En septembre 2014, Charles Danet et Agnès Peyre ont ouvert le restaurant Le Timbre, situé à proximité du Jardin du Luxembourg et du quartier Montparnasse. Ce restaurant porte bien son nom puisqu’il est agréablement étroit, de la taille d’une salle de séjour. Il peut accueillir jusqu’à 22 personnes. Les tables en bois disposées côte à côte en deux rangées renforcent l’ambiance intimiste et conviviale du lieu. Dans la cuisine ouverte sur la salle, seul le chef Charles Danet s’expose aux regards pour concocter votre repas. Après l’Australie et Bruxelles, il met toute son expérience au service d’une cuisine de bistrot personnelle et innovante. Il excelle dans les méthodes de cuisson, notamment la basse température. Pas de carte, des menus fixes L’établissement propose uniquement des menus fixes, renouvelés toutes les 2 semaines. À midi, vous avez le choix entre le menu à 23 €, composé d’une entrée et d’un plat ou d’un plat et d’un dessert, et le menu à 28 €, incluant une entrée, un plat et un dessert. Le soir, également 2 formules : à 36 € avec une entrée, un plat et un dessert ou à 45 € avec 2 entrées, un plat et un dessert. Les plats phares, le pigeon désossé cuit à basse température et la poitrine de cochon caramélisée au gingembre, sont plébiscités par les clients. Mais vous pourrez peut-être y déguster un filet de merlu de ligne avec une émulsion à l'ail des ours ou un maquereau mariné, huile d'orange et eau de tomate verte. Tous ces plats sont mariés avec subtilité à des légumes de saison. Vous serez également conquis par les desserts comme les figues rôties servies avec une glace Panettone maison ou le crémeux au chocolat NYANGBO 68% et noisettes du Piémont. Notons également les fantastiques truffes noires du pays de Forcalquier en saison. Une carte des vins composée avec passion Agnès Peyre a mis sa touche personnelle pour composer la carte des vins. Elle offre une sélection de domaines qui mettent en avant le travail de vignerons de petites propriétés, travaillant en agriculture biologique, en biodynamie, ainsi que certains vins « nature ». Vous découvrirez, par exemple, La Roche aux moines de Clément Baraut, des blancs du Jura de Jean-François Ganevat, des bourgognes de Sylvain Pataille et Fanny Sabre, des vins du Basque Imanol Garay ou du Languedocien Romain Portier. Chaque jour, des vins au verre sont suggérés : 3 rouges, 3 blancs et 1 rosé. ...
« On ne vend pas une bouteille, on vend une expérience de dégustation ! » C’est en ces mots que Guillaume CHARNIER met en lumière la particularité de son activité. Avec Alexis Donnio, ils n’ont cessé d’améliorer le catalogue de prestations depuis 2015. Adressant leurs services aux néophytes désireux de devenir connaisseurs, ils proposent des cours de dégustation privés durant lesquels ils partagent leur passion autour de ce breuvage d’exception. Private Whisky Society, c’est aussi une cave en ligne de près de 200 références issues de la France, de l’Ecosse, de l’Inde, de l’Irlande, des Etats-Unis, de la Suède, du Danemark... Les produits sont goutés et sélectionnés personnellement par Alexis et Guillaume qui émettent ensuite une note de dégustation sur leur site pour chaque flacon commercialisé. En outre, les coffrets de dégustation offrant de beaux moments de découvertes seront parfaits pour faire le tour des meilleurs whiskies au monde ou en guise d’idées-cadeaux. Attention, la startup ne dispose pas de boutique physique, visitez le site pour faire vos achats en ligne. ...
Caroline Barroux | Alors, j’ai repris l’exploitation familière en 2004, le château Barrabaque, qui est une propriété de 10hectares en appellation Fronsac-Canon-Fronsac. Et l’histoire de ce domaine commence en 1936 avec monsieur Achille Noël qui cultivait une vigne exclusivement rouge. Comment votre domaine a évolué et quel type d’agriculture vous y pratiquez maintenant ? C B | Alors, c’est une propriété qui appartenait à mon grand-père et ma mère a pris le relais jusqu’en 2004. C’est une exploitation avec principalement des rouges puisque l’appellation Fronsac-Canon-Fronsac ce sont des rouges, et dans les années 2000, j’ai diversifié en faisant du blanc et du rosé. Alors, on est en agriculture raisonnée maintenant depuis plus de 25 ans puisque c’est une démarche que ma mère avait démarrée fin des années 80, qui, ces dernières années ont permis de tenir la certification HVE Haute Valeur environnementale, mais cette certification n’a fait que mettre un mot, j’allais dire sur les pratiques éco responsables que l’on a depuis maintenant plus 25 ans. Une agriculture raisonnée depuis très longtemps pour plusieurs types de cépages, un sauvignon et un sémillon blancs, un rouge merleau, cabernet franc, cabernet sauvignon et petite particularité pour le domaine Barrabaque du Malbec, alors comment est-ce qu’on assemble tout ça chez vous ? C B | Alors, les vins de Barrabaque sont tous des vins d’assemblage, le prestige en est majoritairement merlot du cabernet franc et du malbec. Le château Barrabaque tradition, ce sont les trois cépages, j’allais dire majoritaire de notre appellation, merlot cabernet franc et cabernet sauvignon et puis ensuite la cuvée divins 50% malbec et 50% merlot. Les blancs c’est 2/3 sauvignon et 1/3 sémillon. Alors la particularité du caprice de Caroline c’est qu’il est vinifié en barrique, ça donne un vin un peu atypique dans la mesure où il y a à la fois beaucoup de fruits de fraîcheurs, et quand même une complexité qui est amenée par l’élevage en barrique. Et quant aux rosés, c’est un rosé de saignée, la méthode traditionnelle de production de rosé à Bordeaux et qui est un assemblage 50% merlot 50% cabernet. Et avec tous ces assemblages, nous obtenons vos sept vins, vous nous en parlez ? C B | Alors, nous avons d’abord le rosé qui s’appelle le rosé de Barrabaque, en blanc nous faisons deux blancs différents, le caprice de Caroline qui est vinifié en barrique et le gourmandise certaines années et en particulier les années où nous avons des jeunes vignes parce qu’une jeune vigne ne pourra pas faire l’objet du caprice de Caroline. Et ensuite sur les rouges, nous avons quatre rouges principaux la cuvée Hugo qui est, j’allais dire notre entrée de gamme sans vieillissement en barrique, ensuite nous avons le château Barrabaque tradition, le château Barrabaque prestige et pour finir, une cuvée atypique qui s’appelle le Barrabaque Divin. Et pour parler un peu de votre grand-père grâce à qui tout ça a débuté, qu’est-ce qu’il disait sur les millésimes ? C B | Mon grand-père dirait qu’on reconnaît les bons vignerons, les petits millésimes parce qu’un bon vigneron va faire un bon tous les ans. Les millésimes exceptionnels, on en a forcément, c’est 2015 ça va être 2016, ça va être 2018, 2019, mais des millésimes plus difficiles comme 2014, 2012, et bien quand on fait un grand vin, j’allais dire qu’on peut reconnaître si on a un bon vigneron en face de nous. Une parole sage de votre grand-père. Alors, si moi cet été, pour encore mieux apprécier mes vacances je veux venir visiter votre domaine, comment ça se passe ? C B | Alors nous, on peut s’adapter à toutes les possibilités, j’allais dire qu’on est une des rares propriétés ouvertes au public sept jours sur sept parce que nous habitons sur place. Pour les gens qui ne connaissent pas, on peut faire la visite des cuviers, des chais à barrique et terminer par une dégustation, bon les clients qui connaissent finalement ils viennent déguster les nouveautés et ensuite, on propose également des ateliers de dégustations depuis un an maintenant Et je suis sûre que de déguster vos v...
Le Château d’Auvers remet l’impressionnisme sur un piédestal, mais quel piédestal ! Une scénographie puisant intelligemment dans les ressources de la technologie, une augmentation manifeste de la réalité des œuvres, tout participe à faire de ce nouveau parcours une expérience autrement plus immersive. Plus de sensations, plus d’émotions. Rendez-vous pour une vraie communion avec Cézanne, Pissarro et consorts. Instant d’immersion dans un vrai cadre de recueillement Le Château d’Auvers était un cadre tout indiqué pour abriter une scénographie de la trempe de « Vision impressionniste ». Ayant vu le jour au temps de Marie de Médicis, l’endroit a gardé une forte empreinte de ses inspirations italiennes, même s’il a ultérieurement fait l’objet de remaniements « à la française ». En témoigne le riche contraste, sur un parc de huit hectares, de ses jardins tantôt français, tantôt en terrasses. Inscrit à la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1993, le château n’est pas seulement un patrimoine architectural. Pendant plus de deux décennies, il s’est investi de la mission de transmission de l’héritage artistique impressionniste. Prenant parti des avancées technologiques, le parcours de relais autorise une véritable plongée dans les exemplaires de lithographies et de peintures exposées. L’héritage transmis par le courant aux visions qui lui ont succédé est également mis en exergue dans le choix d’œuvres données à voir. ...
En créant Papilles & Mamies, Cyril Romanet et Charlotte Thienpont ont voulu rendre accessible à tous une cuisine de qualité toujours élaborée à partir de produits frais et de saison. Faire du désir de bien manger un plaisir du quotidien, tel est l’objectif que se sont fixé ces deux amoureux de la cuisine traditionnelle française. Une histoire née de la passion pour la bonne cuisine L’univers culinaire n’a aucun secret pour les deux épicuriens dans l’âme puisque, dès leur plus tendre enfance, ils y ont été initiés. Ayant grandi dans une ferme, Charlotte a développé un amour particulier pour le bon produit. Quant à Cyril, il a appris à aimer et préparer la cuisine du terroir auprès de sa grand-mère. Dans une volonté de pérenniser ces souvenirs et partager leur passion pour la cuisine au plus grand nombre, le duo s’accorde à créer une solution qui permettrait à chacun de se faire livrer de bons plats authentiques. Le défi est donc lancé en 2018 quand Charlotte et Cyril décident de participer au concours « 100 jours pour entreprendre » qu’ils remportent avec succès. Ensemble, ils poursuivent leur entreprise avec l’aide de l’incubateur Smart Food Paris et ont réalisé un test de commercialisation avec succès. A noter que ces bons petits plats qui fleurent bon les odeurs d’enfance et les matinées agitées sont tous mijotés en cuisine par l'équipe, avec des ingrédients méticuleusement sélectionnés. Et pour que l'offre soit accessible à tous, nos deux cordons bleus préparent en coulisse l'ouverture officielle des commandes, qui sera annoncée sous peu. Des repas chaleureux et conviviaux Pour Cyril et Charlotte, alimentation de qualité rime avec produits sains et frais. Ainsi, seuls les meilleurs ingrédients locaux et de saison ont la place dans leur cuisine. Et pour conserver le maximum d’apports nutritionnels, les repas vont être soigneusement mijotés à basse température dans des bocaux en verre. Bannissant les additifs et autres conservateurs, ce mode de préparation artisanal permet d’assurer une conservation plus naturelle des plats. Le consommateur bénéficie ainsi de repas frais, et équilibrés, riches en saveurs et préparés avec amour et délicatesse, exactement comme on les aime. Et parce qu’un bon lunch n’est pas uniquement réservé pour les grandes occasions, Papilles et Mamies fait de ce plaisir une expérience à vivre et à partager au quotidien. L’occasion de se réunir en famille ou entre amis pour un moment gourmand et convivial. ...
Laurent Pichaureaux œuvre seul en cuisine. Chaque jour, suivant ses inspirations, ses intuitions et, surtout, les produits bio de saison, il invente de nouvelles compositions, où herbes, fleurs et épices douces subliment les plats. Il privilégie les poissons, les crustacés et les végétaux. Il aime utiliser les fruits secs, le sésame, l’anis vert. Les alliances sucrées-salées sont souvent mises à l’honneur, comme une sauce de soja avec décoction de miel ou de la marjolaine avec un beurre mousseux agrémenté d’un jus salé. Une ambiance végétale Ouvert fin 2012, le restaurant Esens’All se situe dans une rue peu passante, parallèle à la rue de Rome, dans le 17e arrondissement de Paris. Ici, tout est fait pour que le client se sente à l’aise, au calme, loin de l’agitation parisienne. Un mur végétalisé, du chêne, des galets, de l’espace entre les tables, de petits rideaux aux fenêtres, une lumière douce, un fond musical : tout pour une ambiance résolument cosy et intimiste. Chaque assiette comme un tableau Ici, vous vous laissez guider pour un voyage gustatif en 6 ou 8 assiettes. Le chef prend en compte vos contraintes alimentaires (végétarien, sans gluten, allergies…). De plus, il ne propose ni abats ni huitres. Si vous optez pour 6 assiettes, vous pourrez découvrir une entrée froide, une entrée chaude, un poisson, une viande, puis le choix entre 2 desserts ou fromage et dessert. Pour 8 assiettes, vous pourrez déguster 2 entrées supplémentaires. Chaque assiette est conçue comme un tableau, qui se dévore des yeux, avant de révéler tous ses pouvoirs au niveau des papilles. Vous pourrez, par exemple, vous régaler en entrée d’un saumon fumé au bois de châtaignier, wakamé, yaourt grec et marinade à base de câpres. Ou d’une mozzarella au jus de truffes servie avec du céleri croquant. En poisson, d’une lotte au cresson sauvage et cerfeuil tubéreux. Et en viande, d’un filet de canette de Challans maturé, jus aux airelles, accompagné d’une purée de panais et de poires confites au miel de châtaignier. Enfin, le chocolat termine toujours le repas sous la forme de ganache, de biscuit, de moelleux ou de fondant. Des vins essentiellement bio Le restaurant privilégie les vins bio, mais vous pourrez également accompagner votre repas d’un bordeaux ou d’un bourgogne. Tous les soirs, 3 verres de vin à découvrir sont suggérés pour le menu à 6 assiettes. ...
Le propriétaire du Monsieur Bouillon, le chef Philippe Chevrier est notamment connu en Suisse pour sa cuisine étoilée au Domaine de Châteauvieux, seul restaurant 2 étoiles Michelin du canton de Genève mais aussi pour l’originalité et la diversité de ses autres établissements . Il possède en effet 6 restaurants qui ont chacun leur particularité. Si le bar tea-room Les Aviateurs intrigue par exemple par son concept et par sa décoration, le restaurant Monsieur Bouillon est le seul à Genève à dresser toute sa carte autour de 2 produits que nous avons l’habitude d’utiliser quotidiennement. L’œuf et le poulet à l’honneur Les deux produits phares du Monsieur Bouillon, ce sont l’œuf et le poulet. La volaille étant l’un des produits favoris du chef Chevrier, il a choisi de travailler avec des éleveurs locaux. Ce choix a aussi été motivé par les nombreuses possibilités offertes par le poulet et l’œuf en cuisine. Accompagné d’un produit de luxe comme la truffe noire, le poulet devient en effet un plat raffiné. Mais il peut aussi être associé à des recettes simples comme les œufs brouillés ou les œufs à la coque. En outre, le restaurant propose aussi au second plan d’autres viandes et du poisson. Au restaurant Monsieur Bouillon, la cuisine change selon la saison pour faire place à des touches méditerranéennes, à quelques plats végétariens et même à des plats exotiques inspirés de la cuisine japonaise comme les brochettes yakitori et les œufs de poisson. La carte du Monsieur Bouillon satisfait ainsi un très large public. Mais la variété des recettes n’est pas le seul atout du restaurant, il plaît aussi aux genevois pour d’autres raisons. Pourquoi Monsieur Bouillon ? Le chef Chevrier a choisi le nom du restaurant en pensant aux bouillons parisiens, ces endroits où les ouvriers pouvaient manger rapidement dans une ambiance très conviviale. En ouvrant le Monsieur Bouillon, il voulait recréer la même atmosphère tout en s’adaptant au marché local de Genève. Pour ce faire, le chef Chevrier a choisi un décor chic et moderne avec l’aide d’un architecte d’intérieur. Dans ce restaurant si particulier, le cadre est élégant et le service rapide. Le restaurant est accessible à tous au niveau des tarifs et la qualité toujours au rendez-vous. Il ne cuisine en effet que des poulets Romands certifiés IP Suisse, élevés en plein air. Les œufs sont également labellisés Genève Terre Avenir. Ils sont produits dans la Ferme de la Pièce à Céligny, dans la campagne de Genève. Et comme le dit le chef Philippe Chevrier, « le chef n’est pas la star, ce sont les produits. » Par ailleurs, le Monsieur Bouillon est aussi connu pour la générosité de sa cuisine, à l’instar des autres restaurants du chef. La cuisine axée autour de ces deux ingrédients est dirigée par le chef Simone de Santis. Un italien qui a été formé par le chef Chevrier lui-même dans ses autres établissements avant de prendre ses fonctions au Monsieur Bouillon. Un espace à privatiser Situé en plein cœur des quartiers des banques, le Monsieur Bouillon accueille en semaine une clientèle business. Le soir, il y règne une ambiance citadine et le week-end, il accueille de nombreuses familles. Outre le restaurant, le Monsieur Bouillon met aussi à la disposition de tous ses clients un espace privatisable à l’étage. Il s’agit d’un lounge qui peut accueillir différentes sortes d’évènements tels les lancements de produits et les cocktails dinatoires. Dans la même ambiance que le restaurant, le lounge est mis en valeur par des tableaux d’artistes, des œuvres d’art et des meubles vintage. ...
Depuis cinq générations, la famille Augé a fait du vin une passion et un héritage. C’est à Coulommes-la-Montagne, région ouest de la Montagne de Reims, qu’en 1919, la famille a commencé à cultiver les premières parcelles. Progressivement, les surfaces exploitées ont augmenté, pour atteindre aujourd’hui 8,35 hectares de vignobles. Sur ces terres classées Premier Cru, Damien Augé œuvre dans le respect des techniques héritées de ses aïeuls. Un trio de cépages bien placé Par sa position géographique, le vignoble bénéficie d'un climat où s'équilibrent les influences continentales et océaniques, permettant aux raisins d’affirmer tout leur potentiel et leur caractère. Le vignoble est planté des trois cépages champenois pour un rendement annuel de 60 000 bouteilles. Le pinot meunier accapare 70 % de la surface cultivée. Ce cépage est réputé pour donner naissance à des vins fruités. 20 % du vignoble est en chardonnay, sis en milieu de coteau, là où le soleil brille toute la journée. Le reste est planté en pinot noir. En ce qui concerne l'âge des vignes, 30 % d'entre elles ont entre 1 et 15 ans, 30 % entre 15 et 30 ans, et le reste supérieur à 30 ans. Certaines parcelles ont plus de 50 ans et servent le plus souvent à l'élaboration de la cuvée Brut Vieilles Vignes, produite avec 100 % de pinot meunier. Révélant une superbe expression aromatique et une certaine opulence, ce champagne ravira les œnophiles au moment de l’apéritif. Vers une agriculture durable Toutes les pratiques intensives usant de techniques mécaniques ou chimiques tendent à réduire la biodiversité. Damien Augé, soucieux de préserver cet héritage, se lance dans la voie de la viticulture durable, en s’efforçant d’entretenir la biodiversité du terroir tout en gardant la stabilité écologique des coteaux viticoles qui font le charme de la région rémoise. ...
Issue d’une lignée de viticulteurs de père en fils, le Domaine Jaume s’attache à accorder un soin particulier à sa terre et à ses vignes voilà maintenant plus d’un siècle. Animée par la même passion, elle s’efforce aujourd’hui de valoriser la typicité de son terroir dans le respect de l’environnement et de la tradition. Un vignoble, deux terroirs Vinsobres est le premier cru des côtes-du-rhône de la Drôme provençale. C’est là que le Domaine Jaume a choisi de cultiver ses vignes sur une superficie totale de 92 ha. Le vignoble repose sur deux terroirs : le coteau et les collines. Tandis que le premier est constitué d’un sol argilo-calcaire présentant des strates de calcaire assez profondes, le second est plutôt sablonneux avec une présence en quantité égale de limons et d’argiles. Sur ces différents sols poussent une belle palette de cépages composée de grenache, de syrah et de mourvèdre, utilisés pour l’élaboration des vins rouges, ainsi que des roussanne, marsanne, clairette, grenache blanc et viognier pour les vins blancs. Vinéa Natura, la charte écologique propre au Domaine Jaume Soucieuse de préserver l’équilibre naturel du sol, la famille Jaume privilégie depuis 20 ans une viticulture responsable et met en place des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. De génération en génération, le domaine a su préserver et perfectionner une méthode de travail qui lui est propre. Celle-ci est désormais inscrite dans une charte environnementale appelée Vinéa Natura. « À travers notre charte, nous souhaitons montrer aux gens notre façon de travailler et leur expliquer qu’il y a d’autres solutions alternatives qui fonctionnent très bien en dehors du bio », souligne Anthony Jaume, responsable commercial. Labour traditionnel, apport d’engrais organiques, désherbage naturel, enherbement avec des céréales et des légumineuses, confusion sexuelle pour protéger les vignes contre les insectes… Ici, tout est fait pour que la culture soit en harmonie avec la Nature. « Ce qui nous importe le plus, c’est que nos vins soient exempts de tous résidus», rapporte notre interlocuteur. Côté vinification, celle-ci se fait dans le plus pur respect de la tradition. « Nous faisons presque tout à la main », spécifie Anthony Jaume. Ainsi, le pigeage et le remontage sont réalisés manuellement. La maison accorde une importance particulière à la phase d’élevage et procède chaque année à de nombreuses expériences afin de déterminer le contenant le mieux adapté pour ses vins. Des vins exceptionnels Le domaine élabore des cuvées d’exception qui sauront, à coup sûr, ravir le palais des consommateurs, qu’ils soient amateurs ou avertis. Parmi les spécialités de la maison, la cuvée « Altitude 420 » est, à juste titre, la plus représentative. Elle est obtenue à partir de l’assemblage de 60 % de grenache et 40 % de syrah. Au nez, ce vin dévoile des notes de fruits rouges et une belle ampleur sur les fruits frais comme la groseille et le cassis. Afin de préserver les arômes et les tanins fondus, cette cuvée a été partiellement élevée en foudre. Au niveau des accords, elle est la complice idéale pour accompagner des viandes rouges grillées. ...
À travers un site pratique et simple d’utilisation, Sun Location met en relation les internautes en quête d’une location pour leurs vacances et les agences spécialisées. Lumière sur Sun Location Sun Location est une alternative de choix pour éviter d' être une proie facile aux arnaques autour des locations de vacances. Depuis 2006, cette plate-forme de réservation en ligne propose aux futurs vacanciers une multitude de choix de locations de vacances entièrement gérées par des agences spécialisées. Villas avec piscine privée, appartements chics, chalets en montagne... en tout plus de 100 000 offres d’hébergement sont disponibles via la plate-forme. Très simple d’utilisation, ce site sérieux s'est fixé le défi de permettre aux vacanciers de trouver rapidement la location idéale à travers des offres et informations pertinentes. Quelques clics et c’est parti pour un séjour idyllique dans le sud de la France, en Espagne, au Portugal ou en Croatie. « Notre service a l’ambition de proposer principalement des destinations au soleil », souligne Hamaied Shaiek, le responsable. La réservation sur Sun Location Pour faire preuve de tout son sérieux, Sun Location offre la possibilité à ses utilisateurs d’accéder aux informations relatives aux locations affichées sur le site. Ces informations proviennent exclusivement des agences spécialisées et comprennent la localisation géographique, le contenu descriptif et détaillé des logements, les disponibilités et prix en temps réel sans oublier les visuelles. Pour ce qui est de la réservation, elle se fait en ligne de manière instantanée et totalement sécurisée. Depuis la page d’accueil, l’utilisateur commence par saisir une destination puis choisit la date et durée de son séjour. Une liste de résultats va alors s’afficher avec une première sélection de locations. Pour qu’il puisse affiner ses recherches, l’utilisateur dispose de plusieurs critères : nombre de personnes, nombre de chambres, piscine, jardin, barbecue, etc. « En cliquant sur les résultats de recherche, la personne aura accès à une fiche descriptive détaillée concernant le logement sélectionné », développe notre interlocuteur. Une fois que l’utilisateur a sélectionné ses dates de séjour, il devra remplir un formulaire de réservation en indiquant le nombre de personnes participant au séjour ainsi que ses coordonnées personnelles. Il a aussi la possibilité de consulter le récapitulatif du prix du séjour (acompte à payer, solde, frais supplémentaires). « Un e-mail de confirmation va lui parvenir dès qu’il aura validé sa réservation et ce qui entraînera dans la foulée un blocage automatique de ses dates de séjour ». ...
Au terme d'une vie professionnelle bien remplie, nous avons donc choisis de « boucler la boucle » dans cette magnifique vallée du Beaufortain, au Planay-Arèches-Beaufort, mondialement connu grâce à la Pierra Menta, une des premières épreuves de ski-alpinisme (32ème édition cet hiver 2016-2017). Dans ce chalet redécoré et sa terrasse au bord des pistes, une cheminée habillée avec un bois centenaire, nous vous accueillons dans une ambiance chaleureuse. Nous vous proposons des mets de terroir, d'ici ou d'ailleurs, mais toujours élaborés avec des produits de qualité soigneusement choisis. Le midi, vous aurez le choix entre le plat du jour, la carte ou une restauration plus rapide.Le soir, dans une ambiance plus intime, vous pourrez apprécier une cuisine traditionnelle, avec foie gras maison, gigot à la ficelle cuit dans la cheminée, cassoulet à la toulousaine et bien d'autres gourmandises selon l'inspiration du Chef, et également des plats régionaux, fondue, tartiflette, raclette, croziflette, matouille… La Bartavelle : un havre de chaleur en plein paradis blanc Des mets classiques et gourmands qui ravivent les papilles, les douces soirées d’hiver autour de la cheminée. Vous apprécierez l'atmosphère de ce restaurant installé dans un vieux chalet et le service attentif de notre équipe. Nous vous attendons du 17 Décembre 2016 au 7 Avril 2017. La qualité des produits avant tout Nous nous efforçons de ne servir que les meilleurs produits et visons certes la qualité, mais aussi la quantité. Aucun convive ne quitte la table sans avoir été amplement satisfait. Le rendez-vous privilégié des familles La clientèle du Planay-Arèches-Beaufort a choisis le calme et l'environnement préservé, loin de l'agitation des "grosses" stations. La Bartavelle s'inscrit dans ce choix. ...
Le Rendez-Vous Saint-Germain entraîne depuis 2012 les gourmands et les gourmets dans un périple culinaire à la découverte de la cuisine de brasserie et de la bistronomie. Situé à quelques mètres seulement de Saint-Michel, l’établissement propose dès 7 h 30 une formule petit-déjeuner. Ici, liberté et détente accompagnent chaque assiette préparée avec amour et passion de la cuisine française. Un délice en plein Paris Paris, berceau mondial de la haute gastronomie. Mais que dire de sa cuisine typique de bistrot et de brasserie, qui occupe une grande place dans son patrimoine culturel ? Des plats généreusement concoctés pour le plaisir des papilles qui ne demandent qu’à livrer leurs secrets. Le Rendez-Vous Saint-Germain est l’endroit idéal pour déguster ce style de cuisine conviviale et généreuse. Y manger sainement, seul ou en groupe, ou tout simplement y boire un verre, il n’y a rien de mieux. Le chef revisite des recettes traditionnelles du bon terroir, tout en mettant en valeur ses propres créations. Un plus incontournable : tout est frais et tout est fait maison même le chocolat chaud et l'infusion. Une carte riche et équilibrée Difficile de ne pas succomber à la tentation, en voyant ces grandes bâtisses anciennes qui entourent le Rendez-Vous Saint-Germain. Sa terrasse offre une vue imprenable sur le Musée de Cluny, qui, en période d’été, redonne de la magie aux assiettes, à l’exemple de la Salade Auvergnate (jambon de pays, pommes de terre sautées, Cantal, œuf dur) ou encore de la Tarte à l'orange meringuée. Côté plats, les coups de cœur vont au velouté de fèves au lard croustillant, à l'Aïoli et ses légumes fondants ou encore au confit de canard et ses pommes de terre persillées, le tout accompagné d’un vin de propriété soigneusement sélectionné. En dessert, la maison suggère l’incontournable fondant au chocolat ou leur délicieuse crème brûlée. Différentes suggestions sont proposées chaque jour à l'ardoise ainsi qu'une formule à 15,90 euros. Le week-end, un brunch à 20 euros est servi sur réservation. ...
Tout commence sur un coup de cœur ! Thomas Sananes, l’actuel propriétaire, se souviendra encore longtemps du jour où il a visité pour la première fois le domaine. L’atmosphère singulière qui y règne, la quiétude et la beauté du lieu l’ont tout de suite convaincu de se lancer dans l’aventure. Il décide en 2015 d’acheter la propriété et suit des études poussées afin d’acquérir les techniques ainsi que les connaissances exigées en viticulture. Le vignoble et ses cépages Le Domaine de Cantalauze travaille actuellement sur un vignoble en appellation Minervois d’une superficie de 50 ha. Les vignes y poussent et s’épanouissent idéalement sur un terroir argilo-calcaire. L’encépagement se compose à majorité de carignan. Celui-ci est complété par la syrah et le grenache, cépages utilisés pour la fabrication des vins rouges. Au niveau des blancs, le chardonnay et le sauvignon blanc sont à l’honneur. Les saveurs de la maison Afin de satisfaire les amoureux de bons vins, le domaine de Cantalauze est fier de dévoiler ses 3 cuvées : « Primum Vinum », « Le bec dans l’eau blanc » et « Le bec dans l’eau rosé ». Parmi elles, la cuvée « Primum Vinum » mérite une attention toute particulière. Comme son nom l’indique, il s’agit du premier vin produit par la maison. « C’est un vin mêlant fougue, insouciance et honnêteté », souligne Thomas Sananes. Sa particularité ? Un assemblage réalisé le jour des vendanges, et ce dans la même cuve. Ainsi, ce vin est obtenu à partir de 50 % de syrah, 40 % de grenache et 10 % de carignan. Il séduit par sa belle fraicheur et ses arômes de fruits noirs comme la mure et le cassis. Idéal en apéritif avec du jambon pata negra mais il peut également être servi avec un dessert. ...
Cet ancien pavillon de chasse est repris par Félix et Élisabeth Milhard en 1870, qui décident de créer une exploitation viticole sur la propriété et de produire leur propre vin. Après la succession de quatre générations, c’est aujourd’hui Jérémie qui reprend le flambeau. Outre la production de vins, la famille Milhard-Bessard ouvre ses portes pour une visite classique, une visite prestige et une visite atelier. Le domaine bénéficie de nombreux labels qui garantissent la qualité de ses services touristiques. Il est, par exemple, reconnu par le « Best of Wine Tourisme » en 2014. Le domaine La propriété se trouve dans la commune de Petit-Palais-et-Cornemps, à 50 km de Bordeaux et à 12 km du village de Saint-Émilion. Plus précisément, elle est située à la limite de l’appellation Lussac-Saint-Émilion. Les caractéristiques du climat océanique, doux et pluvieux en hiver et frais et humide en été, s’allient avec le sol limoneux-argileux pour un développement optimal des vignes. Les cépages ont en moyenne 45 ans. Ils sont cultivés sur 10 hectares, dont 9 en rouge, composés de 70 % de merlot et 30 % de cabernet franc et 1 en blanc, exclusivement du sémillon. Le respect de l’environnement et des saisons font partie des valeurs de la famille Milhard-Bessard depuis 1870. Les méthodes ancestrales encore utilisées aujourd’hui ne nécessitent aucun produit et désherbant chimique. De simples gestes comme la taille bordelaise avec ébourgeonnage et l’effeuillage manuel à la fin de la floraison et avant les vendanges permettent à la famille Milhard-Bessard de conduire à maturité des raisins naturellement sains Et dans un souci de valoriser l’expression du terroir et de préserver la biodiversité et l’écologie, le Château Vieux Mougnac produit en bio et bénéficie d’une certification Agriculture biologique (AB) depuis 2012. La vinification Les vins sont vinifiés dans des cuves en béton, dont les volumes correspondent aux parcelles. Les températures de fermentation sont contrôlées attentivement lors de l’extraction des arômes et des composants phénoliques naturels. Le pressurage est toujours effectué avec le vieux pressoir hydraulique vertical des années 1940. Les vins vieillissent pendant 2 ans en cuves en béton, sauf les cuvées qui sont élevées 1 an en cuve et ensuite 12 mois en barriques neuves de chêne français. Les vins, quant à eux, sont mis en bouteille au château après clarification et stockés dans leur chai avant d'être commercialisés. ...
Issue d’une longue lignée de vignerons, la famille Delabarre élabore ses vins dans le plus pur respect de la tradition champenoise, sans pour autant tourner le dos aux techniques modernes, afin de « rester dans l’air du temps », dixit Christiane Delabarre, actuelle propriétaire. La vigneronne gère avec passion et rigueur son domaine, aidée depuis quelque temps de sa fille. De cette exploitation familiale à taille humaine naissent des champagnes de terroir au goût subtil. Une gamme aux cuvées largement récompensées Tout le savoir-faire de la famille Delabarre se reflète à travers la large gamme de cuvées très convoitées : Demi-sec, Brut - Rosé, Brut - Prestige, Brut - Millésimé, Brut - Tradition, cuvée Réservée. Ces vins d’exception sauront se mêler aux événements en tout genre, allant des grandes réceptions aux simples apéritifs. Celui qui doit absolument accompagner vos grands moments de vie est certainement le Brut-Prestige, qui constitue d’ailleurs la cuvée ambassadrice de la maison. Elle est obtenue par l’assemblage de 50 % de pinot noir, 20 % de pinot meunier et 30 % de chardonnay, un mélange dosé et harmonieux, qui a bénéficié d’un long vieillissement. Preuve de son succès : les multiples médailles qu’elle a obtenues, dont la médaille d’or au concours des vins des vignerons indépendants de 2015 et la médaille d’argent au concours des vins Féminalise de 2014. La ferveur de l’excellence et du respect de la nature Avec plus de 30 000 bouteilles commercialisées chaque année pour le plaisir des œnophiles, la maison s’efforce de maintenir la qualité de la production tout en appliquant une démarche écoresponsable. Le vignoble de 7,5 hectares, composé des trois cépages que sont le pinot noir, le pinot meunier et le chardonnay, est cultivé depuis 15 années selon le principe de la viticulture raisonnée. Interrogée sur le sujet, Christiane Delabarre déclare que « cette décision est un moyen de garantir l’avenir des générations futures et d’offrir aux consommateurs un produit de qualité, offrant le meilleur du terroir. » ...
Toulouse, ville des orgues Ville dynamique et chargée d’histoire Toulouse abrite un patrimoine organistique extraordinaire composé d’orgues de toute esthétique et de toute époque. Rien que dans le périmètre du centre-ville, il est possible d’entendre 5 siècles de musique sur différents instruments. De ce riche patrimoine est né le Festival international Toulouse les Orgues. « Cet événement original et inédit attire un public de passionnés ou de novices qui viennent du monde entier pour découvrir un concentré de talents, de concerts originaux et d’instruments aux sonorités très spécifiques » raconte Mélanie Daoulas, chargée de communication de l’Association Toulouse les Orgues. Dimension d'exploration et de confrontation permanente Premier temps fort de cette édition 2016 qui marque d’ailleurs les 20 ans du Festival, le week-end Dialogue des cultures, qui fera entendre des musiques balkanique, arabo-andalouse, anglaise et turque. Le festival proposera des duos tels que l'orgue avec le taïko, un tambour japonais ou le kannel estonien. Mais le "dialogue des cultures", c’est aussi la rencontre de cultures musicales différentes, à l’image de « Rock the Organ », un concert orgue, percussions et guitare électrique autour d’oeuvres de Zappa, Pink Floyd ou Gavin Bryars. C’est aussi des récitals où les oeuvres jouées évoqueront le voyage, l’exil, l’ailleurs. Pour un anniversaire sans fausse note, le dernier week-end sera consacré aux fondateurs du festival et aux créateurs et interprètes d’aujourd’hui. Parmi les autres temps forts du Festival, la restitution d’un projet d’éducation artistique ambitieux : Souffle sur l’étang. Ce spectacle qui se tiendra à l’église-musée des Augustins est le fruit d’un travail mené tout au long de l’année par des élèves de deux classes primaires d’horizons géographiques, culturels et sociaux différents avec leurs enseignants, un intervenant organiste et un danseur chorégraphe. De l'orgue pour tous! ...
Le Clos des Abbesses : une appellation AOC Saint-Emilion Saint-Emilion est un des vins les plus connus au monde. C’est une Appellation d’Origine Contrôlée qui compte plus de 800 viticulteurs, des terroirs différents et une qualité mondialement reconnue. Les neuf communes de l’appellation Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999 au titre des « Paysages culturels ». Les vignobles couvrent 5 400 ha, soit 67,5% de la superficie de la commune et produisent environ 275 000 hl de vin par an. Ils bénéficient d’un climat tempéré de type océanique, d’une humidité moyenne de 75 % et d’une pluviométrie moyenne de 800 mm/an. Les propriétés sont en général assez petites, 5 ha en moyenne et gérées plutôt de manière artisanale. Saint-Emillion est la “colline aux mille châteaux” qui produit des vins de qualité assez disparate, du grand cru aux vins de table. Les terroirs sont diversifiés, ce qui fait que chaque propriété a des caractéristiques qui lui sont uniques. Les sols argilo-calcaires donnent des vins bien corsés, puissants, charpentés, colorés, riches en alcool, en tanins et de très longue garde. Le Merlot, le Cabernet franc et le Cabernet Sauvignon sont les trois principaux cépages des vignobles de Saint-Emilion. Le Clos des Abbesses, un vin au fumet fruité « Nous avons un vrai point fort », nous explique Agnès Chariol « nos vins sont authentiques et artisanaux, ils nous ressemblent, il n’y a pas d’artifices, car on laisse avant tout parler la nature. Nous sommes des fervents défenseurs d’une agriculture raisonnée ». Le terroir se situe dans la plaine de Saint-Emillion, il est composé de graves sablonneuses. Le climat y est doux et tempéré. C’est un petit domaine de 5,2 hectares, ce qui permet une agriculture raisonnée, avec une attention toute particulière donnée aux vieux pieds de vigne. En effet, ce sont eux qui produisent le grand cru du domaine. La vinification est traditionnelle et artisanale, elle se fait dans des cuves en ciment.La durée de cuvaison varie selon les années entre 3 et 5 semaines, puis le vin est élevé de longs mois dans des barriques de chêne français. Bien évidemment, le jus est gouté régulièrement pour connaître le moment précis où on doit le sortir des barriques. Le Merlot constitue 80 % des parcelles plantées du domaine, le Cabernet franc les 20% restants. Le Clos des Abbesses produit deux types de vin : le Clos de Abbesses sous l’appellation Saint-Emilion simple et la Grande Abbesse sous l’appellation Saint-Emilion grand cru. Le Clos des Abbesses a une teinte assez brillante, de couleur rubis. Au nez, il est assez fruité, frais et élégant. En bouche il est délicat, souple et gourmand. C’est un vin à boire rapidement pour qu’il garde tout son gout fruité. Il peut être consommé avec toutes sortes de mets. La Grande Abbesse, un vin complexe et onctueux C’est le grand cru du domaine, vinifié à partir des raisins issus des vieux pieds de vigne. La Grande Abbesse est beaucoup plus complexe que le Clos. A l’œil, il est foncé. Au nez, les notes sont vanillées et il a une bonne longueur en bouche. C’est un vin délicat qui demande à vieillir pour le déguster à sa juste valeur. Il doit être débouché au moins une heure avant de le consommer pour que ses arômes se libèrent. « Pour s’exprimer, il a besoin d’air », nous explique Agnès Chariol. ...
Les statistiques montrent que la perte auditive affecterait 9,3 % de la population française, ce qui équivaut à près de 6 millions de personnes malentendantes. Or seul un tiers de cette population concernée est équipé d’un appareil auditif. « Les gens ne savaient tout simplement pas qu’ils pouvaient compenser leur perte auditive avec des solutions immatérielles », éclaire Mehdi Labidi, responsable marketing de chez Profonia. De plus, la prise de conscience sur les premiers troubles de l’audition s’avère très tardive. Dans ce contexte, Profonia se révèle comme le médiateur tant attendu à l’égard des personnes malentendantes et des professionnels de l’audition. MyProfonia : un complément incontournable pour mieux entendre MyProfonia est une application mobile destinée à accompagner le malentendant dans son parcours de soins. En interagissant en permanence avec son audioprothésiste, il bénéficie d’un service plus qualitatif quant à la prise en charge de son accompagnement. L’accompagnement s’effectue via les différents contenus de l’application : tutoriels de manipulation de l’appareil auditif, leçons de coaching sur les activités à réaliser, questionnaires... Notons que MyProfonia cible également les individus qui souhaitent s’informer sur leurs éventuels troubles auditifs et trouver une solution pour les prévenir. Une des principales raisons qui a poussé l’équipe de Profonia à développer un test d’audition, qui sera directement intégré dans l’application. Un outil de valorisation des professionnels Les médecins ORL, les audioprothésistes et autres spécialistes profitent d'une solution qui leur est spécialement dédiée à savoir Profonia Pro. Via l’application, ils peuvent établir des programmes de suivi personnalisé selon chaque profil de patient. Ainsi, ils pourvoient le plus riche accompagnement possible. Et grâce aux feedbacks des patients recueillis par les questionnaires de satisfaction, ces professionnels sont en mesure d’ajuster les programmes de suivi. Par ailleurs, Profonia souhaite élargir la solution en adoptant une approche pluridisciplinaire. L’objectif est d’intégrer les autres professionnels de santé dans la prise en charge des patients et de créer ainsi un « écosystème Profonia ». Cette perspective concerne, par exemple, l’accompagnement psychologique pour les personnes souffrant d’acouphènes ou le conseil de pédiatre pour les enfants malentendants. ...
Cancale et la baie du mont Saint-Michel sont un merveilleux décor pour cette crêperie ouverte depuis 2008. À l’intérieur, bois brut, ardoise et granit évoquent bien entendu la Bretagne. La crêperie... Bertrand Larcher, propriétaire du restaurant, propose des galettes créatives de haut de gamme. Les crêpes et les galettes sont confectionnées à partir de farines de sarrasin ou de froment bio moulues à la pierre. Toutes les garnitures sont réalisées avec des produits locaux, sélectionnés avec attention et achetés à de petits producteurs, pour la grande majorité bio. Vous apprécierez particulièrement la pâte fine de la galette ainsi que son croustillant. Et, bien sûr, la garniture copieuse, aux saveurs incroyables. Vous trouverez des crêpes classiques mais aussi des associations plus originales qui raviront votre palais, comme la Cancalaise à base de hareng fumé ou la Charentaise mariant fromage de chèvre et miel. En dessert, vous serez sans doute conquis par la délicieuse crêpe sucrée au beurre yuzu ou par la crêpe avec sa boule de glace au thé vert. La carte est très régulièrement renouvelée, produits de saison obligent. Laissez-vous tentez par un des 60 cidres à la carte. Ou par un Breizh cola ! ... ou la table de Breizh Café Vous pouvez également choisir de vous restaurer à la table de Breizh Café au premier étage de l’établissement. Vous y découvrirez la cuisine du chef Fumio Kudaka, qui cuisinera sous vos yeux. Il marie à merveille produits locaux et inspiration japonaise. Vous pourrez savourer des huitres creuses avec une sauce tartare au yuzukoshõ ou du homard avec un condiment d’algues au kabosukoshõ et accompagné d’une salade de quinoa. Sans oublier les nouilles koba confectionnées avec du sarrasin. Vous pourrez accompagner votre repas d’un authentique saké. Et aussi des chambres. Pour profiter pleinement de la région, n'hésitez pas à réserver une des 5 chambres meublées situées au-dessus des restaurants. Chacune vous offre une vue exceptionnelle sur la baie de Cancale. ...
Bien plus qu’une simple croisière vers une destination exotique et ensoleillée, le Paul Gauguin vous propose de partir, à la découverte d’un des derniers paradis naturels qu’abrite notre planète, à la rencontre d’un peuple chaleureux et authentique qui a su élever l’accueil au rang d’art. Ces îles mythiques du “bout du monde” qui nous font tant rêver, Tahiti, Moorea, Bora Bora ou encore les Marquises en Polynésie, Rarotonga, Aitutaki aux Iles Cook, Suva aux Fidji, Vava’u aux Tonga... vous éblouiront à jamais par leur exceptionnelle diversité et leur irréelle beauté. L’archipel de la Société, le Mythique Il abrite les Îles du Vent comme Tahiti, Moorea et Tetiaroa et les Îles sous le Vent dont Huahine, Raiatea, Taha’a, Maupiti et Bora Bora… Ces îles aux noms évocateurs de découverte paradisiaque ou de bonheur extatique, vous éblouiront par leurs paysages contrastés, entre montagnes luxuriantes et altières et lagons translucides et préservés. L’archipel des Marquises, le Mystérieux Composées de 6 îles principales et de 6 îlots déserts, les îles Marquises attirent et envoûtent par leur authenticité. Nuku Hiva, Hiva Oa… Berceau de la conquête polynésienne, terres sauvages aux aspects tourmentés, vertigineuses falaises aux prises directes avec l’océan, cet univers inattendu et surprenant ne vous laissera pas indifférent… Paul Gauguin et Jacques Brel s’y sont laissés prendre ! L’archipel des Tuamotu, le Paradis de la plongée Vestiges d’anciens volcans engloutis par le lagon, ces atolls sont si nombreux et certains si petits que l’on a longtemps ignoré leur nombre exact. Rangiroa, Tikehau, Fakarava, Ahe… Anneaux coralliens aujourd’hui au nombre de 76, affleurant une eau turquoise, bandes de terre entre océan et lagon, confettis dispersés sur le Pacifique, ces atolls abritent une des plus riches faunes aquatiques au monde. L’archipel des Gambier, le Méconnu Les eaux relativement fraîches de ces îles du bout du monde favorisent la production de perles de qualité, on y dénombre aujourd’hui 129 fermes perlières rien qu’à Mangareva. C’est grâce à cette activité, renforcée par l’exploitation de la nacre, qu’au cours de ces dernières années, l’archipel a vu sa population croître, mais il reste encore aujourd’hui, essentiellement fréquenté par ses habitants. L’archipel des Australes, le Sauvage Grenier de la Polynésie grâce à leurs terres fertiles et à leurs cultures maraichères qui alimentent le marché de Papeete, Tubuai, Rurutu… ont vu leur environnement et traditions préservés dû à leur relatif éloignement. Rendez-vous annuel des baleines qui viennent y mettre bas de juillet à octobre, ces cinq îles où l’art du tressage atteint le summum de la créativité et de l’esthétisme, s’ouvrent timidement au tourisme. Les itinéraires à fleur de lagon Ici, le sable est blanc et même parfois rose, la mer de tous les bleus, les baies des plus majestueuses, les lagons des plus translucides, les poissons les plus insolents de couleurs…Ici, l’heure est à l’unique, aux émotions réinventées, à ce qui fait du voyage une expérience rare, authentique, essentielle...Des destinations de rêve et des itinéraires originaux de 7 à 17 nuits. ...
Situé à la pointe du Cap Ferrat, entre Nice et Monaco, le restaurant le Cap étoilé au Guide Michelin attise la gourmandise des locaux ou touristes de passage à Saint-Jean Cap-Ferrat. Installé au rez-de-chaussée du Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, A Four Seasons Hotel, il séduit par sa décoration à la fois chic et épurée. Dès l’entrée, la salle dégage une ambiance chaleureuse et conviviale. L’authenticité dans toute sa splendeur se dévoile avec la magnifique fresque réalisée par l’artiste Michèle Letang en hommage aux œuvres de Jean Cocteau, un client fidèle du Grand Hôtel. Pour couronner le tout, l’éclat des lumières apporte une certaine douceur à l’ensemble. Durant les beaux jours, la terrasse surprend par sa vue imprenable sur le grand bleu et sur les ravissants jardins de l’établissement. Cet espace extérieur à l’ombre des pins centenaires accueille jusqu’à une quarantaine de personnes. Des chefs hors-pairs Depuis 2007, la notoriété de ce restaurant n’a pas cessé de croître. Pour cause, un chef créatif et méticuleux se trouve à la tête de la brigade : Didier Aniès. Doté de plusieurs années d’expériences auprès de très grands noms de la gastronomie française, il a réussi à imposer son nom et son empreinte dans le monde culinaire. Ainsi, il a remporté le titre du meilleur ouvrier de France en 2000. Entouré d’une équipe compétente et gagnante composée des meilleurs artisans cuisiniers, il est épaulé par le chef pâtissier de renommée qui vient ajouter son nom aux multiples talents que compte déjà le restaurant. En effet, Gaëtan Fiard qui a été sacré champion du monde des Arts Sucrés 2014 promet de faire voltiger les papilles avec des saveurs douces et recherchées. Une cuisine inventive Tout comme la décoration, la cuisine joue sur le ton du raffinement et de l’authenticité. Créative sans être exagérément complexe, elle met l’accent sur les produits d’exception qui ont été minutieusement sélectionnés auprès des marchés locaux. Outre le menu, le restaurant propose une carte riche en saveurs et en idées. Parmi les plats phares : Les Langoustines à peine Pochées à la Pomme Verte surprend par l’insolite mariage entre le Céleri Blanc Parfumé au Citron Vert et les Perles de Hareng fumé. De son côté, le savoureux Turbot Cuit à basse température, Salicorne accompagné de Girolles, Pois Chiches au Persil plat, et d'une réduction d’Agrumes au Poivre de Timut relève d’un grand art maitrisé mais discret. Côté viande, le Carré d’Agneau « Allaiton de l’Aveyron » au Romarin du Jardin, Gnocchi à la Betterave et Ricotta Safranée, Petits Pois satisfait toutes les gourmandises. Le repas s’achève sur une note rafraîchissante avec le Citron de Menton à l’Huile d’Olive. Pour accompagner le diner, une carte de vins expose la grande collection de l’établissement. Pas moins de 600 références y sont présentes dont principalement les bouteilles du Château d’Yquem (depuis 1854) et celles du Château Lafite Rothschild. Par ailleurs, les amateurs de vins pourront découvrir les plus grands crus du restaurant, jalousement exposés dans l'écrin du « Salon des collections ». ...
Créé en 1972, le CDPNE a pour vocation de préserver la nature et l’environnement, en apportant des solutions appropriées dans le cadre de différents projets d’aménagement. Pour mener à bien sa mission, il mise sur les compétences éprouvées d’une équipe pluridisciplinaire. S’appuyant sur une réelle connaissance des problématiques du territoire et des acteurs locaux, il exerce dans trois domaines : études et conseils, gestion de sites naturels et sensibilisation. Expertises et études environnementales Le CDPNE réalise notamment des études réglementaires (études au cas par cas, études d’impact, autorisation d’exploitation de carrière, etc.) qui visent à évaluer les incidences d’un projet sur l’environnement. « Nous sommes également amenés à répondre à des marchés publics, à des appels d’offres », précise Angélique Vallée, directrice. Fort de cette expertise, le CDPNE mène en parallèle des missions de conseils auprès des collectivités. Gestion de sites naturels Le CDPNE assure la gestion et l’entretien de sites naturels dont deux réserves naturelles : la réserve naturelle nationale de Grand-Pierre et Vitain, classée pour son patrimoine écologique, et la réserve naturelle régionale géologique de Pontlevoy. « Nous agissons pour le compte de l’État et de la Région et donc nous travaillons en concertation à la fois avec les propriétaires des parcelles et avec les partenaires institutionnels. » Sensibilisation et éducation à l’environnement En matière de sensibilisation, le CDPNE a développé des programmes d’animations conçus pour les scolaires et le grand public.Pour les classes (écoles, collèges, lycées), il propose des animations sur les sites dont il assure la gestion. Il organise aussi des ateliers Nature au sein des établissements. Pour le grand public, l’organisme propose tout au long de l'année des sorties Nature ainsi que des conférences thématiques animées par d'éminents spécialistes. « À titre d’exemple, nous avons récemment invité un membre de l’Académie des Sciences en la personne de Sébastien Balibar. Celui-ci a donné une conférence sur le réchauffement climatique », illustre la directrice. ...
Les origines de la distillerie Massenez remontent à 1870. À cette époque, Jean-Baptiste Massenez assure la profession de bouilleur de cru. Bien décidé à suivre les traces de son père, son fils Eugène Massenez deviendra plus tard un Maitre distillateur réputé. En 1913, celui-ci marque l’histoire de l’entreprise en distillant pour la première fois de la framboise sauvage. Une présence à l’international En 1950, Gabriel Massenez, 3e génération, sera celui qui va propulser la maison Massenez sur le marché mondial. Faisant preuve d’audace, il mise sur l’export et réussit à conquérir le marché américain, suisse, allemand et autrichien. Dans la foulée, Gabriel Massenez réalise un coup de maitre, en allant s’imposer en Asie (Hong Kong, Singapour, Tokyo, Tahiti), où la framboise était jusque-là méconnue. Mieux, il a réussi à faire de la distillerie, une marque incontournable dans la haute gastronomie. « Grâce à la framboise, Gaby Massenez a su s’imposer sur les plus belles tables étoilées aussi bien en France qu’à l’étranger et a notamment côtoyé les plus grands chefs comme Paul Bocuse, Pierre Troisgros ou Roger Vergé », souligne Élodie Naslin, directrice marketing et communication du groupe Peureux. Aujourd’hui, Manou Massenez, fille de Gabriel Massenez, poursuit le travail à l’export, en assurant la présence de la marque dans plus de 110 pays. Les nouveautés Rachetée en 2011 par les Grandes Distilleries Peureux, la maison Massenez continue d’innover sur le segment du luxe. « Massenez dispose d’une identité très forte. La marque est reconnue dans le monde pour la qualité et la finesse de ses produits de haut de gamme », indique notre interlocutrice. Misant sur la nouveauté, la maison vient récemment de lancer « Golden Eight ». À travers ce nouveau produit, la distillerie revisite un de ses grands classiques : la liqueur de Poire Williams. Cette dernière, dont la recette a été revue, se dote désormais d’une bouteille très design avec un flacon épousant la forme d’une poire. Golden Eight se compose d’un assemblage d’eaux-de-vie de poires Williams de plus de 8 ans d’âge, complété par une note de vanille et de caramel. Cette liqueur gourmande à la remarquable fraicheur représente la quintessence des savoir-faire de la distillerie Massenez. « En 3 ans, Golden Eight est devenu le best-seller de la maison. Il est distribué sur les vols d’Air France et dans d’autres compagnies aériennes ». Un concept très féminin Consciente de l’engouement de la nouvelle génération pour les cocktails, la maison a également créé tout un concept de cocktails autour de Miss Massenez. Il s’agit d’une nouvelle égérie intemporelle qui s’est inspirée de l’identité très féminine de la distillerie. « Miss Massenez nous a permis de confectionner de nombreux cocktails à base d’eaux-de-vie de fruits, de crème et de liqueur de fruits », explique Élodie Naslin. Empreinte d’élégance et de raffinement, Miss Massenez se décline en plusieurs saveurs. Parmi la gamme de produits figurent les concentrés de cocktails tels que la pina colada ou le mojito. ...
Ce sont bien les femmes qui ont apporté sa lettre de noblesse à la gastronomie lyonnaise, même si ce sont majoritairement des hommes qui en portent le flambeau de nos jours. Les Mères lyonnaises, ces cuisinières de grandes familles bourgeoises qui ont décidé d’ouvrir leurs propres établissements ont inspiré Serge Chaussy en ouvrant son restaurant « Chez le Père Chaussy ». Leur cuisine était simple et copieuse, avec des accords judicieux qui sublimaient les produits de haute qualité. Cette simplicité a porté haut la gastronomie lyonnaise, si haut que Rabelais s’en est inspiré pour écrire Gargantua. Aujourd’hui encore, certains gastronomes qualifient Lyon de « capitale de la gastronomie mondiale ». Défendre cette image constitue un défi pour les restaurants de spécialités lyonnaises comme « Chez le Père Chaussy ». Des spécialités Lyonnaises A côté des illustres bouchons lyonnais, des restaurants comme celui de Serge Chaussy mettent du leur dans cette promotion de la gastronomie lyonnaise. En tant que carrefour entre plusieurs terroirs, Lyon a été comblé par d’excellents produits tels que le bœuf charolais, le poulet de Bresse ou les fromages d’Auvergne. La gastronomie s’ancre d’autant plus à la tradition grâce à la gourmandise des Lyonnais, ces derniers discutent cuisine avant, durant et après le repas. La cuisine lyonnaise initiée par les Mères lyonnaises porte une attention particulière à la qualité des produits qui deviennent les stars des assiettes. Serge Chaussy peut s’en procurer grâce à une bonne relation avec les producteurs locaux. Les abats comme les tripes, le gras-double, le foie de veau ou encore la langue de bœuf y tiennent une place importante. Dans cet esprit, « Chez le Père Chaussy » présente une cuisine raffinée qui propose des poissons, viandes, foies gras poêlés... Il y associe son savoir-faire qu’il a hérité de son père. A part le service quotidien, la maison fait également des repas de groupes pour les évènements de familles tels que les baptêmes ou mariages. La carte du restaurant « Chez le Père Chaussy » change tous les six mois. Parmi les plats phares figure le tablier de sapeur qui est à lui tout seul un symbole de la gastronomie lyonnaise. C'est une recette à base de fraise de bœuf coupée en escalope, panée, grillée accompagnée d'une sauce à base de vin blanc, oignons, moutarde à l'ancienne, crème, sel et poivre. Le Tablier de sapeur est servi toute l’année comme certains plats qui sont énormément demandés à savoir la tête de veau, la langue de bœuf et les grenouilles à la persillade. A côté, le Chef mise aussi sur des touches personnelles créatives dans la carte des hamburgers, valable tous les jeudis et dimanches soir. Il y propose par exemple « Le Père Chaussy » composé de pain, salade verte et tomates, steak haché, médaillon de bloc de foie gras, légumes cuisinés, sauce au foie gras et frites. Pour digérer tout cela, la carte des vins suggère des crus de Gascogne, des Côtes du Rhône ainsi que ceux des domaines de la région comme la cave de Tain ou cave de Sarras. ...