A la suite à la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté, la nouvelle région a voulu rassembler les forces du territoire en unifiant les deux Agences économiques historiques à savoir l’ARD (Franche-Comté) et l’ARDIE (Bourgogne) en une seule entité. De cette initiative est née en 2017, l’Agence Économique Régionale de Bourgogne-Franche-Comté (AER BFC). L’AER BFC est une Société Publique Locale (SPL) chargée d’une double mission : favoriser les créations économiques et d’emplois et assurer le développement économique régional en intervenant auprès des entreprises et des territoires. Accroître les activités économiques du territoire Société Publique Locale, l’AER BFC est composée d’actionnaires publics dont la Région Bourgogne-Franche-Comté qui en est majoritaire. L’actionnariat est également détenu par les EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) régionaux : plus d’une cinquantaine sont entrés au capital de l’Agence. Ainsi, avec près de la moitié des EPCI régionaux, la gouvernance de l'Agence assure la représentation de 73% de la population. « Nous œuvrons pour le compte de nos actionnaires notamment de la Région qui assure l’essentiel de notre chiffre d’affaires. Le pilotage régional est organisé à partir des orientations du schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) qui a été adopté par la Région et qui définit clairement les missions de l’agence économique », nous explique Arnaud Marthey, Président de l’AER BFC. Ce SRDEII détermine les priorités régionales et a été imposé par la loi NOTRe qui selon les précisions de notre interlocuteur « donne désormais des compétences fortes à la Région, le chef de file du développement économique local mais également aux intercommunalités ». Lesdites orientations incluent entre autres des plans d’actions visant à apporter un soutien aux TPE et PME. Accompagner les entreprises existantes dans leur croissance constitue justement l’une des priorités de l’AER BFC. Pour booster le développement des filières et des entreprises, l’Agence mise sur des méthodes finement pensées. A titre d’exemple, elle est actionnaire dans près de 57 entreprises cotées en bourse basées en Bourgogne-Franche-Comté lui permettant de se placer au cœur des décisions stratégiques prises au sein de celles-ci. La gouvernance de l'AER BFC est aussi en train d’évoluer pour y associer des chefs d’entreprises et des représentants du monde entrepreneurial, au sein d’une instance spéciale, pour bénéficier de leur expertise de terrain. Dans tout cet élan, l’AER BFC contribue aussi au développement de l’innovation et de l’éco-innovation. « Nous avons à cœur de favoriser la compétitivité de nos entreprises, leur permettre d’évoluer dans leurs pratiques, dans les nouvelles technologies et dans plusieurs domaines innovants », fait savoir Arnaud Marthey. Le territoire compte notamment 5 pôles de compétitivité : Nuclear Valley, Plastipolis, Pôle des MicroTechniques, Pôle Véhicule du Futur et Vitagora. Il abrite trois villes labellisées French Tech : Besançon, avec la labellisation HealthTech ; Chalon-sur-Saône, avec la labellisation IOT Manufacturing ; et Dijon, avec la labellisation FoodTech. Une de ses filières phares est l’énergie avec l’Hydrogène. La région a la chance d'être détentrice d’une labellisation « Territoire Hydrogène » qui lui permet d’être un vrai laboratoire pour cette énergie d’avenir. Cette filière profite notamment de la forte dynamique en matière de recherche. Il faut dire que la région possède des atouts considérables. « Nous avons près de 6000 chercheurs avec un ratio de chercheurs privés parmi les plus importants, nous disposons de 14 centres d'excellence mondial et 51 unités de recherche en Région &...
À travers des recettes qui lui sont propres, élaborées à partir des produits de sa manufacture, la marque aix&terra fait une entrée très remarquée dans l’univers culinaire artisanal avec tout ce qui constitue sa différence et son originalité. Les origines de la marque Articulée autour du meilleur savoir-faire provençal et du plaisir d’inventer d’authentiques recettes, aix&terra a vu son identité sublimée pour devenir en seulement cinq ans, une marque à part entière. N’étant alors en 2010 qu’une échoppe rachetée avec son enseigne par le couple Marina et Richard Alibert, dans l’idée, selon ce dernier, « de lui insuffler une nouvelle dynamique », la petite boutique a été transformée du jour au lendemain en un atelier exclusif de fabrication de recettes pour développer la marque aix&terra dans le concept original d’une authentique cuisine artisanale de Provence. Une manufacture bien structurée La création des premières recettes aix&terra a débuté dans cette manufacture de fortune avec des crèmes gourmandes ou encore du caviar d’aubergine à la truffe noire pour progressivement atterrir jusque dans les grands magasins comme les Galeries Lafayette, les épiceries fines, chez les cavistes et autres enseignes d’hôtels-restaurants haut de gamme. Ce succès a conduit les propriétaires à construire une nouvelle manufacture sur la Nationale 7, dans laquelle ils continuent « à poursuivre leur aventure de fabricant-artisan dans la Drôme provençale », comme l’a si bien souligné Richard Alibert. Cette nouvelle structure est installée dans une bâtisse de 800 m2 où l’Atelier, l’Épicerie et La Table forment trois espaces indépendants. La Table-Épicerie aix&terra Chaleureux et convivial, La Table-Épicerie aix&terra est un espace de restauration prolongé d’une partie épicerie, où est proposée une cuisine inventive, préparée selon les recettes créées à partir des produits de la manufacture. À travers une carte gourmande aux couleurs chaudes qui met majoritairement l’accent sur des inspirations créatives provençales exclusives, La Table aix&terra séduit les visiteurs avec ses crostinis de caviar d’aubergine à la truffe noire, ses toasts aux petites salades, son carpaccio de bœuf à l’huile d’olive et à la truffe noire ou encore ses tartelettes à la crème de citron qui sont des produits vedettes de la maison. Dans la partie épicerie, les clients ont également la possibilité d’acheter les produits aix&terra et repartir avec des fiches-recettes qu’ils pourront reproduire une fois à la maison. ...
Installée au cœur des Alpes, l’agence Jaïpour Organisation propose aux entreprises des événements uniques et sur-mesure. Leur terrain de jeu : la planète entière. Une entreprise humaine accordant une grande importance à la relation client Créée en 2006, l’agence Jaïpour Organisation organise depuis plus de 10 ans des événements d’entreprise MICE. Localisée à Chambéry en Savoie, cette agence propose des projets clés en main pour les entreprises et agences souhaitant offrir à leurs collaborateurs et clients des expériences mémorables. En hiver ou en été, cette petite équipe de 7 personnes se plie en quatre pour organiser des activités de cohésion sur-mesure. En vous adressant à Jaïpour Organisation, vous êtes mis en relation avec un interlocuteur unique qui vous accompagne tout le long de votre manifestation. Des créations de concepts pour toutes les envies Chaque année, Jaïpour Organisation met en œuvre plus d’une centaine d’événements. En 2018-2019, faites-leur part de vos projets des Alpes et au bout du monde. L’agence vous propose de nombreuses destinations et activités pour les groupes de toutes tailles. Par exemple en 2017, des responsables d’entreprise ont confié leurs projets et ont vécu des expériences originales avec leurs équipes. Séminaire commercial neige d’altitude : tir biathlon, ski alpin et soirées savoyardes à la station Les Ménuires – 3 Vallées (42 personnes), Multi activités Grand Nord à Aix-les-Bains – Le Revard pour un séminaire bien-être et multi activités nordiques : luge, chien de traineau et nuitée insolite dans un Village Tipi (35 personnes). Et, aux beaux jours, Team Building détente et soleil rallye vélo à Porquerolles (160 personnes), Expérience jeux et terroir : une découverte ludique du Lubéron en vélo électrique et canoé avec, en prime, une chasse au trésor (48 personnes)… Et au bout du Monde, en commençant par l’Europe : Expérience épicurienne avec un rallye Fiat 500 et challenge cooking à Florence (24 personnes), cadeau d’entreprise Baléares avec kayak de mer, soirée dans une bodega et apéritif tapas à Majorque (22 personnes). Voici deux exemples de destinations très appréciées. ...
Que vous soyez en famille, entre amis ou avec des collègues, Loire Vins Aventure vous propose une expérience inoubliable pour une promenade de quelques heures ou une croisière d’une journée. Au programme : découverte des villages riverains le long de la Loire et de leurs héritages architecturaux. Le tout agrémenté par des dégustations de grands vins de Loire à bord d’un bateau de pêche traditionnel. Une balade féerique Loire Vins Aventure a été lancé à l’initiative de Denis Retiveau. À l’âge de 30 ans, ce Turquantois, à la fois vigneron et marinier, est « tombé amoureux » de la Loire, après avoir fait du canoë sur le fleuve en compagnie de quelques amis. « L’expérience m’a tellement plu que j’ai acheté des bateaux pour emmener les amis et la famille. Et c’est là que m’est venue l’idée des balades fluviales avec des dégustations de vins », raconte-t-il. Depuis quelques années, Denis Retiveau embarque les visiteurs pour des excursions uniques à bord de L’Étoile qui rit. C’est sur cette « toue cabanée », une embarcation traditionnelle entièrement construite avec du bois massif, qu’il accompagne ses voyageurs à la rencontre des villages pittoresques. Parmi les destinations : Montsoreau et son château, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ou encore Candes-Saint-Martin et sa fameuse collégiale datant du Moyen Âge. Selon les envies, la balade peut durer de 2 à 4 heures ou prendre toute une journée avec, en prime, de splendides couchers de soleil sur le fleuve. Au cas où les passagers auraient un petit creux, Denis Retiveau a pensé à tout. « Ils peuvent apporter leur panier de pique-nique, faire des grillades ou un barbecue à bord » explique-t-il. En outre, grâce à un partenariat avec le restaurant Diane de Méridor, les fins gourmets ont largement de quoi satisfaire leur appétit. Au menu, des amuse-bouches et un repas gastronomique peuvent être servis. Côté vins, le maître à bord profite de ce moment de convivialité pour endosser son costume de vigneron, en suggérant à ses hôtes une dégustation des différentes cuvées issues de son domaine. Enfin, pour les amoureux, Loire Vins Aventure leur propose une nuit romantique à bord de L’Étoile qui rit. Le bateau sera amarré sur les bords d’une berge ou d’un îlot et aura une vue splendide sur les villages environnants. Des cuvées exceptionnelles Troisième génération à la tête du domaine des Champs fleuris, Denis Retiveau s’occupe d’un vignoble de 20 ha, dont la moitié se situe à Turquant et l’autre à Montsoreau. L’encépagement se compose de 90 % de cabernet franc et de 10 % de chenin. À partir de ces cépages, le domaine élabore 11 cuvées d’exception, dont 2 blancs, 1 rosé, 5 rouges et 3 crémants. « Je propose aux passagers de déguster entre 6 et 8 de mes cuvées », fait-il savoir. Parmi la sélection, les invités peuvent trouver à la dégustation : la cuvée « Audace », qui se distingue par sa légèreté, sa fraicheur et ses arômes de fruits rouges ; la cuvée « Crémant de Loire », un rosé élaboré à 100 % de cabernet franc et renfermant une très grande richesse aromatique ; ou encore « Les Roches », un vin élevé durant 18 mois en fûts de chêne neuf, idéal pour accompagner un rôti, un gibier ou un fromage. Gage de leur grande qualité, les vins du domaine des Champs fleuris ont été récemment primés lors de grands concours. À l’image de la cuvée « Vieilles Vignes », qui a obtenu la médaille de bronze et la médaille d’argent en 2016 et en 2017 au concours général agricole. La cuvée « Tufolies 2016 » a, quant à elle, décroché le premier prix du « Top 100 des meilleurs rapports qualité-prix » du Guide des vins Bettane + Desseauve 2018. ...
À seulement 3 heures de Paris, au centre de la France, l’Indre en Berry bénéficie d’une situation géographique stratégique qui contribue à son succès en tant que haut lieu du tourisme vert. Pour répondre à une demande touristique grandissante dans le département, les Gîtes de France de l’Indre en Berry propose plus de 400 hébergements déclinés sous forme de gîtes, de chambres d’hôtes, de locations de vacances ou de gîtes de groupe. « Notre rôle est de faire la promotion et la commercialisation de ces hébergements par le biais de notre service de réservation », explique Ludovic Duris, responsable des Gîtes de France dans l’Indre. Effectivement, la clientèle n’est plus obligée de passer par le site Internet pour faire ses réservations. « Une personne est disponible du lundi au dimanche pour traiter toutes les demandes par téléphone », fait valoir Ludovic Duris. « Cette relation plus humanisée profite énormément aux clients, dont les requêtes seront traitées plus vite », souligne-t-il. Des critères stricts de qualité Toute la force des Gîtes de France de l’Indre en Berry repose, d’une part, sur la réactivité de son service de réservation par téléphone et, d’autre part, sur la qualité des hébergements proposés. Pour répondre aux critères exigés par le cahier de charges du label, les gîtes et chambres d’hôtes inscrits dans le réseau font l’objet d’une nouvelle classification au moins tous les 5 ans. « Ils sont visités régulièrement. On peut même faire des radiations dans notre réseau si les hébergements ont des réclamations successives », affirme Ludovic Duris. Pour les clients, une garantie pour un séjour parfait sous le signe de la Nature. ...
À 13 ans, il caresse le rêve de devenir sculpteur. Son destin en décide autrement et le jeune Escoffier finit par intégrer le restaurant niçois de son oncle où il fait ses armes. De là débute l’extraordinaire ascension d’un des plus grands cuisiniers de la gastronomie française. En 60 ans de carrière, ce père de la cuisine moderne bouleverse le paysage culinaire français par ses idées avant-gardistes. Initiateur de l’hôtellerie de luxe internationale et de la grande cuisine française avec son plus fidèle ami et partenaire César Ritz, Auguste Escoffier est à l’origine du système des Brigades en cuisine encore en vigueur aujourd’hui. Il est à l’initiative des menus à prix fixe utilisés dans les restaurants et a créé des recettes mythiques pour ne citer que la fameuse Pêche Melba. Il est aussi l’auteur du « Guide Culinaire », une bible incontournable pour tous ceux qui apprennent le métier. Un panorama complet de la gastronomie française Les traces de ce parcours exceptionnel sont précieusement gardées au cœur du Musée Escoffier de l’Art Culinaire. Ce bâtiment provençal du XVIIIème siècle abrite dix salles d’exposition réparties sur 300 m2. À découvrir : une collection de 150 menus anciens et modernes, l’art pâtissier avec notamment les œuvres d’art en sucre et en chocolat, une riche documentation sur l’art culinaire, le bureau du Maître sans oublier les ustensiles et objets d’époque. ...
C’est durant cet été 2016 que Cristina Derache, une cheffe d’origine roumaine, rachète un restaurant non loin de la mairie de Montreuil. Rebaptisé alors Crion by Cristina, l’établissement a chanté l’hymne du renouveau. Du concept au décor, sa jeune propriétaire en a fait un lieu qui lui ressemble. Crion by Cristina est donc devenu un endroit calme, ponctué de musique, où l’on propose une cuisine fusion généreuse et raffinée. Le témoin d’un mariage heureux entre la sophistication française et le cosmopolitisme roumain. Des mets signés Cristina Derache Cristina Derache est une passionnée qui n’accepte aucun compromis quand il s’agit de la qualité de ses ingrédients. « Que du frais, du fait maison, issus des régions de France en majeure partie et qui suivent obligatoirement le rythme des saisons », affirme-t-elle. Les couleurs de ses œuvres ravissent les pupilles et leur saveur séduit les papilles. Midis et soirs, elle les propose sur une ardoise qui change chaque semaine à des prix des plus corrects. Le velouté de moules fraiches avec une crème de menthe est chaudement recommandé en guise d’entrée. La découverte continue avec la crevette au lait de coco. Soigneusement décortiquées, légèrement sautées puis mélangées avec plusieurs condiments et épices (gingembre, citronnelle, oignon, ail...), mijotées ensuite dans le lait de coco et parsemées de coriandre fraiche pour couronner le tout, les crevettes deviennent un pur bonheur pour les gourmets. Le civet de sanglier, quant à lui, sera sauté au beurre et un peu d’huile d’olive jusqu’à devenir bien doré. Fidèle à son penchant pour les notes épicées et parfumées, notre cheffe y met du thym frais, des feuilles de laurier, des clous de girofle et du vin de qualité avant de laisser le tout mijoter 3 ou 4 heures. Au dessert, on termine avec le classique cheesecake fait maison. Côté vins, Crion by Cristina privilégie les bonnes choses des petits producteurs et particulièrement les vins bio. Le petit Chablis, l’Arsouille du domaine Saint-Vincent sont des références qui commencent à se tailler une place en or dans le cœur de ses convives. ...
La faculté de chirurgie dentaire de Nantes délivre 12 diplômes nationaux et 8 diplômes d’université. Les cours dispensés à l’UFR d’odontologie de Nantes permettent aux étudiants ayant leur PACES de poursuivre leurs études par la formation initiale de chirurgie dentaire. Ils peuvent également s’inscrire en master 1 Biologie Santé et master 2 Signaux et Images en biologie médecine. Dès la 5e ou la 6e année, les étudiants peuvent accéder après concours au cycle long et suivre une des 3 filières d’internat prévues, à savoir : la chirurgie orale, l’orthopédie dento-faciale et la médecine bucco-dentaire. Toutes les disciplines de l’odontologie Tout au long de leur vie professionnelle, les chirurgiens dentistes déjà diplômés pourront parfaire ou approfondir leurs connaissances en participant à une des formations continues proposées. Ces formations concernent toutes les disciplines de l’odontologie, les pratiques expertales en odontologie légale, la restauration esthétique dentaire, l’endodontie, l’implantation orale, la radioprotection… La faculté organise également des soirées thématiques, où des praticiens viennent partager leur savoir avec les étudiants d’une manière directe et conviviale. ...
L’exploitation familiale Th. Petit a été reprise en 1995 par Bénédicte Bérard-Meuret. Aujourd’hui, elle et son époux travaillent ensemble sur un vignoble qui s’étend sur une superficie d’environ 6 ha. L’encépagement s’y compose majoritairement de pinot noir et de chardonnay. « Notre terroir jouit d’un très bon ensoleillement et il est très favorable à l’expression du pinot noir », souligne la gérante. Un processus maitrisé Depuis sa création, la maison Th. Petit a toujours cherché à privilégier une méthode culturale qui respecte l’environnement. Actuellement, elle s’est engagée sur une viticulture raisonnée, impliquant une utilisation très limitée de produits phytosanitaires. Concernant la vinification, le pressurage est confié à la coopérative vinicole du village. Les précieux jus rejoignent ensuite les cuves de l’Union Champagne à Avize. Il s’agit d’une structure qui regroupe plusieurs coopératives champenoises et dont le savoir-faire est reconnu par les plus grands experts en vin. « L’élaboration, quant à elle, est assurée par un œnologue », nous confie-t-on. Des cuvées prestigieuses Afin de satisfaire une large diversité de consommateurs, la maison propose une gamme complète de champagnes : Blanc de blancs, Brut, Brut rosé, Demi-Sec, Millésimé 2012 et Prestige Millésime 2006. La cuvée Brut et la cuvée Prestige Millésimé 2006 peuvent toutes les deux prétendre au titre de « cuvée emblématique » de la maison Th. Petit. La première est obtenue à partir de 75 % de pinot noir et de 25 % de chardonnay. Ce champagne de cœur revêt une teinte or brillant et séduit par ses arômes de fruits rouges et de pêche. Une cuvée de qualité exceptionnelle récompensée par 3 étoiles au Guide Hachette. Le Millésime 2006, quant à lui, s’obtient par l’assemblage de 50 % de pinot noir et de 50 % de chardonnay. C’est un champagne racé, puissant et qui saura accompagner parfaitement tous les moments d’exception. ...
Une vaste gamme de produits Véritable précurseur, Pascal s’intéresse à l’univers du bio dès 1999 et a voulu apporter le concept à Arpajon en créant un magasin de proximité. Il propose des produits alimentaires en vrac, tels que des fruits et légumes frais provenant des producteurs locaux , des fruits secs, des thés et tisanes bio. Les clients en quête de compléments alimentaires à base de plantes naturelles ou de produits d’hygiène beauté trouveront aussi leur bonheur. Entre les extraits de Fleurs de Bach et les huiles essentielles aux multiples vertus, un vaste choix s’offre à eux. Et comme le propriétaire en connaît un rayon, il se fera un plaisir de guider chaque client. « Ce sont des produits qu’il faut expliquer aux gens et par rapport aux besoins de chaque personne », explique-t-il. D’ailleurs, les clients ne viennent pas uniquement pour dénicher les produits, mais aussi pour profiter des conseils d’un vrai professionnel, soucieux de leur bien-être et attentif à satisfaire leurs désirs. Producteurs bio Le magasin s’approvisionne auprès des producteurs et agriculteurs biologiques opérant aux alentours d’Arpajon. « Nos légumes bio viennent de Fleurs de Cocagne, appartenant à un centre de réinsertion, qui permet aux gens de se réintégrer socialement et en même temps faire de la culture biologique », reprend Pascal. En outre, il travaille également avec le groupement des agriculteurs biologiques de l’Île-de-France pour trouver certains de ses produits alimentaires. Dans une volonté de répondre aux besoins de sa clientèle, Attractive bio peut même commander des produits spécifiques à la demande des clients. En plein centre d’Arpajon, l’épicerie bio de Pascal Gurliat tire son épingle du jeu en offrant un service de proximité à ses clients qui viennent pour se procurer des produits alimentaires et d’autres produits de bien-être. En prime : ils profitent des conseils éclairés d’un passionné et expert dans son domaine. ...
Installé dans une bâtisse d’antan qui a connu ses heures de gloire à Barjac, 7ici est repris en 2013 par un couple belge. 7ici porte bien son nom car « c’est ici qu’on a choisi d’investir et de s’installer, de créer un restaurant comme à la maison », souligne Thierry Lemaire, propriétaire. Un bel esprit de famille entoure à la fois le personnel et la clientèle, avec toujours la présence rassurante des propriétaires : lui, actif devant les fourneaux ; et son épouse, généralement en salle, s’occupant intégralement de toute la production et des desserts qu’elle fabrique artisanalement comme à la maison. Une cuisine de saison, une ambiance conviviale Au cœur d’une vieille pièce voûtée chargée d’Histoire, la salle du restaurant a entièrement été refaite et remise au goût du jour par ce couple passionné de cuisine. 7ici a l’allure d’un restaurant très cosy au cadre révolutionnaire, à découvrir absolument. Son mobilier en cuir noir et ses tables en chêne confèrent au lieu un cachet particulier et une ambiance familiale. Disposant d’un personnel présent à plein temps, l’enseigne est en l’occurrence « un des rares établissements de la région à être ouvert toute l’année », apprend-on. Un paramètre qui fait la force de l’établissement. On y partage de vrais moments de plaisir en famille. 7ici, c’est avant tout de la cuisine fraiche et raffinée, issue de producteurs locaux, avec des produits 100 % français. Du fait de son implantation dans une région où l’on produit énormément de fromage de chèvre, les suggestions sont loin de manquer. L’on nous recommande notamment du pélardon des Cévennes et du fin gras du Mézenc, « une viande de bœuf persillée en appellation d’origine protégée de la race limousine », une exclusivité de la maison d’avril à juin. Beaucoup d’autres spécialités sont à découvrir selon la saisonnalité des produits. Par conséquent, la carte change tous les 15 jours. Le midi, 7ici reçoit plutôt une clientèle d’affaires et propose « une carte réduite avec un lunch en produits frais au tarif de 15 € dans la formule entrée-plat-dessert-café bio ». Le soir vient une autre clientèle qui vient plutôt en famille : les menus sont composés par les clients eux-mêmes à partir de 3 entrées et de 3 plats, avec une carte qui s’adapte au rythme des saisons pour un budget de 32 €. ...
Située à Sailly-sur-la-Lys et gérée par Janine Lenoir, cette table fidèle aux succulences du Nord se démarque par son attachement à la cuisine traditionnelle et par son goût prononcé pour la qualité. Les recettes savoureuses proposées dans une carte riche des origines de la maison, avec une variante spéciale pour les végétariens, plairont aux fins gourmets. Le « fait maison » à l’honneur En s’approvisionnant auprès de producteurs locaux et en élaborant des plats « fait maison », ce restaurant propose « une cuisine traditionnelle avec des produits et des recettes maison », assure Florentin Lenoir, le fils de maison. Les formules, aussi exquises les unes que les autres, sont composées de mets succulents « variant au gré des saisons et selon la disponibilité des produits », nous souffle-t-on. Entre une entrée de foie gras maison, une planche régionale ou du welsh en guise de plat et du gâteau saillysien pour clore onctueusement le tout, chaque bouchée, accompagnée d’un vin de la cave riche et sélective de la maison, est un voyage gustatif au pays du régal. Ces plats copieux sont à déguster dans une salle chic et conviviale ou à l’ombre d’une terrasse sous la mélodie des clochers d’une église séculaire. Fêtant cette année ses vingt ans, cette table fière des traditions gastronomiques régionales, organise une semaine festive avec, au programme, « des animations interactives et ludiques tous les jours », précise Florentin. À noter que pour les touristes qui veulent prolonger leur séjour à Sailly-sur-la-Lys, Au Bon Coin bénéficie également de chambres calmes et charmantes garantissant le maximum de confort. ...
En cinq générations de savoir-faire, la famille Eldin excelle dans la production des vins AOP Côtes-du-Vivarais et IGP Coteaux-de-l’Ardèche. Des vins de qualité Les terroirs du domaine sont composés d’un sol argilo-calcaire caillouteux et des parcelles de grés. Cette variété géologique permet de cultiver différents cépages, grâce auxquels la maison peut produire 15 cuvées différentes. La cuvée phare est « Mersy », un délicieux assemblage de merlot et de syrah vieilli en fûts de chêne français. ...
Aucun autre pays n’a autant de merveilles à offrir : plages vierges, paysages exotiques, volcans majestueux, écrin de Nature sauvage, temples mystiques, rizières à perte de vue et un peuple multiethnique. Archipel constitué de 17 000 iles volcaniques, l’Indonésie est une destination d’aventure promettant des découvertes inédites et des expériences inoubliables. Indonésie, terre de volcans Un lever du soleil sur la caldeira du Bromo, une rencontre avec des éléphants d’Asie au cœur de l’ile de Sumatra, une immersion dans la culture toraja ou un spectacle nocturne des flammes bleues sur le Kawah Ijen... La liste des incontournables en Indonésie est interminable. Ainsi, Azimuth Adventure Travel Ltd propose d’explorer l’archipel sous plusieurs angles possibles : trekking, circuit photo, rencontre culturelle, séjour balnéaire et bien-être, vacances en famille, faune et flore, temples et archéologie, aventure et expédition. « Mais notre plus grande passion reste les volcans. Nous sommes les spécialistes francophones de ce type d’aventure avec nos 20 années (et plus) d’expérience dans le métier », raconte Dominique Clarisse, directeur de l’agence et ancien accompagnateur à travers tout l’archipel. Sa passion emmène loin des sentiers battus pour connaitre autrement Bali à travers les sentiers des Dieux ou pour vivre une histoire javanaise, entre temples et volcans. En plus des offres packagées et des circuits à la carte, Azimuth Adventure Travel Ltd donne l’opportunité au voyageur de confectionner l’aventure qui lui ressemble. « Nous adaptons vraiment nos réalisations aux attentes de la clientèle. C’est notre façon de nous ouvrir à de nouvelles perspectives. » Cet engagement est rendu possible grâce à l’expertise de l’équipe de conseillers-voyage, à leur connaissance pointue du terrain et au réseau de partenaires locaux. L’humain au cœur des expériences La population d’Indonésie est multiculturelle. Aller à sa rencontre est l’une des facettes les plus captivantes du périple. Aussi, chaque voyage organisé par l’agence place l’humain au cœur des expériences. Côtoyer les habitants, connaitre les minorités ethniques, plonger dans leur passé historique, vivre leur quotidien et apprécier leur art... « L’immersion culturelle est tout simplement indissociable de l’aventure », déclare Dominique Clarisse. Enfin, pour promouvoir la destination, l’agence a également choisi de mettre en avant le tourisme durable dans le but de laisser des traces positives à la communauté et à la planète. Azimuth Adventure Travel Ltd travaille notamment avec deux grands parcs nationaux à Semeru et à Rinjani. Objectifs : mettre en place un système de gestion de déchets, réaliser des sensibilisations auprès des autochtones et apporter un soutien financier. ...
L’appellation Seyssel est reconnue pour sa méthode traditionnelle, une démarche ancestrale qui permet à un vin de devenir effervescent. Seyssel est également un petit village de vignes, de vignobles et de vins vieux, dont les origines remontent à 2 000 ans. C'est au Ier siècle que les premiers écrits mentionnent la vigne dans la région, avec Pline l’Ancien, un philosophe romain qui vantait déjà les vins de Seyssel. Jouissant d’un climat particulièrement favorable, de mollasses sableuses et d'une bonne exposition au soleil, les vins de Seyssel se distinguent par la finesse des bulles et leur authenticité. Royal Seyssel, un vin, une histoire Dans une bouteille Seyssel, il y a du bon vin, mais il y a aussi quelque chose du passé qui dort là, c’est ce que nous raconte Gérard Lambert : « C’était un vin bu par les rois et reines qui venaient dans la cité voisine d’Aix-les-Bains. Il a été consommé par la reine Victoria et par d’illustres personnalités européennes. Il a été baptisé Royal Seyssel, en leur hommage, en 1901. » Au début, le Royal était effervescent, mais il s’est développé en vin tranquille, appelé le « Seyssel tranquille » issu du cépage Altesse. Ce vin a connu une grande période de gloire mais a vite décliné lorsqu’il fut racheté par un grand groupe. « Il y a eu une dégringolade au niveau des ventes et le site de production a dû fermer en 2007. Cette fermeture a mis en péril tout le vignoble. Tous les vignerons qui apportaient les vendanges ont aujourd’hui les larmes aux yeux », déplore Gérard Lambert. Le Royal, fleuron de l’appellation Seyssel Touché par la disparition de ce patrimoine, le couple Lambert décide de sauver une partie de leur héritage. Mal compris par son entourage, il s’engage dans ce projet fou pour « sauver l’appellation, le tissu viticole et tous les vignerons encore présents ». Il décide d’aller bien plus loin que ses confrères pour lesquels la méthode champenoise consiste pour la plupart du temps à 9-12 mois de vieillissement pour fabriquer les bulles, avant de tourner les bouteilles dans les caves à vin ou à champagne. Selon lui, pour obtenir un bon vin, il faut bien plus. Et de préciser : « Il y a beaucoup de mauvais champagnes, parce qu’ils ne les laissent vieillir qu’un an, alors que les bonnes maisons patientent 2 ou 3 ans avant de tourner les bouteilles. » Ce projet et cette vision lui donnent raison aujourd’hui. Un nectar de haute qualité sur le devant de la scène « Malheureusement, aujourd’hui, ce qu’on trouve dans les bouteilles est très souvent ACIDE, avec de grosses bulles et un dosage trop important.» En revanche, Gérard Lambert ne fait que du millésimé, c’est-à-dire qu’il ne mélange pas plusieurs années. Il laisse en moyenne vieillir ses bouteilles 4 à 6 ans, parfois même 10 ans. Cette méthode crée une qualité largement supérieure à la moyenne, avec une bulle très fine et un nectar pur. Grâce à cette ingéniosité, le Royal de Seyssel est revenu sur le devant de la scène et a été classé pour la deuxième année consécutive parmi les meilleurs effervescents au monde. Les cépages principaux sont la Molette et l’Altesse, qui donnent des vins blancs aux arômes fruités. La Cave Lambert est un petit domaine de 4 ha avec plusieurs cuvées, spécialisé dans l’élaboration de vins de Seyssel en méthode traditionnelle, mais qui offre également une large gamme de vins de Seyssel et de Savoie. À l’œil, le vin Royal Seyssel a une robe jaune avec des bulles très fines. Au nez, il est assez fruité et, en bouche, il est agréable et léger. Il est idéal à l’apéritif avec des canapés salés, des crustacés, des homards ou des langoustines. Une véritable merveille pour les papilles. ...
Saint-Graal est une création originale d’Alexis Briol, élu meilleur brasseur de l’année 2012 en Belgique. Elle est brassée par la brasserie Saint Feuillien, une référence et une icône en la matière en Belgique, réputée pour la qualité exceptionnelle de ses produits. Une bière blonde authentique La Saint-Graal est une bière blonde dite de triple fermentation conçue pour la dégustation. Sa robe est blond pâle, légèrement voilée. Ses bulles sont fines et sa mousse à flocons moyens tient bien, tout en offrant une légère texture crémeuse au centre. Au nez, elle propose des arômes donnant sur des fruits exotiques (pamplemousse et agrume) et floraux conférés par le houblon SAAZ. En bouche, elle est ronde, souple et maltée, avec des arômes orientés sur les épices. A la dégustation, elle offre une amertume fine et délicate qui se marie harmonieusement avec son goût très prononcé sur les fruits. Cette sublime complexité lui a valu une médaille de bronze France lors du dernier World Beer Awards. Un packaging pour sortir de l’ordinaire La bière Saint-Graal est conditionnée dans une bouteille classique de 33 centilitres, mais ce qui en fait sa particularité, à part ses saveurs spécifiques bien entendu, est son conditionnement très original. En effet, elle est présentée sous forme de coffret prestige « édition limitée » comprenant quatre bouteilles accompagnées d’un verre en bois du type calice, spécialement conçu pour sa dégustation. Elle est également disponible en cagette de bois composée de huit bouteilles. La bière Saint-Graal est disponible à la vente dans 120 points en France ainsi qu’en ligne sur le site minutevin.fr. ...
C’est pour en finir une bonne fois pour toutes sur les fausses informations dont fait l’objet la médecine douce que Julien Morel et son père Christian Morel ont décidé de fonder l’Institut de formation en médecines douces (IFMD). Au moment de sa création, l’Institut ne proposait que deux cursus. Depuis, il a largement étoffé son programme de formations, qui intègre aujourd’hui la grande majorité des techniques de médecines douces. Des formations complètes L’IFMD dispose d’un programme de formations incluant l’ensemble des disciplines inhérentes à la médecine douce. Sophrologie, réflexologie, massage, hypnose, phytothérapie, aromathérapie ou encore naturopathie font, entre autres, partie des cursus proposés. La formation en naturopathie (ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l'organisme par des moyens naturels et biologiques) propose une approche très complète de cette discipline. « Notre formation est l’une des seules qui traite tous les domaines de la naturopathie », souligne Julien Morel. Pour la pratique, un stage de 3 jours en milieu hospitalier est également suggéré. L’objectif est en effet de permettre à chaque apprenant de devenir un professionnel compétent. « À la différence d’autres écoles, nous faisons énormément de pratique », fait valoir notre interlocuteur. Cette approche pédagogique s’applique également dans la formation en aromathérapie, où les participants sont invités à essayer les mélanges d’huiles essentielles sur leur propre corps. Le tout, bien sûr, sous l’œil avisé des formateurs. Outre les formations, l’IFMD propose des ateliers thématiques et des conférences visant à faire découvrir au public les techniques de la médecine douce, tout en l’informant des disciplines dispensées par l’Institut. Des formateurs qualifiés Les formateurs de l’IFMD ont été sélectionnés selon des critères rigoureux. « Ce sont tous des professionnels exerçant dans leur propre cabinet depuis de nombreuses années », nous indique-t-on. Le corps enseignant est composé de 16 intervenants qui excellent dans leur domaine respectif. « Ils font bénéficier leur retour d’expérience aux participants : c’est très important ! » Parallèlement à leur activité d’enseignement, les formateurs apportent également leur aide dans la préparation de mémoire de fin de formation. En effet, pour espérer décrocher leur certificat professionnel de praticien, les apprenants doivent présenter une soutenance de mémoire devant un jury et obtenir une note supérieure à 12/20. ...
Le camp de Royallieu abrite depuis 2008 le Mémorial de l’internement et de la déportation qui propose au public de découvrir et de comprendre, le temps d’une visite, l’histoire tragique de ces milliers d’internés passés par ce lieu. Tout sur le camp de Royallieu Situé en périphérie de Compiègne dans le département de l’Oise, le camp de Royallieu était jadis une caserne militaire de l’armée française qui s’étendait sur une vingtaine d’hectares. Elle a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments. En 1940, le camp sert de lieu de détention à l’armée allemande. Cette dernière y emprisonne des soldats britanniques et français qui ont été capturés. En juin 1941, l’administration allemande transforme Royallieu en un camp d’internement et de transit qui fut baptisé « Frontstalag 122 ». C’est là que les ennemis du IIIe Reich (ressortissants de pays alliés, juifs, résistants, prisonniers politiques…) sont internés. Entre 1942 et 1944, environ 50 000 personnes, dont la plupart des résistants, ont été internées puis déportées vers les fameux camps de concentration. Il est également important de noter la présence d’un camp juif à l’intérieur de Royallieu où des milliers d’individus ont transité avant leur déportation. Un lieu d’histoire et de mémoire Créé par la ville de Compiègne, le Mémorial de l’internement et de la déportation propose un parcours historique à travers une dizaine de salles permanentes et une grande salle d’exposition. L’ensemble du site est porteur de mémoire. L'intégralité des matières, couleurs et décors utilisés depuis sa construction a été révélée à travers des procédés ingénieux. À l’intérieur des deux anciens bâtiments du camp, les visiteurs ont droit à une visite interactive et autoguidée grâce à l’appui de nouvelles technologies audiovisuelles. Ces derniers découvrent notamment l’histoire du camp par le biais de témoignages sonores qui se déclenchent automatiquement en présence d’un visiteur, de projections sur les murs, ou encore de vidéos. Les visiteurs ont également accès à des documents reproduits comprenant notamment des lettres manuscrites, des documents administratifs ou encore des dessins. À l’extérieur, le jardin est également un lieu d’exposition. Tout au long de leur parcours, les visiteurs retrouvent des témoignages écrits et sonores, des plans du camp ainsi qu’une photographie des gardiens placée dans le contexte. En outre, des stèles en verre, construites par l’architecte Jean-Jacques Raynaud, « jonchent » les chemins sensibles de la mémoire. La visite s’achève avec un tunnel d’évasion découvert fortuitement en 2007. Là encore, des témoignages écrits et audiovisuels viennent expliquer plus en détail les rares évasions réussies au sein du camp. Pour ceux qui souhaitent se recueillir, ils peuvent se rendre dans la chapelle œcuménique située le long de l’enceinte sud. Enfin, dans le but de faire vivre ce lieu chargé d’histoire, le mémorial se dote d’une programmation culturelle variée comprenant notamment des conférences, colloques, projections, expositions, rencontres avec des témoins ainsi que des événements nationaux. Depuis sa création en 2008, pas moins de 114 000 visiteurs ont déjà emprunté les chemins de la mémoire de Royallieu. Le mémorial du wagon de la déportation Pour que toutes les générations prennent conscience et se souviennent de la souffrance de ceux qui ont vécu sous la barbarie des nazis, et afin qu'un hommage soit rendu à ceux qui se sont battus pour la liberté, le général Gamache, Président des Amis de l’Armistice, a émis le souhait que la ville possède un wagon de la déportation en 2003. 10 ans plus tard, son vœu a été exaucé. Le Mémorial du Wagon de la Déportation fut inauguré en 2013. Il est ouv...
La société capitalise une solide expérience et une expertise confirmée dans l’installation, la rénovation et le dépannage réseaux en Rhône-Alpes et dans la région PACA. Ses prestations professionnelles sur mesure se déploient sur plusieurs niveaux en fonction des besoins des particuliers, commerces, entreprises ou industriels. Aujourd’hui, Angel ‘Electricité axe ses prestations vers la domotique intelligente, une solution plus durable et plus écologique gage d’une meilleure qualité de vie. Des offres ciblées La société se spécialise dans les installations électriques pour logement, local d’entreprises et bâtiments hospitaliers. Conformément au cahier des charges fourni, elle est à même d’effectuer une installation complète des réseaux de communication et des équipements à commande automatique, des systèmes de verrouillage électroniques et des équipements de sécurité. « Nos métiers passent par l’alarme, le chauffage, l’éclairage, la climatisation, l’aspiration centralisée, l’interphonie, le multiroom audio, et la vidéosurveillance », précise Didier ANGELI, gérant de cette société rhônalpine. Outre le service de conception et de montage, Angel ‘Électricité intervient également dans la maintenance des éclairages techniques, le dépannage et la rénovation électrique sur des logements existants. En parallèle, elle effectue aussi des remises aux normes des équipements de sécurité, du contrôle d’accès et des installations thermiques, aussi bien sur les maisons neuves qu’anciennes. « À chaque intervention, nous appliquons le référentiel RT2012 afin de respecter les impératifs de sécurité et de sûreté exigés par notre métier. » Habitat connecté, la maison du futur Angel ‘Électricité entre dans une nouvelle ère en orientant son cœur de métier vers l’univers de la maison connectée. La domotique version light et la domotique intelligente figurent désormais parmi sa gamme de solutions. « En collaborant avec nos partenaires privilégiés, à l’instar de la marque Legrand Netatmo, Loxone, Delta Dore,et Hager, nous souhaitons nous développer dans un premier temps sur le marché de la rénovation. » Grâce à la micro-informatique, tous les appareils domestiques peuvent être reliés et centralisés sur une box, qui va piloter l’ensemble via des commandes numériques. Le smart home est synonyme de confort mais aussi d’énergie positive en tant qu’alternative respectueuse de l’environnement. Ainsi, la société apporte une panoplie de solutions dans la gestion de consommation de chauffage, d’éclairage et d’électricité pour réduire la facture d’énergie des foyers, sans engager de lourds travaux. Des prestations personnalisables sont aussi proposées à destination de ceux qui souhaitent évoluer vers l’installation connectée, que ce soit au niveau du système de sécurité ou d’automatisation des volets et portails. ...
Créé en 2006, sur une Méthode Originale Déposée, Horse concept adopte une approche pour le moins intrigante. Cela consiste à transposer la relation homme-cheval dans un contexte managérial du monde de l’entreprise. Le choix du cheval comme partenaire de formation n’est pas sans raison. Cet animal possède des dons extrasensoriels hors du commun qu’il utilise pour assurer sa survie en cas de danger. Cette faculté lui permet, entre autres, d’identifier au sein de son groupe les leaders crédibles et dignes de confiance. Au cours des séances de formation, l’idée est donc de scruter et d’analyser les comportements du manager en fonction des ressentis et de la réaction de l’animal. « Chacun peut être un manager mais pour cela il faut acquérir les bons comportements », explique M. Luc Ramseyer, président de l’entreprise. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le concept mise plus sur le comportement que sur la personnalité des participants. « Nous sommes avant tout des comportementalistes équins et humains », affirme Luc Ramseyer. Enfin, le Horse concept se décline sous trois formes : le horse-coaching (séances de coaching complet pour groupes de cadres et managers), le horse-training (formation avec coach individuel en leadership), et le horse-team building (stages de cohésion pour équipes et comités- 5 à 200 participants). Une équipe pluridisciplinaire Pour garantir des résultats concrets, Horse concept bénéficie de l’expertise de toute une équipe pluridisciplinaire de professionnels. Cette équipe compte dans ses rangs un docteur en éthologie (la science qui étudie les comportements) de l’université de Strasbourg et du CNRS, des équithérapeutes, des coachs équestres formés aux USA, ou encore des coachs en entreprise, experts en gestion des ressources humaines, management, vente, négociation, communication et cohésion d'équipe. « De par notre expérience, nous avons également la capacité de gérer des projets à l'international pour les entreprises multinationales », souligne Luc Ramseyer. Le professionnalisme dont fait preuve Horse concept est encore plus accentué à travers ses recherches basées sur les données de l'Institut des neurosciences. Des sessions de découverte et de sensibilisation Afin de permettre aux entreprises de faire découvrir la pertinence de cette formation à leurs cadres, Horse concept propose des sessions de découverte prévues sur une demi-journée et habituellement combinée avec une réunion de société. « Au lieu de proposer directement un et demi à deux jours de formation complète, il sera plus facile de cette manière pour les sociétés de rassembler leurs cadres pour vivre un moment marquant et très intéressant à un coût raisonnable », explique Luc Ramseyer. Ces sessions de « Sensibilisations » s’adressent à des groupes de cinq à cent personnes et elles sont proposées en trois langues : le français, l’anglais et l’allemand. En procédant ainsi, Horse concept souhaite démontrer aux entreprises l’efficacité de son approche pédagogique. En effet, elles ne pourront tirer que des avantages en investissant dans ce genre de formation. Une formation complète viendra plus tard renforcer les premiers acquis obtenus lors de ces sessions de sensibilisation. « Nos stages de Formation sont tous associés à une approche par la Communication Bienveillante CB ou non-violente CNV, et le développement de l'intelligence émotionnelle, partie intégrante de la démarche pédagogique Horse-Concept. En parallèle et toujours dans cette optique du respect de l'humain, Horse concept propose également des conseils en entreprise, en management général et ainsi qu’en organisation d’entreprise, le tout en relation étroite avec la gestion des Ressources Humaines pour toujours y associer la qualité de vie au travail. », rajoute Luc Ramseyer. ...
Quelque 125 000 personnes sont touchées par la paralysie cérébrale en France. Près de 1 500 nouveau-nés viennent annuellement s’ajouter à ce chiffre. Altérant les fonctions motrices, cette condition donne lieu à des handicaps variables. Informer et diffuser de bonnes pratiques sont autant de missions que se fixe l'ancienne Fondation Motrice, en plus de son champ d’action principal dans la promotion de la recherche. La paralysie cérébrale : une déficience motrice périnatale Les circonstances d’apparition de la paralysie cérébrale se situent à différents moments entourant la naissance du jeune patient. Certains l’acquièrent durant la grossesse lorsque les mères sont concernées par les problématiques comme le tabagisme ou l’alcoolisme, ou sont victimes d’infections. Les complications rencontrées à l’accouchement, comme le cordon autour du cou, constituent un autre facteur de risque. D’autres événements survenant dans les deux premières années de l’enfant peuvent être à l’origine des lésions irréversibles des cellules du cerveau qui caractérisent cet état. Selon les zones du cerveau concernées et le moment de survenue des lésions, le type et l’intensité des troubles engendrés varient. L’on a principalement affaire à une infirmité motrice cérébrale sans déficience intellectuelle. Le sujet présente des troubles moteurs avec ou sans altérations sensorielles. Des formes plus sévères avec déficience intellectuelle existent, que l’on désigne sous l’appellation de polyhandicap. Soutenir la recherche pour dépister et améliorer la qualité de vie Les actions de la Fondation Paralysie cérébrale – alors Fondation Motrice – démarrent en 2006. La pathologie ne connaissant pas de traitement curatif, l’organisme s’est fixé pour mission de coordonner la recherche en vue de l’amélioration de la qualité de vie des patients et de leur entourage. Faire diminuer la prévalence et réduire les conséquences des lésions sont autant de projets qui tiennent la fondation à cœur. Le dépistage et la prévention sont également au centre des défis pour cette institution. ...
Si les États-Unis, le Canada et d’autres pays anglo-saxons ont adopté le concept du voyage et séjour sportif vers la fin des années 90, la France et certains pays européens ont accusé un certain retard. L'équipe ComeOn sport en atteste : « Nous avons constaté qu’il y avait de réelles demandes et des besoins non comblés dans ce secteur, en France et dans d’autres pays latins »l. Au vu de cette opportunité, il a changé les règles du jeu en important le modèle économique sur le marché européen, à travers la société ComeOn Sport. Quinze ans d’expertise et d’expérience ComeOn Sport s’adresse uniquement aux groupes sportifs, clubs, associations sportives, comités et fédérations qui souhaitent effectuer un déplacement sportif à l’étranger, sur le territoire européen. « Trés important, nous ne faisons pas de voyages sportifs d'individuels pour les particuliers » tient à préciser les responsables. La société excelle dans la création, l’organisation et dans la promotion d’événements sportifs et voyages sportifs sur mesure grâce à son réseau de collaborateurs en France et dans quelques pays d’Europe. On cite notamment la Grande-Bretagne, l’Écosse, l’Irlande et les Pays-Bas qui sont les destinations phares, mais aussi le Portugal, l’Espagne, l’Italie, et la Belgique. Les prestations sont présentées sous forme de package « clé en main » à adapter aux demandes de chaque client, incluant le déplacement, l’hébergement en auberge de jeunesse ou en hôtel au choix en fonction du budget, la logistique, et surtout la préparation des tournois et matchs amicaux sur place. Pour offrir un service professionnel sur mesure, ComeOn Sport mise sur sa capacité organisationnelle, la connaissance parfaite des destinations proposées, et la sélection de ses prestataires. « Il est toujours mieux de confier l’organisation à un spécialiste, pour obtenir un meilleur résultat et gagner du temps, sans que l’on ait à dépenser plus cher ». Multidisciplinaire Création et/ou organisation de voyages sportifs de fin de saison, de tournois sportifs, de stages d’hiver et stages de pré-saison, de matchs amicaux, et de compétitions diverses figure parmi les services proposés par ComeOn Sport. Soit elle monte un projet sportif avec le coach, l’entraîneur ou l’éducateur soit elle intervient en tant qu’intermédiaire entre les fédérations sportives françaises et étrangères sur la promotion d’un événement sportif. La société se spécialise notamment dans la discipline rugby, hockey sur gazon, football, basket-ball, et volley/hand-ball, même si elle reçoit exceptionnellement d’autres demandes. « Nous commençons progressivement à développer un portefeuille de clientèle entreprise, et nous adaptons nos prestations suivant chaque exigence », nous souffle-t-on. ...
Entre Villefranche-sur-Saône et Mâcon, à 40 km au nord de Lyon, dans la commune d’Odenas, le Château de La Chaize se dresse majestueusement sur les flancs des monts du Beaujolais. A part le fait qu’il soit devenu le plus grand producteur en appellation Brouilly, ce domaine fait partie intégrante du patrimoine historique de la région. Un château chargé d’histoire La longue histoire du Château de La Chaize débute en 1670, lorsque François de La Chaize d’Aix s’approprie la terre de La Douze à Odenas. La construction du château commence en 1674 selon les plans établis par de grands architectes de l’époque, à savoir Jules-Hardouin Mansart et Thomas Blanchet. En 1735, par le biais du mariage de Françoise de La Chaize d’Aix et d’Antoine Marquis de Montaigu, le domaine alors passe entre les mains de la famille Montaigu. En 1967, la Marquise de Roussy de Sales hérite du domaine. « Ma mère a fait énormément de travaux de restauration et de restructuration, notamment en passant de l’agriculture traditionnelle à l’agriculture raisonnée » confie Caroline de Roussy de Sales. Ces efforts ont été récompensés. L’ensemble du château, du cuvage et des jardins a effectivement été inscrit au titre des Monuments Historiques en 1972. La notoriété de cette propriété est telle qu’en 1996 la marquise a reçu Bernadette Chirac et Hillary Clinton dans le cadre d’un sommet du G7. Un vignoble d’exception Le domaine de 99 hectares profite d’excellentes conditions favorisant le développement optimal des vignes. Le sol, assez homogène et composé de sable granitique ocre spécifique à l’appellation Brouilly, favorise un drainage naturel des eaux de pluie. De plus, l’exposition à mi-pente des vignes par sa situation au sein d’un cirque naturel permet une maturité optimale des raisins. L’encépagement est intégralement composé de Gamay noir à jus blanc. La moitié du vignoble est formée de vieilles vignes de 40 ans et plus avec des parcelles qui sont même âgées de 80 ans. Un mode d’agriculture respectueux de l’environnement Depuis des générations, la famille Roussy de Sales exploite ce domaine en association avec sept familles de métayers. Depuis que Caroline de Roussy de Sales tient les rênes, de nouveaux changements ont été apportés au sein du vignoble, notamment concernant les méthodes d’agriculture. « Nous avons transformé beaucoup de choses au niveau des traitements. Il y a dix ans, nous avons entammé une nouvelle forme de plantation moins dense avec de l’enherbement et des palissages qui permettent de structurer les vignes pour faciliter le passage des tracteurs. En 2008, le domaine a reçu le certificat Bureau Veritas pour l’agriculture raisonnée », confie-t-elle. Terre du Brouilly Depuis le XVIIe siècle, le Château de La Chaize a pour vocation de produire des Brouilly qui ont toujours été mondialement reconnus. Son catalogue de vins est composé de quatre cuvées, toutes issues d’assemblage. Le « Château de La Chaize Brouilly » est la cuvée ambassadrice du domaine. Il s’agit d’un vin de garde expressif et puissant. La « Cuvée Vieilles Vignes » est, comme son nom l’indique, issue des parcelles de vieilles vignes du domaine. C’est un vin gastronomique élevé dans d’authentiques pièces bourguignonnes. La « Réserve de la Marquise », est une cuvée d’exception destinée à la garde. Elle est issue d’une macération longue et est élevée 12 mois en futs de chêne français neufs. Quant au « Rosé du Château de La Chaize », nouvel arrivant au catalogue depuis 2008, il exprime l’élégance et le côté fruité du Gamay. ...
Où en est la recherche sur le cancer aujourd’hui ? Thierry Philip : Nous avons fait beaucoup de progrès dans la compréhension du cancer, que ce soit du point de vue des mécanismes, de la génétique ou de l’immunologie. C’est-à-dire que nous savons désormais comment fonctionne une cellule malade du cancer. Pour résumer, quand une cellule devient malade, le fonctionnement normal voudrait qu’elle s’autodétruise. Or, avec le cancer, cette cellule oublie en quelque sorte de mourir. Nous comprenons mieux aujourd’hui ces mécanismes, ce qui nous permet de mieux combattre le cancer. Nous restons conscients que la maladie est horriblement complexe : à la manière d’un fleuve qu’on souhaiterait dominer, nous avons réussi à construire un énorme barrage mais nous ne savons pas encore comment éviter la formation de petites rivières de part et d’autre… D’où la nécessité de continuer à faire avancer la recherche sur le sujet ! Quelles sont les grandes avancées en matière de recherche ? Les progrès récents concernent tout d’abord la chirurgie. D’une part, lors de l’intervention : nous pouvons désormais pratiquer des interventions sous anesthésie de 12 à 13 heures sans problème, y compris chez les personnes âgées. D’autre part, après l’intervention : si la chirurgie détruit, nous pouvons reconstruire désormais un sein, une paroi abdominale, une bouche, etc. Le traitement par rayons a également énormément progressé : nous avons réussi à augmenter son efficacité tout en limitant sa toxicité. Nous travaillons actuellement pour aboutir à des traitements très efficaces sur des durées plus courtes. Quant à la chimiothérapie, la véritable révolution consiste à pouvoir faire le portrait des anomalies pour proposer un traitement personnalisé. Et encore mieux, nous espérons que, d’ici à cinq ans, nous saurons comment modifier les défenses de l’organisme pour rejeter la tumeur : c’est l’immunothérapie. Qu’en est-il des traitements ? Nous sommes désormais capables de guérir 80 % des enfants, 60 % des femmes et 50 % des hommes. Quant aux personnes que l’on n’arrive pas encore à guérir, nous leur permettons de vivre plus longtemps avec la maladie. Comme la moitié des cancers se déclare à plus de 65 ans, un allongement de dix ans de l’espérance de vie est une avancée importante. Quels sont les grands espoirs que porte l’Institut Curie aujourd’hui ? Nous nous réjouissons d’abord d’avoir enfin dans ce pays une vraie politique de prévention. Si, par exemple, tous les jeunes de moins de 20 ans décidaient aujourd’hui de ne jamais fumer, la mortalité due au cancer diminuerait de 50 % au cours des 50 prochaines années ! Ensuite, nous avons découvert que le sport est un vrai médicament de prévention du cancer, avec une activité physique, à allure modérée, de seulement 30 minutes à raison de trois fois par semaine. Enfin, les techniques de dépistage connaissent d’énormes progrès. Or, plus le cancer est détecté rapidement, meilleures sont les chances de guérison. À l’Institut Curie, nous développons des techniques permettant de détecter des cellules anormales présentes dans le sang. Ces techniques devraient permettre d’orienter les dépistages et donc de les rendre beaucoup plus ciblés et donc plus efficaces. Quels sont aujourd’hui la place de l’Institut Curie, son rôle, ses grands projets ? L’Institut Curie est l’ancêtre des centres anticancéreux, créés par le général de Gaulle en 1945. Dès 1909, nous permettions déjà des synergies entre la recherche, les soins et l’enseignement. Notre enjeu aujourd’hui, c’est de préfigurer le centre de cancérologie moderne, celui du XXI e siècle. Un endroit où la recherche fondamentale, celle qui cherche à comprendre, est présente : nous comptons 1 200 chercheurs de 77 nationalités différent...