées ! Les débuts de Randonades  Créée entre 2003 et 2004, Randonades est une agence de voyages réunissant quatre accompagnateurs en montagne. Tous des hommes expérimentés qui connaissent parfaitement le terrain ! « Certains opéraient déjà depuis une dizaine d’années », souligne Bruno Marin, l’un des fondateurs de l’agence. Afin de se démarquer de la concurrence, les quatre compères décident d’un commun accord de n’opérer que sur un secteur géographique bien délimité. « Le but du jeu était volontairement de restreindre l’activité géographique au massif des Pyrénées et à l’ensemble des massifs des Pyrénées », explique Bruno Marin. Un concept qui a fait mouche auprès des randonneurs qui viennent d’horizons divers (une cinquantaine de pays environ). Un large choix de circuits Selon les envies et les possibilités, l’agence peut suggérer des offres adaptées avec plus d’une trentaine de circuits au choix. L’une des particularités des Pyrénées, c’est la possibilité de pratiquer des activités à n’importe quelle période de l’année. Les circuits suggérés varient en fonction de la saison. Sur la période « Automne-Hiver-Printemps », Collioure Cadaquès est devenu un incontournable pour les randonneurs. Créé il y a vingt ans par les fondateurs de Randonades, ce circuit propose une traversée des Pyrénées sur l’axe nord-sud avec comme point de départ Collioure. Au fur et à mesure du parcours, les randonneurs découvrent un paysage agréablement contrasté : vignes et jolis ports de pêche alternent avec de petites criques secrètes, ou encore de charmants petits villages aux couleurs chatoyantes. Si vous recherchez un décor atypique, le désert des Bardenas Reales est le plus indiqué avec ses paysages singuliers sculptés par l’érosion mais également ses vastes plaines parsemées d’étangs. En été, la face est des Pyrénées se prête merveilleusement bien à la pratique des randonnées en montagne. Au programme, un grand tour et une ascension du Canigou ! Côté nord, les randonneurs découvriront les trois grands cirques pyrénéens avant d’admirer le canyon d’Ordésa et la Brèche de Roland. ...

Voyage Seripheap : des séjours inédits
au pays des Khmers

Des temples mythiques aux plages paradisiaques, en passant par les spécialités culinaires locales, Seripheap invite les voyageurs à apprécier les multiples facettes qui font tout le charme du Cambodge. En tout, des circuits déclinés en une vingtaine de thématiques sont proposés via le site de cette agence de voyage. Le Cambodge, une destination unique Pays aux mille richesses, le Cambodge est une des plus belles destinations de l’Asie du Sud-Est. « Ce pays a énormément d’​atouts à faire découvrir et tout le monde peut y trouver son compte », explique Cyrille Top, coassocié. Le Cambodge dispose notamment d’un patrimoine culturel exceptionnel. Pour commencer le périple, l’agence propose aux voyageurs d’admirer de plus près les temples millénaires d’Angkor, des vestiges classés au patrimoine mondial de l’Unesco. À Phnom Penh, capitale du Cambodge, les merveilles architecturales telles que le Palais royal ou le Musée national méritent également le détour. Dans la foulée, ceux qui s’intéressent à l’Histoire du pays ne seront pas déçus. « Nous proposons des tours qui retracent le protectorat français », nous indique-t-on. À Battambang, deuxième ville du pays, les visiteurs peuvent retrouver d’anciens bâtiments qui datent de l’époque coloniale. Mais la découverte du Cambodge ne se résume pas qu’à ses temples et à ses bâtiments anciens, loin de là ! En effet, le pays peut se vanter de bénéficier d’une Nature particulièrement diversifiée. Seripheap propose donc aux aventuriers de partir explorer les paysages et la faune sauvage dans les jungles de Mondulkiri et du Ratanakiri. Au programme : de la randonnée, du trekking et autres activités, le tout dans un écrin de verdure luxuriante. Au détour des chemins, les aventuriers ont l’occasion de multiplier les rencontres et les échanges authentiques avec la minorité locale. À part ses forêts, le pays est aussi connu pour abriter la plus grande réserve d’eau douce d’Asie du Sud-Est. Le grand lac Tonlé Sap et ses villages flottants figurent parmi les incontournables du Cambodge. Une visite qui promet d’être inoubliable ! Pour se remettre de leurs émotions, les voyageurs iront se prélasser sur les magnifiques plages du sud du pays pour des pauses bien méritées. Les amoureux de cuisine exotique sont également les bienvenus au Cambodge. Parmi les circuits proposés, les fins gourmets pourront visiter, entre autres, Kampot, une ville réputée pour la qualité exceptionnelle de son poivre, et Kep, connue pour son marché aux crabes. « Il y a beaucoup de plats locaux à découvrir dans cette région », confie Cyrille Top. Une agence 100 % locale  "Seripheap"  Créé en 2016, Seripheap, signifiant « liberté » en Khmer, a été lancé sous l’initiative de deux amis et associés : Cyrille et Sylvain. Basée à Phnom Penh, cette agence se spécialise dans les voyages sur mesure sur tout le territoire cambodgien. « Nous organisons tout, depuis l’arrivée à l’aéroport jusqu’au vol du retour. Si les voyageurs le souhaitent, nous pouvons leur aménager un séjour plus libre », rapporte notre interlocuteur. Depuis sa création, l’agence a su développer un vaste réseau de guides francophones expérimentés qui ont une parfaite connaissance du pays. À cela s’ajoute une équipe de chauffeurs aguerris, habitués aux « aléas » de la circulation cambodgienne. « C’est important de fournir cette prestation car la circulation est souvent chaotique et il est presque impossible pour un touriste de conduire seul une voiture ». ...

Huîtres Yvon : l’engagement envers la qualité

Dans le domaine de l’ostréiculture, la côte bretonne a toujours été associée à une production de qualité. Déjà à l’époque de l’Empire romain, les huîtres d’Armorique jouissaient d’une excellente réputation et étaient très prisées de la noblesse romaine. Aujourd’hui, la renommée des huîtres de la baie de Quiberon et de l’huître de Cancale n’a pas pris une seule ride et dépasse largement les frontières de l’Hexagone. Les huîtres bretonnes Qu’elles soient plates ou creuses, les huîtres de Bretagne ont une saveur incomparable. Cela s’explique notamment par une forte teneur en iode ainsi qu’à un équilibre parfait entre le sucré et le salé. Il faut dire que, dans la région, les huîtres bénéficient de conditions d’élevage optimales. Un environnement sauvage et préservé allié à un savoir-faire presque « ancestral » des ostréiculteurs de la région fait des huîtres bretonnes les meilleures au monde. Bien que l’on se dirige actuellement vers une tendance à la modernisation de la filière, certains ostréiculteurs restent farouchement attachés à des valeurs plus traditionnelles. C’est le cas de Jean-Noël et Tifenn YVON. Les établissements Yvon, des huîtres naturelles de qualité Installée à Listrec depuis les années 50, l’entreprise a été reprise par l’actuel producteur en 1989. De père en fils, la famille a su faire perdurer sa passion pour les huîtres tout en maintenant un degré de qualité élevé. En vue de garantir cette qualité sur le long terme, l’entreprise a adhéré au réseau Cohérence et se plie rigoureusement à un cahier des charges très strict. Privilégiant une exploitation rationnelle, elle adopte une démarche reposant totalement sur le respect du cycle naturel de l’huître. Les huîtres poussent en mer sur 14 ha du domaine public maritime avec une partie en élevage au sol et l'autre dans des poches (8 000 environ). Une exploitation à petite échelle si l’on se réfère à la structure de production autorisée. Ce respect du produit et de l’environnement s’inscrit parfaitement dans le cadre du mouvement Slow Food auquel adhère l’entreprise. Elle est devenue d’ailleurs sentinelle Slow Food depuis 2009. Créé en 1986 par l’Italien Carlo Petrini, ce mouvement se veut garant du bien manger avec une nourriture de qualité en opposition au concept de fast-food. ...

Le Musée de Montmartre :
un havre de paix pour découvrir les artistes montmartrois

Dédié à l’histoire de la Butte et à ses artistes, de Steinlen à Satie, le Musée de Montmartre prend place dans l’ancien atelier d’Auguste Renoir (1875-1876). Il révèle de nombreuses œuvres (affiches, dessins, toiles, photos, sculptures) d’artistes reconnus tels que Toulouse-Lautrec, Modigliani, Steinlen, Utrillo, Dufy. Citons, par exemple, Le Chat noir, de Steinlen, Le Moulin de la Galette, d’Henri Toulouse-Lautrec, ou encore La Place Pigalle, de Maurice Utrillo. Lors de votre visite, vous pourrez plonger dans l’ambiance bohême de la Butte avec ses nombreux cabarets comme le Lapin Agile ou le Moulin Rouge, ses danseurs de french cancan et ses musiciens. Vos enfants et vous-même adoreront la salle entièrement dédiée au cabaret Le Chat noir et au mythique théâtre d’ombres d’Henri Rivière. Vous pourrez également découvrir une reconstitution émouvante de l’atelier de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo, restauré à l’identique et fidèle à ce qu’il était de 1912 à 1926, pendant leur vie au 12, rue Cortot. N’oubliez pas, lors de votre venue, de vous rendre à l’exposition temporaire proposée dans un des bâtiments du musée, l’Hôtel Demarne. Celle qui est en cours retrace l’œuvre de Bernard Buffet, qui vécut pendant 10 ans à deux pas du musée (« Bernard Buffet, intimement », du 18 octobre 2016 au 5 mars 2017). Profitez des Jardins Renoir Promenez-vous dans les Jardins Renoir qui entourent l’ensemble des bâtiments et descendez jusqu’aux vignes de Montmartre : un très agréable écrin de verdure vous permettra de vous ressourcer au milieu d’arbres fruitiers, de lilas, d’arbustes et de rosiers en fleurs. Participez aux ateliers Le Musée de Montmartre propose des activités aux enfants (5-12 ans), aux scolaires ainsi qu’aux adultes. Un vaste choix s’offre à vous : des thèmes liés à l’exposition temporaire, aux artistes exposés, à l’esprit de la Butte, et même des cours de jardinage. ...

Détours Madagascar : immersion au cœur
de l’ile Rouge de l’océan Indien

Détours Madagascar, créé à l’initiative de Sylvain Philip, est un opérateur touristique basé à Antananarivo, capitale de Madagascar. Il conçoit et réalise des circuits sur mesure pour faire découvrir la beauté de l’ile Rouge. Bien plus qu’une destination exotique, Madagascar est un pays aux multiples facettes dont certaines sont restées inexplorées. Il abrite une biodiversité unique au monde, des sites inscrits au patrimoine mondial de l’humanité et surtout un peuple particulièrement attachant. Une richesse naturelle et humaine « Son paysage remarquable, totalement préservé, si authentique et si brut, n’a rien à avoir avec tous les standards que l’on peut trouver ailleurs », énonce d’entrée de jeu le fondateur de l’agence. D’abord, les côtes et les plages font de Madagascar une halte paradisiaque. Au nord, la mer d’Émeraude à Diego Suarez, l’archipel de Nosy Be ou l’ile Sainte-Marie éblouiront les voyageurs en quête d’exclusivité. Le décor est parfait pour s’adonner aux joies de la baignade, de la plongée ou d’une balade en catamaran. Cap vers les hautes terres. Visite d’Antananarivo, de ses collines sacrées, de ses marchés, des palais royaux et de ses vues imprenables. Le périple continue vers la RN7, où rizières en terrasses et villages pittoresques se dressent sur la route. « Cette partie de l’ile se prête au tourisme d’aventure, entre trekking, randonnée itinérante et rencontre avec la population », raconte Sylvain Philip. Parcourir la chaine de l’Andringitra, la vallée de Tsaranono ou encore le plateau de l’Isalo sont des expériences à ne surtout pas manquer. Sans oublier les parcs nationaux et les réserves naturelles qui regorgent d’innombrables espèces endémiques (lémuriens, reptiles, orchidées, baobab, ravinala, etc.). Prôner les valeurs du tourisme responsable Grande spécialiste de la destination, l’équipe de Détours Madagascar a bien davantage à offrir. Elle propose notamment une croisière en boutre, sur le canal du Mozambique, une chevauchée dans le Moyen-Ouest malgache et une randonnée vers les tsingy de Bemaraha, classé au patrimoine mondial. Et, toujours, l’agence accorde la plus grande liberté aux voyageurs de personnaliser le voyage. « Notre avons fait le choix d’allier l’originalité et la dimension humaine dans toutes nos prestations », précise l’équipe. La durée des circuits va de 2 jours à 3 semaines. Détours Madagascar est également acteur du tourisme solidaire et écologique. L’aventure au cœur du massif de Makay est une très belle illustration de cet engagement. Il s’agit de soutenir le programme de préservation de ce site tout en dynamisant l’économie locale. « Finalement, notre philosophie se résume à mettre en valeur le pays et la population qui y vit. » Et Sylvain Philip ne cache pas son attachement au peuple malgache, qui a « cette simplicité, cette joie de vivre si authentique ». ...

Vous aussi, vous pouvez lutter contre le cancer !

350 000 personnes sont frappées chaque année par le cancer.  Une personne sur deux en guérit, mais ces résultats ne peuvent s’obtenir sans une recherche active. Classement des tumeurs, leur diagnostic, l’études des gènes, l’analyse des souches tumorales, le développement de nouveaux candidats médicaments, l’optimisation des traitements de chimiothérapie, ce sont quelques-unes des missions menées par l’Institut pour la Recherche sur le Cancer de Lille (IRCL).  Depuis 75 ans, elle est la seule Fondation reconnue d’utilité publique au nord de Paris qui regroupe des équipes de recherches pluridisciplinaires fondamentales et appliquées spécialisées en cancérologie.  Située au cœur du Centre Hospitalier Régional et Universitaire, les équipes et plates-formes de cette fondation  sont toutes labellisées et assurent le transfert des résultats de la recherche au lit du malade. Don, assurance-vie, legs et donation pour les particuliers Pour continuer à progresser dans le domaine de la recherche, l’IRCL a besoin de nous tous. Et chacun peut y faire quelque chose. Pour les particuliers, il y a bien sûr la forme la plus classique d’aide via le don (qui entraîne une réduction d’impôt sur le revenu de 66% du montant des sommes versées), mais il existe d’autres possibilités exonérées de droits de mutations ou de succession : les donations (un appartement, des valeurs mobilières, des tableaux, celle-ci s’effectue du vivant du donateur) ; le legs (un acte par lequel le donateur décide de  transmettre à l’association lors de son décès tout ou partie de son patrimoine) ; les contrats d’assurance vie (celui-ci constitue une donation indirecte réalisée par le souscripteur au profit d’un bénéficiaire, personne morale ou physique. Ainsi une association ou fondation reconnue d’utilité publique peut être bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie).   Don ou mécénat pour les entreprises Les entreprises ont aussi un rôle à jouer. Par le don (pour une entreprise, la réduction fiscale s’élève à 60 % des sommes versées dans la limite de  5 °/°° du chiffre d’affaires), mais aussi par le mécénat. « Cela permet au chef d’entreprise de soutenir notre fondation, mais aussi d’afficher son engagement et de le valoriser auprès de son personnel et des clients », résume Maud Collyn d’Hooghe, directrice de l’IRCL. Ce mécénat, qui permet la défiscalisation et bénéficie de contreparties (l’entreprise est par exemple citée sur les supports de communication de l’IRCL), peut se traduire de différentes manières : en nature avec la remise d'un bien immobilisé, de marchandises, de mise à disposition de moyens ou de personnels techniques ; en compétence  avec la mise à disposition de compétences de salariés de l'entreprise sous forme d'accompagnement dans le montage d'un projet ; en projet avec la possibilité de soutenir une équipe en émergence.  ...

Voyage en Bolivie avec Thaki Voyage :
 les Mille et Une splendeurs à découvrir

Un peu d’Histoire… Bolivie : entre Cultures Chanés, Inca et Espagnol Située au cœur de l'Amérique du Sud, la Bolivie est un pays riche en histoire et en diversité culturelle. Ses racines culturelles sont profondément ancrées par trois grandes influences : les cultures Chanés, Incas et Espagnoles. Les Chanés étaient l'un des peuples autochtones précolombiens de la région, contribuant à la richesse culturelle de la Bolivie avant l'arrivée des Incas et des Espagnols. Ils étaient réputés pour leur expertise en agriculture, en particulier dans la culture du maïs et du manioc, et ont laissé un héritage agricole durable qui persiste encore aujourd'hui. L'empire Inca, avec sa capitale voisine de Cuzco au Pérou, a étendu son influence sur la Bolivie au cours du XVe siècle. Ils ont apporté leur architecture spectaculaire et leur système d'irrigation sophistiqué, laissant derrière eux des vestiges tels que le site archéologique de Tiwanaku près du lac Titicaca, dans la région d'Altiplano. Les Incas ont également laissé une marque profonde sur la culture et la langue, de nombreuses coutumes et traditions incaïques étant encore célébrées par les populations autochtones boliviennes. L'arrivée des Espagnols au XVIe siècle a marqué un tournant majeur dans l'histoire de la Bolivie. Sous la colonisation espagnole, de nombreuses cultures autochtones ont été soumises à des pressions pour se convertir au christianisme et adopter la culture européenne. Cependant, les Boliviens ont également intégré des éléments de la culture espagnole dans leur propre identité, créant une fusion culturelle unique. Aujourd'hui, la Bolivie est un pays où les héritages des cultures Chanés, Incas et Espagnoles coexistent harmonieusement. Ses festivals, sa cuisine, sa musique et ses danses reflètent cette riche mosaïque culturelle qui en fait une destination rare avec des parcours, des visites grandioses. Sur les traces de sites remarquables de Bolivie Voyager en Bolivie, c’est partir à la rencontre de Monuments et Sites Naturels souvent classés au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO.  Voici quelques repères incontournables à découvrir lors de votre séjour avec Thaki Voyage. Fort de Samaipata, une merveille architecturale Après notre arrivée par Santa Cruz, capitale économique de la Bolivie, notre voyage commence (Jour 2) par la visite du Fort de Samaipata, une merveille architecturale, taillée à même la roche, nichée au cœur des montagnes verdoyantes de la région de Santa Cruz. Le fort était autrefois un lieu sacré pour les peuples autochtones locaux, mais il a également servi de point de contrôle stratégique pour les civilisations précolombiennes et plus tard pour les colons espagnols. La pierre a été sculptée avec une précision remarquable pour former des représentations complexes de divinités, de motifs géométriques et de symboles culturels. Taillé à même la roche, le Fort de Samaipata est un exemple exceptionnel d'architecture rupestre qui témoigne de l'ingéniosité des anciennes cultures de la région. Dès les premiers jours du voyage (Jour 2), il offre une expérience immersive dans l'histoire et la culture de la Bolivie et symbolise la richesse du patrimoine culturel bolivien. Le même jour, notre visite passe par le Parc de « Cascadas de Cuevas » à la rencontre d’une véritable merveille naturelle constituée de trois magnifiques cascades. Niché au cœur d'une forêt luxuriante, ce site remarquable offre pour les amoureux de la nature une expérience inoubliable, un spectacle époustouflant avec des cascades alimentées par des ruisseaux cristallins et leurs eaux dévalant des rochers escarpés. A la rencontre des fougères géantes de Samaipata et du Parc national d'Amboro Au 3éme jour de notre arrivée, nous partons à la rencontre des fougères géante du Parc Amboro. La Forêt de fougères géantes de Samaipata et le Parc national d'Amboro sont deux joyaux de la biodiversité situés en Bolivie, qui offrent un aperçu exceptionnel de la nature foisonnante de l'Amazonie. La Forêt de fougères g&ea...

Domaine du Somail : utiliser l’intelligence de la nature pour faire de grands vins

Le Domaine du Somail se trouve à l’est du Minervois, à proximité de Narbonne. Une cité qui a une belle histoire à raconter car elle était la première agglomération romaine au-delà des Alpes en Gaule. À l’époque, Narbonne était déjà une région viticole. « Dans le vignoble et aux alentours, des vestiges de villas romaines ont été retrouvés et il semble que la culture de la vigne était présente depuis 2000 ans », racontent avec passion Julie et François Fabre qui possèdent le domaine. Ce duo d'artisans-vignerons sait qu’il profite d’un terroir très privilégié qui, en plus de recéler un riche passé, offre toutes les conditions nécessaires pour concevoir des vins d’excellence en AOC Minervois. La terre de prédilection du mourvèdre Le vignoble du Minervois est l’un des plus vastes du Languedoc Roussillon. Il produit majoritairement des vins rouges qui se veulent à la fois tendres et veloutés, aux arômes de fruits mûrs et de tanins soyeux. Le mourvèdre est le cépage phare de l’appellation et plaît pour la richesse de ses arômes et sa structure tannique de haute qualité. Au Domaine du Somail, il s’exprime dans toute sa splendeur au même titre que les neuf autres cépages composant le vignoble. Établies sur 16 hectares, les vignes s’épanouissent sur un sol argilo-calcaire au sein d’un climat aux influences méditerranéennes. « Notre situation géographique nous permet d’avoir des vins en rondeur, ni trop puissants ni trop épicés, mais agréablement équilibrés », nous fait part Julie. Cette qualité ne résulte pas du hasard. Bien au contraire, la finesse, l’élégance et l’authenticité des cuvées sont obtenues grâce à un travail de très longue haleine respectant les préceptes de l’agriculture biologique et biodynamique. Des pratiques agricoles salutaires pour l’homme et l’environnement Sur les 20 hectares composant le domaine, 4 sont consacrés à la biodiversité. « Comme nous sommes en biodynamie, nous avons voulu avoir de la nature sauvage autour de nos vignes. Nos pourtours ont été aménagés pour créer une symbiose entre nos parcelles de vignes et l’extérieur. » Le travail des parcelles s’effectue de façon individualisée en priorisant les pratiques manuelles de la taille à la vendange. « Notre but est d’utiliser l’intelligence de la nature et de la reproduire dans nos cultures », fait savoir notre interlocuteur. Au-delà de la viticulture, cet état d’esprit qui se veut vertueux pour l’homme et l’environnement se reflète également dans les méthodes de vinification. Les vins sont sans sulfite et ne subissent aucun ajout tandis que les décantations sont naturelles. Des cuvées enchanteresses qui fleurent bon leur terroir L’assemblage des vins est aussi atypique car au Domaine du Somail, chaque cuvée révèle un cépage dominant. La cuvée « Vin de Plume » par exemple est composée à 80 % de mourvèdre et 20 % de syrah. Issue d’une culture biodynamique et d’une vinification classique en cuves en ciment brut, elle est gorgée de fruits, d’épices et de notes de garrigue et possède une capacité de garde de 5 à 10 ans. Preuve de sa qualité, ce cru a bénéficié de plusieurs distinctions : 90/100 par Robert Parker, 17/20 par Terre des vins 2020, 91 points par Wine Spectator 2020 sans compter la citation dans la Revue des vins de France 2020. La cuvée « François » va davantage exprimer toute la beauté de la syrah associée au carignan et au mourvèdre. C’est un vin fruité, intense, persistant avec une belle rondeur. « C’est une de nos plus belles réussites car il a une excellente tenue et pourtant il est dépourvu de sulfite », déclare celui qui a emprunté son nom à ce précieux nectar. Avec la cuvée « L’Authentique », le mourvèdre prime à nouveau et se combine tout en délicatesse avec la syrah. À la fois complexe et élég...

Le grill américain, chic et décontracté

Du bœuf de Kobe, à l’agneau d’Irlande en passant par le porc Genevois, le chef suisse doublement étoilé au Domaine de Châteauvieux Philippe Chevrier attise les braises dans son steak house à l’américaine. Cet authentique grill à l’américaine situé en plein cœur de Genève, sur la célèbre rue du Rhône est un repère idéal pour les fins gourmets. Célébrée dans un décor époustouflant, la viande est au centre des saveurs gastronomiques.  Un peu de New York à Genève Pour Philippe Chevrier, cuisinier genevois doublement étoilé, c’est un vieux rêve qui s’est réalisé, avec l’ouverture de ce grill en fin 2015, à Genève. Le chef multi-restaurateur qui a bâti sa réputation au domaine mythique de Châteauvieux  a toujours été fasciné par New-York. Preuve en est, il s’y rend régulièrement depuis 1984 pour participer au marathon. Plus qu’une inspiration, il a ramené du pays de l’oncle Sam de nouvelles façons de savourer la cuisine. Sur deux immenses étages boisés au chic incontestable tout de briques et de poutres, de matières brutes et de gros volumes, le décor de Chez Philippe semble tout droit sorti des quartiers de Brooklyn. Très fréquenté, l’établissement propose un dyptique au charme certain. Au rez-de-chaussée, le bar, lounge et décontracté propose à la carte burger, salades et viandes. Idéal pour un verre entre amis ou un repas sur le pouce. Le petit plus pour un moment after work : un pianiste qui accompagne les moments culinaires dans une ambiance conviviale. La brasserie est ouverte 7 jours sur 7 et prend les dernières commandes à 23h. A l’étage, c’est la partie grill-restaurant qui se dévoile. Plus intimiste, cultivant l’élégance et le raffinement cosy. Un immense loft au plafond haut et au décor vitré accueille le visiteur. Dans une ambiance tamisée et un design épuré, les chefs de Chez Philippe  mettent sur le feu une gastronomie tendre et juteuse. Le succès du restaurant repose en effet sur la grande variété de viandes proposées sur le grill. A la carte, vous trouverez une vingtaine de pièces de viandes cuisinées et réputées pour leurs qualités gustatives. On y trouve, entre autres, de l’agneau d’Irlande, du porc Suisse, du boeuf d’Australie et du bœuf de Kobe (japonais). De quoi satisfaire toutes les envies des gourmets. Des tranches de rêve dans l’assiette Comme toujours dans les établissements signés Philippe Chevrier, les produits locaux restent à l’honneur avec des viandes suisses d’exception. Gourmandes, les recettes que l’on retrouve aux tables sont toutes réalisées avec maîtrise et savoir-faire sur le grill. Les plus belles races de bœuf, maturées sur l'os pendant 3 à 5 semaines sont travaillées par les chefs sur la base d’une cuisson au bois de hêtre dont les vertus sont reconnues pour une cuisine plus saine et diététique mais protéinée. Chez Philippe, la viande est aussi sélectionnée sur des marchés d’excellence incontournable, nous dit-on. En témoigne une collaboration fidèle depuis l’ouverture de l’établissement avec la grande boucherie du Molard, une institution Genevoise incontournable depuis 1921. Un boucher est d’ailleurs présent le midi pour découper la viande sous l’œil des clients dans les règles de l’art. Loin de se confiner à l’art terrien, la cuisine prend aussi le grand large. Homards, crevettes, noix de Saint Jacques snackées et autre mets de la mer connaissent également l’épreuve du feu avant de rejoindre le bois somptueux des tables et du bar. Le restaurant propose également un joli banc d’huitres d’Oleron. Du côté des desserts, les clins d’œil à New York se multiplient avec l’Empire State Building, ce gros gâteau meringué,  servi aux fruits exotiques l’été et aux fruits rouges l’hiver. Le Genève-New-York est aussi à la carte, une sorte Paris Brest revisité et rebaptisé, véritable gourmandise agrémentée de chocolat et de café. ...