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© Philippe Vaurès Santamaria
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Interview avec Christopher Coutanceau
Chef du restaurant Christopher Coutanceau



Restaurant
2 étoiles au Guide Michelin
situé à La Rochelle
Région Nouvelle Aquitaine

Dans votre restaurant, comment définissez-vous votre cuisine ? Quels sont vos plats «Signature»? Avec quels produits aimez-vous travailler ?

Christopher Coutanceau Une cuisine de poissons, saine, de saison et éco-responsable mettant en valeur le produit pour le sublimer. Je suis un "cuisinier pêcheur".
L’univers marin est omniprésent dans mon restaurant qui surplombe la plage de la Concurrence à La Rochelle, du mobilier à la vaisselle, et bien sûr à la carte. Je ne travaille que des poissons de ligne, coquillages et crustacés issus d’une pêche locale, écoresponsable.
Défenseur de la pêche durable et de l’anti-gaspillage, passionné depuis ma plus tendre enfance, ma ligne directrice est claire depuis toujours. Et c’est dans mon restaurant éponyme, récompensé par deux étoiles Michelin que je gère avec mon associé Nicolas Brossard, que je m'’y atèle. A la criée tous les matins, je choisis avec amour et passion les plus beaux produits de la pêche, coquillages, crustacés ou poissons. En grand passionné, je m'investis fortement dans la défense de la faune et de la flore marine. Je collabore avec de nombreuses associations de préservation des ressources marines. Je sors un livre le 9 Mai prochain aux éditions Glénat qui sera une ode à cet univers marin et à ma cuisine que je chéris tant : « Christopher Coutanceau, Cuisinier Pêcheur ».

Quelles émotions avez-vous ressenties lors de la remise des étoiles du Guide Michelin ?

CC Beaucoup de joie de conserver nos deux étoiles depuis 32 ans et la motivation d'aller tous les jours encore plus loin dans l'excellence.

La cuisine est faite chaque jour de partage et d'émotions. Toutefois, certains moments de la vie sont à privilégier plus que d'autres... Pouvez-vous nous confier vos plats rêvés pour :
- Un repas de Noël ?

CC Que ce soit des huîtres / du foie gras / un chapon mais le plus important c’est avec qui ont le partage…

- Un repas de la nouvelle année ?

CC Pour la nouvelle année, nous travaillons mais mettons tout en œuvre pour rendre nos clients heureux. Le client est roi. Et C'est Nicolas Brossard, mon associé et ancien chef sommelier, qui est animé par la même volonté de mettre en valeur le patrimoine gastronomique régional. Il fait la part belle aux vins charentais et vendéens, étoffant avec appétence une cave réputée depuis plus de trente ans, une des plus belles de France avec plus de 1800 références et 19000 bouteilles.

- Un repas de Saint-Valentin ?

CC Pour la Saint-Valentin j’aime les Saint Jacques à la truffe et pour suivre un homard avec sa sauce corail et un dessert au chocolat

- Un repas de la fête des mères ou des pères ?

CC Pour la fête des Mères ou Pères un plateau de fruits de mer. Je sais que mes parents adorent ça!

Au fait, pour votre mariage, qui a fait la cuisine ? Pouvez-vous nous indiquer les plats cuisinés ?

CC Je ne suis pas marié, mais si c’était le cas je le ferai au restaurant Christopher Coutanceau évidemment avec mon équipe. La vue est magique !
et je cuisinerai ceci:
- Civet de homard
- Bar de ligne, artichauts sauce Saint-Emilion
- Langoustines vivantes en tartare et caviar.
- Pigeon de Madame Le Guen aux épices.
- Fromage
- Pièce montée.
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© Philippe Vaurès Santamaria

Sans trop réfléchir, pouvez-vous nous confier votre plus beau souvenir gustatif et certaines des émotions procurées ?

CC Sans hésiter, chez André Léon à Cadix : 18 plats sur les produits de la mer : dont une Peau de murène soufflée, de la Charcuterie marine, Lisettes, oursins et caviar. Je me souviens de chaque saveur et chaque plat.

D'après la célèbre devise de Prosper Montagné "On ne fait du bon qu'avec du très bon", pouvez-vous nous révéler deux ou trois de vos adresses gourmandes. Vos producteurs et produits préférés sur votre région ou ailleurs (vins, produits frais, ou autres...)

CC Mon ami Philippe Bailly, « la ferme du maréchal » agriculteur bio de légumes qui travaille que pour moi selon mes listes de saison.
Mon ami Stephane Boutin « Les viviers Renaud Boutin » au port de pêche de La Rochelle qui fait des coquillages et crustacés.
Mon ami Laurent Hurteau mytiliculteur, avec les moules de bouchots de Charon.

On parle aujourd’hui beaucoup de cuisine fusion, de plats végétariens, d'aliments biologiques, de « Trashcooking » (ingrédients destinés normalement au rebus), de « Freakshakes » pour marier un dessert à une boisson... Selon vous quelles seront les grandes tendances de la cuisine de demain ?

CC Je pense que c’est la cuisine de beaux et de vrais produits de saison qui sont mis en valeur dans les règles de l’art, tout simplement.

Culture - Cinéma Quelle est votre scène préférée de cinéma au restaurant ? Un souvenir de film avec une séquence particulière...

CC 2 scènes mythiques:
« Le grand restaurant » avec Louis de Funès pendant les entraînements pour le service en salle.
« L’aile ou la cuisse » avec la vérité des produits Tricatel. Un film visionnaire !
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© Sylvie Curty
© Sylvie Curty
© Sylvie Curty

Si vous aviez un hommage à adresser à Paul Bocuse, quel serait-il ?

CC Monsieur Paul Bocuse était le Pape de la cuisine Mondiale, il nous a mis sur le devant de la scène et a fait reconnaître notre métier. Il s’est toujours battu pour les artisans producteurs, nous avons perdu notre père.
Adresse | Contacts utiles
image-prop-contact-christopher-coutanceau Christopher Coutanceau Plage de la Concurrence
17000 La Rochelle

Tél. : 05 46 41 48 19
Site Internet

Récompenses
2 étoiles au Michelin
Membre de l’association des Grandes Tables du Monde
Membre des Relais et Châteaux

Christopher Coutanceau : les avis

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Les vins Hertz : de la pureté à l’élégance

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Cette belle propriété de 24 hectares est située entre Valréas et Montbrison-sur-Lez. Elle appartient et est gérée par Patrice Mery, un passionné qui est dans le métier depuis 1976, succédant à son grand-père en 1981. Le Domaine des Treilles appartient à la famille depuis 8 générations c’est-à-dire 1772. En 1994, Patrice décide de s'engager dans la démarche de l'agriculture biologique, et obtient le label 3 ans après. Il plante 1000 pieds d'oliviers en 1999 et se lance dans la fabrication de l'huile d'olive, toujours en agriculture biologique. Aujourd'hui, ce vigneron de 57 ans en est à son 40e millésime de vins. Les avantages de l'agriculture biologique Depuis 1994, le Domaine des Treilles adopte une agriculture biologique avec deux labels. Le premier est celui attribué par l'organisme européen ECOCERT, qui délivre son agréement chaque année. Depuis 2011, le domaine est aussi certifié par le label de " Nature et Progrès ", encore plus sévère dans ses contrôles. " C'est une double garantie pour le consommateur " explique Patrice Mery. Dans les faits, cela  implique des procédés de production drastiques à suivre. En premier lieu, tous les produits chimiques quels qu'ils soient et dédiés au traitement des cultures sont strictement interdits. Le sol est travaillé par labours et griffages et les vignes sont traitées avec des produits naturels comme le soufre ou le cuivre à faible dose. Ensuite, le processus de vinification s'effectue sans filtration ni enzymage avec une utilisation en quantité infime de sulfite ( - 25mg/ litre ) pour conserver le gout du terroir dans les cuvées. Une belle sélection de vins « Le Domaine des Treilles produit annuellement dans les 900 hectolitres de vins. Ils sont composés de quatre vins dont un blanc et trois rouges qui sont en appellation d'origine contrôlée Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Valréas » raconte Patrice. La " Cuvée de la Pierre Plantée " 2015 sans sulfite est issue d'une parcelle à cheval sur la Drôme et le Vaucluse. Elle est élaborée à partir de Syrah et de Grenache en parts égales. Son terroir argilo-limoneux confère à ce vin un nez très floral, avec des notes de fruits rouges, réglisse, vanille et épices en bouche. L’idéal est de le servir avec une côte de bœuf, un magret de canard ou un chapon farci. Le " Côtes du Rhône Villages Valréas " est un vin de Syrah et Grenache noir. Il se caractérise par des notes de fruits rouges mûrs. Il est épicé et cacaoté en nez, avec une bouche charnue et des tanins puissants. Il se déguste en alliance avec du gibier, de la daube ou des desserts au chocolat. Avant de le savourer, il est conseillé de le carafer pour qu'il libère ses arômes. Une huile d'olive bio « Depuis 1999, le Domaine des Treilles s'est aussi lancé dans la production d'huile d'olive afin de diversifier son activité. Comme pour le vin, cette huile est produite suivant une démarche biologique. » précise le vigneron. Une partie de la production du domaine est élaborée au sein même du domaine avec le moulin itinérant " Le moulin de Marie ". L'autre partie est transformée dans le moulin de Mirabel-les Baronnies. Cette huile très fruitée, lactée et douce propose des arômes délicats de noisette et d'amande. Elle accompagne idéalement les poissons, salades, viandes blanches ou chèvre affiné. ...

Restaurant Le Caroubier :
une belle surprise au cadre marocain

Que ce soit pour un dîner en amoureux, un repas en famille ou des retrouvailles entre amis, les lieux se prêtent merveilleusement à toutes les occasions de vie. Véritable invitation au voyage, Le Caroubier propose une cuisine gastronomique marocaine particulièrement ensoleillée, avec d’authentiques saveurs d’ailleurs. Ambiance orientale dans les assiettes comme dans la salle Difficile de résister à son savoureux pigeon sucré-salé aux amandes et au miel, servi dans des feuilles de brick au four, ou à son tajine d’agneau aux amandes, pruneaux, cannelle et quatre épices à tomber par terre ! Terminez avec une douceur andalouse aux figues, dattes et écorces d’oranges confites, qui constitue un véritable délice pour les papilles ! Le Caroubier, c’est aussi l’hospitalité et le service réunis, des qualités si chères aux Marocains, et qui règnent en permanence au sein du restaurant. Le personnel est accueillant et disponible, afin de vous faire vous sentir comme à la maison.  Le restaurant est privatisable pour accueillir des soirées à thèmes, selon vos préférences. Il suffit d’en formuler la demande. Pour accompagner chacun de vos repas, la maison vous invite à goûter à son excellent vin rouge marocain, le Riad Jamil de la région de Meknès, qui est élevé dans des vieux fûts en chêne… une très belle découverte.    ...

Champagne Legouge Copin : des vins de terroir pour sublimer tous vos moments de vie

Créée en 1962 par Serge Copin, l’exploitation familiale est reprise en 1992 par sa fille aînée, Jocelyne, et son époux, Jean-Marc Legouge. De là naît Champagne Legouge-Copin, situé sur les coteaux sud de la vallée de la Marne, à 20 km d’Épernay. Entre tradition et innovation, le domaine prône l’authenticité et la qualité de ses cuvées, qui promettent une expérience gustative hors du commun.    Une perle de la vallée de la Marne Créatrice de style et d’émotions, la maison Legouge-Copin sait flatter les papilles des amoureux de champagne. En grands passionnés, Jean-Marc et Jocelyne s’attachent aux valeurs de convivialité, de simplicité et d’authenticité, qui rythment leurs activités, de la vigne aux vins. Le vignoble, situé à Vandières, s’étend sur cinq hectares et comprend les trois cépages champenois, à savoir 75 % de Pinot Meunier, 20 % de Pinot Noir et 5 % de Chardonnay. Dans une volonté de préserver la qualité et la typicité de leur terroir, ainsi que l’environnement et la biodiversité, les propriétaires ont opté pour une viticulture raisonnée. « Nous utilisons le moins possible de désherbants. Nous labourons nos parcelles de vignes et dans les coteaux, nous privilégions l’enherbement », confie Jocelyne. Le Rosé de saignée, un champagne d’exception La maison travaille en collaboration avec un groupement de vignerons pour la vinification et l’élaboration des bouteilles. Les sept cuvées ont été créées avec patience et savoir-faire, pour qu’elles puissent révéler leur propre personnalité et une qualité régulière. Parmi ces bijoux qui font la fierté de l’entreprise s’inscrit le Rosé de saignée Brut. Dans le respect de la tradition ancestrale, les raisins sont macérés dans leur jus durant environ une dizaine d’heures, jusqu’à obtenir une coloration naturelle et libérer une myriade d’arômes riches et puissants. Autre incontournable : le Brut millésime 2011 Inspirations, « un nom pour exprimer la passion qui lie le vigneron et l’amateur, à travers les créations et les sensations ». Ce champagne, synonyme de puissance et de maturité, assure une belle expérience sensorielle. Un 100 % Chardonnay, la cuvée À fleur de Note millésime 2008, quant à elle, est l’un des fleurons de la gamme. Ce champagne alliant délicatesse et musicalité aromatique offre un nez plein et gourmand, une bouche riche et charnue, le tout sublimé par des bulles fines garantes de fraîcheur. ...

Esens'All : des découvertes gustatives au quotidien

Laurent Pichaureaux œuvre seul en cuisine. Chaque jour, suivant ses inspirations, ses intuitions et, surtout, les produits bio de saison, il invente de nouvelles compositions, où herbes, fleurs et épices douces subliment les plats. Il privilégie les poissons, les crustacés et les végétaux. Il aime utiliser les fruits secs, le sésame, l’anis vert. Les alliances sucrées-salées sont souvent mises à l’honneur, comme une sauce de soja avec décoction de miel ou de la marjolaine avec un beurre mousseux agrémenté d’un jus salé. Une ambiance végétale Ouvert fin 2012, le restaurant Esens’All se situe dans une rue peu passante, parallèle à la rue de Rome, dans le 17e arrondissement de Paris. Ici, tout est fait pour que le client se sente à l’aise, au calme, loin de l’agitation parisienne. Un mur végétalisé, du chêne, des galets, de l’espace entre les tables, de petits rideaux aux fenêtres, une lumière douce, un fond musical : tout pour une ambiance résolument cosy et intimiste. Chaque assiette comme un tableau Ici, vous vous laissez guider pour un voyage gustatif en 6 ou 8 assiettes. Le chef prend en compte vos contraintes alimentaires (végétarien, sans gluten, allergies…). De plus, il ne propose ni abats ni huitres. Si vous optez pour 6 assiettes, vous pourrez découvrir une entrée froide, une entrée chaude, un poisson, une viande, puis le choix entre 2 desserts ou fromage et dessert. Pour 8 assiettes, vous pourrez déguster 2 entrées supplémentaires. Chaque assiette est conçue comme un tableau, qui se dévore des yeux, avant de révéler tous ses pouvoirs au niveau des papilles. Vous pourrez, par exemple, vous régaler en entrée d’un saumon fumé au bois de châtaignier, wakamé, yaourt grec et marinade à base de câpres. Ou d’une mozzarella au jus de truffes servie avec du céleri croquant. En poisson, d’une lotte au cresson sauvage et cerfeuil tubéreux. Et en viande, d’un filet de canette de Challans maturé, jus aux airelles, accompagné d’une purée de panais et de poires confites au miel de châtaignier. Enfin, ​le chocolat termine toujours le repas sous la forme de ganache, de biscuit, de moelleux ou de fondant. Des vins essentiellement bio Le restaurant privilégie les vins bio, mais vous pourrez également accompagner votre repas d’un bordeaux ou d’un bourgogne. Tous les soirs, 3 verres de vin à découvrir sont suggérés pour le menu à 6 assiettes. ...

L'Atlantique : repas gastronomique dans une ambiance jazzy

C’est en février 2014 que Soufiane Rachouque, le gérant, ouvre l’Atlantique. Il y propose une cuisine bistronomique dans un cadre aux allures de bateau qui invite à une croisière, à la découverte des saveurs du monde. Les grands esprits se rencontrent Soufiane effectue ses études en hôtellerie à Lausanne.  Il fait ses premières armes à l’Hôtel InterContinental à Genève pour ensuite devenir maître d’hôtel pendant trois ans pour le compte d’une grande famille. Après avoir notamment exercé durant 4 ans au Sofitel puis à l’issue d’un long séjour à Londres, il a l’idée de lancer son propre restaurant. Dans cette optique, il revient sur la presqu’ile et tombe sur ce charmant restaurant qu’il s’empressa d’acquérir. Il vivra cette aventure aux côtés de Nicolas Schmitz, un chef passionné et dynamique à qui Soufiane attribuera toute sa confiance. L’impressionnant parcours de ce jeune chef parle de lui-même. Alain Ducasse, Michel Guérard, Antoine Westermann… Nicolas a travaillé au côté des plus grands noms de la gastronomie française. Son expérience se reflète au travers de sa cuisine à la fois gourmande, savoureuse et maîtrisée. Une cuisine du terroir Le chef n’utilise que des produits locaux fournis par les petits producteurs de la région et des environs. Tout est frais et fait-maison, une exigence que Nicolas met un point d’honneur à mettre en avant. Puisque le restaurant est spécialisé dans la préparation de poissons et de fruits de mer, il s’approvisionne auprès des pêcheurs du coin qui apportent quotidiennement leurs trouvailles. Pour l’acquisition des fruits et légumes, le chef travaille en étroite collaboration avec une maraîchère qui veille à sélectionner ses meilleurs produits. Sinon, il se rend sur les marchés du Port-Haliguen, de Saint-Pierre-Quiberon et de Quiberon en compagnie de son second. Le fromage et les viandes issus de la région de Bretagne illustrent leur attachement au terroir. Une carte à multi-facettes A la carte, le tartare de saumon en mille-feuille d’ananas relevé au gingembre et citron vert, le tout assaisonné d’une vinaigrette mangue et passion, est un délice pour les papilles. En plat de résistance, le pavé de cabillaud en croûte d’herbes, tombée de chou vert et jambon Serrano fait partie des quatre suggestions disponibles. Pour clore le repas, la crème brulée à la vanille Bourbon apporte une note de douceur et de gourmandise. Dans la gamme des menus à ne pas rater figure la formule « Libre ». Elle est créée selon l’humeur et l’inspiration du chef qui invite les convives à vivre un instant culinaire des plus délectables. Servi à l’ensemble de la table, ce menu surprise laisse transparaître tout le talent et la créativité de Nicolas. Côté vin, la cave est constituée essentiellement de vins blancs notamment de Loire, parfaits pour accompagner les fruits de mer. Parmi les suggestions de la maison figure notamment le Mersault AOC Bourgogne 2013 du domaine des Champs-Lins. Dans la gamme des vins rouges, le Château La Nerthe du domaine Châteauneuf-du-Pape de la Vallée du Rhône-Sud fait voltiger les papilles. Cadre chic et chaleureux Dès l’entrée, la terrasse en teck offrant une vue sur le vieux port de Haliguen attire toutes les attentions. Durant l’arrivée des beaux jours, elle promet des moments de convivialité pour un apéro entre amis ou un dîner romantique en amoureux. L’intérieur de la salle affiche une décoration marine avec une prédominance de couleurs gaies et sophistiquées, le tout baignant dans une belle luminosité grâce à la présence de la grande baie vitrée. Le soir, les pianistes dans l'âme sont conviés à prendre place au piano pour partager leur talent avec l'ensemble de la salle.  ...

L'Assise : la brasserie moderne nantaise

Au cœur de Nantes, un endroit exceptionnel attire la curiosité et l’intérêt : L’Assise. Il s’agit d’un restaurant installé dans les murs de l’ancienne cour d’assises, datant de 1851 et rénovée par l’architecte Jean-Philippe Nuel. Le restaurant joue la carte de l’élégance et de la modernité, tout en gardant son charme originel. Les meubles de couleur rouge et fuchsia apportent une touche de fantaisie, tandis que le jeu de faisceaux colorés projeté sur les murs à la nuit tombée invite à un voyage à la découverte de l’univers du célèbre écrivain nantais Jules Verne. Durant les beaux jours, les terrasses révèlent des couleurs gaies et vibrantes, qui sont en parfaite harmonie avec la salle intérieure.   Une cuisine fusion Tout comme l’endroit, la cuisine proposée est d’une élégance rare. Avec subtilité, le chef Frédéric Laval revisite les grands classiques de la gastronomie française, en y apportant une petite touche de modernité. Son but est avant tout de proposer des plats simples mais créatifs, où les produits sont mis en avant. Parmi eux figure le fameux tartare de Saint-Jacques acidulé d’espuma d’huitres ou encore l’émincé de ris de veau aux douceurs d’oignons rouges à l’encre de seiche et vanille. Et pour épater les gourmands curieux, le chef n’hésite pas à s’aventurer sur de nouveaux horizons culinaires. Il propose ainsi des plats venus d’ailleurs, notamment issus de la cuisine asiatique et italienne, retravaillés à la façon Laval. Une occasion pour les convives de déguster le savoureux tataki de bœuf à la sauce teriyaki, accompagné d’une mousseline de pommes de terre au wasabi. Ce plat a été adapté d’une recette japonaise qui, à l’origine, a pour base le thon et l’espadon. Les saveurs de cette suggestion culinaire sont rehaussées par un succulent Médoc Cru Bourgeois, Château Les Ormes Sorbets 2007. D’ailleurs, côté vins, la cave tente de satisfaire toutes les envies grâce à ses nombreuses références.   La cuisine est un travail d’équipe Le chef Frédéric Laval ne manque donc pas d’idées pour exprimer et exploiter son amour et sa passion pour la cuisine. Le principal but étant de répondre aux attentes des convives. Et, pour cela, il a toute une équipe derrière lui pour le soutenir et l’aider. Fidèle aux valeurs « Yes I can » du groupe, celle-ci exprime une volonté de tendre vers l’irréprochable et veille à assurer la meilleure qualité de service. La carte, élaborée avec le personnel, reflète d’ailleurs cet esprit d’équipe. En accord avec les produits de saison, elle est régulièrement renouvelée. De même pour les menus qui ont été créés pour s’adapter aux envies et au budget des convives. Ainsi, il y a le menu Pause Déjeuner à 17 €, qui est servi en moins de 30 minutes. En attendant celui-ci, une soupe froide ou chaude est servie en guise d’amuse-bouche pour faire patienter les convives. Pour les tout-petits, le menu enfant est constitué de plats savoureux et équilibrés, adaptés à leurs besoins. Enfin, le menu Nantais à 35 € rend hommage à la ville. Côté desserts, c’est le chef pâtissier Emmanuel Lebreton qui surprend avec des créations simples et savoureuses telles que la tarte crémet nantais au parfum de coing, le sablé breton crémeux au citron et à la bergamote ou encore la religieuse au caramel beurre salé. ...

La Bascule du Chevillard :
l'adresse des vrais amateurs de viandes

Avec son cadre chaleureux dès la terrasse, son intérieur inspirant le bistro traditionnel et le chic, sa clientèle toujours de bonne humeur de jour comme de nuit, son ambiance regorgeant de vitalité, sans oublier la bonne bouffe bien délicieuse, La Bascule du Chevillard est le pont direct entre festivité et grosses dégustations. En effet, ce troisième établissement familial de l’empire Carmen est le reflet de la qualité, de la diversité et, plus important, du savoir-faire. La qualité au rendez-vous Avec de la viande de choix tout droit venue de chez des grands noms comme Sud Viandes Distribution, Maison Garcia et Maison Samaran, des fruits frais de chez Le Jardin du Rempart, des cakes de la boulangerie pâtisserie Serres, du bon café de chez J. Bacquié, sans oublier les savoureux produits de chez Betty Fromager, le restaurant La Bascule du Chevillard n’opte que pour une cuisine de saison et de type terroir.  Ici, la cuisine est significativement axée sur les préparations avec viandes qui ont la manie de toujours mettre l’eau à la bouche. Le restaurant est particulièrement spécialisé dans la présentation et la mise en valeur des plats. Mise en valeur qui suscite vraiment l’envie de se régaler des délices concoctés en cuisine. Menu diversifié et plats savoureux Des entrées composées de savoureuses salades et de charcuteries aux desserts penchant entre sucré et salé, tout en passant par des plats de résistance accompagnés de gros morceaux de viande, au restaurant La Bascule du Chevillard, beauté des plats et odeurs de cuisine sont un appel certain à l’appétit. Le menu des entrées se compose notamment de plats comme les salades de bœuf au gros sel, de maraicher, de chèvre chaud au miel, mais aussi de la salade du Gers. Une gamme variée de plats de résistance est également à l’honneur avec du poisson et divers types de viandes : bœuf, volaille, veau et cochon. Côté bœuf Simmental sont proposés le pavé de bœuf accompagné de ses sauces, la côte de bœuf à la moelle, le filet de bœuf accompagné de sauce bordelaise, le steak tartare et la pièce de bœuf aux pois. En matière de volailles, le magret de canard à la ficelle et aux pommes forestières ou encore la cuisse de canard confite figurent parmi les favoris. Par ailleurs, le pied de cochon Hic-Hic et le carpaccio de cervelle de veau mariné ne manquent pas d’attirer l’attention. Tout particulièrement, on note les fameuses frites qui sont vraiment appréciées par l’ensemble de la clientèle de la Bascule du Chevillard. Enfin, en dessert, rien de mieux que de clore avec un sorbet ou une glace, de la crème caramel, du fromage ou encore un gâteau de riz. Le restaurant de toutes les situations Que ce soit pour un rendez-vous entre amis, en famille, entre collègues ou encore en couple, La Bascule du Chevillard demeure le lieu indiqué pour passer un merveilleux moment en bonne compagnie. Le service est de qualité et la pleine satisfaction des clients passe avant tout autre chose.  De plus, les prix sont abordables, avec un menu entrée-plat-dessert à 24 € et le menu de midi entrée-plat ou plat-dessert à seulement 15 €. Concernant les vins, la carte, bien que restreinte, saura toujours réserver de très agréables surprises, grâce aux conseils du sommelier.  Ouvert du lundi au samedi, de 12 h à 14 h, et du mardi au samedi, de 20 h à 23 h, fermé le dimanche et le lundi soir, le restaurant fait vite le plein. Il est dès lors conseillé de réserver, et uniquement par téléphone. La Bascule du Chevillard : la table des amateurs de viandes et de la bonne chair à découvrir, et où l’on y retourne, sans hésiter. ...

Distillerie La Favorite : des rhums authentiquement martiniquais

À travers ses spiritueux issus d’un autre temps et un mode d’élaboration traditionnel qui a traversé les âges,  Distillerie La Favorite séduit non seulement les visiteurs par ses rhums exceptionnels mais aussi par son côté pittoresque. Il était une fois une distillerie Fondée en 1842, Distillerie La Favorite s’érige comme une véritable institution en Martinique. Elle fait l’objet d’un rachat en 1905 par la famille Dormoy. Cette dernière installe alors à l’époque une machine à vapeur, qui, d’ailleurs, est encore fonctionnelle de nos jours. Depuis, la distillerie a connu trois générations de Dormoy. Sous l’impulsion d’André Dormoy, elle obtient le fameux label rouge en 1973. Pour l’AOC, il a fallu attendre 22 ans pour obtenir gain de cause auprès de l’organisme responsable. Mais le jeu en valait la chandelle !  Un savoir-faire immuable Cette entreprise à taille humaine qui emploie treize personnes à l'année (et plus de 30 en période de production) assure une production authentique et artisanale depuis plus de 100 ans. Distillerie la Favorite dispose d’une plantation de canne à sucre s’étendant sur 62 hectares. Tout est fait sur place ! De la coupe (qui s’effectue encore à la main) en passant par l’extraction, la fermentation jusqu’à la mise en bouteille. Cela démontre une maîtrise totale de toute la chaîne de production. Incomparable dans toute l’île, Distillerie la Favorite est la dernière du genre à utiliser des éléments de broyage actionnés uniquement par la machine à vapeur. Une machine d’origine datant de 1906 et fabriquée par Henri MARRIOL. La distillation proprement dite se fait grâce à des colonnes créoles en cuivre, et ce, dans le respect de la tradition. En ce qui concerne l’énergie, la distillerie est autonome et fonctionne en circuit fermé. En effet, les fibres de cannes restantes après extraction servent par la suite de combustibles pour alimenter les fours. Distillerie La Favorite intègre donc non seulement une dimension patrimoniale mais aussi écologique. La production en chiffres En moyenne, l’entreprise produit chaque année à peu près 500 000 litres de rhum, soit à peine 3% des volumes produits en Martinique. Mais la production reste tributaire du climat. Elle peut tout aussi bien connaître une hausse ou enregistrer une baisse selon le cas. Ainsi, 75 % de la production est réservée au marché local. Le reste (25 %) est destiné à l’exportation dont le tiers (1/3) dédié à la métropole. Les 2/3 arrivent sur le marché européen (Allemagne, Belgique, Espagne, Andorre, Italie) et nord-américain (les États-Unis). Des rhums de qualité supérieure Respectant un cahier des charges très strict, Distillerie la Favorite est à même de garantir la qualité à tous les consommateurs. La maison propose une gamme étoffée de rhums vieux et hors d'âge et des rhums blancs très parfumés, fruités aux arômes prononcés de canne fraîche, le tout dans le respect d'un équilibre entre tradition et innovation avec des embouteillages nouveaux, suivant les nouvelles tendances de consommation. ...

12e Biennale d’Issy : « Paysages, pas si sages »

Quel regard portent les artistes sur le paysage qui nous entoure ? Contrairement à leurs aînés des grands courants picturaux (classique, baroque, romantique, réaliste, impressionniste…) qui se sont passionnés pour le paysage, les plasticiens contemporains ne l’abordent plus seulement pour l’idéaliser ou le traduire. Les artistes de la Biennale d’Issy nous livrent leur vision du monde à travers la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin et la vidéo. La puissance de la nature au cœur du réchauffement climatique Les artistes s’attachent aussi bien aux aspects les plus alarmants de l’intervention humaine sur Terre qu’à l’évocation de la majesté et de la beauté de la nature. Ainsi, Nils-Udo traduit la force créatrice de la nature dans sa peinture tandis que François Bard représente des rocs inamovibles. Frédéric Oudrix nous offre une végétation exubérante, Stéphane Erouane Dumas des forêts de bouleaux figés par le givre se reflètant dans un lac gelé. Traqueur d’orages, Basile Ducournau parcourt le Nouveau-Mexique pour capter le moment précis où la foudre tombe parfaitement dans l’axe d’une route qui s’éloigne en direction de l’horizon. Madame Briot, un arbre sculptural à l’élégance féminine, semble être renversé. Mais il est bien réel et révèle la richesse méconnue de la nature. Dans les autres œuvres d’Emma Tandy, la végétation y apparaît luxuriante, tout comme dans les friches que photographie Yann Monel. Le paysage soulève de nombreuses questions, notamment celle de l’environnement. Avec ses Paysages nucléaires présentés en diptyques, Jean-Pierre Attal met en perspective un avenir nucléaire incertain, avec une usine implantée dans son environnement naturel d’un côté, le même site dépourvu d’installation humaine de l’autre. Brigitte Sillard aborde la question du changement climatique avec son image d’un palétuvier qui dépérit à Madagascar dans une mangrove disparue. Régis Rizzo peint des lycaons de la savane africaine sur fond de paysage industriel pour illustrer le retour des animaux sauvages dans les villes. Cristina Ruiz Guiňazǔ présente un ange assoupi sur le sol d’un désert s’étendant à l’infini, et Pierre Monestier d’étranges quadrupèdes à gueule de canon décimant une armée sans armes. Quant à Rubén Fuentes, il peint des étendues montagneuses dont les cimes prennent la forme de silhouettes d’anciennes déesses précolombiennes, dénonçant la disparition des forêts primaires. Le paysage, terrain d’expression des artistes engagés Les artistes présentent aussi leur vision de l’évolution du paysage, avec lucidité, de manière parfois engagée. Ainsi, Caroline Secq dénonce l’apparition d’un 8e (in)continent avec une installation d’objets et de sacs plastiques rejetés par la mer qu’elle récolte sur les plages. Christophe Dalecki détourne nos objets du quotidien en plastique et donne naissance à de grands bouquets d’ombres et de lumière verte.  Certains artistes révèlent l’empreinte de l’homme sur le paysage, comme Justin Weiler avec ses dessins semblables à des partitions dont les notes s’avèrent être des impacts de balles ; une musique douloureuse, témoin du lourd passé de la guerre civile au Liban. A Beyrouth, les anfractuosités provoquées par les tirs deviennent des nids d’oiseaux dans les fresques réalisées et photographiées par le street artiste Anoy. D’autres, comme Barthélémy Toguo, sensible aux situations de détresse en Afrique et dans le monde, nous livrent des œuvres engagées : ainsi, Jugement dernier est composé de deux mains levées, comme en joue face à l’obstination de l’humanité à s’autodétruire. Avec ambivalence, les aquarelles de Jean-Michel Alberola inspirent la quiétude de scènes champêtres, alors que nous sommes face à la désolation du camp de Birkenau où la nature finit par recouvrir la voie ferrée et ronger les baraquements. Dans une architecture sans vie, Anselm Kiefer mêle ses ...

Les Haras :
La Brasserie des temps modernes de Strasbourg

Installée dans les anciens Haras nationaux, datant de l'époque de Louis XV, La Brasserie Les Haras fait actuellement la fierté de tout Strasbourg. Ouverte depuis 2013, elle s’est construite une réputation qui n'est plus à faire que ce soit au niveau national qu’international. En effet, l'établissement a remporté en 2014 le prix du meilleur design de restaurant au monde. En 2015, il a été sacré "meilleure brasserie" par le célèbre critique gastronomique Gilles Pudlowski dans son Pudlo Alsace 2015. Et au début de cette année 2016, la qualité de sa cuisine a valu une assiette auprès du Guide Michelin. A la tête de ce succès, le chef à trois étoiles Marc Haeberlin supervise une équipe gagnante composée du brillant Maxime Muller comme directeur d'exploitation, le surprenant chef François Baur en cuisine appuyé par la créative Tinh Tran, la maestro de la pâtisserie et enfin, Guillaume Zehnacker, le magicien des cocktails.   Un endroit qui éblouit les yeux... Une fois la porte franchie, un univers qui fascine et qui enivre en même temps se dessine. Dans ce décor rustico-chic signé Patrick Jouin et Sanjit Manku de l'agence Jouin Manku, un luxe inspiré par la sobriété du monde équestre est mis en avant. Dès l'entrée, la convivialité et le partage sont à l'honneur. Au milieu de la salle, un bar sympathique et un espace Lounge avec fauteuils en cuir et quelques tables pour servir les apéritifs ont été installés. Au fond, une cuisine circulaire ouverte offre un spectacle des plus réjouissants. Mais, l'élément le plus impressionnant dans ce décor est l'imposant escalier circulaire qui se dresse au milieu de la salle, à quelques pas du bar. Véritable pièce maitresse de l'établissement, il semble être suspendu dans les airs ou en apesanteur. En empruntant ce fleuron architectural, on accède à l'arène du service au premier étage. Tout comme le rez-de-chaussée, la décoration démontre le parfait mariage du traditionnel et de la modernité. L'ambiance est toujours aussi chaleureuse et la lumière tamisée apporte une petite touche de douceur à l'ensemble. Sur les deux niveaux, La Brasserie peut accueillir jusqu'à 150 personnes dont 20 places dans la salle privée Yourte. Et durant l'été, la terrasse propose 110 couverts dans la paisible cour intérieure de ce monument classé historique depuis 1992.   Une cuisine qui ravit les papilles... Tout cet esthétisme se découvre également au travers des plats. A la tête de la brigade, le chef François Baur veille à ce que chaque met soit digne de la beauté des lieux. Doté de ses plusieurs années d’expériences auprès de grands établissements gastronomiques, il a su affiner son empreinte culinaire. Aujourd’hui, c’est auprès de La Brasserie Les Haras qu’il exploite son talent en proposant des plats savoureux et originaux. Fidèle à « l’esprit brasserie », il reprend les grands classiques de la cuisine française tout comme les spécialités alsaciennes en y apportant une petite touche de modernité. Etant un aventurier, il n’hésite pas à s’inspirer de la cuisine du monde pour proposer des plats aussi créatifs que savoureux. A la carte, les convives découvrent le nouveau goût du foie gras de canard Haeberlin au chutney mangue aigre-doux avec une brioche tiède en entrée, du fameux burger d’agneau épicé aux épices d’orient ou du tronçon de lotte cuit dans un beurre blanc au rhum et quinoa à la pomme de granny smith, pour ceux qui préfèrent les poissons, en plat de résistance et le succulent tiramisu pomme vanille en dessert. Le midi, les convives pourront opter pour le menu du jour allant de 31 € à 36 €. Pour accompagner dignement les plats, la carte de vins recèle quelques pépites. Signée Serge Dubs, le célèbre sommelier, elle présente environ 120 références. Le tout servi par un personnel chaleureux et sympathique sous la supervision de Philippe Schmermesser.    ...

Gloria Maris : artisan d’excellence de l’aquaculture marine française

Initiée dans la Corse des années 90 avec la PME éponyme, l’aventure de Gloria Maris Groupe est celle d’une passion. Celle qui anime les différentes entités spécialistes de l’aquaculture marine dirigées par Philippe Riera, le PDG. La capitalisation des expertises partageant le même socle de valeurs – protection des ressources et démarche de développement durable – fait aujourd’hui la force de ce groupe qui cultive l’excellence en défendant son statut d’artisan soucieux d’offrir aux consommateurs des produits de qualité. Des espèces nobles élevées dans des fermes marines Gloria Maris Groupe prend le parti de privilégier la haute qualité aux gros volumes de production. De très faibles densités d’élevage sont pratiquées dans les fermes de pleine mer du Groupe, bien moins des 5 à 13 kg/m3 i imposées par les normes nationales. De l’alevinage jusqu’à leur taille commerciale, les quatre espèces nobles élevées chez Gloria Maris Groupe le sont en respectant leur cycle de croissance naturel. C’est un point sur lequel le PDG de Gloria Maris insiste,  ses poissons grossissent à des rythmes équivalents à ceux des sauvages. « Ici pas de croissance poussée, il nous faut plus de trois ans pour qu’un bar ou un maigre arrive à sa taille de commercialisation », nous confie-t-il.   Dans les bassins à terre ou les parcs en pleine eau, les poissons nagent librement. Maigres, turbots, daurades royales et bars sont soumis à un régime exempt d’OGM et de pesticides. Cette alimentation naturelle, issue de la pêche durable, peu ou pas de traitements garantit, selon l’ingénieur en aquaculture marine du Groupe, « la qualité de la chair, sa fermeté et son goût iodé ». Ce sont des critères importants pour les consommateurs lorsqu’ils veulent sélectionner ce qu’ils mettent dans leurs assiettes. Une expertise validée par de nombreux labels Les poissons élevés dans les fermes de Gloria Maris Groupe sont estampillés par 8 labels ou signes de reconnaissance, dont les labels rouge et bio. Les choix faits par la maison, en matière d’élevage, ont largement contribué à l’acquisition de ces distinctions, garantes de qualité et récompensant une volonté engagée dans la promotion d’une aquaculture haut de gamme. Dans la stratégie du Groupe, il n’y a pas de place pour les ambitions de grosses productions ni de courses au prix bas qui mettent à mal la qualité. L’audace de ses choix face à une concurrence redoutable, la maîtrise de process complexes et la volonté de s’améliorer sans cesse constituent les piliers de l’aquaculture raisonnée et d’excellence, dont le Groupe est le pionnier en France. Ses produits, affichant également le label « Origine France garantie » et certifiés « Friend of the Sea », sont recherchés par les connaisseurs et autres chefs, en  Europe et au-delà. La moitié de la production du Groupe s’exporte entre autre en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, en Italie et jusqu’au Canada, ou encore au Japon... Fort de ces références, Gloria Maris Groupe ne s’endort pas pour autant sur ses lauriers. Animé d’une volonté permanente de parfaire ses acquis, il est engagé dans différentes collaborations avec les centres de recherche, à l’instar de l’IFREMER ou de Stella Mare en Corse. ...

Domaine de Lartigue : la même passion
du vin depuis trois générations

Tout commence en 1945, année où René Lacave plante ses premières vignes. Par la même occasion, il se spécialise dans le greffage et la multiplication de plants de vigne et devient pépiniériste viticole. Trois générations plus tard, c’est toujours avec la même passion que la famille Lacave travaille ses terres et ses vignes. La gestion du domaine est aujourd’hui confiée à Sonia et à son frère Jérôme. Et leurs parents Francis et Michelle sont là pour apporter leur savoir-faire et leur expérience. Ici, la vigne est une affaire de famille et il n’y a aucune raison que cela change ! Honneur aux cépages locaux Le domaine de Lartigue travaille sur un vignoble d’une superficie de 51 hectares, réparti sur deux sites différents. Une partie profite des coteaux ensoleillés du Bas-Armagnac, reposant sur un sol à dominante boulbène (limon et sable), tandis que l’autre pousse sur des sols argilo-calcaires de l’Armagnac-Ténarèze. « Nous disposons de terroirs qui se prêtent particulièrement bien aux cépages locaux », précise Sonia. En effet, l’encépagement est constitué à 80 % de cépages blancs typiques de la région, tels que le colombard qui procure aux vins des côtes de Gascogne leur côté fruité et aromatique, le baco (cépage hybride unique au monde, né du croisement entre la folle blanche et le noah), l’ugni blanc, le petit manseng, le gros manseng ainsi que le chardonnay, le pinot gris et le sauvignon blanc. Les 20 % restants sont dédiés aux cépages rouges : marselan, merlot, tannat, cabernet-sauvignon et syrah. Du plant de vigne au vin Étant à la fois producteur de plants de vigne et viticulteur-récoltant, le domaine de Lartigue maitrise parfaitement toute la chaine de production. Le travail de la vigne se fait dans le respect des traditions mais aussi de l’environnement. Depuis quelques années, la famille Lacave applique une viticulture raisonnée qui donne naissance à des raisins sains et de qualité, reflétant toute la typicité du terroir. Apport d’engrais organiques, effeuillage, enherbement, techniques de piégeages appuyés par des données météorologiques fiables pour éviter l’usage d’insecticide… Le domaine ne lésine pas sur les moyens afin d’assurer une production qualitative. Certaines parcelles font même l’objet d’une expérimentation pour le moins originale. Afin d’aider les vignes à lutter contre les maladies, on diffuse tout bonnement au niveau de ces parcelles de la musique classique à des horaires bien précis. « Grâce aux effets des vibrations produites par la musique, la vigne développe une résistance face aux maladies comme l’esca qui ravage les vignobles gersois depuis une dizaine d’années », nous révèle-t-on. Côté vinification, la même rigueur et le même souci de la qualité ont poussé le domaine à combiner savoir-faire ancestral et technologie moderne. Avant d’atteindre leur pleine maturité, les baies font systématiquement l’objet d’une analyse gustative poussée. Une fois récoltés, les raisins passent par un schéma classique de vinification : d’abord une macération pelliculaire puis un pressurage pneumatique avant le débourbage, la stabulation à froid (de 10 à 12 jours), la fermentation à basse température afin de préserver la finesse des arômes. Et pour terminer, un élevage sur lies donnant lieu à des vins complexes et bien structurés. Une large gamme de produits Le domaine présente une riche gamme de produits, incluant des vins des côtes de Gascogne, des flocs de Gascogne et des armagnacs qui font la fierté de la maison. Fruités et légers, les vins de Gascogne se déclinent en blanc, rosé et rouge. Moins connu mais tout aussi savoureux, le floc de Gascogne est, quant à lui, élaboré à partir d’un mélange subtil de jus de raisin et d’armagnac. En blanc ou en rosé, celui-ci reste un produit authentique, qui fait l’objet d’une appellation d’origine contrôlée. Enfin, la maison garde le meilleur pour la fin et dévoile ses armagnacs, et surtout une collection exceptionnelle de vieux millésimés...

Profitez de l'expérience d'un coach voyage

Décider de partir pour des vacances ou à l’aventure est une chose. Organiser les détails y afférents en est une autre. Entre la recherche des moyens de transport et l’hébergement, certains peuvent ne plus savoir où donner de la tête. Le rêve et les sourires sont alors remplacés par la fatigue et l’angoisse. Un moyen d’éviter ces désagréments consiste à passer par les services de Betty. Une globe-trotteuse derrière Voyage & Smile Globe-trotteuse dans l’âme, Betty Buisine exerce au départ comme coach en image. L’amour et la passion pour les voyages finissent par l’emporter et la poussent à changer d’orientation professionnelle pas si différente de la première finalement. Elle décide ainsi d’abandonner cette activité au profit du coaching en voyage. Son expérience repose sur ses nombreuses années de périples en  Europe, en Océanie (Australie…), en Asie (Inde…), en Amérique (Colombie…) et en Afrique (Kenya…). Optimiser la prospection pour profiter de l’essentiel À la différence d’une agence de voyages ou d’un tour-opérateur, Betty Buisine ne propose pas de séjour « tout fait ». Son travail consiste à assister son mandataire dans l’organisation de son périple. Ce dernier présente ses attentes et Betty s’occupe du reste. Elle explique : « Mon rôle est d’aiguiller la personne. Celle-ci vient avec une idée précise ou plus ou moins floue. Mais c'est aussi d'entreprendre les recherches en fonction de ses aspirations. » Ainsi, le client n’a plus à peiner sur le Web, Betty se renseigne à sa place. Elle rajoute : «  Mon but est de faire gagner du temps et de l’argent, votre temps est précieux, le mien à votre service !  … » Ses conseils et recherchent concernent tant les moyens de transport que les hébergements ou activités possibles durant votre séjour. Elle est en mesure de planifier des escapades dans de nombreuses destinations allant de Bali au Costa Rica en passant par la Colombie ou encore le Népal... Pour jouir des prestations de cette assistante de voyage, vous pouvez choisir entre plusieurs formules ou sur devis si vous ne trouvez pas votre bonheur: week-end, smile, aventure ou bons plans. ...

Village “Les 4 Saisons Resort et Spa”***, la bonne adresse pour vos vacances

Si vous ressentez le besoin de vous reposer et que vous ne souhaitez pas vous retrouver sur une plage bondée cet été, alors les vacances en montagne sont faites pour vous. Aussi ensoleillée que les stations balnéaires, la montagne vous offre une multitude d’activités de détente et un environnement apaisant. Alors, n’hésitez pas : partez dans les Hautes-Alpes pour profiter pleinement de vos vacances en couple, en famille ou avec vos amis. Le village Les 4 Saisons Resort & Spa dispose de tout le confort nécessaire pour vous détendre. Situé à Serre-Chevalier, aux portes du parc national des Ecrins, ce village de vacances accueille les visiteurs dans un espace chaleureux et lumineux. Pourquoi séjourner aux 4 Saisons Resort et Spa*** ? Les 4 Saisons Resort & Spa*** se trouve au cœur de l’Oisans sauvage, entre le col du Lautaret et Briançon. Bercé par la nature, le village offre un très beau panorama sur la montagne. Il est orienté plein sud pour inonder de lumière tout l’espace. Les 4 Saisons dispose de 260 lits répartis sur 2 étages en chambres de 2 à 5 personnes. A disposition des vacanciers, le restaurant et sa terrasse ouverts sur le jardin et la montagne permettent de savourer ses repas tout en admirant la beauté du paysage. Classé 3 étoiles par Atout France, le village est particulièrement apprécié des visiteurs sur plusieurs critères : le confort, la propreté, la sécurité, les animations, les conseils, les services et la réactivité. Les activités sont diversifiées aux 4 Saisons Resort & Spa***. De jour comme de nuit, il y a des animations pour tous les âges. La région est idéale pour les pratiques sportives, comme la randonnée à pieds ou à vélo, l’escalade, les sports d’eaux vives… Les plus actifs n’auront que l’embarras du choix ! Le village de vacances dispose également d’un terrain de tennis et d’une salle de jeux. Par ailleurs, les 4 Saisons Resort & Spa*** fait partie du réseau de 30 villages gérés par Vacances passion, un opérateur touristique porteur de valeurs, centré sur la satisfaction des vacanciers. Sensible à la protection de l’environnement, le village de vacances possède un contrat d’« électricité verte » et utilise des produits certifiés Ecolabel et Ecocert. Côté restauration, Les 4 Saisons privilégient des produits frais et représentatifs de la gastronomie locale. Des séances bien-être et des animations pour toute la famille Le village de vacances Les 4 Saisons Resort & Spa est un hébergement de premier choix pour les adeptes du bien-être. Il met à la disposition des vacanciers tout l’équipement nécessaire pour se détendre. Ces derniers pourront en effet profiter des bains à remous, d’une piscine chauffée et aussi d’une piscine en plein air. L’espace spa, le hammam, le sauna et le solarium sont également à la disponibilité de tous les vacanciers qui cherchent à se relaxer. L’équipe du village de vacances propose aussi des jeux aquatiques et d’autres activités conviviales auxquels tout le monde peut participer. Cet été, des soirées à thème, des soirées dansantes, des quiz et divers jeux seront organisés pour les adultes tandis que les enfants pourront s’amuser avec leurs amis, encadrés par les équipes d’animation. Les plus jeunes auront droit à des activités de découverte, des grands jeux et des spectacles, pendant que les plus âgés s’amuseront à relever les défis proposés par les animateurs. Tout comme dans les autres villages Vacances passion, les adolescents de 15 à 17 ans auront aussi la chance de se retrouver dans des lieux dédiés. Ils pourront socialiser tout en profitant des activités que les animateurs auront préparé spécialement pour eux. Pour compléter les activités sportives, de détente et de divertissement, il est également possible de partir à la découverte de la ville fortifiée Vauban à Briançon, le lac de lumières à Serre-Ponçon, la montagne mythique la Meije, le site géologique Le Rocher blanc et le patrimoine religieux et culturel de Serre-Chevalier. ...

Château au Grand Paris : une pépite du vignoble bordelais à découvrir

Bordeaux s’inscrit comme l’une des principales voies du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Le Château au Grand Paris faisait partie des relais accueillant autrefois les pèlerins. Édifié au XVIIème siècle, il était géré par des moines qui y cultivaient un petit vignoble. L’ancien bâtiment garde encore les traces de ce riche passé à travers la présence de quelques éléments décoratifs et architecturaux. « La maison est constituée de grandes ouvertures et d’un très haut plafond. Sur la cheminée, la fameuse coquille Saint-Jacques est encore visible », nous confie Isabelle Castenet, aujourd’hui à la tête du domaine avec son frère Christophe Langel. Un mode de production traditionnelle Le domaine Château au Grand Paris est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est-sud-est de Bordeaux. Il est établi sur un terroir relativement abrupt composé de coteaux avec des sols argilo-calcaires ainsi que des terres plus limoneuses à certains endroits qui jouent sur la diversification de la production. « Sur la même exploitation, nous avons plusieurs variétés de raisins qui nous permettent d’avoir des vins plus complexes », plaide notre interlocutrice. Bordeaux étant une région d’assemblage par excellence, la maison fait honneur à la tradition en réalisant également plusieurs associations. « Nos assemblages s’effectuent selon la typicité de chaque cuve et sont souvent différents pour que nous puissions toujours avoir un même produit au fil des années ». Un vin blanc aromatique et fruité pour des instants de gourmandise En travaillant de nombreuses appellations telles que l’AOC Bordeaux, l’AOC Bordeaux Supérieur et l’AOC Entre-deux-mers, le Château au Grand Paris parvient à proposer une riche gamme de cuvées aromatiques et fruitées. Et bien que le vignoble bordelais soit réputé pour ses illustres vins rouges, la maison désormais certifiée HVE a bâti sa notoriété sur son vin blanc à l’instar de la cuvée Entre-Deux-Mers. Ce vin blanc sec composé de sauvignon, de muscadelle et de sémillon plaît pour ses arômes de fleurs blanches et ses saveurs fruitées sur fond de notes de pêche et de pamplemousse. A vocation apéritive, il accompagne à merveille les fruits de mer, les coquillages, les poissons, les huîtres et les crustacés. Preuve de son excellence : ce produit est régulièrement primé par de grands guides tels que Gilbert & Gaillard. ...

Rencontre avec Catherine Callede, directrice de l’agence de chasse immobiliere CPS IMMO

Catherine Callède, qu’est-ce qu’un chasseur immobilier ? Nous sommes avant tout des professionnels de l’immobilier qui connaissons parfaitement le marché, la législation et les mécanismes de la transaction immobilière. En tant que chasseurs immobiliers, nous mettons notre énergie, notre expérience et nos compétences au service de nos clients. Dans ce métier, il faut savoir être à l’écoute permanente de la clientèle, avoir su construire un réseau puissant et fiable dans le secteur de l’immobilier et posséder de très fortes qualités relationnelles. Qu’est-ce qui vous différencie d’un agent immobilier ? D’abord il faut rappeler un point important : que ce soit un agent ou un chasseur, nous sommes tous les deux des professionnels de l’immobilier. L’agent agit pour le compte et dans l’intérêt de son mandant, c’est-à-dire du vendeur. Il ne peut donc proposer que des appartements ou des maisons dont il détient un mandat de vente. Le chasseur lui, est au service de son client avec qui il a signé un mandat de recherche exclusif. Cela lui permet de prospecter tout le marché immobilier quel que soit le vendeur final ; il offre ainsi à son client une très large palette de produits tout en l’aidant de façon objective à faire son choix. Le chasseur a un rôle très important de conseil et d’accompagnement tout au long du process de vente jusqu’à la remise des clefs et plus encore. D’ailleurs très fréquemment nos clients nous demandent de les conseiller dans le choix d’un notaire, d’un courtier, d’un architecte d’intérieur, d’un artisan ou d’une société de gestion locative. Nous mettons bien sûr nos précieux contacts à leur disposition et les accompagnons le plus souvent jusqu’à leur aménagement.Qui sont vos clients ? Nous avons une clientèle très variée : des acquéreurs connus souhaitant une discrétion totale, d’autres nous contactent parce qu’ils n’ont pas le temps de chercher ou l’expertise pour se lancer dans de longues et fastidieuses recherches. Nous avons aussi de nombreux expatriés qui font appel à nos services pour leur trouver un pied à terre. Egalement des clients qui n’ont tout simplement pas l’envie de se lancer seuls dans les méandres d’une recherche immobilière. Et beaucoup de primo-accédants ou investisseurs qui nous confient leurs recherches pour des investissements locatifs. Vous privilégiez l’exclusivité de votre mission au service des acheteurs, pourquoi ? Nous travaillons toujours de façon exclusive, réussir une chasse demande un investissement quotidien, parfois de plusieurs semaines pour chercher et trouver le bien qui correspond au mieux à notre client, et je rappelle que nous ne sommes rémunérés qu’au résultat au moment de l’acte définitif de vente. Et comme chaque projet est unique, nous offrons un service 100% personnalisé.Et qu’en est-il de la confidentialité ? La confidentialité est effectivement un point primordial ; un projet immobilier fait partie d’un projet de vie, d’une organisation de vie, donc nous entrons forcément dans l’intimité de nos clients, certains nous confient même des choses très personnelles. Cela demande à la fois beaucoup d’empathie, de discrétion, et de patience, surtout au moment crucial du choix du bien. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables avec lesquelles je reste en contact même plusieurs années après la mission. C’est avant tout un métier de services et l’humain reste au cœur de chaque projet immobilier. ...

Restaurant Vava : une cuisine bistronomique au cœur de Montmartre

Depuis mai 2017, Enzo et Rida vous accueillent dans une ambiance cosy au sein du restaurant Vava. Tables basses et tables hautes en bois, faites sur mesure par une ébéniste, côtoient cuir, aluminium, laiton, carreaux bleu mat et mur en pierre, pour vous plonger dans une décoration inspirée des années 70. Aux beaux jours, la vitrine s’ouvre sur la rue pour vous faire profiter d’une mini terrasse. Pour un repas bistronomique Dans ce cadre intimiste, vous pourrez parcourir la carte originale imaginée par le chef consultant Benjamin Mathieu. Passé par les cuisines de restaurants étoilés comme le Louis XV et le Bristol, il propose une cuisine bistro inspirée de ses origines méditerranéennes. Il aime particulièrement mettre à l’honneur les produits de la mer, comme les couteaux ou les palourdes par exemple. Tout au long de votre repas, vous pourrez apercevoir le chef Maxime Villevaud dans la cuisine ouverte. Après des débuts à 17 ans chez Jacques Chibois, il vous fera découvrir sa cuisine instinctive et nomade, se déclinant au fil des saisons. Avant de commencer, pensez à goûter aux passe-temps, ces délicieux tapas revisités à la mode Vava. Puis, vous pourrez savourer un des plats signatures de ce restaurant. Comme le ris de veau croustillant laqué, originalement sublimé par des câpres, du chorizo et du citron et accompagnée d’une délicieuse purée. Ou le calisson déstructuré avec madeleine et fleur d’oranger, un dessert moelleux et ultra-léger. Tous les plats sont déjà un plaisir pour les yeux avant de l’être pour vos papilles. Saveurs originales et associations délicates sont toujours au rendez-vous. La carte est courte et variée. Elle est renouvelée tous les mois pour des plats préparés à partir de produits frais et de saison. Avec une belle carte des vins La carte des vins a été soigneusement élaborée par Sébastien Depis. Avec principalement des vins français, mais aussi des vins bio et des vins italiens. Vous pourrez par exemple déguster un vin blanc du domaine des Coudereaux. Vous trouverez toujours un vin en accord parfait avec votre plat. N’hésitez pas à demander conseil. ...

Labex CelTISPhyBio : pour un couplage de la physique et de la biologie

Les fonctions cellulaires, la division cellulaire ou le transport intracellulaire figurent parmi les domaines d’études de prédilection de ce laboratoire dirigé par des équipes de l'Institut Curie, travaillant en partenariat avec L'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris. La compréhension de ce monde cellulaire intimement lié au développement des cellules tumorales sera le tremplin pour l’élaboration de stratégies thérapeutiques efficaces dans le traitement des cancers. Selon Madame Léa Wurges, Labex Manager, « l’objectif est de mettre ensemble les physiciens et les biologistes, les réunir avec le même langage [scientifique] et d’envisager des collaborations futures pour pousser les recherches ». Deux unités dédiées à la biologie cellulaire et à la chimie ont ainsi été créées au sein de ce projet collaboratif et interdisciplinaire en vue de mutualiser les connaissances des chercheurs dans ces deux domaines connexes et interdépendants. Un projet de recherche fondamentale pluridisciplinaire Ce projet innovant, financé par le ministère de l’Enseignement et de la Recherche scientifique, est piloté d’une main de maître par deux chercheurs émérites : Maxime Dahan, physicien, et Bruno Goud, biologiste. À la tête d’équipes de biologistes et de physiciens, ils coordonnent les activités au sein des unités de recherche du labex CelTISPhyBio dans le but d’amorcer les recherches en biologie cellulaire à mi-chemin entre les lois de la physique et de la biologie. En effet, les approches choisies pour étudier les cellules, leurs propriétés individuelles et leur comportement collectif sont axées sur leurs propriétés physiques. Dans cette optique, les recherches sont effectuées suivant trois grands domaines : la communication intercellulaire, la régulation des fonctions des cellules et le remodelage de leurs membranes. Les résultats de ces recherches représentent un progrès non négligeable pour la biologie cellulaire et l’étude des tumeurs. Leur application dans le domaine thérapeutique relèvera d’un partenariat effectif et à long terme avec des industriels, notamment ceux œuvrant dans le domaine pharmaceutique. D’ailleurs, l’Institut Curie est doté d’une cellule de valorisation, un organisme chargé de faciliter le transfert des innovations technologiques issues de la recherche biophysique vers l’industrie pharmaceutique, un espoir pour la lutte contre le cancer. Pour l’appui aux chercheurs et le financement des projets innovants Le labex Celtisphybio intervient également dans le financement et accompagnement des nouveaux chercheurs en proposant notamment des bourses de financement pour les postdoctorants. Cours et ateliers à sujets différents et évolutifs y sont également proposés ; ces cours octroient, en prime des deux perceptions scientifiques d’un sujet, des crédits d’unité d’enseignement valables pour le système ECTS. Des bourses pour participer à des congrès ou cours scientifiques sont offertes aux chercheurs ; le programme « short-term fellowship »  est destiné à envoyer ou faire venir des chercheurs afin de faciliter les collaborations et l'apprentissage de nouvelles techniques. Des bourses à plus grande échelle sont également attribuées. Le programme « Grounbreaking » Pour les 3 années restantes du projet, le Labex souhaite laisser son empreinte, sur l’institut Curie et à la communauté scientifique internationale. Il a mis en place un programme ambitieux qui consiste à proposer aux équipes des financements très conséquents pour développer des projets totalement novateurs pour lesquels il n’existe pas encore de données préliminaires. Le concept est, selon les explications de Léa Wurges, project manager, d’ « élaborer des projets innovants, révolutionnaires à niveau de risque élevé mais avec un enjeu important ». 5 projets innovants ont ainsi été selectionnés en début d’année par un jury international pour un financement à hauteur de 250 000€ chacun. ...

Le laboratoire « Métabolisme du cholestérol et innovations thérapeutiques » en pointe contre le cancer

En 2013, les travaux de l’équipe de Marc Poirot et Sandrine Silvente-Poirot ont fait grand bruit : « Nous avons identifié le premier dérivé du cholestérol qui est suppresseur de tumeurs. Cette molécule, la Dendrogénine A, empêche la création d’un autre dérivé, l’OCDO, que nous avons récemment caractérisé, et qui lui, au contraire favorise la progression tumorale. La Dendrogénine A a donc un effet considérable » Bloquer la production du dérivé favorisant le cancer Depuis, les chercheurs toulousains vont beaucoup plus loin. En identifiant les enzymes et les cibles de ces molécules, ils en ont appris beaucoup plus sur leur fonctionnement, ce qui à terme devrait avoir une influence majeure dans le traitement de certains cancers et leur diagnostic. « Aujourd’hui, nous savons doser et bloquer le dérivé favorisant le cancer par différentes stratégies. Cela ouvre des perspectives thérapeutiques dans les cancers où elle est produite en grande quantité, comme les cancers du sein». Marc Poirot et Sandrine Silvente-Poirot ont pour objectif de faire bénéficier aux patients des avancées de leurs recherches. Voilà pourquoi ils collaborent étroitement avec les cliniciens de l’oncopole toulousain, Florence Dalenc, Fréderic Courbon et Christian Recher, et sont à l’origine de la création de la start-up Affichem, chargée de développer des molécules thérapeutiques innovantes et des biomarqueurs théranostics. «Avec cette start-up, nous développons plusieurs familles de molécules à fort potentiel thérapeutique» reprend Marc Poirot. Les tests précliniques avec la Dendrogénine A ont donné des résultats très prometteurs qui devraient déboucher sous peu sur des essais cliniques. La preuve que Toulouse est au cœur de la lutte contre le cancer. ...

MyVrgo : pour une visite virtuelle inédite

Créé il y a de cela 1 an, MyVrgo est un guide touristique compatible réalité virtuelle qui fonctionne sur tous les supports que ce soit sur ordinateur, sa tablette ou son smartphone. Si l’utilisateur dispose en plus d’un casque de réalité virtuelle, son expérience n’en serait que plus immersive. L’aventure commence par le choix de la destination. À noter qu’actuellement la majorité des destinations concerne la France. « On travaille à l'enrichissement du site et bientôt d'autres pays viendront s'ajouter à la liste », explique un responsable. Ainsi, trois thématiques sont proposées en première page : Go à la plage, Go à la montagne et Go à la ville. Après avoir fait son choix, l’utilisateur reçoit des propositions de villes et de ses alentours. En fonction de ses envies ( s'amuser, se détendre, découvrir, manger ...), le visiteur s'immerge et planifie ses vacances au plus près de ses attentes. Un moyen rapide et pratique Une fois qu’il a sélectionné une rubrique, l’utilisateur accède en quelques clics à l’établissement dans lequel il souhaite se rendre. Il peut entreprendre une visite virtuelle  360° tout en ayant à sa disposition les informations de localisation et de services de l'établissement et faire une réservation en direct. A noter que le site est gratuit pour les utilisateurs et pour les établissements. ...

Champagne Jullion Rigaut :
une marque tournée vers le futur 

L’interconnexion entre tous les éléments. Voilà ce que Éric Jullion, ce poète passionné de vin et de vie, veut apporter dans nos verres. Une conversion en bio et biodynamie est ainsi en cours pour accroître la biodiversité des sols. Une tournure très prometteuse « Je ne cherche pas vraiment à avoir un rendement. Mais je tiens à faire transparaitre un état d’esprit dans mes cuvées », fait savoir le vigneron. Les premiers vins labellisés bio seront ainsi mis en bouteille en 2021 pour être commercialisés en 2023. ...

Champagne Thuillier et Filles : artisans de père en filles

Les cuvées Claude Thuillier et Filles sont composées des valeurs familiales chères à une maison artisanale héritée de pères en filles. Priorisant les méthodes traditionnelles d’élaboration du champagne utilisées depuis des siècles, cette marque fêtant ses 41 ans cette année élabore ses champagnes avec attention et patience. Au programme : bulles fines, fraîcheurs et arômes ! « Faire dans la continuité des traditions » Ces propos de Claudette Thuillier, l’une des héritières de l’exploitation, rappellent le parcours authentique de cette maison. En véritables amazones du vin, les filles Thuillier se distinguent par leur maîtrise parfaite du processus d’élaboration et par leur attachement au côté artisanal. La famille Thuillier, tout en tenant à moderniser leur exploitation, a choisi de remettre à jour les méthodes de vinification en fûts tout en continuant à utiliser des procédés traditionnels comme le dégorgement à la volée ou encore le remuage en pupitre. Tout cela pour produire des cuvées de qualité à l’instar de la Cuvée Spéciale, un assemblage classique au goût affirmé et englobant toutes les saveurs du terroir. Accessibilité et convivialité sont au rendez-vous En matière d’activités œnotouristiques, le domaine des Thuillier accueille ses hôtes dans un cadre typiquement champenois. Au programme : visite des quelque six hectares de vignoble, dégustations, visite des caves... Claudette, toujours dans un souci d’hospitalité, propose par ailleurs de se loger sur place dans un gîte dans le village, cela afin de vous assurer une immersion totale dans le pays du bon vin. En pleine conversion en vue de l’obtention de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), la maison Thuillier priorise, entre autres, le respect de la nature, un engagement assurant la vérité du goût de ses cuvées. ...